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Octobre Rose : Conseils pour le dépistage du cancer du sein à l'étranger. cover
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FrancaisDansLeMonde.fr présente "10 minutes, le podcast des Français dans le monde"

Octobre Rose : Conseils pour le dépistage du cancer du sein à l'étranger.

Octobre Rose : Conseils pour le dépistage du cancer du sein à l'étranger.

14min |17/10/2024
Play
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14min |17/10/2024
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Description

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Dans cet épisode de "10 minutes, le podcast des Français dans le monde", Gauthier Seys nous plonge au cœur d'une thématique essentielle : Octobre Rose, une campagne de sensibilisation au dépistage du cancer du sein. À travers une conversation enrichissante avec Florence et Guillaume Fusari, cet épisode met en lumière l'importance cruciale du dépistage, particulièrement pour les Français vivant à l'étranger. En tant qu'expatriés, il est vital de prendre soin de sa santé et de s'informer sur les ressources disponibles pour les expatriés, surtout dans un contexte de mobilité internationale où l'accès aux soins peut varier.


Guillaume, qui a récemment organisé une conférence à Londres sur ce sujet, partage son expérience et insiste sur le fait que la sensibilisation est primordiale. Il encourage les femmes à s'approprier leur corps et à pratiquer l'autopalpation, une méthode simple et efficace à réaliser une fois par mois pour détecter d'éventuels changements. Cette pratique devient d'autant plus importante pour les Français de l'étranger, qui doivent souvent naviguer entre différentes législations et systèmes de santé.


Florence, de son côté, aborde les disparités dans l'accès aux soins en fonction des pays, un sujet qui touche de nombreux expatriés. Elle souligne l'importance des dépistages organisés et évoque les craintes que peuvent ressentir les femmes face aux examens médicaux, qu'il s'agisse de la peur du diagnostic ou de la douleur. Pourtant, elle rassure sur les avancées médicales et les traitements disponibles, rappelant que le dépistage précoce peut sauver des vies.


Cet épisode est une véritable ressource pour tous les Français vivant à l'étranger, qu'ils soient en mobilité internationale pour des études, un retour en France ou une retraite à l'étranger. Gauthier Seys, avec son ton informatif, guide les auditeurs à travers des conseils précieux sur la santé et le bien-être, tout en encourageant les échanges entre femmes sur des sujets souvent tabous. La discussion invite à réfléchir sur la vie d'expatriée et sur l'importance de se soutenir mutuellement, en partageant des informations et des expériences.


Ne manquez pas cet épisode inspirant de "10 minutes, le podcast des Français dans le monde", qui vous donnera non seulement des clés pour mieux comprendre l'importance du dépistage, mais également des conseils pratiques pour naviguer dans votre vie d'expatrié. Écoutez-le sur notre radio en ligne et rejoignez la communauté des Français de l'étranger engagés pour leur santé et leur bien-être.

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https://www.linkedin.com/posts/ligue-contre-le-cancer_plusfortesensemble-ugcPost-7246447544463933440-nAHt?utm_source=share&utm_medium=member_ios

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Podcast n°2312 (Octobre 2024) produit par www.FrancaisDansLeMonde.fr, 1ère plateforme multimédia pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale. Ecoutez nos radios et nos podcasts "Expat" en installant l'application mobile gratuite.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Gauthier Seys

    Voici 10 minutes, le podcast des Français dans le monde, pour aider tous ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale. Je suis Gauthier Saïs et j'ai le plaisir de passer 10 minutes avec Florence et Guillaume Fusari. On parle d'Octobre Rose. 10 minutes, le podcast des Français dans le monde.

  • Florence Fusari

    françaisdanslemonde.fr

  • Gauthier Seys

    L'idée étant de se sensibiliser à cette cause, de se faire dépister pour protéger du cancer du sein. C'est une opération française, mais elle existe aussi à l'international, Pic October, et on va s'intéresser sur la radio des Français dans le monde à ce dépistage lorsqu'on vit à l'étranger. Pour en parler, j'ai un couple, monsieur et madame, qui sont avec nous. J'ai demandé à Florence si elle pouvait m'aider, puisqu'une conférence vient d'avoir lieu. dans le cadre de son activité au sein de Londres Accueil. Et c'est comme ça qu'on se retrouve aujourd'hui. Bonjour Florence.

  • Guillaume Fusari

    Bonjour Gauthier.

  • Gauthier Seys

    Alors déjà, merci d'avoir répondu à cette invitation. Et puis, un petit mot sur cette conférence qui vient d'avoir lieu dans le cadre de Londres Accueil.

