- Speaker #0
Hello hello, bienvenue dans Famille et Voyage, le podcast. Le podcast qui donne envie aux parents de faire leur valise. Ici, pas de discours parfait, on parle de vrais voyages avec de vrais parents et de vrais enfants. Oui, ceux qui sont trop fatiguĂ©s pour marcher une heure alors qu'ils peuvent sauter pendant trois heures dans la piscine sans s'arrĂȘter. Parce que voyager en famille, c'est possible et mĂȘme pas. fun, que ce soit Ă l'autre bout du monde ou Ă deux heures de chez nous. Moi, c'est StĂ©phanie, maman de deux grands ados. J'ai survĂ©cu aux crises dans l'avion ou dans les musĂ©es, aux nĂ©gociations dignes du GIGN pour avancer de 3 mĂštres et aux sandwiches oubliĂ©s dans le sac Ă dos. Pour cette saison 7, cap sur de nouvelles destinations, des reportages, des familles qui voyagent avec leurs chiens et leurs doudous et des rĂ©cits sans filtre oĂč les galĂšres rivalisent avec les couchers de soleil. Attention, votre liste d'envie va s'allonger ! Si vous aimez le podcast, abonnez-vous, mettez 5 Ă©toiles, laissez un petit mot ou partagez-le vos proches. Salut, Ramp. plus visible et inspire encore plus de parents. Vous le savez, les voyages en famille ne durent qu'un temps, alors profitons-en ! Je reçois aujourd'hui StĂ©phanie, une grande voyageuse partie un an autour du monde avec son conjoint Greg et leurs deux enfants, Adrien, 10 ans, et Mila, 7 ans. La Mongolie, c'Ă©tait la derniĂšre Ă©tape de leur tour du monde. Pendant 20 jours, ils ont traversĂ© le pays en road trip de Ourland-Bator au dĂ©sert de Gobi, en passant par les steppes immenses et la vallĂ©e de Lorcon, dormant chaque soir dans une yurte diffĂ©rente. Ils ont assistĂ© Ă la fĂȘte du Nadam, grimpĂ© les dunes du Gobi, partagĂ© le quotidien des familles nomades et dĂ©couvert que le lait de jument fermentĂ©, c'est pas forcĂ©ment au goĂ»t de tout le monde. Si vous rĂȘvez d'un voyage qui dĂ©coiffe un peu entre nature brute, rencontres et quelques surprises culinaires, cet Ă©pisode est fait pour vous. Allez, c'est parti pour le carnet de voyage de StĂ©phanie en Mongolie. Hello StĂ©phanie !
- Speaker #1
Salut Stéphanie aussi !
- Speaker #0
Ce prénom-là , en général, je le retire.
- Speaker #1
Oui, oui. Comment ça va ? Ăcoute, ça va super bien. Vraiment, je suis trĂšs contente d'avoir cette discussion avec toi pour parler d'un voyage qu'on a adorĂ©. Je suis ravie en tout cas d'intervenir dans ton podcast.
- Speaker #0
Ăcoute, avec plaisir. Je suis ravie de dĂ©couvrir un peu plus ce pays que je ne connais pas, qui est quand mĂȘme trĂšs, trĂšs loin de ce qu'on connaĂźt. C'est un peu sortir sa zone de confort, j'ai l'impression, quand on va en Mongolie. Mais avant ça... Est-ce que tu peux te prĂ©senter, prĂ©senter ta famille et le type de voyageur que vous ĂȘtes, s'il te plaĂźt ?
- Speaker #1
Bien sûr, avec plaisir. Donc, moi, je suis Stéphanie, j'ai 41 ans. J'adore les voyages depuis toujours, donc j'ai toujours voyagé depuis trÚs, trÚs jeune. C'est une passion pour moi. Et donc, ma famille est composée de mon conjoint, Greg, et puis de mes deux enfants qui ont 7 et 10 ans, donc Mila qui a 7 ans et Adriane qui a 10 ans.
- Speaker #0
Et vous ĂȘtes quel type de voyageur ? PlutĂŽt route ou plutĂŽt confortable ?
- Speaker #1
Ah non, nous, on est plutĂŽt en mode aventurier. C'est ce qu'on aime. En fait, si on voyage, c'est justement pour vivre des aventures. Donc, pour nous, le voyage, ce n'est pas des vacances. Tu vois, on le voit vraiment comme quelque chose oĂč on va sortir de notre zone de confort, oĂč on va aller rencontrer l'autre, oĂč on va se challenger, vivre des expĂ©riences qu'on n'a jamais vĂ©cues. Donc, je pense que la famille, on est un peu tous les quatre pareils. Et ça, c'est vraiment chouette parce qu'on prend du plaisir, tous les quatre, dans ces voyages qu'on peut faire ensemble.
- Speaker #0
Et tu l'as dit, toi, tu as commencé à voyager. Voyager jeune, pardon. Est-ce que tu as aussi emmené tes enfants depuis tout petit ?
- Speaker #1
Alors oui, clairement, depuis tout petit, ça ne nous a jamais freinĂ© de voyager. Quand ils Ă©taient petits, on a plutĂŽt Ă©tĂ© peut-ĂȘtre dans les voyages en Europe, donc dans des destinations assez proches, type la GrĂšce, tu vois, le Lanzarote, l'Espagne, Minorque. La ThaĂŻlande, quand mĂȘme, on Ă©tait allĂ©s aussi un petit peu plus loin. Et puis, on a surtout fait un voyage avec eux quand ils avaient, Mila avait 4 ans et AdrĂšne 7 ans, qui Ă©tait la Tanzanie. Donc lĂ , c'Ă©tait le premier safari qu'on vivait en famille. Tanzanie-Zanzibar. Et d'ailleurs, ça a Ă©tĂ© le dĂ©clencheur pour nous de ce long voyage qu'on vient de terminer d'un an Ă travers le monde. Donc, ça a Ă©tĂ© pour nous un vrai dĂ©clic, la Tanzanie. Et puis, ça a menĂ© effectivement tous les pays qu'on a pu voir cette annĂ©e. Donc, ça n'a jamais Ă©tĂ© un problĂšme de voyager pour nous avec les enfants, en tout cas.
- Speaker #0
Pas trop dur, le retour ?
- Speaker #1
Si. Ah lĂ , je suis en plein dedans. Ăa fait seulement un mois et demi qu'on est rentrĂ©s et franchement, rien ne nous prĂ©pare au retour. Et c'est un peu une grosse claque. Donc, on passe cette phase-lĂ . Elle fait partie aussi du jeu. Et puis, on essaye d'aller de l'avant et de commencer Ă penser au prochain rĂȘve, au prochain projet. Parce qu'on ne va pas s'arrĂȘter lĂ . Donc, les aventures vont continuer pour nous. Donc, on est un peu dans cette dynamique. Mais ouais, ce n'est pas fastoche.
- Speaker #0
Oui, ça ne peut pas ĂȘtre que gĂ©nial. Non, c'est ça. Il faut bien qu'il y ait des mauvais cĂŽtĂ©s. c'est pas ce qu'on souhaite Ă©videmment mais c'est en tout cas le retour de tous les tours du mondiste le retour est un peu hard oui non non c'est certain il est pas facile bon On rembobine, on part en Mongolie. Est-ce que tu peux nous dire quand est-ce que vous y ĂȘtes allĂ©, Ă quelle pĂ©riode et pourquoi cette destination ?
- Speaker #1
La Mongolie, c'Ă©tait quand mĂȘme le dernier pays de notre voyage d'un an, donc en tour du monde. C'est vrai que c'est un pays, comme tu l'as dit tout Ă l'heure, qui sort sa zone de confort. Et d'ailleurs, pendant ce tour du monde, on s'est dit, est-ce qu'on a fait le bon choix de terminer ces un an de voyage par la Mongolie ? Donc, on a toujours Ă©tĂ© un peu moyennement confort avec cette idĂ©e-lĂ , mĂȘme si en revanche la Mongolie est un pays qui nous attend toujours attirĂ© avec Greg. C'est un pays qu'on a vraiment rĂȘvĂ© de visiter depuis toujours. Donc, quand on a choisi nos pays en tour du monde, la Mongolie, c'Ă©tait une Ă©vidence. Moi, je veux dire, c'Ă©tait dans mon top 3 des pays que j'avais envie de faire. Donc, c'Ă©tait sĂ»r qu'on allait le faire. Et puis, Ă©videmment, par rapport Ă l'organisation de l'itinĂ©raire, il s'est retrouvĂ© Ă la fin. Donc, on y est allĂ© en juillet 2025 de cette annĂ©e. On y est restĂ© une vingtaine de jours. vraiment on a Ă©tĂ© plus qu'enchantĂ© par ce voyage qui a toujours Ă©tĂ© un rĂȘve parce que je pense qu'on est des fans de l'Ă©mission Rendez-vous en Terre inconnue il y a eu beaucoup beaucoup d'Ă©missions en fait en Mongolie, avec les nomades dans diffĂ©rents endroits de la Mongolie et je crois qu'on Ă©tait dĂ©jĂ tombĂ© sous le charme de ces paysages et surtout aussi attirĂ© la curiositĂ© de dĂ©couvrir un peuple qui vit complĂštement diffĂ©remment de nous et avec cette vie nomade qui n'est pas une vie commune, je veux dire et On peut se rendre compte que dans beaucoup de pays, les gens ne sont pas nomades. C'est vraiment trĂšs propre Ă la Mongolie. Donc vraiment, ce mode de vie si particulier, on avait envie de s'en approcher pour mieux comprendre pourquoi ils vivaient comme ça, qu'est-ce que ça reprĂ©sentait pour eux et comment ça se passait. Et vraiment, on n'a pas Ă©tĂ© déçus une minute.
- Speaker #0
Comment tu l'as organisé, votre itinéraire en Mongolie ?
