đŸ»â€â„ïž GaĂ«lle - Aventure polaire en famille au Svalbard - conseils pour un voyage en famille, voir le soleil de minuit & les ours polaires cover
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Famille & Voyages, le podcast - le podcast n°1 sur le voyage en famille

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59min |04/10/2024
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Famille & Voyages, le podcast - le podcast n°1 sur le voyage en famille

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59min |04/10/2024
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Description

Quand GaĂ«lle m’a contactĂ©e, elle m’a parlĂ© de deux de ces voyages avec William, son mari, SĂ©lĂšne, 7 ans et Ethan 4 ans : leur tour du monde l’annĂ©e derniĂšre et leur destination estivale Ă  venir : le Svalbard.

Le Svalbard ? C’est oĂč ça ?


N’écoutant que ma curiositĂ©, et la vĂŽtre, j'en suis sĂ»re, j’ai dit banco pour un Ă©pisode sur cet archipel de l'ocĂ©an arctique, en mer du Groenland, Ă  moins de 1000 km du pĂŽle Nord !


Au programme, faire coucou aux morses, randonner dans la vallĂ©e, admirer le glacier et les majestueux paysages arctiques, espĂ©rer voir un ours polaire, profiter du soleil de minuit et aller Ă  la limite autorisĂ©e « sans armes » de la ville. Comment ça sans armes ?? Et l’ours polaire, est-ce qu’ils l’ont vu ?


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À bientĂŽt pour le prochain Ă©pisode.


D'ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez-vous de chouettes souvenirs en famille. 


Stéphanie  


Crédit music : Luk & Jo

(c) Famille & Voyages, le podcast par Stéphanie Cordier


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello ! Bienvenue dans la saison 6 de Famille et Voyage, le podcast. Je suis StĂ©phanie, maman de deux grands ados et complĂštement accro aux voyages. Dans ce podcast, on tord le cou Ă  cette idĂ©e folle que voyager avec des enfants, ça ne sert Ă  rien puisqu'ils ne s'en souviendront pas. Mais que nenni ! Et mes invitĂ©s le prouvent chaque semaine. Ici, on parle voyage Ă  pied, Ă  vĂ©lo, en voiture, en camping-car et mĂȘme tour du monde. Les parents voyageurs partagent leurs itinĂ©raires et racontent leurs activitĂ©s avec les enfants, les spĂ©cialitĂ©s locales Ă  savourer, les galĂšres Ă  Ă©viter et mĂȘme leur budget. De quoi vous donner plein d'idĂ©es pour vos prochaines vacances en famille. Et parce qu'on est des parents avant tout, je vous propose une nouvelle formule de mes top 5 sur des sujets de parentalitĂ© et d'Ă©ducation. On se retrouve une fois par mois avec des invitĂ©s au top, Ă©videmment ! Le podcast est disponible sur le blog familiervoyage.com et sur toutes les plateformes d'Ă©coute. On se retrouve aussi sur Instagram Ă  familiervoyage. avec un S underscore blog. Si vous aimez Ă©couter ce podcast, si vous avez ajoutĂ© des destinations sur la liste de vos envies, c'est le bon moment pour me le dire et me soutenir en vous abonnant, en laissant un joli commentaire ou une note 5 Ă©toiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Je sais que tous les podcasteurs vous le demandent et qu'on finit par ne plus l'entendre, mais c'est vraiment la rĂ©compense pour tout ce travail fait maison. Alors merci Ă  ceux qui l'ont dĂ©jĂ  fait, et pour tous les autres, je compte sur vous. Allez hop, nouvelle conversation ! Quand GaĂ«lle m'a contactĂ©e, elle m'a parlĂ© de deux de ses voyages avec William, son mari, et leurs enfants CĂ©lĂšne, 7 ans, et Ethan, 4 ans. Leur tour du monde l'annĂ©e derniĂšre et leur destination estivale Ă  venir, le Svalbard. Le Svalbard, c'est oĂč ça ? N'Ă©coutant que ma curiositĂ©, et la vĂŽtre j'en suis sĂ»re, j'ai dit banco pour un Ă©pisode sur cet archipel de l'ocĂ©an Arctique en mer du Groenland, Ă  moins de 1000 km du pĂŽle Nord. Au programme, faire coucou aux morts, randonner dans la vallĂ©e, admirer le glacier et les majestueux paysages arctiques. EspĂ©rer voir un ours polaire, profiter du soleil de minuit et aller Ă  la limite autorisĂ©e sans armes de la ville. Comment ça sans armes ? Et l'ours polaire, est-ce qu'ils l'ont vu ? Allez, c'est parti pour le carnet de voyage de GaĂ«lle dans l'archipel du Svalbard. Hello GaĂ«lle !

  • Speaker #1

    Bonjour !

  • Speaker #0

    Comment ça va ?

  • Speaker #1

    Eh ben ça va trĂšs bien, je suis ravie d'ĂȘtre lĂ  et de participer Ă  ce podcast.

  • Speaker #0

    Eh ben écoute ! Moi, je suis ravie de t'accueillir pour parler d'une destination dont je n'avais jamais entendu parler, comme je te l'ai dit quand tu m'as contactée. J'ai dit, qu'est-ce que c'est que ce truc, le Svalbard ? Et quand tu m'as expliqué, je t'ai dit, bon, on attend que vous fassiez le voyage et on en parle aprÚs.

  • Speaker #1

    C'est un peu ce qui s'est passé pour nous. On ne connaissait pas trop et on s'est dit, allez, une fois qu'on a découvert ça, go, on y va.

  • Speaker #0

    Avant de partir dans le Nord, est-ce que tu peux nous présenter ta famille et la voyageuse que tu es ?

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Donc moi, je suis GaĂ«lle, j'ai presque 36 ans. Ça fait 25 ans que je voyage, ça a commencĂ© avec mes parents quand j'Ă©tais enfant. C'est surtout ma maman qui aimait voyager. Mon papa, dĂšs qu'il fait trop chaud, que c'est un peu trop loin, c'est pas son truc. Donc c'est elle qui nous a trimballĂ© un peu partout et qui nous a donnĂ© le virus. Surtout Ă  moi d'ailleurs, plus qu'Ă  mon frĂšre, mais surtout Ă  moi.

  • Speaker #0

    C'est un truc de fille alors.

  • Speaker #1

    C'est un truc de fille dans la famille, exactement. Donc au dĂ©but, j'ai voyagĂ© avec ma maman, donc mon papa un peu quand mĂȘme, mon frĂšre. Et puis, mon premier voyage en solo, je mets des guillemets parce que je n'Ă©tais pas toute seule quand je suis partie, mais celui que j'ai organisĂ© moi-mĂȘme, on va dire, c'Ă©tait en 2011, donc j'avais 23 ans. Et je suis partie en ThaĂŻlande deux semaines avec un copain de l'Ă©cole, de l'Ă©cole d'ingĂ©nieurs. Donc, c'Ă©tait assez sympa. C'Ă©tait la premiĂšre fois que je partais vraiment aussi loin. C'est-Ă -dire qu'avec ma maman, on Ă©tait plutĂŽt sur l'Europe, le Maghreb. On est parti en Martinique aussi, mais ça reste quand mĂȘme la France, mĂȘme si c'est loin. Donc lĂ , ça a Ă©tĂ© un peu le choc culturel pour moi. C'est trĂšs sympa. Je suis partie que 15 jours, mais c'Ă©tait deux belles semaines. Et puis, ça m'a un peu donnĂ© envie de continuer, de voyager autour du monde. Et deux ans plus tard, donc en 2013, j'ai rencontrĂ© mon mari. Enfin, celui qui serait mon mari aprĂšs, parce qu'on ne s'est pas mariĂ©s tout de suite quand mĂȘme. Et j'ai eu de la chance. C'est le hasard qui a fait qu'on s'est rencontrĂ©s. Et il est un peu comme moi. C'est-Ă -dire que lui, il adore voyager aussi. On a comme objectif de faire tous les pays du monde en la fin de notre vie, ce qui n'est pas possible. Mais on va essayer.

  • Speaker #0

    Vous avez la liste et vous cochez au fur et Ă  mesure ?

  • Speaker #1

    VoilĂ , c'est ça, on coche. On sait bien que ce n'est pas possible, mais on essaie d'en faire un maximum de tout ce qu'on peut. Donc avec lui, on est partis beaucoup en voyage. Au dĂ©but, tout seul. On a fait Tanzanie, on a fait l'Islande, on a fait les Canaries. On a fait Ă  peu prĂšs tout ce qui Ă©tait Ă  cĂŽtĂ© de la France aussi en termes d'Europe, limitrophes. Donc pas mal de petites choses. Et on a mĂȘme commencĂ©, quand on Ă©tait encore jeunes cĂ©libataires, enfin pas cĂ©libataires, mais sans enfants en tout cas, Ă  penser Ă  un tour du monde. On avait commencĂ© Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  faire un petit tour du monde Ă  deux, alors juste six mois. On avait fait les prĂ©mices, tout ça. Et puis, on a dĂ©cidĂ© de faire des enfants avant. On s'est dit, on aura un peu plus d'argent plus tard, on fera des enfants. Donc, on a fait deux enfants. Dans la famille Ouf, c'est notre nom de voyageur, il y a CĂ©lĂšne qui est nĂ©e en 2017, donc lĂ , il y a 7 ans, et Tann qui est nĂ©e en 2020, juste avant le confinement, et qui est du coup Ă  4 ans. Et on est partis avec eux en tour du monde quand ils avaient 2 ans et demi et 5 ans. Donc on est partis en 2022. On nous a dit qu'on Ă©tait assez courageux de partir avec des enfants aussi petits. Mais ça s'est trĂšs bien passĂ©. On Ă©tait trĂšs contents.

  • Speaker #0

    Puis on est quelques-uns sur le podcast maintenant des Tours du Monde. Et il y a tous les ùges. Donc finalement, ça se fait bien à la preuve.

  • Speaker #1

    Oui, et puis au final, voyager avec des petits-enfants, c'est d'autres contraintes. Mais ce n'est pas comme voyager avec des ados. Il y a d'autres contraintes encore différentes. On testera ça plus tard.

  • Speaker #0

    L'Ă©cole, par exemple ?

  • Speaker #1

    VoilĂ , exactement l'Ă©cole. Puis mĂȘme aussi au niveau des choix. Nous, Ă  leur Ăąge, ils nous ont suivis. En fait, ils ne savaient pas trop ce qu'on allait faire. Ils suivaient les choses, ils Ă©taient trĂšs contents. Quand ils grandissent, j'imagine qu'ils ont un peu plus leur mot Ă  dire.

  • Speaker #0

    Oui, en tout cas, c'est plus un partage pour essayer que tout le monde ait son pays ou ce qu'il a envie de voir. C'est une autre façon de faire.

  • Speaker #1

    En fonction des affinitĂ©s, en fonction de tout ça, de chacun. En tout cas, nous, on Ă©tait bien contents. Je me rappelle, quand on a pris la dĂ©cision de partir en tour du monde, c'est un copain qui nous avait dit, parce qu'on avait un peu en tĂȘte qu'il fallait avoir beaucoup d'argent pour partir en tour du monde Ă  quatre. Et il y a un copain qui nous a dit, vous savez, il ne faut pas gagner au loto, il suffit d'avoir un peu d'argent de cĂŽtĂ©. Nous, on avait une maison. On s'est dit, en fait, l'argent, on l'a. On vend la maison et on a l'argent pour partir en voyage. Donc, on a tout lĂąchĂ©. On a pris un peu notre courage Ă  deux mains, parce que ce n'est pas Ă©vident de tout lĂącher comme ça. Surtout qu'on savait qu'on ne reviendrait pas dans la mĂȘme rĂ©gion au retour. Donc, c'Ă©tait vraiment un... un changement de vie avec une petite parenthĂšse voyage au milieu. Donc voilĂ , on est partis dix mois autour du monde. On est rentrĂ©s l'annĂ©e derniĂšre, ça va faire un an dĂ©jĂ . Il y a Ă  peine qu'on Ă©tait rentrĂ©s qu'on avait envie de repartir. De toute façon, ça c'est un peu nous. Je crois qu'il y a un terme pour ceux qui ne peuvent pas s'empĂȘcher de penser au prochain voyage.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. On le voit pas mal sur les réseaux, mais je l'ai oublié aussi.

  • Speaker #1

    Oui, je ne m'en souviens plus, mais il y a un terme. Nous, on a besoin de savoir quel sera le prochain voyage. Donc forcĂ©ment, aprĂšs un tour du monde, on a pu tout faire. tout Ă  fait le mĂȘme budget. On avait encore un peu d'argent de la maison, heureusement, mais on ne pouvait pas repartir des mois et des mois, surtout qu'on a repris le travail aussi, forcĂ©ment.

  • Speaker #0

    Puis il faut.

  • Speaker #1

    Il faut, il faut bien retravailler, exactement. Donc, on a rĂ©flĂ©chi Ă  oĂč est-ce qu'on pourrait partir cet Ă©tĂ©. La NorvĂšge, ça faisait un petit moment qu'on voulait y aller. Et puis, on a creusĂ© un peu plus le sujet. On s'est dit qu'on avait besoin d'aventure. On avait beaucoup aimĂ© nos expĂ©riences autour du monde. On s'est dit, on va faire quelque chose d'un peu exceptionnel, ou en tout cas diffĂ©rent de ce qui se fait. Donc, on est parti au Svalbard. Le Svalbard, c'est Ă  800 kilomĂštres au nord de la NorvĂšge, au nord du nord de la NorvĂšge, et Ă  1000 kilomĂštres du pĂŽle nord. Il n'y a pas grand-chose de plus prĂšs que le pĂŽle nord.

  • Speaker #0

    Comment tu es arrivée jusque-là ? Dire qu'envie de faire une aventure, la NorvÚge, mais la NorvÚge, ce n'est pas le Svalbard. Enfin, comment le Svalbard ? Pourquoi le Svalbard ?

  • Speaker #1

    C'est une trĂšs bonne question et c'est assez marrant. Parce que, en fait, nous, on a une liste des choses Ă  faire et Ă  voir dans notre vie, qui s'allonge un peu tout le temps, forcĂ©ment. elle diminue puis elle se rallonge. Et sur cette liste, il y avait l'envie de voir le soleil de minuit, le vrai, c'est-Ă -dire celui qui ne se couche pas du tout, avec la boule Ă  l'horizon. Donc quand on avait dĂ©cidĂ© de faire la NorvĂšge au dĂ©but, on s'est dit on va aller au Cap Nord, parce que lĂ -haut on peut voir le soleil vraiment de minuit jusqu'Ă  assez tard dans l'Ă©tĂ©. Sauf que ce n'Ă©tait pas assez tard pour nous, parce qu'avec notre travail, on ne pouvait pas partir avant fin juillet, et le soleil de minuit au Cap Nord, c'est jusqu'Ă  fin juillet. Donc on n'avait pas forcĂ©ment le temps d'arriver, on aurait dĂ»... VoilĂ . ce dos soleil de minuit, mais on l'aurait quand mĂȘme vu se coucher un petit peu, donc ça ne collait pas. Donc, on a commencĂ© Ă  regarder sur Google Maps s'il n'y avait pas quelque chose de plus haut. Donc, il y a la Russie, mais en ce moment, c'est un peu compliquĂ©.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas forcément une trÚs bonne idée.

  • Speaker #1

    VoilĂ , ce n'est pas une bonne idĂ©e. Et puis, William, mon mari, il regarde sur Google Maps et puis il dit, c'est quoi ces petites Ăźles lĂ -haut, Ă  peu prĂšs Ă  la mĂȘme latitude que le Groenland ? Je ne sais pas, on regarde un peu plus prĂšs. On voit que ça s'appelle le Svalbard. Je me dis, est-ce qu'on peut y aller ? Je creuse rapidement sur Internet et on voit qu'il y a une ville lĂ -bas. On se dit, c'est un territoire norvĂ©gien, il y a une ville, il y a un aĂ©roport. Et bien, allez, lĂ , on est sĂ»r d'avoir un soleil de minuit jusqu'Ă  fin aoĂ»t. Donc, on est bien.

  • Speaker #0

    C'est fou et vous n'en aviez jamais entendu parler avant ?

  • Speaker #1

    Non, non, non, jamais. Et puis, ce qui est assez marrant, c'est qu'Ă  partir du moment oĂč on a pris cette dĂ©cision-lĂ , on a vu ça partout. Alors, je ne sais pas si c'est parce que du coup, comme on se renseigne dessus, on est un peu plus captives, mais on a vu un reportage dessus. qui avait Ă©tĂ© fait sur je ne sais plus quelle chaĂźne de tĂ©lĂ©vision, qui est sorti deux semaines aprĂšs qu'on ait pris cette dĂ©cision-lĂ . Enfin, plein de choses aprĂšs qui nous ont confortĂ©es dans cette envie d'aller voir cette petite Ăźle lĂ -haut.

  • Speaker #0

    Vous avez envisagé de partir combien de temps ?

  • Speaker #1

    Une semaine. On est partis une semaine au Svalbard et aprĂšs on a fait deux semaines en NorvĂšge aprĂšs. Disons qu'on Ă©tait un peu limitĂ©s entre guillemets avec les avions. Il y a des avions tous les jours au dĂ©part d'Oslo, mais nous on voulait revenir Ă  TromsĂž aprĂšs. Donc TromsĂž c'est au nord de la NorvĂšge. Et lĂ  il n'y a que deux avions par semaine. Donc c'Ă©tait soit en reste... soit on restait trois jours, soit on restait sept jours, et on se dit trois jours, ça va ĂȘtre un peu juste. Donc on est restĂ© une semaine. On serait bien restĂ© plus longtemps. Mais voilĂ , on va reparler du budget, mais c'est un petit budget quand mĂȘme.

  • Speaker #0

    Comment tu as organisĂ© ce voyage ? Puisqu'une fois que tu avais dĂ©terminĂ© que vous vouliez aller lĂ -bas, il fallait bien organiser et savoir ce qu'il y avait Ă  voir, Ă  faire, oĂč est-ce que vous alliez dormir, etc. Comment tu as organisĂ© ça ?

  • Speaker #1

    Alors, ce n'était pas évident au début, parce que moi, je fonctionne beaucoup avec les réseaux sociaux et Instagram et je vais regarder un peu comment font les autres dans les pays, prendre les bonnes idées, les bonnes astuces. Et là, il n'y avait rien du tout. Alors, avec les enfants, je n'ai rien trouvé du tout. témoignage de gens qui étaient montés là-haut avec des enfants, je n'avais rien trouvé. Ouais,

  • Speaker #0

    ce sera le premier.

  • Speaker #1

    VoilĂ , je n'ai vraiment rien trouvĂ©. Alors, des voyageurs qui sont partis le faire, lĂ , il y en avait quand mĂȘme pas mal, mais ils partaient en mode un peu aventure, c'est-Ă -dire randonner pendant une semaine, voir un ski, tout ça. Nous, ce n'Ă©tait pas envisageable.

  • Speaker #0

    Non, vous n'avez pas envie.

  • Speaker #1

    Si, envie, oui. Envisageable, non. On voulait quand mĂȘme partir avec nos enfants, donc on s'est dit que ça serait pour une autre fois. Donc, du coup, je me suis renseignĂ©e avec ce que je pouvais sur Internet. Il y a trois options, en fait. pour aller au Svalbard, globalement. La premiĂšre, c'est de faire une croisiĂšre au dĂ©part de la Scandinavie, la NorvĂšge. Il y en a qui partent d'Allemagne et de Hollande, si je ne me trompe pas. Sauf que ça, c'est totalement hors de prix. C'est excessivement cher. Ce n'est pas trop ce qu'on voulait non plus. Nous, les croisiĂšres en bateau, on a des enfants qui sont comme tous les enfants, qui sont assez actifs. On s'est dit, si on passe une semaine sur un bateau, ça va ĂȘtre dur pour eux, mĂȘme si c'est un gros bateau. Donc voilĂ , ça, on a vite laissĂ© tomber. L'autre option, c'est de passer par une agence. Il y a pas mal de... des petites agences qui partent, qui permettent de faire des aventures lĂ -haut et des sĂ©jours lĂ -haut. Mais voilĂ , on est aussi de nouveau sur des sĂ©jours plutĂŽt sportifs et qui sont adaptĂ©s pour des adultes ou en tout cas des grands, enfin des ados. Donc ça ne connaĂźt pas trop non plus. Donc on s'est dit, bon, ce n'est pas grave, on va le faire tout seul. En plus, nous, on a eu une fois une expĂ©rience de passer par une agence, ça s'Ă©tait trĂšs, trĂšs mal passĂ©. Donc nous, on organise tout seul, on prĂ©fĂšre. Ça, au moins, on sait oĂč est-ce qu'on va. On ne peut s'en prendre qu'Ă  nous-mĂȘmes si ça rase. Donc on s'est dit, on va le faire tout seul, on va bien y arriver. Donc on a pris un billet d'avion, on a commencĂ© par ça, au slow, et aprĂšs on s'est dit, on va voir au fur et Ă  mesure comment ça se passe. Et ça ne s'est pas si mal passĂ©, puisqu'il y a un site internet du Svalbard qui est trĂšs bien fait, qui permet de revoir un peu les hĂ©bergements qui existent, de voir les activitĂ©s possibles, de rĂ©server pas mal de choses. Il est en anglais, il est trĂšs bien fait, donc j'ai fait ça en fait. Je me suis basĂ©e lĂ -dessus.

  • Speaker #0

    Il y avait au moins un site.

  • Speaker #1

    Oui, il y avait au moins un site, exactement. Oui, il est trÚs bien fait. Alors moi, c'était la premiÚre fois. fois que j'arrivais dans un pays, on était un peu stressé parce que je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. D'habitude, je sais un peu ce qui m'attend et là, pas du tout. C'est un peu l'inconnu total.

  • Speaker #0

    L'aventure, c'est ce que tu voulais.

  • Speaker #1

    Exactement. Du coup, je me suis dit, j'espĂšre que ça va aller. Personne part avec des enfants. Il y a peut-ĂȘtre une raison. J'espĂšre que ça va le faire. Ça s'est trĂšs, trĂšs bien fait. Donc, ça s'est organisĂ© comme ça au fur et Ă  mesure, grĂące Ă  ce site Internet-lĂ , majoritairement.

  • Speaker #0

    Il s'appelle comment ce site, puisque ça peut nous aider aussi ? Oui,

  • Speaker #1

    il s'appelle Visits Valbard.

  • Speaker #0

    le site de l'Office de tourisme. Donc, merveilleux. C'est bon.

  • Speaker #1

    Et il est vraiment trĂšs, trĂšs complet.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous décrire rapidement votre itinéraire pour qu'on ait une vision d'ensemble, un petit teaser sur cette semaine au Svalbard et aprÚs, on rentrera dans le détail ?

  • Speaker #1

    Alors, le Svalbard, il n'y a pas trop d'itinérance pour le coup. Parce que, déjà, le Svalbard, il faut savoir que c'est un archipel d'ßles. Nous, on n'a été que sur l'ßle du Spitsberg qui fait, je reprends mes notes, 37 000 kilomÚtres carrés. et il y a 22 000 km2 de glaciers. Donc déjà, il n'y a pas trop de place pour bouger. Ensuite, ça on y reviendra, mais c'est interdit de se déplacer tout seul en dehors de la ville, en tout cas sans arme. Je vous en reparlerai un peu plus tard. Oui, c'est original. Et enfin, il n'y a que 50 km de route sur l'ßle du Spitsberg, dont les trois quarts qui ne sont pas bitumés. Donc, Osvalbard, on y va, on se pose à Longerbin, qui est la capitale, la ville principale, et on n'en bouge plus. Et ensuite, on fait des excursions en bateau ou avec des agences en étoile. Voilà, il n'y a pas forcément d'itinérance.

  • Speaker #0

    C'est pas mal reposant aussi.

  • Speaker #1

    Exactement, ça permet pour les enfants de faire des journées un peu plus off, de rentrer tous les soirs, donc c'est assez confortable aussi.

  • Speaker #0

    Et quel type d'excursion vous avez faite ?

  • Speaker #1

    Alors, on en a fait pas mal, on a fait pas mal d'excursions en bateau, puisqu'encore une fois, il n'y a pas beaucoup de route, donc on se déplace en bateau là-bas. L'hiver, on se déplace en ski ou en chien de traßneau, l'été, on se déplace en bateau. Donc, on a fait pas mal d'excursions en bateau, principalement pour aller voir des animaux, parce que c'était là. que l'objectif, l'ours blanc, c'était l'objectif. Il nous a fait attendre, mais je fais un petit teasing. On en a vu un.

  • Speaker #0

    Ben non, ça y est, tu l'as dit. Donc, il y a un peu de teasing.

  • Speaker #1

    Il y a un peu de teasing. On peut couper, si tu veux.

  • Speaker #0

    Bon, ben, on a hĂąte de savoir comment vous l'avez vu.

  • Speaker #1

    Donc, on a fait des excursions en bateau. On a fait une petite randonnĂ©e. Alors, les randonnĂ©es, ça a Ă©tĂ© un petit peu notre... Alors, le chat noir, c'est un peu excessif. Notre chat gris, on va dire, parce que nous, on adore faire des randonnĂ©es. Nos enfants n'adorent pas ça, mais ils sont quand mĂȘme assez... bon marcheur comme tous les enfants comme tous les enfants exactement et sauf que lĂ  bas en dessous de 12 ans c'est assez compliquĂ© de les convaincre d'emmener des enfants en randonnĂ©e ah oui c'est pas les enfants le problĂšme c'est les gens et les agences de voyage pas grand chose d'accessibles en tout cas ils n'acceptent pas les enfants dans pas mal de randonnĂ©es parce qu'ils trouvent que c'est vite beaucoup de dĂ©nivelĂ© des escarpots pas adaptĂ© AprĂšs, on fait confiance aux gens qui habitent sur place. Donc, ça a Ă©tĂ© un peu notre petit chagrin. On a pu faire une petite randonnĂ©e avec une agence qui proposait quelque chose d'adaptĂ© dĂšs 4 ans, qui est trĂšs, trĂšs bien d'ailleurs. Donc, je ne sais pas aprĂšs si tu veux qu'on dĂ©taille au fur et Ă  mesure.

  • Speaker #0

    Mais oui, on va rentrer dans le vif du sujet. Allons-y, faisons-le de façon chronologique si c'est plus simple et je suis sûre qu'on va s'y retrouver. D'ailleurs, quand vous arrivez, c'est quoi vos premiÚres impressions ? ou tes premiÚres impressions sur l'environnement, le paysage, les premiers contacts avec les gens avant de partir sur les différentes excursions ?

  • Speaker #1

    Alors dĂ©jĂ , rien que l'arrivĂ©e en avion, c'est assez sympa. Alors nous, on n'a pas eu trop de chance avec l'avion, que ce soit Ă  l'arrivĂ©e ou au dĂ©part, on Ă©tait un peu dans les nuages. Mais on a quand mĂȘme vu, on voit moins, mais ça faisait un peu mystique parce qu'on voyait ces nuages, cet archipel d'Ăźles avec les glaciers partout. On se demandait bien oĂč est-ce qu'on allait atterrir, oĂč est-ce qu'il pouvait y avoir une ville au milieu de tout ça. tout ça. DĂ©jĂ , rien que l'arrivĂ©e en avion, elle est assez sympa. Quand on atterrit, alors nous, on est arrivĂ©s sous les nuages, donc en atterrissant, on ne voyait plus grand-chose du paysage, mais tu arrives dans ce petit aĂ©roport, il n'y avait mĂȘme pas de porte d'embarquement, on est arrivĂ©s en mĂȘme temps que ceux qui partaient, c'Ă©tait assez sympa. On arrive dans ce tout petit aĂ©roport, on voit dĂ©jĂ  un ours polaire, enfin un faux, je ne sais pas trop si c'Ă©tait un vrai ou un faux, mais un empaillĂ©, je ne sais pas. En tout cas, un Ă©norme ours polaire. polaire qui attend au niveau des bagages. Ça parle d'ours polaire partout, d'ailleurs, dans l'aĂ©roport. Il y a des deux, tu te dis, je suis au bon endroit pour en voir. VoilĂ . DĂ©jĂ , on commence Ă  croiser les doigts. On sort de cet aĂ©roport. C'est trĂšs bien fait. Il y a un bus qui attend pour amener en ville Ă  5 km. De toute façon, la ville est trĂšs petite, mais le bus, il fait le tour des hĂŽtels et il dĂ©pose tout le monde aprĂšs, donc nickel. Et donc, on attend dans ce bus que tout le monde arrive. Et lĂ , c'est marrant, c'est CĂ©lĂšne qui le voit en premier. Elle dit, pourquoi il y a un panneau ? avec un ours polaire. Et puis lĂ , elle rĂ©agit, elle fait, mais ça veut dire, attention, ours polaire, on va voir des ours polaires. Elle rĂ©agit, elle comprend que ça y est, en fait, on est arrivĂ© et qu'on est dans un endroit oĂč il y a des ours polaires. Et donc, c'est vrai qu'on voit ce panneau pour la premiĂšre fois, attention, ours polaire. Au-dessus de ce panneau, il y a plein de directions de toutes les villes du reste du monde qui sont super loin. Et PĂŽle Nord, 1000 kilomĂštres, on fait, oh lĂ  lĂ , on est Ă  1000 kilomĂštres du PĂŽle Nord. Ça paraĂźt super loin, 1000 kilomĂštres, mais en fait, c'est vraiment la ville accessible pour le... le commun des mortels la plus proche du pĂŽle Nord. Donc ça fait quelque chose de dire qu'on est lĂ . Puis alors nous, on aime bien tous ces extrĂȘmes, un peu se dire qu'on est le plus prĂšs du pĂŽle Nord. Nous, on adore ça, ça nous fait quelque chose. Donc on prend le bus, on arrive sur la ville. Alors la ville, elle n'est pas belle du tout. On a un peu l'impression d'ĂȘtre dans une station de ski hors saison. VoilĂ , ça fait un peu l'esprit. Ce n'est pas trĂšs trĂšs beau, c'est assez vide. C'est des conditions assez dures lĂ -bas. De toute façon, les maisons sont construites de façon Ă  rĂ©sister Ă  la neige, au froid. Ce ne sont pas des belles maisons.

  • Speaker #0

    C'est fonctionnel.

  • Speaker #1

    C'est fonctionnel, exactement. La ville est en forme de thĂ©. Il y a une partie qui est sur le bord qui longe le fjord et puis une partie qui remonte un peu jusqu'Ă  un glacier. Alors je trouve que ça fait un thĂ© comme ça, avec les maisons autour, quelques petits commerces. On ne trouve pas ça trĂšs beau, mais on se dit qu'on est au bout du monde. On est dans un environnement qui est assez hostile, mĂȘme si nous, on ne l'aura pas ressenti, parce qu'on aurait eu un temps exceptionnel. Mais on se dit qu'il y a quand mĂȘme des gens qui habitent lĂ , planĂ©s. C'est accessible qu'en avion, en bateau, c'est accessible que l'Ă©tĂ©. Sinon, c'est le fjord dĂ©glacĂ©. Donc, ça nous fait quelque chose.

  • Speaker #0

    Peut-ĂȘtre que vous le savez, vous avez posĂ© la question. Entre les gens qui sont nĂ©s lĂ  et les gens qui sont venus pour travailler peut-ĂȘtre Ă  cet endroit-lĂ , est-ce que vous avez une idĂ©e de la proportion ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est marrant que tu me poses cette question parce qu'on n'a pas le droit de naßtre aux Valbardes. C'est interdit. Il y a deux, trois petites choses comme ça qui sont assez particuliÚres, mais on n'a pas le droit de naßtre aux Valbardes.

  • Speaker #0

    Mais pourquoi ?

  • Speaker #1

    Eh bien, parce qu'il n'y a pas d'hÎpital. entre un mois et quinze jours avant la naissance, elles sont envoyées en NorvÚge et elles n'ont le droit de revenir qu'une fois que leur enfant est capable de survivre entre guillemets aux conditions du Svalbard, donc au bout de quelques mois. Voilà, donc il n'y a pas beaucoup d'enfants là-bas.

  • Speaker #0

    Elles programment leur accouchement pas entre janvier et avril ou des trucs dans le genre ?

  • Speaker #1

    Ouais, je ne sais pas comment elles font. On n'a pas rencontrĂ© de femme qui avait eu un enfant sur le Svalbard, mais dans l'avion, il y avait une femme avec son enfant qui devait avoir, je ne sais pas, un peu moins d'un an et qui revenait du coup, installĂ©e lĂ . VoilĂ . Donc, c'est assez particulier. Globalement, on n'a pas rencontrĂ© beaucoup de gens qui Ă©taient lĂ  depuis longtemps. Il y a quand mĂȘme des rĂšgles au Val-Barre. C'est trĂšs rĂ©glementaire. Il y a des lois pour pas mal de choses. C'est trĂšs carrĂ©. Donc, tout le monde peut aller habiter lĂ -bas, travailler lĂ -bas. N'importe qui, sans visa, sans autorisation, peut arriver, s'installer. Les conditions, c'est qu'il faut absolument ĂȘtre capable de s'assumer financiĂšrement. Donc, soit d'avoir un travail, soit d'avoir de l'argent.

  • Speaker #0

    Oui, tu ne vas pas pour passer une retraite paisible.

  • Speaker #1

    Non, non, voilĂ , puisqu'ils n'ont pas de quoi te loger, ils te font partir. Et tu ne peux pas avoir des contrats de travail de plus de 5 ans, sauf si tu travailles dans la mine. C'est assez particulier, donc au final, ça tourne un peu. Les gens restent quelques annĂ©es, puis repartent, puis Ă©ventuellement reviennent. Mais ceux qui sont lĂ  depuis trĂšs longtemps, c'est des gens qui travaillent encore dans la mine, qui sont en activitĂ©. C'est assez hĂ©tĂ©roclite en termes de culture, parce qu'il y a beaucoup de gens d'un peu partout qui sont lĂ . Il y a des NorvĂ©giens, forcĂ©ment, des SuĂ©dois qui viennent, des Finlandais. Il y a aussi des Polonais, beaucoup, des Autrichiens, des Hollandais. Et il y a mĂȘme des personnes qui viennent du Laos ou de ThaĂŻlande, je ne sais plus, enfin qui viennent d'Asie du Sud-Est, qui viennent lĂ  pour travailler quelques annĂ©es. On a rencontrĂ© une personne, c'est une ThaĂŻlandaise. qui proposait des massages lĂ -haut. On lui a quand mĂȘme demandĂ© comment elle faisait pour survivre aux tempĂ©ratures.

  • Speaker #0

    Oui, c'est quand mĂȘme trĂšs loin de chez elle.

  • Speaker #1

    VoilĂ , et elle disait que c'Ă©tait trĂšs agrĂ©able d'habiter lĂ , malgrĂ© le froid. Ils sont une centaine de personnes qui viennent d'Adi Ă  travailler lĂ -haut, qui restent lĂ  quelques annĂ©es, qui gagnent pas mal d'argent du coup, qui rentrent chez eux aprĂšs. C'est assez particulier, toute cette ambiance. T'as un peu l'impression d'ĂȘtre dans un village multiculturel de gens qui... Ils sont lĂ  dans des conditions assez extrĂȘmes, qu'ils se connaissent presque tous, parce qu'ils sont Ă  peine 2000. On peut dĂ©gager un peu, ils ne se connaissent pas tous. Donc, nous, on a adorĂ© cette ambiance-lĂ . C'est super, super sympa.

  • Speaker #0

    Donc, vous arrivez, vous vous posez, votre hébergement, il est comment ? Fonctionnel, j'imagine aussi ?

  • Speaker #1

    Alors, pour la premiĂšre nuit, on a fait facile, on est partis Ă  l'hĂŽtel. On a pris une nuit Ă  l'hĂŽtel au Radisson Blue. On s'est dit, comme ça, on aura un accueil qui nous expliquera un peu les diffĂ©rentes choses. briefera un peu sur l'Ăźle. Et puis, on a choisi la facilitĂ©. Donc, on a dormi une nuit au Radisson Blue. Sauf qu'on l'a Ă©voquĂ© trĂšs rapidement tout Ă  l'heure, ça reste la NorvĂšge, le Svalbard. Donc, c'est trĂšs cher quand mĂȘme de mourir et de vivre. Donc, pour le reste de la semaine, on a pris un Airbnb, histoire d'avoir une cuisine, d'avoir deux chambres aussi. Avec les enfants, c'est plus sympa. Donc, on a commencĂ© par l'hĂŽtel et ensuite, on a migrĂ© dans un Airbnb dans la ville, pas trĂšs loin aprĂšs.

  • Speaker #0

    Mais tu l'avais réservé avant de partir. Oui,

  • Speaker #1

    tout Ă  fait. Alors, il vaut mieux avoir rĂ©servĂ© les choses avant quand mĂȘme, globalement. Pour ceux qui aiment bien faire un peu du last minute et voir sur place, ce n'est pas la destination du tout. Il vaut mieux avoir rĂ©servĂ© un peu avant, surtout en Ă©tĂ©. Ça reste la haute saison quand mĂȘme, touristique.

  • Speaker #0

    Oui, puis il n'y en a pas des tonnes, donc c'est vite réservé.

  • Speaker #1

    Exactement. Oui, il n'y en a pas des tonnes. Les hĂŽtels, je crois qu'il y en a cinq, cinq hĂŽtels de diffĂ©rentes gammes. Alors, il y a un camping aussi, mais lĂ , il faut ĂȘtre motivĂ©. Et il y a quelques Airbnbs quand mĂȘme.

  • Speaker #0

    Quelle température vous aviez ?

  • Speaker #1

    Alors nous, on a eu trÚs chaud. Trop chaud, je pense, pour la saison et pour l'endroit. En général, en été, il fait entre 8 et 12 degrés, globalement. Nous, c'est monté jusqu'à 18, 19 à un moment donné, presque 20. Quand je dis qu'on avait chaud, on avait les manteaux, les polaires des fois, mais il faisait chaud. AprÚs, quand tu fais des excursions en bateau, avec le vent


  • Speaker #0

    Oui, ça descend vite.

  • Speaker #1

    Ça descend vite, voilà. Il ne fait pas trùs chaud non plus.

  • Speaker #0

    Eh bien, partons pour les excursions. Vous avez commencé par quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, on a commencĂ© par aller voir les morses. Ça, au dĂ©but, on ne devait pas le faire parce que c'Ă©tait assez cher. Donc, on s'est dit, on va peut-ĂȘtre trouver d'autres excursions en bateau un peu moins chĂšres. On ne voulait pas forcĂ©ment dĂ©penser cet argent-lĂ  avec les enfants, sachant que lĂ , ils sont un peu petits pour juste faire du bateau, aller voir des morses et revenir. Donc, on n'avait pas rĂ©servĂ© ça au dĂ©but. Et on s'est dit, en arrivant,

  • Speaker #0

    c'est quand mĂȘme
 C'est dommage.

  • Speaker #1

    VoilĂ , on est lĂ , il y a des morses, il n'y en a que ici ou presque. Donc, on s'est dit qu'on allait le faire chacun notre tour avec William. Donc lĂ , c'est lĂ  que je dis que ça vaut le coup de rĂ©server un peu, puisque la veille pour le lendemain, il ne restait pas beaucoup de place dans les agences. Donc, on n'a pas eu trop le choix de l'agence. On n'est mĂȘme pas parti avec la mĂȘme tous les deux. Mais bon, on a trouvĂ© une petite place quand mĂȘme en derniĂšre minute. Et on a fait chacun notre tour. William l'a fait le mardi, moi je l'ai fait le mercredi. Et on est parti du coup voir les morces, chacun notre tour. William sous un temps tout pourri et moi avec un grand soleil. Ah,

  • Speaker #0

    c'est ballot ! Dommage !

  • Speaker #1

    Oui, alors c'est ballot, mais lui, il a eu la chance de partir avec l'agence qui débarque. donc il les a vus à pied au final et ça c'était assez sympa aussi. Moi je suis restée dans le bateau, alors j'avais le beau temps et je suis restée dans le bateau.

  • Speaker #0

    Et William il en a pensĂ© quoi ? Parce que c'est quand mĂȘme assez mastoc comme animal donc quand on s'en approche ça doit ĂȘtre assez impressionnant.

  • Speaker #1

    Oui c'est impressionnant alors c'est pas des trĂšs grosses colonies, on a vu la mĂȘme au final, du jour pour le lendemain ils n'avaient pas bougĂ©. D'ailleurs ils bougent pas trop d'ailleurs, globalement. Sur la terre c'est un peu difficile pour eux, ils font presque plus d'une tonne pour les plus gros. Ils Ă©taient combien ? Ils Ă©taient peut-ĂȘtre 5-6.

  • Speaker #0

    Ah oui, tout petits ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est des petites colonies. Ils n'ont pas de trĂšs grosses colonies, ils sont en petits groupes. Ils nous ont expliquĂ©, les guides. Des fois, on en croise mĂȘme des tout seuls qui se baladent un peu. Donc dĂ©jĂ , les voir de loin, ça fait quelque chose. En plus, William s'est approchĂ©, il les a vu un peu bouger. Moi, j'en ai vu un qui est descendu dans l'eau, qui est parti prendre son bain. C'est assez impressionnant quand mĂȘme. Et donc William, lui, qui est dĂ©barquĂ©, qui les a vus de beaucoup plus prĂšs, qui Ă©tait assez marrant, il me disait qu'on avait l'impression d'ĂȘtre un peu comme des agents secrets parce que c'est des animaux qui, malgrĂ© tout, sont assez trouillards. Et dĂšs qu'il y a un bruit ou quelque chose qui leur fait peur, ils partent dans l'eau et alors lĂ  on ne les voit plus. Parce que pour le coup dans l'eau, ils sont rapides. Ils ont dĂ©barquĂ© Ă  200 mĂštres de la colonie Ă  peu prĂšs, et puis ils suivaient la guide. qui faisait quatre pas, puis qui levait son bras comme dans les commandos de l'armĂ©e. Il fallait surtout pas faire de bruit. Donc c'est lĂ  aussi qu'on s'est dit que c'Ă©tait pas plus mal qu'il ne l'ait pas fait avec les enfants, parce que ne pas faire de bruit avec des petits-enfants,

  • Speaker #0

    c'est pas possible.

  • Speaker #1

    Donc ils se sont approchĂ©s, je pense, Ă  mĂȘme pas 50 mĂštres, je pense 40 mĂštres. Donc lĂ , c'est vrai qu'il m'a dit Ă  un moment donnĂ©, il y en a un qui s'est un peu Ă©nervĂ© contre son copain, qui devait un peu trop l'Ă©craser. Donc ils ont fait des gros bruits avec des grosses dĂ©fenses. C'est vrai qu'ils se sont rĂ©unis, c'Ă©tait impressionnant. Lui, il serait bien restĂ©. des heures Ă  les regarder, ça fait quelque chose. C'est quelque chose qu'on n'avait encore jamais vu. Les morses,

  • Speaker #0

    c'est pas commun.

  • Speaker #1

    Il avait adorĂ© faire ça. Moi, je l'ai vĂ©cu complĂštement diffĂ©remment parce que je ne suis pas descendue, donc je les ai vus de loin. Donc jumelles obligatoires, sinon c'est un peu frustrĂ©. Mais par contre, moi j'ai vu l'environnement et c'est lĂ  qu'on se rend compte qu'ils faisaient un temps magnifique. LĂ , tu te rends compte qu'en fait, c'est sur une terre ultra hostile et en mĂȘme temps tellement belle parce que t'as le glacier, t'as aucune vĂ©gĂ©tation lĂ -bas, c'est assez marrant, pas d'arbres, trĂšs peu d'arbres, rien du tout. Donc, ces glaciers, ces montagnes, les morses au milieu, la mer, le soleil, de minuit, j'aurais l'occasion de vous en reparler aussi. C'est la journĂ©e, donc ça ne faisait pas trop d'effet, mais qui se reflĂšte sur la mer, c'est incroyable. De commencer par ça, c'Ă©tait assez incroyable.

  • Speaker #0

    Ce sont des excursions qui durent combien de temps ?

  • Speaker #1

    Celles-ci, elles duraient cinq heures, parce qu'il nous a fallu presque une heure et demie pour aller Ă  l'endroit oĂč ils Ă©taient. Alors, ça dĂ©pend un peu d'oĂč ils sont, j'ai envie de dire. Globalement, ils prĂ©voient entre quatre et cinq heures en tout, parce qu'ils ne sont jamais trĂšs loin. Et les colonies de Morse, elles ont leurs habitudes, elles ont leurs endroits oĂč elles sont rĂ©guliĂšrement. Mais il faut compter entre une heure et une heure et demie pour y aller. Et ensuite, tu restes Ă  peu prĂšs une heure sur place, puis tu reviens.

  • Speaker #0

    Et bien, vous avez fait quoi aprĂšs ? Vous ĂȘtes redevenue une famille de quatre ?

  • Speaker #1

    Pendant qu'on faisait ça, nous, avec les enfants, on les a occupĂ©s un peu quand mĂȘme, on a fait des choses. Et donc lĂ , ça sera peut-ĂȘtre l'occasion de parler de cette fameuse interdiction de sortir de la ville. Parce que du coup, avec les enfants, moi, le premier jour, je suis partie Ă  l'extrĂ©mitĂ©, jusque lĂ  oĂč on avait le droit. Jusqu'Ă  un autre panneau, attention, ours polaire, il est interdit d'aller plus loin. On s'est dit, bon, on va s'arrĂȘter lĂ . On n'ira pas plus loin. Et donc, du coup, on a un peu explorĂ© la ville pendant ces deux jours de façon un peu rĂ©duite, en cas de trois au lieu d'ĂȘtre Ă  quatre. Chacun un peu de son cĂŽtĂ© de la ville. Et c'est lĂ  qu'on s'est vraiment renseignĂ© sur cette histoire d'armes. Nous, on le savait en partant, parce que j'avais vu ça en me renseignant. C'Ă©tait bien Ă©crit qu'il fallait, que pour sortir de la ville, il fallait avoir une arme. Donc, on avait la possibilitĂ© de passer un permis de port d'armes et de demander une autorisation. Je me suis renseignĂ©e quand mĂȘme. Je me suis dit, ça pourrait ĂȘtre marrant, mais... Bon, c'est compliquĂ©, passer le permis de prendre un arme en France. Donc j'ai vite laissĂ© tomber. Je me suis imaginĂ©e, aprĂšs, de voir un ours voler avec mon arme. Je pense que j'aurais Ă©tĂ© incapable de faire quoi que ce soit. Cette obligation, elle existe depuis... Alors, si je ne me trompe pas, je crois que c'est 2002.

  • Speaker #0

    Ah, c'est récent.

  • Speaker #1

    C'est assez rĂ©cent. 2012, peut-ĂȘtre mĂȘme. 2012, parce qu'en fait, il y a eu une personne qui a Ă©tĂ© attaquĂ©e par un ours et qui ne s'en est pas tirĂ©e, malheureusement. Parce que quand on se fait attaquer par un ours, on ne s'en tire pas, voilĂ , globalement.

  • Speaker #0

    Il est plus fort.

  • Speaker #1

    Donc c'est ultra rare. De toute façon, c'est ultra rare d'en voir vers la ville. Voilà, depuis ce jour-là, ils ont interdit de sortir de la perimÚtre de la ville sans arme. Et alors, ce qui est assez paradoxal, c'est que c'est aussi interdit de tuer un ours.

  • Speaker #0

    De tuer un ours pour son plaisir, mais pour se défendre, oui, j'imagine.

