🐻‍❄️ Gaëlle - Aventure polaire en famille au Svalbard - conseils pour un voyage en famille, voir le soleil de minuit & les ours polaires cover
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Famille & Voyages, le podcast du voyage et des aventures en famille ✈️

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59min |04/10/2024
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59min |04/10/2024
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Description

Quand Gaëlle m’a contactée, elle m’a parlé de deux de ces voyages avec William, son mari, Sélène, 7 ans et Ethan 4 ans : leur tour du monde l’année dernière et leur destination estivale à venir : le Svalbard.

Le Svalbard ? C’est où ça ?


N’écoutant que ma curiosité, et la vôtre, j'en suis sûre, j’ai dit banco pour un épisode sur cet archipel de l'océan arctique, en mer du Groenland, à moins de 1000 km du pôle Nord !


Au programme, faire coucou aux morses, randonner dans la vallée, admirer le glacier et les majestueux paysages arctiques, espérer voir un ours polaire, profiter du soleil de minuit et aller à la limite autorisée « sans armes » de la ville. Comment ça sans armes ?? Et l’ours polaire, est-ce qu’ils l’ont vu ?


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Retrouvez Gaëlle

instagram : la famille oof


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Production : Stéphanie Cordier
Musique : Luk & Jo



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(c) Famille & Voyages, le podcast par Stéphanie Cordier


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello ! Bienvenue dans la saison 6 de Famille et Voyage, le podcast. Je suis Stéphanie, maman de deux grands ados et complètement accro aux voyages. Dans ce podcast, on tord le cou à cette idée folle que voyager avec des enfants, ça ne sert à rien puisqu'ils ne s'en souviendront pas. Mais que nenni ! Et mes invités le prouvent chaque semaine. Ici, on parle voyage à pied, à vélo, en voiture, en camping-car et même tour du monde. Les parents voyageurs partagent leurs itinéraires et racontent leurs activités avec les enfants, les spécialités locales à savourer, les galères à éviter et même leur budget. De quoi vous donner plein d'idées pour vos prochaines vacances en famille. Et parce qu'on est des parents avant tout, je vous propose une nouvelle formule de mes top 5 sur des sujets de parentalité et d'éducation. On se retrouve une fois par mois avec des invités au top, évidemment ! Le podcast est disponible sur le blog familiervoyage.com et sur toutes les plateformes d'écoute. On se retrouve aussi sur Instagram à familiervoyage. avec un S underscore blog. Si vous aimez écouter ce podcast, si vous avez ajouté des destinations sur la liste de vos envies, c'est le bon moment pour me le dire et me soutenir en vous abonnant, en laissant un joli commentaire ou une note 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Je sais que tous les podcasteurs vous le demandent et qu'on finit par ne plus l'entendre, mais c'est vraiment la récompense pour tout ce travail fait maison. Alors merci à ceux qui l'ont déjà fait, et pour tous les autres, je compte sur vous. Allez hop, nouvelle conversation ! Quand Gaëlle m'a contactée, elle m'a parlé de deux de ses voyages avec William, son mari, et leurs enfants Célène, 7 ans, et Ethan, 4 ans. Leur tour du monde l'année dernière et leur destination estivale à venir, le Svalbard. Le Svalbard, c'est où ça ? N'écoutant que ma curiosité, et la vôtre j'en suis sûre, j'ai dit banco pour un épisode sur cet archipel de l'océan Arctique en mer du Groenland, à moins de 1000 km du pôle Nord. Au programme, faire coucou aux morts, randonner dans la vallée, admirer le glacier et les majestueux paysages arctiques. Espérer voir un ours polaire, profiter du soleil de minuit et aller à la limite autorisée sans armes de la ville. Comment ça sans armes ? Et l'ours polaire, est-ce qu'ils l'ont vu ? Allez, c'est parti pour le carnet de voyage de Gaëlle dans l'archipel du Svalbard. Hello Gaëlle !

  • Speaker #1

    Bonjour !

  • Speaker #0

    Comment ça va ?

  • Speaker #1

    Eh ben ça va très bien, je suis ravie d'être là et de participer à ce podcast.

  • Speaker #0

    Eh ben écoute ! Moi, je suis ravie de t'accueillir pour parler d'une destination dont je n'avais jamais entendu parler, comme je te l'ai dit quand tu m'as contactée. J'ai dit, qu'est-ce que c'est que ce truc, le Svalbard ? Et quand tu m'as expliqué, je t'ai dit, bon, on attend que vous fassiez le voyage et on en parle après.

  • Speaker #1

    C'est un peu ce qui s'est passé pour nous. On ne connaissait pas trop et on s'est dit, allez, une fois qu'on a découvert ça, go, on y va.

  • Speaker #0

    Avant de partir dans le Nord, est-ce que tu peux nous présenter ta famille et la voyageuse que tu es ?

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Donc moi, je suis Gaëlle, j'ai presque 36 ans. Ça fait 25 ans que je voyage, ça a commencé avec mes parents quand j'étais enfant. C'est surtout ma maman qui aimait voyager. Mon papa, dès qu'il fait trop chaud, que c'est un peu trop loin, c'est pas son truc. Donc c'est elle qui nous a trimballé un peu partout et qui nous a donné le virus. Surtout à moi d'ailleurs, plus qu'à mon frère, mais surtout à moi.

  • Speaker #0

    C'est un truc de fille alors.

  • Speaker #1

    C'est un truc de fille dans la famille, exactement. Donc au début, j'ai voyagé avec ma maman, donc mon papa un peu quand même, mon frère. Et puis, mon premier voyage en solo, je mets des guillemets parce que je n'étais pas toute seule quand je suis partie, mais celui que j'ai organisé moi-même, on va dire, c'était en 2011, donc j'avais 23 ans. Et je suis partie en Thaïlande deux semaines avec un copain de l'école, de l'école d'ingénieurs. Donc, c'était assez sympa. C'était la première fois que je partais vraiment aussi loin. C'est-à-dire qu'avec ma maman, on était plutôt sur l'Europe, le Maghreb. On est parti en Martinique aussi, mais ça reste quand même la France, même si c'est loin. Donc là, ça a été un peu le choc culturel pour moi. C'est très sympa. Je suis partie que 15 jours, mais c'était deux belles semaines. Et puis, ça m'a un peu donné envie de continuer, de voyager autour du monde. Et deux ans plus tard, donc en 2013, j'ai rencontré mon mari. Enfin, celui qui serait mon mari après, parce qu'on ne s'est pas mariés tout de suite quand même. Et j'ai eu de la chance. C'est le hasard qui a fait qu'on s'est rencontrés. Et il est un peu comme moi. C'est-à-dire que lui, il adore voyager aussi. On a comme objectif de faire tous les pays du monde en la fin de notre vie, ce qui n'est pas possible. Mais on va essayer.

  • Speaker #0

    Vous avez la liste et vous cochez au fur et à mesure ?

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça, on coche. On sait bien que ce n'est pas possible, mais on essaie d'en faire un maximum de tout ce qu'on peut. Donc avec lui, on est partis beaucoup en voyage. Au début, tout seul. On a fait Tanzanie, on a fait l'Islande, on a fait les Canaries. On a fait à peu près tout ce qui était à côté de la France aussi en termes d'Europe, limitrophes. Donc pas mal de petites choses. Et on a même commencé, quand on était encore jeunes célibataires, enfin pas célibataires, mais sans enfants en tout cas, à penser à un tour du monde. On avait commencé à réfléchir à faire un petit tour du monde à deux, alors juste six mois. On avait fait les prémices, tout ça. Et puis, on a décidé de faire des enfants avant. On s'est dit, on aura un peu plus d'argent plus tard, on fera des enfants. Donc, on a fait deux enfants. Dans la famille Ouf, c'est notre nom de voyageur, il y a Célène qui est née en 2017, donc là, il y a 7 ans, et Tann qui est née en 2020, juste avant le confinement, et qui est du coup à 4 ans. Et on est partis avec eux en tour du monde quand ils avaient 2 ans et demi et 5 ans. Donc on est partis en 2022. On nous a dit qu'on était assez courageux de partir avec des enfants aussi petits. Mais ça s'est très bien passé. On était très contents.

  • Speaker #0

    Puis on est quelques-uns sur le podcast maintenant des Tours du Monde. Et il y a tous les âges. Donc finalement, ça se fait bien à la preuve.

  • Speaker #1

    Oui, et puis au final, voyager avec des petits-enfants, c'est d'autres contraintes. Mais ce n'est pas comme voyager avec des ados. Il y a d'autres contraintes encore différentes. On testera ça plus tard.

  • Speaker #0

    L'école, par exemple ?

  • Speaker #1

    Voilà, exactement l'école. Puis même aussi au niveau des choix. Nous, à leur âge, ils nous ont suivis. En fait, ils ne savaient pas trop ce qu'on allait faire. Ils suivaient les choses, ils étaient très contents. Quand ils grandissent, j'imagine qu'ils ont un peu plus leur mot à dire.

  • Speaker #0

    Oui, en tout cas, c'est plus un partage pour essayer que tout le monde ait son pays ou ce qu'il a envie de voir. C'est une autre façon de faire.

  • Speaker #1

    En fonction des affinités, en fonction de tout ça, de chacun. En tout cas, nous, on était bien contents. Je me rappelle, quand on a pris la décision de partir en tour du monde, c'est un copain qui nous avait dit, parce qu'on avait un peu en tête qu'il fallait avoir beaucoup d'argent pour partir en tour du monde à quatre. Et il y a un copain qui nous a dit, vous savez, il ne faut pas gagner au loto, il suffit d'avoir un peu d'argent de côté. Nous, on avait une maison. On s'est dit, en fait, l'argent, on l'a. On vend la maison et on a l'argent pour partir en voyage. Donc, on a tout lâché. On a pris un peu notre courage à deux mains, parce que ce n'est pas évident de tout lâcher comme ça. Surtout qu'on savait qu'on ne reviendrait pas dans la même région au retour. Donc, c'était vraiment un... un changement de vie avec une petite parenthèse voyage au milieu. Donc voilà, on est partis dix mois autour du monde. On est rentrés l'année dernière, ça va faire un an déjà. Il y a à peine qu'on était rentrés qu'on avait envie de repartir. De toute façon, ça c'est un peu nous. Je crois qu'il y a un terme pour ceux qui ne peuvent pas s'empêcher de penser au prochain voyage.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. On le voit pas mal sur les réseaux, mais je l'ai oublié aussi.

  • Speaker #1

    Oui, je ne m'en souviens plus, mais il y a un terme. Nous, on a besoin de savoir quel sera le prochain voyage. Donc forcément, après un tour du monde, on a pu tout faire. tout à fait le même budget. On avait encore un peu d'argent de la maison, heureusement, mais on ne pouvait pas repartir des mois et des mois, surtout qu'on a repris le travail aussi, forcément.

  • Speaker #0

    Puis il faut.

  • Speaker #1

    Il faut, il faut bien retravailler, exactement. Donc, on a réfléchi à où est-ce qu'on pourrait partir cet été. La Norvège, ça faisait un petit moment qu'on voulait y aller. Et puis, on a creusé un peu plus le sujet. On s'est dit qu'on avait besoin d'aventure. On avait beaucoup aimé nos expériences autour du monde. On s'est dit, on va faire quelque chose d'un peu exceptionnel, ou en tout cas différent de ce qui se fait. Donc, on est parti au Svalbard. Le Svalbard, c'est à 800 kilomètres au nord de la Norvège, au nord du nord de la Norvège, et à 1000 kilomètres du pôle nord. Il n'y a pas grand-chose de plus près que le pôle nord.

  • Speaker #0

    Comment tu es arrivée jusque-là ? Dire qu'envie de faire une aventure, la Norvège, mais la Norvège, ce n'est pas le Svalbard. Enfin, comment le Svalbard ? Pourquoi le Svalbard ?

  • Speaker #1

    C'est une très bonne question et c'est assez marrant. Parce que, en fait, nous, on a une liste des choses à faire et à voir dans notre vie, qui s'allonge un peu tout le temps, forcément. elle diminue puis elle se rallonge. Et sur cette liste, il y avait l'envie de voir le soleil de minuit, le vrai, c'est-à-dire celui qui ne se couche pas du tout, avec la boule à l'horizon. Donc quand on avait décidé de faire la Norvège au début, on s'est dit on va aller au Cap Nord, parce que là-haut on peut voir le soleil vraiment de minuit jusqu'à assez tard dans l'été. Sauf que ce n'était pas assez tard pour nous, parce qu'avec notre travail, on ne pouvait pas partir avant fin juillet, et le soleil de minuit au Cap Nord, c'est jusqu'à fin juillet. Donc on n'avait pas forcément le temps d'arriver, on aurait dû... Voilà. ce dos soleil de minuit, mais on l'aurait quand même vu se coucher un petit peu, donc ça ne collait pas. Donc, on a commencé à regarder sur Google Maps s'il n'y avait pas quelque chose de plus haut. Donc, il y a la Russie, mais en ce moment, c'est un peu compliqué.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas forcément une très bonne idée.

  • Speaker #1

    Voilà, ce n'est pas une bonne idée. Et puis, William, mon mari, il regarde sur Google Maps et puis il dit, c'est quoi ces petites îles là-haut, à peu près à la même latitude que le Groenland ? Je ne sais pas, on regarde un peu plus près. On voit que ça s'appelle le Svalbard. Je me dis, est-ce qu'on peut y aller ? Je creuse rapidement sur Internet et on voit qu'il y a une ville là-bas. On se dit, c'est un territoire norvégien, il y a une ville, il y a un aéroport. Et bien, allez, là, on est sûr d'avoir un soleil de minuit jusqu'à fin août. Donc, on est bien.

  • Speaker #0

    C'est fou et vous n'en aviez jamais entendu parler avant ?

  • Speaker #1

    Non, non, non, jamais. Et puis, ce qui est assez marrant, c'est qu'à partir du moment où on a pris cette décision-là, on a vu ça partout. Alors, je ne sais pas si c'est parce que du coup, comme on se renseigne dessus, on est un peu plus captives, mais on a vu un reportage dessus. qui avait été fait sur je ne sais plus quelle chaîne de télévision, qui est sorti deux semaines après qu'on ait pris cette décision-là. Enfin, plein de choses après qui nous ont confortées dans cette envie d'aller voir cette petite île là-haut.

  • Speaker #0

    Vous avez envisagé de partir combien de temps ?

  • Speaker #1

    Une semaine. On est partis une semaine au Svalbard et après on a fait deux semaines en Norvège après. Disons qu'on était un peu limités entre guillemets avec les avions. Il y a des avions tous les jours au départ d'Oslo, mais nous on voulait revenir à Tromsø après. Donc Tromsø c'est au nord de la Norvège. Et là il n'y a que deux avions par semaine. Donc c'était soit en reste... soit on restait trois jours, soit on restait sept jours, et on se dit trois jours, ça va être un peu juste. Donc on est resté une semaine. On serait bien resté plus longtemps. Mais voilà, on va reparler du budget, mais c'est un petit budget quand même.

  • Speaker #0

    Comment tu as organisé ce voyage ? Puisqu'une fois que tu avais déterminé que vous vouliez aller là-bas, il fallait bien organiser et savoir ce qu'il y avait à voir, à faire, où est-ce que vous alliez dormir, etc. Comment tu as organisé ça ?

  • Speaker #1

    Alors, ce n'était pas évident au début, parce que moi, je fonctionne beaucoup avec les réseaux sociaux et Instagram et je vais regarder un peu comment font les autres dans les pays, prendre les bonnes idées, les bonnes astuces. Et là, il n'y avait rien du tout. Alors, avec les enfants, je n'ai rien trouvé du tout. témoignage de gens qui étaient montés là-haut avec des enfants, je n'avais rien trouvé. Ouais,

  • Speaker #0

    ce sera le premier.

  • Speaker #1

    Voilà, je n'ai vraiment rien trouvé. Alors, des voyageurs qui sont partis le faire, là, il y en avait quand même pas mal, mais ils partaient en mode un peu aventure, c'est-à-dire randonner pendant une semaine, voir un ski, tout ça. Nous, ce n'était pas envisageable.

  • Speaker #0

    Non, vous n'avez pas envie.

  • Speaker #1

    Si, envie, oui. Envisageable, non. On voulait quand même partir avec nos enfants, donc on s'est dit que ça serait pour une autre fois. Donc, du coup, je me suis renseignée avec ce que je pouvais sur Internet. Il y a trois options, en fait. pour aller au Svalbard, globalement. La première, c'est de faire une croisière au départ de la Scandinavie, la Norvège. Il y en a qui partent d'Allemagne et de Hollande, si je ne me trompe pas. Sauf que ça, c'est totalement hors de prix. C'est excessivement cher. Ce n'est pas trop ce qu'on voulait non plus. Nous, les croisières en bateau, on a des enfants qui sont comme tous les enfants, qui sont assez actifs. On s'est dit, si on passe une semaine sur un bateau, ça va être dur pour eux, même si c'est un gros bateau. Donc voilà, ça, on a vite laissé tomber. L'autre option, c'est de passer par une agence. Il y a pas mal de... des petites agences qui partent, qui permettent de faire des aventures là-haut et des séjours là-haut. Mais voilà, on est aussi de nouveau sur des séjours plutôt sportifs et qui sont adaptés pour des adultes ou en tout cas des grands, enfin des ados. Donc ça ne connaît pas trop non plus. Donc on s'est dit, bon, ce n'est pas grave, on va le faire tout seul. En plus, nous, on a eu une fois une expérience de passer par une agence, ça s'était très, très mal passé. Donc nous, on organise tout seul, on préfère. Ça, au moins, on sait où est-ce qu'on va. On ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes si ça rase. Donc on s'est dit, on va le faire tout seul, on va bien y arriver. Donc on a pris un billet d'avion, on a commencé par ça, au slow, et après on s'est dit, on va voir au fur et à mesure comment ça se passe. Et ça ne s'est pas si mal passé, puisqu'il y a un site internet du Svalbard qui est très bien fait, qui permet de revoir un peu les hébergements qui existent, de voir les activités possibles, de réserver pas mal de choses. Il est en anglais, il est très bien fait, donc j'ai fait ça en fait. Je me suis basée là-dessus.

  • Speaker #0

    Il y avait au moins un site.

  • Speaker #1

    Oui, il y avait au moins un site, exactement. Oui, il est très bien fait. Alors moi, c'était la première fois. fois que j'arrivais dans un pays, on était un peu stressé parce que je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. D'habitude, je sais un peu ce qui m'attend et là, pas du tout. C'est un peu l'inconnu total.

  • Speaker #0

    L'aventure, c'est ce que tu voulais.

  • Speaker #1

    Exactement. Du coup, je me suis dit, j'espère que ça va aller. Personne part avec des enfants. Il y a peut-être une raison. J'espère que ça va le faire. Ça s'est très, très bien fait. Donc, ça s'est organisé comme ça au fur et à mesure, grâce à ce site Internet-là, majoritairement.

  • Speaker #0

    Il s'appelle comment ce site, puisque ça peut nous aider aussi ? Oui,

  • Speaker #1

    il s'appelle Visits Valbard.

  • Speaker #0

    le site de l'Office de tourisme. Donc, merveilleux. C'est bon.

  • Speaker #1

    Et il est vraiment très, très complet.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous décrire rapidement votre itinéraire pour qu'on ait une vision d'ensemble, un petit teaser sur cette semaine au Svalbard et après, on rentrera dans le détail ?

  • Speaker #1

    Alors, le Svalbard, il n'y a pas trop d'itinérance pour le coup. Parce que, déjà, le Svalbard, il faut savoir que c'est un archipel d'îles. Nous, on n'a été que sur l'île du Spitsberg qui fait, je reprends mes notes, 37 000 kilomètres carrés. et il y a 22 000 km2 de glaciers. Donc déjà, il n'y a pas trop de place pour bouger. Ensuite, ça on y reviendra, mais c'est interdit de se déplacer tout seul en dehors de la ville, en tout cas sans arme. Je vous en reparlerai un peu plus tard. Oui, c'est original. Et enfin, il n'y a que 50 km de route sur l'île du Spitsberg, dont les trois quarts qui ne sont pas bitumés. Donc, Osvalbard, on y va, on se pose à Longerbin, qui est la capitale, la ville principale, et on n'en bouge plus. Et ensuite, on fait des excursions en bateau ou avec des agences en étoile. Voilà, il n'y a pas forcément d'itinérance.

  • Speaker #0

    C'est pas mal reposant aussi.

  • Speaker #1

    Exactement, ça permet pour les enfants de faire des journées un peu plus off, de rentrer tous les soirs, donc c'est assez confortable aussi.

  • Speaker #0

    Et quel type d'excursion vous avez faite ?

  • Speaker #1

    Alors, on en a fait pas mal, on a fait pas mal d'excursions en bateau, puisqu'encore une fois, il n'y a pas beaucoup de route, donc on se déplace en bateau là-bas. L'hiver, on se déplace en ski ou en chien de traîneau, l'été, on se déplace en bateau. Donc, on a fait pas mal d'excursions en bateau, principalement pour aller voir des animaux, parce que c'était là. que l'objectif, l'ours blanc, c'était l'objectif. Il nous a fait attendre, mais je fais un petit teasing. On en a vu un.

  • Speaker #0

    Ben non, ça y est, tu l'as dit. Donc, il y a un peu de teasing.

  • Speaker #1

    Il y a un peu de teasing. On peut couper, si tu veux.

  • Speaker #0

    Bon, ben, on a hâte de savoir comment vous l'avez vu.

  • Speaker #1

    Donc, on a fait des excursions en bateau. On a fait une petite randonnée. Alors, les randonnées, ça a été un petit peu notre... Alors, le chat noir, c'est un peu excessif. Notre chat gris, on va dire, parce que nous, on adore faire des randonnées. Nos enfants n'adorent pas ça, mais ils sont quand même assez... bon marcheur comme tous les enfants comme tous les enfants exactement et sauf que là bas en dessous de 12 ans c'est assez compliqué de les convaincre d'emmener des enfants en randonnée ah oui c'est pas les enfants le problème c'est les gens et les agences de voyage pas grand chose d'accessibles en tout cas ils n'acceptent pas les enfants dans pas mal de randonnées parce qu'ils trouvent que c'est vite beaucoup de dénivelé des escarpots pas adapté Après, on fait confiance aux gens qui habitent sur place. Donc, ça a été un peu notre petit chagrin. On a pu faire une petite randonnée avec une agence qui proposait quelque chose d'adapté dès 4 ans, qui est très, très bien d'ailleurs. Donc, je ne sais pas après si tu veux qu'on détaille au fur et à mesure.

  • Speaker #0

    Mais oui, on va rentrer dans le vif du sujet. Allons-y, faisons-le de façon chronologique si c'est plus simple et je suis sûre qu'on va s'y retrouver. D'ailleurs, quand vous arrivez, c'est quoi vos premières impressions ? ou tes premières impressions sur l'environnement, le paysage, les premiers contacts avec les gens avant de partir sur les différentes excursions ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, rien que l'arrivée en avion, c'est assez sympa. Alors nous, on n'a pas eu trop de chance avec l'avion, que ce soit à l'arrivée ou au départ, on était un peu dans les nuages. Mais on a quand même vu, on voit moins, mais ça faisait un peu mystique parce qu'on voyait ces nuages, cet archipel d'îles avec les glaciers partout. On se demandait bien où est-ce qu'on allait atterrir, où est-ce qu'il pouvait y avoir une ville au milieu de tout ça. tout ça. Déjà, rien que l'arrivée en avion, elle est assez sympa. Quand on atterrit, alors nous, on est arrivés sous les nuages, donc en atterrissant, on ne voyait plus grand-chose du paysage, mais tu arrives dans ce petit aéroport, il n'y avait même pas de porte d'embarquement, on est arrivés en même temps que ceux qui partaient, c'était assez sympa. On arrive dans ce tout petit aéroport, on voit déjà un ours polaire, enfin un faux, je ne sais pas trop si c'était un vrai ou un faux, mais un empaillé, je ne sais pas. En tout cas, un énorme ours polaire. polaire qui attend au niveau des bagages. Ça parle d'ours polaire partout, d'ailleurs, dans l'aéroport. Il y a des deux, tu te dis, je suis au bon endroit pour en voir. Voilà. Déjà, on commence à croiser les doigts. On sort de cet aéroport. C'est très bien fait. Il y a un bus qui attend pour amener en ville à 5 km. De toute façon, la ville est très petite, mais le bus, il fait le tour des hôtels et il dépose tout le monde après, donc nickel. Et donc, on attend dans ce bus que tout le monde arrive. Et là, c'est marrant, c'est Célène qui le voit en premier. Elle dit, pourquoi il y a un panneau ? avec un ours polaire. Et puis là, elle réagit, elle fait, mais ça veut dire, attention, ours polaire, on va voir des ours polaires. Elle réagit, elle comprend que ça y est, en fait, on est arrivé et qu'on est dans un endroit où il y a des ours polaires. Et donc, c'est vrai qu'on voit ce panneau pour la première fois, attention, ours polaire. Au-dessus de ce panneau, il y a plein de directions de toutes les villes du reste du monde qui sont super loin. Et Pôle Nord, 1000 kilomètres, on fait, oh là là, on est à 1000 kilomètres du Pôle Nord. Ça paraît super loin, 1000 kilomètres, mais en fait, c'est vraiment la ville accessible pour le... le commun des mortels la plus proche du pôle Nord. Donc ça fait quelque chose de dire qu'on est là. Puis alors nous, on aime bien tous ces extrêmes, un peu se dire qu'on est le plus près du pôle Nord. Nous, on adore ça, ça nous fait quelque chose. Donc on prend le bus, on arrive sur la ville. Alors la ville, elle n'est pas belle du tout. On a un peu l'impression d'être dans une station de ski hors saison. Voilà, ça fait un peu l'esprit. Ce n'est pas très très beau, c'est assez vide. C'est des conditions assez dures là-bas. De toute façon, les maisons sont construites de façon à résister à la neige, au froid. Ce ne sont pas des belles maisons.

  • Speaker #0

    C'est fonctionnel.

  • Speaker #1

    C'est fonctionnel, exactement. La ville est en forme de thé. Il y a une partie qui est sur le bord qui longe le fjord et puis une partie qui remonte un peu jusqu'à un glacier. Alors je trouve que ça fait un thé comme ça, avec les maisons autour, quelques petits commerces. On ne trouve pas ça très beau, mais on se dit qu'on est au bout du monde. On est dans un environnement qui est assez hostile, même si nous, on ne l'aura pas ressenti, parce qu'on aurait eu un temps exceptionnel. Mais on se dit qu'il y a quand même des gens qui habitent là, planés. C'est accessible qu'en avion, en bateau, c'est accessible que l'été. Sinon, c'est le fjord déglacé. Donc, ça nous fait quelque chose.

  • Speaker #0

    Peut-être que vous le savez, vous avez posé la question. Entre les gens qui sont nés là et les gens qui sont venus pour travailler peut-être à cet endroit-là, est-ce que vous avez une idée de la proportion ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est marrant que tu me poses cette question parce qu'on n'a pas le droit de naître aux Valbardes. C'est interdit. Il y a deux, trois petites choses comme ça qui sont assez particulières, mais on n'a pas le droit de naître aux Valbardes.

  • Speaker #0

    Mais pourquoi ?

  • Speaker #1

    Eh bien, parce qu'il n'y a pas d'hôpital. entre un mois et quinze jours avant la naissance, elles sont envoyées en Norvège et elles n'ont le droit de revenir qu'une fois que leur enfant est capable de survivre entre guillemets aux conditions du Svalbard, donc au bout de quelques mois. Voilà, donc il n'y a pas beaucoup d'enfants là-bas.

  • Speaker #0

    Elles programment leur accouchement pas entre janvier et avril ou des trucs dans le genre ?

  • Speaker #1

    Ouais, je ne sais pas comment elles font. On n'a pas rencontré de femme qui avait eu un enfant sur le Svalbard, mais dans l'avion, il y avait une femme avec son enfant qui devait avoir, je ne sais pas, un peu moins d'un an et qui revenait du coup, installée là. Voilà. Donc, c'est assez particulier. Globalement, on n'a pas rencontré beaucoup de gens qui étaient là depuis longtemps. Il y a quand même des règles au Val-Barre. C'est très réglementaire. Il y a des lois pour pas mal de choses. C'est très carré. Donc, tout le monde peut aller habiter là-bas, travailler là-bas. N'importe qui, sans visa, sans autorisation, peut arriver, s'installer. Les conditions, c'est qu'il faut absolument être capable de s'assumer financièrement. Donc, soit d'avoir un travail, soit d'avoir de l'argent.

  • Speaker #0

    Oui, tu ne vas pas pour passer une retraite paisible.

  • Speaker #1

    Non, non, voilà, puisqu'ils n'ont pas de quoi te loger, ils te font partir. Et tu ne peux pas avoir des contrats de travail de plus de 5 ans, sauf si tu travailles dans la mine. C'est assez particulier, donc au final, ça tourne un peu. Les gens restent quelques années, puis repartent, puis éventuellement reviennent. Mais ceux qui sont là depuis très longtemps, c'est des gens qui travaillent encore dans la mine, qui sont en activité. C'est assez hétéroclite en termes de culture, parce qu'il y a beaucoup de gens d'un peu partout qui sont là. Il y a des Norvégiens, forcément, des Suédois qui viennent, des Finlandais. Il y a aussi des Polonais, beaucoup, des Autrichiens, des Hollandais. Et il y a même des personnes qui viennent du Laos ou de Thaïlande, je ne sais plus, enfin qui viennent d'Asie du Sud-Est, qui viennent là pour travailler quelques années. On a rencontré une personne, c'est une Thaïlandaise. qui proposait des massages là-haut. On lui a quand même demandé comment elle faisait pour survivre aux températures.

  • Speaker #0

    Oui, c'est quand même très loin de chez elle.

  • Speaker #1

    Voilà, et elle disait que c'était très agréable d'habiter là, malgré le froid. Ils sont une centaine de personnes qui viennent d'Adi à travailler là-haut, qui restent là quelques années, qui gagnent pas mal d'argent du coup, qui rentrent chez eux après. C'est assez particulier, toute cette ambiance. T'as un peu l'impression d'être dans un village multiculturel de gens qui... Ils sont là dans des conditions assez extrêmes, qu'ils se connaissent presque tous, parce qu'ils sont à peine 2000. On peut dégager un peu, ils ne se connaissent pas tous. Donc, nous, on a adoré cette ambiance-là. C'est super, super sympa.

  • Speaker #0

    Donc, vous arrivez, vous vous posez, votre hébergement, il est comment ? Fonctionnel, j'imagine aussi ?

  • Speaker #1

    Alors, pour la première nuit, on a fait facile, on est partis à l'hôtel. On a pris une nuit à l'hôtel au Radisson Blue. On s'est dit, comme ça, on aura un accueil qui nous expliquera un peu les différentes choses. briefera un peu sur l'île. Et puis, on a choisi la facilité. Donc, on a dormi une nuit au Radisson Blue. Sauf qu'on l'a évoqué très rapidement tout à l'heure, ça reste la Norvège, le Svalbard. Donc, c'est très cher quand même de mourir et de vivre. Donc, pour le reste de la semaine, on a pris un Airbnb, histoire d'avoir une cuisine, d'avoir deux chambres aussi. Avec les enfants, c'est plus sympa. Donc, on a commencé par l'hôtel et ensuite, on a migré dans un Airbnb dans la ville, pas très loin après.

  • Speaker #0

    Mais tu l'avais réservé avant de partir. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Alors, il vaut mieux avoir réservé les choses avant quand même, globalement. Pour ceux qui aiment bien faire un peu du last minute et voir sur place, ce n'est pas la destination du tout. Il vaut mieux avoir réservé un peu avant, surtout en été. Ça reste la haute saison quand même, touristique.

  • Speaker #0

    Oui, puis il n'y en a pas des tonnes, donc c'est vite réservé.

  • Speaker #1

    Exactement. Oui, il n'y en a pas des tonnes. Les hôtels, je crois qu'il y en a cinq, cinq hôtels de différentes gammes. Alors, il y a un camping aussi, mais là, il faut être motivé. Et il y a quelques Airbnbs quand même.

  • Speaker #0

    Quelle température vous aviez ?

  • Speaker #1

    Alors nous, on a eu très chaud. Trop chaud, je pense, pour la saison et pour l'endroit. En général, en été, il fait entre 8 et 12 degrés, globalement. Nous, c'est monté jusqu'à 18, 19 à un moment donné, presque 20. Quand je dis qu'on avait chaud, on avait les manteaux, les polaires des fois, mais il faisait chaud. Après, quand tu fais des excursions en bateau, avec le vent…

  • Speaker #0

    Oui, ça descend vite.

  • Speaker #1

    Ça descend vite, voilà. Il ne fait pas très chaud non plus.

  • Speaker #0

    Eh bien, partons pour les excursions. Vous avez commencé par quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, on a commencé par aller voir les morses. Ça, au début, on ne devait pas le faire parce que c'était assez cher. Donc, on s'est dit, on va peut-être trouver d'autres excursions en bateau un peu moins chères. On ne voulait pas forcément dépenser cet argent-là avec les enfants, sachant que là, ils sont un peu petits pour juste faire du bateau, aller voir des morses et revenir. Donc, on n'avait pas réservé ça au début. Et on s'est dit, en arrivant,

  • Speaker #0

    c'est quand même… C'est dommage.

  • Speaker #1

    Voilà, on est là, il y a des morses, il n'y en a que ici ou presque. Donc, on s'est dit qu'on allait le faire chacun notre tour avec William. Donc là, c'est là que je dis que ça vaut le coup de réserver un peu, puisque la veille pour le lendemain, il ne restait pas beaucoup de place dans les agences. Donc, on n'a pas eu trop le choix de l'agence. On n'est même pas parti avec la même tous les deux. Mais bon, on a trouvé une petite place quand même en dernière minute. Et on a fait chacun notre tour. William l'a fait le mardi, moi je l'ai fait le mercredi. Et on est parti du coup voir les morces, chacun notre tour. William sous un temps tout pourri et moi avec un grand soleil. Ah,

  • Speaker #0

    c'est ballot ! Dommage !

  • Speaker #1

    Oui, alors c'est ballot, mais lui, il a eu la chance de partir avec l'agence qui débarque. donc il les a vus à pied au final et ça c'était assez sympa aussi. Moi je suis restée dans le bateau, alors j'avais le beau temps et je suis restée dans le bateau.

  • Speaker #0

    Et William il en a pensé quoi ? Parce que c'est quand même assez mastoc comme animal donc quand on s'en approche ça doit être assez impressionnant.

  • Speaker #1

    Oui c'est impressionnant alors c'est pas des très grosses colonies, on a vu la même au final, du jour pour le lendemain ils n'avaient pas bougé. D'ailleurs ils bougent pas trop d'ailleurs, globalement. Sur la terre c'est un peu difficile pour eux, ils font presque plus d'une tonne pour les plus gros. Ils étaient combien ? Ils étaient peut-être 5-6.

  • Speaker #0

    Ah oui, tout petits ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est des petites colonies. Ils n'ont pas de très grosses colonies, ils sont en petits groupes. Ils nous ont expliqué, les guides. Des fois, on en croise même des tout seuls qui se baladent un peu. Donc déjà, les voir de loin, ça fait quelque chose. En plus, William s'est approché, il les a vu un peu bouger. Moi, j'en ai vu un qui est descendu dans l'eau, qui est parti prendre son bain. C'est assez impressionnant quand même. Et donc William, lui, qui est débarqué, qui les a vus de beaucoup plus près, qui était assez marrant, il me disait qu'on avait l'impression d'être un peu comme des agents secrets parce que c'est des animaux qui, malgré tout, sont assez trouillards. Et dès qu'il y a un bruit ou quelque chose qui leur fait peur, ils partent dans l'eau et alors là on ne les voit plus. Parce que pour le coup dans l'eau, ils sont rapides. Ils ont débarqué à 200 mètres de la colonie à peu près, et puis ils suivaient la guide. qui faisait quatre pas, puis qui levait son bras comme dans les commandos de l'armée. Il fallait surtout pas faire de bruit. Donc c'est là aussi qu'on s'est dit que c'était pas plus mal qu'il ne l'ait pas fait avec les enfants, parce que ne pas faire de bruit avec des petits-enfants,

  • Speaker #0

    c'est pas possible.

  • Speaker #1

    Donc ils se sont approchés, je pense, à même pas 50 mètres, je pense 40 mètres. Donc là, c'est vrai qu'il m'a dit à un moment donné, il y en a un qui s'est un peu énervé contre son copain, qui devait un peu trop l'écraser. Donc ils ont fait des gros bruits avec des grosses défenses. C'est vrai qu'ils se sont réunis, c'était impressionnant. Lui, il serait bien resté. des heures à les regarder, ça fait quelque chose. C'est quelque chose qu'on n'avait encore jamais vu. Les morses,

  • Speaker #0

    c'est pas commun.

  • Speaker #1

    Il avait adoré faire ça. Moi, je l'ai vécu complètement différemment parce que je ne suis pas descendue, donc je les ai vus de loin. Donc jumelles obligatoires, sinon c'est un peu frustré. Mais par contre, moi j'ai vu l'environnement et c'est là qu'on se rend compte qu'ils faisaient un temps magnifique. Là, tu te rends compte qu'en fait, c'est sur une terre ultra hostile et en même temps tellement belle parce que t'as le glacier, t'as aucune végétation là-bas, c'est assez marrant, pas d'arbres, très peu d'arbres, rien du tout. Donc, ces glaciers, ces montagnes, les morses au milieu, la mer, le soleil, de minuit, j'aurais l'occasion de vous en reparler aussi. C'est la journée, donc ça ne faisait pas trop d'effet, mais qui se reflète sur la mer, c'est incroyable. De commencer par ça, c'était assez incroyable.

  • Speaker #0

    Ce sont des excursions qui durent combien de temps ?

  • Speaker #1

    Celles-ci, elles duraient cinq heures, parce qu'il nous a fallu presque une heure et demie pour aller à l'endroit où ils étaient. Alors, ça dépend un peu d'où ils sont, j'ai envie de dire. Globalement, ils prévoient entre quatre et cinq heures en tout, parce qu'ils ne sont jamais très loin. Et les colonies de Morse, elles ont leurs habitudes, elles ont leurs endroits où elles sont régulièrement. Mais il faut compter entre une heure et une heure et demie pour y aller. Et ensuite, tu restes à peu près une heure sur place, puis tu reviens.

  • Speaker #0

    Et bien, vous avez fait quoi après ? Vous êtes redevenue une famille de quatre ?

  • Speaker #1

    Pendant qu'on faisait ça, nous, avec les enfants, on les a occupés un peu quand même, on a fait des choses. Et donc là, ça sera peut-être l'occasion de parler de cette fameuse interdiction de sortir de la ville. Parce que du coup, avec les enfants, moi, le premier jour, je suis partie à l'extrémité, jusque là où on avait le droit. Jusqu'à un autre panneau, attention, ours polaire, il est interdit d'aller plus loin. On s'est dit, bon, on va s'arrêter là. On n'ira pas plus loin. Et donc, du coup, on a un peu exploré la ville pendant ces deux jours de façon un peu réduite, en cas de trois au lieu d'être à quatre. Chacun un peu de son côté de la ville. Et c'est là qu'on s'est vraiment renseigné sur cette histoire d'armes. Nous, on le savait en partant, parce que j'avais vu ça en me renseignant. C'était bien écrit qu'il fallait, que pour sortir de la ville, il fallait avoir une arme. Donc, on avait la possibilité de passer un permis de port d'armes et de demander une autorisation. Je me suis renseignée quand même. Je me suis dit, ça pourrait être marrant, mais... Bon, c'est compliqué, passer le permis de prendre un arme en France. Donc j'ai vite laissé tomber. Je me suis imaginée, après, de voir un ours voler avec mon arme. Je pense que j'aurais été incapable de faire quoi que ce soit. Cette obligation, elle existe depuis... Alors, si je ne me trompe pas, je crois que c'est 2002.

  • Speaker #0

    Ah, c'est récent.

  • Speaker #1

    C'est assez récent. 2012, peut-être même. 2012, parce qu'en fait, il y a eu une personne qui a été attaquée par un ours et qui ne s'en est pas tirée, malheureusement. Parce que quand on se fait attaquer par un ours, on ne s'en tire pas, voilà, globalement.

  • Speaker #0

    Il est plus fort.

  • Speaker #1

    Donc c'est ultra rare. De toute façon, c'est ultra rare d'en voir vers la ville. Voilà, depuis ce jour-là, ils ont interdit de sortir de la perimètre de la ville sans arme. Et alors, ce qui est assez paradoxal, c'est que c'est aussi interdit de tuer un ours.

  • Speaker #0

    De tuer un ours pour son plaisir, mais pour se défendre, oui, j'imagine.

  • Speaker #1

    Alors, c'est un peu plus compliqué. Les guides, ils ont en général deux armes avec eux. Ils ont ce qu'ils appellent une arme de dissuasion. Ça envoie des grosses fusées qui font du bruit pour faire peur à l'ours. Et en cas d'extrême urgence aussi, ça ne suffit pas. Ils ont une carabine ou une arme avec des balles réelles pour tirer sur l'eau. Et si jamais, par hasard, un jour… on se retrouve à devoir tuer un ours pour sa défense, il va y avoir une enquête. Il va falloir prouver que vous avez bien respecté toutes les règles de sécurité. Et si ce n'est pas le cas, ce sera de votre faute et du coup, vous pouvez aller en prison, même si vous avez tué l'ours pour vous défendre, parce qu'ils sont protégés. Donc, c'est assez particulier.

