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#35 – Mounia Moula (Cascadeuse) cover
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Fortitude

#35 – Mounia Moula (Cascadeuse)

#35 – Mounia Moula (Cascadeuse)

1h11 |29/03/2024
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#35 – Mounia Moula (Cascadeuse)

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Description

Vous voulez savoir ce que c’est que l’art de l’obstacle ?

 

Fortitude est le podcast consacré à la force morale, à la résilience sous toutes ses formes. J’ai désormais eu le privilège de recevoir des dizaines d’invités qui, chacun à leur manière, ont surmonté ou surmontent encore l’adversité.

 

Mais je dois avouer que c’est la première fois que j’ai le plaisir de recevoir une personne qui a su en faire…un art.

 

Mounia Moula a grandi en banlieue comme on dit, dans le 94. Petite, on lui demande ce qu’elle veut faire plus tard ; elle répondra « ninja ».


Ce que l’on aurait pu prendre comme un rêve de gosse s’est transformé en une réalité. Mounia ne tenait pas en place, elle devait constamment bouger, faire du sport, s’agiter. Mais plutôt que de s’en inquiéter (comme beaucoup de parents aujourd’hui), les siens ont eu l’intelligence de ne pas tenter de réfréner ou même canaliser son énergie mais au contraire ils l’ont cultivée en multipliant ses activités sportives. Elle découvrira notamment les sports de combats dans lesquels elle excellera rapidement.

 

Elle doit cependant ménager ses rêves avec la dure réalité : les sacrifices de ses parents (ardents travailleurs mais disposant de très peu de moyens) ne peuvent perdurer encore longtemps. Elle doit trouver un job, un vrai.

 

Mais sa nature la rattrape et, surtout, sa conviction que sa vie est ailleurs, en tout cas pas dans une routine métro / boulot / dodo.

 

C’est alors qu’elle se trouve justement dans le métro, en se rendant à son petit boulot de l’époque, qu’elle tombe sur une publicité pour une école de cascadeurs. C’est la révélation.

 

Elle y fait ses premiers pas et noue rapidement des amitiés avec des personnes comme elle, qui ne tiennent pas en place (au sens propre). Elle s’entraîne tous les jours durement à la poursuite de son rêve qu’elle refuse de lâcher même si elle ne peut bien entendu pas en vivre. C’est difficile de payer un loyer en faisant des acrobaties dans des jardins publics.

 

Puis c’est la rencontre des Yamakasi, le fameux groupe d’experts du parkours, ou de l’art du déplacement que l’on a vus dans le film éponyme et dans d’autres superproductions cinématographiques.

 

Une chose mène à une autre et grâce à sa détermination, son athlétisme hors norme et sa soif d’apprendre on lui donne enfin sa chance dans une production de Luc Besson.


Le train est lancé, plus rien ne l’arrêtera. Sa filmographie est impressionnante ; elle a travaillé avec les plus grands et sera même récompensée à plusieurs reprises par ses pairs (pour Wonder Woman ou James Bond).

 

Notre conversation est passionnante à plus d’un titre.

 

Son parcours est bien entendu inspirant, notamment lorsqu’on est parent et que l’on s’inquiète parce que notre enfant ne tient pas en place et poursuit des rêves qui nous paraissent fous. Nous ne devons pas oublier d’écouter et d’observer pour justement ne pas tuer ses rêves.

 

Mais Mounia est inspirante aussi d’un point de vue philosophique. Elle raconte comment des jeunes peuvent se dédier à un art, qu’ils façonnent à leur manière et qui devient indissociable de leur existence. De son récit il ressort ce principe dont je suis intimement convaincu : le sens de l’existence réside dans l’action, quelle qu’elle soit. Se dédier à accomplir quelque chose, y dévouer son être, avec le plaisir de la camaraderie qu’il l’entoure et du sens de l’effort : voilà une belle manière de donner du sens à son existence.

 

Alors accrochez-vous, car Mounia casse la baraque.

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Vous voulez savoir ce que c’est que l’art de l’obstacle ?

 

Fortitude est le podcast consacré à la force morale, à la résilience sous toutes ses formes. J’ai désormais eu le privilège de recevoir des dizaines d’invités qui, chacun à leur manière, ont surmonté ou surmontent encore l’adversité.

 

Mais je dois avouer que c’est la première fois que j’ai le plaisir de recevoir une personne qui a su en faire…un art.

 

Mounia Moula a grandi en banlieue comme on dit, dans le 94. Petite, on lui demande ce qu’elle veut faire plus tard ; elle répondra « ninja ».


Ce que l’on aurait pu prendre comme un rêve de gosse s’est transformé en une réalité. Mounia ne tenait pas en place, elle devait constamment bouger, faire du sport, s’agiter. Mais plutôt que de s’en inquiéter (comme beaucoup de parents aujourd’hui), les siens ont eu l’intelligence de ne pas tenter de réfréner ou même canaliser son énergie mais au contraire ils l’ont cultivée en multipliant ses activités sportives. Elle découvrira notamment les sports de combats dans lesquels elle excellera rapidement.