  • Guillaume Fusari

    Merci Gauthier, en tout cas de me donner la parole aujourd'hui. Effectivement, dans Londres Accueil, c'était une première pour nous d'organiser cette conférence de sensibilisation sur le... sur la thématique d'Octobre Rose puisqu'on est en plein mois de la sensibilisation sur le cancer du sein. Et donc Londres Accueil est également notre communauté qui anime au travers de différentes activités et conférences la communauté francophone ici à Londres. Nous avions envie de partager avec un médecin à Londres francophone qui oeuvre à la fois dans le système privé et dans le système public. pour nous donner et redonner également, parce que parfois on a l'impression d'être bien informé sur le sujet, mais on se rend compte qu'on peut toujours en apprendre sur ce sujet du cancer du sein et de s'auto-dépister également, puisqu'il n'y a pas que le dépistage médical, mais la femme est autant actrice et la principale actrice de ce sujet.

  • Gauthier Seys

    Surtout quand on est française de l'étranger. puisqu'il n'y a pas toujours un pays qui a une organisation sur la sensibilisation, sur le dépistage. Donc parfois, on peut faire des choses tout seul.

  • Guillaume Fusari

    Exactement, tout à fait. Je dirais en premier lieu d'inviter vraiment toutes les femmes, plus parce qu'on parle de l'aspect en tout cas de rendez-vous médicaux, mais il y a en premier lieu que la femme s'approprie elle-même son propre corps, par le biais de l'autre de l'âge. taux palpation, et plus elle démarre, et c'est vraiment un des premiers points sensibles que j'ai pu découvrir dans cette conférence, c'est le médecin d'inviter vraiment chaque femme à, plus elle se découvre, en tout cas, elle prend vraiment, elle s'approprie son corps le plus tôt, donc le plus jeune possible, et plus elle sera à même justement de détecter, de voir l'évolution, bien sûr. peau, sous-cutanée également au travers de l'autopalpation. Après, l'autopalpation, c'est en termes de recommandation, c'est une fois par mois, juste prendre 10 minutes, une fois par mois, après sa douche ou en mettant sa crème hydratante. 10 minutes, et c'est comme ça vraiment qu'on peut aller voir éventuellement des évolutions sur la tenue de sa poitrine, la peau qui évolue, le mamelon, etc. Donc, Et là, pour le coup, beaucoup aussi de vidéos, même avec la Ligue contre le cancer.

  • Gauthier Seys

    C'est ce que j'allais dire. Il existe des espèces de tutos pour faire une autopalpation efficace.

  • Guillaume Fusari

    Exactement, très efficace. Et après, le moindre doute, c'est prendre contact avec le médecin chez soi ou en tout cas dans n'importe quel pays, son médecin de référence.

  • Gauthier Seys

    Alors, il s'avère que ton conjoint... est aussi spécialiste de la cause et merci d'être avec nous. Guillaume, tu es General Manager chez General Electric Earthcare. Ta zone à couvrir, elle est plutôt vaste puisque c'est le monde, moins les USA, moins la Chine. Du coup, c'est un sujet que tu connais aussi particulièrement. Le niveau de qualité des prestations à travers le monde, tu le connais ?

  • Florence Fusari

    Oui, en effet. Merci Gauthier et merci de l'invitation à nouveau. C'est vrai que c'est un sujet forcément qui anime mon quotidien et celui de mon équipe, je dirais. Je suis responsable à la fois pour la partie écographie, puis j'ai eu d'autres expériences en mammographie pour cette grande zone. Donc comme tu dis, d'un pays à l'autre, la situation est très différente. Comme Florence l'a dit, il y a des pays où le dépistage existe, il est organisé. Ça ne veut pas dire que c'est pas un choix et pas un succès. Il faut continuer à encourager les femmes à utiliser ce dépistage pour différents raisons. Et puis, il y a des pays où il n'y a pas d'organisation aujourd'hui. Donc, effectivement, moi et mon entreprise, on est acteurs de ça. On essaie de supporter et d'influencer les ministères de la Santé, les gouvernements, pour organiser ce genre de dépistage. Parce que malgré tout, ces dépistages donnent des résultats, ils permettent justement, comme on disait, de détecter le cancer plus tôt et d'être capable de le traiter, de le soigner. Le plus tôt est toujours le mieux pour être capable d'adapter le traitement et pouvoir supporter les femmes dans ce combat.

  • Gauthier Seys

    Parce qu'évidemment, les chiffres sont clairs et nets. Lorsque c'est pris le plus en amont possible, c'est le mieux soigné souvent.

  • Florence Fusari

    Exactement, on améliore de plus de 50%. Merci. chance de survie. Et aujourd'hui, effectivement, on n'est plus comme on était dans les années 80, quand cet octobre rose est né. On est capable de soigner le cancer du sein. Et c'est vrai que la peur du diagnostic peut être... un des critères pour ne pas être dépisté, pour ne pas aller à cette mammographie annuelle ou bisannuelle. Mais aujourd'hui, il faut faire passer le message qu'il y a des traitements, il y a de plus en plus de survie. On a des témoignages de femmes, y compris dans nos équipes d'ailleurs, on a des témoignages de femmes qui ont survi. qui ont survécu à leur cancer. Et donc, il faut encourager justement ce dépistage et toutes les différentes étapes qu'on peut utiliser dans son pays.

