L’appel des huskies : une journée en chiens de traîneau en famille en Laponie (extrait) cover
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Famille & Voyages, le podcast voyage en famille, inspiration pour vos prochaines vacances

L’appel des huskies : une journée en chiens de traîneau en famille en Laponie (extrait)

L’appel des huskies : une journée en chiens de traîneau en famille en Laponie (extrait)

16min |29/09/2025
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16min |29/09/2025
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Description

Une expérience hors du temps, portée par l’énergie des huskies de Sibérie et le silence de la forêt enneigée.

Au programme :

  • Un chenil dans lequel le bien-être des chiens est une priorité ;

  • Départ en fanfare puis glisse silencieuse ;

  • Complicité entre mushers, chiens et voyageurs ;

  • Rencontre avec Émilie, notre musheuse, et Antoine, qui nous a accueillis.


🎧 Un reportage organisé en collaboration avec Quartier Libre.



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👋 Je suis Stéphanie, maman de 2 grands ados, globetrotteuse et créatrice de Famille & Voyages, le blog et le podcast, le premier podcast sur les voyages en famille. Que vous cherchiez une nouvelle destination pour vos prochaines vacances ou que vous ayez besoin de témoignages d'autres familles qui sont partis tout près ou très loin avec des bébés, des enfants ou des ados, chaque épisode ouvre un nouveau carnet de voyage... tout ce qu'il faut pour voyager en famille et se créer de chouettes souvenirs tous ensemble.


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Transcription

  • Speaker #0

    avec une activité tout aussi inédite, une balade sur la mer gelée. Enfin, à proximité de la mer gelée. Notre hôtel est idéalement situé sur la côte du golfe de Botny, au nord de la mer Baltique, offrant des paysages d'une beauté blanche à perte de vue. Un spectacle de toute beauté. Notre ado de 15 ans s'est laissé tenter par la luge, glissant, ou se faisant traîner, sur les mini-pentes du chemin gelé. Et puisqu'il est grand et fort, on a échangé nos places. C'est pas mal finalement d'avoir un ado avec soi ! Ensuite, nous avons découvert une particularité suédoise, le village-église d'Augebine-Kirkstadt. Bon, ça ne doit sûrement pas se prononcer comme ça. Les maisons en bois qui entourent l'église servaient autrefois à loger les fidèles qui devaient assister aux cérémonies religieuses pendant deux jours. Ce qui est étonnant, c'est l'anecdote sur la façon dont les femmes choisissaient leur mari à l'époque. Elles s'asseyaient en fait tranquillement derrière leurs fenêtres et faisaient leur marché en observant les hommes qui passaient. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il n'y avait pas de rideau aux fenêtres. une pratique liée à la religion où l'on ne cachait rien. Dans le petit musée du village, nous avons aussi vu des maquettes et des meubles étonnants, comme un canapé qui se transforme en lit ou une commode dont les tiroirs deviennent des lits pour enfants. Ça nous a rappelé une certaine marque suédoise de meubles en kit. Ça vous dit quelque chose ? Il semblerait que son fondateur, Ingvar Kamprad, n'ait rien inventé, mais ce soit juste inspiré de ses ancêtres. Nous avons également flâné dans le centre-ville de Piteo. Nous en avons profité pour acheter quelques spécialités locales et nous réchauffer autour d'un bon chai latte de délicieux roulés à la cannelle dans un café cozy. Puis une fois rentrés à l'hôtel, nous avons testé le ski de fond, une des disciplines du ski nordique. Après nous être équipés, nous nous sommes élancés sur la piste de 2 km disponible sur le domaine. Croyez-moi, même si ça semble facile quand les pros le font, et il y en avait pour nous expliquer et nous montrer, c'est pas le cas du tout. On a vite eu chaud ! et la grosse galère, c'est pas temps de tomber parce que ça ne fait pas mal. Mais pour se relever, c'est une autre histoire. En tout cas, on était content d'avoir essayé, mais je pense que nos carrières de skieurs de fond s'arrêteront là. Le lendemain, nous avons vécu une expérience très attendue, la balade entre haineaux tirée par des huskies de Sibérie. C'est une activité incontournable, mais avant de la faire, il était essentiel pour moi de m'assurer du bien-être des chiens. Chez Daniel et Katharina, les propriétaires, la règle est stricte. Pas plus de 50 chiens dans le chenil pour pouvoir s'en occuper correctement. Nous sommes partis avec Émilie, notre mûcheuse française, et ses 8 chiens pour une balade d'une vingtaine de minutes à travers la forêt et les plaines enneigées, avec une lumière sublime. Après le tour, Antoine nous a raconté le quotidien des chiens, nous avons pu les caresser et admirer les chiots qui se chamaillaient joyeusement. Pour plonger davantage dans le quotidien des mûcheurs, je vous invite maintenant à écouter Émilie et Antoine. Hello Antoine, hello Émilie. Est-ce que, avant de rentrer dans le vif des sujets, vous pouvez vous présenter, s'il vous plaît ?

  • Speaker #1

    On va commencer par moi. Du coup, c'est Émilie. Que dire, je suis saisonnière. Mais oui ! Donc c'est pour ça que je suis ici. Je suis là depuis le mois d'octobre. J'ai l'habitude de changer de pays. J'aime bien, ça me permet de voyager et de travailler en même temps. Donc voilà, c'est un peu mon rythme de vie actuel.

  • Speaker #2

    Eh bien, moi je m'appelle Antoine et je voyage depuis 2018. Ça avait commencé avec un PVT Australie et depuis, j'alterne des saisons, souvent avec Émilie et des voyages.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous pouvez nous parler de l'activité qu'on a fait ensemble ?

  • Speaker #2

    Alors, l'activité qu'on a fait, c'est du traîneau à chien, pour dire le terme exact d'ailleurs, parce que je crois que chien de traîneau, c'est un peu incorrect, si je ne me trompe pas.

  • Speaker #0

    Oui, ça n'a pas vraiment de sens en fait.

  • Speaker #2

    Ça voudrait dire, je crois, comme faire du cheval, qu'on serait en fait sur les chiens, littéralement, et ce qui n'est pas le cas.

  • Speaker #0

    Heureusement.

  • Speaker #2

    Oui, oui, oui. Surtout pour eux. Oui, c'est sûr. Et ça consiste en fait à voir l'activité de musher. Donc musher, je ne sais pas si tous les auditeurs vont connaître, mais c'est le principe d'avoir un traîneau qui est tiré par des chiens et de se déplacer de cette manière-là. Et ça fait maintenant plusieurs années que c'est utilisé comme activité touristique.

  • Speaker #0

    Bah Émilie, puisque j'ai eu la chance d'être dans le traîneau que tu dirigeais. Est-ce que tu peux nous parler davantage de ton métier de mûcheuse et de notre équipe de chiens qui nous a fait faire une très belle balade ?

  • Speaker #1

    Alors moi, du coup, ça ne fait pas si longtemps que je fais ce genre de métier un peu particulier, guide de chien de traîneau ou mûcheur. J'ai commencé à faire ça au Canada, dans un grand chenil. Là, pour le coup, il y avait, on va dire, 80 chiens. J'ai fait ça aussi en France et puis maintenant, je suis en Suède. Quand j'ai monté sur mon traîneau, on était avec huit chiens. J'avais mes deux chiens de tête, donc Beau, un mâle, qui a neuf ans, qui a beaucoup d'expérience. Il est un peu têtu parfois, mais ça fait son charme. Et puis voilà, on va dire, ça se déroule, on leur parle beaucoup. Moi, je suis un peu leur coach et eux, c'est l'équipe de sportifs.

  • Speaker #0

    Tu es donc arrivée un peu avant la saison pour les entraîner, pour travailler avec eux ?

  • Speaker #1

    Oui. Du coup, on est arrivés au mois d'octobre. On a eu la chance de les entraîner sur terre, donc là, sans les touristes. On a pu faire des plus grands entraînements. On est même amenés parfois à partir sur 30 kilomètres, donc des demi-journées. Là, on fait beaucoup plus de pauses avec les chiens pour qu'ils se reprennent. Ça, on a eu la chance de le faire aussi parce que la température a été favorable. Il faisait 17 degrés, 15 parfois. Au-delà, on n'aurait pas pu, parce que c'est des chiens qui craignent beaucoup la chaleur.

  • Speaker #0

    Ils sont habitués au froid.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si tu as la réponse, mais est-ce que c'est mieux ou moins bien pour les chiens qu'il ne fasse pas si froid ?

  • Speaker #1

    On va dire que jusqu'à 15 degrés, c'est bien pour le chien. Après, plus il va faire froid, plus le chien va être stimulé et plus il va aller vite. Ok, je ne savais pas. Ils adorent vraiment les températures fraîches. Surtout, on parle de la race, le ski sibérien.

  • Speaker #2

    Et pour compléter, alors si je ne me trompe pas, je crois que même des 5 degrés, c'est trop chaud. Je pense que 15 degrés, on ne va pas maintenir l'activité de traîneau. Ça va être à partir de quelques degrés positifs, en fait, c'est trop chaud.

  • Speaker #0

    Oui, il faut qu'il nous traîne.

  • Speaker #1

    Oui, parce que c'est chargé. Quand je dis 15 degrés, c'est à vide.

  • Speaker #0

    Mais tu nous disais d'ailleurs que par rapport à certaines compétitions, s'il fait trop chaud, c'est même annulé carrément parce que les chiens ne vont pas le supporter.

  • Speaker #2

    Et en fonction des chiens, ça peut être aussi qu'il fait trop froid.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est pas partout qu'on fait suffisamment attention à l'animal pour pas juste se contenter de dire je vais perdre de l'argent, donc non, il va y aller et c'est tout.

  • Speaker #2

    Oui, ça me permet de parler de ça. Ce qui nous plaît de travailler avec ce chenil, c'est que les chiens passent avant. Et donc, si la neige n'est pas bonne parce que c'est trop verglacé ou si les températures sont trop élevées, ça va être annulé.

  • Speaker #1

    C'est agréable. Le bien-être de l'animal, c'est la priorité. Ça paraît tellement évident. Mais pas pour tous les propriétaires de chenilles, malheureusement.

  • Speaker #0

    C'est quoi une journée type d'une mûcheuse et après d'un chien ?

  • Speaker #1

    On arrive aux chenilles, la priorité, c'est déjà de donner la soupe aux chiens. On va dire surtout en hiver, parce que les températures sont négatives et ils n'ont pas d'eau dans les enclos.

  • Speaker #0

    Et c'est fait exprès ?

  • Speaker #1

    C'est fait exprès parce que l'eau, elle gèle.

  • Speaker #0

    Ah,

  • Speaker #1

    bien sûr. Sinon, tous les matins, on s'amuserait à briser la glace, vider les seaux, on perdrait beaucoup trop de temps. Et puis au final, les chiens, il y en a qui ne s'hydrateraient pas, même avec de l'eau. Donc on leur donne une soupe avec un peu de viande dedans, c'est plus appétant. Les chiens, ils s'hydratent. Là, ici, on est plusieurs, donc on peut se répartir les tâches. En attendant, il y a aussi le ramassage des cacas, la partie un peu plus…

  • Speaker #0

    Mais essentielle.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est essentiel. Ils n'ont pas de WC. Puis après, on va aller quand même voir si les chiens vont bien. Ça, on peut le faire en même temps. S'il y a des chiens qui sont moins bien, on décidera qu'ils ne sortent pas aujourd'hui. On pourra faire des soins parce que des fois, il y en a qui se blessent, qui peuvent avoir mal au coussinet. Des courbatures, ça peut arriver.

