- Speaker #0
Hello, hello ! Bienvenue dans Famille et Voyage, le podcast. Le podcast qui donne envie aux parents de faire leur valise. Ici, pas de discours parfait. On parle de vrais voyages, avec de vrais parents et de vrais enfants. Oui, ceux qui sont trop fatigués pour marcher une heure alors qu'ils peuvent sauter pendant trois heures dans la piscine sans s'arrêter. Parce que voyager en famille, c'est possible et même fun, que ce soit à l'autre bout du monde ou à deux heures de chez nous. Moi, c'est Stéphanie, maman de deux grands ados. J'ai survécu aux crises dans l'avion ou dans les musées, aux négociations dignes du GIGN pour avancer de 3 mètres et aux sandwichs oubliés dans le sac à dos. Pour cette saison 7, cap sur de nouvelles destinations, des reportages, des familles qui voyagent avec leurs chiens et leurs doudous et des récits sans filtre où les galères rivalisent avec les couchers de soleil. Attention, votre liste d'envie va s'allonger. Si vous aimez le podcast, abonnez-vous, mettez 5 étoiles, laissez un petit mot ou partagez-le à vos proches. Ça le rend plus visible et inspire encore plus de parents. Vous le savez, les voyages en famille ne durent qu'un temps, alors Profitons-en ! Tombeuline, Tudual et leurs deux enfants, Emare et Castille, ont quitté la région parisienne pour un voyage en famille hors du quotidien. Onze mois en voilier, avec un bébé de quatre mois et une maman qui n'était pas vraiment marin. De la Bretagne aux Antilles, ils ont enchaîné les étapes. Espagne, Portugal, Madère, Canary, Cap-Vert, puis dix-sept jours de traversée avant la Guadeloupe et ensuite retour via les Açores. À terre, ils ont profité de chouettes randonnées et de la vie locale. À bord, ils géraient la gîte, la sécurité et un quotidien mouvant, pendant que les enfants s'adaptaient avec une facilité déconcertante. Si l'idée d'un voyage au rythme du vent vous attire, ou que vous vous demandez comment on vit sur un bateau avec des tout-petits, cet épisode est fait pour vous. Allez, c'est parti pour le carnet de bord d'Ombeline sur l'Atlantique. Hello Ombeline !
- Speaker #1
Hello Stéphanie !
- Speaker #0
Comment ça va ?
- Speaker #1
Très bien, merci de me recevoir ce soir, c'est trop sympa !
- Speaker #0
Bah écoute, avec plaisir, j'ai hâte de partir en voyage avec toi. En plus, c'est un voyage en bateau et c'est ce que je préfère. Donc je vais t'écouter avec attention et essayer de m'imaginer moi aussi en train de voguer sur l'océan, les mers, enfin tout ce que tu vas nous raconter.
- Speaker #1
Ah bah je suis trop contente de partager ça aujourd'hui.
- Speaker #0
Avant d'aller voguer, est-ce que tu peux te présenter ta famille et les voyageurs que vous êtes ?
- Speaker #1
Bien sûr, du coup, je m'appelle Ombline, j'ai 27 ans et je suis mariée avec... avec Tuguel depuis 5 ans, ça fait 10 ans qu'on se connaît, qui a 27 ans aussi, et on est les parents de deux enfants, donc Emar, qui a 3 ans et demi maintenant, et Cassie, qui a un an et demi presque. Et puis sinon, nous, on habitait la région parisienne avant de partir.
- Speaker #0
Vous êtes plutôt des voyageurs, alors peut-être avant les enfants, et maintenant qu'il y a les enfants, c'est différent, mais plutôt routes ou confortables ?
- Speaker #1
J'allais dire un peu des deux, mais plutôt routes, je pense aussi, parce que comme on est jeunes, on se disait, c'est un peu le moment où aussi, on peut se... se le permettre et où on accepte encore parfois d'avoir un peu moins de confort. Et aussi parce que parfois, on a un peu moins de budget. Du coup, plutôt routes. On est assez dans ce truc-là. Mais c'est vrai que de temps en temps, on s'accorde un peu de confort. Ça ne fait jamais de mal.
- Speaker #0
Depuis combien de temps vous voyagez avec les enfants ?
- Speaker #1
Avec les enfants, pas tellement longtemps puisque comme les enfants sont encore petits, on n'a pas tellement voyagé. Castille, elle est vraiment petite et Marne a traîné... Il n'a que trois ans et demi, donc avant ce grand voyage que je vais raconter, en fait, on n'était pas tellement partis avec eux. Enfin, sous des petits de vacances en France, du voyage un peu en France au gré des villages, mais sinon, on n'était pas vraiment partis avec eux pour des grandes aventures.
- Speaker #0
Allez, partons sur les mers. Quand est-ce que vous avez largué les amarres ?
- Speaker #1
Alors, on a largué les amarres le 10 août dernier, donc il y a presque un an. Cassie était vraiment petite puisqu'elle avait quatre mois quand on est partis. Et Mar, il avait deux ans et demi.
- Speaker #0
On part. pas comme ça en voyage en bateau du jour au lendemain avec des enfants petits. Donc pourquoi vous avez fait ce voyage-là ? Enfin, pourquoi, c'est peut-être pas le mot, mais qu'est-ce qui vous a donné envie de le faire ? C'est quoi le déclic ? Comment tout ça s'est fait ?
- Speaker #1
Ça a été une longue préparation. En fait, j'ai envie de dire, c'est Tugdu Al, mon mari qui avait ce voyage-là en tête depuis très très très longtemps, parce que lui avait voyagé avec ses parents. Il avait fait un tour de l'Amérique du Sud à la voile avec ses parents et ses cinq autres frères et sœurs quand il avait huit ans. Pendant deux ans, donc entre ses huit et dix ans, ils ont voyagé. Ils sont partis de Bretagne aussi et ils ont fait tout un tour de l'Amérique du Sud. Donc ça, c'est vrai que comme il avait entre huit et dix ans, il a de vrais souvenirs qui l'ont beaucoup marqué. Et lui, en famille, ça les a vraiment soudés. Je pense qu'il a toujours ressenti un peu, oui, quelque chose de fort qui avait été créé entre eux par ce voyage. Et du coup, je pense qu'il rêvait depuis toujours d'un jour repartir avec sa propre famille. Donc, c'est vrai que quand on s'est rencontrés très vite, il me parle de ce rêve-là. Moi, je ne suis pas du tout, du tout un marin à la base. Moi, j'ai grandi à la montagne. Donc, si tu veux, ce n'était pas du tout. Moi, quand il m'a dit ça, je me suis dit, ah non, mais là, ça ne va pas être possible. Moi, le bateau, en plus, j'ai peur de l'eau à la base. Donc, c'est vrai que c'était un peu…
- Speaker #0
Ah oui.
- Speaker #1
Quand il m'avait dit ça, je lui avais gentiment expliqué que ça n'arriverait pas avec moi. et en fait, moi j'ai quand même ce goût pour le voyage. J'ai pas mal voyagé avec mes parents. J'aime un peu aller à la découverte d'autres cultures. J'ai beaucoup aimé les langues, apprendre les langues à l'école. Et donc, c'est vrai que j'avais quand même ce goût pour le voyage. Et je pense que sans Tugual, j'aurais peut-être fait un voyage en van ou à vélo par un autre moyen de transport que le bateau, ça c'est sûr. Je pense qu'il m'a eu à l'usure, c'est-à-dire qu'à un moment donné, j'ai compris que si je voulais partir voyager avec ma famille, le moyen de transport, en fait, il n'y avait pas de discussion, c'était le bateau. Et j'avais quand même cette curiosité parce que... Je voyais le voyage que lui aussi avait fait avec ses parents et ce que ça leur avait apporté. Je me disais, c'est top en fait. Et je m'étais dit, bon, après, c'est un challenge de plus. Et comme j'aime bien les challenges aussi, en fait, il y a un moment donné, j'ai un peu dit oui. Et puis, je pense que lui, ce n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Et puis, du jour au lendemain, du coup, j'avais dit oui. Et du coup, ça s'est vite organisé. En fait, je me suis dit un peu mince. Pourquoi j'ai dit ça ? Et du coup, je pense que c'est nos deux, moi les voyages et lui... Le bateau, les deux se sont rencontrés et du coup, après, à partir de ça, on a organisé un peu le voyage. Ça a demandé un peu de temps de préparation quand même.
- Speaker #0
Ça a demandé combien de temps ?
- Speaker #1
Entre un an et demi et deux ans, entre le moment où on s'est décidé le moment et on est parti. Bah oui, parce qu'après, il n'y a pas de règle en soi. Je veux dire, je pense que ça dépend aussi du voyage qu'on prépare et puis de comment on veut le préparer. Mais nous, c'était important de prendre un peu de temps. de temps. Comme moi aussi, il fallait que j'apprenne un peu le nom de marin, etc. Il ne fallait pas que ce soit trop rapide. Il fallait que j'ai un peu un temps d'acceptation.
- Speaker #0
Oui, puis il fallait le temps que Castille arrive aussi.
- Speaker #1
Castille, elle n'était pas là en plus quand on a décidé. Oui, pas du tout. Alors, nous, dans l'idée, on s'était dit, on cherchait d'ailleurs un bateau avec trois cabines, on s'était dit, si on a la chance de pouvoir avoir notre deuxième, on aimerait pouvoir partir avec deux enfants. Maintenant, la vie, parfois, on ne décide pas forcément. Et du coup, quand Castille, on avait décidé, elle n'était pas là quand on avait décidé. Puis finalement, elle est arrivée et elle avait quatre mois quand on est parti. Donc, c'est vrai que ça part un peu impressionnant, mais on y reviendra peut-être plus tard. Mais en fait, je pense que c'est un âge qui est assez idéal pour partir, en fait.
- Speaker #0
Moi, la première question que je me pose, c'est en termes de sécurité. Et j'imagine que c'est aussi pour ça que tu vas dire que c'est l'âge idéal. Enfin, tu vas nous expliquer plutôt pourquoi. Ça paraît contre-intuitif de dire que c'est l'âge idéal, mais voilà, comment tu t'es organisée, notamment pour l'itinéraire, ça c'est encore autre chose, mais la sécurité des enfants ?
