🌏 ELSA - Un tour du monde en famille, du Taj Mahal à Hawaï 2/3 - Vietnam, Japon, Philippines, Australie & N Zélande (Rediff) cover
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Famille & Voyages, le podcast voyage en famille, inspiration pour vos prochaines vacances

🌏 ELSA - Un tour du monde en famille, du Taj Mahal à Hawaï 2/3 - Vietnam, Japon, Philippines, Australie & N Zélande (Rediff)

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1h01 |18/04/2025
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Famille & Voyages, le podcast voyage en famille, inspiration pour vos prochaines vacances

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Description

On retrouve Elsa, Fabrice et leurs jumeaux de 6 ans, Marius et Soline, qui sont partis un an en tour du monde en juillet 2022 !


Si vous n’avez pas écouté l’épisode précédent, mettez sur pause, reprenez le début de l’histoire et on se retrouve juste après.


Nous avons quitté la famille d’Elsa en Thaïlande, 4e pays de leur grande aventure après avoir parcouru l’Inde, le Népal et le Cambodge. Nous les retrouvons au Vietnam, puis au Japon, aux Philippines, en Australie où Soline a vécu sans doute son plus beau moment en assistant à l’opération d’un koala blessé, et en Nouvelle-Zélande, la belle surprise de leur voyage.


Pour écouter

le 1er épisode de la saga : Un tour du monde en famille, du Taj Mahal à Hawaï

le 3e épisode de la saga : Un tour du monde en famille, du Taj Mahal à Hawaï 3/3 de la Bolivie à Hawaï


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Idée originale et hôte : Stéphanie Cordier

Musique : Luk & Jo


🙋‍♀️ Vous avez 30s ?


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello ! Bienvenue sur Famille et Voyage, le podcast. Je suis Stéphanie, maman de deux nadeaux de 14 et 18 ans et complètement accro aux voyages. Si vous cherchez une nouvelle destination pour vos prochaines vacances, si vous vous titillez pour un voyage au long cours, abonnez-vous ! Les carnets de voyage de mes invités vont vous emmener aux quatre coins de la planète. Dans ce podcast, on va parler itinéraires à pied, à vélo, en voiture, en camping-car, tour du monde et même expatriation. Les parents voyageurs vous raconteront leurs activités avec les enfants, Les bonnes adresses pour goûter les spécialités du coin, les galères à éviter, et vous donneront une idée de budget. Je partirai également sur les routes pour vous proposer des reportages entre récits, témoignages et interviews. Le podcast est disponible sur le blog famillevoyage.com, sur toutes les plateformes d'écoute et sur la web radio Allo la planète. On se retrouve aussi sur Instagram à famillevoyage avec un S underscore blog. Si vous aimez écouter ce podcast, c'est le bon moment pour me le dire et me soutenir en laissant un joli commentaire ou une note 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Je sais que tous les podcasteurs vous le demandent et qu'on finit par ne plus l'entendre. Mais pour les indépendants comme moi, c'est vraiment la récompense pour tout ce travail fait maison. Alors merci à tous ceux qui l'ont déjà fait et pour les autres, je compte sur vous. Allez hop, nouvelle conversation ! On retrouve Elsa, Fab et leur jumeau de 6 ans, Marius et Soline. qui sont partis un an en tour du monde en juillet 2022. Si vous n'avez pas écouté la première partie, mettez sur pause, reprenez le début de l'histoire et on se retrouve juste après. Nous avons quitté la famille d'Elsa en Thaïlande, quatrième pays de leur grande aventure, après avoir parcouru l'Inde, le Népal et le Cambodge. Nous les retrouvons au Vietnam, puis au Japon, aux Philippines, en Australie, où Soline a vécu sans doute son plus beau moment en assistant à l'opération d'un koala blessé, puis en Nouvelle-Zélande, la grande surprise de leur voyage. Allez ! C'est parti pour la deuxième partie du carnet de voyage d'Elsa au Tour du Monde. Hello Elsa !

  • Speaker #1

    Bonjour Stéphanie !

  • Speaker #0

    Bon bah on se retrouve pour la suite de ce Tour du Monde.

  • Speaker #1

    Exactement, après on a pris un avion pour le Vietnam. On a eu un peu de mal à arriver dans ce pays parce qu'on n'a pas obtenu nos visas tout de suite. On a eu une petite galère de visa. Quelques petites arnaques aussi au passage dont on s'est bien passé.

  • Speaker #0

    Pourquoi ? Quelle est l'arnaque ?

  • Speaker #1

    Mon visa à moi n'a pas été accepté. On n'a pas trop compris pourquoi. Une erreur de, soit disant, le prénom qui convenait, enfin le nom de famille qui ne convenait pas, sauf que j'ai le même nom de famille que mes enfants et que mon mari, donc on n'a pas trouvé le problème. Et donc quand on a appelé, ils ne voulaient rien savoir, qu'en gros c'était non, quoi. Le visa n'est pas accepté, qu'ils ne pouvaient rien faire pour nous. qu'il fallait refaire une demande. Donc j'ai refait une demande. En attendant, on était en Thaïlande, puisqu'on ne pouvait pas embarquer sans visa. On a refait une demande, mais on n'avait pas d'avancée sur cette demande. On ne savait pas du tout si c'était pris en compte, si ça avançait. Le statut était toujours en attente. Au bout d'un moment, on s'est un peu affolés. On a appelé l'ambassade, qui ne pouvait rien faire pour nous, mais qui nous a dit qu'il y avait des... Il y avait des agences qui, eux, se déplaçaient pour aller touriste. On a contacté une de ces agences qui, évidemment, nous a plumé pour aller faire notre visa. Bon, on a fini par l'avoir. Donc, on est partis. Mais bon, on s'allait genre de quelques centaines d'euros quand même. Donc, on s'en serait bien passé. Mais bon, on est tous arrivés au Vietnam, comme prévu.

  • Speaker #0

    Vous êtes allés où au Vietnam ? Quel itinéraire vous avez fait ?

  • Speaker #1

    Alors, on a d'abord fait le nord du Vietnam. Donc, les régions les plus reculées du Vietnam. Vraiment très, très au nord. où vivent les ethnies Hmong du Vietnam. Donc là, on s'est retrouvés au cœur des ethnies de populations qu'on ne connaissait pas du tout, avec des tenues très colorées. Pour nous, le Vietnam, c'était Hoi An, Hanoi, Ho Chi Minh. Vraiment, on n'avait pas trop... On ne visualisait pas trop ce que ça pouvait être au Nord. Et on s'est retrouvés, là encore, dans des familles... à vivre avec toute la famille qui part le matin dans les rizières. Et là, on s'est rendu compte aussi de la misère de ces femmes qui travaillent et ces hommes qui travaillent jusqu'à l'épuisement. 80-90 ans, ils sont encore avec leur charge sur le dos. Les enfants, pareil, dès qu'ils sont à un âge de porter suffisamment de poids dans leur dos, ils sont mis à contribution. L'école, c'est... C'est assez aléatoire, beaucoup d'enfants ne vont pas à l'école, ils vont aider au champ. Ça a été aussi un peu dur à voir. On ne se rendait pas compte que ça pouvait être aussi ça, les régions très reculées du Vietnam. Mais c'est aussi là qu'on a vu nos plus beaux paysages. Vraiment une nature incroyable, dérisir à perte de vue. La baie d'Along aussi, évidemment. Ça, ça reste un petit peu dans le circuit touristique, mais ça, c'est pareil. La baie d'Along, c'est un incontournable.

  • Speaker #0

    Oui, tu ne peux pas ne pas y aller.

  • Speaker #1

    Ah non, c'était incroyable. de beauté, en fait. On est restés... Pourtant, on a tous vu dans notre vie un reportage, une photo de la baie d'Along, mais quand on y est, ça reste quand même surprenant et magique, en fait, de le voir en vrai. Donc ça, c'est après avoir fait tout le nord, on est descendus au niveau de la baie d'Along, où on est restés quelques jours. On a fait aussi la baie d'Along terrestre, qui est un peu moins connue, mais qui vaut aussi le détour. Là, pour le coup, on ne l'observe pas du tout en bateau, mais on monte, en fait. un peu en hauteur et on a une vue sur un panorama complètement dingue, ça ressemble à la baie d'Along classique mais c'est, on est vraiment sur la pierre, à pied et ça aussi c'était très très beau et on a fini ensuite, enfin on a fini non, on a continué par Hanoï qui est une grande ville et on a à la fois adoré et détesté

  • Speaker #0

    Ah bah pourquoi ?

  • Speaker #1

    On a adoré le week-end quand toutes les rues se sont fermées à la circulation ... Et on a cru mourir mille fois la semaine quand les rues sont ouvertes, au scooter, au tuktuk, aux voitures. Et là, vraiment, on a eu des coups de chaud. Vraiment, les enfants, ils étaient scotchés à nous. On ne les lâchait pas parce qu'on allait se faire renverser toutes les quatre secondes.

  • Speaker #0

    C'est là où tu ne sais jamais quand est-ce que tu dois passer pour te battre.

  • Speaker #1

    Et d'ailleurs, un des... Un des hommes qu'on avait rencontrés, on nous disait, mais c'est complètement fou la circulation ici. On nous disait, vous savez qu'il y a un jour, ça vous arrive que vous faites renverser. Surtout que vous ayez une jambe en moins, un bras en moins. Il faut se relever parce que personne ne va s'arrêter. Il faut se relever quoi qu'il arrive et se mettre en sécurité. Et d'y aller le plus vite possible.

  • Speaker #0

    C'est sympa comme conseil. Moi aussi,

  • Speaker #1

    ça m'a changé. On était prévenus. Je crois qu'on s'est arraché les cheveux tellement de fois pour se dire, mon Dieu, il faut qu'on traverse. Ça prenait des fois 20 minutes, 25 minutes, parce qu'on ne voulait pas se mettre en danger. C'était très dangereux, donc on n'arrivait pas. On ne pouvait pas s'engager.

  • Speaker #0

    Vous vous souvenez qu'il y a quelqu'un qui passe ?

  • Speaker #1

    Oui, mais ça n'arrive jamais. Vraiment, on se faufilait des fois et on se dit, mon Dieu, un jour, on va mourir ici. Ça vient de tous les côtés en plus, donc vraiment, il faut être très alerte. Dans ces moments-là, on disait « il faut qu'on parte d'ici, c'est pas possible » . Et puis quand arrive le week-end et que c'est que piétons, où les gens sortent, vont manger sur les petites, toutes petites terrasses, sur le trottoir, c'est hyper charmant en fait, quand il n'y a pas tout ce bruit, tout ce danger. C'est hyper agréable, c'est au bord du lac. C'est toute une autre ambiance, c'est une autre ville qu'on découvre le week-end. Quand il n'y a plus toute cette agitation liée à la circulation.

  • Speaker #0

    Mais vous saviez que le week-end, il n'y aurait pas la circulation ? Non,

  • Speaker #1

    on ne savait pas du tout. En fait, c'est tombé comme ça. On a eu une partie en semaine, une partie à le week-end. Et on a adoré se promener, flâner le week-end. Mais alors, dès le lundi, c'était l'angoisse.

  • Speaker #0

    Je n'ai jamais entendu parler de ça. J'ai toujours entendu parler de l'effervescence et de la difficulté de traverser. Mais pas du tout que c'était... fermé à la circulation le week-end. Donc, c'est un truc à savoir.

  • Speaker #1

    Oui, oui. En tout cas, s'il y a quelques jours à prévoir à Hanoi, il vaut mieux viser le week-end. Le week-end, c'est nettement plus agréable.

  • Speaker #0

    Ah,

  • Speaker #1

    ben oui. Ensuite, on a continué de descendre vers le sud où on est arrivé à Oyan, donc la ville des lanternes, qui est magnifique. C'est vraiment très zen de se... de se promener au bord du canal, à la nuit tombée, les gens mettent des lanternes, c'est vraiment magnifique. Ça reste très touristique, c'est très beau, donc forcément c'est très prisé. Je pense qu'il y a très peu de Vietnamiens qui se baladent à Hoi An, c'est vraiment quasiment que des touristes. Ça n'enlève pas le charme et la beauté de cette ville qui est magique. C'est un petit écrin à part, c'est une petite ville à part, la ville aux lanternes. Avec une atmosphère différente du reste du Vietnam, on a trouvé que tout était plus calme, plus zen, plus posé. Il n'y a pas non plus toutes ces voitures, tous ces scooters. Donc, c'était très agréable de se balader ici. On a adoré, les enfants ont adoré. C'était... Ma fille me disait... C'est comme dans Réponse, toutes ces lanternes. C'était...

  • Speaker #0

    Ben oui. Il faut avoir les références.

  • Speaker #1

    Exactement. Et on a terminé notre voyage au Vietnam par Ho Chi Minh. Bon, c'est de là qu'on reconnaît l'avion. Je pense qu'on n'aurait pas fait cette escale à Ho Chi Minh si on n'avait pas un avion à prendre. On n'a pas adoré. D'accord. chez la ville, pas trop de charme, beaucoup de circulation. Je crois qu'on était fatiguées aussi de ce séjour au Vietnam. Nous avions fatigué toute cette circulation, beaucoup de stress. Et je pense que là, on n'était plus en état d'aller se promener. Oui, vous n'aviez pas envie. Oui, plus trop motivée pour ça.

  • Speaker #0

    Alors, c'était quoi votre coup de cœur au Vietnam ?

  • Speaker #1

    Alors, notre coup de cœur au Vietnam, c'est la baie d'Along-Terrestre. C'était une surprise, en fait.

  • Speaker #0

    C'est souvent le cas.

  • Speaker #1

    Oui. autant la baie d'Allons comme on sait à quoi s'attendre on trouve que c'est beau mais on savait la baie d'Allons-Therese ça a été une grosse grosse surprise on est arrivés en haut en se disant bon on fait vraiment tout seul on va vraiment monter toutes ces marches il y a quoi en fait au juste en haut et en fait quand on arrive en haut c'est incroyable je crois que c'est un des plus beaux paysages qu'on ait vu dans notre tour du monde ça donne envie oui c'est très beau je suis en vie Alors, on nous avait tous... Je pense qu'on fait partie des seuls voyageurs qui allons dire qu'on ne mange pas très bien au Vietnam. Je pense qu'on n'est vraiment pas tombés sur... On a vraiment soit mal fait Ausha de petits bouis-bouis ou de resto parce que vraiment, on ne s'est pas régalés au Vietnam. Et mon mari a perdu... Fabrice a perdu 12 kilos au Vietnam.

  • Speaker #0

    Mais comment...

  • Speaker #1

    C'est pour dire à quel point rien ne passait. Ils mangeaient très peu, en fait. Un peu de riz blanc. Et en un mois au Vietnam... Waouh ! Ouais. Et en fait, nous, en vivant avec lui, on ne s'en rendait pas trop compte. On voyait bien que le short tenait un peu moins bien. Mais sur les photos, les gens nous ont dit mais qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce qu'il a fabriqué ? Est-ce qu'il est malade ? Non, c'est vrai qu'on n'a pas beaucoup mangé au Vietnam. Il n'est pas malade. Et il s'est pesé par curiosité à la fin du Vietnam. Souvent, il y a des petits vendeurs qui mettent une balance dans la rue, puis on donne une petite pièce et on peut se peser. Effectivement, il a 12 kilos en moins. On s'est dit que la balance ne fonctionnait pas, mais dans le pays d'après, on s'est repesé et on a eu la confirmation.

  • Speaker #0

    Ah oui, ça fait un choc quand même.

  • Speaker #1

    Oui, il a vraiment fendu. Alors que lui, parce que nous, aucun effet sur nous. Sur les enfants, ce n'était pas trop dérangeant, mais moi, je n'aurais pas été fendue. Je l'aurais en moi,

  • Speaker #0

    mais non.

  • Speaker #1

    Eh ben non, raté. Donc voilà pour la fin du Vietnam.

  • Speaker #0

    Donc là, on se retrouve au Japon. Alors, quel itinéraire ? Combien de temps vous êtes restés ? Le choc des cultures, comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est parti pour le Japon. Nous sommes restés trois semaines. Trois semaines qui n'étaient pas forcément... Enfin, on n'était pas vraiment sûrs de pouvoir le faire puisqu'il faut savoir que le Japon a rouvert dix jours avant notre arrivée. Donc,

  • Speaker #0

    ça avait changé vos plans du coup ?

  • Speaker #1

    Ben non, en fait, on n'avait pas de plan. On espérait une ouverture. On entendait que peut-être bientôt, dans quelques jours, on n'avait pas de date exacte. Et puis, quand on a eu aux informations, voilà, le Japon rouvre à telle date, on a pris nos billets d'avion et ça tombait dix jours après. On est arrivé au Japon sans touristes. Vraiment, ça venait de rouvrir après deux ans et demi de Covid. Oui. Et on a suivi un peu le circuit traditionnel de personnes qui découvrent le Japon pour la première fois. On a fait les grandes villes, Tokyo, Osaka, Kyoto, en passant par les Alpes japonaises et le mont Fuji. On s'est pris plein les yeux pendant ces trois semaines au Japon.

  • Speaker #0

    Rentrons un petit peu dans les détails quand même, parce que c'est un pays qui fait rêver quand même beaucoup de monde et qui est tellement, tellement différent. Vous avez fait quoi ? C'est quoi vos highlights, vos coups de cœur dans chacune des villes que vous avez visitées ?

  • Speaker #1

    C'est simple, on a tout adoré du Japon. Je n'étais pas très attirée par ce pays, peut-être parce que je ne connaissais pas suffisamment bien. Ça ne m'attirait pas plus que ça. Fab voulait absolument y aller. Et en fait, ça a été le coup de cœur pour toute la famille. Autant le côté grande ville, le côté futuriste, que le côté... complètement traditionnels, culturels, les temples, les geishas, les traditions. Tout ça se mélange dans un même pays. Et ça fait de lui un pays vraiment à part. On prend le métro, on tombe sur un petit homme d'affaires avec sa mallette. une geisha, une petite nénette fan de manga qui a vraiment le look d'un personnage de manga et tout ce petit monde cohabite ensemble et on trouve ça incroyable de voir autant dans un même endroit le côté tradition que le côté futuriste et un peu décalé, manga vraiment on a adoré, on a autant adoré les villes que les Alpes japonaises où là on s'est retrouvées On se retrouvait vraiment en montagne, en fait, avec des populations qui étaient encore très loin de la ville, qui parlaient pas du tout l'anglais, où on a aucune carte, aucun menu, rien qui est écrit en anglais. Et là, c'est la difficulté qui commence parce qu'on parle pas japonais. On est incapables de déchiffrer quoi que ce soit. On commande nos repas au hasard.

  • Speaker #0

    Vous vous êtes retrouvés avec des surprises ? Oui.

  • Speaker #1

    Ouais, on ne sait pas vraiment ce qu'on a mangé à certains moments. On s'est régalé, mais on n'a jamais trop su dire ce que l'on mangeait. Mais ce n'était pas grave parce que c'était trop rigolo en fait, parce qu'on s'est retrouvés dans des endroits un peu reculés à essayer de manger et la dame voulait bien faire, voulait nous expliquer, mais on ne comprenait absolument rien. Et on commandait un truc pour lui faire plaisir en essayant de lui faire croire qu'on avait bien compris ce qu'elle essayait de nous dire depuis une heure et puis en fait pas du tout. Bref, c'était assez comique de se retrouver dans des situations un peu comme ça. Mais c'est l'aventure et ça nous a fait beaucoup rire et on n'a eu aucune déconvenue. Les Japonais sont vraiment très accueillants, donc ils font en sorte que tout se passe bien et de nous aider au mieux. Vraiment, c'était... D'ailleurs, on nous avait dit, les Japonais, attention, ils sont très réservés, ils ne parleront pas avec vous, il ne faut pas s'imaginer que vous fassiez comme en Inde ou comme au Népal, que vous alliez chez l'habitant. Alors, on était prêts, on ne s'attendait pas à une ouverture d'esprit. incroyable puisqu'on nous avait tout tout nous avait dit ils sont très réservés vous parleront pas et en fait ça a été absolument tout l'inversé début à la fin les gens sont venus nous voir dès qu'ils voyaient qu'on sortait une carte il venait nous aider quand on avait nos gros sacs sur le dos vous allez où est ce que vous voulez un peu d'aide est ce que vous savez où dormir ce soir fin vraiment incroyable incroyable de gentillesse de sont très présents On leur demande en fait, on n'a jamais eu besoin d'interpeller quelqu'un, il y a toujours quelqu'un qui est venu nous dire vous cherchez quelque chose, on peut vous aider, c'était assez fou.

  • Speaker #0

    Pourquoi les Alpes japonaises ? Parce que les autres villes, on y reviendra sans doute un tout petit peu, mais les Alpes japonaises, qu'est-ce qui a fait que vous vous êtes retrouvées là-bas ?

  • Speaker #1

    C'est le côté traditionnel qui nous a emmenées là-bas, on avait envie de voir le Japon en dehors des grandes villes, en dehors... En dehors de l'effervescence des grandes métropoles, on avait envie de se perdre un peu dans les montagnes japonaises et de vivre dans des auberges, je n'ai plus le nom en tête, mais très traditionnelles, où il y a le feu à l'intérieur, où les corps sont en papier, où on enlève ses chaussures pour rentrer, etc. On avait envie de vivre ça. Et on ne l'a pas trouvé en ville. Et dans les Alpes japonaises, pour le coup, on était vraiment... On était vraiment là-dedans, le Japon traditionnel, comme dans les mangas, comme dans les films, les petites échoppes avec les grands tissus qui tombent devant où on ne sait pas trop où on va, si c'est un restaurant, si ce n'est pas un restaurant. Vraiment, c'est ce qu'on recherchait. Et les temples aussi, le côté traditionnel, où les gens vont se recueillir au temple en tenue, les magnifiques tenues, les kimonos. Les tongs, les gens viennent se recueillir comme ça pour des cérémonies, pour des anniversaires. Ça, on l'a beaucoup vu en dehors des villes.

  • Speaker #0

    Et quand vous y étiez dans ces grandes villes, si on prend les villes une par une, Tokyo, l'incontournable, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Tokyo, il y a le célèbre passage piéton qui est très connu, qu'on retrouve dans les films, où tous les Japonais se croisent. C'est un hexagone, en fait. Et ils respectent tous le feu rouge et le feu vert. Et donc, quand le feu est vert, ça grouille de monde. Il faut le voir du dessus et c'est assez impressionnant. Et hop, dès que ça passe au rouge, il n'y a plus personne. C'est autour des voitures. Ça, c'est une des images qui nous restera de Tokyo, qui nous a marquées. C'est vraiment synonyme du respect et du respect des règles. des japonais, c'est vrai qu'on n'est pas habitués en France à autant être...

  • Speaker #0

    Non, nous, on passe... Il n'y a pas de voiture,

  • Speaker #1

    on passe, on se pose pas la question. C'est des choses qui nous interpellent aussi, de voir les gens sur le trottoir pendant plusieurs minutes alors qu'il n'y a aucune voiture. Non, il reste... C'est la règle, la règle, c'est qu'on passe au vert, donc on attend...

  • Speaker #0

    Est-ce que vous avez osé passer ?

  • Speaker #1

    Non. Et alors là, c'est là qu'on se met vraiment dans les chaussons des Japonais. C'est qu'en fait, on se dit, mais si on passe, on va nous prendre pour des gros malvolis, des respecte-pains, et donc on ne peut pas faire ça. Et pourtant, on s'est dit, mais en France, on ne serait passé qu'un soin. Il n'y a personne à droite, à gauche, on n'aurait jamais attendu. Et non, évidemment, on respecte et on se plie aux règles de la ville. Et c'est normal.

  • Speaker #0

    Il y a quoi d'autre ? d'incontournable à Tokyo ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a le temple d'Asakusa qui est un temple très traditionnel où là, on rencontre beaucoup de femmes en tenue, des gens qui viennent se recueillir. Et il est magnifique, ce temple. Vraiment, c'est à voir, c'est à faire. C'est une ambiance tellement particulière. Un mélange de touristes et de gens qui viennent se recueillir. Les petits gamins qui viennent avec leur petite tenue d'école après pour... Il y a un petit jeu de prédiction qu'on retrouve dans ce temple. Ils tirent plusieurs petits tiroirs. Ils choisissent un tiroir, puis un deuxième. Puis quand on lit, on a une petite prédiction sur l'avenir. Alors tous les petits gamins après l'école viennent mettre une pièce pour tirer leur prédiction. Ils se lisent et puis ils rigolent. Ou alors ils sont un peu déçus. C'est des scènes de vie japonaises qui nous ont marquées dans ce temple. et c'est vraiment à faire et puis c'est très beau parce que l'architecture de ces temples est incroyable c'est vraiment très très beau vous êtes restée combien de temps à Tokyo ? on est restée 4 jours 4 jours où vraiment on a fait on a marché des kilomètres et des kilomètres parce qu'en fait on passe de quartier en quartier et puis on découvre comme un touriste visiterait Paris on découvre à pied et c'est le meilleur moyen de visiter Et on s'est régalé évidemment.

  • Speaker #0

    Mais là, vous saviez un peu plus ce que vous mangez ?

  • Speaker #1

    Oui, en ville en fait, tout est... Enfin en ville, dans les grandes métropoles, tout est traduit en anglais et il parle anglais. Donc c'est vrai que c'était plus facile. Et puis c'est souvent des restaurants très modernes où on commande sur l'ordinateur, où il y a la photo. Et puis ça arrive par tapis roulant.

  • Speaker #0

    C'est cool ça.

  • Speaker #1

    C'est pareil, c'est des petits moments où les enfants... Oui. Ils choisissent leur menu et ça arrive sur le tapis roulant ou ça arrive avec un robot. Ils gardent ça en mémoire parce que c'est ce qu'ils ont retenu de Tokyo, finalement.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des choses que vous n'avez pas aimées à Tokyo ?

  • Speaker #1

    Non, il n'y a vraiment... Globalement, au Japon, il n'y a rien qu'on n'a pas aimé. Il n'y a aucun moment où on s'est dit « Ah, ça, je ne le referai pas » . Non, vraiment, on a tout adoré. On s'est émerveillés du début à la fin. Vraiment.

  • Speaker #0

    Après Tokyo, vous êtes allée où ?

  • Speaker #1

    J'ai allé à Kyoto, notre grande ville. Classique. Classique, oui. Et là aussi, les temples incroyables. Le temple avec toutes les portes oranges japonaises qu'on voit souvent dans les films ou en photo. De le voir en vrai, c'était assez dingue. Ces milliers de portes.

  • Speaker #0

    Mais oui, c'est trop beau.

  • Speaker #1

    Des forêts qui... et qui sont alignés les uns après les autres. C'était vraiment très beau. Ça aussi, c'est une des choses qui nous a marquées à Tokyo et que l'on conseille parce que ça a beau être touristique, c'est pareil, ça reste fabuleux.

  • Speaker #0

    À Tokyo ou à Kyoto ?

  • Speaker #1

    À Kyoto, pardon.

  • Speaker #0

    Parce que nous, on ne connaît pas. Oui, pardon. Si on se dit, bon, OK, je vais à Tokyo. Où sont les tories ? Non, c'est pas là.

  • Speaker #1

    Ah non, c'est pas là. Non, pardon, c'est Kyoto. Et c'est pareil, Kyoto, c'est une ville très agréable. Ça a beau être une grande ville, tout est fluide, les gens sont gentils. Il y a le quartier très traditionnel où, quand on vient le soir, on croise les geisha. C'est marrant parce qu'on ne voit jamais ça en dehors du Japon. Et les enfants nous disaient « mais maman, les dames, elles sont déguisées ! » Elles étaient assimilées à des déguisements. Elles ont beaucoup, beaucoup de maquillage, elles sont très bien coiffées, elles ont leurs belles tenues. Et ça, c'est des moments, juste des petites scènes de quelques secondes où on croise une vieille chatte et on se dit, waouh, on est dans un autre monde. Où est-ce qu'on est ? On est dans un film. Mais c'était vraiment super aussi. Je crois que c'est difficile de choisir une des villes à faire au Japon. Je crois qu'en tout cas, Tokyo et Kyoto, ce sont des incontournables. Et quoi qu'il en soit, il faut passer par ces deux villes pour découvrir. le Japon.

  • Speaker #0

    Et ensuite, vous êtes allée où ?

  • Speaker #1

    On a fait Osaka aussi, qui reste une grande ville qui a à faire, mais bon, elle nous a moins... Elle nous a moins marquées que les autres. Il y a le château d'Osaka qui reste un monument à faire et incontournable. C'est un très beau monument avec une très belle architecture et qui est d'ailleurs très bien fait pour les enfants parce que tout est adapté, tout est imagé. Donc on peut visiter et comprendre l'histoire du château sans parler anglais ni même parler japonais. Avec les enfants, en tout cas, c'était vraiment très sympa à faire. Et après, on a beaucoup flâné dans la ville. On a pris un peu le tout de la ville, les différents quartiers. Mais ce n'est pas la ville qu'on a préférée au Japon. Même si c'était sympa, Tokyo et Kyoto restent quand même nos incontournables.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous en avez fait une autre ? Du coup, j'ai oublié.

  • Speaker #1

    Non, ensuite, les Alpes japonaises, où on a fait plusieurs villes des Alpes japonaises, où c'était plutôt le côté nature. Et voilà, trois semaines, ça passe très vite. Et on a voulu faire Hiroshima. Et malheureusement, on n'a pas eu le temps parce que c'est vraiment plus au sud et on n'avait pas...

  • Speaker #0

    Il faut faire des choix.

  • Speaker #1

    Voilà, il faut faire des choix malheureusement. Mais c'est quelque chose qu'on fera si on retourne un jour au Japon.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous êtes allée dans les onsen ?

  • Speaker #1

    Alors, oui. Alors, mon mari est allé dans un onsen. Comme c'est les filles d'un côté, les garçons de l'autre et qu'aucun de nos enfants ne voulait le faire. En fait, il ne voulait pas le faire parce qu'il faut se mettre tout nu et que vous ne vous sentez pas de se mettre tout nu. On n'a pas voulu forcer la main. Je suis restée avec les enfants et Fabrice est allé dans un onsen. Et alors, il nous racontait que c'était vraiment rigolo parce que pareil, on lui avait dit, les Japonais sont très pudiques, très réservés. Et il sort du onsen et il nous raconte que les papys qui étaient là dans le onsen en train de se baigner sont un peu interpellés de voir un Européen. Il lui demande d'où il vient. Et donc, il répond qu'il vient de France et qu'il a habité Paris, mais que maintenant, il habite dans l'ouest de la France. Et les petits papys se sont mis à chanter « Oh, chance, Élise ! » Et donc, il dit « J'ai passé une heure avec ces papys-là et pendant une heure, ils vont chanter à côté de moi « Oh, chance, Élise ! » à nous parler de la tour Eiffel, de Nicolas Sarkozy. Oh oui ! Bref, il dit... Et on m'avait dit que les Japonais étaient très discrets. qui ne venait pas parler on a entendu qu'eux, ils n'ont fait que me chanter aux Champs-Elysées pendant une heure et j'en ai fait c'est trop rigolo c'est un super souvenir votre coup de coeur numéro 1 au Japon c'était quoi ? notre coup de coeur numéro 1 c'est quand même Kyoto avec le temple des toriis orange, on a trouvé ça vraiment magnifique

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a eu un hébergement que vous avez particulièrement aimé ou il n'y avait rien de particulier ?

  • Speaker #1

    Si, les hébergements que l'on a préférés, c'est ceux qui sont vraiment les hébergements traditionnels, où on dort sur des futons, à même le sol. Ça, c'était vraiment très chouette. Mais il y en a beaucoup au Japon, donc finalement, ce n'est pas un hébergement exceptionnel que l'on a fait. Si vraiment on veut dormir dans ce type d'hébergement, c'est très facile.

  • Speaker #0

    Ok. Est-ce qu'on a fait le tour du Japon ? Enfin, un petit tour.

  • Speaker #1

    Oui, on a fait un petit tour du Japon.

  • Speaker #0

    Alors, on peut passer au prochain pays ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors, après le Japon, on est partis aux Philippines, donc au mois de décembre.

  • Speaker #0

    Ah, c'est bien ça, les Philippines au mois de décembre.

  • Speaker #1

    Ouais, c'était... Bah, c'était normalement la bonne période pour aller aux Philippines, mais on a un peu écourté parce qu'on a subi un typhon, sur place.

  • Speaker #0

    Oh, mince !

  • Speaker #1

    Donc, on en a profité quand même un mois. On voulait rester un peu plus parce qu'on s'était dit, on est à mi-chemin, il faut... qu'on se pose. On commençait un peu à sentir la fatigue. On avait beaucoup marché, beaucoup baroudé. On s'était dit, avant d'enchaîner sur l'Océanie, les Philippines, c'est parfait pour avoir un rythme un peu moins soutenu. Et donc, ça a été vraiment un programme light. Ça a été plongée, snorkeling, fariente, fête de fin d'année. Et ensuite, on a eu le typhon. Donc, on a été trois jours non-stop sous la pluie, des inondations, les avions qui partaient plus et on s'est dit, bon, là ça sent pas très bon faudrait peut-être que c'est maintenant qu'il faut qu'on qu'on parte quoi parce que on risque d'être bloqués pour longtemps parce qu'ils nous annonçaient une météo pareil pendant trois semaines ah oui et on s'est dit non il faut c'est le moment de partir donc donc on a adoré les Philippines jusqu'au typhon où on n'a pas enfin on n'a pas pu voir les autres îles qu'on aurait voulu on a fait simplement l'île de Palawan mais on avait commencé sur celle qui est réputée être la plus belle donc Donc, pas de regrets. On a vu des plages et des paysages incroyables.