  • Gauthier Seys

    Alors parfois, l'être humain peut être un peu particulier. Dans le top 3 des freins qui poussent à ne pas se faire dépister, il y a la peur du diagnostic. Alors ça, c'est un peu particulier, puisque peur de voir qu'on est malade et donc peur d'être soigné. C'est étonnant quand même dans ce top 3.

  • Florence Fusari

    C'est étonnant, oui et non, en même temps, parce qu'effectivement, on a tous, on est tous humains, on a toute cette vie et cette vue de la mort qui peut nous effrayer. Et donc, on se dit que plutôt que de ne pas être face à cette diagnostic qui peut nous aider, on repousse le problème. C'est-à-dire qu'un jour ou l'autre, effectivement, si ce cancer doit... doit arriver. Je n'ai pas mentionné par exemple que dans le monde il y a aujourd'hui une statistique qui dit qu'il y a une femme curieuse qui sera touchée par le cancer du sein à n'importe quel stade de sa vie. C'est une statistique qui fait que, comme on peut le cogner, il faut détecter le plus tôt possible. Et la peur du diagnostic est un des critères. Il faut rassurer en disant que le diagnostic, le plus tôt possible,

  • Gauthier Seys

    c'est toujours une bonne nouvelle. Alors dans le top 3 des freins, il y a également la peur d'avoir mal. Tu as reconnu, Guillaume, que ça pouvait être la mammographie, par exemple, ça pouvait faire un peu mal.

  • Florence Fusari

    L'anomographie est un examen qui peut être un peu traumatisant, parce qu'on parle de compression du sein. Parfois, on utilise des injections, donc forcément, il y a aussi cette peur de l'aiguille qui peut exister. En revanche, on accompagne aujourd'hui les femmes et les patientes avec des examens de moins en moins traumatisants, soit en termes d'atmosphère, en éduquant également les équipes médicales et paramédicales autour de l'examen. On essaie de... de designer des nouveaux produits aussi pour que la compression soit faite par la femme elle-même. Et ça, c'est un gros changement qui a été fait il y a quelques années, qui est la possibilité pour la femme de finaliser sa compression elle-même. Et on s'est rendu compte, juste pour expliquer pourquoi on compresse le sein, la compression du sein, plus la compression est bonne, meilleure sera la qualité d'image et meilleure sera la capacité qu'on a à détecter des lésions. Donc c'est vrai que si la compression est mal faite, finalement l'examen va être plus ou moins inutile, parce qu'on ne verra pas ce qu'on va faire. qu'on veut voir. Donc la capacité qu'on a à accompagner la femme elle-même à compresser et à finaliser la compression, on s'est rendu compte que ça a amélioré la compression de plus de 70% par rapport à quand c'est quelqu'un qui le fait pour elle. Et on est tous humains encore une fois, si je me pince moi-même...

  • Gauthier Seys

    On a moins mal que si c'est le voisin qui pince.

  • Florence Fusari

    Moi qui me pince. Donc du coup, c'est aussi cette approche-là. Et puis, encore une fois, l'accompagnement après l'examen aussi et après potentiellement le diagnostic. Et ça, c'est un point essentiel. On va jusqu'à accompagner les femmes pendant le diagnostic, pendant le traitement et après le traitement. Donc, c'est vrai qu'il y a aussi tout ce chemin, ce voyage sur lequel on essaie d'être, encore une fois, le moins traumatisant possible.

  • Gauthier Seys

    Et pour finir sur le top 3 des freins, il y a le fait de ne pas avoir de symptômes, mais évidemment, c'est aussi un peu incohérent, puisque le but étant de vérifier si tout se passe bien. Par contre, il y a des solutions, malgré le fait qu'il y ait des niveaux de qualité au niveau santé dans le monde, des niveaux très différents. On en a parlé tout à l'heure avec Florence, il y a déjà l'autopalpation avec beaucoup de supports vidéo pour bien le faire. C'est efficace l'autopalpation ?

  • Florence Fusari

    C'est très efficace et je laisserai Florence commenter aussi, mais en tout cas c'est la meilleure façon, et la façon la plus facile évidemment, de prendre les choses en amont. Et plus on le fait jeune, plus on s'habitue à le faire. Et comme disait Florence, connaître son corps et détecter un changement, ça va être la première façon, parce que vous pouvez avoir le meilleur médecin généraliste que vous voulez. ils vous voient potentiellement qu'une fois par an ou même moins que ça. Donc c'est à nous en tant qu'humains et aux femmes, au cas du cancer du sein évidemment. et de détection précoce de prendre les choses en main.

