- Speaker #0
Bon, on va passer au guide pratique.
- Speaker #1
Déjà là, je dois faire un aveu, mais c'est tout ce qui est dans la planification des hôtels, tout ça, c'est Sébastien. C'est Sébastien. C'est Sébastien qui est le chef organisateur. Et ça, c'est un de mes conseils, c'est d'avoir chacun son ministère. Lui s'occupait des réservations. Moi, je m'occupais de l'école, je m'occupais des bagages, je m'occupais de tout ce qui touche la santé. Et lui s'occupait vraiment des réservations, de la planification. C'est d'être deux à planifier, c'est deux. à faire des recherches, c'est dédoubler le temps.
- Speaker #0
Vous avez bien raison et je pense qu'effectivement, c'est un très bon conseil. Chacun sa partie.
- Speaker #1
Chacun sa partie. Et si c'est trop lourd, moi, je suis extrêmement chanceuse parce que Sébastien, il adore ça, mais si c'est trop lourd pour une personne, alors on se dit, toi, tu fais cette région ou ce pays, toi, tu fais ce pays. Donc, pour pas lire les mêmes blogs, rechercher les mêmes trucs et trouver la même information deux fois.
- Speaker #0
De la même façon, quand tu dois t'occuper de l'école, ce n'est pas simple non plus. Donc, ça peut être aussi chacun son tour.
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
J'ai déjà vu ça souvent chez les gens qui partent sur des longs voyages. Les tâches sont bien définies parce que sinon, ça devient compliqué à gérer sur la longueur. Combien de kilomètres vous avez parcouru ?
- Speaker #1
Selon Sébastien, 40 500 kilomètres. Mais bon, on n'a pas calculé.
- Speaker #0
Au kilomètre près.
- Speaker #1
Je crois que c'est plus un vol d'avion. On a essayé en majorité de faire plus que possible par voie terrestre. Donc, on a essayé de réduire. Il a fallu prendre des avions parce que les plans ont changé, mais 4500 kilomètres, c'est ce qu'on aurait fait.
- Speaker #0
Avant de partir, est-ce que vous avez eu à remplir des formalités particulières ? Il y a des documents dont vous aviez besoin et que vous avez préparé à l'avance ?
- Speaker #1
Non, à part les certificats de vaccination, parce que c'était la COVID et là, ils demandaient plein de trucs. Il fallait avoir le certificat de naissance des enfants traduit en anglais, c'est une traduction officielle. On ne nous l'a jamais demandé, mais il y a certains pays qui demandaient ça, mais au-delà de ça…
- Speaker #0
Mais je crois que la Namibie, d'ailleurs,
- Speaker #1
demande ça. Oui, je crois que c'est la Namibie. Je crois ailleurs aussi, mais il me semble que la Namibie, c'est ça, mais ils n'ont jamais demandé à avoir le fameux document qu'on a traîné pour rien. Sinon, on faisait tout au fur et à mesure. Tout ce qui est visa, tout ça, on faisait en ligne. Quand il y avait des visas demandés, la plupart du temps, ça se fait soit en ligne, soit à l'arrivée même à l'aéroport.
- Speaker #0
Vous avez fait des vaccins quand même avant de partir ?
- Speaker #1
Oui. Comme on ne savait pas où on allait aller, on a fait tous les vaccins possibles. C'est comme ça, on était blindés. Vous étiez tranquilles. Oui.
- Speaker #0
Pour les valises, vous avez fait comment ? Ce qu'on s'est dit,
- Speaker #1
c'est qu'il fallait que Sébastien et moi soyons capables de transporter tous les bagages tout seuls. C'était notre limite, en fait. Parce qu'avec quatre enfants, on voulait pouvoir, et également avoir une main libre pour tenir un enfant. Parce que des enfants, quand tu confies des valises à un enfant, c'est en fait des jeunes enfants.
- Speaker #0
Oui, des petits, oui.
