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#24 Julia Virat (Guide de haute-montagne & navigatrice)

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1h18 |09/02/2023
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#24 Julia Virat (Guide de haute-montagne & navigatrice)

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1h18 |09/02/2023
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Description

Vous voulez savoir ce que l’on ressent lorsque l’on passe 11 jours sur la face d'El Capitan  avec 120 kilos de matériel à « traîner »? 


Julia est ce que l’on peut appeler une aventurière.

 

Tout d’abord, Julia est guide de haute montagne. Lorsque l’on sait qu’il y a en France une trentaine de femmes guides de haute-montagne pour 1800 hommes, cela donne déjà une indication sur son niveau de persévérance et d’engagement.

 

Mais Julia ne s’est pas distinguée par cette seule statistique, loin s’en faut. Ella a notamment gravit la fameuse montagne El Capitan en solo . Alors cela ne vous parle peut être pas mais imaginez-vous pendant 11 jours consécutifs, accrochés à une face rocheuse lisse de 1000 mètres en tirant 120 kg de matériel. Vous vous demandez certainement comment elle faisait pour dormir : et bien sur une plateforme de fortune elle-même accrochée à la paroi. Je vous invite à regarder les photographies que j’ai postées sur Instagram  pour vous donner une idée de l’ambiance pour le moins vertigineuse et angoissante d’une telle ascension.


Mais ses exploits en montage n’ont pas suffi à Julia. Elle a par la suite décidé de s’attaquer à un autre univers tout aussi hostile et exigeant : la haute mer.


En effet, Julia est aussi navigatrice et a notamment participé à la Transat Jacques Vabre  en 2021.

 

Au cours de notre entretien, nous abordons bien entendu son parcours et ses exploits mais notre conversation a finalement révélé une chose bien plus profonde et impressionnante.

 

Le combat le plus rude mené par Julia n’a pas été celui contre l’altitude, la fatigue, le froid ou les tempêtes : c’est celui mené contre elle-même.

 

J’ai découvert au fil de notre conversation que Julia a une personnalité dont on aurait pu croire qu’elle l'aurait détournée de toute forme d’adversité.

 

Hypersensible, Julia doute souvent d’elle-même et elle nourrit des peurs multiples. Mais plutôt que de se mentir ou de fuir, Julia a choisi d’accepter ses peurs, de les assumer et les transformer en force motrice.

 

Si je vous dis par exemple Julia a peur du vide. Accrochée à une paroi lisse de 1000 mètres, Julia avait peur du vide... Elle a pourtant choisi d’y aller et a réussi cette ascension qui la fait aujourd’hui figurer dans l’élite de l’alpinisme.

 

Je ne veux surtout pas trop en révéler mais croyez-moi, cette conversation est riche d’enseignements et d’inspiration pour nous tous qui doutons, plus ou moins régulièrement et qui renonçons parfois, voire souvent, parce que nous nous jugeons incapable ou que nous craignons l’échec.


Références :


12 règles pour une vie, Jordan Peterson (éditions J'ai Lu).

Le mythe de Sisyphe, Albert Camus (Folio).





Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Vous voulez savoir ce que l’on ressent lorsque l’on passe 11 jours sur la face d'El Capitan  avec 120 kilos de matériel à « traîner »? 


Julia est ce que l’on peut appeler une aventurière.

 

Tout d’abord, Julia est guide de haute montagne. Lorsque l’on sait qu’il y a en France une trentaine de femmes guides de haute-montagne pour 1800 hommes, cela donne déjà une indication sur son niveau de persévérance et d’engagement.