  • Speaker #0

    C'est des athlètes de haut niveau. C'est ça.

  • Speaker #1

    Donc, il faut faire quand même attention. Et ici, comme on disait, c'est vraiment la priorité. Donc, on va faire nos équipes un peu en fonction de ça, de la forme des chiens. Une fois qu'on a fait nos équipes, les chiens, on va pouvoir ouvrir les enclos. On va les lâcher. Ça va permettre qu'ils s'échauffent aussi. Qu'ils ne partent pas de la niche où ils étaient en train de dormir et on les met directement à l'attelage. C'est comme nous. si on se lève et qu'on va tout de suite... courir, on risque de se faire mal. C'est pareil, donc ils s'échauffent et puis ça permet aussi qu'ils puissent sentir leur congénère. Et puis d'ailleurs, c'est là où on va voir s'il y a des petites un peu vagares ou s'il y en a un qui est mal luné, ça peut arriver. Ou des femelles qu'on découvre qui sont en chaleur, donc là on va éviter de mettre un mâle à côté sur l'attelage.

  • Speaker #0

    Ils ne vont pas avancer.

  • Speaker #1

    Non, ça va être compliqué. Donc après ça, on va chercher les harnais et puis là, c'est parti, on les harnache. On leur met les harnais toujours et en liberté. Et là, on met les chiens au traîneau. et c'est parti. On aura une pause de midi. Eux, ils vont avoir un petit snack. Nous, on va les manger aussi. C'est important. Et puis après, c'est reparti pour l'après-midi. Et le soir, c'est le moment des gamelles. On va faire ça dans le calme. Ils mangent assez vite. Donc, le repas, il est donné à peu près en 30 minutes. Ils vont avoir un kilo de viande par chien. Mais ils ont une bonne mastication. Après, on fait la plonge comme en restauration. On lave toutes les gamelles. Et puis après, fin de journée. Les chiens, ils vont se coucher et puis nous on va au sauna Non,

  • Speaker #0

    ben voilà. Il faut bien se remettre de cette belle journée. Et toi, quel est ton rôle, en fait, dans cet endroit ?

  • Speaker #2

    Alors, à 7h30, j'arrive avec tout le monde. Donc, je vais aider à distribuer la soupe et aussi au nettoyage du chenil. Et quand les mâcheurs commencent à mettre les harnais sur les huskies, alors je peux les aider à en mettre quelques-uns, mais je vais aussi commencer à préparer la cabane parce que les touristes vont arriver. Donc je vais un petit peu courir avec des bouts de bois dans les bras et essayer de faire mon feu rapidement. Ensuite, il y a une navette qui arrive au portail. Et là, mon rôle, ça va être de les accueillir. Je vais essayer de donner des petites informations sur le chenil, les propriétaires et me présenter. Et ça, j'ai un petit peu la pression quand je fais ça. Parce qu'il y a les chiens qui sont en train d'être mis à la clage et qui sont impatients de partir. Donc, il faut que ça aille vite. Je mitraille un petit peu d'informations, le groupe, le premier groupe. Ensuite, toujours rapidement, je vais essayer de faire des groupes qui vont aller sur les traîneaux. Donc, il faut que je réfléchisse à un équilibre entre ne pas trop séparer les gens pour qu'ils restent en couple ou en famille. En même temps, ne pas faire un traîneau, par exemple, qui soit trop lourd ou trop léger en fonction du revêtement du jour, si c'est verglacé. Si au contraire c'est de la poudreuse. Donc je dois penser à tout ça hyper rapidement. Et ensuite le groupe va me suivre et là on va les répartir sur le traîneau. Donc le premier tour va partir. Et là il faut que j'aille souvent mettre des gamelles d'eau à l'avance. Continuer à alimenter le feu. Et éventuellement quand il y a plus de gens qui sont sur le chenil, faire une visite. Donc je vais devoir expliquer un petit peu le ski sibérien. Expliquer pourquoi il y a d'autres races de chiens aujourd'hui. et donner le maximum d'informations aux gens.

  • Speaker #1

    Si je peux me permettre aussi, tu as oublié, parce qu'il a un rôle très important, c'est ce qu'on appelle le handler sur les compétitions. Il est parfois au portail et nous, si les chiens partent et qu'il y a une ligne qui s'emmêle, on freine et on dit « Antoine ! » et il vient vite en courant. Il a un très bon cardio et c'est lui qui va démêler les chiens, qui va tout de suite intervenir s'il y a un problème. Parce que nous, on ne peut pas descendre du traîneau parce que si on descend du traîneau, les chiens partent sans nous.

  • Speaker #2

    Ça me permet de compléter rapidement mon rôle. Alors, ce n'est pas forcément moi, ça peut être quelqu'un d'autre qui y va. Mais quand les trois traîneaux sont prêts et qu'ils vont partir l'un après l'autre, il va falloir courir du coup au portail qui est bien à 500 mètres du premier portail où j'avais déjà accueilli les gens, ou l'ouvrir. Les trois traîneaux vont passer, tour fermer et ensuite revenir un petit peu au centre du chenil. se passe bien. Et pour donner un petit peu des données, parce que je trouve ça toujours assez drôle, sur mon portable, je peux faire entre... Enfin, il y a mon portable qui me dit que je fais entre 12 et 15 kilomètres par jour. Ah oui,

  • Speaker #0

    quand même. On imagine le nombre d'allers-retours que tu fais en permanence.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est pour ça.

  • Speaker #1

    Il est quand même grand, le chenil. Ils l'ont aménagé pour faire une cour de récréation pour les chiens. C'est agréable.

  • Speaker #2

    C'est en quelque sorte un parc à chiens. C'est en quelque sorte un parc à chiens avec un grand enclos principal, ce qui permet de tous les lâcher, ce qui n'est pas forcément le cas dans tous les chenils. Donc ça, c'est vraiment essentiel, je trouve, qu'ils puissent être lâchés en liberté.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous avez des chouchous dans les chiens ? Est-ce qu'on s'attache plus à certains chiens qu'à d'autres ?

  • Speaker #2

    Alors moi, je suis un grand fan de Buck. parce qu'en fait, il est inépuisable. Je pense qu'il peut faire les six tours dans la journée puis il va se remettre devant la porte de son enclos et il est prêt à repartir. Donc, il est toujours d'attaque, il est toujours motivé et voilà, j'adore son énergie. Ok. Donc, si je pouvais, je l'adopterais.

  • Speaker #0

    Ça va être possible.

  • Speaker #2

    Et ouais, j'ai demandé à Katharina ce matin et elle m'a dit que ça n'allait pas le faire avec Mambo, donc notre autre chien.

  • Speaker #1

    Et puis moi, j'ai une chouchoute, c'est Salsa, donc c'est la mienne. C'est la petite favorite, c'est la petite princesse. C'est celle que j'emmène du coup au chenil. Elle a eu un petit temps d'intégration à la meute, mais elle s'y est faite. Elle a des super copains là-bas. Pour elle, c'est comme aller à la crèche.

  • Speaker #0

    Il y a deux chiens qui se promènent en liberté. Un ou deux ? Non, deux, j'en ai vu deux. Ils se promènent en permanence, qui ne sont pas dans les enclos.

  • Speaker #2

    Alors souvent, c'est Issa. Elle, c'est une des principales femelles reproductrices. En fait, la plupart du chenil descendent d'elle. Il y a eu plusieurs mâles, donc pour éviter les mauvais mélanges, on fait venir le mâle reproducteur juste pour ça, puis il reparte. Et donc Isa, c'était aussi un chien de tête, donc on lui fait beaucoup plus confiance. On sait qu'elle peut se balader en liberté et elle est respectée parce que c'est la grand-mère principale du chenil. Oui,

  • Speaker #0

    puis elle aime se faire caresser, elle va voir tout le monde.

  • Speaker #1

    Il y a juste une fois, elle a réussi à prendre la fuite avec les traîneaux, elle est partie. Et là, ça a été l'animation. Donc, elle courait à côté des traîneaux. Elle essayait un peu de divertir les copains. Et après, elle est rentrée d'elle-même. Donc, comme quoi, elle est vraiment envahissante. C'est chouette.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous auriez des recommandations, justement, pour ne pas choisir n'importe quel chenil ou faire cette activité ?

  • Speaker #1

    Moi, je dirais qu'il faut regarder le nombre de chiens. Je pense que c'est important parce que ce genre d'activité, ça peut monter, je pense, jusqu'à 400 chiens. Je pense qu'on peut trouver des chenilles, moi c'est ce que j'appellerais les usines à chiens. Et là je pense que ça ne peut être que triste pour les chiens, parce qu'il faut s'imaginer qu'il y a des basses saisons, qu'il y a l'été, donc ces chiens-là, qu'est-ce qu'ils font ? Je ne pense pas grand-chose. donc je pense que c'est raisonnable quand on va dans des chenilles entre 50 et 70 chiens Si les mâcheurs font de la compète, c'est toujours plus intéressant. Je pense qu'on a toujours plus affaire à des passionnés quand même. Parce que ça veut dire qu'avant tout, c'était un loisir. Et qu'ils ont dû faire du tourisme pour nourrir les chiens, tous les skiffrets vétérinaires. Et puis après, on va le voir aussi quand on va aller dans le chenil. S'il y a des chiens qui sont un peu mal en point, agressifs, qu'on n'a pas trop le droit de les caresser, on sent une énergie un peu tendue. C'est que derrière, ce n'est pas tout rose.

  • Speaker #2

    Je vais jouer. Compléter, ça dépend aussi du pays dans lequel on va faire l'activité. Par exemple, en Suède, ils ont interdit que les chiens soient à la chaîne. Donc, quand je parle d'être à la chaîne, ce n'est pas juste pendant une heure, pendant l'activité, ça va être dans leur enclos. Et il y a des chenilles, par exemple en Norvège, en Finlande ou en Amérique du Nord, où la chaîne est autorisée. Et ils vont vivre à la chaîne vraiment toute la journée et toute la nuit, avec des barils en plastique un petit peu délabrés. Donc, ça déjà, c'est mauvais signe. Et c'est pour ça que la Suède, c'est un bon pays pour faire l'activité, parce qu'il y a déjà quelques normes et quelques règles qui encadrent ça. Et je trouve que les chenilles, du coup, sont plus adaptées aux chiens pour leur bien-être.

  • Speaker #0

    Ça ne va pas être trop dur de partir dans trois semaines, de quitter tous ces chiens ?

  • Speaker #2

    Je pense que le plus dur, ça va être de quitter les chiens, ça c'est sûr.