- Speaker #1
Oui, mais même 7-8 ans, il suffit qu'il y ait des trucs à monter, qu'ils oublient les valises. Ça fait des items à gérer en plus, mais ça fait aucun sens. Tu sais, si tu dois... Avoir ta valise, surveiller les enfants et les valises des enfants. Et là, il reste pris sur une chaîne de trottoir, toi, t'as tes voyages. Non, il fallait qu'eux, ils avaient chacun un petit sac à dos de jour où ils mettaient leurs trucs d'école, leurs petits jouets, tout devait rentrer là-dedans. Donc, ils avaient la veste, la casquette et une gourde, tout ce qu'ils pouvaient avoir besoin dans le bus, par exemple, ou dans l'avion. Donc, c'était vraiment leur petit sac de jour. Ça, c'était leur truc. Ça, ils traînaient tout le temps. Et nous, on avait un gros sac à dos, Sébastien avait un gros sac à dos, et on avait deux valises à roulettes. Une, bagage de cabine, l'autre, c'est sac à dos, sac à roulettes. Il y a souvent un débat sac à dos, sac à roulettes. Honnêtement, nous, il faisait les deux. On était capable de tout mettre sur notre dos, sauf la petite valise qui se transportait bien. Le nombre de fois où on l'a utilisée, je peux le compter sur le bout des doigts. C'est partout sur roule. Sinon, c'est quelques escaliers. Même si on avait eu les roulettes, on passe honnêtement partout. Le sac à dos n'est pas... Si tu voyages tout seul et que tu as moyen d'avoir un petit sac à dos, oui, c'est super parce que ça va bien. Mais avec une famille, là où tu as à tout mettre dans les bagages, même si les enfants avaient eu des sacs à dos lourds, là, tu ne peux pas faire des grandes distances à pied. C'était beaucoup mieux d'avoir un truc qui roule où là, tu peux faire des plus grandes distances sans que les enfants soient... soit épuisé. Donc, on a vraiment aimé le concept d'avoir des petites valises, mais l'idée, c'est de s'en tenir au minimum.
- Speaker #0
Oui, ce n'est pas évident de savoir ce que c'est le minimum.
- Speaker #1
Ce que tu as besoin pour une semaine, tu n'as rien besoin de plus. Oui,
- Speaker #0
c'est ça.
- Speaker #1
Tu ne peux pas en avoir plus que ce que tu vas avoir besoin sur une semaine. Sauf peut-être, dépendamment de la météo, des quarts de météo. Mais encore là, au Népal, on n'était pas équipé pour le frein. On s'est équipé sur place. Il y avait des trucs pas chers. On a réussi à s'équiper. Pour les imprévus, il y a toujours moyen de trouver partout. Ça ne vaut pas le coup de traîner des trucs. Le seul truc qu'on a traîné, qui était un peu chiant à traîner, qu'on n'arrivait pas à trouver, c'est les masques de plongée. pour les enfants. Donc, des petites grandeurs. Mes enfants ont des très petits visages. Même nous, on a des visages. Donc, adultes, c'était impossible. Et des grandeurs... Et tu sais, ça, c'est un truc que tu peux pas... Tu sais, s'il y en a pas qui font aux enfants, ils peuvent pas aller dans l'eau. Ça, c'est chiant. Donc, ça, c'est le truc. On a traîné deux petits masques pour les enfants et on était contents de les traîner.
- Speaker #0
Tu vois, c'était la question que j'allais te poser après. C'est qu'est-ce qu'il faut vraiment pas oublier ? Qu'est-ce qui est vraiment nécessaire ? Ben,
- Speaker #1
voilà. Dans mon sac de jour, d'avoir un pareo, ça sert à tout. Autant ça peut servir de vêtements, ça peut servir de couverture. Quand tu es pris pour aller à la salle de bain dans une chambre, de mettre le pareo quand tu es une fille, c'est super pratique pour se protéger du soleil. Donc, ça sert à tout. C'est masse, ça se transporte bien. Donc, ça, c'est toujours dans mon sac de jour. Et même chose pour les serviettes de bain. On avait des futas qui étaient des serviettes de plage, en fait. Moi, j'ai vraiment de la difficulté avec la microfibre. Je n'aime pas la texture. Et aussi, ça ne sèche pas si bien que ça. Et ça sent, quand c'est que ça sent rapidement. Et les fouta, c'est en coton, c'est tout mince. Et justement, on peut s'en servir, parce que c'est tout mince, ça sèche vite. Et on peut s'en servir comme couverture ensuite. Donc, c'est plus versatile qu'une serviette. Ah,
- Speaker #0
mais c'est un super conseil.