- Speaker #1
Oui, bien sûr. C'est sûr que c'est une question, quand on a annoncé le projet, etc., que ce soit pour Cassie qui avait 4 mois, mais même pour Emma, l'aînée qui avait 2 ans et demi, qui ne reste pas bien grande non plus. Voilà, ça peut poser un peu question, parce que forcément, un bateau, forcément, il y a des dangers autour, c'est le monde marin, c'est un monde qui est un peu impressionnant, et du coup... ça peut susciter pas mal de réactions et c'est normal et les questions aussi nous on se les était posées de savoir comment est-ce qu'on allait pouvoir aussi vivre notre voyage sereinement et les enfants devaient être en sécurité pour que ça se passe aussi sereinement je m'étais beaucoup renseignée, alors déjà on avait beaucoup parlé avec les parents de Tuduel qui eux étaient partis avec des enfants entre 8 ans et 18 mois, donc c'est vrai qu'ils avaient quand même de l'expérience, ma belle-mère j'en ai beaucoup parlé avec elle sur les astuces, pour dédramatiser un peu le truc aussi parce que moi au début je m'étais dit mais il y a les enfants ne vont jamais comprendre les consignes. Ça m'impressionnait beaucoup. Et en fait, tu gueules avec cette capacité à me rassurer un peu en me disant mais en fait, les enfants, ils s'adaptent aussi très bien. C'est juste qu'on leur donne d'autres consignes de sécurité. C'est-à-dire quand on est à terre dans une maison, on leur dit ne prends pas un tabouret, ne passe pas par la fenêtre, ne mets pas tes doigts dans la prise. Là, sur le bateau, on va leur donner d'autres consignes de sécurité. Mais en fait, un enfant, je veux dire, il ne se dit pas c'est normal ou pas d'être sur un bateau. Non, c'est son environnement. Ici, Adapt, on lui donne des consignes. Donc là-dessus, déjà... Je pense qu'entre ma belle-mère, Tugdual, et puis même j'avais écouté pas mal de podcasts, lu des blogs aussi de familles qui étaient parties comme nous. En fait, j'ai un peu dédramatisé le truc en me disant, bon, déjà, les enfants, ils vont avoir cette capacité-là. Après, bien sûr, il fallait tout prévoir pour qu'il n'y ait pas d'accident, parce que nous, on voulait partir, mais on voulait partir dans des conditions sécures. Donc, on a acheté tout le matériel de sécurité nécessaire, des gilets de sauvetage pour les enfants. Il y avait des consignes extrêmement strictes. En navigation, en réalité, les enfants ne sont pas... pas tellement dehors. Nous, on était sur un monocoque. Les enfants, ils sont beaucoup dans leur cabine, ils jouent dans leur chambre. Ils avaient sinon des lignes de vie, mais en fait, ils n'allaient pas sur le pont, ils restaient vraiment dans le cockpit si jamais ils sortaient avec nous, et quand les conditions de mer le permettaient. Sinon, il y avait du matériel, etc., des formations qui nous ont permis aussi d'anticiper les éventuels problèmes s'il y en avait. Mais en fait, je me suis rendu compte aussi au fil du voyage que les enfants, ils comprenaient aussi très bien des consignes dans cet environnement-là qui était le leur. Donc après, je pense... Et puis Castiel a grandi là-dedans, en fait. Donc je ne sais jamais vraiment poser de questions.
- Speaker #0
Puis à 4 mois, elle ne marchait pas de toute façon. Donc elle ne devait pas aller bien loin.
- Speaker #1
C'est pour ça que c'est ce que je disais tout à l'heure. En fait, 4 mois, c'est presque l'âge idéal. Parce qu'en fait, à 4 mois, elle était dans son transat à l'intérieur. Et en fait, il joue, etc. Mais elle ne bouge pas. Donc on sait très bien. où elle est. Alors que notre aîné, il bougeait plus. Alors lui, il est d'un tempérament assez raisonnable. Ce n'est pas du tout qu'il cherche à faire des bêtises. Donc c'est vrai que là-dessus, moi, j'étais assez rassurée aussi en partant, en me disant qu'il n'a pas le tempérament d'un aventurier qui va aller chercher à faire des bêtises. Mais sinon, Castille, elle était dans son tronçon pendant jusqu'à ses huit mois. Elle était assez sage. Après, elle a commencé à bouger. Donc ça, c'était une autre paire de manches. mais comme elle avait un peu compris appréhender l'environnement je pense que...
- Speaker #0
Ça s'est fait naturellement ?
- Speaker #1
Oui, ça s'est fait très naturellement. Mais c'est sûr qu'il y a des points à anticiper. Les gilets de sauvetage à acheter, mettre des toiles anti-roulis, nous prendre des précautions quand on cuisine. Il y a quand même plusieurs points qu'il faut bien préparer avant de partir pour aussi être serein et ne pas être stressé tout le temps.
- Speaker #0
C'est quoi les toiles anti-roulis ?
- Speaker #1
Les toiles anti-roulis, c'est parce que quand on dort, ça peut pas mal giter ou il peut y avoir du roulis. Le bateau roule sur l'eau un peu dans les deux sens. Du coup, quand on dort, on peut avoir tendance à rouler dans son lit. Mais sauf que si de l'autre côté, il y a le plancher ou le sol, il ne faut pas tromper sur le sol. Du coup, on avait mis ça en place dans les lits, mais aussi par exemple dans le salon, entre guillemets, dans le carré central du bateau. On avait un grand canapé sur lequel les enfants jouaient. Mais quand on gîtait dans le mauvais sens, il fallait qu'ils aient quelque chose pour pas qu'ils glissent à chaque fois, qu'il y avait un peu de roulis. Donc en fait, ça, c'est des choses à mettre en place. C'est pas très compliqué en soi, mais ça demande un peu d'anticipation. Mais bon, voilà, ça, c'était des choses. Soit on y pense par soi-même, soit c'était des astuces sur des blogs. D'autres familles, j'avais vu qu'ils avaient fait ça. En fait, on pique des idées à droite, à gauche.
- Speaker #0
Et tu disais, pour cuisiner, il fallait faire attention aussi, plus que dans une cuisine classique ?
- Speaker #1
Un peu plus, parce que comme ça bouge...
- Speaker #0
Oui,
- Speaker #1
ça bouge. Oui, en fait, ça bouge. Donc forcément, la cuisine, ça peut être source d'accidents. Il ne faut pas, par exemple, quand on a une marmite d'eau qui boue, on doit faire attention. Il faut rester à côté. Voilà, il faut rester à côté. De toute façon, moi, les enfants, quand je cuisinais, ils n'étaient pas dans mes pattes, ils étaient dans leur chambre, de façon à ce que moi, je ne sais pas, il n'y ait pas de problème environnant. Mais voilà, il faut juste faire un petit peu plus attention parce qu'un accident peut être vite arrivé quand même sur un bateau. C'est un peu moins stable que quand on cuisine à terre, même si des accidents peuvent aussi arriver dans une cuisine. stable. Mais oui, il fallait quand même être vigilant. Mais en fait, j'ai l'impression qu'avec du recul dans ce voyage-là, on a été un peu en hyper-vigilance permanente sur l'environnement, qui est un peu moins stable et moins statique, on va dire, qu'à terre.
- Speaker #0
Bon, allez, on largue vraiment les amarres. Est-ce que tu peux nous décrire son itinéraire ? Quelle route vous avez suivie ?
- Speaker #1
Oui, bien sûr. Du coup, on est partis en août dernier de Bretagne, donc en août 2024. Là, on a passé quelques jours en Bretagne pour un peu s'acclimater, nous, avec le bateau, les enfants, avant d'entamer la traversée du Goffre de Gascogne jusqu'en Espagne. Puisque le projet, c'était vraiment de faire un tour de l'Atlantique Nord à la voile. Mais le but, c'est quand même de s'arrêter. Donc, on a fait quand même plusieurs étapes. Donc, on s'est arrêté en Espagne d'abord, le long de la côte Atlantique. Après, on a fait le Portugal, notamment Porto, Lisbonne, les deux grosses villes. Mais sinon, on a été aussi à Sinesse, par exemple. Ensuite, on a été à Madère. les Canaries, donc aux Canaries on a fait la Graciosa comme île, Grande Canaria Ténérife et la Gomera ensuite le Cap Vert qui était notre dernière étape avant la grande traversée de l'Atlantique donc là c'était un peu le challenge du voyage puisque ça a duré 17 jours 17 jours en mer donc ça c'était la grande étape on est arrivé en Martinique et le but après c'était de passer quelques mois dans les Antilles des Grenadines jusqu'à Saint-Martin on passait quelques semaines quelques jours selon un peu les îles des Antilles et puis après on est rentré on a fait Guadeloupe, les Açores on a fait plusieurs îles aussi et puis après on est rentré en France début juillet donc ça fait un mois déjà qu'on est rentré ça fait bizarre de se le dire mais ça fait un mois donc en fait c'était le voyage ça a duré 11 mois, un peu plus d'un mois et on a fait quand même pas mal d'escalons et ben écoute on rembobine,
- Speaker #0
vous arrivez sur le bateau vous avez fait votre petite acclimatation et cette fois, ça y est, vous partez vraiment. C'est quoi les premières impressions quand vous partez ? Je pense qu'il y a beaucoup d'émotions, mais voilà, il faut s'organiser. Comment ça se passe les premiers jours à bord ?