  • Gauthier Seys

    Prendre les choses en main,

  • Guillaume Fusari

    c'est vraiment le bon mot. Exactement. C'est vraiment ce que je disais en début de cet entretien, c'est que l'autopalpation, effectivement, c'est vraiment la femme ne doit pas hésiter à s'approprier son corps. Comme je te disais au début, c'est s'approprier son corps plus elle se connaît tôt. Plus elle connaît, mieux elle connaît sa peau, mieux elle verra les changements, les évolutions éventuelles et également sous-putanées. Et le moindre petit, le moindre gonflement qu'elle peut constater ou autre boule, elle en parle, elle va voir un spécialiste et elle saura plus facilement se rassurer.

  • Gauthier Seys

    Tout gonflement ne veut pas dire développement. Bien sûr. Parce que si on s'auto-teste et qu'ensuite on va voir sur Internet, on est mort. C'est toujours comme ça. Même avec le moindre rhume, moi je vais sur Internet, je tape un symptôme et systématiquement je vais mourir dans les 24 minutes qui suivent. Donc attention aussi à ça. C'est-à-dire que... Oui,

  • Florence Fusari

    oui,

  • Guillaume Fusari

    tout à fait. C'est le fait de... Justement, quand on parle aussi d'autopalpation, ce n'est pas que la région du sein, mais de vraiment monter jusqu'à la clavicule, puisque toute la chaîne ganglionnaire, c'est jusqu'à quasiment au niveau de l'épaule, sous les selles et après toute la zone du sein. Mais voilà, et effectivement, la moindre petite boule ou grosseur ne veut pas dire cancer. Et souvent, même 3 cas, je pense, 3 sur 4. ça peut être juste une masse graisseuse qui peut être liée aussi avec, petite particularité pour mesdames, également penser à le faire en dehors de son cycle, pour celles qui ont encore leur cycle menstruel. Donc pas en période de règles, mais plutôt en dehors, parce que la période de règles génère également aussi un mouvement hormonal assez conséquent qui peut créer parfois une évolution du sein, ou en tout cas de cette zone légèrement.

  • Gauthier Seys

    Alors si vous êtes française de l'étranger, affiliée à la sécurité sociale, vous aurez droit à ce dépistage gratuit. Et puis selon les endroits où vous êtes dans le monde, vous pourrez avoir accès à soit des échographies, soit des mammographies. En tout cas, direction votre médecin généraliste qui pourra le mieux possible vous aiguiller. Bref, c'est une sensibilisation. Vous voulez en faire écho sur l'antenne de la radio des Français dans le monde. Très clairement, selon l'endroit où on se trouve dans le monde au moment où on entend cette interview, les chances ne sont pas égales sur ce dépistage.

  • Florence Fusari

    Les chances ne sont pas égales, mais on est tous devant la même maladie qu'on va pouvoir traiter de la même façon. Et après, évidemment, on parlait de dépistage qui ne sont pas forcément toujours organisés partout, mais on a accès à l'hôpital partout, on a accès à l'imagerie partout et on a accès à du traitement partout. Encore une fois, le plus important, c'est ce message au sujet de dépister tôt. Et dépister tôt, ça veut dire communiquer. Il faut communiquer avec soi-même et avec son corps. mais aussi communiquer avec les femmes autour de nous. Pensons à nos mamans, à nos sœurs, à nos filles, à nos amis, et faites passer le message qu'aujourd'hui, l'examen peut être, comme je le disais, et de façon très honnête, peut être traumatisant, effectivement, en termes de mammographie, mais on met tout en place avec les équipes médicales, avec la technologie aussi, pour réduire cet effet traumatisant. Et puis, il y a d'autres types d'imagerie. On n'a pas parlé d'IRM, par exemple. beaucoup moins traumatisant. Il y a vraiment tout qui est mis en place pour avoir l'examen le plus tôt possible.

  • Gauthier Seys

    Merci à Florence et à Guillaume. Heureux d'avoir pu relayer ce mois octobre heureux sur l'antenne de la radio des Français dans le monde. Merci, au plaisir de se retrouver. Belle journée londonienne.

  • Florence Fusari

    Merci.

Description

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Dans cet épisode de "10 minutes, le podcast des Français dans le monde", Gauthier Seys nous plonge au cœur d'une thématique essentielle : Octobre Rose, une campagne de sensibilisation au dépistage du cancer du sein. À travers une conversation enrichissante avec Florence et Guillaume Fusari, cet épisode met en lumière l'importance cruciale du dépistage, particulièrement pour les Français vivant à l'étranger. En tant qu'expatriés, il est vital de prendre soin de sa santé et de s'informer sur les ressources disponibles pour les expatriés, surtout dans un contexte de mobilité internationale où l'accès aux soins peut varier.


