- Speaker #0
Sous-titrage ST'501
- Speaker #1
Sous-titrage Société Radio-Canada Fais voyager ton entreprise, le podcast commandité par Voyages déductibles, qui organise des voyages formation en immersion. Si tu aimes le podcast, je t'invite à le partager et à le commenter sur ma chaîne YouTube du podcast Fais voyager ton entreprise. Merci de faire partie de mon univers et c'est parti ! Bonjour, Mel C. Comment vas-tu ?
- Speaker #2
Ça va tellement bien. J'adore parler de voyage. Je suis contente d'être là.
- Speaker #1
Ah, excellent ! Donc, dis-moi, Mel C., quand je t'ai posé la question, quel a été ton plus beau voyage ? Parce que tu es une grande voyageuse personnelle. Comment tu as fait ton choix pour nous décrire ton plus beau voyage aujourd'hui ?
- Speaker #2
C'est dur à dire c'est quoi le plus beau voyage parce que chaque voyage est unique, chaque voyage est transformateur. Puis souvent, je trouve que quand je reviens, mon souvenir, c'est plus qu'est-ce qui s'est passé en moi que techniquement ce que j'ai vu.
- Speaker #1
Ok, bien raconte-nous dans quel voyage il s'est passé le plus de choses en toi.
- Speaker #2
On pourrait parler de mon plus récent parce que ça connecte directement avec qui je suis aujourd'hui. Fait que j'arrive de l'Égypte, j'ai été passer l'hiver, quatre semaines en Égypte, partie à Noël, revenue fin janvier. Et j'ai vraiment fait le tour de l'Égypte en sac à dos avec mon conjoint.
- Speaker #1
Ok, cool. Et dis-moi, premièrement, pourquoi l'Égypte ?
- Speaker #2
Parce que ma marraine vient de l'Égypte, elle est née là-bas, et depuis que je suis tout petite, c'est mon rêve de goûter à ses racines, de me connecter un peu plus à elle. Elle me racontait des histoires, elle s'est décorée comme un musée chez eux, fait que c'était vraiment un grand rêve de découvrir toute cette histoire, philosophie, tout ça qu'il y a derrière, tout ce qui vient de l'Égypte antique.
- Speaker #1
Avant de partir pour ton voyage, qu'est-ce que tu voulais absolument voir ou vivre là-bas ? Puis durant le voyage, est-ce que ça a été la même chose ?
- Speaker #2
Je voulais voir une tombe. Je voulais être dans une pyramide avec des murs, avec des hiéroglyphes, toucher à ça, puis me sentir repoussée.
- Speaker #1
T'es rendue là-bas, t'as-tu vécu ça ?
- Speaker #2
Pas tout à fait comme je l'imaginais, parce qu'évidemment, les plus beaux murs avec les hiéroglyphes ne sont pas nécessairement dans les trois grandes pyramides. Donc, je n'ai pas vécu exactement ce que je croyais, mais j'ai vécu ce que je voulais, parce qu'étant sur place, j'ai vu qu'il y avait des places pour voir ça, des sites spécifiques pour aller toucher les murs, aller voir des hiéroglyphes. Puis, j'ai été dans les ruines plus anciennes, parce que les... on voit bien qu'ils sont redessinés. Fait que moi, je voulais être vraiment dans l'ancien, dans la vraie ruine.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. J'ai eu le plaisir d'aller en Égypte avec mon conjoint pour son anniversaire de ses 50 ans. C'était son rêve d'aller s'asseoir devant les pyramides. Je comprends ce que tu dis. D'être dans un temple et de vivre l'effervescence. Mais en fait, c'est de vivre l'anonym. tout ce qui se passe, c'est indescriptible. Mais raconte-nous, toi, dans ce voyage-là, qu'est-ce qui a été le plus transformateur pour toi ?