- Speaker #1
C'est vrai que le grand départ, c'était un peu, franchement, c'est la concrétisation de deux ans de préparation. Donc, on se dit, ça y est, c'est le grand départ, on y est. Donc, il y a beaucoup d'excitation. C'est vrai que le jour où on a un peu largué les amarres, où on a dit au revoir à nos familles, etc., cette excitation, elle était quand même vraiment mêlée à un peu d'angoisse, de l'adrénaline aussi de se dire, quand même, bon, là, on se lance dans un sacré truc et qu'est-ce qu'on fait ? C'est vrai qu'il y a des moments où j'étais là, mais en fait, est-ce qu'on part vraiment ? J'ai l'impression que les angoisses, elles remontaient un peu tout à ce moment-là, parce qu'il y en avait certaines où dans la préparation, on a un peu le focus et du coup, parfois, on n'y pense pas trop, on n'a pas trop le temps. Et là, c'est vrai que quand on s'est retrouvés à quatre sur le bateau et qu'on avait dit au revoir à nos familles et là je me suis dit ah ouais en fait là on peut plus faire demi-tour Donc beaucoup d'excitation, un peu d'angoisse et de l'adrénaline. Mais en fait, très vite, on est au cœur du truc. Et du coup, on se pose moins de questions et on avance. Et puis, il fallait que les enfants s'adaptent, que nous aussi on s'adapte. Très vite, je pense qu'on a mis aussi de côté un peu toutes nos questions. Et on s'est dit, il faut profiter. Donc on y va, on avance. Et puis on verra au jour le jour s'il y a des problèmes, on les prendra un par un. Il y aura des solutions et on profite. C'était vraiment le but.
- Speaker #0
Comment vous vous organisez ? Qui fait quoi dans le bateau ?
- Speaker #1
Du coup, Tugdual, c'était le capitaine du bateau, donc lui qui prend toutes les décisions relatives au bateau, que ce soit les manœuvres, c'est lui qui gérait aussi toutes les réparations sur le moteur, toutes les vérifications, en fait, lui, c'était vraiment... Oui, il gérait le bateau, et moi, on va dire que je le secondaire un peu quand il avait besoin, pour les quarts de nuit, enfin voilà. mais j'étais aussi celle qui s'occupait un peu plus des enfants, forcément, et je gérais moi aussi tout ce qui était intendance, repas. Alors ça, les repas, j'allais dire, c'était plutôt moi, mais Tugel, je pense qu'il a découvert ça un peu, mais il a pas mal aimé cuisiner aussi pendant le voyage. En fait, quand il n'y avait pas trop de trucs à faire sur le bateau, lui, il était super content de m'aider, et vice-versa, en fait, les rôles, après, ils peuvent aussi changer. Et puis sinon, ouais, moi aussi... tout ce qui était santé, etc., c'était moi qui étais un peu plus en charge s'il y avait des problèmes, de les gérer. Mais en tout cas, de se donner des rôles un peu définis au départ, comme ça, c'était assez clair. Et quand il y avait des situations un peu de stress, d'urgence, etc., on savait ce que chacun devait faire et au moins, c'était clair.
- Speaker #0
Et pour les enfants, ça s'est passé comment, ces premiers jours ?
- Speaker #1
Les enfants, franchement, on a été impressionnés par leur capacité à s'adapter. Et en fait, moi, je... Parfois, je me faisais toute une montagne en me disant « Ils vont être perdus, c'est quoi cette nouvelle environnement ? Marie ne va pas comprendre où on va, etc. » Ils étaient avec nous, leurs deux parents, toute la journée. Ils avaient quand même chacun leur chambre, on leur avait ramené plein de jeux, leurs dessins, pour qu'ils se sentent vraiment chez eux. En fait, très vite, ils ne se sont pas posés de questions. Ils se sont dit « C'est notre nouvelle maison, on est avec nos parents. » première navigation, nous, on stressait, on s'est dit, oh là là, Emma, il jouait, il y avait de la gîte, il faisait du toboggan, il se laissait glisser un peu dans le bateau, en disant, ça fait du toboggan, maman, c'est trop marrant. Et là, je me suis dit, ah oui, en fait, lui, ça lui fait rien du tout, en fait. Donc, honnêtement, les enfants, c'est là où je me suis dit, vraiment, ils s'adaptent bien plus facilement que nous, adultes, parce que nous, ça nous a pris un peu de temps, parce qu'on a aussi plus de référentiels, un peu de confort, etc. et non franchement les enfants, vraiment comme sur des roulettes.
- Speaker #0
Vous avez suivi un itinéraire, donc est-ce que tu peux, pour les escales qui te paraissent les plus intéressantes, nous dire quand vous arrivez, à quoi ça ressemble, ce qui se passe, ce que vous faites, qu'on puisse suivre le voyage maintenant aussi par rapport aux endroits que vous avez visités ?
- Speaker #1
Moi j'avais beaucoup anticipé chaque escale, tout en laissant une part de liberté aussi, parce qu'ils dansent. ce type de voyage, il faut se laisser aussi beaucoup de liberté parce qu'on est quand même beaucoup dépendant de la météo. Il y a beaucoup de contraintes quand même qui font que parfois, ça ne se passe pas comme prévu. Donc, il ne faut pas être trop strict sur le programme. Mais bon, moi, j'avais quand même prévu un peu les choses à voir, s'il fallait louer une voiture, pas louer une voiture, ce qu'on pouvait faire en bus, parce que dans l'idée, nous, on préférait quand même le privilégier le bus, quelle randonnée on pouvait faire. Donc, quand on arrivait à un endroit, on se renseignait sur le mouillage ou le port dans lequel on allait rester. Donc parfois, il y a plein d'applications qui existent pour ça. Ou alors, c'est les autres bateaux qu'on connaît déjà qui vont nous recommander un endroit. Voilà, donc on décide un peu de là où on va s'implanter, entre guillemets. Et puis après, en fonction du programme qu'on avait un peu préparé, on prenait un bus, on allait se faire des visites, des randos. On rencontrait aussi plein d'autres familles. Donc parfois, ça chante plus le programme parce qu'eux nous recommandent une balade et on part avec eux. Donc en fait, vraiment, il y a quand même cette idée de liberté. Et l'idée, c'est quand même de vraiment profiter des escales. Le bateau, c'était notre moyen de transport, mais je pense qu'en termes de pourcentage sur le voyage, c'était 20% du temps en navigation et 80% en balade. Le but, moi, je voulais, comme le bateau, à la base, ce n'était pas forcément mon truc, je voulais vraiment que dans ce voyage-là, on consacre du temps à la découverte de la culture, des locaux, des visites, qui est aussi un apport pour les enfants culturels, que ça nous enrichisse et que ça nous fasse grandir aussi, mais pas que sur le côté bateau. Donc ça, c'était vraiment important pour moi. Et c'était hyper riche parce que dans toutes nos escales, on a fait vraiment plein de choses différentes. J'ai l'impression qu'on a eu un peu mille vies en un voyage parce qu'en fait, chaque pays était différent. Je veux dire, le Cap Vert, ça n'a rien à voir avec l'Espagne. Enfin, je veux dire, en termes de... Enfin, le Cap Vert, c'était vraiment l'Afrique. Donc on arrivait dans des villages où il y avait beaucoup de pauvreté. Mais du coup, ça nous ramène aussi à des choses un peu plus essentielles parfois. Enfin vraiment, je trouve qu'en termes d'escale, ce tour-là est quand même très riche. Et donc, on a vraiment pu faire plein de choses différentes, que ce soit des visites de musées. Ça peut-être plus au Portugal, par exemple. À Porto Lisbonne, on visitait pas mal de musées. Au Cap-Vert, ça allait être plus un peu des plages. Et puis en Guadeloupe, on a fait beaucoup de randonnées. Donc, on cherchait aussi à varier les activités pour que ce soit sympa pour tout le monde, aussi pour les enfants.
- Speaker #0
Bon, première escale, c'est quoi ? Qu'est-ce que vous faites à cette première escale ?
- Speaker #1
Alors, première escale, du coup, on est arrivés en Espagne, à La Corogne, après trois jours de mer, donc depuis la Bretagne. Donc là, comme c'était notre première navigation auturière avec trois jours, on était trop contents d'arriver au port et de se poser. Donc, La Corogne, on en a moins profité dans le sens où on a passé un peu de temps à récupérer, plus que les autres fois, parce que du coup, c'était la première navigation. Donc, sur deux jours, je pense qu'on s'est... reposé, on a fait des machines. On est quand même allé manger des tapas au bar du port. Ça, c'était trop sympa.
- Speaker #0
La base.