  • Speaker #1

    Alors, c'est un peu plus compliquĂ©. Les guides, ils ont en gĂ©nĂ©ral deux armes avec eux. Ils ont ce qu'ils appellent une arme de dissuasion. Ça envoie des grosses fusĂ©es qui font du bruit pour faire peur Ă  l'ours. Et en cas d'extrĂȘme urgence aussi, ça ne suffit pas. Ils ont une carabine ou une arme avec des balles rĂ©elles pour tirer sur l'eau. Et si jamais, par hasard, un jour
 on se retrouve Ă  devoir tuer un ours pour sa dĂ©fense, il va y avoir une enquĂȘte. Il va falloir prouver que vous avez bien respectĂ© toutes les rĂšgles de sĂ©curitĂ©. Et si ce n'est pas le cas, ce sera de votre faute et du coup, vous pouvez aller en prison, mĂȘme si vous avez tuĂ© l'ours pour vous dĂ©fendre, parce qu'ils sont protĂ©gĂ©s. Donc, c'est assez particulier.

  • Speaker #0

    Si on extrapole, c'est bien aussi, parce que je ne sais pas s'il y a des gens qui tuent les ours polaires pour une raison financiÚre ou en tout cas pas une bonne raison, mais ça évite ça en tout cas.

  • Speaker #1

    Les safaris de chasse, ça n'existe plus depuis... C'est assez récent aussi, je crois que c'est

  • Speaker #0

    1960-70. Ok, je ne savais mĂȘme pas que ça existait.

  • Speaker #1

    Ah oui, avant, il y avait des gens qui venaient, comme quand tu vas dans un certain pays d'Afrique, pour chasser du lion ou vailletuer des morses, des ours.

  • Speaker #0

    C'est bien que ça existe, alors c'est loi pour arrĂȘter ça.

  • Speaker #1

    Donc du coup, on a fait ce tour de la ville, en s'arrĂȘtant aux limites autorisĂ©es.

  • Speaker #0

    Oui, c'est mieux en mĂȘme temps. Vous vouliez en voir, mais pas forcĂ©ment Ă  ce moment-lĂ .

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Bon, et vous avez fait quoi d'autre,

  • Speaker #1

    alors ? Alors, on a fait quoi d'autre ? On a fait une petite randonnĂ©e, quand mĂȘme.

  • Speaker #0

    Ah oui,

  • Speaker #1

    la fameuse. Quand mĂȘme, il faut bien.

  • Speaker #0

    La seule autorisée.

  • Speaker #1

    La seule autorisĂ©e. Donc lĂ , on a trouvĂ© une agence qui proposait une sortie Ă  partir de 4 ans. Donc ça, c'Ă©tait parfait. Et donc, on faisait une petite balade. Et ensuite, on allait faire un barbecue. Donc, on trouvait que c'Ă©tait sympa comme excursion. Ça a durĂ© 5 heures aussi, 5-6 heures. On est partis longtemps. Donc lĂ , on est partis en voiture, pas en bateau. Et on a Ă©tĂ© dans une vallĂ©e. J'ai notĂ© le nom parce que je ne retiens pas les noms. La vie. Jorn Dallen Valley. Alors lĂ , ce qui Ă©tait super, c'est qu'on a mis 30 minutes, je pense, Ă  aller au dĂ©part de la balade. Et lĂ , on a vu un morse. Les enfants ont vu un morse, du coup. On s'est approchĂ©s Ă  pied, lĂ . C'est posĂ© Ă  cĂŽtĂ© du port, lĂ , tout seul. VoilĂ , un Ă©norme en plus. Donc, les enfants en ont vu un. Ils Ă©taient super contents. On a vu un renard polaire. Ça faisait partie des choses qu'on voulait voir aussi. Et on a vu une petite famille de rennes. Alors bon, il faut savoir que les rennes, il y en a partout dans la ville. Donc, c'est assez facile d'en voir. À la fin, ça devient un petit peu comme les vaches chez nous. Puis c'est... tu as encore un renne. LĂ , il y avait un petit bĂ©bĂ©, c'Ă©tait super. On s'est arrĂȘtĂ© pour sauver la famille. Donc, c'Ă©tait assez sympa. Et puis ensuite, on est parti de balader dans cette vallĂ©e. Donc, c'est vrai que c'est ultra facile. C'est plat, c'est trĂšs joli. On n'a pas fait une trĂšs grande balade, mais le guide nous a racontĂ© plein, plein de choses, des anecdotes sur les ours, sur la faune. Il nous a montrĂ© les petites cabanes qui existent pour les Ă©tudiants parce qu'il y a beaucoup d'Ă©tudiants Ă  Languerbine qui sont lĂ  pour l'universitĂ© spĂ©ciale pour tout ce qui est... Ă©tude de l'environnement arctique, rĂ©chauffement climatique, tout ça. On est tombĂ© sur une sortie d'ancienne mine, parce que du coup, Ă  la base, Longuerbine, c'Ă©tait une ville miniĂšre, qui explique aussi pas mal d'autres rĂšgles sur l'alcool, sur plein de choses. C'est trĂšs rĂ©glementĂ©, encore une fois. On a fait une petite pause au milieu de la vallĂ©e. C'Ă©tait sympa, on Ă©tait tout seuls. C'Ă©tait super chouette. Et puis, on est revenu ensuite faire un barbecue vraiment Ă  la norvĂ©gienne. LĂ , c'est des barbecues qui sont dehors. en mode plutĂŽt bras zĂ©ro que barbecue, on Ă©tait tous autour du feu, au bord de la mer, c'Ă©tait super chouette, on a beaucoup aimĂ©. On a failli se faire attaquer par des oiseaux par contre.

  • Speaker #0

    Quand tu as commencé la phrase, je me suis dit par un ours polaire, je me suis dit non, faut pas déconner.

  • Speaker #1

    Le guide n'avait pas trop envie qu'on en voit, nous on était tous là, il nous disait au début de la balade, alors vous voulez voir quoi ? On a tous dit des ours polaires, il a dit moi j'espÚre pas, je ne me laverai pas.

  • Speaker #0

    Non, c'est pas l'endroit non plus.

  • Speaker #1

    AprĂšs l'oiseau, tu sais, ça fait peur quand mĂȘme, ils s'appellent des sternartiques et en fait comme elles n'ont pas de prĂ©dateurs lĂ -bas, parce qu'il n'y a pas de chat, c'est interdit d'amener un chat aux balbardes, il n'y a pas d'animaux qui chassent les oiseaux. Et bien, elles pondent par terre, au bord de la route, voilĂ . Et donc, en fait, quand elles ont leur bĂ©bĂ© ou qu'elles sont en train de couver leurs oeufs, elles attaquent tous ceux qui passent Ă  cĂŽtĂ©. Et nous, on n'Ă©tait pas trĂšs loin, donc pour aller faire pipi, il y avait des toilettes du camping juste Ă  cĂŽtĂ©. Je faisais pas ma maligne, moi, avec les oiseaux qui passaient au-dessus en criant. Donc voilĂ , ça c'est une autre excursion qu'on a beaucoup aimĂ©e. Globalement, on a aimĂ© tout ce qu'on a fait.

  • Speaker #0

    Et les enfants ? Donc, pour le coup, ils ont eu leur lot d'animaux. Donc, c'Ă©tait chouette aussi. Oui,

  • Speaker #1

    ils Ă©taient super contents. Puis, la rando en elle-mĂȘme, on Ă©tait un peu dans les cailloux. On est tombĂ© sur, bon, ça, ça paraĂźt un peu morbide comme ça, mais sur un squelette de reine. Et donc lĂ , le guide, il nous a expliquĂ© comment ça fonctionnait un reine, pourquoi est-ce qu'il Ă©tait mort. On ne savait pas exactement, mais est-ce qu'il avait eu pas assez chaud, parce qu'il n'Ă©tait pas assez, il Ă©tait trop faible, est-ce qu'il avait assez mangĂ©. Donc, c'Ă©tait assez intĂ©ressant parce que, c'est vraiment, c'est sĂ»r que dit comme ça, tomber sur un squelette de reine, ça ne fait pas rĂȘver, mais... ça permet de mettre un contexte aussi Ă  tout ce qu'on a vu, Ă  l'environnement. On a vu le tunnel de la mine, c'Ă©tait aussi impressionnant. Il faisait froid parce que ça donne directement sur le permafrost qui est Ă  moins 4 degrĂ©s. Donc, c'Ă©tait sympa, c'est original.

  • Speaker #0

    Surtout si c'est bien expliqué et que tu n'es pas là qu'en tant qu'observateur, on t'explique vraiment ce que tu vois.

  • Speaker #1

    Oui, c'est super intĂ©ressant. En plus, tout le monde parle extrĂȘmement bien anglais lĂ -bas. Donc, il faut parler anglais.

  • Speaker #0

    J'allais te poser la question, je me doutais bien que ce n'était pas en français.

  • Speaker #1

    Non, c'est en anglais. On a rencontré une personne, une guide qui était suisse, donc qui parlait aussi français. C'est allemand-anglais, mais il y en a trÚs, trÚs peu. Globalement, il faut parler anglais.

  • Speaker #0

    Donc, vous traduisiez aux enfants. Oui,

  • Speaker #1

    exactement. Pas tout le temps, des fois, ils se débrouillent.

  • Speaker #0

    Oh, ça ressemble. Donc, c'est bon,

  • Speaker #1

    on a compris. Non, non, bien sûr qu'on leur traduisait.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que vous avez fait d'autre ?

  • Speaker #1

    Je vais garder pour la fin la meilleure excursion de la semaine.

  • Speaker #0

    Oui, j'imagine.

  • Speaker #1

    C'était le dernier jour en plus, donc ça tombe bien. On a fait aussi un truc qui était assez sympa et je pense que ça vaut le coup d'y rester longtemps, au moins une semaine, parce que ça permet de ne pas se focaliser uniquement sur les sorties bateau un peu classiques. On a fait une espÚce de chasse au trésor dans la ville qui est organisée justement par cette fameuse personne suisse qui parlait un peu français. Donc là, en fait, ils envoient par mail toute une série de questions et d'énigmes qui permettent de vraiment faire le tour. autour de la ville et de comprendre vraiment ce que c'est que cette ville, d'aller un peu plus dans le détail de la vie d'avant, d'anciens villages, des anciennes mines. Là, il y a une église là-bas, comment tout ça fonctionne. Et c'était super sympa. Alors pour Ethan, 4 ans, c'était un peu dur, parce que les énigmes, c'était un peu trop dur pour lui. Mais CélÚne, à 7 ans, on lui disait la question. En plus, là, on avait la version française, donc c'était facile. Il fallait qu'on cherche les différents spots qui étaient expliqués sous forme d'énigmes. Et ensuite, il y avait une petite explication sur ce spot-là. Donc c'était vraiment super chouette. Et ça nous a vraiment fait faire tout le tour de la ville. Donc ça, c'est un bon... Si on reste suffisamment longtemps, parce que c'est sûr que si on reste que 3 jours, ce ne sera pas l'inconcernable. Mais si on reste suffisamment longtemps, ça permet vraiment de... de comprendre ce que c'était avant. Il y a des espÚces de téléphériques dans la ville, d'anciens cùbles de téléphériques avec des wagons suspendus. Donc, c'était pour transporter le charbon puisqu'ils ne pouvaient pas le faire transporter par la route. Donc, il les a transportés par wagon suspendu. Donc, il y a plein de choses intéressantes.

  • Speaker #0

    La chasse au trésor, c'est toujours une bonne idée, je trouve, avec les enfants.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sympa. Ils Ă©taient trĂšs contents. Et puis, en plus, on peut vraiment le faire sur la semaine. On n'est pas obligĂ©s de tout faire d'un coup. On prend rendez-vous avec la personne au moment oĂč... on rĂ©serve l'activitĂ© et puis on a un jour, deux jours, trois jours pour trouver toutes nos Ă©nigmes. Et Ă  la fin, il y a un petit cadeau en plus.

  • Speaker #0

    Ça motive.

  • Speaker #1

    Exactement. Moi, je suis allĂ©e faire une dĂ©gustation de biĂšre aussi. Je suis allĂ©e toute seule parce qu'il faut avoir 18 ans. Donc lĂ , mĂȘme les ados, ils n'ont pas le droit. Donc, je suis allĂ©e visiter et dĂ©guster la biĂšre de la brasserie la plus au nord du monde. C'est une petite activitĂ© sympa aussi. Il se fait deux fois par semaine seulement. Donc, il faut avoir un peu prĂ©vu le coup. qui permet de dĂ©guster cette fameuse huile. On l'avait dĂ©jĂ  dĂ©gustĂ©e avant, il ne faut pas croire.

  • Speaker #0

    Vous aviez déjà fait deux, trois apéros, donc forcément. Voilà,

  • Speaker #1

    exactement. Ce qui est assez original avec cette brasserie, mis Ă  part le fait qu'elle soit la plus au nord du monde, et encore, je me demande si elle n'a pas Ă©tĂ© dĂ©trĂŽnĂ©e par une brasserie au Groenland, ça je ne suis pas sĂ»re. C'est Ă  quelques kilomĂštres prĂšs, je crois que ça kiffe. DĂ©jĂ , c'est qu'ils utilisent de l'eau des glaciers, donc elle a plus de 2000 ans, l'eau. Alors pas que, mais un mĂ©lange d'eau, donc il y a de l'eau de plus de 2000 ans dans la Vierge. Et le fondateur a rĂ©ussi Ă  faire une brasserie sur une Ăźle oĂč la production d'alcool est normalement interdite. Donc il a fait changer la loi pour ça. Puisqu'au temps des mines, quand il n'y avait quasiment que des mineurs qui habitaient lĂ , ils ont restreint l'alcool de façon assez draconienne pour Ă©viter qu'il y ait des accidents et tout ça. Et c'Ă©tait restĂ© depuis 1920 ou 1925, avec le traitĂ© d'Uzvalbard, qui dit qu'on n'a pas le droit de produire de l'alcool sur le territoire d'Uzvalbard. Donc il a changĂ© la loi.

  • Speaker #0

    Et est-ce qu'elle est bonne cette biĂšre ?

  • Speaker #1

    Oui, franchement elle est trĂšs bien.

  • Speaker #0

    ils ont 5 gammes elle est pas trĂšs bonne on peut la goĂ»ter en NorvĂšge aussi on n'est pas obligĂ© d'aller lĂ -bas pour la boire ah bah j'imagine qu'en plus ça doit ĂȘtre recherchĂ© je sais pas mais avec ce petit goĂ»t de glacier ça aurait Ă©tĂ© dommage de la garder qu'eux au Svalbard ah oui c'est sĂ»r bon

  • Speaker #1

    ça sans les enfants juste moi d'ailleurs voilĂ  il fallait bien les garder les enfants il fallait bien les garder exactement mais lĂ  de toute façon c'est vraiment interdit au moins de 18 ans ils rigolent pas avec l'alcool et les enfants mĂȘme dans les bars pour aller dans les bars lĂ -bas. VoilĂ , c'Ă©tait pas forcĂ©ment... Fallait pas qu'on reste trop tard. Au bout d'un moment, ils nous demandaient de partir. Ils sont assez sĂ©vĂšres avec les enfants et l'alcool. Ils veulent pas les confronter Ă  ça trop tĂŽt. Donc... OK, pourquoi pas ? Pourquoi pas ? Oui, tout Ă  fait. Bon,

  • Speaker #0

    allez, on continue. Vous avez fait quoi d'autre ?

  • Speaker #1

    Il m'en reste plus qu'une, mais c'est la meilleure. Et d'ailleurs, c'est le coup de cƓur de tout le monde. Ah bah voilà,

  • Speaker #0

    comme ça, on a fait la question d'aprĂšs en mĂȘme temps. Tout va bien.

  • Speaker #1

    Je leur ai demandĂ© hier quand tu prĂ©parais un peu du coup notre discussion. qu'est-ce qu'ils avaient prĂ©fĂ©rĂ© lĂ -bas, ils m'ont tous sorti la mĂȘme chose. Donc lĂ , on est partis avec une agence, avec un bateau un peu plus gros que ce qu'on avait fait jusqu'Ă  prĂ©sent, mais un bateau... Parce qu'ils ont aussi beaucoup de restrictions un peu Ă©cologiques. Alors c'est paradoxal, le Svalbard, c'est qu'ils vivent de la mine de charbon, mais en mĂȘme temps, ils essayent de prĂ©server l'environnement et de faire de l'Ă©cologie au maximum, donc il y a des rĂšgles assez strictes. Et les bateaux sont trĂšs souvent Ă©lectriques ou hybrides, en fonction de la taille. Donc on est partis avec un gros bateau, on est partis pour 7 heures d'expulsion. Ă  5 heures de l'aprĂšs-midi. Donc on est revenus Ă  minuit. Donc l'occasion aussi de vous parler de ce fameux soleil de minuit qui nous a un petit peu dĂ©traquĂ©s mine de rien quand mĂȘme. Et donc du coup on est partis voir des glaciers. LĂ  on ne savait pas trop quoi s'attendre. On s'est dit que c'Ă©tait la derniĂšre chance qu'on avait de voir des ours polaires. Donc on a croisĂ© les doigts Ă  fond. Tout le monde nous a dit c'est quand mĂȘme super rare, c'est super rare d'en voir, c'est pas sĂ»r. On s'est dit allez, on croise les doigts, on active la chance, c'est parti. Et donc lĂ  on part pour deux heures de bateau pour aller voir des glaciers qui sont de l'autre cĂŽtĂ© du fjord, qui ne paraissent pas trĂšs loin comme ça. ça, mais quand mĂȘme deux heures de bateau. Sans un grand bateau, il y a un barbecue qui est prĂ©vu pendant la route, donc c'est assez sympa. Il y a des vidĂ©os d'animaux, il y a pas mal de petites choses. Le trajet se passe trĂšs bien, on a discutĂ© avec d'autres touristes qui Ă©taient lĂ . William en a profitĂ© pour faire la promo de l'Auvergne, il y a des gens du Pays de Galles. VoilĂ , super !

  • Speaker #0

    Bien sûr, il faut faire ça !

  • Speaker #1

    Et puis du coup, on arrive, au bout d'une heure et demie, on commence Ă  s'approcher du glacier et lĂ ... on commence Ă  avoir des petits icebergs. Alors les icebergs, ça fait partie de la liste aussi. Il y a des choses Ă  voir dans sa vie. Et lĂ , on commence Ă  avoir des petits icebergs et puis des gros icebergs. Et lĂ , on se retrouve vraiment... On se rapproche du glacier et on se retrouve vraiment au milieu des icebergs. Donc le bateau qui lĂ  Ă©tait en mode ultra lent, on n'a pas fait un Titanic bis quand mĂȘme heureusement. Mais il poussait les icebergs, c'Ă©tait impressionnant. On Ă©tait lĂ  au milieu de cette mer d'icebergs, il y avait de la glace partout. On se rapproche de ce glacier-lĂ  avec le soleil juste au-dessus. Donc il est 22h, Ă  peu prĂšs un peu moins, il est 21h. Le soleil est encore super haut dans le ciel. Du coup aux Albardes, ils ont 4 mois de jour, vraiment de jour, 24h sur 24. C'est long. Oui, c'est long. Nous, on a Ă©tĂ© un peu surpris parce qu'on pensait voir le soleil se baisser un peu quand mĂȘme. Et nous, quand on y Ă©tait, il ne se baissait pas. On avait le soleil qui faisait une espĂšce d'aurĂ©ole au-dessus de notre tĂȘte. La luminositĂ© Ă©tait exactement la mĂȘme Ă  minuit qu'Ă  midi. C'Ă©tait assez impressionnant. Tu sors Ă  2h du matin, tu es en plein jour, c'est incroyable. Donc lĂ , on Ă©tait presque au dĂ©but de la nuit, on voyait comme en plein jour. Le soleil qui se reflĂ©tait sur la mer, le glacier, c'Ă©tait assez incroyable. La Ă©tane, elle Ă©tait fascinĂ©e parce qu'on a vu deux, trois bouts qui sont tombĂ©s, qui ont fait des belles vagues quand mĂȘme. Tu entends le bruit, tu entends tout ça, c'Ă©tait impressionnant. Et Ă  un moment donnĂ©, on entend Yannors Polaire ! Polarbeer ! Polarbeer ! On rentre bas de combat, tout le monde qui se prĂ©cipite devant le bateau, qui sort les jumelles et on ne voit pas du tout. Ils nous disent Si, il est lĂ , il nage ! Alors il nage, il nage, ok. Donc il y a une des guides du bateau qui arrive Ă  nous le faire repĂ©rer et lĂ  on voit juste un mini bout de caillou, entre guillemets, qui passe dans l'eau avec un petit trait qui traduit son mouvement, mais impossible de vraiment
 Elle ne nous aurait pas dit que c'Ă©tait un ours polaire, on voyait juste un caillou qui bougeait. LĂ , on arrive Ă  le repĂ©rer avec les jumelles. CĂ©lĂšne ne le voit pas, elle Ă©tait ultra déçue. Donc lĂ , on Ă©tait Ă  la fois contents, parce qu'on s'est dit qu'il y en avait un qui n'Ă©tait pas loin, mais un peu déçus, parce qu'on ne l'avait pas bien vu. Donc ce n'est pas trĂšs grave, on continue de se focaliser sur le glacier qui valait le dĂ©tour. Les gens du bateau nous annoncent qu'ils vont nous offrir un verre avec un petit glaçon qu'ils avaient rĂ©cupĂ©rĂ© dans la mer. Donc le glaçon du glacier, c'est super sympa. Et au moment oĂč on Ă©tait en train de boire notre petit verre, donc whisky pour les plus motivĂ©s, sans ça pour les autres, lĂ , il y a quelqu'un qui recrit Paul ArbĂ©, ours polaire, et lĂ , il Ă©tait sur la terre. Donc lĂ , il Ă©tait loin. Il y avait absolument les jumelles, mais Ă  travers les jumelles, on l'a vu. Tout le monde l'a vu, mĂȘme Ethan, qui Ă©tait assez impressionnĂ©, je pense, mĂȘme du haut de ses quatre ans. Et on l'a vu sur la terre, qui vivait sa vie, qui se baignait un peu. pousser un peu les oiseaux qui tournent autour de lui. Je pense qu'il y avait de l'air du poisson ou quelque chose par lĂ -bas, puisqu'il y avait plein d'oiseaux autour qui tournaient cĂŽtĂ©. Et il est restĂ© un bon moment, lĂ , Ă  marcher en long, en large sur la berge. Le glacier, je ne le regardais mĂȘme plus. C'Ă©tait incroyable. Parce qu'on se dit, il n'y en a pas beaucoup sur la Terre. Il n'y a que lĂ  qu'on peut en voir, et puis au Groenland ou sur d'autres petites Ăźles. En libertĂ©,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #1

    En libertĂ©, c'Ă©tait incroyable de le voir comme ça. Ça fait quelque chose, mĂȘme s'il est loin. Donc lĂ , j'ai... Il y a peut-ĂȘtre juste certaines photos que j'ai postĂ©es sur Instagram. Ce ne sont pas les miennes, puisque je n'ai pas du tout le matĂ©riel adaptĂ©. Et donc, il y avait un monsieur qui me regardait galĂ©rer Ă  prendre des photos avec mon tĂ©lĂ©phone via les jumelles, qui a eu pitiĂ© de moi, et qui avait un super objectif, et qui m'a envoyĂ© les photos de cette ours polaire. Du coup, pour cette excursion-lĂ , on avait un peu peur que ça soit long avec les enfants, parce qu'on est restĂ©s 7 heures sur le bateau. Et au final, c'est passĂ© super vite. Tout est beau tout le temps. Alors, on a eu la chance de voir cette ours, mais si on n'avait pas vu l'ours, au final, ils adaptent beaucoup les... programme, on aurait fait trois glaciers, lĂ  on n'en a fait que deux parce qu'on est restĂ© plus longtemps pour voir l'ours c'est vraiment bien fait, bien organisĂ© c'est top dans nos voyages, moi c'est un peu quelque chose qui m'anime dans les voyages, voir un peu les animaux dans leur environnement naturel, et plus je voyage plus j'ai du mal avec les eaux, mĂȘme si je comprends aussi que des fois, il faut aussi pour prĂ©server certaines espĂšces dans la nature, tu te dis, ils sont tellement bien c'est tellement beau,

  • Speaker #0

    ça change tout au final et puis ils n'ont rien à foutre dans les eaux mais bon,

  • Speaker #1

    chacun c'est un autre débat Voilà, ça c'était vraiment l'excursion incroyable.

  • Speaker #0

    Et puis finir avec ça, c'est top. C'est vraiment le clou de la scÚne.

  • Speaker #1

    CarrĂ©ment, carrĂ©ment. Et donc cette excursion, je la recommande vraiment. On en reparlera quand on fera la partie un peu plus pratique, mais en plus avec des enfants, c'est parfait parce qu'on peut faire ça avec des petits bateaux, ce qu'on appelle des speedboats. Alors ça, il faut avoir 12 ans pour le faire, minimum. Et ils Ă©taient au mĂȘme niveau que nous, Ă  peu prĂšs, dans un tout petit bateau dehors. Je me suis dit, les pauvres, ils doivent se geler. J'Ă©tais assez contente de l'avoir fait. fait sur un plus gros bateau, mĂȘme si ça fait peut-ĂȘtre un peu moins, pour le coup, un peu moins aventure. C'est un gros bateau, quand mĂȘme. Mais au moins, avec des enfants, c'Ă©tait l'idĂ©al.

  • Speaker #0

    Sur le speedboat, tu ne peux pas bouger, tu as froid, moins bien. Et si, en plus, il ne s'approchait pas plus, aucun intĂ©rĂȘt.

  • Speaker #1

    Non, il ne s'approchait pas beaucoup plus. Alors aprÚs, il était de l'ours, il n'était pas plus prÚs. Par contre, des icebergs, forcément, oui. Parce que là, tu tends la main, tu peux le toucher, ton iceberg.

  • Speaker #0

    Est-ce que ça vaut le coup de... Avec des enfants, encore une fois, j'entends, de faire ça... Bon, chacun fait comme il veut. Voilà. Mais en tout cas, ça existe et c'est bien de le savoir.

  • Speaker #1

    Voilà, on a fait le tour. AprÚs, on est rentrés et on était tristes. Ah bah oui,

  • Speaker #0

    j'imagine. Ce fameux soleil de minuit... Ça fait quoi ? C'est fou quand mĂȘme que ce soleil ne se couche pas. Pour notre horloge interne, ça ne marche pas.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est assez fou dĂ©jĂ  de le vivre. Physiologiquement parlant, c'est compliquĂ©. Les enfants, globalement, ça a Ă©tĂ© Ă  peu prĂšs. J'avais un peu peur. Sur les trois semaines, parce que mĂȘme aprĂšs, au nord de la NorvĂšge, il ne faisait pas beaucoup de nuit non plus. Au fur et Ă  mesure des trois semaines, ils ont commencĂ© Ă  se coucher de plus en plus tard, Ă  s'endormir de plus en plus tard. Comme le Svalbard, c'Ă©tait le dĂ©but, ils ont quand mĂȘme rĂ©ussi Ă  garder un rythme pas trop dĂ©calĂ©. Par contre, moi, je n'arrivais pas Ă  m'endormir avant minuit, une heure du matin. complĂštement dĂ©calĂ©, ton corps ne se repose pas il est tout le temps en Ă©veil, il voit du soleil on a eu de la chance d'avoir des volets occultants des rideaux occultants lĂ  oĂč on Ă©tait sinon c'est compliquĂ© mais c'est trĂšs particulier moi Ă  un moment donnĂ© je me suis rĂ©veillĂ©e au milieu de la nuit il Ă©tait 3h du matin pour aller aux toilettes et tu sors de la chambre, c'est le grand jour tu sais plus, tu mets 3 plombs, on va te rendormir parce que ton corps il s'est dit ça y est c'est la fĂȘte ce qui est vraiment impressionnant c'est de le voir tourner autour de nous parce qu'on a fait quand mĂȘme on est sorti Ă  peu prĂšs Ă  toute toute heure de la journĂ©e. On a fait des choses le matin, on a fait des choses l'aprĂšs-midi, le soir. Et au final, le soleil est quasiment tout le temps Ă  la mĂȘme hauteur. Alors, il y a une lĂ©gĂšre variation parce que lĂ , on arrivait plutĂŽt sur la fin du soleil, la journĂ©e Ă©ternelle, la journĂ©e en continu. Donc, sur la fin de notre sĂ©jour, je sentais une lĂ©gĂšre baisse de luminositĂ© dĂ©but aoĂ»t. Mais c'est impressionnant de voir ce soleil qui
 C'est la Terre qui tourne, ce n'est pas le soleil. Mais bon, on a l'impression qu'il tourne autour de nous.

  • Speaker #0

    Oui, ça doit ĂȘtre quelque chose. Je pense que c'est effectivement un truc Ă  vivre. Mais pour ceux qui sont lĂ  toute l'annĂ©e, ça doit ĂȘtre... Ils sont habituĂ©s, je ne sais pas. C'est un truc Ă  vivre, sans doute.

  • Speaker #1

    On en a parlĂ© avec des gens qui Ă©taient lĂ  toute l'annĂ©e, justement de ça, et surtout de l'autre version. Parce que quatre mois dans l'annĂ©e, c'est nuit, plus temps. Et on leur a demandĂ© ce que c'Ă©tait le plus difficile Ă  gĂ©rer. Et ils nous ont, pas majoritairement parlant, mais quasiment tout le monde nous a dit que la nuit Ă©tait plus facile Ă  gĂ©rer que le jour. Il vaut mieux ĂȘtre tout le temps la nuit. de tout le temps de jour, parce que quatre mois sans te reposer, ils disent que c'est vraiment difficile. Et puis ils disent que quand il fait nuit, il y a les aurores borĂ©ales, donc pas de la nuit. C'est complĂštement diffĂ©rent, c'est une ambiance complĂštement diffĂ©rente. T'as la neige, t'as beaucoup moins de monde.

  • Speaker #0

    Et t'as beaucoup plus froid.

  • Speaker #1

    Ah oui, ça par contre oui. Mais ils nous ont tous recommandé de venir Rosevalbard en hiver pour le vivre vraiment encore différemment.

  • Speaker #0

    Et ça t'a donné envie ?

  • Speaker #1

    Ah bah oui,

  • Speaker #0

    carrément.

  • Speaker #1

    CarrĂ©ment. C'est plus un endroit Ă  vivre qu'Ă  voir au final. Il y a des choses que tu peux pas... on a pas mal voyagĂ©, tu vas au Machu Picchu pour voir le Machu Picchu, tu vas en Inde pour voir le Taj Mahal, mais lĂ , tu vas pas au Svalbard pour voir vraiment l'endroit, mĂȘme si c'est trĂšs beau. Il y a d'autres endroits aussi beaux, peut-ĂȘtre mĂȘme plus beaux que ce qu'il y a lĂ -bas, mais tu vis l'endroit, en fait. Tu vis d'ĂȘtre prĂšs du pĂŽle Nord, d'ĂȘtre en journĂ©e continue pendant quatre mois, d'ĂȘtre en journĂ©e, en nuit continue pendant quatre mois, c'est plutĂŽt une expĂ©rience Ă  vivre qu'Ă  voir, au final. C'est difficile d'expliquer, c'est des sensations plus qu'autre chose, mais c'est... Nous, on a adorĂ©. Franchement, j'Ă©tais un peu triste de partir.

  • Speaker #0

    Tu reviendras ?

  • Speaker #1

    Oui, on reviendra en hiver, quand les enfants seront un peu plus grands. Pour l'hiver, je pense qu'on sera plus adaptés.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'il faut bien se couvrir. Donc Ethan, il est un peu petit encore, peut-ĂȘtre pour vraiment l'apprĂ©cier.

  • Speaker #1

    Il survivrait, mais il n'apprĂ©cierait peut-ĂȘtre pas trop.

  • Speaker #0

    Bon, on passe au guide pratique pour aider nos auditeurs et auditrices qui auraient envie de vivre la mĂȘme expĂ©rience. Combien d'heures d'avion ? Quel dĂ©calage ?

  • Speaker #1

    Alors, il n'y a pas de dĂ©calage horaire. Comme la France, mĂȘme hors d'Ă©tĂ©, hors d'hiver, ils se calent aussi sur la NorvĂšge, qui est comme nous. Donc, il n'y a pas de dĂ©calage horaire. AprĂšs, au niveau des avions, il faut forcĂ©ment passer par la NorvĂšge. Jusqu'Ă  Oslo, nous, on avait deux heures d'avion. On Ă©tait partis de Lyon. Paris, ça doit ĂȘtre Ă  peu prĂšs pareil. Et ensuite, de Oslo jusqu'Ă  Longyearbyn, donc la ville de Lusvalbard, c'est trois heures d'avion. Donc, ce n'est pas trĂšs loin, au final. Ça se fait savoir.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des formalités spécifiques ?

  • Speaker #1

    Alors, non, pas besoin de visa. Par contre, il faut absolument le passeport. On peut voyager en Europe avec la carte d'identité. Là, c'est un peu à part. On sort de la frontiÚre. C'est un vol international quand on va là-bas.

  • Speaker #0

    Des vaccins, des trucs à prévoir cÎté santé ?

  • Speaker #1

    Non. Pour nous, les vaccins, avec le tour du monde, on Ă©tait blindĂ©s. On n'a mĂȘme pas rĂ©flĂ©chi. Il n'y a pas de vaccin particulier. C'est bien d'avoir une assurance, surtout si on va faire des choses un peu plus sportives, un peu plus aventureuses. Mais si on passe par des agences tout le temps, normalement, eux, ils ont toutes les assurances qui vont bien.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a quelque chose qu'il ne faut absolument pas oublier quand on va au Svalbard ?

  • Speaker #1

    Les jumelles, les jumelles, des trĂšs bonnes jumelles. C'est super important parce que les animaux ne sont pas Ă  deux mĂštres, donc des bonnes jumelles. Et aprĂšs, il faut s'habiller comme il faut quand mĂȘme. MĂȘme si on est en Ă©tĂ©, on n'est pas sur des tempĂ©ratures nĂ©gatives. Nous, sur le bateau, au glacier, on n'a pas eu froid parce qu'on Ă©tait bien habillĂ©s, mais il faisait froid. Donc, il faut une tenue chaude avec des sous-couches, quitte Ă  enlever les manteaux s'il faut, mais on a Ă©tĂ© Ă©quipĂ©s.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a un systÚme, comme dans d'autres endroits, de location de tenues adaptées ?

  • Speaker #1

    Oui, avec les agences, ils le font ça. Alors, sur des petits-enfants, je ne sais pas. Nous, on avait nos affaires, donc on n'a pas rĂ©clamĂ©. Mais les agences peuvent louer, voire prĂȘter des chaussures chaudes, des vĂȘtements chauds et tout ça.

  • Speaker #0

    En te suivant, j'ai vu qu'il y avait quand mĂȘme un truc qui serait pas mal d'avoir. Si tu n'as pas de volet occultant, tu as donnĂ© une petite astuce que j'ai trouvĂ©e gĂ©niale.

  • Speaker #1

    Oui, alors ce n'est pas moi qui l'ai trouvée, cette astuce. Je l'ai piqué sur Instagram. On m'a donné l'infos. j'ai trouvé ça génial. Oui, c'est le papier aluminium sur les vitres. Alors ça, ça a sauvé notre fin de vacances parce que dans le canton, il n'y avait pas. Donc, un peu d'eau sur la vitre, du papier alu et là, ça fait l'occultation. C'est parfait.

  • Speaker #0

    Mais c'est génial.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est gĂ©nial. Ça, c'est vraiment gĂ©nial.

  • Speaker #0

    Franchement, partez avec votre papier alu si jamais vous tombez comme dans ce camping oĂč il n'y a pas de volet occultant. Sinon, tu deviens dingue, en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça. AprÚs, tu essayes avec des coups. couvertures et tout, mais ça ne fait pas pareil.

  • Speaker #0

    C'est ça, moi je pars toujours avec des pinces à linge en me disant je ne vais pas réussir à mettre des trucs mais le papier à l'huile, incroyable.

  • Speaker #1

    C'est parfait.

  • Speaker #0

    Au contraire, est-ce qu'il y a quelque chose que vous avez pris avec vous mais qui n'était absolument pas nécessaire ?

  • Speaker #1

    Alors non, tout ce qu'on a pris a Ă©tĂ© utilisĂ©. Alors pour le Svalbard, le maillot de bain n'est pas forcĂ©ment nĂ©cessaire. Je crois qu'il y a une piscine, donc on n'a pas Ă©tĂ©, mais peut-ĂȘtre qu'on peut aller Ă  la piscine. VoilĂ , sinon, aprĂšs ça... Sur place, ça reste un pays europĂ©en. Il y a du confort, on trouve de tout, il n'y a pas trop de soucis.

  • Speaker #0

    L'activité à faire, absolument, avec les enfants ?

  • Speaker #1

    La sortie glaciaire, avec Henningsen Transport & Guiding, pour avoir le gros bateau. Je n'en ai pas trop parlĂ©. On a fait un petit tour au musĂ©e du Svalbard. Nous, on l'a fait Ă  la fin, donc c'Ă©tait un peu bĂȘte. Il vaut mieux le faire au dĂ©but. Et il est trĂšs bien avec les enfants. Il explique bien tout, il est trĂšs interactif. Il y a pas mal de choses Ă  faire, d'activitĂ©s. Ça permet de bien comprendre. prendre le truc. Avec les personnes qui ont des enfants un peu plus grands, je ne sais pas si on leur est fait s'ils avaient Ă©tĂ© plus grands, mais on peut faire mĂȘme en Ă©tĂ©, aller travailler avec des chiens de traĂźneau. Ils ne tirent pas des traĂźneaux du coup, mais ils tirent des trucs Ă  roulettes. Et ça, il faut avoir 8 ans, voire 10 ans parce qu'ils ne veulent pas prendre de risque avec les chiens. Donc je pense que ça peut ĂȘtre sympa avec les enfants parce que ça reste quand mĂȘme avec des animaux, on peut s'occuper des chiens, tout ça. Nous, on ne l'a pas testĂ©, donc c'est une activitĂ© qui peut se faire lĂ -bas.

  • Speaker #0

    CĂŽtĂ© sĂ©curitĂ©... On en a parlĂ© avec cette histoire de pĂ©rimĂštre Ă  ne pas dĂ©passer sans armes. À part ça ?

  • Speaker #1

    À part ça, non. À part ça, c'est ultra
 En termes, en tout cas, de gens et par rapport aux personnes qui sont sur place, il n'y a aucun problĂšme. C'est ultra sĂ©curisĂ©. TrĂšs, en fait. Ça reste un pays trĂšs respectueux des rĂšgles et tout ça, donc il n'y a pas de danger. VoilĂ . Comme tu le dis, le seul danger, c'est par rapport aux animaux. Il y a des animaux sauvages, donc il faut absolument bien respecter les rĂšgles de sĂ©curitĂ©.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous avez goûté des spécialités culinaires ?

  • Speaker #1

    Alors, il n'y a pas de spécialité culinaire aux Valbardes, parce qu'en fait, ils ne produisent rien sur place, donc ils exportent tout. Et on n'a pas goûté des spécialités culinaires norvégiennes, parce que ça ne nous faisait pas trop envie de manger du renne, de la baleine ou des trucs un peu comme ça. Donc, non, on n'a pas de spécialité culinaire. Par contre, moi, ce que je peux conseiller en termes de nourriture, c'est d'avoir un hébergement avec cuisine pour éviter de faire restaurant tout le temps, parce que, déjà, c'est cher et puis ça reste assez basique, la nourriture aux Valbardes. On reste sur des plats, burgers, des choses comme ça. Une semaine à ce régime-là, ce n'est pas forcément idéal.

  • Speaker #0

    Et tu trouvais tout ce que tu voulais dans le supermarché du coin ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a un supermarché, il y a quasiment tout.

  • Speaker #0

    Votre hébergement, tu l'as dit d'abord, l'hÎtel et ensuite Airbnb, fonctionnel, rien de particulier.

  • Speaker #1

    Non, rien de particulier.

  • Speaker #0

    Et enfin, le budget, on s'attend Ă  quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, budget, je l'ai fait à la fin des vacances. Nous, en gros, ça nous a coûté 5 000 euros à 4. cette semaine. Je ne parle que de la semaine. J'inclus dedans le billet d'avion depuis la NorvÚge, pour rajouter celui pour aller en NorvÚge. Et donc, du coup, mes enfants, ils ont 4 et 7 ans, donc ils ont payé sur les activités, c'est à peu prÚs moins 50%, il y a quelques réduits. Donc, j'ai essayé de ramener un peu ce que ça pouvait faire par personne pour la semaine, c'est à peu prÚs 1500, 1500, 1700 euros la semaine.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un beau budget pour une semaine. C'est soit ça,

  • Speaker #1

    soit des vacances au ski, en vacances scolaires au final. C'est ça. Oui, c'est assez cher.

  • Speaker #0

    On le sait que la NorvÚge, les pays nordiques en tout cas, ne sont pas donnés.

  • Speaker #1

    Là, sur place, en fait, ce qui coûte le plus cher, c'est l'hébergement. Au niveau de la nourriture, on s'en est bien tiré, mais l'hébergement coûte trÚs cher. Et les activités, en fonction de ce qu'on décide de faire, ça peut monter trÚs trÚs cher.

  • Speaker #0

    Oui, j'imagine que l'excursion ours polaire de 7h, elle ne doit pas ĂȘtre donnĂ©e.

  • Speaker #1

    Eh bien, c'Ă©tait en fait la plus chĂšre. Ah d'accord. C'est les morts, c'est le plus cher. C'est l'excursion phare, les morts. Ah, ce n'est pas l'ours polaire ? Non, c'est tellement difficile d'en voir des ours polaires que
 Ils n'ont pas d'excursion spĂ©ciale au scolaire parce qu'ils ne savent pas oĂč ils sont, alors que les morts, ils savent forcĂ©ment oĂč ils sont. On ne peut pas ne pas en voir.

  • Speaker #0

    Les petites derniÚres questions que j'aime bien, est-ce que tu as une anecdote, un truc qui t'est arrivé lors d'un de tes voyages, pas celui-ci, mais les autres, et dont tu te serais bien passée ?

  • Speaker #1

    Oui, il y en a plusieurs, il y en a plein. Allez,

  • Speaker #0

    une.

  • Speaker #1

    Allez, une. Comme on est sur un podcast plutÎt voyage avec des enfants, je vais raconter une avec des enfants. Alors moi, je ne les ai pas perdues. Je sais que tu as eu quelques invités qui ont perdu leurs enfants.

  • Speaker #0

    Et moi aussi.

  • Speaker #1

    Et toi aussi. Non, moi j'ai une... Il y a Ethan qui nous a fait une belle cascade en Bolivie. Il regardait hors l'air, je ne sais pas si tu as regardĂ©, Ă  la Paz. Et puis il a ratĂ©, il est tombĂ© dans une marche et il n'a pas mis les mains. Donc il s'est ouvert le front, mais bien, bien. Il a cassĂ© ses lunettes, il lui a ouvert le front. Et c'Ă©tait bien ouvert, donc ça s'est mis beaucoup. DĂ©solĂ©e pour ceux qui seraient un peu mal par rapport Ă  ça. On a les gestes de premier secours avec mon mari, on n'a pas paniquĂ©. Il y avait une pharmacie juste en face, donc on y va. Et en fait, la pharmacienne n'a absolument pas pu nous aider. Elle Ă©tait un peu paniquĂ©e, je ne sais pas. Elle nous a donnĂ© des pansements type mercurochrome et des antibiotiques. Et elle nous a dit, ça va aider Ă  cicatriser. Je regardais mon mari, mon fils qui avait du sang par... donc j'ai pris les antibiotiques, j'ai pris les petits pansements, je me suis dit bon bah on verra bien et on n'a pas Ă©tĂ© Ă  l'hĂŽpital, on a rĂ©ussi Ă  faire un petit pansement comme on pouvait, avec qui s'est arrĂȘtĂ© le saignement, on lui a donnĂ© les antibiotiques quand mĂȘme, on s'est dit en Bolivie on sait jamais et au final il a fini avec une cicatrice maintenant, un peu comme Harry Potter, une espĂšce de V sur le front et ça c'est vrai qu'on s'en serait bien passĂ© parce qu'il avait, c'Ă©tait assez impressionnant, on se sent partout avec son pansement qui descendait jusque sur le nez aprĂšs. aprĂšs. VoilĂ .

  • Speaker #0

    Oui, c'est sûr que tu t'en passerais bien. Alors, les antibiotiques, pour ça, je n'avais jamais entendu. Mais bon, pourquoi pas ?

  • Speaker #1

    Je crois qu'en Amérique du Sud, les antibiotiques, c'est un peu automatique. Ah, voilà.

  • Speaker #0

    Ils n'ont pas la pub comme chez nous.

  • Speaker #1

    Voilà. Parce qu'à chaque fois qu'on a été en pharmacie pour des petits bobos ou des petites maladies, ils nous ont systématiquement donné les antibiotiques.

  • Speaker #0

    Votre prochaine destination en famille ?

  • Speaker #1

    Alors, celle qui est quasiment sĂ»re, c'est dans trois ans. On a prĂ©vu de refaire un grand voyage. Dans trois ans, histoire de rebudgĂ©tiser un peu tout ce qui va bien. Donc, on veut repartir. Partir un peu moins longtemps, 5 Ă  6 mois cette fois. Et on voudrait faire l'AmĂ©rique du Nord. Donc, États-Unis, Canada, Alaska. VoilĂ , c'est l'idĂ©e. Entre deux, on verra. Je pense qu'on va rester pas trop loin pour ne pas dĂ©penser trop. Et pour s'entraĂźner au camping-car en Europe aussi. Pour s'entraĂźner aprĂšs pour les États-Unis. VoilĂ , on n'est pas trĂšs fort en camping-car.

  • Speaker #0

    Quelle destination aimerais-tu découvrir sur le podcast ?

  • Speaker #1

    Eh bien, du coup, quelque chose qui collerait pour... ce prochain voyage. Donc, j'ai vu que les États-Unis sur tes podcasts, on a dĂ©jĂ  pas mal parlĂ©.

  • Speaker #0

    Il y en a quelques-uns, oui. Tout Ă  fait.

  • Speaker #1

    L'Alaska, ça pourrait ĂȘtre sympa.

  • Speaker #0

    Eh bien, écoute, l'Alaska, on va lancer un appel. Moi aussi, j'aimerais bien découvrir.

  • Speaker #1

    Il y a oĂč le Canada ? Je pense que c'est pareil. Canada, Alaska, on ne connaĂźt pas trop.

  • Speaker #0

    J'en ai un sur le... Mais c'est MontrĂ©al. Donc, ce n'est pas le Canada. C'est que MontrĂ©al. Mais c'est dĂ©jĂ  pas mal. DerniĂšre question. Si nos auditeurs te cherchent, oĂč peuvent-ils te trouver ?

  • Speaker #1

    Sur Instagram. Moi, je ne suis que sur Instagram. Donc, notre nom, c'est La Famille Ouf. Donc, La underscore Famille underscore Ouf. Et c'est O-O-F.

  • Speaker #0

    Eh bien, je mettrai ça dans les notes de l'épisode. Merci beaucoup, Gaëlle, pour ce magnifique carnet de voyage au Svalbard.

  • Speaker #1

    Eh bien, merci à toi de m'avoir fait confiance et de m'avoir permis de raconter ce beau séjour.

  • Speaker #0

    Ah ben, Ă©coute, ça donne tellement envie de le dĂ©couvrir. Et puis, ça doit ĂȘtre assez sympa de placer dans une conversation. Sinon, vous connaissez le Svalbard ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. C'est vrai, c'est assez sympa.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup et Ă  bientĂŽt. Merci, Ă  bientĂŽt. Au revoir. N'hĂ©sitez pas Ă  le partager Ă  d'autres parents en quĂȘte d'inspiration pour leurs prochaines vacances et Ă  ceux qui pensent que voyager avec des enfants, c'est trop compliquĂ©. Si l'Ă©pisode vous a plu, dites-le-moi sur Apple Podcasts, Spotify ou encore sur Instagram en me taguant Ă  famillevoyage underscore blog. C'est aussi le bon endroit si vous voulez partager un voyage ou me demander un carnet de voyage sur une nouvelle destination. À bientĂŽt pour le prochain Ă©pisode. D'ici lĂ , prenez soin de vous, inspirez-vous et crĂ©ez-vous de chouettes souvenirs en famille.