  • Speaker #1

    Oui. Après, moi, pour avoir fait plusieurs chenilles, je pense que c'est dur quand on est dans un mauvais chenille et qu'on laisse les chiens. Et on ne sait pas forcément s'il y en a même qui vont survivre. Et on se dit, bon, là, ça fait vraiment mal au cœur de partir. J'ai d'ailleurs craqué au Canada et j'en ai ramené un. Donc, c'est aussi d'ailleurs le plus dur, c'est de ne pas craquer. À chaque fois, de ne pas adopter un chien dans chaque chenille. Mais là, on sait qu'ils sont entre de bonnes mains. Donc, on a moins de soucis derrière. On se dit, bon, allez, ils auront une belle vie de toute façon, quoi qu'il arrive. Et puis, on a déjà des chiens aussi. Mais oui,

  • Speaker #0

    mais ils sont super calmes. On ne les a pas entendus. Ils écoutent, en fait. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Tant pris. Musique Musique Musique

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  • Speaker #0

    avec une activité tout aussi inédite, une balade sur la mer gelée. Enfin, à proximité de la mer gelée. Notre hôtel est idéalement situé sur la côte du golfe de Botny, au nord de la mer Baltique, offrant des paysages d'une beauté blanche à perte de vue. Un spectacle de toute beauté. Notre ado de 15 ans s'est laissé tenter par la luge, glissant, ou se faisant traîner, sur les mini-pentes du chemin gelé. Et puisqu'il est grand et fort, on a échangé nos places. C'est pas mal finalement d'avoir un ado avec soi ! Ensuite, nous avons découvert une particularité suédoise, le village-église d'Augebine-Kirkstadt. Bon, ça ne doit sûrement pas se prononcer comme ça. Les maisons en bois qui entourent l'église servaient autrefois à loger les fidèles qui devaient assister aux cérémonies religieuses pendant deux jours. Ce qui est étonnant, c'est l'anecdote sur la façon dont les femmes choisissaient leur mari à l'époque. Elles s'asseyaient en fait tranquillement derrière leurs fenêtres et faisaient leur marché en observant les hommes qui passaient. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il n'y avait pas de rideau aux fenêtres. une pratique liée à la religion où l'on ne cachait rien. Dans le petit musée du village, nous avons aussi vu des maquettes et des meubles étonnants, comme un canapé qui se transforme en lit ou une commode dont les tiroirs deviennent des lits pour enfants. Ça nous a rappelé une certaine marque suédoise de meubles en kit. Ça vous dit quelque chose ? Il semblerait que son fondateur, Ingvar Kamprad, n'ait rien inventé, mais ce soit juste inspiré de ses ancêtres. Nous avons également flâné dans le centre-ville de Piteo. Nous en avons profité pour acheter quelques spécialités locales et nous réchauffer autour d'un bon chai latte de délicieux roulés à la cannelle dans un café cozy. Puis une fois rentrés à l'hôtel, nous avons testé le ski de fond, une des disciplines du ski nordique. Après nous être équipés, nous nous sommes élancés sur la piste de 2 km disponible sur le domaine. Croyez-moi, même si ça semble facile quand les pros le font, et il y en avait pour nous expliquer et nous montrer, c'est pas le cas du tout. On a vite eu chaud ! et la grosse galère, c'est pas temps de tomber parce que ça ne fait pas mal. Mais pour se relever, c'est une autre histoire. En tout cas, on était content d'avoir essayé, mais je pense que nos carrières de skieurs de fond s'arrêteront là. Le lendemain, nous avons vécu une expérience très attendue, la balade entre haineaux tirée par des huskies de Sibérie. C'est une activité incontournable, mais avant de la faire, il était essentiel pour moi de m'assurer du bien-être des chiens. Chez Daniel et Katharina, les propriétaires, la règle est stricte. Pas plus de 50 chiens dans le chenil pour pouvoir s'en occuper correctement. Nous sommes partis avec Émilie, notre mûcheuse française, et ses 8 chiens pour une balade d'une vingtaine de minutes à travers la forêt et les plaines enneigées, avec une lumière sublime. Après le tour, Antoine nous a raconté le quotidien des chiens, nous avons pu les caresser et admirer les chiots qui se chamaillaient joyeusement. Pour plonger davantage dans le quotidien des mûcheurs, je vous invite maintenant à écouter Émilie et Antoine. Hello Antoine, hello Émilie. Est-ce que, avant de rentrer dans le vif des sujets, vous pouvez vous présenter, s'il vous plaît ?

  • Speaker #1

    On va commencer par moi. Du coup, c'est Émilie. Que dire, je suis saisonnière. Mais oui ! Donc c'est pour ça que je suis ici. Je suis là depuis le mois d'octobre. J'ai l'habitude de changer de pays. J'aime bien, ça me permet de voyager et de travailler en même temps. Donc voilà, c'est un peu mon rythme de vie actuel.

  • Speaker #2

    Eh bien, moi je m'appelle Antoine et je voyage depuis 2018. Ça avait commencé avec un PVT Australie et depuis, j'alterne des saisons, souvent avec Émilie et des voyages.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous pouvez nous parler de l'activité qu'on a fait ensemble ?

  • Speaker #2

    Alors, l'activité qu'on a fait, c'est du traîneau à chien, pour dire le terme exact d'ailleurs, parce que je crois que chien de traîneau, c'est un peu incorrect, si je ne me trompe pas.

  • Speaker #0

    Oui, ça n'a pas vraiment de sens en fait.

  • Speaker #2

    Ça voudrait dire, je crois, comme faire du cheval, qu'on serait en fait sur les chiens, littéralement, et ce qui n'est pas le cas.

  • Speaker #0

    Heureusement.

  • Speaker #2

    Oui, oui, oui. Surtout pour eux. Oui, c'est sûr. Et ça consiste en fait à voir l'activité de musher. Donc musher, je ne sais pas si tous les auditeurs vont connaître, mais c'est le principe d'avoir un traîneau qui est tiré par des chiens et de se déplacer de cette manière-là. Et ça fait maintenant plusieurs années que c'est utilisé comme activité touristique.

  • Speaker #0

    Bah Émilie, puisque j'ai eu la chance d'être dans le traîneau que tu dirigeais. Est-ce que tu peux nous parler davantage de ton métier de mûcheuse et de notre équipe de chiens qui nous a fait faire une très belle balade ?

  • Speaker #1

    Alors moi, du coup, ça ne fait pas si longtemps que je fais ce genre de métier un peu particulier, guide de chien de traîneau ou mûcheur. J'ai commencé à faire ça au Canada, dans un grand chenil. Là, pour le coup, il y avait, on va dire, 80 chiens. J'ai fait ça aussi en France et puis maintenant, je suis en Suède. Quand j'ai monté sur mon traîneau, on était avec huit chiens. J'avais mes deux chiens de tête, donc Beau, un mâle, qui a neuf ans, qui a beaucoup d'expérience. Il est un peu têtu parfois, mais ça fait son charme. Et puis voilà, on va dire, ça se déroule, on leur parle beaucoup. Moi, je suis un peu leur coach et eux, c'est l'équipe de sportifs.

  • Speaker #0

    Tu es donc arrivée un peu avant la saison pour les entraîner, pour travailler avec eux ?

  • Speaker #1

    Oui. Du coup, on est arrivés au mois d'octobre. On a eu la chance de les entraîner sur terre, donc là, sans les touristes. On a pu faire des plus grands entraînements. On est même amenés parfois à partir sur 30 kilomètres, donc des demi-journées. Là, on fait beaucoup plus de pauses avec les chiens pour qu'ils se reprennent. Ça, on a eu la chance de le faire aussi parce que la température a été favorable. Il faisait 17 degrés, 15 parfois. Au-delà, on n'aurait pas pu, parce que c'est des chiens qui craignent beaucoup la chaleur.

  • Speaker #0

    Ils sont habitués au froid.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si tu as la réponse, mais est-ce que c'est mieux ou moins bien pour les chiens qu'il ne fasse pas si froid ?

  • Speaker #1

    On va dire que jusqu'à 15 degrés, c'est bien pour le chien. Après, plus il va faire froid, plus le chien va être stimulé et plus il va aller vite. Ok, je ne savais pas. Ils adorent vraiment les températures fraîches. Surtout, on parle de la race, le ski sibérien.

  • Speaker #2

    Et pour compléter, alors si je ne me trompe pas, je crois que même des 5 degrés, c'est trop chaud. Je pense que 15 degrés, on ne va pas maintenir l'activité de traîneau. Ça va être à partir de quelques degrés positifs, en fait, c'est trop chaud.

  • Speaker #0

    Oui, il faut qu'il nous traîne.

  • Speaker #1

    Oui, parce que c'est chargé. Quand je dis 15 degrés, c'est à vide.

  • Speaker #0

    Mais tu nous disais d'ailleurs que par rapport à certaines compétitions, s'il fait trop chaud, c'est même annulé carrément parce que les chiens ne vont pas le supporter.

  • Speaker #2

    Et en fonction des chiens, ça peut être aussi qu'il fait trop froid.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est pas partout qu'on fait suffisamment attention à l'animal pour pas juste se contenter de dire je vais perdre de l'argent, donc non, il va y aller et c'est tout.

  • Speaker #2

    Oui, ça me permet de parler de ça. Ce qui nous plaît de travailler avec ce chenil, c'est que les chiens passent avant. Et donc, si la neige n'est pas bonne parce que c'est trop verglacé ou si les températures sont trop élevées, ça va être annulé.

  • Speaker #1

    C'est agréable. Le bien-être de l'animal, c'est la priorité. Ça paraît tellement évident. Mais pas pour tous les propriétaires de chenilles, malheureusement.

  • Speaker #0

    C'est quoi une journée type d'une mûcheuse et après d'un chien ?

  • Speaker #1

    On arrive aux chenilles, la priorité, c'est déjà de donner la soupe aux chiens. On va dire surtout en hiver, parce que les températures sont négatives et ils n'ont pas d'eau dans les enclos.

  • Speaker #0

    Et c'est fait exprès ?

  • Speaker #1

    C'est fait exprès parce que l'eau, elle gèle.

  • Speaker #0

    Ah,

  • Speaker #1

    bien sûr. Sinon, tous les matins, on s'amuserait à briser la glace, vider les seaux, on perdrait beaucoup trop de temps. Et puis au final, les chiens, il y en a qui ne s'hydrateraient pas, même avec de l'eau. Donc on leur donne une soupe avec un peu de viande dedans, c'est plus appétant. Les chiens, ils s'hydratent. Là, ici, on est plusieurs, donc on peut se répartir les tâches. En attendant, il y a aussi le ramassage des cacas, la partie un peu plus…

  • Speaker #0

    Mais essentielle.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est essentiel. Ils n'ont pas de WC. Puis après, on va aller quand même voir si les chiens vont bien. Ça, on peut le faire en même temps. S'il y a des chiens qui sont moins bien, on décidera qu'ils ne sortent pas aujourd'hui. On pourra faire des soins parce que des fois, il y en a qui se blessent, qui peuvent avoir mal au coussinet. Des courbatures, ça peut arriver.

  • Speaker #0

    C'est des athlètes de haut niveau. C'est ça.