- Speaker #1
C'est un pays tout de mĂȘme qui n'est pas forcĂ©ment simple Ă organiser seul. Moi, je ne suis quand mĂȘme pas du tout la team voyage organisĂ©, je dĂ©teste ça. J'adore organiser mes propres voyages parce que dĂ©jĂ , pour moi, c'est une maniĂšre de voyager avant d'y aller. Et puis dĂ©jĂ , de commencer un peu Ă connaĂźtre diffĂ©rents aspects du pays avant d'y aller. LĂ , je me suis retrouvĂ©e quand mĂȘme face Ă un pays oĂč je me suis dit, ça va ĂȘtre compliquĂ© quand mĂȘme d'y aller seule. Parce que d'une part, les routes, elles sont vraiment complexes. Il y a trĂšs peu de panneaux. MĂȘme quand il y en a, ça reste compliquĂ© Ă trouver les routes. Il y a beaucoup de pistes. Donc vraiment, il faut ĂȘtre hyper bon, je pense, aussi conducteur, avoir les bons vĂ©hicules. Puis la langue, en fait, Ă©videmment, les Mongols, alors si on va au Landbator, ils parlent anglais peut-ĂȘtre, mais pas au niveau des peuples nomades. Et nous, ce qui nous intĂ©ressait, c'Ă©tait d'ĂȘtre en road trip, de vraiment visiter diffĂ©rentes rĂ©gions et d'aller Ă la rencontre des peuples. Donc on s'est dit, OK, je pense qu'il faut quand mĂȘme qu'on passe par un voyage organisĂ©, mais un voyage organisĂ© qui nous ressemble. Donc du coup, j'ai contactĂ© en fait une Mongole qui Ă©tait donc guide, en plus Ă©quipe en français. Donc ça, c'Ă©tait quand mĂȘme un gros plus parce que ce qu'on voulait, c'Ă©tait quand mĂȘme que le guide interprĂšte parle français pour au moins que les enfants comprennent. On a rĂ©ussi Ă trouver effectivement quelqu'un qui Ă©tait super, qui avait une petite agence, donc qui a permis de faire du sur-mesure pour notre voyage. Donc, on n'Ă©tait que tous les quatre pendant ces 20 jours. Et puis, avec elle, on a discutĂ© de ce que nous, on avait envie, de ce qu'on avait envie de dĂ©couvrir, de ce qu'elle, elle prĂ©conisait, le fait d'ĂȘtre aussi avec des enfants, ce que ça impliquait, etc. Et puis, du coup, on a rĂ©ussi Ă construire effectivement un peu le voyage que nous, on avait envie de faire avec elle. Et ça s'est hyper bien passĂ©.
- Speaker #0
Est-ce que tu peux commencer par nous dĂ©crire justement cet itinĂ©raire qu'on essaye de se repĂ©rer ? Alors, je n'ai pas du tout la gĂ©ographie de la Mongolie en tĂȘte, pour qu'on se le dise, mais qu'on comprenne le nombre d'Ă©tapes, peut-ĂȘtre les highlights, mais sans dĂ©velopper, parce qu'on y reviendra aprĂšs. Mais voilĂ , pour nous donner une idĂ©e de ce voyage.
- Speaker #1
Du coup, en fait, pendant ces 20 jours, on est donc partis avec une voiture, avec notre guide et notre chauffeur. Donc voilĂ , tous les six. Et on a parcouru, je dirais, cinq rĂ©gions de la Mongolie, parce que la Mongolie, en fait, c'est immense. Les routes, vu qu'elles ne sont pas trĂšs goudronnĂ©es, beaucoup de pistes, Ă©videmment, le moindre parcours, mĂȘme s'ils te disent que tu fais 200 kilomĂštres, en fait, ça va durer cinq, six heures de route. Donc, les kilomĂštres, ce n'est pas vraiment ce qu'il faut prendre en compte. Ă chaque fois, ils te disent, ça va Ă peu prĂšs prendre sept heures. Donc, on a quand mĂȘme fait un bon tour, je dirais, de la Mongolie. Et on a visitĂ©, par exemple, le dĂ©sert de Gobi, la vallĂ©e de l'Orcon, le mini Gobi. Donc, on a vraiment visitĂ© des rĂ©gions assez emblĂ©matiques du pays. Et ce qui correspond au fait d'avoir quand mĂȘme fait beaucoup de voitures tous les jours. Et finalement, on Ă©tait vraiment hyper itinĂ©rants parce qu'on a bougĂ© tous les jours. C'est-Ă -dire qu'on dormait Ă chaque fois dans un endroit diffĂ©rent, dans une famille diffĂ©rente. Et tous les jours, on changeait d'endroit et on avançait comme ça dans notre parcours.
- Speaker #0
Hyper fatigant.
- Speaker #1
Alors oui, un peu fatigant. mais finalement, ce n'Ă©tait pas si fatigant qu'on peut l'imaginer quand je le dĂ©cris comme ça. Parce qu'effectivement, tu as tes heures de route souvent la matinĂ©e. Donc lĂ , tu admires les paysages, tu te laisses transporter un petit peu dans tout ça. Tu dors un tout petit peu, tu lis, tu bookings, tu t'occupes. Et puis aprĂšs, tu as tout le reste de la journĂ©e pour faire tes activitĂ©s, Ă©changer Ă©videmment avec les familles nomades dans lesquelles on est restĂ©s, se reposer aussi, se ressourcer tout simplement dans la nature. Et puis, finalement, le fait de dormir. pas au mĂȘme endroit. C'est vrai que ça implique de toujours bouger et pas vraiment de se poser. Mais ça nous a permis effectivement de voir aussi beaucoup, beaucoup de choses en si peu de temps. Et ça, ça nous allait bien.
- Speaker #0
On rembobine, on part au début, vous arrivez, c'est quoi votre premiÚre impression quand vous débarquez en Mongolie ?
- Speaker #1
La premiĂšre impression, je veux te dire qu'elle Ă©tait assez dĂ©routante parce qu'on venait quand mĂȘme du Japon. Donc Japon-Mongolie, tu as quand mĂȘme deux mondes. D'un cĂŽtĂ©, tu as la modernitĂ©, le confort plus plus. Et de l'autre cĂŽtĂ©, effectivement, tu as un pays qui est immense, avec une densitĂ© trĂšs faible. Donc finalement, peu de gens au kilomĂštre carrĂ©, tu as plus d'animaux que de gens. une trĂšs grande capitale, alors la capitale oĂč l'on bat tort. elle est aussi impressionnante parce que finalement, c'est lĂ que tout se fait dans le pays. C'est lĂ qu'on retrouve tout finalement le dĂ©veloppement Ă©conomique et concentrĂ© Ă ce niveau-lĂ . Donc, elle est quand mĂȘme aussi impressionnante par sa modernitĂ© d'une certaine maniĂšre. Et puis aprĂšs, tu as tout le reste du pays qui est plutĂŽt la nature, l'immensitĂ©, les grandes Ă©tendues, les steppes. Donc, premiĂšre impression, c'Ă©tait Ă Ulaanbaatar. Et en plus, on a eu beaucoup de chance parce qu'on est arrivĂ© pendant la fĂȘte nationale du Nadam. Cette fĂȘte a lieu une seule fois. par an. C'est la fĂȘte la plus importante des Mongols. Elle allait en juillet donc chaque annĂ©e et finalement, c'est une super entrĂ©e en matiĂšre parce qu'on a dĂ©couvert du coup Ă la fois les coutumes, les traditions, les gens qui Ă©taient dans leur tenue assez traditionnelle en fait, comme on peut l'imaginer dans tous les reportages qu'on voit et on a Ă©tĂ© du coup projetĂ©s dans ce monde-lĂ qui est effectivement tellement diffĂ©rent du nĂŽtre et vraiment, on Ă©tait dĂ©jĂ , tu vois, partis dans le voyage. en un claquement de doigts, on Ă©tait passĂ© du Japon au Mongolie et là ça y est on Ă©tait parti dans notre voyage avec une envie de voir beaucoup plus donc il y a eu cette premiĂšre rĂ©action de dĂ©couvrir Ulaanbaatar et puis aprĂšs quand on a commencĂ© Ă partir en road trip lĂ tout de suite ce qui te gagne c'est vraiment ce cĂŽtĂ© ok c'est immense, en fait on est juste en pleine nature, il y a juste des steps devant nous, comme je le disais tu croises trĂšs peu de gens, finalement tu vois plus d'animaux que de gens quand tu marches, quand tu es en voiture, etc. Et pendant des kilomĂštres carrĂ©s et des heures de route, tu n'as rien, tu n'as personne, tu n'as pas de bĂątiment, tu n'as pas de building. Donc vraiment, ce qui est frappant, c'est la nature qui t'entoure. Et toi, tu te retrouves lĂ et tu te dis, mais ce n'est pas possible, je suis dans un dĂ©cor, je suis dans un autre monde. J'ai l'impression d'avoir Ă©tĂ© projetĂ©e dans une autre Ă©poque. Donc trĂšs, trĂšs, trĂšs dĂ©paysant rapidement, trĂšs ressourçant aussi, parce que trĂšs calme, trĂšs vert. Donc vraiment, cette impression de ressourcement et de nature plus plus. Et c'est vrai qu'il y a quelque chose que j'ai toujours dit, c'est que j'ai trouvĂ© que la Mongolie, c'est un pays qui en lui tout seul, si tu veux, dĂ©crit le mot voyage. Le mot voyage, comme on peut l'entendre, par la dĂ©couverte, le dĂ©paysement, le ressourcement. Et lĂ , ce pays-lĂ , il t'offre tout ça.
- Speaker #0
Ok, on a envie d'en savoir plus. Alors procĂ©dons, j'allais dire Ă©tape par Ă©tape, peut-ĂȘtre qu'il y en a qui sont moins intĂ©ressantes que d'autres. J'ai vraiment envie d'avoir un maximum d'informations. Donc, c'est toi qui donne le tempo. Tu pars sur les Ă©tapes qui te font plaisir. Et en tout cas, moi, je te suis.
