Simon et Simone : notre communauté est meilleure que nous. cover
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Simon et Simone : notre communauté est meilleure que nous.

Simon et Simone : notre communauté est meilleure que nous.

31min |08/07/2020
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Description

Simon & Simone parlent de musique : une bonne excuse pour défendre l'ouverture d'esprit, la curiosité insatiable et la franche rigolade. Avec leurs deux podcasts Discorama et Missteps, ils ont construit une communauté incroyable qui leur rend bien. La preuve dans cet épisode de Fancast !

Un podcast créé avec amour par Ausha.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue à tous pour ce premier épisode du podcast Ausha, la plateforme idéale pour héberger, diffuser et monétiser vos podcasts. Vous l'aurez compris, on baigne dans l'univers du podcast et de ses créateurs. Une chance extraordinaire qu'on a voulu transformer en ondes positives. Car au-delà de créer du contenu audio, les podcasteurs touchent leur audience en les faisant rire, pleurer, en leur provoquant la frousse et en déclenchant des curiosités et même des réflexions. Autant d'émotions qui, des fois, restent discrètes. Et donc, le créateur du podcast ne se doute pas de tout cela. Ça reste dans l'ombre. Alors, nous sommes partis à la recherche des fans. Et on leur a demandé de laisser quelques mots à leur podcasteur préféré afin qu'on joue le rôle de messager. Vous avez bien lancé Fancast. Et pour ce premier épisode, j'accueille Simon de Simon & Simone, et Simone aussi, pour partager les mots doux de leurs auditeurs à l'égo. Salut Simon et Simone ! Bonjour ! Merci d'avoir accepté l'invitation. En même temps, je crois qu'on a plutôt bien teasé. On vous a dit qu'on avait pas mal de messages sur notre ordi et je suppose que ça titille un peu la curiosité.

  • Speaker #1

    C'est cool quand on t'insulte et tout, c'est cool.

  • Speaker #2

    Non, non, on est ravis d'avoir les avis des auditeurs en direct. C'est très intéressant pour nous.

  • Speaker #0

    Ouais, on n'a pas été chercher les haters. J'ai dit, c'est le long de positif. Vous allez ressortir de ce podcast, normalement vous allez avoir des cœurs dans les yeux, ça va être magnifique. Trop bien ! Alors du coup, vous êtes à l'origine de deux podcasts, Disco Rama, et si je reprends vos mots, c'est un talk musical qui apprend des trucs en détente, une fois toutes les deux semaines. Et puis il y a Miss Steps qui est un roman audio pour partager vos aventures. Donc on a discuté avec quelques personnes qui écoutent ces deux formats et on va commencer par une première personne qui est Notska.

  • Speaker #3

    En fait, moi, ce qui m'intéresse le plus là-dedans, c'est... C'est quelque chose qui te fait découvrir des zones musicales là où tu n'irais pas, naturellement. Et en particulier, quand on se fie aux playlists Spotify ou Apple Music, on va toujours vers ce qu'on écoute habituellement. Là, on écoute, ça nous tombe dans l'oreille, on découvre des zones un peu inconnues. On accroche ou on n'accroche pas, mais au moins, on est allé vers des endroits qui ne sont pas naturels pour nous.

  • Speaker #0

    Alors là, on a un beau témoignage et j'adore cette comparaison avec Spotify. Est-ce qu'on peut dire que c'est votre objectif ultime ? Éviter l'homogénéisation des goûts musicaux, que tout le monde écoute tout le temps la même chose ?

  • Speaker #2

    Non, on n'est pas homogène. En fait, c'est vrai qu'aujourd'hui, avec des outils d'écoute de musique en ligne comme Spotify, toutes ces plateformes, il y a un jeu d'algorithme qui fait qu'on reste beaucoup dans ce qu'on écoute ou dans des choses similaires. Et il y a toute cette dimension affinitaire. qui fait que je pense que c'est un point à la découverte de choses un peu plus fortuites. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, on écoute de moins en moins la radio, il n'y a plus de musique à la télé. Donc en fait, la découverte de musique, elle est de plus en plus difficile.

  • Speaker #1

    Alors qu'elle est censée être de plus en plus facile.

  • Speaker #2

    Exactement. paradoxalement on est censé avoir accès à tout et finalement on a accès à des espèces de bulles qui ressemblent déjà à ce qu'on écoute ou ce que des gens qui écoutent la même chose que ce qu'on écoute écoute aussi et du coup nous on est plus enfin on vient un peu contrecarrer ça et on vient aussi surprendre par exemple ce ne serait pas une allégorie de la société ça,

  • Speaker #1

    tout est accessible à la fois

  • Speaker #2

    En tout cas, c'est les effets pervers de la numérisation de la société massive. Et c'est vrai que nous, on n'a plus un réflexe qui est celui d'aller dans des vides greniers et d'aller chercher des vinyles. Et parfois, on va choisir des vinyles juste parce que la pochette, elle nous plaît. Et en fait, on retourne dans cette espèce de sérendipité comme ça, de hasard et aller à la rencontre de choses aussi. Moi, ça m'intéresse beaucoup à titre personnel d'aller écouter des choses que je n'aime pas sur le papier. Et en fait, il y a des choses géniales dans tout.

  • Speaker #1

    On pourrait surnommer Discorama plus de sérendipité, moins d'algorithme.

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Ouais, ça serait difficile à retrouver sur Google parce que je pense qu'il y aurait beaucoup de fautes, mais ça pourrait le faire. Alors, on pourrait dire en fait que votre cauchemar, ça serait qu'il y ait une intelligence artificielle qui compose... 90% du catalogue Spotify et que tout le monde consomme que cela.

  • Speaker #2

    Mais c'est déjà le cas.

  • Speaker #0

    Je parle vraiment d'une IA qui compose, qui crée la musique elle-même.

  • Speaker #2

    Qui crée la musique elle-même ?

  • Speaker #1

    Il y a une intelligence artificielle qui a été créée par des mecs dans le but de déposer toutes les suites d'accords possibles et imaginables dans le monde.

  • Speaker #2

    Comme ça, ils ont tous les droits.

  • Speaker #0

    C'est horrible.

  • Speaker #1

    C'est horrible,

  • Speaker #2

    mais ça existe. Ça existe déjà. Après, moi, j'ai... Pourquoi pas, ça peut être une œuvre aussi, ça peut être quelque chose d'expérimental, d'avoir des intelligences artificielles qui créent de la musique. C'est quoi ce film où il y a une intelligence artificielle qui crée de la musique ?

  • Speaker #1

    Le branché à Saint-Tropez ?

  • Speaker #2

    Non, pour la voisine.

  • Speaker #1

    Pour les chélénistes. Mais non ! Non, oui, ça va. Le truc de Mordor, c'est la musique de Mordor. Je ne sais plus, mais c'est un film des années 80 où un mec achète un ordinateur et son ordinateur qui a une intelligence artificielle crée de la musique que la voisine d'à côté trouve très jolie.

  • Speaker #2

    Et du coup, elle tombe un peu amoureuse de son voisin, pensant que c'est lui.

  • Speaker #1

    Alors qu'en fait, c'est son ordinateur.

  • Speaker #2

    Alors qu'en fait, c'est son ordinateur qui l'a créé. Donc, tu vois, comme quoi tout existe.

  • Speaker #1

    Et le film s'appelle, car j'ai la BO ici et je peux te le dire dans une seconde, elle s'appelle « Together in Electric Dreams » .

  • Speaker #0

    Voilà. On a un autre témoignage aussi de Mathilde qui fait écho au fait que vos émissions sont enregistrées en live. On écoute. Déjà,

  • Speaker #4

    je participe du coup aux lives qui sont faits généralement les marts d'histoire. Et puis après, dès que le podcast sort, je l'écoute en allant au taf ou des choses comme ça. Dès que j'ai du temps et du temps libre où je me fais un peu fier, je me dis bon, voilà. Et puis je mets le podcast.

  • Speaker #0

    Voilà, on voit qu'on a là une personne qui consomme à la fois en live et puis à réécouter par la suite.

  • Speaker #1

    Mais je remarque que Mathilde nous écoute quand elle se fait chier seulement.

  • Speaker #2

    Non, je te le dis,

  • Speaker #1

    on parle tous comme ça. Le podcast, c'est d'abord un outil pour faire le ménage.

  • Speaker #2

    C'est vrai. Pour faire le ménage, faire la cuisine, dans les transports en commun, c'est du temps qui n'est pas utilisable à d'autres fins et où on a une attention toute particulière. Et effectivement, on fait nos podcasts en live stream sur Twitch.

  • Speaker #1

    Coucou les annonceurs, on a des auditeurs captifs. C'est bien, c'est pay share.

  • Speaker #2

    On fait tout en live stream sur Twitch. Et en fait, pendant le confinement et pendant le coronavirus, pour revenir sur ta question, En fait, on a de plus en plus fédéré la communauté en live.

  • Speaker #1

    Et sur Discord.

  • Speaker #2

    Et sur Discord aussi. Pour nous, ça a été plutôt une opportunité de consolider l'ensemble de la communauté qui s'est consolidée seule. Ils n'ont pas eu besoin de nous, ils sont super. Ils sont même meilleurs que nous. donc voilà pour nous ça a été Pas du tout une mauvaise expérience, ce confinement, dans la mesure où ça nous a permis aussi de développer un nouveau format qui s'appelle Docurama, qui est uniquement du live stream, qui n'est pas du tout du podcast. Donc,

  • Speaker #0

    en quelque sorte, vous faites un doigt d'honneur au coronavirus, vous passez à travers.

  • Speaker #1

    Ça, ça veut dire que dans une interview papier, tu aurais titré « Simon et Simone, deux points, on fait un doigt d'honneur au coronavirus » . C'est vrai. Je peux lui tout dire, ça ?

  • Speaker #2

    Non, mais oui, de toute façon, on est obligés de faire avec. On est tous dans la même galère. Et c'est vrai que je pense vraiment que le podcast, et notamment le podcast en live, a permis aussi aux gens d'échanger. Et le live stream s'est très bien porté, je pense, pendant le coronavirus.

  • Speaker #0

    Alors, vous avez un tel lien avec votre communauté que vous êtes même prêts à leur laisser vos micros. On va écouter Thierry qui nous parle de cette expérience.

  • Speaker #5

    parce que sachant qu'ils avaient quelques engagements personnels, entre autres un déménagement à Honoré, ils n'ont pas pu faire d'épisode pendant quelques semaines, et donc on a décidé, toute la communauté autour de Disco Rava, de faire notre propre épisode, nous ont prêté leur jouet le temps d'une semaine, et j'ai co-animé ça avec un autre auditeur phare qu'ils appellent Embed Woody, et donc la semaine dernière on a fait une émission, elle a été diffusée à partir d'aujourd'hui.

  • Speaker #0

    C'est un truc de fou quand même, laisser gérer deux auditeurs la création d'une de vos émissions. Ça vous est venu à l'esprit ?

  • Speaker #2

    Alors en fait, ça ne nous est pas venu à l'esprit, c'est eux qui l'ont fait.

  • Speaker #1

    On te dit que nos auditeurs sont meilleurs que nous. C'est fou, mais c'est vrai.

  • Speaker #2

    On a une communauté absolument extraordinaire qui, en l'absence de Discorama pour cause de déménagement, a décidé de prendre le relais. Et en fait, ils ont été tellement bons que nous, on a dit, on vous diffuse évidemment sur notre stream.

  • Speaker #1

    Et c'est un Discoramac !

  • Speaker #2

    ils ont fait un discorama ils ont hacké le discorama ils ont fait tout un tas c'est pas uniquement deux auditeurs qu'on travaillait dessus il y a vraiment une flopée d'auditeurs qu'on bossait dessus et qui ont fait vraiment quelque chose qu'on refait notre jingle à la bouche qu'on tout fait en fait ils ont tout fait ils ont tout fait comme nous en presque et ils sont hyper d'ordre ils ont fait ça il y a sympa rembobiné quoi ouais ils ont exactement fait ça c'était un big-end rewind mes versions podcast et c'était absolument génial ... Et nous, on a décidé de le partager avec aussi les gens qui ne sont pas sur notre communauté Discord pour que ça puisse vivre aussi.

  • Speaker #1

    Et sachez qu'il y en a un pré-roll sur cet épisode. Les fonds seront reversés. Nous, quand même, il ne faut pas déconner, c'est notre fonds.

  • Speaker #0

    Je m'attendais à autre chose. Et vous le referez ? Ça vous donne des idées, ça, justement ?

  • Speaker #1

    Certainement pas. Les gens auront un point de comparaison. Il ne faut pas qu'ils en aient, parce que s'ils en ont un, on est morts.

  • Speaker #2

    Ils vont se rendre compte que nos auditeurs sont meilleurs que nous. Non, non, mais...

  • Speaker #1

    Ben, sincèrement, pourquoi pas ? Je ne sais pas.

  • Speaker #2

    Pourquoi pas ? Après, c'est vraiment l'initiative des auditeurs. Ce n'est pas du tout la nôtre. On ne leur a rien demandé.

  • Speaker #1

    Écoute, en gros, la communauté qu'on a, pour avoir des gens dans notre communauté qui sont dans d'autres communautés, ils nous disent tous, vous avez une communauté qu'on n'a jamais vue ailleurs.

  • Speaker #2

    c'est une communauté d'entraide assez folle qui est hyper active sur plein de sujets il y en a un qui donne des cours d'électronique pour les autres il y en a un qui monte ses legos, qui achète des legos un peu chouettes et qui les monte en live stream avec les autres Simon il donne des cours de musique sur live aussi pour les membres de la communauté ils sont absolument géniaux on se partage

  • Speaker #0

    plein plein de choses voilà on a vraiment énormément de chance d'avoir probablement la communauté la plus mignonne d'internet et c'est ce que devrait être internet tout le temps alors là vous m'offrez une transition mais royale rêvée on va écouter Thierry qui continue et qui va plus loin et qui explique justement qu'est-ce que la communauté de

  • Speaker #5

    Simon et Simone c'est le premier podcast que je commence c'est vraiment quelque chose de très En fait, j'ai l'impression de retrouver, alors à partir du podcast, celui-ci de toute la communauté qu'il y a autour, parce qu'on échange beaucoup sur un Discord, ils sont très présents, ils animent beaucoup la communauté. Et j'ai l'impression de retrouver, parce que moi je suis un vieux de la vieille sur le net, j'ai commencé Internet dans les années 2000, mais cette ambiance-là de confrérie, d'entraide, on est tous spécialistes en quelque chose, donc on n'arrête pas de s'entraider, même au-delà du podcast, c'est vraiment une communauté qui est très soudée et qui n'hésite pas à aider n'importe quel membre. quelques problèmes qu'ils puissent avoir dans n'importe quel domaine. Et ça, c'est vraiment très très chouette.

  • Speaker #0

    C'est beau d'entendre cela, mais est-ce que vous avez une explication d'être arrivé à ce niveau d'engagement, d'échange entre vos éditeurs ?

  • Speaker #1

    Alors là, déjà, en vrai, il a raison, il y a un petit côté Internet d'avant dans notre communauté. Tu vois, ce truc où tout le monde est cool, il n'y a pas de trolls, tout le monde cède, c'est une communauté de hippies 2.0. Est-ce qu'on a une explication à ça ? Déjà, notre communauté est un peu plus vieille.

  • Speaker #2

    Oui, on n'a pas une communauté avec des gens du 18-25 de jeuxvideo.com. Ils sont beaucoup plus âgés que ça, ou en tout cas plus mûrs que ça.

  • Speaker #1

    Oui, on va dire que c'est plutôt plus de 25 ans.

  • Speaker #2

    C'est plutôt plus de 25 ans. On a une communauté aussi de gens qui sont très curieux. Et ça, je pense que c'est un vrai plus. C'est-à-dire qu'en fait, on se rend bien compte que... Quand on fait des discoramas, il y a plein de gens qui commencent en disant « moi j'ai écouté que les épisodes sur des choses que je connais » . Et en fait, quand on commence à aller vers des choses qu'on ne connaît pas et à s'abandonner un peu et à être un petit peu plus curieux, on gagne beaucoup plus en richesse et je pense qu'on a une communauté de gens extrêmement curieux et qui du coup sont très ouverts et qui sont prêts aussi à partager leurs savoirs, comme nous on partage... il y a plein de gens tu vois ils écoutent leur petite musique et puis ils gardent leur petite balle dans un coin et ils les partagent pas avec d'autres nous on a décidé de les partager et en fait comme c'est très axé sur le partage on est aussi sur un sujet culturel on est pas sur un sujet clivant même si la musique peut être clivante mais c'est du clivage bisous c'est oh non on peut pas dire ça clivage bisous

  • Speaker #0

    on a plein de titres là,

  • Speaker #2

    je les garde et je pense que ça ça fait partie des choses qui ont fait que notre communauté est avec des gens aussi extraordinaires, il y a aussi le fait que notre communauté n'est accessible qu'aux tipeurs ce qui fait que du coup il n'y a pas de trolling, il n'y a pas de gens malveillants il n'y a que des gens qui sont bienveillants parce qu'ils ont tous lâché au moins leur petite pièce d'un euro pour venir ou alors ce sont des trolls qui seraient riches ouais ce seraient des trolls qui auraient envie de mettre un euro dans quelque chose et puis il y a ça et puis il y a aussi je pense le fait que dans le podcast nous en fait on a beaucoup développé un univers qui est un peu en dehors du sujet dont on parle, on essaye pas de faire de la radio en podcast ... On n'essaye pas de se conformer. En fait, on parle de musique, mais on ne fait pas France Culture du tout. On est un podcast vraiment de divertissement où les gens se marrent. Et au départ, ça a commencé aussi avec la diffusion en vidéo parce qu'en fait, comme il y a du chat, ça permet à nos auditeurs de se mettre en contact les uns avec les autres. Et en fait, ils se retrouvent toutes les semaines, toutes les deux semaines. Et puis après, en fait, le fait d'avoir créé un Discord a permis aussi de faire une vraie plateforme d'échange pour tous ces gens qui sont d'horizons très différents.

  • Speaker #1

    On a une petite proximité, en fait. C'est un peu ça. C'est un dépôt de pain.

  • Speaker #2

    C'est un dépôt de pain où, en fait, tous les gens peuvent se rencontrer et échanger. Et puis, en fait, on a vraiment de la chance parce qu'on a une communauté qui est hallucinante. C'est-à-dire qu'ils ont tous des compétences assez dingues. dans des domaines très différents et ils ont tous l'envie de le partager avec les autres. Ils sont curieux, ils partagent.

  • Speaker #0

    Je reviens aussi sur cet aspect de partage, en effet, parce qu'il y a quelque chose que vous partagez, qui est votre expérience dans le secteur de la musique. Et il y a Damien qui relève cet aspect.