  • Speaker #1

    Donc, il faut faire quand même attention. Et ici, comme on disait, c'est vraiment la priorité. Donc, on va faire nos équipes un peu en fonction de ça, de la forme des chiens. Une fois qu'on a fait nos équipes, les chiens, on va pouvoir ouvrir les enclos. On va les lâcher. Ça va permettre qu'ils s'échauffent aussi. Qu'ils ne partent pas de la niche où ils étaient en train de dormir et on les met directement à l'attelage. C'est comme nous. si on se lève et qu'on va tout de suite... courir, on risque de se faire mal. C'est pareil, donc ils s'échauffent et puis ça permet aussi qu'ils puissent sentir leur congénère. Et puis d'ailleurs, c'est là où on va voir s'il y a des petites un peu vagares ou s'il y en a un qui est mal luné, ça peut arriver. Ou des femelles qu'on découvre qui sont en chaleur, donc là on va éviter de mettre un mâle à côté sur l'attelage.

  • Speaker #0

    Ils ne vont pas avancer.

  • Speaker #1

    Non, ça va être compliqué. Donc après ça, on va chercher les harnais et puis là, c'est parti, on les harnache. On leur met les harnais toujours et en liberté. Et là, on met les chiens au traîneau. et c'est parti. On aura une pause de midi. Eux, ils vont avoir un petit snack. Nous, on va les manger aussi. C'est important. Et puis après, c'est reparti pour l'après-midi. Et le soir, c'est le moment des gamelles. On va faire ça dans le calme. Ils mangent assez vite. Donc, le repas, il est donné à peu près en 30 minutes. Ils vont avoir un kilo de viande par chien. Mais ils ont une bonne mastication. Après, on fait la plonge comme en restauration. On lave toutes les gamelles. Et puis après, fin de journée. Les chiens, ils vont se coucher et puis nous on va au sauna Non,

  • Speaker #0

    ben voilà. Il faut bien se remettre de cette belle journée. Et toi, quel est ton rôle, en fait, dans cet endroit ?

  • Speaker #2

    Alors, à 7h30, j'arrive avec tout le monde. Donc, je vais aider à distribuer la soupe et aussi au nettoyage du chenil. Et quand les mâcheurs commencent à mettre les harnais sur les huskies, alors je peux les aider à en mettre quelques-uns, mais je vais aussi commencer à préparer la cabane parce que les touristes vont arriver. Donc je vais un petit peu courir avec des bouts de bois dans les bras et essayer de faire mon feu rapidement. Ensuite, il y a une navette qui arrive au portail. Et là, mon rôle, ça va être de les accueillir. Je vais essayer de donner des petites informations sur le chenil, les propriétaires et me présenter. Et ça, j'ai un petit peu la pression quand je fais ça. Parce qu'il y a les chiens qui sont en train d'être mis à la clage et qui sont impatients de partir. Donc, il faut que ça aille vite. Je mitraille un petit peu d'informations, le groupe, le premier groupe. Ensuite, toujours rapidement, je vais essayer de faire des groupes qui vont aller sur les traîneaux. Donc, il faut que je réfléchisse à un équilibre entre ne pas trop séparer les gens pour qu'ils restent en couple ou en famille. En même temps, ne pas faire un traîneau, par exemple, qui soit trop lourd ou trop léger en fonction du revêtement du jour, si c'est verglacé. Si au contraire c'est de la poudreuse. Donc je dois penser à tout ça hyper rapidement. Et ensuite le groupe va me suivre et là on va les répartir sur le traîneau. Donc le premier tour va partir. Et là il faut que j'aille souvent mettre des gamelles d'eau à l'avance. Continuer à alimenter le feu. Et éventuellement quand il y a plus de gens qui sont sur le chenil, faire une visite. Donc je vais devoir expliquer un petit peu le ski sibérien. Expliquer pourquoi il y a d'autres races de chiens aujourd'hui. et donner le maximum d'informations aux gens.

  • Speaker #1

    Si je peux me permettre aussi, tu as oublié, parce qu'il a un rôle très important, c'est ce qu'on appelle le handler sur les compétitions. Il est parfois au portail et nous, si les chiens partent et qu'il y a une ligne qui s'emmêle, on freine et on dit « Antoine ! » et il vient vite en courant. Il a un très bon cardio et c'est lui qui va démêler les chiens, qui va tout de suite intervenir s'il y a un problème. Parce que nous, on ne peut pas descendre du traîneau parce que si on descend du traîneau, les chiens partent sans nous.

  • Speaker #2

    Ça me permet de compléter rapidement mon rôle. Alors, ce n'est pas forcément moi, ça peut être quelqu'un d'autre qui y va. Mais quand les trois traîneaux sont prêts et qu'ils vont partir l'un après l'autre, il va falloir courir du coup au portail qui est bien à 500 mètres du premier portail où j'avais déjà accueilli les gens, ou l'ouvrir. Les trois traîneaux vont passer, tour fermer et ensuite revenir un petit peu au centre du chenil. se passe bien. Et pour donner un petit peu des données, parce que je trouve ça toujours assez drôle, sur mon portable, je peux faire entre... Enfin, il y a mon portable qui me dit que je fais entre 12 et 15 kilomètres par jour. Ah oui,

  • Speaker #0

    quand même. On imagine le nombre d'allers-retours que tu fais en permanence.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est pour ça.

  • Speaker #1

    Il est quand même grand, le chenil. Ils l'ont aménagé pour faire une cour de récréation pour les chiens. C'est agréable.

  • Speaker #2

    C'est en quelque sorte un parc à chiens. C'est en quelque sorte un parc à chiens avec un grand enclos principal, ce qui permet de tous les lâcher, ce qui n'est pas forcément le cas dans tous les chenils. Donc ça, c'est vraiment essentiel, je trouve, qu'ils puissent être lâchés en liberté.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous avez des chouchous dans les chiens ? Est-ce qu'on s'attache plus à certains chiens qu'à d'autres ?

  • Speaker #2

    Alors moi, je suis un grand fan de Buck. parce qu'en fait, il est inépuisable. Je pense qu'il peut faire les six tours dans la journée puis il va se remettre devant la porte de son enclos et il est prêt à repartir. Donc, il est toujours d'attaque, il est toujours motivé et voilà, j'adore son énergie. Ok. Donc, si je pouvais, je l'adopterais.

  • Speaker #0

    Ça va être possible.

  • Speaker #2

    Et ouais, j'ai demandé à Katharina ce matin et elle m'a dit que ça n'allait pas le faire avec Mambo, donc notre autre chien.

  • Speaker #1

    Et puis moi, j'ai une chouchoute, c'est Salsa, donc c'est la mienne. C'est la petite favorite, c'est la petite princesse. C'est celle que j'emmène du coup au chenil. Elle a eu un petit temps d'intégration à la meute, mais elle s'y est faite. Elle a des super copains là-bas. Pour elle, c'est comme aller à la crèche.

  • Speaker #0

    Il y a deux chiens qui se promènent en liberté. Un ou deux ? Non, deux, j'en ai vu deux. Ils se promènent en permanence, qui ne sont pas dans les enclos.

  • Speaker #2

    Alors souvent, c'est Issa. Elle, c'est une des principales femelles reproductrices. En fait, la plupart du chenil descendent d'elle. Il y a eu plusieurs mâles, donc pour éviter les mauvais mélanges, on fait venir le mâle reproducteur juste pour ça, puis il reparte. Et donc Isa, c'était aussi un chien de tête, donc on lui fait beaucoup plus confiance. On sait qu'elle peut se balader en liberté et elle est respectée parce que c'est la grand-mère principale du chenil. Oui,

  • Speaker #0

    puis elle aime se faire caresser, elle va voir tout le monde.

  • Speaker #1

    Il y a juste une fois, elle a réussi à prendre la fuite avec les traîneaux, elle est partie. Et là, ça a été l'animation. Donc, elle courait à côté des traîneaux. Elle essayait un peu de divertir les copains. Et après, elle est rentrée d'elle-même. Donc, comme quoi, elle est vraiment envahissante. C'est chouette.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous auriez des recommandations, justement, pour ne pas choisir n'importe quel chenil ou faire cette activité ?

  • Speaker #1

    Moi, je dirais qu'il faut regarder le nombre de chiens. Je pense que c'est important parce que ce genre d'activité, ça peut monter, je pense, jusqu'à 400 chiens. Je pense qu'on peut trouver des chenilles, moi c'est ce que j'appellerais les usines à chiens. Et là je pense que ça ne peut être que triste pour les chiens, parce qu'il faut s'imaginer qu'il y a des basses saisons, qu'il y a l'été, donc ces chiens-là, qu'est-ce qu'ils font ? Je ne pense pas grand-chose. donc je pense que c'est raisonnable quand on va dans des chenilles entre 50 et 70 chiens Si les mâcheurs font de la compète, c'est toujours plus intéressant. Je pense qu'on a toujours plus affaire à des passionnés quand même. Parce que ça veut dire qu'avant tout, c'était un loisir. Et qu'ils ont dû faire du tourisme pour nourrir les chiens, tous les skiffrets vétérinaires. Et puis après, on va le voir aussi quand on va aller dans le chenil. S'il y a des chiens qui sont un peu mal en point, agressifs, qu'on n'a pas trop le droit de les caresser, on sent une énergie un peu tendue. C'est que derrière, ce n'est pas tout rose.

  • Speaker #2

    Je vais jouer. Compléter, ça dépend aussi du pays dans lequel on va faire l'activité. Par exemple, en Suède, ils ont interdit que les chiens soient à la chaîne. Donc, quand je parle d'être à la chaîne, ce n'est pas juste pendant une heure, pendant l'activité, ça va être dans leur enclos. Et il y a des chenilles, par exemple en Norvège, en Finlande ou en Amérique du Nord, où la chaîne est autorisée. Et ils vont vivre à la chaîne vraiment toute la journée et toute la nuit, avec des barils en plastique un petit peu délabrés. Donc, ça déjà, c'est mauvais signe. Et c'est pour ça que la Suède, c'est un bon pays pour faire l'activité, parce qu'il y a déjà quelques normes et quelques règles qui encadrent ça. Et je trouve que les chenilles, du coup, sont plus adaptées aux chiens pour leur bien-être.

  • Speaker #0

    Ça ne va pas être trop dur de partir dans trois semaines, de quitter tous ces chiens ?

  • Speaker #2

    Je pense que le plus dur, ça va être de quitter les chiens, ça c'est sûr.

  • Speaker #1

    Oui. Après, moi, pour avoir fait plusieurs chenilles, je pense que c'est dur quand on est dans un mauvais chenille et qu'on laisse les chiens. Et on ne sait pas forcément s'il y en a même qui vont survivre. Et on se dit, bon, là, ça fait vraiment mal au cœur de partir. J'ai d'ailleurs craqué au Canada et j'en ai ramené un. Donc, c'est aussi d'ailleurs le plus dur, c'est de ne pas craquer. À chaque fois, de ne pas adopter un chien dans chaque chenille. Mais là, on sait qu'ils sont entre de bonnes mains. Donc, on a moins de soucis derrière. On se dit, bon, allez, ils auront une belle vie de toute façon, quoi qu'il arrive. Et puis, on a déjà des chiens aussi. Mais oui,

  • Speaker #0

    mais ils sont super calmes. On ne les a pas entendus. Ils écoutent, en fait. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Tant pris. Musique Musique Musique

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Description

Une expérience hors du temps, portée par l’énergie des huskies de Sibérie et le silence de la forêt enneigée.