  • Speaker #1

    Sous-

Description

Quand GaĂ«lle m’a contactĂ©e, elle m’a parlĂ© de deux de ces voyages avec William, son mari, SĂ©lĂšne, 7 ans et Ethan 4 ans : leur tour du monde l’annĂ©e derniĂšre et leur destination estivale Ă  venir : le Svalbard.

Le Svalbard ? C’est oĂč ça ?


N’écoutant que ma curiositĂ©, et la vĂŽtre, j'en suis sĂ»re, j’ai dit banco pour un Ă©pisode sur cet archipel de l'ocĂ©an arctique, en mer du Groenland, Ă  moins de 1000 km du pĂŽle Nord !


Au programme, faire coucou aux morses, randonner dans la vallĂ©e, admirer le glacier et les majestueux paysages arctiques, espĂ©rer voir un ours polaire, profiter du soleil de minuit et aller Ă  la limite autorisĂ©e « sans armes » de la ville. Comment ça sans armes ?? Et l’ours polaire, est-ce qu’ils l’ont vu ?


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À bientĂŽt pour le prochain Ă©pisode.


D'ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez-vous de chouettes souvenirs en famille. 


Stéphanie  


Crédit music : Luk & Jo

(c) Famille & Voyages, le podcast par Stéphanie Cordier


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello ! Bienvenue dans la saison 6 de Famille et Voyage, le podcast. Je suis StĂ©phanie, maman de deux grands ados et complĂštement accro aux voyages. Dans ce podcast, on tord le cou Ă  cette idĂ©e folle que voyager avec des enfants, ça ne sert Ă  rien puisqu'ils ne s'en souviendront pas. Mais que nenni ! Et mes invitĂ©s le prouvent chaque semaine. Ici, on parle voyage Ă  pied, Ă  vĂ©lo, en voiture, en camping-car et mĂȘme tour du monde. Les parents voyageurs partagent leurs itinĂ©raires et racontent leurs activitĂ©s avec les enfants, les spĂ©cialitĂ©s locales Ă  savourer, les galĂšres Ă  Ă©viter et mĂȘme leur budget. De quoi vous donner plein d'idĂ©es pour vos prochaines vacances en famille. Et parce qu'on est des parents avant tout, je vous propose une nouvelle formule de mes top 5 sur des sujets de parentalitĂ© et d'Ă©ducation. On se retrouve une fois par mois avec des invitĂ©s au top, Ă©videmment ! Le podcast est disponible sur le blog familiervoyage.com et sur toutes les plateformes d'Ă©coute. On se retrouve aussi sur Instagram Ă  familiervoyage. avec un S underscore blog. Si vous aimez Ă©couter ce podcast, si vous avez ajoutĂ© des destinations sur la liste de vos envies, c'est le bon moment pour me le dire et me soutenir en vous abonnant, en laissant un joli commentaire ou une note 5 Ă©toiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Je sais que tous les podcasteurs vous le demandent et qu'on finit par ne plus l'entendre, mais c'est vraiment la rĂ©compense pour tout ce travail fait maison. Alors merci Ă  ceux qui l'ont dĂ©jĂ  fait, et pour tous les autres, je compte sur vous. Allez hop, nouvelle conversation ! Quand GaĂ«lle m'a contactĂ©e, elle m'a parlĂ© de deux de ses voyages avec William, son mari, et leurs enfants CĂ©lĂšne, 7 ans, et Ethan, 4 ans. Leur tour du monde l'annĂ©e derniĂšre et leur destination estivale Ă  venir, le Svalbard. Le Svalbard, c'est oĂč ça ? N'Ă©coutant que ma curiositĂ©, et la vĂŽtre j'en suis sĂ»re, j'ai dit banco pour un Ă©pisode sur cet archipel de l'ocĂ©an Arctique en mer du Groenland, Ă  moins de 1000 km du pĂŽle Nord. Au programme, faire coucou aux morts, randonner dans la vallĂ©e, admirer le glacier et les majestueux paysages arctiques. EspĂ©rer voir un ours polaire, profiter du soleil de minuit et aller Ă  la limite autorisĂ©e sans armes de la ville. Comment ça sans armes ? Et l'ours polaire, est-ce qu'ils l'ont vu ? Allez, c'est parti pour le carnet de voyage de GaĂ«lle dans l'archipel du Svalbard. Hello GaĂ«lle !

  • Speaker #1

    Bonjour !

  • Speaker #0

    Comment ça va ?

  • Speaker #1

    Eh ben ça va trĂšs bien, je suis ravie d'ĂȘtre lĂ  et de participer Ă  ce podcast.

  • Speaker #0

    Eh ben écoute ! Moi, je suis ravie de t'accueillir pour parler d'une destination dont je n'avais jamais entendu parler, comme je te l'ai dit quand tu m'as contactée. J'ai dit, qu'est-ce que c'est que ce truc, le Svalbard ? Et quand tu m'as expliqué, je t'ai dit, bon, on attend que vous fassiez le voyage et on en parle aprÚs.

  • Speaker #1

    C'est un peu ce qui s'est passé pour nous. On ne connaissait pas trop et on s'est dit, allez, une fois qu'on a découvert ça, go, on y va.

  • Speaker #0

    Avant de partir dans le Nord, est-ce que tu peux nous présenter ta famille et la voyageuse que tu es ?

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Donc moi, je suis GaĂ«lle, j'ai presque 36 ans. Ça fait 25 ans que je voyage, ça a commencĂ© avec mes parents quand j'Ă©tais enfant. C'est surtout ma maman qui aimait voyager. Mon papa, dĂšs qu'il fait trop chaud, que c'est un peu trop loin, c'est pas son truc. Donc c'est elle qui nous a trimballĂ© un peu partout et qui nous a donnĂ© le virus. Surtout Ă  moi d'ailleurs, plus qu'Ă  mon frĂšre, mais surtout Ă  moi.

  • Speaker #0

    C'est un truc de fille alors.

  • Speaker #1

    C'est un truc de fille dans la famille, exactement. Donc au dĂ©but, j'ai voyagĂ© avec ma maman, donc mon papa un peu quand mĂȘme, mon frĂšre. Et puis, mon premier voyage en solo, je mets des guillemets parce que je n'Ă©tais pas toute seule quand je suis partie, mais celui que j'ai organisĂ© moi-mĂȘme, on va dire, c'Ă©tait en 2011, donc j'avais 23 ans. Et je suis partie en ThaĂŻlande deux semaines avec un copain de l'Ă©cole, de l'Ă©cole d'ingĂ©nieurs. Donc, c'Ă©tait assez sympa. C'Ă©tait la premiĂšre fois que je partais vraiment aussi loin. C'est-Ă -dire qu'avec ma maman, on Ă©tait plutĂŽt sur l'Europe, le Maghreb. On est parti en Martinique aussi, mais ça reste quand mĂȘme la France, mĂȘme si c'est loin. Donc lĂ , ça a Ă©tĂ© un peu le choc culturel pour moi. C'est trĂšs sympa. Je suis partie que 15 jours, mais c'Ă©tait deux belles semaines. Et puis, ça m'a un peu donnĂ© envie de continuer, de voyager autour du monde. Et deux ans plus tard, donc en 2013, j'ai rencontrĂ© mon mari. Enfin, celui qui serait mon mari aprĂšs, parce qu'on ne s'est pas mariĂ©s tout de suite quand mĂȘme. Et j'ai eu de la chance. C'est le hasard qui a fait qu'on s'est rencontrĂ©s. Et il est un peu comme moi. C'est-Ă -dire que lui, il adore voyager aussi. On a comme objectif de faire tous les pays du monde en la fin de notre vie, ce qui n'est pas possible. Mais on va essayer.

  • Speaker #0

    Vous avez la liste et vous cochez au fur et Ă  mesure ?

  • Speaker #1

    VoilĂ , c'est ça, on coche. On sait bien que ce n'est pas possible, mais on essaie d'en faire un maximum de tout ce qu'on peut. Donc avec lui, on est partis beaucoup en voyage. Au dĂ©but, tout seul. On a fait Tanzanie, on a fait l'Islande, on a fait les Canaries. On a fait Ă  peu prĂšs tout ce qui Ă©tait Ă  cĂŽtĂ© de la France aussi en termes d'Europe, limitrophes. Donc pas mal de petites choses. Et on a mĂȘme commencĂ©, quand on Ă©tait encore jeunes cĂ©libataires, enfin pas cĂ©libataires, mais sans enfants en tout cas, Ă  penser Ă  un tour du monde. On avait commencĂ© Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  faire un petit tour du monde Ă  deux, alors juste six mois. On avait fait les prĂ©mices, tout ça. Et puis, on a dĂ©cidĂ© de faire des enfants avant. On s'est dit, on aura un peu plus d'argent plus tard, on fera des enfants. Donc, on a fait deux enfants. Dans la famille Ouf, c'est notre nom de voyageur, il y a CĂ©lĂšne qui est nĂ©e en 2017, donc lĂ , il y a 7 ans, et Tann qui est nĂ©e en 2020, juste avant le confinement, et qui est du coup Ă  4 ans. Et on est partis avec eux en tour du monde quand ils avaient 2 ans et demi et 5 ans. Donc on est partis en 2022. On nous a dit qu'on Ă©tait assez courageux de partir avec des enfants aussi petits. Mais ça s'est trĂšs bien passĂ©. On Ă©tait trĂšs contents.

  • Speaker #0

    Puis on est quelques-uns sur le podcast maintenant des Tours du Monde. Et il y a tous les ùges. Donc finalement, ça se fait bien à la preuve.

  • Speaker #1

    Oui, et puis au final, voyager avec des petits-enfants, c'est d'autres contraintes. Mais ce n'est pas comme voyager avec des ados. Il y a d'autres contraintes encore différentes. On testera ça plus tard.

  • Speaker #0

    L'Ă©cole, par exemple ?

  • Speaker #1

    VoilĂ , exactement l'Ă©cole. Puis mĂȘme aussi au niveau des choix. Nous, Ă  leur Ăąge, ils nous ont suivis. En fait, ils ne savaient pas trop ce qu'on allait faire. Ils suivaient les choses, ils Ă©taient trĂšs contents. Quand ils grandissent, j'imagine qu'ils ont un peu plus leur mot Ă  dire.

  • Speaker #0

    Oui, en tout cas, c'est plus un partage pour essayer que tout le monde ait son pays ou ce qu'il a envie de voir. C'est une autre façon de faire.

  • Speaker #1

    En fonction des affinitĂ©s, en fonction de tout ça, de chacun. En tout cas, nous, on Ă©tait bien contents. Je me rappelle, quand on a pris la dĂ©cision de partir en tour du monde, c'est un copain qui nous avait dit, parce qu'on avait un peu en tĂȘte qu'il fallait avoir beaucoup d'argent pour partir en tour du monde Ă  quatre. Et il y a un copain qui nous a dit, vous savez, il ne faut pas gagner au loto, il suffit d'avoir un peu d'argent de cĂŽtĂ©. Nous, on avait une maison. On s'est dit, en fait, l'argent, on l'a. On vend la maison et on a l'argent pour partir en voyage. Donc, on a tout lĂąchĂ©. On a pris un peu notre courage Ă  deux mains, parce que ce n'est pas Ă©vident de tout lĂącher comme ça. Surtout qu'on savait qu'on ne reviendrait pas dans la mĂȘme rĂ©gion au retour. Donc, c'Ă©tait vraiment un... un changement de vie avec une petite parenthĂšse voyage au milieu. Donc voilĂ , on est partis dix mois autour du monde. On est rentrĂ©s l'annĂ©e derniĂšre, ça va faire un an dĂ©jĂ . Il y a Ă  peine qu'on Ă©tait rentrĂ©s qu'on avait envie de repartir. De toute façon, ça c'est un peu nous. Je crois qu'il y a un terme pour ceux qui ne peuvent pas s'empĂȘcher de penser au prochain voyage.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. On le voit pas mal sur les réseaux, mais je l'ai oublié aussi.

  • Speaker #1

    Oui, je ne m'en souviens plus, mais il y a un terme. Nous, on a besoin de savoir quel sera le prochain voyage. Donc forcĂ©ment, aprĂšs un tour du monde, on a pu tout faire. tout Ă  fait le mĂȘme budget. On avait encore un peu d'argent de la maison, heureusement, mais on ne pouvait pas repartir des mois et des mois, surtout qu'on a repris le travail aussi, forcĂ©ment.

  • Speaker #0

    Puis il faut.

  • Speaker #1

    Il faut, il faut bien retravailler, exactement. Donc, on a rĂ©flĂ©chi Ă  oĂč est-ce qu'on pourrait partir cet Ă©tĂ©. La NorvĂšge, ça faisait un petit moment qu'on voulait y aller. Et puis, on a creusĂ© un peu plus le sujet. On s'est dit qu'on avait besoin d'aventure. On avait beaucoup aimĂ© nos expĂ©riences autour du monde. On s'est dit, on va faire quelque chose d'un peu exceptionnel, ou en tout cas diffĂ©rent de ce qui se fait. Donc, on est parti au Svalbard. Le Svalbard, c'est Ă  800 kilomĂštres au nord de la NorvĂšge, au nord du nord de la NorvĂšge, et Ă  1000 kilomĂštres du pĂŽle nord. Il n'y a pas grand-chose de plus prĂšs que le pĂŽle nord.

  • Speaker #0

    Comment tu es arrivée jusque-là ? Dire qu'envie de faire une aventure, la NorvÚge, mais la NorvÚge, ce n'est pas le Svalbard. Enfin, comment le Svalbard ? Pourquoi le Svalbard ?

  • Speaker #1

    C'est une trĂšs bonne question et c'est assez marrant. Parce que, en fait, nous, on a une liste des choses Ă  faire et Ă  voir dans notre vie, qui s'allonge un peu tout le temps, forcĂ©ment. elle diminue puis elle se rallonge. Et sur cette liste, il y avait l'envie de voir le soleil de minuit, le vrai, c'est-Ă -dire celui qui ne se couche pas du tout, avec la boule Ă  l'horizon. Donc quand on avait dĂ©cidĂ© de faire la NorvĂšge au dĂ©but, on s'est dit on va aller au Cap Nord, parce que lĂ -haut on peut voir le soleil vraiment de minuit jusqu'Ă  assez tard dans l'Ă©tĂ©. Sauf que ce n'Ă©tait pas assez tard pour nous, parce qu'avec notre travail, on ne pouvait pas partir avant fin juillet, et le soleil de minuit au Cap Nord, c'est jusqu'Ă  fin juillet. Donc on n'avait pas forcĂ©ment le temps d'arriver, on aurait dĂ»... VoilĂ . ce dos soleil de minuit, mais on l'aurait quand mĂȘme vu se coucher un petit peu, donc ça ne collait pas. Donc, on a commencĂ© Ă  regarder sur Google Maps s'il n'y avait pas quelque chose de plus haut. Donc, il y a la Russie, mais en ce moment, c'est un peu compliquĂ©.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas forcément une trÚs bonne idée.

  • Speaker #1

    VoilĂ , ce n'est pas une bonne idĂ©e. Et puis, William, mon mari, il regarde sur Google Maps et puis il dit, c'est quoi ces petites Ăźles lĂ -haut, Ă  peu prĂšs Ă  la mĂȘme latitude que le Groenland ? Je ne sais pas, on regarde un peu plus prĂšs. On voit que ça s'appelle le Svalbard. Je me dis, est-ce qu'on peut y aller ? Je creuse rapidement sur Internet et on voit qu'il y a une ville lĂ -bas. On se dit, c'est un territoire norvĂ©gien, il y a une ville, il y a un aĂ©roport. Et bien, allez, lĂ , on est sĂ»r d'avoir un soleil de minuit jusqu'Ă  fin aoĂ»t. Donc, on est bien.

  • Speaker #0

    C'est fou et vous n'en aviez jamais entendu parler avant ?

  • Speaker #1

    Non, non, non, jamais. Et puis, ce qui est assez marrant, c'est qu'Ă  partir du moment oĂč on a pris cette dĂ©cision-lĂ , on a vu ça partout. Alors, je ne sais pas si c'est parce que du coup, comme on se renseigne dessus, on est un peu plus captives, mais on a vu un reportage dessus. qui avait Ă©tĂ© fait sur je ne sais plus quelle chaĂźne de tĂ©lĂ©vision, qui est sorti deux semaines aprĂšs qu'on ait pris cette dĂ©cision-lĂ . Enfin, plein de choses aprĂšs qui nous ont confortĂ©es dans cette envie d'aller voir cette petite Ăźle lĂ -haut.

  • Speaker #0

    Vous avez envisagé de partir combien de temps ?

  • Speaker #1

    Une semaine. On est partis une semaine au Svalbard et aprĂšs on a fait deux semaines en NorvĂšge aprĂšs. Disons qu'on Ă©tait un peu limitĂ©s entre guillemets avec les avions. Il y a des avions tous les jours au dĂ©part d'Oslo, mais nous on voulait revenir Ă  TromsĂž aprĂšs. Donc TromsĂž c'est au nord de la NorvĂšge. Et lĂ  il n'y a que deux avions par semaine. Donc c'Ă©tait soit en reste... soit on restait trois jours, soit on restait sept jours, et on se dit trois jours, ça va ĂȘtre un peu juste. Donc on est restĂ© une semaine. On serait bien restĂ© plus longtemps. Mais voilĂ , on va reparler du budget, mais c'est un petit budget quand mĂȘme.

  • Speaker #0

    Comment tu as organisĂ© ce voyage ? Puisqu'une fois que tu avais dĂ©terminĂ© que vous vouliez aller lĂ -bas, il fallait bien organiser et savoir ce qu'il y avait Ă  voir, Ă  faire, oĂč est-ce que vous alliez dormir, etc. Comment tu as organisĂ© ça ?

  • Speaker #1

    Alors, ce n'était pas évident au début, parce que moi, je fonctionne beaucoup avec les réseaux sociaux et Instagram et je vais regarder un peu comment font les autres dans les pays, prendre les bonnes idées, les bonnes astuces. Et là, il n'y avait rien du tout. Alors, avec les enfants, je n'ai rien trouvé du tout. témoignage de gens qui étaient montés là-haut avec des enfants, je n'avais rien trouvé. Ouais,

  • Speaker #0

    ce sera le premier.

  • Speaker #1

    VoilĂ , je n'ai vraiment rien trouvĂ©. Alors, des voyageurs qui sont partis le faire, lĂ , il y en avait quand mĂȘme pas mal, mais ils partaient en mode un peu aventure, c'est-Ă -dire randonner pendant une semaine, voir un ski, tout ça. Nous, ce n'Ă©tait pas envisageable.

  • Speaker #0

    Non, vous n'avez pas envie.

  • Speaker #1

    Si, envie, oui. Envisageable, non. On voulait quand mĂȘme partir avec nos enfants, donc on s'est dit que ça serait pour une autre fois. Donc, du coup, je me suis renseignĂ©e avec ce que je pouvais sur Internet. Il y a trois options, en fait. pour aller au Svalbard, globalement. La premiĂšre, c'est de faire une croisiĂšre au dĂ©part de la Scandinavie, la NorvĂšge. Il y en a qui partent d'Allemagne et de Hollande, si je ne me trompe pas. Sauf que ça, c'est totalement hors de prix. C'est excessivement cher. Ce n'est pas trop ce qu'on voulait non plus. Nous, les croisiĂšres en bateau, on a des enfants qui sont comme tous les enfants, qui sont assez actifs. On s'est dit, si on passe une semaine sur un bateau, ça va ĂȘtre dur pour eux, mĂȘme si c'est un gros bateau. Donc voilĂ , ça, on a vite laissĂ© tomber. L'autre option, c'est de passer par une agence. Il y a pas mal de... des petites agences qui partent, qui permettent de faire des aventures lĂ -haut et des sĂ©jours lĂ -haut. Mais voilĂ , on est aussi de nouveau sur des sĂ©jours plutĂŽt sportifs et qui sont adaptĂ©s pour des adultes ou en tout cas des grands, enfin des ados. Donc ça ne connaĂźt pas trop non plus. Donc on s'est dit, bon, ce n'est pas grave, on va le faire tout seul. En plus, nous, on a eu une fois une expĂ©rience de passer par une agence, ça s'Ă©tait trĂšs, trĂšs mal passĂ©. Donc nous, on organise tout seul, on prĂ©fĂšre. Ça, au moins, on sait oĂč est-ce qu'on va. On ne peut s'en prendre qu'Ă  nous-mĂȘmes si ça rase. Donc on s'est dit, on va le faire tout seul, on va bien y arriver. Donc on a pris un billet d'avion, on a commencĂ© par ça, au slow, et aprĂšs on s'est dit, on va voir au fur et Ă  mesure comment ça se passe. Et ça ne s'est pas si mal passĂ©, puisqu'il y a un site internet du Svalbard qui est trĂšs bien fait, qui permet de revoir un peu les hĂ©bergements qui existent, de voir les activitĂ©s possibles, de rĂ©server pas mal de choses. Il est en anglais, il est trĂšs bien fait, donc j'ai fait ça en fait. Je me suis basĂ©e lĂ -dessus.

  • Speaker #0

    Il y avait au moins un site.

  • Speaker #1

    Oui, il y avait au moins un site, exactement. Oui, il est trÚs bien fait. Alors moi, c'était la premiÚre fois. fois que j'arrivais dans un pays, on était un peu stressé parce que je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. D'habitude, je sais un peu ce qui m'attend et là, pas du tout. C'est un peu l'inconnu total.

  • Speaker #0

    L'aventure, c'est ce que tu voulais.

  • Speaker #1

    Exactement. Du coup, je me suis dit, j'espĂšre que ça va aller. Personne part avec des enfants. Il y a peut-ĂȘtre une raison. J'espĂšre que ça va le faire. Ça s'est trĂšs, trĂšs bien fait. Donc, ça s'est organisĂ© comme ça au fur et Ă  mesure, grĂące Ă  ce site Internet-lĂ , majoritairement.

  • Speaker #0

    Il s'appelle comment ce site, puisque ça peut nous aider aussi ? Oui,

  • Speaker #1

    il s'appelle Visits Valbard.

  • Speaker #0

    le site de l'Office de tourisme. Donc, merveilleux. C'est bon.

  • Speaker #1

    Et il est vraiment trĂšs, trĂšs complet.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous décrire rapidement votre itinéraire pour qu'on ait une vision d'ensemble, un petit teaser sur cette semaine au Svalbard et aprÚs, on rentrera dans le détail ?

  • Speaker #1

    Alors, le Svalbard, il n'y a pas trop d'itinérance pour le coup. Parce que, déjà, le Svalbard, il faut savoir que c'est un archipel d'ßles. Nous, on n'a été que sur l'ßle du Spitsberg qui fait, je reprends mes notes, 37 000 kilomÚtres carrés. et il y a 22 000 km2 de glaciers. Donc déjà, il n'y a pas trop de place pour bouger. Ensuite, ça on y reviendra, mais c'est interdit de se déplacer tout seul en dehors de la ville, en tout cas sans arme. Je vous en reparlerai un peu plus tard. Oui, c'est original. Et enfin, il n'y a que 50 km de route sur l'ßle du Spitsberg, dont les trois quarts qui ne sont pas bitumés. Donc, Osvalbard, on y va, on se pose à Longerbin, qui est la capitale, la ville principale, et on n'en bouge plus. Et ensuite, on fait des excursions en bateau ou avec des agences en étoile. Voilà, il n'y a pas forcément d'itinérance.

  • Speaker #0

    C'est pas mal reposant aussi.

  • Speaker #1

    Exactement, ça permet pour les enfants de faire des journées un peu plus off, de rentrer tous les soirs, donc c'est assez confortable aussi.

  • Speaker #0

    Et quel type d'excursion vous avez faite ?

  • Speaker #1

    Alors, on en a fait pas mal, on a fait pas mal d'excursions en bateau, puisqu'encore une fois, il n'y a pas beaucoup de route, donc on se déplace en bateau là-bas. L'hiver, on se déplace en ski ou en chien de traßneau, l'été, on se déplace en bateau. Donc, on a fait pas mal d'excursions en bateau, principalement pour aller voir des animaux, parce que c'était là. que l'objectif, l'ours blanc, c'était l'objectif. Il nous a fait attendre, mais je fais un petit teasing. On en a vu un.

  • Speaker #0

    Ben non, ça y est, tu l'as dit. Donc, il y a un peu de teasing.

  • Speaker #1

    Il y a un peu de teasing. On peut couper, si tu veux.

  • Speaker #0

    Bon, ben, on a hĂąte de savoir comment vous l'avez vu.

  • Speaker #1

    Donc, on a fait des excursions en bateau. On a fait une petite randonnĂ©e. Alors, les randonnĂ©es, ça a Ă©tĂ© un petit peu notre... Alors, le chat noir, c'est un peu excessif. Notre chat gris, on va dire, parce que nous, on adore faire des randonnĂ©es. Nos enfants n'adorent pas ça, mais ils sont quand mĂȘme assez... bon marcheur comme tous les enfants comme tous les enfants exactement et sauf que lĂ  bas en dessous de 12 ans c'est assez compliquĂ© de les convaincre d'emmener des enfants en randonnĂ©e ah oui c'est pas les enfants le problĂšme c'est les gens et les agences de voyage pas grand chose d'accessibles en tout cas ils n'acceptent pas les enfants dans pas mal de randonnĂ©es parce qu'ils trouvent que c'est vite beaucoup de dĂ©nivelĂ© des escarpots pas adaptĂ© AprĂšs, on fait confiance aux gens qui habitent sur place. Donc, ça a Ă©tĂ© un peu notre petit chagrin. On a pu faire une petite randonnĂ©e avec une agence qui proposait quelque chose d'adaptĂ© dĂšs 4 ans, qui est trĂšs, trĂšs bien d'ailleurs. Donc, je ne sais pas aprĂšs si tu veux qu'on dĂ©taille au fur et Ă  mesure.

  • Speaker #0

    Mais oui, on va rentrer dans le vif du sujet. Allons-y, faisons-le de façon chronologique si c'est plus simple et je suis sûre qu'on va s'y retrouver. D'ailleurs, quand vous arrivez, c'est quoi vos premiÚres impressions ? ou tes premiÚres impressions sur l'environnement, le paysage, les premiers contacts avec les gens avant de partir sur les différentes excursions ?

  • Speaker #1

    Alors dĂ©jĂ , rien que l'arrivĂ©e en avion, c'est assez sympa. Alors nous, on n'a pas eu trop de chance avec l'avion, que ce soit Ă  l'arrivĂ©e ou au dĂ©part, on Ă©tait un peu dans les nuages. Mais on a quand mĂȘme vu, on voit moins, mais ça faisait un peu mystique parce qu'on voyait ces nuages, cet archipel d'Ăźles avec les glaciers partout. On se demandait bien oĂč est-ce qu'on allait atterrir, oĂč est-ce qu'il pouvait y avoir une ville au milieu de tout ça. tout ça. DĂ©jĂ , rien que l'arrivĂ©e en avion, elle est assez sympa. Quand on atterrit, alors nous, on est arrivĂ©s sous les nuages, donc en atterrissant, on ne voyait plus grand-chose du paysage, mais tu arrives dans ce petit aĂ©roport, il n'y avait mĂȘme pas de porte d'embarquement, on est arrivĂ©s en mĂȘme temps que ceux qui partaient, c'Ă©tait assez sympa. On arrive dans ce tout petit aĂ©roport, on voit dĂ©jĂ  un ours polaire, enfin un faux, je ne sais pas trop si c'Ă©tait un vrai ou un faux, mais un empaillĂ©, je ne sais pas. En tout cas, un Ă©norme ours polaire. polaire qui attend au niveau des bagages. Ça parle d'ours polaire partout, d'ailleurs, dans l'aĂ©roport. Il y a des deux, tu te dis, je suis au bon endroit pour en voir. VoilĂ . DĂ©jĂ , on commence Ă  croiser les doigts. On sort de cet aĂ©roport. C'est trĂšs bien fait. Il y a un bus qui attend pour amener en ville Ă  5 km. De toute façon, la ville est trĂšs petite, mais le bus, il fait le tour des hĂŽtels et il dĂ©pose tout le monde aprĂšs, donc nickel. Et donc, on attend dans ce bus que tout le monde arrive. Et lĂ , c'est marrant, c'est CĂ©lĂšne qui le voit en premier. Elle dit, pourquoi il y a un panneau ? avec un ours polaire. Et puis lĂ , elle rĂ©agit, elle fait, mais ça veut dire, attention, ours polaire, on va voir des ours polaires. Elle rĂ©agit, elle comprend que ça y est, en fait, on est arrivĂ© et qu'on est dans un endroit oĂč il y a des ours polaires. Et donc, c'est vrai qu'on voit ce panneau pour la premiĂšre fois, attention, ours polaire. Au-dessus de ce panneau, il y a plein de directions de toutes les villes du reste du monde qui sont super loin. Et PĂŽle Nord, 1000 kilomĂštres, on fait, oh lĂ  lĂ , on est Ă  1000 kilomĂštres du PĂŽle Nord. Ça paraĂźt super loin, 1000 kilomĂštres, mais en fait, c'est vraiment la ville accessible pour le... le commun des mortels la plus proche du pĂŽle Nord. Donc ça fait quelque chose de dire qu'on est lĂ . Puis alors nous, on aime bien tous ces extrĂȘmes, un peu se dire qu'on est le plus prĂšs du pĂŽle Nord. Nous, on adore ça, ça nous fait quelque chose. Donc on prend le bus, on arrive sur la ville. Alors la ville, elle n'est pas belle du tout. On a un peu l'impression d'ĂȘtre dans une station de ski hors saison. VoilĂ , ça fait un peu l'esprit. Ce n'est pas trĂšs trĂšs beau, c'est assez vide. C'est des conditions assez dures lĂ -bas. De toute façon, les maisons sont construites de façon Ă  rĂ©sister Ă  la neige, au froid. Ce ne sont pas des belles maisons.

  • Speaker #0

    C'est fonctionnel.

  • Speaker #1

    C'est fonctionnel, exactement. La ville est en forme de thĂ©. Il y a une partie qui est sur le bord qui longe le fjord et puis une partie qui remonte un peu jusqu'Ă  un glacier. Alors je trouve que ça fait un thĂ© comme ça, avec les maisons autour, quelques petits commerces. On ne trouve pas ça trĂšs beau, mais on se dit qu'on est au bout du monde. On est dans un environnement qui est assez hostile, mĂȘme si nous, on ne l'aura pas ressenti, parce qu'on aurait eu un temps exceptionnel. Mais on se dit qu'il y a quand mĂȘme des gens qui habitent lĂ , planĂ©s. C'est accessible qu'en avion, en bateau, c'est accessible que l'Ă©tĂ©. Sinon, c'est le fjord dĂ©glacĂ©. Donc, ça nous fait quelque chose.

  • Speaker #0

    Peut-ĂȘtre que vous le savez, vous avez posĂ© la question. Entre les gens qui sont nĂ©s lĂ  et les gens qui sont venus pour travailler peut-ĂȘtre Ă  cet endroit-lĂ , est-ce que vous avez une idĂ©e de la proportion ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est marrant que tu me poses cette question parce qu'on n'a pas le droit de naßtre aux Valbardes. C'est interdit. Il y a deux, trois petites choses comme ça qui sont assez particuliÚres, mais on n'a pas le droit de naßtre aux Valbardes.

  • Speaker #0

    Mais pourquoi ?

  • Speaker #1

    Eh bien, parce qu'il n'y a pas d'hÎpital. entre un mois et quinze jours avant la naissance, elles sont envoyées en NorvÚge et elles n'ont le droit de revenir qu'une fois que leur enfant est capable de survivre entre guillemets aux conditions du Svalbard, donc au bout de quelques mois. Voilà, donc il n'y a pas beaucoup d'enfants là-bas.

  • Speaker #0

    Elles programment leur accouchement pas entre janvier et avril ou des trucs dans le genre ?

  • Speaker #1

    Ouais, je ne sais pas comment elles font. On n'a pas rencontrĂ© de femme qui avait eu un enfant sur le Svalbard, mais dans l'avion, il y avait une femme avec son enfant qui devait avoir, je ne sais pas, un peu moins d'un an et qui revenait du coup, installĂ©e lĂ . VoilĂ . Donc, c'est assez particulier. Globalement, on n'a pas rencontrĂ© beaucoup de gens qui Ă©taient lĂ  depuis longtemps. Il y a quand mĂȘme des rĂšgles au Val-Barre. C'est trĂšs rĂ©glementaire. Il y a des lois pour pas mal de choses. C'est trĂšs carrĂ©. Donc, tout le monde peut aller habiter lĂ -bas, travailler lĂ -bas. N'importe qui, sans visa, sans autorisation, peut arriver, s'installer. Les conditions, c'est qu'il faut absolument ĂȘtre capable de s'assumer financiĂšrement. Donc, soit d'avoir un travail, soit d'avoir de l'argent.

  • Speaker #0

    Oui, tu ne vas pas pour passer une retraite paisible.

  • Speaker #1

    Non, non, voilĂ , puisqu'ils n'ont pas de quoi te loger, ils te font partir. Et tu ne peux pas avoir des contrats de travail de plus de 5 ans, sauf si tu travailles dans la mine. C'est assez particulier, donc au final, ça tourne un peu. Les gens restent quelques annĂ©es, puis repartent, puis Ă©ventuellement reviennent. Mais ceux qui sont lĂ  depuis trĂšs longtemps, c'est des gens qui travaillent encore dans la mine, qui sont en activitĂ©. C'est assez hĂ©tĂ©roclite en termes de culture, parce qu'il y a beaucoup de gens d'un peu partout qui sont lĂ . Il y a des NorvĂ©giens, forcĂ©ment, des SuĂ©dois qui viennent, des Finlandais. Il y a aussi des Polonais, beaucoup, des Autrichiens, des Hollandais. Et il y a mĂȘme des personnes qui viennent du Laos ou de ThaĂŻlande, je ne sais plus, enfin qui viennent d'Asie du Sud-Est, qui viennent lĂ  pour travailler quelques annĂ©es. On a rencontrĂ© une personne, c'est une ThaĂŻlandaise. qui proposait des massages lĂ -haut. On lui a quand mĂȘme demandĂ© comment elle faisait pour survivre aux tempĂ©ratures.

  • Speaker #0

    Oui, c'est quand mĂȘme trĂšs loin de chez elle.

  • Speaker #1

    VoilĂ , et elle disait que c'Ă©tait trĂšs agrĂ©able d'habiter lĂ , malgrĂ© le froid. Ils sont une centaine de personnes qui viennent d'Adi Ă  travailler lĂ -haut, qui restent lĂ  quelques annĂ©es, qui gagnent pas mal d'argent du coup, qui rentrent chez eux aprĂšs. C'est assez particulier, toute cette ambiance. T'as un peu l'impression d'ĂȘtre dans un village multiculturel de gens qui... Ils sont lĂ  dans des conditions assez extrĂȘmes, qu'ils se connaissent presque tous, parce qu'ils sont Ă  peine 2000. On peut dĂ©gager un peu, ils ne se connaissent pas tous. Donc, nous, on a adorĂ© cette ambiance-lĂ . C'est super, super sympa.

  • Speaker #0

    Donc, vous arrivez, vous vous posez, votre hébergement, il est comment ? Fonctionnel, j'imagine aussi ?

  • Speaker #1

    Alors, pour la premiĂšre nuit, on a fait facile, on est partis Ă  l'hĂŽtel. On a pris une nuit Ă  l'hĂŽtel au Radisson Blue. On s'est dit, comme ça, on aura un accueil qui nous expliquera un peu les diffĂ©rentes choses. briefera un peu sur l'Ăźle. Et puis, on a choisi la facilitĂ©. Donc, on a dormi une nuit au Radisson Blue. Sauf qu'on l'a Ă©voquĂ© trĂšs rapidement tout Ă  l'heure, ça reste la NorvĂšge, le Svalbard. Donc, c'est trĂšs cher quand mĂȘme de mourir et de vivre. Donc, pour le reste de la semaine, on a pris un Airbnb, histoire d'avoir une cuisine, d'avoir deux chambres aussi. Avec les enfants, c'est plus sympa. Donc, on a commencĂ© par l'hĂŽtel et ensuite, on a migrĂ© dans un Airbnb dans la ville, pas trĂšs loin aprĂšs.

  • Speaker #0

    Mais tu l'avais réservé avant de partir. Oui,

  • Speaker #1

    tout Ă  fait. Alors, il vaut mieux avoir rĂ©servĂ© les choses avant quand mĂȘme, globalement. Pour ceux qui aiment bien faire un peu du last minute et voir sur place, ce n'est pas la destination du tout. Il vaut mieux avoir rĂ©servĂ© un peu avant, surtout en Ă©tĂ©. Ça reste la haute saison quand mĂȘme, touristique.

  • Speaker #0

    Oui, puis il n'y en a pas des tonnes, donc c'est vite réservé.

  • Speaker #1

    Exactement. Oui, il n'y en a pas des tonnes. Les hĂŽtels, je crois qu'il y en a cinq, cinq hĂŽtels de diffĂ©rentes gammes. Alors, il y a un camping aussi, mais lĂ , il faut ĂȘtre motivĂ©. Et il y a quelques Airbnbs quand mĂȘme.

  • Speaker #0

    Quelle température vous aviez ?

  • Speaker #1

    Alors nous, on a eu trÚs chaud. Trop chaud, je pense, pour la saison et pour l'endroit. En général, en été, il fait entre 8 et 12 degrés, globalement. Nous, c'est monté jusqu'à 18, 19 à un moment donné, presque 20. Quand je dis qu'on avait chaud, on avait les manteaux, les polaires des fois, mais il faisait chaud. AprÚs, quand tu fais des excursions en bateau, avec le vent


  • Speaker #0

    Oui, ça descend vite.

  • Speaker #1

    Ça descend vite, voilà. Il ne fait pas trùs chaud non plus.

  • Speaker #0

    Eh bien, partons pour les excursions. Vous avez commencé par quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, on a commencĂ© par aller voir les morses. Ça, au dĂ©but, on ne devait pas le faire parce que c'Ă©tait assez cher. Donc, on s'est dit, on va peut-ĂȘtre trouver d'autres excursions en bateau un peu moins chĂšres. On ne voulait pas forcĂ©ment dĂ©penser cet argent-lĂ  avec les enfants, sachant que lĂ , ils sont un peu petits pour juste faire du bateau, aller voir des morses et revenir. Donc, on n'avait pas rĂ©servĂ© ça au dĂ©but. Et on s'est dit, en arrivant,

  • Speaker #0

    c'est quand mĂȘme
 C'est dommage.

  • Speaker #1

    VoilĂ , on est lĂ , il y a des morses, il n'y en a que ici ou presque. Donc, on s'est dit qu'on allait le faire chacun notre tour avec William. Donc lĂ , c'est lĂ  que je dis que ça vaut le coup de rĂ©server un peu, puisque la veille pour le lendemain, il ne restait pas beaucoup de place dans les agences. Donc, on n'a pas eu trop le choix de l'agence. On n'est mĂȘme pas parti avec la mĂȘme tous les deux. Mais bon, on a trouvĂ© une petite place quand mĂȘme en derniĂšre minute. Et on a fait chacun notre tour. William l'a fait le mardi, moi je l'ai fait le mercredi. Et on est parti du coup voir les morces, chacun notre tour. William sous un temps tout pourri et moi avec un grand soleil. Ah,

  • Speaker #0

    c'est ballot ! Dommage !

  • Speaker #1

    Oui, alors c'est ballot, mais lui, il a eu la chance de partir avec l'agence qui débarque. donc il les a vus à pied au final et ça c'était assez sympa aussi. Moi je suis restée dans le bateau, alors j'avais le beau temps et je suis restée dans le bateau.

  • Speaker #0

    Et William il en a pensĂ© quoi ? Parce que c'est quand mĂȘme assez mastoc comme animal donc quand on s'en approche ça doit ĂȘtre assez impressionnant.

  • Speaker #1

    Oui c'est impressionnant alors c'est pas des trĂšs grosses colonies, on a vu la mĂȘme au final, du jour pour le lendemain ils n'avaient pas bougĂ©. D'ailleurs ils bougent pas trop d'ailleurs, globalement. Sur la terre c'est un peu difficile pour eux, ils font presque plus d'une tonne pour les plus gros. Ils Ă©taient combien ? Ils Ă©taient peut-ĂȘtre 5-6.

  • Speaker #0

    Ah oui, tout petits ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est des petites colonies. Ils n'ont pas de trĂšs grosses colonies, ils sont en petits groupes. Ils nous ont expliquĂ©, les guides. Des fois, on en croise mĂȘme des tout seuls qui se baladent un peu. Donc dĂ©jĂ , les voir de loin, ça fait quelque chose. En plus, William s'est approchĂ©, il les a vu un peu bouger. Moi, j'en ai vu un qui est descendu dans l'eau, qui est parti prendre son bain. C'est assez impressionnant quand mĂȘme. Et donc William, lui, qui est dĂ©barquĂ©, qui les a vus de beaucoup plus prĂšs, qui Ă©tait assez marrant, il me disait qu'on avait l'impression d'ĂȘtre un peu comme des agents secrets parce que c'est des animaux qui, malgrĂ© tout, sont assez trouillards. Et dĂšs qu'il y a un bruit ou quelque chose qui leur fait peur, ils partent dans l'eau et alors lĂ  on ne les voit plus. Parce que pour le coup dans l'eau, ils sont rapides. Ils ont dĂ©barquĂ© Ă  200 mĂštres de la colonie Ă  peu prĂšs, et puis ils suivaient la guide. qui faisait quatre pas, puis qui levait son bras comme dans les commandos de l'armĂ©e. Il fallait surtout pas faire de bruit. Donc c'est lĂ  aussi qu'on s'est dit que c'Ă©tait pas plus mal qu'il ne l'ait pas fait avec les enfants, parce que ne pas faire de bruit avec des petits-enfants,

  • Speaker #0

    c'est pas possible.

  • Speaker #1

    Donc ils se sont approchĂ©s, je pense, Ă  mĂȘme pas 50 mĂštres, je pense 40 mĂštres. Donc lĂ , c'est vrai qu'il m'a dit Ă  un moment donnĂ©, il y en a un qui s'est un peu Ă©nervĂ© contre son copain, qui devait un peu trop l'Ă©craser. Donc ils ont fait des gros bruits avec des grosses dĂ©fenses. C'est vrai qu'ils se sont rĂ©unis, c'Ă©tait impressionnant. Lui, il serait bien restĂ©. des heures Ă  les regarder, ça fait quelque chose. C'est quelque chose qu'on n'avait encore jamais vu. Les morses,

  • Speaker #0

    c'est pas commun.

  • Speaker #1

    Il avait adorĂ© faire ça. Moi, je l'ai vĂ©cu complĂštement diffĂ©remment parce que je ne suis pas descendue, donc je les ai vus de loin. Donc jumelles obligatoires, sinon c'est un peu frustrĂ©. Mais par contre, moi j'ai vu l'environnement et c'est lĂ  qu'on se rend compte qu'ils faisaient un temps magnifique. LĂ , tu te rends compte qu'en fait, c'est sur une terre ultra hostile et en mĂȘme temps tellement belle parce que t'as le glacier, t'as aucune vĂ©gĂ©tation lĂ -bas, c'est assez marrant, pas d'arbres, trĂšs peu d'arbres, rien du tout. Donc, ces glaciers, ces montagnes, les morses au milieu, la mer, le soleil, de minuit, j'aurais l'occasion de vous en reparler aussi. C'est la journĂ©e, donc ça ne faisait pas trop d'effet, mais qui se reflĂšte sur la mer, c'est incroyable. De commencer par ça, c'Ă©tait assez incroyable.

  • Speaker #0

    Ce sont des excursions qui durent combien de temps ?

  • Speaker #1

    Celles-ci, elles duraient cinq heures, parce qu'il nous a fallu presque une heure et demie pour aller Ă  l'endroit oĂč ils Ă©taient. Alors, ça dĂ©pend un peu d'oĂč ils sont, j'ai envie de dire. Globalement, ils prĂ©voient entre quatre et cinq heures en tout, parce qu'ils ne sont jamais trĂšs loin. Et les colonies de Morse, elles ont leurs habitudes, elles ont leurs endroits oĂč elles sont rĂ©guliĂšrement. Mais il faut compter entre une heure et une heure et demie pour y aller. Et ensuite, tu restes Ă  peu prĂšs une heure sur place, puis tu reviens.

  • Speaker #0

    Et bien, vous avez fait quoi aprĂšs ? Vous ĂȘtes redevenue une famille de quatre ?

  • Speaker #1

    Pendant qu'on faisait ça, nous, avec les enfants, on les a occupĂ©s un peu quand mĂȘme, on a fait des choses. Et donc lĂ , ça sera peut-ĂȘtre l'occasion de parler de cette fameuse interdiction de sortir de la ville. Parce que du coup, avec les enfants, moi, le premier jour, je suis partie Ă  l'extrĂ©mitĂ©, jusque lĂ  oĂč on avait le droit. Jusqu'Ă  un autre panneau, attention, ours polaire, il est interdit d'aller plus loin. On s'est dit, bon, on va s'arrĂȘter lĂ . On n'ira pas plus loin. Et donc, du coup, on a un peu explorĂ© la ville pendant ces deux jours de façon un peu rĂ©duite, en cas de trois au lieu d'ĂȘtre Ă  quatre. Chacun un peu de son cĂŽtĂ© de la ville. Et c'est lĂ  qu'on s'est vraiment renseignĂ© sur cette histoire d'armes. Nous, on le savait en partant, parce que j'avais vu ça en me renseignant. C'Ă©tait bien Ă©crit qu'il fallait, que pour sortir de la ville, il fallait avoir une arme. Donc, on avait la possibilitĂ© de passer un permis de port d'armes et de demander une autorisation. Je me suis renseignĂ©e quand mĂȘme. Je me suis dit, ça pourrait ĂȘtre marrant, mais... Bon, c'est compliquĂ©, passer le permis de prendre un arme en France. Donc j'ai vite laissĂ© tomber. Je me suis imaginĂ©e, aprĂšs, de voir un ours voler avec mon arme. Je pense que j'aurais Ă©tĂ© incapable de faire quoi que ce soit. Cette obligation, elle existe depuis... Alors, si je ne me trompe pas, je crois que c'est 2002.

  • Speaker #0

    Ah, c'est récent.

  • Speaker #1

    C'est assez rĂ©cent. 2012, peut-ĂȘtre mĂȘme. 2012, parce qu'en fait, il y a eu une personne qui a Ă©tĂ© attaquĂ©e par un ours et qui ne s'en est pas tirĂ©e, malheureusement. Parce que quand on se fait attaquer par un ours, on ne s'en tire pas, voilĂ , globalement.

  • Speaker #0

    Il est plus fort.

  • Speaker #1

    Donc c'est ultra rare. De toute façon, c'est ultra rare d'en voir vers la ville. Voilà, depuis ce jour-là, ils ont interdit de sortir de la perimÚtre de la ville sans arme. Et alors, ce qui est assez paradoxal, c'est que c'est aussi interdit de tuer un ours.

  • Speaker #0

    De tuer un ours pour son plaisir, mais pour se défendre, oui, j'imagine.