  • Speaker #6

    Ils ont une vision qui est dans l'industrie elle-même. Ils ont des anecdotes de gens qu'ils ont rencontrés, ils ont des anecdotes de comment ça se passait dans les coulisses à certaines époques. C'est ce genre de petites anecdotes-là aussi qui aident pas mal à la sympathie.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'au final, on consomme beaucoup de musique dans notre quotidien, on s'en connaît de vraiment ce qui se passe derrière. C'est un plaisir pour vous de raconter l'envers du décor ?

  • Speaker #2

    Bien sûr !

  • Speaker #1

    Bah ouais, parce qu'il y a un petit côté un peu défouloir aussi là-dedans, où tu dis genre... ça va, c'est du podcast, c'est bon. Jamais j'irais dire, par exemple, on a un hasard, mais... Je suis pas bien,

  • Speaker #2

    qu'est-ce que tu vas dire ?

  • Speaker #1

    Elle me regarde avec des yeux. Mais jamais, par exemple, j'irais dire que Orlando... Non mais oui, c'est marrant de raconter les coulisses, je sais que ça les amuse beaucoup, en plus, quand on parle de ça, parce que en fait, les gens osent pas parler de ce genre de choses. Non,

  • Speaker #2

    c'est vrai, ils ont toujours... peur de dévoiler des choses alors que nous, on n'est pas du tout là-dedans. Et surtout, je pense que bien souvent, quel que soit le domaine artistique, le contexte a autant d'importance que l'œuvre et que parfois, dans la musique, il y a des coups de bol, il y a des rencontres, il y a des anecdotes marrantes, il y a des gens qui... termine plein de vomi sous une pile de manteaux. Et il faut le dire parfois. Je ne sais pas. Il faut le dire parfois. Arrête ! Arrête !

  • Speaker #1

    Arrête ! Pourquoi les manteaux ?

  • Speaker #2

    Je ne sais pas. Non, mais c'est une idée.

  • Speaker #1

    C'est une image mentale, tu veux dire ?

  • Speaker #2

    Oui. C'est dégueulasse ! Arrête ! Mais en tout cas, ça aide beaucoup. Ça aide beaucoup à aussi... Souvent, la musique est liée à un mouvement, à une épreuve. époque, à une manière de sortir, à tout un contexte. Et en fait, ça aide aussi à remettre les choses dans le contexte. On ne peut pas parler du punk en ne parlant que de la musique, parce qu'en fait, il n'y aurait rien à dire. Il y a trois accords et ça joue énervé et ça boit de la bière. Ce n'est pas ça qui est intéressant dans le punk. Ce qui est intéressant dans le punk, c'est la philosophie qui se cache derrière. L'odeur. Oui, aussi. Ça peut être assez riche. C'est les fringues, c'est la politique, c'est les pocs, c'est Thatcher, c'est tout ça. Et tout ça, il faut en parler. Parce qu'en fait, si on aborde la musique que par la musique et la note et la technique musicale, à titre personnel, je m'emmerde.

  • Speaker #0

    Et ce qui est super intéressant, c'est que justement, vous avez cette capacité à ne pas être expert d'un seul style. Vous êtes l'expert de la musique. Vous ne parlez pas que d'une esthétique. Et il y a Noémie qui a dit quelque chose d'intéressant là-dessus.

  • Speaker #7

    Complètement. C'est vrai qu'on se retrouve plongé dans des univers musicaux dont on n'a pas idée. Et le grand éclectisme fait qu'on est trimballé tous les 15 jours d'un style musical à l'autre et que ça peut aller aussi bien dans les tréfonds de la chanson française où on s'adapte des délires sur Françoise et sur les guillemets jusqu'à des trucs relativement indépendants et récents. Donc moi, c'est vrai que... Ça me sort littéralement de mes habitudes. Et c'est vrai que tout ce qui est fait autour du podcast compte vachement là-dessus, avec les playlists qui sont proposées pour écouter les morceaux en entier. Il y a une vraie attention à une espèce de continuité des choses qui se passent après l'écoute du podcast.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous-même, vous avez dû vous plonger dans des styles qui ne vous attiraient pas du tout de prime abord ? Alors,

  • Speaker #1

    en vrai, il y a presque deux réponses à ça. La vérité, c'est que les genres qui ne nous attirent vraiment pas, on ne les a pas encore traités. On va sûrement les traiter, mais on y va un peu reculons parce que, comme tout le monde, comme les auditeurs qui ont tendance à écouter les épisodes d'abord, des genres qui leur plaisent, nous, c'est pareil. Par exemple, j'ai un petit problème avec le reggae. Je n'ai pas vraiment envie de traiter ce sujet. De toute façon, nos auditeurs n'ont pas vraiment envie qu'on le traite, la vérité.

  • Speaker #2

    Non, mais tu vois, il y a aussi des sujets sur lesquels on ne connaît rien. C'est-à-dire que moi, si demain, tu me demandes de faire un sujet sur la polka, mon gars, il va me falloir trois mois pour...

  • Speaker #1

    Embrasse-moi polka, polka,

  • Speaker #2

    polka. Il va me falloir trois mois pour me mettre d'aplomb. Donc, il y a deux dimensions. Il y a ce qu'on ne connaît pas. Par exemple, tu vois, si on nous demandait de faire un truc sur la musique, sur la K-pop, moi, je n'y connais rien.

  • Speaker #1

    Moi, je m'en fous.

  • Speaker #2

    Et en fait, ça nécessiterait peut-être de trouver un invité qui viendrait en parler, qui saurait en parler. On n'a pas la science infuse du tout.

  • Speaker #1

    Et à la fois, en vrai, il y a quand même des sujets qu'on maîtrisait moins, qu'on a quand même traités, avec un peu plus de recherche, etc. Donc, il y a vraiment deux réponses. Il y a oui et non. Ça dépend des sujets. Quand c'est vraiment trop hard, je t'avouerais qu'il y a plein de sujets qu'on repousse. Quand c'est les trucs où on se dit « Ouais, mais il y a peut-être quelque chose à creuser » , on y va, quoi. et puis je travaille pas un secret en disant que j'ai un petit côté obsessionnel avec le savoir de la musique donc je suis très varié dans mes genres il y a des fois où Simone l'est un peu moins ou il faut qu'elle y cherchait un peu plus et c'est intéressant parce que du coup c'est deux regards différents complètement et du coup on est très complémentaires et en fait c'est très bien c'est vrai que moi je vais être plus dans un survol et dans des choses qui sont plus

  • Speaker #2

    populaire et connu, là où Simon va beaucoup plus aller dans une démarche de digueur que moi j'ai beaucoup moins évidemment.

  • Speaker #1

    Tu as parfois des trucs où je me dis, putain mais oui, j'aurais jamais pensé à ça et c'est mortel. C'est vraiment un truc très complémentaire.

  • Speaker #2

    Et il faut aussi, dans le choix des thématiques, que ce soit suffisamment riche pour pas avoir des playlists qui sont monotones. Parce que si on fait un épisode sur la salsa Merci. et qu'en fait, il n'y a que des choses qui se ressemblent, du coup, ça perd un peu son intérêt. C'est-à-dire que ceux qui connaissent la salsa et qui aiment la salsa, ils connaissent déjà et ce n'est pas très intéressant pour eux. Donc, en fait, il faut qu'il y ait une certaine richesse aussi.

  • Speaker #1

    Je viens de trouver un angle pour la salsa, je t'en parle après, j'ai pas idée.

  • Speaker #0

    On aime la diversité des styles que vous proposez, mais on aime aussi les émissions qui changent un peu et qui surprennent des fois vos auditeurs. Il y a Damien qui nous parle de Valérie D'Amido.

  • Speaker #6

    Il y en a un qui m'a beaucoup marqué, c'est quand il y avait l'invité Valérie D'Amido. Ils ont fait la playlist de l'adolescence de Valérie D'Amido. Déjà, ça nous a surpris parce qu'on ne s'attendait pas à entendre Valérie D'Amido dans un podcast de The Toxic Avenger. Ça, c'était pas mal. Et surtout, faire la playlist de son adolescence, c'est un exercice assez sympa, ce qui a fait que je l'ai fait aussi de mon côté, rien que pour le kiff.

  • Speaker #0

    Alors, l'objectif, c'était quoi ? C'était de surprendre ? votre communauté, justement, avec un invité qu'on n'aurait pas cru apparaître dans un podcast qui concerne la musique ?

  • Speaker #1

    Alors, en fait, c'est question de praticité, puisque c'est notre pote et qu'elle habite à 500 mètres de chez nous.

  • Speaker #2

    Ça,

  • Speaker #1

    c'est vrai. Voilà. Mais c'est surtout, en fait, nous qui la connaissons dans la vie de tous les jours, on sait très bien que les gens...

  • Speaker #2

    Elle n'est pas ce que les gens imaginent d'elle.

  • Speaker #1

    Ouais, elle est beaucoup plus punk que ce que les gens imaginent. Et puis surtout, je trouve que faire une playlist de tes morceaux d'adolescence, ça dit beaucoup sur toi, beaucoup plus que presque ce que tu écoutes maintenant. Ça dit beaucoup par quelle phase t'es passé. C'est assez intéressant, en fait. Et puis, en plus, la playlist de l'adolescence de Valérie a été cool.

  • Speaker #2

    Elle était super cool. Et en fait, pourquoi pas réitérer l'expérience ? En fait, quand on a des invités qui font de la musique et tout, on peut parler de musique, on peut parler de ce qu'ils font. On peut parler de ce qu'ils écoutent, qui vont être des choses qu'ils ont un peu diguées et tout. Et quand on a des invités qui ne sont pas spécialement des gens qui font de la musique, c'est super intéressant d'apprendre à les découvrir à travers ce qu'ils écoutent.

  • Speaker #1

    Et puis ça parle d'une époque.

  • Speaker #2

    Ça parle d'une époque, exactement. Et ça permet... Voilà, c'est un... La musique est aussi un prétexte à échange. Et d'ailleurs, je pense que pour nous, la musique est aussi parfois un prétexte. Pour raconter des conneries derrière un micro et faire de la radio pirate. C'est le temps ! C'était un échec.

  • Speaker #1

    Quand on fait un podcast sur la musique brésilienne, on passe de la musique brésilienne, mais derrière, il y a deux gugus qui racontent des fades, c'est tout.

  • Speaker #2

    Oui, c'est...

  • Speaker #0

    Et puis dans Valérie D'Amido, on retrouve aussi le côté sympa, pote, pas prise de tête, un peu comme vous, en fait. Oui,

  • Speaker #2

    complètement.

  • Speaker #1

    Ah bah, complètement, ouais. Complètement, c'est la famille.

  • Speaker #2

    Complètement. Et puis surtout, avoir des invités. C'était la première fois qu'on avait un invité. Donc, c'était aussi un premier exercice pour nous. Mais ça peut être très intéressant de décliner cette BO de l'adolescence pour des gens qui ne seraient pas des musiciens.

  • Speaker #1

    Je veux toujours recevoir Yvan Le Bolloc.

  • Speaker #2

    Oui, on aimerait bien recevoir Yvan Le Bolloc.

  • Speaker #1

    Il a dit oui,

  • Speaker #2

    mais on n'a pas réussi à l'avoir.

  • Speaker #0

    Ça ne devrait pas tarder alors.

  • Speaker #2

    Peut-être.

  • Speaker #0

    Ok. Alors, pour certains aussi, vous vous touchez la fibre un peu nostalgique. Thierry, qu'on a écouté tout à l'heure, nous en parle.

  • Speaker #3

    Moi, je crois que je suis le plus vieux des auditeurs. Enfin, du moins, dans la communauté, je crois que c'est moi l'un des plus vieux. Et celui qui m'a marqué le plus, c'est celui qui a été le plus en résonance avec la fin de mon adolescence et le début de mon âge adulte, en fait. Donc, c'est sur le premier volet, sur la techno. Et ça a été, je l'ai déjà dit à Simon, ça a été une vraie time machine pour moi. Toutes les images de l'époque sont revenues en tête et j'ai revécu l'époque. Et ça aussi, c'est la puissance de l'audio. Parce qu'on ne se prend pas des images d'autres personnes. C'est nos propres images qui viennent illustrer à la fois la musique et les anecdotes.

  • Speaker #1

    qui ont été dit vu qu'il y avait un invité pendant cette émission vous vous doutiez que vous touchiez des sensibilités comme cela quand vous parliez de certains styles de musique c'est notre but trop bien toucher la nostalgie à titre perso c'est mon moteur et surtout en fait on nous le dit souvent on nous dit souvent ah là là ça m'a replongé dans une époque de ma vie et ça c'est formidable il y a un feeling qu'on adore à Disco Rama et que tout le monde a eu que tu as eu que tout le monde a eu qui est génial et qu'on essaye de recréer un peu enfin pas à chaque fois mais le plus possible c'est tu sais quand tu euh Quand tu as oublié un morceau de ton enfance ou de ton adolescence et que tu le réécoutes et que tu te dis, mais oui, putain, et que tu avais complètement oublié ce morceau, ta mémoire, tu avais fait complètement défaut. Ce feeling, il est génial. Et on essaye vraiment de recréer ça à chaque fois, de retrouver des morceaux où tu te dis, mais oui, putain, j'avais complètement oublié ce truc-là. C'est génial.

  • Speaker #2

    Exactement. Et ouais, cet appel à la nostalgie, de toute façon, on parle beaucoup de... De toute façon, on ne parle pas tellement de l'actualité musicale. En fait,

  • Speaker #1

    le podcast, c'était mieux avant, mais... Pas de vieux cons. On est sereins,

  • Speaker #2

    quoi. C'est surtout qu'il y a forcément plus de richesses dans le passé que dans le présent. C'est logique.

  • Speaker #1

    De fait.

  • Speaker #2

    De fait. Et du coup, forcément, on va diguer des choses du passé et il y a toujours... La musique est toujours associée à des souvenirs. Et ça permet aussi, effectivement, il y a le côté machine à réagir dans le temps.

  • Speaker #0

    J'adore aussi le témoignage de Thierry quand il dit justement que le podcast, c'est de l'image. Non, pardon, c'est du son, justement, et qu'on n'a pas l'image. Et que du coup, ça donne beaucoup plus de place à l'imagination. Et en gros, pendant qu'il vous écoute, il peut se remémorer certains moments. Peut-être que vous étiez au lycée, vous découvrez justement la techno. c'est ça aussi qui est kiffant avec le podcast, non ? Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr. C'est comme la radio quand on était mômes, quand on écoutait la radio sous la couette, on imaginait la tête des animateurs, on imaginait tout ce qui se passait. C'est un monde d'imaginaire et c'est ça qui est bien. Effectivement, c'est un beau média et puis surtout, c'est du podcast. On n'est pas limité par le temps, on n'est pas limité par ce qu'on a le droit de dire, on n'est pas limité par ce qu'on veut diffuser. On fait ce qu'on veut, le podcast, c'est un format où en gros, les mecs t'ont dit mais en fait Tu fais de l'audio à partir du moment où tu fais de l'audio, tu fais ce que tu veux. Tu peux faire des émissions de 25 heures où tu récites un mot pendant 25 heures. Tu peux faire une émission de radio conventionnelle, tu peux faire ce que tu veux. C'est un format tellement libre que forcément, il laisse, je pense, encore plus de place à l'imaginaire que la radio traditionnelle.

  • Speaker #0

    Bon, Simon et Simone, ça va être à votre tour. Je vous ai donné huit témoignages, huit interventions. Est-ce que vous aussi, vous avez un mot d'amour à laisser à votre audience, à votre communauté ?

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Merci pour l'argent. non merci beaucoup merci beaucoup parce que parce qu'en fait peut-être peut-être je sais pas je parle au conditionnel mais peut-être que si on avait pas eu cette communauté là on aurait déjà abandonné l'idée de faire du podcast c'est je pense le plus beau compliment qu'on peut leur faire parce que je pense qu'on aurait abandonné mais c'est des gens qui nous poussent à toujours faire déjà et c'est des gens on en parlait encore hier avec Simone hier soir en parlant de ce qu'on allait faire pour la saison 4 Merci. C'est des gens qui nous poussent à aller voir toujours un peu plus loin, à essayer toujours de pousser nos limites. Et je le souhaite, même si je ne sais pas si on réussit, mais à pousser parfois certaines limites du podcast. Donc, merci pour ça. Merci pour tout. Merci pour la confiance que vous nous avez donnée, parce que vous nous donnez beaucoup de confiance en ce qu'on fait.

  • Speaker #2

    Ça, c'est certain.

  • Speaker #1

    On est deux personnes qui doutons beaucoup de nos capacités à faire dans la vie. Du coup, ça nous donne beaucoup de force. Et puis je te laisse le mot de la fin. Enfin,

  • Speaker #2

    les mots de la fin. Moi, d'abord, je voudrais dire que je les admire. Je les trouve vachement plus brillants que nous.

  • Speaker #1

    Tu ne dis pas ça de moi ? Jamais ? Tu dis ça les autres ? Je suis vexé, je m'en vais.

  • Speaker #2

    Non, je t'admire aussi. Merci. Je les admire énormément. Je les trouve extrêmement brillants. Et tous les jours, vraiment tous les jours, parce que tous les jours, on échange et tous les jours, on se dit bonjour. Et tous les jours, ils nous partagent des morceaux qu'ils ont digués. Tous les jours, ils nous parlent de... Voilà, ils sont hyper brillants, hyper intelligents. Et moi, tous les jours, je me dis, mais comment c'est possible ? que tous ces gens hyper brillants, hyper intelligents, hyper intéressants, qui ont beaucoup de choses à apporter, s'intéressent à nos conneries qu'on raconte. Et moi, je voudrais dire que si un jour, il y a une invasion de zombies, je les veux tous dans ma team. Je ne veux personne d'autre, je les veux eux.

  • Speaker #0

    Eh bien, le message est passé. Merci beaucoup, Simon et Simone, d'avoir partagé ce moment avec nous. C'était le premier épisode de ce format. Une manière pour nous, chez Ausha, de remercier nos utilisateurs. dont vous faites partie, Simon et Simone. On revient le mois prochain pour de nouveaux témoignages sur un nouveau podcast. En attendant, n'hésitez pas à nous noter sur Apple Podcasts et vous pouvez retrouver toutes les news de chat sur Facebook et Twitter. On se dit à très très vite !

Chapters

  • Passer le générique

    01:24

  • Le podcast Simon et Simone, c'est quoi ?