Au programme :

  • Un chenil dans lequel le bien-être des chiens est une priorité ;

  • Départ en fanfare puis glisse silencieuse ;

  • Complicité entre mushers, chiens et voyageurs ;

  • Rencontre avec Émilie, notre musheuse, et Antoine, qui nous a accueillis.


🎧 Un reportage organisé en collaboration avec Quartier Libre.



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Vous apprécierez aussi Parents Voyageurs, Beau Voyage, La Matrescence, Génération Parents et Bliss.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    avec une activité tout aussi inédite, une balade sur la mer gelée. Enfin, à proximité de la mer gelée. Notre hôtel est idéalement situé sur la côte du golfe de Botny, au nord de la mer Baltique, offrant des paysages d'une beauté blanche à perte de vue. Un spectacle de toute beauté. Notre ado de 15 ans s'est laissé tenter par la luge, glissant, ou se faisant traîner, sur les mini-pentes du chemin gelé. Et puisqu'il est grand et fort, on a échangé nos places. C'est pas mal finalement d'avoir un ado avec soi ! Ensuite, nous avons découvert une particularité suédoise, le village-église d'Augebine-Kirkstadt. Bon, ça ne doit sûrement pas se prononcer comme ça. Les maisons en bois qui entourent l'église servaient autrefois à loger les fidèles qui devaient assister aux cérémonies religieuses pendant deux jours. Ce qui est étonnant, c'est l'anecdote sur la façon dont les femmes choisissaient leur mari à l'époque. Elles s'asseyaient en fait tranquillement derrière leurs fenêtres et faisaient leur marché en observant les hommes qui passaient. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il n'y avait pas de rideau aux fenêtres. une pratique liée à la religion où l'on ne cachait rien. Dans le petit musée du village, nous avons aussi vu des maquettes et des meubles étonnants, comme un canapé qui se transforme en lit ou une commode dont les tiroirs deviennent des lits pour enfants. Ça nous a rappelé une certaine marque suédoise de meubles en kit. Ça vous dit quelque chose ? Il semblerait que son fondateur, Ingvar Kamprad, n'ait rien inventé, mais ce soit juste inspiré de ses ancêtres. Nous avons également flâné dans le centre-ville de Piteo. Nous en avons profité pour acheter quelques spécialités locales et nous réchauffer autour d'un bon chai latte de délicieux roulés à la cannelle dans un café cozy. Puis une fois rentrés à l'hôtel, nous avons testé le ski de fond, une des disciplines du ski nordique. Après nous être équipés, nous nous sommes élancés sur la piste de 2 km disponible sur le domaine. Croyez-moi, même si ça semble facile quand les pros le font, et il y en avait pour nous expliquer et nous montrer, c'est pas le cas du tout. On a vite eu chaud ! et la grosse galère, c'est pas temps de tomber parce que ça ne fait pas mal. Mais pour se relever, c'est une autre histoire. En tout cas, on était content d'avoir essayé, mais je pense que nos carrières de skieurs de fond s'arrêteront là. Le lendemain, nous avons vécu une expérience très attendue, la balade entre haineaux tirée par des huskies de Sibérie. C'est une activité incontournable, mais avant de la faire, il était essentiel pour moi de m'assurer du bien-être des chiens. Chez Daniel et Katharina, les propriétaires, la règle est stricte. Pas plus de 50 chiens dans le chenil pour pouvoir s'en occuper correctement. Nous sommes partis avec Émilie, notre mûcheuse française, et ses 8 chiens pour une balade d'une vingtaine de minutes à travers la forêt et les plaines enneigées, avec une lumière sublime. Après le tour, Antoine nous a raconté le quotidien des chiens, nous avons pu les caresser et admirer les chiots qui se chamaillaient joyeusement. Pour plonger davantage dans le quotidien des mûcheurs, je vous invite maintenant à écouter Émilie et Antoine. Hello Antoine, hello Émilie. Est-ce que, avant de rentrer dans le vif des sujets, vous pouvez vous présenter, s'il vous plaît ?

  • Speaker #1

    On va commencer par moi. Du coup, c'est Émilie. Que dire, je suis saisonnière. Mais oui ! Donc c'est pour ça que je suis ici. Je suis là depuis le mois d'octobre. J'ai l'habitude de changer de pays. J'aime bien, ça me permet de voyager et de travailler en même temps. Donc voilà, c'est un peu mon rythme de vie actuel.

  • Speaker #2

    Eh bien, moi je m'appelle Antoine et je voyage depuis 2018. Ça avait commencé avec un PVT Australie et depuis, j'alterne des saisons, souvent avec Émilie et des voyages.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous pouvez nous parler de l'activité qu'on a fait ensemble ?

  • Speaker #2

    Alors, l'activité qu'on a fait, c'est du traîneau à chien, pour dire le terme exact d'ailleurs, parce que je crois que chien de traîneau, c'est un peu incorrect, si je ne me trompe pas.

  • Speaker #0

    Oui, ça n'a pas vraiment de sens en fait.

  • Speaker #2

    Ça voudrait dire, je crois, comme faire du cheval, qu'on serait en fait sur les chiens, littéralement, et ce qui n'est pas le cas.

  • Speaker #0

    Heureusement.

  • Speaker #2

    Oui, oui, oui. Surtout pour eux. Oui, c'est sûr. Et ça consiste en fait à voir l'activité de musher. Donc musher, je ne sais pas si tous les auditeurs vont connaître, mais c'est le principe d'avoir un traîneau qui est tiré par des chiens et de se déplacer de cette manière-là. Et ça fait maintenant plusieurs années que c'est utilisé comme activité touristique.

  • Speaker #0

    Bah Émilie, puisque j'ai eu la chance d'être dans le traîneau que tu dirigeais. Est-ce que tu peux nous parler davantage de ton métier de mûcheuse et de notre équipe de chiens qui nous a fait faire une très belle balade ?

  • Speaker #1

    Alors moi, du coup, ça ne fait pas si longtemps que je fais ce genre de métier un peu particulier, guide de chien de traîneau ou mûcheur. J'ai commencé à faire ça au Canada, dans un grand chenil. Là, pour le coup, il y avait, on va dire, 80 chiens. J'ai fait ça aussi en France et puis maintenant, je suis en Suède. Quand j'ai monté sur mon traîneau, on était avec huit chiens. J'avais mes deux chiens de tête, donc Beau, un mâle, qui a neuf ans, qui a beaucoup d'expérience. Il est un peu têtu parfois, mais ça fait son charme. Et puis voilà, on va dire, ça se déroule, on leur parle beaucoup. Moi, je suis un peu leur coach et eux, c'est l'équipe de sportifs.

  • Speaker #0

    Tu es donc arrivée un peu avant la saison pour les entraîner, pour travailler avec eux ?

  • Speaker #1

    Oui. Du coup, on est arrivés au mois d'octobre. On a eu la chance de les entraîner sur terre, donc là, sans les touristes. On a pu faire des plus grands entraînements. On est même amenés parfois à partir sur 30 kilomètres, donc des demi-journées. Là, on fait beaucoup plus de pauses avec les chiens pour qu'ils se reprennent. Ça, on a eu la chance de le faire aussi parce que la température a été favorable. Il faisait 17 degrés, 15 parfois. Au-delà, on n'aurait pas pu, parce que c'est des chiens qui craignent beaucoup la chaleur.

  • Speaker #0

    Ils sont habitués au froid.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si tu as la réponse, mais est-ce que c'est mieux ou moins bien pour les chiens qu'il ne fasse pas si froid ?

  • Speaker #1

    On va dire que jusqu'à 15 degrés, c'est bien pour le chien. Après, plus il va faire froid, plus le chien va être stimulé et plus il va aller vite. Ok, je ne savais pas. Ils adorent vraiment les températures fraîches. Surtout, on parle de la race, le ski sibérien.

  • Speaker #2

    Et pour compléter, alors si je ne me trompe pas, je crois que même des 5 degrés, c'est trop chaud. Je pense que 15 degrés, on ne va pas maintenir l'activité de traîneau. Ça va être à partir de quelques degrés positifs, en fait, c'est trop chaud.

  • Speaker #0

    Oui, il faut qu'il nous traîne.

  • Speaker #1

    Oui, parce que c'est chargé. Quand je dis 15 degrés, c'est à vide.

  • Speaker #0

    Mais tu nous disais d'ailleurs que par rapport à certaines compétitions, s'il fait trop chaud, c'est même annulé carrément parce que les chiens ne vont pas le supporter.

  • Speaker #2

    Et en fonction des chiens, ça peut être aussi qu'il fait trop froid.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est pas partout qu'on fait suffisamment attention à l'animal pour pas juste se contenter de dire je vais perdre de l'argent, donc non, il va y aller et c'est tout.

  • Speaker #2

    Oui, ça me permet de parler de ça. Ce qui nous plaît de travailler avec ce chenil, c'est que les chiens passent avant. Et donc, si la neige n'est pas bonne parce que c'est trop verglacé ou si les températures sont trop élevées, ça va être annulé.

  • Speaker #1

    C'est agréable. Le bien-être de l'animal, c'est la priorité. Ça paraît tellement évident. Mais pas pour tous les propriétaires de chenilles, malheureusement.

  • Speaker #0

    C'est quoi une journée type d'une mûcheuse et après d'un chien ?

  • Speaker #1

    On arrive aux chenilles, la priorité, c'est déjà de donner la soupe aux chiens. On va dire surtout en hiver, parce que les températures sont négatives et ils n'ont pas d'eau dans les enclos.

  • Speaker #0

    Et c'est fait exprès ?

  • Speaker #1

    C'est fait exprès parce que l'eau, elle gèle.

  • Speaker #0

    Ah,

  • Speaker #1

    bien sûr. Sinon, tous les matins, on s'amuserait à briser la glace, vider les seaux, on perdrait beaucoup trop de temps. Et puis au final, les chiens, il y en a qui ne s'hydrateraient pas, même avec de l'eau. Donc on leur donne une soupe avec un peu de viande dedans, c'est plus appétant. Les chiens, ils s'hydratent. Là, ici, on est plusieurs, donc on peut se répartir les tâches. En attendant, il y a aussi le ramassage des cacas, la partie un peu plus…

  • Speaker #0

    Mais essentielle.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est essentiel. Ils n'ont pas de WC. Puis après, on va aller quand même voir si les chiens vont bien. Ça, on peut le faire en même temps. S'il y a des chiens qui sont moins bien, on décidera qu'ils ne sortent pas aujourd'hui. On pourra faire des soins parce que des fois, il y en a qui se blessent, qui peuvent avoir mal au coussinet. Des courbatures, ça peut arriver.

  • Speaker #0

    C'est des athlètes de haut niveau. C'est ça.

