Speaker #1Vous écoutez Fake Air Will Me, le podcast qui vous parle d'alopécie, mais aussi et surtout des merveilleuses solutions qui sont à notre disposition pour y faire face. Le but ici ne sera pas de s'apitoyer sur nos pauvres crânes versemés, mais plutôt d'apprendre à vivre avec cette pathologie et peut-être même à en rire. Et si vous aimez les contenus légers et informatifs sur l'alopécie, n'hésitez pas à rejoindre la communauté Comme un Diadème sur Youtube, Facebook et Instagram. Dans ce tout premier épisode du podcast, j'ai décidé de partir sur de bonnes bases en vous faisant, et en bégayant bien sûr, sinon c'est pas drôle, un retour sur tout mon parcours par rapport à l'alopécie androgénétique. Oui, oui, oui. Donc on va dire, je vais résumer 15 ans de ma vie là, donc accrochez-vous, si vous aimez pas les gens qui parlaient beaucoup, c'est pas le bon endroit. Donc en fait, moi j'ai perdu mes cheveux vers l'âge de 20 ans, et quand j'étais enfant, adolescente, j'avais une magnifique chevelure. J'avais beaucoup de cheveux. J'aime bien le dire parce que j'ai l'impression que du coup ça me restaure un peu genre ouais ouais là j'ai pas de cheveux mais sachez que j'en ai eu beaucoup un jour. Mais quand j'ai eu 20 ans, ma mère a commencé à me dire qu'elle s'inquiétait pour moi parce qu'elle trouvait que je perdais mes cheveux. Et je me rappelle j'étais en pleine période de partiel et donc je me demandais pourquoi elle me disait ça et à vrai dire sur le coup je m'en fichais un petit peu parce que j'avais mes partiels et que voilà ça m'intéressait pas et je me disais que c'était dans sa tête. Mais en fait à force... Elle insiste parce qu'elle m'en parlait quand même assez régulièrement. Moi, je trouvais que ça ne se voyait pas. Je n'avais rien détecté du tout. Mais pour lui faire plaisir, je suis allée voir un dermatologue. Et en fait, quand je suis allée le voir, il a regardé mon crâne. Donc, je devais avoir 20 ans à peu près. Et il m'a dit, ah, c'est diffus, c'est un peu partout. Bon, on va voir, on va faire des analyses de sang, on va prendre des vitamines, du fer, etc. Enfin, en fonction des analyses. Et on se revoit dans quelques mois. Donc, en fait... Je fais les analyses et effectivement j'avais un taux de féritine assez bas. Donc j'ai eu du fer pendant plusieurs mois et j'ai pris des vitamines. Mais en rentrant chez moi, j'ai commencé à regarder et à me renseigner sur la chute de cheveux parce que ce rendez-vous avec le dermato m'avait un peu inquiétée parce qu'il m'avait demandé si dans ma famille il y avait des gens qui perdaient leurs cheveux. Et en fait mon père a perdu tous ses cheveux, enfin en tout cas tout le dessus de la tête, à l'âge de 20 ans, ce qui est quand même assez jeune pour un homme. et en fait quand je lui ai dit ça la biologiste en moi s'est dit ouais donc en fait il est en train de me parler de part génétique là en fait et je sais pas pourquoi mais en rentrant et en tapant chute de cheveux femme sur internet j'ai vu alopécie androgénétique, j'ai commencé à lire et tout de suite j'ai compris que c'était mon cas en fait, même si j'avais pas encore pris la féritine, j'avais pas encore pris les vitamines je sentais que ça allait pas se résoudre comme ça Pourtant ma chute ne se voyait pas, mais c'est comme si je me disais forcément ça, ça va tomber sur toi, tu vas voir, c'est obligé, tu auras ce problème là, je l'ai senti en fait. Mais donc vu que je suis quand même quelqu'un de bonne volonté, j'ai quand même pris toutes les vitamines, donc c'était cysteine B6, c'était le fer et tout, j'ai pris ça pendant plusieurs mois, je