 

Elle doit cependant ménager ses rêves avec la dure réalité : les sacrifices de ses parents (ardents travailleurs mais disposant de très peu de moyens) ne peuvent perdurer encore longtemps. Elle doit trouver un job, un vrai.

 

Mais sa nature la rattrape et, surtout, sa conviction que sa vie est ailleurs, en tout cas pas dans une routine métro / boulot / dodo.

 

C’est alors qu’elle se trouve justement dans le métro, en se rendant à son petit boulot de l’époque, qu’elle tombe sur une publicité pour une école de cascadeurs. C’est la révélation.

 

Elle y fait ses premiers pas et noue rapidement des amitiés avec des personnes comme elle, qui ne tiennent pas en place (au sens propre). Elle s’entraîne tous les jours durement à la poursuite de son rêve qu’elle refuse de lâcher même si elle ne peut bien entendu pas en vivre. C’est difficile de payer un loyer en faisant des acrobaties dans des jardins publics.

 

Puis c’est la rencontre des Yamakasi, le fameux groupe d’experts du parkours, ou de l’art du déplacement que l’on a vus dans le film éponyme et dans d’autres superproductions cinématographiques.

 

Une chose mène à une autre et grâce à sa détermination, son athlétisme hors norme et sa soif d’apprendre on lui donne enfin sa chance dans une production de Luc Besson.


Le train est lancé, plus rien ne l’arrêtera. Sa filmographie est impressionnante ; elle a travaillé avec les plus grands et sera même récompensée à plusieurs reprises par ses pairs (pour Wonder Woman ou James Bond).

 

Notre conversation est passionnante à plus d’un titre.

 

Son parcours est bien entendu inspirant, notamment lorsqu’on est parent et que l’on s’inquiète parce que notre enfant ne tient pas en place et poursuit des rêves qui nous paraissent fous. Nous ne devons pas oublier d’écouter et d’observer pour justement ne pas tuer ses rêves.

 

Mais Mounia est inspirante aussi d’un point de vue philosophique. Elle raconte comment des jeunes peuvent se dédier à un art, qu’ils façonnent à leur manière et qui devient indissociable de leur existence. De son récit il ressort ce principe dont je suis intimement convaincu : le sens de l’existence réside dans l’action, quelle qu’elle soit. Se dédier à accomplir quelque chose, y dévouer son être, avec le plaisir de la camaraderie qu’il l’entoure et du sens de l’effort : voilà une belle manière de donner du sens à son existence.

 

Alors accrochez-vous, car Mounia casse la baraque.

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Vous voulez savoir ce que c’est que l’art de l’obstacle ?

 

Fortitude est le podcast consacré à la force morale, à la résilience sous toutes ses formes. J’ai désormais eu le privilège de recevoir des dizaines d’invités qui, chacun à leur manière, ont surmonté ou surmontent encore l’adversité.

 

Mais je dois avouer que c’est la première fois que j’ai le plaisir de recevoir une personne qui a su en faire…un art.

 

Mounia Moula a grandi en banlieue comme on dit, dans le 94. Petite, on lui demande ce qu’elle veut faire plus tard ; elle répondra « ninja ».


Ce que l’on aurait pu prendre comme un rêve de gosse s’est transformé en une réalité. Mounia ne tenait pas en place, elle devait constamment bouger, faire du sport, s’agiter. Mais plutôt que de s’en inquiéter (comme beaucoup de parents aujourd’hui), les siens ont eu l’intelligence de ne pas tenter de réfréner ou même canaliser son énergie mais au contraire ils l’ont cultivée en multipliant ses activités sportives. Elle découvrira notamment les sports de combats dans lesquels elle excellera rapidement.

 

Elle doit cependant ménager ses rêves avec la dure réalité : les sacrifices de ses parents (ardents travailleurs mais disposant de très peu de moyens) ne peuvent perdurer encore longtemps. Elle doit trouver un job, un vrai.

 

Mais sa nature la rattrape et, surtout, sa conviction que sa vie est ailleurs, en tout cas pas dans une routine métro / boulot / dodo.

 

C’est alors qu’elle se trouve justement dans le métro, en se rendant à son petit boulot de l’époque, qu’elle tombe sur une publicité pour une école de cascadeurs. C’est la révélation.

 

Elle y fait ses premiers pas et noue rapidement des amitiés avec des personnes comme elle, qui ne tiennent pas en place (au sens propre). Elle s’entraîne tous les jours durement à la poursuite de son rêve qu’elle refuse de lâcher même si elle ne peut bien entendu pas en vivre. C’est difficile de payer un loyer en faisant des acrobaties dans des jardins publics.

 

Puis c’est la rencontre des Yamakasi, le fameux groupe d’experts du parkours, ou de l’art du déplacement que l’on a vus dans le film éponyme et dans d’autres superproductions cinématographiques.

