Speaker #0Hello et bienvenue sur Facteur X, le podcast qui réveille vos soft skills. Je suis Anna Martino et je suis convaincue qu'on peut devenir de meilleurs managers, de meilleurs vendeurs, de meilleurs communicants ou encore mieux collaborer au sein d'une équipe si on décide d'investir dans notre savoir-être. J'ai donné vie à ces convictions en fondant My Learning Store, un organisme de formation spécialisé dans le développement des soft skills en entreprise. Ma vision, c'est d'inspirer un maximum de personnes à développer leurs soft skills parce que je sais que c'est la garantie de l'employabilité, du bien-être et de l'équilibre. Et c'est aussi pour ça que j'ai lancé Factor X, le podcast qui va littéralement réveiller vos soft skills. Ici, je vous livre des pratiques qui marchent pour réveiller votre truc en plus, libérer votre potentiel et devenir une meilleure version de vous-même. Qui n'a jamais rêvé de changer de vie, de trouver un job plus épanouissant, de se reconvertir, de se lancer en tant qu'indépendant, de lancer sa boîte ? D'ailleurs, l'idée vous trotte peut-être dans la tête. Et peut-être que vous n'osez pas franchir le pas. Quelque chose vous retient, et ce quelque chose, c'est la peur. La peur de l'échec, la peur de l'instabilité ou la peur du regard des autres. Elle nous paralyse et elle nous empêche d'agir. Dans cet épisode aujourd'hui, je vous propose de voir quelles sont les 3 plus grandes peurs qui vous empêchent de changer de vie pro et surtout comment les dépasser. Vous faites peut-être partie de ceux qui n'osent pas sentir le pas par peur de l'échec. C'est la plus grande de nos peurs. L'idée d'échouer nous bloque avant même qu'on ait commencé. On a cette peur tout simplement parce qu'on a appris dès l'école que l'échec était une mauvaise chose. On a peur de perdre du temps, de l'argent, de ruiner notre crédibilité. Et souvent, on se compare à ceux qui réussissent, sans voir en réalité tous les échecs et tous les sacrifices qu'ils ont traversés avant de réussir. Pour dépasser tout ça, il faut déjà mentalement redéfinir ce que c'est l'échec et comprendre vraiment. Parce qu'en réalité, on a tendance souvent à croire que l'échec, c'est le fait de ne pas réussir, le contraire du succès. C'est totalement faux. L'échec, en vérité, c'est simplement une étape vers le succès. Réfléchissez à tous ceux qui ont réussi plein de choses, des personnes connues. En réalité, elles ont d'abord échoué avant de réussir. Steve Jobs s'est fait virer d'Apple. G.K. Rowling a été refusé par 12 éditeurs avant d'être publié. Et il y a plein d'autres exemples comme ça. Donc, pour dépasser cette peur et redéfinir l'échec, une action concrète pour vous, c'est peut-être tout simplement de faire une liste des trois échecs passés dans votre vie des grands moments où vous pensez avoir échoué, et notez en réalité tout ce qu'ils vous ont permis de faire, tout ce qu'ils vous ont appris. Vous verrez que quand vous vous posez pour réfléchir à ça, souvent ce sont des événements qui nous conduisent à beaucoup mieux après. Ce qu'il y a aussi, c'est qu'on pense que réussir, c'est tout réussir tout de suite d'un coup. Et en fait, ce n'est pas du tout ça la vraie vie. Adoptez plutôt ce que j'appelle la mentalité des petits tests, c'est-à-dire faire les choses plutôt sur une plus petite échelle. Vous voulez peut-être lancer un business ? Au lieu de démissionner et de lancer votre boîte et peut-être prendre le risque de vous planter, testez votre nouveau business en side project avant de quitter votre job. Vous voulez peut-être changer de secteur ? Dans ce cas-là, faites peut-être une mission en freelance ou du bénévolat dans ce domaine pour voir ce que ça donne. Donc, trouvez un petit pas, un micro pas que vous pouvez faire dès cette semaine pour tester votre projet sans prendre de risque. La deuxième... peur qui fait qu'on n'ose pas se lancer, c'est souvent la peur de l'instabilité financière. Parce que c'est vrai, changer de vie, c'est souvent sortir de sa zone de confort. Et une des plus grandes barrières qu'on a, c'est l'argent. On est conditionné à chercher la sécurité avant tout. On surestime souvent les risques et on sous-estime surtout notre capacité à rebondir, j'ai remarqué. Et on a un biais négatif. On imagine toujours le pire des scénarios. Mais on va voir comment dépasser tout ça. C'est vrai qu'on a une fâcheuse tendance à toujours imaginer le pire. Et c'est vrai que c'est important d'imaginer le pire parce que, en effet, notre projet peut capoter, tout peut mal se passer et c'est important de l'anticiper. Mais au lieu juste d'imaginer le pire en simplement vous disant que de toute façon, ce n'est pas fait pour vous, que vous avez trop peur, que vous flippez trop et que vous n'avez pas envie d'y aller, vous allez maintenant imaginer ce pire scénario. pour faire en réalité le calcul réel du risque que vous courez. Donc posez-vous cette question, quel est le pire des scénarios possibles ? Et si ça arrive, est-ce que c'est vraiment si dramatique que ça ? Si votre projet échoue, qu'est-ce qui se passe concrètement ? Quels sont les alternatives possibles ? Par exemple, je