  • Speaker #0

    Si on extrapole, c'est bien aussi, parce que je ne sais pas s'il y a des gens qui tuent les ours polaires pour une raison financière ou en tout cas pas une bonne raison, mais ça évite ça en tout cas.

  • Speaker #1

    Les safaris de chasse, ça n'existe plus depuis... C'est assez récent aussi, je crois que c'est

  • Speaker #0

    1960-70. Ok, je ne savais même pas que ça existait.

  • Speaker #1

    Ah oui, avant, il y avait des gens qui venaient, comme quand tu vas dans un certain pays d'Afrique, pour chasser du lion ou vailletuer des morses, des ours.

  • Speaker #0

    C'est bien que ça existe, alors c'est loi pour arrêter ça.

  • Speaker #1

    Donc du coup, on a fait ce tour de la ville, en s'arrêtant aux limites autorisées.

  • Speaker #0

    Oui, c'est mieux en même temps. Vous vouliez en voir, mais pas forcément à ce moment-là.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Bon, et vous avez fait quoi d'autre,

  • Speaker #1

    alors ? Alors, on a fait quoi d'autre ? On a fait une petite randonnée, quand même.

  • Speaker #0

    Ah oui,

  • Speaker #1

    la fameuse. Quand même, il faut bien.

  • Speaker #0

    La seule autorisée.

  • Speaker #1

    La seule autorisée. Donc là, on a trouvé une agence qui proposait une sortie à partir de 4 ans. Donc ça, c'était parfait. Et donc, on faisait une petite balade. Et ensuite, on allait faire un barbecue. Donc, on trouvait que c'était sympa comme excursion. Ça a duré 5 heures aussi, 5-6 heures. On est partis longtemps. Donc là, on est partis en voiture, pas en bateau. Et on a été dans une vallée. J'ai noté le nom parce que je ne retiens pas les noms. La vie. Jorn Dallen Valley. Alors là, ce qui était super, c'est qu'on a mis 30 minutes, je pense, à aller au départ de la balade. Et là, on a vu un morse. Les enfants ont vu un morse, du coup. On s'est approchés à pied, là. C'est posé à côté du port, là, tout seul. Voilà, un énorme en plus. Donc, les enfants en ont vu un. Ils étaient super contents. On a vu un renard polaire. Ça faisait partie des choses qu'on voulait voir aussi. Et on a vu une petite famille de rennes. Alors bon, il faut savoir que les rennes, il y en a partout dans la ville. Donc, c'est assez facile d'en voir. À la fin, ça devient un petit peu comme les vaches chez nous. Puis c'est... tu as encore un renne. Là, il y avait un petit bébé, c'était super. On s'est arrêté pour sauver la famille. Donc, c'était assez sympa. Et puis ensuite, on est parti de balader dans cette vallée. Donc, c'est vrai que c'est ultra facile. C'est plat, c'est très joli. On n'a pas fait une très grande balade, mais le guide nous a raconté plein, plein de choses, des anecdotes sur les ours, sur la faune. Il nous a montré les petites cabanes qui existent pour les étudiants parce qu'il y a beaucoup d'étudiants à Languerbine qui sont là pour l'université spéciale pour tout ce qui est... étude de l'environnement arctique, réchauffement climatique, tout ça. On est tombé sur une sortie d'ancienne mine, parce que du coup, à la base, Longuerbine, c'était une ville minière, qui explique aussi pas mal d'autres règles sur l'alcool, sur plein de choses. C'est très réglementé, encore une fois. On a fait une petite pause au milieu de la vallée. C'était sympa, on était tout seuls. C'était super chouette. Et puis, on est revenu ensuite faire un barbecue vraiment à la norvégienne. Là, c'est des barbecues qui sont dehors. en mode plutôt bras zéro que barbecue, on était tous autour du feu, au bord de la mer, c'était super chouette, on a beaucoup aimé. On a failli se faire attaquer par des oiseaux par contre.

  • Speaker #0

    Quand tu as commencé la phrase, je me suis dit par un ours polaire, je me suis dit non, faut pas déconner.

  • Speaker #1

    Le guide n'avait pas trop envie qu'on en voit, nous on était tous là, il nous disait au début de la balade, alors vous voulez voir quoi ? On a tous dit des ours polaires, il a dit moi j'espère pas, je ne me laverai pas.

  • Speaker #0

    Non, c'est pas l'endroit non plus.

  • Speaker #1

    Après l'oiseau, tu sais, ça fait peur quand même, ils s'appellent des sternartiques et en fait comme elles n'ont pas de prédateurs là-bas, parce qu'il n'y a pas de chat, c'est interdit d'amener un chat aux balbardes, il n'y a pas d'animaux qui chassent les oiseaux. Et bien, elles pondent par terre, au bord de la route, voilà. Et donc, en fait, quand elles ont leur bébé ou qu'elles sont en train de couver leurs oeufs, elles attaquent tous ceux qui passent à côté. Et nous, on n'était pas très loin, donc pour aller faire pipi, il y avait des toilettes du camping juste à côté. Je faisais pas ma maligne, moi, avec les oiseaux qui passaient au-dessus en criant. Donc voilà, ça c'est une autre excursion qu'on a beaucoup aimée. Globalement, on a aimé tout ce qu'on a fait.

  • Speaker #0

    Et les enfants ? Donc, pour le coup, ils ont eu leur lot d'animaux. Donc, c'était chouette aussi. Oui,

  • Speaker #1

    ils étaient super contents. Puis, la rando en elle-même, on était un peu dans les cailloux. On est tombé sur, bon, ça, ça paraît un peu morbide comme ça, mais sur un squelette de reine. Et donc là, le guide, il nous a expliqué comment ça fonctionnait un reine, pourquoi est-ce qu'il était mort. On ne savait pas exactement, mais est-ce qu'il avait eu pas assez chaud, parce qu'il n'était pas assez, il était trop faible, est-ce qu'il avait assez mangé. Donc, c'était assez intéressant parce que, c'est vraiment, c'est sûr que dit comme ça, tomber sur un squelette de reine, ça ne fait pas rêver, mais... ça permet de mettre un contexte aussi à tout ce qu'on a vu, à l'environnement. On a vu le tunnel de la mine, c'était aussi impressionnant. Il faisait froid parce que ça donne directement sur le permafrost qui est à moins 4 degrés. Donc, c'était sympa, c'est original.

  • Speaker #0

    Surtout si c'est bien expliqué et que tu n'es pas là qu'en tant qu'observateur, on t'explique vraiment ce que tu vois.

  • Speaker #1

    Oui, c'est super intéressant. En plus, tout le monde parle extrêmement bien anglais là-bas. Donc, il faut parler anglais.

  • Speaker #0

    J'allais te poser la question, je me doutais bien que ce n'était pas en français.

  • Speaker #1

    Non, c'est en anglais. On a rencontré une personne, une guide qui était suisse, donc qui parlait aussi français. C'est allemand-anglais, mais il y en a très, très peu. Globalement, il faut parler anglais.

  • Speaker #0

    Donc, vous traduisiez aux enfants. Oui,

  • Speaker #1

    exactement. Pas tout le temps, des fois, ils se débrouillent.

  • Speaker #0

    Oh, ça ressemble. Donc, c'est bon,

  • Speaker #1

    on a compris. Non, non, bien sûr qu'on leur traduisait.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que vous avez fait d'autre ?

  • Speaker #1

    Je vais garder pour la fin la meilleure excursion de la semaine.

  • Speaker #0

    Oui, j'imagine.

  • Speaker #1

    C'était le dernier jour en plus, donc ça tombe bien. On a fait aussi un truc qui était assez sympa et je pense que ça vaut le coup d'y rester longtemps, au moins une semaine, parce que ça permet de ne pas se focaliser uniquement sur les sorties bateau un peu classiques. On a fait une espèce de chasse au trésor dans la ville qui est organisée justement par cette fameuse personne suisse qui parlait un peu français. Donc là, en fait, ils envoient par mail toute une série de questions et d'énigmes qui permettent de vraiment faire le tour. autour de la ville et de comprendre vraiment ce que c'est que cette ville, d'aller un peu plus dans le détail de la vie d'avant, d'anciens villages, des anciennes mines. Là, il y a une église là-bas, comment tout ça fonctionne. Et c'était super sympa. Alors pour Ethan, 4 ans, c'était un peu dur, parce que les énigmes, c'était un peu trop dur pour lui. Mais Célène, à 7 ans, on lui disait la question. En plus, là, on avait la version française, donc c'était facile. Il fallait qu'on cherche les différents spots qui étaient expliqués sous forme d'énigmes. Et ensuite, il y avait une petite explication sur ce spot-là. Donc c'était vraiment super chouette. Et ça nous a vraiment fait faire tout le tour de la ville. Donc ça, c'est un bon... Si on reste suffisamment longtemps, parce que c'est sûr que si on reste que 3 jours, ce ne sera pas l'inconcernable. Mais si on reste suffisamment longtemps, ça permet vraiment de... de comprendre ce que c'était avant. Il y a des espèces de téléphériques dans la ville, d'anciens câbles de téléphériques avec des wagons suspendus. Donc, c'était pour transporter le charbon puisqu'ils ne pouvaient pas le faire transporter par la route. Donc, il les a transportés par wagon suspendu. Donc, il y a plein de choses intéressantes.

  • Speaker #0

    La chasse au trésor, c'est toujours une bonne idée, je trouve, avec les enfants.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sympa. Ils étaient très contents. Et puis, en plus, on peut vraiment le faire sur la semaine. On n'est pas obligés de tout faire d'un coup. On prend rendez-vous avec la personne au moment où... on réserve l'activité et puis on a un jour, deux jours, trois jours pour trouver toutes nos énigmes. Et à la fin, il y a un petit cadeau en plus.

  • Speaker #0

    Ça motive.

  • Speaker #1

    Exactement. Moi, je suis allée faire une dégustation de bière aussi. Je suis allée toute seule parce qu'il faut avoir 18 ans. Donc là, même les ados, ils n'ont pas le droit. Donc, je suis allée visiter et déguster la bière de la brasserie la plus au nord du monde. C'est une petite activité sympa aussi. Il se fait deux fois par semaine seulement. Donc, il faut avoir un peu prévu le coup. qui permet de déguster cette fameuse huile. On l'avait déjà dégustée avant, il ne faut pas croire.

  • Speaker #0

    Vous aviez déjà fait deux, trois apéros, donc forcément. Voilà,

  • Speaker #1

    exactement. Ce qui est assez original avec cette brasserie, mis à part le fait qu'elle soit la plus au nord du monde, et encore, je me demande si elle n'a pas été détrônée par une brasserie au Groenland, ça je ne suis pas sûre. C'est à quelques kilomètres près, je crois que ça kiffe. Déjà, c'est qu'ils utilisent de l'eau des glaciers, donc elle a plus de 2000 ans, l'eau. Alors pas que, mais un mélange d'eau, donc il y a de l'eau de plus de 2000 ans dans la Vierge. Et le fondateur a réussi à faire une brasserie sur une île où la production d'alcool est normalement interdite. Donc il a fait changer la loi pour ça. Puisqu'au temps des mines, quand il n'y avait quasiment que des mineurs qui habitaient là, ils ont restreint l'alcool de façon assez draconienne pour éviter qu'il y ait des accidents et tout ça. Et c'était resté depuis 1920 ou 1925, avec le traité d'Uzvalbard, qui dit qu'on n'a pas le droit de produire de l'alcool sur le territoire d'Uzvalbard. Donc il a changé la loi.

  • Speaker #0

    Et est-ce qu'elle est bonne cette bière ?

  • Speaker #1

    Oui, franchement elle est très bien.

  • Speaker #0

    ils ont 5 gammes elle est pas très bonne on peut la goûter en Norvège aussi on n'est pas obligé d'aller là-bas pour la boire ah bah j'imagine qu'en plus ça doit être recherché je sais pas mais avec ce petit goût de glacier ça aurait été dommage de la garder qu'eux au Svalbard ah oui c'est sûr bon

  • Speaker #1

    ça sans les enfants juste moi d'ailleurs voilà il fallait bien les garder les enfants il fallait bien les garder exactement mais là de toute façon c'est vraiment interdit au moins de 18 ans ils rigolent pas avec l'alcool et les enfants même dans les bars pour aller dans les bars là-bas. Voilà, c'était pas forcément... Fallait pas qu'on reste trop tard. Au bout d'un moment, ils nous demandaient de partir. Ils sont assez sévères avec les enfants et l'alcool. Ils veulent pas les confronter à ça trop tôt. Donc... OK, pourquoi pas ? Pourquoi pas ? Oui, tout à fait. Bon,

  • Speaker #0

    allez, on continue. Vous avez fait quoi d'autre ?

  • Speaker #1

    Il m'en reste plus qu'une, mais c'est la meilleure. Et d'ailleurs, c'est le coup de cœur de tout le monde. Ah bah voilà,

  • Speaker #0

    comme ça, on a fait la question d'après en même temps. Tout va bien.

  • Speaker #1

    Je leur ai demandé hier quand tu préparais un peu du coup notre discussion. qu'est-ce qu'ils avaient préféré là-bas, ils m'ont tous sorti la même chose. Donc là, on est partis avec une agence, avec un bateau un peu plus gros que ce qu'on avait fait jusqu'à présent, mais un bateau... Parce qu'ils ont aussi beaucoup de restrictions un peu écologiques. Alors c'est paradoxal, le Svalbard, c'est qu'ils vivent de la mine de charbon, mais en même temps, ils essayent de préserver l'environnement et de faire de l'écologie au maximum, donc il y a des règles assez strictes. Et les bateaux sont très souvent électriques ou hybrides, en fonction de la taille. Donc on est partis avec un gros bateau, on est partis pour 7 heures d'expulsion. à 5 heures de l'après-midi. Donc on est revenus à minuit. Donc l'occasion aussi de vous parler de ce fameux soleil de minuit qui nous a un petit peu détraqués mine de rien quand même. Et donc du coup on est partis voir des glaciers. Là on ne savait pas trop quoi s'attendre. On s'est dit que c'était la dernière chance qu'on avait de voir des ours polaires. Donc on a croisé les doigts à fond. Tout le monde nous a dit c'est quand même super rare, c'est super rare d'en voir, c'est pas sûr. On s'est dit allez, on croise les doigts, on active la chance, c'est parti. Et donc là on part pour deux heures de bateau pour aller voir des glaciers qui sont de l'autre côté du fjord, qui ne paraissent pas très loin comme ça. ça, mais quand même deux heures de bateau. Sans un grand bateau, il y a un barbecue qui est prévu pendant la route, donc c'est assez sympa. Il y a des vidéos d'animaux, il y a pas mal de petites choses. Le trajet se passe très bien, on a discuté avec d'autres touristes qui étaient là. William en a profité pour faire la promo de l'Auvergne, il y a des gens du Pays de Galles. Voilà, super !

  • Speaker #0

    Bien sûr, il faut faire ça !

  • Speaker #1

    Et puis du coup, on arrive, au bout d'une heure et demie, on commence à s'approcher du glacier et là... on commence à avoir des petits icebergs. Alors les icebergs, ça fait partie de la liste aussi. Il y a des choses à voir dans sa vie. Et là, on commence à avoir des petits icebergs et puis des gros icebergs. Et là, on se retrouve vraiment... On se rapproche du glacier et on se retrouve vraiment au milieu des icebergs. Donc le bateau qui là était en mode ultra lent, on n'a pas fait un Titanic bis quand même heureusement. Mais il poussait les icebergs, c'était impressionnant. On était là au milieu de cette mer d'icebergs, il y avait de la glace partout. On se rapproche de ce glacier-là avec le soleil juste au-dessus. Donc il est 22h, à peu près un peu moins, il est 21h. Le soleil est encore super haut dans le ciel. Du coup aux Albardes, ils ont 4 mois de jour, vraiment de jour, 24h sur 24. C'est long. Oui, c'est long. Nous, on a été un peu surpris parce qu'on pensait voir le soleil se baisser un peu quand même. Et nous, quand on y était, il ne se baissait pas. On avait le soleil qui faisait une espèce d'auréole au-dessus de notre tête. La luminosité était exactement la même à minuit qu'à midi. C'était assez impressionnant. Tu sors à 2h du matin, tu es en plein jour, c'est incroyable. Donc là, on était presque au début de la nuit, on voyait comme en plein jour. Le soleil qui se reflétait sur la mer, le glacier, c'était assez incroyable. La étane, elle était fascinée parce qu'on a vu deux, trois bouts qui sont tombés, qui ont fait des belles vagues quand même. Tu entends le bruit, tu entends tout ça, c'était impressionnant. Et à un moment donné, on entend Yannors Polaire ! Polarbeer ! Polarbeer ! On rentre bas de combat, tout le monde qui se précipite devant le bateau, qui sort les jumelles et on ne voit pas du tout. Ils nous disent Si, il est là, il nage ! Alors il nage, il nage, ok. Donc il y a une des guides du bateau qui arrive à nous le faire repérer et là on voit juste un mini bout de caillou, entre guillemets, qui passe dans l'eau avec un petit trait qui traduit son mouvement, mais impossible de vraiment… Elle ne nous aurait pas dit que c'était un ours polaire, on voyait juste un caillou qui bougeait. Là, on arrive à le repérer avec les jumelles. Célène ne le voit pas, elle était ultra déçue. Donc là, on était à la fois contents, parce qu'on s'est dit qu'il y en avait un qui n'était pas loin, mais un peu déçus, parce qu'on ne l'avait pas bien vu. Donc ce n'est pas très grave, on continue de se focaliser sur le glacier qui valait le détour. Les gens du bateau nous annoncent qu'ils vont nous offrir un verre avec un petit glaçon qu'ils avaient récupéré dans la mer. Donc le glaçon du glacier, c'est super sympa. Et au moment où on était en train de boire notre petit verre, donc whisky pour les plus motivés, sans ça pour les autres, là, il y a quelqu'un qui recrit Paul Arbé, ours polaire, et là, il était sur la terre. Donc là, il était loin. Il y avait absolument les jumelles, mais à travers les jumelles, on l'a vu. Tout le monde l'a vu, même Ethan, qui était assez impressionné, je pense, même du haut de ses quatre ans. Et on l'a vu sur la terre, qui vivait sa vie, qui se baignait un peu. pousser un peu les oiseaux qui tournent autour de lui. Je pense qu'il y avait de l'air du poisson ou quelque chose par là-bas, puisqu'il y avait plein d'oiseaux autour qui tournaient côté. Et il est resté un bon moment, là, à marcher en long, en large sur la berge. Le glacier, je ne le regardais même plus. C'était incroyable. Parce qu'on se dit, il n'y en a pas beaucoup sur la Terre. Il n'y a que là qu'on peut en voir, et puis au Groenland ou sur d'autres petites îles. En liberté,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #1

    En liberté, c'était incroyable de le voir comme ça. Ça fait quelque chose, même s'il est loin. Donc là, j'ai... Il y a peut-être juste certaines photos que j'ai postées sur Instagram. Ce ne sont pas les miennes, puisque je n'ai pas du tout le matériel adapté. Et donc, il y avait un monsieur qui me regardait galérer à prendre des photos avec mon téléphone via les jumelles, qui a eu pitié de moi, et qui avait un super objectif, et qui m'a envoyé les photos de cette ours polaire. Du coup, pour cette excursion-là, on avait un peu peur que ça soit long avec les enfants, parce qu'on est restés 7 heures sur le bateau. Et au final, c'est passé super vite. Tout est beau tout le temps. Alors, on a eu la chance de voir cette ours, mais si on n'avait pas vu l'ours, au final, ils adaptent beaucoup les... programme, on aurait fait trois glaciers, là on n'en a fait que deux parce qu'on est resté plus longtemps pour voir l'ours c'est vraiment bien fait, bien organisé c'est top dans nos voyages, moi c'est un peu quelque chose qui m'anime dans les voyages, voir un peu les animaux dans leur environnement naturel, et plus je voyage plus j'ai du mal avec les eaux, même si je comprends aussi que des fois, il faut aussi pour préserver certaines espèces dans la nature, tu te dis, ils sont tellement bien c'est tellement beau,

  • Speaker #0

    ça change tout au final et puis ils n'ont rien à foutre dans les eaux mais bon,

  • Speaker #1

    chacun c'est un autre débat Voilà, ça c'était vraiment l'excursion incroyable.

  • Speaker #0

    Et puis finir avec ça, c'est top. C'est vraiment le clou de la scène.

  • Speaker #1

    Carrément, carrément. Et donc cette excursion, je la recommande vraiment. On en reparlera quand on fera la partie un peu plus pratique, mais en plus avec des enfants, c'est parfait parce qu'on peut faire ça avec des petits bateaux, ce qu'on appelle des speedboats. Alors ça, il faut avoir 12 ans pour le faire, minimum. Et ils étaient au même niveau que nous, à peu près, dans un tout petit bateau dehors. Je me suis dit, les pauvres, ils doivent se geler. J'étais assez contente de l'avoir fait. fait sur un plus gros bateau, même si ça fait peut-être un peu moins, pour le coup, un peu moins aventure. C'est un gros bateau, quand même. Mais au moins, avec des enfants, c'était l'idéal.

  • Speaker #0

    Sur le speedboat, tu ne peux pas bouger, tu as froid, moins bien. Et si, en plus, il ne s'approchait pas plus, aucun intérêt.

  • Speaker #1

    Non, il ne s'approchait pas beaucoup plus. Alors après, il était de l'ours, il n'était pas plus près. Par contre, des icebergs, forcément, oui. Parce que là, tu tends la main, tu peux le toucher, ton iceberg.

  • Speaker #0

    Est-ce que ça vaut le coup de... Avec des enfants, encore une fois, j'entends, de faire ça... Bon, chacun fait comme il veut. Voilà. Mais en tout cas, ça existe et c'est bien de le savoir.

  • Speaker #1

    Voilà, on a fait le tour. Après, on est rentrés et on était tristes. Ah bah oui,

  • Speaker #0

    j'imagine. Ce fameux soleil de minuit... Ça fait quoi ? C'est fou quand même que ce soleil ne se couche pas. Pour notre horloge interne, ça ne marche pas.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est assez fou déjà de le vivre. Physiologiquement parlant, c'est compliqué. Les enfants, globalement, ça a été à peu près. J'avais un peu peur. Sur les trois semaines, parce que même après, au nord de la Norvège, il ne faisait pas beaucoup de nuit non plus. Au fur et à mesure des trois semaines, ils ont commencé à se coucher de plus en plus tard, à s'endormir de plus en plus tard. Comme le Svalbard, c'était le début, ils ont quand même réussi à garder un rythme pas trop décalé. Par contre, moi, je n'arrivais pas à m'endormir avant minuit, une heure du matin. complètement décalé, ton corps ne se repose pas il est tout le temps en éveil, il voit du soleil on a eu de la chance d'avoir des volets occultants des rideaux occultants là où on était sinon c'est compliqué mais c'est très particulier moi à un moment donné je me suis réveillée au milieu de la nuit il était 3h du matin pour aller aux toilettes et tu sors de la chambre, c'est le grand jour tu sais plus, tu mets 3 plombs, on va te rendormir parce que ton corps il s'est dit ça y est c'est la fête ce qui est vraiment impressionnant c'est de le voir tourner autour de nous parce qu'on a fait quand même on est sorti à peu près à toute toute heure de la journée. On a fait des choses le matin, on a fait des choses l'après-midi, le soir. Et au final, le soleil est quasiment tout le temps à la même hauteur. Alors, il y a une légère variation parce que là, on arrivait plutôt sur la fin du soleil, la journée éternelle, la journée en continu. Donc, sur la fin de notre séjour, je sentais une légère baisse de luminosité début août. Mais c'est impressionnant de voir ce soleil qui… C'est la Terre qui tourne, ce n'est pas le soleil. Mais bon, on a l'impression qu'il tourne autour de nous.

  • Speaker #0

    Oui, ça doit être quelque chose. Je pense que c'est effectivement un truc à vivre. Mais pour ceux qui sont là toute l'année, ça doit être... Ils sont habitués, je ne sais pas. C'est un truc à vivre, sans doute.

  • Speaker #1

    On en a parlé avec des gens qui étaient là toute l'année, justement de ça, et surtout de l'autre version. Parce que quatre mois dans l'année, c'est nuit, plus temps. Et on leur a demandé ce que c'était le plus difficile à gérer. Et ils nous ont, pas majoritairement parlant, mais quasiment tout le monde nous a dit que la nuit était plus facile à gérer que le jour. Il vaut mieux être tout le temps la nuit. de tout le temps de jour, parce que quatre mois sans te reposer, ils disent que c'est vraiment difficile. Et puis ils disent que quand il fait nuit, il y a les aurores boréales, donc pas de la nuit. C'est complètement différent, c'est une ambiance complètement différente. T'as la neige, t'as beaucoup moins de monde.

  • Speaker #0

    Et t'as beaucoup plus froid.

  • Speaker #1

    Ah oui, ça par contre oui. Mais ils nous ont tous recommandé de venir Rosevalbard en hiver pour le vivre vraiment encore différemment.

  • Speaker #0

    Et ça t'a donné envie ?

  • Speaker #1

    Ah bah oui,

  • Speaker #0

    carrément.

  • Speaker #1

    Carrément. C'est plus un endroit à vivre qu'à voir au final. Il y a des choses que tu peux pas... on a pas mal voyagé, tu vas au Machu Picchu pour voir le Machu Picchu, tu vas en Inde pour voir le Taj Mahal, mais là, tu vas pas au Svalbard pour voir vraiment l'endroit, même si c'est très beau. Il y a d'autres endroits aussi beaux, peut-être même plus beaux que ce qu'il y a là-bas, mais tu vis l'endroit, en fait. Tu vis d'être près du pôle Nord, d'être en journée continue pendant quatre mois, d'être en journée, en nuit continue pendant quatre mois, c'est plutôt une expérience à vivre qu'à voir, au final. C'est difficile d'expliquer, c'est des sensations plus qu'autre chose, mais c'est... Nous, on a adoré. Franchement, j'étais un peu triste de partir.

  • Speaker #0

    Tu reviendras ?

  • Speaker #1

    Oui, on reviendra en hiver, quand les enfants seront un peu plus grands. Pour l'hiver, je pense qu'on sera plus adaptés.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'il faut bien se couvrir. Donc Ethan, il est un peu petit encore, peut-être pour vraiment l'apprécier.

  • Speaker #1

    Il survivrait, mais il n'apprécierait peut-être pas trop.

  • Speaker #0

    Bon, on passe au guide pratique pour aider nos auditeurs et auditrices qui auraient envie de vivre la même expérience. Combien d'heures d'avion ? Quel décalage ?

  • Speaker #1

    Alors, il n'y a pas de décalage horaire. Comme la France, même hors d'été, hors d'hiver, ils se calent aussi sur la Norvège, qui est comme nous. Donc, il n'y a pas de décalage horaire. Après, au niveau des avions, il faut forcément passer par la Norvège. Jusqu'à Oslo, nous, on avait deux heures d'avion. On était partis de Lyon. Paris, ça doit être à peu près pareil. Et ensuite, de Oslo jusqu'à Longyearbyn, donc la ville de Lusvalbard, c'est trois heures d'avion. Donc, ce n'est pas très loin, au final. Ça se fait savoir.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des formalités spécifiques ?

  • Speaker #1

    Alors, non, pas besoin de visa. Par contre, il faut absolument le passeport. On peut voyager en Europe avec la carte d'identité. Là, c'est un peu à part. On sort de la frontière. C'est un vol international quand on va là-bas.

  • Speaker #0

    Des vaccins, des trucs à prévoir côté santé ?

  • Speaker #1

    Non. Pour nous, les vaccins, avec le tour du monde, on était blindés. On n'a même pas réfléchi. Il n'y a pas de vaccin particulier. C'est bien d'avoir une assurance, surtout si on va faire des choses un peu plus sportives, un peu plus aventureuses. Mais si on passe par des agences tout le temps, normalement, eux, ils ont toutes les assurances qui vont bien.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a quelque chose qu'il ne faut absolument pas oublier quand on va au Svalbard ?

  • Speaker #1

    Les jumelles, les jumelles, des très bonnes jumelles. C'est super important parce que les animaux ne sont pas à deux mètres, donc des bonnes jumelles. Et après, il faut s'habiller comme il faut quand même. Même si on est en été, on n'est pas sur des températures négatives. Nous, sur le bateau, au glacier, on n'a pas eu froid parce qu'on était bien habillés, mais il faisait froid. Donc, il faut une tenue chaude avec des sous-couches, quitte à enlever les manteaux s'il faut, mais on a été équipés.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a un système, comme dans d'autres endroits, de location de tenues adaptées ?

  • Speaker #1

    Oui, avec les agences, ils le font ça. Alors, sur des petits-enfants, je ne sais pas. Nous, on avait nos affaires, donc on n'a pas réclamé. Mais les agences peuvent louer, voire prêter des chaussures chaudes, des vêtements chauds et tout ça.

  • Speaker #0

    En te suivant, j'ai vu qu'il y avait quand même un truc qui serait pas mal d'avoir. Si tu n'as pas de volet occultant, tu as donné une petite astuce que j'ai trouvée géniale.

  • Speaker #1

    Oui, alors ce n'est pas moi qui l'ai trouvée, cette astuce. Je l'ai piqué sur Instagram. On m'a donné l'infos. j'ai trouvé ça génial. Oui, c'est le papier aluminium sur les vitres. Alors ça, ça a sauvé notre fin de vacances parce que dans le canton, il n'y avait pas. Donc, un peu d'eau sur la vitre, du papier alu et là, ça fait l'occultation. C'est parfait.

  • Speaker #0

    Mais c'est génial.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est génial. Ça, c'est vraiment génial.

  • Speaker #0

    Franchement, partez avec votre papier alu si jamais vous tombez comme dans ce camping où il n'y a pas de volet occultant. Sinon, tu deviens dingue, en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça. Après, tu essayes avec des coups. couvertures et tout, mais ça ne fait pas pareil.

  • Speaker #0

    C'est ça, moi je pars toujours avec des pinces à linge en me disant je ne vais pas réussir à mettre des trucs mais le papier à l'huile, incroyable.

  • Speaker #1

    C'est parfait.

  • Speaker #0

    Au contraire, est-ce qu'il y a quelque chose que vous avez pris avec vous mais qui n'était absolument pas nécessaire ?

  • Speaker #1

    Alors non, tout ce qu'on a pris a été utilisé. Alors pour le Svalbard, le maillot de bain n'est pas forcément nécessaire. Je crois qu'il y a une piscine, donc on n'a pas été, mais peut-être qu'on peut aller à la piscine. Voilà, sinon, après ça... Sur place, ça reste un pays européen. Il y a du confort, on trouve de tout, il n'y a pas trop de soucis.

  • Speaker #0

    L'activité à faire, absolument, avec les enfants ?

  • Speaker #1

    La sortie glaciaire, avec Henningsen Transport & Guiding, pour avoir le gros bateau. Je n'en ai pas trop parlé. On a fait un petit tour au musée du Svalbard. Nous, on l'a fait à la fin, donc c'était un peu bête. Il vaut mieux le faire au début. Et il est très bien avec les enfants. Il explique bien tout, il est très interactif. Il y a pas mal de choses à faire, d'activités. Ça permet de bien comprendre. prendre le truc. Avec les personnes qui ont des enfants un peu plus grands, je ne sais pas si on leur est fait s'ils avaient été plus grands, mais on peut faire même en été, aller travailler avec des chiens de traîneau. Ils ne tirent pas des traîneaux du coup, mais ils tirent des trucs à roulettes. Et ça, il faut avoir 8 ans, voire 10 ans parce qu'ils ne veulent pas prendre de risque avec les chiens. Donc je pense que ça peut être sympa avec les enfants parce que ça reste quand même avec des animaux, on peut s'occuper des chiens, tout ça. Nous, on ne l'a pas testé, donc c'est une activité qui peut se faire là-bas.

  • Speaker #0

    Côté sécurité... On en a parlé avec cette histoire de périmètre à ne pas dépasser sans armes. À part ça ?

  • Speaker #1

    À part ça, non. À part ça, c'est ultra… En termes, en tout cas, de gens et par rapport aux personnes qui sont sur place, il n'y a aucun problème. C'est ultra sécurisé. Très, en fait. Ça reste un pays très respectueux des règles et tout ça, donc il n'y a pas de danger. Voilà. Comme tu le dis, le seul danger, c'est par rapport aux animaux. Il y a des animaux sauvages, donc il faut absolument bien respecter les règles de sécurité.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous avez goûté des spécialités culinaires ?

  • Speaker #1

    Alors, il n'y a pas de spécialité culinaire aux Valbardes, parce qu'en fait, ils ne produisent rien sur place, donc ils exportent tout. Et on n'a pas goûté des spécialités culinaires norvégiennes, parce que ça ne nous faisait pas trop envie de manger du renne, de la baleine ou des trucs un peu comme ça. Donc, non, on n'a pas de spécialité culinaire. Par contre, moi, ce que je peux conseiller en termes de nourriture, c'est d'avoir un hébergement avec cuisine pour éviter de faire restaurant tout le temps, parce que, déjà, c'est cher et puis ça reste assez basique, la nourriture aux Valbardes. On reste sur des plats, burgers, des choses comme ça. Une semaine à ce régime-là, ce n'est pas forcément idéal.

  • Speaker #0

    Et tu trouvais tout ce que tu voulais dans le supermarché du coin ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a un supermarché, il y a quasiment tout.

  • Speaker #0

    Votre hébergement, tu l'as dit d'abord, l'hôtel et ensuite Airbnb, fonctionnel, rien de particulier.

  • Speaker #1

    Non, rien de particulier.

  • Speaker #0

    Et enfin, le budget, on s'attend à quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, budget, je l'ai fait à la fin des vacances. Nous, en gros, ça nous a coûté 5 000 euros à 4. cette semaine. Je ne parle que de la semaine. J'inclus dedans le billet d'avion depuis la Norvège, pour rajouter celui pour aller en Norvège. Et donc, du coup, mes enfants, ils ont 4 et 7 ans, donc ils ont payé sur les activités, c'est à peu près moins 50%, il y a quelques réduits. Donc, j'ai essayé de ramener un peu ce que ça pouvait faire par personne pour la semaine, c'est à peu près 1500, 1500, 1700 euros la semaine.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un beau budget pour une semaine. C'est soit ça,

  • Speaker #1

    soit des vacances au ski, en vacances scolaires au final. C'est ça. Oui, c'est assez cher.

  • Speaker #0

    On le sait que la Norvège, les pays nordiques en tout cas, ne sont pas donnés.

  • Speaker #1

    Là, sur place, en fait, ce qui coûte le plus cher, c'est l'hébergement. Au niveau de la nourriture, on s'en est bien tiré, mais l'hébergement coûte très cher. Et les activités, en fonction de ce qu'on décide de faire, ça peut monter très très cher.

  • Speaker #0

    Oui, j'imagine que l'excursion ours polaire de 7h, elle ne doit pas être donnée.

  • Speaker #1

    Eh bien, c'était en fait la plus chère. Ah d'accord. C'est les morts, c'est le plus cher. C'est l'excursion phare, les morts. Ah, ce n'est pas l'ours polaire ? Non, c'est tellement difficile d'en voir des ours polaires que… Ils n'ont pas d'excursion spéciale au scolaire parce qu'ils ne savent pas où ils sont, alors que les morts, ils savent forcément où ils sont. On ne peut pas ne pas en voir.

  • Speaker #0

    Les petites dernières questions que j'aime bien, est-ce que tu as une anecdote, un truc qui t'est arrivé lors d'un de tes voyages, pas celui-ci, mais les autres, et dont tu te serais bien passée ?

  • Speaker #1

    Oui, il y en a plusieurs, il y en a plein. Allez,

  • Speaker #0

    une.

  • Speaker #1

    Allez, une. Comme on est sur un podcast plutôt voyage avec des enfants, je vais raconter une avec des enfants. Alors moi, je ne les ai pas perdues. Je sais que tu as eu quelques invités qui ont perdu leurs enfants.

  • Speaker #0

    Et moi aussi.

  • Speaker #1

    Et toi aussi. Non, moi j'ai une... Il y a Ethan qui nous a fait une belle cascade en Bolivie. Il regardait hors l'air, je ne sais pas si tu as regardé, à la Paz. Et puis il a raté, il est tombé dans une marche et il n'a pas mis les mains. Donc il s'est ouvert le front, mais bien, bien. Il a cassé ses lunettes, il lui a ouvert le front. Et c'était bien ouvert, donc ça s'est mis beaucoup. Désolée pour ceux qui seraient un peu mal par rapport à ça. On a les gestes de premier secours avec mon mari, on n'a pas paniqué. Il y avait une pharmacie juste en face, donc on y va. Et en fait, la pharmacienne n'a absolument pas pu nous aider. Elle était un peu paniquée, je ne sais pas. Elle nous a donné des pansements type mercurochrome et des antibiotiques. Et elle nous a dit, ça va aider à cicatriser. Je regardais mon mari, mon fils qui avait du sang par... donc j'ai pris les antibiotiques, j'ai pris les petits pansements, je me suis dit bon bah on verra bien et on n'a pas été à l'hôpital, on a réussi à faire un petit pansement comme on pouvait, avec qui s'est arrêté le saignement, on lui a donné les antibiotiques quand même, on s'est dit en Bolivie on sait jamais et au final il a fini avec une cicatrice maintenant, un peu comme Harry Potter, une espèce de V sur le front et ça c'est vrai qu'on s'en serait bien passé parce qu'il avait, c'était assez impressionnant, on se sent partout avec son pansement qui descendait jusque sur le nez après. après. Voilà.

  • Speaker #0

    Oui, c'est sûr que tu t'en passerais bien. Alors, les antibiotiques, pour ça, je n'avais jamais entendu. Mais bon, pourquoi pas ?

  • Speaker #1

    Je crois qu'en Amérique du Sud, les antibiotiques, c'est un peu automatique. Ah, voilà.

  • Speaker #0

    Ils n'ont pas la pub comme chez nous.

  • Speaker #1

    Voilà. Parce qu'à chaque fois qu'on a été en pharmacie pour des petits bobos ou des petites maladies, ils nous ont systématiquement donné les antibiotiques.

  • Speaker #0

    Votre prochaine destination en famille ?

  • Speaker #1

    Alors, celle qui est quasiment sûre, c'est dans trois ans. On a prévu de refaire un grand voyage. Dans trois ans, histoire de rebudgétiser un peu tout ce qui va bien. Donc, on veut repartir. Partir un peu moins longtemps, 5 à 6 mois cette fois. Et on voudrait faire l'Amérique du Nord. Donc, États-Unis, Canada, Alaska. Voilà, c'est l'idée. Entre deux, on verra. Je pense qu'on va rester pas trop loin pour ne pas dépenser trop. Et pour s'entraîner au camping-car en Europe aussi. Pour s'entraîner après pour les États-Unis. Voilà, on n'est pas très fort en camping-car.

  • Speaker #0

    Quelle destination aimerais-tu découvrir sur le podcast ?

  • Speaker #1

    Eh bien, du coup, quelque chose qui collerait pour... ce prochain voyage. Donc, j'ai vu que les États-Unis sur tes podcasts, on a déjà pas mal parlé.

  • Speaker #0

    Il y en a quelques-uns, oui. Tout à fait.

  • Speaker #1

    L'Alaska, ça pourrait être sympa.

  • Speaker #0

    Eh bien, écoute, l'Alaska, on va lancer un appel. Moi aussi, j'aimerais bien découvrir.

  • Speaker #1

    Il y a où le Canada ? Je pense que c'est pareil. Canada, Alaska, on ne connaît pas trop.

  • Speaker #0

    J'en ai un sur le... Mais c'est Montréal. Donc, ce n'est pas le Canada. C'est que Montréal. Mais c'est déjà pas mal. Dernière question. Si nos auditeurs te cherchent, où peuvent-ils te trouver ?

  • Speaker #1

    Sur Instagram. Moi, je ne suis que sur Instagram. Donc, notre nom, c'est La Famille Ouf. Donc, La underscore Famille underscore Ouf. Et c'est O-O-F.

  • Speaker #0

    Eh bien, je mettrai ça dans les notes de l'épisode. Merci beaucoup, Gaëlle, pour ce magnifique carnet de voyage au Svalbard.

  • Speaker #1

    Eh bien, merci à toi de m'avoir fait confiance et de m'avoir permis de raconter ce beau séjour.

  • Speaker #0

    Ah ben, écoute, ça donne tellement envie de le découvrir. Et puis, ça doit être assez sympa de placer dans une conversation. Sinon, vous connaissez le Svalbard ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. C'est vrai, c'est assez sympa.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup et à bientôt. Merci, à bientôt. Au revoir. N'hésitez pas à le partager à d'autres parents en quête d'inspiration pour leurs prochaines vacances et à ceux qui pensent que voyager avec des enfants, c'est trop compliqué. Si l'épisode vous a plu, dites-le-moi sur Apple Podcasts, Spotify ou encore sur Instagram en me taguant à famillevoyage underscore blog. C'est aussi le bon endroit si vous voulez partager un voyage ou me demander un carnet de voyage sur une nouvelle destination. À bientôt pour le prochain épisode. D'ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez-vous de chouettes souvenirs en famille.