- Speaker #1
Donc, comme je te disais, on est arrivĂ© par Ulaanbaatar avec ces deux jours de fĂȘte du Nadam. LĂ , ça a Ă©tĂ© gĂ©nial parce qu'on a pu effectivement observer, participer aux diffĂ©rents sports que les Mongols font et qui sont trĂšs importants pour eux. Il y en a trois. Tu vois, il y a la lutte. il y a les courses de chevaux et puis il y a le tir Ă l'arc. Donc on a pu participer, il y avait une ambiance, c'Ă©tait gĂ©nial. Et notamment, ce qui nous a Ă©normĂ©ment marquĂ©s, c'est la course des chevaux, qui est l'Ă©vĂ©nement mais vraiment national du pays. Tout est rediffusĂ© Ă la tĂ©lĂ©, les gens se dĂ©placent, il y a un monde pas possible, c'est en pleine steppe, donc dans des endroits magnifiques. Et lĂ , en fait, ce sont des enfants qui ont Ă partir de 5 ans jusqu'Ă peu prĂšs 10 ans au maximum. et qui vont, mais qui se lancent sur une course de 20 kilomĂštres, c'est-Ă -dire qu'ils doivent courir avec leurs chevaux 20 kilomĂštres pour arriver au point d'arrivĂ©e. Donc, ils partent trĂšs, trĂšs loin. Toi, tu ne les vois pas parce que quand ils partent, ils sont en plein step et tu es au niveau de l'arrivĂ©e. Et lĂ , tu les vois dĂ©barquer. Ils sont si jeunes, si petits, Ă fond sur des chevaux, mais Ă pleine vitesse. Les chevaux, les pommes, ils sont morts de fatigue. Et il y a une ambiance. Mais lĂ , si tu veux, on a Ă©tĂ© projetĂ© dans un truc que tu ne vois qu'Ă la tĂ©lĂ©. et lĂ , on Ă©tait dedans. Donc ça, ça a Ă©tĂ© trĂšs trĂšs fort pour nous, ça a Ă©tĂ© un des plus grands souvenirs qu'on ait eu d'assister Ă cette course de cheval, parce que le cheval c'est un animal hyper important pour les Mongols, qui leur sert Ă©normĂ©ment pour beaucoup de choses, mais il y a aussi ce sport-lĂ qui est important pour eux, et les Mongols savent tous monter Ă cheval. Depuis tout petit, on a croisĂ© plein de bĂ©bĂ©s qui Ă©taient avec leurs parents dessus, donc pour te dire Ă quel point dĂšs qu'ils sont petits, ils montent dessus. Donc il y a eu ça qui a Ă©tĂ© trĂšs marquant. Et puis ensuite, on a commencĂ© notre trip. Donc lĂ , ça y est, l'excitation Ă©tait Ă son comble. On s'est dit, ça y est, on part sur les routes de Mongolie en plein step. La premiĂšre Ă©tape, c'Ă©tait le dĂ©sert de Gobi. Donc dĂ©sert de Gobi, Ă©videmment, ça nous fait aussi tous rĂȘver. Et lĂ , on a dĂ» rester. Oui, le dĂ©sert de Gobi, je pense, ça a Ă©tĂ© Ă peu prĂšs une bonne semaine oĂč on a Ă©tĂ© dans diffĂ©rents endroits de ce dĂ©sert. Et ce qui est frappant, c'est que tu peux avoir une image du dĂ©sert de Gobi comme Ă©tant effectivement trĂšs sec, trĂšs dĂ©sertique. Et en fait, pas du tout. Le dĂ©sert de Gobi, c'est une panoplie de paysages. Tu as aussi des endroits oĂč, je me souviens, le canyon de Yolin Am, qui est un trĂšs bel endroit, trĂšs, trĂšs vert, et oĂč, Ă l'Ă©poque, maintenant, malheureusement, ça n'y est plus, tu avais une montagne Ă©ternelle de neige, c'est-Ă -dire qu'il y avait de la neige qui ne fondait jamais. Mais avec le rĂ©flĂ©chissement climatique, maintenant, malheureusement, tu vois, on n'avait plus de neige, mais on avait un trĂšs beau canyon qu'on a pu apercevoir. Et donc, tu as Ă la fois du vert avec vraiment des jolies collines, steppes, etc. Mais tu as aussi des parties beaucoup plus sĂšches, beaucoup plus secs comme le dĂ©sert. Donc ça, on a pu aller voir des endroits comme les Toupas de Sagan de Souvarga. Et lĂ , je t'avoue que c'est un des plus beaux sites qu'on a vus pendant ce tour du monde-lĂ . Vraiment inattendu, c'est-Ă -dire qu'en Mongolie, nous, c'est vrai qu'on avait des paysages de steppes, etc. Moins les sites touristiques un peu diffĂ©rents. Et lĂ , on a eu, mais on est tombĂ© sous le charme de ce site. qui Ă©tait magnifique. C'est, en fait, je pense que c'est un genre de grand canyon. On pourrait, tu vois, l'approprier à ça avec des couleurs, mais du rouge, du orange, du vert, enfin, un mĂ©lange de couleurs, mais vraiment une Ćuvre de la nature. Tu te dis, mais ce n'est pas possible d'avoir pu crĂ©er quelque chose d'aussi joli que ça. Donc, on a adorĂ© cet endroit aussi qui Ă©tait dans le dĂ©sert de Gobi. Et puis, tu as aussi, en fait, les dunes de Congorine qui sont des magnifiques dunes qui s'Ă©talent sur Ă peu prĂšs 180 kmÂČ sur 20 km de large. Et ces dunes, elles font Ă peu prĂšs 200 Ă 300 mĂštres de haut. Donc, elles sont assez immenses, donc magnifiques. Et lĂ , on a pu faire une randonnĂ©e Ă chameau. On a surtout grimpĂ© ces fameuses dunes. Donc, c'Ă©tait un instant trĂšs difficile parce que, dis-toi que pour aller jusqu'en haut, on a quand mĂȘme mis une heure et demie. Donc, on a galĂ©rĂ© Ă monter jusqu'Ă lĂ -haut. Mais alors, par contre, le panorama, il Ă©tait dingue. Donc, ça, on a adorĂ© vraiment le dĂ©sert de Gobi. Et puis, en fait, aussi, on avait tous ces moments d'Ă©change avec les familles, c'est-Ă -dire qu'on arrivait dans une famille Ă chaque fois, une nouvelle famille. On dormait en yurte. Donc, la particularitĂ©, c'est que les familles, en fait, sont des familles d'accueil. Donc, tu as quand mĂȘme ta yurte pour toi, donc pour ta famille. Donc, tu ne dors pas avec les nomades dans leur propre yurte parce qu'elles sont quand mĂȘme trĂšs petites et dĂ©jĂ , elles sont trĂšs complĂštes par les membres de la famille. Mais on a toujours... eu des moments de partage avec eux oĂč on a pu goĂ»ter Ă leur tradition culinaire, Ă leur boisson. Culinaire ? Ouais, je t'en dirai plus aprĂšs, t'inquiĂšte.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Mais on a toujours Ă©tĂ© accueillis effectivement avec beaucoup de gĂ©nĂ©rositĂ©. On a pu effectivement Ă©changer avec eux, d'oĂč l'importance d'avoir un interprĂšte. Parce que si tu n'as pas un interprĂšte, malheureusement, les Ă©changes vont s'arrĂȘter au sourire, Ă un geste, mais ça va ĂȘtre compliquĂ© de pouvoir Ă©changer avec eux. Donc ça, c'Ă©tait super d'avoir notre interprĂšte. interprĂšte français qui parle extrĂȘmement bien. Et puis, on avait des moments d'Ă©change, de jeu, de partage avec eux. Et puis, aussi, ces moments de dĂ©couverte des sites d'aventures en Mongolie.
- Speaker #0
Comment ça s'est passĂ© avec les enfants ces premiers jours ? Parce que tu l'as dit et je le sais, mĂȘme sans y avoir Ă©tĂ©, que culinairement, c'est un concept. Mais justement, ces Ă©changes, c'Ă©tait la fin de votre... autour du monde. Donc, ils ont eu l'habitude de voir des gens qui ne parlaient pas leur langue et de jouer avec des enfants de toute nationalitĂ©. Mais voilĂ , c'est quoi leur impression aprĂšs, justement, dĂ©jĂ toute cette annĂ©e de dĂ©couverte ? Ils sont comment, Mongolie ? Est-ce que tu trouves qu'ils sont diffĂ©rents ? Ils ont tellement Ă©voluĂ©, j'imagine, depuis le dĂ©but de votre voyage. Comment ça se passe ?
- Speaker #1
Ils ne sont pas plus diffĂ©rents des autres pays. Ils ont toujours Ă©tĂ© trĂšs curieux, en fait, d'arriver dans un nouveau pays. Il y a beaucoup d'excitation, d'envie de dĂ©couvrir, voilĂ . quel est ce pays, quels sont les paysages, quels sont les gens, quelles sont leurs cultures, quelles sont leurs langues, etc. Donc il y a toujours un peu beaucoup d'excitation pour eux. Et puis, c'est vrai que trĂšs vite, ils ont quand mĂȘme Ă©tĂ© confrontĂ©s aux difficultĂ©s culinaires, c'est vrai, parce que ce qu'on leur dit toujours, Ă©videmment par respect pour les gens qui nous accueillent, c'est de goĂ»ter. Et on est lĂ , de toute façon, pour vivre des choses, pour vivre des aventures, donc il est hors de question de dire « moi j'aime pas, je ne veux pas goĂ»ter, alors je ne connais pas » . MĂȘme si, Ă©videmment, on a tous des apprĂ©hensions de goĂ»ter du lait de jument fermentĂ©, par exemple. Mais c'est la politesse aussi de goĂ»ter et c'est les coutumes. Donc, on teste. Donc, tu vois, Ă chaque fois, ils ont Ă©tĂ© hyper volontaires de tester. Adrien, mon grand, est un peu plus, je dirais, lui, aventurier dans le cĂŽtĂ© culinaire. Donc, il va tout goĂ»ter. Bon, il ne va pas aimer parce que, clairement, c'est quand mĂȘme compliquĂ© d'aimer. Mais au moins, il goĂ»te, il s'aventure, il teste, etc. Mila, elle, c'est plus dans la difficultĂ© qu'elle fait ça. elle va ĂȘtre Ă peine goĂ»tĂ© du bout des lĂšvres, elle va dire « je n'aime pas, non, c'est affreux » , etc. Elle, elle est un peu moins aventuriĂšre dans le culinaire, mais elle est quand mĂȘme aventuriĂšre sur autre chose. Mais si tu veux, en tout cas, il y avait une envie pour eux de goĂ»ter. C'est vrai que trĂšs vite, on a beaucoup rigolĂ© aussi, parce que mĂȘme si, je veux dire, les yourdes dans l'ensemble, ça reste quand mĂȘme assez sympa de dormir dedans, il ne fait quand mĂȘme pas trop froid. tu es dans un petit cocon. Mais en revanche, si tu veux, le confort, il est ultra sommaire. Tu n'as vraiment rien dedans, ni pour te brosser les dents, tu n'as pas un Ă©vier, il faut aller dehors. Les toilettes, c'est un concept qui est hyper difficile. Les lits, autant te dire que tu n'as pas de matelas, c'est dur comme de la pierre. Tu n'as pas de coussin, donc tu as juste ton petit duvet que tu as emportĂ© avec toi et heureusement. Donc, tout de suite, on a rigolĂ© par ce confort qui, effectivement, dĂ©notait complet avec le Japon. Mais, comme quoi, il s'habitue Ă tous les enfants parce qu'au bout d'une nuit ou deux, franchement, il dormait trop bien. Ils Ă©taient trop contents de se mettre dans leur duvet, trop contents d'ĂȘtre dans leur petite yurte. Donc finalement, tu vois, l'adaptation s'est faite assez bien. AprĂšs, je pense quand mĂȘme qu'Ă la fin du voyage, ils nous ont dit « Bon, maman, lĂ , j'avoue qu'on n'en peut plus de la nourriture. Vivement qu'on remange des choses agrĂ©ables et bonnes, avec du goĂ»t qui nous plaise, etc. » Donc je pense que, tu vois, niveau nourriture, c'Ă©tait le plus dur pour eux. Mais aprĂšs, voilĂ , le reste, ça allait. Ils Ă©taient trĂšs contents. Ils ont toujours aussi rĂ©ussi Ă nouer des liens. avec les enfants des familles. Et tu vois, mĂȘme avec la barriĂšre de la langue, en fait, ce qui est drĂŽle avec les enfants, c'est vraiment ça. C'est que par le jeu, par un sourire, par une main tendue, ils courent, ils jouent. Enfin, ils se sont vraiment fait des petits copains mongols. Et mĂȘme sans la langue, en fait, ça marchait trĂšs bien et ils se sont vraiment amusĂ©s avec eux. Et puis alors, en plus, autant te dire qu'en Mongolie, ce qui est agrĂ©able, c'est que le terrain de jeu est immense. Et puis, en termes de surveillance, bon, tu les surveilles un tout petit peu quand mĂȘme. pour pas qu'ils partent trĂšs loin. Mais il n'y a pas de danger. Donc, eux, ils se sont rĂ©galĂ©s Ă ĂȘtre dans cette immensitĂ© de steppes, Ă courir, Ă sauter, Ă jouer. Donc, non, c'Ă©tait vraiment chouette.