 

Une chose mène à une autre et grâce à sa détermination, son athlétisme hors norme et sa soif d’apprendre on lui donne enfin sa chance dans une production de Luc Besson.


Le train est lancé, plus rien ne l’arrêtera. Sa filmographie est impressionnante ; elle a travaillé avec les plus grands et sera même récompensée à plusieurs reprises par ses pairs (pour Wonder Woman ou James Bond).

 

Notre conversation est passionnante à plus d’un titre.

 

Son parcours est bien entendu inspirant, notamment lorsqu’on est parent et que l’on s’inquiète parce que notre enfant ne tient pas en place et poursuit des rêves qui nous paraissent fous. Nous ne devons pas oublier d’écouter et d’observer pour justement ne pas tuer ses rêves.

 

Mais Mounia est inspirante aussi d’un point de vue philosophique. Elle raconte comment des jeunes peuvent se dédier à un art, qu’ils façonnent à leur manière et qui devient indissociable de leur existence. De son récit il ressort ce principe dont je suis intimement convaincu : le sens de l’existence réside dans l’action, quelle qu’elle soit. Se dédier à accomplir quelque chose, y dévouer son être, avec le plaisir de la camaraderie qu’il l’entoure et du sens de l’effort : voilà une belle manière de donner du sens à son existence.

 

Alors accrochez-vous, car Mounia casse la baraque.

Description

Vous voulez savoir ce que c’est que l’art de l’obstacle ?

 

Fortitude est le podcast consacré à la force morale, à la résilience sous toutes ses formes. J’ai désormais eu le privilège de recevoir des dizaines d’invités qui, chacun à leur manière, ont surmonté ou surmontent encore l’adversité.

 

Mais je dois avouer que c’est la première fois que j’ai le plaisir de recevoir une personne qui a su en faire…un art.

 

Mounia Moula a grandi en banlieue comme on dit, dans le 94. Petite, on lui demande ce qu’elle veut faire plus tard ; elle répondra « ninja ».


Ce que l’on aurait pu prendre comme un rêve de gosse s’est transformé en une réalité. Mounia ne tenait pas en place, elle devait constamment bouger, faire du sport, s’agiter. Mais plutôt que de s’en inquiéter (comme beaucoup de parents aujourd’hui), les siens ont eu l’intelligence de ne pas tenter de réfréner ou même canaliser son énergie mais au contraire ils l’ont cultivée en multipliant ses activités sportives. Elle découvrira notamment les sports de combats dans lesquels elle excellera rapidement.

 

Elle doit cependant ménager ses rêves avec la dure réalité : les sacrifices de ses parents (ardents travailleurs mais disposant de très peu de moyens) ne peuvent perdurer encore longtemps. Elle doit trouver un job, un vrai.

 

Mais sa nature la rattrape et, surtout, sa conviction que sa vie est ailleurs, en tout cas pas dans une routine métro / boulot / dodo.

 

C’est alors qu’elle se trouve justement dans le métro, en se rendant à son petit boulot de l’époque, qu’elle tombe sur une publicité pour une école de cascadeurs. C’est la révélation.

 

Elle y fait ses premiers pas et noue rapidement des amitiés avec des personnes comme elle, qui ne tiennent pas en place (au sens propre). Elle s’entraîne tous les jours durement à la poursuite de son rêve qu’elle refuse de lâcher même si elle ne peut bien entendu pas en vivre. C’est difficile de payer un loyer en faisant des acrobaties dans des jardins publics.

 

Puis c’est la rencontre des Yamakasi, le fameux groupe d’experts du parkours, ou de l’art du déplacement que l’on a vus dans le film éponyme et dans d’autres superproductions cinématographiques.

 

Une chose mène à une autre et grâce à sa détermination, son athlétisme hors norme et sa soif d’apprendre on lui donne enfin sa chance dans une production de Luc Besson.


Le train est lancé, plus rien ne l’arrêtera. Sa filmographie est impressionnante ; elle a travaillé avec les plus grands et sera même récompensée à plusieurs reprises par ses pairs (pour Wonder Woman ou James Bond).

 

Notre conversation est passionnante à plus d’un titre.

 

Son parcours est bien entendu inspirant, notamment lorsqu’on est parent et que l’on s’inquiète parce que notre enfant ne tient pas en place et poursuit des rêves qui nous paraissent fous. Nous ne devons pas oublier d’écouter et d’observer pour justement ne pas tuer ses rêves.

 

Mais Mounia est inspirante aussi d’un point de vue philosophique. Elle raconte comment des jeunes peuvent se dédier à un art, qu’ils façonnent à leur manière et qui devient indissociable de leur existence. De son récit il ressort ce principe dont je suis intimement convaincu : le sens de l’existence réside dans l’action, quelle qu’elle soit. Se dédier à accomplir quelque chose, y dévouer son être, avec le plaisir de la camaraderie qu’il l’entoure et du sens de l’effort : voilà une belle manière de donner du sens à son existence.

 

Alors accrochez-vous, car Mounia casse la baraque.

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