  • Speaker #1

    Sous-

Description

Quand Gaëlle m’a contactée, elle m’a parlé de deux de ces voyages avec William, son mari, Sélène, 7 ans et Ethan 4 ans : leur tour du monde l’année dernière et leur destination estivale à venir : le Svalbard.

Le Svalbard ? C’est où ça ?


N’écoutant que ma curiosité, et la vôtre, j'en suis sûre, j’ai dit banco pour un épisode sur cet archipel de l'océan arctique, en mer du Groenland, à moins de 1000 km du pôle Nord !


Au programme, faire coucou aux morses, randonner dans la vallée, admirer le glacier et les majestueux paysages arctiques, espérer voir un ours polaire, profiter du soleil de minuit et aller à la limite autorisée « sans armes » de la ville. Comment ça sans armes ?? Et l’ours polaire, est-ce qu’ils l’ont vu ?


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Retrouvez Gaëlle

instagram : la famille oof


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Production : Stéphanie Cordier
Musique : Luk & Jo



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(c) Famille & Voyages, le podcast par Stéphanie Cordier


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello ! Bienvenue dans la saison 6 de Famille et Voyage, le podcast. Je suis Stéphanie, maman de deux grands ados et complètement accro aux voyages. Dans ce podcast, on tord le cou à cette idée folle que voyager avec des enfants, ça ne sert à rien puisqu'ils ne s'en souviendront pas. Mais que nenni ! Et mes invités le prouvent chaque semaine. Ici, on parle voyage à pied, à vélo, en voiture, en camping-car et même tour du monde. Les parents voyageurs partagent leurs itinéraires et racontent leurs activités avec les enfants, les spécialités locales à savourer, les galères à éviter et même leur budget. De quoi vous donner plein d'idées pour vos prochaines vacances en famille. Et parce qu'on est des parents avant tout, je vous propose une nouvelle formule de mes top 5 sur des sujets de parentalité et d'éducation. On se retrouve une fois par mois avec des invités au top, évidemment ! Le podcast est disponible sur le blog familiervoyage.com et sur toutes les plateformes d'écoute. On se retrouve aussi sur Instagram à familiervoyage. avec un S underscore blog. Si vous aimez écouter ce podcast, si vous avez ajouté des destinations sur la liste de vos envies, c'est le bon moment pour me le dire et me soutenir en vous abonnant, en laissant un joli commentaire ou une note 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Je sais que tous les podcasteurs vous le demandent et qu'on finit par ne plus l'entendre, mais c'est vraiment la récompense pour tout ce travail fait maison. Alors merci à ceux qui l'ont déjà fait, et pour tous les autres, je compte sur vous. Allez hop, nouvelle conversation ! Quand Gaëlle m'a contactée, elle m'a parlé de deux de ses voyages avec William, son mari, et leurs enfants Célène, 7 ans, et Ethan, 4 ans. Leur tour du monde l'année dernière et leur destination estivale à venir, le Svalbard. Le Svalbard, c'est où ça ? N'écoutant que ma curiosité, et la vôtre j'en suis sûre, j'ai dit banco pour un épisode sur cet archipel de l'océan Arctique en mer du Groenland, à moins de 1000 km du pôle Nord. Au programme, faire coucou aux morts, randonner dans la vallée, admirer le glacier et les majestueux paysages arctiques. Espérer voir un ours polaire, profiter du soleil de minuit et aller à la limite autorisée sans armes de la ville. Comment ça sans armes ? Et l'ours polaire, est-ce qu'ils l'ont vu ? Allez, c'est parti pour le carnet de voyage de Gaëlle dans l'archipel du Svalbard. Hello Gaëlle !

  • Speaker #1

    Bonjour !

  • Speaker #0

    Comment ça va ?

  • Speaker #1

    Eh ben ça va très bien, je suis ravie d'être là et de participer à ce podcast.

  • Speaker #0

    Eh ben écoute ! Moi, je suis ravie de t'accueillir pour parler d'une destination dont je n'avais jamais entendu parler, comme je te l'ai dit quand tu m'as contactée. J'ai dit, qu'est-ce que c'est que ce truc, le Svalbard ? Et quand tu m'as expliqué, je t'ai dit, bon, on attend que vous fassiez le voyage et on en parle après.

  • Speaker #1

    C'est un peu ce qui s'est passé pour nous. On ne connaissait pas trop et on s'est dit, allez, une fois qu'on a découvert ça, go, on y va.

  • Speaker #0

    Avant de partir dans le Nord, est-ce que tu peux nous présenter ta famille et la voyageuse que tu es ?

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Donc moi, je suis Gaëlle, j'ai presque 36 ans. Ça fait 25 ans que je voyage, ça a commencé avec mes parents quand j'étais enfant. C'est surtout ma maman qui aimait voyager. Mon papa, dès qu'il fait trop chaud, que c'est un peu trop loin, c'est pas son truc. Donc c'est elle qui nous a trimballé un peu partout et qui nous a donné le virus. Surtout à moi d'ailleurs, plus qu'à mon frère, mais surtout à moi.

  • Speaker #0

    C'est un truc de fille alors.

  • Speaker #1

    C'est un truc de fille dans la famille, exactement. Donc au début, j'ai voyagé avec ma maman, donc mon papa un peu quand même, mon frère. Et puis, mon premier voyage en solo, je mets des guillemets parce que je n'étais pas toute seule quand je suis partie, mais celui que j'ai organisé moi-même, on va dire, c'était en 2011, donc j'avais 23 ans. Et je suis partie en Thaïlande deux semaines avec un copain de l'école, de l'école d'ingénieurs. Donc, c'était assez sympa. C'était la première fois que je partais vraiment aussi loin. C'est-à-dire qu'avec ma maman, on était plutôt sur l'Europe, le Maghreb. On est parti en Martinique aussi, mais ça reste quand même la France, même si c'est loin. Donc là, ça a été un peu le choc culturel pour moi. C'est très sympa. Je suis partie que 15 jours, mais c'était deux belles semaines. Et puis, ça m'a un peu donné envie de continuer, de voyager autour du monde. Et deux ans plus tard, donc en 2013, j'ai rencontré mon mari. Enfin, celui qui serait mon mari après, parce qu'on ne s'est pas mariés tout de suite quand même. Et j'ai eu de la chance. C'est le hasard qui a fait qu'on s'est rencontrés. Et il est un peu comme moi. C'est-à-dire que lui, il adore voyager aussi. On a comme objectif de faire tous les pays du monde en la fin de notre vie, ce qui n'est pas possible. Mais on va essayer.

  • Speaker #0

    Vous avez la liste et vous cochez au fur et à mesure ?

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça, on coche. On sait bien que ce n'est pas possible, mais on essaie d'en faire un maximum de tout ce qu'on peut. Donc avec lui, on est partis beaucoup en voyage. Au début, tout seul. On a fait Tanzanie, on a fait l'Islande, on a fait les Canaries. On a fait à peu près tout ce qui était à côté de la France aussi en termes d'Europe, limitrophes. Donc pas mal de petites choses. Et on a même commencé, quand on était encore jeunes célibataires, enfin pas célibataires, mais sans enfants en tout cas, à penser à un tour du monde. On avait commencé à réfléchir à faire un petit tour du monde à deux, alors juste six mois. On avait fait les prémices, tout ça. Et puis, on a décidé de faire des enfants avant. On s'est dit, on aura un peu plus d'argent plus tard, on fera des enfants. Donc, on a fait deux enfants. Dans la famille Ouf, c'est notre nom de voyageur, il y a Célène qui est née en 2017, donc là, il y a 7 ans, et Tann qui est née en 2020, juste avant le confinement, et qui est du coup à 4 ans. Et on est partis avec eux en tour du monde quand ils avaient 2 ans et demi et 5 ans. Donc on est partis en 2022. On nous a dit qu'on était assez courageux de partir avec des enfants aussi petits. Mais ça s'est très bien passé. On était très contents.

  • Speaker #0

    Puis on est quelques-uns sur le podcast maintenant des Tours du Monde. Et il y a tous les âges. Donc finalement, ça se fait bien à la preuve.

  • Speaker #1

    Oui, et puis au final, voyager avec des petits-enfants, c'est d'autres contraintes. Mais ce n'est pas comme voyager avec des ados. Il y a d'autres contraintes encore différentes. On testera ça plus tard.

  • Speaker #0

    L'école, par exemple ?

  • Speaker #1

    Voilà, exactement l'école. Puis même aussi au niveau des choix. Nous, à leur âge, ils nous ont suivis. En fait, ils ne savaient pas trop ce qu'on allait faire. Ils suivaient les choses, ils étaient très contents. Quand ils grandissent, j'imagine qu'ils ont un peu plus leur mot à dire.

  • Speaker #0

    Oui, en tout cas, c'est plus un partage pour essayer que tout le monde ait son pays ou ce qu'il a envie de voir. C'est une autre façon de faire.

  • Speaker #1

    En fonction des affinités, en fonction de tout ça, de chacun. En tout cas, nous, on était bien contents. Je me rappelle, quand on a pris la décision de partir en tour du monde, c'est un copain qui nous avait dit, parce qu'on avait un peu en tête qu'il fallait avoir beaucoup d'argent pour partir en tour du monde à quatre. Et il y a un copain qui nous a dit, vous savez, il ne faut pas gagner au loto, il suffit d'avoir un peu d'argent de côté. Nous, on avait une maison. On s'est dit, en fait, l'argent, on l'a. On vend la maison et on a l'argent pour partir en voyage. Donc, on a tout lâché. On a pris un peu notre courage à deux mains, parce que ce n'est pas évident de tout lâcher comme ça. Surtout qu'on savait qu'on ne reviendrait pas dans la même région au retour. Donc, c'était vraiment un... un changement de vie avec une petite parenthèse voyage au milieu. Donc voilà, on est partis dix mois autour du monde. On est rentrés l'année dernière, ça va faire un an déjà. Il y a à peine qu'on était rentrés qu'on avait envie de repartir. De toute façon, ça c'est un peu nous. Je crois qu'il y a un terme pour ceux qui ne peuvent pas s'empêcher de penser au prochain voyage.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. On le voit pas mal sur les réseaux, mais je l'ai oublié aussi.

  • Speaker #1

    Oui, je ne m'en souviens plus, mais il y a un terme. Nous, on a besoin de savoir quel sera le prochain voyage. Donc forcément, après un tour du monde, on a pu tout faire. tout à fait le même budget. On avait encore un peu d'argent de la maison, heureusement, mais on ne pouvait pas repartir des mois et des mois, surtout qu'on a repris le travail aussi, forcément.

  • Speaker #0

    Puis il faut.

  • Speaker #1

    Il faut, il faut bien retravailler, exactement. Donc, on a réfléchi à où est-ce qu'on pourrait partir cet été. La Norvège, ça faisait un petit moment qu'on voulait y aller. Et puis, on a creusé un peu plus le sujet. On s'est dit qu'on avait besoin d'aventure. On avait beaucoup aimé nos expériences autour du monde. On s'est dit, on va faire quelque chose d'un peu exceptionnel, ou en tout cas différent de ce qui se fait. Donc, on est parti au Svalbard. Le Svalbard, c'est à 800 kilomètres au nord de la Norvège, au nord du nord de la Norvège, et à 1000 kilomètres du pôle nord. Il n'y a pas grand-chose de plus près que le pôle nord.

  • Speaker #0

    Comment tu es arrivée jusque-là ? Dire qu'envie de faire une aventure, la Norvège, mais la Norvège, ce n'est pas le Svalbard. Enfin, comment le Svalbard ? Pourquoi le Svalbard ?

  • Speaker #1

    C'est une très bonne question et c'est assez marrant. Parce que, en fait, nous, on a une liste des choses à faire et à voir dans notre vie, qui s'allonge un peu tout le temps, forcément. elle diminue puis elle se rallonge. Et sur cette liste, il y avait l'envie de voir le soleil de minuit, le vrai, c'est-à-dire celui qui ne se couche pas du tout, avec la boule à l'horizon. Donc quand on avait décidé de faire la Norvège au début, on s'est dit on va aller au Cap Nord, parce que là-haut on peut voir le soleil vraiment de minuit jusqu'à assez tard dans l'été. Sauf que ce n'était pas assez tard pour nous, parce qu'avec notre travail, on ne pouvait pas partir avant fin juillet, et le soleil de minuit au Cap Nord, c'est jusqu'à fin juillet. Donc on n'avait pas forcément le temps d'arriver, on aurait dû... Voilà. ce dos soleil de minuit, mais on l'aurait quand même vu se coucher un petit peu, donc ça ne collait pas. Donc, on a commencé à regarder sur Google Maps s'il n'y avait pas quelque chose de plus haut. Donc, il y a la Russie, mais en ce moment, c'est un peu compliqué.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas forcément une très bonne idée.

  • Speaker #1

    Voilà, ce n'est pas une bonne idée. Et puis, William, mon mari, il regarde sur Google Maps et puis il dit, c'est quoi ces petites îles là-haut, à peu près à la même latitude que le Groenland ? Je ne sais pas, on regarde un peu plus près. On voit que ça s'appelle le Svalbard. Je me dis, est-ce qu'on peut y aller ? Je creuse rapidement sur Internet et on voit qu'il y a une ville là-bas. On se dit, c'est un territoire norvégien, il y a une ville, il y a un aéroport. Et bien, allez, là, on est sûr d'avoir un soleil de minuit jusqu'à fin août. Donc, on est bien.

  • Speaker #0

    C'est fou et vous n'en aviez jamais entendu parler avant ?

  • Speaker #1

    Non, non, non, jamais. Et puis, ce qui est assez marrant, c'est qu'à partir du moment où on a pris cette décision-là, on a vu ça partout. Alors, je ne sais pas si c'est parce que du coup, comme on se renseigne dessus, on est un peu plus captives, mais on a vu un reportage dessus. qui avait été fait sur je ne sais plus quelle chaîne de télévision, qui est sorti deux semaines après qu'on ait pris cette décision-là. Enfin, plein de choses après qui nous ont confortées dans cette envie d'aller voir cette petite île là-haut.

  • Speaker #0

    Vous avez envisagé de partir combien de temps ?

  • Speaker #1

    Une semaine. On est partis une semaine au Svalbard et après on a fait deux semaines en Norvège après. Disons qu'on était un peu limités entre guillemets avec les avions. Il y a des avions tous les jours au départ d'Oslo, mais nous on voulait revenir à Tromsø après. Donc Tromsø c'est au nord de la Norvège. Et là il n'y a que deux avions par semaine. Donc c'était soit en reste... soit on restait trois jours, soit on restait sept jours, et on se dit trois jours, ça va être un peu juste. Donc on est resté une semaine. On serait bien resté plus longtemps. Mais voilà, on va reparler du budget, mais c'est un petit budget quand même.

  • Speaker #0

    Comment tu as organisé ce voyage ? Puisqu'une fois que tu avais déterminé que vous vouliez aller là-bas, il fallait bien organiser et savoir ce qu'il y avait à voir, à faire, où est-ce que vous alliez dormir, etc. Comment tu as organisé ça ?

  • Speaker #1

    Alors, ce n'était pas évident au début, parce que moi, je fonctionne beaucoup avec les réseaux sociaux et Instagram et je vais regarder un peu comment font les autres dans les pays, prendre les bonnes idées, les bonnes astuces. Et là, il n'y avait rien du tout. Alors, avec les enfants, je n'ai rien trouvé du tout. témoignage de gens qui étaient montés là-haut avec des enfants, je n'avais rien trouvé. Ouais,

  • Speaker #0

    ce sera le premier.

  • Speaker #1

    Voilà, je n'ai vraiment rien trouvé. Alors, des voyageurs qui sont partis le faire, là, il y en avait quand même pas mal, mais ils partaient en mode un peu aventure, c'est-à-dire randonner pendant une semaine, voir un ski, tout ça. Nous, ce n'était pas envisageable.

  • Speaker #0

    Non, vous n'avez pas envie.

  • Speaker #1

    Si, envie, oui. Envisageable, non. On voulait quand même partir avec nos enfants, donc on s'est dit que ça serait pour une autre fois. Donc, du coup, je me suis renseignée avec ce que je pouvais sur Internet. Il y a trois options, en fait. pour aller au Svalbard, globalement. La première, c'est de faire une croisière au départ de la Scandinavie, la Norvège. Il y en a qui partent d'Allemagne et de Hollande, si je ne me trompe pas. Sauf que ça, c'est totalement hors de prix. C'est excessivement cher. Ce n'est pas trop ce qu'on voulait non plus. Nous, les croisières en bateau, on a des enfants qui sont comme tous les enfants, qui sont assez actifs. On s'est dit, si on passe une semaine sur un bateau, ça va être dur pour eux, même si c'est un gros bateau. Donc voilà, ça, on a vite laissé tomber. L'autre option, c'est de passer par une agence. Il y a pas mal de... des petites agences qui partent, qui permettent de faire des aventures là-haut et des séjours là-haut. Mais voilà, on est aussi de nouveau sur des séjours plutôt sportifs et qui sont adaptés pour des adultes ou en tout cas des grands, enfin des ados. Donc ça ne connaît pas trop non plus. Donc on s'est dit, bon, ce n'est pas grave, on va le faire tout seul. En plus, nous, on a eu une fois une expérience de passer par une agence, ça s'était très, très mal passé. Donc nous, on organise tout seul, on préfère. Ça, au moins, on sait où est-ce qu'on va. On ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes si ça rase. Donc on s'est dit, on va le faire tout seul, on va bien y arriver. Donc on a pris un billet d'avion, on a commencé par ça, au slow, et après on s'est dit, on va voir au fur et à mesure comment ça se passe. Et ça ne s'est pas si mal passé, puisqu'il y a un site internet du Svalbard qui est très bien fait, qui permet de revoir un peu les hébergements qui existent, de voir les activités possibles, de réserver pas mal de choses. Il est en anglais, il est très bien fait, donc j'ai fait ça en fait. Je me suis basée là-dessus.

  • Speaker #0

    Il y avait au moins un site.

  • Speaker #1

    Oui, il y avait au moins un site, exactement. Oui, il est très bien fait. Alors moi, c'était la première fois. fois que j'arrivais dans un pays, on était un peu stressé parce que je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. D'habitude, je sais un peu ce qui m'attend et là, pas du tout. C'est un peu l'inconnu total.

  • Speaker #0

    L'aventure, c'est ce que tu voulais.

  • Speaker #1

    Exactement. Du coup, je me suis dit, j'espère que ça va aller. Personne part avec des enfants. Il y a peut-être une raison. J'espère que ça va le faire. Ça s'est très, très bien fait. Donc, ça s'est organisé comme ça au fur et à mesure, grâce à ce site Internet-là, majoritairement.

  • Speaker #0

    Il s'appelle comment ce site, puisque ça peut nous aider aussi ? Oui,

  • Speaker #1

    il s'appelle Visits Valbard.

  • Speaker #0

    le site de l'Office de tourisme. Donc, merveilleux. C'est bon.

  • Speaker #1

    Et il est vraiment très, très complet.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous décrire rapidement votre itinéraire pour qu'on ait une vision d'ensemble, un petit teaser sur cette semaine au Svalbard et après, on rentrera dans le détail ?

  • Speaker #1

    Alors, le Svalbard, il n'y a pas trop d'itinérance pour le coup. Parce que, déjà, le Svalbard, il faut savoir que c'est un archipel d'îles. Nous, on n'a été que sur l'île du Spitsberg qui fait, je reprends mes notes, 37 000 kilomètres carrés. et il y a 22 000 km2 de glaciers. Donc déjà, il n'y a pas trop de place pour bouger. Ensuite, ça on y reviendra, mais c'est interdit de se déplacer tout seul en dehors de la ville, en tout cas sans arme. Je vous en reparlerai un peu plus tard. Oui, c'est original. Et enfin, il n'y a que 50 km de route sur l'île du Spitsberg, dont les trois quarts qui ne sont pas bitumés. Donc, Osvalbard, on y va, on se pose à Longerbin, qui est la capitale, la ville principale, et on n'en bouge plus. Et ensuite, on fait des excursions en bateau ou avec des agences en étoile. Voilà, il n'y a pas forcément d'itinérance.

  • Speaker #0

    C'est pas mal reposant aussi.

  • Speaker #1

    Exactement, ça permet pour les enfants de faire des journées un peu plus off, de rentrer tous les soirs, donc c'est assez confortable aussi.

  • Speaker #0

    Et quel type d'excursion vous avez faite ?

  • Speaker #1

    Alors, on en a fait pas mal, on a fait pas mal d'excursions en bateau, puisqu'encore une fois, il n'y a pas beaucoup de route, donc on se déplace en bateau là-bas. L'hiver, on se déplace en ski ou en chien de traîneau, l'été, on se déplace en bateau. Donc, on a fait pas mal d'excursions en bateau, principalement pour aller voir des animaux, parce que c'était là. que l'objectif, l'ours blanc, c'était l'objectif. Il nous a fait attendre, mais je fais un petit teasing. On en a vu un.

  • Speaker #0

    Ben non, ça y est, tu l'as dit. Donc, il y a un peu de teasing.

  • Speaker #1

    Il y a un peu de teasing. On peut couper, si tu veux.

  • Speaker #0

    Bon, ben, on a hâte de savoir comment vous l'avez vu.

  • Speaker #1

    Donc, on a fait des excursions en bateau. On a fait une petite randonnée. Alors, les randonnées, ça a été un petit peu notre... Alors, le chat noir, c'est un peu excessif. Notre chat gris, on va dire, parce que nous, on adore faire des randonnées. Nos enfants n'adorent pas ça, mais ils sont quand même assez... bon marcheur comme tous les enfants comme tous les enfants exactement et sauf que là bas en dessous de 12 ans c'est assez compliqué de les convaincre d'emmener des enfants en randonnée ah oui c'est pas les enfants le problème c'est les gens et les agences de voyage pas grand chose d'accessibles en tout cas ils n'acceptent pas les enfants dans pas mal de randonnées parce qu'ils trouvent que c'est vite beaucoup de dénivelé des escarpots pas adapté Après, on fait confiance aux gens qui habitent sur place. Donc, ça a été un peu notre petit chagrin. On a pu faire une petite randonnée avec une agence qui proposait quelque chose d'adapté dès 4 ans, qui est très, très bien d'ailleurs. Donc, je ne sais pas après si tu veux qu'on détaille au fur et à mesure.

  • Speaker #0

    Mais oui, on va rentrer dans le vif du sujet. Allons-y, faisons-le de façon chronologique si c'est plus simple et je suis sûre qu'on va s'y retrouver. D'ailleurs, quand vous arrivez, c'est quoi vos premières impressions ? ou tes premières impressions sur l'environnement, le paysage, les premiers contacts avec les gens avant de partir sur les différentes excursions ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, rien que l'arrivée en avion, c'est assez sympa. Alors nous, on n'a pas eu trop de chance avec l'avion, que ce soit à l'arrivée ou au départ, on était un peu dans les nuages. Mais on a quand même vu, on voit moins, mais ça faisait un peu mystique parce qu'on voyait ces nuages, cet archipel d'îles avec les glaciers partout. On se demandait bien où est-ce qu'on allait atterrir, où est-ce qu'il pouvait y avoir une ville au milieu de tout ça. tout ça. Déjà, rien que l'arrivée en avion, elle est assez sympa. Quand on atterrit, alors nous, on est arrivés sous les nuages, donc en atterrissant, on ne voyait plus grand-chose du paysage, mais tu arrives dans ce petit aéroport, il n'y avait même pas de porte d'embarquement, on est arrivés en même temps que ceux qui partaient, c'était assez sympa. On arrive dans ce tout petit aéroport, on voit déjà un ours polaire, enfin un faux, je ne sais pas trop si c'était un vrai ou un faux, mais un empaillé, je ne sais pas. En tout cas, un énorme ours polaire. polaire qui attend au niveau des bagages. Ça parle d'ours polaire partout, d'ailleurs, dans l'aéroport. Il y a des deux, tu te dis, je suis au bon endroit pour en voir. Voilà. Déjà, on commence à croiser les doigts. On sort de cet aéroport. C'est très bien fait. Il y a un bus qui attend pour amener en ville à 5 km. De toute façon, la ville est très petite, mais le bus, il fait le tour des hôtels et il dépose tout le monde après, donc nickel. Et donc, on attend dans ce bus que tout le monde arrive. Et là, c'est marrant, c'est Célène qui le voit en premier. Elle dit, pourquoi il y a un panneau ? avec un ours polaire. Et puis là, elle réagit, elle fait, mais ça veut dire, attention, ours polaire, on va voir des ours polaires. Elle réagit, elle comprend que ça y est, en fait, on est arrivé et qu'on est dans un endroit où il y a des ours polaires. Et donc, c'est vrai qu'on voit ce panneau pour la première fois, attention, ours polaire. Au-dessus de ce panneau, il y a plein de directions de toutes les villes du reste du monde qui sont super loin. Et Pôle Nord, 1000 kilomètres, on fait, oh là là, on est à 1000 kilomètres du Pôle Nord. Ça paraît super loin, 1000 kilomètres, mais en fait, c'est vraiment la ville accessible pour le... le commun des mortels la plus proche du pôle Nord. Donc ça fait quelque chose de dire qu'on est là. Puis alors nous, on aime bien tous ces extrêmes, un peu se dire qu'on est le plus près du pôle Nord. Nous, on adore ça, ça nous fait quelque chose. Donc on prend le bus, on arrive sur la ville. Alors la ville, elle n'est pas belle du tout. On a un peu l'impression d'être dans une station de ski hors saison. Voilà, ça fait un peu l'esprit. Ce n'est pas très très beau, c'est assez vide. C'est des conditions assez dures là-bas. De toute façon, les maisons sont construites de façon à résister à la neige, au froid. Ce ne sont pas des belles maisons.

  • Speaker #0

    C'est fonctionnel.

  • Speaker #1

    C'est fonctionnel, exactement. La ville est en forme de thé. Il y a une partie qui est sur le bord qui longe le fjord et puis une partie qui remonte un peu jusqu'à un glacier. Alors je trouve que ça fait un thé comme ça, avec les maisons autour, quelques petits commerces. On ne trouve pas ça très beau, mais on se dit qu'on est au bout du monde. On est dans un environnement qui est assez hostile, même si nous, on ne l'aura pas ressenti, parce qu'on aurait eu un temps exceptionnel. Mais on se dit qu'il y a quand même des gens qui habitent là, planés. C'est accessible qu'en avion, en bateau, c'est accessible que l'été. Sinon, c'est le fjord déglacé. Donc, ça nous fait quelque chose.

  • Speaker #0

    Peut-être que vous le savez, vous avez posé la question. Entre les gens qui sont nés là et les gens qui sont venus pour travailler peut-être à cet endroit-là, est-ce que vous avez une idée de la proportion ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est marrant que tu me poses cette question parce qu'on n'a pas le droit de naître aux Valbardes. C'est interdit. Il y a deux, trois petites choses comme ça qui sont assez particulières, mais on n'a pas le droit de naître aux Valbardes.

  • Speaker #0

    Mais pourquoi ?

  • Speaker #1

    Eh bien, parce qu'il n'y a pas d'hôpital. entre un mois et quinze jours avant la naissance, elles sont envoyées en Norvège et elles n'ont le droit de revenir qu'une fois que leur enfant est capable de survivre entre guillemets aux conditions du Svalbard, donc au bout de quelques mois. Voilà, donc il n'y a pas beaucoup d'enfants là-bas.

  • Speaker #0

    Elles programment leur accouchement pas entre janvier et avril ou des trucs dans le genre ?

  • Speaker #1

    Ouais, je ne sais pas comment elles font. On n'a pas rencontré de femme qui avait eu un enfant sur le Svalbard, mais dans l'avion, il y avait une femme avec son enfant qui devait avoir, je ne sais pas, un peu moins d'un an et qui revenait du coup, installée là. Voilà. Donc, c'est assez particulier. Globalement, on n'a pas rencontré beaucoup de gens qui étaient là depuis longtemps. Il y a quand même des règles au Val-Barre. C'est très réglementaire. Il y a des lois pour pas mal de choses. C'est très carré. Donc, tout le monde peut aller habiter là-bas, travailler là-bas. N'importe qui, sans visa, sans autorisation, peut arriver, s'installer. Les conditions, c'est qu'il faut absolument être capable de s'assumer financièrement. Donc, soit d'avoir un travail, soit d'avoir de l'argent.

  • Speaker #0

    Oui, tu ne vas pas pour passer une retraite paisible.

  • Speaker #1

    Non, non, voilà, puisqu'ils n'ont pas de quoi te loger, ils te font partir. Et tu ne peux pas avoir des contrats de travail de plus de 5 ans, sauf si tu travailles dans la mine. C'est assez particulier, donc au final, ça tourne un peu. Les gens restent quelques années, puis repartent, puis éventuellement reviennent. Mais ceux qui sont là depuis très longtemps, c'est des gens qui travaillent encore dans la mine, qui sont en activité. C'est assez hétéroclite en termes de culture, parce qu'il y a beaucoup de gens d'un peu partout qui sont là. Il y a des Norvégiens, forcément, des Suédois qui viennent, des Finlandais. Il y a aussi des Polonais, beaucoup, des Autrichiens, des Hollandais. Et il y a même des personnes qui viennent du Laos ou de Thaïlande, je ne sais plus, enfin qui viennent d'Asie du Sud-Est, qui viennent là pour travailler quelques années. On a rencontré une personne, c'est une Thaïlandaise. qui proposait des massages là-haut. On lui a quand même demandé comment elle faisait pour survivre aux températures.

  • Speaker #0

    Oui, c'est quand même très loin de chez elle.

  • Speaker #1

    Voilà, et elle disait que c'était très agréable d'habiter là, malgré le froid. Ils sont une centaine de personnes qui viennent d'Adi à travailler là-haut, qui restent là quelques années, qui gagnent pas mal d'argent du coup, qui rentrent chez eux après. C'est assez particulier, toute cette ambiance. T'as un peu l'impression d'être dans un village multiculturel de gens qui... Ils sont là dans des conditions assez extrêmes, qu'ils se connaissent presque tous, parce qu'ils sont à peine 2000. On peut dégager un peu, ils ne se connaissent pas tous. Donc, nous, on a adoré cette ambiance-là. C'est super, super sympa.

  • Speaker #0

    Donc, vous arrivez, vous vous posez, votre hébergement, il est comment ? Fonctionnel, j'imagine aussi ?

  • Speaker #1

    Alors, pour la première nuit, on a fait facile, on est partis à l'hôtel. On a pris une nuit à l'hôtel au Radisson Blue. On s'est dit, comme ça, on aura un accueil qui nous expliquera un peu les différentes choses. briefera un peu sur l'île. Et puis, on a choisi la facilité. Donc, on a dormi une nuit au Radisson Blue. Sauf qu'on l'a évoqué très rapidement tout à l'heure, ça reste la Norvège, le Svalbard. Donc, c'est très cher quand même de mourir et de vivre. Donc, pour le reste de la semaine, on a pris un Airbnb, histoire d'avoir une cuisine, d'avoir deux chambres aussi. Avec les enfants, c'est plus sympa. Donc, on a commencé par l'hôtel et ensuite, on a migré dans un Airbnb dans la ville, pas très loin après.

  • Speaker #0

    Mais tu l'avais réservé avant de partir. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Alors, il vaut mieux avoir réservé les choses avant quand même, globalement. Pour ceux qui aiment bien faire un peu du last minute et voir sur place, ce n'est pas la destination du tout. Il vaut mieux avoir réservé un peu avant, surtout en été. Ça reste la haute saison quand même, touristique.

  • Speaker #0

    Oui, puis il n'y en a pas des tonnes, donc c'est vite réservé.

  • Speaker #1

    Exactement. Oui, il n'y en a pas des tonnes. Les hôtels, je crois qu'il y en a cinq, cinq hôtels de différentes gammes. Alors, il y a un camping aussi, mais là, il faut être motivé. Et il y a quelques Airbnbs quand même.

  • Speaker #0

    Quelle température vous aviez ?

  • Speaker #1

    Alors nous, on a eu très chaud. Trop chaud, je pense, pour la saison et pour l'endroit. En général, en été, il fait entre 8 et 12 degrés, globalement. Nous, c'est monté jusqu'à 18, 19 à un moment donné, presque 20. Quand je dis qu'on avait chaud, on avait les manteaux, les polaires des fois, mais il faisait chaud. Après, quand tu fais des excursions en bateau, avec le vent…

  • Speaker #0

    Oui, ça descend vite.

  • Speaker #1

    Ça descend vite, voilà. Il ne fait pas très chaud non plus.

  • Speaker #0

    Eh bien, partons pour les excursions. Vous avez commencé par quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, on a commencé par aller voir les morses. Ça, au début, on ne devait pas le faire parce que c'était assez cher. Donc, on s'est dit, on va peut-être trouver d'autres excursions en bateau un peu moins chères. On ne voulait pas forcément dépenser cet argent-là avec les enfants, sachant que là, ils sont un peu petits pour juste faire du bateau, aller voir des morses et revenir. Donc, on n'avait pas réservé ça au début. Et on s'est dit, en arrivant,

  • Speaker #0

    c'est quand même… C'est dommage.

  • Speaker #1

    Voilà, on est là, il y a des morses, il n'y en a que ici ou presque. Donc, on s'est dit qu'on allait le faire chacun notre tour avec William. Donc là, c'est là que je dis que ça vaut le coup de réserver un peu, puisque la veille pour le lendemain, il ne restait pas beaucoup de place dans les agences. Donc, on n'a pas eu trop le choix de l'agence. On n'est même pas parti avec la même tous les deux. Mais bon, on a trouvé une petite place quand même en dernière minute. Et on a fait chacun notre tour. William l'a fait le mardi, moi je l'ai fait le mercredi. Et on est parti du coup voir les morces, chacun notre tour. William sous un temps tout pourri et moi avec un grand soleil. Ah,

  • Speaker #0

    c'est ballot ! Dommage !

  • Speaker #1

    Oui, alors c'est ballot, mais lui, il a eu la chance de partir avec l'agence qui débarque. donc il les a vus à pied au final et ça c'était assez sympa aussi. Moi je suis restée dans le bateau, alors j'avais le beau temps et je suis restée dans le bateau.

  • Speaker #0

    Et William il en a pensé quoi ? Parce que c'est quand même assez mastoc comme animal donc quand on s'en approche ça doit être assez impressionnant.

  • Speaker #1

    Oui c'est impressionnant alors c'est pas des très grosses colonies, on a vu la même au final, du jour pour le lendemain ils n'avaient pas bougé. D'ailleurs ils bougent pas trop d'ailleurs, globalement. Sur la terre c'est un peu difficile pour eux, ils font presque plus d'une tonne pour les plus gros. Ils étaient combien ? Ils étaient peut-être 5-6.

  • Speaker #0

    Ah oui, tout petits ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est des petites colonies. Ils n'ont pas de très grosses colonies, ils sont en petits groupes. Ils nous ont expliqué, les guides. Des fois, on en croise même des tout seuls qui se baladent un peu. Donc déjà, les voir de loin, ça fait quelque chose. En plus, William s'est approché, il les a vu un peu bouger. Moi, j'en ai vu un qui est descendu dans l'eau, qui est parti prendre son bain. C'est assez impressionnant quand même. Et donc William, lui, qui est débarqué, qui les a vus de beaucoup plus près, qui était assez marrant, il me disait qu'on avait l'impression d'être un peu comme des agents secrets parce que c'est des animaux qui, malgré tout, sont assez trouillards. Et dès qu'il y a un bruit ou quelque chose qui leur fait peur, ils partent dans l'eau et alors là on ne les voit plus. Parce que pour le coup dans l'eau, ils sont rapides. Ils ont débarqué à 200 mètres de la colonie à peu près, et puis ils suivaient la guide. qui faisait quatre pas, puis qui levait son bras comme dans les commandos de l'armée. Il fallait surtout pas faire de bruit. Donc c'est là aussi qu'on s'est dit que c'était pas plus mal qu'il ne l'ait pas fait avec les enfants, parce que ne pas faire de bruit avec des petits-enfants,

  • Speaker #0

    c'est pas possible.

  • Speaker #1

    Donc ils se sont approchés, je pense, à même pas 50 mètres, je pense 40 mètres. Donc là, c'est vrai qu'il m'a dit à un moment donné, il y en a un qui s'est un peu énervé contre son copain, qui devait un peu trop l'écraser. Donc ils ont fait des gros bruits avec des grosses défenses. C'est vrai qu'ils se sont réunis, c'était impressionnant. Lui, il serait bien resté. des heures à les regarder, ça fait quelque chose. C'est quelque chose qu'on n'avait encore jamais vu. Les morses,

  • Speaker #0

    c'est pas commun.

  • Speaker #1

    Il avait adoré faire ça. Moi, je l'ai vécu complètement différemment parce que je ne suis pas descendue, donc je les ai vus de loin. Donc jumelles obligatoires, sinon c'est un peu frustré. Mais par contre, moi j'ai vu l'environnement et c'est là qu'on se rend compte qu'ils faisaient un temps magnifique. Là, tu te rends compte qu'en fait, c'est sur une terre ultra hostile et en même temps tellement belle parce que t'as le glacier, t'as aucune végétation là-bas, c'est assez marrant, pas d'arbres, très peu d'arbres, rien du tout. Donc, ces glaciers, ces montagnes, les morses au milieu, la mer, le soleil, de minuit, j'aurais l'occasion de vous en reparler aussi. C'est la journée, donc ça ne faisait pas trop d'effet, mais qui se reflète sur la mer, c'est incroyable. De commencer par ça, c'était assez incroyable.

  • Speaker #0

    Ce sont des excursions qui durent combien de temps ?

  • Speaker #1

    Celles-ci, elles duraient cinq heures, parce qu'il nous a fallu presque une heure et demie pour aller à l'endroit où ils étaient. Alors, ça dépend un peu d'où ils sont, j'ai envie de dire. Globalement, ils prévoient entre quatre et cinq heures en tout, parce qu'ils ne sont jamais très loin. Et les colonies de Morse, elles ont leurs habitudes, elles ont leurs endroits où elles sont régulièrement. Mais il faut compter entre une heure et une heure et demie pour y aller. Et ensuite, tu restes à peu près une heure sur place, puis tu reviens.

  • Speaker #0

    Et bien, vous avez fait quoi après ? Vous êtes redevenue une famille de quatre ?

  • Speaker #1

    Pendant qu'on faisait ça, nous, avec les enfants, on les a occupés un peu quand même, on a fait des choses. Et donc là, ça sera peut-être l'occasion de parler de cette fameuse interdiction de sortir de la ville. Parce que du coup, avec les enfants, moi, le premier jour, je suis partie à l'extrémité, jusque là où on avait le droit. Jusqu'à un autre panneau, attention, ours polaire, il est interdit d'aller plus loin. On s'est dit, bon, on va s'arrêter là. On n'ira pas plus loin. Et donc, du coup, on a un peu exploré la ville pendant ces deux jours de façon un peu réduite, en cas de trois au lieu d'être à quatre. Chacun un peu de son côté de la ville. Et c'est là qu'on s'est vraiment renseigné sur cette histoire d'armes. Nous, on le savait en partant, parce que j'avais vu ça en me renseignant. C'était bien écrit qu'il fallait, que pour sortir de la ville, il fallait avoir une arme. Donc, on avait la possibilité de passer un permis de port d'armes et de demander une autorisation. Je me suis renseignée quand même. Je me suis dit, ça pourrait être marrant, mais... Bon, c'est compliqué, passer le permis de prendre un arme en France. Donc j'ai vite laissé tomber. Je me suis imaginée, après, de voir un ours voler avec mon arme. Je pense que j'aurais été incapable de faire quoi que ce soit. Cette obligation, elle existe depuis... Alors, si je ne me trompe pas, je crois que c'est 2002.

  • Speaker #0

    Ah, c'est récent.

  • Speaker #1

    C'est assez récent. 2012, peut-être même. 2012, parce qu'en fait, il y a eu une personne qui a été attaquée par un ours et qui ne s'en est pas tirée, malheureusement. Parce que quand on se fait attaquer par un ours, on ne s'en tire pas, voilà, globalement.

  • Speaker #0

    Il est plus fort.

  • Speaker #1

    Donc c'est ultra rare. De toute façon, c'est ultra rare d'en voir vers la ville. Voilà, depuis ce jour-là, ils ont interdit de sortir de la perimètre de la ville sans arme. Et alors, ce qui est assez paradoxal, c'est que c'est aussi interdit de tuer un ours.

  • Speaker #0

    De tuer un ours pour son plaisir, mais pour se défendre, oui, j'imagine.

  • Speaker #1

    Alors, c'est un peu plus compliqué. Les guides, ils ont en général deux armes avec eux. Ils ont ce qu'ils appellent une arme de dissuasion. Ça envoie des grosses fusées qui font du bruit pour faire peur à l'ours. Et en cas d'extrême urgence aussi, ça ne suffit pas. Ils ont une carabine ou une arme avec des balles réelles pour tirer sur l'eau. Et si jamais, par hasard, un jour… on se retrouve à devoir tuer un ours pour sa défense, il va y avoir une enquête. Il va falloir prouver que vous avez bien respecté toutes les règles de sécurité. Et si ce n'est pas le cas, ce sera de votre faute et du coup, vous pouvez aller en prison, même si vous avez tué l'ours pour vous défendre, parce qu'ils sont protégés. Donc, c'est assez particulier.