- Speaker #1
La base avec la cerveza. Donc ça, c'était trop chouette. Mais la Corogne, sinon, on a quand même bien visité la tour d'Hercule sous la pluie, mais c'était très sympa. Puis on a profité aussi. Après, on a quitté le port. On est allé au mouillage pour profiter un peu, se baigner. Et après, on a fait d'autres villes, Camarillas en Espagne, qui étaient très sympas. Mais pareil, en fait, on n'a pas eu un temps de dingue. c'était un peu cette côte là la Bretagne espagnole donc le temps est un petit peu breton. Et moi qui pensais arriver en Espagne, il me dira, il y aurait un soleil dedans. Ce n'était pas forcément le cas. Mais bon, du coup, on s'est fait des petites randonnées. On a profité, on va dire, plus de la gastronomie, peut-être que vraiment des paysages. Mais c'était très sympa comme première étape. On va dire que ça nous permettait de s'acclimater doucement. Et pour le coup, je pense que le Portugal, on a vraiment préféré. Alors, je ferais un préféré. Je pense qu'il y a plein de trucs à faire sympa en Espagne. Mais pour le coup, le Portugal, moi, Porto et Lisbonne, j'en avais beaucoup entendu parler. j'en note J'en attendais peut-être beaucoup aussi, parce que c'est deux villes qui sont pas mal visitées. Et pour le coup, d'y arriver en bateau, c'était assez spécial, parce que ça change un peu de ce qu'on entend. Donc ça, c'était hyper sympa d'arriver à Porto en bateau. Porto, moi, j'ai vraiment adoré. On a vraiment, pour le coup, suivi un programme assez dense. J'avais prévu beaucoup de trucs à faire. On y est resté peut-être quatre jours, je crois. Mais voilà, entre les visites des caves... la visite de tout le vieux Porto, mais du coup, on était à pied, donc ça grimpe quand même pas mal. Donc ça, c'est vrai qu'on osait des grosses journées, on crapahutait. Mais vraiment, on a vraiment adoré l'ambiance. Les Portugais sont vraiment... On en reparlera vis-à-vis des Açores. Ils sont trop sympas, les Portugais. Hyper accueillants, hyper sympas avec les enfants. On s'est vraiment sentis bien chez eux. Franchement, pareil, Lisbonne, là, on y a passé presque une semaine. Pareil, on a été au port et là, on circulait en En fait, on prenait des Uber pour circuler parce qu'en fait, par rapport au coût des transports, ça revenait au même que de prendre des métros comme on était un petit peu presque dans la banlieue de Lisbonne. Mais pour le coup, tous les matins, on prenait notre Uber et on allait visiter des quartiers différents. On s'arrêtait prendre des pastéis des natales. Trop bon, je prononce sûrement mal, mais en tout cas, c'était délicieux. Et là, on avait un temps de dingue. Pour le coup, le Portugal, c'était... Moi, j'ai adoré. Alors, on a fait vraiment beaucoup de visites. Que ce soit par exemple Madère, nous on a vraiment vraiment adoré Madère, c'est l'une de nos escales préférées. On a beaucoup visité aussi, je pense qu'on a mis un peu plus de budget sur ces escales-là, dans le sens où on a loué des voitures pour vraiment aller faire les randos. Madère, on a fait une rando sur le mont, le sommet le plus haut qu'on a adoré, mais pareil pour y accéder. Il y a quelques bus, mais ce n'est pas forcément le plus pratique avec des enfants, donc on s'était dit sur ces escales-là, vraiment on en profite, on va louer une voiture, aller faire la rando à tel coup. coins, aller tester le resto qu'on nous a conseillé à tel autre endroit. Donc ça, vraiment, on a consacré un peu plus de budget et de temps, parce que Smader, on y a quand même passé presque dix jours. On a tellement aimé. Je sais pas, c'était l'accueil, l'ambiance, vraiment, c'était trop sympa. Donc on a décidé de rester un peu plus longtemps, puis la météo nous le permettait. Et les Açores, pareil, les Açores, c'était notre dernière escale. Il y a plusieurs îles aux Açores, on en a fait plusieurs. Moi, j'ai adoré l'île de Pico aux Açores qui est vraiment incroyable. C'est une île volcanique avec des vignes qui sont dans les terres volcaniques. C'est vraiment des paysages qui changent beaucoup du reste de ce qu'on a vu pendant le voyage. Et pareil, il y a un peu de culturel. On apprend plein de choses sur le vin. On a dégusté du vin avec une nana qui nous expliquait comment elle le cultivait dans ses vignes un petit peu hors du commun tout en dégustant du fromage parce qu'il y a... du très très bon fromage aux Açores, on n'en a ramené plus. Et pour le coup, je pense que le Portugal, mais dans la globalité, que ce soit Madère, les Açores ou même le Portugal continental, on va dire vraiment, on a adoré. C'était vraiment, même gastronomiquement, on ne s'attendait pas à être surpris par du fromage, comme je disais, mais par du vin aussi très bon, le porto, enfin vraiment, ça a été un vrai coup de cœur. Et puis vraiment, le fait qu'il soit hyper accueillant avec les enfants, on s'est sentis, du coup, on se sentait bien. Là-bas, on se sentait à notre place. C'était vraiment trop chouette. Et on a aussi un peu retrouvé cette ambiance-là aux Canaries qui était du coup l'étape après-madère pour le coup. Les Grandes Canarias, par exemple, on a moins aimé. On a moins aimé parce que c'est un peu trop touristique. Enfin, un peu trop touristique dans le sens où c'était un peu trop urbanisé. Mais du coup, je ne sais pas trop comment dire, mais on a moins aimé l'ambiance. Bon, après, c'est le principe quand on voyage, mais je veux dire, il y avait beaucoup de monde sur les plages. Je trouve qu'on en a un peu moins profité. On a vraiment aimé, par contre, l'île de la Gomera. où là vraiment on a été au port pendant quelques jours et on s'est fait je crois toutes les randos de l'île à peu de choses près mais vraiment pour le coup la Gomera c'est vraiment hors du circuit touristique mais si on aime la randonnée franchement c'est là-bas qu'il faut y aller enfin vraiment c'était canon on a fait des randos super sympas avec les enfants qui du coup ont pris l'habitude enfin Emar du coup notre aîné il a pris à pas mal marcher mais tous les matins il enfilait ses baskets et il disait on y va enfin il était trop content et puis il y a eu des balades à notre rythme aussi mais pour le coup la Gomera c'était vraiment trop sympa
- Speaker #0
jamais entendu parler de cette île ?
- Speaker #1
Moi non plus. Franchement, j'en entendais pas grand-chose, d'ailleurs. On s'était un peu dit, bon, c'est un peu l'île verte, donc c'est peut-être sympa de s'y arrêter. Puis sur la route, c'était plus ou moins intéressant de s'y arrêter en termes de météo. Mais pour le coup, vraiment, c'était aussi un coup de cœur. Et du coup, j'en parle maintenant parce qu'en fait, je me dis, parfois, c'est des destinations comme ça qui sont pas très connues, comme les Açores, mais qui, franchement, ont un vrai intérêt et qui sont pas encore trop touristiques. Du coup, on se sent un peu privilégiés aussi et on vit. autre chose. Et moi, c'est ce que j'ai aimé aussi parce que dans ce voyage, on a fait plein de destinations très touristiques et si elles sont connues, c'est pas pour rien. Mais je veux dire, parfois, d'aller un peu hors des sentiers battus et nous, c'est ce qu'on cherchait, un peu l'aventure, un peu faire des randos, faire des trucs un peu différents, ça nous a vraiment plu. Et le Cap Vert, du coup, alors il y a des îles qui sont plus touristiques comme l'île de Salles, par exemple. Les Capverdiens vont développer un peu plus des excursions, on va dire, à la journée où ils nous emmènent aux quatre camps de l'île et ça, c'est très sympa parce qu'on découvre un peu aussi au contact des locaux, qu'est-ce qu'ils aiment faire et quels sont un peu les points emblématiques de l'île. Mais on a aussi beaucoup aimé l'île de Sao Nicolo, par exemple, qui est une île un peu isolée, où il n'y a quasiment pas de touristes. Les seuls touristes, c'est des bateaux ou des randonneurs très aguerris. Et pareil, là, c'est rando à fond. Et au Cap Vert, je pense que c'est le lieu de notre voyage, avec la Dominique aux Antilles, où on a le plus... Enfin, ouais, c'était une vraie immersion dans la culture locale. On a vraiment... passer des barbecues avec des locaux sur la plage, où on rigole, on danse jusqu'à 2h du matin. Ça, c'est des souvenirs qui, pour le coup, je pense que le Cap Vert, il y a peut-être moins de choses à faire ou à voir, mais c'est une vraie expérience en soi. On apprend beaucoup. Moi, j'ai trouvé que... Et puis, ils sont hyper accueillants, en fait, aussi, les Cap Verdiens. Et ils veulent nous transmettre un peu leur culture. Donc ça, c'était vraiment très sympa. Donc après, du coup, le Cap Vert, c'était aussi une étape importante pour nous, psychologiquement ou Je pense parce que c'était un peu le point de départ du gros challenge de l'aventure, comme j'en parlais tout à l'heure, qui était la traversée de l'Atlantique. Pour un bateau comme le nôtre, nous on avait un monocoque de 11 mètres, on table à peu près sur 15 à 18 jours de mer. En gros, c'est ce qu'on s'était mis un peu en tête, mais ça peut aussi être plus. On s'était préparé à plus aussi. Au Cap Vert, on a consacré pas mal de temps à la préparation de cette traversée, qu'on avait déjà anticipée depuis bien longtemps. Il y avait les dernières vérifications techniques, les courses qu'il fallait terminer. Alors on avait un peu anticipé en faisant des courses au Canary parce qu'il y avait plus de choix. Au Cap Vert, en termes d'avitaillement, il n'y a pas grand-chose, mais on s'adapte. De toute façon, c'est le mot d'ordre en bateau. Donc voilà, on a quand même passé peut-être une semaine sur la fin de notre séjour au Cap Vert, vraiment focus traversée de l'Atlantique. Et on a largué les amarres depuis Mindelo, à Sao Vicente au Cap Vert, le 28 novembre. pour entamer cette traversée. Donc là, gros, moi, c'était vraiment l'étape qui...
- Speaker #0
me faisait le plus peur parce que on parle de... Normal. Normal, mais c'est vraiment parce que c'est long. En soi, ce n'est pas forcément la traversée la plus difficile, mais c'est parce que c'est long. Donc forcément, c'est un peu impressionnant. Donc là, premières impressions, un peu de stress, surtout que ça a été difficile. Honnêtement, la première moitié, elle a été assez difficile parce qu'on a eu des conditions pas dangereuses en soi, mais vraiment pas faciles. De vivre à bord, ce n'était pas facile. Les enfants, bon, eux, tranquilles. Ils voyaient qu'ils avaient leur repas, leur jeu. Mais honnêtement, pour nous, de vivre à bord, de tenir les quarts de nuit, il y a la fatigue qui s'accumule. On a eu des problèmes de pilote automatique. En fait, le pilote automatique, c'est ce qui nous permet de ne pas barrer en permanence. Donc, c'est un outil qui est très précieux. Et notre hantise, c'était vraiment qu'il ne marche plus. Et c'est arrivé en pleine nuit, forcément. Les problèmes arrivent toujours en pleine nuit. Donc, en même temps, on n'a pas les enfants dans les pattes pour les gérer. Donc, ça, c'est bien. Mais bon, du coup... Du coup, on a eu deux fois une panne en pleine nuit. C'est vrai que là, la fatigue s'accumule. Et du coup, vraiment, la première moitié n'était vraiment pas facile. Et on avait du mal à profiter. Moi, j'avais du mal à me dire, il faut profiter de l'instant présent. Vraiment, j'étais là, quand est-ce qu'on arrive ? Et quand je disais à Tuguel, dans combien de jours ? Il me disait, ça va encore durer comme ça dix jours. Et là, vraiment, je lui disais, mais qu'est-ce que c'est que ce truc ? Je me suis dit, mais dans quoi on s'embarque ? Et en fait, quand la première moitié était passée, Je pense que... déjà les conditions sont un peu calmées et je pense qu'on a compris que les enfants aussi, comme eux, s'émerveillent de tout et qu'ils ne voient pas forcément le problème de telle ou telle condition, ils nous forçaient aussi à sortir un peu de notre fatigue. Ils nous bousculèrent un peu dans ces conditions difficiles parce que de toute façon, on a été obligés de s'occuper d'eux. On avait un risque de les retenir. Eux, je veux dire, ils ont faim à midi, il faut leur préparer leur repas. Donc on n'a pas trop le temps de s'apitoyer non plus sur son sort en se disant c'est trop dur. Non, en fait, il faut tenir le rythme pour eux. Et comme ils nous faisaient rigoler aussi, ils faisaient les pitres, en fait, ça nous sortait un peu de cet état difficile. Et du coup, on a appris au bout de dix jours que je pense qu'il y a vraiment profité. Maintenant, je ne retiens que le positif, mais du coup, c'était des instants de dingue tous les quatre. Alors, on avait aussi un copain avec nous, mais des moments uniques en famille qu'on ne revivra peut-être plus ou peut-être pas tout de suite, mais on est vraiment à huis clos.