- Speaker #0
Et ce n'était pas trop dur, la montée de la dune pendant une heure et demie ?
- Speaker #1
Oh, si ! Franchement, c'Ă©tait dur. Et surtout que, tu vois, on a fait beaucoup de randonnĂ©es pendant cette annĂ©e-lĂ . Donc on est quand mĂȘme assez aguerris et mĂȘme les enfants, notamment Mila qui a 7 ans et qui n'est pas du tout une marcheuse Ă la base, on a toujours eu un peu peur dans les randos de se dire « elle va craquer, elle ne va pas y arriver » . Puis finalement, elle a fait des trucs extraordinaires. Et puis lĂ , quand mĂȘme, on a Ă©tĂ© confrontĂ©s Ă cette montĂ©e d'une heure et demie. Mais dans le sable, tout est plus difficile. C'est hyper difficile. On y Ă©tait allĂ©s en fin de matinĂ©e pour pas qu'il fasse trop chaud, mais il faisait quand mĂȘme trĂšs chaud quand mĂȘme. Et non, l'effort a Ă©tĂ© difficile, mais Ă©coute, voilĂ , avec la patience, la persĂ©vĂ©rance, on y est tous arrivĂ©s et on Ă©tait super contents d'ĂȘtre au-dessus de ces dunes avec une superbe vue.
- Speaker #0
Oui, c'est la récompense. Mais déjà , la dune du Pila, c'est compliqué. Alors, une heure et demie de montée, waouh !
- Speaker #1
C'est ça. On aime bien les défis dans la famille.
- Speaker #0
Oui, puis de toute façon, aprÚs, c'était fini. Donc, il fallait y aller.
- Speaker #1
Exactement. C'est ça.
- Speaker #0
Bon, on continue. AprĂšs, il se passe quoi ?
- Speaker #1
Alors aprĂšs le dĂ©sert de Gobi, du coup, on part dans la vallĂ©e de l'Orkone. Et lĂ , effectivement, les paysages, pour moi, ça a Ă©tĂ© vraiment les plus beaux paysages qu'on ait vus de Mongolie. La vallĂ©e de l'Orkone, ce qu'il faut savoir, c'est quand mĂȘme une vallĂ©e qui est ancestrale. C'est un peu le berceau du nomadisme mongol. Il y a beaucoup de vestiges anciens, antiques dans cette vallĂ©e-lĂ . Et d'ailleurs, c'est une vallĂ©e qui est aujourd'hui au patrimoine de l'UNESCO. Donc, elle est protĂ©gĂ©e. Il y a beaucoup de familles nomades qui y habitent aussi parce qu'elles offrent... Je veux dire un confort, je dirais, un peu plus que dans le dĂ©sert de Gobi, par le fait qu'il y a quand mĂȘme pas mal d'eau, pas mal d'animaux pour se nourrir, etc. C'est un peu plus confort pour les nomades. Et donc, tu as beaucoup de familles mongoles qui habitent aussi dans la vallĂ©e de l'Orkone. Et lĂ , les paysages sont beaucoup, beaucoup plus verts. Tu as beaucoup de riviĂšres, de coins d'eau. Et du coup, ça, c'Ă©tait un peu diffĂ©rent de ce qu'on avait vu. Donc, on a Ă©tĂ© sĂ©duit, mais tout de suite, par cette vallĂ©e. Vraiment, ça reprĂ©sentait la Mongolie qu'on pouvait imaginer dans nos rĂȘves. dans les reportages qu'on avait vus par ces paysages. Et ce qui est frappant aussi, c'est vraiment de voir vivre tous ces animaux, des yaks, des vaches, des chĂšvres, des moutons, des chevaux, qui sont en pleine nature, qui sont libres, qui paraissent tellement heureux de vivre comme ça, parce qu'ils sont juste dans leur environnement naturel. Et tu en as tout le temps, tout le temps, partout. Et ça, moi, ça m'a vraiment frappĂ© dans le bon sens. Je trouvais ça magnifique de les voir Ă©voluer en libertĂ©. Donc, on a passĂ©, je dirais, Ă peu prĂšs cinq jours dans la vallĂ©e de l'Orconne. et notamment ce qui a Ă©tĂ©... Ă©tait, je dirais, un des points forts de cette partie-lĂ , c'est qu'on est restĂ©s, pour le coup, cette fois-lĂ , deux jours en immersion dans une famille nomade oĂč, lĂ , pour le coup, on a dormi Ă peu prĂšs deux nuits dans cette famille. Donc, on a pu passer vraiment deux jours pleins avec eux et on a participĂ© Ă toutes les tĂąches du quotidien pour mieux comprendre leur vie, qu'est-ce qu'ils devaient faire la journĂ©e. Tu te rends compte qu'effectivement, ce sont des gens qui n'arrĂȘtent pas. du matin au soir. Et quand je dis du matin, c'est dĂ©jĂ 5h-6h pĂ©tantes, ils sont Ă la traite des vaches. Mais ensuite, il faut couper du bois parce que dans cette partie-lĂ , il faisait beaucoup plus frais que dans la partie de dĂ©sert de Gobi. Donc le soir, on avait quand mĂȘme assez froid dans la yurte et on a dĂ» faire des feux qui se font au poil. mais du coup tes feux se consomment trĂšs vite donc il faut couper beaucoup de bois. Donc, on les a aidĂ©s Ă couper du bois, on a rameutĂ© les vaches, on a fait des traites de yaks et de vaches, on a appris ça. On a passĂ© nos journĂ©es aussi avec eux, Ă essayer de cuisiner, de jouer avec les enfants. Donc, on a Ă©tĂ© beaucoup immergĂ©s dans cette famille-lĂ . Et ça, ça reste un des plus beaux souvenirs de notre voyage parce que tu te rends compte qu'un voyage, ce n'est pas que des paysages, ce n'est pas qu'un pays, une langue, une culture, c'est surtout les rencontres que tu en fais. Et tu vois, ce genre de rencontre, ça restera gravĂ©. Ces gens nous ont beaucoup Ă©mus. Donc, on a passĂ© deux jours merveilleux avec eux. Et puis, il y a aussi un moment fort de ce voyage qui a Ă©tĂ© la fĂȘte du yak. On a eu la chance de participer Ă une autre fĂȘte. Donc, culturellement, tu vois, on a Ă©tĂ© extrĂȘmement chanceux parce qu'on a vraiment pu s'immerger dans leurs fĂȘtes traditionnelles. Et il faut savoir qu'effectivement, en Mongolie, une fois par an aussi, dans la vallĂ©e de l'Orkhan, il y a cette fĂȘte du yak oĂč les Mongols cĂ©lĂšbrent en fait le yak, qui est un animal aussi trĂšs important pour eux, par en fait le lait qu'il donne, par sa... peau parce que du coup, ils en font aussi de la laine, des vĂȘtements. Et puis pareil, ils l'utilisent aussi pour transporter des choses. Donc le yak est vraiment important. Et la fĂȘte du yak, c'est quoi ? La barre Mongolie, en fait, c'est une fĂȘte oĂč tu as plein de jeux. Tu as aussi des petits stands pour te nourrir, pour manger.
- Speaker #0
Du yak ?
- Speaker #1
Un peu, ouais. Mais il y avait quand mĂȘme des petites glaces, tu vois. Pour une fois, on Ă©tait contents. On s'est dit, waouh, des glaces gĂ©niales. MĂȘme si ce n'Ă©tait pas les meilleures.
- Speaker #0
Au lait de yak ?