  • Speaker #0

    Et au moment où on aurait voulu un petit peu glandouiller un peu plus, il s'est mis à pleuvoir et on s'est dit, allez, ce n'est pas grave, on continue l'aventure.

  • Speaker #1

    C'était pour ne pas que vous vous endormiez sur vos longues lignes.

  • Speaker #0

    Exactement. Allez, continuez.

  • Speaker #1

    Et donc, vous n'avez fait que Palawan pendant trois semaines.

  • Speaker #0

    Alors, on a fait Palawan et un tout petit peu de l'île d'Oslob, où on a juste eu le temps de nager avec des requins-baleines avant que le typhon nous tombe sur le coin du nez et où il a fallu partir.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que c'est rien de nager avec des requins-baleines.

  • Speaker #0

    C'est génial. C'était incroyable. Vraiment, pour le coup, je crois que c'est l'expérience la plus incroyable que les enfants ont vécue. Parce qu'en fait, un requin-baleine, ils n'avaient aucune idée de la taille que ça faisait. Et c'est vraiment très, très impressionnant. Même moi qui m'étais dit, je sais que c'est gros, je sais que c'est inoffensif, mais je sais que c'est gros. Une fois qu'on est dans l'eau avec eux, on se dit, waouh. C'est pas gros, c'est énorme. Ouais, c'est un peu énorme. C'est très impressionnant.

  • Speaker #1

    C'était une sortie organisée ?

  • Speaker #0

    Ouais, alors c'était organisé, c'est touristique, donc malheureusement, on tombe pas sur des requins-baleines comme ça. Et puis t'as pas de baisers-bis en fait. Non, et puis... Donc c'est un endroit où ils savent qu'ils viennent régulièrement, donc on est quasiment sûrs d'en voir et ça n'a pas loupé, on en a vu. Donc c'est dommage que ce soit aussi blindé de touristes. Et bon, c'est aussi le jeu. Puis il faut se dire aussi que ces Philippines, elles vivent aussi de ça et du tourisme. Donc c'est comme ça. On ne peut pas non plus leur enlever ça.

  • Speaker #1

    Oui, et puis tu as le droit de faire des trucs touristiques quand c'est un truc qui t'intéresse, quoi.

  • Speaker #0

    Oui, oui, bien sûr. Après, là où on regrettait un peu, c'est que c'est des coups de monde, quoi. J'imagine que ce n'est pas très naturel pour les... Les requins qui nagent au milieu des touristes que les touristes qui nagent au milieu des requins. Mais bon, c'est le jeu. On refrappe à le monde. C'est comme ça. Il faut l'admettre aussi.

  • Speaker #1

    C'était beau.

  • Speaker #0

    Mais c'était beau. On n'en verra probablement jamais dans notre vie. Donc, clairement, c'est un souvenir qui restera gravé.

  • Speaker #1

    Et les enfants, ils étaient...

  • Speaker #0

    Terrifiés. Alors, en fait, on leur a dit, mettez vos masques, c'est bon. On en voit, vous pouvez plonger. Ils ont changé. Ma fille s'est mise à pleurer. Elle a vraiment eu un coup de... Ah ouais, je ne m'attendais pas à ce que ça soit si gros. Et ça me fait très peur. Et on a un peu dédramatisé la chose, etc. Et finalement, elle a vu que il ne se passait rien, que les gens allaient regarder. Ils passent entre nous. C'est tellement énorme que c'est impressionnant. Mais ce n'est pas du tout... Ils n'attaquent pas. Ils n'ont plus peur de nous que nous, on a peur d'eux.

  • Speaker #1

    Oui, mais c'est tellement gros que...

  • Speaker #0

    C'est l'effet « waouh » . Mais même nous, en tant qu'adultes, on a eu le cœur qui s'emballe et on s'est dit « mon Dieu, qu'est-ce qu'on fait là ? »

  • Speaker #1

    Et ton fils, lui, ça allait ?

  • Speaker #0

    Il a eu peur, mais il a moins manifesté. Il s'est approché au bateau, il a laissé sa tête dans l'eau avec son petit masque et son tuba qui sortait. Il a regardé, comme il aurait regardé un documentaire, il a regardé ça d'au-dessus, comme ça. Il en a pris plein les yeux et il ne parlait pas. et on se disait ça va tu ressors ta tête un peu il y avait son petit tuba qui sortait et il s'est plongé dans le moment il s'est mis dans sa bulle et il a regardé ce qui se passait sous lui en termes de paysages les Philippines on s'attend à des palmiers, des cocotiers du ver luxuriant et des plages ouais c'est ça globalement je crois que c'est les plus belles plages qu'on ait vu en voyage, c'est pas forcément les plages où on accède on en voiture, où on pourrait se garer, etc. La plage, c'est vraiment celle qu'on découvre en bateau, en fait. Elles sont inaccessibles par voie terrestre et qui sont... C'est des falaises immenses avec des lagons bleus turquoise. Là, c'est pareil, on saute du bateau, c'est un aquarium. On voit des petits requins à pointe noire qui sont inoffensifs. Ma fille n'a pas arrêté de dire que j'avais vu Nemo, mais elle voyait Nemo toutes les 4 secondes. C'est vraiment des animaux et des poissons qu'on n'a pas chez nous. Donc, rien que tout est merveilleux, tout est coloré. Puis cette eau turquoise, on la retrouve nulle part ailleurs. Donc, c'est vraiment des beaux coins, des belles plages un peu, qui sont évidemment touristiques parce que les bateaux, ils vont offrir aux touristes toutes ces belles plages. Mais ça reste quand même des très, très... Les plus belles plages qu'on ait vues, je pense.

  • Speaker #1

    Ok. Qu'est-ce qu'on mange ? aux Philippines ?

  • Speaker #0

    Eh bien, ils mangent très mal aux Philippines. Ils ne sont vraiment pas réputés pour leur... pour leur gastronomie. Et d'ailleurs, on en parlait avec les locaux et ils nous disaient que c'est très américanisé, donc c'est beaucoup de junk food. Et on s'était dit, mais c'est fou. On va forcément manger des fruits aux Philippines. Il fait beau, il y a de la pluie, il y a beaucoup de fruits. Et on a vraiment eu du mal à manger des fruits. On n'en a pas trouvé. C'est pas comme en Thaïlande ou en Asie où les petits vendeurs sur le bord de la route vendent leurs fruits. On a eu un mal de chien à trouver des fruits. Les gens ne mangent vraiment pas bien. Ils mangent beaucoup de choses dans l'huile, frites. Tout est frit. Quoi qu'on demande, tout est frit. Tout baigne dans l'huile. Et puis, on ne s'attendait pas à avoir aussi une population où les enfants sont quand même assez bien portants. Et on sait qu'il y a quand même un problème de santé publique qui se joue. Parce que quand on va au restaurant ou dans un petit boui-boui de bord de route... On peut pas avoir une bouteille d'eau, ils ont du coca par exemple, une bouteille d'eau c'est difficile. Donc bon, on s'est pas régalé du tout aux Philippines. Mais bon, c'était pas très grave.

  • Speaker #1

    Votre coup de cœur aux Philippines, c'était quoi ?

  • Speaker #0

    Notre coup de cœur, c'est quand même les plages d'El Nido. C'est quand même un coin très touristique, mais forcément, parce que vu les paysages incroyables de plages que l'on a vues, en s'éloignant un peu des... enfin en prenant les bateaux, c'est fou. On a vu des paysages incroyables. Vraiment des lagons au milieu de falaises. C'était vraiment très beau. Donc c'était un autre coup de cœur. Après, malheureusement, on n'a pas pu faire toutes les îles qu'on aurait. Mais pour ce qu'on a fait, vraiment, El Nido, c'était chouette.

  • Speaker #1

    Et ce que vous auriez bien aimé éviter, c'est le typhon.

  • Speaker #0

    Exactement. Après trois jours mouillés non-stop parce que notre cabane au fond du jardin de chez l'habitant fuyait et qu'on avait rapatrié toutes nos affaires au milieu pour éviter que tout soit imbibé d'eau. Mais bon, ça n'a pas marché. Au bout de trois jours mouillés, jour et nuit, on s'est dit, bon, là, on va peut-être...

  • Speaker #1

    Il faut bouger.

  • Speaker #0

    Partir, oui, là, c'est le moment.

  • Speaker #1

    Tu as dit que vous étiez dans une cabane au fond d'un jardin, donc vous avez encore dormi chez l'habitant ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est chez l'habitant, mais ça faisait plutôt chambre d'hôte. Il avait quelques petites cabanes dans son jardin et c'était son activité professionnelle. OK.

  • Speaker #1

    On peut aller dans le prochain pays, alors.

  • Speaker #0

    Oui, alors le prochain pays, on change de continent puisqu'on arrive en Océanie et on a commencé par l'Australie.

  • Speaker #1

    Pas les plus petits des pays.

  • Speaker #0

    Non, d'ailleurs, on a fait une toute petite partie du pays parce qu'il faudrait une année pour visiter l'Australie.

  • Speaker #1

    Alors, vous êtes allés où ?

  • Speaker #0

    Alors, on a commencé notre périple de Melbourne et on est remonté toute la côte Est jusqu'à Cairns. Ça fait plusieurs milliers de kilomètres et on a fait ça sur un mois en van. C'était la découverte aussi parce qu'on n'avait jamais voyagé en van.

  • Speaker #1

    C'est le pays pour faire ça.

  • Speaker #0

    Oui, c'était le pays pour faire ça et on s'est régalé. Suivant les humeurs et la fatigue de chacun, la vie en van n'est pas toujours la plus facile. Mais bon, parce que niveau proximité, je crois qu'on ne pouvait pas faire plus les uns sur les autres. que notre séjour en van. Ah oui,

  • Speaker #1

    c'est le principe.

  • Speaker #0

    C'est le principe et c'est pas toujours... Pas possible. C'est pas toujours facile d'être les uns sur les autres. Et donc, on a commencé par Melbourne, où on a pris un peu de retard parce qu'on est restés un peu plus longtemps que prévu parce qu'on n'avait pas de valise. Nos sacs étaient restés en escale à Singapour.

  • Speaker #1

    Ah, bah cool.

  • Speaker #0

    Non, on s'est retrouvés avec un van, mais pas de vêtements. Donc, on a pris un peu de retard sur notre... programme parce que chaque jour on se disait bon on va rester un jour de plus, peut-être que nos valises vont arriver et puis finalement au bout de 5 jours elles sont arrivées et on a pu continuer notre chemin on était dans une grande ville donc ça n'a pas été trop difficile de se rhabiller mais c'est vrai qu'on aurait préféré visiter plutôt que de faire du shopping bien sûr, au bout de 3-4 jours ça devenait nécessaire et il fallait quand même qu'on se change et donc on a commencé notre périple par le sud pour remonter jusqu'au nord ... où on a fait quelques... Enfin, on s'arrêtait...

  • Speaker #1

    C'était quoi vos étapes principales ?

  • Speaker #0

    Alors, nos étapes principales, on a commencé par Bourgne. Ensuite, on est remonté direction... Alors, une petite péninsule qui s'appelle Wilson Promontory, où là, on s'est arrêté quelques jours, où c'est réputé pour les petits pingouins qui sortent à la nuit tombée. Ah, trop bien ! On est restés là... pour les voir et on en a vu, donc on était contents. Et c'était très... Ça faisait penser à la Bretagne, en fait. C'est marrant parce que c'était très sauvage, des côtes, on aurait dit les côtes bretonnes, avec un peu de chaleur, et des kangourous. Ah ! On a continué ensuite de remonter jusqu'à Naruma, où alors là, c'était plutôt les plages, l'eau turquoise, le snorkeling. Et Jervis Bay, où là, on a vu la plage d'Australie, où le sable est le plus blanc du monde. Et donc, on s'est arrêtés sur cette plage, on a profité, on s'est baignés. C'était un peu la van life, quoi. En gros... on se baigne, on trouve un endroit pour dormir on fait nos chamallows grillés sur le feu de camp et puis on repart le lendemain c'était vraiment à la cool mais en même temps pas tant que ça parce qu'on a quand même beaucoup de kilomètres entre chaque ville dans lesquelles on voulait s'arrêter donc on roulait quand même beaucoup, je pense que si c'était à refaire on aurait peut-être rajouté une semaine ou deux pour vraiment pour pas autant rouler c'était fatiguant Et puis, on est arrivés à Sydney. Donc, ça, c'était un rêve, Fabrice et moi, Sydney, l'opéra, la ville. Voilà, c'était une des étapes qu'on rêvait de faire et aucun regret. On a passé deux jours à arpenter les rues de Sydney et c'était super. Vraiment, pas de mauvaise surprise. C'est Sydney, quoi. On savait à quoi s'attendre et on a été... On a été émerveillés de cette ville où pareil, les gens sont... Tout le monde est cool, c'est un peu l'Australie. C'est vrai qu'on se balade en tongs, on est sympa, on est cool, la vie est belle. C'est la vie en Australie. Et puis, on a continué par remonter tranquillement. On a vu les Blue Mountains, qui sont des paysages de montagne qui sont très connus et qui sont très photographiés. admirer quand elles sont visibles parce que souvent elles sont dans le brouillard. On a fait quelques treks dans cette région-là d'Australie. On est remonté jusqu'à Port Macquarie. Alors là, on s'est arrêté juste pour les enfants parce qu'il y a l'hôpital des koalas.

  • Speaker #1

    C'est un hôpital de koalas. Trop bien.

  • Speaker #0

    Ça, c'est un refuge en fait où se relaient des... des retraités qui récupèrent les koalas blessés, on les appelle en fait comme on appellerait les pompiers, ils le ramènent dans ce refuge où travaillent deux vétérinaires. Ils les soignent et ils les gardent, et ils les remettent ensuite en liberté quand c'est possible, et quand c'est pas possible, ils les gardent au sein de leur centre en fait. Et donc ce jour-là, quand on est arrivés, il y avait la télévision locale, et ils étaient très intéressés pour interviewer des étrangers qui étaient là à ce moment-là, et ils se sont interviewés. et ils ont proposé aux enfants d'aller à l'intérieur de la salle d'opération pour voir le koala qui était en train de se faire... Et à ce moment-là, il n'y avait rien de choquant. Ils commençaient juste à lui raser les poils pour qu'il se prépare pour une opération. Et donc, ils sont allés voir ça en live avec la vétérinaire. C'était top de les voir assister à ça. Je crois que... Ils ne le feront jamais plus, je pense. Avant qu'ils ne dévientent plus l'énergie, je pense qu'ils n'auront plus l'occasion de voir un koala se faire préparer pour une opération. Et donc, ça, c'était super. On a continué encore plus au nord. Enfin, on est remonté encore plus au nord, à Byron Bay, où là, c'est la ville qui est réputée pour être la plus cool d'Australie. Le surf. Le surf, exactement. Là-bas, on se balade de pieds nus, un surf à la main et un café dans l'autre. C'est très bien. Et là, pareil, le soir, les gens sortent du boulot, ils vont surfer, ils font un barbecue sur la plage. La vie australienne dans tout ce qu'on peut imaginer.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que vous avez surfé ?

  • Speaker #0

    Oui, on a surfé, on a pris quelques cours de surf. Bon, on ne deviendra pas des champions, c'est certain, mais on aura testé.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas hyper simple comme sport.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas hyper simple. Mais bon, on aura profité, on aura testé. Si on aura regardé les beaux surfeurs surfer aussi, ce n'est pas inintéressant non plus. Et on a continué de remonter la Gold Coast. Donc, on l'a un peu assimilé au Miami australien, où c'est vraiment des grands buildings en bord de plage, un peu de jet set. Bon, on ne s'est pas trop retrouvés dans ce... Oui,

  • Speaker #1

    j'imagine. Voilà,

  • Speaker #0

    ce n'était pas trop notre truc, mais bon, c'était à voir. De toute façon, il fallait y passer. Donc, voilà, on n'y serait pas restés, mais on a traversé la Gold Coast. Et le côté bling-bling de l'Australie. Et nous sommes arrivés ensuite à Brisbane, où là, on a passé quelques jours dans la ville. Vraiment, on a flâné. On a découvert la ville. On s'est dit qu'on se verrait bien vivre dans une ville comme ça, en Australie, où il fait beau, il fait chaud. Il y a le petit lagon au cœur de la ville, accessible pour tout le monde, gratuit, où les Australiens viennent se baigner le week-end. Vraiment une ambiance à l'australienne. Tout le monde est sympa, tout le monde est copain. On se retrouve au lagon le week-end. Si on avait dû vivre dans une ville, on se serait bien vus vivre à Brisbane. Et on a continué de remonter encore plus haut. Pour arriver à Magnetic Island, une île réputée pour ses koalas en liberté. Beaucoup de koalas, beaucoup de walibi, de magnifiques plages. On a passé deux jours sur cette... qu'on a rejoint en bateau. C'était aussi très sympa, pas exceptionnel, mais on a bien apprécié.

  • Speaker #1

    Vous n'avez pas vu assez de koalas ?

  • Speaker #0

    Si, on en a vu quand même beaucoup, mais après, on s'imagine des choses parfois qui sont fausses. On s'imaginait vraiment une île un peu, pas déserte, mais plus sauvage. Et finalement, il y a beaucoup de restos, beaucoup d'hôtels. Alors, on s'était imaginé quelque chose de plus sauvage. Donc, c'est pour ça qu'on a... Finalement, on n'a pas trouvé ça exceptionnel, mais c'était quand même très beau. On ne peut pas dire... On croise des koalas dans les arbres. Il suffit de lever la tête pour en voir. Les plages sont très belles, mais ça restait quand même un peu touristique à notre goût. Et on est arrivés par... On est arrivés à la dernière étape, à Cairns, où on a passé nos derniers jours avant de quitter l'Australie. Donc, là-bas, on a fait une des expériences qui... qu'on voulait faire et qui nous marquera aussi, c'est le survol de la Grande Barrière de Corail. Parce que ça, vu du ciel, c'est quand même assez incroyable. On a fait un petit vol en hélicoptère pour voir la Barrière de Corail vue du ciel. C'était bref, mais c'était magnifique. Et voilà pour l'Australie, qui est un très grand pays, et donc on a vraiment vu une infime partie.

  • Speaker #1

    Et vous avez déjà pourtant fait beaucoup de kilomètres.

  • Speaker #0

    On a fait, oui, je sais pas. Je ne sais plus combien de kilomètres, mais des milliers de kilomètres. Vraiment des milliers de kilomètres. Quand on a dit aux Australiens qu'on avait fait un mois pour aller de Melbourne à Cairns, ils nous ont dit « mais vous avez roulé combien de temps ? » On avait un peu mal estimé les temps de trajet. Donc on a fait beaucoup de nuit pour pouvoir profiter de la journée, mais aussi avancer sur le parcours.

  • Speaker #1

    Oui, donc c'est fatigant.

  • Speaker #0

    Oui, ça a été quand même intense.

  • Speaker #1

    C'était quoi votre coup de cœur ?

  • Speaker #0

    Le coup de cœur, c'est la barrière de corail. Parce que clairement, c'est une des choses à voir. S'il y a une des choses à voir en Australie, c'est celle-là. En tout cas, sur la côte Est, c'est ce qu'on a préféré. Puis l'ambiance de Ballerone Bay, c'est vraiment très cool.

  • Speaker #1

    Et est-ce qu'il y a un truc que vous avez moins aimé ?

  • Speaker #0

    Ce qu'on a le moins aimé, c'est le côté touristique de l'Australie. C'est sûr qu'on savait que ce n'était pas le pays... dans son jus ou aller chez l'habitant. Mais c'est vrai qu'on a... Puis c'est aussi la façon de voyager, le fait d'être en van. On est moins avec les gens, finalement, puisqu'on rencontre forcément dans le monde. On mange dans notre van, on dort dans notre van. C'est là où on a fait le moins de rencontres et c'est ce qui nous a un peu manqué, en fait, en Australie.

  • Speaker #1

    Et est-ce qu'il y avait des spécialités locales que vous avez quand même goûtées ?

  • Speaker #0

    Non, on n'a pas le souvenir d'une spécialité australienne qui nous ait... En tout cas, ça ne nous a pas marquées. Non, c'est très américanisé. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Comme on mange en Europe ou aux Etats-Unis, pas de spécialité particulière.

  • Speaker #1

    Ok. Bon, on file alors vers le prochain pays.

  • Speaker #0

    Exactement. On file vers la Nouvelle-Zélande. La Nouvelle-Zélande, on n'avait pas d'attente parce qu'on n'avait aucune idée de ce qu'on allait pouvoir boire en Nouvelle-Zélande. On s'est même demandé quelques jours avant. Mais qui a eu l'idée, lequel d'entre nous a eu l'idée d'aller en Nouvelle-Zélande ? Parce qu'on ne sait même pas ce qu'on va y voir. On n'a aucune idée, à part les All Blacks. On n'est pas rien de la Nouvelle-Zélande. Vraiment, on y allait sans même s'en faire. C'était restreint, vraiment. Et on s'est dit, mais pourquoi on va là, en fait ? On n'a aucune idée d'où on va. Qui a choisi d'aller là ? Et finalement, ça a été la surprise de... de ce voyage parce que je pense que c'est quand on ne s'attend à rien qu'on est le plus surpris et c'était vraiment une bonne surprise. Là, c'est pareil. C'est là qu'on a vu les paysages les plus fous qu'on ait pu voir. C'est là où nos corps aussi ont été mis à rude épreuve avec des randonnées de 8, 9, 10 heures avec des dénivelés incroyables. Je crois qu'on peut dire qu'on a dépassé nos limites et on a arrêté de réfléchir et on a marché pour aller là où on voulait aller. Et aller à des points de vue qui resteront gravés, parce que je pense qu'ils sont tellement inaccessibles que d'y être, ça a rendu encore le côté... Ça a rendu un côté magique, en fait, à la randonnée.

  • Speaker #1

    Alors, donne-nous quelques exemples de randonnées qu'il faut absolument faire. Et le fait que ça dure aussi longtemps, c'était prévu ou c'était… ?

  • Speaker #0

    Alors, on a fait deux randonnées vraiment qui nous ont marquées et qu'on referait si on devait refaire. C'est la randonnée du Royce Peak et la randonnée du Tongariro. C'est deux randonnées où vraiment, on arrive… Alors, pour le Royce Peak, on arrive en haut de la montagne et on a une vue sur le lac. qui est spectaculaire entre les montagnes, le lac, vraiment c'est magnifique. On savait qu'elle était longue, on savait qu'elle était réputée difficile. On s'est dit que ça serait difficile. On ne s'est pas dit qu'on irait au bout. On s'est dit on commence et on verra en fonction des enfants, en fonction de nous, comment on se sent. Quand on a vu des gens pleurer de fatigue, on s'est dit que bon, on avait peut-être un peu abusé et qu'on n'y arriverait certainement pas. Et finalement, on a... Je crois que nos cerveaux se sont mis en off et on a marché, marché. Et une fois arrivé en haut, c'était la récompense. Un paysage spectaculaire. Les randonneurs qu'on avait croisés, ils nous disaient « Les enfants sont incroyables, c'est génial, ils vont aller jusqu'au bout. » Ils leur disaient « On a confiance en vous, les gars. Vous allez y arriver, on vous attend en haut. » Et quand on est arrivé en haut, des gens qu'on avait rencontrés avaient fait une haie d'honneur. pour les accueillir et les applaudir. C'était génial. Ils étaient complètement refaits et reboostés pour la descente. Oui,

  • Speaker #1

    parce qu'il faut redescendre après.

  • Speaker #0

    Oui. Et on s'était dit, la descente, ça sera plus facile. Mais non, pas du tout. Ça fait vraiment très mal au genou de redescendre. Oui. Un dénivelé aussi important. Mais très fière de l'avoir fait et très fière des enfants parce qu'on s'était dit, waouh, ils ont 7 ans, ils viennent de faire 9 heures de randonnée, 1600 mètres de dénivelé. Enfin, c'était...

  • Speaker #1

    Waouh.

  • Speaker #0

    C'était fou.

  • Speaker #1

    Et ils n'ont pas râlé ?

  • Speaker #0

    Alors, bizarrement, ils ont râlé les trois premiers kilomètres. Et après, je pense, le corps s'est mis en marche. Après, en off aussi. Et après, plus rien. Et puis, nous, on a beau les encourager, ça n'a pas le même effet que les gens d'à côté qui passent et qui disent « Waouh, mais c'est incroyable ce que tu fais. C'est génial. Continue comme ça. » Évidemment, ça booste un peu tout le monde. Et je crois qu'ils se sont sentis pousser des ailes avec tous ces encouragements. Et la deuxième randonnée qui vraiment est difficile et qui met aussi plusieurs heures, mais qui est à faire parce qu'on arrive en haut de volcans où il y a des lacs. Déjà, on voit les fumées, les fumeroles du volcan, les lacs d'émeraude, les lacs bleus turquoises qui sont en haut de ces volcans. C'est très beau, mais alors ça se mérite aussi parce que niveau difficulté, c'est vraiment pas difficile. Mais quand on part pas trop tard, qu'on se met pas en danger, que la météo est OK, qu'on a l'équipement, qu'on a l'eau, y a pas de raison. On peut mettre 15 heures s'il faut, mais chacun a son rythme, quoi.

  • Speaker #1

    Mais il faut partir avec beaucoup d'eau, quand même.

  • Speaker #0

    Ouais, il faut partir avec beaucoup d'eau, exactement.

  • Speaker #1

    Pour 10 heures de rando, enfin, entre 8 et 10 heures de rando.

  • Speaker #0

    Ouais, on partait avec beaucoup d'eau. Après, l'avantage, c'est qu'il faisait f... frais à cette période-là, donc on ne souffrait pas du tout de la chaleur. Donc ça, c'était déjà une bonne chose. Au contraire, on était même plutôt couverts parce qu'en altitude, il faisait quand même froid. Donc voilà, pour les randonnées qui nous ont marquées et qu'on refera. Et puis après, parmi d'autres, parce que...

  • Speaker #1

    Oui, vous en avez fait beaucoup.

  • Speaker #0

    Oui, et puis la Nouvelle-Zélande, ça s'y prête tellement. Les paysages sont très naturels. Donc si on veut voir les paysages, il faut marcher, il faut s'aventurer. Il n'y a pas trop d'autres alternatives.

  • Speaker #1

    Et si vous vous attendiez à rien, comment vous avez fait votre programme finalement ?

  • Speaker #0

    Après, tout simplement, en regardant sur Internet les plus belles randonnées de Nouvelle-Zélande et ce qu'il faut faire. Et donc, on a suivi vraiment les coins réputés et ce qu'il y avait à faire. On a tenté des randonnées réputées, on a tenté ce qu'on a pu faire, on l'a fait. Ce qu'on n'a pas pu faire, on a passé. Mais vraiment, on ne s'attendait pas à des paysages aussi beaux. Vraiment, ça a été vraiment la clac, la surprise de notre voyage parce qu'on assimilait un peu ça à l'Australie. Et en fait, on a trouvé des paysages vraiment beaucoup plus naturels et beaucoup plus beaux qu'en Australie. Après, on n'a fait qu'une toute petite partie de l'Australie. Mais comparativement à ce qu'on a fait, vraiment, on a été émerveillés.

  • Speaker #1

    Et vous avez fait différents spots en termes d'hébergement. Vous êtes allés où ?

  • Speaker #0

    On était en van, donc on était en van aussi. Et donc, on s'arrêtait là où on pouvait, on s'arrêtait autorisé. Et puis, de temps en temps, dans des campings, parce qu'on avait besoin de faire une machine, de prendre une douche chaude aussi, parce qu'il n'était pas hyper chaud. La douche à la casserole froide, ça va 5 minutes, mais au bout d'un moment, on a tous besoin de prendre une bonne douche. Mais c'était vraiment la bonne surprise, que ce soit les montagnes, les fjords, les plages, parce qu'il y a aussi de magnifiques plages en Nouvelle-Zélande. Alors c'est frais, c'était l'été, mais ça reste quand même un climat frais. Ce n'est pas la canicule, donc on se baigne moins facilement qu'en Asie. Mais les paysages sont vraiment très très beaux. Et on en garde un souvenir incroyable.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que les enfants ont préféré ?

  • Speaker #0

    Ce que les enfants ont préféré en Nouvelle-Zélande, je crois que c'est la ville de Queenstown où on a fait de la luge d'été. Donc on est montés en haut de la montagne et pour redescendre, il y avait comme des petites luges d'été. Évidemment, c'est ce qu'ils ont retenu, c'est ce qu'ils ont adoré.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous avez découvert une gastronomie particulière ?

  • Speaker #0

    Non, comme l'Australie, vraiment, c'est plutôt classique, c'est plutôt américain. Pas de gastronomie particulière dans ce pays-là. Et puis surtout qu'en fait, on était en van, donc on a fait peu de restaurants. C'est un pays qui est très cher, donc c'est vrai qu'on n'a pas fait beaucoup de repas à l'extérieur.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y a eu une galère ?

  • Speaker #0

    Oui, on a eu une petite galère de van en panne. Et c'était le jour où il ne fallait vraiment pas parce qu'en fait, on s'était arrêté pour la nuit. Et le lendemain matin, on prenait le ferry avec notre van à 8h. Et il fallait que le van soit à 8h sur le bateau. Sinon, on ne partait pas. Et le van est tombé en panne à 22h. Mais c'est de notre faute. On a dû laisser les phares pour avoir de la lumière et on a oublié de les éteindre. Et plus de batterie. Et donc à 22h30, Fabrice est allé dans un bar et il a expliqué. Et là, les gens tellement gentils, le patron du bar a quitté son bar, a dit mais c'est pas grave, viens t'aider. Il a dit à ses clients, je reviens, je vais aider un touriste. Et il y a en panne, machin, deux, trois clients qui sont venus aider pour brancher, pour recharger, bref. Tout s'est bien fini. Et on a eu une deuxième galère, mais qui ne concerne pas directement la Nouvelle-Zélande. C'est qu'en Nouvelle-Zélande, on a pris des billets d'avion pour le pays d'après. Et j'ai fait une erreur sur le nom de famille de ma fille. Aïe ! Le nom ne correspondait plus au passeport. Et alors là, ça a été des heures et des heures au téléphone pour essayer de changer le nom. On tombait sur un service client qui ne savait pas comment faire. On avait l'impression qu'on était les seuls à avoir fait cette erreur dans toute l'humanité tellement ça paraissait impossible à régler cette histoire. Et on a passé des nuits parce qu'en fait, on appelait en France, parce qu'on est passé par un comparateur de vol français. Donc, il fallait appeler en France. Donc, avec le décalage horaire de nuit, on mettait le réveil à 3h du matin pour avoir quelqu'un. C'est devenu vraiment une grosse galère parce que vraiment, ça nous inquiétait parce que c'était un billet assez cher et que ça tombait sur notre fille. Donc, en plus, il fallait changer deux billets puisqu'elle pouvait… Si c'était tombé sur moi, j'aurais repris un billet ou mon mari aurait repris un billet. Mais là, il fallait changer deux billets. Personne n'a su nous dire si c'était possible de changer, ce qu'on devait faire, etc. On a trois semaines de galère au téléphone toutes les nuits quasiment, pour au final que ça passe complètement inaperçu à l'aéroport. Voilà.

  • Speaker #1

    Ok, super.

  • Speaker #0

    Morale de l'histoire, la prochaine fois on ne se prend plus la tête. On y va en mode, on n'a pas vu qu'il y avait une erreur, ok, pas de problème, montez. Allez, terminé.

  • Speaker #1

    Alors, je pense que ça ne marche pas à tous les coups.

  • Speaker #0

    Ouais, mais pour le moment... Alors, le petit truc qu'on nous a dit quand même, c'est que quand on a dit il y a une erreur, on a dit on a fait les innocents, on a dit ah ben on n'a pas vu, on ne savait pas. On a dit non mais ce n'est pas grave, vous avez le droit à trois lettres d'erreur dans votre... Ça nous a paru énorme.

  • Speaker #1

    Je n'ai jamais entendu ça.

  • Speaker #0

    Nous non plus, on n'a jamais entendu ça. On s'est dit bon, ok. Et on a raconté cette histoire dans un autre aéroport et on nous a confirmé à nouveau. On nous a dit ah mais nous aussi, sur notre compagnie, on a le droit à trois lettres d'erreur. J'ai mis trois lettres, c'est presque le...

  • Speaker #1

    Ah oui,

  • Speaker #0

    c'est beau. C'est presque un nom entier, en fait. Et non, visiblement, certaines compagnies...

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, c'est certaines compagnies, parce que...

  • Speaker #0

    En tout cas, trois lettres, ça me paraissait énorme. Là, c'était une lettre, et ça nous a mis dans tous nos états pendant trois semaines. On n'a jamais réussi à trouver une solution. On s'est dit, tant pis, on y va au culot, on verra bien l'aéroport. Et c'est passé. Conclusion, on aurait mieux fait de ne pas se retourner l'estomac pendant trois semaines.

  • Speaker #1

    Oui, mais ça, vous ne pourriez pas le savoir, exactement.

  • Speaker #0

    Bon, on va se refaire une petite pause, je crois, parce qu'on en a encore pas mal entendu et c'était déjà super chouette. Mais vu qu'il reste encore quelques pays, je me dis qu'une troisième partie, c'est pas mal.

  • Speaker #1

    Ça marche, on se retrouve dans un prochain épisode alors.