- Speaker #2
Ça a été vraiment de regarder ça parce que, tu sais, c'est tellement retravaillé pour le touriste qu'à un moment donné, il y a comme quelque chose qui se passe dans le cerveau, puis tu te mets à douter de c'est-tu vrai ? ou ils nous ont-tu inventé ça ? ou ils nous font-tu à croire que ça existait ? Comment on fait pour connaître, tu sais quoi, l'histoire d'un légype ancienne ? Puis je trouvais ça très drôle parce que je me disais… Comment l'humain est tout le temps tenté de douter au lieu de juste apprécier ? Moi, je suis une yogi, la philosophie yogique, j'aime ça. Je connais les croyances hindouistes. Je me disais, pourquoi si je vais aller faire des méditations et faire des prières dans mes pratiques de yoga avec des dieux hindous, je ne suis pas capable de me dire que c'est tout vrai, les dieux d'Égypte. J'ai vu que l'humain a vraiment une grande tendance à douter. Je trouvais ça drôle et je me suis dit, je vais le tester. Je disais à mon chum, c'est trop petit, c'est un peu étrange, puis qu'on a l'air de se faire remplir, puis tout ça, et tout de suite, l'influence extérieure, il était comme prêt à prendre ma part, tu sais, même... prendre le temps de réfléchir, puis après, quand on est allé prendre un thé, puis on disait, bien, on est-tu en train de se laisser remplir par les peurs, que ça soit pas vrai, puis combien on se laisse influencer par le monde extérieur, puis on a trouvé ça très drôle que, même ailleurs, même pendant qu'on y allait, que c'était notre plus grand rêve, qu'on y croyait, qu'on avait hâte de se plonger dans cette histoire-là. Une fois dedans, on avait encore l'espèce de petite personnalité qui est capable de venir tout shifter ton beau moment et tes belles énergies. On a vraiment dit que l'humain est un cas d'observation extraordinaire.
- Speaker #1
Oui, puis on pourrait en parler des heures et des heures de l'espace. Mais dis-moi, finalement, tu te dis que c'est trop touristique, que je ne suis pas capable de m'imprégner, que je ne suis pas capable d'aller chercher justement ce côté-là ancien. À partir de là, vous avez pris la direction d'aller voir peut-être des choses plus anciennes, moins, mettons, touristiques. Qu'est-ce qui s'est passé à ce moment-là ?
- Speaker #2
On a pris notre sac à dos, on a quitté les grands centres, puis on s'est en allé dans des AirBnB dans les villes. Les petits villages un peu reculés, fait qu'on avait accès quand même aux grands centres touristiques, pas trop compliqué, même un petit taxi. Mais on voulait vivre plus. du côté des gens qui demeurent, tu sais, des locaux, pour pouvoir apprendre à se déposer avec eux, connaître leurs coutumes, puis vraiment les connaître, eux, s'intéresser à eux. Je me souviens, exemple, à Luxor, tout se passe sur la Rive-Sud. Nous, on est allés sur la Rive-Nord, on a resté dans une famille, et puis à un moment donné, j'ai eu comme une espèce de pneumonie qui voulait se déclencher. J'étais allée à la pharmacie, j'avais pas assez de sous, tu sais, j'étais loin des grands centres, Je vais pouvoir aller à la banque demain, je vais revenir. Le pharmacien dit Non, tu ne vas pas aller à la banque demain. Tu ne vas pas prendre ton médicament ce soir. Je te le donne. Tu viendras demain, après demain. Tu repasseras me payer quand ça t'adonnera. Écoute, je me disais Wow ! Oui,
- Speaker #1
elle ne vivra pas ça ici.
- Speaker #2
Non, non, non. Le pharmacien me donne mon médicament. Il me dit d'aller me coucher la tête tranquille et que je repasserai quand je repasserai. Je suis là Wow ! C'est vraiment quand t'es dans le côté qui n'est pas touristique. Ils savaient qu'on se déposait quelques jours, ils savaient qu'on restait là. Fait que je me suis dit, ici, on va vivre quelque chose de vraiment extraordinaire. On va avoir le temps de connecter avec ce qu'on voulait découvrir.
- Speaker #1
Puis, qu'est-ce que t'as découvert, justement ?