  • Speaker #0

    Si on extrapole, c'est bien aussi, parce que je ne sais pas s'il y a des gens qui tuent les ours polaires pour une raison financière ou en tout cas pas une bonne raison, mais ça évite ça en tout cas.

  • Speaker #1

    Les safaris de chasse, ça n'existe plus depuis... C'est assez récent aussi, je crois que c'est

  • Speaker #0

    1960-70. Ok, je ne savais même pas que ça existait.

  • Speaker #1

    Ah oui, avant, il y avait des gens qui venaient, comme quand tu vas dans un certain pays d'Afrique, pour chasser du lion ou vailletuer des morses, des ours.

  • Speaker #0

    C'est bien que ça existe, alors c'est loi pour arrêter ça.

  • Speaker #1

    Donc du coup, on a fait ce tour de la ville, en s'arrêtant aux limites autorisées.

  • Speaker #0

    Oui, c'est mieux en même temps. Vous vouliez en voir, mais pas forcément à ce moment-là.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Bon, et vous avez fait quoi d'autre,

  • Speaker #1

    alors ? Alors, on a fait quoi d'autre ? On a fait une petite randonnée, quand même.

  • Speaker #0

    Ah oui,

  • Speaker #1

    la fameuse. Quand même, il faut bien.

  • Speaker #0

    La seule autorisée.

  • Speaker #1

    La seule autorisée. Donc là, on a trouvé une agence qui proposait une sortie à partir de 4 ans. Donc ça, c'était parfait. Et donc, on faisait une petite balade. Et ensuite, on allait faire un barbecue. Donc, on trouvait que c'était sympa comme excursion. Ça a duré 5 heures aussi, 5-6 heures. On est partis longtemps. Donc là, on est partis en voiture, pas en bateau. Et on a été dans une vallée. J'ai noté le nom parce que je ne retiens pas les noms. La vie. Jorn Dallen Valley. Alors là, ce qui était super, c'est qu'on a mis 30 minutes, je pense, à aller au départ de la balade. Et là, on a vu un morse. Les enfants ont vu un morse, du coup. On s'est approchés à pied, là. C'est posé à côté du port, là, tout seul. Voilà, un énorme en plus. Donc, les enfants en ont vu un. Ils étaient super contents. On a vu un renard polaire. Ça faisait partie des choses qu'on voulait voir aussi. Et on a vu une petite famille de rennes. Alors bon, il faut savoir que les rennes, il y en a partout dans la ville. Donc, c'est assez facile d'en voir. À la fin, ça devient un petit peu comme les vaches chez nous. Puis c'est... tu as encore un renne. Là, il y avait un petit bébé, c'était super. On s'est arrêté pour sauver la famille. Donc, c'était assez sympa. Et puis ensuite, on est parti de balader dans cette vallée. Donc, c'est vrai que c'est ultra facile. C'est plat, c'est très joli. On n'a pas fait une très grande balade, mais le guide nous a raconté plein, plein de choses, des anecdotes sur les ours, sur la faune. Il nous a montré les petites cabanes qui existent pour les étudiants parce qu'il y a beaucoup d'étudiants à Languerbine qui sont là pour l'université spéciale pour tout ce qui est... étude de l'environnement arctique, réchauffement climatique, tout ça. On est tombé sur une sortie d'ancienne mine, parce que du coup, à la base, Longuerbine, c'était une ville minière, qui explique aussi pas mal d'autres règles sur l'alcool, sur plein de choses. C'est très réglementé, encore une fois. On a fait une petite pause au milieu de la vallée. C'était sympa, on était tout seuls. C'était super chouette. Et puis, on est revenu ensuite faire un barbecue vraiment à la norvégienne. Là, c'est des barbecues qui sont dehors. en mode plutôt bras zéro que barbecue, on était tous autour du feu, au bord de la mer, c'était super chouette, on a beaucoup aimé. On a failli se faire attaquer par des oiseaux par contre.

  • Speaker #0

    Quand tu as commencé la phrase, je me suis dit par un ours polaire, je me suis dit non, faut pas déconner.

  • Speaker #1

    Le guide n'avait pas trop envie qu'on en voit, nous on était tous là, il nous disait au début de la balade, alors vous voulez voir quoi ? On a tous dit des ours polaires, il a dit moi j'espère pas, je ne me laverai pas.

  • Speaker #0

    Non, c'est pas l'endroit non plus.

  • Speaker #1

    Après l'oiseau, tu sais, ça fait peur quand même, ils s'appellent des sternartiques et en fait comme elles n'ont pas de prédateurs là-bas, parce qu'il n'y a pas de chat, c'est interdit d'amener un chat aux balbardes, il n'y a pas d'animaux qui chassent les oiseaux. Et bien, elles pondent par terre, au bord de la route, voilà. Et donc, en fait, quand elles ont leur bébé ou qu'elles sont en train de couver leurs oeufs, elles attaquent tous ceux qui passent à côté. Et nous, on n'était pas très loin, donc pour aller faire pipi, il y avait des toilettes du camping juste à côté. Je faisais pas ma maligne, moi, avec les oiseaux qui passaient au-dessus en criant. Donc voilà, ça c'est une autre excursion qu'on a beaucoup aimée. Globalement, on a aimé tout ce qu'on a fait.

  • Speaker #0

    Et les enfants ? Donc, pour le coup, ils ont eu leur lot d'animaux. Donc, c'était chouette aussi. Oui,

  • Speaker #1

    ils étaient super contents. Puis, la rando en elle-même, on était un peu dans les cailloux. On est tombé sur, bon, ça, ça paraît un peu morbide comme ça, mais sur un squelette de reine. Et donc là, le guide, il nous a expliqué comment ça fonctionnait un reine, pourquoi est-ce qu'il était mort. On ne savait pas exactement, mais est-ce qu'il avait eu pas assez chaud, parce qu'il n'était pas assez, il était trop faible, est-ce qu'il avait assez mangé. Donc, c'était assez intéressant parce que, c'est vraiment, c'est sûr que dit comme ça, tomber sur un squelette de reine, ça ne fait pas rêver, mais... ça permet de mettre un contexte aussi à tout ce qu'on a vu, à l'environnement. On a vu le tunnel de la mine, c'était aussi impressionnant. Il faisait froid parce que ça donne directement sur le permafrost qui est à moins 4 degrés. Donc, c'était sympa, c'est original.

  • Speaker #0

    Surtout si c'est bien expliqué et que tu n'es pas là qu'en tant qu'observateur, on t'explique vraiment ce que tu vois.

  • Speaker #1

    Oui, c'est super intéressant. En plus, tout le monde parle extrêmement bien anglais là-bas. Donc, il faut parler anglais.

  • Speaker #0

    J'allais te poser la question, je me doutais bien que ce n'était pas en français.

  • Speaker #1

    Non, c'est en anglais. On a rencontré une personne, une guide qui était suisse, donc qui parlait aussi français. C'est allemand-anglais, mais il y en a très, très peu. Globalement, il faut parler anglais.

  • Speaker #0

    Donc, vous traduisiez aux enfants. Oui,

  • Speaker #1

    exactement. Pas tout le temps, des fois, ils se débrouillent.

  • Speaker #0

    Oh, ça ressemble. Donc, c'est bon,

  • Speaker #1

    on a compris. Non, non, bien sûr qu'on leur traduisait.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que vous avez fait d'autre ?

  • Speaker #1

    Je vais garder pour la fin la meilleure excursion de la semaine.

  • Speaker #0

    Oui, j'imagine.

  • Speaker #1

    C'était le dernier jour en plus, donc ça tombe bien. On a fait aussi un truc qui était assez sympa et je pense que ça vaut le coup d'y rester longtemps, au moins une semaine, parce que ça permet de ne pas se focaliser uniquement sur les sorties bateau un peu classiques. On a fait une espèce de chasse au trésor dans la ville qui est organisée justement par cette fameuse personne suisse qui parlait un peu français. Donc là, en fait, ils envoient par mail toute une série de questions et d'énigmes qui permettent de vraiment faire le tour. autour de la ville et de comprendre vraiment ce que c'est que cette ville, d'aller un peu plus dans le détail de la vie d'avant, d'anciens villages, des anciennes mines. Là, il y a une église là-bas, comment tout ça fonctionne. Et c'était super sympa. Alors pour Ethan, 4 ans, c'était un peu dur, parce que les énigmes, c'était un peu trop dur pour lui. Mais Célène, à 7 ans, on lui disait la question. En plus, là, on avait la version française, donc c'était facile. Il fallait qu'on cherche les différents spots qui étaient expliqués sous forme d'énigmes. Et ensuite, il y avait une petite explication sur ce spot-là. Donc c'était vraiment super chouette. Et ça nous a vraiment fait faire tout le tour de la ville. Donc ça, c'est un bon... Si on reste suffisamment longtemps, parce que c'est sûr que si on reste que 3 jours, ce ne sera pas l'inconcernable. Mais si on reste suffisamment longtemps, ça permet vraiment de... de comprendre ce que c'était avant. Il y a des espèces de téléphériques dans la ville, d'anciens câbles de téléphériques avec des wagons suspendus. Donc, c'était pour transporter le charbon puisqu'ils ne pouvaient pas le faire transporter par la route. Donc, il les a transportés par wagon suspendu. Donc, il y a plein de choses intéressantes.

  • Speaker #0

    La chasse au trésor, c'est toujours une bonne idée, je trouve, avec les enfants.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sympa. Ils étaient très contents. Et puis, en plus, on peut vraiment le faire sur la semaine. On n'est pas obligés de tout faire d'un coup. On prend rendez-vous avec la personne au moment où... on réserve l'activité et puis on a un jour, deux jours, trois jours pour trouver toutes nos énigmes. Et à la fin, il y a un petit cadeau en plus.

  • Speaker #0

    Ça motive.

  • Speaker #1

    Exactement. Moi, je suis allée faire une dégustation de bière aussi. Je suis allée toute seule parce qu'il faut avoir 18 ans. Donc là, même les ados, ils n'ont pas le droit. Donc, je suis allée visiter et déguster la bière de la brasserie la plus au nord du monde. C'est une petite activité sympa aussi. Il se fait deux fois par semaine seulement. Donc, il faut avoir un peu prévu le coup. qui permet de déguster cette fameuse huile. On l'avait déjà dégustée avant, il ne faut pas croire.

  • Speaker #0

    Vous aviez déjà fait deux, trois apéros, donc forcément. Voilà,

  • Speaker #1

    exactement. Ce qui est assez original avec cette brasserie, mis à part le fait qu'elle soit la plus au nord du monde, et encore, je me demande si elle n'a pas été détrônée par une brasserie au Groenland, ça je ne suis pas sûre. C'est à quelques kilomètres près, je crois que ça kiffe. Déjà, c'est qu'ils utilisent de l'eau des glaciers, donc elle a plus de 2000 ans, l'eau. Alors pas que, mais un mélange d'eau, donc il y a de l'eau de plus de 2000 ans dans la Vierge. Et le fondateur a réussi à faire une brasserie sur une île où la production d'alcool est normalement interdite. Donc il a fait changer la loi pour ça. Puisqu'au temps des mines, quand il n'y avait quasiment que des mineurs qui habitaient là, ils ont restreint l'alcool de façon assez draconienne pour éviter qu'il y ait des accidents et tout ça. Et c'était resté depuis 1920 ou 1925, avec le traité d'Uzvalbard, qui dit qu'on n'a pas le droit de produire de l'alcool sur le territoire d'Uzvalbard. Donc il a changé la loi.

  • Speaker #0

    Et est-ce qu'elle est bonne cette bière ?

  • Speaker #1

    Oui, franchement elle est très bien.

  • Speaker #0

    ils ont 5 gammes elle est pas très bonne on peut la goûter en Norvège aussi on n'est pas obligé d'aller là-bas pour la boire ah bah j'imagine qu'en plus ça doit être recherché je sais pas mais avec ce petit goût de glacier ça aurait été dommage de la garder qu'eux au Svalbard ah oui c'est sûr bon

  • Speaker #1

    ça sans les enfants juste moi d'ailleurs voilà il fallait bien les garder les enfants il fallait bien les garder exactement mais là de toute façon c'est vraiment interdit au moins de 18 ans ils rigolent pas avec l'alcool et les enfants même dans les bars pour aller dans les bars là-bas. Voilà, c'était pas forcément... Fallait pas qu'on reste trop tard. Au bout d'un moment, ils nous demandaient de partir. Ils sont assez sévères avec les enfants et l'alcool. Ils veulent pas les confronter à ça trop tôt. Donc... OK, pourquoi pas ? Pourquoi pas ? Oui, tout à fait. Bon,

  • Speaker #0

    allez, on continue. Vous avez fait quoi d'autre ?

  • Speaker #1

    Il m'en reste plus qu'une, mais c'est la meilleure. Et d'ailleurs, c'est le coup de cœur de tout le monde. Ah bah voilà,

  • Speaker #0

    comme ça, on a fait la question d'après en même temps. Tout va bien.

  • Speaker #1

    Je leur ai demandé hier quand tu préparais un peu du coup notre discussion. qu'est-ce qu'ils avaient préféré là-bas, ils m'ont tous sorti la même chose. Donc là, on est partis avec une agence, avec un bateau un peu plus gros que ce qu'on avait fait jusqu'à présent, mais un bateau... Parce qu'ils ont aussi beaucoup de restrictions un peu écologiques. Alors c'est paradoxal, le Svalbard, c'est qu'ils vivent de la mine de charbon, mais en même temps, ils essayent de préserver l'environnement et de faire de l'écologie au maximum, donc il y a des règles assez strictes. Et les bateaux sont très souvent électriques ou hybrides, en fonction de la taille. Donc on est partis avec un gros bateau, on est partis pour 7 heures d'expulsion. à 5 heures de l'après-midi. Donc on est revenus à minuit. Donc l'occasion aussi de vous parler de ce fameux soleil de minuit qui nous a un petit peu détraqués mine de rien quand même. Et donc du coup on est partis voir des glaciers. Là on ne savait pas trop quoi s'attendre. On s'est dit que c'était la dernière chance qu'on avait de voir des ours polaires. Donc on a croisé les doigts à fond. Tout le monde nous a dit c'est quand même super rare, c'est super rare d'en voir, c'est pas sûr. On s'est dit allez, on croise les doigts, on active la chance, c'est parti. Et donc là on part pour deux heures de bateau pour aller voir des glaciers qui sont de l'autre côté du fjord, qui ne paraissent pas très loin comme ça. ça, mais quand même deux heures de bateau. Sans un grand bateau, il y a un barbecue qui est prévu pendant la route, donc c'est assez sympa. Il y a des vidéos d'animaux, il y a pas mal de petites choses. Le trajet se passe très bien, on a discuté avec d'autres touristes qui étaient là. William en a profité pour faire la promo de l'Auvergne, il y a des gens du Pays de Galles. Voilà, super !

  • Speaker #0

    Bien sûr, il faut faire ça !

  • Speaker #1

    Et puis du coup, on arrive, au bout d'une heure et demie, on commence à s'approcher du glacier et là... on commence à avoir des petits icebergs. Alors les icebergs, ça fait partie de la liste aussi. Il y a des choses à voir dans sa vie. Et là, on commence à avoir des petits icebergs et puis des gros icebergs. Et là, on se retrouve vraiment... On se rapproche du glacier et on se retrouve vraiment au milieu des icebergs. Donc le bateau qui là était en mode ultra lent, on n'a pas fait un Titanic bis quand même heureusement. Mais il poussait les icebergs, c'était impressionnant. On était là au milieu de cette mer d'icebergs, il y avait de la glace partout. On se rapproche de ce glacier-là avec le soleil juste au-dessus. Donc il est 22h, à peu près un peu moins, il est 21h. Le soleil est encore super haut dans le ciel. Du coup aux Albardes, ils ont 4 mois de jour, vraiment de jour, 24h sur 24. C'est long. Oui, c'est long. Nous, on a été un peu surpris parce qu'on pensait voir le soleil se baisser un peu quand même. Et nous, quand on y était, il ne se baissait pas. On avait le soleil qui faisait une espèce d'auréole au-dessus de notre tête. La luminosité était exactement la même à minuit qu'à midi. C'était assez impressionnant. Tu sors à 2h du matin, tu es en plein jour, c'est incroyable. Donc là, on était presque au début de la nuit, on voyait comme en plein jour. Le soleil qui se reflétait sur la mer, le glacier, c'était assez incroyable. La étane, elle était fascinée parce qu'on a vu deux, trois bouts qui sont tombés, qui ont fait des belles vagues quand même. Tu entends le bruit, tu entends tout ça, c'était impressionnant. Et à un moment donné, on entend Yannors Polaire ! Polarbeer ! Polarbeer ! On rentre bas de combat, tout le monde qui se précipite devant le bateau, qui sort les jumelles et on ne voit pas du tout. Ils nous disent Si, il est là, il nage ! Alors il nage, il nage, ok. Donc il y a une des guides du bateau qui arrive à nous le faire repérer et là on voit juste un mini bout de caillou, entre guillemets, qui passe dans l'eau avec un petit trait qui traduit son mouvement, mais impossible de vraiment… Elle ne nous aurait pas dit que c'était un ours polaire, on voyait juste un caillou qui bougeait. Là, on arrive à le repérer avec les jumelles. Célène ne le voit pas, elle était ultra déçue. Donc là, on était à la fois contents, parce qu'on s'est dit qu'il y en avait un qui n'était pas loin, mais un peu déçus, parce qu'on ne l'avait pas bien vu. Donc ce n'est pas très grave, on continue de se focaliser sur le glacier qui valait le détour. Les gens du bateau nous annoncent qu'ils vont nous offrir un verre avec un petit glaçon qu'ils avaient récupéré dans la mer. Donc le glaçon du glacier, c'est super sympa. Et au moment où on était en train de boire notre petit verre, donc whisky pour les plus motivés, sans ça pour les autres, là, il y a quelqu'un qui recrit Paul Arbé, ours polaire, et là, il était sur la terre. Donc là, il était loin. Il y avait absolument les jumelles, mais à travers les jumelles, on l'a vu. Tout le monde l'a vu, même Ethan, qui était assez impressionné, je pense, même du haut de ses quatre ans. Et on l'a vu sur la terre, qui vivait sa vie, qui se baignait un peu. pousser un peu les oiseaux qui tournent autour de lui. Je pense qu'il y avait de l'air du poisson ou quelque chose par là-bas, puisqu'il y avait plein d'oiseaux autour qui tournaient côté. Et il est resté un bon moment, là, à marcher en long, en large sur la berge. Le glacier, je ne le regardais même plus. C'était incroyable. Parce qu'on se dit, il n'y en a pas beaucoup sur la Terre. Il n'y a que là qu'on peut en voir, et puis au Groenland ou sur d'autres petites îles. En liberté,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #1

    En liberté, c'était incroyable de le voir comme ça. Ça fait quelque chose, même s'il est loin. Donc là, j'ai... Il y a peut-être juste certaines photos que j'ai postées sur Instagram. Ce ne sont pas les miennes, puisque je n'ai pas du tout le matériel adapté. Et donc, il y avait un monsieur qui me regardait galérer à prendre des photos avec mon téléphone via les jumelles, qui a eu pitié de moi, et qui avait un super objectif, et qui m'a envoyé les photos de cette ours polaire. Du coup, pour cette excursion-là, on avait un peu peur que ça soit long avec les enfants, parce qu'on est restés 7 heures sur le bateau. Et au final, c'est passé super vite. Tout est beau tout le temps. Alors, on a eu la chance de voir cette ours, mais si on n'avait pas vu l'ours, au final, ils adaptent beaucoup les... programme, on aurait fait trois glaciers, là on n'en a fait que deux parce qu'on est resté plus longtemps pour voir l'ours c'est vraiment bien fait, bien organisé c'est top dans nos voyages, moi c'est un peu quelque chose qui m'anime dans les voyages, voir un peu les animaux dans leur environnement naturel, et plus je voyage plus j'ai du mal avec les eaux, même si je comprends aussi que des fois, il faut aussi pour préserver certaines espèces dans la nature, tu te dis, ils sont tellement bien c'est tellement beau,

  • Speaker #0

    ça change tout au final et puis ils n'ont rien à foutre dans les eaux mais bon,

  • Speaker #1

    chacun c'est un autre débat Voilà, ça c'était vraiment l'excursion incroyable.

  • Speaker #0

    Et puis finir avec ça, c'est top. C'est vraiment le clou de la scène.

  • Speaker #1

    Carrément, carrément. Et donc cette excursion, je la recommande vraiment. On en reparlera quand on fera la partie un peu plus pratique, mais en plus avec des enfants, c'est parfait parce qu'on peut faire ça avec des petits bateaux, ce qu'on appelle des speedboats. Alors ça, il faut avoir 12 ans pour le faire, minimum. Et ils étaient au même niveau que nous, à peu près, dans un tout petit bateau dehors. Je me suis dit, les pauvres, ils doivent se geler. J'étais assez contente de l'avoir fait. fait sur un plus gros bateau, même si ça fait peut-être un peu moins, pour le coup, un peu moins aventure. C'est un gros bateau, quand même. Mais au moins, avec des enfants, c'était l'idéal.

  • Speaker #0

    Sur le speedboat, tu ne peux pas bouger, tu as froid, moins bien. Et si, en plus, il ne s'approchait pas plus, aucun intérêt.

  • Speaker #1

    Non, il ne s'approchait pas beaucoup plus. Alors après, il était de l'ours, il n'était pas plus près. Par contre, des icebergs, forcément, oui. Parce que là, tu tends la main, tu peux le toucher, ton iceberg.

  • Speaker #0

    Est-ce que ça vaut le coup de... Avec des enfants, encore une fois, j'entends, de faire ça... Bon, chacun fait comme il veut. Voilà. Mais en tout cas, ça existe et c'est bien de le savoir.

  • Speaker #1

    Voilà, on a fait le tour. Après, on est rentrés et on était tristes. Ah bah oui,

  • Speaker #0

    j'imagine. Ce fameux soleil de minuit... Ça fait quoi ? C'est fou quand même que ce soleil ne se couche pas. Pour notre horloge interne, ça ne marche pas.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est assez fou déjà de le vivre. Physiologiquement parlant, c'est compliqué. Les enfants, globalement, ça a été à peu près. J'avais un peu peur. Sur les trois semaines, parce que même après, au nord de la Norvège, il ne faisait pas beaucoup de nuit non plus. Au fur et à mesure des trois semaines, ils ont commencé à se coucher de plus en plus tard, à s'endormir de plus en plus tard. Comme le Svalbard, c'était le début, ils ont quand même réussi à garder un rythme pas trop décalé. Par contre, moi, je n'arrivais pas à m'endormir avant minuit, une heure du matin. complètement décalé, ton corps ne se repose pas il est tout le temps en éveil, il voit du soleil on a eu de la chance d'avoir des volets occultants des rideaux occultants là où on était sinon c'est compliqué mais c'est très particulier moi à un moment donné je me suis réveillée au milieu de la nuit il était 3h du matin pour aller aux toilettes et tu sors de la chambre, c'est le grand jour tu sais plus, tu mets 3 plombs, on va te rendormir parce que ton corps il s'est dit ça y est c'est la fête ce qui est vraiment impressionnant c'est de le voir tourner autour de nous parce qu'on a fait quand même on est sorti à peu près à toute toute heure de la journée. On a fait des choses le matin, on a fait des choses l'après-midi, le soir. Et au final, le soleil est quasiment tout le temps à la même hauteur. Alors, il y a une légère variation parce que là, on arrivait plutôt sur la fin du soleil, la journée éternelle, la journée en continu. Donc, sur la fin de notre séjour, je sentais une légère baisse de luminosité début août. Mais c'est impressionnant de voir ce soleil qui… C'est la Terre qui tourne, ce n'est pas le soleil. Mais bon, on a l'impression qu'il tourne autour de nous.

  • Speaker #0

    Oui, ça doit être quelque chose. Je pense que c'est effectivement un truc à vivre. Mais pour ceux qui sont là toute l'année, ça doit être... Ils sont habitués, je ne sais pas. C'est un truc à vivre, sans doute.

  • Speaker #1

    On en a parlé avec des gens qui étaient là toute l'année, justement de ça, et surtout de l'autre version. Parce que quatre mois dans l'année, c'est nuit, plus temps. Et on leur a demandé ce que c'était le plus difficile à gérer. Et ils nous ont, pas majoritairement parlant, mais quasiment tout le monde nous a dit que la nuit était plus facile à gérer que le jour. Il vaut mieux être tout le temps la nuit. de tout le temps de jour, parce que quatre mois sans te reposer, ils disent que c'est vraiment difficile. Et puis ils disent que quand il fait nuit, il y a les aurores boréales, donc pas de la nuit. C'est complètement différent, c'est une ambiance complètement différente. T'as la neige, t'as beaucoup moins de monde.

  • Speaker #0

    Et t'as beaucoup plus froid.

  • Speaker #1

    Ah oui, ça par contre oui. Mais ils nous ont tous recommandé de venir Rosevalbard en hiver pour le vivre vraiment encore différemment.

  • Speaker #0

    Et ça t'a donné envie ?

  • Speaker #1

    Ah bah oui,

  • Speaker #0

    carrément.

  • Speaker #1

    Carrément. C'est plus un endroit à vivre qu'à voir au final. Il y a des choses que tu peux pas... on a pas mal voyagé, tu vas au Machu Picchu pour voir le Machu Picchu, tu vas en Inde pour voir le Taj Mahal, mais là, tu vas pas au Svalbard pour voir vraiment l'endroit, même si c'est très beau. Il y a d'autres endroits aussi beaux, peut-être même plus beaux que ce qu'il y a là-bas, mais tu vis l'endroit, en fait. Tu vis d'être près du pôle Nord, d'être en journée continue pendant quatre mois, d'être en journée, en nuit continue pendant quatre mois, c'est plutôt une expérience à vivre qu'à voir, au final. C'est difficile d'expliquer, c'est des sensations plus qu'autre chose, mais c'est... Nous, on a adoré. Franchement, j'étais un peu triste de partir.

  • Speaker #0

    Tu reviendras ?

  • Speaker #1

    Oui, on reviendra en hiver, quand les enfants seront un peu plus grands. Pour l'hiver, je pense qu'on sera plus adaptés.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'il faut bien se couvrir. Donc Ethan, il est un peu petit encore, peut-être pour vraiment l'apprécier.

  • Speaker #1

    Il survivrait, mais il n'apprécierait peut-être pas trop.

  • Speaker #0

    Bon, on passe au guide pratique pour aider nos auditeurs et auditrices qui auraient envie de vivre la même expérience. Combien d'heures d'avion ? Quel décalage ?

  • Speaker #1

    Alors, il n'y a pas de décalage horaire. Comme la France, même hors d'été, hors d'hiver, ils se calent aussi sur la Norvège, qui est comme nous. Donc, il n'y a pas de décalage horaire. Après, au niveau des avions, il faut forcément passer par la Norvège. Jusqu'à Oslo, nous, on avait deux heures d'avion. On était partis de Lyon. Paris, ça doit être à peu près pareil. Et ensuite, de Oslo jusqu'à Longyearbyn, donc la ville de Lusvalbard, c'est trois heures d'avion. Donc, ce n'est pas très loin, au final. Ça se fait savoir.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des formalités spécifiques ?

  • Speaker #1

    Alors, non, pas besoin de visa. Par contre, il faut absolument le passeport. On peut voyager en Europe avec la carte d'identité. Là, c'est un peu à part. On sort de la frontière. C'est un vol international quand on va là-bas.

  • Speaker #0

    Des vaccins, des trucs à prévoir côté santé ?

  • Speaker #1

    Non. Pour nous, les vaccins, avec le tour du monde, on était blindés. On n'a même pas réfléchi. Il n'y a pas de vaccin particulier. C'est bien d'avoir une assurance, surtout si on va faire des choses un peu plus sportives, un peu plus aventureuses. Mais si on passe par des agences tout le temps, normalement, eux, ils ont toutes les assurances qui vont bien.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a quelque chose qu'il ne faut absolument pas oublier quand on va au Svalbard ?

  • Speaker #1

    Les jumelles, les jumelles, des très bonnes jumelles. C'est super important parce que les animaux ne sont pas à deux mètres, donc des bonnes jumelles. Et après, il faut s'habiller comme il faut quand même. Même si on est en été, on n'est pas sur des températures négatives. Nous, sur le bateau, au glacier, on n'a pas eu froid parce qu'on était bien habillés, mais il faisait froid. Donc, il faut une tenue chaude avec des sous-couches, quitte à enlever les manteaux s'il faut, mais on a été équipés.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a un système, comme dans d'autres endroits, de location de tenues adaptées ?

  • Speaker #1

    Oui, avec les agences, ils le font ça. Alors, sur des petits-enfants, je ne sais pas. Nous, on avait nos affaires, donc on n'a pas réclamé. Mais les agences peuvent louer, voire prêter des chaussures chaudes, des vêtements chauds et tout ça.

  • Speaker #0

    En te suivant, j'ai vu qu'il y avait quand même un truc qui serait pas mal d'avoir. Si tu n'as pas de volet occultant, tu as donné une petite astuce que j'ai trouvée géniale.

  • Speaker #1

    Oui, alors ce n'est pas moi qui l'ai trouvée, cette astuce. Je l'ai piqué sur Instagram. On m'a donné l'infos. j'ai trouvé ça génial. Oui, c'est le papier aluminium sur les vitres. Alors ça, ça a sauvé notre fin de vacances parce que dans le canton, il n'y avait pas. Donc, un peu d'eau sur la vitre, du papier alu et là, ça fait l'occultation. C'est parfait.

  • Speaker #0

    Mais c'est génial.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est génial. Ça, c'est vraiment génial.

  • Speaker #0

    Franchement, partez avec votre papier alu si jamais vous tombez comme dans ce camping où il n'y a pas de volet occultant. Sinon, tu deviens dingue, en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça. Après, tu essayes avec des coups. couvertures et tout, mais ça ne fait pas pareil.

  • Speaker #0

    C'est ça, moi je pars toujours avec des pinces à linge en me disant je ne vais pas réussir à mettre des trucs mais le papier à l'huile, incroyable.

  • Speaker #1

    C'est parfait.

  • Speaker #0

    Au contraire, est-ce qu'il y a quelque chose que vous avez pris avec vous mais qui n'était absolument pas nécessaire ?

  • Speaker #1

    Alors non, tout ce qu'on a pris a été utilisé. Alors pour le Svalbard, le maillot de bain n'est pas forcément nécessaire. Je crois qu'il y a une piscine, donc on n'a pas été, mais peut-être qu'on peut aller à la piscine. Voilà, sinon, après ça... Sur place, ça reste un pays européen. Il y a du confort, on trouve de tout, il n'y a pas trop de soucis.

  • Speaker #0

    L'activité à faire, absolument, avec les enfants ?

  • Speaker #1

    La sortie glaciaire, avec Henningsen Transport & Guiding, pour avoir le gros bateau. Je n'en ai pas trop parlé. On a fait un petit tour au musée du Svalbard. Nous, on l'a fait à la fin, donc c'était un peu bête. Il vaut mieux le faire au début. Et il est très bien avec les enfants. Il explique bien tout, il est très interactif. Il y a pas mal de choses à faire, d'activités. Ça permet de bien comprendre. prendre le truc. Avec les personnes qui ont des enfants un peu plus grands, je ne sais pas si on leur est fait s'ils avaient été plus grands, mais on peut faire même en été, aller travailler avec des chiens de traîneau. Ils ne tirent pas des traîneaux du coup, mais ils tirent des trucs à roulettes. Et ça, il faut avoir 8 ans, voire 10 ans parce qu'ils ne veulent pas prendre de risque avec les chiens. Donc je pense que ça peut être sympa avec les enfants parce que ça reste quand même avec des animaux, on peut s'occuper des chiens, tout ça. Nous, on ne l'a pas testé, donc c'est une activité qui peut se faire là-bas.

  • Speaker #0

    Côté sécurité... On en a parlé avec cette histoire de périmètre à ne pas dépasser sans armes. À part ça ?

  • Speaker #1

    À part ça, non. À part ça, c'est ultra… En termes, en tout cas, de gens et par rapport aux personnes qui sont sur place, il n'y a aucun problème. C'est ultra sécurisé. Très, en fait. Ça reste un pays très respectueux des règles et tout ça, donc il n'y a pas de danger. Voilà. Comme tu le dis, le seul danger, c'est par rapport aux animaux. Il y a des animaux sauvages, donc il faut absolument bien respecter les règles de sécurité.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous avez goûté des spécialités culinaires ?

  • Speaker #1

    Alors, il n'y a pas de spécialité culinaire aux Valbardes, parce qu'en fait, ils ne produisent rien sur place, donc ils exportent tout. Et on n'a pas goûté des spécialités culinaires norvégiennes, parce que ça ne nous faisait pas trop envie de manger du renne, de la baleine ou des trucs un peu comme ça. Donc, non, on n'a pas de spécialité culinaire. Par contre, moi, ce que je peux conseiller en termes de nourriture, c'est d'avoir un hébergement avec cuisine pour éviter de faire restaurant tout le temps, parce que, déjà, c'est cher et puis ça reste assez basique, la nourriture aux Valbardes. On reste sur des plats, burgers, des choses comme ça. Une semaine à ce régime-là, ce n'est pas forcément idéal.

  • Speaker #0

    Et tu trouvais tout ce que tu voulais dans le supermarché du coin ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a un supermarché, il y a quasiment tout.

  • Speaker #0

    Votre hébergement, tu l'as dit d'abord, l'hôtel et ensuite Airbnb, fonctionnel, rien de particulier.

  • Speaker #1

    Non, rien de particulier.

  • Speaker #0

    Et enfin, le budget, on s'attend à quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, budget, je l'ai fait à la fin des vacances. Nous, en gros, ça nous a coûté 5 000 euros à 4. cette semaine. Je ne parle que de la semaine. J'inclus dedans le billet d'avion depuis la Norvège, pour rajouter celui pour aller en Norvège. Et donc, du coup, mes enfants, ils ont 4 et 7 ans, donc ils ont payé sur les activités, c'est à peu près moins 50%, il y a quelques réduits. Donc, j'ai essayé de ramener un peu ce que ça pouvait faire par personne pour la semaine, c'est à peu près 1500, 1500, 1700 euros la semaine.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un beau budget pour une semaine. C'est soit ça,

  • Speaker #1

    soit des vacances au ski, en vacances scolaires au final. C'est ça. Oui, c'est assez cher.

  • Speaker #0

    On le sait que la Norvège, les pays nordiques en tout cas, ne sont pas donnés.

  • Speaker #1

    Là, sur place, en fait, ce qui coûte le plus cher, c'est l'hébergement. Au niveau de la nourriture, on s'en est bien tiré, mais l'hébergement coûte très cher. Et les activités, en fonction de ce qu'on décide de faire, ça peut monter très très cher.

  • Speaker #0

    Oui, j'imagine que l'excursion ours polaire de 7h, elle ne doit pas être donnée.

  • Speaker #1

    Eh bien, c'était en fait la plus chère. Ah d'accord. C'est les morts, c'est le plus cher. C'est l'excursion phare, les morts. Ah, ce n'est pas l'ours polaire ? Non, c'est tellement difficile d'en voir des ours polaires que… Ils n'ont pas d'excursion spéciale au scolaire parce qu'ils ne savent pas où ils sont, alors que les morts, ils savent forcément où ils sont. On ne peut pas ne pas en voir.

  • Speaker #0

    Les petites dernières questions que j'aime bien, est-ce que tu as une anecdote, un truc qui t'est arrivé lors d'un de tes voyages, pas celui-ci, mais les autres, et dont tu te serais bien passée ?

  • Speaker #1

    Oui, il y en a plusieurs, il y en a plein. Allez,

  • Speaker #0

    une.

  • Speaker #1

    Allez, une. Comme on est sur un podcast plutôt voyage avec des enfants, je vais raconter une avec des enfants. Alors moi, je ne les ai pas perdues. Je sais que tu as eu quelques invités qui ont perdu leurs enfants.

  • Speaker #0

    Et moi aussi.

  • Speaker #1

    Et toi aussi. Non, moi j'ai une... Il y a Ethan qui nous a fait une belle cascade en Bolivie. Il regardait hors l'air, je ne sais pas si tu as regardé, à la Paz. Et puis il a raté, il est tombé dans une marche et il n'a pas mis les mains. Donc il s'est ouvert le front, mais bien, bien. Il a cassé ses lunettes, il lui a ouvert le front. Et c'était bien ouvert, donc ça s'est mis beaucoup. Désolée pour ceux qui seraient un peu mal par rapport à ça. On a les gestes de premier secours avec mon mari, on n'a pas paniqué. Il y avait une pharmacie juste en face, donc on y va. Et en fait, la pharmacienne n'a absolument pas pu nous aider. Elle était un peu paniquée, je ne sais pas. Elle nous a donné des pansements type mercurochrome et des antibiotiques. Et elle nous a dit, ça va aider à cicatriser. Je regardais mon mari, mon fils qui avait du sang par... donc j'ai pris les antibiotiques, j'ai pris les petits pansements, je me suis dit bon bah on verra bien et on n'a pas été à l'hôpital, on a réussi à faire un petit pansement comme on pouvait, avec qui s'est arrêté le saignement, on lui a donné les antibiotiques quand même, on s'est dit en Bolivie on sait jamais et au final il a fini avec une cicatrice maintenant, un peu comme Harry Potter, une espèce de V sur le front et ça c'est vrai qu'on s'en serait bien passé parce qu'il avait, c'était assez impressionnant, on se sent partout avec son pansement qui descendait jusque sur le nez après. après. Voilà.

  • Speaker #0

    Oui, c'est sûr que tu t'en passerais bien. Alors, les antibiotiques, pour ça, je n'avais jamais entendu. Mais bon, pourquoi pas ?

  • Speaker #1

    Je crois qu'en Amérique du Sud, les antibiotiques, c'est un peu automatique. Ah, voilà.

  • Speaker #0

    Ils n'ont pas la pub comme chez nous.

  • Speaker #1

    Voilà. Parce qu'à chaque fois qu'on a été en pharmacie pour des petits bobos ou des petites maladies, ils nous ont systématiquement donné les antibiotiques.

  • Speaker #0

    Votre prochaine destination en famille ?

  • Speaker #1

    Alors, celle qui est quasiment sûre, c'est dans trois ans. On a prévu de refaire un grand voyage. Dans trois ans, histoire de rebudgétiser un peu tout ce qui va bien. Donc, on veut repartir. Partir un peu moins longtemps, 5 à 6 mois cette fois. Et on voudrait faire l'Amérique du Nord. Donc, États-Unis, Canada, Alaska. Voilà, c'est l'idée. Entre deux, on verra. Je pense qu'on va rester pas trop loin pour ne pas dépenser trop. Et pour s'entraîner au camping-car en Europe aussi. Pour s'entraîner après pour les États-Unis. Voilà, on n'est pas très fort en camping-car.

  • Speaker #0

    Quelle destination aimerais-tu découvrir sur le podcast ?

  • Speaker #1

    Eh bien, du coup, quelque chose qui collerait pour... ce prochain voyage. Donc, j'ai vu que les États-Unis sur tes podcasts, on a déjà pas mal parlé.

  • Speaker #0

    Il y en a quelques-uns, oui. Tout à fait.

  • Speaker #1

    L'Alaska, ça pourrait être sympa.

  • Speaker #0

    Eh bien, écoute, l'Alaska, on va lancer un appel. Moi aussi, j'aimerais bien découvrir.

  • Speaker #1

    Il y a où le Canada ? Je pense que c'est pareil. Canada, Alaska, on ne connaît pas trop.

  • Speaker #0

    J'en ai un sur le... Mais c'est Montréal. Donc, ce n'est pas le Canada. C'est que Montréal. Mais c'est déjà pas mal. Dernière question. Si nos auditeurs te cherchent, où peuvent-ils te trouver ?

  • Speaker #1

    Sur Instagram. Moi, je ne suis que sur Instagram. Donc, notre nom, c'est La Famille Ouf. Donc, La underscore Famille underscore Ouf. Et c'est O-O-F.

  • Speaker #0

    Eh bien, je mettrai ça dans les notes de l'épisode. Merci beaucoup, Gaëlle, pour ce magnifique carnet de voyage au Svalbard.

  • Speaker #1

    Eh bien, merci à toi de m'avoir fait confiance et de m'avoir permis de raconter ce beau séjour.

  • Speaker #0

    Ah ben, écoute, ça donne tellement envie de le découvrir. Et puis, ça doit être assez sympa de placer dans une conversation. Sinon, vous connaissez le Svalbard ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. C'est vrai, c'est assez sympa.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup et à bientôt. Merci, à bientôt. Au revoir. N'hésitez pas à le partager à d'autres parents en quête d'inspiration pour leurs prochaines vacances et à ceux qui pensent que voyager avec des enfants, c'est trop compliqué. Si l'épisode vous a plu, dites-le-moi sur Apple Podcasts, Spotify ou encore sur Instagram en me taguant à famillevoyage underscore blog. C'est aussi le bon endroit si vous voulez partager un voyage ou me demander un carnet de voyage sur une nouvelle destination. À bientôt pour le prochain épisode. D'ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez-vous de chouettes souvenirs en famille.