- Speaker #1
Vous aviez un copain avec vous, vous avez embarqué quelqu'un pour la traversée ?
- Speaker #0
Oui, on a embarqué quelqu'un, alors ça j'allais y venir. Nous, c'est vraiment le but du voyage, c'était d'être en famille, mais d'un point de vue sécurité, enfin fatigue plus, c'était important pour nous qu'il y ait une troisième personne qui pouvait prendre le relais pour aider Tudual. Si moi j'étais occupée avec les enfants, s'il y avait vraiment un moment de stress, que Tudual ait quelqu'un pour l'aider à gérer le bateau, que moi je sois là pour surveiller les enfants, ou même s'il y avait par exemple une... une panne de pilote automatique, j'en parlais tout à l'heure, si ça durait trop longtemps, qu'on soit trois à barrer et à se relayer plutôt que deux. Ça nous rassurait plus que finalement, je pense, ça n'a été utile. Pour des grosses traversées comme ça, on s'était un peu dit quand c'était 4-5 jours, ça ne nous dérangeait pas d'être que tous les deux. D'ailleurs, on l'a fait plusieurs fois. Mais quand c'était 17 jours, on s'était dit, bon, quand même, ça nous paraissait plus raisonnable d'embarquer. Je pense qu'il s'est un peu intégré à notre famille. Il nous a laissé aussi vivre des moments en famille. Il s'est aussi Merci. nous laisser de temps en temps. Donc, ça s'est très bien passé. Pour le coup, à ce niveau-là, ça s'est très bien passé. Et du coup, après 17 jours, ça n'en finissait plus. En fait, à chaque fois, on repoussait l'échéance. Tu me dis, non, on arrive demain. Finalement, on arrive demain soir. Ça n'arrivait jamais. Et après 17 jours, on est arrivés en Martinique. Incroyable. À l'arrivée, elle était incroyable. Forcément, on en rêvait depuis plusieurs jours. Et on arrive là, on est arrivés à minuit. Du coup, il faisait nuit noire, mais en fait, il y avait quand même plein de lumière. qu'on n'avait pas vues pendant 17 jours. Toute la pression qui relâchait et puis une vraie nuit de sommeil qui nous attendait. Franchement, c'était... Et puis de se dire, là, on arrivait dans les eaux chaudes. Tout ce qui nous attendait n'était que super et on était tellement fiers de nous. Franchement, le souvenir de l'arrivée, il restera gravé en nous pour toujours, je pense, parce que aussi, c'était le vrai challenge du voyage et il était relevé et on était trop fiers de nous. Franchement, c'est un trop bon souvenir.
- Speaker #1
Ouais, 17 jours de pleine mer, on imagine bien que c'est pas facile, que peut arriver mille et un trucs, mais là, globalement, ça s'est bien passé. Tu l'as dit, ça devait être vraiment chouette de se dire ça y est, c'est fait, on l'a fait, ça s'est bien passé et maintenant, on va profiter aux Antilles, quoi.
- Speaker #0
Ouais, c'est ça, vraiment, c'était bon, maintenant, on va relâcher un peu la pression. Puis Noël approchait, il y avait ma famille qui arrivait. pour Noël en Martinique. Donc, c'était un peu la carotte aussi. Quand c'était difficile, je me disais, il y a aussi la famille qui va nous rejoindre. Enfin, voilà, c'était un peu ce qui nous tenait debout aussi pendant la traversée. Quand on est arrivés, on a commencé, voilà, on a repris un peu nos esprits, fait des machines, on a fait des courses, etc. pour atterrir doucement. Et après, mes parents nous ont rejoints. vraiment profiter avec eux de la Martinique. Un peu d'une autre façon, parce que du coup, j'avais envie de dire que c'était un peu une parenthèse aussi dans notre voyage, parce qu'on allait passer, eux avaient loué une maison à terre, donc on allait passer des dîners, on sortait un tout petit peu de notre quotidien de bateau. Mais après 17 jours, honnêtement, ça faisait pas de mal. Je pense que c'était bien que ça se passe comme ça, de faire une petite pause du bateau. Mais du coup, avec ma famille, on a pu louer des voitures, partir sur les plus belles plages de l'île de la Martinique. La plage des Salines est magnifique. Enfin, vraiment, on a... On a fait pas mal de jolies randonnées. On a fait aussi un baptême de plongée. Chose que je ne pensais pas faire dans ma vie non plus. N'aimant pas trop les fonds marins, mais incroyable. Vraiment, on était en famille élargie pour ce baptême. Sans les enfants, évidemment, qui étaient un peu trop petits.
- Speaker #1
Ah bah oui,
- Speaker #0
ils sont petits quand même. Oui, oui. Emar, il a un petit peu découvert le snorkeling. Mais bon, il était petit, mais il a quand même vu quelques poissons dans le voyage. Mais non, baptême de plongée, c'était vraiment en famille. Et puis après, quand ma famille est partie, comme on avait déjà bien découvert la Martinique avec eux, on a enchaîné sur les Grenadines. Donc ça, très sympa, les Tobago Caves, connus parce qu'il y avait un tournage des Pirates des Caraïbes là-bas. Les Grenadines, c'était beaucoup de plages, surtout que malheureusement, il y avait eu un ouragan il y a quelque temps. Donc il y a beaucoup de paysages qui étaient ravagés, mais les plages restaient très jolies. Je trouvais qu'il y a des moments où on avait un peu de mal à en profiter parce que du coup, les populations étaient quand même très pauvres. Il y avait beaucoup de pauvreté, on sentait que vraiment ça avait ravagé beaucoup de choses sur l'île, mais du coup on y a passé un peu moins de temps. Et puis par contre, une de nos escales coup de cœur qu'on a fait après, c'est la Dominique. Dominique, pareil, alors beaucoup de gens pensent que c'est la République Dominicaine, Dominique c'est pareil, pas du tout. La Dominique c'est une île qui est entre la Guadeloupe et la Martinique, et c'est une île... Alors, faut pas forcément y aller pour la plage, nous c'est pas ce qu'on cherchait là-bas, c'est les randonnées dans la jungle. passé des randonnées dans la jungle. On s'en est fait à peu près tous les jours, je pense, sur la durée de notre séjour. On a vraiment adoré. Et puis, les Dominiquais sont très, très sympas. On a fait plein de barbecues. Un peu la même ambiance que le Caver, je pense. Ça se recoupe un petit peu. Mais il y a quand même un peu ce côté plage. Alors, c'est des plages de sable noir. Pour le coup, la Dominique, vraiment, c'est l'un de nos autres coucheurs de voyage. Donc ça, on a vraiment, vraiment adoré. Et sinon, dans les Antilles, on a fait Saint-Barth, Saint-Martin. Très sympa, mais ça, c'est encore plages. J'ai envie de dire, on a bien aimé, mais ça reste des plages. On a fait quelques randonnées. Sinon, l'autre destination qui était sympa, c'était la Guadeloupe. Il y a beaucoup de choses différentes à faire. On a fait autant des plages. Magnifiques les plages en Guadeloupe. Un peu plus jolies qu'en Martigny, peut-être. Pas mal de randonnées. Il y a des très beaux snorkeling à faire. On s'est éclatés aussi. C'était très sympa. On a dégusté des langoustes absolument délicieuses. J'adore ça. Tu gueules un peu moins. Il est marin, mais il aime pas. On est frigues mères, c'est le comble.
- Speaker #1
Ah, c'est ballot. Ça,
- Speaker #0
c'est ballot. Mais moi, j'en ai bien profité. Il y a des super restos de langoustes là-bas. On s'est ramené des lits. Vraiment, c'était délicieux. Et les cocktails. Les cocktails, le rhum, forcément. Guadeloupe-Martinique, c'est un peu le lieu où on peut déguster des rhum. Et ils font du coup aussi des cocktails. La piña colada, j'aurais découvert ça. Sur la plage, au bord de l'eau, les pieds dans le sable et coucher de soleil avec une piña colada, c'est des beaux souvenirs Donc la Guadeloupe, on a vraiment beaucoup aimé et on y a passé, je pense, cumulé, parce qu'on a fait des allers-retours parfois entre les îles. On n'est jamais à plus d'une journée de mer d'une île à l'autre dans les Antilles. Je pense que cumulé, on a dû y passer presque un mois en Guadeloupe. Donc on a vraiment eu le temps de bien en profiter. On a eu aussi quelques visites de la famille. Mais vraiment, on en a bien profité. On a été au Grand Zoo avec les enfants. Il y avait aussi des activités qui étaient un peu plus focus pour eux. Tout ce qui était snorkeling et tout ça, c'est vrai que pour eux, c'était parfois un peu moins adapté. Mais du coup, c'est très riche en activités, la Guadeloupe. Ça, c'est ce qu'on a bien aimé, en fait.
- Speaker #1
Qu'est-ce qu'ils ont aimé faire, justement, en dehors de ces activités, nos petits marins ?
- Speaker #0
À bord, tu veux dire ? Qu'est-ce qu'ils ont aimé faire ?
