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Episode 4 : You need a gender to be hired 就活なら性別は必要だ cover
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Femin Tokyo

Episode 4 : You need a gender to be hired 就活なら性別は必要だ

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34min |09/06/2022
Play
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34min |09/06/2022
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Description

Episode 4 : You need a gender to be hired 

就活なら性別は必要だ

Si tu veux un job, il te faut un genre


Art by Aunt Lily

https://www.instagram.com/auntlily_illustration/


Yumi Mizuno started a group that fights against forced gender representation in the hiring process in Japan. She reaches out to universities, suits companies, shukatsu hiring companies and webiste and she's doing an amazing job. Check her out :

Smash Shukatsu Sexism

https://twitter.com/shukatsusexism 


For the episode 4 of Femin in Tokyo, we’re going to talk about the very strict rules that exist in Japan in the professional sphere, from the moment where one will start the interviews to get hired, to the moment they start working at the office.

In Japan, for the most traditional structures, the company is sort of a second family. There’s still a strong sense of sacrifice needed to a company, with sometimes, for example, long hours on overtime, which can be seen as a proof of dedication to a company. Dinners out with colleagues after work can be quite common and help to create a strong and active work sphere, sometimes as strong as the private sphere. So the professional area is definitely affecting the habitants of Japan in their private life.

In Japan, the hiring process can be very stressful to the Japanese youth. It’s a pretty big deal to not being accepted in your choice university or your choice company, and both are often linked. Many companies, the very best, will only accept a specific diploma from a specific school. Japanese youth is like all nationalities, they need to belong, they don’t want to be ronin. Ronin is a term that used to talk about a former samurai who doesn’t have a master anymore, and the term was already quite negative in the past. Today it’s used for candidates who got refused either in their chosen schools, universities or company. They usually have to study hard for another year and take the same test again.

Let’s talk today about one very important aspect of the hiring process in Japanese companies. The rules that dictate how to dress according to your gender.

Pour l'épisode 4 de Féminisme à Tokyo, nous allons parler des règles très strictes qui existent au Japon dans la sphère professionnelle, depuis le moment où commencent les entretiens à l'embauche, jusqu'au premier jour de travail.


Au Japon, pour les structures les plus traditionnelles, l'entreprise est en quelque sorte une seconde famille. Il existe encore un fort sentiment de sacrifice nécessaire à l'entreprise, avec parfois, par exemple, de longues heures supplémentaires, qui peuvent être considérées comme une preuve de dévouement à l'entreprise. Les dîners entre collègues après le travail peuvent être assez courants et contribuent à créer une sphère professionnelle forte et active, parfois aussi forte que la sphère privée. Le domaine professionnel affecte donc bel et bien le Japon dans la vie privée.

Au Japon, le processus d'embauche peut être très stressant pour les jeunes Japonais.es. Ce n'est pas une mince affaire de ne pas être accepté.e dans l'université de son choix ou dans l'entreprise de son choix, et les deux sont souvent liés. De nombreuses entreprises, les meilleures, n'acceptent qu'un diplôme spécifique d'une école spécifique. La jeunesse japonaise est comme toutes les nationalités, elle a besoin d'appartenir, elle ne veut pas être ronin. Ronin est un terme qui désignait autrefois un ancien samouraï qui n'a plus de maître, et le terme était déjà assez négatif dans le passé. Aujourd'hui, il est utilisé pour les candidat.es qui ont été refusés dans leurs écoles, universités ou entreprises. Il faut alors souvent étudier dur pendant une année supplémentaire et repasser le même test.


Parlons aujourd'hui d'un aspect très important du processus de recrutement dans les entreprises japonaises. Les règles qui dictent comment s'habiller en fonction de son sexe.


Yumi Mizuno a créé un groupe qui lutte contre la représentation forcée des sexes dans le processus d'embauche au Japon. Elle s'adresse aux universités, aux entreprises de costumes, aux entreprises d'embauche shukatsu et aux sites web et elle fait un travail formidable. Retrouvez-la ici :

Smash Shukatsu Sexism
https://twitter.com/shukatsusexism  

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就活なら性別は必要だ

Si tu veux un job, il te faut un genre


Art by Aunt Lily

https://www.instagram.com/auntlily_illustration/


Yumi Mizuno started a group that fights against forced gender representation in the hiring process in Japan. She reaches out to universities, suits companies, shukatsu hiring companies and webiste and she's doing an amazing job. Check her out :

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For the episode 4 of Femin in Tokyo, we’re going to talk about the very strict rules that exist in Japan in the professional sphere, from the moment where one will start the interviews to get hired, to the moment they start working at the office.