Guillaume, qui a récemment organisé une conférence à Londres sur ce sujet, partage son expérience et insiste sur le fait que la sensibilisation est primordiale. Il encourage les femmes à s'approprier leur corps et à pratiquer l'autopalpation, une méthode simple et efficace à réaliser une fois par mois pour détecter d'éventuels changements. Cette pratique devient d'autant plus importante pour les Français de l'étranger, qui doivent souvent naviguer entre différentes législations et systèmes de santé.


Florence, de son côté, aborde les disparités dans l'accès aux soins en fonction des pays, un sujet qui touche de nombreux expatriés. Elle souligne l'importance des dépistages organisés et évoque les craintes que peuvent ressentir les femmes face aux examens médicaux, qu'il s'agisse de la peur du diagnostic ou de la douleur. Pourtant, elle rassure sur les avancées médicales et les traitements disponibles, rappelant que le dépistage précoce peut sauver des vies.


Cet épisode est une véritable ressource pour tous les Français vivant à l'étranger, qu'ils soient en mobilité internationale pour des études, un retour en France ou une retraite à l'étranger. Gauthier Seys, avec son ton informatif, guide les auditeurs à travers des conseils précieux sur la santé et le bien-être, tout en encourageant les échanges entre femmes sur des sujets souvent tabous. La discussion invite à réfléchir sur la vie d'expatriée et sur l'importance de se soutenir mutuellement, en partageant des informations et des expériences.


Ne manquez pas cet épisode inspirant de "10 minutes, le podcast des Français dans le monde", qui vous donnera non seulement des clés pour mieux comprendre l'importance du dépistage, mais également des conseils pratiques pour naviguer dans votre vie d'expatrié. Écoutez-le sur notre radio en ligne et rejoignez la communauté des Français de l'étranger engagés pour leur santé et leur bien-être.

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https://www.linkedin.com/posts/ligue-contre-le-cancer_plusfortesensemble-ugcPost-7246447544463933440-nAHt?utm_source=share&utm_medium=member_ios

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Podcast n°2312 (Octobre 2024) produit par www.FrancaisDansLeMonde.fr, 1ère plateforme multimédia pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale. Ecoutez nos radios et nos podcasts "Expat" en installant l'application mobile gratuite.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Gauthier Seys

    Voici 10 minutes, le podcast des Français dans le monde, pour aider tous ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale. Je suis Gauthier Saïs et j'ai le plaisir de passer 10 minutes avec Florence et Guillaume Fusari. On parle d'Octobre Rose. 10 minutes, le podcast des Français dans le monde.

  • Florence Fusari

    françaisdanslemonde.fr

  • Gauthier Seys

    L'idée étant de se sensibiliser à cette cause, de se faire dépister pour protéger du cancer du sein. C'est une opération française, mais elle existe aussi à l'international, Pic October, et on va s'intéresser sur la radio des Français dans le monde à ce dépistage lorsqu'on vit à l'étranger. Pour en parler, j'ai un couple, monsieur et madame, qui sont avec nous. J'ai demandé à Florence si elle pouvait m'aider, puisqu'une conférence vient d'avoir lieu. dans le cadre de son activité au sein de Londres Accueil. Et c'est comme ça qu'on se retrouve aujourd'hui. Bonjour Florence.

  • Guillaume Fusari

    Bonjour Gauthier.

  • Gauthier Seys

    Alors déjà, merci d'avoir répondu à cette invitation. Et puis, un petit mot sur cette conférence qui vient d'avoir lieu dans le cadre de Londres Accueil.

  • Guillaume Fusari

    Merci Gauthier, en tout cas de me donner la parole aujourd'hui. Effectivement, dans Londres Accueil, c'était une première pour nous d'organiser cette conférence de sensibilisation sur le... sur la thématique d'Octobre Rose puisqu'on est en plein mois de la sensibilisation sur le cancer du sein. Et donc Londres Accueil est également notre communauté qui anime au travers de différentes activités et conférences la communauté francophone ici à Londres. Nous avions envie de partager avec un médecin à Londres francophone qui oeuvre à la fois dans le système privé et dans le système public. pour nous donner et redonner également, parce que parfois on a l'impression d'être bien informé sur le sujet, mais on se rend compte qu'on peut toujours en apprendre sur ce sujet du cancer du sein et de s'auto-dépister également, puisqu'il n'y a pas que le dépistage médical, mais la femme est autant actrice et la principale actrice de ce sujet.

  • Gauthier Seys

    Surtout quand on est française de l'étranger. puisqu'il n'y a pas toujours un pays qui a une organisation sur la sensibilisation, sur le dépistage. Donc parfois, on peut faire des choses tout seul.