  • Speaker #0

    Exactement. Eh bien, écoute, à bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt, merci Stéphanie.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir écouté jusqu'au bout. Si l'épisode vous a plu, dites-le moi sur Apple Podcasts, Spotify ou encore sur Instagram en me taguant à famillevoyage underscore blog. Et n'hésitez pas à le partager à d'autres parents en quête d'inspiration pour leurs prochaines vacances. Comme d'habitude, toutes les notes de l'épisode sont sur le blog famillevoyage.com. Si vous cherchez un autre épisode à écouter, plus de 100 épisodes entre conversations, top 5, galère ton voyage et mes reportages, sont disponibles gratuitement sur le blog ou en vous abonnant sur la plateforme d'écoute que vous utilisez en ce moment. A bientôt pour le prochain épisode ! D'ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez-vous de chouettes souvenirs en famille !

Description

On retrouve Elsa, Fabrice et leurs jumeaux de 6 ans, Marius et Soline, qui sont partis un an en tour du monde en juillet 2022 !


Si vous n’avez pas écouté l’épisode précédent, mettez sur pause, reprenez le début de l’histoire et on se retrouve juste après.


Nous avons quitté la famille d’Elsa en Thaïlande, 4e pays de leur grande aventure après avoir parcouru l’Inde, le Népal et le Cambodge. Nous les retrouvons au Vietnam, puis au Japon, aux Philippines, en Australie où Soline a vécu sans doute son plus beau moment en assistant à l’opération d’un koala blessé, et en Nouvelle-Zélande, la belle surprise de leur voyage.


Pour écouter

le 1er épisode de la saga : Un tour du monde en famille, du Taj Mahal à Hawaï

le 3e épisode de la saga : Un tour du monde en famille, du Taj Mahal à Hawaï 3/3 de la Bolivie à Hawaï


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Idée originale et hôte : Stéphanie Cordier

Musique : Luk & Jo


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello ! Bienvenue sur Famille et Voyage, le podcast. Je suis Stéphanie, maman de deux nadeaux de 14 et 18 ans et complètement accro aux voyages. Si vous cherchez une nouvelle destination pour vos prochaines vacances, si vous vous titillez pour un voyage au long cours, abonnez-vous ! Les carnets de voyage de mes invités vont vous emmener aux quatre coins de la planète. Dans ce podcast, on va parler itinéraires à pied, à vélo, en voiture, en camping-car, tour du monde et même expatriation. Les parents voyageurs vous raconteront leurs activités avec les enfants, Les bonnes adresses pour goûter les spécialités du coin, les galères à éviter, et vous donneront une idée de budget. Je partirai également sur les routes pour vous proposer des reportages entre récits, témoignages et interviews. Le podcast est disponible sur le blog famillevoyage.com, sur toutes les plateformes d'écoute et sur la web radio Allo la planète. On se retrouve aussi sur Instagram à famillevoyage avec un S underscore blog. Si vous aimez écouter ce podcast, c'est le bon moment pour me le dire et me soutenir en laissant un joli commentaire ou une note 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Je sais que tous les podcasteurs vous le demandent et qu'on finit par ne plus l'entendre. Mais pour les indépendants comme moi, c'est vraiment la récompense pour tout ce travail fait maison. Alors merci à tous ceux qui l'ont déjà fait et pour les autres, je compte sur vous. Allez hop, nouvelle conversation ! On retrouve Elsa, Fab et leur jumeau de 6 ans, Marius et Soline. qui sont partis un an en tour du monde en juillet 2022. Si vous n'avez pas écouté la première partie, mettez sur pause, reprenez le début de l'histoire et on se retrouve juste après. Nous avons quitté la famille d'Elsa en Thaïlande, quatrième pays de leur grande aventure, après avoir parcouru l'Inde, le Népal et le Cambodge. Nous les retrouvons au Vietnam, puis au Japon, aux Philippines, en Australie, où Soline a vécu sans doute son plus beau moment en assistant à l'opération d'un koala blessé, puis en Nouvelle-Zélande, la grande surprise de leur voyage. Allez ! C'est parti pour la deuxième partie du carnet de voyage d'Elsa au Tour du Monde. Hello Elsa !

  • Speaker #1

    Bonjour Stéphanie !

  • Speaker #0

    Bon bah on se retrouve pour la suite de ce Tour du Monde.

  • Speaker #1

    Exactement, après on a pris un avion pour le Vietnam. On a eu un peu de mal à arriver dans ce pays parce qu'on n'a pas obtenu nos visas tout de suite. On a eu une petite galère de visa. Quelques petites arnaques aussi au passage dont on s'est bien passé.

  • Speaker #0

    Pourquoi ? Quelle est l'arnaque ?

  • Speaker #1

    Mon visa à moi n'a pas été accepté. On n'a pas trop compris pourquoi. Une erreur de, soit disant, le prénom qui convenait, enfin le nom de famille qui ne convenait pas, sauf que j'ai le même nom de famille que mes enfants et que mon mari, donc on n'a pas trouvé le problème. Et donc quand on a appelé, ils ne voulaient rien savoir, qu'en gros c'était non, quoi. Le visa n'est pas accepté, qu'ils ne pouvaient rien faire pour nous. qu'il fallait refaire une demande. Donc j'ai refait une demande. En attendant, on était en Thaïlande, puisqu'on ne pouvait pas embarquer sans visa. On a refait une demande, mais on n'avait pas d'avancée sur cette demande. On ne savait pas du tout si c'était pris en compte, si ça avançait. Le statut était toujours en attente. Au bout d'un moment, on s'est un peu affolés. On a appelé l'ambassade, qui ne pouvait rien faire pour nous, mais qui nous a dit qu'il y avait des... Il y avait des agences qui, eux, se déplaçaient pour aller touriste. On a contacté une de ces agences qui, évidemment, nous a plumé pour aller faire notre visa. Bon, on a fini par l'avoir. Donc, on est partis. Mais bon, on s'allait genre de quelques centaines d'euros quand même. Donc, on s'en serait bien passé. Mais bon, on est tous arrivés au Vietnam, comme prévu.

  • Speaker #0

    Vous êtes allés où au Vietnam ? Quel itinéraire vous avez fait ?

  • Speaker #1

    Alors, on a d'abord fait le nord du Vietnam. Donc, les régions les plus reculées du Vietnam. Vraiment très, très au nord. où vivent les ethnies Hmong du Vietnam. Donc là, on s'est retrouvés au cœur des ethnies de populations qu'on ne connaissait pas du tout, avec des tenues très colorées. Pour nous, le Vietnam, c'était Hoi An, Hanoi, Ho Chi Minh. Vraiment, on n'avait pas trop... On ne visualisait pas trop ce que ça pouvait être au Nord. Et on s'est retrouvés, là encore, dans des familles... à vivre avec toute la famille qui part le matin dans les rizières. Et là, on s'est rendu compte aussi de la misère de ces femmes qui travaillent et ces hommes qui travaillent jusqu'à l'épuisement. 80-90 ans, ils sont encore avec leur charge sur le dos. Les enfants, pareil, dès qu'ils sont à un âge de porter suffisamment de poids dans leur dos, ils sont mis à contribution. L'école, c'est... C'est assez aléatoire, beaucoup d'enfants ne vont pas à l'école, ils vont aider au champ. Ça a été aussi un peu dur à voir. On ne se rendait pas compte que ça pouvait être aussi ça, les régions très reculées du Vietnam. Mais c'est aussi là qu'on a vu nos plus beaux paysages. Vraiment une nature incroyable, dérisir à perte de vue. La baie d'Along aussi, évidemment. Ça, ça reste un petit peu dans le circuit touristique, mais ça, c'est pareil. La baie d'Along, c'est un incontournable.

  • Speaker #0

    Oui, tu ne peux pas ne pas y aller.

  • Speaker #1

    Ah non, c'était incroyable. de beauté, en fait. On est restés... Pourtant, on a tous vu dans notre vie un reportage, une photo de la baie d'Along, mais quand on y est, ça reste quand même surprenant et magique, en fait, de le voir en vrai. Donc ça, c'est après avoir fait tout le nord, on est descendus au niveau de la baie d'Along, où on est restés quelques jours. On a fait aussi la baie d'Along terrestre, qui est un peu moins connue, mais qui vaut aussi le détour. Là, pour le coup, on ne l'observe pas du tout en bateau, mais on monte, en fait. un peu en hauteur et on a une vue sur un panorama complètement dingue, ça ressemble à la baie d'Along classique mais c'est, on est vraiment sur la pierre, à pied et ça aussi c'était très très beau et on a fini ensuite, enfin on a fini non, on a continué par Hanoï qui est une grande ville et on a à la fois adoré et détesté

  • Speaker #0

    Ah bah pourquoi ?

  • Speaker #1

    On a adoré le week-end quand toutes les rues se sont fermées à la circulation ... Et on a cru mourir mille fois la semaine quand les rues sont ouvertes, au scooter, au tuktuk, aux voitures. Et là, vraiment, on a eu des coups de chaud. Vraiment, les enfants, ils étaient scotchés à nous. On ne les lâchait pas parce qu'on allait se faire renverser toutes les quatre secondes.

  • Speaker #0

    C'est là où tu ne sais jamais quand est-ce que tu dois passer pour te battre.

  • Speaker #1

    Et d'ailleurs, un des... Un des hommes qu'on avait rencontrés, on nous disait, mais c'est complètement fou la circulation ici. On nous disait, vous savez qu'il y a un jour, ça vous arrive que vous faites renverser. Surtout que vous ayez une jambe en moins, un bras en moins. Il faut se relever parce que personne ne va s'arrêter. Il faut se relever quoi qu'il arrive et se mettre en sécurité. Et d'y aller le plus vite possible.

  • Speaker #0

    C'est sympa comme conseil. Moi aussi,

  • Speaker #1

    ça m'a changé. On était prévenus. Je crois qu'on s'est arraché les cheveux tellement de fois pour se dire, mon Dieu, il faut qu'on traverse. Ça prenait des fois 20 minutes, 25 minutes, parce qu'on ne voulait pas se mettre en danger. C'était très dangereux, donc on n'arrivait pas. On ne pouvait pas s'engager.

  • Speaker #0

    Vous vous souvenez qu'il y a quelqu'un qui passe ?

  • Speaker #1

    Oui, mais ça n'arrive jamais. Vraiment, on se faufilait des fois et on se dit, mon Dieu, un jour, on va mourir ici. Ça vient de tous les côtés en plus, donc vraiment, il faut être très alerte. Dans ces moments-là, on disait « il faut qu'on parte d'ici, c'est pas possible » . Et puis quand arrive le week-end et que c'est que piétons, où les gens sortent, vont manger sur les petites, toutes petites terrasses, sur le trottoir, c'est hyper charmant en fait, quand il n'y a pas tout ce bruit, tout ce danger. C'est hyper agréable, c'est au bord du lac. C'est toute une autre ambiance, c'est une autre ville qu'on découvre le week-end. Quand il n'y a plus toute cette agitation liée à la circulation.

  • Speaker #0

    Mais vous saviez que le week-end, il n'y aurait pas la circulation ? Non,

  • Speaker #1

    on ne savait pas du tout. En fait, c'est tombé comme ça. On a eu une partie en semaine, une partie à le week-end. Et on a adoré se promener, flâner le week-end. Mais alors, dès le lundi, c'était l'angoisse.

  • Speaker #0

    Je n'ai jamais entendu parler de ça. J'ai toujours entendu parler de l'effervescence et de la difficulté de traverser. Mais pas du tout que c'était... fermé à la circulation le week-end. Donc, c'est un truc à savoir.

  • Speaker #1

    Oui, oui. En tout cas, s'il y a quelques jours à prévoir à Hanoi, il vaut mieux viser le week-end. Le week-end, c'est nettement plus agréable.

  • Speaker #0

    Ah,

  • Speaker #1

    ben oui. Ensuite, on a continué de descendre vers le sud où on est arrivé à Oyan, donc la ville des lanternes, qui est magnifique. C'est vraiment très zen de se... de se promener au bord du canal, à la nuit tombée, les gens mettent des lanternes, c'est vraiment magnifique. Ça reste très touristique, c'est très beau, donc forcément c'est très prisé. Je pense qu'il y a très peu de Vietnamiens qui se baladent à Hoi An, c'est vraiment quasiment que des touristes. Ça n'enlève pas le charme et la beauté de cette ville qui est magique. C'est un petit écrin à part, c'est une petite ville à part, la ville aux lanternes. Avec une atmosphère différente du reste du Vietnam, on a trouvé que tout était plus calme, plus zen, plus posé. Il n'y a pas non plus toutes ces voitures, tous ces scooters. Donc, c'était très agréable de se balader ici. On a adoré, les enfants ont adoré. C'était... Ma fille me disait... C'est comme dans Réponse, toutes ces lanternes. C'était...

  • Speaker #0

    Ben oui. Il faut avoir les références.

  • Speaker #1

    Exactement. Et on a terminé notre voyage au Vietnam par Ho Chi Minh. Bon, c'est de là qu'on reconnaît l'avion. Je pense qu'on n'aurait pas fait cette escale à Ho Chi Minh si on n'avait pas un avion à prendre. On n'a pas adoré. D'accord. chez la ville, pas trop de charme, beaucoup de circulation. Je crois qu'on était fatiguées aussi de ce séjour au Vietnam. Nous avions fatigué toute cette circulation, beaucoup de stress. Et je pense que là, on n'était plus en état d'aller se promener. Oui, vous n'aviez pas envie. Oui, plus trop motivée pour ça.

  • Speaker #0

    Alors, c'était quoi votre coup de cœur au Vietnam ?

  • Speaker #1

    Alors, notre coup de cœur au Vietnam, c'est la baie d'Along-Terrestre. C'était une surprise, en fait.

  • Speaker #0

    C'est souvent le cas.

  • Speaker #1

    Oui. autant la baie d'Allons comme on sait à quoi s'attendre on trouve que c'est beau mais on savait la baie d'Allons-Therese ça a été une grosse grosse surprise on est arrivés en haut en se disant bon on fait vraiment tout seul on va vraiment monter toutes ces marches il y a quoi en fait au juste en haut et en fait quand on arrive en haut c'est incroyable je crois que c'est un des plus beaux paysages qu'on ait vu dans notre tour du monde ça donne envie oui c'est très beau je suis en vie Alors, on nous avait tous... Je pense qu'on fait partie des seuls voyageurs qui allons dire qu'on ne mange pas très bien au Vietnam. Je pense qu'on n'est vraiment pas tombés sur... On a vraiment soit mal fait Ausha de petits bouis-bouis ou de resto parce que vraiment, on ne s'est pas régalés au Vietnam. Et mon mari a perdu... Fabrice a perdu 12 kilos au Vietnam.

  • Speaker #0

    Mais comment...

  • Speaker #1

    C'est pour dire à quel point rien ne passait. Ils mangeaient très peu, en fait. Un peu de riz blanc. Et en un mois au Vietnam... Waouh ! Ouais. Et en fait, nous, en vivant avec lui, on ne s'en rendait pas trop compte. On voyait bien que le short tenait un peu moins bien. Mais sur les photos, les gens nous ont dit mais qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce qu'il a fabriqué ? Est-ce qu'il est malade ? Non, c'est vrai qu'on n'a pas beaucoup mangé au Vietnam. Il n'est pas malade. Et il s'est pesé par curiosité à la fin du Vietnam. Souvent, il y a des petits vendeurs qui mettent une balance dans la rue, puis on donne une petite pièce et on peut se peser. Effectivement, il a 12 kilos en moins. On s'est dit que la balance ne fonctionnait pas, mais dans le pays d'après, on s'est repesé et on a eu la confirmation.

  • Speaker #0

    Ah oui, ça fait un choc quand même.

  • Speaker #1

    Oui, il a vraiment fendu. Alors que lui, parce que nous, aucun effet sur nous. Sur les enfants, ce n'était pas trop dérangeant, mais moi, je n'aurais pas été fendue. Je l'aurais en moi,

  • Speaker #0

    mais non.

  • Speaker #1

    Eh ben non, raté. Donc voilà pour la fin du Vietnam.

  • Speaker #0

    Donc là, on se retrouve au Japon. Alors, quel itinéraire ? Combien de temps vous êtes restés ? Le choc des cultures, comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est parti pour le Japon. Nous sommes restés trois semaines. Trois semaines qui n'étaient pas forcément... Enfin, on n'était pas vraiment sûrs de pouvoir le faire puisqu'il faut savoir que le Japon a rouvert dix jours avant notre arrivée. Donc,

  • Speaker #0

    ça avait changé vos plans du coup ?

  • Speaker #1

    Ben non, en fait, on n'avait pas de plan. On espérait une ouverture. On entendait que peut-être bientôt, dans quelques jours, on n'avait pas de date exacte. Et puis, quand on a eu aux informations, voilà, le Japon rouvre à telle date, on a pris nos billets d'avion et ça tombait dix jours après. On est arrivé au Japon sans touristes. Vraiment, ça venait de rouvrir après deux ans et demi de Covid. Oui. Et on a suivi un peu le circuit traditionnel de personnes qui découvrent le Japon pour la première fois. On a fait les grandes villes, Tokyo, Osaka, Kyoto, en passant par les Alpes japonaises et le mont Fuji. On s'est pris plein les yeux pendant ces trois semaines au Japon.

  • Speaker #0

    Rentrons un petit peu dans les détails quand même, parce que c'est un pays qui fait rêver quand même beaucoup de monde et qui est tellement, tellement différent. Vous avez fait quoi ? C'est quoi vos highlights, vos coups de cœur dans chacune des villes que vous avez visitées ?

  • Speaker #1

    C'est simple, on a tout adoré du Japon. Je n'étais pas très attirée par ce pays, peut-être parce que je ne connaissais pas suffisamment bien. Ça ne m'attirait pas plus que ça. Fab voulait absolument y aller. Et en fait, ça a été le coup de cœur pour toute la famille. Autant le côté grande ville, le côté futuriste, que le côté... complètement traditionnels, culturels, les temples, les geishas, les traditions. Tout ça se mélange dans un même pays. Et ça fait de lui un pays vraiment à part. On prend le métro, on tombe sur un petit homme d'affaires avec sa mallette. une geisha, une petite nénette fan de manga qui a vraiment le look d'un personnage de manga et tout ce petit monde cohabite ensemble et on trouve ça incroyable de voir autant dans un même endroit le côté tradition que le côté futuriste et un peu décalé, manga vraiment on a adoré, on a autant adoré les villes que les Alpes japonaises où là on s'est retrouvées On se retrouvait vraiment en montagne, en fait, avec des populations qui étaient encore très loin de la ville, qui parlaient pas du tout l'anglais, où on a aucune carte, aucun menu, rien qui est écrit en anglais. Et là, c'est la difficulté qui commence parce qu'on parle pas japonais. On est incapables de déchiffrer quoi que ce soit. On commande nos repas au hasard.

  • Speaker #0

    Vous vous êtes retrouvés avec des surprises ? Oui.

  • Speaker #1

    Ouais, on ne sait pas vraiment ce qu'on a mangé à certains moments. On s'est régalé, mais on n'a jamais trop su dire ce que l'on mangeait. Mais ce n'était pas grave parce que c'était trop rigolo en fait, parce qu'on s'est retrouvés dans des endroits un peu reculés à essayer de manger et la dame voulait bien faire, voulait nous expliquer, mais on ne comprenait absolument rien. Et on commandait un truc pour lui faire plaisir en essayant de lui faire croire qu'on avait bien compris ce qu'elle essayait de nous dire depuis une heure et puis en fait pas du tout. Bref, c'était assez comique de se retrouver dans des situations un peu comme ça. Mais c'est l'aventure et ça nous a fait beaucoup rire et on n'a eu aucune déconvenue. Les Japonais sont vraiment très accueillants, donc ils font en sorte que tout se passe bien et de nous aider au mieux. Vraiment, c'était... D'ailleurs, on nous avait dit, les Japonais, attention, ils sont très réservés, ils ne parleront pas avec vous, il ne faut pas s'imaginer que vous fassiez comme en Inde ou comme au Népal, que vous alliez chez l'habitant. Alors, on était prêts, on ne s'attendait pas à une ouverture d'esprit. incroyable puisqu'on nous avait tout tout nous avait dit ils sont très réservés vous parleront pas et en fait ça a été absolument tout l'inversé début à la fin les gens sont venus nous voir dès qu'ils voyaient qu'on sortait une carte il venait nous aider quand on avait nos gros sacs sur le dos vous allez où est ce que vous voulez un peu d'aide est ce que vous savez où dormir ce soir fin vraiment incroyable incroyable de gentillesse de sont très présents On leur demande en fait, on n'a jamais eu besoin d'interpeller quelqu'un, il y a toujours quelqu'un qui est venu nous dire vous cherchez quelque chose, on peut vous aider, c'était assez fou.

  • Speaker #0

    Pourquoi les Alpes japonaises ? Parce que les autres villes, on y reviendra sans doute un tout petit peu, mais les Alpes japonaises, qu'est-ce qui a fait que vous vous êtes retrouvées là-bas ?

  • Speaker #1

    C'est le côté traditionnel qui nous a emmenées là-bas, on avait envie de voir le Japon en dehors des grandes villes, en dehors... En dehors de l'effervescence des grandes métropoles, on avait envie de se perdre un peu dans les montagnes japonaises et de vivre dans des auberges, je n'ai plus le nom en tête, mais très traditionnelles, où il y a le feu à l'intérieur, où les corps sont en papier, où on enlève ses chaussures pour rentrer, etc. On avait envie de vivre ça. Et on ne l'a pas trouvé en ville. Et dans les Alpes japonaises, pour le coup, on était vraiment... On était vraiment là-dedans, le Japon traditionnel, comme dans les mangas, comme dans les films, les petites échoppes avec les grands tissus qui tombent devant où on ne sait pas trop où on va, si c'est un restaurant, si ce n'est pas un restaurant. Vraiment, c'est ce qu'on recherchait. Et les temples aussi, le côté traditionnel, où les gens vont se recueillir au temple en tenue, les magnifiques tenues, les kimonos. Les tongs, les gens viennent se recueillir comme ça pour des cérémonies, pour des anniversaires. Ça, on l'a beaucoup vu en dehors des villes.

  • Speaker #0

    Et quand vous y étiez dans ces grandes villes, si on prend les villes une par une, Tokyo, l'incontournable, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Tokyo, il y a le célèbre passage piéton qui est très connu, qu'on retrouve dans les films, où tous les Japonais se croisent. C'est un hexagone, en fait. Et ils respectent tous le feu rouge et le feu vert. Et donc, quand le feu est vert, ça grouille de monde. Il faut le voir du dessus et c'est assez impressionnant. Et hop, dès que ça passe au rouge, il n'y a plus personne. C'est autour des voitures. Ça, c'est une des images qui nous restera de Tokyo, qui nous a marquées. C'est vraiment synonyme du respect et du respect des règles. des japonais, c'est vrai qu'on n'est pas habitués en France à autant être...

  • Speaker #0

    Non, nous, on passe... Il n'y a pas de voiture,

  • Speaker #1

    on passe, on se pose pas la question. C'est des choses qui nous interpellent aussi, de voir les gens sur le trottoir pendant plusieurs minutes alors qu'il n'y a aucune voiture. Non, il reste... C'est la règle, la règle, c'est qu'on passe au vert, donc on attend...

  • Speaker #0

    Est-ce que vous avez osé passer ?

  • Speaker #1

    Non. Et alors là, c'est là qu'on se met vraiment dans les chaussons des Japonais. C'est qu'en fait, on se dit, mais si on passe, on va nous prendre pour des gros malvolis, des respecte-pains, et donc on ne peut pas faire ça. Et pourtant, on s'est dit, mais en France, on ne serait passé qu'un soin. Il n'y a personne à droite, à gauche, on n'aurait jamais attendu. Et non, évidemment, on respecte et on se plie aux règles de la ville. Et c'est normal.

  • Speaker #0

    Il y a quoi d'autre ? d'incontournable à Tokyo ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a le temple d'Asakusa qui est un temple très traditionnel où là, on rencontre beaucoup de femmes en tenue, des gens qui viennent se recueillir. Et il est magnifique, ce temple. Vraiment, c'est à voir, c'est à faire. C'est une ambiance tellement particulière. Un mélange de touristes et de gens qui viennent se recueillir. Les petits gamins qui viennent avec leur petite tenue d'école après pour... Il y a un petit jeu de prédiction qu'on retrouve dans ce temple. Ils tirent plusieurs petits tiroirs. Ils choisissent un tiroir, puis un deuxième. Puis quand on lit, on a une petite prédiction sur l'avenir. Alors tous les petits gamins après l'école viennent mettre une pièce pour tirer leur prédiction. Ils se lisent et puis ils rigolent. Ou alors ils sont un peu déçus. C'est des scènes de vie japonaises qui nous ont marquées dans ce temple. et c'est vraiment à faire et puis c'est très beau parce que l'architecture de ces temples est incroyable c'est vraiment très très beau vous êtes restée combien de temps à Tokyo ? on est restée 4 jours 4 jours où vraiment on a fait on a marché des kilomètres et des kilomètres parce qu'en fait on passe de quartier en quartier et puis on découvre comme un touriste visiterait Paris on découvre à pied et c'est le meilleur moyen de visiter Et on s'est régalé évidemment.

  • Speaker #0

    Mais là, vous saviez un peu plus ce que vous mangez ?

  • Speaker #1

    Oui, en ville en fait, tout est... Enfin en ville, dans les grandes métropoles, tout est traduit en anglais et il parle anglais. Donc c'est vrai que c'était plus facile. Et puis c'est souvent des restaurants très modernes où on commande sur l'ordinateur, où il y a la photo. Et puis ça arrive par tapis roulant.

  • Speaker #0

    C'est cool ça.

  • Speaker #1

    C'est pareil, c'est des petits moments où les enfants... Oui. Ils choisissent leur menu et ça arrive sur le tapis roulant ou ça arrive avec un robot. Ils gardent ça en mémoire parce que c'est ce qu'ils ont retenu de Tokyo, finalement.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des choses que vous n'avez pas aimées à Tokyo ?

  • Speaker #1

    Non, il n'y a vraiment... Globalement, au Japon, il n'y a rien qu'on n'a pas aimé. Il n'y a aucun moment où on s'est dit « Ah, ça, je ne le referai pas » . Non, vraiment, on a tout adoré. On s'est émerveillés du début à la fin. Vraiment.

  • Speaker #0

    Après Tokyo, vous êtes allée où ?

  • Speaker #1

    J'ai allé à Kyoto, notre grande ville. Classique. Classique, oui. Et là aussi, les temples incroyables. Le temple avec toutes les portes oranges japonaises qu'on voit souvent dans les films ou en photo. De le voir en vrai, c'était assez dingue. Ces milliers de portes.

  • Speaker #0

    Mais oui, c'est trop beau.

  • Speaker #1

    Des forêts qui... et qui sont alignés les uns après les autres. C'était vraiment très beau. Ça aussi, c'est une des choses qui nous a marquées à Tokyo et que l'on conseille parce que ça a beau être touristique, c'est pareil, ça reste fabuleux.

  • Speaker #0

    À Tokyo ou à Kyoto ?

  • Speaker #1

    À Kyoto, pardon.

  • Speaker #0

    Parce que nous, on ne connaît pas. Oui, pardon. Si on se dit, bon, OK, je vais à Tokyo. Où sont les tories ? Non, c'est pas là.

  • Speaker #1

    Ah non, c'est pas là. Non, pardon, c'est Kyoto. Et c'est pareil, Kyoto, c'est une ville très agréable. Ça a beau être une grande ville, tout est fluide, les gens sont gentils. Il y a le quartier très traditionnel où, quand on vient le soir, on croise les geisha. C'est marrant parce qu'on ne voit jamais ça en dehors du Japon. Et les enfants nous disaient « mais maman, les dames, elles sont déguisées ! » Elles étaient assimilées à des déguisements. Elles ont beaucoup, beaucoup de maquillage, elles sont très bien coiffées, elles ont leurs belles tenues. Et ça, c'est des moments, juste des petites scènes de quelques secondes où on croise une vieille chatte et on se dit, waouh, on est dans un autre monde. Où est-ce qu'on est ? On est dans un film. Mais c'était vraiment super aussi. Je crois que c'est difficile de choisir une des villes à faire au Japon. Je crois qu'en tout cas, Tokyo et Kyoto, ce sont des incontournables. Et quoi qu'il en soit, il faut passer par ces deux villes pour découvrir. le Japon.

  • Speaker #0

    Et ensuite, vous êtes allée où ?

  • Speaker #1

    On a fait Osaka aussi, qui reste une grande ville qui a à faire, mais bon, elle nous a moins... Elle nous a moins marquées que les autres. Il y a le château d'Osaka qui reste un monument à faire et incontournable. C'est un très beau monument avec une très belle architecture et qui est d'ailleurs très bien fait pour les enfants parce que tout est adapté, tout est imagé. Donc on peut visiter et comprendre l'histoire du château sans parler anglais ni même parler japonais. Avec les enfants, en tout cas, c'était vraiment très sympa à faire. Et après, on a beaucoup flâné dans la ville. On a pris un peu le tout de la ville, les différents quartiers. Mais ce n'est pas la ville qu'on a préférée au Japon. Même si c'était sympa, Tokyo et Kyoto restent quand même nos incontournables.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous en avez fait une autre ? Du coup, j'ai oublié.

  • Speaker #1

    Non, ensuite, les Alpes japonaises, où on a fait plusieurs villes des Alpes japonaises, où c'était plutôt le côté nature. Et voilà, trois semaines, ça passe très vite. Et on a voulu faire Hiroshima. Et malheureusement, on n'a pas eu le temps parce que c'est vraiment plus au sud et on n'avait pas...

  • Speaker #0

    Il faut faire des choix.

  • Speaker #1

    Voilà, il faut faire des choix malheureusement. Mais c'est quelque chose qu'on fera si on retourne un jour au Japon.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous êtes allée dans les onsen ?

  • Speaker #1

    Alors, oui. Alors, mon mari est allé dans un onsen. Comme c'est les filles d'un côté, les garçons de l'autre et qu'aucun de nos enfants ne voulait le faire. En fait, il ne voulait pas le faire parce qu'il faut se mettre tout nu et que vous ne vous sentez pas de se mettre tout nu. On n'a pas voulu forcer la main. Je suis restée avec les enfants et Fabrice est allé dans un onsen. Et alors, il nous racontait que c'était vraiment rigolo parce que pareil, on lui avait dit, les Japonais sont très pudiques, très réservés. Et il sort du onsen et il nous raconte que les papys qui étaient là dans le onsen en train de se baigner sont un peu interpellés de voir un Européen. Il lui demande d'où il vient. Et donc, il répond qu'il vient de France et qu'il a habité Paris, mais que maintenant, il habite dans l'ouest de la France. Et les petits papys se sont mis à chanter « Oh, chance, Élise ! » Et donc, il dit « J'ai passé une heure avec ces papys-là et pendant une heure, ils vont chanter à côté de moi « Oh, chance, Élise ! » à nous parler de la tour Eiffel, de Nicolas Sarkozy. Oh oui ! Bref, il dit... Et on m'avait dit que les Japonais étaient très discrets. qui ne venait pas parler on a entendu qu'eux, ils n'ont fait que me chanter aux Champs-Elysées pendant une heure et j'en ai fait c'est trop rigolo c'est un super souvenir votre coup de coeur numéro 1 au Japon c'était quoi ? notre coup de coeur numéro 1 c'est quand même Kyoto avec le temple des toriis orange, on a trouvé ça vraiment magnifique

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a eu un hébergement que vous avez particulièrement aimé ou il n'y avait rien de particulier ?

  • Speaker #1

    Si, les hébergements que l'on a préférés, c'est ceux qui sont vraiment les hébergements traditionnels, où on dort sur des futons, à même le sol. Ça, c'était vraiment très chouette. Mais il y en a beaucoup au Japon, donc finalement, ce n'est pas un hébergement exceptionnel que l'on a fait. Si vraiment on veut dormir dans ce type d'hébergement, c'est très facile.

  • Speaker #0

    Ok. Est-ce qu'on a fait le tour du Japon ? Enfin, un petit tour.

  • Speaker #1

    Oui, on a fait un petit tour du Japon.

  • Speaker #0

    Alors, on peut passer au prochain pays ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors, après le Japon, on est partis aux Philippines, donc au mois de décembre.

  • Speaker #0

    Ah, c'est bien ça, les Philippines au mois de décembre.

  • Speaker #1

    Ouais, c'était... Bah, c'était normalement la bonne période pour aller aux Philippines, mais on a un peu écourté parce qu'on a subi un typhon, sur place.

  • Speaker #0

    Oh, mince !

  • Speaker #1

    Donc, on en a profité quand même un mois. On voulait rester un peu plus parce qu'on s'était dit, on est à mi-chemin, il faut... qu'on se pose. On commençait un peu à sentir la fatigue. On avait beaucoup marché, beaucoup baroudé. On s'était dit, avant d'enchaîner sur l'Océanie, les Philippines, c'est parfait pour avoir un rythme un peu moins soutenu. Et donc, ça a été vraiment un programme light. Ça a été plongée, snorkeling, fariente, fête de fin d'année. Et ensuite, on a eu le typhon. Donc, on a été trois jours non-stop sous la pluie, des inondations, les avions qui partaient plus et on s'est dit, bon, là ça sent pas très bon faudrait peut-être que c'est maintenant qu'il faut qu'on qu'on parte quoi parce que on risque d'être bloqués pour longtemps parce qu'ils nous annonçaient une météo pareil pendant trois semaines ah oui et on s'est dit non il faut c'est le moment de partir donc donc on a adoré les Philippines jusqu'au typhon où on n'a pas enfin on n'a pas pu voir les autres îles qu'on aurait voulu on a fait simplement l'île de Palawan mais on avait commencé sur celle qui est réputée être la plus belle donc Donc, pas de regrets. On a vu des plages et des paysages incroyables.

  • Speaker #0

    Et au moment où on aurait voulu un petit peu glandouiller un peu plus, il s'est mis à pleuvoir et on s'est dit, allez, ce n'est pas grave, on continue l'aventure.