- Speaker #1
Ils ont grandi pendant cette année de navigation. Enfin, pas de navigation, mais sur le bateau. Ils ont dû s'émerveiller pour miller une chose. Mais justement, tu disais, vous avez beaucoup randonné, vous avez beaucoup profité de la mer. qu'est-ce que vous avez fait ? qui étaient vraiment focus sur eux ?
- Speaker #0
On a beaucoup consacré de temps. Alors, c'était aux escales comme en navigation, mais on a pris plus de temps, je pense. Par exemple, avec Emma, on s'est découvert vraiment mutuellement, je pense, une passion pour les histoires. Je lui lisais déjà quelques livres en France. C'est vrai qu'on a parfois moins de temps dans le quotidien aussi. Mais même lui, je pense qu'il s'est découvert aussi que ce soit des histoires à écouter ou à lire. Lui s'est découvert une passion. Moi, je me suis découvert une passion pour lui raconter des histoires. On a vraiment pris le temps ensemble. un temps de qualité mais assez long aussi dans la journée et ça c'est vraiment une activité où je sens qu'aussi ça le fait grandir même maintenant qu'on est rentré ça reste et c'est chouette et j'essayais aussi parfois de choisir des histoires qui sont en lien avec le voyage aussi pour lui faire découvrir des choses et qui ont un côté un peu ludique enfin pédagogique donc ça vraiment c'est quelque chose qu'on a beaucoup développé avec lui et puis sinon on en parlait tout à l'heure mais sinon la randonnée je pense qu'Emma c'est un bon marcheur maintenant parce que parfois quand on est enfant on râle à les marcher sans nous. fort, c'est souvent. Mais je pense que lui, il a appris à voir aussi on les amusait. En fait, quand on partait en balade, on faisait des petits jeux, on leur disait, là, il va falloir aller trouver un trésor, on chantait des chansons. Il fallait qu'il y ait un côté ludique pour les embarquer dans nos activités qui parfois sont plus orientées vers les adultes, mais on essayait toujours de partager quelque chose avec eux pour qu'ils y trouvent leur intérêt. Au cas si elles étaient un peu plus petites,
- Speaker #1
elles ne marchaient pas.
- Speaker #0
Alors, non, sur la grosse première moitié, non, elle ne marchait pas. Elle a marché à Saint-Barthes. C'est très chic quand je dis ça. Mais oui, dis donc. Mais elle venait d'avoir un an. Donc, c'est ça, c'était au mois d'avril. Mais sinon, sur la grosse première partie du voyage, elle était quand même en porte bébé. Elle était tranquille, pépère. Franchement, du coup, l'habitude, ça, c'est chouette, je trouve. Ils ont l'habitude d'être un peu trimballés à droite à gauche. Ils ne sont pas impressionnés. Même maintenant, je m'en rends compte quand on rentre. ils se posent moins de questions les enfants je pense qu'elle elle s'est jamais dit ça me saoule elle suivait le rythme elle est trop petite donc elle était toute contente mais Marc pour le coup à chaque fois on trouvait un côté jeu un côté pédagogique et du coup il suivait bien le rythme et il était très content franchement je pense que cette année là il passait du temps de qualité avec ses parents comme ça c'est assez unique et pour nous aussi on en a vraiment profité à fond Merci.
- Speaker #1
Est-ce que vous avez fait d'autres villes ? Est-ce que tu as des petites anecdotes à nous raconter ? Des choses que vous avez vraiment aimées ou d'autres où vous en seriez bien passées, au contraire ? Où est-ce que vous êtes allée dont tu ne nous as pas parlé ?
- Speaker #0
Oui, après la Guadeloupe, on entamait quand même le retour vers la France, même s'il y avait une dernière escale qui nous attendait. En fait, en Guadeloupe, on s'est « séparés » avec Tuguel. On avait décidé, parce qu'il y a eu les premières parties du retour qui se fait entre la Guadeloupe et les Açores où on a à peu près 20-22 jours de mer avec des conditions qui sont connues pour être moins faciles puisqu'on est à une allure qui est moins confortable qui peut être un peu pénible on peut pas le savoir à l'avance ça peut très bien se passer comme ça peut être un peu plus difficile mais du coup on avait pris la décision avec Huguel que cette navigation là moi je la ferai pas avec les enfants que lui allait la faire avec son cousin du super marin et avec sa petite soeur qui elle avait déjà... des traversées d'Atlantique à 100 actifs, mais du coup, de constituer un équipage où, voilà, pour tuer, il y aurait un peu moins de stress. Moi, je me disais avec les enfants, 22 jours, ça peut être quand même très long. C'était pas la peine. Enfin, je pense qu'on s'est dit aussi, bon, il faut connaître ses limites aussi. Et là, on s'était dit, bon, voilà, c'est peut-être pas grand intérêt si, en plus, les conditions sont difficiles pour les enfants. Du coup, je les ai rejoints aux Açores. En fait, ils ont fait la traversée Guadeloupe-les-Açores. Donc, eux, ils ont fait ça en 20 jours. Ça s'est très bien passé. super bien passé. Super. Comme quoi. Mais je pense qu'aussi, Tuguel, il me disait, il a vécu les choses autrement. Je pense que ne pas avoir ses enfants à bord, on ne vit pas les choses de la même façon. Donc après, je ne pourrais pas dire tout ce qu'il a ressenti. Mais en tout cas, il me disait qu'il en a plus profité aussi parce que du coup, il y avait un peu plus de challenges et puis il n'y avait pas les enfants dont il fallait s'occuper. Donc c'était vraiment différent mais il a aussi adoré le vivre comme ça. Donc moi, du coup, je suis rentrée en France juste deux semaines avec les enfants, puis je les ai rejoints aux Açores quand ils sont arrivés à Horta. Et là, les retrouvailles étaient trop sympas parce que du coup, Émar, ça faisait quand même, et Castille, mais bon, toujours plus petite, mais Émar, ça faisait 20 jours qu'il voyait pas son père alors qu'on était habitués à être un jour 24 ensemble. Les retrouvailles, c'était trop émouvant. C'était la fête. Et il nous restait quand même une bonne partie du voyage à faire ensemble puisque dans les Açores, il y a plusieurs îles. Donc on en a bien profité, on en a fait fait 4. Moi, j'ai beaucoup aimé l'île de Pico. Ça, c'était trop sympa. Enfin, aux Açores, pour le coup, alors c'est pareil, c'est un temps qui est un peu breton. Enfin, faut pas forcément y aller pour se baigner. D'ailleurs, en fait, c'est qu'après les Antilles, l'eau était tellement chaude aux Antilles que c'est difficile de baigner aux Açores. Ouais, ouais, franchement. Elle était à 17 degrés. Moi, je me suis pas baignée. Les enfants non plus. Mais du coup, en fait, c'est pareil, on se réoriente plus sur des randonnées. Donc ça, on en a vraiment, vraiment profité. Pareil, les portugais, on en parlait tout à l'heure, mais vraiment trop, trop sympa. Puis il y a ma belle-sœur qui est restée un petit peu avec nous. Donc pareil, de temps en temps, elle gardait des enfants pour qu'on aille se faire un bon resto, qu'on puisse se faire des randos un peu plus challengeantes et engagées. Parce que c'est vrai que voyager avec des enfants, c'est trop cool. Il faut partir avec l'idée que parfois, il y a des choses qu'on ne peut pas faire avec des enfants. Et ce n'est pas grave. Et du coup, on fait d'autres choses. Mais c'est vrai que du coup, là, une ou deux fois, on s'est dit, c'est cool de pouvoir faire un truc qu'on n'aurait pas fait sans les enfants. Donc ça, c'était très sympa. Les souvenirs dont on se serait bien passé, j'en ai un qui me vient en tête et je pense que c'est le pire souvenir, mais en tout cas, celui qui nous a le plus coûté, même en termes de budget. Et c'est pour ça que je pense, tout à l'heure, je parlais de Grande Canaria au Canary. Je pense que, je dis que c'était peut-être une île qui n'avait pas grand intérêt, mais aussi parce que je pense qu'elle est associée à un mauvais souvenir. en fait on a une panne moteur entre deux îles au Canary. En fait, on devait rejoindre l'île de Ténérife. On devait rejoindre des copains. Et du coup, on était au moteur parce qu'il n'y avait pas de vent. Donc, comme on était pressés de les rejoindre, il fallait les rejoindre parce qu'ils nous attendaient. On était au moteur, etc. Et là, pas de moteur au large de Grande Canaria. Donc, nuit noire. Pas de vent et plus de moteur. Et là, en fait, on s'est dit, nos copains nous attendent. Sinon, on aurait attendu le vent, mais il mettait 48 heures à arriver. Donc, on s'était dit, bon,
- Speaker #1
c'est long,
- Speaker #0
très long. Et là, un peu panique de se dire, qu'est-ce qu'on fait ? Donc, en fait, comme nos copains nous attendaient, on s'était mis un peu la pression. On s'est dit, bon, on va appeler un remorqueur. On n'était pas si loin des côtes que ça, donc on pouvait être remorqué par un bateau de... C'est les sauveteurs locaux, en fait. On n'était pas en danger. attention, on n'était pas en danger, mais on n'avait plus de moyens d'avancer. Et comme le vent n'arrivait pas et qu'on devait rendre nos copains, on était un peu pressés. Donc les sauveteurs sont venus nous chercher et là, forcément, la facture était très salée. Elle était salée et puis en arrivant au port, ils nous ont traqués jusqu'au port, mais au port, en plus, on n'avait plus de moteur, donc il fallait le réparer. Les pièces n'étaient pas disponibles avant 15 jours. On était coincés au port alors qu'on avait prévu un super programme avec nos copains. Enfin bon, il n'y avait rien qui allait et je pense que ça nous a foutu un vrai... coup dur, on s'est dit, il y a un moment, ça fond un coup dans le budget et ça fond un coup aussi un peu au moral en disant qu'au début du voyage, il y a des galères comme ça qui nous arrivent tout le temps, ça va mal aller. Donc ça, on s'en serait bien passé. Puis finalement, Tugel a réussi à avoir la pièce. Bricoleur, il a tout de suite réparé le truc. Donc après, on a très vite rebondi et puis on oublie et on avance parce qu'on sait que les galères comme ça, ça fait partie du voyage. Il y en a qui aiment bien. En bateau, c'est une journée, une galère. Bon, pas tout comme ça, heureusement. mais du coup après on était passés à autre chose mais c'est vrai que ça on s'en serait bien passé je pense après vous avez quitté les Açores et vous restez un petit bout encore à faire ouais il nous restait du coup une traversée d'à peu près 10 à 12 jours entre les Açores et nous on rejoignait notre point de départ en Bretagne donc 10 à 12 jours de mètre et là donc moi j'étais à bord avec les enfants cette fois-ci et on avait un équipier en plus qui était une autre soeur du Sucre donc on a pas mal de frères et soeurs qui sont partis avec nous Et c'est sympa parce que comme eux avaient fait le voyage enfant, je pense qu'ils se reconnaissaient bien dans notre aventure et ils avaient aussi envie de revivre ça ou de partager ça avec nous. Et donc là, on a mis dix jours, nous, pour relier la Bretagne. Pas la navigation la plus drôle non plus parce que ça ne m'était jamais arrivé du voyage et marre non plus, mais on a eu le mal de mer. On a eu le mal de mer pendant deux jours, alors que pendant un an, honnêtement, on a été assez paralysés.