sais plus combien de temps, mais ça a été très long, surtout que le fer moi ça m'a provoqué des désordres intestinaux assez compliqués à gérer sur le coup. Franchement, j'avais des douleurs au ventre. Enfin, ça m'a vraiment bien, bien perturbée. Mais bon, je l'ai fait. Et en fait, quand je suis revenue... Là, il m'a proposé le minoxydile, en fait. Et j'ai compris. En plus, il ne m'a pas expliqué vraiment ce que c'était. Pour lui, ce n'était même pas une nouvelle. Ce n'était pas une donnée. Est-ce qu'on lui dit ce qu'elle a ? Est-ce qu'elle n'a pas ? Oui, c'est une alopécie androgénique. Je ne sais même plus s'il me l'a dit. Mais en tout cas, moi, je l'avais compris. Et donc il m'a prescrit du minoxydil, et donc par cette prescription, pour moi j'ai compris que c'était une alopécie. Et donc voilà, c'était la fatalité, bon j'avais 20 ans, ça se voyait pas encore beaucoup. Mais faire face à ça à 20 ans, psychologiquement, c'est pas facile, parce qu'en fait, moi j'ai compris tout de suite ce que ça voulait dire, j'ai compris tout de suite que j'allais me clairsemer au fur et à mesure du temps, et que ça allait être de pire en pire, et que peut-être que quand j'aurai 30, 40, 50, ça serait... très compliqué à gérer. Alors il me prescrit le minoxydil et j'en achète parce que je me dis qu'il faut que je lutte pour conserver les cheveux que j'ai, même si à ce moment-là, comme je vous ai dit, ça ne se voyait pas beaucoup. Personne à l'époque ne détectait mon alopécie, mis à part ma mère. Et donc j'ai commencé à en mettre deux fois par jour pendant... du coup ça a duré des années. Et en fait le fait comme ça de mettre du minoxydil... tous les jours sur ma tête, sachant que moi j'ai pas un très très bon vécu du minoxidil, j'en ferai peut-être un épisode, mais je trouvais que c'était assez grave, mais surtout le problème c'est que en fait ça me rappelait ma chute. Déjà moi j'ai jamais vu des résultats incroyables, je trouvais ça contraignant, mais surtout l'effet que ça avait, moi j'avais 20 ans, je constatais pas que j'avais une alopécie, mais tous les matins en mettant ça sur ma tête, et tous les soirs, bah si, en fait du coup j'avais une alopécie alors qu'elle était même pas là. et qu'elle n'était pas visible. Et du coup, ça a fait naître en moi progressivement un complexe. Alors, ce n'est pas le minoxydile, c'est le fait de savoir que j'avais une alopécie et que j'allais devenir clairsemée. Moi qui, au départ, ne complexais pas du tout et ne voyais même pas le problème visuellement, j'ai commencé à me focaliser dessus. J'ai commencé à en faire un véritable complexe. Donc, ça veut dire que, je ne sais pas, quand j'étais dans un ascenseur et que je me regardais... Je ne me regardais plus moi dans les miroirs, je regardais mon alopécie, je regardais mon crâne qui luisait sous les spots des métros, des ascenseurs, des cabines d'essayage. Dans les magasins, je me souviens un jour j'étais chez Tam ou je ne sais pas où. Il y avait une glace au loin et je me suis vue et en fait je ne me suis pas vue, moi j'ai vu mon alopécie. Et en fait ça a duré des années comme ça, on va dire de l'âge de 20 ans à 28 ans, où c'était un complexe qui grandissait de plus en plus. Et c'est vrai qu'en plus parfois j'ai eu des petites réflexions de gens qui détectaient mon alopécie, mais sans se rendre compte qu'ils détectaient mon alopécie, mais qui me disaient... Je me rappelle un jour je m'étais colorée en brune et il m'avait dit, il y a un ami de mon conjoint qui m'a dit Ah, on voit plus ton crâne, comme ça. Et en fait, une fille qui ne perd pas ses cheveux, même quand elle se teint