 

Mais Julia ne s’est pas distinguée par cette seule statistique, loin s’en faut. Ella a notamment gravit la fameuse montagne El Capitan en solo . Alors cela ne vous parle peut être pas mais imaginez-vous pendant 11 jours consécutifs, accrochés à une face rocheuse lisse de 1000 mètres en tirant 120 kg de matériel. Vous vous demandez certainement comment elle faisait pour dormir : et bien sur une plateforme de fortune elle-même accrochée à la paroi. Je vous invite à regarder les photographies que j’ai postées sur Instagram  pour vous donner une idée de l’ambiance pour le moins vertigineuse et angoissante d’une telle ascension.


Mais ses exploits en montage n’ont pas suffi à Julia. Elle a par la suite décidé de s’attaquer à un autre univers tout aussi hostile et exigeant : la haute mer.


En effet, Julia est aussi navigatrice et a notamment participé à la Transat Jacques Vabre  en 2021.

 

Au cours de notre entretien, nous abordons bien entendu son parcours et ses exploits mais notre conversation a finalement révélé une chose bien plus profonde et impressionnante.

 

Le combat le plus rude mené par Julia n’a pas été celui contre l’altitude, la fatigue, le froid ou les tempêtes : c’est celui mené contre elle-même.

 

J’ai découvert au fil de notre conversation que Julia a une personnalité dont on aurait pu croire qu’elle l'aurait détournée de toute forme d’adversité.

 

Hypersensible, Julia doute souvent d’elle-même et elle nourrit des peurs multiples. Mais plutôt que de se mentir ou de fuir, Julia a choisi d’accepter ses peurs, de les assumer et les transformer en force motrice.

 

Si je vous dis par exemple Julia a peur du vide. Accrochée à une paroi lisse de 1000 mètres, Julia avait peur du vide... Elle a pourtant choisi d’y aller et a réussi cette ascension qui la fait aujourd’hui figurer dans l’élite de l’alpinisme.

 

Je ne veux surtout pas trop en révéler mais croyez-moi, cette conversation est riche d’enseignements et d’inspiration pour nous tous qui doutons, plus ou moins régulièrement et qui renonçons parfois, voire souvent, parce que nous nous jugeons incapable ou que nous craignons l’échec.


Références :


12 règles pour une vie, Jordan Peterson (éditions J'ai Lu).

Le mythe de Sisyphe, Albert Camus (Folio).





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Vous voulez savoir ce que l’on ressent lorsque l’on passe 11 jours sur la face d'El Capitan  avec 120 kilos de matériel à « traîner »? 


Julia est ce que l’on peut appeler une aventurière.

 

Tout d’abord, Julia est guide de haute montagne. Lorsque l’on sait qu’il y a en France une trentaine de femmes guides de haute-montagne pour 1800 hommes, cela donne déjà une indication sur son niveau de persévérance et d’engagement.

 

Mais Julia ne s’est pas distinguée par cette seule statistique, loin s’en faut. Ella a notamment gravit la fameuse montagne El Capitan en solo . Alors cela ne vous parle peut être pas mais imaginez-vous pendant 11 jours consécutifs, accrochés à une face rocheuse lisse de 1000 mètres en tirant 120 kg de matériel. Vous vous demandez certainement comment elle faisait pour dormir : et bien sur une plateforme de fortune elle-même accrochée à la paroi. Je vous invite à regarder les photographies que j’ai postées sur Instagram  pour vous donner une idée de l’ambiance pour le moins vertigineuse et angoissante d’une telle ascension.


Mais ses exploits en montage n’ont pas suffi à Julia. Elle a par la suite décidé de s’attaquer à un autre univers tout aussi hostile et exigeant : la haute mer.


En effet, Julia est aussi navigatrice et a notamment participé à la Transat Jacques Vabre  en 2021.

 

Au cours de notre entretien, nous abordons bien entendu son parcours et ses exploits mais notre conversation a finalement révélé une chose bien plus profonde et impressionnante.

 

Le combat le plus rude mené par Julia n’a pas été celui contre l’altitude, la fatigue, le froid ou les tempêtes : c’est celui mené contre elle-même.