- Speaker #2
Bien, on a découvert que c'est un peuple hyper généreux, puis que tout le côté qui est touristique, soit on entend parler de l'Égypte ou n'importe quelle autre destination hyper touriste, que les gens sont après nous, tu sais, parce qu'ils nous voient comme un signe de dollar. Mais dans le fond, quand le pays est plus pauvre que nous, c'est juste normal. Mais quand tu sors de la zone touristique, ils ne sont pas comme ça du tout. Ça ne fait pas partie de leur valeur, c'est comme leur travail. Puis de le voir différemment, ça nous a aidé à connecter aussi avec eux. On a été capable de parler plus de comment tu vis justement quand il n'y a pas de touristes, qu'est-ce qui se passe, comment tu gères ton budget à l'année. Parce que les saisons touristiques, ce n'est pas tout le temps. Comment tu fais pour être occupé peut-être quatre mois par année ? Il y a une super saison pour eux. De quoi le reste du temps ? Ça nous a ramenés aux bases. Je pense que voyager, c'est souvent ça. Nous, on est riches ici. On a tout ce qu'on veut d'accessible. Le matériel est présent. d'être dans n'importe quel pays un peu plus...
- Speaker #1
C'est moins fortuné que nous.
- Speaker #2
Je n'osais pas dire défavorisé, mais c'est moins fortuné que nous. Eux autres, leur bonheur est dans la connexion humaine. C'est là où tu reconnectes vraiment et que tu vas aller chercher. Finalement, ce n'est pas très grave si je n'ai pas huit tomates. Si j'en ai une, je peux être super heureux. En plus, je vais pouvoir en utiliser une tranche pour prendre les graines et m'en faire pousser. Ils te ramènent vraiment à la base. On le sait, tout ça, mais ici... on n'y est pas confronté. Fait que même si on le sait, on ne prend pas le temps de s'arrêter puis de savourer ces moments-là. Puis c'est ça que j'aime dans le voyage. C'est de... T'es pris là, là, t'as pas le choix de savourer, là. C'est plus lent qu'ici, c'est plus pauvre qu'ici. Fait que même si on le sait ici puis on se donne des petits moments pour se déposer ici, là-bas, c'est pas tu te donnes un petit moment à la vie, c'est ça.
- Speaker #1
C'est ça. C'est complètement autre chose. Le troc, les autres n'ont pas le choix. Ça fait partie de leur vie, justement, pour être capable de survivre. Si moi, j'ai quelque chose, puis que je l'ai en abondance, puis que je peux l'échanger contre autre chose que je n'ai pas, c'est ça qui va faire que je vais survivre, ou je vais bien manger, ou je vais bien vivre. Effectivement, ça fait vraiment différent. Si je te dis, l'Égypte, ça goûte quoi ?
- Speaker #2
L'Égypte, ça goûte... épicé !
- Speaker #1
Ouais, on sait que c'est différent.
- Speaker #2
Mais là, j'ai trouvé ça savoureux parce que j'ai trouvé que, vu que ma marraine est égyptienne, il n'y avait pas de surprise dans la nourriture pour moi. Puis je ne sais pas tout le monde qui va être d'accord avec moi, mais pour moi, au niveau de la gastronomie, c'est un de mes meilleurs voyages. Vraiment super bien mangé. Parce que je suis sortie des grands centres, je suis allée dans des restaurants où c'était des huit services, puis au bout du compte, c'était un tout petit prix, puis tu goûtes à tout, et j'aime leur façon de manger. Mille plats sur la table, tout comme un petit peu des petits tapas, plein de sortes de houmous, de purée, de ça, de salade, plein de légumes, puis tout le monde mange, tout le monde pige dans les plats, puis tu manges avec tes mains, c'est magnifique.
- Speaker #1
À la base, on tourne à la base. on va s'en tirer tu vas pas l'habiller en blanc ce genre et si je te dis qu'est-ce que t'as vu qui était le plus beau les gens parce que les gens ils osent à qui ils sont ils sont colorés même
- Speaker #2
s'ils ont rien ils expriment leur divinité c'est magnifique ils sont fiers de qui ils sont ça c'est une grande leçon de dire what Même si j'ai le goût de porter un pantalon mou aujourd'hui, je suis capable d'avoir quand même les épaules droites et d'être fière de qui je suis. Même si je n'ai pas les plus beaux souliers de l'année, je suis capable de regarder en avant de moi et de croiser des regards quand je marche. C'est ce que j'ai trouvé de plus beau de ces gens-là. C'est qu'ils sont fiers de qui ils sont.
