Description
Lorsqu’on observe la composition des salles lors des représentations de spectacles de danse en France, il est difficile de ne pas faire le constat – malgré tout ce que nous, les médiatrices et médiateurs culturels, les responsables de programmation, les communiquants… pouvons mettre en place afin de diversifier au maximum les publics – que la danse est une forme artistique qui attire plus facilement des personnes issues de milieux intellectuels et sensibilisés depuis l’enfance.
Notre appartenance à une certaine classe sociale et culturelle déterminerait donc notre goût pour telle ou telle forme d’art, c’est précisément la théorie que défend Pierre Bourdieu dans La Distinction, qui fait encore aujourd’hui autorité. Et pourtant, au fur et à mesure des rencontres artistiques que j’ai pu faire au sein du Manège, autant parmi les artistes que parmi les spectateurs et spectatrices, nous rencontrons de nombreux contre-exemples à cette théorie déterministe.
Notre invité du jour, Jan Martens, pourrait bien faire partie de ces contre-exemples, et il est devenu en quelques années l’un des chorégraphes incontournables de sa génération. D’ailleurs, dans ses pièces, il se bat lui aussi contre un certain cloisonnement du monde de l’art, il va nous expliquer cela lors de cet entretien réalisé à distance.
Pour commencer Bruno Lobé, directeur du Manège, nous raconte comment il a rencontré le travail de Jan Martens.
🎧 Extraits sonores
People’s Faces, Kae Tempest
Phrygian Tucket, Stephen Montague
No One’s Little Girl, Raincoats
👁️ Voir le travail de Jan
Au Manège de Reims
Jeudi 6 mars à 20h, Vendredi 7 mars à 19h
Ailleurs : agenda sur le site de Grip
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.