- Speaker #1
C'est fou.
- Speaker #0
Et moi, j'ai été... Alors, Tugel me dit que c'était peut-être le syndrome du retour. tu devais être un peu peut-être anxieuse de revenir après un an. Mais honnêtement, j'étais allongée pendant deux jours, je ne pouvais rien faire. Un état nauséux qui ne passe pas, parce qu'on était à une allure pas confortable et on avait des vagues qui nous balotaient vraiment. Et Marc, pareil, il était un peu malade. Donc c'est vrai que pendant deux jours, on était allongé. Et pour studio, il était tout seul à gérer le bateau. Et Castique, elle était en pleine forme. Et la nourriture, enfin tout. Donc au départ, pas la plus marrante. mais pour le coup Du coup, après, quand on est arrivés après du jour de mer en Bretagne et qu'on a retrouvé toutes nos familles, ça nous a fait oublier le côté un peu moins facile du début de navigation. Ils avaient des pancartes sur les pontons. Il y avait un gros apéro qui nous attendait. C'était vraiment très touchant. Ils y avaient mis tout leur cœur et puis on s'est sentis un peu, pas en héros, mais c'est vrai qu'après un an comme ça, de se dire on l'a fait, c'était une ambiance dont on se souviendra très longtemps. C'est comme l'arrivée en Martinique après la traverse.
- Speaker #1
Comment ça se passe les premiers jours après avoir quitté le bateau ?
- Speaker #0
Ce n'est pas facile. Ce n'est pas facile parce que surtout nous, ça s'est très vite accéléré. On a très vite un peu remballé nos affaires, etc. Parce qu'en arrivant, le bateau était déjà vendu à une famille qui part faire la même chose que nous au mois de septembre. Mais du coup, ils avaient besoin assez vite de récupérer le bateau. donc en fait quand on est arrivé alors on a les problèmes des douches, on a un peu récupéré, mais très vite, il fallait vider le bateau de toute notre vie d'un an, parce que c'était quand même notre maison pendant un an, donc il y avait du sacré bazar, et puis le nettoyer pour pouvoir le vendre. Donc je trouve que ça a été un peu brutal. Après, on était content de le vendre assez vite parce que le bateau, on l'avait acheté pour le tour. Si on rachète un bateau, on n'en rachètera pas un si gros. On n'a pas besoin de quelque chose de si gros au quotidien. Mais du coup, ça a été un peu brutal. parce qu'on a remis les pieds dans une vie où on a vécu tellement de choses. Et là, on revient dans un quotidien qui a été nôtre il y a un an. Mais entre-temps, on a un regard qui est quand même différent sur la vie par rapport à plein de choses, l'utilisation des ressources. Nous, on a été très dans le contrôle de ça parce qu'on n'utilisait que les ressources que l'on produisait, que ce soit pour l'énergie. Tout était vraiment calculé et du coup, on faisait vraiment très attention. Et là, c'est vrai qu'on arrive et qu'on ne comprend pas pourquoi il y en a qui laissent... recouler l'eau. C'est des bons réflexes mais parfois on se sent un peu en décalage et c'est difficile. Il nous faut un peu de temps et même encore maintenant, c'est très bien aussi, mais je veux dire, le retour, et tout le monde nous l'avait dit, mes beaux-parents les premiers, le retour n'est pas facile mais il faut se trouver d'autres projets pour rebondir et rester dans... Dans tout le positif, il ne faut pas être trop nostalgique non plus, un petit peu mais pas trop. Se remémorer ses bons souvenirs et de voir ce que ça nous a apporté pour pouvoir le réutiliser pour d'autres projets ensuite.
- Speaker #1
Je dis tout à fait, je n'en sais rien puisque je ne l'ai pas vécu, mais ça me paraît sensé en tout cas. On va passer au guide pratique. Est-ce que tu sais combien de miles vous avez parcouru ?
- Speaker #0
Oui, on a fait 10 000 miles nautiques.
- Speaker #1
Ce qui pour les non-marins donne à peu près quoi en kilomètres ?
- Speaker #0
18 500 kilomètres en gros. à peu près 20 000 km, quoi, arrondi.
- Speaker #1
On n'est plus à ça près.
- Speaker #0
Non, mais ça en fait pas mal. Honnêtement, ça nous en fait quelques-uns au compteur, quand même.
- Speaker #1
Comment vous avez choisi votre bateau ?
- Speaker #0
Notre bateau, on l'a acheté d'occasion. Nous, c'était dans le terme de budget, très honnêtement. On tapait plutôt dans l'occasion. Un monocoque, du coup, parce que les catamarans, ça peut vite être plus cher. Et en fait, c'est Tuduel qui s'est occupé un peu de cette partie. comme ils connaissaient mieux. Et en fait, il est tombé sur Google Maps, sur un chantier naval complètement par hasard parce qu'il cherchait un endroit où stocker le bateau pour pas trop cher une fois qu'on l'aurait acheté. Et en fait, il s'est rendu compte qu'un petit chantier à côté du Havre, là, ils avaient un bateau à vendre qui correspondait à nos critères. Et du coup, assez par hasard, quoi. Enfin, c'était un peu presque parfois on utilisait, c'est un petit coup de pouce. On a trouvé le bateau. Alors, il y avait tout à refaire. Il fallait l'équiper pour partir dans une traversée, dans des traversées hauteurières. Mais du coup, on est passé par ce chantier-là pour acheter le bateau d'occasion. Mais c'était tout à fait adapté à notre projet, à notre aventure.
- Speaker #1
Est-ce que vous avez suivi des formations avant de partir ?
- Speaker #0
Oui, moi j'ai suivi une formation, c'était très important pour moi. J'ai suivi une formation médicale, puisque on est quand même en situation d'isolement pendant les navigations. Comme tout à l'heure, on parlait de 17 jours. C'est long et on est isolé. comme on n'est pas trop isolé non plus, mais il faut être prêt à avoir des bons gestes et avoir les bons médicaments et les bons matériels. Donc, j'avais suivi une formation à la grande mode avec MediDistance pendant trois jours, une formation pratique où concrètement, par exemple, on suture du pied de cochon. On va apprendre à suturer. Et c'est hyper intéressant. On espère ne pas s'en servir, très honnêtement. Et je suis contente parce que je ne m'en suis pas servie. Mais du coup, on part quand même avec une formation. quand même concrètes et des sacs pharmaceutiques qui étaient constitués et qui sont complets. Donc ça, vraiment, c'était rassurant. Et en partant avec des enfants, moi, c'était non négociable de passer une formation.
- Speaker #1
Bien sûr.
- Speaker #0
Donc voilà. Et puis sinon, c'est la seule formation qu'on a faite. Après, Tuguel, lui, il a passé pas mal de temps avec son père qui avait son expérience aussi pour un peu tout ce qui était. Il a fait une petite formation moteur avec son père. Il l'a un peu reformé sur des aspects techniques avec son expérience à lui, mais ce n'était pas une formation par un organisme ou une association.
- Speaker #1
Est-ce qu'il y avait des vaccins, des trucs à prévoir pour la santé, autre que la pharmacie bien constituée ?
- Speaker #0
Non, les vaccins obligatoires en France, ça jour pour tout le monde. Mais sinon, non, pas de vaccins. Là où on est allé, il n'y avait pas de vaccins supplémentaires à faire. Il fallait juste être à jour de ses vaccins. Et Castille, du coup, comme on était souvent en France ou en Europe, elle a toujours pu être vaccinée en temps et en heure. Ça, c'était vachement pratique.
- Speaker #1
Qu'est-ce qu'il ne faut surtout pas oublier quand on part en bateau ?
- Speaker #0
Son maillot de bain. Alors ça, si on oublie son maillot de bain, on en trouve partout. Je veux dire, on peut toujours en trouver ailleurs. Mais ça, pour le coup, le maillot de bain, c'est essentiel. Et sa serviette.
- Speaker #1
Et au contraire, est-ce qu'il y a des choses dont tu ne t'es pas du tout servie ?
- Speaker #0
Je ne sais pas si c'est une chose en particulier, mais... J'avais peut-être emmené trop d'affaires. Parfois, j'avais tendance à emmener trop de fringues, tout ça. Et là, il y a des trucs où j'avais emmené 4 pulls. Ça ne sert à rien. Non, mais c'est bien d'avoir des pulls, je suis dit, mais pas trop. Une polaire pour la nuit, parce que parfois, il fait frais. Mais parfois, il faut être un peu dans la mesure. Et c'est vrai qu'il y avait des trucs où j'avais un peu abusé.
- Speaker #1
L'activité préférée des enfants à bord ?