- Speaker #1
Non, alors pour le coup, non, ça allait. Ă la vanille. Heureusement pour nous, tu vois. Et puis, pendant cette journĂ©e, ils cĂ©lĂšbrent le YAC, c'est-Ă -dire qu'ils font des rodĂ©os de YAC. Ils font du polo de YAC. C'Ă©tait la premiĂšre fois qu'on voyait du polo sur du YAC. TrĂšs drĂŽle, trĂšs, trĂšs, trĂšs drĂŽle. Il y a des dĂ©filĂ©s de YAC. donc ils sont voilĂ ils les font beaux ils les courent coiffes, les habits, donc c'Ă©tait drĂŽle. Et puis, il y avait aussi de la lutte, parce que la lutte, c'est toujours important et toujours un des sports qui le mettent en avant. Donc, on a vu des lutteurs. On a vu, tu vois, une yurte se monter. Donc, on a vu comment une yurte se montait. C'est trĂšs marrant parce que c'est hyper rapide, en fait. Et ce qui est drĂŽle, c'est que tout le monde s'y met. Donc, c'est un vrai travail collectif de monter une yurte. Donc, on a participĂ© à ça. Et donc, c'Ă©tait une belle journĂ©e oĂč on a Ă©tĂ© dans cette ambiance. Et vraiment, Ă ce Au moment-lĂ , on s'est sentis hors du temps. On avait vraiment l'impression d'ĂȘtre projetĂ©, comme je te disais encore tout Ă l'heure, mais dans un dĂ©cor de film et d'ĂȘtre lĂ , mais se dire mince, qu'est-ce qu'on fait lĂ ? C'est trĂšs particulier. On a adorĂ© en tout cas cette journĂ©e-lĂ . Donc ça, c'Ă©tait vraiment la vallĂ©e de l'Orcon. Et puis ensuite, on a continuĂ© dans ce qu'ils appellent eux le mini Gobi, qui doit son nom au fait que ça ressemble au grand dĂ©sert de Gobi, mais en plus petit. Donc avec des paysages trĂšs arides, des falaises, vraiment des paysages encore magnifiques. On m'engolit ce qui est incroyable, ce sont les couchers de soleil. parce que si tu veux, tu n'as rien. Tu n'as rien qui cache le soleil. Donc en fait, le soleil se couche et c'est des couleurs incroyables. Donc on s'est toujours rĂ©galĂ© de ces couchers de soleil en fin de journĂ©e, Ă admirer le panorama qu'on avait en sortant de notre yurte. Et en fait, ce qu'il faut aussi savoir, c'est que la Mongolie, c'est le pays du ciel bleu. C'est un pays oĂč il ne pleut pas beaucoup. Donc le ciel est toujours bleu. Tu as quand mĂȘme un temps qui est trĂšs agrĂ©able parce qu'il fait trĂšs bon la journĂ©e oĂč tu es en t-shirt, tu n'as pas de souci. Il ne fait pas non plus trop chaud, mais il fait bon. Et le soir, il fait plus frais, donc tu n'as jamais trĂšs chaud pour dormir, mĂȘme parfois quand mĂȘme un peu froid. Mais je trouve que c'est un pays qui est toujours dans ce ciel bleu, donc c'est trĂšs beau. Tu vois, nous, pendant nos 20 jours, on a dĂ» avoir peut-ĂȘtre trois jours de grisaille, donc pas Ă©norme non plus, mais c'Ă©tait trĂšs rare. Et donc, voilĂ , des aires de Minigobi, on a fait aussi des visites culturelles. On est allĂ© visiter des monastĂšres, l'ancienne capitale de Caracorum. Et puis, on est allĂ© aussi dans des... parcs nationaux. On a pu voir ce qu'ils appellent, eux, les chevaux. J'ai oubliĂ© le nom, mais ce sont des chevaux particuliers qui sont vraiment l'ancĂȘtre du cheval sauvage. Et il y en a trĂšs peu, tu vois, il y en a trĂšs peu, donc il faut les chercher. C'est un peu comme un safari, il faut les voir avec les jumelles. Donc c'Ă©tait super sympa. Et puis, voilĂ , on a terminĂ© par cette partie-lĂ du voyage. Donc c'Ă©tait magnifique, encore une fois. On a terminĂ© sur une bonne note.
- Speaker #0
Donc vous avez fait trois régions.
- Speaker #1
Cinq régions. Le désert de Gobi s'étale sur au moins deux régions, deux, trois régions. La vallée de l'Orkone, c'est pareil, tu vois, c'est double région. Et le mini Gobi qui est un tout petit peu plus petit et qui se rapproche de Ouland-Bator.
- Speaker #0
Mais comme quoi, je suis.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
C'est juste que je n'avais pas compris qu'il y avait deux régions en une.
- Speaker #1
En fait, ça s'Ă©tale tellement que du coup, voilĂ , en gros, c'est cinq rĂ©gions. Mais voilĂ , je parle effectivement du dĂ©sert de Gobi parce que c'est quand mĂȘme quelque chose qu'on connaĂźt tous, mais qui est tellement grand qu'effectivement, ça s'Ă©tale sur plusieurs rĂ©gions. et puis aprĂšs la vallĂ©e de l'Orcon et le Minigobi et dans ces parties-lĂ , Ă©videmment, tu as plein de petites choses Ă voir. Comme je disais, que ce soit des paysages naturels, des monastĂšres, l'ancienne capitale, des fĂȘtes qu'on a pu faire, etc.
- Speaker #0
C'est vrai que c'est hyper chouette d'avoir eu deux fĂȘtes locales.
- Speaker #1
Tellement !
- Speaker #0
Qui te montrent vraiment comment ça se passe en Mogolli dans ces moments-lĂ parce que les moments de fĂȘte, ce n'est pas si souvent. Ouais, 20 jours, lĂ on a l'impression que finalement il ne s'est pas passĂ© tant que ça, parce que tu ne nous as pas racontĂ© jour par jour. Ăa a Ă©tĂ© quoi votre coup de cĆur, vous et les enfants ? Est-ce que tu saurais me dire si c'Ă©tait les mĂȘmes ou pas ?
- Speaker #1
Je pense qu'il y a eu, tu vois, deux instants forts, si on peut parler de coup de cĆur. Je pense qu'il y a eu l'instant fort des fĂȘtes, vraiment que ça, ça a Ă©tĂ© incroyable, ces fĂȘtes culturelles. Et puis il y a eu notre coup de cĆur en fait avec l'immersion en famille nomade dans la vallĂ©e de l'Orcon. Et lĂ , c'est coĂ»teux. de cĆur un peu gĂ©nĂ©ral, c'est-Ă -dire Ă la fois dans le lien qu'on a créé, l'Ă©change, la rencontre, et puis dans le lieu parce que la vallĂ©e de l'Orconne, c'est merveilleux. Donc, tu vois, c'est le double coup de cĆur des rencontres et du paysage. Donc, je pense que c'est vraiment ça qui a Ă©tĂ© pour nous quatre l'instant le plus fort du voyage.
- Speaker #0
Et c'est le seul moment oĂč vous ĂȘtes restĂ© deux jours. Tous les autres, c'Ă©tait juste une nuit. Une nuit plus une journĂ©e en fonction de votre programme.
- Speaker #1
En fait, en gros, le road trip sur 20 jours, On partait le matin vers 8h30-9h, on prenait la route. LĂ , tu avais en moyenne, je dirais bien quand mĂȘme, 4 Ă 5 heures de route Ă chaque fois. Donc quand mĂȘme, c'est certain que, heureusement que nous, les enfants, sur la route, ils sont plutĂŽt cools et plutĂŽt pas malades en voiture ou en transport. Parce que c'est vrai que lĂ , les routes, autant te dire que tu es secouĂ©. pas de l'autoroute tranquille. Donc, ça secoue pas mal. Donc, 4-5 heures de route. On arrivait, on dĂ©jeunait. Soit, tu vois, on faisait une pause pendant notre route. C'Ă©tait, on faisait des petits piquenics en pleine steppe, au milieu de rien. Parfois, il nous arrivait, en fait, parce que la Mongolie, en fait, effectivement, est organisĂ©e de cette maniĂšre. C'est-Ă -dire que tu as Ulaanbaatar, qui est la capitale Ă©conomique et qui est vraiment le centre Ă©conomique du pays. Tu as aprĂšs, effectivement, toute la partie steppe, grands espaces, mais tout de mĂȘme... Dans chaque rĂ©gion, tu as des capitales de rĂ©gion. Donc, ces capitales de rĂ©gion, ce sont des petites villes avec un petit peu quelques commerces, quelques restos et qui se situent Ă quelques kilomĂštres Ă chaque fois des villages nomades, de ce genre de choses. Et donc, parfois, ça nous arrivait de tomber Ă pic, d'arriver dans une capitale de rĂ©gion et de pouvoir manger dans un endroit type restaurant, mĂȘme si les restaurants en Mongolie, c'est relatif. Mais en tout cas, on s'arrĂȘtait dans un endroit pour manger. Et puis aprĂšs, on repartait. On arrivait en gĂ©nĂ©ral 14 heures lĂ oĂč on devait dormir. LĂ , du coup, on Ă©tait avec la famille, on Ă©tait un petit peu Ă Ă©changer avec eux. Et puis ensuite, on partait pour nos excursions jusqu'Ă la fin de journĂ©e. Puis aprĂšs, on mangeait dans la famille, on allait se coucher. Enfin, tu vois, se coucher pas trĂšs tard parce que les journĂ©es Ă©taient assez denses. Donc finalement, Ă 21h, 21h, t'as pas grand-chose aussi Ă faire. La nuit tombe, donc tu te couches. Donc voilĂ un petit peu, tu vois, le type de journĂ©e qu'on avait. Et tous les jours, effectivement, on roulait, on arrivait, on faisait nos visites, etc.
- Speaker #0
Et quand tu dis excursion tous les jours, est-ce que c'Ă©tait systĂ©matiquement ? un lieu prĂ©cis ou ça pouvait ĂȘtre juste de rester dans les steppes autour de la famille et participer ?
- Speaker #1
Il y avait Ă chaque fois un lieu prĂ©cis qu'on allait visiter. On arrivait, on savait qu'il y avait une randonnĂ©e Ă faire pour aller voir un monastĂšre qui Ă©tait sur les hauteurs. Notre foi, effectivement, c'Ă©tait l'ancienne capitale avec vraiment tous les sites archĂ©ologiques qu'on est allĂ©s voir, donc ça c'Ă©tait prĂ©vu. Une autre fois, c'Ă©tait plus une activitĂ© type randonnĂ©e en cheval. Donc lĂ , tu te balades avec les chevaux et puis tu arrives Ă une jolie cascade, tu fais le tour, tu te balades, etc. Pareil, ou alors activitĂ© de faire du chameau, tu vois, dans le dĂ©sert, dans les dunes. Ăa nous prenait une heure, deux heures, on se baladait. Donc, tu allais voir aussi des paysages et puis tu faisais une activitĂ© type chameau. C'Ă©tait Ă chaque fois quand mĂȘme assez, je dirais, crantĂ©. assez organisĂ© avec peu de temps mort et puis parfois effectivement on avait un petit heure ou deux oĂč on pouvait flĂąner rester un petit peu dans l'aĂŻour peut-ĂȘtre avec la famille les enfants jouaient avec les enfants de la famille et ça nous occupait bien aussi ouais c'est dense quand mĂȘme comme programme ouais franchement non non le programme Ă©tait dense c'est pour ça que nous on a Ă©tĂ© quand mĂȘme assez inquiet Ă se dire mais est-ce qu'on aura encore l'Ă©nergie en fin de voyage aprĂšs 12 mois sur les routes du monde. Est-ce qu'on aura encore assez d'Ă©nergie pour vivre cette Mongolie comme on aimerait la vivre ? Et finalement, on a Ă©tĂ© transportĂ©s trĂšs vite par ce voyage. Et peut-ĂȘtre aussi que mĂȘme si je ne suis pas fan des voyages organisĂ©s, mine de rien, lĂ , tu sais, on a Ă©tĂ© pris en main. Donc, ça permettait aussi un peu de poser ton cerveau, de te laisser porter, de ne pas ĂȘtre rĂ©flĂ©chi sur qu'est-ce qu'on doit faire. C'Ă©tait organisĂ©, c'Ă©tait bien. Et puis, si on trouvait qu'on Ă©tait un peu fatiguĂ© sur une journĂ©e, Je disais au guide que le lendemain, on se lĂšverait peut-ĂȘtre un petit peu plus tĂŽt pour faire la visite plutĂŽt que le faire dans l'aprĂšs-midi. Tu vois, on pouvait s'organiser comme ça aussi. c'est l'avantage du sur-mesure
- Speaker #0
Et vu la densitĂ©, encore une fois, si tu avais dĂ» le faire toi-mĂȘme, ça aurait Ă©tĂ© compliquĂ©.