  • Speaker #1

    Alors, c'est un peu plus compliquĂ©. Les guides, ils ont en gĂ©nĂ©ral deux armes avec eux. Ils ont ce qu'ils appellent une arme de dissuasion. Ça envoie des grosses fusĂ©es qui font du bruit pour faire peur Ă  l'ours. Et en cas d'extrĂȘme urgence aussi, ça ne suffit pas. Ils ont une carabine ou une arme avec des balles rĂ©elles pour tirer sur l'eau. Et si jamais, par hasard, un jour
 on se retrouve Ă  devoir tuer un ours pour sa dĂ©fense, il va y avoir une enquĂȘte. Il va falloir prouver que vous avez bien respectĂ© toutes les rĂšgles de sĂ©curitĂ©. Et si ce n'est pas le cas, ce sera de votre faute et du coup, vous pouvez aller en prison, mĂȘme si vous avez tuĂ© l'ours pour vous dĂ©fendre, parce qu'ils sont protĂ©gĂ©s. Donc, c'est assez particulier.

  • Speaker #0

    Si on extrapole, c'est bien aussi, parce que je ne sais pas s'il y a des gens qui tuent les ours polaires pour une raison financiÚre ou en tout cas pas une bonne raison, mais ça évite ça en tout cas.

  • Speaker #1

    Les safaris de chasse, ça n'existe plus depuis... C'est assez récent aussi, je crois que c'est

  • Speaker #0

    1960-70. Ok, je ne savais mĂȘme pas que ça existait.

  • Speaker #1

    Ah oui, avant, il y avait des gens qui venaient, comme quand tu vas dans un certain pays d'Afrique, pour chasser du lion ou vailletuer des morses, des ours.

  • Speaker #0

    C'est bien que ça existe, alors c'est loi pour arrĂȘter ça.

  • Speaker #1

    Donc du coup, on a fait ce tour de la ville, en s'arrĂȘtant aux limites autorisĂ©es.

  • Speaker #0

    Oui, c'est mieux en mĂȘme temps. Vous vouliez en voir, mais pas forcĂ©ment Ă  ce moment-lĂ .

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Bon, et vous avez fait quoi d'autre,

  • Speaker #1

    alors ? Alors, on a fait quoi d'autre ? On a fait une petite randonnĂ©e, quand mĂȘme.

  • Speaker #0

    Ah oui,

  • Speaker #1

    la fameuse. Quand mĂȘme, il faut bien.

  • Speaker #0

    La seule autorisée.

  • Speaker #1

    La seule autorisĂ©e. Donc lĂ , on a trouvĂ© une agence qui proposait une sortie Ă  partir de 4 ans. Donc ça, c'Ă©tait parfait. Et donc, on faisait une petite balade. Et ensuite, on allait faire un barbecue. Donc, on trouvait que c'Ă©tait sympa comme excursion. Ça a durĂ© 5 heures aussi, 5-6 heures. On est partis longtemps. Donc lĂ , on est partis en voiture, pas en bateau. Et on a Ă©tĂ© dans une vallĂ©e. J'ai notĂ© le nom parce que je ne retiens pas les noms. La vie. Jorn Dallen Valley. Alors lĂ , ce qui Ă©tait super, c'est qu'on a mis 30 minutes, je pense, Ă  aller au dĂ©part de la balade. Et lĂ , on a vu un morse. Les enfants ont vu un morse, du coup. On s'est approchĂ©s Ă  pied, lĂ . C'est posĂ© Ă  cĂŽtĂ© du port, lĂ , tout seul. VoilĂ , un Ă©norme en plus. Donc, les enfants en ont vu un. Ils Ă©taient super contents. On a vu un renard polaire. Ça faisait partie des choses qu'on voulait voir aussi. Et on a vu une petite famille de rennes. Alors bon, il faut savoir que les rennes, il y en a partout dans la ville. Donc, c'est assez facile d'en voir. À la fin, ça devient un petit peu comme les vaches chez nous. Puis c'est... tu as encore un renne. LĂ , il y avait un petit bĂ©bĂ©, c'Ă©tait super. On s'est arrĂȘtĂ© pour sauver la famille. Donc, c'Ă©tait assez sympa. Et puis ensuite, on est parti de balader dans cette vallĂ©e. Donc, c'est vrai que c'est ultra facile. C'est plat, c'est trĂšs joli. On n'a pas fait une trĂšs grande balade, mais le guide nous a racontĂ© plein, plein de choses, des anecdotes sur les ours, sur la faune. Il nous a montrĂ© les petites cabanes qui existent pour les Ă©tudiants parce qu'il y a beaucoup d'Ă©tudiants Ă  Languerbine qui sont lĂ  pour l'universitĂ© spĂ©ciale pour tout ce qui est... Ă©tude de l'environnement arctique, rĂ©chauffement climatique, tout ça. On est tombĂ© sur une sortie d'ancienne mine, parce que du coup, Ă  la base, Longuerbine, c'Ă©tait une ville miniĂšre, qui explique aussi pas mal d'autres rĂšgles sur l'alcool, sur plein de choses. C'est trĂšs rĂ©glementĂ©, encore une fois. On a fait une petite pause au milieu de la vallĂ©e. C'Ă©tait sympa, on Ă©tait tout seuls. C'Ă©tait super chouette. Et puis, on est revenu ensuite faire un barbecue vraiment Ă  la norvĂ©gienne. LĂ , c'est des barbecues qui sont dehors. en mode plutĂŽt bras zĂ©ro que barbecue, on Ă©tait tous autour du feu, au bord de la mer, c'Ă©tait super chouette, on a beaucoup aimĂ©. On a failli se faire attaquer par des oiseaux par contre.

  • Speaker #0

    Quand tu as commencé la phrase, je me suis dit par un ours polaire, je me suis dit non, faut pas déconner.

  • Speaker #1

    Le guide n'avait pas trop envie qu'on en voit, nous on était tous là, il nous disait au début de la balade, alors vous voulez voir quoi ? On a tous dit des ours polaires, il a dit moi j'espÚre pas, je ne me laverai pas.

  • Speaker #0

    Non, c'est pas l'endroit non plus.

  • Speaker #1

    AprĂšs l'oiseau, tu sais, ça fait peur quand mĂȘme, ils s'appellent des sternartiques et en fait comme elles n'ont pas de prĂ©dateurs lĂ -bas, parce qu'il n'y a pas de chat, c'est interdit d'amener un chat aux balbardes, il n'y a pas d'animaux qui chassent les oiseaux. Et bien, elles pondent par terre, au bord de la route, voilĂ . Et donc, en fait, quand elles ont leur bĂ©bĂ© ou qu'elles sont en train de couver leurs oeufs, elles attaquent tous ceux qui passent Ă  cĂŽtĂ©. Et nous, on n'Ă©tait pas trĂšs loin, donc pour aller faire pipi, il y avait des toilettes du camping juste Ă  cĂŽtĂ©. Je faisais pas ma maligne, moi, avec les oiseaux qui passaient au-dessus en criant. Donc voilĂ , ça c'est une autre excursion qu'on a beaucoup aimĂ©e. Globalement, on a aimĂ© tout ce qu'on a fait.

  • Speaker #0

    Et les enfants ? Donc, pour le coup, ils ont eu leur lot d'animaux. Donc, c'Ă©tait chouette aussi. Oui,

  • Speaker #1

    ils Ă©taient super contents. Puis, la rando en elle-mĂȘme, on Ă©tait un peu dans les cailloux. On est tombĂ© sur, bon, ça, ça paraĂźt un peu morbide comme ça, mais sur un squelette de reine. Et donc lĂ , le guide, il nous a expliquĂ© comment ça fonctionnait un reine, pourquoi est-ce qu'il Ă©tait mort. On ne savait pas exactement, mais est-ce qu'il avait eu pas assez chaud, parce qu'il n'Ă©tait pas assez, il Ă©tait trop faible, est-ce qu'il avait assez mangĂ©. Donc, c'Ă©tait assez intĂ©ressant parce que, c'est vraiment, c'est sĂ»r que dit comme ça, tomber sur un squelette de reine, ça ne fait pas rĂȘver, mais... ça permet de mettre un contexte aussi Ă  tout ce qu'on a vu, Ă  l'environnement. On a vu le tunnel de la mine, c'Ă©tait aussi impressionnant. Il faisait froid parce que ça donne directement sur le permafrost qui est Ă  moins 4 degrĂ©s. Donc, c'Ă©tait sympa, c'est original.

  • Speaker #0

    Surtout si c'est bien expliqué et que tu n'es pas là qu'en tant qu'observateur, on t'explique vraiment ce que tu vois.

  • Speaker #1

    Oui, c'est super intĂ©ressant. En plus, tout le monde parle extrĂȘmement bien anglais lĂ -bas. Donc, il faut parler anglais.

  • Speaker #0

    J'allais te poser la question, je me doutais bien que ce n'était pas en français.

  • Speaker #1

    Non, c'est en anglais. On a rencontré une personne, une guide qui était suisse, donc qui parlait aussi français. C'est allemand-anglais, mais il y en a trÚs, trÚs peu. Globalement, il faut parler anglais.

  • Speaker #0

    Donc, vous traduisiez aux enfants. Oui,

  • Speaker #1

    exactement. Pas tout le temps, des fois, ils se débrouillent.

  • Speaker #0

    Oh, ça ressemble. Donc, c'est bon,

  • Speaker #1

    on a compris. Non, non, bien sûr qu'on leur traduisait.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que vous avez fait d'autre ?

  • Speaker #1

    Je vais garder pour la fin la meilleure excursion de la semaine.

  • Speaker #0

    Oui, j'imagine.

  • Speaker #1

    C'était le dernier jour en plus, donc ça tombe bien. On a fait aussi un truc qui était assez sympa et je pense que ça vaut le coup d'y rester longtemps, au moins une semaine, parce que ça permet de ne pas se focaliser uniquement sur les sorties bateau un peu classiques. On a fait une espÚce de chasse au trésor dans la ville qui est organisée justement par cette fameuse personne suisse qui parlait un peu français. Donc là, en fait, ils envoient par mail toute une série de questions et d'énigmes qui permettent de vraiment faire le tour. autour de la ville et de comprendre vraiment ce que c'est que cette ville, d'aller un peu plus dans le détail de la vie d'avant, d'anciens villages, des anciennes mines. Là, il y a une église là-bas, comment tout ça fonctionne. Et c'était super sympa. Alors pour Ethan, 4 ans, c'était un peu dur, parce que les énigmes, c'était un peu trop dur pour lui. Mais CélÚne, à 7 ans, on lui disait la question. En plus, là, on avait la version française, donc c'était facile. Il fallait qu'on cherche les différents spots qui étaient expliqués sous forme d'énigmes. Et ensuite, il y avait une petite explication sur ce spot-là. Donc c'était vraiment super chouette. Et ça nous a vraiment fait faire tout le tour de la ville. Donc ça, c'est un bon... Si on reste suffisamment longtemps, parce que c'est sûr que si on reste que 3 jours, ce ne sera pas l'inconcernable. Mais si on reste suffisamment longtemps, ça permet vraiment de... de comprendre ce que c'était avant. Il y a des espÚces de téléphériques dans la ville, d'anciens cùbles de téléphériques avec des wagons suspendus. Donc, c'était pour transporter le charbon puisqu'ils ne pouvaient pas le faire transporter par la route. Donc, il les a transportés par wagon suspendu. Donc, il y a plein de choses intéressantes.

  • Speaker #0

    La chasse au trésor, c'est toujours une bonne idée, je trouve, avec les enfants.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sympa. Ils Ă©taient trĂšs contents. Et puis, en plus, on peut vraiment le faire sur la semaine. On n'est pas obligĂ©s de tout faire d'un coup. On prend rendez-vous avec la personne au moment oĂč... on rĂ©serve l'activitĂ© et puis on a un jour, deux jours, trois jours pour trouver toutes nos Ă©nigmes. Et Ă  la fin, il y a un petit cadeau en plus.

  • Speaker #0

    Ça motive.

  • Speaker #1

    Exactement. Moi, je suis allĂ©e faire une dĂ©gustation de biĂšre aussi. Je suis allĂ©e toute seule parce qu'il faut avoir 18 ans. Donc lĂ , mĂȘme les ados, ils n'ont pas le droit. Donc, je suis allĂ©e visiter et dĂ©guster la biĂšre de la brasserie la plus au nord du monde. C'est une petite activitĂ© sympa aussi. Il se fait deux fois par semaine seulement. Donc, il faut avoir un peu prĂ©vu le coup. qui permet de dĂ©guster cette fameuse huile. On l'avait dĂ©jĂ  dĂ©gustĂ©e avant, il ne faut pas croire.

  • Speaker #0

    Vous aviez déjà fait deux, trois apéros, donc forcément. Voilà,

  • Speaker #1

    exactement. Ce qui est assez original avec cette brasserie, mis Ă  part le fait qu'elle soit la plus au nord du monde, et encore, je me demande si elle n'a pas Ă©tĂ© dĂ©trĂŽnĂ©e par une brasserie au Groenland, ça je ne suis pas sĂ»re. C'est Ă  quelques kilomĂštres prĂšs, je crois que ça kiffe. DĂ©jĂ , c'est qu'ils utilisent de l'eau des glaciers, donc elle a plus de 2000 ans, l'eau. Alors pas que, mais un mĂ©lange d'eau, donc il y a de l'eau de plus de 2000 ans dans la Vierge. Et le fondateur a rĂ©ussi Ă  faire une brasserie sur une Ăźle oĂč la production d'alcool est normalement interdite. Donc il a fait changer la loi pour ça. Puisqu'au temps des mines, quand il n'y avait quasiment que des mineurs qui habitaient lĂ , ils ont restreint l'alcool de façon assez draconienne pour Ă©viter qu'il y ait des accidents et tout ça. Et c'Ă©tait restĂ© depuis 1920 ou 1925, avec le traitĂ© d'Uzvalbard, qui dit qu'on n'a pas le droit de produire de l'alcool sur le territoire d'Uzvalbard. Donc il a changĂ© la loi.

  • Speaker #0

    Et est-ce qu'elle est bonne cette biĂšre ?

  • Speaker #1

    Oui, franchement elle est trĂšs bien.

  • Speaker #0

    ils ont 5 gammes elle est pas trĂšs bonne on peut la goĂ»ter en NorvĂšge aussi on n'est pas obligĂ© d'aller lĂ -bas pour la boire ah bah j'imagine qu'en plus ça doit ĂȘtre recherchĂ© je sais pas mais avec ce petit goĂ»t de glacier ça aurait Ă©tĂ© dommage de la garder qu'eux au Svalbard ah oui c'est sĂ»r bon

  • Speaker #1

    ça sans les enfants juste moi d'ailleurs voilĂ  il fallait bien les garder les enfants il fallait bien les garder exactement mais lĂ  de toute façon c'est vraiment interdit au moins de 18 ans ils rigolent pas avec l'alcool et les enfants mĂȘme dans les bars pour aller dans les bars lĂ -bas. VoilĂ , c'Ă©tait pas forcĂ©ment... Fallait pas qu'on reste trop tard. Au bout d'un moment, ils nous demandaient de partir. Ils sont assez sĂ©vĂšres avec les enfants et l'alcool. Ils veulent pas les confronter Ă  ça trop tĂŽt. Donc... OK, pourquoi pas ? Pourquoi pas ? Oui, tout Ă  fait. Bon,

  • Speaker #0

    allez, on continue. Vous avez fait quoi d'autre ?

  • Speaker #1

    Il m'en reste plus qu'une, mais c'est la meilleure. Et d'ailleurs, c'est le coup de cƓur de tout le monde. Ah bah voilà,

  • Speaker #0

    comme ça, on a fait la question d'aprĂšs en mĂȘme temps. Tout va bien.

  • Speaker #1

    Je leur ai demandĂ© hier quand tu prĂ©parais un peu du coup notre discussion. qu'est-ce qu'ils avaient prĂ©fĂ©rĂ© lĂ -bas, ils m'ont tous sorti la mĂȘme chose. Donc lĂ , on est partis avec une agence, avec un bateau un peu plus gros que ce qu'on avait fait jusqu'Ă  prĂ©sent, mais un bateau... Parce qu'ils ont aussi beaucoup de restrictions un peu Ă©cologiques. Alors c'est paradoxal, le Svalbard, c'est qu'ils vivent de la mine de charbon, mais en mĂȘme temps, ils essayent de prĂ©server l'environnement et de faire de l'Ă©cologie au maximum, donc il y a des rĂšgles assez strictes. Et les bateaux sont trĂšs souvent Ă©lectriques ou hybrides, en fonction de la taille. Donc on est partis avec un gros bateau, on est partis pour 7 heures d'expulsion. Ă  5 heures de l'aprĂšs-midi. Donc on est revenus Ă  minuit. Donc l'occasion aussi de vous parler de ce fameux soleil de minuit qui nous a un petit peu dĂ©traquĂ©s mine de rien quand mĂȘme. Et donc du coup on est partis voir des glaciers. LĂ  on ne savait pas trop quoi s'attendre. On s'est dit que c'Ă©tait la derniĂšre chance qu'on avait de voir des ours polaires. Donc on a croisĂ© les doigts Ă  fond. Tout le monde nous a dit c'est quand mĂȘme super rare, c'est super rare d'en voir, c'est pas sĂ»r. On s'est dit allez, on croise les doigts, on active la chance, c'est parti. Et donc lĂ  on part pour deux heures de bateau pour aller voir des glaciers qui sont de l'autre cĂŽtĂ© du fjord, qui ne paraissent pas trĂšs loin comme ça. ça, mais quand mĂȘme deux heures de bateau. Sans un grand bateau, il y a un barbecue qui est prĂ©vu pendant la route, donc c'est assez sympa. Il y a des vidĂ©os d'animaux, il y a pas mal de petites choses. Le trajet se passe trĂšs bien, on a discutĂ© avec d'autres touristes qui Ă©taient lĂ . William en a profitĂ© pour faire la promo de l'Auvergne, il y a des gens du Pays de Galles. VoilĂ , super !

  • Speaker #0

    Bien sûr, il faut faire ça !

  • Speaker #1

    Et puis du coup, on arrive, au bout d'une heure et demie, on commence Ă  s'approcher du glacier et lĂ ... on commence Ă  avoir des petits icebergs. Alors les icebergs, ça fait partie de la liste aussi. Il y a des choses Ă  voir dans sa vie. Et lĂ , on commence Ă  avoir des petits icebergs et puis des gros icebergs. Et lĂ , on se retrouve vraiment... On se rapproche du glacier et on se retrouve vraiment au milieu des icebergs. Donc le bateau qui lĂ  Ă©tait en mode ultra lent, on n'a pas fait un Titanic bis quand mĂȘme heureusement. Mais il poussait les icebergs, c'Ă©tait impressionnant. On Ă©tait lĂ  au milieu de cette mer d'icebergs, il y avait de la glace partout. On se rapproche de ce glacier-lĂ  avec le soleil juste au-dessus. Donc il est 22h, Ă  peu prĂšs un peu moins, il est 21h. Le soleil est encore super haut dans le ciel. Du coup aux Albardes, ils ont 4 mois de jour, vraiment de jour, 24h sur 24. C'est long. Oui, c'est long. Nous, on a Ă©tĂ© un peu surpris parce qu'on pensait voir le soleil se baisser un peu quand mĂȘme. Et nous, quand on y Ă©tait, il ne se baissait pas. On avait le soleil qui faisait une espĂšce d'aurĂ©ole au-dessus de notre tĂȘte. La luminositĂ© Ă©tait exactement la mĂȘme Ă  minuit qu'Ă  midi. C'Ă©tait assez impressionnant. Tu sors Ă  2h du matin, tu es en plein jour, c'est incroyable. Donc lĂ , on Ă©tait presque au dĂ©but de la nuit, on voyait comme en plein jour. Le soleil qui se reflĂ©tait sur la mer, le glacier, c'Ă©tait assez incroyable. La Ă©tane, elle Ă©tait fascinĂ©e parce qu'on a vu deux, trois bouts qui sont tombĂ©s, qui ont fait des belles vagues quand mĂȘme. Tu entends le bruit, tu entends tout ça, c'Ă©tait impressionnant. Et Ă  un moment donnĂ©, on entend Yannors Polaire ! Polarbeer ! Polarbeer ! On rentre bas de combat, tout le monde qui se prĂ©cipite devant le bateau, qui sort les jumelles et on ne voit pas du tout. Ils nous disent Si, il est lĂ , il nage ! Alors il nage, il nage, ok. Donc il y a une des guides du bateau qui arrive Ă  nous le faire repĂ©rer et lĂ  on voit juste un mini bout de caillou, entre guillemets, qui passe dans l'eau avec un petit trait qui traduit son mouvement, mais impossible de vraiment
 Elle ne nous aurait pas dit que c'Ă©tait un ours polaire, on voyait juste un caillou qui bougeait. LĂ , on arrive Ă  le repĂ©rer avec les jumelles. CĂ©lĂšne ne le voit pas, elle Ă©tait ultra déçue. Donc lĂ , on Ă©tait Ă  la fois contents, parce qu'on s'est dit qu'il y en avait un qui n'Ă©tait pas loin, mais un peu déçus, parce qu'on ne l'avait pas bien vu. Donc ce n'est pas trĂšs grave, on continue de se focaliser sur le glacier qui valait le dĂ©tour. Les gens du bateau nous annoncent qu'ils vont nous offrir un verre avec un petit glaçon qu'ils avaient rĂ©cupĂ©rĂ© dans la mer. Donc le glaçon du glacier, c'est super sympa. Et au moment oĂč on Ă©tait en train de boire notre petit verre, donc whisky pour les plus motivĂ©s, sans ça pour les autres, lĂ , il y a quelqu'un qui recrit Paul ArbĂ©, ours polaire, et lĂ , il Ă©tait sur la terre. Donc lĂ , il Ă©tait loin. Il y avait absolument les jumelles, mais Ă  travers les jumelles, on l'a vu. Tout le monde l'a vu, mĂȘme Ethan, qui Ă©tait assez impressionnĂ©, je pense, mĂȘme du haut de ses quatre ans. Et on l'a vu sur la terre, qui vivait sa vie, qui se baignait un peu. pousser un peu les oiseaux qui tournent autour de lui. Je pense qu'il y avait de l'air du poisson ou quelque chose par lĂ -bas, puisqu'il y avait plein d'oiseaux autour qui tournaient cĂŽtĂ©. Et il est restĂ© un bon moment, lĂ , Ă  marcher en long, en large sur la berge. Le glacier, je ne le regardais mĂȘme plus. C'Ă©tait incroyable. Parce qu'on se dit, il n'y en a pas beaucoup sur la Terre. Il n'y a que lĂ  qu'on peut en voir, et puis au Groenland ou sur d'autres petites Ăźles. En libertĂ©,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #1

    En libertĂ©, c'Ă©tait incroyable de le voir comme ça. Ça fait quelque chose, mĂȘme s'il est loin. Donc lĂ , j'ai... Il y a peut-ĂȘtre juste certaines photos que j'ai postĂ©es sur Instagram. Ce ne sont pas les miennes, puisque je n'ai pas du tout le matĂ©riel adaptĂ©. Et donc, il y avait un monsieur qui me regardait galĂ©rer Ă  prendre des photos avec mon tĂ©lĂ©phone via les jumelles, qui a eu pitiĂ© de moi, et qui avait un super objectif, et qui m'a envoyĂ© les photos de cette ours polaire. Du coup, pour cette excursion-lĂ , on avait un peu peur que ça soit long avec les enfants, parce qu'on est restĂ©s 7 heures sur le bateau. Et au final, c'est passĂ© super vite. Tout est beau tout le temps. Alors, on a eu la chance de voir cette ours, mais si on n'avait pas vu l'ours, au final, ils adaptent beaucoup les... programme, on aurait fait trois glaciers, lĂ  on n'en a fait que deux parce qu'on est restĂ© plus longtemps pour voir l'ours c'est vraiment bien fait, bien organisĂ© c'est top dans nos voyages, moi c'est un peu quelque chose qui m'anime dans les voyages, voir un peu les animaux dans leur environnement naturel, et plus je voyage plus j'ai du mal avec les eaux, mĂȘme si je comprends aussi que des fois, il faut aussi pour prĂ©server certaines espĂšces dans la nature, tu te dis, ils sont tellement bien c'est tellement beau,

  • Speaker #0

    ça change tout au final et puis ils n'ont rien à foutre dans les eaux mais bon,

  • Speaker #1

    chacun c'est un autre débat Voilà, ça c'était vraiment l'excursion incroyable.

  • Speaker #0

    Et puis finir avec ça, c'est top. C'est vraiment le clou de la scÚne.

  • Speaker #1

    CarrĂ©ment, carrĂ©ment. Et donc cette excursion, je la recommande vraiment. On en reparlera quand on fera la partie un peu plus pratique, mais en plus avec des enfants, c'est parfait parce qu'on peut faire ça avec des petits bateaux, ce qu'on appelle des speedboats. Alors ça, il faut avoir 12 ans pour le faire, minimum. Et ils Ă©taient au mĂȘme niveau que nous, Ă  peu prĂšs, dans un tout petit bateau dehors. Je me suis dit, les pauvres, ils doivent se geler. J'Ă©tais assez contente de l'avoir fait. fait sur un plus gros bateau, mĂȘme si ça fait peut-ĂȘtre un peu moins, pour le coup, un peu moins aventure. C'est un gros bateau, quand mĂȘme. Mais au moins, avec des enfants, c'Ă©tait l'idĂ©al.

  • Speaker #0

    Sur le speedboat, tu ne peux pas bouger, tu as froid, moins bien. Et si, en plus, il ne s'approchait pas plus, aucun intĂ©rĂȘt.

  • Speaker #1

    Non, il ne s'approchait pas beaucoup plus. Alors aprÚs, il était de l'ours, il n'était pas plus prÚs. Par contre, des icebergs, forcément, oui. Parce que là, tu tends la main, tu peux le toucher, ton iceberg.

  • Speaker #0

    Est-ce que ça vaut le coup de... Avec des enfants, encore une fois, j'entends, de faire ça... Bon, chacun fait comme il veut. Voilà. Mais en tout cas, ça existe et c'est bien de le savoir.

  • Speaker #1

    Voilà, on a fait le tour. AprÚs, on est rentrés et on était tristes. Ah bah oui,

  • Speaker #0

    j'imagine. Ce fameux soleil de minuit... Ça fait quoi ? C'est fou quand mĂȘme que ce soleil ne se couche pas. Pour notre horloge interne, ça ne marche pas.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est assez fou dĂ©jĂ  de le vivre. Physiologiquement parlant, c'est compliquĂ©. Les enfants, globalement, ça a Ă©tĂ© Ă  peu prĂšs. J'avais un peu peur. Sur les trois semaines, parce que mĂȘme aprĂšs, au nord de la NorvĂšge, il ne faisait pas beaucoup de nuit non plus. Au fur et Ă  mesure des trois semaines, ils ont commencĂ© Ă  se coucher de plus en plus tard, Ă  s'endormir de plus en plus tard. Comme le Svalbard, c'Ă©tait le dĂ©but, ils ont quand mĂȘme rĂ©ussi Ă  garder un rythme pas trop dĂ©calĂ©. Par contre, moi, je n'arrivais pas Ă  m'endormir avant minuit, une heure du matin. complĂštement dĂ©calĂ©, ton corps ne se repose pas il est tout le temps en Ă©veil, il voit du soleil on a eu de la chance d'avoir des volets occultants des rideaux occultants lĂ  oĂč on Ă©tait sinon c'est compliquĂ© mais c'est trĂšs particulier moi Ă  un moment donnĂ© je me suis rĂ©veillĂ©e au milieu de la nuit il Ă©tait 3h du matin pour aller aux toilettes et tu sors de la chambre, c'est le grand jour tu sais plus, tu mets 3 plombs, on va te rendormir parce que ton corps il s'est dit ça y est c'est la fĂȘte ce qui est vraiment impressionnant c'est de le voir tourner autour de nous parce qu'on a fait quand mĂȘme on est sorti Ă  peu prĂšs Ă  toute toute heure de la journĂ©e. On a fait des choses le matin, on a fait des choses l'aprĂšs-midi, le soir. Et au final, le soleil est quasiment tout le temps Ă  la mĂȘme hauteur. Alors, il y a une lĂ©gĂšre variation parce que lĂ , on arrivait plutĂŽt sur la fin du soleil, la journĂ©e Ă©ternelle, la journĂ©e en continu. Donc, sur la fin de notre sĂ©jour, je sentais une lĂ©gĂšre baisse de luminositĂ© dĂ©but aoĂ»t. Mais c'est impressionnant de voir ce soleil qui
 C'est la Terre qui tourne, ce n'est pas le soleil. Mais bon, on a l'impression qu'il tourne autour de nous.

  • Speaker #0

    Oui, ça doit ĂȘtre quelque chose. Je pense que c'est effectivement un truc Ă  vivre. Mais pour ceux qui sont lĂ  toute l'annĂ©e, ça doit ĂȘtre... Ils sont habituĂ©s, je ne sais pas. C'est un truc Ă  vivre, sans doute.

  • Speaker #1

    On en a parlĂ© avec des gens qui Ă©taient lĂ  toute l'annĂ©e, justement de ça, et surtout de l'autre version. Parce que quatre mois dans l'annĂ©e, c'est nuit, plus temps. Et on leur a demandĂ© ce que c'Ă©tait le plus difficile Ă  gĂ©rer. Et ils nous ont, pas majoritairement parlant, mais quasiment tout le monde nous a dit que la nuit Ă©tait plus facile Ă  gĂ©rer que le jour. Il vaut mieux ĂȘtre tout le temps la nuit. de tout le temps de jour, parce que quatre mois sans te reposer, ils disent que c'est vraiment difficile. Et puis ils disent que quand il fait nuit, il y a les aurores borĂ©ales, donc pas de la nuit. C'est complĂštement diffĂ©rent, c'est une ambiance complĂštement diffĂ©rente. T'as la neige, t'as beaucoup moins de monde.

  • Speaker #0

    Et t'as beaucoup plus froid.

  • Speaker #1

    Ah oui, ça par contre oui. Mais ils nous ont tous recommandé de venir Rosevalbard en hiver pour le vivre vraiment encore différemment.

  • Speaker #0

    Et ça t'a donné envie ?

  • Speaker #1

    Ah bah oui,

  • Speaker #0

    carrément.

  • Speaker #1

    CarrĂ©ment. C'est plus un endroit Ă  vivre qu'Ă  voir au final. Il y a des choses que tu peux pas... on a pas mal voyagĂ©, tu vas au Machu Picchu pour voir le Machu Picchu, tu vas en Inde pour voir le Taj Mahal, mais lĂ , tu vas pas au Svalbard pour voir vraiment l'endroit, mĂȘme si c'est trĂšs beau. Il y a d'autres endroits aussi beaux, peut-ĂȘtre mĂȘme plus beaux que ce qu'il y a lĂ -bas, mais tu vis l'endroit, en fait. Tu vis d'ĂȘtre prĂšs du pĂŽle Nord, d'ĂȘtre en journĂ©e continue pendant quatre mois, d'ĂȘtre en journĂ©e, en nuit continue pendant quatre mois, c'est plutĂŽt une expĂ©rience Ă  vivre qu'Ă  voir, au final. C'est difficile d'expliquer, c'est des sensations plus qu'autre chose, mais c'est... Nous, on a adorĂ©. Franchement, j'Ă©tais un peu triste de partir.

  • Speaker #0

    Tu reviendras ?

  • Speaker #1

    Oui, on reviendra en hiver, quand les enfants seront un peu plus grands. Pour l'hiver, je pense qu'on sera plus adaptés.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'il faut bien se couvrir. Donc Ethan, il est un peu petit encore, peut-ĂȘtre pour vraiment l'apprĂ©cier.

  • Speaker #1

    Il survivrait, mais il n'apprĂ©cierait peut-ĂȘtre pas trop.

  • Speaker #0

    Bon, on passe au guide pratique pour aider nos auditeurs et auditrices qui auraient envie de vivre la mĂȘme expĂ©rience. Combien d'heures d'avion ? Quel dĂ©calage ?

  • Speaker #1

    Alors, il n'y a pas de dĂ©calage horaire. Comme la France, mĂȘme hors d'Ă©tĂ©, hors d'hiver, ils se calent aussi sur la NorvĂšge, qui est comme nous. Donc, il n'y a pas de dĂ©calage horaire. AprĂšs, au niveau des avions, il faut forcĂ©ment passer par la NorvĂšge. Jusqu'Ă  Oslo, nous, on avait deux heures d'avion. On Ă©tait partis de Lyon. Paris, ça doit ĂȘtre Ă  peu prĂšs pareil. Et ensuite, de Oslo jusqu'Ă  Longyearbyn, donc la ville de Lusvalbard, c'est trois heures d'avion. Donc, ce n'est pas trĂšs loin, au final. Ça se fait savoir.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des formalités spécifiques ?

  • Speaker #1

    Alors, non, pas besoin de visa. Par contre, il faut absolument le passeport. On peut voyager en Europe avec la carte d'identité. Là, c'est un peu à part. On sort de la frontiÚre. C'est un vol international quand on va là-bas.

  • Speaker #0

    Des vaccins, des trucs à prévoir cÎté santé ?

  • Speaker #1

    Non. Pour nous, les vaccins, avec le tour du monde, on Ă©tait blindĂ©s. On n'a mĂȘme pas rĂ©flĂ©chi. Il n'y a pas de vaccin particulier. C'est bien d'avoir une assurance, surtout si on va faire des choses un peu plus sportives, un peu plus aventureuses. Mais si on passe par des agences tout le temps, normalement, eux, ils ont toutes les assurances qui vont bien.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a quelque chose qu'il ne faut absolument pas oublier quand on va au Svalbard ?

  • Speaker #1

    Les jumelles, les jumelles, des trĂšs bonnes jumelles. C'est super important parce que les animaux ne sont pas Ă  deux mĂštres, donc des bonnes jumelles. Et aprĂšs, il faut s'habiller comme il faut quand mĂȘme. MĂȘme si on est en Ă©tĂ©, on n'est pas sur des tempĂ©ratures nĂ©gatives. Nous, sur le bateau, au glacier, on n'a pas eu froid parce qu'on Ă©tait bien habillĂ©s, mais il faisait froid. Donc, il faut une tenue chaude avec des sous-couches, quitte Ă  enlever les manteaux s'il faut, mais on a Ă©tĂ© Ă©quipĂ©s.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a un systÚme, comme dans d'autres endroits, de location de tenues adaptées ?

  • Speaker #1

    Oui, avec les agences, ils le font ça. Alors, sur des petits-enfants, je ne sais pas. Nous, on avait nos affaires, donc on n'a pas rĂ©clamĂ©. Mais les agences peuvent louer, voire prĂȘter des chaussures chaudes, des vĂȘtements chauds et tout ça.

  • Speaker #0

    En te suivant, j'ai vu qu'il y avait quand mĂȘme un truc qui serait pas mal d'avoir. Si tu n'as pas de volet occultant, tu as donnĂ© une petite astuce que j'ai trouvĂ©e gĂ©niale.

  • Speaker #1

    Oui, alors ce n'est pas moi qui l'ai trouvée, cette astuce. Je l'ai piqué sur Instagram. On m'a donné l'infos. j'ai trouvé ça génial. Oui, c'est le papier aluminium sur les vitres. Alors ça, ça a sauvé notre fin de vacances parce que dans le canton, il n'y avait pas. Donc, un peu d'eau sur la vitre, du papier alu et là, ça fait l'occultation. C'est parfait.

  • Speaker #0

    Mais c'est génial.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est gĂ©nial. Ça, c'est vraiment gĂ©nial.

  • Speaker #0

    Franchement, partez avec votre papier alu si jamais vous tombez comme dans ce camping oĂč il n'y a pas de volet occultant. Sinon, tu deviens dingue, en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça. AprÚs, tu essayes avec des coups. couvertures et tout, mais ça ne fait pas pareil.

  • Speaker #0

    C'est ça, moi je pars toujours avec des pinces à linge en me disant je ne vais pas réussir à mettre des trucs mais le papier à l'huile, incroyable.

  • Speaker #1

    C'est parfait.

  • Speaker #0

    Au contraire, est-ce qu'il y a quelque chose que vous avez pris avec vous mais qui n'était absolument pas nécessaire ?

  • Speaker #1

    Alors non, tout ce qu'on a pris a Ă©tĂ© utilisĂ©. Alors pour le Svalbard, le maillot de bain n'est pas forcĂ©ment nĂ©cessaire. Je crois qu'il y a une piscine, donc on n'a pas Ă©tĂ©, mais peut-ĂȘtre qu'on peut aller Ă  la piscine. VoilĂ , sinon, aprĂšs ça... Sur place, ça reste un pays europĂ©en. Il y a du confort, on trouve de tout, il n'y a pas trop de soucis.

  • Speaker #0

    L'activité à faire, absolument, avec les enfants ?

  • Speaker #1

    La sortie glaciaire, avec Henningsen Transport & Guiding, pour avoir le gros bateau. Je n'en ai pas trop parlĂ©. On a fait un petit tour au musĂ©e du Svalbard. Nous, on l'a fait Ă  la fin, donc c'Ă©tait un peu bĂȘte. Il vaut mieux le faire au dĂ©but. Et il est trĂšs bien avec les enfants. Il explique bien tout, il est trĂšs interactif. Il y a pas mal de choses Ă  faire, d'activitĂ©s. Ça permet de bien comprendre. prendre le truc. Avec les personnes qui ont des enfants un peu plus grands, je ne sais pas si on leur est fait s'ils avaient Ă©tĂ© plus grands, mais on peut faire mĂȘme en Ă©tĂ©, aller travailler avec des chiens de traĂźneau. Ils ne tirent pas des traĂźneaux du coup, mais ils tirent des trucs Ă  roulettes. Et ça, il faut avoir 8 ans, voire 10 ans parce qu'ils ne veulent pas prendre de risque avec les chiens. Donc je pense que ça peut ĂȘtre sympa avec les enfants parce que ça reste quand mĂȘme avec des animaux, on peut s'occuper des chiens, tout ça. Nous, on ne l'a pas testĂ©, donc c'est une activitĂ© qui peut se faire lĂ -bas.

  • Speaker #0

    CĂŽtĂ© sĂ©curitĂ©... On en a parlĂ© avec cette histoire de pĂ©rimĂštre Ă  ne pas dĂ©passer sans armes. À part ça ?

  • Speaker #1

    À part ça, non. À part ça, c'est ultra
 En termes, en tout cas, de gens et par rapport aux personnes qui sont sur place, il n'y a aucun problĂšme. C'est ultra sĂ©curisĂ©. TrĂšs, en fait. Ça reste un pays trĂšs respectueux des rĂšgles et tout ça, donc il n'y a pas de danger. VoilĂ . Comme tu le dis, le seul danger, c'est par rapport aux animaux. Il y a des animaux sauvages, donc il faut absolument bien respecter les rĂšgles de sĂ©curitĂ©.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous avez goûté des spécialités culinaires ?

  • Speaker #1

    Alors, il n'y a pas de spécialité culinaire aux Valbardes, parce qu'en fait, ils ne produisent rien sur place, donc ils exportent tout. Et on n'a pas goûté des spécialités culinaires norvégiennes, parce que ça ne nous faisait pas trop envie de manger du renne, de la baleine ou des trucs un peu comme ça. Donc, non, on n'a pas de spécialité culinaire. Par contre, moi, ce que je peux conseiller en termes de nourriture, c'est d'avoir un hébergement avec cuisine pour éviter de faire restaurant tout le temps, parce que, déjà, c'est cher et puis ça reste assez basique, la nourriture aux Valbardes. On reste sur des plats, burgers, des choses comme ça. Une semaine à ce régime-là, ce n'est pas forcément idéal.

  • Speaker #0

    Et tu trouvais tout ce que tu voulais dans le supermarché du coin ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a un supermarché, il y a quasiment tout.

  • Speaker #0

    Votre hébergement, tu l'as dit d'abord, l'hÎtel et ensuite Airbnb, fonctionnel, rien de particulier.

  • Speaker #1

    Non, rien de particulier.

  • Speaker #0

    Et enfin, le budget, on s'attend Ă  quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, budget, je l'ai fait à la fin des vacances. Nous, en gros, ça nous a coûté 5 000 euros à 4. cette semaine. Je ne parle que de la semaine. J'inclus dedans le billet d'avion depuis la NorvÚge, pour rajouter celui pour aller en NorvÚge. Et donc, du coup, mes enfants, ils ont 4 et 7 ans, donc ils ont payé sur les activités, c'est à peu prÚs moins 50%, il y a quelques réduits. Donc, j'ai essayé de ramener un peu ce que ça pouvait faire par personne pour la semaine, c'est à peu prÚs 1500, 1500, 1700 euros la semaine.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un beau budget pour une semaine. C'est soit ça,

  • Speaker #1

    soit des vacances au ski, en vacances scolaires au final. C'est ça. Oui, c'est assez cher.

  • Speaker #0

    On le sait que la NorvÚge, les pays nordiques en tout cas, ne sont pas donnés.

  • Speaker #1

    Là, sur place, en fait, ce qui coûte le plus cher, c'est l'hébergement. Au niveau de la nourriture, on s'en est bien tiré, mais l'hébergement coûte trÚs cher. Et les activités, en fonction de ce qu'on décide de faire, ça peut monter trÚs trÚs cher.

  • Speaker #0

    Oui, j'imagine que l'excursion ours polaire de 7h, elle ne doit pas ĂȘtre donnĂ©e.

  • Speaker #1

    Eh bien, c'Ă©tait en fait la plus chĂšre. Ah d'accord. C'est les morts, c'est le plus cher. C'est l'excursion phare, les morts. Ah, ce n'est pas l'ours polaire ? Non, c'est tellement difficile d'en voir des ours polaires que
 Ils n'ont pas d'excursion spĂ©ciale au scolaire parce qu'ils ne savent pas oĂč ils sont, alors que les morts, ils savent forcĂ©ment oĂč ils sont. On ne peut pas ne pas en voir.

  • Speaker #0

    Les petites derniÚres questions que j'aime bien, est-ce que tu as une anecdote, un truc qui t'est arrivé lors d'un de tes voyages, pas celui-ci, mais les autres, et dont tu te serais bien passée ?

  • Speaker #1

    Oui, il y en a plusieurs, il y en a plein. Allez,

  • Speaker #0

    une.

  • Speaker #1

    Allez, une. Comme on est sur un podcast plutÎt voyage avec des enfants, je vais raconter une avec des enfants. Alors moi, je ne les ai pas perdues. Je sais que tu as eu quelques invités qui ont perdu leurs enfants.

  • Speaker #0

    Et moi aussi.

  • Speaker #1

    Et toi aussi. Non, moi j'ai une... Il y a Ethan qui nous a fait une belle cascade en Bolivie. Il regardait hors l'air, je ne sais pas si tu as regardĂ©, Ă  la Paz. Et puis il a ratĂ©, il est tombĂ© dans une marche et il n'a pas mis les mains. Donc il s'est ouvert le front, mais bien, bien. Il a cassĂ© ses lunettes, il lui a ouvert le front. Et c'Ă©tait bien ouvert, donc ça s'est mis beaucoup. DĂ©solĂ©e pour ceux qui seraient un peu mal par rapport Ă  ça. On a les gestes de premier secours avec mon mari, on n'a pas paniquĂ©. Il y avait une pharmacie juste en face, donc on y va. Et en fait, la pharmacienne n'a absolument pas pu nous aider. Elle Ă©tait un peu paniquĂ©e, je ne sais pas. Elle nous a donnĂ© des pansements type mercurochrome et des antibiotiques. Et elle nous a dit, ça va aider Ă  cicatriser. Je regardais mon mari, mon fils qui avait du sang par... donc j'ai pris les antibiotiques, j'ai pris les petits pansements, je me suis dit bon bah on verra bien et on n'a pas Ă©tĂ© Ă  l'hĂŽpital, on a rĂ©ussi Ă  faire un petit pansement comme on pouvait, avec qui s'est arrĂȘtĂ© le saignement, on lui a donnĂ© les antibiotiques quand mĂȘme, on s'est dit en Bolivie on sait jamais et au final il a fini avec une cicatrice maintenant, un peu comme Harry Potter, une espĂšce de V sur le front et ça c'est vrai qu'on s'en serait bien passĂ© parce qu'il avait, c'Ă©tait assez impressionnant, on se sent partout avec son pansement qui descendait jusque sur le nez aprĂšs. aprĂšs. VoilĂ .

  • Speaker #0

    Oui, c'est sûr que tu t'en passerais bien. Alors, les antibiotiques, pour ça, je n'avais jamais entendu. Mais bon, pourquoi pas ?

  • Speaker #1

    Je crois qu'en Amérique du Sud, les antibiotiques, c'est un peu automatique. Ah, voilà.

  • Speaker #0

    Ils n'ont pas la pub comme chez nous.

  • Speaker #1

    Voilà. Parce qu'à chaque fois qu'on a été en pharmacie pour des petits bobos ou des petites maladies, ils nous ont systématiquement donné les antibiotiques.

  • Speaker #0

    Votre prochaine destination en famille ?

  • Speaker #1

    Alors, celle qui est quasiment sĂ»re, c'est dans trois ans. On a prĂ©vu de refaire un grand voyage. Dans trois ans, histoire de rebudgĂ©tiser un peu tout ce qui va bien. Donc, on veut repartir. Partir un peu moins longtemps, 5 Ă  6 mois cette fois. Et on voudrait faire l'AmĂ©rique du Nord. Donc, États-Unis, Canada, Alaska. VoilĂ , c'est l'idĂ©e. Entre deux, on verra. Je pense qu'on va rester pas trop loin pour ne pas dĂ©penser trop. Et pour s'entraĂźner au camping-car en Europe aussi. Pour s'entraĂźner aprĂšs pour les États-Unis. VoilĂ , on n'est pas trĂšs fort en camping-car.

  • Speaker #0

    Quelle destination aimerais-tu découvrir sur le podcast ?

  • Speaker #1

    Eh bien, du coup, quelque chose qui collerait pour... ce prochain voyage. Donc, j'ai vu que les États-Unis sur tes podcasts, on a dĂ©jĂ  pas mal parlĂ©.

  • Speaker #0

    Il y en a quelques-uns, oui. Tout Ă  fait.

  • Speaker #1

    L'Alaska, ça pourrait ĂȘtre sympa.

  • Speaker #0

    Eh bien, écoute, l'Alaska, on va lancer un appel. Moi aussi, j'aimerais bien découvrir.

  • Speaker #1

    Il y a oĂč le Canada ? Je pense que c'est pareil. Canada, Alaska, on ne connaĂźt pas trop.

  • Speaker #0

    J'en ai un sur le... Mais c'est MontrĂ©al. Donc, ce n'est pas le Canada. C'est que MontrĂ©al. Mais c'est dĂ©jĂ  pas mal. DerniĂšre question. Si nos auditeurs te cherchent, oĂč peuvent-ils te trouver ?

  • Speaker #1

    Sur Instagram. Moi, je ne suis que sur Instagram. Donc, notre nom, c'est La Famille Ouf. Donc, La underscore Famille underscore Ouf. Et c'est O-O-F.

  • Speaker #0

    Eh bien, je mettrai ça dans les notes de l'épisode. Merci beaucoup, Gaëlle, pour ce magnifique carnet de voyage au Svalbard.

  • Speaker #1

    Eh bien, merci à toi de m'avoir fait confiance et de m'avoir permis de raconter ce beau séjour.

  • Speaker #0

    Ah ben, Ă©coute, ça donne tellement envie de le dĂ©couvrir. Et puis, ça doit ĂȘtre assez sympa de placer dans une conversation. Sinon, vous connaissez le Svalbard ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. C'est vrai, c'est assez sympa.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup et Ă  bientĂŽt. Merci, Ă  bientĂŽt. Au revoir. N'hĂ©sitez pas Ă  le partager Ă  d'autres parents en quĂȘte d'inspiration pour leurs prochaines vacances et Ă  ceux qui pensent que voyager avec des enfants, c'est trop compliquĂ©. Si l'Ă©pisode vous a plu, dites-le-moi sur Apple Podcasts, Spotify ou encore sur Instagram en me taguant Ă  famillevoyage underscore blog. C'est aussi le bon endroit si vous voulez partager un voyage ou me demander un carnet de voyage sur une nouvelle destination. À bientĂŽt pour le prochain Ă©pisode. D'ici lĂ , prenez soin de vous, inspirez-vous et crĂ©ez-vous de chouettes souvenirs en famille.