  • Guillaume Fusari

    Exactement, tout à fait. Je dirais en premier lieu d'inviter vraiment toutes les femmes, plus parce qu'on parle de l'aspect en tout cas de rendez-vous médicaux, mais il y a en premier lieu que la femme s'approprie elle-même son propre corps, par le biais de l'autre de l'âge. taux palpation, et plus elle démarre, et c'est vraiment un des premiers points sensibles que j'ai pu découvrir dans cette conférence, c'est le médecin d'inviter vraiment chaque femme à, plus elle se découvre, en tout cas, elle prend vraiment, elle s'approprie son corps le plus tôt, donc le plus jeune possible, et plus elle sera à même justement de détecter, de voir l'évolution, bien sûr. peau, sous-cutanée également au travers de l'autopalpation. Après, l'autopalpation, c'est en termes de recommandation, c'est une fois par mois, juste prendre 10 minutes, une fois par mois, après sa douche ou en mettant sa crème hydratante. 10 minutes, et c'est comme ça vraiment qu'on peut aller voir éventuellement des évolutions sur la tenue de sa poitrine, la peau qui évolue, le mamelon, etc. Donc, Et là, pour le coup, beaucoup aussi de vidéos, même avec la Ligue contre le cancer.

  • Gauthier Seys

    C'est ce que j'allais dire. Il existe des espèces de tutos pour faire une autopalpation efficace.

  • Guillaume Fusari

    Exactement, très efficace. Et après, le moindre doute, c'est prendre contact avec le médecin chez soi ou en tout cas dans n'importe quel pays, son médecin de référence.

  • Gauthier Seys

    Alors, il s'avère que ton conjoint... est aussi spécialiste de la cause et merci d'être avec nous. Guillaume, tu es General Manager chez General Electric Earthcare. Ta zone à couvrir, elle est plutôt vaste puisque c'est le monde, moins les USA, moins la Chine. Du coup, c'est un sujet que tu connais aussi particulièrement. Le niveau de qualité des prestations à travers le monde, tu le connais ?

  • Florence Fusari

    Oui, en effet. Merci Gauthier et merci de l'invitation à nouveau. C'est vrai que c'est un sujet forcément qui anime mon quotidien et celui de mon équipe, je dirais. Je suis responsable à la fois pour la partie écographie, puis j'ai eu d'autres expériences en mammographie pour cette grande zone. Donc comme tu dis, d'un pays à l'autre, la situation est très différente. Comme Florence l'a dit, il y a des pays où le dépistage existe, il est organisé. Ça ne veut pas dire que c'est pas un choix et pas un succès. Il faut continuer à encourager les femmes à utiliser ce dépistage pour différents raisons. Et puis, il y a des pays où il n'y a pas d'organisation aujourd'hui. Donc, effectivement, moi et mon entreprise, on est acteurs de ça. On essaie de supporter et d'influencer les ministères de la Santé, les gouvernements, pour organiser ce genre de dépistage. Parce que malgré tout, ces dépistages donnent des résultats, ils permettent justement, comme on disait, de détecter le cancer plus tôt et d'être capable de le traiter, de le soigner. Le plus tôt est toujours le mieux pour être capable d'adapter le traitement et pouvoir supporter les femmes dans ce combat.

  • Gauthier Seys

    Parce qu'évidemment, les chiffres sont clairs et nets. Lorsque c'est pris le plus en amont possible, c'est le mieux soigné souvent.

  • Florence Fusari

    Exactement, on améliore de plus de 50%. Merci. chance de survie. Et aujourd'hui, effectivement, on n'est plus comme on était dans les années 80, quand cet octobre rose est né. On est capable de soigner le cancer du sein. Et c'est vrai que la peur du diagnostic peut être... un des critères pour ne pas être dépisté, pour ne pas aller à cette mammographie annuelle ou bisannuelle. Mais aujourd'hui, il faut faire passer le message qu'il y a des traitements, il y a de plus en plus de survie. On a des témoignages de femmes, y compris dans nos équipes d'ailleurs, on a des témoignages de femmes qui ont survi. qui ont survécu à leur cancer. Et donc, il faut encourager justement ce dépistage et toutes les différentes étapes qu'on peut utiliser dans son pays.

  • Gauthier Seys

    Alors parfois, l'être humain peut être un peu particulier. Dans le top 3 des freins qui poussent à ne pas se faire dépister, il y a la peur du diagnostic. Alors ça, c'est un peu particulier, puisque peur de voir qu'on est malade et donc peur d'être soigné. C'est étonnant quand même dans ce top 3.

  • Florence Fusari

    C'est étonnant, oui et non, en même temps, parce qu'effectivement, on a tous, on est tous humains, on a toute cette vie et cette vue de la mort qui peut nous effrayer. Et donc, on se dit que plutôt que de ne pas être face à cette diagnostic qui peut nous aider, on repousse le problème. C'est-à-dire qu'un jour ou l'autre, effectivement, si ce cancer doit... doit arriver. Je n'ai pas mentionné par exemple que dans le monde il y a aujourd'hui une statistique qui dit qu'il y a une femme curieuse qui sera touchée par le cancer du sein à n'importe quel stade de sa vie. C'est une statistique qui fait que, comme on peut le cogner, il faut détecter le plus tôt possible. Et la peur du diagnostic est un des critères. Il faut rassurer en disant que le diagnostic, le plus tôt possible,

  • Gauthier Seys

    c'est toujours une bonne nouvelle. Alors dans le top 3 des freins, il y a également la peur d'avoir mal. Tu as reconnu, Guillaume, que ça pouvait être la mammographie, par exemple, ça pouvait faire un peu mal.