  • Speaker #1

    C'était pour ne pas que vous vous endormiez sur vos longues lignes.

  • Speaker #0

    Exactement. Allez, continuez.

  • Speaker #1

    Et donc, vous n'avez fait que Palawan pendant trois semaines.

  • Speaker #0

    Alors, on a fait Palawan et un tout petit peu de l'île d'Oslob, où on a juste eu le temps de nager avec des requins-baleines avant que le typhon nous tombe sur le coin du nez et où il a fallu partir.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que c'est rien de nager avec des requins-baleines.

  • Speaker #0

    C'est génial. C'était incroyable. Vraiment, pour le coup, je crois que c'est l'expérience la plus incroyable que les enfants ont vécue. Parce qu'en fait, un requin-baleine, ils n'avaient aucune idée de la taille que ça faisait. Et c'est vraiment très, très impressionnant. Même moi qui m'étais dit, je sais que c'est gros, je sais que c'est inoffensif, mais je sais que c'est gros. Une fois qu'on est dans l'eau avec eux, on se dit, waouh. C'est pas gros, c'est énorme. Ouais, c'est un peu énorme. C'est très impressionnant.

  • Speaker #1

    C'était une sortie organisée ?

  • Speaker #0

    Ouais, alors c'était organisé, c'est touristique, donc malheureusement, on tombe pas sur des requins-baleines comme ça. Et puis t'as pas de baisers-bis en fait. Non, et puis... Donc c'est un endroit où ils savent qu'ils viennent régulièrement, donc on est quasiment sûrs d'en voir et ça n'a pas loupé, on en a vu. Donc c'est dommage que ce soit aussi blindé de touristes. Et bon, c'est aussi le jeu. Puis il faut se dire aussi que ces Philippines, elles vivent aussi de ça et du tourisme. Donc c'est comme ça. On ne peut pas non plus leur enlever ça.

  • Speaker #1

    Oui, et puis tu as le droit de faire des trucs touristiques quand c'est un truc qui t'intéresse, quoi.

  • Speaker #0

    Oui, oui, bien sûr. Après, là où on regrettait un peu, c'est que c'est des coups de monde, quoi. J'imagine que ce n'est pas très naturel pour les... Les requins qui nagent au milieu des touristes que les touristes qui nagent au milieu des requins. Mais bon, c'est le jeu. On refrappe à le monde. C'est comme ça. Il faut l'admettre aussi.

  • Speaker #1

    C'était beau.

  • Speaker #0

    Mais c'était beau. On n'en verra probablement jamais dans notre vie. Donc, clairement, c'est un souvenir qui restera gravé.

  • Speaker #1

    Et les enfants, ils étaient...

  • Speaker #0

    Terrifiés. Alors, en fait, on leur a dit, mettez vos masques, c'est bon. On en voit, vous pouvez plonger. Ils ont changé. Ma fille s'est mise à pleurer. Elle a vraiment eu un coup de... Ah ouais, je ne m'attendais pas à ce que ça soit si gros. Et ça me fait très peur. Et on a un peu dédramatisé la chose, etc. Et finalement, elle a vu que il ne se passait rien, que les gens allaient regarder. Ils passent entre nous. C'est tellement énorme que c'est impressionnant. Mais ce n'est pas du tout... Ils n'attaquent pas. Ils n'ont plus peur de nous que nous, on a peur d'eux.

  • Speaker #1

    Oui, mais c'est tellement gros que...

  • Speaker #0

    C'est l'effet « waouh » . Mais même nous, en tant qu'adultes, on a eu le cœur qui s'emballe et on s'est dit « mon Dieu, qu'est-ce qu'on fait là ? »

  • Speaker #1

    Et ton fils, lui, ça allait ?

  • Speaker #0

    Il a eu peur, mais il a moins manifesté. Il s'est approché au bateau, il a laissé sa tête dans l'eau avec son petit masque et son tuba qui sortait. Il a regardé, comme il aurait regardé un documentaire, il a regardé ça d'au-dessus, comme ça. Il en a pris plein les yeux et il ne parlait pas. et on se disait ça va tu ressors ta tête un peu il y avait son petit tuba qui sortait et il s'est plongé dans le moment il s'est mis dans sa bulle et il a regardé ce qui se passait sous lui en termes de paysages les Philippines on s'attend à des palmiers, des cocotiers du ver luxuriant et des plages ouais c'est ça globalement je crois que c'est les plus belles plages qu'on ait vu en voyage, c'est pas forcément les plages où on accède on en voiture, où on pourrait se garer, etc. La plage, c'est vraiment celle qu'on découvre en bateau, en fait. Elles sont inaccessibles par voie terrestre et qui sont... C'est des falaises immenses avec des lagons bleus turquoise. Là, c'est pareil, on saute du bateau, c'est un aquarium. On voit des petits requins à pointe noire qui sont inoffensifs. Ma fille n'a pas arrêté de dire que j'avais vu Nemo, mais elle voyait Nemo toutes les 4 secondes. C'est vraiment des animaux et des poissons qu'on n'a pas chez nous. Donc, rien que tout est merveilleux, tout est coloré. Puis cette eau turquoise, on la retrouve nulle part ailleurs. Donc, c'est vraiment des beaux coins, des belles plages un peu, qui sont évidemment touristiques parce que les bateaux, ils vont offrir aux touristes toutes ces belles plages. Mais ça reste quand même des très, très... Les plus belles plages qu'on ait vues, je pense.

  • Speaker #1

    Ok. Qu'est-ce qu'on mange ? aux Philippines ?

  • Speaker #0

    Eh bien, ils mangent très mal aux Philippines. Ils ne sont vraiment pas réputés pour leur... pour leur gastronomie. Et d'ailleurs, on en parlait avec les locaux et ils nous disaient que c'est très américanisé, donc c'est beaucoup de junk food. Et on s'était dit, mais c'est fou. On va forcément manger des fruits aux Philippines. Il fait beau, il y a de la pluie, il y a beaucoup de fruits. Et on a vraiment eu du mal à manger des fruits. On n'en a pas trouvé. C'est pas comme en Thaïlande ou en Asie où les petits vendeurs sur le bord de la route vendent leurs fruits. On a eu un mal de chien à trouver des fruits. Les gens ne mangent vraiment pas bien. Ils mangent beaucoup de choses dans l'huile, frites. Tout est frit. Quoi qu'on demande, tout est frit. Tout baigne dans l'huile. Et puis, on ne s'attendait pas à avoir aussi une population où les enfants sont quand même assez bien portants. Et on sait qu'il y a quand même un problème de santé publique qui se joue. Parce que quand on va au restaurant ou dans un petit boui-boui de bord de route... On peut pas avoir une bouteille d'eau, ils ont du coca par exemple, une bouteille d'eau c'est difficile. Donc bon, on s'est pas régalé du tout aux Philippines. Mais bon, c'était pas très grave.

  • Speaker #1

    Votre coup de cœur aux Philippines, c'était quoi ?

  • Speaker #0

    Notre coup de cœur, c'est quand même les plages d'El Nido. C'est quand même un coin très touristique, mais forcément, parce que vu les paysages incroyables de plages que l'on a vues, en s'éloignant un peu des... enfin en prenant les bateaux, c'est fou. On a vu des paysages incroyables. Vraiment des lagons au milieu de falaises. C'était vraiment très beau. Donc c'était un autre coup de cœur. Après, malheureusement, on n'a pas pu faire toutes les îles qu'on aurait. Mais pour ce qu'on a fait, vraiment, El Nido, c'était chouette.

  • Speaker #1

    Et ce que vous auriez bien aimé éviter, c'est le typhon.

  • Speaker #0

    Exactement. Après trois jours mouillés non-stop parce que notre cabane au fond du jardin de chez l'habitant fuyait et qu'on avait rapatrié toutes nos affaires au milieu pour éviter que tout soit imbibé d'eau. Mais bon, ça n'a pas marché. Au bout de trois jours mouillés, jour et nuit, on s'est dit, bon, là, on va peut-être...

  • Speaker #1

    Il faut bouger.

  • Speaker #0

    Partir, oui, là, c'est le moment.

  • Speaker #1

    Tu as dit que vous étiez dans une cabane au fond d'un jardin, donc vous avez encore dormi chez l'habitant ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est chez l'habitant, mais ça faisait plutôt chambre d'hôte. Il avait quelques petites cabanes dans son jardin et c'était son activité professionnelle. OK.

  • Speaker #1

    On peut aller dans le prochain pays, alors.

  • Speaker #0

    Oui, alors le prochain pays, on change de continent puisqu'on arrive en Océanie et on a commencé par l'Australie.

  • Speaker #1

    Pas les plus petits des pays.

  • Speaker #0

    Non, d'ailleurs, on a fait une toute petite partie du pays parce qu'il faudrait une année pour visiter l'Australie.

  • Speaker #1

    Alors, vous êtes allés où ?

  • Speaker #0

    Alors, on a commencé notre périple de Melbourne et on est remonté toute la côte Est jusqu'à Cairns. Ça fait plusieurs milliers de kilomètres et on a fait ça sur un mois en van. C'était la découverte aussi parce qu'on n'avait jamais voyagé en van.

  • Speaker #1

    C'est le pays pour faire ça.

  • Speaker #0

    Oui, c'était le pays pour faire ça et on s'est régalé. Suivant les humeurs et la fatigue de chacun, la vie en van n'est pas toujours la plus facile. Mais bon, parce que niveau proximité, je crois qu'on ne pouvait pas faire plus les uns sur les autres. que notre séjour en van. Ah oui,

  • Speaker #1

    c'est le principe.

  • Speaker #0

    C'est le principe et c'est pas toujours... Pas possible. C'est pas toujours facile d'être les uns sur les autres. Et donc, on a commencé par Melbourne, où on a pris un peu de retard parce qu'on est restés un peu plus longtemps que prévu parce qu'on n'avait pas de valise. Nos sacs étaient restés en escale à Singapour.

  • Speaker #1

    Ah, bah cool.

  • Speaker #0

    Non, on s'est retrouvés avec un van, mais pas de vêtements. Donc, on a pris un peu de retard sur notre... programme parce que chaque jour on se disait bon on va rester un jour de plus, peut-être que nos valises vont arriver et puis finalement au bout de 5 jours elles sont arrivées et on a pu continuer notre chemin on était dans une grande ville donc ça n'a pas été trop difficile de se rhabiller mais c'est vrai qu'on aurait préféré visiter plutôt que de faire du shopping bien sûr, au bout de 3-4 jours ça devenait nécessaire et il fallait quand même qu'on se change et donc on a commencé notre périple par le sud pour remonter jusqu'au nord ... où on a fait quelques... Enfin, on s'arrêtait...

  • Speaker #1

    C'était quoi vos étapes principales ?

  • Speaker #0

    Alors, nos étapes principales, on a commencé par Bourgne. Ensuite, on est remonté direction... Alors, une petite péninsule qui s'appelle Wilson Promontory, où là, on s'est arrêté quelques jours, où c'est réputé pour les petits pingouins qui sortent à la nuit tombée. Ah, trop bien ! On est restés là... pour les voir et on en a vu, donc on était contents. Et c'était très... Ça faisait penser à la Bretagne, en fait. C'est marrant parce que c'était très sauvage, des côtes, on aurait dit les côtes bretonnes, avec un peu de chaleur, et des kangourous. Ah ! On a continué ensuite de remonter jusqu'à Naruma, où alors là, c'était plutôt les plages, l'eau turquoise, le snorkeling. Et Jervis Bay, où là, on a vu la plage d'Australie, où le sable est le plus blanc du monde. Et donc, on s'est arrêtés sur cette plage, on a profité, on s'est baignés. C'était un peu la van life, quoi. En gros... on se baigne, on trouve un endroit pour dormir on fait nos chamallows grillés sur le feu de camp et puis on repart le lendemain c'était vraiment à la cool mais en même temps pas tant que ça parce qu'on a quand même beaucoup de kilomètres entre chaque ville dans lesquelles on voulait s'arrêter donc on roulait quand même beaucoup, je pense que si c'était à refaire on aurait peut-être rajouté une semaine ou deux pour vraiment pour pas autant rouler c'était fatiguant Et puis, on est arrivés à Sydney. Donc, ça, c'était un rêve, Fabrice et moi, Sydney, l'opéra, la ville. Voilà, c'était une des étapes qu'on rêvait de faire et aucun regret. On a passé deux jours à arpenter les rues de Sydney et c'était super. Vraiment, pas de mauvaise surprise. C'est Sydney, quoi. On savait à quoi s'attendre et on a été... On a été émerveillés de cette ville où pareil, les gens sont... Tout le monde est cool, c'est un peu l'Australie. C'est vrai qu'on se balade en tongs, on est sympa, on est cool, la vie est belle. C'est la vie en Australie. Et puis, on a continué par remonter tranquillement. On a vu les Blue Mountains, qui sont des paysages de montagne qui sont très connus et qui sont très photographiés. admirer quand elles sont visibles parce que souvent elles sont dans le brouillard. On a fait quelques treks dans cette région-là d'Australie. On est remonté jusqu'à Port Macquarie. Alors là, on s'est arrêté juste pour les enfants parce qu'il y a l'hôpital des koalas.

  • Speaker #1

    C'est un hôpital de koalas. Trop bien.

  • Speaker #0

    Ça, c'est un refuge en fait où se relaient des... des retraités qui récupèrent les koalas blessés, on les appelle en fait comme on appellerait les pompiers, ils le ramènent dans ce refuge où travaillent deux vétérinaires. Ils les soignent et ils les gardent, et ils les remettent ensuite en liberté quand c'est possible, et quand c'est pas possible, ils les gardent au sein de leur centre en fait. Et donc ce jour-là, quand on est arrivés, il y avait la télévision locale, et ils étaient très intéressés pour interviewer des étrangers qui étaient là à ce moment-là, et ils se sont interviewés. et ils ont proposé aux enfants d'aller à l'intérieur de la salle d'opération pour voir le koala qui était en train de se faire... Et à ce moment-là, il n'y avait rien de choquant. Ils commençaient juste à lui raser les poils pour qu'il se prépare pour une opération. Et donc, ils sont allés voir ça en live avec la vétérinaire. C'était top de les voir assister à ça. Je crois que... Ils ne le feront jamais plus, je pense. Avant qu'ils ne dévientent plus l'énergie, je pense qu'ils n'auront plus l'occasion de voir un koala se faire préparer pour une opération. Et donc, ça, c'était super. On a continué encore plus au nord. Enfin, on est remonté encore plus au nord, à Byron Bay, où là, c'est la ville qui est réputée pour être la plus cool d'Australie. Le surf. Le surf, exactement. Là-bas, on se balade de pieds nus, un surf à la main et un café dans l'autre. C'est très bien. Et là, pareil, le soir, les gens sortent du boulot, ils vont surfer, ils font un barbecue sur la plage. La vie australienne dans tout ce qu'on peut imaginer.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que vous avez surfé ?

  • Speaker #0

    Oui, on a surfé, on a pris quelques cours de surf. Bon, on ne deviendra pas des champions, c'est certain, mais on aura testé.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas hyper simple comme sport.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas hyper simple. Mais bon, on aura profité, on aura testé. Si on aura regardé les beaux surfeurs surfer aussi, ce n'est pas inintéressant non plus. Et on a continué de remonter la Gold Coast. Donc, on l'a un peu assimilé au Miami australien, où c'est vraiment des grands buildings en bord de plage, un peu de jet set. Bon, on ne s'est pas trop retrouvés dans ce... Oui,

  • Speaker #1

    j'imagine. Voilà,

  • Speaker #0

    ce n'était pas trop notre truc, mais bon, c'était à voir. De toute façon, il fallait y passer. Donc, voilà, on n'y serait pas restés, mais on a traversé la Gold Coast. Et le côté bling-bling de l'Australie. Et nous sommes arrivés ensuite à Brisbane, où là, on a passé quelques jours dans la ville. Vraiment, on a flâné. On a découvert la ville. On s'est dit qu'on se verrait bien vivre dans une ville comme ça, en Australie, où il fait beau, il fait chaud. Il y a le petit lagon au cœur de la ville, accessible pour tout le monde, gratuit, où les Australiens viennent se baigner le week-end. Vraiment une ambiance à l'australienne. Tout le monde est sympa, tout le monde est copain. On se retrouve au lagon le week-end. Si on avait dû vivre dans une ville, on se serait bien vus vivre à Brisbane. Et on a continué de remonter encore plus haut. Pour arriver à Magnetic Island, une île réputée pour ses koalas en liberté. Beaucoup de koalas, beaucoup de walibi, de magnifiques plages. On a passé deux jours sur cette... qu'on a rejoint en bateau. C'était aussi très sympa, pas exceptionnel, mais on a bien apprécié.

  • Speaker #1

    Vous n'avez pas vu assez de koalas ?

  • Speaker #0

    Si, on en a vu quand même beaucoup, mais après, on s'imagine des choses parfois qui sont fausses. On s'imaginait vraiment une île un peu, pas déserte, mais plus sauvage. Et finalement, il y a beaucoup de restos, beaucoup d'hôtels. Alors, on s'était imaginé quelque chose de plus sauvage. Donc, c'est pour ça qu'on a... Finalement, on n'a pas trouvé ça exceptionnel, mais c'était quand même très beau. On ne peut pas dire... On croise des koalas dans les arbres. Il suffit de lever la tête pour en voir. Les plages sont très belles, mais ça restait quand même un peu touristique à notre goût. Et on est arrivés par... On est arrivés à la dernière étape, à Cairns, où on a passé nos derniers jours avant de quitter l'Australie. Donc, là-bas, on a fait une des expériences qui... qu'on voulait faire et qui nous marquera aussi, c'est le survol de la Grande Barrière de Corail. Parce que ça, vu du ciel, c'est quand même assez incroyable. On a fait un petit vol en hélicoptère pour voir la Barrière de Corail vue du ciel. C'était bref, mais c'était magnifique. Et voilà pour l'Australie, qui est un très grand pays, et donc on a vraiment vu une infime partie.

  • Speaker #1

    Et vous avez déjà pourtant fait beaucoup de kilomètres.

  • Speaker #0

    On a fait, oui, je sais pas. Je ne sais plus combien de kilomètres, mais des milliers de kilomètres. Vraiment des milliers de kilomètres. Quand on a dit aux Australiens qu'on avait fait un mois pour aller de Melbourne à Cairns, ils nous ont dit « mais vous avez roulé combien de temps ? » On avait un peu mal estimé les temps de trajet. Donc on a fait beaucoup de nuit pour pouvoir profiter de la journée, mais aussi avancer sur le parcours.

  • Speaker #1

    Oui, donc c'est fatigant.

  • Speaker #0

    Oui, ça a été quand même intense.

  • Speaker #1

    C'était quoi votre coup de cœur ?

  • Speaker #0

    Le coup de cœur, c'est la barrière de corail. Parce que clairement, c'est une des choses à voir. S'il y a une des choses à voir en Australie, c'est celle-là. En tout cas, sur la côte Est, c'est ce qu'on a préféré. Puis l'ambiance de Ballerone Bay, c'est vraiment très cool.

  • Speaker #1

    Et est-ce qu'il y a un truc que vous avez moins aimé ?

  • Speaker #0

    Ce qu'on a le moins aimé, c'est le côté touristique de l'Australie. C'est sûr qu'on savait que ce n'était pas le pays... dans son jus ou aller chez l'habitant. Mais c'est vrai qu'on a... Puis c'est aussi la façon de voyager, le fait d'être en van. On est moins avec les gens, finalement, puisqu'on rencontre forcément dans le monde. On mange dans notre van, on dort dans notre van. C'est là où on a fait le moins de rencontres et c'est ce qui nous a un peu manqué, en fait, en Australie.

  • Speaker #1

    Et est-ce qu'il y avait des spécialités locales que vous avez quand même goûtées ?

  • Speaker #0

    Non, on n'a pas le souvenir d'une spécialité australienne qui nous ait... En tout cas, ça ne nous a pas marquées. Non, c'est très américanisé. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Comme on mange en Europe ou aux Etats-Unis, pas de spécialité particulière.

  • Speaker #1

    Ok. Bon, on file alors vers le prochain pays.

  • Speaker #0

    Exactement. On file vers la Nouvelle-Zélande. La Nouvelle-Zélande, on n'avait pas d'attente parce qu'on n'avait aucune idée de ce qu'on allait pouvoir boire en Nouvelle-Zélande. On s'est même demandé quelques jours avant. Mais qui a eu l'idée, lequel d'entre nous a eu l'idée d'aller en Nouvelle-Zélande ? Parce qu'on ne sait même pas ce qu'on va y voir. On n'a aucune idée, à part les All Blacks. On n'est pas rien de la Nouvelle-Zélande. Vraiment, on y allait sans même s'en faire. C'était restreint, vraiment. Et on s'est dit, mais pourquoi on va là, en fait ? On n'a aucune idée d'où on va. Qui a choisi d'aller là ? Et finalement, ça a été la surprise de... de ce voyage parce que je pense que c'est quand on ne s'attend à rien qu'on est le plus surpris et c'était vraiment une bonne surprise. Là, c'est pareil. C'est là qu'on a vu les paysages les plus fous qu'on ait pu voir. C'est là où nos corps aussi ont été mis à rude épreuve avec des randonnées de 8, 9, 10 heures avec des dénivelés incroyables. Je crois qu'on peut dire qu'on a dépassé nos limites et on a arrêté de réfléchir et on a marché pour aller là où on voulait aller. Et aller à des points de vue qui resteront gravés, parce que je pense qu'ils sont tellement inaccessibles que d'y être, ça a rendu encore le côté... Ça a rendu un côté magique, en fait, à la randonnée.

  • Speaker #1

    Alors, donne-nous quelques exemples de randonnées qu'il faut absolument faire. Et le fait que ça dure aussi longtemps, c'était prévu ou c'était… ?

  • Speaker #0

    Alors, on a fait deux randonnées vraiment qui nous ont marquées et qu'on referait si on devait refaire. C'est la randonnée du Royce Peak et la randonnée du Tongariro. C'est deux randonnées où vraiment, on arrive… Alors, pour le Royce Peak, on arrive en haut de la montagne et on a une vue sur le lac. qui est spectaculaire entre les montagnes, le lac, vraiment c'est magnifique. On savait qu'elle était longue, on savait qu'elle était réputée difficile. On s'est dit que ça serait difficile. On ne s'est pas dit qu'on irait au bout. On s'est dit on commence et on verra en fonction des enfants, en fonction de nous, comment on se sent. Quand on a vu des gens pleurer de fatigue, on s'est dit que bon, on avait peut-être un peu abusé et qu'on n'y arriverait certainement pas. Et finalement, on a... Je crois que nos cerveaux se sont mis en off et on a marché, marché. Et une fois arrivé en haut, c'était la récompense. Un paysage spectaculaire. Les randonneurs qu'on avait croisés, ils nous disaient « Les enfants sont incroyables, c'est génial, ils vont aller jusqu'au bout. » Ils leur disaient « On a confiance en vous, les gars. Vous allez y arriver, on vous attend en haut. » Et quand on est arrivé en haut, des gens qu'on avait rencontrés avaient fait une haie d'honneur. pour les accueillir et les applaudir. C'était génial. Ils étaient complètement refaits et reboostés pour la descente. Oui,

  • Speaker #1

    parce qu'il faut redescendre après.

  • Speaker #0

    Oui. Et on s'était dit, la descente, ça sera plus facile. Mais non, pas du tout. Ça fait vraiment très mal au genou de redescendre. Oui. Un dénivelé aussi important. Mais très fière de l'avoir fait et très fière des enfants parce qu'on s'était dit, waouh, ils ont 7 ans, ils viennent de faire 9 heures de randonnée, 1600 mètres de dénivelé. Enfin, c'était...

  • Speaker #1

    Waouh.

  • Speaker #0

    C'était fou.

  • Speaker #1

    Et ils n'ont pas râlé ?

  • Speaker #0

    Alors, bizarrement, ils ont râlé les trois premiers kilomètres. Et après, je pense, le corps s'est mis en marche. Après, en off aussi. Et après, plus rien. Et puis, nous, on a beau les encourager, ça n'a pas le même effet que les gens d'à côté qui passent et qui disent « Waouh, mais c'est incroyable ce que tu fais. C'est génial. Continue comme ça. » Évidemment, ça booste un peu tout le monde. Et je crois qu'ils se sont sentis pousser des ailes avec tous ces encouragements. Et la deuxième randonnée qui vraiment est difficile et qui met aussi plusieurs heures, mais qui est à faire parce qu'on arrive en haut de volcans où il y a des lacs. Déjà, on voit les fumées, les fumeroles du volcan, les lacs d'émeraude, les lacs bleus turquoises qui sont en haut de ces volcans. C'est très beau, mais alors ça se mérite aussi parce que niveau difficulté, c'est vraiment pas difficile. Mais quand on part pas trop tard, qu'on se met pas en danger, que la météo est OK, qu'on a l'équipement, qu'on a l'eau, y a pas de raison. On peut mettre 15 heures s'il faut, mais chacun a son rythme, quoi.

  • Speaker #1

    Mais il faut partir avec beaucoup d'eau, quand même.

  • Speaker #0

    Ouais, il faut partir avec beaucoup d'eau, exactement.

  • Speaker #1

    Pour 10 heures de rando, enfin, entre 8 et 10 heures de rando.

  • Speaker #0

    Ouais, on partait avec beaucoup d'eau. Après, l'avantage, c'est qu'il faisait f... frais à cette période-là, donc on ne souffrait pas du tout de la chaleur. Donc ça, c'était déjà une bonne chose. Au contraire, on était même plutôt couverts parce qu'en altitude, il faisait quand même froid. Donc voilà, pour les randonnées qui nous ont marquées et qu'on refera. Et puis après, parmi d'autres, parce que...

  • Speaker #1

    Oui, vous en avez fait beaucoup.

  • Speaker #0

    Oui, et puis la Nouvelle-Zélande, ça s'y prête tellement. Les paysages sont très naturels. Donc si on veut voir les paysages, il faut marcher, il faut s'aventurer. Il n'y a pas trop d'autres alternatives.

  • Speaker #1

    Et si vous vous attendiez à rien, comment vous avez fait votre programme finalement ?

  • Speaker #0

    Après, tout simplement, en regardant sur Internet les plus belles randonnées de Nouvelle-Zélande et ce qu'il faut faire. Et donc, on a suivi vraiment les coins réputés et ce qu'il y avait à faire. On a tenté des randonnées réputées, on a tenté ce qu'on a pu faire, on l'a fait. Ce qu'on n'a pas pu faire, on a passé. Mais vraiment, on ne s'attendait pas à des paysages aussi beaux. Vraiment, ça a été vraiment la clac, la surprise de notre voyage parce qu'on assimilait un peu ça à l'Australie. Et en fait, on a trouvé des paysages vraiment beaucoup plus naturels et beaucoup plus beaux qu'en Australie. Après, on n'a fait qu'une toute petite partie de l'Australie. Mais comparativement à ce qu'on a fait, vraiment, on a été émerveillés.

  • Speaker #1

    Et vous avez fait différents spots en termes d'hébergement. Vous êtes allés où ?

  • Speaker #0

    On était en van, donc on était en van aussi. Et donc, on s'arrêtait là où on pouvait, on s'arrêtait autorisé. Et puis, de temps en temps, dans des campings, parce qu'on avait besoin de faire une machine, de prendre une douche chaude aussi, parce qu'il n'était pas hyper chaud. La douche à la casserole froide, ça va 5 minutes, mais au bout d'un moment, on a tous besoin de prendre une bonne douche. Mais c'était vraiment la bonne surprise, que ce soit les montagnes, les fjords, les plages, parce qu'il y a aussi de magnifiques plages en Nouvelle-Zélande. Alors c'est frais, c'était l'été, mais ça reste quand même un climat frais. Ce n'est pas la canicule, donc on se baigne moins facilement qu'en Asie. Mais les paysages sont vraiment très très beaux. Et on en garde un souvenir incroyable.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que les enfants ont préféré ?

  • Speaker #0

    Ce que les enfants ont préféré en Nouvelle-Zélande, je crois que c'est la ville de Queenstown où on a fait de la luge d'été. Donc on est montés en haut de la montagne et pour redescendre, il y avait comme des petites luges d'été. Évidemment, c'est ce qu'ils ont retenu, c'est ce qu'ils ont adoré.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous avez découvert une gastronomie particulière ?

  • Speaker #0

    Non, comme l'Australie, vraiment, c'est plutôt classique, c'est plutôt américain. Pas de gastronomie particulière dans ce pays-là. Et puis surtout qu'en fait, on était en van, donc on a fait peu de restaurants. C'est un pays qui est très cher, donc c'est vrai qu'on n'a pas fait beaucoup de repas à l'extérieur.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y a eu une galère ?

  • Speaker #0

    Oui, on a eu une petite galère de van en panne. Et c'était le jour où il ne fallait vraiment pas parce qu'en fait, on s'était arrêté pour la nuit. Et le lendemain matin, on prenait le ferry avec notre van à 8h. Et il fallait que le van soit à 8h sur le bateau. Sinon, on ne partait pas. Et le van est tombé en panne à 22h. Mais c'est de notre faute. On a dû laisser les phares pour avoir de la lumière et on a oublié de les éteindre. Et plus de batterie. Et donc à 22h30, Fabrice est allé dans un bar et il a expliqué. Et là, les gens tellement gentils, le patron du bar a quitté son bar, a dit mais c'est pas grave, viens t'aider. Il a dit à ses clients, je reviens, je vais aider un touriste. Et il y a en panne, machin, deux, trois clients qui sont venus aider pour brancher, pour recharger, bref. Tout s'est bien fini. Et on a eu une deuxième galère, mais qui ne concerne pas directement la Nouvelle-Zélande. C'est qu'en Nouvelle-Zélande, on a pris des billets d'avion pour le pays d'après. Et j'ai fait une erreur sur le nom de famille de ma fille. Aïe ! Le nom ne correspondait plus au passeport. Et alors là, ça a été des heures et des heures au téléphone pour essayer de changer le nom. On tombait sur un service client qui ne savait pas comment faire. On avait l'impression qu'on était les seuls à avoir fait cette erreur dans toute l'humanité tellement ça paraissait impossible à régler cette histoire. Et on a passé des nuits parce qu'en fait, on appelait en France, parce qu'on est passé par un comparateur de vol français. Donc, il fallait appeler en France. Donc, avec le décalage horaire de nuit, on mettait le réveil à 3h du matin pour avoir quelqu'un. C'est devenu vraiment une grosse galère parce que vraiment, ça nous inquiétait parce que c'était un billet assez cher et que ça tombait sur notre fille. Donc, en plus, il fallait changer deux billets puisqu'elle pouvait… Si c'était tombé sur moi, j'aurais repris un billet ou mon mari aurait repris un billet. Mais là, il fallait changer deux billets. Personne n'a su nous dire si c'était possible de changer, ce qu'on devait faire, etc. On a trois semaines de galère au téléphone toutes les nuits quasiment, pour au final que ça passe complètement inaperçu à l'aéroport. Voilà.

  • Speaker #1

    Ok, super.

  • Speaker #0

    Morale de l'histoire, la prochaine fois on ne se prend plus la tête. On y va en mode, on n'a pas vu qu'il y avait une erreur, ok, pas de problème, montez. Allez, terminé.

  • Speaker #1

    Alors, je pense que ça ne marche pas à tous les coups.

  • Speaker #0

    Ouais, mais pour le moment... Alors, le petit truc qu'on nous a dit quand même, c'est que quand on a dit il y a une erreur, on a dit on a fait les innocents, on a dit ah ben on n'a pas vu, on ne savait pas. On a dit non mais ce n'est pas grave, vous avez le droit à trois lettres d'erreur dans votre... Ça nous a paru énorme.

  • Speaker #1

    Je n'ai jamais entendu ça.

  • Speaker #0

    Nous non plus, on n'a jamais entendu ça. On s'est dit bon, ok. Et on a raconté cette histoire dans un autre aéroport et on nous a confirmé à nouveau. On nous a dit ah mais nous aussi, sur notre compagnie, on a le droit à trois lettres d'erreur. J'ai mis trois lettres, c'est presque le...

  • Speaker #1

    Ah oui,

  • Speaker #0

    c'est beau. C'est presque un nom entier, en fait. Et non, visiblement, certaines compagnies...

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, c'est certaines compagnies, parce que...

  • Speaker #0

    En tout cas, trois lettres, ça me paraissait énorme. Là, c'était une lettre, et ça nous a mis dans tous nos états pendant trois semaines. On n'a jamais réussi à trouver une solution. On s'est dit, tant pis, on y va au culot, on verra bien l'aéroport. Et c'est passé. Conclusion, on aurait mieux fait de ne pas se retourner l'estomac pendant trois semaines.

  • Speaker #1

    Oui, mais ça, vous ne pourriez pas le savoir, exactement.

  • Speaker #0

    Bon, on va se refaire une petite pause, je crois, parce qu'on en a encore pas mal entendu et c'était déjà super chouette. Mais vu qu'il reste encore quelques pays, je me dis qu'une troisième partie, c'est pas mal.

  • Speaker #1

    Ça marche, on se retrouve dans un prochain épisode alors.

  • Speaker #0

    Exactement. Eh bien, écoute, à bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt, merci Stéphanie.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir écouté jusqu'au bout. Si l'épisode vous a plu, dites-le moi sur Apple Podcasts, Spotify ou encore sur Instagram en me taguant à famillevoyage underscore blog. Et n'hésitez pas à le partager à d'autres parents en quête d'inspiration pour leurs prochaines vacances. Comme d'habitude, toutes les notes de l'épisode sont sur le blog famillevoyage.com. Si vous cherchez un autre épisode à écouter, plus de 100 épisodes entre conversations, top 5, galère ton voyage et mes reportages, sont disponibles gratuitement sur le blog ou en vous abonnant sur la plateforme d'écoute que vous utilisez en ce moment. A bientôt pour le prochain épisode ! D'ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez-vous de chouettes souvenirs en famille !