    01:56

  • Simone et l'homogénéisation de la musique

    03:03

  • Des émissions en Livestream sur Twitch

    06:17

  • Un lien très fort avec la communauté

    08:38

  • Une vraie expertise de la musique

    16:05

  • Des univers musicaux éclectiques

    19:06

  • Des invités surprenants

    22:42

  • Une portée nostalgique

    25:19

  • Simon et Simone remercient leurs auditeurs

    28:44

Description

Simon & Simone parlent de musique : une bonne excuse pour défendre l'ouverture d'esprit, la curiosité insatiable et la franche rigolade. Avec leurs deux podcasts Discorama et Missteps, ils ont construit une communauté incroyable qui leur rend bien. La preuve dans cet épisode de Fancast !

Un podcast créé avec amour par Ausha.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue à tous pour ce premier épisode du podcast Ausha, la plateforme idéale pour héberger, diffuser et monétiser vos podcasts. Vous l'aurez compris, on baigne dans l'univers du podcast et de ses créateurs. Une chance extraordinaire qu'on a voulu transformer en ondes positives. Car au-delà de créer du contenu audio, les podcasteurs touchent leur audience en les faisant rire, pleurer, en leur provoquant la frousse et en déclenchant des curiosités et même des réflexions. Autant d'émotions qui, des fois, restent discrètes. Et donc, le créateur du podcast ne se doute pas de tout cela. Ça reste dans l'ombre. Alors, nous sommes partis à la recherche des fans. Et on leur a demandé de laisser quelques mots à leur podcasteur préféré afin qu'on joue le rôle de messager. Vous avez bien lancé Fancast. Et pour ce premier épisode, j'accueille Simon de Simon & Simone, et Simone aussi, pour partager les mots doux de leurs auditeurs à l'égo. Salut Simon et Simone ! Bonjour ! Merci d'avoir accepté l'invitation. En même temps, je crois qu'on a plutôt bien teasé. On vous a dit qu'on avait pas mal de messages sur notre ordi et je suppose que ça titille un peu la curiosité.

  • Speaker #1

    C'est cool quand on t'insulte et tout, c'est cool.

  • Speaker #2

    Non, non, on est ravis d'avoir les avis des auditeurs en direct. C'est très intéressant pour nous.

  • Speaker #0

    Ouais, on n'a pas été chercher les haters. J'ai dit, c'est le long de positif. Vous allez ressortir de ce podcast, normalement vous allez avoir des cœurs dans les yeux, ça va être magnifique. Trop bien ! Alors du coup, vous êtes à l'origine de deux podcasts, Disco Rama, et si je reprends vos mots, c'est un talk musical qui apprend des trucs en détente, une fois toutes les deux semaines. Et puis il y a Miss Steps qui est un roman audio pour partager vos aventures. Donc on a discuté avec quelques personnes qui écoutent ces deux formats et on va commencer par une première personne qui est Notska.

  • Speaker #3

    En fait, moi, ce qui m'intéresse le plus là-dedans, c'est... C'est quelque chose qui te fait découvrir des zones musicales là où tu n'irais pas, naturellement. Et en particulier, quand on se fie aux playlists Spotify ou Apple Music, on va toujours vers ce qu'on écoute habituellement. Là, on écoute, ça nous tombe dans l'oreille, on découvre des zones un peu inconnues. On accroche ou on n'accroche pas, mais au moins, on est allé vers des endroits qui ne sont pas naturels pour nous.

  • Speaker #0

    Alors là, on a un beau témoignage et j'adore cette comparaison avec Spotify. Est-ce qu'on peut dire que c'est votre objectif ultime ? Éviter l'homogénéisation des goûts musicaux, que tout le monde écoute tout le temps la même chose ?

  • Speaker #2

    Non, on n'est pas homogène. En fait, c'est vrai qu'aujourd'hui, avec des outils d'écoute de musique en ligne comme Spotify, toutes ces plateformes, il y a un jeu d'algorithme qui fait qu'on reste beaucoup dans ce qu'on écoute ou dans des choses similaires. Et il y a toute cette dimension affinitaire. qui fait que je pense que c'est un point à la découverte de choses un peu plus fortuites. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, on écoute de moins en moins la radio, il n'y a plus de musique à la télé. Donc en fait, la découverte de musique, elle est de plus en plus difficile.

  • Speaker #1

    Alors qu'elle est censée être de plus en plus facile.

  • Speaker #2

    Exactement. paradoxalement on est censé avoir accès à tout et finalement on a accès à des espèces de bulles qui ressemblent déjà à ce qu'on écoute ou ce que des gens qui écoutent la même chose que ce qu'on écoute écoute aussi et du coup nous on est plus enfin on vient un peu contrecarrer ça et on vient aussi surprendre par exemple ce ne serait pas une allégorie de la société ça,

  • Speaker #1

    tout est accessible à la fois

  • Speaker #2

    En tout cas, c'est les effets pervers de la numérisation de la société massive. Et c'est vrai que nous, on n'a plus un réflexe qui est celui d'aller dans des vides greniers et d'aller chercher des vinyles. Et parfois, on va choisir des vinyles juste parce que la pochette, elle nous plaît. Et en fait, on retourne dans cette espèce de sérendipité comme ça, de hasard et aller à la rencontre de choses aussi. Moi, ça m'intéresse beaucoup à titre personnel d'aller écouter des choses que je n'aime pas sur le papier. Et en fait, il y a des choses géniales dans tout.

  • Speaker #1

    On pourrait surnommer Discorama plus de sérendipité, moins d'algorithme.

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Ouais, ça serait difficile à retrouver sur Google parce que je pense qu'il y aurait beaucoup de fautes, mais ça pourrait le faire. Alors, on pourrait dire en fait que votre cauchemar, ça serait qu'il y ait une intelligence artificielle qui compose... 90% du catalogue Spotify et que tout le monde consomme que cela.

  • Speaker #2

    Mais c'est déjà le cas.

  • Speaker #0

    Je parle vraiment d'une IA qui compose, qui crée la musique elle-même.

  • Speaker #2

    Qui crée la musique elle-même ?

  • Speaker #1

    Il y a une intelligence artificielle qui a été créée par des mecs dans le but de déposer toutes les suites d'accords possibles et imaginables dans le monde.

  • Speaker #2

    Comme ça, ils ont tous les droits.

  • Speaker #0

    C'est horrible.

  • Speaker #1

    C'est horrible,

  • Speaker #2

    mais ça existe. Ça existe déjà. Après, moi, j'ai... Pourquoi pas, ça peut être une œuvre aussi, ça peut être quelque chose d'expérimental, d'avoir des intelligences artificielles qui créent de la musique. C'est quoi ce film où il y a une intelligence artificielle qui crée de la musique ?

  • Speaker #1

    Le branché à Saint-Tropez ?

  • Speaker #2

    Non, pour la voisine.

  • Speaker #1

    Pour les chélénistes. Mais non ! Non, oui, ça va. Le truc de Mordor, c'est la musique de Mordor. Je ne sais plus, mais c'est un film des années 80 où un mec achète un ordinateur et son ordinateur qui a une intelligence artificielle crée de la musique que la voisine d'à côté trouve très jolie.

  • Speaker #2

    Et du coup, elle tombe un peu amoureuse de son voisin, pensant que c'est lui.

  • Speaker #1

    Alors qu'en fait, c'est son ordinateur.

  • Speaker #2

    Alors qu'en fait, c'est son ordinateur qui l'a créé. Donc, tu vois, comme quoi tout existe.

  • Speaker #1

    Et le film s'appelle, car j'ai la BO ici et je peux te le dire dans une seconde, elle s'appelle « Together in Electric Dreams » .

  • Speaker #0

    Voilà. On a un autre témoignage aussi de Mathilde qui fait écho au fait que vos émissions sont enregistrées en live. On écoute. Déjà,

  • Speaker #4

    je participe du coup aux lives qui sont faits généralement les marts d'histoire. Et puis après, dès que le podcast sort, je l'écoute en allant au taf ou des choses comme ça. Dès que j'ai du temps et du temps libre où je me fais un peu fier, je me dis bon, voilà. Et puis je mets le podcast.

  • Speaker #0

    Voilà, on voit qu'on a là une personne qui consomme à la fois en live et puis à réécouter par la suite.

  • Speaker #1

    Mais je remarque que Mathilde nous écoute quand elle se fait chier seulement.

  • Speaker #2

    Non, je te le dis,

  • Speaker #1

    on parle tous comme ça. Le podcast, c'est d'abord un outil pour faire le ménage.

  • Speaker #2

    C'est vrai. Pour faire le ménage, faire la cuisine, dans les transports en commun, c'est du temps qui n'est pas utilisable à d'autres fins et où on a une attention toute particulière. Et effectivement, on fait nos podcasts en live stream sur Twitch.

  • Speaker #1

    Coucou les annonceurs, on a des auditeurs captifs. C'est bien, c'est pay share.

  • Speaker #2

    On fait tout en live stream sur Twitch. Et en fait, pendant le confinement et pendant le coronavirus, pour revenir sur ta question, En fait, on a de plus en plus fédéré la communauté en live.

  • Speaker #1

    Et sur Discord.

  • Speaker #2

    Et sur Discord aussi. Pour nous, ça a été plutôt une opportunité de consolider l'ensemble de la communauté qui s'est consolidée seule. Ils n'ont pas eu besoin de nous, ils sont super. Ils sont même meilleurs que nous. donc voilà pour nous ça a été Pas du tout une mauvaise expérience, ce confinement, dans la mesure où ça nous a permis aussi de développer un nouveau format qui s'appelle Docurama, qui est uniquement du live stream, qui n'est pas du tout du podcast. Donc,

  • Speaker #0

    en quelque sorte, vous faites un doigt d'honneur au coronavirus, vous passez à travers.

  • Speaker #1

    Ça, ça veut dire que dans une interview papier, tu aurais titré « Simon et Simone, deux points, on fait un doigt d'honneur au coronavirus » . C'est vrai. Je peux lui tout dire, ça ?

  • Speaker #2

    Non, mais oui, de toute façon, on est obligés de faire avec. On est tous dans la même galère. Et c'est vrai que je pense vraiment que le podcast, et notamment le podcast en live, a permis aussi aux gens d'échanger. Et le live stream s'est très bien porté, je pense, pendant le coronavirus.

  • Speaker #0

    Alors, vous avez un tel lien avec votre communauté que vous êtes même prêts à leur laisser vos micros. On va écouter Thierry qui nous parle de cette expérience.

  • Speaker #5

    parce que sachant qu'ils avaient quelques engagements personnels, entre autres un déménagement à Honoré, ils n'ont pas pu faire d'épisode pendant quelques semaines, et donc on a décidé, toute la communauté autour de Disco Rava, de faire notre propre épisode, nous ont prêté leur jouet le temps d'une semaine, et j'ai co-animé ça avec un autre auditeur phare qu'ils appellent Embed Woody, et donc la semaine dernière on a fait une émission, elle a été diffusée à partir d'aujourd'hui.

  • Speaker #0

    C'est un truc de fou quand même, laisser gérer deux auditeurs la création d'une de vos émissions. Ça vous est venu à l'esprit ?

  • Speaker #2

    Alors en fait, ça ne nous est pas venu à l'esprit, c'est eux qui l'ont fait.

  • Speaker #1

    On te dit que nos auditeurs sont meilleurs que nous. C'est fou, mais c'est vrai.

  • Speaker #2

    On a une communauté absolument extraordinaire qui, en l'absence de Discorama pour cause de déménagement, a décidé de prendre le relais. Et en fait, ils ont été tellement bons que nous, on a dit, on vous diffuse évidemment sur notre stream.

  • Speaker #1

    Et c'est un Discoramac !

  • Speaker #2

    ils ont fait un discorama ils ont hacké le discorama ils ont fait tout un tas c'est pas uniquement deux auditeurs qu'on travaillait dessus il y a vraiment une flopée d'auditeurs qu'on bossait dessus et qui ont fait vraiment quelque chose qu'on refait notre jingle à la bouche qu'on tout fait en fait ils ont tout fait ils ont tout fait comme nous en presque et ils sont hyper d'ordre ils ont fait ça il y a sympa rembobiné quoi ouais ils ont exactement fait ça c'était un big-end rewind mes versions podcast et c'était absolument génial ... Et nous, on a décidé de le partager avec aussi les gens qui ne sont pas sur notre communauté Discord pour que ça puisse vivre aussi.

  • Speaker #1

    Et sachez qu'il y en a un pré-roll sur cet épisode. Les fonds seront reversés. Nous, quand même, il ne faut pas déconner, c'est notre fonds.

  • Speaker #0

    Je m'attendais à autre chose. Et vous le referez ? Ça vous donne des idées, ça, justement ?

  • Speaker #1

    Certainement pas. Les gens auront un point de comparaison. Il ne faut pas qu'ils en aient, parce que s'ils en ont un, on est morts.

  • Speaker #2

    Ils vont se rendre compte que nos auditeurs sont meilleurs que nous. Non, non, mais...

  • Speaker #1

    Ben, sincèrement, pourquoi pas ? Je ne sais pas.

  • Speaker #2

    Pourquoi pas ? Après, c'est vraiment l'initiative des auditeurs. Ce n'est pas du tout la nôtre. On ne leur a rien demandé.

  • Speaker #1

    Écoute, en gros, la communauté qu'on a, pour avoir des gens dans notre communauté qui sont dans d'autres communautés, ils nous disent tous, vous avez une communauté qu'on n'a jamais vue ailleurs.

  • Speaker #2

    c'est une communauté d'entraide assez folle qui est hyper active sur plein de sujets il y en a un qui donne des cours d'électronique pour les autres il y en a un qui monte ses legos, qui achète des legos un peu chouettes et qui les monte en live stream avec les autres Simon il donne des cours de musique sur live aussi pour les membres de la communauté ils sont absolument géniaux on se partage

  • Speaker #0

    plein plein de choses voilà on a vraiment énormément de chance d'avoir probablement la communauté la plus mignonne d'internet et c'est ce que devrait être internet tout le temps alors là vous m'offrez une transition mais royale rêvée on va écouter Thierry qui continue et qui va plus loin et qui explique justement qu'est-ce que la communauté de

  • Speaker #5

    Simon et Simone c'est le premier podcast que je commence c'est vraiment quelque chose de très En fait, j'ai l'impression de retrouver, alors à partir du podcast, celui-ci de toute la communauté qu'il y a autour, parce qu'on échange beaucoup sur un Discord, ils sont très présents, ils animent beaucoup la communauté. Et j'ai l'impression de retrouver, parce que moi je suis un vieux de la vieille sur le net, j'ai commencé Internet dans les années 2000, mais cette ambiance-là de confrérie, d'entraide, on est tous spécialistes en quelque chose, donc on n'arrête pas de s'entraider, même au-delà du podcast, c'est vraiment une communauté qui est très soudée et qui n'hésite pas à aider n'importe quel membre. quelques problèmes qu'ils puissent avoir dans n'importe quel domaine. Et ça, c'est vraiment très très chouette.

  • Speaker #0

    C'est beau d'entendre cela, mais est-ce que vous avez une explication d'être arrivé à ce niveau d'engagement, d'échange entre vos éditeurs ?

  • Speaker #1

    Alors là, déjà, en vrai, il a raison, il y a un petit côté Internet d'avant dans notre communauté. Tu vois, ce truc où tout le monde est cool, il n'y a pas de trolls, tout le monde cède, c'est une communauté de hippies 2.0. Est-ce qu'on a une explication à ça ? Déjà, notre communauté est un peu plus vieille.

  • Speaker #2

    Oui, on n'a pas une communauté avec des gens du 18-25 de jeuxvideo.com. Ils sont beaucoup plus âgés que ça, ou en tout cas plus mûrs que ça.

  • Speaker #1

    Oui, on va dire que c'est plutôt plus de 25 ans.

  • Speaker #2

    C'est plutôt plus de 25 ans. On a une communauté aussi de gens qui sont très curieux. Et ça, je pense que c'est un vrai plus. C'est-à-dire qu'en fait, on se rend bien compte que... Quand on fait des discoramas, il y a plein de gens qui commencent en disant « moi j'ai écouté que les épisodes sur des choses que je connais » . Et en fait, quand on commence à aller vers des choses qu'on ne connaît pas et à s'abandonner un peu et à être un petit peu plus curieux, on gagne beaucoup plus en richesse et je pense qu'on a une communauté de gens extrêmement curieux et qui du coup sont très ouverts et qui sont prêts aussi à partager leurs savoirs, comme nous on partage... il y a plein de gens tu vois ils écoutent leur petite musique et puis ils gardent leur petite balle dans un coin et ils les partagent pas avec d'autres nous on a décidé de les partager et en fait comme c'est très axé sur le partage on est aussi sur un sujet culturel on est pas sur un sujet clivant même si la musique peut être clivante mais c'est du clivage bisous c'est oh non on peut pas dire ça clivage bisous

  • Speaker #0

    on a plein de titres là,

  • Speaker #2

    je les garde et je pense que ça ça fait partie des choses qui ont fait que notre communauté est avec des gens aussi extraordinaires, il y a aussi le fait que notre communauté n'est accessible qu'aux tipeurs ce qui fait que du coup il n'y a pas de trolling, il n'y a pas de gens malveillants il n'y a que des gens qui sont bienveillants parce qu'ils ont tous lâché au moins leur petite pièce d'un euro pour venir ou alors ce sont des trolls qui seraient riches ouais ce seraient des trolls qui auraient envie de mettre un euro dans quelque chose et puis il y a ça et puis il y a aussi je pense le fait que dans le podcast nous en fait on a beaucoup développé un univers qui est un peu en dehors du sujet dont on parle, on essaye pas de faire de la radio en podcast ... On n'essaye pas de se conformer. En fait, on parle de musique, mais on ne fait pas France Culture du tout. On est un podcast vraiment de divertissement où les gens se marrent. Et au départ, ça a commencé aussi avec la diffusion en vidéo parce qu'en fait, comme il y a du chat, ça permet à nos auditeurs de se mettre en contact les uns avec les autres. Et en fait, ils se retrouvent toutes les semaines, toutes les deux semaines. Et puis après, en fait, le fait d'avoir créé un Discord a permis aussi de faire une vraie plateforme d'échange pour tous ces gens qui sont d'horizons très différents.

  • Speaker #1

    On a une petite proximité, en fait. C'est un peu ça. C'est un dépôt de pain.

  • Speaker #2

    C'est un dépôt de pain où, en fait, tous les gens peuvent se rencontrer et échanger. Et puis, en fait, on a vraiment de la chance parce qu'on a une communauté qui est hallucinante. C'est-à-dire qu'ils ont tous des compétences assez dingues. dans des domaines très différents et ils ont tous l'envie de le partager avec les autres. Ils sont curieux, ils partagent.

  • Speaker #0

    Je reviens aussi sur cet aspect de partage, en effet, parce qu'il y a quelque chose que vous partagez, qui est votre expérience dans le secteur de la musique. Et il y a Damien qui relève cet aspect.