en brune, on ne voit pas son crâne. Et en fait, parfois, on me faisait de légères réflexions comme ça, qui n'étaient pas méchantes, mais qui me faisaient comprendre que j'avais bien un problème. Et comme je vous ai dit, le fait en plus d'appliquer du minoxydil matin et soir comme ça pendant des années, ça ne m'a fait penser qu'à ça. Donc en fait, parfois, j'étais sur Internet, j'essayais de trouver des solutions, mais en fait, pour moi, des solutions, il n'y en avait pas. Au bout d'un moment... Au bout de plusieurs années comme ça, à prendre du fer, du minoxydil et à voir que c'est pas que ça s'améliorait pas, ça stagnait, mais j'avais toujours mon complexe en fait et j'étais clairsemée de plus en plus avec l'âge qui avançait. Je me suis dit je vais quand même aller au centre Sabouros, c'est les spécialistes du cuir chevelu, voilà, lui il me diagnostique une alopécie mais on sait jamais que j'ai autre chose, il m'a même pas fait de trichogramme, de trucs et tout, est-ce que j'ai bien été prise en charge finalement ? Et avoir un deuxième avis... c'est toujours appréciable. À l'époque, je vivais à Paris. Je prends rendez-vous au centre Saburo. Je suis reçue par une dermatologue qui était là avec une stagiaire, une interne. Elles se mettent à deux à regarder mon crâne. Ça prend deux minutes. Elles me disent que c'est une alopécie de stade. Je ne sais plus quel stade c'était, mais ce n'était pas un stade sympa. Ce n'était pas le pire stade, mais c'était intermédiaire grave. Je me dis bon ok, et elle me dit on peut vous prescrire si vous voulez le minoxydil 5%. Et si vous avez du mal à le mettre tous les jours le 2% parce qu'en plus moi j'en pouvais plus, j'arrivais pas à retenir et tout, je détestais ça. Bah mettez-le une fois par jour. Et en plus je crois que, ouais c'est elle, elle voulait me prescrire Androcur. Mais c'est un traitement hormonal assez lourd et moi j'ai refusé de... Enfin, j'ai pas voulu m'imposer ça, m'infliger ça, infliger ça à mon corps, en fait, juste, entre guillemets, pour un problème esthétique, alors que, finalement, j'étais en bonne santé. Donc, bon, bah, je me mets à mettre le minoxydil 5%, en me disant, ouais, ça va être révolutionnaire, c'est du 5%, c'est quand même, c'était deux fois plus, quoi, au moins, en pourcentage. Et en fait, le minoxydil 5%, je ne l'ai pas très bien toléré, même si je l'ai mis quand même, parce qu'en fait, ça me brûlait. La composition devait être un peu différente. Il devait y avoir de l'alcool, j'imagine, dans la formulation. Je passais des journées entières à me gratter le crâne. C'était atroce. Mais je continuais parce que je me disais, mais si j'arrête, il va se passer quoi ? Enfin, je vais tout perdre ce que j'ai conservé depuis des années, sachant que moi, je me trouvais clairsemée. Mais en fait, je me disais, ça se trouve, si j'arrête, c'est encore pire. Et donc, je me grattais. j'ai eu des poils qui ont poussé au-dessus des tempes au niveau entre les sourcils et sur les tempes j'ai eu des poils frisés des poils pubiens qui ont poussé sur les pieds c'était franchement alors c'était un ou deux petits poils mais franchement je me disais mais putain ça va me faire pousser des poils partout sauf sur la tête ce truc c'était un ou deux poils trois poils je me disais mais quand même c'est efficace parce que le truc ça circule dans tout mon sang ça arrive à me faire pousser C'est un poil plumien sur le pied, et pourtant je suis toujours clairsemée, mais bon on sait que ça doit... Peut-être que j'ai trois cheveux qui sont là grâce au minoxydile, on saura jamais. Et donc bref, je commençais à fatiguer