- Speaker #1
La fouta, elle est pareille. Une chose qui nous a servi qu'une fois dans le voyage, que j'étais bien contente, c'était des sacs, un sac Ziploc en plastique. J'en traînais toujours dans mon sac de jour depuis le début du voyage. Je ne m'en étais jamais servie. Quand on est reparti la deuxième fois, je me suis vraiment posé la question, mais pourquoi je traîne ça ? Puis à la dernière minute, je me suis dit, ça ne pèse rien, ça ne prend aucun espace. Ça, c'est sûr. Ils sont déjà là, tant qu'à les jeter, je vais les garder dans le sac. Et quand on a eu notre... Ah, que je n'ai pas raconté, d'ailleurs, mes aventures dans le diléphérique, et il n'y avait pas de toilettes. On était pris, donc ça nous a un peu sauvé la vie d'avoir des sacs en plastique. Donc, le sac en plastique pour le vomi et pour tout. Ça peut servir des maillots mouillés, ça peut servir d'un paquet de trucs, mais il faut se dépanner. Et l'autre truc que j'ai bien aimé avoir sur un long voyage, c'est des plans en silicone qui s'écrasent. Parce que souvent, quand on avait des longs trajets de bus, il y a beaucoup d'endroits où les sandwiches n'existent pas. et qu'on voulait se faire un lunch, souvent ce qu'on faisait, c'est qu'on faisait une salade avec des légumineuses, des trucs. Donc d'avoir ce plat pour pouvoir se faire des lunchs, pour pouvoir mettre de la nourriture ou garder des trucs. J'en avais deux, ça ne prend pas de place. Et ça, on a trouvé ça, on l'a vraiment utilisé souvent. Ça et des couverts de camping qu'on gardait dans le sac, pour éviter d'avoir des trucs jetables aussi. Donc ça, c'était des trucs qu'on trouvait bien pratiques. savon aussi, savon de Marseille pour nettoyer les vêtements dans les lavabos les tâches c'est un savon qui peut servir pour laver la vaisselle le linge, tout ça ah oui,
- Speaker #0
les multi-usages le savon de Marseille se sert de toute façon exactement et au contraire, est-ce que vous aviez quelque chose que vous avez traîné justement jusqu'au bout et qui ne vous a jamais servi ?
- Speaker #1
beaucoup les jouets on en avait très peu mais même les très peu Ouais. On avait quelques petits légos. Des fois, ils s'en sont servis, mais pas beaucoup. Par contre, la liseuse, liseuse électronique, un parent-enfant, c'était un essentiel. Ils ont tellement lu de livres, ça, c'était le divertissement. Nous, on n'a pas d'écran, les enfants, donc la liseuse, c'était essentiel pour le voyage. Et pour nous aussi, parce que en tant qu'adultes, une fois que les enfants sont couchés, tu fais quoi ? C'est le divertissement principal.
- Speaker #0
Tu sais combien de livres vous avez lus ? Ça, ça serait intéressant. À peu près.
- Speaker #1
J'ai aucune idée. Des centaines, probablement. Mais vraiment beaucoup, les enfants. C'était deux, trois livres par semaine. C'était fou. Puis nous, il y a moyen de louer les livres sur la bibliothèque locale. Donc, c'était extraordinaire.
- Speaker #0
Je crois qu'on n'a même pas rappelé l'âge de tes enfants quand vous êtes partis.
- Speaker #1
Quand on est partis, Laurent avait quatre ans. Colin avait six ans. Léo avait neuf ans. Emilia, onze ans. L'âge parfait pour partir.