  • Speaker #6

    Ils ont une vision qui est dans l'industrie elle-même. Ils ont des anecdotes de gens qu'ils ont rencontrés, ils ont des anecdotes de comment ça se passait dans les coulisses à certaines époques. C'est ce genre de petites anecdotes-là aussi qui aident pas mal à la sympathie.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'au final, on consomme beaucoup de musique dans notre quotidien, on s'en connaît de vraiment ce qui se passe derrière. C'est un plaisir pour vous de raconter l'envers du décor ?

  • Speaker #2

    Bien sûr !

  • Speaker #1

    Bah ouais, parce qu'il y a un petit côté un peu défouloir aussi là-dedans, où tu dis genre... ça va, c'est du podcast, c'est bon. Jamais j'irais dire, par exemple, on a un hasard, mais... Je suis pas bien,

  • Speaker #2

    qu'est-ce que tu vas dire ?

  • Speaker #1

    Elle me regarde avec des yeux. Mais jamais, par exemple, j'irais dire que Orlando... Non mais oui, c'est marrant de raconter les coulisses, je sais que ça les amuse beaucoup, en plus, quand on parle de ça, parce que en fait, les gens osent pas parler de ce genre de choses. Non,

  • Speaker #2

    c'est vrai, ils ont toujours... peur de dévoiler des choses alors que nous, on n'est pas du tout là-dedans. Et surtout, je pense que bien souvent, quel que soit le domaine artistique, le contexte a autant d'importance que l'œuvre et que parfois, dans la musique, il y a des coups de bol, il y a des rencontres, il y a des anecdotes marrantes, il y a des gens qui... termine plein de vomi sous une pile de manteaux. Et il faut le dire parfois. Je ne sais pas. Il faut le dire parfois. Arrête ! Arrête !

  • Speaker #1

    Arrête ! Pourquoi les manteaux ?

  • Speaker #2

    Je ne sais pas. Non, mais c'est une idée.

  • Speaker #1

    C'est une image mentale, tu veux dire ?

  • Speaker #2

    Oui. C'est dégueulasse ! Arrête ! Mais en tout cas, ça aide beaucoup. Ça aide beaucoup à aussi... Souvent, la musique est liée à un mouvement, à une épreuve. époque, à une manière de sortir, à tout un contexte. Et en fait, ça aide aussi à remettre les choses dans le contexte. On ne peut pas parler du punk en ne parlant que de la musique, parce qu'en fait, il n'y aurait rien à dire. Il y a trois accords et ça joue énervé et ça boit de la bière. Ce n'est pas ça qui est intéressant dans le punk. Ce qui est intéressant dans le punk, c'est la philosophie qui se cache derrière. L'odeur. Oui, aussi. Ça peut être assez riche. C'est les fringues, c'est la politique, c'est les pocs, c'est Thatcher, c'est tout ça. Et tout ça, il faut en parler. Parce qu'en fait, si on aborde la musique que par la musique et la note et la technique musicale, à titre personnel, je m'emmerde.

  • Speaker #0

    Et ce qui est super intéressant, c'est que justement, vous avez cette capacité à ne pas être expert d'un seul style. Vous êtes l'expert de la musique. Vous ne parlez pas que d'une esthétique. Et il y a Noémie qui a dit quelque chose d'intéressant là-dessus.

  • Speaker #7

    Complètement. C'est vrai qu'on se retrouve plongé dans des univers musicaux dont on n'a pas idée. Et le grand éclectisme fait qu'on est trimballé tous les 15 jours d'un style musical à l'autre et que ça peut aller aussi bien dans les tréfonds de la chanson française où on s'adapte des délires sur Françoise et sur les guillemets jusqu'à des trucs relativement indépendants et récents. Donc moi, c'est vrai que... Ça me sort littéralement de mes habitudes. Et c'est vrai que tout ce qui est fait autour du podcast compte vachement là-dessus, avec les playlists qui sont proposées pour écouter les morceaux en entier. Il y a une vraie attention à une espèce de continuité des choses qui se passent après l'écoute du podcast.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous-même, vous avez dû vous plonger dans des styles qui ne vous attiraient pas du tout de prime abord ? Alors,

  • Speaker #1

    en vrai, il y a presque deux réponses à ça. La vérité, c'est que les genres qui ne nous attirent vraiment pas, on ne les a pas encore traités. On va sûrement les traiter, mais on y va un peu reculons parce que, comme tout le monde, comme les auditeurs qui ont tendance à écouter les épisodes d'abord, des genres qui leur plaisent, nous, c'est pareil. Par exemple, j'ai un petit problème avec le reggae. Je n'ai pas vraiment envie de traiter ce sujet. De toute façon, nos auditeurs n'ont pas vraiment envie qu'on le traite, la vérité.

  • Speaker #2

    Non, mais tu vois, il y a aussi des sujets sur lesquels on ne connaît rien. C'est-à-dire que moi, si demain, tu me demandes de faire un sujet sur la polka, mon gars, il va me falloir trois mois pour...

  • Speaker #1

    Embrasse-moi polka, polka,

  • Speaker #2

    polka. Il va me falloir trois mois pour me mettre d'aplomb. Donc, il y a deux dimensions. Il y a ce qu'on ne connaît pas. Par exemple, tu vois, si on nous demandait de faire un truc sur la musique, sur la K-pop, moi, je n'y connais rien.

  • Speaker #1

    Moi, je m'en fous.

  • Speaker #2

    Et en fait, ça nécessiterait peut-être de trouver un invité qui viendrait en parler, qui saurait en parler. On n'a pas la science infuse du tout.

  • Speaker #1

    Et à la fois, en vrai, il y a quand même des sujets qu'on maîtrisait moins, qu'on a quand même traités, avec un peu plus de recherche, etc. Donc, il y a vraiment deux réponses. Il y a oui et non. Ça dépend des sujets. Quand c'est vraiment trop hard, je t'avouerais qu'il y a plein de sujets qu'on repousse. Quand c'est les trucs où on se dit « Ouais, mais il y a peut-être quelque chose à creuser » , on y va, quoi. et puis je travaille pas un secret en disant que j'ai un petit côté obsessionnel avec le savoir de la musique donc je suis très varié dans mes genres il y a des fois où Simone l'est un peu moins ou il faut qu'elle y cherchait un peu plus et c'est intéressant parce que du coup c'est deux regards différents complètement et du coup on est très complémentaires et en fait c'est très bien c'est vrai que moi je vais être plus dans un survol et dans des choses qui sont plus

  • Speaker #2

    populaire et connu, là où Simon va beaucoup plus aller dans une démarche de digueur que moi j'ai beaucoup moins évidemment.

  • Speaker #1

    Tu as parfois des trucs où je me dis, putain mais oui, j'aurais jamais pensé à ça et c'est mortel. C'est vraiment un truc très complémentaire.

  • Speaker #2

    Et il faut aussi, dans le choix des thématiques, que ce soit suffisamment riche pour pas avoir des playlists qui sont monotones. Parce que si on fait un épisode sur la salsa Merci. et qu'en fait, il n'y a que des choses qui se ressemblent, du coup, ça perd un peu son intérêt. C'est-à-dire que ceux qui connaissent la salsa et qui aiment la salsa, ils connaissent déjà et ce n'est pas très intéressant pour eux. Donc, en fait, il faut qu'il y ait une certaine richesse aussi.

  • Speaker #1

    Je viens de trouver un angle pour la salsa, je t'en parle après, j'ai pas idée.

  • Speaker #0

    On aime la diversité des styles que vous proposez, mais on aime aussi les émissions qui changent un peu et qui surprennent des fois vos auditeurs. Il y a Damien qui nous parle de Valérie D'Amido.

  • Speaker #6

    Il y en a un qui m'a beaucoup marqué, c'est quand il y avait l'invité Valérie D'Amido. Ils ont fait la playlist de l'adolescence de Valérie D'Amido. Déjà, ça nous a surpris parce qu'on ne s'attendait pas à entendre Valérie D'Amido dans un podcast de The Toxic Avenger. Ça, c'était pas mal. Et surtout, faire la playlist de son adolescence, c'est un exercice assez sympa, ce qui a fait que je l'ai fait aussi de mon côté, rien que pour le kiff.

  • Speaker #0

    Alors, l'objectif, c'était quoi ? C'était de surprendre ? votre communauté, justement, avec un invité qu'on n'aurait pas cru apparaître dans un podcast qui concerne la musique ?

  • Speaker #1

    Alors, en fait, c'est question de praticité, puisque c'est notre pote et qu'elle habite à 500 mètres de chez nous.

  • Speaker #2

    Ça,

  • Speaker #1

    c'est vrai. Voilà. Mais c'est surtout, en fait, nous qui la connaissons dans la vie de tous les jours, on sait très bien que les gens...

  • Speaker #2

    Elle n'est pas ce que les gens imaginent d'elle.

  • Speaker #1

    Ouais, elle est beaucoup plus punk que ce que les gens imaginent. Et puis surtout, je trouve que faire une playlist de tes morceaux d'adolescence, ça dit beaucoup sur toi, beaucoup plus que presque ce que tu écoutes maintenant. Ça dit beaucoup par quelle phase t'es passé. C'est assez intéressant, en fait. Et puis, en plus, la playlist de l'adolescence de Valérie a été cool.

  • Speaker #2

    Elle était super cool. Et en fait, pourquoi pas réitérer l'expérience ? En fait, quand on a des invités qui font de la musique et tout, on peut parler de musique, on peut parler de ce qu'ils font. On peut parler de ce qu'ils écoutent, qui vont être des choses qu'ils ont un peu diguées et tout. Et quand on a des invités qui ne sont pas spécialement des gens qui font de la musique, c'est super intéressant d'apprendre à les découvrir à travers ce qu'ils écoutent.

  • Speaker #1

    Et puis ça parle d'une époque.

  • Speaker #2

    Ça parle d'une époque, exactement. Et ça permet... Voilà, c'est un... La musique est aussi un prétexte à échange. Et d'ailleurs, je pense que pour nous, la musique est aussi parfois un prétexte. Pour raconter des conneries derrière un micro et faire de la radio pirate. C'est le temps ! C'était un échec.

  • Speaker #1

    Quand on fait un podcast sur la musique brésilienne, on passe de la musique brésilienne, mais derrière, il y a deux gugus qui racontent des fades, c'est tout.

  • Speaker #2

    Oui, c'est...

  • Speaker #0

    Et puis dans Valérie D'Amido, on retrouve aussi le côté sympa, pote, pas prise de tête, un peu comme vous, en fait. Oui,

  • Speaker #2

    complètement.

  • Speaker #1

    Ah bah, complètement, ouais. Complètement, c'est la famille.

  • Speaker #2

    Complètement. Et puis surtout, avoir des invités. C'était la première fois qu'on avait un invité. Donc, c'était aussi un premier exercice pour nous. Mais ça peut être très intéressant de décliner cette BO de l'adolescence pour des gens qui ne seraient pas des musiciens.

  • Speaker #1

    Je veux toujours recevoir Yvan Le Bolloc.

  • Speaker #2

    Oui, on aimerait bien recevoir Yvan Le Bolloc.

  • Speaker #1

    Il a dit oui,

  • Speaker #2

    mais on n'a pas réussi à l'avoir.

  • Speaker #0

    Ça ne devrait pas tarder alors.

  • Speaker #2

    Peut-être.

  • Speaker #0

    Ok. Alors, pour certains aussi, vous vous touchez la fibre un peu nostalgique. Thierry, qu'on a écouté tout à l'heure, nous en parle.

  • Speaker #3

    Moi, je crois que je suis le plus vieux des auditeurs. Enfin, du moins, dans la communauté, je crois que c'est moi l'un des plus vieux. Et celui qui m'a marqué le plus, c'est celui qui a été le plus en résonance avec la fin de mon adolescence et le début de mon âge adulte, en fait. Donc, c'est sur le premier volet, sur la techno. Et ça a été, je l'ai déjà dit à Simon, ça a été une vraie time machine pour moi. Toutes les images de l'époque sont revenues en tête et j'ai revécu l'époque. Et ça aussi, c'est la puissance de l'audio. Parce qu'on ne se prend pas des images d'autres personnes. C'est nos propres images qui viennent illustrer à la fois la musique et les anecdotes.

  • Speaker #1

    qui ont été dit vu qu'il y avait un invité pendant cette émission vous vous doutiez que vous touchiez des sensibilités comme cela quand vous parliez de certains styles de musique c'est notre but trop bien toucher la nostalgie à titre perso c'est mon moteur et surtout en fait on nous le dit souvent on nous dit souvent ah là là ça m'a replongé dans une époque de ma vie et ça c'est formidable il y a un feeling qu'on adore à Disco Rama et que tout le monde a eu que tu as eu que tout le monde a eu qui est génial et qu'on essaye de recréer un peu enfin pas à chaque fois mais le plus possible c'est tu sais quand tu euh Quand tu as oublié un morceau de ton enfance ou de ton adolescence et que tu le réécoutes et que tu te dis, mais oui, putain, et que tu avais complètement oublié ce morceau, ta mémoire, tu avais fait complètement défaut. Ce feeling, il est génial. Et on essaye vraiment de recréer ça à chaque fois, de retrouver des morceaux où tu te dis, mais oui, putain, j'avais complètement oublié ce truc-là. C'est génial.

  • Speaker #2

    Exactement. Et ouais, cet appel à la nostalgie, de toute façon, on parle beaucoup de... De toute façon, on ne parle pas tellement de l'actualité musicale. En fait,

  • Speaker #1

    le podcast, c'était mieux avant, mais... Pas de vieux cons. On est sereins,

  • Speaker #2

    quoi. C'est surtout qu'il y a forcément plus de richesses dans le passé que dans le présent. C'est logique.

  • Speaker #1

    De fait.

  • Speaker #2

    De fait. Et du coup, forcément, on va diguer des choses du passé et il y a toujours... La musique est toujours associée à des souvenirs. Et ça permet aussi, effectivement, il y a le côté machine à réagir dans le temps.

  • Speaker #0

    J'adore aussi le témoignage de Thierry quand il dit justement que le podcast, c'est de l'image. Non, pardon, c'est du son, justement, et qu'on n'a pas l'image. Et que du coup, ça donne beaucoup plus de place à l'imagination. Et en gros, pendant qu'il vous écoute, il peut se remémorer certains moments. Peut-être que vous étiez au lycée, vous découvrez justement la techno. c'est ça aussi qui est kiffant avec le podcast, non ? Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr. C'est comme la radio quand on était mômes, quand on écoutait la radio sous la couette, on imaginait la tête des animateurs, on imaginait tout ce qui se passait. C'est un monde d'imaginaire et c'est ça qui est bien. Effectivement, c'est un beau média et puis surtout, c'est du podcast. On n'est pas limité par le temps, on n'est pas limité par ce qu'on a le droit de dire, on n'est pas limité par ce qu'on veut diffuser. On fait ce qu'on veut, le podcast, c'est un format où en gros, les mecs t'ont dit mais en fait Tu fais de l'audio à partir du moment où tu fais de l'audio, tu fais ce que tu veux. Tu peux faire des émissions de 25 heures où tu récites un mot pendant 25 heures. Tu peux faire une émission de radio conventionnelle, tu peux faire ce que tu veux. C'est un format tellement libre que forcément, il laisse, je pense, encore plus de place à l'imaginaire que la radio traditionnelle.

  • Speaker #0

    Bon, Simon et Simone, ça va être à votre tour. Je vous ai donné huit témoignages, huit interventions. Est-ce que vous aussi, vous avez un mot d'amour à laisser à votre audience, à votre communauté ?

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Merci pour l'argent. non merci beaucoup merci beaucoup parce que parce qu'en fait peut-être peut-être je sais pas je parle au conditionnel mais peut-être que si on avait pas eu cette communauté là on aurait déjà abandonné l'idée de faire du podcast c'est je pense le plus beau compliment qu'on peut leur faire parce que je pense qu'on aurait abandonné mais c'est des gens qui nous poussent à toujours faire déjà et c'est des gens on en parlait encore hier avec Simone hier soir en parlant de ce qu'on allait faire pour la saison 4 Merci. C'est des gens qui nous poussent à aller voir toujours un peu plus loin, à essayer toujours de pousser nos limites. Et je le souhaite, même si je ne sais pas si on réussit, mais à pousser parfois certaines limites du podcast. Donc, merci pour ça. Merci pour tout. Merci pour la confiance que vous nous avez donnée, parce que vous nous donnez beaucoup de confiance en ce qu'on fait.

  • Speaker #2

    Ça, c'est certain.

  • Speaker #1

    On est deux personnes qui doutons beaucoup de nos capacités à faire dans la vie. Du coup, ça nous donne beaucoup de force. Et puis je te laisse le mot de la fin. Enfin,

  • Speaker #2

    les mots de la fin. Moi, d'abord, je voudrais dire que je les admire. Je les trouve vachement plus brillants que nous.

  • Speaker #1

    Tu ne dis pas ça de moi ? Jamais ? Tu dis ça les autres ? Je suis vexé, je m'en vais.

  • Speaker #2

    Non, je t'admire aussi. Merci. Je les admire énormément. Je les trouve extrêmement brillants. Et tous les jours, vraiment tous les jours, parce que tous les jours, on échange et tous les jours, on se dit bonjour. Et tous les jours, ils nous partagent des morceaux qu'ils ont digués. Tous les jours, ils nous parlent de... Voilà, ils sont hyper brillants, hyper intelligents. Et moi, tous les jours, je me dis, mais comment c'est possible ? que tous ces gens hyper brillants, hyper intelligents, hyper intéressants, qui ont beaucoup de choses à apporter, s'intéressent à nos conneries qu'on raconte. Et moi, je voudrais dire que si un jour, il y a une invasion de zombies, je les veux tous dans ma team. Je ne veux personne d'autre, je les veux eux.

  • Speaker #0

    Eh bien, le message est passé. Merci beaucoup, Simon et Simone, d'avoir partagé ce moment avec nous. C'était le premier épisode de ce format. Une manière pour nous, chez Ausha, de remercier nos utilisateurs. dont vous faites partie, Simon et Simone. On revient le mois prochain pour de nouveaux témoignages sur un nouveau podcast. En attendant, n'hésitez pas à nous noter sur Apple Podcasts et vous pouvez retrouver toutes les news de chat sur Facebook et Twitter. On se dit à très très vite !

Chapters

  • Passer le générique

    01:24

  • Le podcast Simon et Simone, c'est quoi ?