  • Speaker #1

    Sous-

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Description

Quand GaĂ«lle m’a contactĂ©e, elle m’a parlĂ© de deux de ces voyages avec William, son mari, SĂ©lĂšne, 7 ans et Ethan 4 ans : leur tour du monde l’annĂ©e derniĂšre et leur destination estivale Ă  venir : le Svalbard.

Le Svalbard ? C’est oĂč ça ?


N’écoutant que ma curiositĂ©, et la vĂŽtre, j'en suis sĂ»re, j’ai dit banco pour un Ă©pisode sur cet archipel de l'ocĂ©an arctique, en mer du Groenland, Ă  moins de 1000 km du pĂŽle Nord !


Au programme, faire coucou aux morses, randonner dans la vallĂ©e, admirer le glacier et les majestueux paysages arctiques, espĂ©rer voir un ours polaire, profiter du soleil de minuit et aller Ă  la limite autorisĂ©e « sans armes » de la ville. Comment ça sans armes ?? Et l’ours polaire, est-ce qu’ils l’ont vu ?


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À bientĂŽt pour le prochain Ă©pisode.


D'ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez-vous de chouettes souvenirs en famille. 


Stéphanie  


Crédit music : Luk & Jo

(c) Famille & Voyages, le podcast par Stéphanie Cordier


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello ! Bienvenue dans la saison 6 de Famille et Voyage, le podcast. Je suis StĂ©phanie, maman de deux grands ados et complĂštement accro aux voyages. Dans ce podcast, on tord le cou Ă  cette idĂ©e folle que voyager avec des enfants, ça ne sert Ă  rien puisqu'ils ne s'en souviendront pas. Mais que nenni ! Et mes invitĂ©s le prouvent chaque semaine. Ici, on parle voyage Ă  pied, Ă  vĂ©lo, en voiture, en camping-car et mĂȘme tour du monde. Les parents voyageurs partagent leurs itinĂ©raires et racontent leurs activitĂ©s avec les enfants, les spĂ©cialitĂ©s locales Ă  savourer, les galĂšres Ă  Ă©viter et mĂȘme leur budget. De quoi vous donner plein d'idĂ©es pour vos prochaines vacances en famille. Et parce qu'on est des parents avant tout, je vous propose une nouvelle formule de mes top 5 sur des sujets de parentalitĂ© et d'Ă©ducation. On se retrouve une fois par mois avec des invitĂ©s au top, Ă©videmment ! Le podcast est disponible sur le blog familiervoyage.com et sur toutes les plateformes d'Ă©coute. On se retrouve aussi sur Instagram Ă  familiervoyage. avec un S underscore blog. Si vous aimez Ă©couter ce podcast, si vous avez ajoutĂ© des destinations sur la liste de vos envies, c'est le bon moment pour me le dire et me soutenir en vous abonnant, en laissant un joli commentaire ou une note 5 Ă©toiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Je sais que tous les podcasteurs vous le demandent et qu'on finit par ne plus l'entendre, mais c'est vraiment la rĂ©compense pour tout ce travail fait maison. Alors merci Ă  ceux qui l'ont dĂ©jĂ  fait, et pour tous les autres, je compte sur vous. Allez hop, nouvelle conversation ! Quand GaĂ«lle m'a contactĂ©e, elle m'a parlĂ© de deux de ses voyages avec William, son mari, et leurs enfants CĂ©lĂšne, 7 ans, et Ethan, 4 ans. Leur tour du monde l'annĂ©e derniĂšre et leur destination estivale Ă  venir, le Svalbard. Le Svalbard, c'est oĂč ça ? N'Ă©coutant que ma curiositĂ©, et la vĂŽtre j'en suis sĂ»re, j'ai dit banco pour un Ă©pisode sur cet archipel de l'ocĂ©an Arctique en mer du Groenland, Ă  moins de 1000 km du pĂŽle Nord. Au programme, faire coucou aux morts, randonner dans la vallĂ©e, admirer le glacier et les majestueux paysages arctiques. EspĂ©rer voir un ours polaire, profiter du soleil de minuit et aller Ă  la limite autorisĂ©e sans armes de la ville. Comment ça sans armes ? Et l'ours polaire, est-ce qu'ils l'ont vu ? Allez, c'est parti pour le carnet de voyage de GaĂ«lle dans l'archipel du Svalbard. Hello GaĂ«lle !

  • Speaker #1

    Bonjour !

  • Speaker #0

    Comment ça va ?

  • Speaker #1

    Eh ben ça va trĂšs bien, je suis ravie d'ĂȘtre lĂ  et de participer Ă  ce podcast.

  • Speaker #0

    Eh ben écoute ! Moi, je suis ravie de t'accueillir pour parler d'une destination dont je n'avais jamais entendu parler, comme je te l'ai dit quand tu m'as contactée. J'ai dit, qu'est-ce que c'est que ce truc, le Svalbard ? Et quand tu m'as expliqué, je t'ai dit, bon, on attend que vous fassiez le voyage et on en parle aprÚs.

  • Speaker #1

    C'est un peu ce qui s'est passé pour nous. On ne connaissait pas trop et on s'est dit, allez, une fois qu'on a découvert ça, go, on y va.

  • Speaker #0

    Avant de partir dans le Nord, est-ce que tu peux nous présenter ta famille et la voyageuse que tu es ?

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Donc moi, je suis GaĂ«lle, j'ai presque 36 ans. Ça fait 25 ans que je voyage, ça a commencĂ© avec mes parents quand j'Ă©tais enfant. C'est surtout ma maman qui aimait voyager. Mon papa, dĂšs qu'il fait trop chaud, que c'est un peu trop loin, c'est pas son truc. Donc c'est elle qui nous a trimballĂ© un peu partout et qui nous a donnĂ© le virus. Surtout Ă  moi d'ailleurs, plus qu'Ă  mon frĂšre, mais surtout Ă  moi.

  • Speaker #0

    C'est un truc de fille alors.

  • Speaker #1

    C'est un truc de fille dans la famille, exactement. Donc au dĂ©but, j'ai voyagĂ© avec ma maman, donc mon papa un peu quand mĂȘme, mon frĂšre. Et puis, mon premier voyage en solo, je mets des guillemets parce que je n'Ă©tais pas toute seule quand je suis partie, mais celui que j'ai organisĂ© moi-mĂȘme, on va dire, c'Ă©tait en 2011, donc j'avais 23 ans. Et je suis partie en ThaĂŻlande deux semaines avec un copain de l'Ă©cole, de l'Ă©cole d'ingĂ©nieurs. Donc, c'Ă©tait assez sympa. C'Ă©tait la premiĂšre fois que je partais vraiment aussi loin. C'est-Ă -dire qu'avec ma maman, on Ă©tait plutĂŽt sur l'Europe, le Maghreb. On est parti en Martinique aussi, mais ça reste quand mĂȘme la France, mĂȘme si c'est loin. Donc lĂ , ça a Ă©tĂ© un peu le choc culturel pour moi. C'est trĂšs sympa. Je suis partie que 15 jours, mais c'Ă©tait deux belles semaines. Et puis, ça m'a un peu donnĂ© envie de continuer, de voyager autour du monde. Et deux ans plus tard, donc en 2013, j'ai rencontrĂ© mon mari. Enfin, celui qui serait mon mari aprĂšs, parce qu'on ne s'est pas mariĂ©s tout de suite quand mĂȘme. Et j'ai eu de la chance. C'est le hasard qui a fait qu'on s'est rencontrĂ©s. Et il est un peu comme moi. C'est-Ă -dire que lui, il adore voyager aussi. On a comme objectif de faire tous les pays du monde en la fin de notre vie, ce qui n'est pas possible. Mais on va essayer.

  • Speaker #0

    Vous avez la liste et vous cochez au fur et Ă  mesure ?

  • Speaker #1

    VoilĂ , c'est ça, on coche. On sait bien que ce n'est pas possible, mais on essaie d'en faire un maximum de tout ce qu'on peut. Donc avec lui, on est partis beaucoup en voyage. Au dĂ©but, tout seul. On a fait Tanzanie, on a fait l'Islande, on a fait les Canaries. On a fait Ă  peu prĂšs tout ce qui Ă©tait Ă  cĂŽtĂ© de la France aussi en termes d'Europe, limitrophes. Donc pas mal de petites choses. Et on a mĂȘme commencĂ©, quand on Ă©tait encore jeunes cĂ©libataires, enfin pas cĂ©libataires, mais sans enfants en tout cas, Ă  penser Ă  un tour du monde. On avait commencĂ© Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  faire un petit tour du monde Ă  deux, alors juste six mois. On avait fait les prĂ©mices, tout ça. Et puis, on a dĂ©cidĂ© de faire des enfants avant. On s'est dit, on aura un peu plus d'argent plus tard, on fera des enfants. Donc, on a fait deux enfants. Dans la famille Ouf, c'est notre nom de voyageur, il y a CĂ©lĂšne qui est nĂ©e en 2017, donc lĂ , il y a 7 ans, et Tann qui est nĂ©e en 2020, juste avant le confinement, et qui est du coup Ă  4 ans. Et on est partis avec eux en tour du monde quand ils avaient 2 ans et demi et 5 ans. Donc on est partis en 2022. On nous a dit qu'on Ă©tait assez courageux de partir avec des enfants aussi petits. Mais ça s'est trĂšs bien passĂ©. On Ă©tait trĂšs contents.

  • Speaker #0

    Puis on est quelques-uns sur le podcast maintenant des Tours du Monde. Et il y a tous les ùges. Donc finalement, ça se fait bien à la preuve.

  • Speaker #1

    Oui, et puis au final, voyager avec des petits-enfants, c'est d'autres contraintes. Mais ce n'est pas comme voyager avec des ados. Il y a d'autres contraintes encore différentes. On testera ça plus tard.

  • Speaker #0

    L'Ă©cole, par exemple ?

  • Speaker #1

    VoilĂ , exactement l'Ă©cole. Puis mĂȘme aussi au niveau des choix. Nous, Ă  leur Ăąge, ils nous ont suivis. En fait, ils ne savaient pas trop ce qu'on allait faire. Ils suivaient les choses, ils Ă©taient trĂšs contents. Quand ils grandissent, j'imagine qu'ils ont un peu plus leur mot Ă  dire.

  • Speaker #0

    Oui, en tout cas, c'est plus un partage pour essayer que tout le monde ait son pays ou ce qu'il a envie de voir. C'est une autre façon de faire.

  • Speaker #1

    En fonction des affinitĂ©s, en fonction de tout ça, de chacun. En tout cas, nous, on Ă©tait bien contents. Je me rappelle, quand on a pris la dĂ©cision de partir en tour du monde, c'est un copain qui nous avait dit, parce qu'on avait un peu en tĂȘte qu'il fallait avoir beaucoup d'argent pour partir en tour du monde Ă  quatre. Et il y a un copain qui nous a dit, vous savez, il ne faut pas gagner au loto, il suffit d'avoir un peu d'argent de cĂŽtĂ©. Nous, on avait une maison. On s'est dit, en fait, l'argent, on l'a. On vend la maison et on a l'argent pour partir en voyage. Donc, on a tout lĂąchĂ©. On a pris un peu notre courage Ă  deux mains, parce que ce n'est pas Ă©vident de tout lĂącher comme ça. Surtout qu'on savait qu'on ne reviendrait pas dans la mĂȘme rĂ©gion au retour. Donc, c'Ă©tait vraiment un... un changement de vie avec une petite parenthĂšse voyage au milieu. Donc voilĂ , on est partis dix mois autour du monde. On est rentrĂ©s l'annĂ©e derniĂšre, ça va faire un an dĂ©jĂ . Il y a Ă  peine qu'on Ă©tait rentrĂ©s qu'on avait envie de repartir. De toute façon, ça c'est un peu nous. Je crois qu'il y a un terme pour ceux qui ne peuvent pas s'empĂȘcher de penser au prochain voyage.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. On le voit pas mal sur les réseaux, mais je l'ai oublié aussi.

  • Speaker #1

    Oui, je ne m'en souviens plus, mais il y a un terme. Nous, on a besoin de savoir quel sera le prochain voyage. Donc forcĂ©ment, aprĂšs un tour du monde, on a pu tout faire. tout Ă  fait le mĂȘme budget. On avait encore un peu d'argent de la maison, heureusement, mais on ne pouvait pas repartir des mois et des mois, surtout qu'on a repris le travail aussi, forcĂ©ment.

  • Speaker #0

    Puis il faut.

  • Speaker #1

    Il faut, il faut bien retravailler, exactement. Donc, on a rĂ©flĂ©chi Ă  oĂč est-ce qu'on pourrait partir cet Ă©tĂ©. La NorvĂšge, ça faisait un petit moment qu'on voulait y aller. Et puis, on a creusĂ© un peu plus le sujet. On s'est dit qu'on avait besoin d'aventure. On avait beaucoup aimĂ© nos expĂ©riences autour du monde. On s'est dit, on va faire quelque chose d'un peu exceptionnel, ou en tout cas diffĂ©rent de ce qui se fait. Donc, on est parti au Svalbard. Le Svalbard, c'est Ă  800 kilomĂštres au nord de la NorvĂšge, au nord du nord de la NorvĂšge, et Ă  1000 kilomĂštres du pĂŽle nord. Il n'y a pas grand-chose de plus prĂšs que le pĂŽle nord.

  • Speaker #0

    Comment tu es arrivée jusque-là ? Dire qu'envie de faire une aventure, la NorvÚge, mais la NorvÚge, ce n'est pas le Svalbard. Enfin, comment le Svalbard ? Pourquoi le Svalbard ?

  • Speaker #1

    C'est une trĂšs bonne question et c'est assez marrant. Parce que, en fait, nous, on a une liste des choses Ă  faire et Ă  voir dans notre vie, qui s'allonge un peu tout le temps, forcĂ©ment. elle diminue puis elle se rallonge. Et sur cette liste, il y avait l'envie de voir le soleil de minuit, le vrai, c'est-Ă -dire celui qui ne se couche pas du tout, avec la boule Ă  l'horizon. Donc quand on avait dĂ©cidĂ© de faire la NorvĂšge au dĂ©but, on s'est dit on va aller au Cap Nord, parce que lĂ -haut on peut voir le soleil vraiment de minuit jusqu'Ă  assez tard dans l'Ă©tĂ©. Sauf que ce n'Ă©tait pas assez tard pour nous, parce qu'avec notre travail, on ne pouvait pas partir avant fin juillet, et le soleil de minuit au Cap Nord, c'est jusqu'Ă  fin juillet. Donc on n'avait pas forcĂ©ment le temps d'arriver, on aurait dĂ»... VoilĂ . ce dos soleil de minuit, mais on l'aurait quand mĂȘme vu se coucher un petit peu, donc ça ne collait pas. Donc, on a commencĂ© Ă  regarder sur Google Maps s'il n'y avait pas quelque chose de plus haut. Donc, il y a la Russie, mais en ce moment, c'est un peu compliquĂ©.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas forcément une trÚs bonne idée.

  • Speaker #1

    VoilĂ , ce n'est pas une bonne idĂ©e. Et puis, William, mon mari, il regarde sur Google Maps et puis il dit, c'est quoi ces petites Ăźles lĂ -haut, Ă  peu prĂšs Ă  la mĂȘme latitude que le Groenland ? Je ne sais pas, on regarde un peu plus prĂšs. On voit que ça s'appelle le Svalbard. Je me dis, est-ce qu'on peut y aller ? Je creuse rapidement sur Internet et on voit qu'il y a une ville lĂ -bas. On se dit, c'est un territoire norvĂ©gien, il y a une ville, il y a un aĂ©roport. Et bien, allez, lĂ , on est sĂ»r d'avoir un soleil de minuit jusqu'Ă  fin aoĂ»t. Donc, on est bien.

  • Speaker #0

    C'est fou et vous n'en aviez jamais entendu parler avant ?

  • Speaker #1

    Non, non, non, jamais. Et puis, ce qui est assez marrant, c'est qu'Ă  partir du moment oĂč on a pris cette dĂ©cision-lĂ , on a vu ça partout. Alors, je ne sais pas si c'est parce que du coup, comme on se renseigne dessus, on est un peu plus captives, mais on a vu un reportage dessus. qui avait Ă©tĂ© fait sur je ne sais plus quelle chaĂźne de tĂ©lĂ©vision, qui est sorti deux semaines aprĂšs qu'on ait pris cette dĂ©cision-lĂ . Enfin, plein de choses aprĂšs qui nous ont confortĂ©es dans cette envie d'aller voir cette petite Ăźle lĂ -haut.

  • Speaker #0

    Vous avez envisagé de partir combien de temps ?

  • Speaker #1

    Une semaine. On est partis une semaine au Svalbard et aprĂšs on a fait deux semaines en NorvĂšge aprĂšs. Disons qu'on Ă©tait un peu limitĂ©s entre guillemets avec les avions. Il y a des avions tous les jours au dĂ©part d'Oslo, mais nous on voulait revenir Ă  TromsĂž aprĂšs. Donc TromsĂž c'est au nord de la NorvĂšge. Et lĂ  il n'y a que deux avions par semaine. Donc c'Ă©tait soit en reste... soit on restait trois jours, soit on restait sept jours, et on se dit trois jours, ça va ĂȘtre un peu juste. Donc on est restĂ© une semaine. On serait bien restĂ© plus longtemps. Mais voilĂ , on va reparler du budget, mais c'est un petit budget quand mĂȘme.

  • Speaker #0

    Comment tu as organisĂ© ce voyage ? Puisqu'une fois que tu avais dĂ©terminĂ© que vous vouliez aller lĂ -bas, il fallait bien organiser et savoir ce qu'il y avait Ă  voir, Ă  faire, oĂč est-ce que vous alliez dormir, etc. Comment tu as organisĂ© ça ?

  • Speaker #1

    Alors, ce n'était pas évident au début, parce que moi, je fonctionne beaucoup avec les réseaux sociaux et Instagram et je vais regarder un peu comment font les autres dans les pays, prendre les bonnes idées, les bonnes astuces. Et là, il n'y avait rien du tout. Alors, avec les enfants, je n'ai rien trouvé du tout. témoignage de gens qui étaient montés là-haut avec des enfants, je n'avais rien trouvé. Ouais,

  • Speaker #0

    ce sera le premier.

  • Speaker #1

    VoilĂ , je n'ai vraiment rien trouvĂ©. Alors, des voyageurs qui sont partis le faire, lĂ , il y en avait quand mĂȘme pas mal, mais ils partaient en mode un peu aventure, c'est-Ă -dire randonner pendant une semaine, voir un ski, tout ça. Nous, ce n'Ă©tait pas envisageable.

  • Speaker #0

    Non, vous n'avez pas envie.

  • Speaker #1

    Si, envie, oui. Envisageable, non. On voulait quand mĂȘme partir avec nos enfants, donc on s'est dit que ça serait pour une autre fois. Donc, du coup, je me suis renseignĂ©e avec ce que je pouvais sur Internet. Il y a trois options, en fait. pour aller au Svalbard, globalement. La premiĂšre, c'est de faire une croisiĂšre au dĂ©part de la Scandinavie, la NorvĂšge. Il y en a qui partent d'Allemagne et de Hollande, si je ne me trompe pas. Sauf que ça, c'est totalement hors de prix. C'est excessivement cher. Ce n'est pas trop ce qu'on voulait non plus. Nous, les croisiĂšres en bateau, on a des enfants qui sont comme tous les enfants, qui sont assez actifs. On s'est dit, si on passe une semaine sur un bateau, ça va ĂȘtre dur pour eux, mĂȘme si c'est un gros bateau. Donc voilĂ , ça, on a vite laissĂ© tomber. L'autre option, c'est de passer par une agence. Il y a pas mal de... des petites agences qui partent, qui permettent de faire des aventures lĂ -haut et des sĂ©jours lĂ -haut. Mais voilĂ , on est aussi de nouveau sur des sĂ©jours plutĂŽt sportifs et qui sont adaptĂ©s pour des adultes ou en tout cas des grands, enfin des ados. Donc ça ne connaĂźt pas trop non plus. Donc on s'est dit, bon, ce n'est pas grave, on va le faire tout seul. En plus, nous, on a eu une fois une expĂ©rience de passer par une agence, ça s'Ă©tait trĂšs, trĂšs mal passĂ©. Donc nous, on organise tout seul, on prĂ©fĂšre. Ça, au moins, on sait oĂč est-ce qu'on va. On ne peut s'en prendre qu'Ă  nous-mĂȘmes si ça rase. Donc on s'est dit, on va le faire tout seul, on va bien y arriver. Donc on a pris un billet d'avion, on a commencĂ© par ça, au slow, et aprĂšs on s'est dit, on va voir au fur et Ă  mesure comment ça se passe. Et ça ne s'est pas si mal passĂ©, puisqu'il y a un site internet du Svalbard qui est trĂšs bien fait, qui permet de revoir un peu les hĂ©bergements qui existent, de voir les activitĂ©s possibles, de rĂ©server pas mal de choses. Il est en anglais, il est trĂšs bien fait, donc j'ai fait ça en fait. Je me suis basĂ©e lĂ -dessus.

  • Speaker #0

    Il y avait au moins un site.

  • Speaker #1

    Oui, il y avait au moins un site, exactement. Oui, il est trÚs bien fait. Alors moi, c'était la premiÚre fois. fois que j'arrivais dans un pays, on était un peu stressé parce que je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. D'habitude, je sais un peu ce qui m'attend et là, pas du tout. C'est un peu l'inconnu total.

  • Speaker #0

    L'aventure, c'est ce que tu voulais.

  • Speaker #1

    Exactement. Du coup, je me suis dit, j'espĂšre que ça va aller. Personne part avec des enfants. Il y a peut-ĂȘtre une raison. J'espĂšre que ça va le faire. Ça s'est trĂšs, trĂšs bien fait. Donc, ça s'est organisĂ© comme ça au fur et Ă  mesure, grĂące Ă  ce site Internet-lĂ , majoritairement.

  • Speaker #0

    Il s'appelle comment ce site, puisque ça peut nous aider aussi ? Oui,

  • Speaker #1

    il s'appelle Visits Valbard.

  • Speaker #0

    le site de l'Office de tourisme. Donc, merveilleux. C'est bon.

  • Speaker #1

    Et il est vraiment trĂšs, trĂšs complet.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous décrire rapidement votre itinéraire pour qu'on ait une vision d'ensemble, un petit teaser sur cette semaine au Svalbard et aprÚs, on rentrera dans le détail ?

  • Speaker #1

    Alors, le Svalbard, il n'y a pas trop d'itinérance pour le coup. Parce que, déjà, le Svalbard, il faut savoir que c'est un archipel d'ßles. Nous, on n'a été que sur l'ßle du Spitsberg qui fait, je reprends mes notes, 37 000 kilomÚtres carrés. et il y a 22 000 km2 de glaciers. Donc déjà, il n'y a pas trop de place pour bouger. Ensuite, ça on y reviendra, mais c'est interdit de se déplacer tout seul en dehors de la ville, en tout cas sans arme. Je vous en reparlerai un peu plus tard. Oui, c'est original. Et enfin, il n'y a que 50 km de route sur l'ßle du Spitsberg, dont les trois quarts qui ne sont pas bitumés. Donc, Osvalbard, on y va, on se pose à Longerbin, qui est la capitale, la ville principale, et on n'en bouge plus. Et ensuite, on fait des excursions en bateau ou avec des agences en étoile. Voilà, il n'y a pas forcément d'itinérance.

  • Speaker #0

    C'est pas mal reposant aussi.

  • Speaker #1

    Exactement, ça permet pour les enfants de faire des journées un peu plus off, de rentrer tous les soirs, donc c'est assez confortable aussi.

  • Speaker #0

    Et quel type d'excursion vous avez faite ?

  • Speaker #1

    Alors, on en a fait pas mal, on a fait pas mal d'excursions en bateau, puisqu'encore une fois, il n'y a pas beaucoup de route, donc on se déplace en bateau là-bas. L'hiver, on se déplace en ski ou en chien de traßneau, l'été, on se déplace en bateau. Donc, on a fait pas mal d'excursions en bateau, principalement pour aller voir des animaux, parce que c'était là. que l'objectif, l'ours blanc, c'était l'objectif. Il nous a fait attendre, mais je fais un petit teasing. On en a vu un.

  • Speaker #0

    Ben non, ça y est, tu l'as dit. Donc, il y a un peu de teasing.

  • Speaker #1

    Il y a un peu de teasing. On peut couper, si tu veux.

  • Speaker #0

    Bon, ben, on a hĂąte de savoir comment vous l'avez vu.

  • Speaker #1

    Donc, on a fait des excursions en bateau. On a fait une petite randonnĂ©e. Alors, les randonnĂ©es, ça a Ă©tĂ© un petit peu notre... Alors, le chat noir, c'est un peu excessif. Notre chat gris, on va dire, parce que nous, on adore faire des randonnĂ©es. Nos enfants n'adorent pas ça, mais ils sont quand mĂȘme assez... bon marcheur comme tous les enfants comme tous les enfants exactement et sauf que lĂ  bas en dessous de 12 ans c'est assez compliquĂ© de les convaincre d'emmener des enfants en randonnĂ©e ah oui c'est pas les enfants le problĂšme c'est les gens et les agences de voyage pas grand chose d'accessibles en tout cas ils n'acceptent pas les enfants dans pas mal de randonnĂ©es parce qu'ils trouvent que c'est vite beaucoup de dĂ©nivelĂ© des escarpots pas adaptĂ© AprĂšs, on fait confiance aux gens qui habitent sur place. Donc, ça a Ă©tĂ© un peu notre petit chagrin. On a pu faire une petite randonnĂ©e avec une agence qui proposait quelque chose d'adaptĂ© dĂšs 4 ans, qui est trĂšs, trĂšs bien d'ailleurs. Donc, je ne sais pas aprĂšs si tu veux qu'on dĂ©taille au fur et Ă  mesure.

  • Speaker #0

    Mais oui, on va rentrer dans le vif du sujet. Allons-y, faisons-le de façon chronologique si c'est plus simple et je suis sûre qu'on va s'y retrouver. D'ailleurs, quand vous arrivez, c'est quoi vos premiÚres impressions ? ou tes premiÚres impressions sur l'environnement, le paysage, les premiers contacts avec les gens avant de partir sur les différentes excursions ?

  • Speaker #1

    Alors dĂ©jĂ , rien que l'arrivĂ©e en avion, c'est assez sympa. Alors nous, on n'a pas eu trop de chance avec l'avion, que ce soit Ă  l'arrivĂ©e ou au dĂ©part, on Ă©tait un peu dans les nuages. Mais on a quand mĂȘme vu, on voit moins, mais ça faisait un peu mystique parce qu'on voyait ces nuages, cet archipel d'Ăźles avec les glaciers partout. On se demandait bien oĂč est-ce qu'on allait atterrir, oĂč est-ce qu'il pouvait y avoir une ville au milieu de tout ça. tout ça. DĂ©jĂ , rien que l'arrivĂ©e en avion, elle est assez sympa. Quand on atterrit, alors nous, on est arrivĂ©s sous les nuages, donc en atterrissant, on ne voyait plus grand-chose du paysage, mais tu arrives dans ce petit aĂ©roport, il n'y avait mĂȘme pas de porte d'embarquement, on est arrivĂ©s en mĂȘme temps que ceux qui partaient, c'Ă©tait assez sympa. On arrive dans ce tout petit aĂ©roport, on voit dĂ©jĂ  un ours polaire, enfin un faux, je ne sais pas trop si c'Ă©tait un vrai ou un faux, mais un empaillĂ©, je ne sais pas. En tout cas, un Ă©norme ours polaire. polaire qui attend au niveau des bagages. Ça parle d'ours polaire partout, d'ailleurs, dans l'aĂ©roport. Il y a des deux, tu te dis, je suis au bon endroit pour en voir. VoilĂ . DĂ©jĂ , on commence Ă  croiser les doigts. On sort de cet aĂ©roport. C'est trĂšs bien fait. Il y a un bus qui attend pour amener en ville Ă  5 km. De toute façon, la ville est trĂšs petite, mais le bus, il fait le tour des hĂŽtels et il dĂ©pose tout le monde aprĂšs, donc nickel. Et donc, on attend dans ce bus que tout le monde arrive. Et lĂ , c'est marrant, c'est CĂ©lĂšne qui le voit en premier. Elle dit, pourquoi il y a un panneau ? avec un ours polaire. Et puis lĂ , elle rĂ©agit, elle fait, mais ça veut dire, attention, ours polaire, on va voir des ours polaires. Elle rĂ©agit, elle comprend que ça y est, en fait, on est arrivĂ© et qu'on est dans un endroit oĂč il y a des ours polaires. Et donc, c'est vrai qu'on voit ce panneau pour la premiĂšre fois, attention, ours polaire. Au-dessus de ce panneau, il y a plein de directions de toutes les villes du reste du monde qui sont super loin. Et PĂŽle Nord, 1000 kilomĂštres, on fait, oh lĂ  lĂ , on est Ă  1000 kilomĂštres du PĂŽle Nord. Ça paraĂźt super loin, 1000 kilomĂštres, mais en fait, c'est vraiment la ville accessible pour le... le commun des mortels la plus proche du pĂŽle Nord. Donc ça fait quelque chose de dire qu'on est lĂ . Puis alors nous, on aime bien tous ces extrĂȘmes, un peu se dire qu'on est le plus prĂšs du pĂŽle Nord. Nous, on adore ça, ça nous fait quelque chose. Donc on prend le bus, on arrive sur la ville. Alors la ville, elle n'est pas belle du tout. On a un peu l'impression d'ĂȘtre dans une station de ski hors saison. VoilĂ , ça fait un peu l'esprit. Ce n'est pas trĂšs trĂšs beau, c'est assez vide. C'est des conditions assez dures lĂ -bas. De toute façon, les maisons sont construites de façon Ă  rĂ©sister Ă  la neige, au froid. Ce ne sont pas des belles maisons.

  • Speaker #0

    C'est fonctionnel.

  • Speaker #1

    C'est fonctionnel, exactement. La ville est en forme de thĂ©. Il y a une partie qui est sur le bord qui longe le fjord et puis une partie qui remonte un peu jusqu'Ă  un glacier. Alors je trouve que ça fait un thĂ© comme ça, avec les maisons autour, quelques petits commerces. On ne trouve pas ça trĂšs beau, mais on se dit qu'on est au bout du monde. On est dans un environnement qui est assez hostile, mĂȘme si nous, on ne l'aura pas ressenti, parce qu'on aurait eu un temps exceptionnel. Mais on se dit qu'il y a quand mĂȘme des gens qui habitent lĂ , planĂ©s. C'est accessible qu'en avion, en bateau, c'est accessible que l'Ă©tĂ©. Sinon, c'est le fjord dĂ©glacĂ©. Donc, ça nous fait quelque chose.

  • Speaker #0

    Peut-ĂȘtre que vous le savez, vous avez posĂ© la question. Entre les gens qui sont nĂ©s lĂ  et les gens qui sont venus pour travailler peut-ĂȘtre Ă  cet endroit-lĂ , est-ce que vous avez une idĂ©e de la proportion ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est marrant que tu me poses cette question parce qu'on n'a pas le droit de naßtre aux Valbardes. C'est interdit. Il y a deux, trois petites choses comme ça qui sont assez particuliÚres, mais on n'a pas le droit de naßtre aux Valbardes.

  • Speaker #0

    Mais pourquoi ?

  • Speaker #1

    Eh bien, parce qu'il n'y a pas d'hÎpital. entre un mois et quinze jours avant la naissance, elles sont envoyées en NorvÚge et elles n'ont le droit de revenir qu'une fois que leur enfant est capable de survivre entre guillemets aux conditions du Svalbard, donc au bout de quelques mois. Voilà, donc il n'y a pas beaucoup d'enfants là-bas.

  • Speaker #0

    Elles programment leur accouchement pas entre janvier et avril ou des trucs dans le genre ?

  • Speaker #1

    Ouais, je ne sais pas comment elles font. On n'a pas rencontrĂ© de femme qui avait eu un enfant sur le Svalbard, mais dans l'avion, il y avait une femme avec son enfant qui devait avoir, je ne sais pas, un peu moins d'un an et qui revenait du coup, installĂ©e lĂ . VoilĂ . Donc, c'est assez particulier. Globalement, on n'a pas rencontrĂ© beaucoup de gens qui Ă©taient lĂ  depuis longtemps. Il y a quand mĂȘme des rĂšgles au Val-Barre. C'est trĂšs rĂ©glementaire. Il y a des lois pour pas mal de choses. C'est trĂšs carrĂ©. Donc, tout le monde peut aller habiter lĂ -bas, travailler lĂ -bas. N'importe qui, sans visa, sans autorisation, peut arriver, s'installer. Les conditions, c'est qu'il faut absolument ĂȘtre capable de s'assumer financiĂšrement. Donc, soit d'avoir un travail, soit d'avoir de l'argent.

  • Speaker #0

    Oui, tu ne vas pas pour passer une retraite paisible.

  • Speaker #1

    Non, non, voilĂ , puisqu'ils n'ont pas de quoi te loger, ils te font partir. Et tu ne peux pas avoir des contrats de travail de plus de 5 ans, sauf si tu travailles dans la mine. C'est assez particulier, donc au final, ça tourne un peu. Les gens restent quelques annĂ©es, puis repartent, puis Ă©ventuellement reviennent. Mais ceux qui sont lĂ  depuis trĂšs longtemps, c'est des gens qui travaillent encore dans la mine, qui sont en activitĂ©. C'est assez hĂ©tĂ©roclite en termes de culture, parce qu'il y a beaucoup de gens d'un peu partout qui sont lĂ . Il y a des NorvĂ©giens, forcĂ©ment, des SuĂ©dois qui viennent, des Finlandais. Il y a aussi des Polonais, beaucoup, des Autrichiens, des Hollandais. Et il y a mĂȘme des personnes qui viennent du Laos ou de ThaĂŻlande, je ne sais plus, enfin qui viennent d'Asie du Sud-Est, qui viennent lĂ  pour travailler quelques annĂ©es. On a rencontrĂ© une personne, c'est une ThaĂŻlandaise. qui proposait des massages lĂ -haut. On lui a quand mĂȘme demandĂ© comment elle faisait pour survivre aux tempĂ©ratures.

  • Speaker #0

    Oui, c'est quand mĂȘme trĂšs loin de chez elle.

  • Speaker #1

    VoilĂ , et elle disait que c'Ă©tait trĂšs agrĂ©able d'habiter lĂ , malgrĂ© le froid. Ils sont une centaine de personnes qui viennent d'Adi Ă  travailler lĂ -haut, qui restent lĂ  quelques annĂ©es, qui gagnent pas mal d'argent du coup, qui rentrent chez eux aprĂšs. C'est assez particulier, toute cette ambiance. T'as un peu l'impression d'ĂȘtre dans un village multiculturel de gens qui... Ils sont lĂ  dans des conditions assez extrĂȘmes, qu'ils se connaissent presque tous, parce qu'ils sont Ă  peine 2000. On peut dĂ©gager un peu, ils ne se connaissent pas tous. Donc, nous, on a adorĂ© cette ambiance-lĂ . C'est super, super sympa.

  • Speaker #0

    Donc, vous arrivez, vous vous posez, votre hébergement, il est comment ? Fonctionnel, j'imagine aussi ?

  • Speaker #1

    Alors, pour la premiĂšre nuit, on a fait facile, on est partis Ă  l'hĂŽtel. On a pris une nuit Ă  l'hĂŽtel au Radisson Blue. On s'est dit, comme ça, on aura un accueil qui nous expliquera un peu les diffĂ©rentes choses. briefera un peu sur l'Ăźle. Et puis, on a choisi la facilitĂ©. Donc, on a dormi une nuit au Radisson Blue. Sauf qu'on l'a Ă©voquĂ© trĂšs rapidement tout Ă  l'heure, ça reste la NorvĂšge, le Svalbard. Donc, c'est trĂšs cher quand mĂȘme de mourir et de vivre. Donc, pour le reste de la semaine, on a pris un Airbnb, histoire d'avoir une cuisine, d'avoir deux chambres aussi. Avec les enfants, c'est plus sympa. Donc, on a commencĂ© par l'hĂŽtel et ensuite, on a migrĂ© dans un Airbnb dans la ville, pas trĂšs loin aprĂšs.

  • Speaker #0

    Mais tu l'avais réservé avant de partir. Oui,

  • Speaker #1

    tout Ă  fait. Alors, il vaut mieux avoir rĂ©servĂ© les choses avant quand mĂȘme, globalement. Pour ceux qui aiment bien faire un peu du last minute et voir sur place, ce n'est pas la destination du tout. Il vaut mieux avoir rĂ©servĂ© un peu avant, surtout en Ă©tĂ©. Ça reste la haute saison quand mĂȘme, touristique.

  • Speaker #0

    Oui, puis il n'y en a pas des tonnes, donc c'est vite réservé.

  • Speaker #1

    Exactement. Oui, il n'y en a pas des tonnes. Les hĂŽtels, je crois qu'il y en a cinq, cinq hĂŽtels de diffĂ©rentes gammes. Alors, il y a un camping aussi, mais lĂ , il faut ĂȘtre motivĂ©. Et il y a quelques Airbnbs quand mĂȘme.

  • Speaker #0

    Quelle température vous aviez ?

  • Speaker #1

    Alors nous, on a eu trÚs chaud. Trop chaud, je pense, pour la saison et pour l'endroit. En général, en été, il fait entre 8 et 12 degrés, globalement. Nous, c'est monté jusqu'à 18, 19 à un moment donné, presque 20. Quand je dis qu'on avait chaud, on avait les manteaux, les polaires des fois, mais il faisait chaud. AprÚs, quand tu fais des excursions en bateau, avec le vent


  • Speaker #0

    Oui, ça descend vite.

  • Speaker #1

    Ça descend vite, voilà. Il ne fait pas trùs chaud non plus.

  • Speaker #0

    Eh bien, partons pour les excursions. Vous avez commencé par quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, on a commencĂ© par aller voir les morses. Ça, au dĂ©but, on ne devait pas le faire parce que c'Ă©tait assez cher. Donc, on s'est dit, on va peut-ĂȘtre trouver d'autres excursions en bateau un peu moins chĂšres. On ne voulait pas forcĂ©ment dĂ©penser cet argent-lĂ  avec les enfants, sachant que lĂ , ils sont un peu petits pour juste faire du bateau, aller voir des morses et revenir. Donc, on n'avait pas rĂ©servĂ© ça au dĂ©but. Et on s'est dit, en arrivant,

  • Speaker #0

    c'est quand mĂȘme
 C'est dommage.

  • Speaker #1

    VoilĂ , on est lĂ , il y a des morses, il n'y en a que ici ou presque. Donc, on s'est dit qu'on allait le faire chacun notre tour avec William. Donc lĂ , c'est lĂ  que je dis que ça vaut le coup de rĂ©server un peu, puisque la veille pour le lendemain, il ne restait pas beaucoup de place dans les agences. Donc, on n'a pas eu trop le choix de l'agence. On n'est mĂȘme pas parti avec la mĂȘme tous les deux. Mais bon, on a trouvĂ© une petite place quand mĂȘme en derniĂšre minute. Et on a fait chacun notre tour. William l'a fait le mardi, moi je l'ai fait le mercredi. Et on est parti du coup voir les morces, chacun notre tour. William sous un temps tout pourri et moi avec un grand soleil. Ah,

  • Speaker #0

    c'est ballot ! Dommage !

  • Speaker #1

    Oui, alors c'est ballot, mais lui, il a eu la chance de partir avec l'agence qui débarque. donc il les a vus à pied au final et ça c'était assez sympa aussi. Moi je suis restée dans le bateau, alors j'avais le beau temps et je suis restée dans le bateau.

  • Speaker #0

    Et William il en a pensĂ© quoi ? Parce que c'est quand mĂȘme assez mastoc comme animal donc quand on s'en approche ça doit ĂȘtre assez impressionnant.

  • Speaker #1

    Oui c'est impressionnant alors c'est pas des trĂšs grosses colonies, on a vu la mĂȘme au final, du jour pour le lendemain ils n'avaient pas bougĂ©. D'ailleurs ils bougent pas trop d'ailleurs, globalement. Sur la terre c'est un peu difficile pour eux, ils font presque plus d'une tonne pour les plus gros. Ils Ă©taient combien ? Ils Ă©taient peut-ĂȘtre 5-6.

  • Speaker #0

    Ah oui, tout petits ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est des petites colonies. Ils n'ont pas de trĂšs grosses colonies, ils sont en petits groupes. Ils nous ont expliquĂ©, les guides. Des fois, on en croise mĂȘme des tout seuls qui se baladent un peu. Donc dĂ©jĂ , les voir de loin, ça fait quelque chose. En plus, William s'est approchĂ©, il les a vu un peu bouger. Moi, j'en ai vu un qui est descendu dans l'eau, qui est parti prendre son bain. C'est assez impressionnant quand mĂȘme. Et donc William, lui, qui est dĂ©barquĂ©, qui les a vus de beaucoup plus prĂšs, qui Ă©tait assez marrant, il me disait qu'on avait l'impression d'ĂȘtre un peu comme des agents secrets parce que c'est des animaux qui, malgrĂ© tout, sont assez trouillards. Et dĂšs qu'il y a un bruit ou quelque chose qui leur fait peur, ils partent dans l'eau et alors lĂ  on ne les voit plus. Parce que pour le coup dans l'eau, ils sont rapides. Ils ont dĂ©barquĂ© Ă  200 mĂštres de la colonie Ă  peu prĂšs, et puis ils suivaient la guide. qui faisait quatre pas, puis qui levait son bras comme dans les commandos de l'armĂ©e. Il fallait surtout pas faire de bruit. Donc c'est lĂ  aussi qu'on s'est dit que c'Ă©tait pas plus mal qu'il ne l'ait pas fait avec les enfants, parce que ne pas faire de bruit avec des petits-enfants,

  • Speaker #0

    c'est pas possible.

  • Speaker #1

    Donc ils se sont approchĂ©s, je pense, Ă  mĂȘme pas 50 mĂštres, je pense 40 mĂštres. Donc lĂ , c'est vrai qu'il m'a dit Ă  un moment donnĂ©, il y en a un qui s'est un peu Ă©nervĂ© contre son copain, qui devait un peu trop l'Ă©craser. Donc ils ont fait des gros bruits avec des grosses dĂ©fenses. C'est vrai qu'ils se sont rĂ©unis, c'Ă©tait impressionnant. Lui, il serait bien restĂ©. des heures Ă  les regarder, ça fait quelque chose. C'est quelque chose qu'on n'avait encore jamais vu. Les morses,

  • Speaker #0

    c'est pas commun.

  • Speaker #1

    Il avait adorĂ© faire ça. Moi, je l'ai vĂ©cu complĂštement diffĂ©remment parce que je ne suis pas descendue, donc je les ai vus de loin. Donc jumelles obligatoires, sinon c'est un peu frustrĂ©. Mais par contre, moi j'ai vu l'environnement et c'est lĂ  qu'on se rend compte qu'ils faisaient un temps magnifique. LĂ , tu te rends compte qu'en fait, c'est sur une terre ultra hostile et en mĂȘme temps tellement belle parce que t'as le glacier, t'as aucune vĂ©gĂ©tation lĂ -bas, c'est assez marrant, pas d'arbres, trĂšs peu d'arbres, rien du tout. Donc, ces glaciers, ces montagnes, les morses au milieu, la mer, le soleil, de minuit, j'aurais l'occasion de vous en reparler aussi. C'est la journĂ©e, donc ça ne faisait pas trop d'effet, mais qui se reflĂšte sur la mer, c'est incroyable. De commencer par ça, c'Ă©tait assez incroyable.

  • Speaker #0

    Ce sont des excursions qui durent combien de temps ?

  • Speaker #1

    Celles-ci, elles duraient cinq heures, parce qu'il nous a fallu presque une heure et demie pour aller Ă  l'endroit oĂč ils Ă©taient. Alors, ça dĂ©pend un peu d'oĂč ils sont, j'ai envie de dire. Globalement, ils prĂ©voient entre quatre et cinq heures en tout, parce qu'ils ne sont jamais trĂšs loin. Et les colonies de Morse, elles ont leurs habitudes, elles ont leurs endroits oĂč elles sont rĂ©guliĂšrement. Mais il faut compter entre une heure et une heure et demie pour y aller. Et ensuite, tu restes Ă  peu prĂšs une heure sur place, puis tu reviens.

  • Speaker #0

    Et bien, vous avez fait quoi aprĂšs ? Vous ĂȘtes redevenue une famille de quatre ?

  • Speaker #1

    Pendant qu'on faisait ça, nous, avec les enfants, on les a occupĂ©s un peu quand mĂȘme, on a fait des choses. Et donc lĂ , ça sera peut-ĂȘtre l'occasion de parler de cette fameuse interdiction de sortir de la ville. Parce que du coup, avec les enfants, moi, le premier jour, je suis partie Ă  l'extrĂ©mitĂ©, jusque lĂ  oĂč on avait le droit. Jusqu'Ă  un autre panneau, attention, ours polaire, il est interdit d'aller plus loin. On s'est dit, bon, on va s'arrĂȘter lĂ . On n'ira pas plus loin. Et donc, du coup, on a un peu explorĂ© la ville pendant ces deux jours de façon un peu rĂ©duite, en cas de trois au lieu d'ĂȘtre Ă  quatre. Chacun un peu de son cĂŽtĂ© de la ville. Et c'est lĂ  qu'on s'est vraiment renseignĂ© sur cette histoire d'armes. Nous, on le savait en partant, parce que j'avais vu ça en me renseignant. C'Ă©tait bien Ă©crit qu'il fallait, que pour sortir de la ville, il fallait avoir une arme. Donc, on avait la possibilitĂ© de passer un permis de port d'armes et de demander une autorisation. Je me suis renseignĂ©e quand mĂȘme. Je me suis dit, ça pourrait ĂȘtre marrant, mais... Bon, c'est compliquĂ©, passer le permis de prendre un arme en France. Donc j'ai vite laissĂ© tomber. Je me suis imaginĂ©e, aprĂšs, de voir un ours voler avec mon arme. Je pense que j'aurais Ă©tĂ© incapable de faire quoi que ce soit. Cette obligation, elle existe depuis... Alors, si je ne me trompe pas, je crois que c'est 2002.

  • Speaker #0

    Ah, c'est récent.

  • Speaker #1

    C'est assez rĂ©cent. 2012, peut-ĂȘtre mĂȘme. 2012, parce qu'en fait, il y a eu une personne qui a Ă©tĂ© attaquĂ©e par un ours et qui ne s'en est pas tirĂ©e, malheureusement. Parce que quand on se fait attaquer par un ours, on ne s'en tire pas, voilĂ , globalement.

  • Speaker #0

    Il est plus fort.

  • Speaker #1

    Donc c'est ultra rare. De toute façon, c'est ultra rare d'en voir vers la ville. Voilà, depuis ce jour-là, ils ont interdit de sortir de la perimÚtre de la ville sans arme. Et alors, ce qui est assez paradoxal, c'est que c'est aussi interdit de tuer un ours.

  • Speaker #0

    De tuer un ours pour son plaisir, mais pour se défendre, oui, j'imagine.

  • Speaker #1

    Alors, c'est un peu plus compliquĂ©. Les guides, ils ont en gĂ©nĂ©ral deux armes avec eux. Ils ont ce qu'ils appellent une arme de dissuasion. Ça envoie des grosses fusĂ©es qui font du bruit pour faire peur Ă  l'ours. Et en cas d'extrĂȘme urgence aussi, ça ne suffit pas. Ils ont une carabine ou une arme avec des balles rĂ©elles pour tirer sur l'eau. Et si jamais, par hasard, un jour
 on se retrouve Ă  devoir tuer un ours pour sa dĂ©fense, il va y avoir une enquĂȘte. Il va falloir prouver que vous avez bien respectĂ© toutes les rĂšgles de sĂ©curitĂ©. Et si ce n'est pas le cas, ce sera de votre faute et du coup, vous pouvez aller en prison, mĂȘme si vous avez tuĂ© l'ours pour vous dĂ©fendre, parce qu'ils sont protĂ©gĂ©s. Donc, c'est assez particulier.