- Speaker #0
C'était la pâte à modeler. Ça, nous, c'était un enfer parce qu'en fait, avec la chaleur, à chaque fois, ça fondait. Il y en avait partout. C'était à chaque fois qu'ils demandaient, on leur disait oui, évidemment, parce que t'as des qui s'occupent et ils adorent ça. Mais il y a des moments où vraiment, je me disais, derrière, on va se taper trois heures de ménage. Mais ils ont adoré faire la pâte au bouddha. Ils en faisaient pendant des heures et je trouve que c'était quand même trop cool parce qu'ils étaient bien occupés.
- Speaker #1
Votre escale préférée ?
- Speaker #0
Je ne sais pas si je peux en choisir une. Mais du coup, c'est rejointé de ce que j'ai dit tout à l'heure. Mais dans la globalité, le Portugal. Portugal continental, Madère a déjà sort peut-être.
- Speaker #1
À part les langoustes, est-ce qu'il y a une spécialité culinaire absolument à découvrir ? Alors, comme vous avez fait beaucoup de pays, il y en a peut-être plusieurs, mais qu'est-ce que tu retiens ?
- Speaker #0
Le fromage des Açores est vraiment bon. Enfin, moi, quand j'en parle à mes parents qui sont de Haute-Savoie et on a tout le fromage qu'on veut, c'est vrai que non, mais il ne faut pas non plus s'attendre à un truc absolument... Mieux que le fromage français. Mais pour le coup, c'était vraiment une bonne découverte. En plus, le dégust avec des petites confitures de figues et des petits crackers aux herbes, c'est incroyable. Moi, vraiment, je ne sais pas pourquoi, mais c'est ça que je retiens. Le rhum, c'était vraiment... En fait, on a découvert le bon rhum. Parce que moi, je connaissais un peu les cocktails où on met parfois du rhum qui n'était pas forcément si bon. Bon marché. Ouais, bon marché. Mais du coup, je ne trouvais pas que ça avait grand intérêt. Et là, vraiment, on a fait des distilleries où j'ai appris à goûter. le rhum et à apprécier la saveur que ça avait. C'était vraiment bon. Et puis aux Antilles, ils en boivent quand même pas mal. Bon, ça, c'était très bon.
- Speaker #1
Côté budget, on s'attend à quoi ?
- Speaker #0
Alors, le budget, c'est un peu ce qu'on décide d'y consacrer parce qu'en en parlant avec les bateaux copains qu'on s'est fait, on se rendait compte que ça pouvait vraiment varier. Nous, l'idée, c'était de partir sans y consacrer trop de budget, mais suffisamment quand même pour pouvoir profiter, parce que le but, c'est si on arrive dans des destinations, c'est quand même de pouvoir visiter. Donc, pour être tout à fait transparente, par mois, je crois qu'on avait peut-être... Et ça comprend l'entretien du bateau, qui est une très très grosse partie du budget, ça peut quand même se mettre en tête. C'était 1500 euros, je crois. Mais vraiment, sur ce budget, c'est vraiment le bateau qui en prend peut-être les trois quarts, presque. C'est vraiment un budget qui est conséquent pour l'entretien du bateau. Donc, il ne faut pas trop les nier là-dessus. Mais voilà. Après, sinon, nous, le but, c'était quand même de profiter. On était quand même... Après, quand on pouvait prendre le bus, on ne faisait pas des restos tout le temps non plus. Enfin, voilà, il faut lisser quand même le budget. Après, c'est ce qu'on décide d'en mettre parce qu'il y avait des familles qui en mettaient moins aussi. Enfin, c'est vraiment... C'est très personnel et selon ce qu'on veut vivre aussi, je pense qu'il faut l'adapter en fonction de ça.
- Speaker #1
Si on parle de tous tes voyages, pas que cette navigation d'un an, est-ce que tu as une anecdote, un truc qui t'est arrivé lors d'un de tes voyages donc et dont tu te serais bien passée ?
- Speaker #0
J'en ai une c'est que effectivement j'ai une anecdote qui me vient, j'étais assez jeune parce que je devais avoir 12 ans je pense et c'était mon premier voyage en solitaire dans le sens où mes parents m'avaient envoyée chez ma correspondante en Angleterre, à Londres où j'ai passé un super séjour, le séjour était d'Inde mais c'était sur le retour parce que du coup j'étais un peu stressée, je prenais l'avion toute seule alors il y avait une hôtesse qui surveille tout le temps mais j'étais un peu stressée et en fait le retour, on apprend deux jours avant mon retour qu'il y avait un volcan qui était rentré en éruption, c'était un volcan islandais je crois, qui bloquait tous les vols et donc là on me dit bah en fait tous les lignes étaient bloquées, enfin on savait pas quand j'allais pouvoir rentrer c'est vrai, je sais plus, j'avais peut-être 11 ans et c'est vrai qu'à 11 ans on a un peu le cafard, on a quand même envie de rentrer chez ses parents à un moment donné donc là C'était un peu le coup dur. Et du coup, il y avait tout un truc qui avait été orchestré. pour que je rejoigne de la famille qui était par hasard en voyage à Londres, que je prenne une voiture, puis le train avec eux, puis ensuite j'étais arrivée en France. Je m'étais dit, alors j'ai adoré Londres, mais sur la fin du truc, je me serais bien passée de ce retour qui était un peu pavarant.
- Speaker #1
Votre prochaine destination en famille ?
- Speaker #0
Alors c'est un peu le sujet qu'on a eu, parce que du coup forcément quand on rentre, on prévoit quand est-ce qu'on va repartir, c'est toujours comme ça. Et ce qu'on aimerait beaucoup faire, alors on ne sait pas trop quand, et ça demande un peu de préparation. On aimerait beaucoup partir aux États-Unis en van ou en camping-car. Pas forcément une durée trop longue, mais dans les roches, par exemple, faire peut-être un mois ou deux mois de van ou camping-car en famille. Il faut qu'on décide un peu exactement ce qu'on veut faire là-bas comme itinéraire précis. Parce qu'on a évoqué l'idée, ce n'est pas encore très précis dans notre tête, mais c'est le prochain voyage qu'on aimerait bien faire en ce moment. Quelle destination aimerais-tu découvrir sur le podcast ?
- Speaker #1
Eh bien, du coup, j'aimerais bien découvrir... Je sais qu'il y en a déjà eu, mais pas forcément que sur les États-Unis, parce que les États-Unis, c'est large, mais aussi de nouvelles aventures en camping-car, par exemple. Mais que ce soit aux États-Unis, mais pas que... Parce que c'est le côté en camping-car qui intéresse maintenant aussi.
- Speaker #0
L'appel est lancé.
- Speaker #1
Au prochain !
- Speaker #0
Pour finir, j'aime bien poser cette petite question à tout le monde. Est-ce que tu peux me dire pourquoi tu aimes voyager en famille ? Qu'est-ce qui te plaît particulièrement ?
- Speaker #1
Moi, ce qui me plaît, c'est de me dire qu'on grandit ensemble dans le voyage et qu'on s'apporte chacun des choses différentes. En seule, je pense qu'on vivrait le voyage d'une façon, mais avec son mari ou avec ses enfants, chacun a quelque chose à apporter. Les enfants apportent beaucoup d'émerveillement. ce qu'on oublie parfois de faire, je trouve, même dans le quotidien, parfois on a plus de mal à s'émerveiller qu'eux. Et c'est ça, en fait, que j'ai vraiment aimé, c'est la richesse que nous apportent les enfants, qui ont aussi moins peur d'aller vers les autres. Nous, on a fait plein de rencontres de famille par nos enfants, en fait, parce que les enfants, ils ne se posent pas de questions. Ils voient d'autres enfants sur la plage, ils vont jouer avec eux et du coup, les parents parlent ensemble. Et en fait, je me suis dit, en fait, ils ont moins de barrières que nous. Et ça, c'était vraiment génial et ça nous a appris à être aussi plus spontanés dans les rencontres. moins se poser de questions. Donc en fait, c'est ça, ça nous aborde beaucoup en famille. On a vraiment grandi par ce voyage ensemble, personnellement, en couple, mais aussi vis-à-vis des autres, vis-à-vis des paysages, de la nature, c'était vraiment aussi l'émerveillement. Et ça, je pense que c'est les enfants et la cohésion tous les quatre aussi qui nous l'apportait.
- Speaker #0
Dernière question, si nos auditeurs te cherchent, où peuvent-ils te trouver ?
- Speaker #1
Ils peuvent nous trouver sur notre page Instagram Armatoin en voyage où on a... on a partagé on continue de partager beaucoup de nos bons souvenirs de nos expériences avec des enfants voilà on les partage de façon rigolote et ludique on a beaucoup aimé ça et on a aussi sur le lien de notre page Instagram un blog sur lequel on raconte un peu plus en détail nos escales nos bons souvenirs moins bons souvenirs nos galères et toute la préparation aussi du voyage merci beaucoup Ambline pour ce chouette quartier de bord cette fois-ci autour
- Speaker #0
dans l'Atlantique Nord les Caraïbes tout ça tout ça
- Speaker #1
C'est ça, avec grand plaisir, j'ai adoré partager ça, et puis en espérant que ça donne à d'autres l'idée de se lancer dans ce projet, ou pas, mais de sauter le pas, de se dire qu'avec des enfants, il faut oser y aller, les enfants, c'est pas un frein, c'est une chance, et ça ne rend que les choses plus sympas.
- Speaker #0
À bientôt ! À bientôt, merci Théminie ! Et voilà, merci d'avoir écouté jusqu'au bout. Si cet épisode vous a plu, pensez à le partager aux parents qui cherchent de nouvelles destinations testées et approuvées, et aussi à ceux qui pensent encore que voyager en famille, c'est un parcours du combattant. Alors en fait, parfois ça l'est, mais pas plus que sans les enfants, et surtout c'est tellement plus chouette avec eux. Pour ne manquer aucun épisode, abonnez-vous sur la plateforme que vous utilisez en ce moment. Ce serait vraiment dommage de louper les prochaines destinations. Comme d'habitude, toutes les infos de l'épisode sont sur le blog famillevoyageavecuns.com et si vous avez envie de... papoter, de poser une question, de proposer une destination ou un invité, retrouvez-moi sur Instagram, à Famille et Voyage, toujours avec un S. A très vite pour le prochain épisode. D'ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez-vous de chouettes souvenirs en famille.