- Speaker #1
leur profondeur, en fait. La profondeur de l'âme. Tu sais, je veux dire, c'est pas le paraître, mais l'être.
- Speaker #2
Oui. Une petite anecdote, notre sac à dos, à un moment donné, le sac à dos de mon conjoint, en fait, il a lâché. Puis là, on s'est dit, bon, on va aller magasiner comme tout bon nord-américain. On va aller acheter un autre sac. Puis après, on s'est dit, tout à coup, ça ne serait pas une aventure, le sac à dos qu'ils lâchent. Quand c'est en allée en ville, loin des grands centres, loin des centres d'achat, on est allé traverser la ville pour aller trouver un petit bazar dans un petit village. Un bazar local, pas un soumouriste. On a demandé, et jusqu'à temps que quelqu'un nous poigne vers un cordonnier. on a été faire réparer le cordonnier nous a assis avec lui dans sa shop, nous a offert le thé on en a profité pour faire réparer, recoller des semelles de souillés un bout de zip de ma sacoche écoute, tant qu'à être là c'était un vrai professionnel il voyait tout ce qu'il pouvait réparer quand on est parti après avoir réparé tout ça après nous avoir offert le thé il nous a juste fait payer le 5 qu'il nous avait dit pour le sac.
- Speaker #1
Wow ! C'est quelque chose, hein ? C'est quelque chose. Je pense que ça nous réconcilie avec l'humain. Oui, parce que tu sais, comme tu le dis ici, nord-américain, on oublie, on oublie souvent qu'il y a un humain devant nous, puis qu'on a juste à prendre le temps, des fois le temps d'écouter le temps. Puis tu sais, ça m'amène un peu à ce que tu fais, tu sais, tu dis que tu mets de la lumière dans le chaos. Est-ce que c'est un peu ça que tu vas rechercher dans les voyages ? Le côté justement de dire, bien tu sais, quand on revient à la base, c'est ça la lumière ?
- Speaker #2
Oui, exactement. Je l'enseigne, puis quand je vais en voyage, j'ai l'impression de me mettre dans le bain. Comme ça, je vais vraiment expérimenter ce que j'enseigne, puis ce que je prône. Fait que, ce que je veux faire avec l'architecte de l'âme, c'est pas juste d'être une maîtresse d'école, c'est de dire, j'ai aussi des anecdotes en lien avec ce que je dis, j'ai testé mes théories, j'ai été mon propre cobaye, puis en plus, je m'amuse à me déstabiliser quand je vais en voyage pour voir comment je vais réagir, parce que c'est facile pour moi. d'être alignée ou d'être zen dans mon quotidien, j'enseigne ça, tu sais. Le caractère, il sort quand t'es déstabilisée, quand t'as plus tes balises, quand t'as plus tes repères.
- Speaker #1
C'est ça qui est le fun.
- Speaker #2
C'est pour ça qu'on a des réactions quand l'autre nous pique. C'est là qu'on se fait wow, wow, wow, je vais avoir une réaction, je vais déstabiliser Puis, tu sais, dans notre quotidien, souvent, c'est facile parce que nos amis nous connaissent et ils ne veulent pas tant nous faire... réagir, tandis qu'en voyage, il y a des étrangers qui te font voir réagir. Il y a des situations qui te font réagir. Fait que c'était... Pour moi, le voyage, c'est un incubateur, justement, d'observation pour aller voir c'est quoi, moi, ma spontanéité, comment elle a évolué d'un voyage à l'autre, c'est quoi ma capacité d'adaptation, de gestion de stress, tu sais. Fait que... Puis aussi, ce que j'adore le plus dans les voyages, bien, dans toutes les histoires, là, mais dans le voyage, c'est encore plus drôle parce que... Tu reviens d'un voyage avec les gens avec qui tu as été, puis tu as autant d'histoires que de nombre de personnes.