  • Speaker #0

    Si on extrapole, c'est bien aussi, parce que je ne sais pas s'il y a des gens qui tuent les ours polaires pour une raison financiÚre ou en tout cas pas une bonne raison, mais ça évite ça en tout cas.

  • Speaker #1

    Les safaris de chasse, ça n'existe plus depuis... C'est assez récent aussi, je crois que c'est

  • Speaker #0

    1960-70. Ok, je ne savais mĂȘme pas que ça existait.

  • Speaker #1

    Ah oui, avant, il y avait des gens qui venaient, comme quand tu vas dans un certain pays d'Afrique, pour chasser du lion ou vailletuer des morses, des ours.

  • Speaker #0

    C'est bien que ça existe, alors c'est loi pour arrĂȘter ça.

  • Speaker #1

    Donc du coup, on a fait ce tour de la ville, en s'arrĂȘtant aux limites autorisĂ©es.

  • Speaker #0

    Oui, c'est mieux en mĂȘme temps. Vous vouliez en voir, mais pas forcĂ©ment Ă  ce moment-lĂ .

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Bon, et vous avez fait quoi d'autre,

  • Speaker #1

    alors ? Alors, on a fait quoi d'autre ? On a fait une petite randonnĂ©e, quand mĂȘme.

  • Speaker #0

    Ah oui,

  • Speaker #1

    la fameuse. Quand mĂȘme, il faut bien.

  • Speaker #0

    La seule autorisée.

  • Speaker #1

    La seule autorisĂ©e. Donc lĂ , on a trouvĂ© une agence qui proposait une sortie Ă  partir de 4 ans. Donc ça, c'Ă©tait parfait. Et donc, on faisait une petite balade. Et ensuite, on allait faire un barbecue. Donc, on trouvait que c'Ă©tait sympa comme excursion. Ça a durĂ© 5 heures aussi, 5-6 heures. On est partis longtemps. Donc lĂ , on est partis en voiture, pas en bateau. Et on a Ă©tĂ© dans une vallĂ©e. J'ai notĂ© le nom parce que je ne retiens pas les noms. La vie. Jorn Dallen Valley. Alors lĂ , ce qui Ă©tait super, c'est qu'on a mis 30 minutes, je pense, Ă  aller au dĂ©part de la balade. Et lĂ , on a vu un morse. Les enfants ont vu un morse, du coup. On s'est approchĂ©s Ă  pied, lĂ . C'est posĂ© Ă  cĂŽtĂ© du port, lĂ , tout seul. VoilĂ , un Ă©norme en plus. Donc, les enfants en ont vu un. Ils Ă©taient super contents. On a vu un renard polaire. Ça faisait partie des choses qu'on voulait voir aussi. Et on a vu une petite famille de rennes. Alors bon, il faut savoir que les rennes, il y en a partout dans la ville. Donc, c'est assez facile d'en voir. À la fin, ça devient un petit peu comme les vaches chez nous. Puis c'est... tu as encore un renne. LĂ , il y avait un petit bĂ©bĂ©, c'Ă©tait super. On s'est arrĂȘtĂ© pour sauver la famille. Donc, c'Ă©tait assez sympa. Et puis ensuite, on est parti de balader dans cette vallĂ©e. Donc, c'est vrai que c'est ultra facile. C'est plat, c'est trĂšs joli. On n'a pas fait une trĂšs grande balade, mais le guide nous a racontĂ© plein, plein de choses, des anecdotes sur les ours, sur la faune. Il nous a montrĂ© les petites cabanes qui existent pour les Ă©tudiants parce qu'il y a beaucoup d'Ă©tudiants Ă  Languerbine qui sont lĂ  pour l'universitĂ© spĂ©ciale pour tout ce qui est... Ă©tude de l'environnement arctique, rĂ©chauffement climatique, tout ça. On est tombĂ© sur une sortie d'ancienne mine, parce que du coup, Ă  la base, Longuerbine, c'Ă©tait une ville miniĂšre, qui explique aussi pas mal d'autres rĂšgles sur l'alcool, sur plein de choses. C'est trĂšs rĂ©glementĂ©, encore une fois. On a fait une petite pause au milieu de la vallĂ©e. C'Ă©tait sympa, on Ă©tait tout seuls. C'Ă©tait super chouette. Et puis, on est revenu ensuite faire un barbecue vraiment Ă  la norvĂ©gienne. LĂ , c'est des barbecues qui sont dehors. en mode plutĂŽt bras zĂ©ro que barbecue, on Ă©tait tous autour du feu, au bord de la mer, c'Ă©tait super chouette, on a beaucoup aimĂ©. On a failli se faire attaquer par des oiseaux par contre.

  • Speaker #0

    Quand tu as commencé la phrase, je me suis dit par un ours polaire, je me suis dit non, faut pas déconner.

  • Speaker #1

    Le guide n'avait pas trop envie qu'on en voit, nous on était tous là, il nous disait au début de la balade, alors vous voulez voir quoi ? On a tous dit des ours polaires, il a dit moi j'espÚre pas, je ne me laverai pas.

  • Speaker #0

    Non, c'est pas l'endroit non plus.

  • Speaker #1

    AprĂšs l'oiseau, tu sais, ça fait peur quand mĂȘme, ils s'appellent des sternartiques et en fait comme elles n'ont pas de prĂ©dateurs lĂ -bas, parce qu'il n'y a pas de chat, c'est interdit d'amener un chat aux balbardes, il n'y a pas d'animaux qui chassent les oiseaux. Et bien, elles pondent par terre, au bord de la route, voilĂ . Et donc, en fait, quand elles ont leur bĂ©bĂ© ou qu'elles sont en train de couver leurs oeufs, elles attaquent tous ceux qui passent Ă  cĂŽtĂ©. Et nous, on n'Ă©tait pas trĂšs loin, donc pour aller faire pipi, il y avait des toilettes du camping juste Ă  cĂŽtĂ©. Je faisais pas ma maligne, moi, avec les oiseaux qui passaient au-dessus en criant. Donc voilĂ , ça c'est une autre excursion qu'on a beaucoup aimĂ©e. Globalement, on a aimĂ© tout ce qu'on a fait.

  • Speaker #0

    Et les enfants ? Donc, pour le coup, ils ont eu leur lot d'animaux. Donc, c'Ă©tait chouette aussi. Oui,

  • Speaker #1

    ils Ă©taient super contents. Puis, la rando en elle-mĂȘme, on Ă©tait un peu dans les cailloux. On est tombĂ© sur, bon, ça, ça paraĂźt un peu morbide comme ça, mais sur un squelette de reine. Et donc lĂ , le guide, il nous a expliquĂ© comment ça fonctionnait un reine, pourquoi est-ce qu'il Ă©tait mort. On ne savait pas exactement, mais est-ce qu'il avait eu pas assez chaud, parce qu'il n'Ă©tait pas assez, il Ă©tait trop faible, est-ce qu'il avait assez mangĂ©. Donc, c'Ă©tait assez intĂ©ressant parce que, c'est vraiment, c'est sĂ»r que dit comme ça, tomber sur un squelette de reine, ça ne fait pas rĂȘver, mais... ça permet de mettre un contexte aussi Ă  tout ce qu'on a vu, Ă  l'environnement. On a vu le tunnel de la mine, c'Ă©tait aussi impressionnant. Il faisait froid parce que ça donne directement sur le permafrost qui est Ă  moins 4 degrĂ©s. Donc, c'Ă©tait sympa, c'est original.

  • Speaker #0

    Surtout si c'est bien expliqué et que tu n'es pas là qu'en tant qu'observateur, on t'explique vraiment ce que tu vois.

  • Speaker #1

    Oui, c'est super intĂ©ressant. En plus, tout le monde parle extrĂȘmement bien anglais lĂ -bas. Donc, il faut parler anglais.

  • Speaker #0

    J'allais te poser la question, je me doutais bien que ce n'était pas en français.

  • Speaker #1

    Non, c'est en anglais. On a rencontré une personne, une guide qui était suisse, donc qui parlait aussi français. C'est allemand-anglais, mais il y en a trÚs, trÚs peu. Globalement, il faut parler anglais.

  • Speaker #0

    Donc, vous traduisiez aux enfants. Oui,

  • Speaker #1

    exactement. Pas tout le temps, des fois, ils se débrouillent.

  • Speaker #0

    Oh, ça ressemble. Donc, c'est bon,

  • Speaker #1

    on a compris. Non, non, bien sûr qu'on leur traduisait.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que vous avez fait d'autre ?

  • Speaker #1

    Je vais garder pour la fin la meilleure excursion de la semaine.

  • Speaker #0

    Oui, j'imagine.

  • Speaker #1

    C'était le dernier jour en plus, donc ça tombe bien. On a fait aussi un truc qui était assez sympa et je pense que ça vaut le coup d'y rester longtemps, au moins une semaine, parce que ça permet de ne pas se focaliser uniquement sur les sorties bateau un peu classiques. On a fait une espÚce de chasse au trésor dans la ville qui est organisée justement par cette fameuse personne suisse qui parlait un peu français. Donc là, en fait, ils envoient par mail toute une série de questions et d'énigmes qui permettent de vraiment faire le tour. autour de la ville et de comprendre vraiment ce que c'est que cette ville, d'aller un peu plus dans le détail de la vie d'avant, d'anciens villages, des anciennes mines. Là, il y a une église là-bas, comment tout ça fonctionne. Et c'était super sympa. Alors pour Ethan, 4 ans, c'était un peu dur, parce que les énigmes, c'était un peu trop dur pour lui. Mais CélÚne, à 7 ans, on lui disait la question. En plus, là, on avait la version française, donc c'était facile. Il fallait qu'on cherche les différents spots qui étaient expliqués sous forme d'énigmes. Et ensuite, il y avait une petite explication sur ce spot-là. Donc c'était vraiment super chouette. Et ça nous a vraiment fait faire tout le tour de la ville. Donc ça, c'est un bon... Si on reste suffisamment longtemps, parce que c'est sûr que si on reste que 3 jours, ce ne sera pas l'inconcernable. Mais si on reste suffisamment longtemps, ça permet vraiment de... de comprendre ce que c'était avant. Il y a des espÚces de téléphériques dans la ville, d'anciens cùbles de téléphériques avec des wagons suspendus. Donc, c'était pour transporter le charbon puisqu'ils ne pouvaient pas le faire transporter par la route. Donc, il les a transportés par wagon suspendu. Donc, il y a plein de choses intéressantes.

  • Speaker #0

    La chasse au trésor, c'est toujours une bonne idée, je trouve, avec les enfants.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sympa. Ils Ă©taient trĂšs contents. Et puis, en plus, on peut vraiment le faire sur la semaine. On n'est pas obligĂ©s de tout faire d'un coup. On prend rendez-vous avec la personne au moment oĂč... on rĂ©serve l'activitĂ© et puis on a un jour, deux jours, trois jours pour trouver toutes nos Ă©nigmes. Et Ă  la fin, il y a un petit cadeau en plus.

  • Speaker #0

    Ça motive.

  • Speaker #1

    Exactement. Moi, je suis allĂ©e faire une dĂ©gustation de biĂšre aussi. Je suis allĂ©e toute seule parce qu'il faut avoir 18 ans. Donc lĂ , mĂȘme les ados, ils n'ont pas le droit. Donc, je suis allĂ©e visiter et dĂ©guster la biĂšre de la brasserie la plus au nord du monde. C'est une petite activitĂ© sympa aussi. Il se fait deux fois par semaine seulement. Donc, il faut avoir un peu prĂ©vu le coup. qui permet de dĂ©guster cette fameuse huile. On l'avait dĂ©jĂ  dĂ©gustĂ©e avant, il ne faut pas croire.

  • Speaker #0

    Vous aviez déjà fait deux, trois apéros, donc forcément. Voilà,

  • Speaker #1

    exactement. Ce qui est assez original avec cette brasserie, mis Ă  part le fait qu'elle soit la plus au nord du monde, et encore, je me demande si elle n'a pas Ă©tĂ© dĂ©trĂŽnĂ©e par une brasserie au Groenland, ça je ne suis pas sĂ»re. C'est Ă  quelques kilomĂštres prĂšs, je crois que ça kiffe. DĂ©jĂ , c'est qu'ils utilisent de l'eau des glaciers, donc elle a plus de 2000 ans, l'eau. Alors pas que, mais un mĂ©lange d'eau, donc il y a de l'eau de plus de 2000 ans dans la Vierge. Et le fondateur a rĂ©ussi Ă  faire une brasserie sur une Ăźle oĂč la production d'alcool est normalement interdite. Donc il a fait changer la loi pour ça. Puisqu'au temps des mines, quand il n'y avait quasiment que des mineurs qui habitaient lĂ , ils ont restreint l'alcool de façon assez draconienne pour Ă©viter qu'il y ait des accidents et tout ça. Et c'Ă©tait restĂ© depuis 1920 ou 1925, avec le traitĂ© d'Uzvalbard, qui dit qu'on n'a pas le droit de produire de l'alcool sur le territoire d'Uzvalbard. Donc il a changĂ© la loi.

  • Speaker #0

    Et est-ce qu'elle est bonne cette biĂšre ?

  • Speaker #1

    Oui, franchement elle est trĂšs bien.

  • Speaker #0

    ils ont 5 gammes elle est pas trĂšs bonne on peut la goĂ»ter en NorvĂšge aussi on n'est pas obligĂ© d'aller lĂ -bas pour la boire ah bah j'imagine qu'en plus ça doit ĂȘtre recherchĂ© je sais pas mais avec ce petit goĂ»t de glacier ça aurait Ă©tĂ© dommage de la garder qu'eux au Svalbard ah oui c'est sĂ»r bon

  • Speaker #1

    ça sans les enfants juste moi d'ailleurs voilĂ  il fallait bien les garder les enfants il fallait bien les garder exactement mais lĂ  de toute façon c'est vraiment interdit au moins de 18 ans ils rigolent pas avec l'alcool et les enfants mĂȘme dans les bars pour aller dans les bars lĂ -bas. VoilĂ , c'Ă©tait pas forcĂ©ment... Fallait pas qu'on reste trop tard. Au bout d'un moment, ils nous demandaient de partir. Ils sont assez sĂ©vĂšres avec les enfants et l'alcool. Ils veulent pas les confronter Ă  ça trop tĂŽt. Donc... OK, pourquoi pas ? Pourquoi pas ? Oui, tout Ă  fait. Bon,

  • Speaker #0

    allez, on continue. Vous avez fait quoi d'autre ?

  • Speaker #1

    Il m'en reste plus qu'une, mais c'est la meilleure. Et d'ailleurs, c'est le coup de cƓur de tout le monde. Ah bah voilà,

  • Speaker #0

    comme ça, on a fait la question d'aprĂšs en mĂȘme temps. Tout va bien.

  • Speaker #1

    Je leur ai demandĂ© hier quand tu prĂ©parais un peu du coup notre discussion. qu'est-ce qu'ils avaient prĂ©fĂ©rĂ© lĂ -bas, ils m'ont tous sorti la mĂȘme chose. Donc lĂ , on est partis avec une agence, avec un bateau un peu plus gros que ce qu'on avait fait jusqu'Ă  prĂ©sent, mais un bateau... Parce qu'ils ont aussi beaucoup de restrictions un peu Ă©cologiques. Alors c'est paradoxal, le Svalbard, c'est qu'ils vivent de la mine de charbon, mais en mĂȘme temps, ils essayent de prĂ©server l'environnement et de faire de l'Ă©cologie au maximum, donc il y a des rĂšgles assez strictes. Et les bateaux sont trĂšs souvent Ă©lectriques ou hybrides, en fonction de la taille. Donc on est partis avec un gros bateau, on est partis pour 7 heures d'expulsion. Ă  5 heures de l'aprĂšs-midi. Donc on est revenus Ă  minuit. Donc l'occasion aussi de vous parler de ce fameux soleil de minuit qui nous a un petit peu dĂ©traquĂ©s mine de rien quand mĂȘme. Et donc du coup on est partis voir des glaciers. LĂ  on ne savait pas trop quoi s'attendre. On s'est dit que c'Ă©tait la derniĂšre chance qu'on avait de voir des ours polaires. Donc on a croisĂ© les doigts Ă  fond. Tout le monde nous a dit c'est quand mĂȘme super rare, c'est super rare d'en voir, c'est pas sĂ»r. On s'est dit allez, on croise les doigts, on active la chance, c'est parti. Et donc lĂ  on part pour deux heures de bateau pour aller voir des glaciers qui sont de l'autre cĂŽtĂ© du fjord, qui ne paraissent pas trĂšs loin comme ça. ça, mais quand mĂȘme deux heures de bateau. Sans un grand bateau, il y a un barbecue qui est prĂ©vu pendant la route, donc c'est assez sympa. Il y a des vidĂ©os d'animaux, il y a pas mal de petites choses. Le trajet se passe trĂšs bien, on a discutĂ© avec d'autres touristes qui Ă©taient lĂ . William en a profitĂ© pour faire la promo de l'Auvergne, il y a des gens du Pays de Galles. VoilĂ , super !

  • Speaker #0

    Bien sûr, il faut faire ça !

  • Speaker #1

    Et puis du coup, on arrive, au bout d'une heure et demie, on commence Ă  s'approcher du glacier et lĂ ... on commence Ă  avoir des petits icebergs. Alors les icebergs, ça fait partie de la liste aussi. Il y a des choses Ă  voir dans sa vie. Et lĂ , on commence Ă  avoir des petits icebergs et puis des gros icebergs. Et lĂ , on se retrouve vraiment... On se rapproche du glacier et on se retrouve vraiment au milieu des icebergs. Donc le bateau qui lĂ  Ă©tait en mode ultra lent, on n'a pas fait un Titanic bis quand mĂȘme heureusement. Mais il poussait les icebergs, c'Ă©tait impressionnant. On Ă©tait lĂ  au milieu de cette mer d'icebergs, il y avait de la glace partout. On se rapproche de ce glacier-lĂ  avec le soleil juste au-dessus. Donc il est 22h, Ă  peu prĂšs un peu moins, il est 21h. Le soleil est encore super haut dans le ciel. Du coup aux Albardes, ils ont 4 mois de jour, vraiment de jour, 24h sur 24. C'est long. Oui, c'est long. Nous, on a Ă©tĂ© un peu surpris parce qu'on pensait voir le soleil se baisser un peu quand mĂȘme. Et nous, quand on y Ă©tait, il ne se baissait pas. On avait le soleil qui faisait une espĂšce d'aurĂ©ole au-dessus de notre tĂȘte. La luminositĂ© Ă©tait exactement la mĂȘme Ă  minuit qu'Ă  midi. C'Ă©tait assez impressionnant. Tu sors Ă  2h du matin, tu es en plein jour, c'est incroyable. Donc lĂ , on Ă©tait presque au dĂ©but de la nuit, on voyait comme en plein jour. Le soleil qui se reflĂ©tait sur la mer, le glacier, c'Ă©tait assez incroyable. La Ă©tane, elle Ă©tait fascinĂ©e parce qu'on a vu deux, trois bouts qui sont tombĂ©s, qui ont fait des belles vagues quand mĂȘme. Tu entends le bruit, tu entends tout ça, c'Ă©tait impressionnant. Et Ă  un moment donnĂ©, on entend Yannors Polaire ! Polarbeer ! Polarbeer ! On rentre bas de combat, tout le monde qui se prĂ©cipite devant le bateau, qui sort les jumelles et on ne voit pas du tout. Ils nous disent Si, il est lĂ , il nage ! Alors il nage, il nage, ok. Donc il y a une des guides du bateau qui arrive Ă  nous le faire repĂ©rer et lĂ  on voit juste un mini bout de caillou, entre guillemets, qui passe dans l'eau avec un petit trait qui traduit son mouvement, mais impossible de vraiment
 Elle ne nous aurait pas dit que c'Ă©tait un ours polaire, on voyait juste un caillou qui bougeait. LĂ , on arrive Ă  le repĂ©rer avec les jumelles. CĂ©lĂšne ne le voit pas, elle Ă©tait ultra déçue. Donc lĂ , on Ă©tait Ă  la fois contents, parce qu'on s'est dit qu'il y en avait un qui n'Ă©tait pas loin, mais un peu déçus, parce qu'on ne l'avait pas bien vu. Donc ce n'est pas trĂšs grave, on continue de se focaliser sur le glacier qui valait le dĂ©tour. Les gens du bateau nous annoncent qu'ils vont nous offrir un verre avec un petit glaçon qu'ils avaient rĂ©cupĂ©rĂ© dans la mer. Donc le glaçon du glacier, c'est super sympa. Et au moment oĂč on Ă©tait en train de boire notre petit verre, donc whisky pour les plus motivĂ©s, sans ça pour les autres, lĂ , il y a quelqu'un qui recrit Paul ArbĂ©, ours polaire, et lĂ , il Ă©tait sur la terre. Donc lĂ , il Ă©tait loin. Il y avait absolument les jumelles, mais Ă  travers les jumelles, on l'a vu. Tout le monde l'a vu, mĂȘme Ethan, qui Ă©tait assez impressionnĂ©, je pense, mĂȘme du haut de ses quatre ans. Et on l'a vu sur la terre, qui vivait sa vie, qui se baignait un peu. pousser un peu les oiseaux qui tournent autour de lui. Je pense qu'il y avait de l'air du poisson ou quelque chose par lĂ -bas, puisqu'il y avait plein d'oiseaux autour qui tournaient cĂŽtĂ©. Et il est restĂ© un bon moment, lĂ , Ă  marcher en long, en large sur la berge. Le glacier, je ne le regardais mĂȘme plus. C'Ă©tait incroyable. Parce qu'on se dit, il n'y en a pas beaucoup sur la Terre. Il n'y a que lĂ  qu'on peut en voir, et puis au Groenland ou sur d'autres petites Ăźles. En libertĂ©,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #1

    En libertĂ©, c'Ă©tait incroyable de le voir comme ça. Ça fait quelque chose, mĂȘme s'il est loin. Donc lĂ , j'ai... Il y a peut-ĂȘtre juste certaines photos que j'ai postĂ©es sur Instagram. Ce ne sont pas les miennes, puisque je n'ai pas du tout le matĂ©riel adaptĂ©. Et donc, il y avait un monsieur qui me regardait galĂ©rer Ă  prendre des photos avec mon tĂ©lĂ©phone via les jumelles, qui a eu pitiĂ© de moi, et qui avait un super objectif, et qui m'a envoyĂ© les photos de cette ours polaire. Du coup, pour cette excursion-lĂ , on avait un peu peur que ça soit long avec les enfants, parce qu'on est restĂ©s 7 heures sur le bateau. Et au final, c'est passĂ© super vite. Tout est beau tout le temps. Alors, on a eu la chance de voir cette ours, mais si on n'avait pas vu l'ours, au final, ils adaptent beaucoup les... programme, on aurait fait trois glaciers, lĂ  on n'en a fait que deux parce qu'on est restĂ© plus longtemps pour voir l'ours c'est vraiment bien fait, bien organisĂ© c'est top dans nos voyages, moi c'est un peu quelque chose qui m'anime dans les voyages, voir un peu les animaux dans leur environnement naturel, et plus je voyage plus j'ai du mal avec les eaux, mĂȘme si je comprends aussi que des fois, il faut aussi pour prĂ©server certaines espĂšces dans la nature, tu te dis, ils sont tellement bien c'est tellement beau,

  • Speaker #0

    ça change tout au final et puis ils n'ont rien à foutre dans les eaux mais bon,

  • Speaker #1

    chacun c'est un autre débat Voilà, ça c'était vraiment l'excursion incroyable.

  • Speaker #0

    Et puis finir avec ça, c'est top. C'est vraiment le clou de la scÚne.

  • Speaker #1

    CarrĂ©ment, carrĂ©ment. Et donc cette excursion, je la recommande vraiment. On en reparlera quand on fera la partie un peu plus pratique, mais en plus avec des enfants, c'est parfait parce qu'on peut faire ça avec des petits bateaux, ce qu'on appelle des speedboats. Alors ça, il faut avoir 12 ans pour le faire, minimum. Et ils Ă©taient au mĂȘme niveau que nous, Ă  peu prĂšs, dans un tout petit bateau dehors. Je me suis dit, les pauvres, ils doivent se geler. J'Ă©tais assez contente de l'avoir fait. fait sur un plus gros bateau, mĂȘme si ça fait peut-ĂȘtre un peu moins, pour le coup, un peu moins aventure. C'est un gros bateau, quand mĂȘme. Mais au moins, avec des enfants, c'Ă©tait l'idĂ©al.

  • Speaker #0

    Sur le speedboat, tu ne peux pas bouger, tu as froid, moins bien. Et si, en plus, il ne s'approchait pas plus, aucun intĂ©rĂȘt.

  • Speaker #1

    Non, il ne s'approchait pas beaucoup plus. Alors aprÚs, il était de l'ours, il n'était pas plus prÚs. Par contre, des icebergs, forcément, oui. Parce que là, tu tends la main, tu peux le toucher, ton iceberg.

  • Speaker #0

    Est-ce que ça vaut le coup de... Avec des enfants, encore une fois, j'entends, de faire ça... Bon, chacun fait comme il veut. Voilà. Mais en tout cas, ça existe et c'est bien de le savoir.

  • Speaker #1

    Voilà, on a fait le tour. AprÚs, on est rentrés et on était tristes. Ah bah oui,

  • Speaker #0

    j'imagine. Ce fameux soleil de minuit... Ça fait quoi ? C'est fou quand mĂȘme que ce soleil ne se couche pas. Pour notre horloge interne, ça ne marche pas.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est assez fou dĂ©jĂ  de le vivre. Physiologiquement parlant, c'est compliquĂ©. Les enfants, globalement, ça a Ă©tĂ© Ă  peu prĂšs. J'avais un peu peur. Sur les trois semaines, parce que mĂȘme aprĂšs, au nord de la NorvĂšge, il ne faisait pas beaucoup de nuit non plus. Au fur et Ă  mesure des trois semaines, ils ont commencĂ© Ă  se coucher de plus en plus tard, Ă  s'endormir de plus en plus tard. Comme le Svalbard, c'Ă©tait le dĂ©but, ils ont quand mĂȘme rĂ©ussi Ă  garder un rythme pas trop dĂ©calĂ©. Par contre, moi, je n'arrivais pas Ă  m'endormir avant minuit, une heure du matin. complĂštement dĂ©calĂ©, ton corps ne se repose pas il est tout le temps en Ă©veil, il voit du soleil on a eu de la chance d'avoir des volets occultants des rideaux occultants lĂ  oĂč on Ă©tait sinon c'est compliquĂ© mais c'est trĂšs particulier moi Ă  un moment donnĂ© je me suis rĂ©veillĂ©e au milieu de la nuit il Ă©tait 3h du matin pour aller aux toilettes et tu sors de la chambre, c'est le grand jour tu sais plus, tu mets 3 plombs, on va te rendormir parce que ton corps il s'est dit ça y est c'est la fĂȘte ce qui est vraiment impressionnant c'est de le voir tourner autour de nous parce qu'on a fait quand mĂȘme on est sorti Ă  peu prĂšs Ă  toute toute heure de la journĂ©e. On a fait des choses le matin, on a fait des choses l'aprĂšs-midi, le soir. Et au final, le soleil est quasiment tout le temps Ă  la mĂȘme hauteur. Alors, il y a une lĂ©gĂšre variation parce que lĂ , on arrivait plutĂŽt sur la fin du soleil, la journĂ©e Ă©ternelle, la journĂ©e en continu. Donc, sur la fin de notre sĂ©jour, je sentais une lĂ©gĂšre baisse de luminositĂ© dĂ©but aoĂ»t. Mais c'est impressionnant de voir ce soleil qui
 C'est la Terre qui tourne, ce n'est pas le soleil. Mais bon, on a l'impression qu'il tourne autour de nous.

  • Speaker #0

    Oui, ça doit ĂȘtre quelque chose. Je pense que c'est effectivement un truc Ă  vivre. Mais pour ceux qui sont lĂ  toute l'annĂ©e, ça doit ĂȘtre... Ils sont habituĂ©s, je ne sais pas. C'est un truc Ă  vivre, sans doute.

  • Speaker #1

    On en a parlĂ© avec des gens qui Ă©taient lĂ  toute l'annĂ©e, justement de ça, et surtout de l'autre version. Parce que quatre mois dans l'annĂ©e, c'est nuit, plus temps. Et on leur a demandĂ© ce que c'Ă©tait le plus difficile Ă  gĂ©rer. Et ils nous ont, pas majoritairement parlant, mais quasiment tout le monde nous a dit que la nuit Ă©tait plus facile Ă  gĂ©rer que le jour. Il vaut mieux ĂȘtre tout le temps la nuit. de tout le temps de jour, parce que quatre mois sans te reposer, ils disent que c'est vraiment difficile. Et puis ils disent que quand il fait nuit, il y a les aurores borĂ©ales, donc pas de la nuit. C'est complĂštement diffĂ©rent, c'est une ambiance complĂštement diffĂ©rente. T'as la neige, t'as beaucoup moins de monde.

  • Speaker #0

    Et t'as beaucoup plus froid.

  • Speaker #1

    Ah oui, ça par contre oui. Mais ils nous ont tous recommandé de venir Rosevalbard en hiver pour le vivre vraiment encore différemment.

  • Speaker #0

    Et ça t'a donné envie ?

  • Speaker #1

    Ah bah oui,

  • Speaker #0

    carrément.

  • Speaker #1

    CarrĂ©ment. C'est plus un endroit Ă  vivre qu'Ă  voir au final. Il y a des choses que tu peux pas... on a pas mal voyagĂ©, tu vas au Machu Picchu pour voir le Machu Picchu, tu vas en Inde pour voir le Taj Mahal, mais lĂ , tu vas pas au Svalbard pour voir vraiment l'endroit, mĂȘme si c'est trĂšs beau. Il y a d'autres endroits aussi beaux, peut-ĂȘtre mĂȘme plus beaux que ce qu'il y a lĂ -bas, mais tu vis l'endroit, en fait. Tu vis d'ĂȘtre prĂšs du pĂŽle Nord, d'ĂȘtre en journĂ©e continue pendant quatre mois, d'ĂȘtre en journĂ©e, en nuit continue pendant quatre mois, c'est plutĂŽt une expĂ©rience Ă  vivre qu'Ă  voir, au final. C'est difficile d'expliquer, c'est des sensations plus qu'autre chose, mais c'est... Nous, on a adorĂ©. Franchement, j'Ă©tais un peu triste de partir.

  • Speaker #0

    Tu reviendras ?

  • Speaker #1

    Oui, on reviendra en hiver, quand les enfants seront un peu plus grands. Pour l'hiver, je pense qu'on sera plus adaptés.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'il faut bien se couvrir. Donc Ethan, il est un peu petit encore, peut-ĂȘtre pour vraiment l'apprĂ©cier.

  • Speaker #1

    Il survivrait, mais il n'apprĂ©cierait peut-ĂȘtre pas trop.

  • Speaker #0

    Bon, on passe au guide pratique pour aider nos auditeurs et auditrices qui auraient envie de vivre la mĂȘme expĂ©rience. Combien d'heures d'avion ? Quel dĂ©calage ?

  • Speaker #1

    Alors, il n'y a pas de dĂ©calage horaire. Comme la France, mĂȘme hors d'Ă©tĂ©, hors d'hiver, ils se calent aussi sur la NorvĂšge, qui est comme nous. Donc, il n'y a pas de dĂ©calage horaire. AprĂšs, au niveau des avions, il faut forcĂ©ment passer par la NorvĂšge. Jusqu'Ă  Oslo, nous, on avait deux heures d'avion. On Ă©tait partis de Lyon. Paris, ça doit ĂȘtre Ă  peu prĂšs pareil. Et ensuite, de Oslo jusqu'Ă  Longyearbyn, donc la ville de Lusvalbard, c'est trois heures d'avion. Donc, ce n'est pas trĂšs loin, au final. Ça se fait savoir.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des formalités spécifiques ?

  • Speaker #1

    Alors, non, pas besoin de visa. Par contre, il faut absolument le passeport. On peut voyager en Europe avec la carte d'identité. Là, c'est un peu à part. On sort de la frontiÚre. C'est un vol international quand on va là-bas.

  • Speaker #0

    Des vaccins, des trucs à prévoir cÎté santé ?

  • Speaker #1

    Non. Pour nous, les vaccins, avec le tour du monde, on Ă©tait blindĂ©s. On n'a mĂȘme pas rĂ©flĂ©chi. Il n'y a pas de vaccin particulier. C'est bien d'avoir une assurance, surtout si on va faire des choses un peu plus sportives, un peu plus aventureuses. Mais si on passe par des agences tout le temps, normalement, eux, ils ont toutes les assurances qui vont bien.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a quelque chose qu'il ne faut absolument pas oublier quand on va au Svalbard ?

  • Speaker #1

    Les jumelles, les jumelles, des trĂšs bonnes jumelles. C'est super important parce que les animaux ne sont pas Ă  deux mĂštres, donc des bonnes jumelles. Et aprĂšs, il faut s'habiller comme il faut quand mĂȘme. MĂȘme si on est en Ă©tĂ©, on n'est pas sur des tempĂ©ratures nĂ©gatives. Nous, sur le bateau, au glacier, on n'a pas eu froid parce qu'on Ă©tait bien habillĂ©s, mais il faisait froid. Donc, il faut une tenue chaude avec des sous-couches, quitte Ă  enlever les manteaux s'il faut, mais on a Ă©tĂ© Ă©quipĂ©s.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a un systÚme, comme dans d'autres endroits, de location de tenues adaptées ?

  • Speaker #1

    Oui, avec les agences, ils le font ça. Alors, sur des petits-enfants, je ne sais pas. Nous, on avait nos affaires, donc on n'a pas rĂ©clamĂ©. Mais les agences peuvent louer, voire prĂȘter des chaussures chaudes, des vĂȘtements chauds et tout ça.

  • Speaker #0

    En te suivant, j'ai vu qu'il y avait quand mĂȘme un truc qui serait pas mal d'avoir. Si tu n'as pas de volet occultant, tu as donnĂ© une petite astuce que j'ai trouvĂ©e gĂ©niale.

  • Speaker #1

    Oui, alors ce n'est pas moi qui l'ai trouvée, cette astuce. Je l'ai piqué sur Instagram. On m'a donné l'infos. j'ai trouvé ça génial. Oui, c'est le papier aluminium sur les vitres. Alors ça, ça a sauvé notre fin de vacances parce que dans le canton, il n'y avait pas. Donc, un peu d'eau sur la vitre, du papier alu et là, ça fait l'occultation. C'est parfait.

  • Speaker #0

    Mais c'est génial.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est gĂ©nial. Ça, c'est vraiment gĂ©nial.

  • Speaker #0

    Franchement, partez avec votre papier alu si jamais vous tombez comme dans ce camping oĂč il n'y a pas de volet occultant. Sinon, tu deviens dingue, en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça. AprÚs, tu essayes avec des coups. couvertures et tout, mais ça ne fait pas pareil.

  • Speaker #0

    C'est ça, moi je pars toujours avec des pinces à linge en me disant je ne vais pas réussir à mettre des trucs mais le papier à l'huile, incroyable.

  • Speaker #1

    C'est parfait.

  • Speaker #0

    Au contraire, est-ce qu'il y a quelque chose que vous avez pris avec vous mais qui n'était absolument pas nécessaire ?

  • Speaker #1

    Alors non, tout ce qu'on a pris a Ă©tĂ© utilisĂ©. Alors pour le Svalbard, le maillot de bain n'est pas forcĂ©ment nĂ©cessaire. Je crois qu'il y a une piscine, donc on n'a pas Ă©tĂ©, mais peut-ĂȘtre qu'on peut aller Ă  la piscine. VoilĂ , sinon, aprĂšs ça... Sur place, ça reste un pays europĂ©en. Il y a du confort, on trouve de tout, il n'y a pas trop de soucis.

  • Speaker #0

    L'activité à faire, absolument, avec les enfants ?

  • Speaker #1

    La sortie glaciaire, avec Henningsen Transport & Guiding, pour avoir le gros bateau. Je n'en ai pas trop parlĂ©. On a fait un petit tour au musĂ©e du Svalbard. Nous, on l'a fait Ă  la fin, donc c'Ă©tait un peu bĂȘte. Il vaut mieux le faire au dĂ©but. Et il est trĂšs bien avec les enfants. Il explique bien tout, il est trĂšs interactif. Il y a pas mal de choses Ă  faire, d'activitĂ©s. Ça permet de bien comprendre. prendre le truc. Avec les personnes qui ont des enfants un peu plus grands, je ne sais pas si on leur est fait s'ils avaient Ă©tĂ© plus grands, mais on peut faire mĂȘme en Ă©tĂ©, aller travailler avec des chiens de traĂźneau. Ils ne tirent pas des traĂźneaux du coup, mais ils tirent des trucs Ă  roulettes. Et ça, il faut avoir 8 ans, voire 10 ans parce qu'ils ne veulent pas prendre de risque avec les chiens. Donc je pense que ça peut ĂȘtre sympa avec les enfants parce que ça reste quand mĂȘme avec des animaux, on peut s'occuper des chiens, tout ça. Nous, on ne l'a pas testĂ©, donc c'est une activitĂ© qui peut se faire lĂ -bas.

  • Speaker #0

    CĂŽtĂ© sĂ©curitĂ©... On en a parlĂ© avec cette histoire de pĂ©rimĂštre Ă  ne pas dĂ©passer sans armes. À part ça ?

  • Speaker #1

    À part ça, non. À part ça, c'est ultra
 En termes, en tout cas, de gens et par rapport aux personnes qui sont sur place, il n'y a aucun problĂšme. C'est ultra sĂ©curisĂ©. TrĂšs, en fait. Ça reste un pays trĂšs respectueux des rĂšgles et tout ça, donc il n'y a pas de danger. VoilĂ . Comme tu le dis, le seul danger, c'est par rapport aux animaux. Il y a des animaux sauvages, donc il faut absolument bien respecter les rĂšgles de sĂ©curitĂ©.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous avez goûté des spécialités culinaires ?

  • Speaker #1

    Alors, il n'y a pas de spécialité culinaire aux Valbardes, parce qu'en fait, ils ne produisent rien sur place, donc ils exportent tout. Et on n'a pas goûté des spécialités culinaires norvégiennes, parce que ça ne nous faisait pas trop envie de manger du renne, de la baleine ou des trucs un peu comme ça. Donc, non, on n'a pas de spécialité culinaire. Par contre, moi, ce que je peux conseiller en termes de nourriture, c'est d'avoir un hébergement avec cuisine pour éviter de faire restaurant tout le temps, parce que, déjà, c'est cher et puis ça reste assez basique, la nourriture aux Valbardes. On reste sur des plats, burgers, des choses comme ça. Une semaine à ce régime-là, ce n'est pas forcément idéal.

  • Speaker #0

    Et tu trouvais tout ce que tu voulais dans le supermarché du coin ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a un supermarché, il y a quasiment tout.

  • Speaker #0

    Votre hébergement, tu l'as dit d'abord, l'hÎtel et ensuite Airbnb, fonctionnel, rien de particulier.

  • Speaker #1

    Non, rien de particulier.

  • Speaker #0

    Et enfin, le budget, on s'attend Ă  quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, budget, je l'ai fait à la fin des vacances. Nous, en gros, ça nous a coûté 5 000 euros à 4. cette semaine. Je ne parle que de la semaine. J'inclus dedans le billet d'avion depuis la NorvÚge, pour rajouter celui pour aller en NorvÚge. Et donc, du coup, mes enfants, ils ont 4 et 7 ans, donc ils ont payé sur les activités, c'est à peu prÚs moins 50%, il y a quelques réduits. Donc, j'ai essayé de ramener un peu ce que ça pouvait faire par personne pour la semaine, c'est à peu prÚs 1500, 1500, 1700 euros la semaine.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un beau budget pour une semaine. C'est soit ça,

  • Speaker #1

    soit des vacances au ski, en vacances scolaires au final. C'est ça. Oui, c'est assez cher.

  • Speaker #0

    On le sait que la NorvÚge, les pays nordiques en tout cas, ne sont pas donnés.

  • Speaker #1

    Là, sur place, en fait, ce qui coûte le plus cher, c'est l'hébergement. Au niveau de la nourriture, on s'en est bien tiré, mais l'hébergement coûte trÚs cher. Et les activités, en fonction de ce qu'on décide de faire, ça peut monter trÚs trÚs cher.

  • Speaker #0

    Oui, j'imagine que l'excursion ours polaire de 7h, elle ne doit pas ĂȘtre donnĂ©e.

  • Speaker #1

    Eh bien, c'Ă©tait en fait la plus chĂšre. Ah d'accord. C'est les morts, c'est le plus cher. C'est l'excursion phare, les morts. Ah, ce n'est pas l'ours polaire ? Non, c'est tellement difficile d'en voir des ours polaires que
 Ils n'ont pas d'excursion spĂ©ciale au scolaire parce qu'ils ne savent pas oĂč ils sont, alors que les morts, ils savent forcĂ©ment oĂč ils sont. On ne peut pas ne pas en voir.

  • Speaker #0

    Les petites derniÚres questions que j'aime bien, est-ce que tu as une anecdote, un truc qui t'est arrivé lors d'un de tes voyages, pas celui-ci, mais les autres, et dont tu te serais bien passée ?

  • Speaker #1

    Oui, il y en a plusieurs, il y en a plein. Allez,

  • Speaker #0

    une.

  • Speaker #1

    Allez, une. Comme on est sur un podcast plutÎt voyage avec des enfants, je vais raconter une avec des enfants. Alors moi, je ne les ai pas perdues. Je sais que tu as eu quelques invités qui ont perdu leurs enfants.

  • Speaker #0

    Et moi aussi.

  • Speaker #1

    Et toi aussi. Non, moi j'ai une... Il y a Ethan qui nous a fait une belle cascade en Bolivie. Il regardait hors l'air, je ne sais pas si tu as regardĂ©, Ă  la Paz. Et puis il a ratĂ©, il est tombĂ© dans une marche et il n'a pas mis les mains. Donc il s'est ouvert le front, mais bien, bien. Il a cassĂ© ses lunettes, il lui a ouvert le front. Et c'Ă©tait bien ouvert, donc ça s'est mis beaucoup. DĂ©solĂ©e pour ceux qui seraient un peu mal par rapport Ă  ça. On a les gestes de premier secours avec mon mari, on n'a pas paniquĂ©. Il y avait une pharmacie juste en face, donc on y va. Et en fait, la pharmacienne n'a absolument pas pu nous aider. Elle Ă©tait un peu paniquĂ©e, je ne sais pas. Elle nous a donnĂ© des pansements type mercurochrome et des antibiotiques. Et elle nous a dit, ça va aider Ă  cicatriser. Je regardais mon mari, mon fils qui avait du sang par... donc j'ai pris les antibiotiques, j'ai pris les petits pansements, je me suis dit bon bah on verra bien et on n'a pas Ă©tĂ© Ă  l'hĂŽpital, on a rĂ©ussi Ă  faire un petit pansement comme on pouvait, avec qui s'est arrĂȘtĂ© le saignement, on lui a donnĂ© les antibiotiques quand mĂȘme, on s'est dit en Bolivie on sait jamais et au final il a fini avec une cicatrice maintenant, un peu comme Harry Potter, une espĂšce de V sur le front et ça c'est vrai qu'on s'en serait bien passĂ© parce qu'il avait, c'Ă©tait assez impressionnant, on se sent partout avec son pansement qui descendait jusque sur le nez aprĂšs. aprĂšs. VoilĂ .

  • Speaker #0

    Oui, c'est sûr que tu t'en passerais bien. Alors, les antibiotiques, pour ça, je n'avais jamais entendu. Mais bon, pourquoi pas ?

  • Speaker #1

    Je crois qu'en Amérique du Sud, les antibiotiques, c'est un peu automatique. Ah, voilà.

  • Speaker #0

    Ils n'ont pas la pub comme chez nous.

  • Speaker #1

    Voilà. Parce qu'à chaque fois qu'on a été en pharmacie pour des petits bobos ou des petites maladies, ils nous ont systématiquement donné les antibiotiques.

  • Speaker #0

    Votre prochaine destination en famille ?

  • Speaker #1

    Alors, celle qui est quasiment sĂ»re, c'est dans trois ans. On a prĂ©vu de refaire un grand voyage. Dans trois ans, histoire de rebudgĂ©tiser un peu tout ce qui va bien. Donc, on veut repartir. Partir un peu moins longtemps, 5 Ă  6 mois cette fois. Et on voudrait faire l'AmĂ©rique du Nord. Donc, États-Unis, Canada, Alaska. VoilĂ , c'est l'idĂ©e. Entre deux, on verra. Je pense qu'on va rester pas trop loin pour ne pas dĂ©penser trop. Et pour s'entraĂźner au camping-car en Europe aussi. Pour s'entraĂźner aprĂšs pour les États-Unis. VoilĂ , on n'est pas trĂšs fort en camping-car.

  • Speaker #0

    Quelle destination aimerais-tu découvrir sur le podcast ?

  • Speaker #1

    Eh bien, du coup, quelque chose qui collerait pour... ce prochain voyage. Donc, j'ai vu que les États-Unis sur tes podcasts, on a dĂ©jĂ  pas mal parlĂ©.

  • Speaker #0

    Il y en a quelques-uns, oui. Tout Ă  fait.

  • Speaker #1

    L'Alaska, ça pourrait ĂȘtre sympa.

  • Speaker #0

    Eh bien, écoute, l'Alaska, on va lancer un appel. Moi aussi, j'aimerais bien découvrir.

  • Speaker #1

    Il y a oĂč le Canada ? Je pense que c'est pareil. Canada, Alaska, on ne connaĂźt pas trop.

  • Speaker #0

    J'en ai un sur le... Mais c'est MontrĂ©al. Donc, ce n'est pas le Canada. C'est que MontrĂ©al. Mais c'est dĂ©jĂ  pas mal. DerniĂšre question. Si nos auditeurs te cherchent, oĂč peuvent-ils te trouver ?

  • Speaker #1

    Sur Instagram. Moi, je ne suis que sur Instagram. Donc, notre nom, c'est La Famille Ouf. Donc, La underscore Famille underscore Ouf. Et c'est O-O-F.

  • Speaker #0

    Eh bien, je mettrai ça dans les notes de l'épisode. Merci beaucoup, Gaëlle, pour ce magnifique carnet de voyage au Svalbard.

  • Speaker #1

    Eh bien, merci à toi de m'avoir fait confiance et de m'avoir permis de raconter ce beau séjour.

  • Speaker #0

    Ah ben, Ă©coute, ça donne tellement envie de le dĂ©couvrir. Et puis, ça doit ĂȘtre assez sympa de placer dans une conversation. Sinon, vous connaissez le Svalbard ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. C'est vrai, c'est assez sympa.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup et Ă  bientĂŽt. Merci, Ă  bientĂŽt. Au revoir. N'hĂ©sitez pas Ă  le partager Ă  d'autres parents en quĂȘte d'inspiration pour leurs prochaines vacances et Ă  ceux qui pensent que voyager avec des enfants, c'est trop compliquĂ©. Si l'Ă©pisode vous a plu, dites-le-moi sur Apple Podcasts, Spotify ou encore sur Instagram en me taguant Ă  famillevoyage underscore blog. C'est aussi le bon endroit si vous voulez partager un voyage ou me demander un carnet de voyage sur une nouvelle destination. À bientĂŽt pour le prochain Ă©pisode. D'ici lĂ , prenez soin de vous, inspirez-vous et crĂ©ez-vous de chouettes souvenirs en famille.

