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Expatriation : démarrer sa carrière à l’étranger, est-ce une bonne idée ?

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03min |28/05/2025
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Description

.Loin d’être une exception ou un simple rêve d’évasion, partir travailler à l’étranger juste après les études est devenu un choix de plus en plus courant pour les jeunes diplômés français. Dans ce podcast, on explore les motivations, les destinations, les opportunités… mais aussi les défis que représente ce grand saut.

Selon une étude 2024 de Campus France, 45 % des étudiants français envisagent une première expérience professionnelle hors de France à la fin de leurs études. Ce chiffre monte encore plus haut parmi les diplômés d’écoles de commerce, d’ingénieurs et de masters internationaux. Le phénomène ne se limite plus aux seuls profils “aventuriers” : il devient une véritable tendance structurelle, voire un levier stratégique de carrière.

Les raisons de partir sont multiples. Certaines sont pragmatiques : des marchés du travail étrangers plus ouverts aux profils juniors, des secteurs en tension qui recrutent massivement, comme le numérique, l’ingénierie, les data sciences ou la finance. L’Allemagne, par exemple, cherche activement des jeunes ingénieurs ; le Canada, de son côté, a facilité en 2023 l’accueil de plus de 100 000 travailleurs qualifiés, selon Statistique Canada. Une large part d’entre eux était composée de jeunes professionnels, tout juste diplômés.

Mais le choix de l’expatriation ne se résume pas à une stratégie d’emploi. Pour beaucoup, il y a aussi l’envie de vivre autrement : découvrir une autre culture, pratiquer une nouvelle langue, sortir du cadre académique français. Des villes comme Berlin, Montréal, Amsterdam, Lisbonne, Dubaï ou Singapour sont devenues de véritables hubs internationaux, où l’anglais est souvent suffisant pour débuter une carrière et où les environnements multiculturels favorisent l’apprentissage et la mobilité.

L’expatriation en début de carrière permet aussi de développer rapidement des soft skills recherchées : autonomie, adaptabilité, capacité à gérer l’incertitude. Une enquête menée par l’Apec révèle que plus de 70 % des recruteurs français considèrent qu’une expérience professionnelle à l’étranger constitue un avantage, même pour des profils juniors. Et dans un monde de plus en plus interconnecté, ce type de parcours devient un marqueur d’agilité.

Mais tout n’est pas simple pour autant. Travailler à l’étranger implique de s’adapter à un cadre juridique et culturel différent, de naviguer des procédures de visa parfois complexes, et de comprendre des pratiques managériales qui ne ressemblent pas toujours à celles apprises en école. Loin d’être une extension de la vie étudiante, cette première étape professionnelle peut être exigeante, tant sur le plan administratif que psychologique.

Il faut aussi être préparé à gérer le retour. Si certains choisissent de rester, d’autres reviennent en France avec une expérience précieuse, mais pas toujours bien comprise. Il faut alors savoir la valoriser, la traduire dans un langage professionnel local, expliquer ce que l’on a appris : leadership interculturel, autonomie, capacité à rebondir.


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Podcast (mai 2025) produit par Francaisdanslemonde.fr: Radios & podcasts pour les Francophones qui se préparent ou qui vivent la mobilité internationale. Appli mobile gratuite disponible pour Android & Apple, recherchez FRANCAIS DANS LE MONDE.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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.Loin d’être une exception ou un simple rêve d’évasion, partir travailler à l’étranger juste après les études est devenu un choix de plus en plus courant pour les jeunes diplômés français. Dans ce podcast, on explore les motivations, les destinations, les opportunités… mais aussi les défis que représente ce grand saut.

Selon une étude 2024 de Campus France, 45 % des étudiants français envisagent une première expérience professionnelle hors de France à la fin de leurs études. Ce chiffre monte encore plus haut parmi les diplômés d’écoles de commerce, d’ingénieurs et de masters internationaux. Le phénomène ne se limite plus aux seuls profils “aventuriers” : il devient une véritable tendance structurelle, voire un levier stratégique de carrière.

Les raisons de partir sont multiples. Certaines sont pragmatiques : des marchés du travail étrangers plus ouverts aux profils juniors, des secteurs en tension qui recrutent massivement, comme le numérique, l’ingénierie, les data sciences ou la finance. L’Allemagne, par exemple, cherche activement des jeunes ingénieurs ; le Canada, de son côté, a facilité en 2023 l’accueil de plus de 100 000 travailleurs qualifiés, selon Statistique Canada. Une large part d’entre eux était composée de jeunes professionnels, tout juste diplômés.

Mais le choix de l’expatriation ne se résume pas à une stratégie d’emploi. Pour beaucoup, il y a aussi l’envie de vivre autrement : découvrir une autre culture, pratiquer une nouvelle langue, sortir du cadre académique français. Des villes comme Berlin, Montréal, Amsterdam, Lisbonne, Dubaï ou Singapour sont devenues de véritables hubs internationaux, où l’anglais est souvent suffisant pour débuter une carrière et où les environnements multiculturels favorisent l’apprentissage et la mobilité.

L’expatriation en début de carrière permet aussi de développer rapidement des soft skills recherchées : autonomie, adaptabilité, capacité à gérer l’incertitude. Une enquête menée par l’Apec révèle que plus de 70 % des recruteurs français considèrent qu’une expérience professionnelle à l’étranger constitue un avantage, même pour des profils juniors. Et dans un monde de plus en plus interconnecté, ce type de parcours devient un marqueur d’agilité.

Mais tout n’est pas simple pour autant. Travailler à l’étranger implique de s’adapter à un cadre juridique et culturel différent, de naviguer des procédures de visa parfois complexes, et de comprendre des pratiques managériales qui ne ressemblent pas toujours à celles apprises en école. Loin d’être une extension de la vie étudiante, cette première étape professionnelle peut être exigeante, tant sur le plan administratif que psychologique.