  • Speaker #1

    Sous-

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Description

Quand Gaëlle m’a contactée, elle m’a parlé de deux de ces voyages avec William, son mari, Sélène, 7 ans et Ethan 4 ans : leur tour du monde l’année dernière et leur destination estivale à venir : le Svalbard.

Le Svalbard ? C’est où ça ?


N’écoutant que ma curiosité, et la vôtre, j'en suis sûre, j’ai dit banco pour un épisode sur cet archipel de l'océan arctique, en mer du Groenland, à moins de 1000 km du pôle Nord !


Au programme, faire coucou aux morses, randonner dans la vallée, admirer le glacier et les majestueux paysages arctiques, espérer voir un ours polaire, profiter du soleil de minuit et aller à la limite autorisée « sans armes » de la ville. Comment ça sans armes ?? Et l’ours polaire, est-ce qu’ils l’ont vu ?


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Production : Stéphanie Cordier
Musique : Luk & Jo



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(c) Famille & Voyages, le podcast par Stéphanie Cordier


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello ! Bienvenue dans la saison 6 de Famille et Voyage, le podcast. Je suis Stéphanie, maman de deux grands ados et complètement accro aux voyages. Dans ce podcast, on tord le cou à cette idée folle que voyager avec des enfants, ça ne sert à rien puisqu'ils ne s'en souviendront pas. Mais que nenni ! Et mes invités le prouvent chaque semaine. Ici, on parle voyage à pied, à vélo, en voiture, en camping-car et même tour du monde. Les parents voyageurs partagent leurs itinéraires et racontent leurs activités avec les enfants, les spécialités locales à savourer, les galères à éviter et même leur budget. De quoi vous donner plein d'idées pour vos prochaines vacances en famille. Et parce qu'on est des parents avant tout, je vous propose une nouvelle formule de mes top 5 sur des sujets de parentalité et d'éducation. On se retrouve une fois par mois avec des invités au top, évidemment ! Le podcast est disponible sur le blog familiervoyage.com et sur toutes les plateformes d'écoute. On se retrouve aussi sur Instagram à familiervoyage. avec un S underscore blog. Si vous aimez écouter ce podcast, si vous avez ajouté des destinations sur la liste de vos envies, c'est le bon moment pour me le dire et me soutenir en vous abonnant, en laissant un joli commentaire ou une note 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Je sais que tous les podcasteurs vous le demandent et qu'on finit par ne plus l'entendre, mais c'est vraiment la récompense pour tout ce travail fait maison. Alors merci à ceux qui l'ont déjà fait, et pour tous les autres, je compte sur vous. Allez hop, nouvelle conversation ! Quand Gaëlle m'a contactée, elle m'a parlé de deux de ses voyages avec William, son mari, et leurs enfants Célène, 7 ans, et Ethan, 4 ans. Leur tour du monde l'année dernière et leur destination estivale à venir, le Svalbard. Le Svalbard, c'est où ça ? N'écoutant que ma curiosité, et la vôtre j'en suis sûre, j'ai dit banco pour un épisode sur cet archipel de l'océan Arctique en mer du Groenland, à moins de 1000 km du pôle Nord. Au programme, faire coucou aux morts, randonner dans la vallée, admirer le glacier et les majestueux paysages arctiques. Espérer voir un ours polaire, profiter du soleil de minuit et aller à la limite autorisée sans armes de la ville. Comment ça sans armes ? Et l'ours polaire, est-ce qu'ils l'ont vu ? Allez, c'est parti pour le carnet de voyage de Gaëlle dans l'archipel du Svalbard. Hello Gaëlle !

  • Speaker #1

    Bonjour !

  • Speaker #0

    Comment ça va ?

  • Speaker #1

    Eh ben ça va très bien, je suis ravie d'être là et de participer à ce podcast.

  • Speaker #0

    Eh ben écoute ! Moi, je suis ravie de t'accueillir pour parler d'une destination dont je n'avais jamais entendu parler, comme je te l'ai dit quand tu m'as contactée. J'ai dit, qu'est-ce que c'est que ce truc, le Svalbard ? Et quand tu m'as expliqué, je t'ai dit, bon, on attend que vous fassiez le voyage et on en parle après.

  • Speaker #1

    C'est un peu ce qui s'est passé pour nous. On ne connaissait pas trop et on s'est dit, allez, une fois qu'on a découvert ça, go, on y va.

  • Speaker #0

    Avant de partir dans le Nord, est-ce que tu peux nous présenter ta famille et la voyageuse que tu es ?

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Donc moi, je suis Gaëlle, j'ai presque 36 ans. Ça fait 25 ans que je voyage, ça a commencé avec mes parents quand j'étais enfant. C'est surtout ma maman qui aimait voyager. Mon papa, dès qu'il fait trop chaud, que c'est un peu trop loin, c'est pas son truc. Donc c'est elle qui nous a trimballé un peu partout et qui nous a donné le virus. Surtout à moi d'ailleurs, plus qu'à mon frère, mais surtout à moi.

  • Speaker #0

    C'est un truc de fille alors.

  • Speaker #1

    C'est un truc de fille dans la famille, exactement. Donc au début, j'ai voyagé avec ma maman, donc mon papa un peu quand même, mon frère. Et puis, mon premier voyage en solo, je mets des guillemets parce que je n'étais pas toute seule quand je suis partie, mais celui que j'ai organisé moi-même, on va dire, c'était en 2011, donc j'avais 23 ans. Et je suis partie en Thaïlande deux semaines avec un copain de l'école, de l'école d'ingénieurs. Donc, c'était assez sympa. C'était la première fois que je partais vraiment aussi loin. C'est-à-dire qu'avec ma maman, on était plutôt sur l'Europe, le Maghreb. On est parti en Martinique aussi, mais ça reste quand même la France, même si c'est loin. Donc là, ça a été un peu le choc culturel pour moi. C'est très sympa. Je suis partie que 15 jours, mais c'était deux belles semaines. Et puis, ça m'a un peu donné envie de continuer, de voyager autour du monde. Et deux ans plus tard, donc en 2013, j'ai rencontré mon mari. Enfin, celui qui serait mon mari après, parce qu'on ne s'est pas mariés tout de suite quand même. Et j'ai eu de la chance. C'est le hasard qui a fait qu'on s'est rencontrés. Et il est un peu comme moi. C'est-à-dire que lui, il adore voyager aussi. On a comme objectif de faire tous les pays du monde en la fin de notre vie, ce qui n'est pas possible. Mais on va essayer.

  • Speaker #0

    Vous avez la liste et vous cochez au fur et à mesure ?

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça, on coche. On sait bien que ce n'est pas possible, mais on essaie d'en faire un maximum de tout ce qu'on peut. Donc avec lui, on est partis beaucoup en voyage. Au début, tout seul. On a fait Tanzanie, on a fait l'Islande, on a fait les Canaries. On a fait à peu près tout ce qui était à côté de la France aussi en termes d'Europe, limitrophes. Donc pas mal de petites choses. Et on a même commencé, quand on était encore jeunes célibataires, enfin pas célibataires, mais sans enfants en tout cas, à penser à un tour du monde. On avait commencé à réfléchir à faire un petit tour du monde à deux, alors juste six mois. On avait fait les prémices, tout ça. Et puis, on a décidé de faire des enfants avant. On s'est dit, on aura un peu plus d'argent plus tard, on fera des enfants. Donc, on a fait deux enfants. Dans la famille Ouf, c'est notre nom de voyageur, il y a Célène qui est née en 2017, donc là, il y a 7 ans, et Tann qui est née en 2020, juste avant le confinement, et qui est du coup à 4 ans. Et on est partis avec eux en tour du monde quand ils avaient 2 ans et demi et 5 ans. Donc on est partis en 2022. On nous a dit qu'on était assez courageux de partir avec des enfants aussi petits. Mais ça s'est très bien passé. On était très contents.

  • Speaker #0

    Puis on est quelques-uns sur le podcast maintenant des Tours du Monde. Et il y a tous les âges. Donc finalement, ça se fait bien à la preuve.

  • Speaker #1

    Oui, et puis au final, voyager avec des petits-enfants, c'est d'autres contraintes. Mais ce n'est pas comme voyager avec des ados. Il y a d'autres contraintes encore différentes. On testera ça plus tard.

  • Speaker #0

    L'école, par exemple ?

  • Speaker #1

    Voilà, exactement l'école. Puis même aussi au niveau des choix. Nous, à leur âge, ils nous ont suivis. En fait, ils ne savaient pas trop ce qu'on allait faire. Ils suivaient les choses, ils étaient très contents. Quand ils grandissent, j'imagine qu'ils ont un peu plus leur mot à dire.

  • Speaker #0

    Oui, en tout cas, c'est plus un partage pour essayer que tout le monde ait son pays ou ce qu'il a envie de voir. C'est une autre façon de faire.

  • Speaker #1

    En fonction des affinités, en fonction de tout ça, de chacun. En tout cas, nous, on était bien contents. Je me rappelle, quand on a pris la décision de partir en tour du monde, c'est un copain qui nous avait dit, parce qu'on avait un peu en tête qu'il fallait avoir beaucoup d'argent pour partir en tour du monde à quatre. Et il y a un copain qui nous a dit, vous savez, il ne faut pas gagner au loto, il suffit d'avoir un peu d'argent de côté. Nous, on avait une maison. On s'est dit, en fait, l'argent, on l'a. On vend la maison et on a l'argent pour partir en voyage. Donc, on a tout lâché. On a pris un peu notre courage à deux mains, parce que ce n'est pas évident de tout lâcher comme ça. Surtout qu'on savait qu'on ne reviendrait pas dans la même région au retour. Donc, c'était vraiment un... un changement de vie avec une petite parenthèse voyage au milieu. Donc voilà, on est partis dix mois autour du monde. On est rentrés l'année dernière, ça va faire un an déjà. Il y a à peine qu'on était rentrés qu'on avait envie de repartir. De toute façon, ça c'est un peu nous. Je crois qu'il y a un terme pour ceux qui ne peuvent pas s'empêcher de penser au prochain voyage.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. On le voit pas mal sur les réseaux, mais je l'ai oublié aussi.

  • Speaker #1

    Oui, je ne m'en souviens plus, mais il y a un terme. Nous, on a besoin de savoir quel sera le prochain voyage. Donc forcément, après un tour du monde, on a pu tout faire. tout à fait le même budget. On avait encore un peu d'argent de la maison, heureusement, mais on ne pouvait pas repartir des mois et des mois, surtout qu'on a repris le travail aussi, forcément.

  • Speaker #0

    Puis il faut.

  • Speaker #1

    Il faut, il faut bien retravailler, exactement. Donc, on a réfléchi à où est-ce qu'on pourrait partir cet été. La Norvège, ça faisait un petit moment qu'on voulait y aller. Et puis, on a creusé un peu plus le sujet. On s'est dit qu'on avait besoin d'aventure. On avait beaucoup aimé nos expériences autour du monde. On s'est dit, on va faire quelque chose d'un peu exceptionnel, ou en tout cas différent de ce qui se fait. Donc, on est parti au Svalbard. Le Svalbard, c'est à 800 kilomètres au nord de la Norvège, au nord du nord de la Norvège, et à 1000 kilomètres du pôle nord. Il n'y a pas grand-chose de plus près que le pôle nord.

  • Speaker #0

    Comment tu es arrivée jusque-là ? Dire qu'envie de faire une aventure, la Norvège, mais la Norvège, ce n'est pas le Svalbard. Enfin, comment le Svalbard ? Pourquoi le Svalbard ?

  • Speaker #1

    C'est une très bonne question et c'est assez marrant. Parce que, en fait, nous, on a une liste des choses à faire et à voir dans notre vie, qui s'allonge un peu tout le temps, forcément. elle diminue puis elle se rallonge. Et sur cette liste, il y avait l'envie de voir le soleil de minuit, le vrai, c'est-à-dire celui qui ne se couche pas du tout, avec la boule à l'horizon. Donc quand on avait décidé de faire la Norvège au début, on s'est dit on va aller au Cap Nord, parce que là-haut on peut voir le soleil vraiment de minuit jusqu'à assez tard dans l'été. Sauf que ce n'était pas assez tard pour nous, parce qu'avec notre travail, on ne pouvait pas partir avant fin juillet, et le soleil de minuit au Cap Nord, c'est jusqu'à fin juillet. Donc on n'avait pas forcément le temps d'arriver, on aurait dû... Voilà. ce dos soleil de minuit, mais on l'aurait quand même vu se coucher un petit peu, donc ça ne collait pas. Donc, on a commencé à regarder sur Google Maps s'il n'y avait pas quelque chose de plus haut. Donc, il y a la Russie, mais en ce moment, c'est un peu compliqué.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas forcément une très bonne idée.

  • Speaker #1

    Voilà, ce n'est pas une bonne idée. Et puis, William, mon mari, il regarde sur Google Maps et puis il dit, c'est quoi ces petites îles là-haut, à peu près à la même latitude que le Groenland ? Je ne sais pas, on regarde un peu plus près. On voit que ça s'appelle le Svalbard. Je me dis, est-ce qu'on peut y aller ? Je creuse rapidement sur Internet et on voit qu'il y a une ville là-bas. On se dit, c'est un territoire norvégien, il y a une ville, il y a un aéroport. Et bien, allez, là, on est sûr d'avoir un soleil de minuit jusqu'à fin août. Donc, on est bien.

  • Speaker #0

    C'est fou et vous n'en aviez jamais entendu parler avant ?

  • Speaker #1

    Non, non, non, jamais. Et puis, ce qui est assez marrant, c'est qu'à partir du moment où on a pris cette décision-là, on a vu ça partout. Alors, je ne sais pas si c'est parce que du coup, comme on se renseigne dessus, on est un peu plus captives, mais on a vu un reportage dessus. qui avait été fait sur je ne sais plus quelle chaîne de télévision, qui est sorti deux semaines après qu'on ait pris cette décision-là. Enfin, plein de choses après qui nous ont confortées dans cette envie d'aller voir cette petite île là-haut.

  • Speaker #0

    Vous avez envisagé de partir combien de temps ?

  • Speaker #1

    Une semaine. On est partis une semaine au Svalbard et après on a fait deux semaines en Norvège après. Disons qu'on était un peu limités entre guillemets avec les avions. Il y a des avions tous les jours au départ d'Oslo, mais nous on voulait revenir à Tromsø après. Donc Tromsø c'est au nord de la Norvège. Et là il n'y a que deux avions par semaine. Donc c'était soit en reste... soit on restait trois jours, soit on restait sept jours, et on se dit trois jours, ça va être un peu juste. Donc on est resté une semaine. On serait bien resté plus longtemps. Mais voilà, on va reparler du budget, mais c'est un petit budget quand même.

  • Speaker #0

    Comment tu as organisé ce voyage ? Puisqu'une fois que tu avais déterminé que vous vouliez aller là-bas, il fallait bien organiser et savoir ce qu'il y avait à voir, à faire, où est-ce que vous alliez dormir, etc. Comment tu as organisé ça ?

  • Speaker #1

    Alors, ce n'était pas évident au début, parce que moi, je fonctionne beaucoup avec les réseaux sociaux et Instagram et je vais regarder un peu comment font les autres dans les pays, prendre les bonnes idées, les bonnes astuces. Et là, il n'y avait rien du tout. Alors, avec les enfants, je n'ai rien trouvé du tout. témoignage de gens qui étaient montés là-haut avec des enfants, je n'avais rien trouvé. Ouais,

  • Speaker #0

    ce sera le premier.

  • Speaker #1

    Voilà, je n'ai vraiment rien trouvé. Alors, des voyageurs qui sont partis le faire, là, il y en avait quand même pas mal, mais ils partaient en mode un peu aventure, c'est-à-dire randonner pendant une semaine, voir un ski, tout ça. Nous, ce n'était pas envisageable.

  • Speaker #0

    Non, vous n'avez pas envie.

  • Speaker #1

    Si, envie, oui. Envisageable, non. On voulait quand même partir avec nos enfants, donc on s'est dit que ça serait pour une autre fois. Donc, du coup, je me suis renseignée avec ce que je pouvais sur Internet. Il y a trois options, en fait. pour aller au Svalbard, globalement. La première, c'est de faire une croisière au départ de la Scandinavie, la Norvège. Il y en a qui partent d'Allemagne et de Hollande, si je ne me trompe pas. Sauf que ça, c'est totalement hors de prix. C'est excessivement cher. Ce n'est pas trop ce qu'on voulait non plus. Nous, les croisières en bateau, on a des enfants qui sont comme tous les enfants, qui sont assez actifs. On s'est dit, si on passe une semaine sur un bateau, ça va être dur pour eux, même si c'est un gros bateau. Donc voilà, ça, on a vite laissé tomber. L'autre option, c'est de passer par une agence. Il y a pas mal de... des petites agences qui partent, qui permettent de faire des aventures là-haut et des séjours là-haut. Mais voilà, on est aussi de nouveau sur des séjours plutôt sportifs et qui sont adaptés pour des adultes ou en tout cas des grands, enfin des ados. Donc ça ne connaît pas trop non plus. Donc on s'est dit, bon, ce n'est pas grave, on va le faire tout seul. En plus, nous, on a eu une fois une expérience de passer par une agence, ça s'était très, très mal passé. Donc nous, on organise tout seul, on préfère. Ça, au moins, on sait où est-ce qu'on va. On ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes si ça rase. Donc on s'est dit, on va le faire tout seul, on va bien y arriver. Donc on a pris un billet d'avion, on a commencé par ça, au slow, et après on s'est dit, on va voir au fur et à mesure comment ça se passe. Et ça ne s'est pas si mal passé, puisqu'il y a un site internet du Svalbard qui est très bien fait, qui permet de revoir un peu les hébergements qui existent, de voir les activités possibles, de réserver pas mal de choses. Il est en anglais, il est très bien fait, donc j'ai fait ça en fait. Je me suis basée là-dessus.

  • Speaker #0

    Il y avait au moins un site.

  • Speaker #1

    Oui, il y avait au moins un site, exactement. Oui, il est très bien fait. Alors moi, c'était la première fois. fois que j'arrivais dans un pays, on était un peu stressé parce que je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. D'habitude, je sais un peu ce qui m'attend et là, pas du tout. C'est un peu l'inconnu total.

  • Speaker #0

    L'aventure, c'est ce que tu voulais.

  • Speaker #1

    Exactement. Du coup, je me suis dit, j'espère que ça va aller. Personne part avec des enfants. Il y a peut-être une raison. J'espère que ça va le faire. Ça s'est très, très bien fait. Donc, ça s'est organisé comme ça au fur et à mesure, grâce à ce site Internet-là, majoritairement.

  • Speaker #0

    Il s'appelle comment ce site, puisque ça peut nous aider aussi ? Oui,

  • Speaker #1

    il s'appelle Visits Valbard.

  • Speaker #0

    le site de l'Office de tourisme. Donc, merveilleux. C'est bon.

  • Speaker #1

    Et il est vraiment très, très complet.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous décrire rapidement votre itinéraire pour qu'on ait une vision d'ensemble, un petit teaser sur cette semaine au Svalbard et après, on rentrera dans le détail ?

  • Speaker #1

    Alors, le Svalbard, il n'y a pas trop d'itinérance pour le coup. Parce que, déjà, le Svalbard, il faut savoir que c'est un archipel d'îles. Nous, on n'a été que sur l'île du Spitsberg qui fait, je reprends mes notes, 37 000 kilomètres carrés. et il y a 22 000 km2 de glaciers. Donc déjà, il n'y a pas trop de place pour bouger. Ensuite, ça on y reviendra, mais c'est interdit de se déplacer tout seul en dehors de la ville, en tout cas sans arme. Je vous en reparlerai un peu plus tard. Oui, c'est original. Et enfin, il n'y a que 50 km de route sur l'île du Spitsberg, dont les trois quarts qui ne sont pas bitumés. Donc, Osvalbard, on y va, on se pose à Longerbin, qui est la capitale, la ville principale, et on n'en bouge plus. Et ensuite, on fait des excursions en bateau ou avec des agences en étoile. Voilà, il n'y a pas forcément d'itinérance.

  • Speaker #0

    C'est pas mal reposant aussi.

  • Speaker #1

    Exactement, ça permet pour les enfants de faire des journées un peu plus off, de rentrer tous les soirs, donc c'est assez confortable aussi.

  • Speaker #0

    Et quel type d'excursion vous avez faite ?

  • Speaker #1

    Alors, on en a fait pas mal, on a fait pas mal d'excursions en bateau, puisqu'encore une fois, il n'y a pas beaucoup de route, donc on se déplace en bateau là-bas. L'hiver, on se déplace en ski ou en chien de traîneau, l'été, on se déplace en bateau. Donc, on a fait pas mal d'excursions en bateau, principalement pour aller voir des animaux, parce que c'était là. que l'objectif, l'ours blanc, c'était l'objectif. Il nous a fait attendre, mais je fais un petit teasing. On en a vu un.

  • Speaker #0

    Ben non, ça y est, tu l'as dit. Donc, il y a un peu de teasing.

  • Speaker #1

    Il y a un peu de teasing. On peut couper, si tu veux.

  • Speaker #0

    Bon, ben, on a hâte de savoir comment vous l'avez vu.

  • Speaker #1

    Donc, on a fait des excursions en bateau. On a fait une petite randonnée. Alors, les randonnées, ça a été un petit peu notre... Alors, le chat noir, c'est un peu excessif. Notre chat gris, on va dire, parce que nous, on adore faire des randonnées. Nos enfants n'adorent pas ça, mais ils sont quand même assez... bon marcheur comme tous les enfants comme tous les enfants exactement et sauf que là bas en dessous de 12 ans c'est assez compliqué de les convaincre d'emmener des enfants en randonnée ah oui c'est pas les enfants le problème c'est les gens et les agences de voyage pas grand chose d'accessibles en tout cas ils n'acceptent pas les enfants dans pas mal de randonnées parce qu'ils trouvent que c'est vite beaucoup de dénivelé des escarpots pas adapté Après, on fait confiance aux gens qui habitent sur place. Donc, ça a été un peu notre petit chagrin. On a pu faire une petite randonnée avec une agence qui proposait quelque chose d'adapté dès 4 ans, qui est très, très bien d'ailleurs. Donc, je ne sais pas après si tu veux qu'on détaille au fur et à mesure.

  • Speaker #0

    Mais oui, on va rentrer dans le vif du sujet. Allons-y, faisons-le de façon chronologique si c'est plus simple et je suis sûre qu'on va s'y retrouver. D'ailleurs, quand vous arrivez, c'est quoi vos premières impressions ? ou tes premières impressions sur l'environnement, le paysage, les premiers contacts avec les gens avant de partir sur les différentes excursions ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, rien que l'arrivée en avion, c'est assez sympa. Alors nous, on n'a pas eu trop de chance avec l'avion, que ce soit à l'arrivée ou au départ, on était un peu dans les nuages. Mais on a quand même vu, on voit moins, mais ça faisait un peu mystique parce qu'on voyait ces nuages, cet archipel d'îles avec les glaciers partout. On se demandait bien où est-ce qu'on allait atterrir, où est-ce qu'il pouvait y avoir une ville au milieu de tout ça. tout ça. Déjà, rien que l'arrivée en avion, elle est assez sympa. Quand on atterrit, alors nous, on est arrivés sous les nuages, donc en atterrissant, on ne voyait plus grand-chose du paysage, mais tu arrives dans ce petit aéroport, il n'y avait même pas de porte d'embarquement, on est arrivés en même temps que ceux qui partaient, c'était assez sympa. On arrive dans ce tout petit aéroport, on voit déjà un ours polaire, enfin un faux, je ne sais pas trop si c'était un vrai ou un faux, mais un empaillé, je ne sais pas. En tout cas, un énorme ours polaire. polaire qui attend au niveau des bagages. Ça parle d'ours polaire partout, d'ailleurs, dans l'aéroport. Il y a des deux, tu te dis, je suis au bon endroit pour en voir. Voilà. Déjà, on commence à croiser les doigts. On sort de cet aéroport. C'est très bien fait. Il y a un bus qui attend pour amener en ville à 5 km. De toute façon, la ville est très petite, mais le bus, il fait le tour des hôtels et il dépose tout le monde après, donc nickel. Et donc, on attend dans ce bus que tout le monde arrive. Et là, c'est marrant, c'est Célène qui le voit en premier. Elle dit, pourquoi il y a un panneau ? avec un ours polaire. Et puis là, elle réagit, elle fait, mais ça veut dire, attention, ours polaire, on va voir des ours polaires. Elle réagit, elle comprend que ça y est, en fait, on est arrivé et qu'on est dans un endroit où il y a des ours polaires. Et donc, c'est vrai qu'on voit ce panneau pour la première fois, attention, ours polaire. Au-dessus de ce panneau, il y a plein de directions de toutes les villes du reste du monde qui sont super loin. Et Pôle Nord, 1000 kilomètres, on fait, oh là là, on est à 1000 kilomètres du Pôle Nord. Ça paraît super loin, 1000 kilomètres, mais en fait, c'est vraiment la ville accessible pour le... le commun des mortels la plus proche du pôle Nord. Donc ça fait quelque chose de dire qu'on est là. Puis alors nous, on aime bien tous ces extrêmes, un peu se dire qu'on est le plus près du pôle Nord. Nous, on adore ça, ça nous fait quelque chose. Donc on prend le bus, on arrive sur la ville. Alors la ville, elle n'est pas belle du tout. On a un peu l'impression d'être dans une station de ski hors saison. Voilà, ça fait un peu l'esprit. Ce n'est pas très très beau, c'est assez vide. C'est des conditions assez dures là-bas. De toute façon, les maisons sont construites de façon à résister à la neige, au froid. Ce ne sont pas des belles maisons.

  • Speaker #0

    C'est fonctionnel.

  • Speaker #1

    C'est fonctionnel, exactement. La ville est en forme de thé. Il y a une partie qui est sur le bord qui longe le fjord et puis une partie qui remonte un peu jusqu'à un glacier. Alors je trouve que ça fait un thé comme ça, avec les maisons autour, quelques petits commerces. On ne trouve pas ça très beau, mais on se dit qu'on est au bout du monde. On est dans un environnement qui est assez hostile, même si nous, on ne l'aura pas ressenti, parce qu'on aurait eu un temps exceptionnel. Mais on se dit qu'il y a quand même des gens qui habitent là, planés. C'est accessible qu'en avion, en bateau, c'est accessible que l'été. Sinon, c'est le fjord déglacé. Donc, ça nous fait quelque chose.

  • Speaker #0

    Peut-être que vous le savez, vous avez posé la question. Entre les gens qui sont nés là et les gens qui sont venus pour travailler peut-être à cet endroit-là, est-ce que vous avez une idée de la proportion ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est marrant que tu me poses cette question parce qu'on n'a pas le droit de naître aux Valbardes. C'est interdit. Il y a deux, trois petites choses comme ça qui sont assez particulières, mais on n'a pas le droit de naître aux Valbardes.

  • Speaker #0

    Mais pourquoi ?

  • Speaker #1

    Eh bien, parce qu'il n'y a pas d'hôpital. entre un mois et quinze jours avant la naissance, elles sont envoyées en Norvège et elles n'ont le droit de revenir qu'une fois que leur enfant est capable de survivre entre guillemets aux conditions du Svalbard, donc au bout de quelques mois. Voilà, donc il n'y a pas beaucoup d'enfants là-bas.

  • Speaker #0

    Elles programment leur accouchement pas entre janvier et avril ou des trucs dans le genre ?

  • Speaker #1

    Ouais, je ne sais pas comment elles font. On n'a pas rencontré de femme qui avait eu un enfant sur le Svalbard, mais dans l'avion, il y avait une femme avec son enfant qui devait avoir, je ne sais pas, un peu moins d'un an et qui revenait du coup, installée là. Voilà. Donc, c'est assez particulier. Globalement, on n'a pas rencontré beaucoup de gens qui étaient là depuis longtemps. Il y a quand même des règles au Val-Barre. C'est très réglementaire. Il y a des lois pour pas mal de choses. C'est très carré. Donc, tout le monde peut aller habiter là-bas, travailler là-bas. N'importe qui, sans visa, sans autorisation, peut arriver, s'installer. Les conditions, c'est qu'il faut absolument être capable de s'assumer financièrement. Donc, soit d'avoir un travail, soit d'avoir de l'argent.

  • Speaker #0

    Oui, tu ne vas pas pour passer une retraite paisible.

  • Speaker #1

    Non, non, voilà, puisqu'ils n'ont pas de quoi te loger, ils te font partir. Et tu ne peux pas avoir des contrats de travail de plus de 5 ans, sauf si tu travailles dans la mine. C'est assez particulier, donc au final, ça tourne un peu. Les gens restent quelques années, puis repartent, puis éventuellement reviennent. Mais ceux qui sont là depuis très longtemps, c'est des gens qui travaillent encore dans la mine, qui sont en activité. C'est assez hétéroclite en termes de culture, parce qu'il y a beaucoup de gens d'un peu partout qui sont là. Il y a des Norvégiens, forcément, des Suédois qui viennent, des Finlandais. Il y a aussi des Polonais, beaucoup, des Autrichiens, des Hollandais. Et il y a même des personnes qui viennent du Laos ou de Thaïlande, je ne sais plus, enfin qui viennent d'Asie du Sud-Est, qui viennent là pour travailler quelques années. On a rencontré une personne, c'est une Thaïlandaise. qui proposait des massages là-haut. On lui a quand même demandé comment elle faisait pour survivre aux températures.

  • Speaker #0

    Oui, c'est quand même très loin de chez elle.

  • Speaker #1

    Voilà, et elle disait que c'était très agréable d'habiter là, malgré le froid. Ils sont une centaine de personnes qui viennent d'Adi à travailler là-haut, qui restent là quelques années, qui gagnent pas mal d'argent du coup, qui rentrent chez eux après. C'est assez particulier, toute cette ambiance. T'as un peu l'impression d'être dans un village multiculturel de gens qui... Ils sont là dans des conditions assez extrêmes, qu'ils se connaissent presque tous, parce qu'ils sont à peine 2000. On peut dégager un peu, ils ne se connaissent pas tous. Donc, nous, on a adoré cette ambiance-là. C'est super, super sympa.

  • Speaker #0

    Donc, vous arrivez, vous vous posez, votre hébergement, il est comment ? Fonctionnel, j'imagine aussi ?

  • Speaker #1

    Alors, pour la première nuit, on a fait facile, on est partis à l'hôtel. On a pris une nuit à l'hôtel au Radisson Blue. On s'est dit, comme ça, on aura un accueil qui nous expliquera un peu les différentes choses. briefera un peu sur l'île. Et puis, on a choisi la facilité. Donc, on a dormi une nuit au Radisson Blue. Sauf qu'on l'a évoqué très rapidement tout à l'heure, ça reste la Norvège, le Svalbard. Donc, c'est très cher quand même de mourir et de vivre. Donc, pour le reste de la semaine, on a pris un Airbnb, histoire d'avoir une cuisine, d'avoir deux chambres aussi. Avec les enfants, c'est plus sympa. Donc, on a commencé par l'hôtel et ensuite, on a migré dans un Airbnb dans la ville, pas très loin après.

  • Speaker #0

    Mais tu l'avais réservé avant de partir. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Alors, il vaut mieux avoir réservé les choses avant quand même, globalement. Pour ceux qui aiment bien faire un peu du last minute et voir sur place, ce n'est pas la destination du tout. Il vaut mieux avoir réservé un peu avant, surtout en été. Ça reste la haute saison quand même, touristique.

  • Speaker #0

    Oui, puis il n'y en a pas des tonnes, donc c'est vite réservé.

  • Speaker #1

    Exactement. Oui, il n'y en a pas des tonnes. Les hôtels, je crois qu'il y en a cinq, cinq hôtels de différentes gammes. Alors, il y a un camping aussi, mais là, il faut être motivé. Et il y a quelques Airbnbs quand même.

  • Speaker #0

    Quelle température vous aviez ?

  • Speaker #1

    Alors nous, on a eu très chaud. Trop chaud, je pense, pour la saison et pour l'endroit. En général, en été, il fait entre 8 et 12 degrés, globalement. Nous, c'est monté jusqu'à 18, 19 à un moment donné, presque 20. Quand je dis qu'on avait chaud, on avait les manteaux, les polaires des fois, mais il faisait chaud. Après, quand tu fais des excursions en bateau, avec le vent…

  • Speaker #0

    Oui, ça descend vite.

  • Speaker #1

    Ça descend vite, voilà. Il ne fait pas très chaud non plus.

  • Speaker #0

    Eh bien, partons pour les excursions. Vous avez commencé par quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, on a commencé par aller voir les morses. Ça, au début, on ne devait pas le faire parce que c'était assez cher. Donc, on s'est dit, on va peut-être trouver d'autres excursions en bateau un peu moins chères. On ne voulait pas forcément dépenser cet argent-là avec les enfants, sachant que là, ils sont un peu petits pour juste faire du bateau, aller voir des morses et revenir. Donc, on n'avait pas réservé ça au début. Et on s'est dit, en arrivant,

  • Speaker #0

    c'est quand même… C'est dommage.

  • Speaker #1

    Voilà, on est là, il y a des morses, il n'y en a que ici ou presque. Donc, on s'est dit qu'on allait le faire chacun notre tour avec William. Donc là, c'est là que je dis que ça vaut le coup de réserver un peu, puisque la veille pour le lendemain, il ne restait pas beaucoup de place dans les agences. Donc, on n'a pas eu trop le choix de l'agence. On n'est même pas parti avec la même tous les deux. Mais bon, on a trouvé une petite place quand même en dernière minute. Et on a fait chacun notre tour. William l'a fait le mardi, moi je l'ai fait le mercredi. Et on est parti du coup voir les morces, chacun notre tour. William sous un temps tout pourri et moi avec un grand soleil. Ah,

  • Speaker #0

    c'est ballot ! Dommage !

  • Speaker #1

    Oui, alors c'est ballot, mais lui, il a eu la chance de partir avec l'agence qui débarque. donc il les a vus à pied au final et ça c'était assez sympa aussi. Moi je suis restée dans le bateau, alors j'avais le beau temps et je suis restée dans le bateau.

  • Speaker #0

    Et William il en a pensé quoi ? Parce que c'est quand même assez mastoc comme animal donc quand on s'en approche ça doit être assez impressionnant.

  • Speaker #1

    Oui c'est impressionnant alors c'est pas des très grosses colonies, on a vu la même au final, du jour pour le lendemain ils n'avaient pas bougé. D'ailleurs ils bougent pas trop d'ailleurs, globalement. Sur la terre c'est un peu difficile pour eux, ils font presque plus d'une tonne pour les plus gros. Ils étaient combien ? Ils étaient peut-être 5-6.

  • Speaker #0

    Ah oui, tout petits ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est des petites colonies. Ils n'ont pas de très grosses colonies, ils sont en petits groupes. Ils nous ont expliqué, les guides. Des fois, on en croise même des tout seuls qui se baladent un peu. Donc déjà, les voir de loin, ça fait quelque chose. En plus, William s'est approché, il les a vu un peu bouger. Moi, j'en ai vu un qui est descendu dans l'eau, qui est parti prendre son bain. C'est assez impressionnant quand même. Et donc William, lui, qui est débarqué, qui les a vus de beaucoup plus près, qui était assez marrant, il me disait qu'on avait l'impression d'être un peu comme des agents secrets parce que c'est des animaux qui, malgré tout, sont assez trouillards. Et dès qu'il y a un bruit ou quelque chose qui leur fait peur, ils partent dans l'eau et alors là on ne les voit plus. Parce que pour le coup dans l'eau, ils sont rapides. Ils ont débarqué à 200 mètres de la colonie à peu près, et puis ils suivaient la guide. qui faisait quatre pas, puis qui levait son bras comme dans les commandos de l'armée. Il fallait surtout pas faire de bruit. Donc c'est là aussi qu'on s'est dit que c'était pas plus mal qu'il ne l'ait pas fait avec les enfants, parce que ne pas faire de bruit avec des petits-enfants,

  • Speaker #0

    c'est pas possible.

  • Speaker #1

    Donc ils se sont approchés, je pense, à même pas 50 mètres, je pense 40 mètres. Donc là, c'est vrai qu'il m'a dit à un moment donné, il y en a un qui s'est un peu énervé contre son copain, qui devait un peu trop l'écraser. Donc ils ont fait des gros bruits avec des grosses défenses. C'est vrai qu'ils se sont réunis, c'était impressionnant. Lui, il serait bien resté. des heures à les regarder, ça fait quelque chose. C'est quelque chose qu'on n'avait encore jamais vu. Les morses,

  • Speaker #0

    c'est pas commun.

  • Speaker #1

    Il avait adoré faire ça. Moi, je l'ai vécu complètement différemment parce que je ne suis pas descendue, donc je les ai vus de loin. Donc jumelles obligatoires, sinon c'est un peu frustré. Mais par contre, moi j'ai vu l'environnement et c'est là qu'on se rend compte qu'ils faisaient un temps magnifique. Là, tu te rends compte qu'en fait, c'est sur une terre ultra hostile et en même temps tellement belle parce que t'as le glacier, t'as aucune végétation là-bas, c'est assez marrant, pas d'arbres, très peu d'arbres, rien du tout. Donc, ces glaciers, ces montagnes, les morses au milieu, la mer, le soleil, de minuit, j'aurais l'occasion de vous en reparler aussi. C'est la journée, donc ça ne faisait pas trop d'effet, mais qui se reflète sur la mer, c'est incroyable. De commencer par ça, c'était assez incroyable.

  • Speaker #0

    Ce sont des excursions qui durent combien de temps ?

  • Speaker #1

    Celles-ci, elles duraient cinq heures, parce qu'il nous a fallu presque une heure et demie pour aller à l'endroit où ils étaient. Alors, ça dépend un peu d'où ils sont, j'ai envie de dire. Globalement, ils prévoient entre quatre et cinq heures en tout, parce qu'ils ne sont jamais très loin. Et les colonies de Morse, elles ont leurs habitudes, elles ont leurs endroits où elles sont régulièrement. Mais il faut compter entre une heure et une heure et demie pour y aller. Et ensuite, tu restes à peu près une heure sur place, puis tu reviens.

  • Speaker #0

    Et bien, vous avez fait quoi après ? Vous êtes redevenue une famille de quatre ?

  • Speaker #1

    Pendant qu'on faisait ça, nous, avec les enfants, on les a occupés un peu quand même, on a fait des choses. Et donc là, ça sera peut-être l'occasion de parler de cette fameuse interdiction de sortir de la ville. Parce que du coup, avec les enfants, moi, le premier jour, je suis partie à l'extrémité, jusque là où on avait le droit. Jusqu'à un autre panneau, attention, ours polaire, il est interdit d'aller plus loin. On s'est dit, bon, on va s'arrêter là. On n'ira pas plus loin. Et donc, du coup, on a un peu exploré la ville pendant ces deux jours de façon un peu réduite, en cas de trois au lieu d'être à quatre. Chacun un peu de son côté de la ville. Et c'est là qu'on s'est vraiment renseigné sur cette histoire d'armes. Nous, on le savait en partant, parce que j'avais vu ça en me renseignant. C'était bien écrit qu'il fallait, que pour sortir de la ville, il fallait avoir une arme. Donc, on avait la possibilité de passer un permis de port d'armes et de demander une autorisation. Je me suis renseignée quand même. Je me suis dit, ça pourrait être marrant, mais... Bon, c'est compliqué, passer le permis de prendre un arme en France. Donc j'ai vite laissé tomber. Je me suis imaginée, après, de voir un ours voler avec mon arme. Je pense que j'aurais été incapable de faire quoi que ce soit. Cette obligation, elle existe depuis... Alors, si je ne me trompe pas, je crois que c'est 2002.

  • Speaker #0

    Ah, c'est récent.

  • Speaker #1

    C'est assez récent. 2012, peut-être même. 2012, parce qu'en fait, il y a eu une personne qui a été attaquée par un ours et qui ne s'en est pas tirée, malheureusement. Parce que quand on se fait attaquer par un ours, on ne s'en tire pas, voilà, globalement.

  • Speaker #0

    Il est plus fort.

  • Speaker #1

    Donc c'est ultra rare. De toute façon, c'est ultra rare d'en voir vers la ville. Voilà, depuis ce jour-là, ils ont interdit de sortir de la perimètre de la ville sans arme. Et alors, ce qui est assez paradoxal, c'est que c'est aussi interdit de tuer un ours.

  • Speaker #0

    De tuer un ours pour son plaisir, mais pour se défendre, oui, j'imagine.

  • Speaker #1

    Alors, c'est un peu plus compliqué. Les guides, ils ont en général deux armes avec eux. Ils ont ce qu'ils appellent une arme de dissuasion. Ça envoie des grosses fusées qui font du bruit pour faire peur à l'ours. Et en cas d'extrême urgence aussi, ça ne suffit pas. Ils ont une carabine ou une arme avec des balles réelles pour tirer sur l'eau. Et si jamais, par hasard, un jour… on se retrouve à devoir tuer un ours pour sa défense, il va y avoir une enquête. Il va falloir prouver que vous avez bien respecté toutes les règles de sécurité. Et si ce n'est pas le cas, ce sera de votre faute et du coup, vous pouvez aller en prison, même si vous avez tué l'ours pour vous défendre, parce qu'ils sont protégés. Donc, c'est assez particulier.