- Speaker #1
Oui, je pense que j'ai beaucoup de gens qui m'ont demandĂ© justement mon avis sur la question de se dire « est-ce que vous pensez que la Mongolie, ça peut se faire tout seul ? » Je pense que plus ou moins, oui, tout peut se faire plus ou moins tout seul. Moi, j'ai quand mĂȘme vu, il y avait quelques voyageurs qui essayaient de faire la Mongolie seule. Mais si tu veux, tu te confrontes Ă beaucoup de galĂšres parce que les routes, tu te perds, parce que tu ne parles pas la langue, parce que tu dois atteindre un transport. mais en fait il n'y a pas peu de transports en commun, du type train, bus, donc en fait, il faut louer une voiture, mais finalement, parfois, louer une voiture, c'est plus cher que prendre un guide qui a sa propre voiture. Donc, organiser ça seul, moi, ça me paraĂźt un peu compliquĂ©, et je pense que tu perds en plaisir, en efficacitĂ©, parce que tu te retrouves vite dans des galĂšres. La galĂšre, elle fait partie du voyage, je suis d'accord aussi. Pour moi, un voyage sans galĂšre, limite, c'est pas un voyage, mais lĂ , si c'est tous les jours, tu vois se galĂ©rer, etc., et perdre du temps aussi, de ne pas faire ce que tu aurais envie de faire, je pense que... C'est plus sage de se dire, OK, on passe par un truc organisĂ©, on fait du sur-mesure, ça le fera bien aussi.
- Speaker #0
Comment tu l'avais trouvé, cette agence ?
- Speaker #1
Sur les réseaux, en fait. C'est vrai que finalement, les réseaux, c'est super bien pour ça, parce que tu tombes toujours sur des conseils, des recommandations, que ce soit Insta, Facebook, les différents groupes. de Facebook qui existent à l'étranger, tu vois, les Français au Mongolie, les Français au Japon, etc. Donc là -dessus, tu arrives à vraiment avoir des contacts et des recommandations, parce que c'est vrai que t'as pas envie de te tromper. Et donc, c'est important d'avoir un petit peu des retours. Et c'est comme ça, tu vois, que j'ai trouvé notre guide qui m'avait été recommandé, notamment par des familles qui l'avaient prise. Et puis du coup, on s'est dit, écoute, on va lui faire confiance, ça a l'air bien et effectivement, ça s'est bien passé.
- Speaker #0
Et bien écoute, on va passer au guide pratique ?
- Speaker #1
Oui !
- Speaker #0
Comme tu ne venais pas de France, tu n'as peut-ĂȘtre pas le nombre d'heures d'avion au dĂ©part de chez nous. C'est quel type de dĂ©calage ?
- Speaker #1
Alors, le dĂ©calage, on est sur 6 heures Ă peu prĂšs, en plus de la France. Et effectivement, sur les heures d'avion, vu qu'on l'a fait au retour, puisqu'on a fait du coup l'an de Bator, le retour Ă Lyon, lĂ , on a mis, c'Ă©tait Ă peu prĂšs 15 heures de voyage. Donc, on avait deux vols, tu vois. Un vol qui s'arrĂȘtait Ă Istanbul et on a dĂ» mettre 12 heures et 3 heures, quoi. peut-ĂȘtre... 10 heures de vol et 3 heures de vol.
- Speaker #0
Est-ce qu'il y a des formalités pour aller en Mongolie ?
- Speaker #1
Non, pas plus que ça. Il n'y a pas besoin de visa, pas plus de formalité d'avoir, évidemment, comme d'habitude, un passeport qui soit valable moins de plus de 6 mois. Donc non, c'est assez simple, pas de problÚme en tout cas pour y rentrer.
- Speaker #0
Des vaccins, des trucs à prévoir pour la santé ?
- Speaker #1
Alors nous, évidemment, on avait fait la totale par rapport au tour du monde. Exactement. Donc ça, c'est vrai qu'on n'avait pas lésiné là -dessus, mais à mon sens, non.
- Speaker #0
tu n'as pas besoin de vaccins particuliers pour aller en Mongolie il n'y a pas de souci il faut juste peut-ĂȘtre j'allais dire des pansements gastriques au cas oĂč la nourriture ne passe pas ouais
- Speaker #1
VoilĂ , exactement. Toujours avoir sa petite ou sa pharmacie, mĂȘme si, comme je le dis toujours, honnĂȘtement, tu trouves tout partout, mĂȘme au fin fond de la Bolivie et de la Mongolie. Mais oui, peut-ĂȘtre avoir des petites choses pour les maux de ventre, tout ce qui est digestif. Et puis sur la santĂ©, non, franchement, je ne vois pas d'autre chose. VoilĂ , du Doliprane pour la fiĂšvre, ce genre de trucs trĂšs pratico-pratiques, mais rien de spĂ©cial.
- Speaker #0
Qu'est-ce qu'il ne faut surtout pas oublier quand on va en Mongolie ?
- Speaker #1
Moi, je pense qu'il faut quand mĂȘme se prendre toujours une petite affaire, genre une polaire. Parce que le soir, il fait quand mĂȘme assez frais. Donc, bien prĂ©voir sa petite tenue, je dirais chaude. Et puis, vraiment prĂ©voir des vĂȘtements oĂč tu es Ă l'aise. Ce n'est effectivement pas le dĂ©filĂ© de mode. On n'est pas lĂ pour ça. Donc, tu vois, vraiment plutĂŽt prĂ©voir des vĂȘtements confortables, dans lesquels tu es bien, tu es Ă l'aise. Alors nous, le guide avait prĂ©vu des duvets pour nous. Mais parfois, ça se paye en plus. Donc, ça peut ĂȘtre aussi une option, une idĂ©e pour les familles qui veulent peut-ĂȘtre parfois Ă©conomiser sur certaines choses. Tu peux emmener ton propre duvet. Parce qu'Ă©videmment, c'est quand mĂȘme mieux. parce que vu qu'en yourte Tu dors sur des matelas qui n'ont pas de draps, rien, etc. Toujours trĂšs propre. C'est pas mal d'avoir son propre duvet.
- Speaker #0
Avant, je disais l'activité à faire absolument avec les enfants. Mais en fait, c'est plus l'activité que les enfants ont préférée de toute cette aventure en Mongolie.
- Speaker #1
Alors, ils ont adorĂ© les balades en chameau et en cheval parce que faire du cheval en Mongolie, c'est quand mĂȘme un rĂȘve. On est Ă 10 000 lieux de pouvoir savoir monter un cheval comme eux. Donc, tu les regardes faire du galop, c'est magnifique. Et puis, toi, tu es un petit peu plus en mode touriste avec ton petit trou et encore en mode vraiment balade. Mais c'Ă©tait super. Ils ont adorĂ© ça. Et je pense aussi qu'ils ont vraiment adhĂ©rĂ© le cĂŽtĂ© immersion dans la famille. Ăa a Ă©tĂ© un moment aussi qu'ils ont vraiment adorĂ©.
- Speaker #0
Est-ce qu'il y a eu des loupés, des endroits ou des activités que vous avez moins aimées ?
- Speaker #1
Oui, il y a notamment un endroit. qu'on a moins aimĂ©. C'est un endroit qui se situe dans la vallĂ©e de l'Arc-en-Gaille. L'Arc-en-Gaille en Mongolie, c'est l'ancienne rĂ©gion Ă volcans. Il y a beaucoup de volcans Ă©teints. C'est trĂšs joli, par contre, il n'y a pas de souci. Mais on est allĂ© dans ce qu'ils appellent les sources chaudes de Senker. Pourquoi sources chaudes ? Parce que les anciens volcans ont donnĂ© lieu Ă des riviĂšres, Ă des endroits oĂč il y a des sources trĂšs chaudes. Et donc, il y a des sites... touristiques qui ont profitĂ© de ça pour en fait... faire un petit peu des endroits avec des piscines brĂ»lantes, chaudes, qui sont trĂšs agrĂ©ables cependant. Mais nous, on a trouvĂ© que c'Ă©tait beaucoup trop touristique et ce n'Ă©tait pas du tout ce qu'on cherchait. Donc ça, tu vois, je l'avais dit Ă la guide en disant, nous, cette partie-lĂ , on a moins Ă©tĂ© fan, parce que ça manquait d'authenticitĂ©. C'Ă©tait beaucoup trop touriste et tout ça. Donc, tu vois, pour moi, c'est vraiment une des choses qu'on a fait et qui m'a moins emballĂ©e.
- Speaker #0
Et vous en avez vu des touristes ?
- Speaker #1
Alors, les touristes, quand mĂȘme, t'en as pas tant que ça. C'est quand mĂȘme un pays qui est trĂšs peu touristique. Et d'ailleurs, les gens avec qui on a discutĂ©, les Mongols ou les guides touristiques, nous l'ont dit, ils souffrent quand mĂȘme beaucoup du fait que le tourisme n'est pas assez dĂ©veloppĂ© encore pour eux. Et alors, tu en croises parfois quand tu es dans les capitales de rĂ©gion pour faire tes courses dans les supermarchĂ©s. Donc, tu vois qu'il y a quelques touristes aussi qui font des courses avec leurs guides, etc. On en a vu, bien sĂ»r, pendant les fĂȘtes du Nadam et la fĂȘte du Yac. parce que ça reste des endroits aussi trĂšs apprĂ©ciĂ©s par ceux qui font leur voyage comme nous. Et puis aprĂšs, tu as quand mĂȘme des camps qui sont touristiques. Nous, on avait vraiment demandĂ© Ă dormir chez les familles nomades. On ne voulait pas dormir dans des camps de yurts hyper touristiques, avec trop de confort, avec un super matelas, un super truc. Ce n'Ă©tait pas ce qu'on recherchait, mais ça existe. Donc, tu peux aussi voyager en Mongolie. On est dans des endroits beaucoup plus, on va dire, confort et luxe, mais forcĂ©ment plus touristiques. mais en tout cas c'est vrai que D'ailleurs, nous, ça nous a vraiment frappĂ©. Si tu veux, la diffĂ©rence, on venait du Japon, oĂč il y a clairement un tourisme de masse de plus en plus au Japon, et la Mongolie, oĂč tu es toujours tout seul.
- Speaker #0
C'est clair.