  • Speaker #1

    Sous-

Description

Quand GaĂ«lle m’a contactĂ©e, elle m’a parlĂ© de deux de ces voyages avec William, son mari, SĂ©lĂšne, 7 ans et Ethan 4 ans : leur tour du monde l’annĂ©e derniĂšre et leur destination estivale Ă  venir : le Svalbard.

Le Svalbard ? C’est oĂč ça ?


N’écoutant que ma curiositĂ©, et la vĂŽtre, j'en suis sĂ»re, j’ai dit banco pour un Ă©pisode sur cet archipel de l'ocĂ©an arctique, en mer du Groenland, Ă  moins de 1000 km du pĂŽle Nord !


Au programme, faire coucou aux morses, randonner dans la vallĂ©e, admirer le glacier et les majestueux paysages arctiques, espĂ©rer voir un ours polaire, profiter du soleil de minuit et aller Ă  la limite autorisĂ©e « sans armes » de la ville. Comment ça sans armes ?? Et l’ours polaire, est-ce qu’ils l’ont vu ?


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À bientĂŽt pour le prochain Ă©pisode.


D'ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez-vous de chouettes souvenirs en famille. 


Stéphanie  


Crédit music : Luk & Jo

(c) Famille & Voyages, le podcast par Stéphanie Cordier


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello ! Bienvenue dans la saison 6 de Famille et Voyage, le podcast. Je suis StĂ©phanie, maman de deux grands ados et complĂštement accro aux voyages. Dans ce podcast, on tord le cou Ă  cette idĂ©e folle que voyager avec des enfants, ça ne sert Ă  rien puisqu'ils ne s'en souviendront pas. Mais que nenni ! Et mes invitĂ©s le prouvent chaque semaine. Ici, on parle voyage Ă  pied, Ă  vĂ©lo, en voiture, en camping-car et mĂȘme tour du monde. Les parents voyageurs partagent leurs itinĂ©raires et racontent leurs activitĂ©s avec les enfants, les spĂ©cialitĂ©s locales Ă  savourer, les galĂšres Ă  Ă©viter et mĂȘme leur budget. De quoi vous donner plein d'idĂ©es pour vos prochaines vacances en famille. Et parce qu'on est des parents avant tout, je vous propose une nouvelle formule de mes top 5 sur des sujets de parentalitĂ© et d'Ă©ducation. On se retrouve une fois par mois avec des invitĂ©s au top, Ă©videmment ! Le podcast est disponible sur le blog familiervoyage.com et sur toutes les plateformes d'Ă©coute. On se retrouve aussi sur Instagram Ă  familiervoyage. avec un S underscore blog. Si vous aimez Ă©couter ce podcast, si vous avez ajoutĂ© des destinations sur la liste de vos envies, c'est le bon moment pour me le dire et me soutenir en vous abonnant, en laissant un joli commentaire ou une note 5 Ă©toiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Je sais que tous les podcasteurs vous le demandent et qu'on finit par ne plus l'entendre, mais c'est vraiment la rĂ©compense pour tout ce travail fait maison. Alors merci Ă  ceux qui l'ont dĂ©jĂ  fait, et pour tous les autres, je compte sur vous. Allez hop, nouvelle conversation ! Quand GaĂ«lle m'a contactĂ©e, elle m'a parlĂ© de deux de ses voyages avec William, son mari, et leurs enfants CĂ©lĂšne, 7 ans, et Ethan, 4 ans. Leur tour du monde l'annĂ©e derniĂšre et leur destination estivale Ă  venir, le Svalbard. Le Svalbard, c'est oĂč ça ? N'Ă©coutant que ma curiositĂ©, et la vĂŽtre j'en suis sĂ»re, j'ai dit banco pour un Ă©pisode sur cet archipel de l'ocĂ©an Arctique en mer du Groenland, Ă  moins de 1000 km du pĂŽle Nord. Au programme, faire coucou aux morts, randonner dans la vallĂ©e, admirer le glacier et les majestueux paysages arctiques. EspĂ©rer voir un ours polaire, profiter du soleil de minuit et aller Ă  la limite autorisĂ©e sans armes de la ville. Comment ça sans armes ? Et l'ours polaire, est-ce qu'ils l'ont vu ? Allez, c'est parti pour le carnet de voyage de GaĂ«lle dans l'archipel du Svalbard. Hello GaĂ«lle !

  • Speaker #1

    Bonjour !

  • Speaker #0

    Comment ça va ?

  • Speaker #1

    Eh ben ça va trĂšs bien, je suis ravie d'ĂȘtre lĂ  et de participer Ă  ce podcast.

  • Speaker #0

    Eh ben écoute ! Moi, je suis ravie de t'accueillir pour parler d'une destination dont je n'avais jamais entendu parler, comme je te l'ai dit quand tu m'as contactée. J'ai dit, qu'est-ce que c'est que ce truc, le Svalbard ? Et quand tu m'as expliqué, je t'ai dit, bon, on attend que vous fassiez le voyage et on en parle aprÚs.

  • Speaker #1

    C'est un peu ce qui s'est passé pour nous. On ne connaissait pas trop et on s'est dit, allez, une fois qu'on a découvert ça, go, on y va.

  • Speaker #0

    Avant de partir dans le Nord, est-ce que tu peux nous présenter ta famille et la voyageuse que tu es ?

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Donc moi, je suis GaĂ«lle, j'ai presque 36 ans. Ça fait 25 ans que je voyage, ça a commencĂ© avec mes parents quand j'Ă©tais enfant. C'est surtout ma maman qui aimait voyager. Mon papa, dĂšs qu'il fait trop chaud, que c'est un peu trop loin, c'est pas son truc. Donc c'est elle qui nous a trimballĂ© un peu partout et qui nous a donnĂ© le virus. Surtout Ă  moi d'ailleurs, plus qu'Ă  mon frĂšre, mais surtout Ă  moi.

  • Speaker #0

    C'est un truc de fille alors.

  • Speaker #1

    C'est un truc de fille dans la famille, exactement. Donc au dĂ©but, j'ai voyagĂ© avec ma maman, donc mon papa un peu quand mĂȘme, mon frĂšre. Et puis, mon premier voyage en solo, je mets des guillemets parce que je n'Ă©tais pas toute seule quand je suis partie, mais celui que j'ai organisĂ© moi-mĂȘme, on va dire, c'Ă©tait en 2011, donc j'avais 23 ans. Et je suis partie en ThaĂŻlande deux semaines avec un copain de l'Ă©cole, de l'Ă©cole d'ingĂ©nieurs. Donc, c'Ă©tait assez sympa. C'Ă©tait la premiĂšre fois que je partais vraiment aussi loin. C'est-Ă -dire qu'avec ma maman, on Ă©tait plutĂŽt sur l'Europe, le Maghreb. On est parti en Martinique aussi, mais ça reste quand mĂȘme la France, mĂȘme si c'est loin. Donc lĂ , ça a Ă©tĂ© un peu le choc culturel pour moi. C'est trĂšs sympa. Je suis partie que 15 jours, mais c'Ă©tait deux belles semaines. Et puis, ça m'a un peu donnĂ© envie de continuer, de voyager autour du monde. Et deux ans plus tard, donc en 2013, j'ai rencontrĂ© mon mari. Enfin, celui qui serait mon mari aprĂšs, parce qu'on ne s'est pas mariĂ©s tout de suite quand mĂȘme. Et j'ai eu de la chance. C'est le hasard qui a fait qu'on s'est rencontrĂ©s. Et il est un peu comme moi. C'est-Ă -dire que lui, il adore voyager aussi. On a comme objectif de faire tous les pays du monde en la fin de notre vie, ce qui n'est pas possible. Mais on va essayer.

  • Speaker #0

    Vous avez la liste et vous cochez au fur et Ă  mesure ?

  • Speaker #1

    VoilĂ , c'est ça, on coche. On sait bien que ce n'est pas possible, mais on essaie d'en faire un maximum de tout ce qu'on peut. Donc avec lui, on est partis beaucoup en voyage. Au dĂ©but, tout seul. On a fait Tanzanie, on a fait l'Islande, on a fait les Canaries. On a fait Ă  peu prĂšs tout ce qui Ă©tait Ă  cĂŽtĂ© de la France aussi en termes d'Europe, limitrophes. Donc pas mal de petites choses. Et on a mĂȘme commencĂ©, quand on Ă©tait encore jeunes cĂ©libataires, enfin pas cĂ©libataires, mais sans enfants en tout cas, Ă  penser Ă  un tour du monde. On avait commencĂ© Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  faire un petit tour du monde Ă  deux, alors juste six mois. On avait fait les prĂ©mices, tout ça. Et puis, on a dĂ©cidĂ© de faire des enfants avant. On s'est dit, on aura un peu plus d'argent plus tard, on fera des enfants. Donc, on a fait deux enfants. Dans la famille Ouf, c'est notre nom de voyageur, il y a CĂ©lĂšne qui est nĂ©e en 2017, donc lĂ , il y a 7 ans, et Tann qui est nĂ©e en 2020, juste avant le confinement, et qui est du coup Ă  4 ans. Et on est partis avec eux en tour du monde quand ils avaient 2 ans et demi et 5 ans. Donc on est partis en 2022. On nous a dit qu'on Ă©tait assez courageux de partir avec des enfants aussi petits. Mais ça s'est trĂšs bien passĂ©. On Ă©tait trĂšs contents.

  • Speaker #0

    Puis on est quelques-uns sur le podcast maintenant des Tours du Monde. Et il y a tous les ùges. Donc finalement, ça se fait bien à la preuve.

  • Speaker #1

    Oui, et puis au final, voyager avec des petits-enfants, c'est d'autres contraintes. Mais ce n'est pas comme voyager avec des ados. Il y a d'autres contraintes encore différentes. On testera ça plus tard.

  • Speaker #0

    L'Ă©cole, par exemple ?

  • Speaker #1

    VoilĂ , exactement l'Ă©cole. Puis mĂȘme aussi au niveau des choix. Nous, Ă  leur Ăąge, ils nous ont suivis. En fait, ils ne savaient pas trop ce qu'on allait faire. Ils suivaient les choses, ils Ă©taient trĂšs contents. Quand ils grandissent, j'imagine qu'ils ont un peu plus leur mot Ă  dire.

  • Speaker #0

    Oui, en tout cas, c'est plus un partage pour essayer que tout le monde ait son pays ou ce qu'il a envie de voir. C'est une autre façon de faire.

  • Speaker #1

    En fonction des affinitĂ©s, en fonction de tout ça, de chacun. En tout cas, nous, on Ă©tait bien contents. Je me rappelle, quand on a pris la dĂ©cision de partir en tour du monde, c'est un copain qui nous avait dit, parce qu'on avait un peu en tĂȘte qu'il fallait avoir beaucoup d'argent pour partir en tour du monde Ă  quatre. Et il y a un copain qui nous a dit, vous savez, il ne faut pas gagner au loto, il suffit d'avoir un peu d'argent de cĂŽtĂ©. Nous, on avait une maison. On s'est dit, en fait, l'argent, on l'a. On vend la maison et on a l'argent pour partir en voyage. Donc, on a tout lĂąchĂ©. On a pris un peu notre courage Ă  deux mains, parce que ce n'est pas Ă©vident de tout lĂącher comme ça. Surtout qu'on savait qu'on ne reviendrait pas dans la mĂȘme rĂ©gion au retour. Donc, c'Ă©tait vraiment un... un changement de vie avec une petite parenthĂšse voyage au milieu. Donc voilĂ , on est partis dix mois autour du monde. On est rentrĂ©s l'annĂ©e derniĂšre, ça va faire un an dĂ©jĂ . Il y a Ă  peine qu'on Ă©tait rentrĂ©s qu'on avait envie de repartir. De toute façon, ça c'est un peu nous. Je crois qu'il y a un terme pour ceux qui ne peuvent pas s'empĂȘcher de penser au prochain voyage.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. On le voit pas mal sur les réseaux, mais je l'ai oublié aussi.

  • Speaker #1

    Oui, je ne m'en souviens plus, mais il y a un terme. Nous, on a besoin de savoir quel sera le prochain voyage. Donc forcĂ©ment, aprĂšs un tour du monde, on a pu tout faire. tout Ă  fait le mĂȘme budget. On avait encore un peu d'argent de la maison, heureusement, mais on ne pouvait pas repartir des mois et des mois, surtout qu'on a repris le travail aussi, forcĂ©ment.

  • Speaker #0

    Puis il faut.

  • Speaker #1

    Il faut, il faut bien retravailler, exactement. Donc, on a rĂ©flĂ©chi Ă  oĂč est-ce qu'on pourrait partir cet Ă©tĂ©. La NorvĂšge, ça faisait un petit moment qu'on voulait y aller. Et puis, on a creusĂ© un peu plus le sujet. On s'est dit qu'on avait besoin d'aventure. On avait beaucoup aimĂ© nos expĂ©riences autour du monde. On s'est dit, on va faire quelque chose d'un peu exceptionnel, ou en tout cas diffĂ©rent de ce qui se fait. Donc, on est parti au Svalbard. Le Svalbard, c'est Ă  800 kilomĂštres au nord de la NorvĂšge, au nord du nord de la NorvĂšge, et Ă  1000 kilomĂštres du pĂŽle nord. Il n'y a pas grand-chose de plus prĂšs que le pĂŽle nord.

  • Speaker #0

    Comment tu es arrivée jusque-là ? Dire qu'envie de faire une aventure, la NorvÚge, mais la NorvÚge, ce n'est pas le Svalbard. Enfin, comment le Svalbard ? Pourquoi le Svalbard ?

  • Speaker #1

    C'est une trĂšs bonne question et c'est assez marrant. Parce que, en fait, nous, on a une liste des choses Ă  faire et Ă  voir dans notre vie, qui s'allonge un peu tout le temps, forcĂ©ment. elle diminue puis elle se rallonge. Et sur cette liste, il y avait l'envie de voir le soleil de minuit, le vrai, c'est-Ă -dire celui qui ne se couche pas du tout, avec la boule Ă  l'horizon. Donc quand on avait dĂ©cidĂ© de faire la NorvĂšge au dĂ©but, on s'est dit on va aller au Cap Nord, parce que lĂ -haut on peut voir le soleil vraiment de minuit jusqu'Ă  assez tard dans l'Ă©tĂ©. Sauf que ce n'Ă©tait pas assez tard pour nous, parce qu'avec notre travail, on ne pouvait pas partir avant fin juillet, et le soleil de minuit au Cap Nord, c'est jusqu'Ă  fin juillet. Donc on n'avait pas forcĂ©ment le temps d'arriver, on aurait dĂ»... VoilĂ . ce dos soleil de minuit, mais on l'aurait quand mĂȘme vu se coucher un petit peu, donc ça ne collait pas. Donc, on a commencĂ© Ă  regarder sur Google Maps s'il n'y avait pas quelque chose de plus haut. Donc, il y a la Russie, mais en ce moment, c'est un peu compliquĂ©.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas forcément une trÚs bonne idée.

  • Speaker #1

    VoilĂ , ce n'est pas une bonne idĂ©e. Et puis, William, mon mari, il regarde sur Google Maps et puis il dit, c'est quoi ces petites Ăźles lĂ -haut, Ă  peu prĂšs Ă  la mĂȘme latitude que le Groenland ? Je ne sais pas, on regarde un peu plus prĂšs. On voit que ça s'appelle le Svalbard. Je me dis, est-ce qu'on peut y aller ? Je creuse rapidement sur Internet et on voit qu'il y a une ville lĂ -bas. On se dit, c'est un territoire norvĂ©gien, il y a une ville, il y a un aĂ©roport. Et bien, allez, lĂ , on est sĂ»r d'avoir un soleil de minuit jusqu'Ă  fin aoĂ»t. Donc, on est bien.

  • Speaker #0

    C'est fou et vous n'en aviez jamais entendu parler avant ?

  • Speaker #1

    Non, non, non, jamais. Et puis, ce qui est assez marrant, c'est qu'Ă  partir du moment oĂč on a pris cette dĂ©cision-lĂ , on a vu ça partout. Alors, je ne sais pas si c'est parce que du coup, comme on se renseigne dessus, on est un peu plus captives, mais on a vu un reportage dessus. qui avait Ă©tĂ© fait sur je ne sais plus quelle chaĂźne de tĂ©lĂ©vision, qui est sorti deux semaines aprĂšs qu'on ait pris cette dĂ©cision-lĂ . Enfin, plein de choses aprĂšs qui nous ont confortĂ©es dans cette envie d'aller voir cette petite Ăźle lĂ -haut.

  • Speaker #0

    Vous avez envisagé de partir combien de temps ?

  • Speaker #1

    Une semaine. On est partis une semaine au Svalbard et aprĂšs on a fait deux semaines en NorvĂšge aprĂšs. Disons qu'on Ă©tait un peu limitĂ©s entre guillemets avec les avions. Il y a des avions tous les jours au dĂ©part d'Oslo, mais nous on voulait revenir Ă  TromsĂž aprĂšs. Donc TromsĂž c'est au nord de la NorvĂšge. Et lĂ  il n'y a que deux avions par semaine. Donc c'Ă©tait soit en reste... soit on restait trois jours, soit on restait sept jours, et on se dit trois jours, ça va ĂȘtre un peu juste. Donc on est restĂ© une semaine. On serait bien restĂ© plus longtemps. Mais voilĂ , on va reparler du budget, mais c'est un petit budget quand mĂȘme.

  • Speaker #0

    Comment tu as organisĂ© ce voyage ? Puisqu'une fois que tu avais dĂ©terminĂ© que vous vouliez aller lĂ -bas, il fallait bien organiser et savoir ce qu'il y avait Ă  voir, Ă  faire, oĂč est-ce que vous alliez dormir, etc. Comment tu as organisĂ© ça ?

  • Speaker #1

    Alors, ce n'était pas évident au début, parce que moi, je fonctionne beaucoup avec les réseaux sociaux et Instagram et je vais regarder un peu comment font les autres dans les pays, prendre les bonnes idées, les bonnes astuces. Et là, il n'y avait rien du tout. Alors, avec les enfants, je n'ai rien trouvé du tout. témoignage de gens qui étaient montés là-haut avec des enfants, je n'avais rien trouvé. Ouais,

  • Speaker #0

    ce sera le premier.

  • Speaker #1

    VoilĂ , je n'ai vraiment rien trouvĂ©. Alors, des voyageurs qui sont partis le faire, lĂ , il y en avait quand mĂȘme pas mal, mais ils partaient en mode un peu aventure, c'est-Ă -dire randonner pendant une semaine, voir un ski, tout ça. Nous, ce n'Ă©tait pas envisageable.

  • Speaker #0

    Non, vous n'avez pas envie.

  • Speaker #1

    Si, envie, oui. Envisageable, non. On voulait quand mĂȘme partir avec nos enfants, donc on s'est dit que ça serait pour une autre fois. Donc, du coup, je me suis renseignĂ©e avec ce que je pouvais sur Internet. Il y a trois options, en fait. pour aller au Svalbard, globalement. La premiĂšre, c'est de faire une croisiĂšre au dĂ©part de la Scandinavie, la NorvĂšge. Il y en a qui partent d'Allemagne et de Hollande, si je ne me trompe pas. Sauf que ça, c'est totalement hors de prix. C'est excessivement cher. Ce n'est pas trop ce qu'on voulait non plus. Nous, les croisiĂšres en bateau, on a des enfants qui sont comme tous les enfants, qui sont assez actifs. On s'est dit, si on passe une semaine sur un bateau, ça va ĂȘtre dur pour eux, mĂȘme si c'est un gros bateau. Donc voilĂ , ça, on a vite laissĂ© tomber. L'autre option, c'est de passer par une agence. Il y a pas mal de... des petites agences qui partent, qui permettent de faire des aventures lĂ -haut et des sĂ©jours lĂ -haut. Mais voilĂ , on est aussi de nouveau sur des sĂ©jours plutĂŽt sportifs et qui sont adaptĂ©s pour des adultes ou en tout cas des grands, enfin des ados. Donc ça ne connaĂźt pas trop non plus. Donc on s'est dit, bon, ce n'est pas grave, on va le faire tout seul. En plus, nous, on a eu une fois une expĂ©rience de passer par une agence, ça s'Ă©tait trĂšs, trĂšs mal passĂ©. Donc nous, on organise tout seul, on prĂ©fĂšre. Ça, au moins, on sait oĂč est-ce qu'on va. On ne peut s'en prendre qu'Ă  nous-mĂȘmes si ça rase. Donc on s'est dit, on va le faire tout seul, on va bien y arriver. Donc on a pris un billet d'avion, on a commencĂ© par ça, au slow, et aprĂšs on s'est dit, on va voir au fur et Ă  mesure comment ça se passe. Et ça ne s'est pas si mal passĂ©, puisqu'il y a un site internet du Svalbard qui est trĂšs bien fait, qui permet de revoir un peu les hĂ©bergements qui existent, de voir les activitĂ©s possibles, de rĂ©server pas mal de choses. Il est en anglais, il est trĂšs bien fait, donc j'ai fait ça en fait. Je me suis basĂ©e lĂ -dessus.

  • Speaker #0

    Il y avait au moins un site.

  • Speaker #1

    Oui, il y avait au moins un site, exactement. Oui, il est trÚs bien fait. Alors moi, c'était la premiÚre fois. fois que j'arrivais dans un pays, on était un peu stressé parce que je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. D'habitude, je sais un peu ce qui m'attend et là, pas du tout. C'est un peu l'inconnu total.

  • Speaker #0

    L'aventure, c'est ce que tu voulais.

  • Speaker #1

    Exactement. Du coup, je me suis dit, j'espĂšre que ça va aller. Personne part avec des enfants. Il y a peut-ĂȘtre une raison. J'espĂšre que ça va le faire. Ça s'est trĂšs, trĂšs bien fait. Donc, ça s'est organisĂ© comme ça au fur et Ă  mesure, grĂące Ă  ce site Internet-lĂ , majoritairement.

  • Speaker #0

    Il s'appelle comment ce site, puisque ça peut nous aider aussi ? Oui,

  • Speaker #1

    il s'appelle Visits Valbard.

  • Speaker #0

    le site de l'Office de tourisme. Donc, merveilleux. C'est bon.

  • Speaker #1

    Et il est vraiment trĂšs, trĂšs complet.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous décrire rapidement votre itinéraire pour qu'on ait une vision d'ensemble, un petit teaser sur cette semaine au Svalbard et aprÚs, on rentrera dans le détail ?

  • Speaker #1

    Alors, le Svalbard, il n'y a pas trop d'itinérance pour le coup. Parce que, déjà, le Svalbard, il faut savoir que c'est un archipel d'ßles. Nous, on n'a été que sur l'ßle du Spitsberg qui fait, je reprends mes notes, 37 000 kilomÚtres carrés. et il y a 22 000 km2 de glaciers. Donc déjà, il n'y a pas trop de place pour bouger. Ensuite, ça on y reviendra, mais c'est interdit de se déplacer tout seul en dehors de la ville, en tout cas sans arme. Je vous en reparlerai un peu plus tard. Oui, c'est original. Et enfin, il n'y a que 50 km de route sur l'ßle du Spitsberg, dont les trois quarts qui ne sont pas bitumés. Donc, Osvalbard, on y va, on se pose à Longerbin, qui est la capitale, la ville principale, et on n'en bouge plus. Et ensuite, on fait des excursions en bateau ou avec des agences en étoile. Voilà, il n'y a pas forcément d'itinérance.

  • Speaker #0

    C'est pas mal reposant aussi.

  • Speaker #1

    Exactement, ça permet pour les enfants de faire des journées un peu plus off, de rentrer tous les soirs, donc c'est assez confortable aussi.

  • Speaker #0

    Et quel type d'excursion vous avez faite ?

  • Speaker #1

    Alors, on en a fait pas mal, on a fait pas mal d'excursions en bateau, puisqu'encore une fois, il n'y a pas beaucoup de route, donc on se déplace en bateau là-bas. L'hiver, on se déplace en ski ou en chien de traßneau, l'été, on se déplace en bateau. Donc, on a fait pas mal d'excursions en bateau, principalement pour aller voir des animaux, parce que c'était là. que l'objectif, l'ours blanc, c'était l'objectif. Il nous a fait attendre, mais je fais un petit teasing. On en a vu un.

  • Speaker #0

    Ben non, ça y est, tu l'as dit. Donc, il y a un peu de teasing.

  • Speaker #1

    Il y a un peu de teasing. On peut couper, si tu veux.

  • Speaker #0

    Bon, ben, on a hĂąte de savoir comment vous l'avez vu.

  • Speaker #1

    Donc, on a fait des excursions en bateau. On a fait une petite randonnĂ©e. Alors, les randonnĂ©es, ça a Ă©tĂ© un petit peu notre... Alors, le chat noir, c'est un peu excessif. Notre chat gris, on va dire, parce que nous, on adore faire des randonnĂ©es. Nos enfants n'adorent pas ça, mais ils sont quand mĂȘme assez... bon marcheur comme tous les enfants comme tous les enfants exactement et sauf que lĂ  bas en dessous de 12 ans c'est assez compliquĂ© de les convaincre d'emmener des enfants en randonnĂ©e ah oui c'est pas les enfants le problĂšme c'est les gens et les agences de voyage pas grand chose d'accessibles en tout cas ils n'acceptent pas les enfants dans pas mal de randonnĂ©es parce qu'ils trouvent que c'est vite beaucoup de dĂ©nivelĂ© des escarpots pas adaptĂ© AprĂšs, on fait confiance aux gens qui habitent sur place. Donc, ça a Ă©tĂ© un peu notre petit chagrin. On a pu faire une petite randonnĂ©e avec une agence qui proposait quelque chose d'adaptĂ© dĂšs 4 ans, qui est trĂšs, trĂšs bien d'ailleurs. Donc, je ne sais pas aprĂšs si tu veux qu'on dĂ©taille au fur et Ă  mesure.

  • Speaker #0

    Mais oui, on va rentrer dans le vif du sujet. Allons-y, faisons-le de façon chronologique si c'est plus simple et je suis sûre qu'on va s'y retrouver. D'ailleurs, quand vous arrivez, c'est quoi vos premiÚres impressions ? ou tes premiÚres impressions sur l'environnement, le paysage, les premiers contacts avec les gens avant de partir sur les différentes excursions ?

  • Speaker #1

    Alors dĂ©jĂ , rien que l'arrivĂ©e en avion, c'est assez sympa. Alors nous, on n'a pas eu trop de chance avec l'avion, que ce soit Ă  l'arrivĂ©e ou au dĂ©part, on Ă©tait un peu dans les nuages. Mais on a quand mĂȘme vu, on voit moins, mais ça faisait un peu mystique parce qu'on voyait ces nuages, cet archipel d'Ăźles avec les glaciers partout. On se demandait bien oĂč est-ce qu'on allait atterrir, oĂč est-ce qu'il pouvait y avoir une ville au milieu de tout ça. tout ça. DĂ©jĂ , rien que l'arrivĂ©e en avion, elle est assez sympa. Quand on atterrit, alors nous, on est arrivĂ©s sous les nuages, donc en atterrissant, on ne voyait plus grand-chose du paysage, mais tu arrives dans ce petit aĂ©roport, il n'y avait mĂȘme pas de porte d'embarquement, on est arrivĂ©s en mĂȘme temps que ceux qui partaient, c'Ă©tait assez sympa. On arrive dans ce tout petit aĂ©roport, on voit dĂ©jĂ  un ours polaire, enfin un faux, je ne sais pas trop si c'Ă©tait un vrai ou un faux, mais un empaillĂ©, je ne sais pas. En tout cas, un Ă©norme ours polaire. polaire qui attend au niveau des bagages. Ça parle d'ours polaire partout, d'ailleurs, dans l'aĂ©roport. Il y a des deux, tu te dis, je suis au bon endroit pour en voir. VoilĂ . DĂ©jĂ , on commence Ă  croiser les doigts. On sort de cet aĂ©roport. C'est trĂšs bien fait. Il y a un bus qui attend pour amener en ville Ă  5 km. De toute façon, la ville est trĂšs petite, mais le bus, il fait le tour des hĂŽtels et il dĂ©pose tout le monde aprĂšs, donc nickel. Et donc, on attend dans ce bus que tout le monde arrive. Et lĂ , c'est marrant, c'est CĂ©lĂšne qui le voit en premier. Elle dit, pourquoi il y a un panneau ? avec un ours polaire. Et puis lĂ , elle rĂ©agit, elle fait, mais ça veut dire, attention, ours polaire, on va voir des ours polaires. Elle rĂ©agit, elle comprend que ça y est, en fait, on est arrivĂ© et qu'on est dans un endroit oĂč il y a des ours polaires. Et donc, c'est vrai qu'on voit ce panneau pour la premiĂšre fois, attention, ours polaire. Au-dessus de ce panneau, il y a plein de directions de toutes les villes du reste du monde qui sont super loin. Et PĂŽle Nord, 1000 kilomĂštres, on fait, oh lĂ  lĂ , on est Ă  1000 kilomĂštres du PĂŽle Nord. Ça paraĂźt super loin, 1000 kilomĂštres, mais en fait, c'est vraiment la ville accessible pour le... le commun des mortels la plus proche du pĂŽle Nord. Donc ça fait quelque chose de dire qu'on est lĂ . Puis alors nous, on aime bien tous ces extrĂȘmes, un peu se dire qu'on est le plus prĂšs du pĂŽle Nord. Nous, on adore ça, ça nous fait quelque chose. Donc on prend le bus, on arrive sur la ville. Alors la ville, elle n'est pas belle du tout. On a un peu l'impression d'ĂȘtre dans une station de ski hors saison. VoilĂ , ça fait un peu l'esprit. Ce n'est pas trĂšs trĂšs beau, c'est assez vide. C'est des conditions assez dures lĂ -bas. De toute façon, les maisons sont construites de façon Ă  rĂ©sister Ă  la neige, au froid. Ce ne sont pas des belles maisons.

  • Speaker #0

    C'est fonctionnel.

  • Speaker #1

    C'est fonctionnel, exactement. La ville est en forme de thĂ©. Il y a une partie qui est sur le bord qui longe le fjord et puis une partie qui remonte un peu jusqu'Ă  un glacier. Alors je trouve que ça fait un thĂ© comme ça, avec les maisons autour, quelques petits commerces. On ne trouve pas ça trĂšs beau, mais on se dit qu'on est au bout du monde. On est dans un environnement qui est assez hostile, mĂȘme si nous, on ne l'aura pas ressenti, parce qu'on aurait eu un temps exceptionnel. Mais on se dit qu'il y a quand mĂȘme des gens qui habitent lĂ , planĂ©s. C'est accessible qu'en avion, en bateau, c'est accessible que l'Ă©tĂ©. Sinon, c'est le fjord dĂ©glacĂ©. Donc, ça nous fait quelque chose.

  • Speaker #0

    Peut-ĂȘtre que vous le savez, vous avez posĂ© la question. Entre les gens qui sont nĂ©s lĂ  et les gens qui sont venus pour travailler peut-ĂȘtre Ă  cet endroit-lĂ , est-ce que vous avez une idĂ©e de la proportion ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est marrant que tu me poses cette question parce qu'on n'a pas le droit de naßtre aux Valbardes. C'est interdit. Il y a deux, trois petites choses comme ça qui sont assez particuliÚres, mais on n'a pas le droit de naßtre aux Valbardes.

  • Speaker #0

    Mais pourquoi ?

  • Speaker #1

    Eh bien, parce qu'il n'y a pas d'hÎpital. entre un mois et quinze jours avant la naissance, elles sont envoyées en NorvÚge et elles n'ont le droit de revenir qu'une fois que leur enfant est capable de survivre entre guillemets aux conditions du Svalbard, donc au bout de quelques mois. Voilà, donc il n'y a pas beaucoup d'enfants là-bas.

  • Speaker #0

    Elles programment leur accouchement pas entre janvier et avril ou des trucs dans le genre ?

  • Speaker #1

    Ouais, je ne sais pas comment elles font. On n'a pas rencontrĂ© de femme qui avait eu un enfant sur le Svalbard, mais dans l'avion, il y avait une femme avec son enfant qui devait avoir, je ne sais pas, un peu moins d'un an et qui revenait du coup, installĂ©e lĂ . VoilĂ . Donc, c'est assez particulier. Globalement, on n'a pas rencontrĂ© beaucoup de gens qui Ă©taient lĂ  depuis longtemps. Il y a quand mĂȘme des rĂšgles au Val-Barre. C'est trĂšs rĂ©glementaire. Il y a des lois pour pas mal de choses. C'est trĂšs carrĂ©. Donc, tout le monde peut aller habiter lĂ -bas, travailler lĂ -bas. N'importe qui, sans visa, sans autorisation, peut arriver, s'installer. Les conditions, c'est qu'il faut absolument ĂȘtre capable de s'assumer financiĂšrement. Donc, soit d'avoir un travail, soit d'avoir de l'argent.

  • Speaker #0

    Oui, tu ne vas pas pour passer une retraite paisible.

  • Speaker #1

    Non, non, voilĂ , puisqu'ils n'ont pas de quoi te loger, ils te font partir. Et tu ne peux pas avoir des contrats de travail de plus de 5 ans, sauf si tu travailles dans la mine. C'est assez particulier, donc au final, ça tourne un peu. Les gens restent quelques annĂ©es, puis repartent, puis Ă©ventuellement reviennent. Mais ceux qui sont lĂ  depuis trĂšs longtemps, c'est des gens qui travaillent encore dans la mine, qui sont en activitĂ©. C'est assez hĂ©tĂ©roclite en termes de culture, parce qu'il y a beaucoup de gens d'un peu partout qui sont lĂ . Il y a des NorvĂ©giens, forcĂ©ment, des SuĂ©dois qui viennent, des Finlandais. Il y a aussi des Polonais, beaucoup, des Autrichiens, des Hollandais. Et il y a mĂȘme des personnes qui viennent du Laos ou de ThaĂŻlande, je ne sais plus, enfin qui viennent d'Asie du Sud-Est, qui viennent lĂ  pour travailler quelques annĂ©es. On a rencontrĂ© une personne, c'est une ThaĂŻlandaise. qui proposait des massages lĂ -haut. On lui a quand mĂȘme demandĂ© comment elle faisait pour survivre aux tempĂ©ratures.

  • Speaker #0

    Oui, c'est quand mĂȘme trĂšs loin de chez elle.

  • Speaker #1

    VoilĂ , et elle disait que c'Ă©tait trĂšs agrĂ©able d'habiter lĂ , malgrĂ© le froid. Ils sont une centaine de personnes qui viennent d'Adi Ă  travailler lĂ -haut, qui restent lĂ  quelques annĂ©es, qui gagnent pas mal d'argent du coup, qui rentrent chez eux aprĂšs. C'est assez particulier, toute cette ambiance. T'as un peu l'impression d'ĂȘtre dans un village multiculturel de gens qui... Ils sont lĂ  dans des conditions assez extrĂȘmes, qu'ils se connaissent presque tous, parce qu'ils sont Ă  peine 2000. On peut dĂ©gager un peu, ils ne se connaissent pas tous. Donc, nous, on a adorĂ© cette ambiance-lĂ . C'est super, super sympa.

  • Speaker #0

    Donc, vous arrivez, vous vous posez, votre hébergement, il est comment ? Fonctionnel, j'imagine aussi ?

  • Speaker #1

    Alors, pour la premiĂšre nuit, on a fait facile, on est partis Ă  l'hĂŽtel. On a pris une nuit Ă  l'hĂŽtel au Radisson Blue. On s'est dit, comme ça, on aura un accueil qui nous expliquera un peu les diffĂ©rentes choses. briefera un peu sur l'Ăźle. Et puis, on a choisi la facilitĂ©. Donc, on a dormi une nuit au Radisson Blue. Sauf qu'on l'a Ă©voquĂ© trĂšs rapidement tout Ă  l'heure, ça reste la NorvĂšge, le Svalbard. Donc, c'est trĂšs cher quand mĂȘme de mourir et de vivre. Donc, pour le reste de la semaine, on a pris un Airbnb, histoire d'avoir une cuisine, d'avoir deux chambres aussi. Avec les enfants, c'est plus sympa. Donc, on a commencĂ© par l'hĂŽtel et ensuite, on a migrĂ© dans un Airbnb dans la ville, pas trĂšs loin aprĂšs.

  • Speaker #0

    Mais tu l'avais réservé avant de partir. Oui,

  • Speaker #1

    tout Ă  fait. Alors, il vaut mieux avoir rĂ©servĂ© les choses avant quand mĂȘme, globalement. Pour ceux qui aiment bien faire un peu du last minute et voir sur place, ce n'est pas la destination du tout. Il vaut mieux avoir rĂ©servĂ© un peu avant, surtout en Ă©tĂ©. Ça reste la haute saison quand mĂȘme, touristique.

  • Speaker #0

    Oui, puis il n'y en a pas des tonnes, donc c'est vite réservé.

  • Speaker #1

    Exactement. Oui, il n'y en a pas des tonnes. Les hĂŽtels, je crois qu'il y en a cinq, cinq hĂŽtels de diffĂ©rentes gammes. Alors, il y a un camping aussi, mais lĂ , il faut ĂȘtre motivĂ©. Et il y a quelques Airbnbs quand mĂȘme.

  • Speaker #0

    Quelle température vous aviez ?

  • Speaker #1

    Alors nous, on a eu trÚs chaud. Trop chaud, je pense, pour la saison et pour l'endroit. En général, en été, il fait entre 8 et 12 degrés, globalement. Nous, c'est monté jusqu'à 18, 19 à un moment donné, presque 20. Quand je dis qu'on avait chaud, on avait les manteaux, les polaires des fois, mais il faisait chaud. AprÚs, quand tu fais des excursions en bateau, avec le vent


  • Speaker #0

    Oui, ça descend vite.

  • Speaker #1

    Ça descend vite, voilà. Il ne fait pas trùs chaud non plus.

  • Speaker #0

    Eh bien, partons pour les excursions. Vous avez commencé par quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, on a commencĂ© par aller voir les morses. Ça, au dĂ©but, on ne devait pas le faire parce que c'Ă©tait assez cher. Donc, on s'est dit, on va peut-ĂȘtre trouver d'autres excursions en bateau un peu moins chĂšres. On ne voulait pas forcĂ©ment dĂ©penser cet argent-lĂ  avec les enfants, sachant que lĂ , ils sont un peu petits pour juste faire du bateau, aller voir des morses et revenir. Donc, on n'avait pas rĂ©servĂ© ça au dĂ©but. Et on s'est dit, en arrivant,

  • Speaker #0

    c'est quand mĂȘme
 C'est dommage.

  • Speaker #1

    VoilĂ , on est lĂ , il y a des morses, il n'y en a que ici ou presque. Donc, on s'est dit qu'on allait le faire chacun notre tour avec William. Donc lĂ , c'est lĂ  que je dis que ça vaut le coup de rĂ©server un peu, puisque la veille pour le lendemain, il ne restait pas beaucoup de place dans les agences. Donc, on n'a pas eu trop le choix de l'agence. On n'est mĂȘme pas parti avec la mĂȘme tous les deux. Mais bon, on a trouvĂ© une petite place quand mĂȘme en derniĂšre minute. Et on a fait chacun notre tour. William l'a fait le mardi, moi je l'ai fait le mercredi. Et on est parti du coup voir les morces, chacun notre tour. William sous un temps tout pourri et moi avec un grand soleil. Ah,

  • Speaker #0

    c'est ballot ! Dommage !

  • Speaker #1

    Oui, alors c'est ballot, mais lui, il a eu la chance de partir avec l'agence qui débarque. donc il les a vus à pied au final et ça c'était assez sympa aussi. Moi je suis restée dans le bateau, alors j'avais le beau temps et je suis restée dans le bateau.

  • Speaker #0

    Et William il en a pensĂ© quoi ? Parce que c'est quand mĂȘme assez mastoc comme animal donc quand on s'en approche ça doit ĂȘtre assez impressionnant.

  • Speaker #1

    Oui c'est impressionnant alors c'est pas des trĂšs grosses colonies, on a vu la mĂȘme au final, du jour pour le lendemain ils n'avaient pas bougĂ©. D'ailleurs ils bougent pas trop d'ailleurs, globalement. Sur la terre c'est un peu difficile pour eux, ils font presque plus d'une tonne pour les plus gros. Ils Ă©taient combien ? Ils Ă©taient peut-ĂȘtre 5-6.

  • Speaker #0

    Ah oui, tout petits ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est des petites colonies. Ils n'ont pas de trĂšs grosses colonies, ils sont en petits groupes. Ils nous ont expliquĂ©, les guides. Des fois, on en croise mĂȘme des tout seuls qui se baladent un peu. Donc dĂ©jĂ , les voir de loin, ça fait quelque chose. En plus, William s'est approchĂ©, il les a vu un peu bouger. Moi, j'en ai vu un qui est descendu dans l'eau, qui est parti prendre son bain. C'est assez impressionnant quand mĂȘme. Et donc William, lui, qui est dĂ©barquĂ©, qui les a vus de beaucoup plus prĂšs, qui Ă©tait assez marrant, il me disait qu'on avait l'impression d'ĂȘtre un peu comme des agents secrets parce que c'est des animaux qui, malgrĂ© tout, sont assez trouillards. Et dĂšs qu'il y a un bruit ou quelque chose qui leur fait peur, ils partent dans l'eau et alors lĂ  on ne les voit plus. Parce que pour le coup dans l'eau, ils sont rapides. Ils ont dĂ©barquĂ© Ă  200 mĂštres de la colonie Ă  peu prĂšs, et puis ils suivaient la guide. qui faisait quatre pas, puis qui levait son bras comme dans les commandos de l'armĂ©e. Il fallait surtout pas faire de bruit. Donc c'est lĂ  aussi qu'on s'est dit que c'Ă©tait pas plus mal qu'il ne l'ait pas fait avec les enfants, parce que ne pas faire de bruit avec des petits-enfants,

  • Speaker #0

    c'est pas possible.

  • Speaker #1

    Donc ils se sont approchĂ©s, je pense, Ă  mĂȘme pas 50 mĂštres, je pense 40 mĂštres. Donc lĂ , c'est vrai qu'il m'a dit Ă  un moment donnĂ©, il y en a un qui s'est un peu Ă©nervĂ© contre son copain, qui devait un peu trop l'Ă©craser. Donc ils ont fait des gros bruits avec des grosses dĂ©fenses. C'est vrai qu'ils se sont rĂ©unis, c'Ă©tait impressionnant. Lui, il serait bien restĂ©. des heures Ă  les regarder, ça fait quelque chose. C'est quelque chose qu'on n'avait encore jamais vu. Les morses,

  • Speaker #0

    c'est pas commun.

  • Speaker #1

    Il avait adorĂ© faire ça. Moi, je l'ai vĂ©cu complĂštement diffĂ©remment parce que je ne suis pas descendue, donc je les ai vus de loin. Donc jumelles obligatoires, sinon c'est un peu frustrĂ©. Mais par contre, moi j'ai vu l'environnement et c'est lĂ  qu'on se rend compte qu'ils faisaient un temps magnifique. LĂ , tu te rends compte qu'en fait, c'est sur une terre ultra hostile et en mĂȘme temps tellement belle parce que t'as le glacier, t'as aucune vĂ©gĂ©tation lĂ -bas, c'est assez marrant, pas d'arbres, trĂšs peu d'arbres, rien du tout. Donc, ces glaciers, ces montagnes, les morses au milieu, la mer, le soleil, de minuit, j'aurais l'occasion de vous en reparler aussi. C'est la journĂ©e, donc ça ne faisait pas trop d'effet, mais qui se reflĂšte sur la mer, c'est incroyable. De commencer par ça, c'Ă©tait assez incroyable.

  • Speaker #0

    Ce sont des excursions qui durent combien de temps ?

  • Speaker #1

    Celles-ci, elles duraient cinq heures, parce qu'il nous a fallu presque une heure et demie pour aller Ă  l'endroit oĂč ils Ă©taient. Alors, ça dĂ©pend un peu d'oĂč ils sont, j'ai envie de dire. Globalement, ils prĂ©voient entre quatre et cinq heures en tout, parce qu'ils ne sont jamais trĂšs loin. Et les colonies de Morse, elles ont leurs habitudes, elles ont leurs endroits oĂč elles sont rĂ©guliĂšrement. Mais il faut compter entre une heure et une heure et demie pour y aller. Et ensuite, tu restes Ă  peu prĂšs une heure sur place, puis tu reviens.

  • Speaker #0

    Et bien, vous avez fait quoi aprĂšs ? Vous ĂȘtes redevenue une famille de quatre ?

  • Speaker #1

    Pendant qu'on faisait ça, nous, avec les enfants, on les a occupĂ©s un peu quand mĂȘme, on a fait des choses. Et donc lĂ , ça sera peut-ĂȘtre l'occasion de parler de cette fameuse interdiction de sortir de la ville. Parce que du coup, avec les enfants, moi, le premier jour, je suis partie Ă  l'extrĂ©mitĂ©, jusque lĂ  oĂč on avait le droit. Jusqu'Ă  un autre panneau, attention, ours polaire, il est interdit d'aller plus loin. On s'est dit, bon, on va s'arrĂȘter lĂ . On n'ira pas plus loin. Et donc, du coup, on a un peu explorĂ© la ville pendant ces deux jours de façon un peu rĂ©duite, en cas de trois au lieu d'ĂȘtre Ă  quatre. Chacun un peu de son cĂŽtĂ© de la ville. Et c'est lĂ  qu'on s'est vraiment renseignĂ© sur cette histoire d'armes. Nous, on le savait en partant, parce que j'avais vu ça en me renseignant. C'Ă©tait bien Ă©crit qu'il fallait, que pour sortir de la ville, il fallait avoir une arme. Donc, on avait la possibilitĂ© de passer un permis de port d'armes et de demander une autorisation. Je me suis renseignĂ©e quand mĂȘme. Je me suis dit, ça pourrait ĂȘtre marrant, mais... Bon, c'est compliquĂ©, passer le permis de prendre un arme en France. Donc j'ai vite laissĂ© tomber. Je me suis imaginĂ©e, aprĂšs, de voir un ours voler avec mon arme. Je pense que j'aurais Ă©tĂ© incapable de faire quoi que ce soit. Cette obligation, elle existe depuis... Alors, si je ne me trompe pas, je crois que c'est 2002.

  • Speaker #0

    Ah, c'est récent.

  • Speaker #1

    C'est assez rĂ©cent. 2012, peut-ĂȘtre mĂȘme. 2012, parce qu'en fait, il y a eu une personne qui a Ă©tĂ© attaquĂ©e par un ours et qui ne s'en est pas tirĂ©e, malheureusement. Parce que quand on se fait attaquer par un ours, on ne s'en tire pas, voilĂ , globalement.

  • Speaker #0

    Il est plus fort.

  • Speaker #1

    Donc c'est ultra rare. De toute façon, c'est ultra rare d'en voir vers la ville. Voilà, depuis ce jour-là, ils ont interdit de sortir de la perimÚtre de la ville sans arme. Et alors, ce qui est assez paradoxal, c'est que c'est aussi interdit de tuer un ours.

  • Speaker #0

    De tuer un ours pour son plaisir, mais pour se défendre, oui, j'imagine.

  • Speaker #1

    Alors, c'est un peu plus compliquĂ©. Les guides, ils ont en gĂ©nĂ©ral deux armes avec eux. Ils ont ce qu'ils appellent une arme de dissuasion. Ça envoie des grosses fusĂ©es qui font du bruit pour faire peur Ă  l'ours. Et en cas d'extrĂȘme urgence aussi, ça ne suffit pas. Ils ont une carabine ou une arme avec des balles rĂ©elles pour tirer sur l'eau. Et si jamais, par hasard, un jour
 on se retrouve Ă  devoir tuer un ours pour sa dĂ©fense, il va y avoir une enquĂȘte. Il va falloir prouver que vous avez bien respectĂ© toutes les rĂšgles de sĂ©curitĂ©. Et si ce n'est pas le cas, ce sera de votre faute et du coup, vous pouvez aller en prison, mĂȘme si vous avez tuĂ© l'ours pour vous dĂ©fendre, parce qu'ils sont protĂ©gĂ©s. Donc, c'est assez particulier.