sérieusement de tout ça parce que là je vous raconte ça mais c'est sur des années, je commençais à complexer d'une manière tellement importante en fait que je me disais franchement je me sentais plus belle en fait. Quand je me préparais pour aller à un mariage, à une soirée, je me disais tu peux pas être belle en fait parce qu'il te manquera toujours ça et le temps a passé et au fur et à mesure j'allais plus chez les coiffeurs. Enfin franchement ça devenait franchement compliqué. Et à l'époque j'ai eu connaissance, je me souviens, je sais plus quel âge j'avais exactement mais c'était avant l'âge de 30 ans, j'en ai 35 aujourd'hui. J'ai eu connaissance sur Youtube de l'existence de volumateurs capillaires, il y avait une vidéo d'une fille au Québec, une enseigne au Québec qui parlait de volumateurs. Et là je me suis dit c'est incroyable le résultat que ça lui fait à cette jeune fille. C'était vraiment un résultat, je me suis dit mais en fait peut-être que c'est ça qu'il me faudra. Et c'était une jeune, elle perdait ses cheveux. mais pas autant que moi. Et je me disais, mais en fait, si elle, elle peut porter ça, peut-être que moi, je pourrais aussi, le jour où ça me complexera trop. Et en fait, je me rappelle que j'en avais parlé à une copine, j'avais dit, enfin, à deux copines même, et j'avais dit, voilà, moi, si un jour, je ne me supporte plus à cause de ça, je porterai un volumateur capillaire. D'ailleurs, je me rappelle qu'il y a une de mes copines qui m'a dit, mais non, mais tu devrais essayer Fort Capille, tu devrais essayer ci, ça, c'est saisonnier et tout. Donc... Et en fait, juste, les gens, arrêtez de faire ça. Non mais les copines qui disent ça quand on est en train d'envisager carrément une prothèse capillaire parce que ça fait 10 ans qu'on perd nos cheveux, en fait, c'est horrible parce qu'on n'a pas envie de perdre son énergie à essayer de faire comprendre que notre problème, c'est un vrai problème. C'est déjà difficile de faire face à un problème si en plus tu dois passer 15 minutes, et c'est ce que j'ai essayé de faire, à convaincre la personne en face de toi que si ce que t'as, c'est grave, entre guillemets, c'est pas un cancer, mais que c'est quelque chose qui va pas se résoudre. doudre avec le soleil ou avec trois vitamines, c'est un peu difficile par rapport à psychologiquement comment on se sent à ce moment-là. Et donc, le temps passe, où d'un moment, on planifie avec mon conjoint, on planifie, on dirait un projet, tu sais. Enfin, on décide d'avoir un bébé, et là, je me dis, bon, je vais arrêter le minoxydile, j'étais ravie d'avoir enfin une excellente excuse pour arrêter le minoxydile. Je vais arrêter le minoxydile pendant les essais bébés, et pendant... Ma grossesse. Et donc c'est ce que j'ai fait. Alors pendant ma grossesse, j'ai pas spécialement perdu mes cheveux, j'ai pas eu l'impression spécialement d'en récupérer. Après c'est vrai que j'avais un petit peu peur de comment ça allait se passer après, mais j'avais encore plus peur de comment ça allait se passer avec mon bébé que comment ça allait se passer avec mes cheveux, donc j'ai pas focalisé là-dessus. Surtout qu'en plus, bon bah faut que je le place ici, mais je me suis fait virer en congémat. Donc j'avais d'autres choses à gérer que mes cheveux, enfin franchement c'était le cadet de mes soucis à ce moment-là. Voilà. Et donc j'ai pris la pilule Optimizet parce qu'elle était compatible avec l'allaitement. Et je le précise parce qu'en fait c'est une pilule apparemment qui aggrave un petit peu l'alopécie, je ne le savais pas. Je l'ai pris pendant un an ou deux et c'est