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Description

On retrouve Elsa, Fabrice et leurs jumeaux de 6 ans, Marius et Soline, qui sont partis un an en tour du monde en juillet 2022 !


Si vous n’avez pas écouté l’épisode précédent, mettez sur pause, reprenez le début de l’histoire et on se retrouve juste après.


Nous avons quitté la famille d’Elsa en Thaïlande, 4e pays de leur grande aventure après avoir parcouru l’Inde, le Népal et le Cambodge. Nous les retrouvons au Vietnam, puis au Japon, aux Philippines, en Australie où Soline a vécu sans doute son plus beau moment en assistant à l’opération d’un koala blessé, et en Nouvelle-Zélande, la belle surprise de leur voyage.


Pour écouter

le 1er épisode de la saga : Un tour du monde en famille, du Taj Mahal à Hawaï

le 3e épisode de la saga : Un tour du monde en famille, du Taj Mahal à Hawaï 3/3 de la Bolivie à Hawaï


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Idée originale et hôte : Stéphanie Cordier

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello ! Bienvenue sur Famille et Voyage, le podcast. Je suis Stéphanie, maman de deux nadeaux de 14 et 18 ans et complètement accro aux voyages. Si vous cherchez une nouvelle destination pour vos prochaines vacances, si vous vous titillez pour un voyage au long cours, abonnez-vous ! Les carnets de voyage de mes invités vont vous emmener aux quatre coins de la planète. Dans ce podcast, on va parler itinéraires à pied, à vélo, en voiture, en camping-car, tour du monde et même expatriation. Les parents voyageurs vous raconteront leurs activités avec les enfants, Les bonnes adresses pour goûter les spécialités du coin, les galères à éviter, et vous donneront une idée de budget. Je partirai également sur les routes pour vous proposer des reportages entre récits, témoignages et interviews. Le podcast est disponible sur le blog famillevoyage.com, sur toutes les plateformes d'écoute et sur la web radio Allo la planète. On se retrouve aussi sur Instagram à famillevoyage avec un S underscore blog. Si vous aimez écouter ce podcast, c'est le bon moment pour me le dire et me soutenir en laissant un joli commentaire ou une note 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Je sais que tous les podcasteurs vous le demandent et qu'on finit par ne plus l'entendre. Mais pour les indépendants comme moi, c'est vraiment la récompense pour tout ce travail fait maison. Alors merci à tous ceux qui l'ont déjà fait et pour les autres, je compte sur vous. Allez hop, nouvelle conversation ! On retrouve Elsa, Fab et leur jumeau de 6 ans, Marius et Soline. qui sont partis un an en tour du monde en juillet 2022. Si vous n'avez pas écouté la première partie, mettez sur pause, reprenez le début de l'histoire et on se retrouve juste après. Nous avons quitté la famille d'Elsa en Thaïlande, quatrième pays de leur grande aventure, après avoir parcouru l'Inde, le Népal et le Cambodge. Nous les retrouvons au Vietnam, puis au Japon, aux Philippines, en Australie, où Soline a vécu sans doute son plus beau moment en assistant à l'opération d'un koala blessé, puis en Nouvelle-Zélande, la grande surprise de leur voyage. Allez ! C'est parti pour la deuxième partie du carnet de voyage d'Elsa au Tour du Monde. Hello Elsa !

  • Speaker #1

    Bonjour Stéphanie !

  • Speaker #0

    Bon bah on se retrouve pour la suite de ce Tour du Monde.

  • Speaker #1

    Exactement, après on a pris un avion pour le Vietnam. On a eu un peu de mal à arriver dans ce pays parce qu'on n'a pas obtenu nos visas tout de suite. On a eu une petite galère de visa. Quelques petites arnaques aussi au passage dont on s'est bien passé.

  • Speaker #0

    Pourquoi ? Quelle est l'arnaque ?

  • Speaker #1

    Mon visa à moi n'a pas été accepté. On n'a pas trop compris pourquoi. Une erreur de, soit disant, le prénom qui convenait, enfin le nom de famille qui ne convenait pas, sauf que j'ai le même nom de famille que mes enfants et que mon mari, donc on n'a pas trouvé le problème. Et donc quand on a appelé, ils ne voulaient rien savoir, qu'en gros c'était non, quoi. Le visa n'est pas accepté, qu'ils ne pouvaient rien faire pour nous. qu'il fallait refaire une demande. Donc j'ai refait une demande. En attendant, on était en Thaïlande, puisqu'on ne pouvait pas embarquer sans visa. On a refait une demande, mais on n'avait pas d'avancée sur cette demande. On ne savait pas du tout si c'était pris en compte, si ça avançait. Le statut était toujours en attente. Au bout d'un moment, on s'est un peu affolés. On a appelé l'ambassade, qui ne pouvait rien faire pour nous, mais qui nous a dit qu'il y avait des... Il y avait des agences qui, eux, se déplaçaient pour aller touriste. On a contacté une de ces agences qui, évidemment, nous a plumé pour aller faire notre visa. Bon, on a fini par l'avoir. Donc, on est partis. Mais bon, on s'allait genre de quelques centaines d'euros quand même. Donc, on s'en serait bien passé. Mais bon, on est tous arrivés au Vietnam, comme prévu.

  • Speaker #0

    Vous êtes allés où au Vietnam ? Quel itinéraire vous avez fait ?

  • Speaker #1

    Alors, on a d'abord fait le nord du Vietnam. Donc, les régions les plus reculées du Vietnam. Vraiment très, très au nord. où vivent les ethnies Hmong du Vietnam. Donc là, on s'est retrouvés au cœur des ethnies de populations qu'on ne connaissait pas du tout, avec des tenues très colorées. Pour nous, le Vietnam, c'était Hoi An, Hanoi, Ho Chi Minh. Vraiment, on n'avait pas trop... On ne visualisait pas trop ce que ça pouvait être au Nord. Et on s'est retrouvés, là encore, dans des familles... à vivre avec toute la famille qui part le matin dans les rizières. Et là, on s'est rendu compte aussi de la misère de ces femmes qui travaillent et ces hommes qui travaillent jusqu'à l'épuisement. 80-90 ans, ils sont encore avec leur charge sur le dos. Les enfants, pareil, dès qu'ils sont à un âge de porter suffisamment de poids dans leur dos, ils sont mis à contribution. L'école, c'est... C'est assez aléatoire, beaucoup d'enfants ne vont pas à l'école, ils vont aider au champ. Ça a été aussi un peu dur à voir. On ne se rendait pas compte que ça pouvait être aussi ça, les régions très reculées du Vietnam. Mais c'est aussi là qu'on a vu nos plus beaux paysages. Vraiment une nature incroyable, dérisir à perte de vue. La baie d'Along aussi, évidemment. Ça, ça reste un petit peu dans le circuit touristique, mais ça, c'est pareil. La baie d'Along, c'est un incontournable.

  • Speaker #0

    Oui, tu ne peux pas ne pas y aller.

  • Speaker #1

    Ah non, c'était incroyable. de beauté, en fait. On est restés... Pourtant, on a tous vu dans notre vie un reportage, une photo de la baie d'Along, mais quand on y est, ça reste quand même surprenant et magique, en fait, de le voir en vrai. Donc ça, c'est après avoir fait tout le nord, on est descendus au niveau de la baie d'Along, où on est restés quelques jours. On a fait aussi la baie d'Along terrestre, qui est un peu moins connue, mais qui vaut aussi le détour. Là, pour le coup, on ne l'observe pas du tout en bateau, mais on monte, en fait. un peu en hauteur et on a une vue sur un panorama complètement dingue, ça ressemble à la baie d'Along classique mais c'est, on est vraiment sur la pierre, à pied et ça aussi c'était très très beau et on a fini ensuite, enfin on a fini non, on a continué par Hanoï qui est une grande ville et on a à la fois adoré et détesté

  • Speaker #0

    Ah bah pourquoi ?

  • Speaker #1

    On a adoré le week-end quand toutes les rues se sont fermées à la circulation ... Et on a cru mourir mille fois la semaine quand les rues sont ouvertes, au scooter, au tuktuk, aux voitures. Et là, vraiment, on a eu des coups de chaud. Vraiment, les enfants, ils étaient scotchés à nous. On ne les lâchait pas parce qu'on allait se faire renverser toutes les quatre secondes.

  • Speaker #0

    C'est là où tu ne sais jamais quand est-ce que tu dois passer pour te battre.

  • Speaker #1

    Et d'ailleurs, un des... Un des hommes qu'on avait rencontrés, on nous disait, mais c'est complètement fou la circulation ici. On nous disait, vous savez qu'il y a un jour, ça vous arrive que vous faites renverser. Surtout que vous ayez une jambe en moins, un bras en moins. Il faut se relever parce que personne ne va s'arrêter. Il faut se relever quoi qu'il arrive et se mettre en sécurité. Et d'y aller le plus vite possible.

  • Speaker #0

    C'est sympa comme conseil. Moi aussi,

  • Speaker #1

    ça m'a changé. On était prévenus. Je crois qu'on s'est arraché les cheveux tellement de fois pour se dire, mon Dieu, il faut qu'on traverse. Ça prenait des fois 20 minutes, 25 minutes, parce qu'on ne voulait pas se mettre en danger. C'était très dangereux, donc on n'arrivait pas. On ne pouvait pas s'engager.

  • Speaker #0

    Vous vous souvenez qu'il y a quelqu'un qui passe ?

  • Speaker #1

    Oui, mais ça n'arrive jamais. Vraiment, on se faufilait des fois et on se dit, mon Dieu, un jour, on va mourir ici. Ça vient de tous les côtés en plus, donc vraiment, il faut être très alerte. Dans ces moments-là, on disait « il faut qu'on parte d'ici, c'est pas possible » . Et puis quand arrive le week-end et que c'est que piétons, où les gens sortent, vont manger sur les petites, toutes petites terrasses, sur le trottoir, c'est hyper charmant en fait, quand il n'y a pas tout ce bruit, tout ce danger. C'est hyper agréable, c'est au bord du lac. C'est toute une autre ambiance, c'est une autre ville qu'on découvre le week-end. Quand il n'y a plus toute cette agitation liée à la circulation.

  • Speaker #0

    Mais vous saviez que le week-end, il n'y aurait pas la circulation ? Non,

  • Speaker #1

    on ne savait pas du tout. En fait, c'est tombé comme ça. On a eu une partie en semaine, une partie à le week-end. Et on a adoré se promener, flâner le week-end. Mais alors, dès le lundi, c'était l'angoisse.

  • Speaker #0

    Je n'ai jamais entendu parler de ça. J'ai toujours entendu parler de l'effervescence et de la difficulté de traverser. Mais pas du tout que c'était... fermé à la circulation le week-end. Donc, c'est un truc à savoir.

  • Speaker #1

    Oui, oui. En tout cas, s'il y a quelques jours à prévoir à Hanoi, il vaut mieux viser le week-end. Le week-end, c'est nettement plus agréable.

  • Speaker #0

    Ah,

  • Speaker #1

    ben oui. Ensuite, on a continué de descendre vers le sud où on est arrivé à Oyan, donc la ville des lanternes, qui est magnifique. C'est vraiment très zen de se... de se promener au bord du canal, à la nuit tombée, les gens mettent des lanternes, c'est vraiment magnifique. Ça reste très touristique, c'est très beau, donc forcément c'est très prisé. Je pense qu'il y a très peu de Vietnamiens qui se baladent à Hoi An, c'est vraiment quasiment que des touristes. Ça n'enlève pas le charme et la beauté de cette ville qui est magique. C'est un petit écrin à part, c'est une petite ville à part, la ville aux lanternes. Avec une atmosphère différente du reste du Vietnam, on a trouvé que tout était plus calme, plus zen, plus posé. Il n'y a pas non plus toutes ces voitures, tous ces scooters. Donc, c'était très agréable de se balader ici. On a adoré, les enfants ont adoré. C'était... Ma fille me disait... C'est comme dans Réponse, toutes ces lanternes. C'était...

  • Speaker #0

    Ben oui. Il faut avoir les références.

  • Speaker #1

    Exactement. Et on a terminé notre voyage au Vietnam par Ho Chi Minh. Bon, c'est de là qu'on reconnaît l'avion. Je pense qu'on n'aurait pas fait cette escale à Ho Chi Minh si on n'avait pas un avion à prendre. On n'a pas adoré. D'accord. chez la ville, pas trop de charme, beaucoup de circulation. Je crois qu'on était fatiguées aussi de ce séjour au Vietnam. Nous avions fatigué toute cette circulation, beaucoup de stress. Et je pense que là, on n'était plus en état d'aller se promener. Oui, vous n'aviez pas envie. Oui, plus trop motivée pour ça.

  • Speaker #0

    Alors, c'était quoi votre coup de cœur au Vietnam ?

  • Speaker #1

    Alors, notre coup de cœur au Vietnam, c'est la baie d'Along-Terrestre. C'était une surprise, en fait.

  • Speaker #0

    C'est souvent le cas.

  • Speaker #1

    Oui. autant la baie d'Allons comme on sait à quoi s'attendre on trouve que c'est beau mais on savait la baie d'Allons-Therese ça a été une grosse grosse surprise on est arrivés en haut en se disant bon on fait vraiment tout seul on va vraiment monter toutes ces marches il y a quoi en fait au juste en haut et en fait quand on arrive en haut c'est incroyable je crois que c'est un des plus beaux paysages qu'on ait vu dans notre tour du monde ça donne envie oui c'est très beau je suis en vie Alors, on nous avait tous... Je pense qu'on fait partie des seuls voyageurs qui allons dire qu'on ne mange pas très bien au Vietnam. Je pense qu'on n'est vraiment pas tombés sur... On a vraiment soit mal fait Ausha de petits bouis-bouis ou de resto parce que vraiment, on ne s'est pas régalés au Vietnam. Et mon mari a perdu... Fabrice a perdu 12 kilos au Vietnam.

  • Speaker #0

    Mais comment...

  • Speaker #1

    C'est pour dire à quel point rien ne passait. Ils mangeaient très peu, en fait. Un peu de riz blanc. Et en un mois au Vietnam... Waouh ! Ouais. Et en fait, nous, en vivant avec lui, on ne s'en rendait pas trop compte. On voyait bien que le short tenait un peu moins bien. Mais sur les photos, les gens nous ont dit mais qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce qu'il a fabriqué ? Est-ce qu'il est malade ? Non, c'est vrai qu'on n'a pas beaucoup mangé au Vietnam. Il n'est pas malade. Et il s'est pesé par curiosité à la fin du Vietnam. Souvent, il y a des petits vendeurs qui mettent une balance dans la rue, puis on donne une petite pièce et on peut se peser. Effectivement, il a 12 kilos en moins. On s'est dit que la balance ne fonctionnait pas, mais dans le pays d'après, on s'est repesé et on a eu la confirmation.

  • Speaker #0

    Ah oui, ça fait un choc quand même.

  • Speaker #1

    Oui, il a vraiment fendu. Alors que lui, parce que nous, aucun effet sur nous. Sur les enfants, ce n'était pas trop dérangeant, mais moi, je n'aurais pas été fendue. Je l'aurais en moi,

  • Speaker #0

    mais non.

  • Speaker #1

    Eh ben non, raté. Donc voilà pour la fin du Vietnam.

  • Speaker #0

    Donc là, on se retrouve au Japon. Alors, quel itinéraire ? Combien de temps vous êtes restés ? Le choc des cultures, comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est parti pour le Japon. Nous sommes restés trois semaines. Trois semaines qui n'étaient pas forcément... Enfin, on n'était pas vraiment sûrs de pouvoir le faire puisqu'il faut savoir que le Japon a rouvert dix jours avant notre arrivée. Donc,

  • Speaker #0

    ça avait changé vos plans du coup ?

  • Speaker #1

    Ben non, en fait, on n'avait pas de plan. On espérait une ouverture. On entendait que peut-être bientôt, dans quelques jours, on n'avait pas de date exacte. Et puis, quand on a eu aux informations, voilà, le Japon rouvre à telle date, on a pris nos billets d'avion et ça tombait dix jours après. On est arrivé au Japon sans touristes. Vraiment, ça venait de rouvrir après deux ans et demi de Covid. Oui. Et on a suivi un peu le circuit traditionnel de personnes qui découvrent le Japon pour la première fois. On a fait les grandes villes, Tokyo, Osaka, Kyoto, en passant par les Alpes japonaises et le mont Fuji. On s'est pris plein les yeux pendant ces trois semaines au Japon.

  • Speaker #0

    Rentrons un petit peu dans les détails quand même, parce que c'est un pays qui fait rêver quand même beaucoup de monde et qui est tellement, tellement différent. Vous avez fait quoi ? C'est quoi vos highlights, vos coups de cœur dans chacune des villes que vous avez visitées ?

  • Speaker #1

    C'est simple, on a tout adoré du Japon. Je n'étais pas très attirée par ce pays, peut-être parce que je ne connaissais pas suffisamment bien. Ça ne m'attirait pas plus que ça. Fab voulait absolument y aller. Et en fait, ça a été le coup de cœur pour toute la famille. Autant le côté grande ville, le côté futuriste, que le côté... complètement traditionnels, culturels, les temples, les geishas, les traditions. Tout ça se mélange dans un même pays. Et ça fait de lui un pays vraiment à part. On prend le métro, on tombe sur un petit homme d'affaires avec sa mallette. une geisha, une petite nénette fan de manga qui a vraiment le look d'un personnage de manga et tout ce petit monde cohabite ensemble et on trouve ça incroyable de voir autant dans un même endroit le côté tradition que le côté futuriste et un peu décalé, manga vraiment on a adoré, on a autant adoré les villes que les Alpes japonaises où là on s'est retrouvées On se retrouvait vraiment en montagne, en fait, avec des populations qui étaient encore très loin de la ville, qui parlaient pas du tout l'anglais, où on a aucune carte, aucun menu, rien qui est écrit en anglais. Et là, c'est la difficulté qui commence parce qu'on parle pas japonais. On est incapables de déchiffrer quoi que ce soit. On commande nos repas au hasard.

  • Speaker #0

    Vous vous êtes retrouvés avec des surprises ? Oui.

  • Speaker #1

    Ouais, on ne sait pas vraiment ce qu'on a mangé à certains moments. On s'est régalé, mais on n'a jamais trop su dire ce que l'on mangeait. Mais ce n'était pas grave parce que c'était trop rigolo en fait, parce qu'on s'est retrouvés dans des endroits un peu reculés à essayer de manger et la dame voulait bien faire, voulait nous expliquer, mais on ne comprenait absolument rien. Et on commandait un truc pour lui faire plaisir en essayant de lui faire croire qu'on avait bien compris ce qu'elle essayait de nous dire depuis une heure et puis en fait pas du tout. Bref, c'était assez comique de se retrouver dans des situations un peu comme ça. Mais c'est l'aventure et ça nous a fait beaucoup rire et on n'a eu aucune déconvenue. Les Japonais sont vraiment très accueillants, donc ils font en sorte que tout se passe bien et de nous aider au mieux. Vraiment, c'était... D'ailleurs, on nous avait dit, les Japonais, attention, ils sont très réservés, ils ne parleront pas avec vous, il ne faut pas s'imaginer que vous fassiez comme en Inde ou comme au Népal, que vous alliez chez l'habitant. Alors, on était prêts, on ne s'attendait pas à une ouverture d'esprit. incroyable puisqu'on nous avait tout tout nous avait dit ils sont très réservés vous parleront pas et en fait ça a été absolument tout l'inversé début à la fin les gens sont venus nous voir dès qu'ils voyaient qu'on sortait une carte il venait nous aider quand on avait nos gros sacs sur le dos vous allez où est ce que vous voulez un peu d'aide est ce que vous savez où dormir ce soir fin vraiment incroyable incroyable de gentillesse de sont très présents On leur demande en fait, on n'a jamais eu besoin d'interpeller quelqu'un, il y a toujours quelqu'un qui est venu nous dire vous cherchez quelque chose, on peut vous aider, c'était assez fou.

  • Speaker #0

    Pourquoi les Alpes japonaises ? Parce que les autres villes, on y reviendra sans doute un tout petit peu, mais les Alpes japonaises, qu'est-ce qui a fait que vous vous êtes retrouvées là-bas ?

  • Speaker #1

    C'est le côté traditionnel qui nous a emmenées là-bas, on avait envie de voir le Japon en dehors des grandes villes, en dehors... En dehors de l'effervescence des grandes métropoles, on avait envie de se perdre un peu dans les montagnes japonaises et de vivre dans des auberges, je n'ai plus le nom en tête, mais très traditionnelles, où il y a le feu à l'intérieur, où les corps sont en papier, où on enlève ses chaussures pour rentrer, etc. On avait envie de vivre ça. Et on ne l'a pas trouvé en ville. Et dans les Alpes japonaises, pour le coup, on était vraiment... On était vraiment là-dedans, le Japon traditionnel, comme dans les mangas, comme dans les films, les petites échoppes avec les grands tissus qui tombent devant où on ne sait pas trop où on va, si c'est un restaurant, si ce n'est pas un restaurant. Vraiment, c'est ce qu'on recherchait. Et les temples aussi, le côté traditionnel, où les gens vont se recueillir au temple en tenue, les magnifiques tenues, les kimonos. Les tongs, les gens viennent se recueillir comme ça pour des cérémonies, pour des anniversaires. Ça, on l'a beaucoup vu en dehors des villes.

  • Speaker #0

    Et quand vous y étiez dans ces grandes villes, si on prend les villes une par une, Tokyo, l'incontournable, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Tokyo, il y a le célèbre passage piéton qui est très connu, qu'on retrouve dans les films, où tous les Japonais se croisent. C'est un hexagone, en fait. Et ils respectent tous le feu rouge et le feu vert. Et donc, quand le feu est vert, ça grouille de monde. Il faut le voir du dessus et c'est assez impressionnant. Et hop, dès que ça passe au rouge, il n'y a plus personne. C'est autour des voitures. Ça, c'est une des images qui nous restera de Tokyo, qui nous a marquées. C'est vraiment synonyme du respect et du respect des règles. des japonais, c'est vrai qu'on n'est pas habitués en France à autant être...

  • Speaker #0

    Non, nous, on passe... Il n'y a pas de voiture,

  • Speaker #1

    on passe, on se pose pas la question. C'est des choses qui nous interpellent aussi, de voir les gens sur le trottoir pendant plusieurs minutes alors qu'il n'y a aucune voiture. Non, il reste... C'est la règle, la règle, c'est qu'on passe au vert, donc on attend...

  • Speaker #0

    Est-ce que vous avez osé passer ?

  • Speaker #1

    Non. Et alors là, c'est là qu'on se met vraiment dans les chaussons des Japonais. C'est qu'en fait, on se dit, mais si on passe, on va nous prendre pour des gros malvolis, des respecte-pains, et donc on ne peut pas faire ça. Et pourtant, on s'est dit, mais en France, on ne serait passé qu'un soin. Il n'y a personne à droite, à gauche, on n'aurait jamais attendu. Et non, évidemment, on respecte et on se plie aux règles de la ville. Et c'est normal.

  • Speaker #0

    Il y a quoi d'autre ? d'incontournable à Tokyo ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a le temple d'Asakusa qui est un temple très traditionnel où là, on rencontre beaucoup de femmes en tenue, des gens qui viennent se recueillir. Et il est magnifique, ce temple. Vraiment, c'est à voir, c'est à faire. C'est une ambiance tellement particulière. Un mélange de touristes et de gens qui viennent se recueillir. Les petits gamins qui viennent avec leur petite tenue d'école après pour... Il y a un petit jeu de prédiction qu'on retrouve dans ce temple. Ils tirent plusieurs petits tiroirs. Ils choisissent un tiroir, puis un deuxième. Puis quand on lit, on a une petite prédiction sur l'avenir. Alors tous les petits gamins après l'école viennent mettre une pièce pour tirer leur prédiction. Ils se lisent et puis ils rigolent. Ou alors ils sont un peu déçus. C'est des scènes de vie japonaises qui nous ont marquées dans ce temple. et c'est vraiment à faire et puis c'est très beau parce que l'architecture de ces temples est incroyable c'est vraiment très très beau vous êtes restée combien de temps à Tokyo ? on est restée 4 jours 4 jours où vraiment on a fait on a marché des kilomètres et des kilomètres parce qu'en fait on passe de quartier en quartier et puis on découvre comme un touriste visiterait Paris on découvre à pied et c'est le meilleur moyen de visiter Et on s'est régalé évidemment.

  • Speaker #0

    Mais là, vous saviez un peu plus ce que vous mangez ?

  • Speaker #1

    Oui, en ville en fait, tout est... Enfin en ville, dans les grandes métropoles, tout est traduit en anglais et il parle anglais. Donc c'est vrai que c'était plus facile. Et puis c'est souvent des restaurants très modernes où on commande sur l'ordinateur, où il y a la photo. Et puis ça arrive par tapis roulant.

  • Speaker #0

    C'est cool ça.

  • Speaker #1

    C'est pareil, c'est des petits moments où les enfants... Oui. Ils choisissent leur menu et ça arrive sur le tapis roulant ou ça arrive avec un robot. Ils gardent ça en mémoire parce que c'est ce qu'ils ont retenu de Tokyo, finalement.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des choses que vous n'avez pas aimées à Tokyo ?

  • Speaker #1

    Non, il n'y a vraiment... Globalement, au Japon, il n'y a rien qu'on n'a pas aimé. Il n'y a aucun moment où on s'est dit « Ah, ça, je ne le referai pas » . Non, vraiment, on a tout adoré. On s'est émerveillés du début à la fin. Vraiment.

  • Speaker #0

    Après Tokyo, vous êtes allée où ?

  • Speaker #1

    J'ai allé à Kyoto, notre grande ville. Classique. Classique, oui. Et là aussi, les temples incroyables. Le temple avec toutes les portes oranges japonaises qu'on voit souvent dans les films ou en photo. De le voir en vrai, c'était assez dingue. Ces milliers de portes.

  • Speaker #0

    Mais oui, c'est trop beau.

  • Speaker #1

    Des forêts qui... et qui sont alignés les uns après les autres. C'était vraiment très beau. Ça aussi, c'est une des choses qui nous a marquées à Tokyo et que l'on conseille parce que ça a beau être touristique, c'est pareil, ça reste fabuleux.

  • Speaker #0

    À Tokyo ou à Kyoto ?

  • Speaker #1

    À Kyoto, pardon.

  • Speaker #0

    Parce que nous, on ne connaît pas. Oui, pardon. Si on se dit, bon, OK, je vais à Tokyo. Où sont les tories ? Non, c'est pas là.

  • Speaker #1

    Ah non, c'est pas là. Non, pardon, c'est Kyoto. Et c'est pareil, Kyoto, c'est une ville très agréable. Ça a beau être une grande ville, tout est fluide, les gens sont gentils. Il y a le quartier très traditionnel où, quand on vient le soir, on croise les geisha. C'est marrant parce qu'on ne voit jamais ça en dehors du Japon. Et les enfants nous disaient « mais maman, les dames, elles sont déguisées ! » Elles étaient assimilées à des déguisements. Elles ont beaucoup, beaucoup de maquillage, elles sont très bien coiffées, elles ont leurs belles tenues. Et ça, c'est des moments, juste des petites scènes de quelques secondes où on croise une vieille chatte et on se dit, waouh, on est dans un autre monde. Où est-ce qu'on est ? On est dans un film. Mais c'était vraiment super aussi. Je crois que c'est difficile de choisir une des villes à faire au Japon. Je crois qu'en tout cas, Tokyo et Kyoto, ce sont des incontournables. Et quoi qu'il en soit, il faut passer par ces deux villes pour découvrir. le Japon.

  • Speaker #0

    Et ensuite, vous êtes allée où ?

  • Speaker #1

    On a fait Osaka aussi, qui reste une grande ville qui a à faire, mais bon, elle nous a moins... Elle nous a moins marquées que les autres. Il y a le château d'Osaka qui reste un monument à faire et incontournable. C'est un très beau monument avec une très belle architecture et qui est d'ailleurs très bien fait pour les enfants parce que tout est adapté, tout est imagé. Donc on peut visiter et comprendre l'histoire du château sans parler anglais ni même parler japonais. Avec les enfants, en tout cas, c'était vraiment très sympa à faire. Et après, on a beaucoup flâné dans la ville. On a pris un peu le tout de la ville, les différents quartiers. Mais ce n'est pas la ville qu'on a préférée au Japon. Même si c'était sympa, Tokyo et Kyoto restent quand même nos incontournables.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous en avez fait une autre ? Du coup, j'ai oublié.

  • Speaker #1

    Non, ensuite, les Alpes japonaises, où on a fait plusieurs villes des Alpes japonaises, où c'était plutôt le côté nature. Et voilà, trois semaines, ça passe très vite. Et on a voulu faire Hiroshima. Et malheureusement, on n'a pas eu le temps parce que c'est vraiment plus au sud et on n'avait pas...

  • Speaker #0

    Il faut faire des choix.

  • Speaker #1

    Voilà, il faut faire des choix malheureusement. Mais c'est quelque chose qu'on fera si on retourne un jour au Japon.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous êtes allée dans les onsen ?

  • Speaker #1

    Alors, oui. Alors, mon mari est allé dans un onsen. Comme c'est les filles d'un côté, les garçons de l'autre et qu'aucun de nos enfants ne voulait le faire. En fait, il ne voulait pas le faire parce qu'il faut se mettre tout nu et que vous ne vous sentez pas de se mettre tout nu. On n'a pas voulu forcer la main. Je suis restée avec les enfants et Fabrice est allé dans un onsen. Et alors, il nous racontait que c'était vraiment rigolo parce que pareil, on lui avait dit, les Japonais sont très pudiques, très réservés. Et il sort du onsen et il nous raconte que les papys qui étaient là dans le onsen en train de se baigner sont un peu interpellés de voir un Européen. Il lui demande d'où il vient. Et donc, il répond qu'il vient de France et qu'il a habité Paris, mais que maintenant, il habite dans l'ouest de la France. Et les petits papys se sont mis à chanter « Oh, chance, Élise ! » Et donc, il dit « J'ai passé une heure avec ces papys-là et pendant une heure, ils vont chanter à côté de moi « Oh, chance, Élise ! » à nous parler de la tour Eiffel, de Nicolas Sarkozy. Oh oui ! Bref, il dit... Et on m'avait dit que les Japonais étaient très discrets. qui ne venait pas parler on a entendu qu'eux, ils n'ont fait que me chanter aux Champs-Elysées pendant une heure et j'en ai fait c'est trop rigolo c'est un super souvenir votre coup de coeur numéro 1 au Japon c'était quoi ? notre coup de coeur numéro 1 c'est quand même Kyoto avec le temple des toriis orange, on a trouvé ça vraiment magnifique

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a eu un hébergement que vous avez particulièrement aimé ou il n'y avait rien de particulier ?

  • Speaker #1

    Si, les hébergements que l'on a préférés, c'est ceux qui sont vraiment les hébergements traditionnels, où on dort sur des futons, à même le sol. Ça, c'était vraiment très chouette. Mais il y en a beaucoup au Japon, donc finalement, ce n'est pas un hébergement exceptionnel que l'on a fait. Si vraiment on veut dormir dans ce type d'hébergement, c'est très facile.

  • Speaker #0

    Ok. Est-ce qu'on a fait le tour du Japon ? Enfin, un petit tour.

  • Speaker #1

    Oui, on a fait un petit tour du Japon.

  • Speaker #0

    Alors, on peut passer au prochain pays ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors, après le Japon, on est partis aux Philippines, donc au mois de décembre.

  • Speaker #0

    Ah, c'est bien ça, les Philippines au mois de décembre.

  • Speaker #1

    Ouais, c'était... Bah, c'était normalement la bonne période pour aller aux Philippines, mais on a un peu écourté parce qu'on a subi un typhon, sur place.

  • Speaker #0

    Oh, mince !

  • Speaker #1

    Donc, on en a profité quand même un mois. On voulait rester un peu plus parce qu'on s'était dit, on est à mi-chemin, il faut... qu'on se pose. On commençait un peu à sentir la fatigue. On avait beaucoup marché, beaucoup baroudé. On s'était dit, avant d'enchaîner sur l'Océanie, les Philippines, c'est parfait pour avoir un rythme un peu moins soutenu. Et donc, ça a été vraiment un programme light. Ça a été plongée, snorkeling, fariente, fête de fin d'année. Et ensuite, on a eu le typhon. Donc, on a été trois jours non-stop sous la pluie, des inondations, les avions qui partaient plus et on s'est dit, bon, là ça sent pas très bon faudrait peut-être que c'est maintenant qu'il faut qu'on qu'on parte quoi parce que on risque d'être bloqués pour longtemps parce qu'ils nous annonçaient une météo pareil pendant trois semaines ah oui et on s'est dit non il faut c'est le moment de partir donc donc on a adoré les Philippines jusqu'au typhon où on n'a pas enfin on n'a pas pu voir les autres îles qu'on aurait voulu on a fait simplement l'île de Palawan mais on avait commencé sur celle qui est réputée être la plus belle donc Donc, pas de regrets. On a vu des plages et des paysages incroyables.

  • Speaker #0

    Et au moment où on aurait voulu un petit peu glandouiller un peu plus, il s'est mis à pleuvoir et on s'est dit, allez, ce n'est pas grave, on continue l'aventure.

  • Speaker #1

    C'était pour ne pas que vous vous endormiez sur vos longues lignes.

  • Speaker #0

    Exactement. Allez, continuez.