- Speaker #1
Oui, oui, ça c'est, écoute, moi c'est dur. J'ai vu un coach à un moment donné qui disait, tu sais, il disait, Lucie, je mets une pomme entre toi et moi, puis il dit, de mon côté, la pomme, elle est super belle, puis il dit, de ton côté, il y a une bouchée qui est déprime de trois jours. Il dit, tu me demandes, est-ce qu'elle est bonne, la pomme ? Bien oui, elle est super bonne. Je te demande, est-ce qu'elle est bonne ? Bien non, elle n'est pas bonne. Il dit, il faut que tu tournes la pomme pour voir. Mais pourtant, on a la même pomme devant nous. C'est qu'on n'a pas les mêmes lunettes, on n'a pas le même côté, on n'a pas le même prisme de connaissance quand on regarde cette pomme-là. Ça me fait penser à ça, me penser à dire qu'effectivement, en voyage, on dirait que c'est encore plus. On dirait qu'on a vu tellement d'affaires qu'on ne retient pas les mêmes affaires. Oui.
- Speaker #2
C'est ça pour une dernière anecdote.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #2
Quand je suis allée dans le village natal de ma moraine, je me suis trompée d'adresse. J'ai demandé son adresse pour retrouver sa maison. Je voulais vraiment y faire un appel vidéo Messenger devant sa maison d'enfance pour lui faire une surprise. Fait que j'avais une adresse, puis je pars, puis ça nous a pris comme toute l'après-midi ce round-là, plein de stations, d'autobus, puis en plus, on le fait pas au luxe, là, on le fait à l'égyptienne, fait qu'autobus tramway à pied, tout ça, fait que... On arrive à cette adresse-là, on appelle et elle me dit que je n'étais pas là du tout. Oh !
- Speaker #1
Excuse-moi, je t'avais une surprise. Je n'étais pas devant la bonne maison. Est-ce que vous étiez loin ou proche ?
- Speaker #2
Ça nous a pris l'après-midi. On a passé comme 4-5 heures là-dessus. Et là, c'était très drôle parce que sur le moment présent, quand elle a dit que ce n'était pas la bonne maison, mon chum était dévasté. Il avait manqué sa mission. Tu sais, c'est comme pour lui, là, c'était un événement hyper triste. Tandis que pour moi, on venait de se débrouiller dans un quartier où il n'y avait pas un Égyptien qui parlait ni anglais ni français. On avait pris des tuktuk, on s'était trompés, on a essayé. Pour moi, c'était l'aventure. Et pour ma marraine, c'était comme, vous êtes donc bien touchants d'avoir essayé. Oui ! Elle, même si on n'avait pas réussi, le fait d'avoir eu cette idée-là, elle nous trouvait super mignon, puis elle a trouvé ça touchant. Ça lui a fait autant plaisir que si on avait réussi.
- Speaker #1
Bien,
- Speaker #2
c'est là que j'ai vu que la même histoire pour trois personnes, c'est pas vécu pareil du tout, du tout. Puis je me suis dit, wow, tu sais, comment on peut... on peut apprendre de nos voyages à avoir encore plus de compassion pour les autres, plus de sympathie ou d'empathie pour leur version de leur histoire. Parce que pour mon chum, c'était sa vérité. C'était vrai, il y avait un échec pour lui, tandis que moi, j'étais comme, yes, quelle aventure !
- Speaker #1
Tout à fait, tout à fait. Mais quel bagage t'a ramené de l'Égypte avec toi ?