    01:56

  • Simone et l'homogénéisation de la musique

    03:03

  • Des émissions en Livestream sur Twitch

    06:17

  • Un lien très fort avec la communauté

    08:38

  • Une vraie expertise de la musique

    16:05

  • Des univers musicaux éclectiques

    19:06

  • Des invités surprenants

    22:42

  • Une portée nostalgique

    25:19

  • Simon et Simone remercient leurs auditeurs

    28:44

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Description

Simon & Simone parlent de musique : une bonne excuse pour défendre l'ouverture d'esprit, la curiosité insatiable et la franche rigolade. Avec leurs deux podcasts Discorama et Missteps, ils ont construit une communauté incroyable qui leur rend bien. La preuve dans cet épisode de Fancast !

Un podcast créé avec amour par Ausha.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue à tous pour ce premier épisode du podcast Ausha, la plateforme idéale pour héberger, diffuser et monétiser vos podcasts. Vous l'aurez compris, on baigne dans l'univers du podcast et de ses créateurs. Une chance extraordinaire qu'on a voulu transformer en ondes positives. Car au-delà de créer du contenu audio, les podcasteurs touchent leur audience en les faisant rire, pleurer, en leur provoquant la frousse et en déclenchant des curiosités et même des réflexions. Autant d'émotions qui, des fois, restent discrètes. Et donc, le créateur du podcast ne se doute pas de tout cela. Ça reste dans l'ombre. Alors, nous sommes partis à la recherche des fans. Et on leur a demandé de laisser quelques mots à leur podcasteur préféré afin qu'on joue le rôle de messager. Vous avez bien lancé Fancast. Et pour ce premier épisode, j'accueille Simon de Simon & Simone, et Simone aussi, pour partager les mots doux de leurs auditeurs à l'égo. Salut Simon et Simone ! Bonjour ! Merci d'avoir accepté l'invitation. En même temps, je crois qu'on a plutôt bien teasé. On vous a dit qu'on avait pas mal de messages sur notre ordi et je suppose que ça titille un peu la curiosité.

  • Speaker #1

    C'est cool quand on t'insulte et tout, c'est cool.

  • Speaker #2

    Non, non, on est ravis d'avoir les avis des auditeurs en direct. C'est très intéressant pour nous.

  • Speaker #0

    Ouais, on n'a pas été chercher les haters. J'ai dit, c'est le long de positif. Vous allez ressortir de ce podcast, normalement vous allez avoir des cœurs dans les yeux, ça va être magnifique. Trop bien ! Alors du coup, vous êtes à l'origine de deux podcasts, Disco Rama, et si je reprends vos mots, c'est un talk musical qui apprend des trucs en détente, une fois toutes les deux semaines. Et puis il y a Miss Steps qui est un roman audio pour partager vos aventures. Donc on a discuté avec quelques personnes qui écoutent ces deux formats et on va commencer par une première personne qui est Notska.

  • Speaker #3

    En fait, moi, ce qui m'intéresse le plus là-dedans, c'est... C'est quelque chose qui te fait découvrir des zones musicales là où tu n'irais pas, naturellement. Et en particulier, quand on se fie aux playlists Spotify ou Apple Music, on va toujours vers ce qu'on écoute habituellement. Là, on écoute, ça nous tombe dans l'oreille, on découvre des zones un peu inconnues. On accroche ou on n'accroche pas, mais au moins, on est allé vers des endroits qui ne sont pas naturels pour nous.

  • Speaker #0

    Alors là, on a un beau témoignage et j'adore cette comparaison avec Spotify. Est-ce qu'on peut dire que c'est votre objectif ultime ? Éviter l'homogénéisation des goûts musicaux, que tout le monde écoute tout le temps la même chose ?

  • Speaker #2

    Non, on n'est pas homogène. En fait, c'est vrai qu'aujourd'hui, avec des outils d'écoute de musique en ligne comme Spotify, toutes ces plateformes, il y a un jeu d'algorithme qui fait qu'on reste beaucoup dans ce qu'on écoute ou dans des choses similaires. Et il y a toute cette dimension affinitaire. qui fait que je pense que c'est un point à la découverte de choses un peu plus fortuites. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, on écoute de moins en moins la radio, il n'y a plus de musique à la télé. Donc en fait, la découverte de musique, elle est de plus en plus difficile.

  • Speaker #1

    Alors qu'elle est censée être de plus en plus facile.

  • Speaker #2

    Exactement. paradoxalement on est censé avoir accès à tout et finalement on a accès à des espèces de bulles qui ressemblent déjà à ce qu'on écoute ou ce que des gens qui écoutent la même chose que ce qu'on écoute écoute aussi et du coup nous on est plus enfin on vient un peu contrecarrer ça et on vient aussi surprendre par exemple ce ne serait pas une allégorie de la société ça,

  • Speaker #1

    tout est accessible à la fois

  • Speaker #2

    En tout cas, c'est les effets pervers de la numérisation de la société massive. Et c'est vrai que nous, on n'a plus un réflexe qui est celui d'aller dans des vides greniers et d'aller chercher des vinyles. Et parfois, on va choisir des vinyles juste parce que la pochette, elle nous plaît. Et en fait, on retourne dans cette espèce de sérendipité comme ça, de hasard et aller à la rencontre de choses aussi. Moi, ça m'intéresse beaucoup à titre personnel d'aller écouter des choses que je n'aime pas sur le papier. Et en fait, il y a des choses géniales dans tout.

  • Speaker #1

    On pourrait surnommer Discorama plus de sérendipité, moins d'algorithme.

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Ouais, ça serait difficile à retrouver sur Google parce que je pense qu'il y aurait beaucoup de fautes, mais ça pourrait le faire. Alors, on pourrait dire en fait que votre cauchemar, ça serait qu'il y ait une intelligence artificielle qui compose... 90% du catalogue Spotify et que tout le monde consomme que cela.

  • Speaker #2

    Mais c'est déjà le cas.

  • Speaker #0

    Je parle vraiment d'une IA qui compose, qui crée la musique elle-même.

  • Speaker #2

    Qui crée la musique elle-même ?

  • Speaker #1

    Il y a une intelligence artificielle qui a été créée par des mecs dans le but de déposer toutes les suites d'accords possibles et imaginables dans le monde.

  • Speaker #2

    Comme ça, ils ont tous les droits.

  • Speaker #0

    C'est horrible.

  • Speaker #1

    C'est horrible,

  • Speaker #2

    mais ça existe. Ça existe déjà. Après, moi, j'ai... Pourquoi pas, ça peut être une œuvre aussi, ça peut être quelque chose d'expérimental, d'avoir des intelligences artificielles qui créent de la musique. C'est quoi ce film où il y a une intelligence artificielle qui crée de la musique ?

  • Speaker #1

    Le branché à Saint-Tropez ?

  • Speaker #2

    Non, pour la voisine.

  • Speaker #1

    Pour les chélénistes. Mais non ! Non, oui, ça va. Le truc de Mordor, c'est la musique de Mordor. Je ne sais plus, mais c'est un film des années 80 où un mec achète un ordinateur et son ordinateur qui a une intelligence artificielle crée de la musique que la voisine d'à côté trouve très jolie.

  • Speaker #2

    Et du coup, elle tombe un peu amoureuse de son voisin, pensant que c'est lui.

  • Speaker #1

    Alors qu'en fait, c'est son ordinateur.

  • Speaker #2

    Alors qu'en fait, c'est son ordinateur qui l'a créé. Donc, tu vois, comme quoi tout existe.

  • Speaker #1

    Et le film s'appelle, car j'ai la BO ici et je peux te le dire dans une seconde, elle s'appelle « Together in Electric Dreams » .

  • Speaker #0

    Voilà. On a un autre témoignage aussi de Mathilde qui fait écho au fait que vos émissions sont enregistrées en live. On écoute. Déjà,

  • Speaker #4

    je participe du coup aux lives qui sont faits généralement les marts d'histoire. Et puis après, dès que le podcast sort, je l'écoute en allant au taf ou des choses comme ça. Dès que j'ai du temps et du temps libre où je me fais un peu fier, je me dis bon, voilà. Et puis je mets le podcast.

  • Speaker #0

    Voilà, on voit qu'on a là une personne qui consomme à la fois en live et puis à réécouter par la suite.

  • Speaker #1

    Mais je remarque que Mathilde nous écoute quand elle se fait chier seulement.

  • Speaker #2

    Non, je te le dis,

  • Speaker #1

    on parle tous comme ça. Le podcast, c'est d'abord un outil pour faire le ménage.

  • Speaker #2

    C'est vrai. Pour faire le ménage, faire la cuisine, dans les transports en commun, c'est du temps qui n'est pas utilisable à d'autres fins et où on a une attention toute particulière. Et effectivement, on fait nos podcasts en live stream sur Twitch.

  • Speaker #1

    Coucou les annonceurs, on a des auditeurs captifs. C'est bien, c'est pay share.

  • Speaker #2

    On fait tout en live stream sur Twitch. Et en fait, pendant le confinement et pendant le coronavirus, pour revenir sur ta question, En fait, on a de plus en plus fédéré la communauté en live.

  • Speaker #1

    Et sur Discord.

  • Speaker #2

    Et sur Discord aussi. Pour nous, ça a été plutôt une opportunité de consolider l'ensemble de la communauté qui s'est consolidée seule. Ils n'ont pas eu besoin de nous, ils sont super. Ils sont même meilleurs que nous. donc voilà pour nous ça a été Pas du tout une mauvaise expérience, ce confinement, dans la mesure où ça nous a permis aussi de développer un nouveau format qui s'appelle Docurama, qui est uniquement du live stream, qui n'est pas du tout du podcast. Donc,

  • Speaker #0

    en quelque sorte, vous faites un doigt d'honneur au coronavirus, vous passez à travers.

  • Speaker #1

    Ça, ça veut dire que dans une interview papier, tu aurais titré « Simon et Simone, deux points, on fait un doigt d'honneur au coronavirus » . C'est vrai. Je peux lui tout dire, ça ?

  • Speaker #2

    Non, mais oui, de toute façon, on est obligés de faire avec. On est tous dans la même galère. Et c'est vrai que je pense vraiment que le podcast, et notamment le podcast en live, a permis aussi aux gens d'échanger. Et le live stream s'est très bien porté, je pense, pendant le coronavirus.

  • Speaker #0

    Alors, vous avez un tel lien avec votre communauté que vous êtes même prêts à leur laisser vos micros. On va écouter Thierry qui nous parle de cette expérience.

  • Speaker #5

    parce que sachant qu'ils avaient quelques engagements personnels, entre autres un déménagement à Honoré, ils n'ont pas pu faire d'épisode pendant quelques semaines, et donc on a décidé, toute la communauté autour de Disco Rava, de faire notre propre épisode, nous ont prêté leur jouet le temps d'une semaine, et j'ai co-animé ça avec un autre auditeur phare qu'ils appellent Embed Woody, et donc la semaine dernière on a fait une émission, elle a été diffusée à partir d'aujourd'hui.

  • Speaker #0

    C'est un truc de fou quand même, laisser gérer deux auditeurs la création d'une de vos émissions. Ça vous est venu à l'esprit ?

  • Speaker #2

    Alors en fait, ça ne nous est pas venu à l'esprit, c'est eux qui l'ont fait.

  • Speaker #1

    On te dit que nos auditeurs sont meilleurs que nous. C'est fou, mais c'est vrai.

  • Speaker #2

    On a une communauté absolument extraordinaire qui, en l'absence de Discorama pour cause de déménagement, a décidé de prendre le relais. Et en fait, ils ont été tellement bons que nous, on a dit, on vous diffuse évidemment sur notre stream.

  • Speaker #1

    Et c'est un Discoramac !

  • Speaker #2

    ils ont fait un discorama ils ont hacké le discorama ils ont fait tout un tas c'est pas uniquement deux auditeurs qu'on travaillait dessus il y a vraiment une flopée d'auditeurs qu'on bossait dessus et qui ont fait vraiment quelque chose qu'on refait notre jingle à la bouche qu'on tout fait en fait ils ont tout fait ils ont tout fait comme nous en presque et ils sont hyper d'ordre ils ont fait ça il y a sympa rembobiné quoi ouais ils ont exactement fait ça c'était un big-end rewind mes versions podcast et c'était absolument génial ... Et nous, on a décidé de le partager avec aussi les gens qui ne sont pas sur notre communauté Discord pour que ça puisse vivre aussi.

  • Speaker #1

    Et sachez qu'il y en a un pré-roll sur cet épisode. Les fonds seront reversés. Nous, quand même, il ne faut pas déconner, c'est notre fonds.

  • Speaker #0

    Je m'attendais à autre chose. Et vous le referez ? Ça vous donne des idées, ça, justement ?

  • Speaker #1

    Certainement pas. Les gens auront un point de comparaison. Il ne faut pas qu'ils en aient, parce que s'ils en ont un, on est morts.

  • Speaker #2

    Ils vont se rendre compte que nos auditeurs sont meilleurs que nous. Non, non, mais...

  • Speaker #1

    Ben, sincèrement, pourquoi pas ? Je ne sais pas.

  • Speaker #2

    Pourquoi pas ? Après, c'est vraiment l'initiative des auditeurs. Ce n'est pas du tout la nôtre. On ne leur a rien demandé.

  • Speaker #1

    Écoute, en gros, la communauté qu'on a, pour avoir des gens dans notre communauté qui sont dans d'autres communautés, ils nous disent tous, vous avez une communauté qu'on n'a jamais vue ailleurs.

  • Speaker #2

    c'est une communauté d'entraide assez folle qui est hyper active sur plein de sujets il y en a un qui donne des cours d'électronique pour les autres il y en a un qui monte ses legos, qui achète des legos un peu chouettes et qui les monte en live stream avec les autres Simon il donne des cours de musique sur live aussi pour les membres de la communauté ils sont absolument géniaux on se partage

  • Speaker #0

    plein plein de choses voilà on a vraiment énormément de chance d'avoir probablement la communauté la plus mignonne d'internet et c'est ce que devrait être internet tout le temps alors là vous m'offrez une transition mais royale rêvée on va écouter Thierry qui continue et qui va plus loin et qui explique justement qu'est-ce que la communauté de

  • Speaker #5

    Simon et Simone c'est le premier podcast que je commence c'est vraiment quelque chose de très En fait, j'ai l'impression de retrouver, alors à partir du podcast, celui-ci de toute la communauté qu'il y a autour, parce qu'on échange beaucoup sur un Discord, ils sont très présents, ils animent beaucoup la communauté. Et j'ai l'impression de retrouver, parce que moi je suis un vieux de la vieille sur le net, j'ai commencé Internet dans les années 2000, mais cette ambiance-là de confrérie, d'entraide, on est tous spécialistes en quelque chose, donc on n'arrête pas de s'entraider, même au-delà du podcast, c'est vraiment une communauté qui est très soudée et qui n'hésite pas à aider n'importe quel membre. quelques problèmes qu'ils puissent avoir dans n'importe quel domaine. Et ça, c'est vraiment très très chouette.

  • Speaker #0

    C'est beau d'entendre cela, mais est-ce que vous avez une explication d'être arrivé à ce niveau d'engagement, d'échange entre vos éditeurs ?

  • Speaker #1

    Alors là, déjà, en vrai, il a raison, il y a un petit côté Internet d'avant dans notre communauté. Tu vois, ce truc où tout le monde est cool, il n'y a pas de trolls, tout le monde cède, c'est une communauté de hippies 2.0. Est-ce qu'on a une explication à ça ? Déjà, notre communauté est un peu plus vieille.

  • Speaker #2

    Oui, on n'a pas une communauté avec des gens du 18-25 de jeuxvideo.com. Ils sont beaucoup plus âgés que ça, ou en tout cas plus mûrs que ça.

  • Speaker #1

    Oui, on va dire que c'est plutôt plus de 25 ans.

  • Speaker #2

    C'est plutôt plus de 25 ans. On a une communauté aussi de gens qui sont très curieux. Et ça, je pense que c'est un vrai plus. C'est-à-dire qu'en fait, on se rend bien compte que... Quand on fait des discoramas, il y a plein de gens qui commencent en disant « moi j'ai écouté que les épisodes sur des choses que je connais » . Et en fait, quand on commence à aller vers des choses qu'on ne connaît pas et à s'abandonner un peu et à être un petit peu plus curieux, on gagne beaucoup plus en richesse et je pense qu'on a une communauté de gens extrêmement curieux et qui du coup sont très ouverts et qui sont prêts aussi à partager leurs savoirs, comme nous on partage... il y a plein de gens tu vois ils écoutent leur petite musique et puis ils gardent leur petite balle dans un coin et ils les partagent pas avec d'autres nous on a décidé de les partager et en fait comme c'est très axé sur le partage on est aussi sur un sujet culturel on est pas sur un sujet clivant même si la musique peut être clivante mais c'est du clivage bisous c'est oh non on peut pas dire ça clivage bisous

  • Speaker #0

    on a plein de titres là,

  • Speaker #2

    je les garde et je pense que ça ça fait partie des choses qui ont fait que notre communauté est avec des gens aussi extraordinaires, il y a aussi le fait que notre communauté n'est accessible qu'aux tipeurs ce qui fait que du coup il n'y a pas de trolling, il n'y a pas de gens malveillants il n'y a que des gens qui sont bienveillants parce qu'ils ont tous lâché au moins leur petite pièce d'un euro pour venir ou alors ce sont des trolls qui seraient riches ouais ce seraient des trolls qui auraient envie de mettre un euro dans quelque chose et puis il y a ça et puis il y a aussi je pense le fait que dans le podcast nous en fait on a beaucoup développé un univers qui est un peu en dehors du sujet dont on parle, on essaye pas de faire de la radio en podcast ... On n'essaye pas de se conformer. En fait, on parle de musique, mais on ne fait pas France Culture du tout. On est un podcast vraiment de divertissement où les gens se marrent. Et au départ, ça a commencé aussi avec la diffusion en vidéo parce qu'en fait, comme il y a du chat, ça permet à nos auditeurs de se mettre en contact les uns avec les autres. Et en fait, ils se retrouvent toutes les semaines, toutes les deux semaines. Et puis après, en fait, le fait d'avoir créé un Discord a permis aussi de faire une vraie plateforme d'échange pour tous ces gens qui sont d'horizons très différents.

  • Speaker #1

    On a une petite proximité, en fait. C'est un peu ça. C'est un dépôt de pain.

  • Speaker #2

    C'est un dépôt de pain où, en fait, tous les gens peuvent se rencontrer et échanger. Et puis, en fait, on a vraiment de la chance parce qu'on a une communauté qui est hallucinante. C'est-à-dire qu'ils ont tous des compétences assez dingues. dans des domaines très différents et ils ont tous l'envie de le partager avec les autres. Ils sont curieux, ils partagent.

  • Speaker #0

    Je reviens aussi sur cet aspect de partage, en effet, parce qu'il y a quelque chose que vous partagez, qui est votre expérience dans le secteur de la musique. Et il y a Damien qui relève cet aspect.