  • Speaker #1

    Donc, il faut faire quand même attention. Et ici, comme on disait, c'est vraiment la priorité. Donc, on va faire nos équipes un peu en fonction de ça, de la forme des chiens. Une fois qu'on a fait nos équipes, les chiens, on va pouvoir ouvrir les enclos. On va les lâcher. Ça va permettre qu'ils s'échauffent aussi. Qu'ils ne partent pas de la niche où ils étaient en train de dormir et on les met directement à l'attelage. C'est comme nous. si on se lève et qu'on va tout de suite... courir, on risque de se faire mal. C'est pareil, donc ils s'échauffent et puis ça permet aussi qu'ils puissent sentir leur congénère. Et puis d'ailleurs, c'est là où on va voir s'il y a des petites un peu vagares ou s'il y en a un qui est mal luné, ça peut arriver. Ou des femelles qu'on découvre qui sont en chaleur, donc là on va éviter de mettre un mâle à côté sur l'attelage.

  • Speaker #0

    Ils ne vont pas avancer.

  • Speaker #1

    Non, ça va être compliqué. Donc après ça, on va chercher les harnais et puis là, c'est parti, on les harnache. On leur met les harnais toujours et en liberté. Et là, on met les chiens au traîneau. et c'est parti. On aura une pause de midi. Eux, ils vont avoir un petit snack. Nous, on va les manger aussi. C'est important. Et puis après, c'est reparti pour l'après-midi. Et le soir, c'est le moment des gamelles. On va faire ça dans le calme. Ils mangent assez vite. Donc, le repas, il est donné à peu près en 30 minutes. Ils vont avoir un kilo de viande par chien. Mais ils ont une bonne mastication. Après, on fait la plonge comme en restauration. On lave toutes les gamelles. Et puis après, fin de journée. Les chiens, ils vont se coucher et puis nous on va au sauna Non,

  • Speaker #0

    ben voilà. Il faut bien se remettre de cette belle journée. Et toi, quel est ton rôle, en fait, dans cet endroit ?

  • Speaker #2

    Alors, à 7h30, j'arrive avec tout le monde. Donc, je vais aider à distribuer la soupe et aussi au nettoyage du chenil. Et quand les mâcheurs commencent à mettre les harnais sur les huskies, alors je peux les aider à en mettre quelques-uns, mais je vais aussi commencer à préparer la cabane parce que les touristes vont arriver. Donc je vais un petit peu courir avec des bouts de bois dans les bras et essayer de faire mon feu rapidement. Ensuite, il y a une navette qui arrive au portail. Et là, mon rôle, ça va être de les accueillir. Je vais essayer de donner des petites informations sur le chenil, les propriétaires et me présenter. Et ça, j'ai un petit peu la pression quand je fais ça. Parce qu'il y a les chiens qui sont en train d'être mis à la clage et qui sont impatients de partir. Donc, il faut que ça aille vite. Je mitraille un petit peu d'informations, le groupe, le premier groupe. Ensuite, toujours rapidement, je vais essayer de faire des groupes qui vont aller sur les traîneaux. Donc, il faut que je réfléchisse à un équilibre entre ne pas trop séparer les gens pour qu'ils restent en couple ou en famille. En même temps, ne pas faire un traîneau, par exemple, qui soit trop lourd ou trop léger en fonction du revêtement du jour, si c'est verglacé. Si au contraire c'est de la poudreuse. Donc je dois penser à tout ça hyper rapidement. Et ensuite le groupe va me suivre et là on va les répartir sur le traîneau. Donc le premier tour va partir. Et là il faut que j'aille souvent mettre des gamelles d'eau à l'avance. Continuer à alimenter le feu. Et éventuellement quand il y a plus de gens qui sont sur le chenil, faire une visite. Donc je vais devoir expliquer un petit peu le ski sibérien. Expliquer pourquoi il y a d'autres races de chiens aujourd'hui. et donner le maximum d'informations aux gens.

  • Speaker #1

    Si je peux me permettre aussi, tu as oublié, parce qu'il a un rôle très important, c'est ce qu'on appelle le handler sur les compétitions. Il est parfois au portail et nous, si les chiens partent et qu'il y a une ligne qui s'emmêle, on freine et on dit « Antoine ! » et il vient vite en courant. Il a un très bon cardio et c'est lui qui va démêler les chiens, qui va tout de suite intervenir s'il y a un problème. Parce que nous, on ne peut pas descendre du traîneau parce que si on descend du traîneau, les chiens partent sans nous.

  • Speaker #2

    Ça me permet de compléter rapidement mon rôle. Alors, ce n'est pas forcément moi, ça peut être quelqu'un d'autre qui y va. Mais quand les trois traîneaux sont prêts et qu'ils vont partir l'un après l'autre, il va falloir courir du coup au portail qui est bien à 500 mètres du premier portail où j'avais déjà accueilli les gens, ou l'ouvrir. Les trois traîneaux vont passer, tour fermer et ensuite revenir un petit peu au centre du chenil. se passe bien. Et pour donner un petit peu des données, parce que je trouve ça toujours assez drôle, sur mon portable, je peux faire entre... Enfin, il y a mon portable qui me dit que je fais entre 12 et 15 kilomètres par jour. Ah oui,

  • Speaker #0

    quand même. On imagine le nombre d'allers-retours que tu fais en permanence.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est pour ça.

  • Speaker #1

    Il est quand même grand, le chenil. Ils l'ont aménagé pour faire une cour de récréation pour les chiens. C'est agréable.

  • Speaker #2

    C'est en quelque sorte un parc à chiens. C'est en quelque sorte un parc à chiens avec un grand enclos principal, ce qui permet de tous les lâcher, ce qui n'est pas forcément le cas dans tous les chenils. Donc ça, c'est vraiment essentiel, je trouve, qu'ils puissent être lâchés en liberté.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous avez des chouchous dans les chiens ? Est-ce qu'on s'attache plus à certains chiens qu'à d'autres ?

  • Speaker #2

    Alors moi, je suis un grand fan de Buck. parce qu'en fait, il est inépuisable. Je pense qu'il peut faire les six tours dans la journée puis il va se remettre devant la porte de son enclos et il est prêt à repartir. Donc, il est toujours d'attaque, il est toujours motivé et voilà, j'adore son énergie. Ok. Donc, si je pouvais, je l'adopterais.

  • Speaker #0

    Ça va être possible.

  • Speaker #2

    Et ouais, j'ai demandé à Katharina ce matin et elle m'a dit que ça n'allait pas le faire avec Mambo, donc notre autre chien.

  • Speaker #1

    Et puis moi, j'ai une chouchoute, c'est Salsa, donc c'est la mienne. C'est la petite favorite, c'est la petite princesse. C'est celle que j'emmène du coup au chenil. Elle a eu un petit temps d'intégration à la meute, mais elle s'y est faite. Elle a des super copains là-bas. Pour elle, c'est comme aller à la crèche.

  • Speaker #0

    Il y a deux chiens qui se promènent en liberté. Un ou deux ? Non, deux, j'en ai vu deux. Ils se promènent en permanence, qui ne sont pas dans les enclos.

  • Speaker #2

    Alors souvent, c'est Issa. Elle, c'est une des principales femelles reproductrices. En fait, la plupart du chenil descendent d'elle. Il y a eu plusieurs mâles, donc pour éviter les mauvais mélanges, on fait venir le mâle reproducteur juste pour ça, puis il reparte. Et donc Isa, c'était aussi un chien de tête, donc on lui fait beaucoup plus confiance. On sait qu'elle peut se balader en liberté et elle est respectée parce que c'est la grand-mère principale du chenil. Oui,

  • Speaker #0

    puis elle aime se faire caresser, elle va voir tout le monde.

  • Speaker #1

    Il y a juste une fois, elle a réussi à prendre la fuite avec les traîneaux, elle est partie. Et là, ça a été l'animation. Donc, elle courait à côté des traîneaux. Elle essayait un peu de divertir les copains. Et après, elle est rentrée d'elle-même. Donc, comme quoi, elle est vraiment envahissante. C'est chouette.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous auriez des recommandations, justement, pour ne pas choisir n'importe quel chenil ou faire cette activité ?

  • Speaker #1

    Moi, je dirais qu'il faut regarder le nombre de chiens. Je pense que c'est important parce que ce genre d'activité, ça peut monter, je pense, jusqu'à 400 chiens. Je pense qu'on peut trouver des chenilles, moi c'est ce que j'appellerais les usines à chiens. Et là je pense que ça ne peut être que triste pour les chiens, parce qu'il faut s'imaginer qu'il y a des basses saisons, qu'il y a l'été, donc ces chiens-là, qu'est-ce qu'ils font ? Je ne pense pas grand-chose. donc je pense que c'est raisonnable quand on va dans des chenilles entre 50 et 70 chiens Si les mâcheurs font de la compète, c'est toujours plus intéressant. Je pense qu'on a toujours plus affaire à des passionnés quand même. Parce que ça veut dire qu'avant tout, c'était un loisir. Et qu'ils ont dû faire du tourisme pour nourrir les chiens, tous les skiffrets vétérinaires. Et puis après, on va le voir aussi quand on va aller dans le chenil. S'il y a des chiens qui sont un peu mal en point, agressifs, qu'on n'a pas trop le droit de les caresser, on sent une énergie un peu tendue. C'est que derrière, ce n'est pas tout rose.

  • Speaker #2

    Je vais jouer. Compléter, ça dépend aussi du pays dans lequel on va faire l'activité. Par exemple, en Suède, ils ont interdit que les chiens soient à la chaîne. Donc, quand je parle d'être à la chaîne, ce n'est pas juste pendant une heure, pendant l'activité, ça va être dans leur enclos. Et il y a des chenilles, par exemple en Norvège, en Finlande ou en Amérique du Nord, où la chaîne est autorisée. Et ils vont vivre à la chaîne vraiment toute la journée et toute la nuit, avec des barils en plastique un petit peu délabrés. Donc, ça déjà, c'est mauvais signe. Et c'est pour ça que la Suède, c'est un bon pays pour faire l'activité, parce qu'il y a déjà quelques normes et quelques règles qui encadrent ça. Et je trouve que les chenilles, du coup, sont plus adaptées aux chiens pour leur bien-être.

  • Speaker #0

    Ça ne va pas être trop dur de partir dans trois semaines, de quitter tous ces chiens ?

  • Speaker #2

    Je pense que le plus dur, ça va être de quitter les chiens, ça c'est sûr.

  • Speaker #1

    Oui. Après, moi, pour avoir fait plusieurs chenilles, je pense que c'est dur quand on est dans un mauvais chenille et qu'on laisse les chiens. Et on ne sait pas forcément s'il y en a même qui vont survivre. Et on se dit, bon, là, ça fait vraiment mal au cœur de partir. J'ai d'ailleurs craqué au Canada et j'en ai ramené un. Donc, c'est aussi d'ailleurs le plus dur, c'est de ne pas craquer. À chaque fois, de ne pas adopter un chien dans chaque chenille. Mais là, on sait qu'ils sont entre de bonnes mains. Donc, on a moins de soucis derrière. On se dit, bon, allez, ils auront une belle vie de toute façon, quoi qu'il arrive. Et puis, on a déjà des chiens aussi. Mais oui,

  • Speaker #0

    mais ils sont super calmes. On ne les a pas entendus. Ils écoutent, en fait. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Tant pris. Musique Musique Musique

Description

Une expérience hors du temps, portée par l’énergie des huskies de Sibérie et le silence de la forêt enneigée.