- Speaker #2
J'ai ramené vraiment de prendre le temps de se déposer puis de revenir à ce que nous, on croit. Je ne veux pas utiliser le mot croyance je veux vraiment dire ce qui te fait du bien à toi. Tu sais, tes valeurs à toi, parce qu'eux, là, ils agissaient... en fonction de ce qu'ils percevaient qui était bon pour eux. Peu importe que c'était logique ou pas, c'était leur croyance divine, par exemple, qui les amenait à agir. Puis je me suis dit, on a tous le droit, parce qu'à l'intérieur de l'Égypte antique, on se rend compte qu'il y a eu plusieurs croyances, plusieurs dieux, puis il y avait plein de dieux, parce que c'était ça le trip que tu pouvais... idolâtrer celui qui t'apportait le plus par rapport à ta vie et ton travail, tout ça. Fait que je me suis dit, ah ben, tu sais, c'est le fun parce qu'ils sont en train de nous enseigner que nous aussi, on a le droit de déterminer ça va être quoi nos valeurs. puis d'aller vers nos affaires à nous, notre vérité à nous. Pas besoin d'écouter les autres. On écoute tout, puis on prend ce qui nous fait plaisir, puis on fonce avec ça.
- Speaker #1
Oui, tout à fait. Puis dis-moi, toi, au niveau de transformation, ce voyage-là t'a transformé de quelle façon ?
- Speaker #2
Tantôt, je l'ai nommé un petit peu l'espèce de royalness qu'ils ont. C'est devenu mon mot de l'année 2024, royalness. Ils ont une grande fierté et une grande connexion à la divinité, à la beauté. Puis je me suis dit... Moi, je vais revenir avec ça. Ça m'a transformée d'oser trouver tout beau chez moi, d'oser, même si je n'ai pas le temps, d'allumer une chandelle le soir, même si ça va juste brûler quatre minutes le temps que je fasse entre deux affaires. Tu sais, vraiment amener encore plus de Cléopâtre dans mon quotidien.
- Speaker #1
Est-ce qu'on a ramené l'ail de Cléopâtre avec nous ? Ah,
- Speaker #2
c'est sûr, j'ai ramené. J'ai ramené quelques trucs, bien sûr.
- Speaker #1
Bien sûr ! Donc, il va falloir te suivre sur les réseaux sociaux pour voir.
- Speaker #2
J'ai acheté, entre autres, une robe de chambre que je me suis dit comme ça à tous les matins ou à tous les soirs. En tout cas, quand je vais traîner dans ma robe de chambre, je vais me sentir comme une princesse.
- Speaker #1
Ah, c'est cute ! C'est cute ! Tu dirais, parce que tu nous as parlé un petit peu, on vit chacun notre voyage différemment et tout ça. Puis, si je te posais la question, ton conjoint, lui, il a ramené quoi de l'Égypte ?
- Speaker #2
Il a ramené, lui, il n'arrête pas de dire qu'on est le reflet du passé, on le sait. Mais lui, il a vraiment ramené cette phrase-là ancrée en lui. Il comprend maintenant que les choix d'aujourd'hui vont avoir vraiment un impact plus tard, puis que ça peut être beaucoup plus tard. souvent on dit, tu sais, moi aujourd'hui tu récoltes plus tard c'est assez clair, on sait c'est quoi un jardin mais là lui il a mis l'espace-temps là-dedans il a vraiment pris conscience que ça peut être très long la récolte puis la patience ça se cultive comme tu cultives tes patates et ta carotte Puis ça ne veut pas dire que ça n'arrivera pas. Ça veut juste dire qu'il y a un temps pour chaque chose. Et puis, il est revenu déposé parce que...
- Speaker #1
C'est intéressant parce que l'être humain, dans le Nord américain, il fait quelque chose. Puis moi, je suis une fan de l'amélioration continue à 15 minutes par jour. J'ai développé un club de 15 minutes pour ça. Et je dis tout le temps aux gens, les gens m'en donnent parce qu'ils ne voient pas le résultat rapide. Il y en a du résultat, parce que ça me l'a, ça me l'a, ça me l'a, mais c'est tellement des petites actions, c'est tellement petit, qu'on le voit, mais après un an, cinq ans, de ce qu'on prend, on le voit plus tard. Puis les gens se découragent rapidement. Oui, parce qu'ils ne voient pas le résultat court terme là, maintenant. C'est intéressant ce que tu dis, de prendre cette conscience-là, que c'est peut-être même pas dans cette vie-ci. que l'amélioration va arriver.