- Speaker #1
Donc, l'avantage.
- Speaker #0
CÎté sécurité, il n'y a pas de sujet ?
- Speaker #1
Aucun sujet, vraiment, mais RAS complet lĂ -dessus.
- Speaker #0
Tu peux te faire attaquer par un yak, Ă la limite.
- Speaker #1
Oui, Ă la limite, mais ils ont plus peur de toi que de quoi que tu vois. DĂšs que tu t'approches, ils s'Ă©loignent, donc en fait, tu ne risques mĂȘme rien.
- Speaker #0
Votre hébergement préféré, tu nous l'as dit, c'est... Oui, la famille au Magre. Alors, sauf si je me trompe, mais c'est deux jours avec la famille.
- Speaker #1
Ah oui, oui, oui.
- Speaker #0
Est-ce qu'il y a eu un endroit oĂč vraiment c'Ă©tait vraiment pas terrible et vous avez moins apprĂ©ciĂ©, justement ?
- Speaker #1
Oui, je pense que c'est le premier endroit qu'on a fait Ă Oulant-Bator, qui Ă©tait vraiment un hĂŽtel vĂ©tuste, je te dirais mĂȘme miteux, dans lequel on a Ă©tĂ©. Mauvais choix de la guide, pour le coup, lĂ . Donc lĂ , j'avoue, quand on a dĂ©marrĂ©, on s'est dit « ouais, super » . Enfin, c'Ă©tait pas terrible, quoi. Donc, celui-lĂ , on n'en garde pas un bon souvenir.
- Speaker #0
Il n'y en a eu qu'un ?
- Speaker #1
Ouais, il n'y en a eu qu'un. AprĂšs, le fait de dormir dans des yours, ça fait partie de l'aventure. Et tu vois que ce ne soit pas trĂšs confort, pas trĂšs propre, on l'accepte. Ce n'est pas pareil, c'est diffĂ©rent. Mais non, vraiment, aprĂšs, Ă chaque fois, on a toujours Ă©tĂ© trĂšs bien accueillis. Et mĂȘme si c'est trĂšs sommaire en termes de confort, ça reste largement vivable, quoi.
- Speaker #0
Alors, les spécialités culinaires ?
- Speaker #1
Ah oui, alors ça ! C'est marrant parce que je veux te dire, les spĂ©cialitĂ©s culinaires, c'est certain que ça ne sera pas ce qu'on gardera en meilleur souvenir, mĂȘme si c'est rigolo parce qu'on y rĂ©flĂ©chit. Parfois, on voit des vidĂ©os qu'on a prises et on se dit « Oh lĂ lĂ , c'Ă©tait horrible, c'Ă©tait horrible » . Mais lĂ -bas, ce qu'il faut savoir, c'est qu'effectivement, ils font beaucoup de lait, mais ils font du lait fermentĂ©. Donc, ça n'a pas du tout le mĂȘme goĂ»t que ce qu'on peut connaĂźtre, du lait fermentĂ© de jument, du lait fermentĂ© d'yak ou du lait de yak, ce genre de choses. Donc, en fait, ils boivent du lait comme ils boivent du thĂ© ou de l'eau, en fait, tout. la journĂ©e. Et mĂȘme les yourtes, en fait, sentent le lait. Mais si tu veux, c'est pas le lait qu'on connaĂźt. Ăa a une odeur trĂšs, trĂšs, trĂšs, trĂšs forte. De lait caillĂ©. C'est vraiment ce goĂ»t et cette odeur. Donc dĂ©jĂ , tu dĂ©barques, tu sens l'odeur, tu dis « Ok, ça va ĂȘtre dur de goĂ»ter au truc. » On l'a Ă©videmment fait Ă chaque fois en arrivant dans les familles par politesse. Donc on a toujours goĂ»tĂ©.
- Speaker #0
20 fois ?
- Speaker #1
Par politesse, tu vois.
- Speaker #0
Et je le ferais aussi si j'y allais parce que c'est impensable de ne pas le faire, mais l'angoisse !
- Speaker #1
Donc l'angoisse, en effet, tu vois, mais bon, on l'a fait, c'est vrai que c'est vraiment pas bon, c'est vraiment loin de tout ce que nous, on peut aimer comme goĂ»t, c'est vraiment trĂšs particulier, et puis aprĂšs, ils dĂ©clinent ça, tu vois, t'as des yaourts de yac, t'as des crĂšmes de yac, donc la crĂšme de yac, c'est trĂšs bizarre, la texture, parce qu'en fait, c'est limite de la peau de lait, donc ça a une texture trĂšs particuliĂšre, et ça, tu vois, dans toutes les yaourts, t'as de la peau de lait, comme ça qui font revenir Ă ... au chaud et qui gardent et qui conservent. Donc, tu as beaucoup ça. Et puis aprĂšs, au-delĂ de ça, sinon, ils mangent Ă©videmment beaucoup de riz, beaucoup de lĂ©gumes, mais type carottes, pommes de terre. On n'a pas goĂ»tĂ© bien plus d'autres lĂ©gumes. Tu vois, c'est quand mĂȘme assez restreint. Et puis, en fait, ce n'est pas trĂšs goĂ»teux parce que c'est souvent trĂšs sec. Vraiment, je trouve qu'ils ont un rapport Ă la nourriture qui est complĂštement opposĂ© au nĂŽtre. Nous, on est dans le plaisir, dans le partage. Eux, si tu veux, tu vois, les familles mongoles ne mangent pas ensemble. Elles vont grignoter un petit truc. Nous, on n'a jamais mangĂ© vraiment avec eux. On a mangĂ© dans leur yurte, Ă cĂŽtĂ© d'eux, nous regarder. Mais ils ne mangent pas avec nous, en fait. Parce qu'il n'y a pas de temps de repas oĂč on se pose, on s'assoit, oĂč on mange. Donc voilĂ , ils vont manger deux, trois trucs comme ça. Et puis donc, ce n'est pas dans le cĂŽtĂ© plaisir aussi. C'est vraiment dans le cĂŽtĂ©, il faut se nourrir.
- Speaker #0
Ils ont besoin de manger pour se... VoilĂ , ils se nourrissent.
- Speaker #1
Ils se nourrissent. Et puis surtout, nous, on y était pendant une... une période estivale. Mais ce qu'il faut savoir, c'est qu'il fait trÚs froid dans ce pays d'hiver. Il y a la neige, les températures avoisines, vraiment des moins 15, etc. Donc, ils ont besoin de beaucoup de viande. C'est pour ça qu'ils mangent beaucoup de viande. Et puis, évidemment, la viande, c'est ce qu'ils ont de plus disponible avec tous les animaux qu'ils ont. Mais ils mangent toute la viande, le gras, les os. Enfin, il n'y a rien qui est laissé. Et voilà , ils vont, tu vois, constituer du coup leurs réserves pour l'hiver un peu de cette maniÚre-là . Donc, les spécialités culinaires, ce n'est pas en Mongolie.
- Speaker #0
Je crois que je ne suis pas prĂȘte, moi, pour ce pays parce que je suis vĂ©gĂ©tarienne, comme je te l'ai dit. Donc dĂ©jĂ , la viande, tu ne me la feras pas goĂ»ter. C'est impossible pour moi. Et le lait, ça fait dĂ©jĂ mille ans que je n'en bois plus. Donc le lait diac, ça serait trop compliquĂ©. Donc je pense que j'aime le cĂŽtĂ© aventurier. Et je sais que je ferai tout pour m'acclimater si j'y allais. Mais il n'est pas en numĂ©ro un de ma liste.
- Speaker #1
Non, mais la nourriture, c'Ă©tait dur. C'Ă©tait dur. Franchement, on avait vraiment faim parfois. Tu vois, parce que tu mangeais Ă ta faim, mais ce n'est pas dans le plaisir. Donc, on en avait marre, tu vois. On se dit, encore du riz carotte, super. Et puis le matin, ils te servent du yak et du yak, alors que toi, tu rĂȘverais d'une bonne brioche.
- Speaker #0
Ce n'est pas pareil.
- Speaker #1
Non, non, ce n'est pas pareil. Ăcoute, c'est l'aventure.
- Speaker #0
Tu le sais quand tu y vas. Exactement. Donc, tu dois faire avec. CÎté budget, on s'attend à quoi ?
- Speaker #1
C'est pas non plus pas cher. Clairement, la Mongolie, parce que comme effectivement, il vaut mieux essayer de faire un voyage organisé, tout de suite, quand tu tombes dans le voyage organisé, c'est toujours un peu plus cher. Donc nous, tu vois, en toute transparence, on a eu un budget tout compris à peu prÚs de 5000 euros et je ne compte pas le billet d'avion, parce que ça, il est un peu inclus dans notre tarif TDM, tour du monde. Mais vu que tu as un chauffeur, un guide interprÚte, voilà , les coûts, ça va trÚs vite. Ouais, tout à fait.
- Speaker #0
Pour manger du yak.
- Speaker #1
En plus, tu te dis, c'est sûr, pour manger ça, bon, et dormir dans une yourte.