- Speaker #0
Votre coup de cœur. Il n'y en a qu'un, tu ne peux pas tergiverser le coup de cœur de chacun.
- Speaker #1
Moi et Sébastien, Népal. Je crois que Léo, c'est probablement la Namibie. Mia, Zanzibar, et les garçons ont bien aimé faire du surf aussi, donc probablement l'Indonésie. Mais les enfants, honnêtement, à chaque fois qu'on leur pose la question, ils changent.
- Speaker #0
Ils changent, oui, évidemment. Mais c'est bien. Tu as commencé à en parler, est-ce qu'il y a eu des loupés ou des choses qui ne sont pas assez comme prévues ? Visiblement, oui.
- Speaker #1
Ben oui, quand on était en Équateur, on est arrivé après un vol de nuit, on s'est dit, on venait d'arriver et on était surpris. super fatigué, donc il faut occuper les enfants pour faire un truc, mais tout le monde est fatigué. Et on s'est dit, là j'ai vu, c'est juste de marcher dans la ville, ça ne le faisait pas. Là j'ai vu une annonce pour le téléphérique, j'ai dit, ça c'est parfait, on s'assoit, on va en haut, on prend des photos, on est en montagne, excellent. Alors on a pris le téléphérique, on a pris des photos, c'était magnifique, mais au retour, le téléphérique est arrêté. Alors on est resté pris dans le téléphérique. Puis tu sais, c'est un long téléphérique, donc on était loin de tout. et on est restés dix heures pris dans le téléphérique, en pleine nuit, au milieu de nulle part. C'est les pompiers qui sont venus nous chercher. C'était très long. Les pompiers sont venus nous chercher. Ça a été toute une expérience. D'ailleurs, j'ai filmé et c'est une des scènes dans le documentaire. Les gens m'en parlent toujours de cette fameuse scène dans le téléphérique. Donc, ça a bien marqué les gens.
- Speaker #0
Et tu l'as raconté sur les réseaux sociaux et je te suivais déjà à l'époque et je me souviens maintenant. maintenant, de cette expérience ? Parce que c'est une expérience ! Comment, enfin, en plus, 10 heures, 10 heures, c'est long. Mais quand tu sais pas que ça va durer 10 heures, et que tu n'as aucune idée de quand vont arriver les secours, c'est encore plus long. C'est interminable. Est-ce que vous avez eu peur ? Est-ce que, comment on vit ces 10 heures-là ? Bien,
- Speaker #1
en fait, je crois que parce que c'est arrivé à la fin du voyage, ça s'est bien passé. On en avait tellement vu de trucs, et de... Je crois que tout le monde avait cette espèce de confiance-là, de, bon, ça va être chiant, mais on va s'en sortir, on ne passera pas notre vie là-dedans, notre vie n'était pas en danger immédiatement, on n'avait pas beaucoup d'eau, on avait froid, mais ce n'était pas une urgence critique pour nos vies, c'était un inconfort. Donc, ça s'est bien déroulé. Aussi, on avait accès au réseau, donc on faisait des lives sur Facebook, les gens nous envoyaient des blagues. Je me rappelle, au début, c'était très drôle, c'est devenu moins drôle par la suite, Smaaaauuuut Et je crois que le fait que moi, je filmais, m'a permis un peu de prendre du recul. Donc, je voyais, c'était comme de me sortir du moment présent, de le voir de l'extérieur. Et bon, c'était chiant, mais c'était pas... Ça fait une bonne anecdote à raconter, quoi. Et ça fait une super bonne scène dans le film. Ben oui,
- Speaker #0
clairement. Et les pompiers qui viennent vous chercher, c'est un moment pas commun non plus, pour le coup. Oui,
- Speaker #1
oui. Finalement, ça a bien été, parce que l'idée, c'est qu'ils venaient nous chercher. On devait descendre en rappel. et après Après ça, avoir plusieurs heures de randonnée dans la jungle en pleine nuit, alors que mes enfants ne voient pas dans le noir, en jungle, en équateur, dans un terrain super accidenté. Ça, ça me tentait moins. Et finalement, quand il est arrivé sur la cabine, ils ont réussi à redémarrer le téléphérique par je ne sais pas quel. Alors, on a pu redescendre dans le téléphérique. Dieu merci.