  • Speaker #0

    Si on extrapole, c'est bien aussi, parce que je ne sais pas s'il y a des gens qui tuent les ours polaires pour une raison financière ou en tout cas pas une bonne raison, mais ça évite ça en tout cas.

  • Speaker #1

    Les safaris de chasse, ça n'existe plus depuis... C'est assez récent aussi, je crois que c'est

  • Speaker #0

    1960-70. Ok, je ne savais même pas que ça existait.

  • Speaker #1

    Ah oui, avant, il y avait des gens qui venaient, comme quand tu vas dans un certain pays d'Afrique, pour chasser du lion ou vailletuer des morses, des ours.

  • Speaker #0

    C'est bien que ça existe, alors c'est loi pour arrêter ça.

  • Speaker #1

    Donc du coup, on a fait ce tour de la ville, en s'arrêtant aux limites autorisées.

  • Speaker #0

    Oui, c'est mieux en même temps. Vous vouliez en voir, mais pas forcément à ce moment-là.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Bon, et vous avez fait quoi d'autre,

  • Speaker #1

    alors ? Alors, on a fait quoi d'autre ? On a fait une petite randonnée, quand même.

  • Speaker #0

    Ah oui,

  • Speaker #1

    la fameuse. Quand même, il faut bien.

  • Speaker #0

    La seule autorisée.

  • Speaker #1

    La seule autorisée. Donc là, on a trouvé une agence qui proposait une sortie à partir de 4 ans. Donc ça, c'était parfait. Et donc, on faisait une petite balade. Et ensuite, on allait faire un barbecue. Donc, on trouvait que c'était sympa comme excursion. Ça a duré 5 heures aussi, 5-6 heures. On est partis longtemps. Donc là, on est partis en voiture, pas en bateau. Et on a été dans une vallée. J'ai noté le nom parce que je ne retiens pas les noms. La vie. Jorn Dallen Valley. Alors là, ce qui était super, c'est qu'on a mis 30 minutes, je pense, à aller au départ de la balade. Et là, on a vu un morse. Les enfants ont vu un morse, du coup. On s'est approchés à pied, là. C'est posé à côté du port, là, tout seul. Voilà, un énorme en plus. Donc, les enfants en ont vu un. Ils étaient super contents. On a vu un renard polaire. Ça faisait partie des choses qu'on voulait voir aussi. Et on a vu une petite famille de rennes. Alors bon, il faut savoir que les rennes, il y en a partout dans la ville. Donc, c'est assez facile d'en voir. À la fin, ça devient un petit peu comme les vaches chez nous. Puis c'est... tu as encore un renne. Là, il y avait un petit bébé, c'était super. On s'est arrêté pour sauver la famille. Donc, c'était assez sympa. Et puis ensuite, on est parti de balader dans cette vallée. Donc, c'est vrai que c'est ultra facile. C'est plat, c'est très joli. On n'a pas fait une très grande balade, mais le guide nous a raconté plein, plein de choses, des anecdotes sur les ours, sur la faune. Il nous a montré les petites cabanes qui existent pour les étudiants parce qu'il y a beaucoup d'étudiants à Languerbine qui sont là pour l'université spéciale pour tout ce qui est... étude de l'environnement arctique, réchauffement climatique, tout ça. On est tombé sur une sortie d'ancienne mine, parce que du coup, à la base, Longuerbine, c'était une ville minière, qui explique aussi pas mal d'autres règles sur l'alcool, sur plein de choses. C'est très réglementé, encore une fois. On a fait une petite pause au milieu de la vallée. C'était sympa, on était tout seuls. C'était super chouette. Et puis, on est revenu ensuite faire un barbecue vraiment à la norvégienne. Là, c'est des barbecues qui sont dehors. en mode plutôt bras zéro que barbecue, on était tous autour du feu, au bord de la mer, c'était super chouette, on a beaucoup aimé. On a failli se faire attaquer par des oiseaux par contre.

  • Speaker #0

    Quand tu as commencé la phrase, je me suis dit par un ours polaire, je me suis dit non, faut pas déconner.

  • Speaker #1

    Le guide n'avait pas trop envie qu'on en voit, nous on était tous là, il nous disait au début de la balade, alors vous voulez voir quoi ? On a tous dit des ours polaires, il a dit moi j'espère pas, je ne me laverai pas.

  • Speaker #0

    Non, c'est pas l'endroit non plus.

  • Speaker #1

    Après l'oiseau, tu sais, ça fait peur quand même, ils s'appellent des sternartiques et en fait comme elles n'ont pas de prédateurs là-bas, parce qu'il n'y a pas de chat, c'est interdit d'amener un chat aux balbardes, il n'y a pas d'animaux qui chassent les oiseaux. Et bien, elles pondent par terre, au bord de la route, voilà. Et donc, en fait, quand elles ont leur bébé ou qu'elles sont en train de couver leurs oeufs, elles attaquent tous ceux qui passent à côté. Et nous, on n'était pas très loin, donc pour aller faire pipi, il y avait des toilettes du camping juste à côté. Je faisais pas ma maligne, moi, avec les oiseaux qui passaient au-dessus en criant. Donc voilà, ça c'est une autre excursion qu'on a beaucoup aimée. Globalement, on a aimé tout ce qu'on a fait.

  • Speaker #0

    Et les enfants ? Donc, pour le coup, ils ont eu leur lot d'animaux. Donc, c'était chouette aussi. Oui,

  • Speaker #1

    ils étaient super contents. Puis, la rando en elle-même, on était un peu dans les cailloux. On est tombé sur, bon, ça, ça paraît un peu morbide comme ça, mais sur un squelette de reine. Et donc là, le guide, il nous a expliqué comment ça fonctionnait un reine, pourquoi est-ce qu'il était mort. On ne savait pas exactement, mais est-ce qu'il avait eu pas assez chaud, parce qu'il n'était pas assez, il était trop faible, est-ce qu'il avait assez mangé. Donc, c'était assez intéressant parce que, c'est vraiment, c'est sûr que dit comme ça, tomber sur un squelette de reine, ça ne fait pas rêver, mais... ça permet de mettre un contexte aussi à tout ce qu'on a vu, à l'environnement. On a vu le tunnel de la mine, c'était aussi impressionnant. Il faisait froid parce que ça donne directement sur le permafrost qui est à moins 4 degrés. Donc, c'était sympa, c'est original.

  • Speaker #0

    Surtout si c'est bien expliqué et que tu n'es pas là qu'en tant qu'observateur, on t'explique vraiment ce que tu vois.

  • Speaker #1

    Oui, c'est super intéressant. En plus, tout le monde parle extrêmement bien anglais là-bas. Donc, il faut parler anglais.

  • Speaker #0

    J'allais te poser la question, je me doutais bien que ce n'était pas en français.

  • Speaker #1

    Non, c'est en anglais. On a rencontré une personne, une guide qui était suisse, donc qui parlait aussi français. C'est allemand-anglais, mais il y en a très, très peu. Globalement, il faut parler anglais.

  • Speaker #0

    Donc, vous traduisiez aux enfants. Oui,

  • Speaker #1

    exactement. Pas tout le temps, des fois, ils se débrouillent.

  • Speaker #0

    Oh, ça ressemble. Donc, c'est bon,

  • Speaker #1

    on a compris. Non, non, bien sûr qu'on leur traduisait.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que vous avez fait d'autre ?

  • Speaker #1

    Je vais garder pour la fin la meilleure excursion de la semaine.

  • Speaker #0

    Oui, j'imagine.

  • Speaker #1

    C'était le dernier jour en plus, donc ça tombe bien. On a fait aussi un truc qui était assez sympa et je pense que ça vaut le coup d'y rester longtemps, au moins une semaine, parce que ça permet de ne pas se focaliser uniquement sur les sorties bateau un peu classiques. On a fait une espèce de chasse au trésor dans la ville qui est organisée justement par cette fameuse personne suisse qui parlait un peu français. Donc là, en fait, ils envoient par mail toute une série de questions et d'énigmes qui permettent de vraiment faire le tour. autour de la ville et de comprendre vraiment ce que c'est que cette ville, d'aller un peu plus dans le détail de la vie d'avant, d'anciens villages, des anciennes mines. Là, il y a une église là-bas, comment tout ça fonctionne. Et c'était super sympa. Alors pour Ethan, 4 ans, c'était un peu dur, parce que les énigmes, c'était un peu trop dur pour lui. Mais Célène, à 7 ans, on lui disait la question. En plus, là, on avait la version française, donc c'était facile. Il fallait qu'on cherche les différents spots qui étaient expliqués sous forme d'énigmes. Et ensuite, il y avait une petite explication sur ce spot-là. Donc c'était vraiment super chouette. Et ça nous a vraiment fait faire tout le tour de la ville. Donc ça, c'est un bon... Si on reste suffisamment longtemps, parce que c'est sûr que si on reste que 3 jours, ce ne sera pas l'inconcernable. Mais si on reste suffisamment longtemps, ça permet vraiment de... de comprendre ce que c'était avant. Il y a des espèces de téléphériques dans la ville, d'anciens câbles de téléphériques avec des wagons suspendus. Donc, c'était pour transporter le charbon puisqu'ils ne pouvaient pas le faire transporter par la route. Donc, il les a transportés par wagon suspendu. Donc, il y a plein de choses intéressantes.

  • Speaker #0

    La chasse au trésor, c'est toujours une bonne idée, je trouve, avec les enfants.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sympa. Ils étaient très contents. Et puis, en plus, on peut vraiment le faire sur la semaine. On n'est pas obligés de tout faire d'un coup. On prend rendez-vous avec la personne au moment où... on réserve l'activité et puis on a un jour, deux jours, trois jours pour trouver toutes nos énigmes. Et à la fin, il y a un petit cadeau en plus.

  • Speaker #0

    Ça motive.

  • Speaker #1

    Exactement. Moi, je suis allée faire une dégustation de bière aussi. Je suis allée toute seule parce qu'il faut avoir 18 ans. Donc là, même les ados, ils n'ont pas le droit. Donc, je suis allée visiter et déguster la bière de la brasserie la plus au nord du monde. C'est une petite activité sympa aussi. Il se fait deux fois par semaine seulement. Donc, il faut avoir un peu prévu le coup. qui permet de déguster cette fameuse huile. On l'avait déjà dégustée avant, il ne faut pas croire.

  • Speaker #0

    Vous aviez déjà fait deux, trois apéros, donc forcément. Voilà,

  • Speaker #1

    exactement. Ce qui est assez original avec cette brasserie, mis à part le fait qu'elle soit la plus au nord du monde, et encore, je me demande si elle n'a pas été détrônée par une brasserie au Groenland, ça je ne suis pas sûre. C'est à quelques kilomètres près, je crois que ça kiffe. Déjà, c'est qu'ils utilisent de l'eau des glaciers, donc elle a plus de 2000 ans, l'eau. Alors pas que, mais un mélange d'eau, donc il y a de l'eau de plus de 2000 ans dans la Vierge. Et le fondateur a réussi à faire une brasserie sur une île où la production d'alcool est normalement interdite. Donc il a fait changer la loi pour ça. Puisqu'au temps des mines, quand il n'y avait quasiment que des mineurs qui habitaient là, ils ont restreint l'alcool de façon assez draconienne pour éviter qu'il y ait des accidents et tout ça. Et c'était resté depuis 1920 ou 1925, avec le traité d'Uzvalbard, qui dit qu'on n'a pas le droit de produire de l'alcool sur le territoire d'Uzvalbard. Donc il a changé la loi.

  • Speaker #0

    Et est-ce qu'elle est bonne cette bière ?

  • Speaker #1

    Oui, franchement elle est très bien.

  • Speaker #0

    ils ont 5 gammes elle est pas très bonne on peut la goûter en Norvège aussi on n'est pas obligé d'aller là-bas pour la boire ah bah j'imagine qu'en plus ça doit être recherché je sais pas mais avec ce petit goût de glacier ça aurait été dommage de la garder qu'eux au Svalbard ah oui c'est sûr bon

  • Speaker #1

    ça sans les enfants juste moi d'ailleurs voilà il fallait bien les garder les enfants il fallait bien les garder exactement mais là de toute façon c'est vraiment interdit au moins de 18 ans ils rigolent pas avec l'alcool et les enfants même dans les bars pour aller dans les bars là-bas. Voilà, c'était pas forcément... Fallait pas qu'on reste trop tard. Au bout d'un moment, ils nous demandaient de partir. Ils sont assez sévères avec les enfants et l'alcool. Ils veulent pas les confronter à ça trop tôt. Donc... OK, pourquoi pas ? Pourquoi pas ? Oui, tout à fait. Bon,

  • Speaker #0

    allez, on continue. Vous avez fait quoi d'autre ?

  • Speaker #1

    Il m'en reste plus qu'une, mais c'est la meilleure. Et d'ailleurs, c'est le coup de cœur de tout le monde. Ah bah voilà,

  • Speaker #0

    comme ça, on a fait la question d'après en même temps. Tout va bien.

  • Speaker #1

    Je leur ai demandé hier quand tu préparais un peu du coup notre discussion. qu'est-ce qu'ils avaient préféré là-bas, ils m'ont tous sorti la même chose. Donc là, on est partis avec une agence, avec un bateau un peu plus gros que ce qu'on avait fait jusqu'à présent, mais un bateau... Parce qu'ils ont aussi beaucoup de restrictions un peu écologiques. Alors c'est paradoxal, le Svalbard, c'est qu'ils vivent de la mine de charbon, mais en même temps, ils essayent de préserver l'environnement et de faire de l'écologie au maximum, donc il y a des règles assez strictes. Et les bateaux sont très souvent électriques ou hybrides, en fonction de la taille. Donc on est partis avec un gros bateau, on est partis pour 7 heures d'expulsion. à 5 heures de l'après-midi. Donc on est revenus à minuit. Donc l'occasion aussi de vous parler de ce fameux soleil de minuit qui nous a un petit peu détraqués mine de rien quand même. Et donc du coup on est partis voir des glaciers. Là on ne savait pas trop quoi s'attendre. On s'est dit que c'était la dernière chance qu'on avait de voir des ours polaires. Donc on a croisé les doigts à fond. Tout le monde nous a dit c'est quand même super rare, c'est super rare d'en voir, c'est pas sûr. On s'est dit allez, on croise les doigts, on active la chance, c'est parti. Et donc là on part pour deux heures de bateau pour aller voir des glaciers qui sont de l'autre côté du fjord, qui ne paraissent pas très loin comme ça. ça, mais quand même deux heures de bateau. Sans un grand bateau, il y a un barbecue qui est prévu pendant la route, donc c'est assez sympa. Il y a des vidéos d'animaux, il y a pas mal de petites choses. Le trajet se passe très bien, on a discuté avec d'autres touristes qui étaient là. William en a profité pour faire la promo de l'Auvergne, il y a des gens du Pays de Galles. Voilà, super !

  • Speaker #0

    Bien sûr, il faut faire ça !

  • Speaker #1

    Et puis du coup, on arrive, au bout d'une heure et demie, on commence à s'approcher du glacier et là... on commence à avoir des petits icebergs. Alors les icebergs, ça fait partie de la liste aussi. Il y a des choses à voir dans sa vie. Et là, on commence à avoir des petits icebergs et puis des gros icebergs. Et là, on se retrouve vraiment... On se rapproche du glacier et on se retrouve vraiment au milieu des icebergs. Donc le bateau qui là était en mode ultra lent, on n'a pas fait un Titanic bis quand même heureusement. Mais il poussait les icebergs, c'était impressionnant. On était là au milieu de cette mer d'icebergs, il y avait de la glace partout. On se rapproche de ce glacier-là avec le soleil juste au-dessus. Donc il est 22h, à peu près un peu moins, il est 21h. Le soleil est encore super haut dans le ciel. Du coup aux Albardes, ils ont 4 mois de jour, vraiment de jour, 24h sur 24. C'est long. Oui, c'est long. Nous, on a été un peu surpris parce qu'on pensait voir le soleil se baisser un peu quand même. Et nous, quand on y était, il ne se baissait pas. On avait le soleil qui faisait une espèce d'auréole au-dessus de notre tête. La luminosité était exactement la même à minuit qu'à midi. C'était assez impressionnant. Tu sors à 2h du matin, tu es en plein jour, c'est incroyable. Donc là, on était presque au début de la nuit, on voyait comme en plein jour. Le soleil qui se reflétait sur la mer, le glacier, c'était assez incroyable. La étane, elle était fascinée parce qu'on a vu deux, trois bouts qui sont tombés, qui ont fait des belles vagues quand même. Tu entends le bruit, tu entends tout ça, c'était impressionnant. Et à un moment donné, on entend Yannors Polaire ! Polarbeer ! Polarbeer ! On rentre bas de combat, tout le monde qui se précipite devant le bateau, qui sort les jumelles et on ne voit pas du tout. Ils nous disent Si, il est là, il nage ! Alors il nage, il nage, ok. Donc il y a une des guides du bateau qui arrive à nous le faire repérer et là on voit juste un mini bout de caillou, entre guillemets, qui passe dans l'eau avec un petit trait qui traduit son mouvement, mais impossible de vraiment… Elle ne nous aurait pas dit que c'était un ours polaire, on voyait juste un caillou qui bougeait. Là, on arrive à le repérer avec les jumelles. Célène ne le voit pas, elle était ultra déçue. Donc là, on était à la fois contents, parce qu'on s'est dit qu'il y en avait un qui n'était pas loin, mais un peu déçus, parce qu'on ne l'avait pas bien vu. Donc ce n'est pas très grave, on continue de se focaliser sur le glacier qui valait le détour. Les gens du bateau nous annoncent qu'ils vont nous offrir un verre avec un petit glaçon qu'ils avaient récupéré dans la mer. Donc le glaçon du glacier, c'est super sympa. Et au moment où on était en train de boire notre petit verre, donc whisky pour les plus motivés, sans ça pour les autres, là, il y a quelqu'un qui recrit Paul Arbé, ours polaire, et là, il était sur la terre. Donc là, il était loin. Il y avait absolument les jumelles, mais à travers les jumelles, on l'a vu. Tout le monde l'a vu, même Ethan, qui était assez impressionné, je pense, même du haut de ses quatre ans. Et on l'a vu sur la terre, qui vivait sa vie, qui se baignait un peu. pousser un peu les oiseaux qui tournent autour de lui. Je pense qu'il y avait de l'air du poisson ou quelque chose par là-bas, puisqu'il y avait plein d'oiseaux autour qui tournaient côté. Et il est resté un bon moment, là, à marcher en long, en large sur la berge. Le glacier, je ne le regardais même plus. C'était incroyable. Parce qu'on se dit, il n'y en a pas beaucoup sur la Terre. Il n'y a que là qu'on peut en voir, et puis au Groenland ou sur d'autres petites îles. En liberté,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #1

    En liberté, c'était incroyable de le voir comme ça. Ça fait quelque chose, même s'il est loin. Donc là, j'ai... Il y a peut-être juste certaines photos que j'ai postées sur Instagram. Ce ne sont pas les miennes, puisque je n'ai pas du tout le matériel adapté. Et donc, il y avait un monsieur qui me regardait galérer à prendre des photos avec mon téléphone via les jumelles, qui a eu pitié de moi, et qui avait un super objectif, et qui m'a envoyé les photos de cette ours polaire. Du coup, pour cette excursion-là, on avait un peu peur que ça soit long avec les enfants, parce qu'on est restés 7 heures sur le bateau. Et au final, c'est passé super vite. Tout est beau tout le temps. Alors, on a eu la chance de voir cette ours, mais si on n'avait pas vu l'ours, au final, ils adaptent beaucoup les... programme, on aurait fait trois glaciers, là on n'en a fait que deux parce qu'on est resté plus longtemps pour voir l'ours c'est vraiment bien fait, bien organisé c'est top dans nos voyages, moi c'est un peu quelque chose qui m'anime dans les voyages, voir un peu les animaux dans leur environnement naturel, et plus je voyage plus j'ai du mal avec les eaux, même si je comprends aussi que des fois, il faut aussi pour préserver certaines espèces dans la nature, tu te dis, ils sont tellement bien c'est tellement beau,

  • Speaker #0

    ça change tout au final et puis ils n'ont rien à foutre dans les eaux mais bon,

  • Speaker #1

    chacun c'est un autre débat Voilà, ça c'était vraiment l'excursion incroyable.

  • Speaker #0

    Et puis finir avec ça, c'est top. C'est vraiment le clou de la scène.

  • Speaker #1

    Carrément, carrément. Et donc cette excursion, je la recommande vraiment. On en reparlera quand on fera la partie un peu plus pratique, mais en plus avec des enfants, c'est parfait parce qu'on peut faire ça avec des petits bateaux, ce qu'on appelle des speedboats. Alors ça, il faut avoir 12 ans pour le faire, minimum. Et ils étaient au même niveau que nous, à peu près, dans un tout petit bateau dehors. Je me suis dit, les pauvres, ils doivent se geler. J'étais assez contente de l'avoir fait. fait sur un plus gros bateau, même si ça fait peut-être un peu moins, pour le coup, un peu moins aventure. C'est un gros bateau, quand même. Mais au moins, avec des enfants, c'était l'idéal.

  • Speaker #0

    Sur le speedboat, tu ne peux pas bouger, tu as froid, moins bien. Et si, en plus, il ne s'approchait pas plus, aucun intérêt.

  • Speaker #1

    Non, il ne s'approchait pas beaucoup plus. Alors après, il était de l'ours, il n'était pas plus près. Par contre, des icebergs, forcément, oui. Parce que là, tu tends la main, tu peux le toucher, ton iceberg.

  • Speaker #0

    Est-ce que ça vaut le coup de... Avec des enfants, encore une fois, j'entends, de faire ça... Bon, chacun fait comme il veut. Voilà. Mais en tout cas, ça existe et c'est bien de le savoir.

  • Speaker #1

    Voilà, on a fait le tour. Après, on est rentrés et on était tristes. Ah bah oui,

  • Speaker #0

    j'imagine. Ce fameux soleil de minuit... Ça fait quoi ? C'est fou quand même que ce soleil ne se couche pas. Pour notre horloge interne, ça ne marche pas.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est assez fou déjà de le vivre. Physiologiquement parlant, c'est compliqué. Les enfants, globalement, ça a été à peu près. J'avais un peu peur. Sur les trois semaines, parce que même après, au nord de la Norvège, il ne faisait pas beaucoup de nuit non plus. Au fur et à mesure des trois semaines, ils ont commencé à se coucher de plus en plus tard, à s'endormir de plus en plus tard. Comme le Svalbard, c'était le début, ils ont quand même réussi à garder un rythme pas trop décalé. Par contre, moi, je n'arrivais pas à m'endormir avant minuit, une heure du matin. complètement décalé, ton corps ne se repose pas il est tout le temps en éveil, il voit du soleil on a eu de la chance d'avoir des volets occultants des rideaux occultants là où on était sinon c'est compliqué mais c'est très particulier moi à un moment donné je me suis réveillée au milieu de la nuit il était 3h du matin pour aller aux toilettes et tu sors de la chambre, c'est le grand jour tu sais plus, tu mets 3 plombs, on va te rendormir parce que ton corps il s'est dit ça y est c'est la fête ce qui est vraiment impressionnant c'est de le voir tourner autour de nous parce qu'on a fait quand même on est sorti à peu près à toute toute heure de la journée. On a fait des choses le matin, on a fait des choses l'après-midi, le soir. Et au final, le soleil est quasiment tout le temps à la même hauteur. Alors, il y a une légère variation parce que là, on arrivait plutôt sur la fin du soleil, la journée éternelle, la journée en continu. Donc, sur la fin de notre séjour, je sentais une légère baisse de luminosité début août. Mais c'est impressionnant de voir ce soleil qui… C'est la Terre qui tourne, ce n'est pas le soleil. Mais bon, on a l'impression qu'il tourne autour de nous.

  • Speaker #0

    Oui, ça doit être quelque chose. Je pense que c'est effectivement un truc à vivre. Mais pour ceux qui sont là toute l'année, ça doit être... Ils sont habitués, je ne sais pas. C'est un truc à vivre, sans doute.

  • Speaker #1

    On en a parlé avec des gens qui étaient là toute l'année, justement de ça, et surtout de l'autre version. Parce que quatre mois dans l'année, c'est nuit, plus temps. Et on leur a demandé ce que c'était le plus difficile à gérer. Et ils nous ont, pas majoritairement parlant, mais quasiment tout le monde nous a dit que la nuit était plus facile à gérer que le jour. Il vaut mieux être tout le temps la nuit. de tout le temps de jour, parce que quatre mois sans te reposer, ils disent que c'est vraiment difficile. Et puis ils disent que quand il fait nuit, il y a les aurores boréales, donc pas de la nuit. C'est complètement différent, c'est une ambiance complètement différente. T'as la neige, t'as beaucoup moins de monde.

  • Speaker #0

    Et t'as beaucoup plus froid.

  • Speaker #1

    Ah oui, ça par contre oui. Mais ils nous ont tous recommandé de venir Rosevalbard en hiver pour le vivre vraiment encore différemment.

  • Speaker #0

    Et ça t'a donné envie ?

  • Speaker #1

    Ah bah oui,

  • Speaker #0

    carrément.

  • Speaker #1

    Carrément. C'est plus un endroit à vivre qu'à voir au final. Il y a des choses que tu peux pas... on a pas mal voyagé, tu vas au Machu Picchu pour voir le Machu Picchu, tu vas en Inde pour voir le Taj Mahal, mais là, tu vas pas au Svalbard pour voir vraiment l'endroit, même si c'est très beau. Il y a d'autres endroits aussi beaux, peut-être même plus beaux que ce qu'il y a là-bas, mais tu vis l'endroit, en fait. Tu vis d'être près du pôle Nord, d'être en journée continue pendant quatre mois, d'être en journée, en nuit continue pendant quatre mois, c'est plutôt une expérience à vivre qu'à voir, au final. C'est difficile d'expliquer, c'est des sensations plus qu'autre chose, mais c'est... Nous, on a adoré. Franchement, j'étais un peu triste de partir.

  • Speaker #0

    Tu reviendras ?

  • Speaker #1

    Oui, on reviendra en hiver, quand les enfants seront un peu plus grands. Pour l'hiver, je pense qu'on sera plus adaptés.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'il faut bien se couvrir. Donc Ethan, il est un peu petit encore, peut-être pour vraiment l'apprécier.

  • Speaker #1

    Il survivrait, mais il n'apprécierait peut-être pas trop.

  • Speaker #0

    Bon, on passe au guide pratique pour aider nos auditeurs et auditrices qui auraient envie de vivre la même expérience. Combien d'heures d'avion ? Quel décalage ?

  • Speaker #1

    Alors, il n'y a pas de décalage horaire. Comme la France, même hors d'été, hors d'hiver, ils se calent aussi sur la Norvège, qui est comme nous. Donc, il n'y a pas de décalage horaire. Après, au niveau des avions, il faut forcément passer par la Norvège. Jusqu'à Oslo, nous, on avait deux heures d'avion. On était partis de Lyon. Paris, ça doit être à peu près pareil. Et ensuite, de Oslo jusqu'à Longyearbyn, donc la ville de Lusvalbard, c'est trois heures d'avion. Donc, ce n'est pas très loin, au final. Ça se fait savoir.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des formalités spécifiques ?

  • Speaker #1

    Alors, non, pas besoin de visa. Par contre, il faut absolument le passeport. On peut voyager en Europe avec la carte d'identité. Là, c'est un peu à part. On sort de la frontière. C'est un vol international quand on va là-bas.

  • Speaker #0

    Des vaccins, des trucs à prévoir côté santé ?

  • Speaker #1

    Non. Pour nous, les vaccins, avec le tour du monde, on était blindés. On n'a même pas réfléchi. Il n'y a pas de vaccin particulier. C'est bien d'avoir une assurance, surtout si on va faire des choses un peu plus sportives, un peu plus aventureuses. Mais si on passe par des agences tout le temps, normalement, eux, ils ont toutes les assurances qui vont bien.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a quelque chose qu'il ne faut absolument pas oublier quand on va au Svalbard ?

  • Speaker #1

    Les jumelles, les jumelles, des très bonnes jumelles. C'est super important parce que les animaux ne sont pas à deux mètres, donc des bonnes jumelles. Et après, il faut s'habiller comme il faut quand même. Même si on est en été, on n'est pas sur des températures négatives. Nous, sur le bateau, au glacier, on n'a pas eu froid parce qu'on était bien habillés, mais il faisait froid. Donc, il faut une tenue chaude avec des sous-couches, quitte à enlever les manteaux s'il faut, mais on a été équipés.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a un système, comme dans d'autres endroits, de location de tenues adaptées ?

  • Speaker #1

    Oui, avec les agences, ils le font ça. Alors, sur des petits-enfants, je ne sais pas. Nous, on avait nos affaires, donc on n'a pas réclamé. Mais les agences peuvent louer, voire prêter des chaussures chaudes, des vêtements chauds et tout ça.

  • Speaker #0

    En te suivant, j'ai vu qu'il y avait quand même un truc qui serait pas mal d'avoir. Si tu n'as pas de volet occultant, tu as donné une petite astuce que j'ai trouvée géniale.

  • Speaker #1

    Oui, alors ce n'est pas moi qui l'ai trouvée, cette astuce. Je l'ai piqué sur Instagram. On m'a donné l'infos. j'ai trouvé ça génial. Oui, c'est le papier aluminium sur les vitres. Alors ça, ça a sauvé notre fin de vacances parce que dans le canton, il n'y avait pas. Donc, un peu d'eau sur la vitre, du papier alu et là, ça fait l'occultation. C'est parfait.

  • Speaker #0

    Mais c'est génial.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est génial. Ça, c'est vraiment génial.

  • Speaker #0

    Franchement, partez avec votre papier alu si jamais vous tombez comme dans ce camping où il n'y a pas de volet occultant. Sinon, tu deviens dingue, en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça. Après, tu essayes avec des coups. couvertures et tout, mais ça ne fait pas pareil.

  • Speaker #0

    C'est ça, moi je pars toujours avec des pinces à linge en me disant je ne vais pas réussir à mettre des trucs mais le papier à l'huile, incroyable.

  • Speaker #1

    C'est parfait.

  • Speaker #0

    Au contraire, est-ce qu'il y a quelque chose que vous avez pris avec vous mais qui n'était absolument pas nécessaire ?

  • Speaker #1

    Alors non, tout ce qu'on a pris a été utilisé. Alors pour le Svalbard, le maillot de bain n'est pas forcément nécessaire. Je crois qu'il y a une piscine, donc on n'a pas été, mais peut-être qu'on peut aller à la piscine. Voilà, sinon, après ça... Sur place, ça reste un pays européen. Il y a du confort, on trouve de tout, il n'y a pas trop de soucis.

  • Speaker #0

    L'activité à faire, absolument, avec les enfants ?

  • Speaker #1

    La sortie glaciaire, avec Henningsen Transport & Guiding, pour avoir le gros bateau. Je n'en ai pas trop parlé. On a fait un petit tour au musée du Svalbard. Nous, on l'a fait à la fin, donc c'était un peu bête. Il vaut mieux le faire au début. Et il est très bien avec les enfants. Il explique bien tout, il est très interactif. Il y a pas mal de choses à faire, d'activités. Ça permet de bien comprendre. prendre le truc. Avec les personnes qui ont des enfants un peu plus grands, je ne sais pas si on leur est fait s'ils avaient été plus grands, mais on peut faire même en été, aller travailler avec des chiens de traîneau. Ils ne tirent pas des traîneaux du coup, mais ils tirent des trucs à roulettes. Et ça, il faut avoir 8 ans, voire 10 ans parce qu'ils ne veulent pas prendre de risque avec les chiens. Donc je pense que ça peut être sympa avec les enfants parce que ça reste quand même avec des animaux, on peut s'occuper des chiens, tout ça. Nous, on ne l'a pas testé, donc c'est une activité qui peut se faire là-bas.

  • Speaker #0

    Côté sécurité... On en a parlé avec cette histoire de périmètre à ne pas dépasser sans armes. À part ça ?

  • Speaker #1

    À part ça, non. À part ça, c'est ultra… En termes, en tout cas, de gens et par rapport aux personnes qui sont sur place, il n'y a aucun problème. C'est ultra sécurisé. Très, en fait. Ça reste un pays très respectueux des règles et tout ça, donc il n'y a pas de danger. Voilà. Comme tu le dis, le seul danger, c'est par rapport aux animaux. Il y a des animaux sauvages, donc il faut absolument bien respecter les règles de sécurité.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous avez goûté des spécialités culinaires ?

  • Speaker #1

    Alors, il n'y a pas de spécialité culinaire aux Valbardes, parce qu'en fait, ils ne produisent rien sur place, donc ils exportent tout. Et on n'a pas goûté des spécialités culinaires norvégiennes, parce que ça ne nous faisait pas trop envie de manger du renne, de la baleine ou des trucs un peu comme ça. Donc, non, on n'a pas de spécialité culinaire. Par contre, moi, ce que je peux conseiller en termes de nourriture, c'est d'avoir un hébergement avec cuisine pour éviter de faire restaurant tout le temps, parce que, déjà, c'est cher et puis ça reste assez basique, la nourriture aux Valbardes. On reste sur des plats, burgers, des choses comme ça. Une semaine à ce régime-là, ce n'est pas forcément idéal.

  • Speaker #0

    Et tu trouvais tout ce que tu voulais dans le supermarché du coin ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a un supermarché, il y a quasiment tout.

  • Speaker #0

    Votre hébergement, tu l'as dit d'abord, l'hôtel et ensuite Airbnb, fonctionnel, rien de particulier.

  • Speaker #1

    Non, rien de particulier.

  • Speaker #0

    Et enfin, le budget, on s'attend à quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, budget, je l'ai fait à la fin des vacances. Nous, en gros, ça nous a coûté 5 000 euros à 4. cette semaine. Je ne parle que de la semaine. J'inclus dedans le billet d'avion depuis la Norvège, pour rajouter celui pour aller en Norvège. Et donc, du coup, mes enfants, ils ont 4 et 7 ans, donc ils ont payé sur les activités, c'est à peu près moins 50%, il y a quelques réduits. Donc, j'ai essayé de ramener un peu ce que ça pouvait faire par personne pour la semaine, c'est à peu près 1500, 1500, 1700 euros la semaine.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un beau budget pour une semaine. C'est soit ça,

  • Speaker #1

    soit des vacances au ski, en vacances scolaires au final. C'est ça. Oui, c'est assez cher.

  • Speaker #0

    On le sait que la Norvège, les pays nordiques en tout cas, ne sont pas donnés.

  • Speaker #1

    Là, sur place, en fait, ce qui coûte le plus cher, c'est l'hébergement. Au niveau de la nourriture, on s'en est bien tiré, mais l'hébergement coûte très cher. Et les activités, en fonction de ce qu'on décide de faire, ça peut monter très très cher.

  • Speaker #0

    Oui, j'imagine que l'excursion ours polaire de 7h, elle ne doit pas être donnée.

  • Speaker #1

    Eh bien, c'était en fait la plus chère. Ah d'accord. C'est les morts, c'est le plus cher. C'est l'excursion phare, les morts. Ah, ce n'est pas l'ours polaire ? Non, c'est tellement difficile d'en voir des ours polaires que… Ils n'ont pas d'excursion spéciale au scolaire parce qu'ils ne savent pas où ils sont, alors que les morts, ils savent forcément où ils sont. On ne peut pas ne pas en voir.

  • Speaker #0

    Les petites dernières questions que j'aime bien, est-ce que tu as une anecdote, un truc qui t'est arrivé lors d'un de tes voyages, pas celui-ci, mais les autres, et dont tu te serais bien passée ?

  • Speaker #1

    Oui, il y en a plusieurs, il y en a plein. Allez,

  • Speaker #0

    une.

  • Speaker #1

    Allez, une. Comme on est sur un podcast plutôt voyage avec des enfants, je vais raconter une avec des enfants. Alors moi, je ne les ai pas perdues. Je sais que tu as eu quelques invités qui ont perdu leurs enfants.

  • Speaker #0

    Et moi aussi.

  • Speaker #1

    Et toi aussi. Non, moi j'ai une... Il y a Ethan qui nous a fait une belle cascade en Bolivie. Il regardait hors l'air, je ne sais pas si tu as regardé, à la Paz. Et puis il a raté, il est tombé dans une marche et il n'a pas mis les mains. Donc il s'est ouvert le front, mais bien, bien. Il a cassé ses lunettes, il lui a ouvert le front. Et c'était bien ouvert, donc ça s'est mis beaucoup. Désolée pour ceux qui seraient un peu mal par rapport à ça. On a les gestes de premier secours avec mon mari, on n'a pas paniqué. Il y avait une pharmacie juste en face, donc on y va. Et en fait, la pharmacienne n'a absolument pas pu nous aider. Elle était un peu paniquée, je ne sais pas. Elle nous a donné des pansements type mercurochrome et des antibiotiques. Et elle nous a dit, ça va aider à cicatriser. Je regardais mon mari, mon fils qui avait du sang par... donc j'ai pris les antibiotiques, j'ai pris les petits pansements, je me suis dit bon bah on verra bien et on n'a pas été à l'hôpital, on a réussi à faire un petit pansement comme on pouvait, avec qui s'est arrêté le saignement, on lui a donné les antibiotiques quand même, on s'est dit en Bolivie on sait jamais et au final il a fini avec une cicatrice maintenant, un peu comme Harry Potter, une espèce de V sur le front et ça c'est vrai qu'on s'en serait bien passé parce qu'il avait, c'était assez impressionnant, on se sent partout avec son pansement qui descendait jusque sur le nez après. après. Voilà.

  • Speaker #0

    Oui, c'est sûr que tu t'en passerais bien. Alors, les antibiotiques, pour ça, je n'avais jamais entendu. Mais bon, pourquoi pas ?

  • Speaker #1

    Je crois qu'en Amérique du Sud, les antibiotiques, c'est un peu automatique. Ah, voilà.

  • Speaker #0

    Ils n'ont pas la pub comme chez nous.

  • Speaker #1

    Voilà. Parce qu'à chaque fois qu'on a été en pharmacie pour des petits bobos ou des petites maladies, ils nous ont systématiquement donné les antibiotiques.

  • Speaker #0

    Votre prochaine destination en famille ?

  • Speaker #1

    Alors, celle qui est quasiment sûre, c'est dans trois ans. On a prévu de refaire un grand voyage. Dans trois ans, histoire de rebudgétiser un peu tout ce qui va bien. Donc, on veut repartir. Partir un peu moins longtemps, 5 à 6 mois cette fois. Et on voudrait faire l'Amérique du Nord. Donc, États-Unis, Canada, Alaska. Voilà, c'est l'idée. Entre deux, on verra. Je pense qu'on va rester pas trop loin pour ne pas dépenser trop. Et pour s'entraîner au camping-car en Europe aussi. Pour s'entraîner après pour les États-Unis. Voilà, on n'est pas très fort en camping-car.

  • Speaker #0

    Quelle destination aimerais-tu découvrir sur le podcast ?

  • Speaker #1

    Eh bien, du coup, quelque chose qui collerait pour... ce prochain voyage. Donc, j'ai vu que les États-Unis sur tes podcasts, on a déjà pas mal parlé.

  • Speaker #0

    Il y en a quelques-uns, oui. Tout à fait.

  • Speaker #1

    L'Alaska, ça pourrait être sympa.

  • Speaker #0

    Eh bien, écoute, l'Alaska, on va lancer un appel. Moi aussi, j'aimerais bien découvrir.

  • Speaker #1

    Il y a où le Canada ? Je pense que c'est pareil. Canada, Alaska, on ne connaît pas trop.

  • Speaker #0

    J'en ai un sur le... Mais c'est Montréal. Donc, ce n'est pas le Canada. C'est que Montréal. Mais c'est déjà pas mal. Dernière question. Si nos auditeurs te cherchent, où peuvent-ils te trouver ?

  • Speaker #1

    Sur Instagram. Moi, je ne suis que sur Instagram. Donc, notre nom, c'est La Famille Ouf. Donc, La underscore Famille underscore Ouf. Et c'est O-O-F.

  • Speaker #0

    Eh bien, je mettrai ça dans les notes de l'épisode. Merci beaucoup, Gaëlle, pour ce magnifique carnet de voyage au Svalbard.

  • Speaker #1

    Eh bien, merci à toi de m'avoir fait confiance et de m'avoir permis de raconter ce beau séjour.

  • Speaker #0

    Ah ben, écoute, ça donne tellement envie de le découvrir. Et puis, ça doit être assez sympa de placer dans une conversation. Sinon, vous connaissez le Svalbard ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. C'est vrai, c'est assez sympa.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup et à bientôt. Merci, à bientôt. Au revoir. N'hésitez pas à le partager à d'autres parents en quête d'inspiration pour leurs prochaines vacances et à ceux qui pensent que voyager avec des enfants, c'est trop compliqué. Si l'épisode vous a plu, dites-le-moi sur Apple Podcasts, Spotify ou encore sur Instagram en me taguant à famillevoyage underscore blog. C'est aussi le bon endroit si vous voulez partager un voyage ou me demander un carnet de voyage sur une nouvelle destination. À bientôt pour le prochain épisode. D'ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez-vous de chouettes souvenirs en famille.