 

J’ai découvert au fil de notre conversation que Julia a une personnalité dont on aurait pu croire qu’elle l'aurait détournée de toute forme d’adversité.

 

Hypersensible, Julia doute souvent d’elle-même et elle nourrit des peurs multiples. Mais plutôt que de se mentir ou de fuir, Julia a choisi d’accepter ses peurs, de les assumer et les transformer en force motrice.

 

Si je vous dis par exemple Julia a peur du vide. Accrochée à une paroi lisse de 1000 mètres, Julia avait peur du vide... Elle a pourtant choisi d’y aller et a réussi cette ascension qui la fait aujourd’hui figurer dans l’élite de l’alpinisme.

 

Je ne veux surtout pas trop en révéler mais croyez-moi, cette conversation est riche d’enseignements et d’inspiration pour nous tous qui doutons, plus ou moins régulièrement et qui renonçons parfois, voire souvent, parce que nous nous jugeons incapable ou que nous craignons l’échec.


Références :


12 règles pour une vie, Jordan Peterson (éditions J'ai Lu).

Le mythe de Sisyphe, Albert Camus (Folio).





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Vous voulez savoir ce que l’on ressent lorsque l’on passe 11 jours sur la face d'El Capitan  avec 120 kilos de matériel à « traîner »? 


Julia est ce que l’on peut appeler une aventurière.

 

Tout d’abord, Julia est guide de haute montagne. Lorsque l’on sait qu’il y a en France une trentaine de femmes guides de haute-montagne pour 1800 hommes, cela donne déjà une indication sur son niveau de persévérance et d’engagement.

 

Mais Julia ne s’est pas distinguée par cette seule statistique, loin s’en faut. Ella a notamment gravit la fameuse montagne El Capitan en solo . Alors cela ne vous parle peut être pas mais imaginez-vous pendant 11 jours consécutifs, accrochés à une face rocheuse lisse de 1000 mètres en tirant 120 kg de matériel. Vous vous demandez certainement comment elle faisait pour dormir : et bien sur une plateforme de fortune elle-même accrochée à la paroi. Je vous invite à regarder les photographies que j’ai postées sur Instagram  pour vous donner une idée de l’ambiance pour le moins vertigineuse et angoissante d’une telle ascension.


Mais ses exploits en montage n’ont pas suffi à Julia. Elle a par la suite décidé de s’attaquer à un autre univers tout aussi hostile et exigeant : la haute mer.


En effet, Julia est aussi navigatrice et a notamment participé à la Transat Jacques Vabre  en 2021.

 

Au cours de notre entretien, nous abordons bien entendu son parcours et ses exploits mais notre conversation a finalement révélé une chose bien plus profonde et impressionnante.

 

Le combat le plus rude mené par Julia n’a pas été celui contre l’altitude, la fatigue, le froid ou les tempêtes : c’est celui mené contre elle-même.

 

J’ai découvert au fil de notre conversation que Julia a une personnalité dont on aurait pu croire qu’elle l'aurait détournée de toute forme d’adversité.

 

Hypersensible, Julia doute souvent d’elle-même et elle nourrit des peurs multiples. Mais plutôt que de se mentir ou de fuir, Julia a choisi d’accepter ses peurs, de les assumer et les transformer en force motrice.

 

Si je vous dis par exemple Julia a peur du vide. Accrochée à une paroi lisse de 1000 mètres, Julia avait peur du vide... Elle a pourtant choisi d’y aller et a réussi cette ascension qui la fait aujourd’hui figurer dans l’élite de l’alpinisme.

 

Je ne veux surtout pas trop en révéler mais croyez-moi, cette conversation est riche d’enseignements et d’inspiration pour nous tous qui doutons, plus ou moins régulièrement et qui renonçons parfois, voire souvent, parce que nous nous jugeons incapable ou que nous craignons l’échec.


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12 règles pour une vie, Jordan Peterson (éditions J'ai Lu).

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