  • Florence Fusari

    L'anomographie est un examen qui peut être un peu traumatisant, parce qu'on parle de compression du sein. Parfois, on utilise des injections, donc forcément, il y a aussi cette peur de l'aiguille qui peut exister. En revanche, on accompagne aujourd'hui les femmes et les patientes avec des examens de moins en moins traumatisants, soit en termes d'atmosphère, en éduquant également les équipes médicales et paramédicales autour de l'examen. On essaie de... de designer des nouveaux produits aussi pour que la compression soit faite par la femme elle-même. Et ça, c'est un gros changement qui a été fait il y a quelques années, qui est la possibilité pour la femme de finaliser sa compression elle-même. Et on s'est rendu compte, juste pour expliquer pourquoi on compresse le sein, la compression du sein, plus la compression est bonne, meilleure sera la qualité d'image et meilleure sera la capacité qu'on a à détecter des lésions. Donc c'est vrai que si la compression est mal faite, finalement l'examen va être plus ou moins inutile, parce qu'on ne verra pas ce qu'on va faire. qu'on veut voir. Donc la capacité qu'on a à accompagner la femme elle-même à compresser et à finaliser la compression, on s'est rendu compte que ça a amélioré la compression de plus de 70% par rapport à quand c'est quelqu'un qui le fait pour elle. Et on est tous humains encore une fois, si je me pince moi-même...

  • Gauthier Seys

    On a moins mal que si c'est le voisin qui pince.

  • Florence Fusari

    Moi qui me pince. Donc du coup, c'est aussi cette approche-là. Et puis, encore une fois, l'accompagnement après l'examen aussi et après potentiellement le diagnostic. Et ça, c'est un point essentiel. On va jusqu'à accompagner les femmes pendant le diagnostic, pendant le traitement et après le traitement. Donc, c'est vrai qu'il y a aussi tout ce chemin, ce voyage sur lequel on essaie d'être, encore une fois, le moins traumatisant possible.

  • Gauthier Seys

    Et pour finir sur le top 3 des freins, il y a le fait de ne pas avoir de symptômes, mais évidemment, c'est aussi un peu incohérent, puisque le but étant de vérifier si tout se passe bien. Par contre, il y a des solutions, malgré le fait qu'il y ait des niveaux de qualité au niveau santé dans le monde, des niveaux très différents. On en a parlé tout à l'heure avec Florence, il y a déjà l'autopalpation avec beaucoup de supports vidéo pour bien le faire. C'est efficace l'autopalpation ?

  • Florence Fusari

    C'est très efficace et je laisserai Florence commenter aussi, mais en tout cas c'est la meilleure façon, et la façon la plus facile évidemment, de prendre les choses en amont. Et plus on le fait jeune, plus on s'habitue à le faire. Et comme disait Florence, connaître son corps et détecter un changement, ça va être la première façon, parce que vous pouvez avoir le meilleur médecin généraliste que vous voulez. ils vous voient potentiellement qu'une fois par an ou même moins que ça. Donc c'est à nous en tant qu'humains et aux femmes, au cas du cancer du sein évidemment. et de détection précoce de prendre les choses en main.

  • Gauthier Seys

    Prendre les choses en main,

  • Guillaume Fusari

    c'est vraiment le bon mot. Exactement. C'est vraiment ce que je disais en début de cet entretien, c'est que l'autopalpation, effectivement, c'est vraiment la femme ne doit pas hésiter à s'approprier son corps. Comme je te disais au début, c'est s'approprier son corps plus elle se connaît tôt. Plus elle connaît, mieux elle connaît sa peau, mieux elle verra les changements, les évolutions éventuelles et également sous-putanées. Et le moindre petit, le moindre gonflement qu'elle peut constater ou autre boule, elle en parle, elle va voir un spécialiste et elle saura plus facilement se rassurer.