  • Speaker #6

    Ils ont une vision qui est dans l'industrie elle-même. Ils ont des anecdotes de gens qu'ils ont rencontrés, ils ont des anecdotes de comment ça se passait dans les coulisses à certaines époques. C'est ce genre de petites anecdotes-là aussi qui aident pas mal à la sympathie.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'au final, on consomme beaucoup de musique dans notre quotidien, on s'en connaît de vraiment ce qui se passe derrière. C'est un plaisir pour vous de raconter l'envers du décor ?

  • Speaker #2

    Bien sûr !

  • Speaker #1

    Bah ouais, parce qu'il y a un petit côté un peu défouloir aussi là-dedans, où tu dis genre... ça va, c'est du podcast, c'est bon. Jamais j'irais dire, par exemple, on a un hasard, mais... Je suis pas bien,

  • Speaker #2

    qu'est-ce que tu vas dire ?

  • Speaker #1

    Elle me regarde avec des yeux. Mais jamais, par exemple, j'irais dire que Orlando... Non mais oui, c'est marrant de raconter les coulisses, je sais que ça les amuse beaucoup, en plus, quand on parle de ça, parce que en fait, les gens osent pas parler de ce genre de choses. Non,

  • Speaker #2

    c'est vrai, ils ont toujours... peur de dévoiler des choses alors que nous, on n'est pas du tout là-dedans. Et surtout, je pense que bien souvent, quel que soit le domaine artistique, le contexte a autant d'importance que l'œuvre et que parfois, dans la musique, il y a des coups de bol, il y a des rencontres, il y a des anecdotes marrantes, il y a des gens qui... termine plein de vomi sous une pile de manteaux. Et il faut le dire parfois. Je ne sais pas. Il faut le dire parfois. Arrête ! Arrête !

  • Speaker #1

    Arrête ! Pourquoi les manteaux ?

  • Speaker #2

    Je ne sais pas. Non, mais c'est une idée.

  • Speaker #1

    C'est une image mentale, tu veux dire ?

  • Speaker #2

    Oui. C'est dégueulasse ! Arrête ! Mais en tout cas, ça aide beaucoup. Ça aide beaucoup à aussi... Souvent, la musique est liée à un mouvement, à une épreuve. époque, à une manière de sortir, à tout un contexte. Et en fait, ça aide aussi à remettre les choses dans le contexte. On ne peut pas parler du punk en ne parlant que de la musique, parce qu'en fait, il n'y aurait rien à dire. Il y a trois accords et ça joue énervé et ça boit de la bière. Ce n'est pas ça qui est intéressant dans le punk. Ce qui est intéressant dans le punk, c'est la philosophie qui se cache derrière. L'odeur. Oui, aussi. Ça peut être assez riche. C'est les fringues, c'est la politique, c'est les pocs, c'est Thatcher, c'est tout ça. Et tout ça, il faut en parler. Parce qu'en fait, si on aborde la musique que par la musique et la note et la technique musicale, à titre personnel, je m'emmerde.

  • Speaker #0

    Et ce qui est super intéressant, c'est que justement, vous avez cette capacité à ne pas être expert d'un seul style. Vous êtes l'expert de la musique. Vous ne parlez pas que d'une esthétique. Et il y a Noémie qui a dit quelque chose d'intéressant là-dessus.

  • Speaker #7

    Complètement. C'est vrai qu'on se retrouve plongé dans des univers musicaux dont on n'a pas idée. Et le grand éclectisme fait qu'on est trimballé tous les 15 jours d'un style musical à l'autre et que ça peut aller aussi bien dans les tréfonds de la chanson française où on s'adapte des délires sur Françoise et sur les guillemets jusqu'à des trucs relativement indépendants et récents. Donc moi, c'est vrai que... Ça me sort littéralement de mes habitudes. Et c'est vrai que tout ce qui est fait autour du podcast compte vachement là-dessus, avec les playlists qui sont proposées pour écouter les morceaux en entier. Il y a une vraie attention à une espèce de continuité des choses qui se passent après l'écoute du podcast.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous-même, vous avez dû vous plonger dans des styles qui ne vous attiraient pas du tout de prime abord ? Alors,

  • Speaker #1

    en vrai, il y a presque deux réponses à ça. La vérité, c'est que les genres qui ne nous attirent vraiment pas, on ne les a pas encore traités. On va sûrement les traiter, mais on y va un peu reculons parce que, comme tout le monde, comme les auditeurs qui ont tendance à écouter les épisodes d'abord, des genres qui leur plaisent, nous, c'est pareil. Par exemple, j'ai un petit problème avec le reggae. Je n'ai pas vraiment envie de traiter ce sujet. De toute façon, nos auditeurs n'ont pas vraiment envie qu'on le traite, la vérité.

  • Speaker #2

    Non, mais tu vois, il y a aussi des sujets sur lesquels on ne connaît rien. C'est-à-dire que moi, si demain, tu me demandes de faire un sujet sur la polka, mon gars, il va me falloir trois mois pour...

  • Speaker #1

    Embrasse-moi polka, polka,

  • Speaker #2

    polka. Il va me falloir trois mois pour me mettre d'aplomb. Donc, il y a deux dimensions. Il y a ce qu'on ne connaît pas. Par exemple, tu vois, si on nous demandait de faire un truc sur la musique, sur la K-pop, moi, je n'y connais rien.

  • Speaker #1

    Moi, je m'en fous.

  • Speaker #2

    Et en fait, ça nécessiterait peut-être de trouver un invité qui viendrait en parler, qui saurait en parler. On n'a pas la science infuse du tout.

  • Speaker #1

    Et à la fois, en vrai, il y a quand même des sujets qu'on maîtrisait moins, qu'on a quand même traités, avec un peu plus de recherche, etc. Donc, il y a vraiment deux réponses. Il y a oui et non. Ça dépend des sujets. Quand c'est vraiment trop hard, je t'avouerais qu'il y a plein de sujets qu'on repousse. Quand c'est les trucs où on se dit « Ouais, mais il y a peut-être quelque chose à creuser » , on y va, quoi. et puis je travaille pas un secret en disant que j'ai un petit côté obsessionnel avec le savoir de la musique donc je suis très varié dans mes genres il y a des fois où Simone l'est un peu moins ou il faut qu'elle y cherchait un peu plus et c'est intéressant parce que du coup c'est deux regards différents complètement et du coup on est très complémentaires et en fait c'est très bien c'est vrai que moi je vais être plus dans un survol et dans des choses qui sont plus

  • Speaker #2

    populaire et connu, là où Simon va beaucoup plus aller dans une démarche de digueur que moi j'ai beaucoup moins évidemment.

  • Speaker #1

    Tu as parfois des trucs où je me dis, putain mais oui, j'aurais jamais pensé à ça et c'est mortel. C'est vraiment un truc très complémentaire.

  • Speaker #2

    Et il faut aussi, dans le choix des thématiques, que ce soit suffisamment riche pour pas avoir des playlists qui sont monotones. Parce que si on fait un épisode sur la salsa Merci. et qu'en fait, il n'y a que des choses qui se ressemblent, du coup, ça perd un peu son intérêt. C'est-à-dire que ceux qui connaissent la salsa et qui aiment la salsa, ils connaissent déjà et ce n'est pas très intéressant pour eux. Donc, en fait, il faut qu'il y ait une certaine richesse aussi.

  • Speaker #1

    Je viens de trouver un angle pour la salsa, je t'en parle après, j'ai pas idée.

  • Speaker #0

    On aime la diversité des styles que vous proposez, mais on aime aussi les émissions qui changent un peu et qui surprennent des fois vos auditeurs. Il y a Damien qui nous parle de Valérie D'Amido.

  • Speaker #6

    Il y en a un qui m'a beaucoup marqué, c'est quand il y avait l'invité Valérie D'Amido. Ils ont fait la playlist de l'adolescence de Valérie D'Amido. Déjà, ça nous a surpris parce qu'on ne s'attendait pas à entendre Valérie D'Amido dans un podcast de The Toxic Avenger. Ça, c'était pas mal. Et surtout, faire la playlist de son adolescence, c'est un exercice assez sympa, ce qui a fait que je l'ai fait aussi de mon côté, rien que pour le kiff.

  • Speaker #0

    Alors, l'objectif, c'était quoi ? C'était de surprendre ? votre communauté, justement, avec un invité qu'on n'aurait pas cru apparaître dans un podcast qui concerne la musique ?

  • Speaker #1

    Alors, en fait, c'est question de praticité, puisque c'est notre pote et qu'elle habite à 500 mètres de chez nous.

  • Speaker #2

    Ça,

  • Speaker #1

    c'est vrai. Voilà. Mais c'est surtout, en fait, nous qui la connaissons dans la vie de tous les jours, on sait très bien que les gens...

  • Speaker #2

    Elle n'est pas ce que les gens imaginent d'elle.

  • Speaker #1

    Ouais, elle est beaucoup plus punk que ce que les gens imaginent. Et puis surtout, je trouve que faire une playlist de tes morceaux d'adolescence, ça dit beaucoup sur toi, beaucoup plus que presque ce que tu écoutes maintenant. Ça dit beaucoup par quelle phase t'es passé. C'est assez intéressant, en fait. Et puis, en plus, la playlist de l'adolescence de Valérie a été cool.

  • Speaker #2

    Elle était super cool. Et en fait, pourquoi pas réitérer l'expérience ? En fait, quand on a des invités qui font de la musique et tout, on peut parler de musique, on peut parler de ce qu'ils font. On peut parler de ce qu'ils écoutent, qui vont être des choses qu'ils ont un peu diguées et tout. Et quand on a des invités qui ne sont pas spécialement des gens qui font de la musique, c'est super intéressant d'apprendre à les découvrir à travers ce qu'ils écoutent.

  • Speaker #1

    Et puis ça parle d'une époque.

  • Speaker #2

    Ça parle d'une époque, exactement. Et ça permet... Voilà, c'est un... La musique est aussi un prétexte à échange. Et d'ailleurs, je pense que pour nous, la musique est aussi parfois un prétexte. Pour raconter des conneries derrière un micro et faire de la radio pirate. C'est le temps ! C'était un échec.

  • Speaker #1

    Quand on fait un podcast sur la musique brésilienne, on passe de la musique brésilienne, mais derrière, il y a deux gugus qui racontent des fades, c'est tout.

  • Speaker #2

    Oui, c'est...

  • Speaker #0

    Et puis dans Valérie D'Amido, on retrouve aussi le côté sympa, pote, pas prise de tête, un peu comme vous, en fait. Oui,

  • Speaker #2

    complètement.

  • Speaker #1

    Ah bah, complètement, ouais. Complètement, c'est la famille.

  • Speaker #2

    Complètement. Et puis surtout, avoir des invités. C'était la première fois qu'on avait un invité. Donc, c'était aussi un premier exercice pour nous. Mais ça peut être très intéressant de décliner cette BO de l'adolescence pour des gens qui ne seraient pas des musiciens.

  • Speaker #1

    Je veux toujours recevoir Yvan Le Bolloc.

  • Speaker #2

    Oui, on aimerait bien recevoir Yvan Le Bolloc.

  • Speaker #1

    Il a dit oui,

  • Speaker #2

    mais on n'a pas réussi à l'avoir.

  • Speaker #0

    Ça ne devrait pas tarder alors.

  • Speaker #2

    Peut-être.

  • Speaker #0

    Ok. Alors, pour certains aussi, vous vous touchez la fibre un peu nostalgique. Thierry, qu'on a écouté tout à l'heure, nous en parle.

  • Speaker #3

    Moi, je crois que je suis le plus vieux des auditeurs. Enfin, du moins, dans la communauté, je crois que c'est moi l'un des plus vieux. Et celui qui m'a marqué le plus, c'est celui qui a été le plus en résonance avec la fin de mon adolescence et le début de mon âge adulte, en fait. Donc, c'est sur le premier volet, sur la techno. Et ça a été, je l'ai déjà dit à Simon, ça a été une vraie time machine pour moi. Toutes les images de l'époque sont revenues en tête et j'ai revécu l'époque. Et ça aussi, c'est la puissance de l'audio. Parce qu'on ne se prend pas des images d'autres personnes. C'est nos propres images qui viennent illustrer à la fois la musique et les anecdotes.

  • Speaker #1

    qui ont été dit vu qu'il y avait un invité pendant cette émission vous vous doutiez que vous touchiez des sensibilités comme cela quand vous parliez de certains styles de musique c'est notre but trop bien toucher la nostalgie à titre perso c'est mon moteur et surtout en fait on nous le dit souvent on nous dit souvent ah là là ça m'a replongé dans une époque de ma vie et ça c'est formidable il y a un feeling qu'on adore à Disco Rama et que tout le monde a eu que tu as eu que tout le monde a eu qui est génial et qu'on essaye de recréer un peu enfin pas à chaque fois mais le plus possible c'est tu sais quand tu euh Quand tu as oublié un morceau de ton enfance ou de ton adolescence et que tu le réécoutes et que tu te dis, mais oui, putain, et que tu avais complètement oublié ce morceau, ta mémoire, tu avais fait complètement défaut. Ce feeling, il est génial. Et on essaye vraiment de recréer ça à chaque fois, de retrouver des morceaux où tu te dis, mais oui, putain, j'avais complètement oublié ce truc-là. C'est génial.

  • Speaker #2

    Exactement. Et ouais, cet appel à la nostalgie, de toute façon, on parle beaucoup de... De toute façon, on ne parle pas tellement de l'actualité musicale. En fait,

  • Speaker #1

    le podcast, c'était mieux avant, mais... Pas de vieux cons. On est sereins,

  • Speaker #2

    quoi. C'est surtout qu'il y a forcément plus de richesses dans le passé que dans le présent. C'est logique.

  • Speaker #1

    De fait.

  • Speaker #2

    De fait. Et du coup, forcément, on va diguer des choses du passé et il y a toujours... La musique est toujours associée à des souvenirs. Et ça permet aussi, effectivement, il y a le côté machine à réagir dans le temps.

  • Speaker #0

    J'adore aussi le témoignage de Thierry quand il dit justement que le podcast, c'est de l'image. Non, pardon, c'est du son, justement, et qu'on n'a pas l'image. Et que du coup, ça donne beaucoup plus de place à l'imagination. Et en gros, pendant qu'il vous écoute, il peut se remémorer certains moments. Peut-être que vous étiez au lycée, vous découvrez justement la techno. c'est ça aussi qui est kiffant avec le podcast, non ? Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr. C'est comme la radio quand on était mômes, quand on écoutait la radio sous la couette, on imaginait la tête des animateurs, on imaginait tout ce qui se passait. C'est un monde d'imaginaire et c'est ça qui est bien. Effectivement, c'est un beau média et puis surtout, c'est du podcast. On n'est pas limité par le temps, on n'est pas limité par ce qu'on a le droit de dire, on n'est pas limité par ce qu'on veut diffuser. On fait ce qu'on veut, le podcast, c'est un format où en gros, les mecs t'ont dit mais en fait Tu fais de l'audio à partir du moment où tu fais de l'audio, tu fais ce que tu veux. Tu peux faire des émissions de 25 heures où tu récites un mot pendant 25 heures. Tu peux faire une émission de radio conventionnelle, tu peux faire ce que tu veux. C'est un format tellement libre que forcément, il laisse, je pense, encore plus de place à l'imaginaire que la radio traditionnelle.

  • Speaker #0

    Bon, Simon et Simone, ça va être à votre tour. Je vous ai donné huit témoignages, huit interventions. Est-ce que vous aussi, vous avez un mot d'amour à laisser à votre audience, à votre communauté ?

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Merci pour l'argent. non merci beaucoup merci beaucoup parce que parce qu'en fait peut-être peut-être je sais pas je parle au conditionnel mais peut-être que si on avait pas eu cette communauté là on aurait déjà abandonné l'idée de faire du podcast c'est je pense le plus beau compliment qu'on peut leur faire parce que je pense qu'on aurait abandonné mais c'est des gens qui nous poussent à toujours faire déjà et c'est des gens on en parlait encore hier avec Simone hier soir en parlant de ce qu'on allait faire pour la saison 4 Merci. C'est des gens qui nous poussent à aller voir toujours un peu plus loin, à essayer toujours de pousser nos limites. Et je le souhaite, même si je ne sais pas si on réussit, mais à pousser parfois certaines limites du podcast. Donc, merci pour ça. Merci pour tout. Merci pour la confiance que vous nous avez donnée, parce que vous nous donnez beaucoup de confiance en ce qu'on fait.

  • Speaker #2

    Ça, c'est certain.

  • Speaker #1

    On est deux personnes qui doutons beaucoup de nos capacités à faire dans la vie. Du coup, ça nous donne beaucoup de force. Et puis je te laisse le mot de la fin. Enfin,

  • Speaker #2

    les mots de la fin. Moi, d'abord, je voudrais dire que je les admire. Je les trouve vachement plus brillants que nous.

  • Speaker #1

    Tu ne dis pas ça de moi ? Jamais ? Tu dis ça les autres ? Je suis vexé, je m'en vais.

  • Speaker #2

    Non, je t'admire aussi. Merci. Je les admire énormément. Je les trouve extrêmement brillants. Et tous les jours, vraiment tous les jours, parce que tous les jours, on échange et tous les jours, on se dit bonjour. Et tous les jours, ils nous partagent des morceaux qu'ils ont digués. Tous les jours, ils nous parlent de... Voilà, ils sont hyper brillants, hyper intelligents. Et moi, tous les jours, je me dis, mais comment c'est possible ? que tous ces gens hyper brillants, hyper intelligents, hyper intéressants, qui ont beaucoup de choses à apporter, s'intéressent à nos conneries qu'on raconte. Et moi, je voudrais dire que si un jour, il y a une invasion de zombies, je les veux tous dans ma team. Je ne veux personne d'autre, je les veux eux.

  • Speaker #0

    Eh bien, le message est passé. Merci beaucoup, Simon et Simone, d'avoir partagé ce moment avec nous. C'était le premier épisode de ce format. Une manière pour nous, chez Ausha, de remercier nos utilisateurs. dont vous faites partie, Simon et Simone. On revient le mois prochain pour de nouveaux témoignages sur un nouveau podcast. En attendant, n'hésitez pas à nous noter sur Apple Podcasts et vous pouvez retrouver toutes les news de chat sur Facebook et Twitter. On se dit à très très vite !

Chapters

  • Passer le générique

    01:24

  • Le podcast Simon et Simone, c'est quoi ?

    01:56

  • Simone et l'homogénéisation de la musique

    03:03

  • Des émissions en Livestream sur Twitch

    06:17

  • Un lien très fort avec la communauté

    08:38

  • Une vraie expertise de la musique

    16:05

  • Des univers musicaux éclectiques

    19:06

  • Des invités surprenants

    22:42

  • Une portée nostalgique

    25:19

  • Simon et Simone remercient leurs auditeurs

    28:44

Description

Simon & Simone parlent de musique : une bonne excuse pour défendre l'ouverture d'esprit, la curiosité insatiable et la franche rigolade. Avec leurs deux podcasts Discorama et Missteps, ils ont construit une communauté incroyable qui leur rend bien. La preuve dans cet épisode de Fancast !