ne sais pas, le fait de contacter un ancien employeur, recontacter votre réseau ou alors faire appel à vos compétences transférables. En action concrète pour vous, ce que je vous propose, c'est de vraiment écrire noir sur blanc le pire des scénarios et toutes les solutions possibles qui s'offrent à vous. Souvent, vous verrez, c'est beaucoup moins catastrophique que ce que vous avez l'impression que ce soit. Pour faire face à cette peur de l'instabilité financière, vous allez aussi devoir construire un filet de sécurité financier. Parce que plutôt que de tout risquer avant de vous lancer, mettez plutôt de côté 3 à 6 mois de dépenses de confort, de sécurité, un petit matelas pour être tranquille. Monétisez aussi une compétence dès maintenant pour générer un revenu de transition. Donc faites un plan financier simple en trois étapes. La première étape, c'est tout simplement de calculer de combien vous avez besoin pour vivre chaque mois. Ensuite, combien est-ce qu'actuellement vous pouvez mettre de côté ? Et peut-être aussi, quel petit revenu est-ce que vous pouvez créer, générer dès maintenant pour tester ? votre réconversion. Alors c'est vrai que parmi les freins qu'on a à changer de vie pro, il y a souvent la peur de l'échec ou la peur de l'instabilité financière parce qu'avoir peur de ne pas avoir assez d'argent, c'est sûr que ça freine vraiment. Mais j'ai remarqué qu'il y a une autre peur qui est vraiment plus importante et plus lourde que les gens n'osent pas forcément toujours exprimer. Et c'est la peur du regard des autres. Et si je me plante ? Que vont penser mes proches ? Que vont dire mes amis ? Ils vont rire de moi ? Ils vont se moquer ? Et on a toujours peur de décevoir, on a peur d'être vu comme des inconscients ou peut-être même des rêveurs à l'inverse. Le truc, c'est qu'on surestime énormément l'opinion des autres, alors qu'en réalité, je vous assure, ils sont souvent bien plus occupés par leur propre vie que par ce qui se passe dans la nôtre. Pour dépasser cette peur du regard des autres, il faut tout simplement, en première étape, comprendre que les autres ne pensent en réalité pas autant à nous que ce qu'on s'imagine. Les gens ont leur propre vie, leur propre réalité et leurs propres problèmes. La vérité, c'est que très peu de gens prêtent réellement attention à ce qu'on fait. Donc commencez par vous poser la question, peut-être, qui dans votre entourage a déjà changé de vie pro ? Et comment ça a été perçu en réalité par les autres ? Vous verrez que beaucoup de gens vous soutiendront beaucoup plus que vous ne l'imaginez. Et puis surtout, entourez-vous des bonnes personnes. Parce que le négatif, ça ne sert à rien quand on a envie de se lancer dans un nouveau projet. Donc ne cherchez pas la validation auprès de personnes qui ne comprennent pas votre projet. Et au contraire, trouvez des personnes dans votre entourage qui ont peut-être déjà fait le chemin et qui peuvent vous inspirer, vous aider, vous donner des conseils. Rejoignez peut-être un groupe, un réseau pro, une communauté en ligne. Vous avez peut-être dans votre entourage quelqu'un que vous admirez, qui a déjà fait le pas, un espèce de mentor. Et avec ces personnes, vous serez entouré de personnes qui vont vous encourager, vous soutenir, plutôt que vous descendre. Et on passe à mon challenge de la semaine. Je serais vraiment ravie que vous osiez, avec cet épisode, faire votre premier pas. Donc pour mon challenge, je vais vous conseiller de faire ça en trois temps. D'abord, vous allez commencer par identifier la peur qui vous bloque le plus. Donc prenez une feuille de papier et tout simplement notez. J'aimerais changer de vie pro, mais... Et après ce mais, vous complétez la phrase avec tout ce qui vous vient à l'esprit spontanément. Quand vous allez relire la liste, vous allez identifier très certainement les freins et vous allez voir quels sont les freins qui sont plutôt liés à l'échec, à l'argent ou alors plutôt au regard des autres. Et du coup, vous allez identifier ce qui vous bloque le plus. Une fois que ça s'est fait, vous allez trouver une première action que vous pouvez faire dès cette semaine pour avancer malgré cette peur. Et surtout, un truc qui compte énormément, c'est de partager cet engagement, votre projet, avec une personne de confiance. Ça peut être votre conjoint, votre meilleur ami, un collègue, peu importe. Moi, j'ai remarqué que dès qu'on parle de nos projets autour de nous, eh bien, notre cerveau... instinctivement, ils s'engagent vraiment. Ce ne sont plus des paroles en l'air qu'on se dit juste pour nous. On les a dites, on les a prononcées, on s'est engagé envers quelqu'un et vous verrez, on s'y tient. Et d'ailleurs, vous pourriez aussi partager tout ça avec moi, si ça vous dit. En tout cas, moi, ça me ferait vraiment plaisir de connaître vos projets. Le lien vers mon profil LinkedIn est dans les notes de l'épisode. J'ai vraiment hâte d'en savoir plus. En attendant, cet épisode est déjà terminé. Il est temps pour moi de vous donner rendez-vous la semaine prochaine pour d'autres pratiques actionnables dans votre quotidien. Et d'ici là, prenez soin de vous. Ciao, ciao !