vrai que quand j'ai repris le travail, là ma chute de cheveux ça s'est vraiment aggravé. Progressivement en fait, après la première grossesse, ça a commencé à devenir compliqué. Je me souviens que quand j'étais en photo avec ma fille... Je trouvais que toutes les photos étaient ratées à cause de ça. Donc en fait, la lopécie, c'est ça. C'est pas juste on perd ses cheveux. Des fois, les gens ne le repèrent pas forcément. Mais c'est se regarder sur les photos et se dégoûter, ne pas se trouver belle. Moi, je ne prenais plus de photos avec ma fille parce que je trouvais que je gâchais les photos. Elle, je la trouvais si jolie, si mignonne. Et moi, physiquement, je me trouvais pas mal. Mais à cause de mes cheveux, je trouvais que c'était monstrueux ce que je voyais sur la photo. Et je trouvais que toutes les photos étaient gâchées. Et je me suis dit... Je me souviens d'une photo de vacances qui m'a traumatisée, je vous jure j'ai un trauma. j'étais dans la piscine et il y a une photo de moi où j'ai une sorte de raie blanche c'est même pas une raie à ce stade c'est une plaque avec les cheveux qui se déplacent tellement qu'on voit tout mon crâne et en plus j'avais pris un coup de soleil donc ça fait tout mon crâne visible à moitié blanc, à moitié rouge je vous jure c'est une scène d'horreur et donc j'en étais là de mes complexes mais bon je me disais après tout les gens m'en parlent jamais donc c'est que ça doit pas se voir c'est dans ma tête en plus quand j'en parlais à ma mère que j'envisageais par exemple le complément capillaire et tout elle me disait mais non mais c'est dans ta tête mais tu focalises franchement c'est dans ta tête mais en fait la réalité c'était pas dans ma tête déjà c'était sur ma tête et en fait les gens le voyaient je vais vous dire après comment je l'ai su mais donc déjà en fait ce qui a été un déclic pour moi pour vraiment trouver une solution et arrêter d'être comme ça d'où rester comme ça c'est un jour j'étais au café enfin la pause café au travail et il y avait une jeune femme brune magnifique maude si tu m'écoutes elle m'écoute pas elle sait pas que j'ai un podcast elle sait pas que j'ai une chaîne youtube donc c'est pas tout ça mais en fait pendant que je parlais cette magnifique jeune femme avec des cheveux bruns jusqu'aux fesses et des cheveux épais en plus c'était genre Eva Longoria quoi je la voyais s'interroger elle regardait mon crâne de temps en temps et je voyais qu'elle se posait la question sur mon allopécie en fait et qu'elle se disait mais qu'est-ce qu'elle a en fait c'est quoi son problème en fait je voyais qu'elle s'interrogeait et en fait moi ça m'a déstabilisé et j'étais en train de parler mais bon après j'ai arrêté de parler et ça m'a profondément blessée ce regard là même si elle l'a pas fait exprès et je me suis dit il y a un avion qui passe je sais pas si vous l'entendez mais c'est pas grave je pourrais pas le couper au montage Je me suis dit, bah là ça y est, ça devient détectable par les gens, donc il faut faire quelque chose en fait. Et en fait à ce moment là, je me suis dit, c'est peut-être le moment pour moi de passer au volumateur capillaire ou à la greffe de cheveux. Et donc j'ai envisagé les deux de manière égale, j'ai contacté une clinique pour la greffe de cheveux, la clinique DHI à Paris, à qui j'ai pu envoyer des photos. de mon allopécie, puisqu'ils me l'ont demandé, pour savoir si la greffe était possible. Et en fait, déjà, gros choc de voir ces photos-là, parce que j'ai dû me prendre des photos du dessus de mon crâne. Et là, je me suis dit, mais putain, c'est pire que ce que je pensais. J'avais