- Speaker #2
Tellement.
- Speaker #1
Ça va arriver peut-être plus tard, puis tu seras juste, pas toi qui vas le voir, mais quelqu'un d'autre.
- Speaker #2
Oui.
- Speaker #1
T'es fou, t'es cool. Écoute, intéressant, intéressant. Dis-moi, Mel C...
- Speaker #2
C'est quoi l'achat de l'âme ? C'est facile, on se déconnecte à tous les jours parce qu'on a des choses à faire, parce qu'on a des responsabilités, parce qu'on a des obligations. Fait que mon rôle à moi, c'est de faire le tri là-dedans, de dire c'est possible de faire les choses qui tentent moins avec bonheur. La lumière dans le chaos. C'est un chaos avoir une responsabilité. Des fois, pour certaines personnes, c'est un chaos aller travailler. Mais comment on peut aller travailler autre que juste en allant chercher une paie ? Comment on peut élever des enfants autre que juste se sentir obligé d'être une mère ou un père ? C'est ça l'idée, c'est de ramener la joie dans les choses, les habitudes qu'on fait au quotidien pour que ça ne devienne plus des habitudes, mais que ça devienne des choix et de la conscience.
- Speaker #1
OK. Et de quelle façon tu le fais, Mel C ? Est-ce que c'est en one-on-one ? Est-ce que c'est en groupe ?
- Speaker #2
Oui, j'y vais au besoin de la personne. Oui, de la consultation privée. J'ai du corporatif aussi, des fois en team building. Mais sinon, j'ai les ateliers en ligne une fois par mois, des petits workshops qui sont hyper accessibles, qui viennent ouvrir des consciences, requestionner les conventions. Et puis après ça, il y a les grandes sessions d'été où j'ai tout le temps deux, trois jours par été que je fais des collabos avec d'autres personnes, des retraites d'un jour. Le podcast, l'architecte de l'âme, qui est du groupe Beau Contenu Bonbon Gratuit. Il y a beaucoup de choses sur mon site internet. Tous les détails sont là.
- Speaker #1
Donc, tu es en train de nous dire qu'éventuellement, on va pouvoir faire 7 jours avec toi en voyage. Oui ! Tu fais du corpo et tout ça. C'est intéressant. J'aime ça, j'aime ça. On te retrouve sur le nom de l'architecte de l'âme. Mais si on te cherche sur Mel C, c'est quoi ton nom de famille ?
- Speaker #2
Le site Internet, c'est www.melcmélanie.com. Mélanie, M-E-L-A-N-Y.
- Speaker #1
M-E-L-A-N-Y. Parfait. Super. Écoute, un grand merci. Et tu aurais le goût de nous terminer ça. De quelle façon, dis-moi ?
- Speaker #2
Oser. Oser voir votre vie quotidienne comme un grand voyage, puis vous donner le droit de l'expérimenter à fond.
- Speaker #1
Hum, mais quelle belle fin ! Quelle belle fin ! Je veux juste une petite dernière question. Est-ce que tu accompagnes juste les femmes ou les femmes et les hommes ?
- Speaker #2
Non, j'accompagne femmes et hommes, oui.
- Speaker #1
OK, parfait. Parce qu'il y a beaucoup de coachs qui vont accompagner juste l'un ou l'autre. Donc, c'est important de savoir si tu fais les deux. C'est très intéressant. Merci d'avoir été avec nous. Je l'apprécie énormément. Tu sais, moi, tu m'as dit, je vais parler d'Égypte. J'ai fait comme, oui, je veux revivre l'Égypte. C'était comme... En fait, c'était très égoïste quand j'étais nommée. Ils voulaient juste qu'on parle d'Égypte. Mais j'ai passé un très bon moment avec toi. Je te remercie infiniment. Merci aux auditeurs d'avoir été avec nous jusqu'à la fin. Donc, on vous invite à mettre des commentaires sur ma chaîne YouTube. Puis, ça va nous faire un grand plaisir de vous répondre à vos questions. Donc nous on se donne rendez-vous la semaine prochaine. Merci beaucoup. Merci. À bientôt.