  • Speaker #1

    Et donc, vous n'avez fait que Palawan pendant trois semaines.

  • Speaker #0

    Alors, on a fait Palawan et un tout petit peu de l'île d'Oslob, où on a juste eu le temps de nager avec des requins-baleines avant que le typhon nous tombe sur le coin du nez et où il a fallu partir.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que c'est rien de nager avec des requins-baleines.

  • Speaker #0

    C'est génial. C'était incroyable. Vraiment, pour le coup, je crois que c'est l'expérience la plus incroyable que les enfants ont vécue. Parce qu'en fait, un requin-baleine, ils n'avaient aucune idée de la taille que ça faisait. Et c'est vraiment très, très impressionnant. Même moi qui m'étais dit, je sais que c'est gros, je sais que c'est inoffensif, mais je sais que c'est gros. Une fois qu'on est dans l'eau avec eux, on se dit, waouh. C'est pas gros, c'est énorme. Ouais, c'est un peu énorme. C'est très impressionnant.

  • Speaker #1

    C'était une sortie organisée ?

  • Speaker #0

    Ouais, alors c'était organisé, c'est touristique, donc malheureusement, on tombe pas sur des requins-baleines comme ça. Et puis t'as pas de baisers-bis en fait. Non, et puis... Donc c'est un endroit où ils savent qu'ils viennent régulièrement, donc on est quasiment sûrs d'en voir et ça n'a pas loupé, on en a vu. Donc c'est dommage que ce soit aussi blindé de touristes. Et bon, c'est aussi le jeu. Puis il faut se dire aussi que ces Philippines, elles vivent aussi de ça et du tourisme. Donc c'est comme ça. On ne peut pas non plus leur enlever ça.

  • Speaker #1

    Oui, et puis tu as le droit de faire des trucs touristiques quand c'est un truc qui t'intéresse, quoi.

  • Speaker #0

    Oui, oui, bien sûr. Après, là où on regrettait un peu, c'est que c'est des coups de monde, quoi. J'imagine que ce n'est pas très naturel pour les... Les requins qui nagent au milieu des touristes que les touristes qui nagent au milieu des requins. Mais bon, c'est le jeu. On refrappe à le monde. C'est comme ça. Il faut l'admettre aussi.

  • Speaker #1

    C'était beau.

  • Speaker #0

    Mais c'était beau. On n'en verra probablement jamais dans notre vie. Donc, clairement, c'est un souvenir qui restera gravé.

  • Speaker #1

    Et les enfants, ils étaient...

  • Speaker #0

    Terrifiés. Alors, en fait, on leur a dit, mettez vos masques, c'est bon. On en voit, vous pouvez plonger. Ils ont changé. Ma fille s'est mise à pleurer. Elle a vraiment eu un coup de... Ah ouais, je ne m'attendais pas à ce que ça soit si gros. Et ça me fait très peur. Et on a un peu dédramatisé la chose, etc. Et finalement, elle a vu que il ne se passait rien, que les gens allaient regarder. Ils passent entre nous. C'est tellement énorme que c'est impressionnant. Mais ce n'est pas du tout... Ils n'attaquent pas. Ils n'ont plus peur de nous que nous, on a peur d'eux.

  • Speaker #1

    Oui, mais c'est tellement gros que...

  • Speaker #0

    C'est l'effet « waouh » . Mais même nous, en tant qu'adultes, on a eu le cœur qui s'emballe et on s'est dit « mon Dieu, qu'est-ce qu'on fait là ? »

  • Speaker #1

    Et ton fils, lui, ça allait ?

  • Speaker #0

    Il a eu peur, mais il a moins manifesté. Il s'est approché au bateau, il a laissé sa tête dans l'eau avec son petit masque et son tuba qui sortait. Il a regardé, comme il aurait regardé un documentaire, il a regardé ça d'au-dessus, comme ça. Il en a pris plein les yeux et il ne parlait pas. et on se disait ça va tu ressors ta tête un peu il y avait son petit tuba qui sortait et il s'est plongé dans le moment il s'est mis dans sa bulle et il a regardé ce qui se passait sous lui en termes de paysages les Philippines on s'attend à des palmiers, des cocotiers du ver luxuriant et des plages ouais c'est ça globalement je crois que c'est les plus belles plages qu'on ait vu en voyage, c'est pas forcément les plages où on accède on en voiture, où on pourrait se garer, etc. La plage, c'est vraiment celle qu'on découvre en bateau, en fait. Elles sont inaccessibles par voie terrestre et qui sont... C'est des falaises immenses avec des lagons bleus turquoise. Là, c'est pareil, on saute du bateau, c'est un aquarium. On voit des petits requins à pointe noire qui sont inoffensifs. Ma fille n'a pas arrêté de dire que j'avais vu Nemo, mais elle voyait Nemo toutes les 4 secondes. C'est vraiment des animaux et des poissons qu'on n'a pas chez nous. Donc, rien que tout est merveilleux, tout est coloré. Puis cette eau turquoise, on la retrouve nulle part ailleurs. Donc, c'est vraiment des beaux coins, des belles plages un peu, qui sont évidemment touristiques parce que les bateaux, ils vont offrir aux touristes toutes ces belles plages. Mais ça reste quand même des très, très... Les plus belles plages qu'on ait vues, je pense.

  • Speaker #1

    Ok. Qu'est-ce qu'on mange ? aux Philippines ?

  • Speaker #0

    Eh bien, ils mangent très mal aux Philippines. Ils ne sont vraiment pas réputés pour leur... pour leur gastronomie. Et d'ailleurs, on en parlait avec les locaux et ils nous disaient que c'est très américanisé, donc c'est beaucoup de junk food. Et on s'était dit, mais c'est fou. On va forcément manger des fruits aux Philippines. Il fait beau, il y a de la pluie, il y a beaucoup de fruits. Et on a vraiment eu du mal à manger des fruits. On n'en a pas trouvé. C'est pas comme en Thaïlande ou en Asie où les petits vendeurs sur le bord de la route vendent leurs fruits. On a eu un mal de chien à trouver des fruits. Les gens ne mangent vraiment pas bien. Ils mangent beaucoup de choses dans l'huile, frites. Tout est frit. Quoi qu'on demande, tout est frit. Tout baigne dans l'huile. Et puis, on ne s'attendait pas à avoir aussi une population où les enfants sont quand même assez bien portants. Et on sait qu'il y a quand même un problème de santé publique qui se joue. Parce que quand on va au restaurant ou dans un petit boui-boui de bord de route... On peut pas avoir une bouteille d'eau, ils ont du coca par exemple, une bouteille d'eau c'est difficile. Donc bon, on s'est pas régalé du tout aux Philippines. Mais bon, c'était pas très grave.

  • Speaker #1

    Votre coup de cœur aux Philippines, c'était quoi ?

  • Speaker #0

    Notre coup de cœur, c'est quand même les plages d'El Nido. C'est quand même un coin très touristique, mais forcément, parce que vu les paysages incroyables de plages que l'on a vues, en s'éloignant un peu des... enfin en prenant les bateaux, c'est fou. On a vu des paysages incroyables. Vraiment des lagons au milieu de falaises. C'était vraiment très beau. Donc c'était un autre coup de cœur. Après, malheureusement, on n'a pas pu faire toutes les îles qu'on aurait. Mais pour ce qu'on a fait, vraiment, El Nido, c'était chouette.

  • Speaker #1

    Et ce que vous auriez bien aimé éviter, c'est le typhon.

  • Speaker #0

    Exactement. Après trois jours mouillés non-stop parce que notre cabane au fond du jardin de chez l'habitant fuyait et qu'on avait rapatrié toutes nos affaires au milieu pour éviter que tout soit imbibé d'eau. Mais bon, ça n'a pas marché. Au bout de trois jours mouillés, jour et nuit, on s'est dit, bon, là, on va peut-être...

  • Speaker #1

    Il faut bouger.

  • Speaker #0

    Partir, oui, là, c'est le moment.

  • Speaker #1

    Tu as dit que vous étiez dans une cabane au fond d'un jardin, donc vous avez encore dormi chez l'habitant ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est chez l'habitant, mais ça faisait plutôt chambre d'hôte. Il avait quelques petites cabanes dans son jardin et c'était son activité professionnelle. OK.

  • Speaker #1

    On peut aller dans le prochain pays, alors.

  • Speaker #0

    Oui, alors le prochain pays, on change de continent puisqu'on arrive en Océanie et on a commencé par l'Australie.

  • Speaker #1

    Pas les plus petits des pays.

  • Speaker #0

    Non, d'ailleurs, on a fait une toute petite partie du pays parce qu'il faudrait une année pour visiter l'Australie.

  • Speaker #1

    Alors, vous êtes allés où ?

  • Speaker #0

    Alors, on a commencé notre périple de Melbourne et on est remonté toute la côte Est jusqu'à Cairns. Ça fait plusieurs milliers de kilomètres et on a fait ça sur un mois en van. C'était la découverte aussi parce qu'on n'avait jamais voyagé en van.

  • Speaker #1

    C'est le pays pour faire ça.

  • Speaker #0

    Oui, c'était le pays pour faire ça et on s'est régalé. Suivant les humeurs et la fatigue de chacun, la vie en van n'est pas toujours la plus facile. Mais bon, parce que niveau proximité, je crois qu'on ne pouvait pas faire plus les uns sur les autres. que notre séjour en van. Ah oui,

  • Speaker #1

    c'est le principe.

  • Speaker #0

    C'est le principe et c'est pas toujours... Pas possible. C'est pas toujours facile d'être les uns sur les autres. Et donc, on a commencé par Melbourne, où on a pris un peu de retard parce qu'on est restés un peu plus longtemps que prévu parce qu'on n'avait pas de valise. Nos sacs étaient restés en escale à Singapour.

  • Speaker #1

    Ah, bah cool.

  • Speaker #0

    Non, on s'est retrouvés avec un van, mais pas de vêtements. Donc, on a pris un peu de retard sur notre... programme parce que chaque jour on se disait bon on va rester un jour de plus, peut-être que nos valises vont arriver et puis finalement au bout de 5 jours elles sont arrivées et on a pu continuer notre chemin on était dans une grande ville donc ça n'a pas été trop difficile de se rhabiller mais c'est vrai qu'on aurait préféré visiter plutôt que de faire du shopping bien sûr, au bout de 3-4 jours ça devenait nécessaire et il fallait quand même qu'on se change et donc on a commencé notre périple par le sud pour remonter jusqu'au nord ... où on a fait quelques... Enfin, on s'arrêtait...

  • Speaker #1

    C'était quoi vos étapes principales ?

  • Speaker #0

    Alors, nos étapes principales, on a commencé par Bourgne. Ensuite, on est remonté direction... Alors, une petite péninsule qui s'appelle Wilson Promontory, où là, on s'est arrêté quelques jours, où c'est réputé pour les petits pingouins qui sortent à la nuit tombée. Ah, trop bien ! On est restés là... pour les voir et on en a vu, donc on était contents. Et c'était très... Ça faisait penser à la Bretagne, en fait. C'est marrant parce que c'était très sauvage, des côtes, on aurait dit les côtes bretonnes, avec un peu de chaleur, et des kangourous. Ah ! On a continué ensuite de remonter jusqu'à Naruma, où alors là, c'était plutôt les plages, l'eau turquoise, le snorkeling. Et Jervis Bay, où là, on a vu la plage d'Australie, où le sable est le plus blanc du monde. Et donc, on s'est arrêtés sur cette plage, on a profité, on s'est baignés. C'était un peu la van life, quoi. En gros... on se baigne, on trouve un endroit pour dormir on fait nos chamallows grillés sur le feu de camp et puis on repart le lendemain c'était vraiment à la cool mais en même temps pas tant que ça parce qu'on a quand même beaucoup de kilomètres entre chaque ville dans lesquelles on voulait s'arrêter donc on roulait quand même beaucoup, je pense que si c'était à refaire on aurait peut-être rajouté une semaine ou deux pour vraiment pour pas autant rouler c'était fatiguant Et puis, on est arrivés à Sydney. Donc, ça, c'était un rêve, Fabrice et moi, Sydney, l'opéra, la ville. Voilà, c'était une des étapes qu'on rêvait de faire et aucun regret. On a passé deux jours à arpenter les rues de Sydney et c'était super. Vraiment, pas de mauvaise surprise. C'est Sydney, quoi. On savait à quoi s'attendre et on a été... On a été émerveillés de cette ville où pareil, les gens sont... Tout le monde est cool, c'est un peu l'Australie. C'est vrai qu'on se balade en tongs, on est sympa, on est cool, la vie est belle. C'est la vie en Australie. Et puis, on a continué par remonter tranquillement. On a vu les Blue Mountains, qui sont des paysages de montagne qui sont très connus et qui sont très photographiés. admirer quand elles sont visibles parce que souvent elles sont dans le brouillard. On a fait quelques treks dans cette région-là d'Australie. On est remonté jusqu'à Port Macquarie. Alors là, on s'est arrêté juste pour les enfants parce qu'il y a l'hôpital des koalas.

  • Speaker #1

    C'est un hôpital de koalas. Trop bien.

  • Speaker #0

    Ça, c'est un refuge en fait où se relaient des... des retraités qui récupèrent les koalas blessés, on les appelle en fait comme on appellerait les pompiers, ils le ramènent dans ce refuge où travaillent deux vétérinaires. Ils les soignent et ils les gardent, et ils les remettent ensuite en liberté quand c'est possible, et quand c'est pas possible, ils les gardent au sein de leur centre en fait. Et donc ce jour-là, quand on est arrivés, il y avait la télévision locale, et ils étaient très intéressés pour interviewer des étrangers qui étaient là à ce moment-là, et ils se sont interviewés. et ils ont proposé aux enfants d'aller à l'intérieur de la salle d'opération pour voir le koala qui était en train de se faire... Et à ce moment-là, il n'y avait rien de choquant. Ils commençaient juste à lui raser les poils pour qu'il se prépare pour une opération. Et donc, ils sont allés voir ça en live avec la vétérinaire. C'était top de les voir assister à ça. Je crois que... Ils ne le feront jamais plus, je pense. Avant qu'ils ne dévientent plus l'énergie, je pense qu'ils n'auront plus l'occasion de voir un koala se faire préparer pour une opération. Et donc, ça, c'était super. On a continué encore plus au nord. Enfin, on est remonté encore plus au nord, à Byron Bay, où là, c'est la ville qui est réputée pour être la plus cool d'Australie. Le surf. Le surf, exactement. Là-bas, on se balade de pieds nus, un surf à la main et un café dans l'autre. C'est très bien. Et là, pareil, le soir, les gens sortent du boulot, ils vont surfer, ils font un barbecue sur la plage. La vie australienne dans tout ce qu'on peut imaginer.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que vous avez surfé ?

  • Speaker #0

    Oui, on a surfé, on a pris quelques cours de surf. Bon, on ne deviendra pas des champions, c'est certain, mais on aura testé.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas hyper simple comme sport.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas hyper simple. Mais bon, on aura profité, on aura testé. Si on aura regardé les beaux surfeurs surfer aussi, ce n'est pas inintéressant non plus. Et on a continué de remonter la Gold Coast. Donc, on l'a un peu assimilé au Miami australien, où c'est vraiment des grands buildings en bord de plage, un peu de jet set. Bon, on ne s'est pas trop retrouvés dans ce... Oui,

  • Speaker #1

    j'imagine. Voilà,

  • Speaker #0

    ce n'était pas trop notre truc, mais bon, c'était à voir. De toute façon, il fallait y passer. Donc, voilà, on n'y serait pas restés, mais on a traversé la Gold Coast. Et le côté bling-bling de l'Australie. Et nous sommes arrivés ensuite à Brisbane, où là, on a passé quelques jours dans la ville. Vraiment, on a flâné. On a découvert la ville. On s'est dit qu'on se verrait bien vivre dans une ville comme ça, en Australie, où il fait beau, il fait chaud. Il y a le petit lagon au cœur de la ville, accessible pour tout le monde, gratuit, où les Australiens viennent se baigner le week-end. Vraiment une ambiance à l'australienne. Tout le monde est sympa, tout le monde est copain. On se retrouve au lagon le week-end. Si on avait dû vivre dans une ville, on se serait bien vus vivre à Brisbane. Et on a continué de remonter encore plus haut. Pour arriver à Magnetic Island, une île réputée pour ses koalas en liberté. Beaucoup de koalas, beaucoup de walibi, de magnifiques plages. On a passé deux jours sur cette... qu'on a rejoint en bateau. C'était aussi très sympa, pas exceptionnel, mais on a bien apprécié.

  • Speaker #1

    Vous n'avez pas vu assez de koalas ?

  • Speaker #0

    Si, on en a vu quand même beaucoup, mais après, on s'imagine des choses parfois qui sont fausses. On s'imaginait vraiment une île un peu, pas déserte, mais plus sauvage. Et finalement, il y a beaucoup de restos, beaucoup d'hôtels. Alors, on s'était imaginé quelque chose de plus sauvage. Donc, c'est pour ça qu'on a... Finalement, on n'a pas trouvé ça exceptionnel, mais c'était quand même très beau. On ne peut pas dire... On croise des koalas dans les arbres. Il suffit de lever la tête pour en voir. Les plages sont très belles, mais ça restait quand même un peu touristique à notre goût. Et on est arrivés par... On est arrivés à la dernière étape, à Cairns, où on a passé nos derniers jours avant de quitter l'Australie. Donc, là-bas, on a fait une des expériences qui... qu'on voulait faire et qui nous marquera aussi, c'est le survol de la Grande Barrière de Corail. Parce que ça, vu du ciel, c'est quand même assez incroyable. On a fait un petit vol en hélicoptère pour voir la Barrière de Corail vue du ciel. C'était bref, mais c'était magnifique. Et voilà pour l'Australie, qui est un très grand pays, et donc on a vraiment vu une infime partie.

  • Speaker #1

    Et vous avez déjà pourtant fait beaucoup de kilomètres.

  • Speaker #0

    On a fait, oui, je sais pas. Je ne sais plus combien de kilomètres, mais des milliers de kilomètres. Vraiment des milliers de kilomètres. Quand on a dit aux Australiens qu'on avait fait un mois pour aller de Melbourne à Cairns, ils nous ont dit « mais vous avez roulé combien de temps ? » On avait un peu mal estimé les temps de trajet. Donc on a fait beaucoup de nuit pour pouvoir profiter de la journée, mais aussi avancer sur le parcours.

  • Speaker #1

    Oui, donc c'est fatigant.

  • Speaker #0

    Oui, ça a été quand même intense.

  • Speaker #1

    C'était quoi votre coup de cœur ?

  • Speaker #0

    Le coup de cœur, c'est la barrière de corail. Parce que clairement, c'est une des choses à voir. S'il y a une des choses à voir en Australie, c'est celle-là. En tout cas, sur la côte Est, c'est ce qu'on a préféré. Puis l'ambiance de Ballerone Bay, c'est vraiment très cool.

  • Speaker #1

    Et est-ce qu'il y a un truc que vous avez moins aimé ?

  • Speaker #0

    Ce qu'on a le moins aimé, c'est le côté touristique de l'Australie. C'est sûr qu'on savait que ce n'était pas le pays... dans son jus ou aller chez l'habitant. Mais c'est vrai qu'on a... Puis c'est aussi la façon de voyager, le fait d'être en van. On est moins avec les gens, finalement, puisqu'on rencontre forcément dans le monde. On mange dans notre van, on dort dans notre van. C'est là où on a fait le moins de rencontres et c'est ce qui nous a un peu manqué, en fait, en Australie.

  • Speaker #1

    Et est-ce qu'il y avait des spécialités locales que vous avez quand même goûtées ?

  • Speaker #0

    Non, on n'a pas le souvenir d'une spécialité australienne qui nous ait... En tout cas, ça ne nous a pas marquées. Non, c'est très américanisé. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Comme on mange en Europe ou aux Etats-Unis, pas de spécialité particulière.

  • Speaker #1

    Ok. Bon, on file alors vers le prochain pays.

  • Speaker #0

    Exactement. On file vers la Nouvelle-Zélande. La Nouvelle-Zélande, on n'avait pas d'attente parce qu'on n'avait aucune idée de ce qu'on allait pouvoir boire en Nouvelle-Zélande. On s'est même demandé quelques jours avant. Mais qui a eu l'idée, lequel d'entre nous a eu l'idée d'aller en Nouvelle-Zélande ? Parce qu'on ne sait même pas ce qu'on va y voir. On n'a aucune idée, à part les All Blacks. On n'est pas rien de la Nouvelle-Zélande. Vraiment, on y allait sans même s'en faire. C'était restreint, vraiment. Et on s'est dit, mais pourquoi on va là, en fait ? On n'a aucune idée d'où on va. Qui a choisi d'aller là ? Et finalement, ça a été la surprise de... de ce voyage parce que je pense que c'est quand on ne s'attend à rien qu'on est le plus surpris et c'était vraiment une bonne surprise. Là, c'est pareil. C'est là qu'on a vu les paysages les plus fous qu'on ait pu voir. C'est là où nos corps aussi ont été mis à rude épreuve avec des randonnées de 8, 9, 10 heures avec des dénivelés incroyables. Je crois qu'on peut dire qu'on a dépassé nos limites et on a arrêté de réfléchir et on a marché pour aller là où on voulait aller. Et aller à des points de vue qui resteront gravés, parce que je pense qu'ils sont tellement inaccessibles que d'y être, ça a rendu encore le côté... Ça a rendu un côté magique, en fait, à la randonnée.

  • Speaker #1

    Alors, donne-nous quelques exemples de randonnées qu'il faut absolument faire. Et le fait que ça dure aussi longtemps, c'était prévu ou c'était… ?

  • Speaker #0

    Alors, on a fait deux randonnées vraiment qui nous ont marquées et qu'on referait si on devait refaire. C'est la randonnée du Royce Peak et la randonnée du Tongariro. C'est deux randonnées où vraiment, on arrive… Alors, pour le Royce Peak, on arrive en haut de la montagne et on a une vue sur le lac. qui est spectaculaire entre les montagnes, le lac, vraiment c'est magnifique. On savait qu'elle était longue, on savait qu'elle était réputée difficile. On s'est dit que ça serait difficile. On ne s'est pas dit qu'on irait au bout. On s'est dit on commence et on verra en fonction des enfants, en fonction de nous, comment on se sent. Quand on a vu des gens pleurer de fatigue, on s'est dit que bon, on avait peut-être un peu abusé et qu'on n'y arriverait certainement pas. Et finalement, on a... Je crois que nos cerveaux se sont mis en off et on a marché, marché. Et une fois arrivé en haut, c'était la récompense. Un paysage spectaculaire. Les randonneurs qu'on avait croisés, ils nous disaient « Les enfants sont incroyables, c'est génial, ils vont aller jusqu'au bout. » Ils leur disaient « On a confiance en vous, les gars. Vous allez y arriver, on vous attend en haut. » Et quand on est arrivé en haut, des gens qu'on avait rencontrés avaient fait une haie d'honneur. pour les accueillir et les applaudir. C'était génial. Ils étaient complètement refaits et reboostés pour la descente. Oui,

  • Speaker #1

    parce qu'il faut redescendre après.

  • Speaker #0

    Oui. Et on s'était dit, la descente, ça sera plus facile. Mais non, pas du tout. Ça fait vraiment très mal au genou de redescendre. Oui. Un dénivelé aussi important. Mais très fière de l'avoir fait et très fière des enfants parce qu'on s'était dit, waouh, ils ont 7 ans, ils viennent de faire 9 heures de randonnée, 1600 mètres de dénivelé. Enfin, c'était...

  • Speaker #1

    Waouh.

  • Speaker #0

    C'était fou.

  • Speaker #1

    Et ils n'ont pas râlé ?

  • Speaker #0

    Alors, bizarrement, ils ont râlé les trois premiers kilomètres. Et après, je pense, le corps s'est mis en marche. Après, en off aussi. Et après, plus rien. Et puis, nous, on a beau les encourager, ça n'a pas le même effet que les gens d'à côté qui passent et qui disent « Waouh, mais c'est incroyable ce que tu fais. C'est génial. Continue comme ça. » Évidemment, ça booste un peu tout le monde. Et je crois qu'ils se sont sentis pousser des ailes avec tous ces encouragements. Et la deuxième randonnée qui vraiment est difficile et qui met aussi plusieurs heures, mais qui est à faire parce qu'on arrive en haut de volcans où il y a des lacs. Déjà, on voit les fumées, les fumeroles du volcan, les lacs d'émeraude, les lacs bleus turquoises qui sont en haut de ces volcans. C'est très beau, mais alors ça se mérite aussi parce que niveau difficulté, c'est vraiment pas difficile. Mais quand on part pas trop tard, qu'on se met pas en danger, que la météo est OK, qu'on a l'équipement, qu'on a l'eau, y a pas de raison. On peut mettre 15 heures s'il faut, mais chacun a son rythme, quoi.

  • Speaker #1

    Mais il faut partir avec beaucoup d'eau, quand même.

  • Speaker #0

    Ouais, il faut partir avec beaucoup d'eau, exactement.

  • Speaker #1

    Pour 10 heures de rando, enfin, entre 8 et 10 heures de rando.

  • Speaker #0

    Ouais, on partait avec beaucoup d'eau. Après, l'avantage, c'est qu'il faisait f... frais à cette période-là, donc on ne souffrait pas du tout de la chaleur. Donc ça, c'était déjà une bonne chose. Au contraire, on était même plutôt couverts parce qu'en altitude, il faisait quand même froid. Donc voilà, pour les randonnées qui nous ont marquées et qu'on refera. Et puis après, parmi d'autres, parce que...

  • Speaker #1

    Oui, vous en avez fait beaucoup.

  • Speaker #0

    Oui, et puis la Nouvelle-Zélande, ça s'y prête tellement. Les paysages sont très naturels. Donc si on veut voir les paysages, il faut marcher, il faut s'aventurer. Il n'y a pas trop d'autres alternatives.

  • Speaker #1

    Et si vous vous attendiez à rien, comment vous avez fait votre programme finalement ?

  • Speaker #0

    Après, tout simplement, en regardant sur Internet les plus belles randonnées de Nouvelle-Zélande et ce qu'il faut faire. Et donc, on a suivi vraiment les coins réputés et ce qu'il y avait à faire. On a tenté des randonnées réputées, on a tenté ce qu'on a pu faire, on l'a fait. Ce qu'on n'a pas pu faire, on a passé. Mais vraiment, on ne s'attendait pas à des paysages aussi beaux. Vraiment, ça a été vraiment la clac, la surprise de notre voyage parce qu'on assimilait un peu ça à l'Australie. Et en fait, on a trouvé des paysages vraiment beaucoup plus naturels et beaucoup plus beaux qu'en Australie. Après, on n'a fait qu'une toute petite partie de l'Australie. Mais comparativement à ce qu'on a fait, vraiment, on a été émerveillés.

  • Speaker #1

    Et vous avez fait différents spots en termes d'hébergement. Vous êtes allés où ?

  • Speaker #0

    On était en van, donc on était en van aussi. Et donc, on s'arrêtait là où on pouvait, on s'arrêtait autorisé. Et puis, de temps en temps, dans des campings, parce qu'on avait besoin de faire une machine, de prendre une douche chaude aussi, parce qu'il n'était pas hyper chaud. La douche à la casserole froide, ça va 5 minutes, mais au bout d'un moment, on a tous besoin de prendre une bonne douche. Mais c'était vraiment la bonne surprise, que ce soit les montagnes, les fjords, les plages, parce qu'il y a aussi de magnifiques plages en Nouvelle-Zélande. Alors c'est frais, c'était l'été, mais ça reste quand même un climat frais. Ce n'est pas la canicule, donc on se baigne moins facilement qu'en Asie. Mais les paysages sont vraiment très très beaux. Et on en garde un souvenir incroyable.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que les enfants ont préféré ?

  • Speaker #0

    Ce que les enfants ont préféré en Nouvelle-Zélande, je crois que c'est la ville de Queenstown où on a fait de la luge d'été. Donc on est montés en haut de la montagne et pour redescendre, il y avait comme des petites luges d'été. Évidemment, c'est ce qu'ils ont retenu, c'est ce qu'ils ont adoré.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous avez découvert une gastronomie particulière ?

  • Speaker #0

    Non, comme l'Australie, vraiment, c'est plutôt classique, c'est plutôt américain. Pas de gastronomie particulière dans ce pays-là. Et puis surtout qu'en fait, on était en van, donc on a fait peu de restaurants. C'est un pays qui est très cher, donc c'est vrai qu'on n'a pas fait beaucoup de repas à l'extérieur.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y a eu une galère ?

  • Speaker #0

    Oui, on a eu une petite galère de van en panne. Et c'était le jour où il ne fallait vraiment pas parce qu'en fait, on s'était arrêté pour la nuit. Et le lendemain matin, on prenait le ferry avec notre van à 8h. Et il fallait que le van soit à 8h sur le bateau. Sinon, on ne partait pas. Et le van est tombé en panne à 22h. Mais c'est de notre faute. On a dû laisser les phares pour avoir de la lumière et on a oublié de les éteindre. Et plus de batterie. Et donc à 22h30, Fabrice est allé dans un bar et il a expliqué. Et là, les gens tellement gentils, le patron du bar a quitté son bar, a dit mais c'est pas grave, viens t'aider. Il a dit à ses clients, je reviens, je vais aider un touriste. Et il y a en panne, machin, deux, trois clients qui sont venus aider pour brancher, pour recharger, bref. Tout s'est bien fini. Et on a eu une deuxième galère, mais qui ne concerne pas directement la Nouvelle-Zélande. C'est qu'en Nouvelle-Zélande, on a pris des billets d'avion pour le pays d'après. Et j'ai fait une erreur sur le nom de famille de ma fille. Aïe ! Le nom ne correspondait plus au passeport. Et alors là, ça a été des heures et des heures au téléphone pour essayer de changer le nom. On tombait sur un service client qui ne savait pas comment faire. On avait l'impression qu'on était les seuls à avoir fait cette erreur dans toute l'humanité tellement ça paraissait impossible à régler cette histoire. Et on a passé des nuits parce qu'en fait, on appelait en France, parce qu'on est passé par un comparateur de vol français. Donc, il fallait appeler en France. Donc, avec le décalage horaire de nuit, on mettait le réveil à 3h du matin pour avoir quelqu'un. C'est devenu vraiment une grosse galère parce que vraiment, ça nous inquiétait parce que c'était un billet assez cher et que ça tombait sur notre fille. Donc, en plus, il fallait changer deux billets puisqu'elle pouvait… Si c'était tombé sur moi, j'aurais repris un billet ou mon mari aurait repris un billet. Mais là, il fallait changer deux billets. Personne n'a su nous dire si c'était possible de changer, ce qu'on devait faire, etc. On a trois semaines de galère au téléphone toutes les nuits quasiment, pour au final que ça passe complètement inaperçu à l'aéroport. Voilà.

  • Speaker #1

    Ok, super.

  • Speaker #0

    Morale de l'histoire, la prochaine fois on ne se prend plus la tête. On y va en mode, on n'a pas vu qu'il y avait une erreur, ok, pas de problème, montez. Allez, terminé.

  • Speaker #1

    Alors, je pense que ça ne marche pas à tous les coups.

  • Speaker #0

    Ouais, mais pour le moment... Alors, le petit truc qu'on nous a dit quand même, c'est que quand on a dit il y a une erreur, on a dit on a fait les innocents, on a dit ah ben on n'a pas vu, on ne savait pas. On a dit non mais ce n'est pas grave, vous avez le droit à trois lettres d'erreur dans votre... Ça nous a paru énorme.

  • Speaker #1

    Je n'ai jamais entendu ça.

  • Speaker #0

    Nous non plus, on n'a jamais entendu ça. On s'est dit bon, ok. Et on a raconté cette histoire dans un autre aéroport et on nous a confirmé à nouveau. On nous a dit ah mais nous aussi, sur notre compagnie, on a le droit à trois lettres d'erreur. J'ai mis trois lettres, c'est presque le...

  • Speaker #1

    Ah oui,

  • Speaker #0

    c'est beau. C'est presque un nom entier, en fait. Et non, visiblement, certaines compagnies...

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, c'est certaines compagnies, parce que...

  • Speaker #0

    En tout cas, trois lettres, ça me paraissait énorme. Là, c'était une lettre, et ça nous a mis dans tous nos états pendant trois semaines. On n'a jamais réussi à trouver une solution. On s'est dit, tant pis, on y va au culot, on verra bien l'aéroport. Et c'est passé. Conclusion, on aurait mieux fait de ne pas se retourner l'estomac pendant trois semaines.

  • Speaker #1

    Oui, mais ça, vous ne pourriez pas le savoir, exactement.

  • Speaker #0

    Bon, on va se refaire une petite pause, je crois, parce qu'on en a encore pas mal entendu et c'était déjà super chouette. Mais vu qu'il reste encore quelques pays, je me dis qu'une troisième partie, c'est pas mal.

  • Speaker #1

    Ça marche, on se retrouve dans un prochain épisode alors.

  • Speaker #0

    Exactement. Eh bien, écoute, à bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt, merci Stéphanie.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir écouté jusqu'au bout. Si l'épisode vous a plu, dites-le moi sur Apple Podcasts, Spotify ou encore sur Instagram en me taguant à famillevoyage underscore blog. Et n'hésitez pas à le partager à d'autres parents en quête d'inspiration pour leurs prochaines vacances. Comme d'habitude, toutes les notes de l'épisode sont sur le blog famillevoyage.com. Si vous cherchez un autre épisode à écouter, plus de 100 épisodes entre conversations, top 5, galère ton voyage et mes reportages, sont disponibles gratuitement sur le blog ou en vous abonnant sur la plateforme d'écoute que vous utilisez en ce moment. A bientôt pour le prochain épisode ! D'ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez-vous de chouettes souvenirs en famille !