  • Speaker #1

    Sous-

Description

Quand Gaëlle m’a contactée, elle m’a parlé de deux de ces voyages avec William, son mari, Sélène, 7 ans et Ethan 4 ans : leur tour du monde l’année dernière et leur destination estivale à venir : le Svalbard.

Le Svalbard ? C’est où ça ?


N’écoutant que ma curiosité, et la vôtre, j'en suis sûre, j’ai dit banco pour un épisode sur cet archipel de l'océan arctique, en mer du Groenland, à moins de 1000 km du pôle Nord !


Au programme, faire coucou aux morses, randonner dans la vallée, admirer le glacier et les majestueux paysages arctiques, espérer voir un ours polaire, profiter du soleil de minuit et aller à la limite autorisée « sans armes » de la ville. Comment ça sans armes ?? Et l’ours polaire, est-ce qu’ils l’ont vu ?


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Retrouvez Gaëlle

instagram : la famille oof


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Production : Stéphanie Cordier
Musique : Luk & Jo



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(c) Famille & Voyages, le podcast par Stéphanie Cordier


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello ! Bienvenue dans la saison 6 de Famille et Voyage, le podcast. Je suis Stéphanie, maman de deux grands ados et complètement accro aux voyages. Dans ce podcast, on tord le cou à cette idée folle que voyager avec des enfants, ça ne sert à rien puisqu'ils ne s'en souviendront pas. Mais que nenni ! Et mes invités le prouvent chaque semaine. Ici, on parle voyage à pied, à vélo, en voiture, en camping-car et même tour du monde. Les parents voyageurs partagent leurs itinéraires et racontent leurs activités avec les enfants, les spécialités locales à savourer, les galères à éviter et même leur budget. De quoi vous donner plein d'idées pour vos prochaines vacances en famille. Et parce qu'on est des parents avant tout, je vous propose une nouvelle formule de mes top 5 sur des sujets de parentalité et d'éducation. On se retrouve une fois par mois avec des invités au top, évidemment ! Le podcast est disponible sur le blog familiervoyage.com et sur toutes les plateformes d'écoute. On se retrouve aussi sur Instagram à familiervoyage. avec un S underscore blog. Si vous aimez écouter ce podcast, si vous avez ajouté des destinations sur la liste de vos envies, c'est le bon moment pour me le dire et me soutenir en vous abonnant, en laissant un joli commentaire ou une note 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Je sais que tous les podcasteurs vous le demandent et qu'on finit par ne plus l'entendre, mais c'est vraiment la récompense pour tout ce travail fait maison. Alors merci à ceux qui l'ont déjà fait, et pour tous les autres, je compte sur vous. Allez hop, nouvelle conversation ! Quand Gaëlle m'a contactée, elle m'a parlé de deux de ses voyages avec William, son mari, et leurs enfants Célène, 7 ans, et Ethan, 4 ans. Leur tour du monde l'année dernière et leur destination estivale à venir, le Svalbard. Le Svalbard, c'est où ça ? N'écoutant que ma curiosité, et la vôtre j'en suis sûre, j'ai dit banco pour un épisode sur cet archipel de l'océan Arctique en mer du Groenland, à moins de 1000 km du pôle Nord. Au programme, faire coucou aux morts, randonner dans la vallée, admirer le glacier et les majestueux paysages arctiques. Espérer voir un ours polaire, profiter du soleil de minuit et aller à la limite autorisée sans armes de la ville. Comment ça sans armes ? Et l'ours polaire, est-ce qu'ils l'ont vu ? Allez, c'est parti pour le carnet de voyage de Gaëlle dans l'archipel du Svalbard. Hello Gaëlle !

  • Speaker #1

    Bonjour !

  • Speaker #0

    Comment ça va ?

  • Speaker #1

    Eh ben ça va très bien, je suis ravie d'être là et de participer à ce podcast.

  • Speaker #0

    Eh ben écoute ! Moi, je suis ravie de t'accueillir pour parler d'une destination dont je n'avais jamais entendu parler, comme je te l'ai dit quand tu m'as contactée. J'ai dit, qu'est-ce que c'est que ce truc, le Svalbard ? Et quand tu m'as expliqué, je t'ai dit, bon, on attend que vous fassiez le voyage et on en parle après.

  • Speaker #1

    C'est un peu ce qui s'est passé pour nous. On ne connaissait pas trop et on s'est dit, allez, une fois qu'on a découvert ça, go, on y va.

  • Speaker #0

    Avant de partir dans le Nord, est-ce que tu peux nous présenter ta famille et la voyageuse que tu es ?

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Donc moi, je suis Gaëlle, j'ai presque 36 ans. Ça fait 25 ans que je voyage, ça a commencé avec mes parents quand j'étais enfant. C'est surtout ma maman qui aimait voyager. Mon papa, dès qu'il fait trop chaud, que c'est un peu trop loin, c'est pas son truc. Donc c'est elle qui nous a trimballé un peu partout et qui nous a donné le virus. Surtout à moi d'ailleurs, plus qu'à mon frère, mais surtout à moi.

  • Speaker #0

    C'est un truc de fille alors.

  • Speaker #1

    C'est un truc de fille dans la famille, exactement. Donc au début, j'ai voyagé avec ma maman, donc mon papa un peu quand même, mon frère. Et puis, mon premier voyage en solo, je mets des guillemets parce que je n'étais pas toute seule quand je suis partie, mais celui que j'ai organisé moi-même, on va dire, c'était en 2011, donc j'avais 23 ans. Et je suis partie en Thaïlande deux semaines avec un copain de l'école, de l'école d'ingénieurs. Donc, c'était assez sympa. C'était la première fois que je partais vraiment aussi loin. C'est-à-dire qu'avec ma maman, on était plutôt sur l'Europe, le Maghreb. On est parti en Martinique aussi, mais ça reste quand même la France, même si c'est loin. Donc là, ça a été un peu le choc culturel pour moi. C'est très sympa. Je suis partie que 15 jours, mais c'était deux belles semaines. Et puis, ça m'a un peu donné envie de continuer, de voyager autour du monde. Et deux ans plus tard, donc en 2013, j'ai rencontré mon mari. Enfin, celui qui serait mon mari après, parce qu'on ne s'est pas mariés tout de suite quand même. Et j'ai eu de la chance. C'est le hasard qui a fait qu'on s'est rencontrés. Et il est un peu comme moi. C'est-à-dire que lui, il adore voyager aussi. On a comme objectif de faire tous les pays du monde en la fin de notre vie, ce qui n'est pas possible. Mais on va essayer.

  • Speaker #0

    Vous avez la liste et vous cochez au fur et à mesure ?

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça, on coche. On sait bien que ce n'est pas possible, mais on essaie d'en faire un maximum de tout ce qu'on peut. Donc avec lui, on est partis beaucoup en voyage. Au début, tout seul. On a fait Tanzanie, on a fait l'Islande, on a fait les Canaries. On a fait à peu près tout ce qui était à côté de la France aussi en termes d'Europe, limitrophes. Donc pas mal de petites choses. Et on a même commencé, quand on était encore jeunes célibataires, enfin pas célibataires, mais sans enfants en tout cas, à penser à un tour du monde. On avait commencé à réfléchir à faire un petit tour du monde à deux, alors juste six mois. On avait fait les prémices, tout ça. Et puis, on a décidé de faire des enfants avant. On s'est dit, on aura un peu plus d'argent plus tard, on fera des enfants. Donc, on a fait deux enfants. Dans la famille Ouf, c'est notre nom de voyageur, il y a Célène qui est née en 2017, donc là, il y a 7 ans, et Tann qui est née en 2020, juste avant le confinement, et qui est du coup à 4 ans. Et on est partis avec eux en tour du monde quand ils avaient 2 ans et demi et 5 ans. Donc on est partis en 2022. On nous a dit qu'on était assez courageux de partir avec des enfants aussi petits. Mais ça s'est très bien passé. On était très contents.

  • Speaker #0

    Puis on est quelques-uns sur le podcast maintenant des Tours du Monde. Et il y a tous les âges. Donc finalement, ça se fait bien à la preuve.

  • Speaker #1

    Oui, et puis au final, voyager avec des petits-enfants, c'est d'autres contraintes. Mais ce n'est pas comme voyager avec des ados. Il y a d'autres contraintes encore différentes. On testera ça plus tard.

  • Speaker #0

    L'école, par exemple ?

  • Speaker #1

    Voilà, exactement l'école. Puis même aussi au niveau des choix. Nous, à leur âge, ils nous ont suivis. En fait, ils ne savaient pas trop ce qu'on allait faire. Ils suivaient les choses, ils étaient très contents. Quand ils grandissent, j'imagine qu'ils ont un peu plus leur mot à dire.

  • Speaker #0

    Oui, en tout cas, c'est plus un partage pour essayer que tout le monde ait son pays ou ce qu'il a envie de voir. C'est une autre façon de faire.

  • Speaker #1

    En fonction des affinités, en fonction de tout ça, de chacun. En tout cas, nous, on était bien contents. Je me rappelle, quand on a pris la décision de partir en tour du monde, c'est un copain qui nous avait dit, parce qu'on avait un peu en tête qu'il fallait avoir beaucoup d'argent pour partir en tour du monde à quatre. Et il y a un copain qui nous a dit, vous savez, il ne faut pas gagner au loto, il suffit d'avoir un peu d'argent de côté. Nous, on avait une maison. On s'est dit, en fait, l'argent, on l'a. On vend la maison et on a l'argent pour partir en voyage. Donc, on a tout lâché. On a pris un peu notre courage à deux mains, parce que ce n'est pas évident de tout lâcher comme ça. Surtout qu'on savait qu'on ne reviendrait pas dans la même région au retour. Donc, c'était vraiment un... un changement de vie avec une petite parenthèse voyage au milieu. Donc voilà, on est partis dix mois autour du monde. On est rentrés l'année dernière, ça va faire un an déjà. Il y a à peine qu'on était rentrés qu'on avait envie de repartir. De toute façon, ça c'est un peu nous. Je crois qu'il y a un terme pour ceux qui ne peuvent pas s'empêcher de penser au prochain voyage.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. On le voit pas mal sur les réseaux, mais je l'ai oublié aussi.

  • Speaker #1

    Oui, je ne m'en souviens plus, mais il y a un terme. Nous, on a besoin de savoir quel sera le prochain voyage. Donc forcément, après un tour du monde, on a pu tout faire. tout à fait le même budget. On avait encore un peu d'argent de la maison, heureusement, mais on ne pouvait pas repartir des mois et des mois, surtout qu'on a repris le travail aussi, forcément.

  • Speaker #0

    Puis il faut.

  • Speaker #1

    Il faut, il faut bien retravailler, exactement. Donc, on a réfléchi à où est-ce qu'on pourrait partir cet été. La Norvège, ça faisait un petit moment qu'on voulait y aller. Et puis, on a creusé un peu plus le sujet. On s'est dit qu'on avait besoin d'aventure. On avait beaucoup aimé nos expériences autour du monde. On s'est dit, on va faire quelque chose d'un peu exceptionnel, ou en tout cas différent de ce qui se fait. Donc, on est parti au Svalbard. Le Svalbard, c'est à 800 kilomètres au nord de la Norvège, au nord du nord de la Norvège, et à 1000 kilomètres du pôle nord. Il n'y a pas grand-chose de plus près que le pôle nord.

  • Speaker #0

    Comment tu es arrivée jusque-là ? Dire qu'envie de faire une aventure, la Norvège, mais la Norvège, ce n'est pas le Svalbard. Enfin, comment le Svalbard ? Pourquoi le Svalbard ?

  • Speaker #1

    C'est une très bonne question et c'est assez marrant. Parce que, en fait, nous, on a une liste des choses à faire et à voir dans notre vie, qui s'allonge un peu tout le temps, forcément. elle diminue puis elle se rallonge. Et sur cette liste, il y avait l'envie de voir le soleil de minuit, le vrai, c'est-à-dire celui qui ne se couche pas du tout, avec la boule à l'horizon. Donc quand on avait décidé de faire la Norvège au début, on s'est dit on va aller au Cap Nord, parce que là-haut on peut voir le soleil vraiment de minuit jusqu'à assez tard dans l'été. Sauf que ce n'était pas assez tard pour nous, parce qu'avec notre travail, on ne pouvait pas partir avant fin juillet, et le soleil de minuit au Cap Nord, c'est jusqu'à fin juillet. Donc on n'avait pas forcément le temps d'arriver, on aurait dû... Voilà. ce dos soleil de minuit, mais on l'aurait quand même vu se coucher un petit peu, donc ça ne collait pas. Donc, on a commencé à regarder sur Google Maps s'il n'y avait pas quelque chose de plus haut. Donc, il y a la Russie, mais en ce moment, c'est un peu compliqué.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas forcément une très bonne idée.

  • Speaker #1

    Voilà, ce n'est pas une bonne idée. Et puis, William, mon mari, il regarde sur Google Maps et puis il dit, c'est quoi ces petites îles là-haut, à peu près à la même latitude que le Groenland ? Je ne sais pas, on regarde un peu plus près. On voit que ça s'appelle le Svalbard. Je me dis, est-ce qu'on peut y aller ? Je creuse rapidement sur Internet et on voit qu'il y a une ville là-bas. On se dit, c'est un territoire norvégien, il y a une ville, il y a un aéroport. Et bien, allez, là, on est sûr d'avoir un soleil de minuit jusqu'à fin août. Donc, on est bien.

  • Speaker #0

    C'est fou et vous n'en aviez jamais entendu parler avant ?

  • Speaker #1

    Non, non, non, jamais. Et puis, ce qui est assez marrant, c'est qu'à partir du moment où on a pris cette décision-là, on a vu ça partout. Alors, je ne sais pas si c'est parce que du coup, comme on se renseigne dessus, on est un peu plus captives, mais on a vu un reportage dessus. qui avait été fait sur je ne sais plus quelle chaîne de télévision, qui est sorti deux semaines après qu'on ait pris cette décision-là. Enfin, plein de choses après qui nous ont confortées dans cette envie d'aller voir cette petite île là-haut.

  • Speaker #0

    Vous avez envisagé de partir combien de temps ?

  • Speaker #1

    Une semaine. On est partis une semaine au Svalbard et après on a fait deux semaines en Norvège après. Disons qu'on était un peu limités entre guillemets avec les avions. Il y a des avions tous les jours au départ d'Oslo, mais nous on voulait revenir à Tromsø après. Donc Tromsø c'est au nord de la Norvège. Et là il n'y a que deux avions par semaine. Donc c'était soit en reste... soit on restait trois jours, soit on restait sept jours, et on se dit trois jours, ça va être un peu juste. Donc on est resté une semaine. On serait bien resté plus longtemps. Mais voilà, on va reparler du budget, mais c'est un petit budget quand même.

  • Speaker #0

    Comment tu as organisé ce voyage ? Puisqu'une fois que tu avais déterminé que vous vouliez aller là-bas, il fallait bien organiser et savoir ce qu'il y avait à voir, à faire, où est-ce que vous alliez dormir, etc. Comment tu as organisé ça ?

  • Speaker #1

    Alors, ce n'était pas évident au début, parce que moi, je fonctionne beaucoup avec les réseaux sociaux et Instagram et je vais regarder un peu comment font les autres dans les pays, prendre les bonnes idées, les bonnes astuces. Et là, il n'y avait rien du tout. Alors, avec les enfants, je n'ai rien trouvé du tout. témoignage de gens qui étaient montés là-haut avec des enfants, je n'avais rien trouvé. Ouais,

  • Speaker #0

    ce sera le premier.

  • Speaker #1

    Voilà, je n'ai vraiment rien trouvé. Alors, des voyageurs qui sont partis le faire, là, il y en avait quand même pas mal, mais ils partaient en mode un peu aventure, c'est-à-dire randonner pendant une semaine, voir un ski, tout ça. Nous, ce n'était pas envisageable.

  • Speaker #0

    Non, vous n'avez pas envie.

  • Speaker #1

    Si, envie, oui. Envisageable, non. On voulait quand même partir avec nos enfants, donc on s'est dit que ça serait pour une autre fois. Donc, du coup, je me suis renseignée avec ce que je pouvais sur Internet. Il y a trois options, en fait. pour aller au Svalbard, globalement. La première, c'est de faire une croisière au départ de la Scandinavie, la Norvège. Il y en a qui partent d'Allemagne et de Hollande, si je ne me trompe pas. Sauf que ça, c'est totalement hors de prix. C'est excessivement cher. Ce n'est pas trop ce qu'on voulait non plus. Nous, les croisières en bateau, on a des enfants qui sont comme tous les enfants, qui sont assez actifs. On s'est dit, si on passe une semaine sur un bateau, ça va être dur pour eux, même si c'est un gros bateau. Donc voilà, ça, on a vite laissé tomber. L'autre option, c'est de passer par une agence. Il y a pas mal de... des petites agences qui partent, qui permettent de faire des aventures là-haut et des séjours là-haut. Mais voilà, on est aussi de nouveau sur des séjours plutôt sportifs et qui sont adaptés pour des adultes ou en tout cas des grands, enfin des ados. Donc ça ne connaît pas trop non plus. Donc on s'est dit, bon, ce n'est pas grave, on va le faire tout seul. En plus, nous, on a eu une fois une expérience de passer par une agence, ça s'était très, très mal passé. Donc nous, on organise tout seul, on préfère. Ça, au moins, on sait où est-ce qu'on va. On ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes si ça rase. Donc on s'est dit, on va le faire tout seul, on va bien y arriver. Donc on a pris un billet d'avion, on a commencé par ça, au slow, et après on s'est dit, on va voir au fur et à mesure comment ça se passe. Et ça ne s'est pas si mal passé, puisqu'il y a un site internet du Svalbard qui est très bien fait, qui permet de revoir un peu les hébergements qui existent, de voir les activités possibles, de réserver pas mal de choses. Il est en anglais, il est très bien fait, donc j'ai fait ça en fait. Je me suis basée là-dessus.

  • Speaker #0

    Il y avait au moins un site.

  • Speaker #1

    Oui, il y avait au moins un site, exactement. Oui, il est très bien fait. Alors moi, c'était la première fois. fois que j'arrivais dans un pays, on était un peu stressé parce que je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. D'habitude, je sais un peu ce qui m'attend et là, pas du tout. C'est un peu l'inconnu total.

  • Speaker #0

    L'aventure, c'est ce que tu voulais.

  • Speaker #1

    Exactement. Du coup, je me suis dit, j'espère que ça va aller. Personne part avec des enfants. Il y a peut-être une raison. J'espère que ça va le faire. Ça s'est très, très bien fait. Donc, ça s'est organisé comme ça au fur et à mesure, grâce à ce site Internet-là, majoritairement.

  • Speaker #0

    Il s'appelle comment ce site, puisque ça peut nous aider aussi ? Oui,

  • Speaker #1

    il s'appelle Visits Valbard.

  • Speaker #0

    le site de l'Office de tourisme. Donc, merveilleux. C'est bon.

  • Speaker #1

    Et il est vraiment très, très complet.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous décrire rapidement votre itinéraire pour qu'on ait une vision d'ensemble, un petit teaser sur cette semaine au Svalbard et après, on rentrera dans le détail ?

  • Speaker #1

    Alors, le Svalbard, il n'y a pas trop d'itinérance pour le coup. Parce que, déjà, le Svalbard, il faut savoir que c'est un archipel d'îles. Nous, on n'a été que sur l'île du Spitsberg qui fait, je reprends mes notes, 37 000 kilomètres carrés. et il y a 22 000 km2 de glaciers. Donc déjà, il n'y a pas trop de place pour bouger. Ensuite, ça on y reviendra, mais c'est interdit de se déplacer tout seul en dehors de la ville, en tout cas sans arme. Je vous en reparlerai un peu plus tard. Oui, c'est original. Et enfin, il n'y a que 50 km de route sur l'île du Spitsberg, dont les trois quarts qui ne sont pas bitumés. Donc, Osvalbard, on y va, on se pose à Longerbin, qui est la capitale, la ville principale, et on n'en bouge plus. Et ensuite, on fait des excursions en bateau ou avec des agences en étoile. Voilà, il n'y a pas forcément d'itinérance.

  • Speaker #0

    C'est pas mal reposant aussi.

  • Speaker #1

    Exactement, ça permet pour les enfants de faire des journées un peu plus off, de rentrer tous les soirs, donc c'est assez confortable aussi.

  • Speaker #0

    Et quel type d'excursion vous avez faite ?

  • Speaker #1

    Alors, on en a fait pas mal, on a fait pas mal d'excursions en bateau, puisqu'encore une fois, il n'y a pas beaucoup de route, donc on se déplace en bateau là-bas. L'hiver, on se déplace en ski ou en chien de traîneau, l'été, on se déplace en bateau. Donc, on a fait pas mal d'excursions en bateau, principalement pour aller voir des animaux, parce que c'était là. que l'objectif, l'ours blanc, c'était l'objectif. Il nous a fait attendre, mais je fais un petit teasing. On en a vu un.

  • Speaker #0

    Ben non, ça y est, tu l'as dit. Donc, il y a un peu de teasing.

  • Speaker #1

    Il y a un peu de teasing. On peut couper, si tu veux.

  • Speaker #0

    Bon, ben, on a hâte de savoir comment vous l'avez vu.

  • Speaker #1

    Donc, on a fait des excursions en bateau. On a fait une petite randonnée. Alors, les randonnées, ça a été un petit peu notre... Alors, le chat noir, c'est un peu excessif. Notre chat gris, on va dire, parce que nous, on adore faire des randonnées. Nos enfants n'adorent pas ça, mais ils sont quand même assez... bon marcheur comme tous les enfants comme tous les enfants exactement et sauf que là bas en dessous de 12 ans c'est assez compliqué de les convaincre d'emmener des enfants en randonnée ah oui c'est pas les enfants le problème c'est les gens et les agences de voyage pas grand chose d'accessibles en tout cas ils n'acceptent pas les enfants dans pas mal de randonnées parce qu'ils trouvent que c'est vite beaucoup de dénivelé des escarpots pas adapté Après, on fait confiance aux gens qui habitent sur place. Donc, ça a été un peu notre petit chagrin. On a pu faire une petite randonnée avec une agence qui proposait quelque chose d'adapté dès 4 ans, qui est très, très bien d'ailleurs. Donc, je ne sais pas après si tu veux qu'on détaille au fur et à mesure.

  • Speaker #0

    Mais oui, on va rentrer dans le vif du sujet. Allons-y, faisons-le de façon chronologique si c'est plus simple et je suis sûre qu'on va s'y retrouver. D'ailleurs, quand vous arrivez, c'est quoi vos premières impressions ? ou tes premières impressions sur l'environnement, le paysage, les premiers contacts avec les gens avant de partir sur les différentes excursions ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, rien que l'arrivée en avion, c'est assez sympa. Alors nous, on n'a pas eu trop de chance avec l'avion, que ce soit à l'arrivée ou au départ, on était un peu dans les nuages. Mais on a quand même vu, on voit moins, mais ça faisait un peu mystique parce qu'on voyait ces nuages, cet archipel d'îles avec les glaciers partout. On se demandait bien où est-ce qu'on allait atterrir, où est-ce qu'il pouvait y avoir une ville au milieu de tout ça. tout ça. Déjà, rien que l'arrivée en avion, elle est assez sympa. Quand on atterrit, alors nous, on est arrivés sous les nuages, donc en atterrissant, on ne voyait plus grand-chose du paysage, mais tu arrives dans ce petit aéroport, il n'y avait même pas de porte d'embarquement, on est arrivés en même temps que ceux qui partaient, c'était assez sympa. On arrive dans ce tout petit aéroport, on voit déjà un ours polaire, enfin un faux, je ne sais pas trop si c'était un vrai ou un faux, mais un empaillé, je ne sais pas. En tout cas, un énorme ours polaire. polaire qui attend au niveau des bagages. Ça parle d'ours polaire partout, d'ailleurs, dans l'aéroport. Il y a des deux, tu te dis, je suis au bon endroit pour en voir. Voilà. Déjà, on commence à croiser les doigts. On sort de cet aéroport. C'est très bien fait. Il y a un bus qui attend pour amener en ville à 5 km. De toute façon, la ville est très petite, mais le bus, il fait le tour des hôtels et il dépose tout le monde après, donc nickel. Et donc, on attend dans ce bus que tout le monde arrive. Et là, c'est marrant, c'est Célène qui le voit en premier. Elle dit, pourquoi il y a un panneau ? avec un ours polaire. Et puis là, elle réagit, elle fait, mais ça veut dire, attention, ours polaire, on va voir des ours polaires. Elle réagit, elle comprend que ça y est, en fait, on est arrivé et qu'on est dans un endroit où il y a des ours polaires. Et donc, c'est vrai qu'on voit ce panneau pour la première fois, attention, ours polaire. Au-dessus de ce panneau, il y a plein de directions de toutes les villes du reste du monde qui sont super loin. Et Pôle Nord, 1000 kilomètres, on fait, oh là là, on est à 1000 kilomètres du Pôle Nord. Ça paraît super loin, 1000 kilomètres, mais en fait, c'est vraiment la ville accessible pour le... le commun des mortels la plus proche du pôle Nord. Donc ça fait quelque chose de dire qu'on est là. Puis alors nous, on aime bien tous ces extrêmes, un peu se dire qu'on est le plus près du pôle Nord. Nous, on adore ça, ça nous fait quelque chose. Donc on prend le bus, on arrive sur la ville. Alors la ville, elle n'est pas belle du tout. On a un peu l'impression d'être dans une station de ski hors saison. Voilà, ça fait un peu l'esprit. Ce n'est pas très très beau, c'est assez vide. C'est des conditions assez dures là-bas. De toute façon, les maisons sont construites de façon à résister à la neige, au froid. Ce ne sont pas des belles maisons.

  • Speaker #0

    C'est fonctionnel.

  • Speaker #1

    C'est fonctionnel, exactement. La ville est en forme de thé. Il y a une partie qui est sur le bord qui longe le fjord et puis une partie qui remonte un peu jusqu'à un glacier. Alors je trouve que ça fait un thé comme ça, avec les maisons autour, quelques petits commerces. On ne trouve pas ça très beau, mais on se dit qu'on est au bout du monde. On est dans un environnement qui est assez hostile, même si nous, on ne l'aura pas ressenti, parce qu'on aurait eu un temps exceptionnel. Mais on se dit qu'il y a quand même des gens qui habitent là, planés. C'est accessible qu'en avion, en bateau, c'est accessible que l'été. Sinon, c'est le fjord déglacé. Donc, ça nous fait quelque chose.

  • Speaker #0

    Peut-être que vous le savez, vous avez posé la question. Entre les gens qui sont nés là et les gens qui sont venus pour travailler peut-être à cet endroit-là, est-ce que vous avez une idée de la proportion ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est marrant que tu me poses cette question parce qu'on n'a pas le droit de naître aux Valbardes. C'est interdit. Il y a deux, trois petites choses comme ça qui sont assez particulières, mais on n'a pas le droit de naître aux Valbardes.

  • Speaker #0

    Mais pourquoi ?

  • Speaker #1

    Eh bien, parce qu'il n'y a pas d'hôpital. entre un mois et quinze jours avant la naissance, elles sont envoyées en Norvège et elles n'ont le droit de revenir qu'une fois que leur enfant est capable de survivre entre guillemets aux conditions du Svalbard, donc au bout de quelques mois. Voilà, donc il n'y a pas beaucoup d'enfants là-bas.

  • Speaker #0

    Elles programment leur accouchement pas entre janvier et avril ou des trucs dans le genre ?

  • Speaker #1

    Ouais, je ne sais pas comment elles font. On n'a pas rencontré de femme qui avait eu un enfant sur le Svalbard, mais dans l'avion, il y avait une femme avec son enfant qui devait avoir, je ne sais pas, un peu moins d'un an et qui revenait du coup, installée là. Voilà. Donc, c'est assez particulier. Globalement, on n'a pas rencontré beaucoup de gens qui étaient là depuis longtemps. Il y a quand même des règles au Val-Barre. C'est très réglementaire. Il y a des lois pour pas mal de choses. C'est très carré. Donc, tout le monde peut aller habiter là-bas, travailler là-bas. N'importe qui, sans visa, sans autorisation, peut arriver, s'installer. Les conditions, c'est qu'il faut absolument être capable de s'assumer financièrement. Donc, soit d'avoir un travail, soit d'avoir de l'argent.

  • Speaker #0

    Oui, tu ne vas pas pour passer une retraite paisible.

  • Speaker #1

    Non, non, voilà, puisqu'ils n'ont pas de quoi te loger, ils te font partir. Et tu ne peux pas avoir des contrats de travail de plus de 5 ans, sauf si tu travailles dans la mine. C'est assez particulier, donc au final, ça tourne un peu. Les gens restent quelques années, puis repartent, puis éventuellement reviennent. Mais ceux qui sont là depuis très longtemps, c'est des gens qui travaillent encore dans la mine, qui sont en activité. C'est assez hétéroclite en termes de culture, parce qu'il y a beaucoup de gens d'un peu partout qui sont là. Il y a des Norvégiens, forcément, des Suédois qui viennent, des Finlandais. Il y a aussi des Polonais, beaucoup, des Autrichiens, des Hollandais. Et il y a même des personnes qui viennent du Laos ou de Thaïlande, je ne sais plus, enfin qui viennent d'Asie du Sud-Est, qui viennent là pour travailler quelques années. On a rencontré une personne, c'est une Thaïlandaise. qui proposait des massages là-haut. On lui a quand même demandé comment elle faisait pour survivre aux températures.

  • Speaker #0

    Oui, c'est quand même très loin de chez elle.

  • Speaker #1

    Voilà, et elle disait que c'était très agréable d'habiter là, malgré le froid. Ils sont une centaine de personnes qui viennent d'Adi à travailler là-haut, qui restent là quelques années, qui gagnent pas mal d'argent du coup, qui rentrent chez eux après. C'est assez particulier, toute cette ambiance. T'as un peu l'impression d'être dans un village multiculturel de gens qui... Ils sont là dans des conditions assez extrêmes, qu'ils se connaissent presque tous, parce qu'ils sont à peine 2000. On peut dégager un peu, ils ne se connaissent pas tous. Donc, nous, on a adoré cette ambiance-là. C'est super, super sympa.

  • Speaker #0

    Donc, vous arrivez, vous vous posez, votre hébergement, il est comment ? Fonctionnel, j'imagine aussi ?

  • Speaker #1

    Alors, pour la première nuit, on a fait facile, on est partis à l'hôtel. On a pris une nuit à l'hôtel au Radisson Blue. On s'est dit, comme ça, on aura un accueil qui nous expliquera un peu les différentes choses. briefera un peu sur l'île. Et puis, on a choisi la facilité. Donc, on a dormi une nuit au Radisson Blue. Sauf qu'on l'a évoqué très rapidement tout à l'heure, ça reste la Norvège, le Svalbard. Donc, c'est très cher quand même de mourir et de vivre. Donc, pour le reste de la semaine, on a pris un Airbnb, histoire d'avoir une cuisine, d'avoir deux chambres aussi. Avec les enfants, c'est plus sympa. Donc, on a commencé par l'hôtel et ensuite, on a migré dans un Airbnb dans la ville, pas très loin après.

  • Speaker #0

    Mais tu l'avais réservé avant de partir. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Alors, il vaut mieux avoir réservé les choses avant quand même, globalement. Pour ceux qui aiment bien faire un peu du last minute et voir sur place, ce n'est pas la destination du tout. Il vaut mieux avoir réservé un peu avant, surtout en été. Ça reste la haute saison quand même, touristique.

  • Speaker #0

    Oui, puis il n'y en a pas des tonnes, donc c'est vite réservé.

  • Speaker #1

    Exactement. Oui, il n'y en a pas des tonnes. Les hôtels, je crois qu'il y en a cinq, cinq hôtels de différentes gammes. Alors, il y a un camping aussi, mais là, il faut être motivé. Et il y a quelques Airbnbs quand même.

  • Speaker #0

    Quelle température vous aviez ?

  • Speaker #1

    Alors nous, on a eu très chaud. Trop chaud, je pense, pour la saison et pour l'endroit. En général, en été, il fait entre 8 et 12 degrés, globalement. Nous, c'est monté jusqu'à 18, 19 à un moment donné, presque 20. Quand je dis qu'on avait chaud, on avait les manteaux, les polaires des fois, mais il faisait chaud. Après, quand tu fais des excursions en bateau, avec le vent…

  • Speaker #0

    Oui, ça descend vite.

  • Speaker #1

    Ça descend vite, voilà. Il ne fait pas très chaud non plus.

  • Speaker #0

    Eh bien, partons pour les excursions. Vous avez commencé par quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, on a commencé par aller voir les morses. Ça, au début, on ne devait pas le faire parce que c'était assez cher. Donc, on s'est dit, on va peut-être trouver d'autres excursions en bateau un peu moins chères. On ne voulait pas forcément dépenser cet argent-là avec les enfants, sachant que là, ils sont un peu petits pour juste faire du bateau, aller voir des morses et revenir. Donc, on n'avait pas réservé ça au début. Et on s'est dit, en arrivant,

  • Speaker #0

    c'est quand même… C'est dommage.

  • Speaker #1

    Voilà, on est là, il y a des morses, il n'y en a que ici ou presque. Donc, on s'est dit qu'on allait le faire chacun notre tour avec William. Donc là, c'est là que je dis que ça vaut le coup de réserver un peu, puisque la veille pour le lendemain, il ne restait pas beaucoup de place dans les agences. Donc, on n'a pas eu trop le choix de l'agence. On n'est même pas parti avec la même tous les deux. Mais bon, on a trouvé une petite place quand même en dernière minute. Et on a fait chacun notre tour. William l'a fait le mardi, moi je l'ai fait le mercredi. Et on est parti du coup voir les morces, chacun notre tour. William sous un temps tout pourri et moi avec un grand soleil. Ah,

  • Speaker #0

    c'est ballot ! Dommage !

  • Speaker #1

    Oui, alors c'est ballot, mais lui, il a eu la chance de partir avec l'agence qui débarque. donc il les a vus à pied au final et ça c'était assez sympa aussi. Moi je suis restée dans le bateau, alors j'avais le beau temps et je suis restée dans le bateau.

  • Speaker #0

    Et William il en a pensé quoi ? Parce que c'est quand même assez mastoc comme animal donc quand on s'en approche ça doit être assez impressionnant.

  • Speaker #1

    Oui c'est impressionnant alors c'est pas des très grosses colonies, on a vu la même au final, du jour pour le lendemain ils n'avaient pas bougé. D'ailleurs ils bougent pas trop d'ailleurs, globalement. Sur la terre c'est un peu difficile pour eux, ils font presque plus d'une tonne pour les plus gros. Ils étaient combien ? Ils étaient peut-être 5-6.

  • Speaker #0

    Ah oui, tout petits ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est des petites colonies. Ils n'ont pas de très grosses colonies, ils sont en petits groupes. Ils nous ont expliqué, les guides. Des fois, on en croise même des tout seuls qui se baladent un peu. Donc déjà, les voir de loin, ça fait quelque chose. En plus, William s'est approché, il les a vu un peu bouger. Moi, j'en ai vu un qui est descendu dans l'eau, qui est parti prendre son bain. C'est assez impressionnant quand même. Et donc William, lui, qui est débarqué, qui les a vus de beaucoup plus près, qui était assez marrant, il me disait qu'on avait l'impression d'être un peu comme des agents secrets parce que c'est des animaux qui, malgré tout, sont assez trouillards. Et dès qu'il y a un bruit ou quelque chose qui leur fait peur, ils partent dans l'eau et alors là on ne les voit plus. Parce que pour le coup dans l'eau, ils sont rapides. Ils ont débarqué à 200 mètres de la colonie à peu près, et puis ils suivaient la guide. qui faisait quatre pas, puis qui levait son bras comme dans les commandos de l'armée. Il fallait surtout pas faire de bruit. Donc c'est là aussi qu'on s'est dit que c'était pas plus mal qu'il ne l'ait pas fait avec les enfants, parce que ne pas faire de bruit avec des petits-enfants,

  • Speaker #0

    c'est pas possible.

  • Speaker #1

    Donc ils se sont approchés, je pense, à même pas 50 mètres, je pense 40 mètres. Donc là, c'est vrai qu'il m'a dit à un moment donné, il y en a un qui s'est un peu énervé contre son copain, qui devait un peu trop l'écraser. Donc ils ont fait des gros bruits avec des grosses défenses. C'est vrai qu'ils se sont réunis, c'était impressionnant. Lui, il serait bien resté. des heures à les regarder, ça fait quelque chose. C'est quelque chose qu'on n'avait encore jamais vu. Les morses,

  • Speaker #0

    c'est pas commun.

  • Speaker #1

    Il avait adoré faire ça. Moi, je l'ai vécu complètement différemment parce que je ne suis pas descendue, donc je les ai vus de loin. Donc jumelles obligatoires, sinon c'est un peu frustré. Mais par contre, moi j'ai vu l'environnement et c'est là qu'on se rend compte qu'ils faisaient un temps magnifique. Là, tu te rends compte qu'en fait, c'est sur une terre ultra hostile et en même temps tellement belle parce que t'as le glacier, t'as aucune végétation là-bas, c'est assez marrant, pas d'arbres, très peu d'arbres, rien du tout. Donc, ces glaciers, ces montagnes, les morses au milieu, la mer, le soleil, de minuit, j'aurais l'occasion de vous en reparler aussi. C'est la journée, donc ça ne faisait pas trop d'effet, mais qui se reflète sur la mer, c'est incroyable. De commencer par ça, c'était assez incroyable.

  • Speaker #0

    Ce sont des excursions qui durent combien de temps ?

  • Speaker #1

    Celles-ci, elles duraient cinq heures, parce qu'il nous a fallu presque une heure et demie pour aller à l'endroit où ils étaient. Alors, ça dépend un peu d'où ils sont, j'ai envie de dire. Globalement, ils prévoient entre quatre et cinq heures en tout, parce qu'ils ne sont jamais très loin. Et les colonies de Morse, elles ont leurs habitudes, elles ont leurs endroits où elles sont régulièrement. Mais il faut compter entre une heure et une heure et demie pour y aller. Et ensuite, tu restes à peu près une heure sur place, puis tu reviens.

  • Speaker #0

    Et bien, vous avez fait quoi après ? Vous êtes redevenue une famille de quatre ?

  • Speaker #1

    Pendant qu'on faisait ça, nous, avec les enfants, on les a occupés un peu quand même, on a fait des choses. Et donc là, ça sera peut-être l'occasion de parler de cette fameuse interdiction de sortir de la ville. Parce que du coup, avec les enfants, moi, le premier jour, je suis partie à l'extrémité, jusque là où on avait le droit. Jusqu'à un autre panneau, attention, ours polaire, il est interdit d'aller plus loin. On s'est dit, bon, on va s'arrêter là. On n'ira pas plus loin. Et donc, du coup, on a un peu exploré la ville pendant ces deux jours de façon un peu réduite, en cas de trois au lieu d'être à quatre. Chacun un peu de son côté de la ville. Et c'est là qu'on s'est vraiment renseigné sur cette histoire d'armes. Nous, on le savait en partant, parce que j'avais vu ça en me renseignant. C'était bien écrit qu'il fallait, que pour sortir de la ville, il fallait avoir une arme. Donc, on avait la possibilité de passer un permis de port d'armes et de demander une autorisation. Je me suis renseignée quand même. Je me suis dit, ça pourrait être marrant, mais... Bon, c'est compliqué, passer le permis de prendre un arme en France. Donc j'ai vite laissé tomber. Je me suis imaginée, après, de voir un ours voler avec mon arme. Je pense que j'aurais été incapable de faire quoi que ce soit. Cette obligation, elle existe depuis... Alors, si je ne me trompe pas, je crois que c'est 2002.

  • Speaker #0

    Ah, c'est récent.

  • Speaker #1

    C'est assez récent. 2012, peut-être même. 2012, parce qu'en fait, il y a eu une personne qui a été attaquée par un ours et qui ne s'en est pas tirée, malheureusement. Parce que quand on se fait attaquer par un ours, on ne s'en tire pas, voilà, globalement.

  • Speaker #0

    Il est plus fort.

  • Speaker #1

    Donc c'est ultra rare. De toute façon, c'est ultra rare d'en voir vers la ville. Voilà, depuis ce jour-là, ils ont interdit de sortir de la perimètre de la ville sans arme. Et alors, ce qui est assez paradoxal, c'est que c'est aussi interdit de tuer un ours.

  • Speaker #0

    De tuer un ours pour son plaisir, mais pour se défendre, oui, j'imagine.

  • Speaker #1

    Alors, c'est un peu plus compliqué. Les guides, ils ont en général deux armes avec eux. Ils ont ce qu'ils appellent une arme de dissuasion. Ça envoie des grosses fusées qui font du bruit pour faire peur à l'ours. Et en cas d'extrême urgence aussi, ça ne suffit pas. Ils ont une carabine ou une arme avec des balles réelles pour tirer sur l'eau. Et si jamais, par hasard, un jour… on se retrouve à devoir tuer un ours pour sa défense, il va y avoir une enquête. Il va falloir prouver que vous avez bien respecté toutes les règles de sécurité. Et si ce n'est pas le cas, ce sera de votre faute et du coup, vous pouvez aller en prison, même si vous avez tué l'ours pour vous défendre, parce qu'ils sont protégés. Donc, c'est assez particulier.