jamais vu ma tête d'en haut, et j'aurais préféré ne jamais voir ça. Et en fait, j'ai envoyé les photos, et ils m'ont dit, la zone de nœuds n'est pas suffisante, donc on n'arrivera à rien. et donc c'est à ce moment là que j'ai décidé d'aller essayer pour la première fois un volumateur capillaire je vous en parlerai dans des prochains épisodes mais ça a clairement changé ma vie et mon rapport à l'alopécie paradoxalement Aujourd'hui, j'ai jamais été aussi chauve, je ne suis pas chauve, je suis très clairsemée, si ça vous intéresse de voir un petit peu comment je suis, n'hésitez pas à aller voir sur la chaîne YouTube, comme un diadème, j'ai fait énormément de vidéos sur les volumateurs capillaires, sur mon alopécie, etc. Et on me voit physiquement, donc vous vous rendrez compte. Sur Instagram aussi, je poste régulièrement des photos, et je poste aussi en story, donc vous me verrez dans mon quotidien sans rien sur la tête, et vous verrez bien que... Bah que je ne suis pas chauve, mais par contre je suis bien bien clairsemée. Et donc aujourd'hui j'ai jamais été aussi clairsemée, mais le message de cette première vidéo, de ce... c'est un tic de YouTube, de ce premier podcast, c'est que, oui, là ce que je vous raconte depuis, depuis je sais pas, 20 minutes, c'est triste, c'est triste d'être une femme et à 20 ans de... de se retrouver à savoir qu'on va être de plus en plus clairsemé et qu'on va perdre en féminité, qu'on va perdre en pouvoir de séduction, en tout cas c'est ce qu'on se dit, et qu'on va être progressivement diminué physiquement. Mais en fait, déjà l'alopécie, ça n'entame pas tant que ça la beauté d'une femme. Une femme, elle peut être quand même très belle avec une alopécie, si elle rayonne, si elle est heureuse. Alors ça fait con, ça fait magazine et je sais que ça ne semble pas vrai. Mais moi j'en vois plein des filles sur Instagram qui perdent leurs cheveux et qui sont tellement rayonnantes qu'en fait je ne fais pas attention et je les trouve belles quand même. Et à côté de ça, il y a des filles qui ont plein de cheveux et qui sont juste insupportables à écouter et à regarder. Bon, voilà, la beauté c'est pas que le physique, mais même au-delà de ça, physiquement on peut quand même être belle avec une alopécie, donc déjà première chose, mais on peut aussi être heureuse et épanouie et on a des solutions, on a diverses solutions, il y a la poudre densifiante, il y a les volumateurs capillaires, il y a beaucoup de choses en fait qui peuvent nous permettre de nous sentir mieux. Et moi aujourd'hui j'ai trouvé ma solution, pour moi c'est le volumateur capillaire, mais c'est même pas forcément quelque chose que je porte tous les jours, puisque je... Je m'accepte beaucoup mieux sans aujourd'hui et je suis heureuse avec mon alopécie aujourd'hui. Et c'est le message que je veux faire passer. Je sais qu'il y a beaucoup de femmes qui me contactent tous les jours sur Instagram, sur Youtube et qui semblent vraiment désemparées, qui semblent tristes, malheureuses. Elles ont l'impression qu'elles ne trouveront jamais quelqu'un ou qu'elles ne pourront plus plaire et qu'elles ne pourront plus être heureuses alors qu'en fait, si, on peut être heureuse avec une alopécie. On a des exemples tous les jours, partout. Ici s'achève cet épisode avec mes enfants en arrière-plan qui commencent à mettre le bazar, donc il faut vraiment qu'on arrête là. Si vous avez envie de savoir comment s'est passé le moment où j'ai décidé de franchir le cap du volumateur capillaire et les anecdotes croustillantes qui vont avec, n'hésitez pas à aller directement consulter l'épisode 2.