- Speaker #0
Est-ce qu'il y a eu des moments où tu ne t'es pas sentie en sécurité, où ça a été un sujet ? Non. Un pays particulièrement ? Non.
- Speaker #1
Non, pas... Merci. C'est des petits moments, mais non pas vraiment de moments où je ne me sentais pas en sécurité. Ce n'est pas arrivé.
- Speaker #0
Quelle spécialité culinaire tu vas garder ? Le pays où vous avez vraiment le mieux mangé ?
- Speaker #1
Étrangement, c'est le Népal. Je pense que je n'avais aucune attente. Il y a plein de pays. La Thaïlande, c'est extraordinaire. Mais vraiment, le Népal, je ne sais pas, c'était tout simple comme tourisme, mais toujours savoureux. Les momos, le pain tibétain. C'est sûr que c'est ce genre de truc. Je ne sais pas. nécessairement bon, mais le fait qu'on le mangeait le matin alors qu'il faisait très froid et qu'on se prépare à randonner, là, ils font cette espèce de pain et tu le manges avec du miel. Je ne sais pas, il y a quelque chose de magique dans ces plats tout simples que j'en refais des fois à mes enfants. C'est un pain tout simple cuit dans l'huile, mais je ne sais pas, il y a quelque chose de réconfortant. Le dalbate, je ne sais pas, il y a quelque chose. Donc, la nourriture du Népal est dans mon cœur, comme le reste du pays.
- Speaker #0
Pour les hébergements, le top et le pire, ça a été quoi ?
- Speaker #1
Le pire, c'est une auberge de jeunesse sur l'île de Maboule, en Indonésie. C'était sale, il n'y avait pas de... Tu sais, des fois, on arrivait, on mangeait déjà la nourriture, c'était pas très bon, on mangeait à 19h, disons, et puis là, ils sortaient la nourriture 20 minutes après, on arrivait à 19h, il n'y avait plus rien. C'était vraiment pas propre. Il y a des endroits sales, il y a des endroits très sales. Ça, c'est en utéen. Et le meilleur, bon, à part évidemment le Hilton, qui est comme dans une catégorie à part, où tu arrivais et tu avais un menu d'oreillers pour choisir ton oreiller. Moi, j'ai juste besoin d'eau chaude et toi, tu me donnes un menu d'oreillers à temps. C'est vrai, c'est sûr que ça, c'est une classe à part. Mais honnêtement, moi, mes campings, tous les campings sur le bord de la plage avec des vues à Oman, on a campé juste sur le bord d'un immense canyon. ces endroits-là sont... sont extraordinaires.
- Speaker #0
Côté budget, comment on fait pour partir 15 mois ? Comment on finance ?
- Speaker #1
Vive avec un comptable, ça aide, parce qu'il est bien serré, on va choisir. Il magasine les prix, mais on a eu beaucoup de chance parce que pour financer ça, on a, après un an avant de partir, non, quelques mois avant de partir, Sébastien travaillait pour une compagnie, il avait des parts dans la compagnie, et elle a été vendue. Donc, ça nous a vraiment fait un espèce de petit... cadeau de la vie qui nous disait, allez, vous pouvez réaliser vos rêves. Donc, on partait sans avoir à s'endetter, ce qui vraiment a ôté un gros poids sur les épaules. Et on a loué la maison, mais on n'avait pas une obligation. En temps de COVID, c'est compliqué aussi d'essayer parce qu'on ne savait pas si on revenait. On a quand même réussi à louer la maison. On s'en tenait à un budget, Sébastien, avec 200 $ US par jour. Ça, on en sent les gros transports, mais dans les pays, 200 $ US par jour, on arrivait à 100. Évidemment, chaque pays est différent, donc ça dépend, mais au total, ça revenait à peu près à 7 moyennes, ce qui était très peu, mais on est arrivé.