In Japan, for the most traditional structures, the company is sort of a second family. There’s still a strong sense of sacrifice needed to a company, with sometimes, for example, long hours on overtime, which can be seen as a proof of dedication to a company. Dinners out with colleagues after work can be quite common and help to create a strong and active work sphere, sometimes as strong as the private sphere. So the professional area is definitely affecting the habitants of Japan in their private life.

In Japan, the hiring process can be very stressful to the Japanese youth. It’s a pretty big deal to not being accepted in your choice university or your choice company, and both are often linked. Many companies, the very best, will only accept a specific diploma from a specific school. Japanese youth is like all nationalities, they need to belong, they don’t want to be ronin. Ronin is a term that used to talk about a former samurai who doesn’t have a master anymore, and the term was already quite negative in the past. Today it’s used for candidates who got refused either in their chosen schools, universities or company. They usually have to study hard for another year and take the same test again.

Let’s talk today about one very important aspect of the hiring process in Japanese companies. The rules that dictate how to dress according to your gender.

Pour l'épisode 4 de Féminisme à Tokyo, nous allons parler des règles très strictes qui existent au Japon dans la sphère professionnelle, depuis le moment où commencent les entretiens à l'embauche, jusqu'au premier jour de travail.


Au Japon, pour les structures les plus traditionnelles, l'entreprise est en quelque sorte une seconde famille. Il existe encore un fort sentiment de sacrifice nécessaire à l'entreprise, avec parfois, par exemple, de longues heures supplémentaires, qui peuvent être considérées comme une preuve de dévouement à l'entreprise. Les dîners entre collègues après le travail peuvent être assez courants et contribuent à créer une sphère professionnelle forte et active, parfois aussi forte que la sphère privée. Le domaine professionnel affecte donc bel et bien le Japon dans la vie privée.

Au Japon, le processus d'embauche peut être très stressant pour les jeunes Japonais.es. Ce n'est pas une mince affaire de ne pas être accepté.e dans l'université de son choix ou dans l'entreprise de son choix, et les deux sont souvent liés. De nombreuses entreprises, les meilleures, n'acceptent qu'un diplôme spécifique d'une école spécifique. La jeunesse japonaise est comme toutes les nationalités, elle a besoin d'appartenir, elle ne veut pas être ronin. Ronin est un terme qui désignait autrefois un ancien samouraï qui n'a plus de maître, et le terme était déjà assez négatif dans le passé. Aujourd'hui, il est utilisé pour les candidat.es qui ont été refusés dans leurs écoles, universités ou entreprises. Il faut alors souvent étudier dur pendant une année supplémentaire et repasser le même test.


Parlons aujourd'hui d'un aspect très important du processus de recrutement dans les entreprises japonaises. Les règles qui dictent comment s'habiller en fonction de son sexe.


Yumi Mizuno a créé un groupe qui lutte contre la représentation forcée des sexes dans le processus d'embauche au Japon. Elle s'adresse aux universités, aux entreprises de costumes, aux entreprises d'embauche shukatsu et aux sites web et elle fait un travail formidable. Retrouvez-la ici :

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For the episode 4 of Femin in Tokyo, we’re going to talk about the very strict rules that exist in Japan in the professional sphere, from the moment where one will start the interviews to get hired, to the moment they start working at the office.

In Japan, for the most traditional structures, the company is sort of a second family. There’s still a strong sense of sacrifice needed to a company, with sometimes, for example, long hours on overtime, which can be seen as a proof of dedication to a company. Dinners out with colleagues after work can be quite common and help to create a strong and active work sphere, sometimes as strong as the private sphere. So the professional area is definitely affecting the habitants of Japan in their private life.

In Japan, the hiring process can be very stressful to the Japanese youth. It’s a pretty big deal to not being accepted in your choice university or your choice company, and both are often linked. Many companies, the very best, will only accept a specific diploma from a specific school. Japanese youth is like all nationalities, they need to belong, they don’t want to be ronin. Ronin is a term that used to talk about a former samurai who doesn’t have a master anymore, and the term was already quite negative in the past. Today it’s used for candidates who got refused either in their chosen schools, universities or company. They usually have to study hard for another year and take the same test again.

Let’s talk today about one very important aspect of the hiring process in Japanese companies. The rules that dictate how to dress according to your gender.

Pour l'épisode 4 de Féminisme à Tokyo, nous allons parler des règles très strictes qui existent au Japon dans la sphère professionnelle, depuis le moment où commencent les entretiens à l'embauche, jusqu'au premier jour de travail.


Au Japon, pour les structures les plus traditionnelles, l'entreprise est en quelque sorte une seconde famille. Il existe encore un fort sentiment de sacrifice nécessaire à l'entreprise, avec parfois, par exemple, de longues heures supplémentaires, qui peuvent être considérées comme une preuve de dévouement à l'entreprise. Les dîners entre collègues après le travail peuvent être assez courants et contribuent à créer une sphère professionnelle forte et active, parfois aussi forte que la sphère privée. Le domaine professionnel affecte donc bel et bien le Japon dans la vie privée.