Un podcast créé avec amour par Ausha.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue à tous pour ce premier épisode du podcast Ausha, la plateforme idéale pour héberger, diffuser et monétiser vos podcasts. Vous l'aurez compris, on baigne dans l'univers du podcast et de ses créateurs. Une chance extraordinaire qu'on a voulu transformer en ondes positives. Car au-delà de créer du contenu audio, les podcasteurs touchent leur audience en les faisant rire, pleurer, en leur provoquant la frousse et en déclenchant des curiosités et même des réflexions. Autant d'émotions qui, des fois, restent discrètes. Et donc, le créateur du podcast ne se doute pas de tout cela. Ça reste dans l'ombre. Alors, nous sommes partis à la recherche des fans. Et on leur a demandé de laisser quelques mots à leur podcasteur préféré afin qu'on joue le rôle de messager. Vous avez bien lancé Fancast. Et pour ce premier épisode, j'accueille Simon de Simon & Simone, et Simone aussi, pour partager les mots doux de leurs auditeurs à l'égo. Salut Simon et Simone ! Bonjour ! Merci d'avoir accepté l'invitation. En même temps, je crois qu'on a plutôt bien teasé. On vous a dit qu'on avait pas mal de messages sur notre ordi et je suppose que ça titille un peu la curiosité.

  • Speaker #1

    C'est cool quand on t'insulte et tout, c'est cool.

  • Speaker #2

    Non, non, on est ravis d'avoir les avis des auditeurs en direct. C'est très intéressant pour nous.

  • Speaker #0

    Ouais, on n'a pas été chercher les haters. J'ai dit, c'est le long de positif. Vous allez ressortir de ce podcast, normalement vous allez avoir des cœurs dans les yeux, ça va être magnifique. Trop bien ! Alors du coup, vous êtes à l'origine de deux podcasts, Disco Rama, et si je reprends vos mots, c'est un talk musical qui apprend des trucs en détente, une fois toutes les deux semaines. Et puis il y a Miss Steps qui est un roman audio pour partager vos aventures. Donc on a discuté avec quelques personnes qui écoutent ces deux formats et on va commencer par une première personne qui est Notska.

  • Speaker #3

    En fait, moi, ce qui m'intéresse le plus là-dedans, c'est... C'est quelque chose qui te fait découvrir des zones musicales là où tu n'irais pas, naturellement. Et en particulier, quand on se fie aux playlists Spotify ou Apple Music, on va toujours vers ce qu'on écoute habituellement. Là, on écoute, ça nous tombe dans l'oreille, on découvre des zones un peu inconnues. On accroche ou on n'accroche pas, mais au moins, on est allé vers des endroits qui ne sont pas naturels pour nous.

  • Speaker #0

    Alors là, on a un beau témoignage et j'adore cette comparaison avec Spotify. Est-ce qu'on peut dire que c'est votre objectif ultime ? Éviter l'homogénéisation des goûts musicaux, que tout le monde écoute tout le temps la même chose ?

  • Speaker #2

    Non, on n'est pas homogène. En fait, c'est vrai qu'aujourd'hui, avec des outils d'écoute de musique en ligne comme Spotify, toutes ces plateformes, il y a un jeu d'algorithme qui fait qu'on reste beaucoup dans ce qu'on écoute ou dans des choses similaires. Et il y a toute cette dimension affinitaire. qui fait que je pense que c'est un point à la découverte de choses un peu plus fortuites. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, on écoute de moins en moins la radio, il n'y a plus de musique à la télé. Donc en fait, la découverte de musique, elle est de plus en plus difficile.

  • Speaker #1

    Alors qu'elle est censée être de plus en plus facile.

  • Speaker #2

    Exactement. paradoxalement on est censé avoir accès à tout et finalement on a accès à des espèces de bulles qui ressemblent déjà à ce qu'on écoute ou ce que des gens qui écoutent la même chose que ce qu'on écoute écoute aussi et du coup nous on est plus enfin on vient un peu contrecarrer ça et on vient aussi surprendre par exemple ce ne serait pas une allégorie de la société ça,

  • Speaker #1

    tout est accessible à la fois

  • Speaker #2

    En tout cas, c'est les effets pervers de la numérisation de la société massive. Et c'est vrai que nous, on n'a plus un réflexe qui est celui d'aller dans des vides greniers et d'aller chercher des vinyles. Et parfois, on va choisir des vinyles juste parce que la pochette, elle nous plaît. Et en fait, on retourne dans cette espèce de sérendipité comme ça, de hasard et aller à la rencontre de choses aussi. Moi, ça m'intéresse beaucoup à titre personnel d'aller écouter des choses que je n'aime pas sur le papier. Et en fait, il y a des choses géniales dans tout.

  • Speaker #1

    On pourrait surnommer Discorama plus de sérendipité, moins d'algorithme.

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Ouais, ça serait difficile à retrouver sur Google parce que je pense qu'il y aurait beaucoup de fautes, mais ça pourrait le faire. Alors, on pourrait dire en fait que votre cauchemar, ça serait qu'il y ait une intelligence artificielle qui compose... 90% du catalogue Spotify et que tout le monde consomme que cela.

  • Speaker #2

    Mais c'est déjà le cas.

  • Speaker #0

    Je parle vraiment d'une IA qui compose, qui crée la musique elle-même.

  • Speaker #2

    Qui crée la musique elle-même ?

  • Speaker #1

    Il y a une intelligence artificielle qui a été créée par des mecs dans le but de déposer toutes les suites d'accords possibles et imaginables dans le monde.

  • Speaker #2

    Comme ça, ils ont tous les droits.

  • Speaker #0

    C'est horrible.

  • Speaker #1

    C'est horrible,

  • Speaker #2

    mais ça existe. Ça existe déjà. Après, moi, j'ai... Pourquoi pas, ça peut être une œuvre aussi, ça peut être quelque chose d'expérimental, d'avoir des intelligences artificielles qui créent de la musique. C'est quoi ce film où il y a une intelligence artificielle qui crée de la musique ?

  • Speaker #1

    Le branché à Saint-Tropez ?

  • Speaker #2

    Non, pour la voisine.

  • Speaker #1

    Pour les chélénistes. Mais non ! Non, oui, ça va. Le truc de Mordor, c'est la musique de Mordor. Je ne sais plus, mais c'est un film des années 80 où un mec achète un ordinateur et son ordinateur qui a une intelligence artificielle crée de la musique que la voisine d'à côté trouve très jolie.

  • Speaker #2

    Et du coup, elle tombe un peu amoureuse de son voisin, pensant que c'est lui.

  • Speaker #1

    Alors qu'en fait, c'est son ordinateur.

  • Speaker #2

    Alors qu'en fait, c'est son ordinateur qui l'a créé. Donc, tu vois, comme quoi tout existe.

  • Speaker #1

    Et le film s'appelle, car j'ai la BO ici et je peux te le dire dans une seconde, elle s'appelle « Together in Electric Dreams » .

  • Speaker #0

    Voilà. On a un autre témoignage aussi de Mathilde qui fait écho au fait que vos émissions sont enregistrées en live. On écoute. Déjà,

  • Speaker #4

    je participe du coup aux lives qui sont faits généralement les marts d'histoire. Et puis après, dès que le podcast sort, je l'écoute en allant au taf ou des choses comme ça. Dès que j'ai du temps et du temps libre où je me fais un peu fier, je me dis bon, voilà. Et puis je mets le podcast.

  • Speaker #0

    Voilà, on voit qu'on a là une personne qui consomme à la fois en live et puis à réécouter par la suite.

  • Speaker #1

    Mais je remarque que Mathilde nous écoute quand elle se fait chier seulement.

  • Speaker #2

    Non, je te le dis,

  • Speaker #1

    on parle tous comme ça. Le podcast, c'est d'abord un outil pour faire le ménage.

  • Speaker #2

    C'est vrai. Pour faire le ménage, faire la cuisine, dans les transports en commun, c'est du temps qui n'est pas utilisable à d'autres fins et où on a une attention toute particulière. Et effectivement, on fait nos podcasts en live stream sur Twitch.

  • Speaker #1

    Coucou les annonceurs, on a des auditeurs captifs. C'est bien, c'est pay share.

  • Speaker #2

    On fait tout en live stream sur Twitch. Et en fait, pendant le confinement et pendant le coronavirus, pour revenir sur ta question, En fait, on a de plus en plus fédéré la communauté en live.

  • Speaker #1

    Et sur Discord.

  • Speaker #2

    Et sur Discord aussi. Pour nous, ça a été plutôt une opportunité de consolider l'ensemble de la communauté qui s'est consolidée seule. Ils n'ont pas eu besoin de nous, ils sont super. Ils sont même meilleurs que nous. donc voilà pour nous ça a été Pas du tout une mauvaise expérience, ce confinement, dans la mesure où ça nous a permis aussi de développer un nouveau format qui s'appelle Docurama, qui est uniquement du live stream, qui n'est pas du tout du podcast. Donc,

  • Speaker #0

    en quelque sorte, vous faites un doigt d'honneur au coronavirus, vous passez à travers.

  • Speaker #1

    Ça, ça veut dire que dans une interview papier, tu aurais titré « Simon et Simone, deux points, on fait un doigt d'honneur au coronavirus » . C'est vrai. Je peux lui tout dire, ça ?

  • Speaker #2

    Non, mais oui, de toute façon, on est obligés de faire avec. On est tous dans la même galère. Et c'est vrai que je pense vraiment que le podcast, et notamment le podcast en live, a permis aussi aux gens d'échanger. Et le live stream s'est très bien porté, je pense, pendant le coronavirus.

  • Speaker #0

    Alors, vous avez un tel lien avec votre communauté que vous êtes même prêts à leur laisser vos micros. On va écouter Thierry qui nous parle de cette expérience.

  • Speaker #5

    parce que sachant qu'ils avaient quelques engagements personnels, entre autres un déménagement à Honoré, ils n'ont pas pu faire d'épisode pendant quelques semaines, et donc on a décidé, toute la communauté autour de Disco Rava, de faire notre propre épisode, nous ont prêté leur jouet le temps d'une semaine, et j'ai co-animé ça avec un autre auditeur phare qu'ils appellent Embed Woody, et donc la semaine dernière on a fait une émission, elle a été diffusée à partir d'aujourd'hui.

  • Speaker #0

    C'est un truc de fou quand même, laisser gérer deux auditeurs la création d'une de vos émissions. Ça vous est venu à l'esprit ?

  • Speaker #2

    Alors en fait, ça ne nous est pas venu à l'esprit, c'est eux qui l'ont fait.

  • Speaker #1

    On te dit que nos auditeurs sont meilleurs que nous. C'est fou, mais c'est vrai.

  • Speaker #2

    On a une communauté absolument extraordinaire qui, en l'absence de Discorama pour cause de déménagement, a décidé de prendre le relais. Et en fait, ils ont été tellement bons que nous, on a dit, on vous diffuse évidemment sur notre stream.

  • Speaker #1

    Et c'est un Discoramac !

  • Speaker #2

    ils ont fait un discorama ils ont hacké le discorama ils ont fait tout un tas c'est pas uniquement deux auditeurs qu'on travaillait dessus il y a vraiment une flopée d'auditeurs qu'on bossait dessus et qui ont fait vraiment quelque chose qu'on refait notre jingle à la bouche qu'on tout fait en fait ils ont tout fait ils ont tout fait comme nous en presque et ils sont hyper d'ordre ils ont fait ça il y a sympa rembobiné quoi ouais ils ont exactement fait ça c'était un big-end rewind mes versions podcast et c'était absolument génial ... Et nous, on a décidé de le partager avec aussi les gens qui ne sont pas sur notre communauté Discord pour que ça puisse vivre aussi.

  • Speaker #1

    Et sachez qu'il y en a un pré-roll sur cet épisode. Les fonds seront reversés. Nous, quand même, il ne faut pas déconner, c'est notre fonds.

  • Speaker #0

    Je m'attendais à autre chose. Et vous le referez ? Ça vous donne des idées, ça, justement ?

  • Speaker #1

    Certainement pas. Les gens auront un point de comparaison. Il ne faut pas qu'ils en aient, parce que s'ils en ont un, on est morts.

  • Speaker #2

    Ils vont se rendre compte que nos auditeurs sont meilleurs que nous. Non, non, mais...

  • Speaker #1

    Ben, sincèrement, pourquoi pas ? Je ne sais pas.

  • Speaker #2

    Pourquoi pas ? Après, c'est vraiment l'initiative des auditeurs. Ce n'est pas du tout la nôtre. On ne leur a rien demandé.

  • Speaker #1

    Écoute, en gros, la communauté qu'on a, pour avoir des gens dans notre communauté qui sont dans d'autres communautés, ils nous disent tous, vous avez une communauté qu'on n'a jamais vue ailleurs.

  • Speaker #2

    c'est une communauté d'entraide assez folle qui est hyper active sur plein de sujets il y en a un qui donne des cours d'électronique pour les autres il y en a un qui monte ses legos, qui achète des legos un peu chouettes et qui les monte en live stream avec les autres Simon il donne des cours de musique sur live aussi pour les membres de la communauté ils sont absolument géniaux on se partage

  • Speaker #0

    plein plein de choses voilà on a vraiment énormément de chance d'avoir probablement la communauté la plus mignonne d'internet et c'est ce que devrait être internet tout le temps alors là vous m'offrez une transition mais royale rêvée on va écouter Thierry qui continue et qui va plus loin et qui explique justement qu'est-ce que la communauté de

  • Speaker #5

    Simon et Simone c'est le premier podcast que je commence c'est vraiment quelque chose de très En fait, j'ai l'impression de retrouver, alors à partir du podcast, celui-ci de toute la communauté qu'il y a autour, parce qu'on échange beaucoup sur un Discord, ils sont très présents, ils animent beaucoup la communauté. Et j'ai l'impression de retrouver, parce que moi je suis un vieux de la vieille sur le net, j'ai commencé Internet dans les années 2000, mais cette ambiance-là de confrérie, d'entraide, on est tous spécialistes en quelque chose, donc on n'arrête pas de s'entraider, même au-delà du podcast, c'est vraiment une communauté qui est très soudée et qui n'hésite pas à aider n'importe quel membre. quelques problèmes qu'ils puissent avoir dans n'importe quel domaine. Et ça, c'est vraiment très très chouette.

  • Speaker #0

    C'est beau d'entendre cela, mais est-ce que vous avez une explication d'être arrivé à ce niveau d'engagement, d'échange entre vos éditeurs ?

  • Speaker #1

    Alors là, déjà, en vrai, il a raison, il y a un petit côté Internet d'avant dans notre communauté. Tu vois, ce truc où tout le monde est cool, il n'y a pas de trolls, tout le monde cède, c'est une communauté de hippies 2.0. Est-ce qu'on a une explication à ça ? Déjà, notre communauté est un peu plus vieille.

  • Speaker #2

    Oui, on n'a pas une communauté avec des gens du 18-25 de jeuxvideo.com. Ils sont beaucoup plus âgés que ça, ou en tout cas plus mûrs que ça.

  • Speaker #1

    Oui, on va dire que c'est plutôt plus de 25 ans.

  • Speaker #2

    C'est plutôt plus de 25 ans. On a une communauté aussi de gens qui sont très curieux. Et ça, je pense que c'est un vrai plus. C'est-à-dire qu'en fait, on se rend bien compte que... Quand on fait des discoramas, il y a plein de gens qui commencent en disant « moi j'ai écouté que les épisodes sur des choses que je connais » . Et en fait, quand on commence à aller vers des choses qu'on ne connaît pas et à s'abandonner un peu et à être un petit peu plus curieux, on gagne beaucoup plus en richesse et je pense qu'on a une communauté de gens extrêmement curieux et qui du coup sont très ouverts et qui sont prêts aussi à partager leurs savoirs, comme nous on partage... il y a plein de gens tu vois ils écoutent leur petite musique et puis ils gardent leur petite balle dans un coin et ils les partagent pas avec d'autres nous on a décidé de les partager et en fait comme c'est très axé sur le partage on est aussi sur un sujet culturel on est pas sur un sujet clivant même si la musique peut être clivante mais c'est du clivage bisous c'est oh non on peut pas dire ça clivage bisous

  • Speaker #0

    on a plein de titres là,

  • Speaker #2

    je les garde et je pense que ça ça fait partie des choses qui ont fait que notre communauté est avec des gens aussi extraordinaires, il y a aussi le fait que notre communauté n'est accessible qu'aux tipeurs ce qui fait que du coup il n'y a pas de trolling, il n'y a pas de gens malveillants il n'y a que des gens qui sont bienveillants parce qu'ils ont tous lâché au moins leur petite pièce d'un euro pour venir ou alors ce sont des trolls qui seraient riches ouais ce seraient des trolls qui auraient envie de mettre un euro dans quelque chose et puis il y a ça et puis il y a aussi je pense le fait que dans le podcast nous en fait on a beaucoup développé un univers qui est un peu en dehors du sujet dont on parle, on essaye pas de faire de la radio en podcast ... On n'essaye pas de se conformer. En fait, on parle de musique, mais on ne fait pas France Culture du tout. On est un podcast vraiment de divertissement où les gens se marrent. Et au départ, ça a commencé aussi avec la diffusion en vidéo parce qu'en fait, comme il y a du chat, ça permet à nos auditeurs de se mettre en contact les uns avec les autres. Et en fait, ils se retrouvent toutes les semaines, toutes les deux semaines. Et puis après, en fait, le fait d'avoir créé un Discord a permis aussi de faire une vraie plateforme d'échange pour tous ces gens qui sont d'horizons très différents.

  • Speaker #1

    On a une petite proximité, en fait. C'est un peu ça. C'est un dépôt de pain.

  • Speaker #2

    C'est un dépôt de pain où, en fait, tous les gens peuvent se rencontrer et échanger. Et puis, en fait, on a vraiment de la chance parce qu'on a une communauté qui est hallucinante. C'est-à-dire qu'ils ont tous des compétences assez dingues. dans des domaines très différents et ils ont tous l'envie de le partager avec les autres. Ils sont curieux, ils partagent.

  • Speaker #0

    Je reviens aussi sur cet aspect de partage, en effet, parce qu'il y a quelque chose que vous partagez, qui est votre expérience dans le secteur de la musique. Et il y a Damien qui relève cet aspect.