  • Speaker #0

    Si on extrapole, c'est bien aussi, parce que je ne sais pas s'il y a des gens qui tuent les ours polaires pour une raison financière ou en tout cas pas une bonne raison, mais ça évite ça en tout cas.

  • Speaker #1

    Les safaris de chasse, ça n'existe plus depuis... C'est assez récent aussi, je crois que c'est

  • Speaker #0

    1960-70. Ok, je ne savais même pas que ça existait.

  • Speaker #1

    Ah oui, avant, il y avait des gens qui venaient, comme quand tu vas dans un certain pays d'Afrique, pour chasser du lion ou vailletuer des morses, des ours.

  • Speaker #0

    C'est bien que ça existe, alors c'est loi pour arrêter ça.

  • Speaker #1

    Donc du coup, on a fait ce tour de la ville, en s'arrêtant aux limites autorisées.

  • Speaker #0

    Oui, c'est mieux en même temps. Vous vouliez en voir, mais pas forcément à ce moment-là.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Bon, et vous avez fait quoi d'autre,

  • Speaker #1

    alors ? Alors, on a fait quoi d'autre ? On a fait une petite randonnée, quand même.

  • Speaker #0

    Ah oui,

  • Speaker #1

    la fameuse. Quand même, il faut bien.

  • Speaker #0

    La seule autorisée.

  • Speaker #1

    La seule autorisée. Donc là, on a trouvé une agence qui proposait une sortie à partir de 4 ans. Donc ça, c'était parfait. Et donc, on faisait une petite balade. Et ensuite, on allait faire un barbecue. Donc, on trouvait que c'était sympa comme excursion. Ça a duré 5 heures aussi, 5-6 heures. On est partis longtemps. Donc là, on est partis en voiture, pas en bateau. Et on a été dans une vallée. J'ai noté le nom parce que je ne retiens pas les noms. La vie. Jorn Dallen Valley. Alors là, ce qui était super, c'est qu'on a mis 30 minutes, je pense, à aller au départ de la balade. Et là, on a vu un morse. Les enfants ont vu un morse, du coup. On s'est approchés à pied, là. C'est posé à côté du port, là, tout seul. Voilà, un énorme en plus. Donc, les enfants en ont vu un. Ils étaient super contents. On a vu un renard polaire. Ça faisait partie des choses qu'on voulait voir aussi. Et on a vu une petite famille de rennes. Alors bon, il faut savoir que les rennes, il y en a partout dans la ville. Donc, c'est assez facile d'en voir. À la fin, ça devient un petit peu comme les vaches chez nous. Puis c'est... tu as encore un renne. Là, il y avait un petit bébé, c'était super. On s'est arrêté pour sauver la famille. Donc, c'était assez sympa. Et puis ensuite, on est parti de balader dans cette vallée. Donc, c'est vrai que c'est ultra facile. C'est plat, c'est très joli. On n'a pas fait une très grande balade, mais le guide nous a raconté plein, plein de choses, des anecdotes sur les ours, sur la faune. Il nous a montré les petites cabanes qui existent pour les étudiants parce qu'il y a beaucoup d'étudiants à Languerbine qui sont là pour l'université spéciale pour tout ce qui est... étude de l'environnement arctique, réchauffement climatique, tout ça. On est tombé sur une sortie d'ancienne mine, parce que du coup, à la base, Longuerbine, c'était une ville minière, qui explique aussi pas mal d'autres règles sur l'alcool, sur plein de choses. C'est très réglementé, encore une fois. On a fait une petite pause au milieu de la vallée. C'était sympa, on était tout seuls. C'était super chouette. Et puis, on est revenu ensuite faire un barbecue vraiment à la norvégienne. Là, c'est des barbecues qui sont dehors. en mode plutôt bras zéro que barbecue, on était tous autour du feu, au bord de la mer, c'était super chouette, on a beaucoup aimé. On a failli se faire attaquer par des oiseaux par contre.

  • Speaker #0

    Quand tu as commencé la phrase, je me suis dit par un ours polaire, je me suis dit non, faut pas déconner.

  • Speaker #1

    Le guide n'avait pas trop envie qu'on en voit, nous on était tous là, il nous disait au début de la balade, alors vous voulez voir quoi ? On a tous dit des ours polaires, il a dit moi j'espère pas, je ne me laverai pas.

  • Speaker #0

    Non, c'est pas l'endroit non plus.

  • Speaker #1

    Après l'oiseau, tu sais, ça fait peur quand même, ils s'appellent des sternartiques et en fait comme elles n'ont pas de prédateurs là-bas, parce qu'il n'y a pas de chat, c'est interdit d'amener un chat aux balbardes, il n'y a pas d'animaux qui chassent les oiseaux. Et bien, elles pondent par terre, au bord de la route, voilà. Et donc, en fait, quand elles ont leur bébé ou qu'elles sont en train de couver leurs oeufs, elles attaquent tous ceux qui passent à côté. Et nous, on n'était pas très loin, donc pour aller faire pipi, il y avait des toilettes du camping juste à côté. Je faisais pas ma maligne, moi, avec les oiseaux qui passaient au-dessus en criant. Donc voilà, ça c'est une autre excursion qu'on a beaucoup aimée. Globalement, on a aimé tout ce qu'on a fait.

  • Speaker #0

    Et les enfants ? Donc, pour le coup, ils ont eu leur lot d'animaux. Donc, c'était chouette aussi. Oui,

  • Speaker #1

    ils étaient super contents. Puis, la rando en elle-même, on était un peu dans les cailloux. On est tombé sur, bon, ça, ça paraît un peu morbide comme ça, mais sur un squelette de reine. Et donc là, le guide, il nous a expliqué comment ça fonctionnait un reine, pourquoi est-ce qu'il était mort. On ne savait pas exactement, mais est-ce qu'il avait eu pas assez chaud, parce qu'il n'était pas assez, il était trop faible, est-ce qu'il avait assez mangé. Donc, c'était assez intéressant parce que, c'est vraiment, c'est sûr que dit comme ça, tomber sur un squelette de reine, ça ne fait pas rêver, mais... ça permet de mettre un contexte aussi à tout ce qu'on a vu, à l'environnement. On a vu le tunnel de la mine, c'était aussi impressionnant. Il faisait froid parce que ça donne directement sur le permafrost qui est à moins 4 degrés. Donc, c'était sympa, c'est original.

  • Speaker #0

    Surtout si c'est bien expliqué et que tu n'es pas là qu'en tant qu'observateur, on t'explique vraiment ce que tu vois.

  • Speaker #1

    Oui, c'est super intéressant. En plus, tout le monde parle extrêmement bien anglais là-bas. Donc, il faut parler anglais.

  • Speaker #0

    J'allais te poser la question, je me doutais bien que ce n'était pas en français.

  • Speaker #1

    Non, c'est en anglais. On a rencontré une personne, une guide qui était suisse, donc qui parlait aussi français. C'est allemand-anglais, mais il y en a très, très peu. Globalement, il faut parler anglais.

  • Speaker #0

    Donc, vous traduisiez aux enfants. Oui,

  • Speaker #1

    exactement. Pas tout le temps, des fois, ils se débrouillent.

  • Speaker #0

    Oh, ça ressemble. Donc, c'est bon,

  • Speaker #1

    on a compris. Non, non, bien sûr qu'on leur traduisait.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que vous avez fait d'autre ?

  • Speaker #1

    Je vais garder pour la fin la meilleure excursion de la semaine.

  • Speaker #0

    Oui, j'imagine.

  • Speaker #1

    C'était le dernier jour en plus, donc ça tombe bien. On a fait aussi un truc qui était assez sympa et je pense que ça vaut le coup d'y rester longtemps, au moins une semaine, parce que ça permet de ne pas se focaliser uniquement sur les sorties bateau un peu classiques. On a fait une espèce de chasse au trésor dans la ville qui est organisée justement par cette fameuse personne suisse qui parlait un peu français. Donc là, en fait, ils envoient par mail toute une série de questions et d'énigmes qui permettent de vraiment faire le tour. autour de la ville et de comprendre vraiment ce que c'est que cette ville, d'aller un peu plus dans le détail de la vie d'avant, d'anciens villages, des anciennes mines. Là, il y a une église là-bas, comment tout ça fonctionne. Et c'était super sympa. Alors pour Ethan, 4 ans, c'était un peu dur, parce que les énigmes, c'était un peu trop dur pour lui. Mais Célène, à 7 ans, on lui disait la question. En plus, là, on avait la version française, donc c'était facile. Il fallait qu'on cherche les différents spots qui étaient expliqués sous forme d'énigmes. Et ensuite, il y avait une petite explication sur ce spot-là. Donc c'était vraiment super chouette. Et ça nous a vraiment fait faire tout le tour de la ville. Donc ça, c'est un bon... Si on reste suffisamment longtemps, parce que c'est sûr que si on reste que 3 jours, ce ne sera pas l'inconcernable. Mais si on reste suffisamment longtemps, ça permet vraiment de... de comprendre ce que c'était avant. Il y a des espèces de téléphériques dans la ville, d'anciens câbles de téléphériques avec des wagons suspendus. Donc, c'était pour transporter le charbon puisqu'ils ne pouvaient pas le faire transporter par la route. Donc, il les a transportés par wagon suspendu. Donc, il y a plein de choses intéressantes.

  • Speaker #0

    La chasse au trésor, c'est toujours une bonne idée, je trouve, avec les enfants.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sympa. Ils étaient très contents. Et puis, en plus, on peut vraiment le faire sur la semaine. On n'est pas obligés de tout faire d'un coup. On prend rendez-vous avec la personne au moment où... on réserve l'activité et puis on a un jour, deux jours, trois jours pour trouver toutes nos énigmes. Et à la fin, il y a un petit cadeau en plus.

  • Speaker #0

    Ça motive.

  • Speaker #1

    Exactement. Moi, je suis allée faire une dégustation de bière aussi. Je suis allée toute seule parce qu'il faut avoir 18 ans. Donc là, même les ados, ils n'ont pas le droit. Donc, je suis allée visiter et déguster la bière de la brasserie la plus au nord du monde. C'est une petite activité sympa aussi. Il se fait deux fois par semaine seulement. Donc, il faut avoir un peu prévu le coup. qui permet de déguster cette fameuse huile. On l'avait déjà dégustée avant, il ne faut pas croire.

  • Speaker #0

    Vous aviez déjà fait deux, trois apéros, donc forcément. Voilà,

  • Speaker #1

    exactement. Ce qui est assez original avec cette brasserie, mis à part le fait qu'elle soit la plus au nord du monde, et encore, je me demande si elle n'a pas été détrônée par une brasserie au Groenland, ça je ne suis pas sûre. C'est à quelques kilomètres près, je crois que ça kiffe. Déjà, c'est qu'ils utilisent de l'eau des glaciers, donc elle a plus de 2000 ans, l'eau. Alors pas que, mais un mélange d'eau, donc il y a de l'eau de plus de 2000 ans dans la Vierge. Et le fondateur a réussi à faire une brasserie sur une île où la production d'alcool est normalement interdite. Donc il a fait changer la loi pour ça. Puisqu'au temps des mines, quand il n'y avait quasiment que des mineurs qui habitaient là, ils ont restreint l'alcool de façon assez draconienne pour éviter qu'il y ait des accidents et tout ça. Et c'était resté depuis 1920 ou 1925, avec le traité d'Uzvalbard, qui dit qu'on n'a pas le droit de produire de l'alcool sur le territoire d'Uzvalbard. Donc il a changé la loi.

  • Speaker #0

    Et est-ce qu'elle est bonne cette bière ?

  • Speaker #1

    Oui, franchement elle est très bien.

  • Speaker #0

    ils ont 5 gammes elle est pas très bonne on peut la goûter en Norvège aussi on n'est pas obligé d'aller là-bas pour la boire ah bah j'imagine qu'en plus ça doit être recherché je sais pas mais avec ce petit goût de glacier ça aurait été dommage de la garder qu'eux au Svalbard ah oui c'est sûr bon

  • Speaker #1

    ça sans les enfants juste moi d'ailleurs voilà il fallait bien les garder les enfants il fallait bien les garder exactement mais là de toute façon c'est vraiment interdit au moins de 18 ans ils rigolent pas avec l'alcool et les enfants même dans les bars pour aller dans les bars là-bas. Voilà, c'était pas forcément... Fallait pas qu'on reste trop tard. Au bout d'un moment, ils nous demandaient de partir. Ils sont assez sévères avec les enfants et l'alcool. Ils veulent pas les confronter à ça trop tôt. Donc... OK, pourquoi pas ? Pourquoi pas ? Oui, tout à fait. Bon,

  • Speaker #0

    allez, on continue. Vous avez fait quoi d'autre ?

  • Speaker #1

    Il m'en reste plus qu'une, mais c'est la meilleure. Et d'ailleurs, c'est le coup de cœur de tout le monde. Ah bah voilà,

  • Speaker #0

    comme ça, on a fait la question d'après en même temps. Tout va bien.

  • Speaker #1

    Je leur ai demandé hier quand tu préparais un peu du coup notre discussion. qu'est-ce qu'ils avaient préféré là-bas, ils m'ont tous sorti la même chose. Donc là, on est partis avec une agence, avec un bateau un peu plus gros que ce qu'on avait fait jusqu'à présent, mais un bateau... Parce qu'ils ont aussi beaucoup de restrictions un peu écologiques. Alors c'est paradoxal, le Svalbard, c'est qu'ils vivent de la mine de charbon, mais en même temps, ils essayent de préserver l'environnement et de faire de l'écologie au maximum, donc il y a des règles assez strictes. Et les bateaux sont très souvent électriques ou hybrides, en fonction de la taille. Donc on est partis avec un gros bateau, on est partis pour 7 heures d'expulsion. à 5 heures de l'après-midi. Donc on est revenus à minuit. Donc l'occasion aussi de vous parler de ce fameux soleil de minuit qui nous a un petit peu détraqués mine de rien quand même. Et donc du coup on est partis voir des glaciers. Là on ne savait pas trop quoi s'attendre. On s'est dit que c'était la dernière chance qu'on avait de voir des ours polaires. Donc on a croisé les doigts à fond. Tout le monde nous a dit c'est quand même super rare, c'est super rare d'en voir, c'est pas sûr. On s'est dit allez, on croise les doigts, on active la chance, c'est parti. Et donc là on part pour deux heures de bateau pour aller voir des glaciers qui sont de l'autre côté du fjord, qui ne paraissent pas très loin comme ça. ça, mais quand même deux heures de bateau. Sans un grand bateau, il y a un barbecue qui est prévu pendant la route, donc c'est assez sympa. Il y a des vidéos d'animaux, il y a pas mal de petites choses. Le trajet se passe très bien, on a discuté avec d'autres touristes qui étaient là. William en a profité pour faire la promo de l'Auvergne, il y a des gens du Pays de Galles. Voilà, super !

  • Speaker #0

    Bien sûr, il faut faire ça !

  • Speaker #1

    Et puis du coup, on arrive, au bout d'une heure et demie, on commence à s'approcher du glacier et là... on commence à avoir des petits icebergs. Alors les icebergs, ça fait partie de la liste aussi. Il y a des choses à voir dans sa vie. Et là, on commence à avoir des petits icebergs et puis des gros icebergs. Et là, on se retrouve vraiment... On se rapproche du glacier et on se retrouve vraiment au milieu des icebergs. Donc le bateau qui là était en mode ultra lent, on n'a pas fait un Titanic bis quand même heureusement. Mais il poussait les icebergs, c'était impressionnant. On était là au milieu de cette mer d'icebergs, il y avait de la glace partout. On se rapproche de ce glacier-là avec le soleil juste au-dessus. Donc il est 22h, à peu près un peu moins, il est 21h. Le soleil est encore super haut dans le ciel. Du coup aux Albardes, ils ont 4 mois de jour, vraiment de jour, 24h sur 24. C'est long. Oui, c'est long. Nous, on a été un peu surpris parce qu'on pensait voir le soleil se baisser un peu quand même. Et nous, quand on y était, il ne se baissait pas. On avait le soleil qui faisait une espèce d'auréole au-dessus de notre tête. La luminosité était exactement la même à minuit qu'à midi. C'était assez impressionnant. Tu sors à 2h du matin, tu es en plein jour, c'est incroyable. Donc là, on était presque au début de la nuit, on voyait comme en plein jour. Le soleil qui se reflétait sur la mer, le glacier, c'était assez incroyable. La étane, elle était fascinée parce qu'on a vu deux, trois bouts qui sont tombés, qui ont fait des belles vagues quand même. Tu entends le bruit, tu entends tout ça, c'était impressionnant. Et à un moment donné, on entend Yannors Polaire ! Polarbeer ! Polarbeer ! On rentre bas de combat, tout le monde qui se précipite devant le bateau, qui sort les jumelles et on ne voit pas du tout. Ils nous disent Si, il est là, il nage ! Alors il nage, il nage, ok. Donc il y a une des guides du bateau qui arrive à nous le faire repérer et là on voit juste un mini bout de caillou, entre guillemets, qui passe dans l'eau avec un petit trait qui traduit son mouvement, mais impossible de vraiment… Elle ne nous aurait pas dit que c'était un ours polaire, on voyait juste un caillou qui bougeait. Là, on arrive à le repérer avec les jumelles. Célène ne le voit pas, elle était ultra déçue. Donc là, on était à la fois contents, parce qu'on s'est dit qu'il y en avait un qui n'était pas loin, mais un peu déçus, parce qu'on ne l'avait pas bien vu. Donc ce n'est pas très grave, on continue de se focaliser sur le glacier qui valait le détour. Les gens du bateau nous annoncent qu'ils vont nous offrir un verre avec un petit glaçon qu'ils avaient récupéré dans la mer. Donc le glaçon du glacier, c'est super sympa. Et au moment où on était en train de boire notre petit verre, donc whisky pour les plus motivés, sans ça pour les autres, là, il y a quelqu'un qui recrit Paul Arbé, ours polaire, et là, il était sur la terre. Donc là, il était loin. Il y avait absolument les jumelles, mais à travers les jumelles, on l'a vu. Tout le monde l'a vu, même Ethan, qui était assez impressionné, je pense, même du haut de ses quatre ans. Et on l'a vu sur la terre, qui vivait sa vie, qui se baignait un peu. pousser un peu les oiseaux qui tournent autour de lui. Je pense qu'il y avait de l'air du poisson ou quelque chose par là-bas, puisqu'il y avait plein d'oiseaux autour qui tournaient côté. Et il est resté un bon moment, là, à marcher en long, en large sur la berge. Le glacier, je ne le regardais même plus. C'était incroyable. Parce qu'on se dit, il n'y en a pas beaucoup sur la Terre. Il n'y a que là qu'on peut en voir, et puis au Groenland ou sur d'autres petites îles. En liberté,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #1

    En liberté, c'était incroyable de le voir comme ça. Ça fait quelque chose, même s'il est loin. Donc là, j'ai... Il y a peut-être juste certaines photos que j'ai postées sur Instagram. Ce ne sont pas les miennes, puisque je n'ai pas du tout le matériel adapté. Et donc, il y avait un monsieur qui me regardait galérer à prendre des photos avec mon téléphone via les jumelles, qui a eu pitié de moi, et qui avait un super objectif, et qui m'a envoyé les photos de cette ours polaire. Du coup, pour cette excursion-là, on avait un peu peur que ça soit long avec les enfants, parce qu'on est restés 7 heures sur le bateau. Et au final, c'est passé super vite. Tout est beau tout le temps. Alors, on a eu la chance de voir cette ours, mais si on n'avait pas vu l'ours, au final, ils adaptent beaucoup les... programme, on aurait fait trois glaciers, là on n'en a fait que deux parce qu'on est resté plus longtemps pour voir l'ours c'est vraiment bien fait, bien organisé c'est top dans nos voyages, moi c'est un peu quelque chose qui m'anime dans les voyages, voir un peu les animaux dans leur environnement naturel, et plus je voyage plus j'ai du mal avec les eaux, même si je comprends aussi que des fois, il faut aussi pour préserver certaines espèces dans la nature, tu te dis, ils sont tellement bien c'est tellement beau,

  • Speaker #0

    ça change tout au final et puis ils n'ont rien à foutre dans les eaux mais bon,

  • Speaker #1

    chacun c'est un autre débat Voilà, ça c'était vraiment l'excursion incroyable.

  • Speaker #0

    Et puis finir avec ça, c'est top. C'est vraiment le clou de la scène.

  • Speaker #1

    Carrément, carrément. Et donc cette excursion, je la recommande vraiment. On en reparlera quand on fera la partie un peu plus pratique, mais en plus avec des enfants, c'est parfait parce qu'on peut faire ça avec des petits bateaux, ce qu'on appelle des speedboats. Alors ça, il faut avoir 12 ans pour le faire, minimum. Et ils étaient au même niveau que nous, à peu près, dans un tout petit bateau dehors. Je me suis dit, les pauvres, ils doivent se geler. J'étais assez contente de l'avoir fait. fait sur un plus gros bateau, même si ça fait peut-être un peu moins, pour le coup, un peu moins aventure. C'est un gros bateau, quand même. Mais au moins, avec des enfants, c'était l'idéal.

  • Speaker #0

    Sur le speedboat, tu ne peux pas bouger, tu as froid, moins bien. Et si, en plus, il ne s'approchait pas plus, aucun intérêt.

  • Speaker #1

    Non, il ne s'approchait pas beaucoup plus. Alors après, il était de l'ours, il n'était pas plus près. Par contre, des icebergs, forcément, oui. Parce que là, tu tends la main, tu peux le toucher, ton iceberg.

  • Speaker #0

    Est-ce que ça vaut le coup de... Avec des enfants, encore une fois, j'entends, de faire ça... Bon, chacun fait comme il veut. Voilà. Mais en tout cas, ça existe et c'est bien de le savoir.

  • Speaker #1

    Voilà, on a fait le tour. Après, on est rentrés et on était tristes. Ah bah oui,

  • Speaker #0

    j'imagine. Ce fameux soleil de minuit... Ça fait quoi ? C'est fou quand même que ce soleil ne se couche pas. Pour notre horloge interne, ça ne marche pas.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est assez fou déjà de le vivre. Physiologiquement parlant, c'est compliqué. Les enfants, globalement, ça a été à peu près. J'avais un peu peur. Sur les trois semaines, parce que même après, au nord de la Norvège, il ne faisait pas beaucoup de nuit non plus. Au fur et à mesure des trois semaines, ils ont commencé à se coucher de plus en plus tard, à s'endormir de plus en plus tard. Comme le Svalbard, c'était le début, ils ont quand même réussi à garder un rythme pas trop décalé. Par contre, moi, je n'arrivais pas à m'endormir avant minuit, une heure du matin. complètement décalé, ton corps ne se repose pas il est tout le temps en éveil, il voit du soleil on a eu de la chance d'avoir des volets occultants des rideaux occultants là où on était sinon c'est compliqué mais c'est très particulier moi à un moment donné je me suis réveillée au milieu de la nuit il était 3h du matin pour aller aux toilettes et tu sors de la chambre, c'est le grand jour tu sais plus, tu mets 3 plombs, on va te rendormir parce que ton corps il s'est dit ça y est c'est la fête ce qui est vraiment impressionnant c'est de le voir tourner autour de nous parce qu'on a fait quand même on est sorti à peu près à toute toute heure de la journée. On a fait des choses le matin, on a fait des choses l'après-midi, le soir. Et au final, le soleil est quasiment tout le temps à la même hauteur. Alors, il y a une légère variation parce que là, on arrivait plutôt sur la fin du soleil, la journée éternelle, la journée en continu. Donc, sur la fin de notre séjour, je sentais une légère baisse de luminosité début août. Mais c'est impressionnant de voir ce soleil qui… C'est la Terre qui tourne, ce n'est pas le soleil. Mais bon, on a l'impression qu'il tourne autour de nous.

  • Speaker #0

    Oui, ça doit être quelque chose. Je pense que c'est effectivement un truc à vivre. Mais pour ceux qui sont là toute l'année, ça doit être... Ils sont habitués, je ne sais pas. C'est un truc à vivre, sans doute.

  • Speaker #1

    On en a parlé avec des gens qui étaient là toute l'année, justement de ça, et surtout de l'autre version. Parce que quatre mois dans l'année, c'est nuit, plus temps. Et on leur a demandé ce que c'était le plus difficile à gérer. Et ils nous ont, pas majoritairement parlant, mais quasiment tout le monde nous a dit que la nuit était plus facile à gérer que le jour. Il vaut mieux être tout le temps la nuit. de tout le temps de jour, parce que quatre mois sans te reposer, ils disent que c'est vraiment difficile. Et puis ils disent que quand il fait nuit, il y a les aurores boréales, donc pas de la nuit. C'est complètement différent, c'est une ambiance complètement différente. T'as la neige, t'as beaucoup moins de monde.

  • Speaker #0

    Et t'as beaucoup plus froid.

  • Speaker #1

    Ah oui, ça par contre oui. Mais ils nous ont tous recommandé de venir Rosevalbard en hiver pour le vivre vraiment encore différemment.

  • Speaker #0

    Et ça t'a donné envie ?

  • Speaker #1

    Ah bah oui,

  • Speaker #0

    carrément.

  • Speaker #1

    Carrément. C'est plus un endroit à vivre qu'à voir au final. Il y a des choses que tu peux pas... on a pas mal voyagé, tu vas au Machu Picchu pour voir le Machu Picchu, tu vas en Inde pour voir le Taj Mahal, mais là, tu vas pas au Svalbard pour voir vraiment l'endroit, même si c'est très beau. Il y a d'autres endroits aussi beaux, peut-être même plus beaux que ce qu'il y a là-bas, mais tu vis l'endroit, en fait. Tu vis d'être près du pôle Nord, d'être en journée continue pendant quatre mois, d'être en journée, en nuit continue pendant quatre mois, c'est plutôt une expérience à vivre qu'à voir, au final. C'est difficile d'expliquer, c'est des sensations plus qu'autre chose, mais c'est... Nous, on a adoré. Franchement, j'étais un peu triste de partir.

  • Speaker #0

    Tu reviendras ?

  • Speaker #1

    Oui, on reviendra en hiver, quand les enfants seront un peu plus grands. Pour l'hiver, je pense qu'on sera plus adaptés.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'il faut bien se couvrir. Donc Ethan, il est un peu petit encore, peut-être pour vraiment l'apprécier.

  • Speaker #1

    Il survivrait, mais il n'apprécierait peut-être pas trop.

  • Speaker #0

    Bon, on passe au guide pratique pour aider nos auditeurs et auditrices qui auraient envie de vivre la même expérience. Combien d'heures d'avion ? Quel décalage ?

  • Speaker #1

    Alors, il n'y a pas de décalage horaire. Comme la France, même hors d'été, hors d'hiver, ils se calent aussi sur la Norvège, qui est comme nous. Donc, il n'y a pas de décalage horaire. Après, au niveau des avions, il faut forcément passer par la Norvège. Jusqu'à Oslo, nous, on avait deux heures d'avion. On était partis de Lyon. Paris, ça doit être à peu près pareil. Et ensuite, de Oslo jusqu'à Longyearbyn, donc la ville de Lusvalbard, c'est trois heures d'avion. Donc, ce n'est pas très loin, au final. Ça se fait savoir.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des formalités spécifiques ?

  • Speaker #1

    Alors, non, pas besoin de visa. Par contre, il faut absolument le passeport. On peut voyager en Europe avec la carte d'identité. Là, c'est un peu à part. On sort de la frontière. C'est un vol international quand on va là-bas.

  • Speaker #0

    Des vaccins, des trucs à prévoir côté santé ?

  • Speaker #1

    Non. Pour nous, les vaccins, avec le tour du monde, on était blindés. On n'a même pas réfléchi. Il n'y a pas de vaccin particulier. C'est bien d'avoir une assurance, surtout si on va faire des choses un peu plus sportives, un peu plus aventureuses. Mais si on passe par des agences tout le temps, normalement, eux, ils ont toutes les assurances qui vont bien.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a quelque chose qu'il ne faut absolument pas oublier quand on va au Svalbard ?

  • Speaker #1

    Les jumelles, les jumelles, des très bonnes jumelles. C'est super important parce que les animaux ne sont pas à deux mètres, donc des bonnes jumelles. Et après, il faut s'habiller comme il faut quand même. Même si on est en été, on n'est pas sur des températures négatives. Nous, sur le bateau, au glacier, on n'a pas eu froid parce qu'on était bien habillés, mais il faisait froid. Donc, il faut une tenue chaude avec des sous-couches, quitte à enlever les manteaux s'il faut, mais on a été équipés.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a un système, comme dans d'autres endroits, de location de tenues adaptées ?

  • Speaker #1

    Oui, avec les agences, ils le font ça. Alors, sur des petits-enfants, je ne sais pas. Nous, on avait nos affaires, donc on n'a pas réclamé. Mais les agences peuvent louer, voire prêter des chaussures chaudes, des vêtements chauds et tout ça.

  • Speaker #0

    En te suivant, j'ai vu qu'il y avait quand même un truc qui serait pas mal d'avoir. Si tu n'as pas de volet occultant, tu as donné une petite astuce que j'ai trouvée géniale.

  • Speaker #1

    Oui, alors ce n'est pas moi qui l'ai trouvée, cette astuce. Je l'ai piqué sur Instagram. On m'a donné l'infos. j'ai trouvé ça génial. Oui, c'est le papier aluminium sur les vitres. Alors ça, ça a sauvé notre fin de vacances parce que dans le canton, il n'y avait pas. Donc, un peu d'eau sur la vitre, du papier alu et là, ça fait l'occultation. C'est parfait.

  • Speaker #0

    Mais c'est génial.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est génial. Ça, c'est vraiment génial.

  • Speaker #0

    Franchement, partez avec votre papier alu si jamais vous tombez comme dans ce camping où il n'y a pas de volet occultant. Sinon, tu deviens dingue, en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça. Après, tu essayes avec des coups. couvertures et tout, mais ça ne fait pas pareil.

  • Speaker #0

    C'est ça, moi je pars toujours avec des pinces à linge en me disant je ne vais pas réussir à mettre des trucs mais le papier à l'huile, incroyable.

  • Speaker #1

    C'est parfait.

  • Speaker #0

    Au contraire, est-ce qu'il y a quelque chose que vous avez pris avec vous mais qui n'était absolument pas nécessaire ?

  • Speaker #1

    Alors non, tout ce qu'on a pris a été utilisé. Alors pour le Svalbard, le maillot de bain n'est pas forcément nécessaire. Je crois qu'il y a une piscine, donc on n'a pas été, mais peut-être qu'on peut aller à la piscine. Voilà, sinon, après ça... Sur place, ça reste un pays européen. Il y a du confort, on trouve de tout, il n'y a pas trop de soucis.

  • Speaker #0

    L'activité à faire, absolument, avec les enfants ?

  • Speaker #1

    La sortie glaciaire, avec Henningsen Transport & Guiding, pour avoir le gros bateau. Je n'en ai pas trop parlé. On a fait un petit tour au musée du Svalbard. Nous, on l'a fait à la fin, donc c'était un peu bête. Il vaut mieux le faire au début. Et il est très bien avec les enfants. Il explique bien tout, il est très interactif. Il y a pas mal de choses à faire, d'activités. Ça permet de bien comprendre. prendre le truc. Avec les personnes qui ont des enfants un peu plus grands, je ne sais pas si on leur est fait s'ils avaient été plus grands, mais on peut faire même en été, aller travailler avec des chiens de traîneau. Ils ne tirent pas des traîneaux du coup, mais ils tirent des trucs à roulettes. Et ça, il faut avoir 8 ans, voire 10 ans parce qu'ils ne veulent pas prendre de risque avec les chiens. Donc je pense que ça peut être sympa avec les enfants parce que ça reste quand même avec des animaux, on peut s'occuper des chiens, tout ça. Nous, on ne l'a pas testé, donc c'est une activité qui peut se faire là-bas.

  • Speaker #0

    Côté sécurité... On en a parlé avec cette histoire de périmètre à ne pas dépasser sans armes. À part ça ?

  • Speaker #1

    À part ça, non. À part ça, c'est ultra… En termes, en tout cas, de gens et par rapport aux personnes qui sont sur place, il n'y a aucun problème. C'est ultra sécurisé. Très, en fait. Ça reste un pays très respectueux des règles et tout ça, donc il n'y a pas de danger. Voilà. Comme tu le dis, le seul danger, c'est par rapport aux animaux. Il y a des animaux sauvages, donc il faut absolument bien respecter les règles de sécurité.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous avez goûté des spécialités culinaires ?

  • Speaker #1

    Alors, il n'y a pas de spécialité culinaire aux Valbardes, parce qu'en fait, ils ne produisent rien sur place, donc ils exportent tout. Et on n'a pas goûté des spécialités culinaires norvégiennes, parce que ça ne nous faisait pas trop envie de manger du renne, de la baleine ou des trucs un peu comme ça. Donc, non, on n'a pas de spécialité culinaire. Par contre, moi, ce que je peux conseiller en termes de nourriture, c'est d'avoir un hébergement avec cuisine pour éviter de faire restaurant tout le temps, parce que, déjà, c'est cher et puis ça reste assez basique, la nourriture aux Valbardes. On reste sur des plats, burgers, des choses comme ça. Une semaine à ce régime-là, ce n'est pas forcément idéal.

  • Speaker #0

    Et tu trouvais tout ce que tu voulais dans le supermarché du coin ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a un supermarché, il y a quasiment tout.

  • Speaker #0

    Votre hébergement, tu l'as dit d'abord, l'hôtel et ensuite Airbnb, fonctionnel, rien de particulier.

  • Speaker #1

    Non, rien de particulier.

  • Speaker #0

    Et enfin, le budget, on s'attend à quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, budget, je l'ai fait à la fin des vacances. Nous, en gros, ça nous a coûté 5 000 euros à 4. cette semaine. Je ne parle que de la semaine. J'inclus dedans le billet d'avion depuis la Norvège, pour rajouter celui pour aller en Norvège. Et donc, du coup, mes enfants, ils ont 4 et 7 ans, donc ils ont payé sur les activités, c'est à peu près moins 50%, il y a quelques réduits. Donc, j'ai essayé de ramener un peu ce que ça pouvait faire par personne pour la semaine, c'est à peu près 1500, 1500, 1700 euros la semaine.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un beau budget pour une semaine. C'est soit ça,

  • Speaker #1

    soit des vacances au ski, en vacances scolaires au final. C'est ça. Oui, c'est assez cher.

  • Speaker #0

    On le sait que la Norvège, les pays nordiques en tout cas, ne sont pas donnés.

  • Speaker #1

    Là, sur place, en fait, ce qui coûte le plus cher, c'est l'hébergement. Au niveau de la nourriture, on s'en est bien tiré, mais l'hébergement coûte très cher. Et les activités, en fonction de ce qu'on décide de faire, ça peut monter très très cher.

  • Speaker #0

    Oui, j'imagine que l'excursion ours polaire de 7h, elle ne doit pas être donnée.

  • Speaker #1

    Eh bien, c'était en fait la plus chère. Ah d'accord. C'est les morts, c'est le plus cher. C'est l'excursion phare, les morts. Ah, ce n'est pas l'ours polaire ? Non, c'est tellement difficile d'en voir des ours polaires que… Ils n'ont pas d'excursion spéciale au scolaire parce qu'ils ne savent pas où ils sont, alors que les morts, ils savent forcément où ils sont. On ne peut pas ne pas en voir.

  • Speaker #0

    Les petites dernières questions que j'aime bien, est-ce que tu as une anecdote, un truc qui t'est arrivé lors d'un de tes voyages, pas celui-ci, mais les autres, et dont tu te serais bien passée ?

  • Speaker #1

    Oui, il y en a plusieurs, il y en a plein. Allez,

  • Speaker #0

    une.

  • Speaker #1

    Allez, une. Comme on est sur un podcast plutôt voyage avec des enfants, je vais raconter une avec des enfants. Alors moi, je ne les ai pas perdues. Je sais que tu as eu quelques invités qui ont perdu leurs enfants.

  • Speaker #0

    Et moi aussi.

  • Speaker #1

    Et toi aussi. Non, moi j'ai une... Il y a Ethan qui nous a fait une belle cascade en Bolivie. Il regardait hors l'air, je ne sais pas si tu as regardé, à la Paz. Et puis il a raté, il est tombé dans une marche et il n'a pas mis les mains. Donc il s'est ouvert le front, mais bien, bien. Il a cassé ses lunettes, il lui a ouvert le front. Et c'était bien ouvert, donc ça s'est mis beaucoup. Désolée pour ceux qui seraient un peu mal par rapport à ça. On a les gestes de premier secours avec mon mari, on n'a pas paniqué. Il y avait une pharmacie juste en face, donc on y va. Et en fait, la pharmacienne n'a absolument pas pu nous aider. Elle était un peu paniquée, je ne sais pas. Elle nous a donné des pansements type mercurochrome et des antibiotiques. Et elle nous a dit, ça va aider à cicatriser. Je regardais mon mari, mon fils qui avait du sang par... donc j'ai pris les antibiotiques, j'ai pris les petits pansements, je me suis dit bon bah on verra bien et on n'a pas été à l'hôpital, on a réussi à faire un petit pansement comme on pouvait, avec qui s'est arrêté le saignement, on lui a donné les antibiotiques quand même, on s'est dit en Bolivie on sait jamais et au final il a fini avec une cicatrice maintenant, un peu comme Harry Potter, une espèce de V sur le front et ça c'est vrai qu'on s'en serait bien passé parce qu'il avait, c'était assez impressionnant, on se sent partout avec son pansement qui descendait jusque sur le nez après. après. Voilà.

  • Speaker #0

    Oui, c'est sûr que tu t'en passerais bien. Alors, les antibiotiques, pour ça, je n'avais jamais entendu. Mais bon, pourquoi pas ?

  • Speaker #1

    Je crois qu'en Amérique du Sud, les antibiotiques, c'est un peu automatique. Ah, voilà.

  • Speaker #0

    Ils n'ont pas la pub comme chez nous.

  • Speaker #1

    Voilà. Parce qu'à chaque fois qu'on a été en pharmacie pour des petits bobos ou des petites maladies, ils nous ont systématiquement donné les antibiotiques.

  • Speaker #0

    Votre prochaine destination en famille ?

  • Speaker #1

    Alors, celle qui est quasiment sûre, c'est dans trois ans. On a prévu de refaire un grand voyage. Dans trois ans, histoire de rebudgétiser un peu tout ce qui va bien. Donc, on veut repartir. Partir un peu moins longtemps, 5 à 6 mois cette fois. Et on voudrait faire l'Amérique du Nord. Donc, États-Unis, Canada, Alaska. Voilà, c'est l'idée. Entre deux, on verra. Je pense qu'on va rester pas trop loin pour ne pas dépenser trop. Et pour s'entraîner au camping-car en Europe aussi. Pour s'entraîner après pour les États-Unis. Voilà, on n'est pas très fort en camping-car.

  • Speaker #0

    Quelle destination aimerais-tu découvrir sur le podcast ?

  • Speaker #1

    Eh bien, du coup, quelque chose qui collerait pour... ce prochain voyage. Donc, j'ai vu que les États-Unis sur tes podcasts, on a déjà pas mal parlé.

  • Speaker #0

    Il y en a quelques-uns, oui. Tout à fait.

  • Speaker #1

    L'Alaska, ça pourrait être sympa.

  • Speaker #0

    Eh bien, écoute, l'Alaska, on va lancer un appel. Moi aussi, j'aimerais bien découvrir.

  • Speaker #1

    Il y a où le Canada ? Je pense que c'est pareil. Canada, Alaska, on ne connaît pas trop.

  • Speaker #0

    J'en ai un sur le... Mais c'est Montréal. Donc, ce n'est pas le Canada. C'est que Montréal. Mais c'est déjà pas mal. Dernière question. Si nos auditeurs te cherchent, où peuvent-ils te trouver ?

  • Speaker #1

    Sur Instagram. Moi, je ne suis que sur Instagram. Donc, notre nom, c'est La Famille Ouf. Donc, La underscore Famille underscore Ouf. Et c'est O-O-F.

  • Speaker #0

    Eh bien, je mettrai ça dans les notes de l'épisode. Merci beaucoup, Gaëlle, pour ce magnifique carnet de voyage au Svalbard.

  • Speaker #1

    Eh bien, merci à toi de m'avoir fait confiance et de m'avoir permis de raconter ce beau séjour.

  • Speaker #0

    Ah ben, écoute, ça donne tellement envie de le découvrir. Et puis, ça doit être assez sympa de placer dans une conversation. Sinon, vous connaissez le Svalbard ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. C'est vrai, c'est assez sympa.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup et à bientôt. Merci, à bientôt. Au revoir. N'hésitez pas à le partager à d'autres parents en quête d'inspiration pour leurs prochaines vacances et à ceux qui pensent que voyager avec des enfants, c'est trop compliqué. Si l'épisode vous a plu, dites-le-moi sur Apple Podcasts, Spotify ou encore sur Instagram en me taguant à famillevoyage underscore blog. C'est aussi le bon endroit si vous voulez partager un voyage ou me demander un carnet de voyage sur une nouvelle destination. À bientôt pour le prochain épisode. D'ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez-vous de chouettes souvenirs en famille.

  • Speaker #1

    Sous-

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