Description

On retrouve Elsa, Fabrice et leurs jumeaux de 6 ans, Marius et Soline, qui sont partis un an en tour du monde en juillet 2022 !


Si vous n’avez pas écouté l’épisode précédent, mettez sur pause, reprenez le début de l’histoire et on se retrouve juste après.


Nous avons quitté la famille d’Elsa en Thaïlande, 4e pays de leur grande aventure après avoir parcouru l’Inde, le Népal et le Cambodge. Nous les retrouvons au Vietnam, puis au Japon, aux Philippines, en Australie où Soline a vécu sans doute son plus beau moment en assistant à l’opération d’un koala blessé, et en Nouvelle-Zélande, la belle surprise de leur voyage.


Pour écouter

le 1er épisode de la saga : Un tour du monde en famille, du Taj Mahal à Hawaï

le 3e épisode de la saga : Un tour du monde en famille, du Taj Mahal à Hawaï 3/3 de la Bolivie à Hawaï


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Idée originale et hôte : Stéphanie Cordier

Musique : Luk & Jo


🙋‍♀️ Vous avez 30s ?


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello ! Bienvenue sur Famille et Voyage, le podcast. Je suis Stéphanie, maman de deux nadeaux de 14 et 18 ans et complètement accro aux voyages. Si vous cherchez une nouvelle destination pour vos prochaines vacances, si vous vous titillez pour un voyage au long cours, abonnez-vous ! Les carnets de voyage de mes invités vont vous emmener aux quatre coins de la planète. Dans ce podcast, on va parler itinéraires à pied, à vélo, en voiture, en camping-car, tour du monde et même expatriation. Les parents voyageurs vous raconteront leurs activités avec les enfants, Les bonnes adresses pour goûter les spécialités du coin, les galères à éviter, et vous donneront une idée de budget. Je partirai également sur les routes pour vous proposer des reportages entre récits, témoignages et interviews. Le podcast est disponible sur le blog famillevoyage.com, sur toutes les plateformes d'écoute et sur la web radio Allo la planète. On se retrouve aussi sur Instagram à famillevoyage avec un S underscore blog. Si vous aimez écouter ce podcast, c'est le bon moment pour me le dire et me soutenir en laissant un joli commentaire ou une note 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Je sais que tous les podcasteurs vous le demandent et qu'on finit par ne plus l'entendre. Mais pour les indépendants comme moi, c'est vraiment la récompense pour tout ce travail fait maison. Alors merci à tous ceux qui l'ont déjà fait et pour les autres, je compte sur vous. Allez hop, nouvelle conversation ! On retrouve Elsa, Fab et leur jumeau de 6 ans, Marius et Soline. qui sont partis un an en tour du monde en juillet 2022. Si vous n'avez pas écouté la première partie, mettez sur pause, reprenez le début de l'histoire et on se retrouve juste après. Nous avons quitté la famille d'Elsa en Thaïlande, quatrième pays de leur grande aventure, après avoir parcouru l'Inde, le Népal et le Cambodge. Nous les retrouvons au Vietnam, puis au Japon, aux Philippines, en Australie, où Soline a vécu sans doute son plus beau moment en assistant à l'opération d'un koala blessé, puis en Nouvelle-Zélande, la grande surprise de leur voyage. Allez ! C'est parti pour la deuxième partie du carnet de voyage d'Elsa au Tour du Monde. Hello Elsa !

  • Speaker #1

    Bonjour Stéphanie !

  • Speaker #0

    Bon bah on se retrouve pour la suite de ce Tour du Monde.

  • Speaker #1

    Exactement, après on a pris un avion pour le Vietnam. On a eu un peu de mal à arriver dans ce pays parce qu'on n'a pas obtenu nos visas tout de suite. On a eu une petite galère de visa. Quelques petites arnaques aussi au passage dont on s'est bien passé.

  • Speaker #0

    Pourquoi ? Quelle est l'arnaque ?

  • Speaker #1

    Mon visa à moi n'a pas été accepté. On n'a pas trop compris pourquoi. Une erreur de, soit disant, le prénom qui convenait, enfin le nom de famille qui ne convenait pas, sauf que j'ai le même nom de famille que mes enfants et que mon mari, donc on n'a pas trouvé le problème. Et donc quand on a appelé, ils ne voulaient rien savoir, qu'en gros c'était non, quoi. Le visa n'est pas accepté, qu'ils ne pouvaient rien faire pour nous. qu'il fallait refaire une demande. Donc j'ai refait une demande. En attendant, on était en Thaïlande, puisqu'on ne pouvait pas embarquer sans visa. On a refait une demande, mais on n'avait pas d'avancée sur cette demande. On ne savait pas du tout si c'était pris en compte, si ça avançait. Le statut était toujours en attente. Au bout d'un moment, on s'est un peu affolés. On a appelé l'ambassade, qui ne pouvait rien faire pour nous, mais qui nous a dit qu'il y avait des... Il y avait des agences qui, eux, se déplaçaient pour aller touriste. On a contacté une de ces agences qui, évidemment, nous a plumé pour aller faire notre visa. Bon, on a fini par l'avoir. Donc, on est partis. Mais bon, on s'allait genre de quelques centaines d'euros quand même. Donc, on s'en serait bien passé. Mais bon, on est tous arrivés au Vietnam, comme prévu.

  • Speaker #0

    Vous êtes allés où au Vietnam ? Quel itinéraire vous avez fait ?

  • Speaker #1

    Alors, on a d'abord fait le nord du Vietnam. Donc, les régions les plus reculées du Vietnam. Vraiment très, très au nord. où vivent les ethnies Hmong du Vietnam. Donc là, on s'est retrouvés au cœur des ethnies de populations qu'on ne connaissait pas du tout, avec des tenues très colorées. Pour nous, le Vietnam, c'était Hoi An, Hanoi, Ho Chi Minh. Vraiment, on n'avait pas trop... On ne visualisait pas trop ce que ça pouvait être au Nord. Et on s'est retrouvés, là encore, dans des familles... à vivre avec toute la famille qui part le matin dans les rizières. Et là, on s'est rendu compte aussi de la misère de ces femmes qui travaillent et ces hommes qui travaillent jusqu'à l'épuisement. 80-90 ans, ils sont encore avec leur charge sur le dos. Les enfants, pareil, dès qu'ils sont à un âge de porter suffisamment de poids dans leur dos, ils sont mis à contribution. L'école, c'est... C'est assez aléatoire, beaucoup d'enfants ne vont pas à l'école, ils vont aider au champ. Ça a été aussi un peu dur à voir. On ne se rendait pas compte que ça pouvait être aussi ça, les régions très reculées du Vietnam. Mais c'est aussi là qu'on a vu nos plus beaux paysages. Vraiment une nature incroyable, dérisir à perte de vue. La baie d'Along aussi, évidemment. Ça, ça reste un petit peu dans le circuit touristique, mais ça, c'est pareil. La baie d'Along, c'est un incontournable.

  • Speaker #0

    Oui, tu ne peux pas ne pas y aller.

  • Speaker #1

    Ah non, c'était incroyable. de beauté, en fait. On est restés... Pourtant, on a tous vu dans notre vie un reportage, une photo de la baie d'Along, mais quand on y est, ça reste quand même surprenant et magique, en fait, de le voir en vrai. Donc ça, c'est après avoir fait tout le nord, on est descendus au niveau de la baie d'Along, où on est restés quelques jours. On a fait aussi la baie d'Along terrestre, qui est un peu moins connue, mais qui vaut aussi le détour. Là, pour le coup, on ne l'observe pas du tout en bateau, mais on monte, en fait. un peu en hauteur et on a une vue sur un panorama complètement dingue, ça ressemble à la baie d'Along classique mais c'est, on est vraiment sur la pierre, à pied et ça aussi c'était très très beau et on a fini ensuite, enfin on a fini non, on a continué par Hanoï qui est une grande ville et on a à la fois adoré et détesté

  • Speaker #0

    Ah bah pourquoi ?

  • Speaker #1

    On a adoré le week-end quand toutes les rues se sont fermées à la circulation ... Et on a cru mourir mille fois la semaine quand les rues sont ouvertes, au scooter, au tuktuk, aux voitures. Et là, vraiment, on a eu des coups de chaud. Vraiment, les enfants, ils étaient scotchés à nous. On ne les lâchait pas parce qu'on allait se faire renverser toutes les quatre secondes.

  • Speaker #0

    C'est là où tu ne sais jamais quand est-ce que tu dois passer pour te battre.

  • Speaker #1

    Et d'ailleurs, un des... Un des hommes qu'on avait rencontrés, on nous disait, mais c'est complètement fou la circulation ici. On nous disait, vous savez qu'il y a un jour, ça vous arrive que vous faites renverser. Surtout que vous ayez une jambe en moins, un bras en moins. Il faut se relever parce que personne ne va s'arrêter. Il faut se relever quoi qu'il arrive et se mettre en sécurité. Et d'y aller le plus vite possible.

  • Speaker #0

    C'est sympa comme conseil. Moi aussi,

  • Speaker #1

    ça m'a changé. On était prévenus. Je crois qu'on s'est arraché les cheveux tellement de fois pour se dire, mon Dieu, il faut qu'on traverse. Ça prenait des fois 20 minutes, 25 minutes, parce qu'on ne voulait pas se mettre en danger. C'était très dangereux, donc on n'arrivait pas. On ne pouvait pas s'engager.

  • Speaker #0

    Vous vous souvenez qu'il y a quelqu'un qui passe ?

  • Speaker #1

    Oui, mais ça n'arrive jamais. Vraiment, on se faufilait des fois et on se dit, mon Dieu, un jour, on va mourir ici. Ça vient de tous les côtés en plus, donc vraiment, il faut être très alerte. Dans ces moments-là, on disait « il faut qu'on parte d'ici, c'est pas possible » . Et puis quand arrive le week-end et que c'est que piétons, où les gens sortent, vont manger sur les petites, toutes petites terrasses, sur le trottoir, c'est hyper charmant en fait, quand il n'y a pas tout ce bruit, tout ce danger. C'est hyper agréable, c'est au bord du lac. C'est toute une autre ambiance, c'est une autre ville qu'on découvre le week-end. Quand il n'y a plus toute cette agitation liée à la circulation.

  • Speaker #0

    Mais vous saviez que le week-end, il n'y aurait pas la circulation ? Non,

  • Speaker #1

    on ne savait pas du tout. En fait, c'est tombé comme ça. On a eu une partie en semaine, une partie à le week-end. Et on a adoré se promener, flâner le week-end. Mais alors, dès le lundi, c'était l'angoisse.

  • Speaker #0

    Je n'ai jamais entendu parler de ça. J'ai toujours entendu parler de l'effervescence et de la difficulté de traverser. Mais pas du tout que c'était... fermé à la circulation le week-end. Donc, c'est un truc à savoir.

  • Speaker #1

    Oui, oui. En tout cas, s'il y a quelques jours à prévoir à Hanoi, il vaut mieux viser le week-end. Le week-end, c'est nettement plus agréable.

  • Speaker #0

    Ah,

  • Speaker #1

    ben oui. Ensuite, on a continué de descendre vers le sud où on est arrivé à Oyan, donc la ville des lanternes, qui est magnifique. C'est vraiment très zen de se... de se promener au bord du canal, à la nuit tombée, les gens mettent des lanternes, c'est vraiment magnifique. Ça reste très touristique, c'est très beau, donc forcément c'est très prisé. Je pense qu'il y a très peu de Vietnamiens qui se baladent à Hoi An, c'est vraiment quasiment que des touristes. Ça n'enlève pas le charme et la beauté de cette ville qui est magique. C'est un petit écrin à part, c'est une petite ville à part, la ville aux lanternes. Avec une atmosphère différente du reste du Vietnam, on a trouvé que tout était plus calme, plus zen, plus posé. Il n'y a pas non plus toutes ces voitures, tous ces scooters. Donc, c'était très agréable de se balader ici. On a adoré, les enfants ont adoré. C'était... Ma fille me disait... C'est comme dans Réponse, toutes ces lanternes. C'était...

  • Speaker #0

    Ben oui. Il faut avoir les références.

  • Speaker #1

    Exactement. Et on a terminé notre voyage au Vietnam par Ho Chi Minh. Bon, c'est de là qu'on reconnaît l'avion. Je pense qu'on n'aurait pas fait cette escale à Ho Chi Minh si on n'avait pas un avion à prendre. On n'a pas adoré. D'accord. chez la ville, pas trop de charme, beaucoup de circulation. Je crois qu'on était fatiguées aussi de ce séjour au Vietnam. Nous avions fatigué toute cette circulation, beaucoup de stress. Et je pense que là, on n'était plus en état d'aller se promener. Oui, vous n'aviez pas envie. Oui, plus trop motivée pour ça.

  • Speaker #0

    Alors, c'était quoi votre coup de cœur au Vietnam ?

  • Speaker #1

    Alors, notre coup de cœur au Vietnam, c'est la baie d'Along-Terrestre. C'était une surprise, en fait.

  • Speaker #0

    C'est souvent le cas.

  • Speaker #1

    Oui. autant la baie d'Allons comme on sait à quoi s'attendre on trouve que c'est beau mais on savait la baie d'Allons-Therese ça a été une grosse grosse surprise on est arrivés en haut en se disant bon on fait vraiment tout seul on va vraiment monter toutes ces marches il y a quoi en fait au juste en haut et en fait quand on arrive en haut c'est incroyable je crois que c'est un des plus beaux paysages qu'on ait vu dans notre tour du monde ça donne envie oui c'est très beau je suis en vie Alors, on nous avait tous... Je pense qu'on fait partie des seuls voyageurs qui allons dire qu'on ne mange pas très bien au Vietnam. Je pense qu'on n'est vraiment pas tombés sur... On a vraiment soit mal fait Ausha de petits bouis-bouis ou de resto parce que vraiment, on ne s'est pas régalés au Vietnam. Et mon mari a perdu... Fabrice a perdu 12 kilos au Vietnam.

  • Speaker #0

    Mais comment...

  • Speaker #1

    C'est pour dire à quel point rien ne passait. Ils mangeaient très peu, en fait. Un peu de riz blanc. Et en un mois au Vietnam... Waouh ! Ouais. Et en fait, nous, en vivant avec lui, on ne s'en rendait pas trop compte. On voyait bien que le short tenait un peu moins bien. Mais sur les photos, les gens nous ont dit mais qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce qu'il a fabriqué ? Est-ce qu'il est malade ? Non, c'est vrai qu'on n'a pas beaucoup mangé au Vietnam. Il n'est pas malade. Et il s'est pesé par curiosité à la fin du Vietnam. Souvent, il y a des petits vendeurs qui mettent une balance dans la rue, puis on donne une petite pièce et on peut se peser. Effectivement, il a 12 kilos en moins. On s'est dit que la balance ne fonctionnait pas, mais dans le pays d'après, on s'est repesé et on a eu la confirmation.

  • Speaker #0

    Ah oui, ça fait un choc quand même.

  • Speaker #1

    Oui, il a vraiment fendu. Alors que lui, parce que nous, aucun effet sur nous. Sur les enfants, ce n'était pas trop dérangeant, mais moi, je n'aurais pas été fendue. Je l'aurais en moi,

  • Speaker #0

    mais non.

  • Speaker #1

    Eh ben non, raté. Donc voilà pour la fin du Vietnam.

  • Speaker #0

    Donc là, on se retrouve au Japon. Alors, quel itinéraire ? Combien de temps vous êtes restés ? Le choc des cultures, comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est parti pour le Japon. Nous sommes restés trois semaines. Trois semaines qui n'étaient pas forcément... Enfin, on n'était pas vraiment sûrs de pouvoir le faire puisqu'il faut savoir que le Japon a rouvert dix jours avant notre arrivée. Donc,

  • Speaker #0

    ça avait changé vos plans du coup ?

  • Speaker #1

    Ben non, en fait, on n'avait pas de plan. On espérait une ouverture. On entendait que peut-être bientôt, dans quelques jours, on n'avait pas de date exacte. Et puis, quand on a eu aux informations, voilà, le Japon rouvre à telle date, on a pris nos billets d'avion et ça tombait dix jours après. On est arrivé au Japon sans touristes. Vraiment, ça venait de rouvrir après deux ans et demi de Covid. Oui. Et on a suivi un peu le circuit traditionnel de personnes qui découvrent le Japon pour la première fois. On a fait les grandes villes, Tokyo, Osaka, Kyoto, en passant par les Alpes japonaises et le mont Fuji. On s'est pris plein les yeux pendant ces trois semaines au Japon.

  • Speaker #0

    Rentrons un petit peu dans les détails quand même, parce que c'est un pays qui fait rêver quand même beaucoup de monde et qui est tellement, tellement différent. Vous avez fait quoi ? C'est quoi vos highlights, vos coups de cœur dans chacune des villes que vous avez visitées ?

  • Speaker #1

    C'est simple, on a tout adoré du Japon. Je n'étais pas très attirée par ce pays, peut-être parce que je ne connaissais pas suffisamment bien. Ça ne m'attirait pas plus que ça. Fab voulait absolument y aller. Et en fait, ça a été le coup de cœur pour toute la famille. Autant le côté grande ville, le côté futuriste, que le côté... complètement traditionnels, culturels, les temples, les geishas, les traditions. Tout ça se mélange dans un même pays. Et ça fait de lui un pays vraiment à part. On prend le métro, on tombe sur un petit homme d'affaires avec sa mallette. une geisha, une petite nénette fan de manga qui a vraiment le look d'un personnage de manga et tout ce petit monde cohabite ensemble et on trouve ça incroyable de voir autant dans un même endroit le côté tradition que le côté futuriste et un peu décalé, manga vraiment on a adoré, on a autant adoré les villes que les Alpes japonaises où là on s'est retrouvées On se retrouvait vraiment en montagne, en fait, avec des populations qui étaient encore très loin de la ville, qui parlaient pas du tout l'anglais, où on a aucune carte, aucun menu, rien qui est écrit en anglais. Et là, c'est la difficulté qui commence parce qu'on parle pas japonais. On est incapables de déchiffrer quoi que ce soit. On commande nos repas au hasard.

  • Speaker #0

    Vous vous êtes retrouvés avec des surprises ? Oui.

  • Speaker #1

    Ouais, on ne sait pas vraiment ce qu'on a mangé à certains moments. On s'est régalé, mais on n'a jamais trop su dire ce que l'on mangeait. Mais ce n'était pas grave parce que c'était trop rigolo en fait, parce qu'on s'est retrouvés dans des endroits un peu reculés à essayer de manger et la dame voulait bien faire, voulait nous expliquer, mais on ne comprenait absolument rien. Et on commandait un truc pour lui faire plaisir en essayant de lui faire croire qu'on avait bien compris ce qu'elle essayait de nous dire depuis une heure et puis en fait pas du tout. Bref, c'était assez comique de se retrouver dans des situations un peu comme ça. Mais c'est l'aventure et ça nous a fait beaucoup rire et on n'a eu aucune déconvenue. Les Japonais sont vraiment très accueillants, donc ils font en sorte que tout se passe bien et de nous aider au mieux. Vraiment, c'était... D'ailleurs, on nous avait dit, les Japonais, attention, ils sont très réservés, ils ne parleront pas avec vous, il ne faut pas s'imaginer que vous fassiez comme en Inde ou comme au Népal, que vous alliez chez l'habitant. Alors, on était prêts, on ne s'attendait pas à une ouverture d'esprit. incroyable puisqu'on nous avait tout tout nous avait dit ils sont très réservés vous parleront pas et en fait ça a été absolument tout l'inversé début à la fin les gens sont venus nous voir dès qu'ils voyaient qu'on sortait une carte il venait nous aider quand on avait nos gros sacs sur le dos vous allez où est ce que vous voulez un peu d'aide est ce que vous savez où dormir ce soir fin vraiment incroyable incroyable de gentillesse de sont très présents On leur demande en fait, on n'a jamais eu besoin d'interpeller quelqu'un, il y a toujours quelqu'un qui est venu nous dire vous cherchez quelque chose, on peut vous aider, c'était assez fou.

  • Speaker #0

    Pourquoi les Alpes japonaises ? Parce que les autres villes, on y reviendra sans doute un tout petit peu, mais les Alpes japonaises, qu'est-ce qui a fait que vous vous êtes retrouvées là-bas ?

  • Speaker #1

    C'est le côté traditionnel qui nous a emmenées là-bas, on avait envie de voir le Japon en dehors des grandes villes, en dehors... En dehors de l'effervescence des grandes métropoles, on avait envie de se perdre un peu dans les montagnes japonaises et de vivre dans des auberges, je n'ai plus le nom en tête, mais très traditionnelles, où il y a le feu à l'intérieur, où les corps sont en papier, où on enlève ses chaussures pour rentrer, etc. On avait envie de vivre ça. Et on ne l'a pas trouvé en ville. Et dans les Alpes japonaises, pour le coup, on était vraiment... On était vraiment là-dedans, le Japon traditionnel, comme dans les mangas, comme dans les films, les petites échoppes avec les grands tissus qui tombent devant où on ne sait pas trop où on va, si c'est un restaurant, si ce n'est pas un restaurant. Vraiment, c'est ce qu'on recherchait. Et les temples aussi, le côté traditionnel, où les gens vont se recueillir au temple en tenue, les magnifiques tenues, les kimonos. Les tongs, les gens viennent se recueillir comme ça pour des cérémonies, pour des anniversaires. Ça, on l'a beaucoup vu en dehors des villes.

  • Speaker #0

    Et quand vous y étiez dans ces grandes villes, si on prend les villes une par une, Tokyo, l'incontournable, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Tokyo, il y a le célèbre passage piéton qui est très connu, qu'on retrouve dans les films, où tous les Japonais se croisent. C'est un hexagone, en fait. Et ils respectent tous le feu rouge et le feu vert. Et donc, quand le feu est vert, ça grouille de monde. Il faut le voir du dessus et c'est assez impressionnant. Et hop, dès que ça passe au rouge, il n'y a plus personne. C'est autour des voitures. Ça, c'est une des images qui nous restera de Tokyo, qui nous a marquées. C'est vraiment synonyme du respect et du respect des règles. des japonais, c'est vrai qu'on n'est pas habitués en France à autant être...

  • Speaker #0

    Non, nous, on passe... Il n'y a pas de voiture,

  • Speaker #1

    on passe, on se pose pas la question. C'est des choses qui nous interpellent aussi, de voir les gens sur le trottoir pendant plusieurs minutes alors qu'il n'y a aucune voiture. Non, il reste... C'est la règle, la règle, c'est qu'on passe au vert, donc on attend...

  • Speaker #0

    Est-ce que vous avez osé passer ?

  • Speaker #1

    Non. Et alors là, c'est là qu'on se met vraiment dans les chaussons des Japonais. C'est qu'en fait, on se dit, mais si on passe, on va nous prendre pour des gros malvolis, des respecte-pains, et donc on ne peut pas faire ça. Et pourtant, on s'est dit, mais en France, on ne serait passé qu'un soin. Il n'y a personne à droite, à gauche, on n'aurait jamais attendu. Et non, évidemment, on respecte et on se plie aux règles de la ville. Et c'est normal.

  • Speaker #0

    Il y a quoi d'autre ? d'incontournable à Tokyo ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a le temple d'Asakusa qui est un temple très traditionnel où là, on rencontre beaucoup de femmes en tenue, des gens qui viennent se recueillir. Et il est magnifique, ce temple. Vraiment, c'est à voir, c'est à faire. C'est une ambiance tellement particulière. Un mélange de touristes et de gens qui viennent se recueillir. Les petits gamins qui viennent avec leur petite tenue d'école après pour... Il y a un petit jeu de prédiction qu'on retrouve dans ce temple. Ils tirent plusieurs petits tiroirs. Ils choisissent un tiroir, puis un deuxième. Puis quand on lit, on a une petite prédiction sur l'avenir. Alors tous les petits gamins après l'école viennent mettre une pièce pour tirer leur prédiction. Ils se lisent et puis ils rigolent. Ou alors ils sont un peu déçus. C'est des scènes de vie japonaises qui nous ont marquées dans ce temple. et c'est vraiment à faire et puis c'est très beau parce que l'architecture de ces temples est incroyable c'est vraiment très très beau vous êtes restée combien de temps à Tokyo ? on est restée 4 jours 4 jours où vraiment on a fait on a marché des kilomètres et des kilomètres parce qu'en fait on passe de quartier en quartier et puis on découvre comme un touriste visiterait Paris on découvre à pied et c'est le meilleur moyen de visiter Et on s'est régalé évidemment.

  • Speaker #0

    Mais là, vous saviez un peu plus ce que vous mangez ?

  • Speaker #1

    Oui, en ville en fait, tout est... Enfin en ville, dans les grandes métropoles, tout est traduit en anglais et il parle anglais. Donc c'est vrai que c'était plus facile. Et puis c'est souvent des restaurants très modernes où on commande sur l'ordinateur, où il y a la photo. Et puis ça arrive par tapis roulant.

  • Speaker #0

    C'est cool ça.

  • Speaker #1

    C'est pareil, c'est des petits moments où les enfants... Oui. Ils choisissent leur menu et ça arrive sur le tapis roulant ou ça arrive avec un robot. Ils gardent ça en mémoire parce que c'est ce qu'ils ont retenu de Tokyo, finalement.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des choses que vous n'avez pas aimées à Tokyo ?

  • Speaker #1

    Non, il n'y a vraiment... Globalement, au Japon, il n'y a rien qu'on n'a pas aimé. Il n'y a aucun moment où on s'est dit « Ah, ça, je ne le referai pas » . Non, vraiment, on a tout adoré. On s'est émerveillés du début à la fin. Vraiment.

  • Speaker #0

    Après Tokyo, vous êtes allée où ?

  • Speaker #1

    J'ai allé à Kyoto, notre grande ville. Classique. Classique, oui. Et là aussi, les temples incroyables. Le temple avec toutes les portes oranges japonaises qu'on voit souvent dans les films ou en photo. De le voir en vrai, c'était assez dingue. Ces milliers de portes.

  • Speaker #0

    Mais oui, c'est trop beau.

  • Speaker #1

    Des forêts qui... et qui sont alignés les uns après les autres. C'était vraiment très beau. Ça aussi, c'est une des choses qui nous a marquées à Tokyo et que l'on conseille parce que ça a beau être touristique, c'est pareil, ça reste fabuleux.

  • Speaker #0

    À Tokyo ou à Kyoto ?

  • Speaker #1

    À Kyoto, pardon.

  • Speaker #0

    Parce que nous, on ne connaît pas. Oui, pardon. Si on se dit, bon, OK, je vais à Tokyo. Où sont les tories ? Non, c'est pas là.

  • Speaker #1

    Ah non, c'est pas là. Non, pardon, c'est Kyoto. Et c'est pareil, Kyoto, c'est une ville très agréable. Ça a beau être une grande ville, tout est fluide, les gens sont gentils. Il y a le quartier très traditionnel où, quand on vient le soir, on croise les geisha. C'est marrant parce qu'on ne voit jamais ça en dehors du Japon. Et les enfants nous disaient « mais maman, les dames, elles sont déguisées ! » Elles étaient assimilées à des déguisements. Elles ont beaucoup, beaucoup de maquillage, elles sont très bien coiffées, elles ont leurs belles tenues. Et ça, c'est des moments, juste des petites scènes de quelques secondes où on croise une vieille chatte et on se dit, waouh, on est dans un autre monde. Où est-ce qu'on est ? On est dans un film. Mais c'était vraiment super aussi. Je crois que c'est difficile de choisir une des villes à faire au Japon. Je crois qu'en tout cas, Tokyo et Kyoto, ce sont des incontournables. Et quoi qu'il en soit, il faut passer par ces deux villes pour découvrir. le Japon.

  • Speaker #0

    Et ensuite, vous êtes allée où ?

  • Speaker #1

    On a fait Osaka aussi, qui reste une grande ville qui a à faire, mais bon, elle nous a moins... Elle nous a moins marquées que les autres. Il y a le château d'Osaka qui reste un monument à faire et incontournable. C'est un très beau monument avec une très belle architecture et qui est d'ailleurs très bien fait pour les enfants parce que tout est adapté, tout est imagé. Donc on peut visiter et comprendre l'histoire du château sans parler anglais ni même parler japonais. Avec les enfants, en tout cas, c'était vraiment très sympa à faire. Et après, on a beaucoup flâné dans la ville. On a pris un peu le tout de la ville, les différents quartiers. Mais ce n'est pas la ville qu'on a préférée au Japon. Même si c'était sympa, Tokyo et Kyoto restent quand même nos incontournables.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous en avez fait une autre ? Du coup, j'ai oublié.

  • Speaker #1

    Non, ensuite, les Alpes japonaises, où on a fait plusieurs villes des Alpes japonaises, où c'était plutôt le côté nature. Et voilà, trois semaines, ça passe très vite. Et on a voulu faire Hiroshima. Et malheureusement, on n'a pas eu le temps parce que c'est vraiment plus au sud et on n'avait pas...

  • Speaker #0

    Il faut faire des choix.

  • Speaker #1

    Voilà, il faut faire des choix malheureusement. Mais c'est quelque chose qu'on fera si on retourne un jour au Japon.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous êtes allée dans les onsen ?

  • Speaker #1

    Alors, oui. Alors, mon mari est allé dans un onsen. Comme c'est les filles d'un côté, les garçons de l'autre et qu'aucun de nos enfants ne voulait le faire. En fait, il ne voulait pas le faire parce qu'il faut se mettre tout nu et que vous ne vous sentez pas de se mettre tout nu. On n'a pas voulu forcer la main. Je suis restée avec les enfants et Fabrice est allé dans un onsen. Et alors, il nous racontait que c'était vraiment rigolo parce que pareil, on lui avait dit, les Japonais sont très pudiques, très réservés. Et il sort du onsen et il nous raconte que les papys qui étaient là dans le onsen en train de se baigner sont un peu interpellés de voir un Européen. Il lui demande d'où il vient. Et donc, il répond qu'il vient de France et qu'il a habité Paris, mais que maintenant, il habite dans l'ouest de la France. Et les petits papys se sont mis à chanter « Oh, chance, Élise ! » Et donc, il dit « J'ai passé une heure avec ces papys-là et pendant une heure, ils vont chanter à côté de moi « Oh, chance, Élise ! » à nous parler de la tour Eiffel, de Nicolas Sarkozy. Oh oui ! Bref, il dit... Et on m'avait dit que les Japonais étaient très discrets. qui ne venait pas parler on a entendu qu'eux, ils n'ont fait que me chanter aux Champs-Elysées pendant une heure et j'en ai fait c'est trop rigolo c'est un super souvenir votre coup de coeur numéro 1 au Japon c'était quoi ? notre coup de coeur numéro 1 c'est quand même Kyoto avec le temple des toriis orange, on a trouvé ça vraiment magnifique

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a eu un hébergement que vous avez particulièrement aimé ou il n'y avait rien de particulier ?

  • Speaker #1

    Si, les hébergements que l'on a préférés, c'est ceux qui sont vraiment les hébergements traditionnels, où on dort sur des futons, à même le sol. Ça, c'était vraiment très chouette. Mais il y en a beaucoup au Japon, donc finalement, ce n'est pas un hébergement exceptionnel que l'on a fait. Si vraiment on veut dormir dans ce type d'hébergement, c'est très facile.

  • Speaker #0

    Ok. Est-ce qu'on a fait le tour du Japon ? Enfin, un petit tour.

  • Speaker #1

    Oui, on a fait un petit tour du Japon.

  • Speaker #0

    Alors, on peut passer au prochain pays ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors, après le Japon, on est partis aux Philippines, donc au mois de décembre.

  • Speaker #0

    Ah, c'est bien ça, les Philippines au mois de décembre.

  • Speaker #1

    Ouais, c'était... Bah, c'était normalement la bonne période pour aller aux Philippines, mais on a un peu écourté parce qu'on a subi un typhon, sur place.

  • Speaker #0

    Oh, mince !

  • Speaker #1

    Donc, on en a profité quand même un mois. On voulait rester un peu plus parce qu'on s'était dit, on est à mi-chemin, il faut... qu'on se pose. On commençait un peu à sentir la fatigue. On avait beaucoup marché, beaucoup baroudé. On s'était dit, avant d'enchaîner sur l'Océanie, les Philippines, c'est parfait pour avoir un rythme un peu moins soutenu. Et donc, ça a été vraiment un programme light. Ça a été plongée, snorkeling, fariente, fête de fin d'année. Et ensuite, on a eu le typhon. Donc, on a été trois jours non-stop sous la pluie, des inondations, les avions qui partaient plus et on s'est dit, bon, là ça sent pas très bon faudrait peut-être que c'est maintenant qu'il faut qu'on qu'on parte quoi parce que on risque d'être bloqués pour longtemps parce qu'ils nous annonçaient une météo pareil pendant trois semaines ah oui et on s'est dit non il faut c'est le moment de partir donc donc on a adoré les Philippines jusqu'au typhon où on n'a pas enfin on n'a pas pu voir les autres îles qu'on aurait voulu on a fait simplement l'île de Palawan mais on avait commencé sur celle qui est réputée être la plus belle donc Donc, pas de regrets. On a vu des plages et des paysages incroyables.

  • Speaker #0

    Et au moment où on aurait voulu un petit peu glandouiller un peu plus, il s'est mis à pleuvoir et on s'est dit, allez, ce n'est pas grave, on continue l'aventure.

  • Speaker #1

    C'était pour ne pas que vous vous endormiez sur vos longues lignes.

  • Speaker #0

    Exactement. Allez, continuez.

  • Speaker #1

    Et donc, vous n'avez fait que Palawan pendant trois semaines.