  • Speaker #6

    Ils ont une vision qui est dans l'industrie elle-même. Ils ont des anecdotes de gens qu'ils ont rencontrés, ils ont des anecdotes de comment ça se passait dans les coulisses à certaines époques. C'est ce genre de petites anecdotes-là aussi qui aident pas mal à la sympathie.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'au final, on consomme beaucoup de musique dans notre quotidien, on s'en connaît de vraiment ce qui se passe derrière. C'est un plaisir pour vous de raconter l'envers du décor ?

  • Speaker #2

    Bien sûr !

  • Speaker #1

    Bah ouais, parce qu'il y a un petit côté un peu défouloir aussi là-dedans, où tu dis genre... ça va, c'est du podcast, c'est bon. Jamais j'irais dire, par exemple, on a un hasard, mais... Je suis pas bien,

  • Speaker #2

    qu'est-ce que tu vas dire ?

  • Speaker #1

    Elle me regarde avec des yeux. Mais jamais, par exemple, j'irais dire que Orlando... Non mais oui, c'est marrant de raconter les coulisses, je sais que ça les amuse beaucoup, en plus, quand on parle de ça, parce que en fait, les gens osent pas parler de ce genre de choses. Non,

  • Speaker #2

    c'est vrai, ils ont toujours... peur de dévoiler des choses alors que nous, on n'est pas du tout là-dedans. Et surtout, je pense que bien souvent, quel que soit le domaine artistique, le contexte a autant d'importance que l'œuvre et que parfois, dans la musique, il y a des coups de bol, il y a des rencontres, il y a des anecdotes marrantes, il y a des gens qui... termine plein de vomi sous une pile de manteaux. Et il faut le dire parfois. Je ne sais pas. Il faut le dire parfois. Arrête ! Arrête !

  • Speaker #1

    Arrête ! Pourquoi les manteaux ?

  • Speaker #2

    Je ne sais pas. Non, mais c'est une idée.

  • Speaker #1

    C'est une image mentale, tu veux dire ?

  • Speaker #2

    Oui. C'est dégueulasse ! Arrête ! Mais en tout cas, ça aide beaucoup. Ça aide beaucoup à aussi... Souvent, la musique est liée à un mouvement, à une épreuve. époque, à une manière de sortir, à tout un contexte. Et en fait, ça aide aussi à remettre les choses dans le contexte. On ne peut pas parler du punk en ne parlant que de la musique, parce qu'en fait, il n'y aurait rien à dire. Il y a trois accords et ça joue énervé et ça boit de la bière. Ce n'est pas ça qui est intéressant dans le punk. Ce qui est intéressant dans le punk, c'est la philosophie qui se cache derrière. L'odeur. Oui, aussi. Ça peut être assez riche. C'est les fringues, c'est la politique, c'est les pocs, c'est Thatcher, c'est tout ça. Et tout ça, il faut en parler. Parce qu'en fait, si on aborde la musique que par la musique et la note et la technique musicale, à titre personnel, je m'emmerde.

  • Speaker #0

    Et ce qui est super intéressant, c'est que justement, vous avez cette capacité à ne pas être expert d'un seul style. Vous êtes l'expert de la musique. Vous ne parlez pas que d'une esthétique. Et il y a Noémie qui a dit quelque chose d'intéressant là-dessus.

  • Speaker #7

    Complètement. C'est vrai qu'on se retrouve plongé dans des univers musicaux dont on n'a pas idée. Et le grand éclectisme fait qu'on est trimballé tous les 15 jours d'un style musical à l'autre et que ça peut aller aussi bien dans les tréfonds de la chanson française où on s'adapte des délires sur Françoise et sur les guillemets jusqu'à des trucs relativement indépendants et récents. Donc moi, c'est vrai que... Ça me sort littéralement de mes habitudes. Et c'est vrai que tout ce qui est fait autour du podcast compte vachement là-dessus, avec les playlists qui sont proposées pour écouter les morceaux en entier. Il y a une vraie attention à une espèce de continuité des choses qui se passent après l'écoute du podcast.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous-même, vous avez dû vous plonger dans des styles qui ne vous attiraient pas du tout de prime abord ? Alors,

  • Speaker #1

    en vrai, il y a presque deux réponses à ça. La vérité, c'est que les genres qui ne nous attirent vraiment pas, on ne les a pas encore traités. On va sûrement les traiter, mais on y va un peu reculons parce que, comme tout le monde, comme les auditeurs qui ont tendance à écouter les épisodes d'abord, des genres qui leur plaisent, nous, c'est pareil. Par exemple, j'ai un petit problème avec le reggae. Je n'ai pas vraiment envie de traiter ce sujet. De toute façon, nos auditeurs n'ont pas vraiment envie qu'on le traite, la vérité.

  • Speaker #2

    Non, mais tu vois, il y a aussi des sujets sur lesquels on ne connaît rien. C'est-à-dire que moi, si demain, tu me demandes de faire un sujet sur la polka, mon gars, il va me falloir trois mois pour...

  • Speaker #1

    Embrasse-moi polka, polka,

  • Speaker #2

    polka. Il va me falloir trois mois pour me mettre d'aplomb. Donc, il y a deux dimensions. Il y a ce qu'on ne connaît pas. Par exemple, tu vois, si on nous demandait de faire un truc sur la musique, sur la K-pop, moi, je n'y connais rien.

  • Speaker #1

    Moi, je m'en fous.

  • Speaker #2

    Et en fait, ça nécessiterait peut-être de trouver un invité qui viendrait en parler, qui saurait en parler. On n'a pas la science infuse du tout.

  • Speaker #1

    Et à la fois, en vrai, il y a quand même des sujets qu'on maîtrisait moins, qu'on a quand même traités, avec un peu plus de recherche, etc. Donc, il y a vraiment deux réponses. Il y a oui et non. Ça dépend des sujets. Quand c'est vraiment trop hard, je t'avouerais qu'il y a plein de sujets qu'on repousse. Quand c'est les trucs où on se dit « Ouais, mais il y a peut-être quelque chose à creuser » , on y va, quoi. et puis je travaille pas un secret en disant que j'ai un petit côté obsessionnel avec le savoir de la musique donc je suis très varié dans mes genres il y a des fois où Simone l'est un peu moins ou il faut qu'elle y cherchait un peu plus et c'est intéressant parce que du coup c'est deux regards différents complètement et du coup on est très complémentaires et en fait c'est très bien c'est vrai que moi je vais être plus dans un survol et dans des choses qui sont plus

  • Speaker #2

    populaire et connu, là où Simon va beaucoup plus aller dans une démarche de digueur que moi j'ai beaucoup moins évidemment.

  • Speaker #1

    Tu as parfois des trucs où je me dis, putain mais oui, j'aurais jamais pensé à ça et c'est mortel. C'est vraiment un truc très complémentaire.

  • Speaker #2

    Et il faut aussi, dans le choix des thématiques, que ce soit suffisamment riche pour pas avoir des playlists qui sont monotones. Parce que si on fait un épisode sur la salsa Merci. et qu'en fait, il n'y a que des choses qui se ressemblent, du coup, ça perd un peu son intérêt. C'est-à-dire que ceux qui connaissent la salsa et qui aiment la salsa, ils connaissent déjà et ce n'est pas très intéressant pour eux. Donc, en fait, il faut qu'il y ait une certaine richesse aussi.

  • Speaker #1

    Je viens de trouver un angle pour la salsa, je t'en parle après, j'ai pas idée.

  • Speaker #0

    On aime la diversité des styles que vous proposez, mais on aime aussi les émissions qui changent un peu et qui surprennent des fois vos auditeurs. Il y a Damien qui nous parle de Valérie D'Amido.

  • Speaker #6

    Il y en a un qui m'a beaucoup marqué, c'est quand il y avait l'invité Valérie D'Amido. Ils ont fait la playlist de l'adolescence de Valérie D'Amido. Déjà, ça nous a surpris parce qu'on ne s'attendait pas à entendre Valérie D'Amido dans un podcast de The Toxic Avenger. Ça, c'était pas mal. Et surtout, faire la playlist de son adolescence, c'est un exercice assez sympa, ce qui a fait que je l'ai fait aussi de mon côté, rien que pour le kiff.

  • Speaker #0

    Alors, l'objectif, c'était quoi ? C'était de surprendre ? votre communauté, justement, avec un invité qu'on n'aurait pas cru apparaître dans un podcast qui concerne la musique ?

  • Speaker #1

    Alors, en fait, c'est question de praticité, puisque c'est notre pote et qu'elle habite à 500 mètres de chez nous.

  • Speaker #2

    Ça,

  • Speaker #1

    c'est vrai. Voilà. Mais c'est surtout, en fait, nous qui la connaissons dans la vie de tous les jours, on sait très bien que les gens...

  • Speaker #2

    Elle n'est pas ce que les gens imaginent d'elle.

  • Speaker #1

    Ouais, elle est beaucoup plus punk que ce que les gens imaginent. Et puis surtout, je trouve que faire une playlist de tes morceaux d'adolescence, ça dit beaucoup sur toi, beaucoup plus que presque ce que tu écoutes maintenant. Ça dit beaucoup par quelle phase t'es passé. C'est assez intéressant, en fait. Et puis, en plus, la playlist de l'adolescence de Valérie a été cool.

  • Speaker #2

    Elle était super cool. Et en fait, pourquoi pas réitérer l'expérience ? En fait, quand on a des invités qui font de la musique et tout, on peut parler de musique, on peut parler de ce qu'ils font. On peut parler de ce qu'ils écoutent, qui vont être des choses qu'ils ont un peu diguées et tout. Et quand on a des invités qui ne sont pas spécialement des gens qui font de la musique, c'est super intéressant d'apprendre à les découvrir à travers ce qu'ils écoutent.

  • Speaker #1

    Et puis ça parle d'une époque.

  • Speaker #2

    Ça parle d'une époque, exactement. Et ça permet... Voilà, c'est un... La musique est aussi un prétexte à échange. Et d'ailleurs, je pense que pour nous, la musique est aussi parfois un prétexte. Pour raconter des conneries derrière un micro et faire de la radio pirate. C'est le temps ! C'était un échec.

  • Speaker #1

    Quand on fait un podcast sur la musique brésilienne, on passe de la musique brésilienne, mais derrière, il y a deux gugus qui racontent des fades, c'est tout.

  • Speaker #2

    Oui, c'est...

  • Speaker #0

    Et puis dans Valérie D'Amido, on retrouve aussi le côté sympa, pote, pas prise de tête, un peu comme vous, en fait. Oui,

  • Speaker #2

    complètement.

  • Speaker #1

    Ah bah, complètement, ouais. Complètement, c'est la famille.

  • Speaker #2

    Complètement. Et puis surtout, avoir des invités. C'était la première fois qu'on avait un invité. Donc, c'était aussi un premier exercice pour nous. Mais ça peut être très intéressant de décliner cette BO de l'adolescence pour des gens qui ne seraient pas des musiciens.

  • Speaker #1

    Je veux toujours recevoir Yvan Le Bolloc.

  • Speaker #2

    Oui, on aimerait bien recevoir Yvan Le Bolloc.

  • Speaker #1

    Il a dit oui,

  • Speaker #2

    mais on n'a pas réussi à l'avoir.

  • Speaker #0

    Ça ne devrait pas tarder alors.

  • Speaker #2

    Peut-être.

  • Speaker #0

    Ok. Alors, pour certains aussi, vous vous touchez la fibre un peu nostalgique. Thierry, qu'on a écouté tout à l'heure, nous en parle.

  • Speaker #3

    Moi, je crois que je suis le plus vieux des auditeurs. Enfin, du moins, dans la communauté, je crois que c'est moi l'un des plus vieux. Et celui qui m'a marqué le plus, c'est celui qui a été le plus en résonance avec la fin de mon adolescence et le début de mon âge adulte, en fait. Donc, c'est sur le premier volet, sur la techno. Et ça a été, je l'ai déjà dit à Simon, ça a été une vraie time machine pour moi. Toutes les images de l'époque sont revenues en tête et j'ai revécu l'époque. Et ça aussi, c'est la puissance de l'audio. Parce qu'on ne se prend pas des images d'autres personnes. C'est nos propres images qui viennent illustrer à la fois la musique et les anecdotes.

  • Speaker #1

    qui ont été dit vu qu'il y avait un invité pendant cette émission vous vous doutiez que vous touchiez des sensibilités comme cela quand vous parliez de certains styles de musique c'est notre but trop bien toucher la nostalgie à titre perso c'est mon moteur et surtout en fait on nous le dit souvent on nous dit souvent ah là là ça m'a replongé dans une époque de ma vie et ça c'est formidable il y a un feeling qu'on adore à Disco Rama et que tout le monde a eu que tu as eu que tout le monde a eu qui est génial et qu'on essaye de recréer un peu enfin pas à chaque fois mais le plus possible c'est tu sais quand tu euh Quand tu as oublié un morceau de ton enfance ou de ton adolescence et que tu le réécoutes et que tu te dis, mais oui, putain, et que tu avais complètement oublié ce morceau, ta mémoire, tu avais fait complètement défaut. Ce feeling, il est génial. Et on essaye vraiment de recréer ça à chaque fois, de retrouver des morceaux où tu te dis, mais oui, putain, j'avais complètement oublié ce truc-là. C'est génial.

  • Speaker #2

    Exactement. Et ouais, cet appel à la nostalgie, de toute façon, on parle beaucoup de... De toute façon, on ne parle pas tellement de l'actualité musicale. En fait,

  • Speaker #1

    le podcast, c'était mieux avant, mais... Pas de vieux cons. On est sereins,

  • Speaker #2

    quoi. C'est surtout qu'il y a forcément plus de richesses dans le passé que dans le présent. C'est logique.

  • Speaker #1

    De fait.

  • Speaker #2

    De fait. Et du coup, forcément, on va diguer des choses du passé et il y a toujours... La musique est toujours associée à des souvenirs. Et ça permet aussi, effectivement, il y a le côté machine à réagir dans le temps.

  • Speaker #0

    J'adore aussi le témoignage de Thierry quand il dit justement que le podcast, c'est de l'image. Non, pardon, c'est du son, justement, et qu'on n'a pas l'image. Et que du coup, ça donne beaucoup plus de place à l'imagination. Et en gros, pendant qu'il vous écoute, il peut se remémorer certains moments. Peut-être que vous étiez au lycée, vous découvrez justement la techno. c'est ça aussi qui est kiffant avec le podcast, non ? Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr. C'est comme la radio quand on était mômes, quand on écoutait la radio sous la couette, on imaginait la tête des animateurs, on imaginait tout ce qui se passait. C'est un monde d'imaginaire et c'est ça qui est bien. Effectivement, c'est un beau média et puis surtout, c'est du podcast. On n'est pas limité par le temps, on n'est pas limité par ce qu'on a le droit de dire, on n'est pas limité par ce qu'on veut diffuser. On fait ce qu'on veut, le podcast, c'est un format où en gros, les mecs t'ont dit mais en fait Tu fais de l'audio à partir du moment où tu fais de l'audio, tu fais ce que tu veux. Tu peux faire des émissions de 25 heures où tu récites un mot pendant 25 heures. Tu peux faire une émission de radio conventionnelle, tu peux faire ce que tu veux. C'est un format tellement libre que forcément, il laisse, je pense, encore plus de place à l'imaginaire que la radio traditionnelle.

  • Speaker #0

    Bon, Simon et Simone, ça va être à votre tour. Je vous ai donné huit témoignages, huit interventions. Est-ce que vous aussi, vous avez un mot d'amour à laisser à votre audience, à votre communauté ?

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Merci pour l'argent. non merci beaucoup merci beaucoup parce que parce qu'en fait peut-être peut-être je sais pas je parle au conditionnel mais peut-être que si on avait pas eu cette communauté là on aurait déjà abandonné l'idée de faire du podcast c'est je pense le plus beau compliment qu'on peut leur faire parce que je pense qu'on aurait abandonné mais c'est des gens qui nous poussent à toujours faire déjà et c'est des gens on en parlait encore hier avec Simone hier soir en parlant de ce qu'on allait faire pour la saison 4 Merci. C'est des gens qui nous poussent à aller voir toujours un peu plus loin, à essayer toujours de pousser nos limites. Et je le souhaite, même si je ne sais pas si on réussit, mais à pousser parfois certaines limites du podcast. Donc, merci pour ça. Merci pour tout. Merci pour la confiance que vous nous avez donnée, parce que vous nous donnez beaucoup de confiance en ce qu'on fait.

  • Speaker #2

    Ça, c'est certain.

  • Speaker #1

    On est deux personnes qui doutons beaucoup de nos capacités à faire dans la vie. Du coup, ça nous donne beaucoup de force. Et puis je te laisse le mot de la fin. Enfin,

  • Speaker #2

    les mots de la fin. Moi, d'abord, je voudrais dire que je les admire. Je les trouve vachement plus brillants que nous.

  • Speaker #1

    Tu ne dis pas ça de moi ? Jamais ? Tu dis ça les autres ? Je suis vexé, je m'en vais.

  • Speaker #2

    Non, je t'admire aussi. Merci. Je les admire énormément. Je les trouve extrêmement brillants. Et tous les jours, vraiment tous les jours, parce que tous les jours, on échange et tous les jours, on se dit bonjour. Et tous les jours, ils nous partagent des morceaux qu'ils ont digués. Tous les jours, ils nous parlent de... Voilà, ils sont hyper brillants, hyper intelligents. Et moi, tous les jours, je me dis, mais comment c'est possible ? que tous ces gens hyper brillants, hyper intelligents, hyper intéressants, qui ont beaucoup de choses à apporter, s'intéressent à nos conneries qu'on raconte. Et moi, je voudrais dire que si un jour, il y a une invasion de zombies, je les veux tous dans ma team. Je ne veux personne d'autre, je les veux eux.

  • Speaker #0

    Eh bien, le message est passé. Merci beaucoup, Simon et Simone, d'avoir partagé ce moment avec nous. C'était le premier épisode de ce format. Une manière pour nous, chez Ausha, de remercier nos utilisateurs. dont vous faites partie, Simon et Simone. On revient le mois prochain pour de nouveaux témoignages sur un nouveau podcast. En attendant, n'hésitez pas à nous noter sur Apple Podcasts et vous pouvez retrouver toutes les news de chat sur Facebook et Twitter. On se dit à très très vite !

Chapters

  • Passer le générique

    01:24

  • Le podcast Simon et Simone, c'est quoi ?

    01:56

  • Simone et l'homogénéisation de la musique

    03:03

  • Des émissions en Livestream sur Twitch

    06:17

  • Un lien très fort avec la communauté

    08:38

  • Une vraie expertise de la musique

    16:05

  • Des univers musicaux éclectiques

    19:06

  • Des invités surprenants

    22:42

  • Une portée nostalgique

    25:19

  • Simon et Simone remercient leurs auditeurs

    28:44

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