- Speaker #0
c'est pas donné l'aventure ça m'étonne pas et en plus ils en ont besoin de ce tourisme là pour développer sans doute plein de choses tu participes à ça et ça c'est bien on part de la Mongolie pour mes petites derniÚres questions est-ce que tu aurais et je suis sûre que tu en as une anecdote un truc qui t'est arrivé lors d'un de tes voyages et dont tu te serais bien
- Speaker #1
passĂ© toujours c'est vrai que mais quand mĂȘme on en a pas eu tant que ça, tu vois, sur notre annĂ©e, mais on en a eu, et j'en ai une en tĂȘte, qui est, on Ă©tait en fait aux Marquises, donc en PolynĂ©sie française. Moi, la PolynĂ©sie, ça a Ă©tĂ©, le rĂȘve absolu, un coup de cĆur immense pour ce pays. Je pense que je ne voulais absolument pas partir de cette PolynĂ©sie. Et si tu veux, du coup, on avait notre avant-dernier vol entre Marquises et Papeete Ă Tahiti, pour ensuite prendre notre vol pour la Nouvelle-ZĂ©lande, pour Auckland. On arrive en fait Ă l'aĂ©roport des Marquises, on Ă©tait sur Nuku'iva, qui est une magnifique Ăźle de lĂ -bas. Et lĂ , on voit un avion qui part, qui vole. Et lĂ , en fait, en une minute, je me dis, mais parce qu'au fait, dans ces Ăźles-lĂ , tu vois, tu as un vol par jour, tu n'as pas 10 millions de vols. Donc lĂ , je vois l'avion qui part. Je vois tous les quatre, on arrive, fleur bleue. Et lĂ , je comprends qu'en fait, on a ratĂ© notre vol. Parce que dans ma mĂ©moire, j'avais reçu un mail Ă l'Ă©poque, en fait, de Air Tahiti qui m'avait dit, votre vol est dĂ©calĂ© d'une heure avant. Ă l'heure Ă laquelle on est arrivĂ©, le vol partait. Mais sauf que nous, on Ă©tait arrivĂ© une heure avant le dĂ©collage. Pensons qu'on avait de la marge. Donc lĂ , je me dis, punaise, je l'ai complĂštement zappĂ©. Mais je suis sĂ»re que c'est mon inconscient qui m'a jouĂ© des tours parce que je ne voulais tellement pas partir de ce pays qu'il a mĂȘme oubliĂ©, tu vois, les vols qu'on avait Ă prendre. Et donc lĂ , galĂšre, parce que quand tu es aux marquises, que le vol est parti, en fait, tu n'as plus personne Ă l'aĂ©roport. Donc nous, on n'avait plus de vĂ©hicules, on avait rendu notre logement. C'est quand mĂȘme assez galĂšre, ces pays-lĂ , parce que tu n'as pas beaucoup d'offres pour le logement, etc. Donc, il faut quand mĂȘme s'organiser avant. Et lĂ , tu vois, finalement, ça a Ă©tĂ© effectivement une galĂšre, mais qui nous a permis de faire une merveilleuse rencontre, puisqu'on est tombĂ© sur une franco-marquisienne qui nous a aidĂ©, qui nous a pris en charge, qui a Ă©tĂ© adorable. Et en fait, elle nous a ramenĂ© dans le centre de Lille, parce que c'est quand mĂȘme Ă 50 minutes de l'aĂ©roport. Elle nous a logĂ© chez sa maman, qui avait une petite guest house. Donc, elle n'Ă©tait pas lĂ . Donc, elle m'a dit, moi, je vous loge gratuitement. Vous pouvez dormir lĂ ce soir. Et puis finalement, tant bien que mal, on a rĂ©ussi Ă dĂ©caler le vol du lendemain sans payer quoi que ce soit avec Air Tahiti. Ils ont Ă©tĂ© trĂšs sympas. Et on a pu prendre notre avion qui Ă©tait presque pas modifiable. C'Ă©tait surtout ça, de ne pas louper le vol pour la Nouvelle-ZĂ©lande. Surtout qu'aprĂšs, on avait les locations de Vannes et tout le tintouin. Donc, on aurait perdu de l'argent. Et donc, une galĂšre est devenue quelque chose qui ne s'est pas si mal goupillĂ©e. Et en plus, on a fait une rencontre d'une jeune femme qui nous a vraiment sauvĂ© la mise sur le coup. Et c'Ă©tait une belle rencontre.
- Speaker #0
Prochaine destination en famille ?
- Speaker #1
En fait, je pense un peu dans le mood de la Mongolie. J'ai vraiment trÚs envie de visiter l'Asie centrale et notamment tous les pays qui finissent en « an » . Tu sais qu'on ne connaßt jamais le Kazakhstan, le Kyrgyzstan, l'Ouzbékistan. Donc, je pense que l'Asie centrale sera notre prochaine destination. Je suis trÚs attirée par ces pays. Donc, tu vois, je te dirais bien l'Ouzbékistan ou le
- Speaker #0
Kyrgyzstan. Quelle destination aimerais-tu découvrir sur le podcast ?
- Speaker #1
Pareil, les mĂȘmes pays. Les mĂȘmes pays.
- Speaker #0
Il faut que j'en refasse un. sur la destination, le Kyrgyzstan, qui se dit Kyrgyzstan aussi. J'en avais fait un avec ceux qui avaient gagné ou qui étaient deuxiÚme, je ne me souviens plus, de Pékin Express quand ils étaient là -bas. Ah oui ! Mais oui ! Mais donc, tu vois, ce n'est pas vraiment un voyage en famille. Donc, c'est un peu, on survole le truc. C'est plus le contexte qui est rigolo.
- Speaker #1
L'aventure du jeu, ouais.
- Speaker #0
Mais j'ai vu que, alors c'est trÚs tendance en ce moment. Donc, enfin, quand je dis tendance, j'ai vu plusieurs fois sur Instagram. Donc, écoute, lance l'appel et on verra qui pourra nous raconter ça.
- Speaker #1
Avec plaisir.
- Speaker #0
Pour finir, ma derniĂšre question, celle que j'aime beaucoup, c'est quoi pour toi, surtout aprĂšs un tour du monde, voyager en famille ? Ăa veut dire quoi ?
- Speaker #1
Voyager en famille, pour moi, c'est l'aventure. C'est vraiment ce qu'on va chercher, nous, quand on part avec les enfants et c'est pourquoi on est partis un an aussi avec eux. C'est ce cĂŽtĂ©, tu vois, vivre des premiĂšres fois en famille, vivre des nouvelles expĂ©riences, sortir de sa zone de confort. Se confronter typiquement, vous voyez, boire du lait de gĂąle, tu ne l'aurais jamais fait, mais lĂ , tu l'as fait. Et puis, leur ouvrir l'esprit Ă rĂ©aliser que dans la vie, dans le monde, il y a plein d'autres gens qui vivent de diffĂ©rentes maniĂšres, qui ont diffĂ©rentes coutumes, cultures. Vraiment leur donner cette ouverture d'esprit-lĂ et cette curiositĂ© aussi de l'autre, d'avoir envie d'aller Ă la rencontre de l'autre, de se dire en fait, non, je n'ai pas peur d'aller parler Ă un Colombien. VoilĂ , je vais essayer de parler espagnol. Enfin, tu vois. vraiment de leur sortir de leur zone de confort et puis aussi de mieux gĂ©rer tes peurs. Parce que le voyage, tu as tout un lot de peurs aussi, tu as tout un lot d'aventures, d'expĂ©riences que tu vis qui ne sont pas toujours dans ta zone de confort. Donc, il faut aller au-delĂ de ça. Et je trouve que c'est fabuleux de le vivre en famille parce que tu sors d'un quotidien qui est quand mĂȘme assez oppressant pour tout le monde en gĂ©nĂ©ral. Tu es dans ce quotidien-lĂ et lĂ , ce voyage-lĂ te permet de te connaĂźtre autrement, une autre facette de toi, une autre facette de tes enfants. Et c'est pour ça que moi, j'adore... voyager avec eux et que ça reste vraiment des moments magiques qu'on oubliera mais jamais quoi.
- Speaker #0
Et qu'est-ce que tu dirais à des parents qui n'osent pas ou qui pensent que c'est trop compliqué ou qui se disent de toute façon ils ne vont pas s'en souvenir donc ça ne sert à rien ?
- Speaker #1
C'est vrai que c'est souvent ce qu'on peut renvoyer. Les gens te disent souvent ça. Moi, je leur dis foncez. Je leur dis foncez parce que d'une part, le monde, il est trop beau pour ne pas le dĂ©couvrir de ses propres yeux. Les rencontres, elles sont trop belles et elles sont si apprenantes qu'un voyage, en fait on part et quand on revient on est changĂ© On est diffĂ©rents. Donc rien que ça, je trouve que c'est un apport Ă©norme. Et puis en fait, je pense que c'est peut-ĂȘtre les parents parfois qui projettent leur propre peur, mais les enfants s'adaptent hyper bien et beaucoup mieux que nous dans tout. En fait, ils sont surprenants ces enfants. Donc je pense qu'on se crĂ©e des peurs pour rien parce que les enfants vraiment sont adaptables. Et puis aprĂšs, sur le cĂŽtĂ© se souvenir, je ne sais pas, peut-ĂȘtre qu'ils ne se souviendront pas de tout, mais moi dĂ©jĂ , la premiĂšre chose, c'est que moi, je m'en souviendrai. Et donc dĂ©jĂ , j'aurais créé des souvenirs uniques et gravĂ©s Ă jamais dans mon petit cĆur, mais aussi pour eux, parce que toutes ces premiĂšres fois en famille qu'on vit, elles ne s'oublieront pas. Et je pense que chez un enfant, si je prends par exemple l'exemple de ma fille qui a 7 ans, elle ne se souviendra peut-ĂȘtre pas de tout. Et puis surtout, elle ne se souviendra pas de ce que moi, je me souviens, parce que le regard d'enfant sur un voyage, c'est trĂšs intĂ©ressant quand tu leur demandes « Mais Mila, ça a Ă©tĂ© quoi ton moment prĂ©fĂ©rĂ© ? » elle va te sortir un truc qui est complĂštement... Tu vois, tu ne t'attends pas Ă la rĂ©ponse parce qu'elle, c'est son regard d'enfant. Et je pense que ça laisse des traces dans leur inconscient, dans leur mĂ©moire Ă©motionnelle. Une odeur, un goĂ»t, un Ă©change, un dĂ©fi rĂ©alisĂ©, quelque chose. Et ça va vraiment leur servir dans leur construction personnelle, j'en suis certaine. Donc vraiment, il ne faut pas rĂ©flĂ©chir Ă deux fois et foncer et vivre vos aventures. Vous n'en serez que rempli.
- Speaker #0
DerniĂšre question. Si nos auditeurs te cherchent, peuvent-ils te trouver ?
- Speaker #1
Eh bien, sur notre compte Instagram, lesattrapemonde.
- Speaker #0
Eh bien, merci beaucoup Stéphanie pour ce chouette carnet de voyage en Mongolie.
- Speaker #1
Ouais, merci à toi. C'était un plaisir de partager ce voyage et nos aventures. J'adore en parler, donc c'était trop chouette.
- Speaker #0
Merci Ă toi. Ă bientĂŽt.
- Speaker #1
Merci. Ă bientĂŽt.
- Speaker #0
Et voilà . Merci d'avoir écouté jusqu'au bout. Si cet épisode vous a plu, pensez à le partager aux parents qui cherchent de nouvelles destinations testées et approuvées, et aussi à ceux qui pensent encore que voyager en famille, c'est un parcours du combattant. Alors en fait, parfois ça l'est, mais pas plus que sans les enfants et surtout c'est tellement plus chouette avec eux ! Pour ne manquer aucun épisode, abonnez-vous sur la plateforme que vous utilisez en ce moment, ce serait vraiment dommage de louper les prochaines destinations ! Comme d'habitude, toutes les infos de l'épisode sont sur le blog Et si vous avez envie de de papoter, de poser une question, de proposer une destination ou un invité, retrouvez-moi sur Instagram, à Famille et Voyage, toujours avec un S. A trÚs vite pour le prochain épisode. D'ici là ... Prenez soin de vous, inspirez-vous et créez-vous de chouettes souvenirs en famille.