Au programme :

  • Un chenil dans lequel le bien-être des chiens est une priorité ;

  • Départ en fanfare puis glisse silencieuse ;

  • Complicité entre mushers, chiens et voyageurs ;

  • Rencontre avec Émilie, notre musheuse, et Antoine, qui nous a accueillis.


🎧 Un reportage organisé en collaboration avec Quartier Libre.



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Vous apprécierez aussi Parents Voyageurs, Beau Voyage, La Matrescence, Génération Parents et Bliss.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    avec une activité tout aussi inédite, une balade sur la mer gelée. Enfin, à proximité de la mer gelée. Notre hôtel est idéalement situé sur la côte du golfe de Botny, au nord de la mer Baltique, offrant des paysages d'une beauté blanche à perte de vue. Un spectacle de toute beauté. Notre ado de 15 ans s'est laissé tenter par la luge, glissant, ou se faisant traîner, sur les mini-pentes du chemin gelé. Et puisqu'il est grand et fort, on a échangé nos places. C'est pas mal finalement d'avoir un ado avec soi ! Ensuite, nous avons découvert une particularité suédoise, le village-église d'Augebine-Kirkstadt. Bon, ça ne doit sûrement pas se prononcer comme ça. Les maisons en bois qui entourent l'église servaient autrefois à loger les fidèles qui devaient assister aux cérémonies religieuses pendant deux jours. Ce qui est étonnant, c'est l'anecdote sur la façon dont les femmes choisissaient leur mari à l'époque. Elles s'asseyaient en fait tranquillement derrière leurs fenêtres et faisaient leur marché en observant les hommes qui passaient. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il n'y avait pas de rideau aux fenêtres. une pratique liée à la religion où l'on ne cachait rien. Dans le petit musée du village, nous avons aussi vu des maquettes et des meubles étonnants, comme un canapé qui se transforme en lit ou une commode dont les tiroirs deviennent des lits pour enfants. Ça nous a rappelé une certaine marque suédoise de meubles en kit. Ça vous dit quelque chose ? Il semblerait que son fondateur, Ingvar Kamprad, n'ait rien inventé, mais ce soit juste inspiré de ses ancêtres. Nous avons également flâné dans le centre-ville de Piteo. Nous en avons profité pour acheter quelques spécialités locales et nous réchauffer autour d'un bon chai latte de délicieux roulés à la cannelle dans un café cozy. Puis une fois rentrés à l'hôtel, nous avons testé le ski de fond, une des disciplines du ski nordique. Après nous être équipés, nous nous sommes élancés sur la piste de 2 km disponible sur le domaine. Croyez-moi, même si ça semble facile quand les pros le font, et il y en avait pour nous expliquer et nous montrer, c'est pas le cas du tout. On a vite eu chaud ! et la grosse galère, c'est pas temps de tomber parce que ça ne fait pas mal. Mais pour se relever, c'est une autre histoire. En tout cas, on était content d'avoir essayé, mais je pense que nos carrières de skieurs de fond s'arrêteront là. Le lendemain, nous avons vécu une expérience très attendue, la balade entre haineaux tirée par des huskies de Sibérie. C'est une activité incontournable, mais avant de la faire, il était essentiel pour moi de m'assurer du bien-être des chiens. Chez Daniel et Katharina, les propriétaires, la règle est stricte. Pas plus de 50 chiens dans le chenil pour pouvoir s'en occuper correctement. Nous sommes partis avec Émilie, notre mûcheuse française, et ses 8 chiens pour une balade d'une vingtaine de minutes à travers la forêt et les plaines enneigées, avec une lumière sublime. Après le tour, Antoine nous a raconté le quotidien des chiens, nous avons pu les caresser et admirer les chiots qui se chamaillaient joyeusement. Pour plonger davantage dans le quotidien des mûcheurs, je vous invite maintenant à écouter Émilie et Antoine. Hello Antoine, hello Émilie. Est-ce que, avant de rentrer dans le vif des sujets, vous pouvez vous présenter, s'il vous plaît ?

  • Speaker #1

    On va commencer par moi. Du coup, c'est Émilie. Que dire, je suis saisonnière. Mais oui ! Donc c'est pour ça que je suis ici. Je suis là depuis le mois d'octobre. J'ai l'habitude de changer de pays. J'aime bien, ça me permet de voyager et de travailler en même temps. Donc voilà, c'est un peu mon rythme de vie actuel.

  • Speaker #2

    Eh bien, moi je m'appelle Antoine et je voyage depuis 2018. Ça avait commencé avec un PVT Australie et depuis, j'alterne des saisons, souvent avec Émilie et des voyages.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous pouvez nous parler de l'activité qu'on a fait ensemble ?

  • Speaker #2

    Alors, l'activité qu'on a fait, c'est du traîneau à chien, pour dire le terme exact d'ailleurs, parce que je crois que chien de traîneau, c'est un peu incorrect, si je ne me trompe pas.

  • Speaker #0

    Oui, ça n'a pas vraiment de sens en fait.

  • Speaker #2

    Ça voudrait dire, je crois, comme faire du cheval, qu'on serait en fait sur les chiens, littéralement, et ce qui n'est pas le cas.

  • Speaker #0

    Heureusement.

  • Speaker #2

    Oui, oui, oui. Surtout pour eux. Oui, c'est sûr. Et ça consiste en fait à voir l'activité de musher. Donc musher, je ne sais pas si tous les auditeurs vont connaître, mais c'est le principe d'avoir un traîneau qui est tiré par des chiens et de se déplacer de cette manière-là. Et ça fait maintenant plusieurs années que c'est utilisé comme activité touristique.

  • Speaker #0

    Bah Émilie, puisque j'ai eu la chance d'être dans le traîneau que tu dirigeais. Est-ce que tu peux nous parler davantage de ton métier de mûcheuse et de notre équipe de chiens qui nous a fait faire une très belle balade ?

  • Speaker #1

    Alors moi, du coup, ça ne fait pas si longtemps que je fais ce genre de métier un peu particulier, guide de chien de traîneau ou mûcheur. J'ai commencé à faire ça au Canada, dans un grand chenil. Là, pour le coup, il y avait, on va dire, 80 chiens. J'ai fait ça aussi en France et puis maintenant, je suis en Suède. Quand j'ai monté sur mon traîneau, on était avec huit chiens. J'avais mes deux chiens de tête, donc Beau, un mâle, qui a neuf ans, qui a beaucoup d'expérience. Il est un peu têtu parfois, mais ça fait son charme. Et puis voilà, on va dire, ça se déroule, on leur parle beaucoup. Moi, je suis un peu leur coach et eux, c'est l'équipe de sportifs.

  • Speaker #0

    Tu es donc arrivée un peu avant la saison pour les entraîner, pour travailler avec eux ?

  • Speaker #1

    Oui. Du coup, on est arrivés au mois d'octobre. On a eu la chance de les entraîner sur terre, donc là, sans les touristes. On a pu faire des plus grands entraînements. On est même amenés parfois à partir sur 30 kilomètres, donc des demi-journées. Là, on fait beaucoup plus de pauses avec les chiens pour qu'ils se reprennent. Ça, on a eu la chance de le faire aussi parce que la température a été favorable. Il faisait 17 degrés, 15 parfois. Au-delà, on n'aurait pas pu, parce que c'est des chiens qui craignent beaucoup la chaleur.

  • Speaker #0

    Ils sont habitués au froid.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si tu as la réponse, mais est-ce que c'est mieux ou moins bien pour les chiens qu'il ne fasse pas si froid ?

  • Speaker #1

    On va dire que jusqu'à 15 degrés, c'est bien pour le chien. Après, plus il va faire froid, plus le chien va être stimulé et plus il va aller vite. Ok, je ne savais pas. Ils adorent vraiment les températures fraîches. Surtout, on parle de la race, le ski sibérien.

  • Speaker #2

    Et pour compléter, alors si je ne me trompe pas, je crois que même des 5 degrés, c'est trop chaud. Je pense que 15 degrés, on ne va pas maintenir l'activité de traîneau. Ça va être à partir de quelques degrés positifs, en fait, c'est trop chaud.

  • Speaker #0

    Oui, il faut qu'il nous traîne.

  • Speaker #1

    Oui, parce que c'est chargé. Quand je dis 15 degrés, c'est à vide.

  • Speaker #0

    Mais tu nous disais d'ailleurs que par rapport à certaines compétitions, s'il fait trop chaud, c'est même annulé carrément parce que les chiens ne vont pas le supporter.

  • Speaker #2

    Et en fonction des chiens, ça peut être aussi qu'il fait trop froid.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est pas partout qu'on fait suffisamment attention à l'animal pour pas juste se contenter de dire je vais perdre de l'argent, donc non, il va y aller et c'est tout.

  • Speaker #2

    Oui, ça me permet de parler de ça. Ce qui nous plaît de travailler avec ce chenil, c'est que les chiens passent avant. Et donc, si la neige n'est pas bonne parce que c'est trop verglacé ou si les températures sont trop élevées, ça va être annulé.

  • Speaker #1

    C'est agréable. Le bien-être de l'animal, c'est la priorité. Ça paraît tellement évident. Mais pas pour tous les propriétaires de chenilles, malheureusement.

  • Speaker #0

    C'est quoi une journée type d'une mûcheuse et après d'un chien ?

  • Speaker #1

    On arrive aux chenilles, la priorité, c'est déjà de donner la soupe aux chiens. On va dire surtout en hiver, parce que les températures sont négatives et ils n'ont pas d'eau dans les enclos.

  • Speaker #0

    Et c'est fait exprès ?

  • Speaker #1

    C'est fait exprès parce que l'eau, elle gèle.

  • Speaker #0

    Ah,

  • Speaker #1

    bien sûr. Sinon, tous les matins, on s'amuserait à briser la glace, vider les seaux, on perdrait beaucoup trop de temps. Et puis au final, les chiens, il y en a qui ne s'hydrateraient pas, même avec de l'eau. Donc on leur donne une soupe avec un peu de viande dedans, c'est plus appétant. Les chiens, ils s'hydratent. Là, ici, on est plusieurs, donc on peut se répartir les tâches. En attendant, il y a aussi le ramassage des cacas, la partie un peu plus…

  • Speaker #0

    Mais essentielle.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est essentiel. Ils n'ont pas de WC. Puis après, on va aller quand même voir si les chiens vont bien. Ça, on peut le faire en même temps. S'il y a des chiens qui sont moins bien, on décidera qu'ils ne sortent pas aujourd'hui. On pourra faire des soins parce que des fois, il y en a qui se blessent, qui peuvent avoir mal au coussinet. Des courbatures, ça peut arriver.

  • Speaker #0

    C'est des athlètes de haut niveau. C'est ça.