Au Japon, le processus d'embauche peut être très stressant pour les jeunes Japonais.es. Ce n'est pas une mince affaire de ne pas être accepté.e dans l'université de son choix ou dans l'entreprise de son choix, et les deux sont souvent liés. De nombreuses entreprises, les meilleures, n'acceptent qu'un diplôme spécifique d'une école spécifique. La jeunesse japonaise est comme toutes les nationalités, elle a besoin d'appartenir, elle ne veut pas être ronin. Ronin est un terme qui désignait autrefois un ancien samouraï qui n'a plus de maître, et le terme était déjà assez négatif dans le passé. Aujourd'hui, il est utilisé pour les candidat.es qui ont été refusés dans leurs écoles, universités ou entreprises. Il faut alors souvent étudier dur pendant une année supplémentaire et repasser le même test.


Parlons aujourd'hui d'un aspect très important du processus de recrutement dans les entreprises japonaises. Les règles qui dictent comment s'habiller en fonction de son sexe.


Yumi Mizuno a créé un groupe qui lutte contre la représentation forcée des sexes dans le processus d'embauche au Japon. Elle s'adresse aux universités, aux entreprises de costumes, aux entreprises d'embauche shukatsu et aux sites web et elle fait un travail formidable. Retrouvez-la ici :

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For the episode 4 of Femin in Tokyo, we’re going to talk about the very strict rules that exist in Japan in the professional sphere, from the moment where one will start the interviews to get hired, to the moment they start working at the office.

In Japan, for the most traditional structures, the company is sort of a second family. There’s still a strong sense of sacrifice needed to a company, with sometimes, for example, long hours on overtime, which can be seen as a proof of dedication to a company. Dinners out with colleagues after work can be quite common and help to create a strong and active work sphere, sometimes as strong as the private sphere. So the professional area is definitely affecting the habitants of Japan in their private life.

In Japan, the hiring process can be very stressful to the Japanese youth. It’s a pretty big deal to not being accepted in your choice university or your choice company, and both are often linked. Many companies, the very best, will only accept a specific diploma from a specific school. Japanese youth is like all nationalities, they need to belong, they don’t want to be ronin. Ronin is a term that used to talk about a former samurai who doesn’t have a master anymore, and the term was already quite negative in the past. Today it’s used for candidates who got refused either in their chosen schools, universities or company. They usually have to study hard for another year and take the same test again.

Let’s talk today about one very important aspect of the hiring process in Japanese companies. The rules that dictate how to dress according to your gender.

Pour l'épisode 4 de Féminisme à Tokyo, nous allons parler des règles très strictes qui existent au Japon dans la sphère professionnelle, depuis le moment où commencent les entretiens à l'embauche, jusqu'au premier jour de travail.


Au Japon, pour les structures les plus traditionnelles, l'entreprise est en quelque sorte une seconde famille. Il existe encore un fort sentiment de sacrifice nécessaire à l'entreprise, avec parfois, par exemple, de longues heures supplémentaires, qui peuvent être considérées comme une preuve de dévouement à l'entreprise. Les dîners entre collègues après le travail peuvent être assez courants et contribuent à créer une sphère professionnelle forte et active, parfois aussi forte que la sphère privée. Le domaine professionnel affecte donc bel et bien le Japon dans la vie privée.

Au Japon, le processus d'embauche peut être très stressant pour les jeunes Japonais.es. Ce n'est pas une mince affaire de ne pas être accepté.e dans l'université de son choix ou dans l'entreprise de son choix, et les deux sont souvent liés. De nombreuses entreprises, les meilleures, n'acceptent qu'un diplôme spécifique d'une école spécifique. La jeunesse japonaise est comme toutes les nationalités, elle a besoin d'appartenir, elle ne veut pas être ronin. Ronin est un terme qui désignait autrefois un ancien samouraï qui n'a plus de maître, et le terme était déjà assez négatif dans le passé. Aujourd'hui, il est utilisé pour les candidat.es qui ont été refusés dans leurs écoles, universités ou entreprises. Il faut alors souvent étudier dur pendant une année supplémentaire et repasser le même test.


Parlons aujourd'hui d'un aspect très important du processus de recrutement dans les entreprises japonaises. Les règles qui dictent comment s'habiller en fonction de son sexe.


Yumi Mizuno a créé un groupe qui lutte contre la représentation forcée des sexes dans le processus d'embauche au Japon. Elle s'adresse aux universités, aux entreprises de costumes, aux entreprises d'embauche shukatsu et aux sites web et elle fait un travail formidable. Retrouvez-la ici :

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