  • Speaker #0

    Alors, on a fait Palawan et un tout petit peu de l'île d'Oslob, où on a juste eu le temps de nager avec des requins-baleines avant que le typhon nous tombe sur le coin du nez et où il a fallu partir.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que c'est rien de nager avec des requins-baleines.

  • Speaker #0

    C'est génial. C'était incroyable. Vraiment, pour le coup, je crois que c'est l'expérience la plus incroyable que les enfants ont vécue. Parce qu'en fait, un requin-baleine, ils n'avaient aucune idée de la taille que ça faisait. Et c'est vraiment très, très impressionnant. Même moi qui m'étais dit, je sais que c'est gros, je sais que c'est inoffensif, mais je sais que c'est gros. Une fois qu'on est dans l'eau avec eux, on se dit, waouh. C'est pas gros, c'est énorme. Ouais, c'est un peu énorme. C'est très impressionnant.

  • Speaker #1

    C'était une sortie organisée ?

  • Speaker #0

    Ouais, alors c'était organisé, c'est touristique, donc malheureusement, on tombe pas sur des requins-baleines comme ça. Et puis t'as pas de baisers-bis en fait. Non, et puis... Donc c'est un endroit où ils savent qu'ils viennent régulièrement, donc on est quasiment sûrs d'en voir et ça n'a pas loupé, on en a vu. Donc c'est dommage que ce soit aussi blindé de touristes. Et bon, c'est aussi le jeu. Puis il faut se dire aussi que ces Philippines, elles vivent aussi de ça et du tourisme. Donc c'est comme ça. On ne peut pas non plus leur enlever ça.

  • Speaker #1

    Oui, et puis tu as le droit de faire des trucs touristiques quand c'est un truc qui t'intéresse, quoi.

  • Speaker #0

    Oui, oui, bien sûr. Après, là où on regrettait un peu, c'est que c'est des coups de monde, quoi. J'imagine que ce n'est pas très naturel pour les... Les requins qui nagent au milieu des touristes que les touristes qui nagent au milieu des requins. Mais bon, c'est le jeu. On refrappe à le monde. C'est comme ça. Il faut l'admettre aussi.

  • Speaker #1

    C'était beau.

  • Speaker #0

    Mais c'était beau. On n'en verra probablement jamais dans notre vie. Donc, clairement, c'est un souvenir qui restera gravé.

  • Speaker #1

    Et les enfants, ils étaient...

  • Speaker #0

    Terrifiés. Alors, en fait, on leur a dit, mettez vos masques, c'est bon. On en voit, vous pouvez plonger. Ils ont changé. Ma fille s'est mise à pleurer. Elle a vraiment eu un coup de... Ah ouais, je ne m'attendais pas à ce que ça soit si gros. Et ça me fait très peur. Et on a un peu dédramatisé la chose, etc. Et finalement, elle a vu que il ne se passait rien, que les gens allaient regarder. Ils passent entre nous. C'est tellement énorme que c'est impressionnant. Mais ce n'est pas du tout... Ils n'attaquent pas. Ils n'ont plus peur de nous que nous, on a peur d'eux.

  • Speaker #1

    Oui, mais c'est tellement gros que...

  • Speaker #0

    C'est l'effet « waouh » . Mais même nous, en tant qu'adultes, on a eu le cœur qui s'emballe et on s'est dit « mon Dieu, qu'est-ce qu'on fait là ? »

  • Speaker #1

    Et ton fils, lui, ça allait ?

  • Speaker #0

    Il a eu peur, mais il a moins manifesté. Il s'est approché au bateau, il a laissé sa tête dans l'eau avec son petit masque et son tuba qui sortait. Il a regardé, comme il aurait regardé un documentaire, il a regardé ça d'au-dessus, comme ça. Il en a pris plein les yeux et il ne parlait pas. et on se disait ça va tu ressors ta tête un peu il y avait son petit tuba qui sortait et il s'est plongé dans le moment il s'est mis dans sa bulle et il a regardé ce qui se passait sous lui en termes de paysages les Philippines on s'attend à des palmiers, des cocotiers du ver luxuriant et des plages ouais c'est ça globalement je crois que c'est les plus belles plages qu'on ait vu en voyage, c'est pas forcément les plages où on accède on en voiture, où on pourrait se garer, etc. La plage, c'est vraiment celle qu'on découvre en bateau, en fait. Elles sont inaccessibles par voie terrestre et qui sont... C'est des falaises immenses avec des lagons bleus turquoise. Là, c'est pareil, on saute du bateau, c'est un aquarium. On voit des petits requins à pointe noire qui sont inoffensifs. Ma fille n'a pas arrêté de dire que j'avais vu Nemo, mais elle voyait Nemo toutes les 4 secondes. C'est vraiment des animaux et des poissons qu'on n'a pas chez nous. Donc, rien que tout est merveilleux, tout est coloré. Puis cette eau turquoise, on la retrouve nulle part ailleurs. Donc, c'est vraiment des beaux coins, des belles plages un peu, qui sont évidemment touristiques parce que les bateaux, ils vont offrir aux touristes toutes ces belles plages. Mais ça reste quand même des très, très... Les plus belles plages qu'on ait vues, je pense.

  • Speaker #1

    Ok. Qu'est-ce qu'on mange ? aux Philippines ?

  • Speaker #0

    Eh bien, ils mangent très mal aux Philippines. Ils ne sont vraiment pas réputés pour leur... pour leur gastronomie. Et d'ailleurs, on en parlait avec les locaux et ils nous disaient que c'est très américanisé, donc c'est beaucoup de junk food. Et on s'était dit, mais c'est fou. On va forcément manger des fruits aux Philippines. Il fait beau, il y a de la pluie, il y a beaucoup de fruits. Et on a vraiment eu du mal à manger des fruits. On n'en a pas trouvé. C'est pas comme en Thaïlande ou en Asie où les petits vendeurs sur le bord de la route vendent leurs fruits. On a eu un mal de chien à trouver des fruits. Les gens ne mangent vraiment pas bien. Ils mangent beaucoup de choses dans l'huile, frites. Tout est frit. Quoi qu'on demande, tout est frit. Tout baigne dans l'huile. Et puis, on ne s'attendait pas à avoir aussi une population où les enfants sont quand même assez bien portants. Et on sait qu'il y a quand même un problème de santé publique qui se joue. Parce que quand on va au restaurant ou dans un petit boui-boui de bord de route... On peut pas avoir une bouteille d'eau, ils ont du coca par exemple, une bouteille d'eau c'est difficile. Donc bon, on s'est pas régalé du tout aux Philippines. Mais bon, c'était pas très grave.

  • Speaker #1

    Votre coup de cœur aux Philippines, c'était quoi ?

  • Speaker #0

    Notre coup de cœur, c'est quand même les plages d'El Nido. C'est quand même un coin très touristique, mais forcément, parce que vu les paysages incroyables de plages que l'on a vues, en s'éloignant un peu des... enfin en prenant les bateaux, c'est fou. On a vu des paysages incroyables. Vraiment des lagons au milieu de falaises. C'était vraiment très beau. Donc c'était un autre coup de cœur. Après, malheureusement, on n'a pas pu faire toutes les îles qu'on aurait. Mais pour ce qu'on a fait, vraiment, El Nido, c'était chouette.

  • Speaker #1

    Et ce que vous auriez bien aimé éviter, c'est le typhon.

  • Speaker #0

    Exactement. Après trois jours mouillés non-stop parce que notre cabane au fond du jardin de chez l'habitant fuyait et qu'on avait rapatrié toutes nos affaires au milieu pour éviter que tout soit imbibé d'eau. Mais bon, ça n'a pas marché. Au bout de trois jours mouillés, jour et nuit, on s'est dit, bon, là, on va peut-être...

  • Speaker #1

    Il faut bouger.

  • Speaker #0

    Partir, oui, là, c'est le moment.

  • Speaker #1

    Tu as dit que vous étiez dans une cabane au fond d'un jardin, donc vous avez encore dormi chez l'habitant ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est chez l'habitant, mais ça faisait plutôt chambre d'hôte. Il avait quelques petites cabanes dans son jardin et c'était son activité professionnelle. OK.

  • Speaker #1

    On peut aller dans le prochain pays, alors.

  • Speaker #0

    Oui, alors le prochain pays, on change de continent puisqu'on arrive en Océanie et on a commencé par l'Australie.

  • Speaker #1

    Pas les plus petits des pays.

  • Speaker #0

    Non, d'ailleurs, on a fait une toute petite partie du pays parce qu'il faudrait une année pour visiter l'Australie.

  • Speaker #1

    Alors, vous êtes allés où ?

  • Speaker #0

    Alors, on a commencé notre périple de Melbourne et on est remonté toute la côte Est jusqu'à Cairns. Ça fait plusieurs milliers de kilomètres et on a fait ça sur un mois en van. C'était la découverte aussi parce qu'on n'avait jamais voyagé en van.

  • Speaker #1

    C'est le pays pour faire ça.

  • Speaker #0

    Oui, c'était le pays pour faire ça et on s'est régalé. Suivant les humeurs et la fatigue de chacun, la vie en van n'est pas toujours la plus facile. Mais bon, parce que niveau proximité, je crois qu'on ne pouvait pas faire plus les uns sur les autres. que notre séjour en van. Ah oui,

  • Speaker #1

    c'est le principe.

  • Speaker #0

    C'est le principe et c'est pas toujours... Pas possible. C'est pas toujours facile d'être les uns sur les autres. Et donc, on a commencé par Melbourne, où on a pris un peu de retard parce qu'on est restés un peu plus longtemps que prévu parce qu'on n'avait pas de valise. Nos sacs étaient restés en escale à Singapour.

  • Speaker #1

    Ah, bah cool.

  • Speaker #0

    Non, on s'est retrouvés avec un van, mais pas de vêtements. Donc, on a pris un peu de retard sur notre... programme parce que chaque jour on se disait bon on va rester un jour de plus, peut-être que nos valises vont arriver et puis finalement au bout de 5 jours elles sont arrivées et on a pu continuer notre chemin on était dans une grande ville donc ça n'a pas été trop difficile de se rhabiller mais c'est vrai qu'on aurait préféré visiter plutôt que de faire du shopping bien sûr, au bout de 3-4 jours ça devenait nécessaire et il fallait quand même qu'on se change et donc on a commencé notre périple par le sud pour remonter jusqu'au nord ... où on a fait quelques... Enfin, on s'arrêtait...

  • Speaker #1

    C'était quoi vos étapes principales ?

  • Speaker #0

    Alors, nos étapes principales, on a commencé par Bourgne. Ensuite, on est remonté direction... Alors, une petite péninsule qui s'appelle Wilson Promontory, où là, on s'est arrêté quelques jours, où c'est réputé pour les petits pingouins qui sortent à la nuit tombée. Ah, trop bien ! On est restés là... pour les voir et on en a vu, donc on était contents. Et c'était très... Ça faisait penser à la Bretagne, en fait. C'est marrant parce que c'était très sauvage, des côtes, on aurait dit les côtes bretonnes, avec un peu de chaleur, et des kangourous. Ah ! On a continué ensuite de remonter jusqu'à Naruma, où alors là, c'était plutôt les plages, l'eau turquoise, le snorkeling. Et Jervis Bay, où là, on a vu la plage d'Australie, où le sable est le plus blanc du monde. Et donc, on s'est arrêtés sur cette plage, on a profité, on s'est baignés. C'était un peu la van life, quoi. En gros... on se baigne, on trouve un endroit pour dormir on fait nos chamallows grillés sur le feu de camp et puis on repart le lendemain c'était vraiment à la cool mais en même temps pas tant que ça parce qu'on a quand même beaucoup de kilomètres entre chaque ville dans lesquelles on voulait s'arrêter donc on roulait quand même beaucoup, je pense que si c'était à refaire on aurait peut-être rajouté une semaine ou deux pour vraiment pour pas autant rouler c'était fatiguant Et puis, on est arrivés à Sydney. Donc, ça, c'était un rêve, Fabrice et moi, Sydney, l'opéra, la ville. Voilà, c'était une des étapes qu'on rêvait de faire et aucun regret. On a passé deux jours à arpenter les rues de Sydney et c'était super. Vraiment, pas de mauvaise surprise. C'est Sydney, quoi. On savait à quoi s'attendre et on a été... On a été émerveillés de cette ville où pareil, les gens sont... Tout le monde est cool, c'est un peu l'Australie. C'est vrai qu'on se balade en tongs, on est sympa, on est cool, la vie est belle. C'est la vie en Australie. Et puis, on a continué par remonter tranquillement. On a vu les Blue Mountains, qui sont des paysages de montagne qui sont très connus et qui sont très photographiés. admirer quand elles sont visibles parce que souvent elles sont dans le brouillard. On a fait quelques treks dans cette région-là d'Australie. On est remonté jusqu'à Port Macquarie. Alors là, on s'est arrêté juste pour les enfants parce qu'il y a l'hôpital des koalas.

  • Speaker #1

    C'est un hôpital de koalas. Trop bien.

  • Speaker #0

    Ça, c'est un refuge en fait où se relaient des... des retraités qui récupèrent les koalas blessés, on les appelle en fait comme on appellerait les pompiers, ils le ramènent dans ce refuge où travaillent deux vétérinaires. Ils les soignent et ils les gardent, et ils les remettent ensuite en liberté quand c'est possible, et quand c'est pas possible, ils les gardent au sein de leur centre en fait. Et donc ce jour-là, quand on est arrivés, il y avait la télévision locale, et ils étaient très intéressés pour interviewer des étrangers qui étaient là à ce moment-là, et ils se sont interviewés. et ils ont proposé aux enfants d'aller à l'intérieur de la salle d'opération pour voir le koala qui était en train de se faire... Et à ce moment-là, il n'y avait rien de choquant. Ils commençaient juste à lui raser les poils pour qu'il se prépare pour une opération. Et donc, ils sont allés voir ça en live avec la vétérinaire. C'était top de les voir assister à ça. Je crois que... Ils ne le feront jamais plus, je pense. Avant qu'ils ne dévientent plus l'énergie, je pense qu'ils n'auront plus l'occasion de voir un koala se faire préparer pour une opération. Et donc, ça, c'était super. On a continué encore plus au nord. Enfin, on est remonté encore plus au nord, à Byron Bay, où là, c'est la ville qui est réputée pour être la plus cool d'Australie. Le surf. Le surf, exactement. Là-bas, on se balade de pieds nus, un surf à la main et un café dans l'autre. C'est très bien. Et là, pareil, le soir, les gens sortent du boulot, ils vont surfer, ils font un barbecue sur la plage. La vie australienne dans tout ce qu'on peut imaginer.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que vous avez surfé ?

  • Speaker #0

    Oui, on a surfé, on a pris quelques cours de surf. Bon, on ne deviendra pas des champions, c'est certain, mais on aura testé.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas hyper simple comme sport.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas hyper simple. Mais bon, on aura profité, on aura testé. Si on aura regardé les beaux surfeurs surfer aussi, ce n'est pas inintéressant non plus. Et on a continué de remonter la Gold Coast. Donc, on l'a un peu assimilé au Miami australien, où c'est vraiment des grands buildings en bord de plage, un peu de jet set. Bon, on ne s'est pas trop retrouvés dans ce... Oui,

  • Speaker #1

    j'imagine. Voilà,

  • Speaker #0

    ce n'était pas trop notre truc, mais bon, c'était à voir. De toute façon, il fallait y passer. Donc, voilà, on n'y serait pas restés, mais on a traversé la Gold Coast. Et le côté bling-bling de l'Australie. Et nous sommes arrivés ensuite à Brisbane, où là, on a passé quelques jours dans la ville. Vraiment, on a flâné. On a découvert la ville. On s'est dit qu'on se verrait bien vivre dans une ville comme ça, en Australie, où il fait beau, il fait chaud. Il y a le petit lagon au cœur de la ville, accessible pour tout le monde, gratuit, où les Australiens viennent se baigner le week-end. Vraiment une ambiance à l'australienne. Tout le monde est sympa, tout le monde est copain. On se retrouve au lagon le week-end. Si on avait dû vivre dans une ville, on se serait bien vus vivre à Brisbane. Et on a continué de remonter encore plus haut. Pour arriver à Magnetic Island, une île réputée pour ses koalas en liberté. Beaucoup de koalas, beaucoup de walibi, de magnifiques plages. On a passé deux jours sur cette... qu'on a rejoint en bateau. C'était aussi très sympa, pas exceptionnel, mais on a bien apprécié.

  • Speaker #1

    Vous n'avez pas vu assez de koalas ?

  • Speaker #0

    Si, on en a vu quand même beaucoup, mais après, on s'imagine des choses parfois qui sont fausses. On s'imaginait vraiment une île un peu, pas déserte, mais plus sauvage. Et finalement, il y a beaucoup de restos, beaucoup d'hôtels. Alors, on s'était imaginé quelque chose de plus sauvage. Donc, c'est pour ça qu'on a... Finalement, on n'a pas trouvé ça exceptionnel, mais c'était quand même très beau. On ne peut pas dire... On croise des koalas dans les arbres. Il suffit de lever la tête pour en voir. Les plages sont très belles, mais ça restait quand même un peu touristique à notre goût. Et on est arrivés par... On est arrivés à la dernière étape, à Cairns, où on a passé nos derniers jours avant de quitter l'Australie. Donc, là-bas, on a fait une des expériences qui... qu'on voulait faire et qui nous marquera aussi, c'est le survol de la Grande Barrière de Corail. Parce que ça, vu du ciel, c'est quand même assez incroyable. On a fait un petit vol en hélicoptère pour voir la Barrière de Corail vue du ciel. C'était bref, mais c'était magnifique. Et voilà pour l'Australie, qui est un très grand pays, et donc on a vraiment vu une infime partie.

  • Speaker #1

    Et vous avez déjà pourtant fait beaucoup de kilomètres.

  • Speaker #0

    On a fait, oui, je sais pas. Je ne sais plus combien de kilomètres, mais des milliers de kilomètres. Vraiment des milliers de kilomètres. Quand on a dit aux Australiens qu'on avait fait un mois pour aller de Melbourne à Cairns, ils nous ont dit « mais vous avez roulé combien de temps ? » On avait un peu mal estimé les temps de trajet. Donc on a fait beaucoup de nuit pour pouvoir profiter de la journée, mais aussi avancer sur le parcours.

  • Speaker #1

    Oui, donc c'est fatigant.

  • Speaker #0

    Oui, ça a été quand même intense.

  • Speaker #1

    C'était quoi votre coup de cœur ?

  • Speaker #0

    Le coup de cœur, c'est la barrière de corail. Parce que clairement, c'est une des choses à voir. S'il y a une des choses à voir en Australie, c'est celle-là. En tout cas, sur la côte Est, c'est ce qu'on a préféré. Puis l'ambiance de Ballerone Bay, c'est vraiment très cool.

  • Speaker #1

    Et est-ce qu'il y a un truc que vous avez moins aimé ?

  • Speaker #0

    Ce qu'on a le moins aimé, c'est le côté touristique de l'Australie. C'est sûr qu'on savait que ce n'était pas le pays... dans son jus ou aller chez l'habitant. Mais c'est vrai qu'on a... Puis c'est aussi la façon de voyager, le fait d'être en van. On est moins avec les gens, finalement, puisqu'on rencontre forcément dans le monde. On mange dans notre van, on dort dans notre van. C'est là où on a fait le moins de rencontres et c'est ce qui nous a un peu manqué, en fait, en Australie.

  • Speaker #1

    Et est-ce qu'il y avait des spécialités locales que vous avez quand même goûtées ?

  • Speaker #0

    Non, on n'a pas le souvenir d'une spécialité australienne qui nous ait... En tout cas, ça ne nous a pas marquées. Non, c'est très américanisé. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Comme on mange en Europe ou aux Etats-Unis, pas de spécialité particulière.

  • Speaker #1

    Ok. Bon, on file alors vers le prochain pays.

  • Speaker #0

    Exactement. On file vers la Nouvelle-Zélande. La Nouvelle-Zélande, on n'avait pas d'attente parce qu'on n'avait aucune idée de ce qu'on allait pouvoir boire en Nouvelle-Zélande. On s'est même demandé quelques jours avant. Mais qui a eu l'idée, lequel d'entre nous a eu l'idée d'aller en Nouvelle-Zélande ? Parce qu'on ne sait même pas ce qu'on va y voir. On n'a aucune idée, à part les All Blacks. On n'est pas rien de la Nouvelle-Zélande. Vraiment, on y allait sans même s'en faire. C'était restreint, vraiment. Et on s'est dit, mais pourquoi on va là, en fait ? On n'a aucune idée d'où on va. Qui a choisi d'aller là ? Et finalement, ça a été la surprise de... de ce voyage parce que je pense que c'est quand on ne s'attend à rien qu'on est le plus surpris et c'était vraiment une bonne surprise. Là, c'est pareil. C'est là qu'on a vu les paysages les plus fous qu'on ait pu voir. C'est là où nos corps aussi ont été mis à rude épreuve avec des randonnées de 8, 9, 10 heures avec des dénivelés incroyables. Je crois qu'on peut dire qu'on a dépassé nos limites et on a arrêté de réfléchir et on a marché pour aller là où on voulait aller. Et aller à des points de vue qui resteront gravés, parce que je pense qu'ils sont tellement inaccessibles que d'y être, ça a rendu encore le côté... Ça a rendu un côté magique, en fait, à la randonnée.

  • Speaker #1

    Alors, donne-nous quelques exemples de randonnées qu'il faut absolument faire. Et le fait que ça dure aussi longtemps, c'était prévu ou c'était… ?

  • Speaker #0

    Alors, on a fait deux randonnées vraiment qui nous ont marquées et qu'on referait si on devait refaire. C'est la randonnée du Royce Peak et la randonnée du Tongariro. C'est deux randonnées où vraiment, on arrive… Alors, pour le Royce Peak, on arrive en haut de la montagne et on a une vue sur le lac. qui est spectaculaire entre les montagnes, le lac, vraiment c'est magnifique. On savait qu'elle était longue, on savait qu'elle était réputée difficile. On s'est dit que ça serait difficile. On ne s'est pas dit qu'on irait au bout. On s'est dit on commence et on verra en fonction des enfants, en fonction de nous, comment on se sent. Quand on a vu des gens pleurer de fatigue, on s'est dit que bon, on avait peut-être un peu abusé et qu'on n'y arriverait certainement pas. Et finalement, on a... Je crois que nos cerveaux se sont mis en off et on a marché, marché. Et une fois arrivé en haut, c'était la récompense. Un paysage spectaculaire. Les randonneurs qu'on avait croisés, ils nous disaient « Les enfants sont incroyables, c'est génial, ils vont aller jusqu'au bout. » Ils leur disaient « On a confiance en vous, les gars. Vous allez y arriver, on vous attend en haut. » Et quand on est arrivé en haut, des gens qu'on avait rencontrés avaient fait une haie d'honneur. pour les accueillir et les applaudir. C'était génial. Ils étaient complètement refaits et reboostés pour la descente. Oui,

  • Speaker #1

    parce qu'il faut redescendre après.

  • Speaker #0

    Oui. Et on s'était dit, la descente, ça sera plus facile. Mais non, pas du tout. Ça fait vraiment très mal au genou de redescendre. Oui. Un dénivelé aussi important. Mais très fière de l'avoir fait et très fière des enfants parce qu'on s'était dit, waouh, ils ont 7 ans, ils viennent de faire 9 heures de randonnée, 1600 mètres de dénivelé. Enfin, c'était...

  • Speaker #1

    Waouh.

  • Speaker #0

    C'était fou.

  • Speaker #1

    Et ils n'ont pas râlé ?

  • Speaker #0

    Alors, bizarrement, ils ont râlé les trois premiers kilomètres. Et après, je pense, le corps s'est mis en marche. Après, en off aussi. Et après, plus rien. Et puis, nous, on a beau les encourager, ça n'a pas le même effet que les gens d'à côté qui passent et qui disent « Waouh, mais c'est incroyable ce que tu fais. C'est génial. Continue comme ça. » Évidemment, ça booste un peu tout le monde. Et je crois qu'ils se sont sentis pousser des ailes avec tous ces encouragements. Et la deuxième randonnée qui vraiment est difficile et qui met aussi plusieurs heures, mais qui est à faire parce qu'on arrive en haut de volcans où il y a des lacs. Déjà, on voit les fumées, les fumeroles du volcan, les lacs d'émeraude, les lacs bleus turquoises qui sont en haut de ces volcans. C'est très beau, mais alors ça se mérite aussi parce que niveau difficulté, c'est vraiment pas difficile. Mais quand on part pas trop tard, qu'on se met pas en danger, que la météo est OK, qu'on a l'équipement, qu'on a l'eau, y a pas de raison. On peut mettre 15 heures s'il faut, mais chacun a son rythme, quoi.

  • Speaker #1

    Mais il faut partir avec beaucoup d'eau, quand même.

  • Speaker #0

    Ouais, il faut partir avec beaucoup d'eau, exactement.

  • Speaker #1

    Pour 10 heures de rando, enfin, entre 8 et 10 heures de rando.

  • Speaker #0

    Ouais, on partait avec beaucoup d'eau. Après, l'avantage, c'est qu'il faisait f... frais à cette période-là, donc on ne souffrait pas du tout de la chaleur. Donc ça, c'était déjà une bonne chose. Au contraire, on était même plutôt couverts parce qu'en altitude, il faisait quand même froid. Donc voilà, pour les randonnées qui nous ont marquées et qu'on refera. Et puis après, parmi d'autres, parce que...

  • Speaker #1

    Oui, vous en avez fait beaucoup.

  • Speaker #0

    Oui, et puis la Nouvelle-Zélande, ça s'y prête tellement. Les paysages sont très naturels. Donc si on veut voir les paysages, il faut marcher, il faut s'aventurer. Il n'y a pas trop d'autres alternatives.

  • Speaker #1

    Et si vous vous attendiez à rien, comment vous avez fait votre programme finalement ?

  • Speaker #0

    Après, tout simplement, en regardant sur Internet les plus belles randonnées de Nouvelle-Zélande et ce qu'il faut faire. Et donc, on a suivi vraiment les coins réputés et ce qu'il y avait à faire. On a tenté des randonnées réputées, on a tenté ce qu'on a pu faire, on l'a fait. Ce qu'on n'a pas pu faire, on a passé. Mais vraiment, on ne s'attendait pas à des paysages aussi beaux. Vraiment, ça a été vraiment la clac, la surprise de notre voyage parce qu'on assimilait un peu ça à l'Australie. Et en fait, on a trouvé des paysages vraiment beaucoup plus naturels et beaucoup plus beaux qu'en Australie. Après, on n'a fait qu'une toute petite partie de l'Australie. Mais comparativement à ce qu'on a fait, vraiment, on a été émerveillés.

  • Speaker #1

    Et vous avez fait différents spots en termes d'hébergement. Vous êtes allés où ?

  • Speaker #0

    On était en van, donc on était en van aussi. Et donc, on s'arrêtait là où on pouvait, on s'arrêtait autorisé. Et puis, de temps en temps, dans des campings, parce qu'on avait besoin de faire une machine, de prendre une douche chaude aussi, parce qu'il n'était pas hyper chaud. La douche à la casserole froide, ça va 5 minutes, mais au bout d'un moment, on a tous besoin de prendre une bonne douche. Mais c'était vraiment la bonne surprise, que ce soit les montagnes, les fjords, les plages, parce qu'il y a aussi de magnifiques plages en Nouvelle-Zélande. Alors c'est frais, c'était l'été, mais ça reste quand même un climat frais. Ce n'est pas la canicule, donc on se baigne moins facilement qu'en Asie. Mais les paysages sont vraiment très très beaux. Et on en garde un souvenir incroyable.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que les enfants ont préféré ?

  • Speaker #0

    Ce que les enfants ont préféré en Nouvelle-Zélande, je crois que c'est la ville de Queenstown où on a fait de la luge d'été. Donc on est montés en haut de la montagne et pour redescendre, il y avait comme des petites luges d'été. Évidemment, c'est ce qu'ils ont retenu, c'est ce qu'ils ont adoré.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous avez découvert une gastronomie particulière ?

  • Speaker #0

    Non, comme l'Australie, vraiment, c'est plutôt classique, c'est plutôt américain. Pas de gastronomie particulière dans ce pays-là. Et puis surtout qu'en fait, on était en van, donc on a fait peu de restaurants. C'est un pays qui est très cher, donc c'est vrai qu'on n'a pas fait beaucoup de repas à l'extérieur.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y a eu une galère ?

  • Speaker #0

    Oui, on a eu une petite galère de van en panne. Et c'était le jour où il ne fallait vraiment pas parce qu'en fait, on s'était arrêté pour la nuit. Et le lendemain matin, on prenait le ferry avec notre van à 8h. Et il fallait que le van soit à 8h sur le bateau. Sinon, on ne partait pas. Et le van est tombé en panne à 22h. Mais c'est de notre faute. On a dû laisser les phares pour avoir de la lumière et on a oublié de les éteindre. Et plus de batterie. Et donc à 22h30, Fabrice est allé dans un bar et il a expliqué. Et là, les gens tellement gentils, le patron du bar a quitté son bar, a dit mais c'est pas grave, viens t'aider. Il a dit à ses clients, je reviens, je vais aider un touriste. Et il y a en panne, machin, deux, trois clients qui sont venus aider pour brancher, pour recharger, bref. Tout s'est bien fini. Et on a eu une deuxième galère, mais qui ne concerne pas directement la Nouvelle-Zélande. C'est qu'en Nouvelle-Zélande, on a pris des billets d'avion pour le pays d'après. Et j'ai fait une erreur sur le nom de famille de ma fille. Aïe ! Le nom ne correspondait plus au passeport. Et alors là, ça a été des heures et des heures au téléphone pour essayer de changer le nom. On tombait sur un service client qui ne savait pas comment faire. On avait l'impression qu'on était les seuls à avoir fait cette erreur dans toute l'humanité tellement ça paraissait impossible à régler cette histoire. Et on a passé des nuits parce qu'en fait, on appelait en France, parce qu'on est passé par un comparateur de vol français. Donc, il fallait appeler en France. Donc, avec le décalage horaire de nuit, on mettait le réveil à 3h du matin pour avoir quelqu'un. C'est devenu vraiment une grosse galère parce que vraiment, ça nous inquiétait parce que c'était un billet assez cher et que ça tombait sur notre fille. Donc, en plus, il fallait changer deux billets puisqu'elle pouvait… Si c'était tombé sur moi, j'aurais repris un billet ou mon mari aurait repris un billet. Mais là, il fallait changer deux billets. Personne n'a su nous dire si c'était possible de changer, ce qu'on devait faire, etc. On a trois semaines de galère au téléphone toutes les nuits quasiment, pour au final que ça passe complètement inaperçu à l'aéroport. Voilà.

  • Speaker #1

    Ok, super.

  • Speaker #0

    Morale de l'histoire, la prochaine fois on ne se prend plus la tête. On y va en mode, on n'a pas vu qu'il y avait une erreur, ok, pas de problème, montez. Allez, terminé.

  • Speaker #1

    Alors, je pense que ça ne marche pas à tous les coups.

  • Speaker #0

    Ouais, mais pour le moment... Alors, le petit truc qu'on nous a dit quand même, c'est que quand on a dit il y a une erreur, on a dit on a fait les innocents, on a dit ah ben on n'a pas vu, on ne savait pas. On a dit non mais ce n'est pas grave, vous avez le droit à trois lettres d'erreur dans votre... Ça nous a paru énorme.

  • Speaker #1

    Je n'ai jamais entendu ça.

  • Speaker #0

    Nous non plus, on n'a jamais entendu ça. On s'est dit bon, ok. Et on a raconté cette histoire dans un autre aéroport et on nous a confirmé à nouveau. On nous a dit ah mais nous aussi, sur notre compagnie, on a le droit à trois lettres d'erreur. J'ai mis trois lettres, c'est presque le...

  • Speaker #1

    Ah oui,

  • Speaker #0

    c'est beau. C'est presque un nom entier, en fait. Et non, visiblement, certaines compagnies...

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, c'est certaines compagnies, parce que...

  • Speaker #0

    En tout cas, trois lettres, ça me paraissait énorme. Là, c'était une lettre, et ça nous a mis dans tous nos états pendant trois semaines. On n'a jamais réussi à trouver une solution. On s'est dit, tant pis, on y va au culot, on verra bien l'aéroport. Et c'est passé. Conclusion, on aurait mieux fait de ne pas se retourner l'estomac pendant trois semaines.

  • Speaker #1

    Oui, mais ça, vous ne pourriez pas le savoir, exactement.

  • Speaker #0

    Bon, on va se refaire une petite pause, je crois, parce qu'on en a encore pas mal entendu et c'était déjà super chouette. Mais vu qu'il reste encore quelques pays, je me dis qu'une troisième partie, c'est pas mal.

  • Speaker #1

    Ça marche, on se retrouve dans un prochain épisode alors.

  • Speaker #0

    Exactement. Eh bien, écoute, à bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt, merci Stéphanie.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir écouté jusqu'au bout. Si l'épisode vous a plu, dites-le moi sur Apple Podcasts, Spotify ou encore sur Instagram en me taguant à famillevoyage underscore blog. Et n'hésitez pas à le partager à d'autres parents en quête d'inspiration pour leurs prochaines vacances. Comme d'habitude, toutes les notes de l'épisode sont sur le blog famillevoyage.com. Si vous cherchez un autre épisode à écouter, plus de 100 épisodes entre conversations, top 5, galère ton voyage et mes reportages, sont disponibles gratuitement sur le blog ou en vous abonnant sur la plateforme d'écoute que vous utilisez en ce moment. A bientôt pour le prochain épisode ! D'ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez-vous de chouettes souvenirs en famille !

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