  • Speaker #1

    Donc, il faut faire quand même attention. Et ici, comme on disait, c'est vraiment la priorité. Donc, on va faire nos équipes un peu en fonction de ça, de la forme des chiens. Une fois qu'on a fait nos équipes, les chiens, on va pouvoir ouvrir les enclos. On va les lâcher. Ça va permettre qu'ils s'échauffent aussi. Qu'ils ne partent pas de la niche où ils étaient en train de dormir et on les met directement à l'attelage. C'est comme nous. si on se lève et qu'on va tout de suite... courir, on risque de se faire mal. C'est pareil, donc ils s'échauffent et puis ça permet aussi qu'ils puissent sentir leur congénère. Et puis d'ailleurs, c'est là où on va voir s'il y a des petites un peu vagares ou s'il y en a un qui est mal luné, ça peut arriver. Ou des femelles qu'on découvre qui sont en chaleur, donc là on va éviter de mettre un mâle à côté sur l'attelage.

  • Speaker #0

    Ils ne vont pas avancer.

  • Speaker #1

    Non, ça va être compliqué. Donc après ça, on va chercher les harnais et puis là, c'est parti, on les harnache. On leur met les harnais toujours et en liberté. Et là, on met les chiens au traîneau. et c'est parti. On aura une pause de midi. Eux, ils vont avoir un petit snack. Nous, on va les manger aussi. C'est important. Et puis après, c'est reparti pour l'après-midi. Et le soir, c'est le moment des gamelles. On va faire ça dans le calme. Ils mangent assez vite. Donc, le repas, il est donné à peu près en 30 minutes. Ils vont avoir un kilo de viande par chien. Mais ils ont une bonne mastication. Après, on fait la plonge comme en restauration. On lave toutes les gamelles. Et puis après, fin de journée. Les chiens, ils vont se coucher et puis nous on va au sauna Non,

  • Speaker #0

    ben voilà. Il faut bien se remettre de cette belle journée. Et toi, quel est ton rôle, en fait, dans cet endroit ?

  • Speaker #2

    Alors, à 7h30, j'arrive avec tout le monde. Donc, je vais aider à distribuer la soupe et aussi au nettoyage du chenil. Et quand les mâcheurs commencent à mettre les harnais sur les huskies, alors je peux les aider à en mettre quelques-uns, mais je vais aussi commencer à préparer la cabane parce que les touristes vont arriver. Donc je vais un petit peu courir avec des bouts de bois dans les bras et essayer de faire mon feu rapidement. Ensuite, il y a une navette qui arrive au portail. Et là, mon rôle, ça va être de les accueillir. Je vais essayer de donner des petites informations sur le chenil, les propriétaires et me présenter. Et ça, j'ai un petit peu la pression quand je fais ça. Parce qu'il y a les chiens qui sont en train d'être mis à la clage et qui sont impatients de partir. Donc, il faut que ça aille vite. Je mitraille un petit peu d'informations, le groupe, le premier groupe. Ensuite, toujours rapidement, je vais essayer de faire des groupes qui vont aller sur les traîneaux. Donc, il faut que je réfléchisse à un équilibre entre ne pas trop séparer les gens pour qu'ils restent en couple ou en famille. En même temps, ne pas faire un traîneau, par exemple, qui soit trop lourd ou trop léger en fonction du revêtement du jour, si c'est verglacé. Si au contraire c'est de la poudreuse. Donc je dois penser à tout ça hyper rapidement. Et ensuite le groupe va me suivre et là on va les répartir sur le traîneau. Donc le premier tour va partir. Et là il faut que j'aille souvent mettre des gamelles d'eau à l'avance. Continuer à alimenter le feu. Et éventuellement quand il y a plus de gens qui sont sur le chenil, faire une visite. Donc je vais devoir expliquer un petit peu le ski sibérien. Expliquer pourquoi il y a d'autres races de chiens aujourd'hui. et donner le maximum d'informations aux gens.

  • Speaker #1

    Si je peux me permettre aussi, tu as oublié, parce qu'il a un rôle très important, c'est ce qu'on appelle le handler sur les compétitions. Il est parfois au portail et nous, si les chiens partent et qu'il y a une ligne qui s'emmêle, on freine et on dit « Antoine ! » et il vient vite en courant. Il a un très bon cardio et c'est lui qui va démêler les chiens, qui va tout de suite intervenir s'il y a un problème. Parce que nous, on ne peut pas descendre du traîneau parce que si on descend du traîneau, les chiens partent sans nous.

  • Speaker #2

    Ça me permet de compléter rapidement mon rôle. Alors, ce n'est pas forcément moi, ça peut être quelqu'un d'autre qui y va. Mais quand les trois traîneaux sont prêts et qu'ils vont partir l'un après l'autre, il va falloir courir du coup au portail qui est bien à 500 mètres du premier portail où j'avais déjà accueilli les gens, ou l'ouvrir. Les trois traîneaux vont passer, tour fermer et ensuite revenir un petit peu au centre du chenil. se passe bien. Et pour donner un petit peu des données, parce que je trouve ça toujours assez drôle, sur mon portable, je peux faire entre... Enfin, il y a mon portable qui me dit que je fais entre 12 et 15 kilomètres par jour. Ah oui,

  • Speaker #0

    quand même. On imagine le nombre d'allers-retours que tu fais en permanence.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est pour ça.

  • Speaker #1

    Il est quand même grand, le chenil. Ils l'ont aménagé pour faire une cour de récréation pour les chiens. C'est agréable.

  • Speaker #2

    C'est en quelque sorte un parc à chiens. C'est en quelque sorte un parc à chiens avec un grand enclos principal, ce qui permet de tous les lâcher, ce qui n'est pas forcément le cas dans tous les chenils. Donc ça, c'est vraiment essentiel, je trouve, qu'ils puissent être lâchés en liberté.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous avez des chouchous dans les chiens ? Est-ce qu'on s'attache plus à certains chiens qu'à d'autres ?

  • Speaker #2

    Alors moi, je suis un grand fan de Buck. parce qu'en fait, il est inépuisable. Je pense qu'il peut faire les six tours dans la journée puis il va se remettre devant la porte de son enclos et il est prêt à repartir. Donc, il est toujours d'attaque, il est toujours motivé et voilà, j'adore son énergie. Ok. Donc, si je pouvais, je l'adopterais.

  • Speaker #0

    Ça va être possible.

  • Speaker #2

    Et ouais, j'ai demandé à Katharina ce matin et elle m'a dit que ça n'allait pas le faire avec Mambo, donc notre autre chien.

  • Speaker #1

    Et puis moi, j'ai une chouchoute, c'est Salsa, donc c'est la mienne. C'est la petite favorite, c'est la petite princesse. C'est celle que j'emmène du coup au chenil. Elle a eu un petit temps d'intégration à la meute, mais elle s'y est faite. Elle a des super copains là-bas. Pour elle, c'est comme aller à la crèche.

  • Speaker #0

    Il y a deux chiens qui se promènent en liberté. Un ou deux ? Non, deux, j'en ai vu deux. Ils se promènent en permanence, qui ne sont pas dans les enclos.

  • Speaker #2

    Alors souvent, c'est Issa. Elle, c'est une des principales femelles reproductrices. En fait, la plupart du chenil descendent d'elle. Il y a eu plusieurs mâles, donc pour éviter les mauvais mélanges, on fait venir le mâle reproducteur juste pour ça, puis il reparte. Et donc Isa, c'était aussi un chien de tête, donc on lui fait beaucoup plus confiance. On sait qu'elle peut se balader en liberté et elle est respectée parce que c'est la grand-mère principale du chenil. Oui,

  • Speaker #0

    puis elle aime se faire caresser, elle va voir tout le monde.

  • Speaker #1

    Il y a juste une fois, elle a réussi à prendre la fuite avec les traîneaux, elle est partie. Et là, ça a été l'animation. Donc, elle courait à côté des traîneaux. Elle essayait un peu de divertir les copains. Et après, elle est rentrée d'elle-même. Donc, comme quoi, elle est vraiment envahissante. C'est chouette.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous auriez des recommandations, justement, pour ne pas choisir n'importe quel chenil ou faire cette activité ?

  • Speaker #1

    Moi, je dirais qu'il faut regarder le nombre de chiens. Je pense que c'est important parce que ce genre d'activité, ça peut monter, je pense, jusqu'à 400 chiens. Je pense qu'on peut trouver des chenilles, moi c'est ce que j'appellerais les usines à chiens. Et là je pense que ça ne peut être que triste pour les chiens, parce qu'il faut s'imaginer qu'il y a des basses saisons, qu'il y a l'été, donc ces chiens-là, qu'est-ce qu'ils font ? Je ne pense pas grand-chose. donc je pense que c'est raisonnable quand on va dans des chenilles entre 50 et 70 chiens Si les mâcheurs font de la compète, c'est toujours plus intéressant. Je pense qu'on a toujours plus affaire à des passionnés quand même. Parce que ça veut dire qu'avant tout, c'était un loisir. Et qu'ils ont dû faire du tourisme pour nourrir les chiens, tous les skiffrets vétérinaires. Et puis après, on va le voir aussi quand on va aller dans le chenil. S'il y a des chiens qui sont un peu mal en point, agressifs, qu'on n'a pas trop le droit de les caresser, on sent une énergie un peu tendue. C'est que derrière, ce n'est pas tout rose.

  • Speaker #2

    Je vais jouer. Compléter, ça dépend aussi du pays dans lequel on va faire l'activité. Par exemple, en Suède, ils ont interdit que les chiens soient à la chaîne. Donc, quand je parle d'être à la chaîne, ce n'est pas juste pendant une heure, pendant l'activité, ça va être dans leur enclos. Et il y a des chenilles, par exemple en Norvège, en Finlande ou en Amérique du Nord, où la chaîne est autorisée. Et ils vont vivre à la chaîne vraiment toute la journée et toute la nuit, avec des barils en plastique un petit peu délabrés. Donc, ça déjà, c'est mauvais signe. Et c'est pour ça que la Suède, c'est un bon pays pour faire l'activité, parce qu'il y a déjà quelques normes et quelques règles qui encadrent ça. Et je trouve que les chenilles, du coup, sont plus adaptées aux chiens pour leur bien-être.

  • Speaker #0

    Ça ne va pas être trop dur de partir dans trois semaines, de quitter tous ces chiens ?

  • Speaker #2

    Je pense que le plus dur, ça va être de quitter les chiens, ça c'est sûr.

  • Speaker #1

    Oui. Après, moi, pour avoir fait plusieurs chenilles, je pense que c'est dur quand on est dans un mauvais chenille et qu'on laisse les chiens. Et on ne sait pas forcément s'il y en a même qui vont survivre. Et on se dit, bon, là, ça fait vraiment mal au cœur de partir. J'ai d'ailleurs craqué au Canada et j'en ai ramené un. Donc, c'est aussi d'ailleurs le plus dur, c'est de ne pas craquer. À chaque fois, de ne pas adopter un chien dans chaque chenille. Mais là, on sait qu'ils sont entre de bonnes mains. Donc, on a moins de soucis derrière. On se dit, bon, allez, ils auront une belle vie de toute façon, quoi qu'il arrive. Et puis, on a déjà des chiens aussi. Mais oui,

  • Speaker #0

    mais ils sont super calmes. On ne les a pas entendus. Ils écoutent, en fait. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Tant pris. Musique Musique Musique

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