Il faut aussi être préparé à gérer le retour. Si certains choisissent de rester, d’autres reviennent en France avec une expérience précieuse, mais pas toujours bien comprise. Il faut alors savoir la valoriser, la traduire dans un langage professionnel local, expliquer ce que l’on a appris : leadership interculturel, autonomie, capacité à rebondir.


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Selon une étude 2024 de Campus France, 45 % des étudiants français envisagent une première expérience professionnelle hors de France à la fin de leurs études. Ce chiffre monte encore plus haut parmi les diplômés d’écoles de commerce, d’ingénieurs et de masters internationaux. Le phénomène ne se limite plus aux seuls profils “aventuriers” : il devient une véritable tendance structurelle, voire un levier stratégique de carrière.

Les raisons de partir sont multiples. Certaines sont pragmatiques : des marchés du travail étrangers plus ouverts aux profils juniors, des secteurs en tension qui recrutent massivement, comme le numérique, l’ingénierie, les data sciences ou la finance. L’Allemagne, par exemple, cherche activement des jeunes ingénieurs ; le Canada, de son côté, a facilité en 2023 l’accueil de plus de 100 000 travailleurs qualifiés, selon Statistique Canada. Une large part d’entre eux était composée de jeunes professionnels, tout juste diplômés.

Mais le choix de l’expatriation ne se résume pas à une stratégie d’emploi. Pour beaucoup, il y a aussi l’envie de vivre autrement : découvrir une autre culture, pratiquer une nouvelle langue, sortir du cadre académique français. Des villes comme Berlin, Montréal, Amsterdam, Lisbonne, Dubaï ou Singapour sont devenues de véritables hubs internationaux, où l’anglais est souvent suffisant pour débuter une carrière et où les environnements multiculturels favorisent l’apprentissage et la mobilité.

L’expatriation en début de carrière permet aussi de développer rapidement des soft skills recherchées : autonomie, adaptabilité, capacité à gérer l’incertitude. Une enquête menée par l’Apec révèle que plus de 70 % des recruteurs français considèrent qu’une expérience professionnelle à l’étranger constitue un avantage, même pour des profils juniors. Et dans un monde de plus en plus interconnecté, ce type de parcours devient un marqueur d’agilité.

Mais tout n’est pas simple pour autant. Travailler à l’étranger implique de s’adapter à un cadre juridique et culturel différent, de naviguer des procédures de visa parfois complexes, et de comprendre des pratiques managériales qui ne ressemblent pas toujours à celles apprises en école. Loin d’être une extension de la vie étudiante, cette première étape professionnelle peut être exigeante, tant sur le plan administratif que psychologique.

Il faut aussi être préparé à gérer le retour. Si certains choisissent de rester, d’autres reviennent en France avec une expérience précieuse, mais pas toujours bien comprise. Il faut alors savoir la valoriser, la traduire dans un langage professionnel local, expliquer ce que l’on a appris : leadership interculturel, autonomie, capacité à rebondir.


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Selon une étude 2024 de Campus France, 45 % des étudiants français envisagent une première expérience professionnelle hors de France à la fin de leurs études. Ce chiffre monte encore plus haut parmi les diplômés d’écoles de commerce, d’ingénieurs et de masters internationaux. Le phénomène ne se limite plus aux seuls profils “aventuriers” : il devient une véritable tendance structurelle, voire un levier stratégique de carrière.

Les raisons de partir sont multiples. Certaines sont pragmatiques : des marchés du travail étrangers plus ouverts aux profils juniors, des secteurs en tension qui recrutent massivement, comme le numérique, l’ingénierie, les data sciences ou la finance. L’Allemagne, par exemple, cherche activement des jeunes ingénieurs ; le Canada, de son côté, a facilité en 2023 l’accueil de plus de 100 000 travailleurs qualifiés, selon Statistique Canada. Une large part d’entre eux était composée de jeunes professionnels, tout juste diplômés.

Mais le choix de l’expatriation ne se résume pas à une stratégie d’emploi. Pour beaucoup, il y a aussi l’envie de vivre autrement : découvrir une autre culture, pratiquer une nouvelle langue, sortir du cadre académique français. Des villes comme Berlin, Montréal, Amsterdam, Lisbonne, Dubaï ou Singapour sont devenues de véritables hubs internationaux, où l’anglais est souvent suffisant pour débuter une carrière et où les environnements multiculturels favorisent l’apprentissage et la mobilité.

L’expatriation en début de carrière permet aussi de développer rapidement des soft skills recherchées : autonomie, adaptabilité, capacité à gérer l’incertitude. Une enquête menée par l’Apec révèle que plus de 70 % des recruteurs français considèrent qu’une expérience professionnelle à l’étranger constitue un avantage, même pour des profils juniors. Et dans un monde de plus en plus interconnecté, ce type de parcours devient un marqueur d’agilité.

Mais tout n’est pas simple pour autant. Travailler à l’étranger implique de s’adapter à un cadre juridique et culturel différent, de naviguer des procédures de visa parfois complexes, et de comprendre des pratiques managériales qui ne ressemblent pas toujours à celles apprises en école. Loin d’être une extension de la vie étudiante, cette première étape professionnelle peut être exigeante, tant sur le plan administratif que psychologique.

Il faut aussi être préparé à gérer le retour. Si certains choisissent de rester, d’autres reviennent en France avec une expérience précieuse, mais pas toujours bien comprise. Il faut alors savoir la valoriser, la traduire dans un langage professionnel local, expliquer ce que l’on a appris : leadership interculturel, autonomie, capacité à rebondir.


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