  • Speaker #0

    Si on extrapole, c'est bien aussi, parce que je ne sais pas s'il y a des gens qui tuent les ours polaires pour une raison financiÚre ou en tout cas pas une bonne raison, mais ça évite ça en tout cas.

  • Speaker #1

    Les safaris de chasse, ça n'existe plus depuis... C'est assez récent aussi, je crois que c'est

  • Speaker #0

    1960-70. Ok, je ne savais mĂȘme pas que ça existait.

  • Speaker #1

    Ah oui, avant, il y avait des gens qui venaient, comme quand tu vas dans un certain pays d'Afrique, pour chasser du lion ou vailletuer des morses, des ours.

  • Speaker #0

    C'est bien que ça existe, alors c'est loi pour arrĂȘter ça.

  • Speaker #1

    Donc du coup, on a fait ce tour de la ville, en s'arrĂȘtant aux limites autorisĂ©es.

  • Speaker #0

    Oui, c'est mieux en mĂȘme temps. Vous vouliez en voir, mais pas forcĂ©ment Ă  ce moment-lĂ .

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Bon, et vous avez fait quoi d'autre,

  • Speaker #1

    alors ? Alors, on a fait quoi d'autre ? On a fait une petite randonnĂ©e, quand mĂȘme.

  • Speaker #0

    Ah oui,

  • Speaker #1

    la fameuse. Quand mĂȘme, il faut bien.

  • Speaker #0

    La seule autorisée.

  • Speaker #1

    La seule autorisĂ©e. Donc lĂ , on a trouvĂ© une agence qui proposait une sortie Ă  partir de 4 ans. Donc ça, c'Ă©tait parfait. Et donc, on faisait une petite balade. Et ensuite, on allait faire un barbecue. Donc, on trouvait que c'Ă©tait sympa comme excursion. Ça a durĂ© 5 heures aussi, 5-6 heures. On est partis longtemps. Donc lĂ , on est partis en voiture, pas en bateau. Et on a Ă©tĂ© dans une vallĂ©e. J'ai notĂ© le nom parce que je ne retiens pas les noms. La vie. Jorn Dallen Valley. Alors lĂ , ce qui Ă©tait super, c'est qu'on a mis 30 minutes, je pense, Ă  aller au dĂ©part de la balade. Et lĂ , on a vu un morse. Les enfants ont vu un morse, du coup. On s'est approchĂ©s Ă  pied, lĂ . C'est posĂ© Ă  cĂŽtĂ© du port, lĂ , tout seul. VoilĂ , un Ă©norme en plus. Donc, les enfants en ont vu un. Ils Ă©taient super contents. On a vu un renard polaire. Ça faisait partie des choses qu'on voulait voir aussi. Et on a vu une petite famille de rennes. Alors bon, il faut savoir que les rennes, il y en a partout dans la ville. Donc, c'est assez facile d'en voir. À la fin, ça devient un petit peu comme les vaches chez nous. Puis c'est... tu as encore un renne. LĂ , il y avait un petit bĂ©bĂ©, c'Ă©tait super. On s'est arrĂȘtĂ© pour sauver la famille. Donc, c'Ă©tait assez sympa. Et puis ensuite, on est parti de balader dans cette vallĂ©e. Donc, c'est vrai que c'est ultra facile. C'est plat, c'est trĂšs joli. On n'a pas fait une trĂšs grande balade, mais le guide nous a racontĂ© plein, plein de choses, des anecdotes sur les ours, sur la faune. Il nous a montrĂ© les petites cabanes qui existent pour les Ă©tudiants parce qu'il y a beaucoup d'Ă©tudiants Ă  Languerbine qui sont lĂ  pour l'universitĂ© spĂ©ciale pour tout ce qui est... Ă©tude de l'environnement arctique, rĂ©chauffement climatique, tout ça. On est tombĂ© sur une sortie d'ancienne mine, parce que du coup, Ă  la base, Longuerbine, c'Ă©tait une ville miniĂšre, qui explique aussi pas mal d'autres rĂšgles sur l'alcool, sur plein de choses. C'est trĂšs rĂ©glementĂ©, encore une fois. On a fait une petite pause au milieu de la vallĂ©e. C'Ă©tait sympa, on Ă©tait tout seuls. C'Ă©tait super chouette. Et puis, on est revenu ensuite faire un barbecue vraiment Ă  la norvĂ©gienne. LĂ , c'est des barbecues qui sont dehors. en mode plutĂŽt bras zĂ©ro que barbecue, on Ă©tait tous autour du feu, au bord de la mer, c'Ă©tait super chouette, on a beaucoup aimĂ©. On a failli se faire attaquer par des oiseaux par contre.

  • Speaker #0

    Quand tu as commencé la phrase, je me suis dit par un ours polaire, je me suis dit non, faut pas déconner.

  • Speaker #1

    Le guide n'avait pas trop envie qu'on en voit, nous on était tous là, il nous disait au début de la balade, alors vous voulez voir quoi ? On a tous dit des ours polaires, il a dit moi j'espÚre pas, je ne me laverai pas.

  • Speaker #0

    Non, c'est pas l'endroit non plus.

  • Speaker #1

    AprĂšs l'oiseau, tu sais, ça fait peur quand mĂȘme, ils s'appellent des sternartiques et en fait comme elles n'ont pas de prĂ©dateurs lĂ -bas, parce qu'il n'y a pas de chat, c'est interdit d'amener un chat aux balbardes, il n'y a pas d'animaux qui chassent les oiseaux. Et bien, elles pondent par terre, au bord de la route, voilĂ . Et donc, en fait, quand elles ont leur bĂ©bĂ© ou qu'elles sont en train de couver leurs oeufs, elles attaquent tous ceux qui passent Ă  cĂŽtĂ©. Et nous, on n'Ă©tait pas trĂšs loin, donc pour aller faire pipi, il y avait des toilettes du camping juste Ă  cĂŽtĂ©. Je faisais pas ma maligne, moi, avec les oiseaux qui passaient au-dessus en criant. Donc voilĂ , ça c'est une autre excursion qu'on a beaucoup aimĂ©e. Globalement, on a aimĂ© tout ce qu'on a fait.

  • Speaker #0

    Et les enfants ? Donc, pour le coup, ils ont eu leur lot d'animaux. Donc, c'Ă©tait chouette aussi. Oui,

  • Speaker #1

    ils Ă©taient super contents. Puis, la rando en elle-mĂȘme, on Ă©tait un peu dans les cailloux. On est tombĂ© sur, bon, ça, ça paraĂźt un peu morbide comme ça, mais sur un squelette de reine. Et donc lĂ , le guide, il nous a expliquĂ© comment ça fonctionnait un reine, pourquoi est-ce qu'il Ă©tait mort. On ne savait pas exactement, mais est-ce qu'il avait eu pas assez chaud, parce qu'il n'Ă©tait pas assez, il Ă©tait trop faible, est-ce qu'il avait assez mangĂ©. Donc, c'Ă©tait assez intĂ©ressant parce que, c'est vraiment, c'est sĂ»r que dit comme ça, tomber sur un squelette de reine, ça ne fait pas rĂȘver, mais... ça permet de mettre un contexte aussi Ă  tout ce qu'on a vu, Ă  l'environnement. On a vu le tunnel de la mine, c'Ă©tait aussi impressionnant. Il faisait froid parce que ça donne directement sur le permafrost qui est Ă  moins 4 degrĂ©s. Donc, c'Ă©tait sympa, c'est original.

  • Speaker #0

    Surtout si c'est bien expliqué et que tu n'es pas là qu'en tant qu'observateur, on t'explique vraiment ce que tu vois.

  • Speaker #1

    Oui, c'est super intĂ©ressant. En plus, tout le monde parle extrĂȘmement bien anglais lĂ -bas. Donc, il faut parler anglais.

  • Speaker #0

    J'allais te poser la question, je me doutais bien que ce n'était pas en français.

  • Speaker #1

    Non, c'est en anglais. On a rencontré une personne, une guide qui était suisse, donc qui parlait aussi français. C'est allemand-anglais, mais il y en a trÚs, trÚs peu. Globalement, il faut parler anglais.

  • Speaker #0

    Donc, vous traduisiez aux enfants. Oui,

  • Speaker #1

    exactement. Pas tout le temps, des fois, ils se débrouillent.

  • Speaker #0

    Oh, ça ressemble. Donc, c'est bon,

  • Speaker #1

    on a compris. Non, non, bien sûr qu'on leur traduisait.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que vous avez fait d'autre ?

  • Speaker #1

    Je vais garder pour la fin la meilleure excursion de la semaine.

  • Speaker #0

    Oui, j'imagine.

  • Speaker #1

    C'était le dernier jour en plus, donc ça tombe bien. On a fait aussi un truc qui était assez sympa et je pense que ça vaut le coup d'y rester longtemps, au moins une semaine, parce que ça permet de ne pas se focaliser uniquement sur les sorties bateau un peu classiques. On a fait une espÚce de chasse au trésor dans la ville qui est organisée justement par cette fameuse personne suisse qui parlait un peu français. Donc là, en fait, ils envoient par mail toute une série de questions et d'énigmes qui permettent de vraiment faire le tour. autour de la ville et de comprendre vraiment ce que c'est que cette ville, d'aller un peu plus dans le détail de la vie d'avant, d'anciens villages, des anciennes mines. Là, il y a une église là-bas, comment tout ça fonctionne. Et c'était super sympa. Alors pour Ethan, 4 ans, c'était un peu dur, parce que les énigmes, c'était un peu trop dur pour lui. Mais CélÚne, à 7 ans, on lui disait la question. En plus, là, on avait la version française, donc c'était facile. Il fallait qu'on cherche les différents spots qui étaient expliqués sous forme d'énigmes. Et ensuite, il y avait une petite explication sur ce spot-là. Donc c'était vraiment super chouette. Et ça nous a vraiment fait faire tout le tour de la ville. Donc ça, c'est un bon... Si on reste suffisamment longtemps, parce que c'est sûr que si on reste que 3 jours, ce ne sera pas l'inconcernable. Mais si on reste suffisamment longtemps, ça permet vraiment de... de comprendre ce que c'était avant. Il y a des espÚces de téléphériques dans la ville, d'anciens cùbles de téléphériques avec des wagons suspendus. Donc, c'était pour transporter le charbon puisqu'ils ne pouvaient pas le faire transporter par la route. Donc, il les a transportés par wagon suspendu. Donc, il y a plein de choses intéressantes.

  • Speaker #0

    La chasse au trésor, c'est toujours une bonne idée, je trouve, avec les enfants.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sympa. Ils Ă©taient trĂšs contents. Et puis, en plus, on peut vraiment le faire sur la semaine. On n'est pas obligĂ©s de tout faire d'un coup. On prend rendez-vous avec la personne au moment oĂč... on rĂ©serve l'activitĂ© et puis on a un jour, deux jours, trois jours pour trouver toutes nos Ă©nigmes. Et Ă  la fin, il y a un petit cadeau en plus.

  • Speaker #0

    Ça motive.

  • Speaker #1

    Exactement. Moi, je suis allĂ©e faire une dĂ©gustation de biĂšre aussi. Je suis allĂ©e toute seule parce qu'il faut avoir 18 ans. Donc lĂ , mĂȘme les ados, ils n'ont pas le droit. Donc, je suis allĂ©e visiter et dĂ©guster la biĂšre de la brasserie la plus au nord du monde. C'est une petite activitĂ© sympa aussi. Il se fait deux fois par semaine seulement. Donc, il faut avoir un peu prĂ©vu le coup. qui permet de dĂ©guster cette fameuse huile. On l'avait dĂ©jĂ  dĂ©gustĂ©e avant, il ne faut pas croire.

  • Speaker #0

    Vous aviez déjà fait deux, trois apéros, donc forcément. Voilà,

  • Speaker #1

    exactement. Ce qui est assez original avec cette brasserie, mis Ă  part le fait qu'elle soit la plus au nord du monde, et encore, je me demande si elle n'a pas Ă©tĂ© dĂ©trĂŽnĂ©e par une brasserie au Groenland, ça je ne suis pas sĂ»re. C'est Ă  quelques kilomĂštres prĂšs, je crois que ça kiffe. DĂ©jĂ , c'est qu'ils utilisent de l'eau des glaciers, donc elle a plus de 2000 ans, l'eau. Alors pas que, mais un mĂ©lange d'eau, donc il y a de l'eau de plus de 2000 ans dans la Vierge. Et le fondateur a rĂ©ussi Ă  faire une brasserie sur une Ăźle oĂč la production d'alcool est normalement interdite. Donc il a fait changer la loi pour ça. Puisqu'au temps des mines, quand il n'y avait quasiment que des mineurs qui habitaient lĂ , ils ont restreint l'alcool de façon assez draconienne pour Ă©viter qu'il y ait des accidents et tout ça. Et c'Ă©tait restĂ© depuis 1920 ou 1925, avec le traitĂ© d'Uzvalbard, qui dit qu'on n'a pas le droit de produire de l'alcool sur le territoire d'Uzvalbard. Donc il a changĂ© la loi.

  • Speaker #0

    Et est-ce qu'elle est bonne cette biĂšre ?

  • Speaker #1

    Oui, franchement elle est trĂšs bien.

  • Speaker #0

    ils ont 5 gammes elle est pas trĂšs bonne on peut la goĂ»ter en NorvĂšge aussi on n'est pas obligĂ© d'aller lĂ -bas pour la boire ah bah j'imagine qu'en plus ça doit ĂȘtre recherchĂ© je sais pas mais avec ce petit goĂ»t de glacier ça aurait Ă©tĂ© dommage de la garder qu'eux au Svalbard ah oui c'est sĂ»r bon

  • Speaker #1

    ça sans les enfants juste moi d'ailleurs voilĂ  il fallait bien les garder les enfants il fallait bien les garder exactement mais lĂ  de toute façon c'est vraiment interdit au moins de 18 ans ils rigolent pas avec l'alcool et les enfants mĂȘme dans les bars pour aller dans les bars lĂ -bas. VoilĂ , c'Ă©tait pas forcĂ©ment... Fallait pas qu'on reste trop tard. Au bout d'un moment, ils nous demandaient de partir. Ils sont assez sĂ©vĂšres avec les enfants et l'alcool. Ils veulent pas les confronter Ă  ça trop tĂŽt. Donc... OK, pourquoi pas ? Pourquoi pas ? Oui, tout Ă  fait. Bon,

  • Speaker #0

    allez, on continue. Vous avez fait quoi d'autre ?

  • Speaker #1

    Il m'en reste plus qu'une, mais c'est la meilleure. Et d'ailleurs, c'est le coup de cƓur de tout le monde. Ah bah voilà,

  • Speaker #0

    comme ça, on a fait la question d'aprĂšs en mĂȘme temps. Tout va bien.

  • Speaker #1

    Je leur ai demandĂ© hier quand tu prĂ©parais un peu du coup notre discussion. qu'est-ce qu'ils avaient prĂ©fĂ©rĂ© lĂ -bas, ils m'ont tous sorti la mĂȘme chose. Donc lĂ , on est partis avec une agence, avec un bateau un peu plus gros que ce qu'on avait fait jusqu'Ă  prĂ©sent, mais un bateau... Parce qu'ils ont aussi beaucoup de restrictions un peu Ă©cologiques. Alors c'est paradoxal, le Svalbard, c'est qu'ils vivent de la mine de charbon, mais en mĂȘme temps, ils essayent de prĂ©server l'environnement et de faire de l'Ă©cologie au maximum, donc il y a des rĂšgles assez strictes. Et les bateaux sont trĂšs souvent Ă©lectriques ou hybrides, en fonction de la taille. Donc on est partis avec un gros bateau, on est partis pour 7 heures d'expulsion. Ă  5 heures de l'aprĂšs-midi. Donc on est revenus Ă  minuit. Donc l'occasion aussi de vous parler de ce fameux soleil de minuit qui nous a un petit peu dĂ©traquĂ©s mine de rien quand mĂȘme. Et donc du coup on est partis voir des glaciers. LĂ  on ne savait pas trop quoi s'attendre. On s'est dit que c'Ă©tait la derniĂšre chance qu'on avait de voir des ours polaires. Donc on a croisĂ© les doigts Ă  fond. Tout le monde nous a dit c'est quand mĂȘme super rare, c'est super rare d'en voir, c'est pas sĂ»r. On s'est dit allez, on croise les doigts, on active la chance, c'est parti. Et donc lĂ  on part pour deux heures de bateau pour aller voir des glaciers qui sont de l'autre cĂŽtĂ© du fjord, qui ne paraissent pas trĂšs loin comme ça. ça, mais quand mĂȘme deux heures de bateau. Sans un grand bateau, il y a un barbecue qui est prĂ©vu pendant la route, donc c'est assez sympa. Il y a des vidĂ©os d'animaux, il y a pas mal de petites choses. Le trajet se passe trĂšs bien, on a discutĂ© avec d'autres touristes qui Ă©taient lĂ . William en a profitĂ© pour faire la promo de l'Auvergne, il y a des gens du Pays de Galles. VoilĂ , super !

  • Speaker #0

    Bien sûr, il faut faire ça !

  • Speaker #1

    Et puis du coup, on arrive, au bout d'une heure et demie, on commence Ă  s'approcher du glacier et lĂ ... on commence Ă  avoir des petits icebergs. Alors les icebergs, ça fait partie de la liste aussi. Il y a des choses Ă  voir dans sa vie. Et lĂ , on commence Ă  avoir des petits icebergs et puis des gros icebergs. Et lĂ , on se retrouve vraiment... On se rapproche du glacier et on se retrouve vraiment au milieu des icebergs. Donc le bateau qui lĂ  Ă©tait en mode ultra lent, on n'a pas fait un Titanic bis quand mĂȘme heureusement. Mais il poussait les icebergs, c'Ă©tait impressionnant. On Ă©tait lĂ  au milieu de cette mer d'icebergs, il y avait de la glace partout. On se rapproche de ce glacier-lĂ  avec le soleil juste au-dessus. Donc il est 22h, Ă  peu prĂšs un peu moins, il est 21h. Le soleil est encore super haut dans le ciel. Du coup aux Albardes, ils ont 4 mois de jour, vraiment de jour, 24h sur 24. C'est long. Oui, c'est long. Nous, on a Ă©tĂ© un peu surpris parce qu'on pensait voir le soleil se baisser un peu quand mĂȘme. Et nous, quand on y Ă©tait, il ne se baissait pas. On avait le soleil qui faisait une espĂšce d'aurĂ©ole au-dessus de notre tĂȘte. La luminositĂ© Ă©tait exactement la mĂȘme Ă  minuit qu'Ă  midi. C'Ă©tait assez impressionnant. Tu sors Ă  2h du matin, tu es en plein jour, c'est incroyable. Donc lĂ , on Ă©tait presque au dĂ©but de la nuit, on voyait comme en plein jour. Le soleil qui se reflĂ©tait sur la mer, le glacier, c'Ă©tait assez incroyable. La Ă©tane, elle Ă©tait fascinĂ©e parce qu'on a vu deux, trois bouts qui sont tombĂ©s, qui ont fait des belles vagues quand mĂȘme. Tu entends le bruit, tu entends tout ça, c'Ă©tait impressionnant. Et Ă  un moment donnĂ©, on entend Yannors Polaire ! Polarbeer ! Polarbeer ! On rentre bas de combat, tout le monde qui se prĂ©cipite devant le bateau, qui sort les jumelles et on ne voit pas du tout. Ils nous disent Si, il est lĂ , il nage ! Alors il nage, il nage, ok. Donc il y a une des guides du bateau qui arrive Ă  nous le faire repĂ©rer et lĂ  on voit juste un mini bout de caillou, entre guillemets, qui passe dans l'eau avec un petit trait qui traduit son mouvement, mais impossible de vraiment
 Elle ne nous aurait pas dit que c'Ă©tait un ours polaire, on voyait juste un caillou qui bougeait. LĂ , on arrive Ă  le repĂ©rer avec les jumelles. CĂ©lĂšne ne le voit pas, elle Ă©tait ultra déçue. Donc lĂ , on Ă©tait Ă  la fois contents, parce qu'on s'est dit qu'il y en avait un qui n'Ă©tait pas loin, mais un peu déçus, parce qu'on ne l'avait pas bien vu. Donc ce n'est pas trĂšs grave, on continue de se focaliser sur le glacier qui valait le dĂ©tour. Les gens du bateau nous annoncent qu'ils vont nous offrir un verre avec un petit glaçon qu'ils avaient rĂ©cupĂ©rĂ© dans la mer. Donc le glaçon du glacier, c'est super sympa. Et au moment oĂč on Ă©tait en train de boire notre petit verre, donc whisky pour les plus motivĂ©s, sans ça pour les autres, lĂ , il y a quelqu'un qui recrit Paul ArbĂ©, ours polaire, et lĂ , il Ă©tait sur la terre. Donc lĂ , il Ă©tait loin. Il y avait absolument les jumelles, mais Ă  travers les jumelles, on l'a vu. Tout le monde l'a vu, mĂȘme Ethan, qui Ă©tait assez impressionnĂ©, je pense, mĂȘme du haut de ses quatre ans. Et on l'a vu sur la terre, qui vivait sa vie, qui se baignait un peu. pousser un peu les oiseaux qui tournent autour de lui. Je pense qu'il y avait de l'air du poisson ou quelque chose par lĂ -bas, puisqu'il y avait plein d'oiseaux autour qui tournaient cĂŽtĂ©. Et il est restĂ© un bon moment, lĂ , Ă  marcher en long, en large sur la berge. Le glacier, je ne le regardais mĂȘme plus. C'Ă©tait incroyable. Parce qu'on se dit, il n'y en a pas beaucoup sur la Terre. Il n'y a que lĂ  qu'on peut en voir, et puis au Groenland ou sur d'autres petites Ăźles. En libertĂ©,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #1

    En libertĂ©, c'Ă©tait incroyable de le voir comme ça. Ça fait quelque chose, mĂȘme s'il est loin. Donc lĂ , j'ai... Il y a peut-ĂȘtre juste certaines photos que j'ai postĂ©es sur Instagram. Ce ne sont pas les miennes, puisque je n'ai pas du tout le matĂ©riel adaptĂ©. Et donc, il y avait un monsieur qui me regardait galĂ©rer Ă  prendre des photos avec mon tĂ©lĂ©phone via les jumelles, qui a eu pitiĂ© de moi, et qui avait un super objectif, et qui m'a envoyĂ© les photos de cette ours polaire. Du coup, pour cette excursion-lĂ , on avait un peu peur que ça soit long avec les enfants, parce qu'on est restĂ©s 7 heures sur le bateau. Et au final, c'est passĂ© super vite. Tout est beau tout le temps. Alors, on a eu la chance de voir cette ours, mais si on n'avait pas vu l'ours, au final, ils adaptent beaucoup les... programme, on aurait fait trois glaciers, lĂ  on n'en a fait que deux parce qu'on est restĂ© plus longtemps pour voir l'ours c'est vraiment bien fait, bien organisĂ© c'est top dans nos voyages, moi c'est un peu quelque chose qui m'anime dans les voyages, voir un peu les animaux dans leur environnement naturel, et plus je voyage plus j'ai du mal avec les eaux, mĂȘme si je comprends aussi que des fois, il faut aussi pour prĂ©server certaines espĂšces dans la nature, tu te dis, ils sont tellement bien c'est tellement beau,

  • Speaker #0

    ça change tout au final et puis ils n'ont rien à foutre dans les eaux mais bon,

  • Speaker #1

    chacun c'est un autre débat Voilà, ça c'était vraiment l'excursion incroyable.

  • Speaker #0

    Et puis finir avec ça, c'est top. C'est vraiment le clou de la scÚne.

  • Speaker #1

    CarrĂ©ment, carrĂ©ment. Et donc cette excursion, je la recommande vraiment. On en reparlera quand on fera la partie un peu plus pratique, mais en plus avec des enfants, c'est parfait parce qu'on peut faire ça avec des petits bateaux, ce qu'on appelle des speedboats. Alors ça, il faut avoir 12 ans pour le faire, minimum. Et ils Ă©taient au mĂȘme niveau que nous, Ă  peu prĂšs, dans un tout petit bateau dehors. Je me suis dit, les pauvres, ils doivent se geler. J'Ă©tais assez contente de l'avoir fait. fait sur un plus gros bateau, mĂȘme si ça fait peut-ĂȘtre un peu moins, pour le coup, un peu moins aventure. C'est un gros bateau, quand mĂȘme. Mais au moins, avec des enfants, c'Ă©tait l'idĂ©al.

  • Speaker #0

    Sur le speedboat, tu ne peux pas bouger, tu as froid, moins bien. Et si, en plus, il ne s'approchait pas plus, aucun intĂ©rĂȘt.

  • Speaker #1

    Non, il ne s'approchait pas beaucoup plus. Alors aprÚs, il était de l'ours, il n'était pas plus prÚs. Par contre, des icebergs, forcément, oui. Parce que là, tu tends la main, tu peux le toucher, ton iceberg.

  • Speaker #0

    Est-ce que ça vaut le coup de... Avec des enfants, encore une fois, j'entends, de faire ça... Bon, chacun fait comme il veut. Voilà. Mais en tout cas, ça existe et c'est bien de le savoir.

  • Speaker #1

    Voilà, on a fait le tour. AprÚs, on est rentrés et on était tristes. Ah bah oui,

  • Speaker #0

    j'imagine. Ce fameux soleil de minuit... Ça fait quoi ? C'est fou quand mĂȘme que ce soleil ne se couche pas. Pour notre horloge interne, ça ne marche pas.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est assez fou dĂ©jĂ  de le vivre. Physiologiquement parlant, c'est compliquĂ©. Les enfants, globalement, ça a Ă©tĂ© Ă  peu prĂšs. J'avais un peu peur. Sur les trois semaines, parce que mĂȘme aprĂšs, au nord de la NorvĂšge, il ne faisait pas beaucoup de nuit non plus. Au fur et Ă  mesure des trois semaines, ils ont commencĂ© Ă  se coucher de plus en plus tard, Ă  s'endormir de plus en plus tard. Comme le Svalbard, c'Ă©tait le dĂ©but, ils ont quand mĂȘme rĂ©ussi Ă  garder un rythme pas trop dĂ©calĂ©. Par contre, moi, je n'arrivais pas Ă  m'endormir avant minuit, une heure du matin. complĂštement dĂ©calĂ©, ton corps ne se repose pas il est tout le temps en Ă©veil, il voit du soleil on a eu de la chance d'avoir des volets occultants des rideaux occultants lĂ  oĂč on Ă©tait sinon c'est compliquĂ© mais c'est trĂšs particulier moi Ă  un moment donnĂ© je me suis rĂ©veillĂ©e au milieu de la nuit il Ă©tait 3h du matin pour aller aux toilettes et tu sors de la chambre, c'est le grand jour tu sais plus, tu mets 3 plombs, on va te rendormir parce que ton corps il s'est dit ça y est c'est la fĂȘte ce qui est vraiment impressionnant c'est de le voir tourner autour de nous parce qu'on a fait quand mĂȘme on est sorti Ă  peu prĂšs Ă  toute toute heure de la journĂ©e. On a fait des choses le matin, on a fait des choses l'aprĂšs-midi, le soir. Et au final, le soleil est quasiment tout le temps Ă  la mĂȘme hauteur. Alors, il y a une lĂ©gĂšre variation parce que lĂ , on arrivait plutĂŽt sur la fin du soleil, la journĂ©e Ă©ternelle, la journĂ©e en continu. Donc, sur la fin de notre sĂ©jour, je sentais une lĂ©gĂšre baisse de luminositĂ© dĂ©but aoĂ»t. Mais c'est impressionnant de voir ce soleil qui
 C'est la Terre qui tourne, ce n'est pas le soleil. Mais bon, on a l'impression qu'il tourne autour de nous.

  • Speaker #0

    Oui, ça doit ĂȘtre quelque chose. Je pense que c'est effectivement un truc Ă  vivre. Mais pour ceux qui sont lĂ  toute l'annĂ©e, ça doit ĂȘtre... Ils sont habituĂ©s, je ne sais pas. C'est un truc Ă  vivre, sans doute.

  • Speaker #1

    On en a parlĂ© avec des gens qui Ă©taient lĂ  toute l'annĂ©e, justement de ça, et surtout de l'autre version. Parce que quatre mois dans l'annĂ©e, c'est nuit, plus temps. Et on leur a demandĂ© ce que c'Ă©tait le plus difficile Ă  gĂ©rer. Et ils nous ont, pas majoritairement parlant, mais quasiment tout le monde nous a dit que la nuit Ă©tait plus facile Ă  gĂ©rer que le jour. Il vaut mieux ĂȘtre tout le temps la nuit. de tout le temps de jour, parce que quatre mois sans te reposer, ils disent que c'est vraiment difficile. Et puis ils disent que quand il fait nuit, il y a les aurores borĂ©ales, donc pas de la nuit. C'est complĂštement diffĂ©rent, c'est une ambiance complĂštement diffĂ©rente. T'as la neige, t'as beaucoup moins de monde.

  • Speaker #0

    Et t'as beaucoup plus froid.

  • Speaker #1

    Ah oui, ça par contre oui. Mais ils nous ont tous recommandé de venir Rosevalbard en hiver pour le vivre vraiment encore différemment.

  • Speaker #0

    Et ça t'a donné envie ?

  • Speaker #1

    Ah bah oui,

  • Speaker #0

    carrément.

  • Speaker #1

    CarrĂ©ment. C'est plus un endroit Ă  vivre qu'Ă  voir au final. Il y a des choses que tu peux pas... on a pas mal voyagĂ©, tu vas au Machu Picchu pour voir le Machu Picchu, tu vas en Inde pour voir le Taj Mahal, mais lĂ , tu vas pas au Svalbard pour voir vraiment l'endroit, mĂȘme si c'est trĂšs beau. Il y a d'autres endroits aussi beaux, peut-ĂȘtre mĂȘme plus beaux que ce qu'il y a lĂ -bas, mais tu vis l'endroit, en fait. Tu vis d'ĂȘtre prĂšs du pĂŽle Nord, d'ĂȘtre en journĂ©e continue pendant quatre mois, d'ĂȘtre en journĂ©e, en nuit continue pendant quatre mois, c'est plutĂŽt une expĂ©rience Ă  vivre qu'Ă  voir, au final. C'est difficile d'expliquer, c'est des sensations plus qu'autre chose, mais c'est... Nous, on a adorĂ©. Franchement, j'Ă©tais un peu triste de partir.

  • Speaker #0

    Tu reviendras ?

  • Speaker #1

    Oui, on reviendra en hiver, quand les enfants seront un peu plus grands. Pour l'hiver, je pense qu'on sera plus adaptés.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'il faut bien se couvrir. Donc Ethan, il est un peu petit encore, peut-ĂȘtre pour vraiment l'apprĂ©cier.

  • Speaker #1

    Il survivrait, mais il n'apprĂ©cierait peut-ĂȘtre pas trop.

  • Speaker #0

    Bon, on passe au guide pratique pour aider nos auditeurs et auditrices qui auraient envie de vivre la mĂȘme expĂ©rience. Combien d'heures d'avion ? Quel dĂ©calage ?

  • Speaker #1

    Alors, il n'y a pas de dĂ©calage horaire. Comme la France, mĂȘme hors d'Ă©tĂ©, hors d'hiver, ils se calent aussi sur la NorvĂšge, qui est comme nous. Donc, il n'y a pas de dĂ©calage horaire. AprĂšs, au niveau des avions, il faut forcĂ©ment passer par la NorvĂšge. Jusqu'Ă  Oslo, nous, on avait deux heures d'avion. On Ă©tait partis de Lyon. Paris, ça doit ĂȘtre Ă  peu prĂšs pareil. Et ensuite, de Oslo jusqu'Ă  Longyearbyn, donc la ville de Lusvalbard, c'est trois heures d'avion. Donc, ce n'est pas trĂšs loin, au final. Ça se fait savoir.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des formalités spécifiques ?

  • Speaker #1

    Alors, non, pas besoin de visa. Par contre, il faut absolument le passeport. On peut voyager en Europe avec la carte d'identité. Là, c'est un peu à part. On sort de la frontiÚre. C'est un vol international quand on va là-bas.

  • Speaker #0

    Des vaccins, des trucs à prévoir cÎté santé ?

  • Speaker #1

    Non. Pour nous, les vaccins, avec le tour du monde, on Ă©tait blindĂ©s. On n'a mĂȘme pas rĂ©flĂ©chi. Il n'y a pas de vaccin particulier. C'est bien d'avoir une assurance, surtout si on va faire des choses un peu plus sportives, un peu plus aventureuses. Mais si on passe par des agences tout le temps, normalement, eux, ils ont toutes les assurances qui vont bien.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a quelque chose qu'il ne faut absolument pas oublier quand on va au Svalbard ?

  • Speaker #1

    Les jumelles, les jumelles, des trĂšs bonnes jumelles. C'est super important parce que les animaux ne sont pas Ă  deux mĂštres, donc des bonnes jumelles. Et aprĂšs, il faut s'habiller comme il faut quand mĂȘme. MĂȘme si on est en Ă©tĂ©, on n'est pas sur des tempĂ©ratures nĂ©gatives. Nous, sur le bateau, au glacier, on n'a pas eu froid parce qu'on Ă©tait bien habillĂ©s, mais il faisait froid. Donc, il faut une tenue chaude avec des sous-couches, quitte Ă  enlever les manteaux s'il faut, mais on a Ă©tĂ© Ă©quipĂ©s.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a un systÚme, comme dans d'autres endroits, de location de tenues adaptées ?

  • Speaker #1

    Oui, avec les agences, ils le font ça. Alors, sur des petits-enfants, je ne sais pas. Nous, on avait nos affaires, donc on n'a pas rĂ©clamĂ©. Mais les agences peuvent louer, voire prĂȘter des chaussures chaudes, des vĂȘtements chauds et tout ça.

  • Speaker #0

    En te suivant, j'ai vu qu'il y avait quand mĂȘme un truc qui serait pas mal d'avoir. Si tu n'as pas de volet occultant, tu as donnĂ© une petite astuce que j'ai trouvĂ©e gĂ©niale.

  • Speaker #1

    Oui, alors ce n'est pas moi qui l'ai trouvée, cette astuce. Je l'ai piqué sur Instagram. On m'a donné l'infos. j'ai trouvé ça génial. Oui, c'est le papier aluminium sur les vitres. Alors ça, ça a sauvé notre fin de vacances parce que dans le canton, il n'y avait pas. Donc, un peu d'eau sur la vitre, du papier alu et là, ça fait l'occultation. C'est parfait.

  • Speaker #0

    Mais c'est génial.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est gĂ©nial. Ça, c'est vraiment gĂ©nial.

  • Speaker #0

    Franchement, partez avec votre papier alu si jamais vous tombez comme dans ce camping oĂč il n'y a pas de volet occultant. Sinon, tu deviens dingue, en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça. AprÚs, tu essayes avec des coups. couvertures et tout, mais ça ne fait pas pareil.

  • Speaker #0

    C'est ça, moi je pars toujours avec des pinces à linge en me disant je ne vais pas réussir à mettre des trucs mais le papier à l'huile, incroyable.

  • Speaker #1

    C'est parfait.

  • Speaker #0

    Au contraire, est-ce qu'il y a quelque chose que vous avez pris avec vous mais qui n'était absolument pas nécessaire ?

  • Speaker #1

    Alors non, tout ce qu'on a pris a Ă©tĂ© utilisĂ©. Alors pour le Svalbard, le maillot de bain n'est pas forcĂ©ment nĂ©cessaire. Je crois qu'il y a une piscine, donc on n'a pas Ă©tĂ©, mais peut-ĂȘtre qu'on peut aller Ă  la piscine. VoilĂ , sinon, aprĂšs ça... Sur place, ça reste un pays europĂ©en. Il y a du confort, on trouve de tout, il n'y a pas trop de soucis.

  • Speaker #0

    L'activité à faire, absolument, avec les enfants ?

  • Speaker #1

    La sortie glaciaire, avec Henningsen Transport & Guiding, pour avoir le gros bateau. Je n'en ai pas trop parlĂ©. On a fait un petit tour au musĂ©e du Svalbard. Nous, on l'a fait Ă  la fin, donc c'Ă©tait un peu bĂȘte. Il vaut mieux le faire au dĂ©but. Et il est trĂšs bien avec les enfants. Il explique bien tout, il est trĂšs interactif. Il y a pas mal de choses Ă  faire, d'activitĂ©s. Ça permet de bien comprendre. prendre le truc. Avec les personnes qui ont des enfants un peu plus grands, je ne sais pas si on leur est fait s'ils avaient Ă©tĂ© plus grands, mais on peut faire mĂȘme en Ă©tĂ©, aller travailler avec des chiens de traĂźneau. Ils ne tirent pas des traĂźneaux du coup, mais ils tirent des trucs Ă  roulettes. Et ça, il faut avoir 8 ans, voire 10 ans parce qu'ils ne veulent pas prendre de risque avec les chiens. Donc je pense que ça peut ĂȘtre sympa avec les enfants parce que ça reste quand mĂȘme avec des animaux, on peut s'occuper des chiens, tout ça. Nous, on ne l'a pas testĂ©, donc c'est une activitĂ© qui peut se faire lĂ -bas.

  • Speaker #0

    CĂŽtĂ© sĂ©curitĂ©... On en a parlĂ© avec cette histoire de pĂ©rimĂštre Ă  ne pas dĂ©passer sans armes. À part ça ?

  • Speaker #1

    À part ça, non. À part ça, c'est ultra
 En termes, en tout cas, de gens et par rapport aux personnes qui sont sur place, il n'y a aucun problĂšme. C'est ultra sĂ©curisĂ©. TrĂšs, en fait. Ça reste un pays trĂšs respectueux des rĂšgles et tout ça, donc il n'y a pas de danger. VoilĂ . Comme tu le dis, le seul danger, c'est par rapport aux animaux. Il y a des animaux sauvages, donc il faut absolument bien respecter les rĂšgles de sĂ©curitĂ©.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous avez goûté des spécialités culinaires ?

  • Speaker #1

    Alors, il n'y a pas de spécialité culinaire aux Valbardes, parce qu'en fait, ils ne produisent rien sur place, donc ils exportent tout. Et on n'a pas goûté des spécialités culinaires norvégiennes, parce que ça ne nous faisait pas trop envie de manger du renne, de la baleine ou des trucs un peu comme ça. Donc, non, on n'a pas de spécialité culinaire. Par contre, moi, ce que je peux conseiller en termes de nourriture, c'est d'avoir un hébergement avec cuisine pour éviter de faire restaurant tout le temps, parce que, déjà, c'est cher et puis ça reste assez basique, la nourriture aux Valbardes. On reste sur des plats, burgers, des choses comme ça. Une semaine à ce régime-là, ce n'est pas forcément idéal.

  • Speaker #0

    Et tu trouvais tout ce que tu voulais dans le supermarché du coin ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a un supermarché, il y a quasiment tout.

  • Speaker #0

    Votre hébergement, tu l'as dit d'abord, l'hÎtel et ensuite Airbnb, fonctionnel, rien de particulier.

  • Speaker #1

    Non, rien de particulier.

  • Speaker #0

    Et enfin, le budget, on s'attend Ă  quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, budget, je l'ai fait à la fin des vacances. Nous, en gros, ça nous a coûté 5 000 euros à 4. cette semaine. Je ne parle que de la semaine. J'inclus dedans le billet d'avion depuis la NorvÚge, pour rajouter celui pour aller en NorvÚge. Et donc, du coup, mes enfants, ils ont 4 et 7 ans, donc ils ont payé sur les activités, c'est à peu prÚs moins 50%, il y a quelques réduits. Donc, j'ai essayé de ramener un peu ce que ça pouvait faire par personne pour la semaine, c'est à peu prÚs 1500, 1500, 1700 euros la semaine.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un beau budget pour une semaine. C'est soit ça,

  • Speaker #1

    soit des vacances au ski, en vacances scolaires au final. C'est ça. Oui, c'est assez cher.

  • Speaker #0

    On le sait que la NorvÚge, les pays nordiques en tout cas, ne sont pas donnés.

  • Speaker #1

    Là, sur place, en fait, ce qui coûte le plus cher, c'est l'hébergement. Au niveau de la nourriture, on s'en est bien tiré, mais l'hébergement coûte trÚs cher. Et les activités, en fonction de ce qu'on décide de faire, ça peut monter trÚs trÚs cher.

  • Speaker #0

    Oui, j'imagine que l'excursion ours polaire de 7h, elle ne doit pas ĂȘtre donnĂ©e.

  • Speaker #1

    Eh bien, c'Ă©tait en fait la plus chĂšre. Ah d'accord. C'est les morts, c'est le plus cher. C'est l'excursion phare, les morts. Ah, ce n'est pas l'ours polaire ? Non, c'est tellement difficile d'en voir des ours polaires que
 Ils n'ont pas d'excursion spĂ©ciale au scolaire parce qu'ils ne savent pas oĂč ils sont, alors que les morts, ils savent forcĂ©ment oĂč ils sont. On ne peut pas ne pas en voir.

  • Speaker #0

    Les petites derniÚres questions que j'aime bien, est-ce que tu as une anecdote, un truc qui t'est arrivé lors d'un de tes voyages, pas celui-ci, mais les autres, et dont tu te serais bien passée ?

  • Speaker #1

    Oui, il y en a plusieurs, il y en a plein. Allez,

  • Speaker #0

    une.

  • Speaker #1

    Allez, une. Comme on est sur un podcast plutÎt voyage avec des enfants, je vais raconter une avec des enfants. Alors moi, je ne les ai pas perdues. Je sais que tu as eu quelques invités qui ont perdu leurs enfants.

  • Speaker #0

    Et moi aussi.

  • Speaker #1

    Et toi aussi. Non, moi j'ai une... Il y a Ethan qui nous a fait une belle cascade en Bolivie. Il regardait hors l'air, je ne sais pas si tu as regardĂ©, Ă  la Paz. Et puis il a ratĂ©, il est tombĂ© dans une marche et il n'a pas mis les mains. Donc il s'est ouvert le front, mais bien, bien. Il a cassĂ© ses lunettes, il lui a ouvert le front. Et c'Ă©tait bien ouvert, donc ça s'est mis beaucoup. DĂ©solĂ©e pour ceux qui seraient un peu mal par rapport Ă  ça. On a les gestes de premier secours avec mon mari, on n'a pas paniquĂ©. Il y avait une pharmacie juste en face, donc on y va. Et en fait, la pharmacienne n'a absolument pas pu nous aider. Elle Ă©tait un peu paniquĂ©e, je ne sais pas. Elle nous a donnĂ© des pansements type mercurochrome et des antibiotiques. Et elle nous a dit, ça va aider Ă  cicatriser. Je regardais mon mari, mon fils qui avait du sang par... donc j'ai pris les antibiotiques, j'ai pris les petits pansements, je me suis dit bon bah on verra bien et on n'a pas Ă©tĂ© Ă  l'hĂŽpital, on a rĂ©ussi Ă  faire un petit pansement comme on pouvait, avec qui s'est arrĂȘtĂ© le saignement, on lui a donnĂ© les antibiotiques quand mĂȘme, on s'est dit en Bolivie on sait jamais et au final il a fini avec une cicatrice maintenant, un peu comme Harry Potter, une espĂšce de V sur le front et ça c'est vrai qu'on s'en serait bien passĂ© parce qu'il avait, c'Ă©tait assez impressionnant, on se sent partout avec son pansement qui descendait jusque sur le nez aprĂšs. aprĂšs. VoilĂ .

  • Speaker #0

    Oui, c'est sûr que tu t'en passerais bien. Alors, les antibiotiques, pour ça, je n'avais jamais entendu. Mais bon, pourquoi pas ?

  • Speaker #1

    Je crois qu'en Amérique du Sud, les antibiotiques, c'est un peu automatique. Ah, voilà.

  • Speaker #0

    Ils n'ont pas la pub comme chez nous.

  • Speaker #1

    Voilà. Parce qu'à chaque fois qu'on a été en pharmacie pour des petits bobos ou des petites maladies, ils nous ont systématiquement donné les antibiotiques.

  • Speaker #0

    Votre prochaine destination en famille ?

  • Speaker #1

    Alors, celle qui est quasiment sĂ»re, c'est dans trois ans. On a prĂ©vu de refaire un grand voyage. Dans trois ans, histoire de rebudgĂ©tiser un peu tout ce qui va bien. Donc, on veut repartir. Partir un peu moins longtemps, 5 Ă  6 mois cette fois. Et on voudrait faire l'AmĂ©rique du Nord. Donc, États-Unis, Canada, Alaska. VoilĂ , c'est l'idĂ©e. Entre deux, on verra. Je pense qu'on va rester pas trop loin pour ne pas dĂ©penser trop. Et pour s'entraĂźner au camping-car en Europe aussi. Pour s'entraĂźner aprĂšs pour les États-Unis. VoilĂ , on n'est pas trĂšs fort en camping-car.

  • Speaker #0

    Quelle destination aimerais-tu découvrir sur le podcast ?

  • Speaker #1

    Eh bien, du coup, quelque chose qui collerait pour... ce prochain voyage. Donc, j'ai vu que les États-Unis sur tes podcasts, on a dĂ©jĂ  pas mal parlĂ©.

  • Speaker #0

    Il y en a quelques-uns, oui. Tout Ă  fait.

  • Speaker #1

    L'Alaska, ça pourrait ĂȘtre sympa.

  • Speaker #0

    Eh bien, écoute, l'Alaska, on va lancer un appel. Moi aussi, j'aimerais bien découvrir.

  • Speaker #1

    Il y a oĂč le Canada ? Je pense que c'est pareil. Canada, Alaska, on ne connaĂźt pas trop.

  • Speaker #0

    J'en ai un sur le... Mais c'est MontrĂ©al. Donc, ce n'est pas le Canada. C'est que MontrĂ©al. Mais c'est dĂ©jĂ  pas mal. DerniĂšre question. Si nos auditeurs te cherchent, oĂč peuvent-ils te trouver ?

  • Speaker #1

    Sur Instagram. Moi, je ne suis que sur Instagram. Donc, notre nom, c'est La Famille Ouf. Donc, La underscore Famille underscore Ouf. Et c'est O-O-F.

  • Speaker #0

    Eh bien, je mettrai ça dans les notes de l'épisode. Merci beaucoup, Gaëlle, pour ce magnifique carnet de voyage au Svalbard.

  • Speaker #1

    Eh bien, merci à toi de m'avoir fait confiance et de m'avoir permis de raconter ce beau séjour.

  • Speaker #0

    Ah ben, Ă©coute, ça donne tellement envie de le dĂ©couvrir. Et puis, ça doit ĂȘtre assez sympa de placer dans une conversation. Sinon, vous connaissez le Svalbard ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. C'est vrai, c'est assez sympa.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup et Ă  bientĂŽt. Merci, Ă  bientĂŽt. Au revoir. N'hĂ©sitez pas Ă  le partager Ă  d'autres parents en quĂȘte d'inspiration pour leurs prochaines vacances et Ă  ceux qui pensent que voyager avec des enfants, c'est trop compliquĂ©. Si l'Ă©pisode vous a plu, dites-le-moi sur Apple Podcasts, Spotify ou encore sur Instagram en me taguant Ă  famillevoyage underscore blog. C'est aussi le bon endroit si vous voulez partager un voyage ou me demander un carnet de voyage sur une nouvelle destination. À bientĂŽt pour le prochain Ă©pisode. D'ici lĂ , prenez soin de vous, inspirez-vous et crĂ©ez-vous de chouettes souvenirs en famille.

  • Speaker #1

    Sous-

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