  • Gauthier Seys

    Tout gonflement ne veut pas dire développement. Bien sûr. Parce que si on s'auto-teste et qu'ensuite on va voir sur Internet, on est mort. C'est toujours comme ça. Même avec le moindre rhume, moi je vais sur Internet, je tape un symptôme et systématiquement je vais mourir dans les 24 minutes qui suivent. Donc attention aussi à ça. C'est-à-dire que... Oui,

  • Florence Fusari

    oui,

  • Guillaume Fusari

    tout à fait. C'est le fait de... Justement, quand on parle aussi d'autopalpation, ce n'est pas que la région du sein, mais de vraiment monter jusqu'à la clavicule, puisque toute la chaîne ganglionnaire, c'est jusqu'à quasiment au niveau de l'épaule, sous les selles et après toute la zone du sein. Mais voilà, et effectivement, la moindre petite boule ou grosseur ne veut pas dire cancer. Et souvent, même 3 cas, je pense, 3 sur 4. ça peut être juste une masse graisseuse qui peut être liée aussi avec, petite particularité pour mesdames, également penser à le faire en dehors de son cycle, pour celles qui ont encore leur cycle menstruel. Donc pas en période de règles, mais plutôt en dehors, parce que la période de règles génère également aussi un mouvement hormonal assez conséquent qui peut créer parfois une évolution du sein, ou en tout cas de cette zone légèrement.

  • Gauthier Seys

    Alors si vous êtes française de l'étranger, affiliée à la sécurité sociale, vous aurez droit à ce dépistage gratuit. Et puis selon les endroits où vous êtes dans le monde, vous pourrez avoir accès à soit des échographies, soit des mammographies. En tout cas, direction votre médecin généraliste qui pourra le mieux possible vous aiguiller. Bref, c'est une sensibilisation. Vous voulez en faire écho sur l'antenne de la radio des Français dans le monde. Très clairement, selon l'endroit où on se trouve dans le monde au moment où on entend cette interview, les chances ne sont pas égales sur ce dépistage.

  • Florence Fusari

    Les chances ne sont pas égales, mais on est tous devant la même maladie qu'on va pouvoir traiter de la même façon. Et après, évidemment, on parlait de dépistage qui ne sont pas forcément toujours organisés partout, mais on a accès à l'hôpital partout, on a accès à l'imagerie partout et on a accès à du traitement partout. Encore une fois, le plus important, c'est ce message au sujet de dépister tôt. Et dépister tôt, ça veut dire communiquer. Il faut communiquer avec soi-même et avec son corps. mais aussi communiquer avec les femmes autour de nous. Pensons à nos mamans, à nos sœurs, à nos filles, à nos amis, et faites passer le message qu'aujourd'hui, l'examen peut être, comme je le disais, et de façon très honnête, peut être traumatisant, effectivement, en termes de mammographie, mais on met tout en place avec les équipes médicales, avec la technologie aussi, pour réduire cet effet traumatisant. Et puis, il y a d'autres types d'imagerie. On n'a pas parlé d'IRM, par exemple. beaucoup moins traumatisant. Il y a vraiment tout qui est mis en place pour avoir l'examen le plus tôt possible.

  • Gauthier Seys

    Merci à Florence et à Guillaume. Heureux d'avoir pu relayer ce mois octobre heureux sur l'antenne de la radio des Français dans le monde. Merci, au plaisir de se retrouver. Belle journée londonienne.

  • Florence Fusari

    Merci.

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Description

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Dans cet épisode de "10 minutes, le podcast des Français dans le monde", Gauthier Seys nous plonge au cœur d'une thématique essentielle : Octobre Rose, une campagne de sensibilisation au dépistage du cancer du sein. À travers une conversation enrichissante avec Florence et Guillaume Fusari, cet épisode met en lumière l'importance cruciale du dépistage, particulièrement pour les Français vivant à l'étranger. En tant qu'expatriés, il est vital de prendre soin de sa santé et de s'informer sur les ressources disponibles pour les expatriés, surtout dans un contexte de mobilité internationale où l'accès aux soins peut varier.


Guillaume, qui a récemment organisé une conférence à Londres sur ce sujet, partage son expérience et insiste sur le fait que la sensibilisation est primordiale. Il encourage les femmes à s'approprier leur corps et à pratiquer l'autopalpation, une méthode simple et efficace à réaliser une fois par mois pour détecter d'éventuels changements. Cette pratique devient d'autant plus importante pour les Français de l'étranger, qui doivent souvent naviguer entre différentes législations et systèmes de santé.


Florence, de son côté, aborde les disparités dans l'accès aux soins en fonction des pays, un sujet qui touche de nombreux expatriés. Elle souligne l'importance des dépistages organisés et évoque les craintes que peuvent ressentir les femmes face aux examens médicaux, qu'il s'agisse de la peur du diagnostic ou de la douleur. Pourtant, elle rassure sur les avancées médicales et les traitements disponibles, rappelant que le dépistage précoce peut sauver des vies.


Cet épisode est une véritable ressource pour tous les Français vivant à l'étranger, qu'ils soient en mobilité internationale pour des études, un retour en France ou une retraite à l'étranger. Gauthier Seys, avec son ton informatif, guide les auditeurs à travers des conseils précieux sur la santé et le bien-être, tout en encourageant les échanges entre femmes sur des sujets souvent tabous. La discussion invite à réfléchir sur la vie d'expatriée et sur l'importance de se soutenir mutuellement, en partageant des informations et des expériences.


Ne manquez pas cet épisode inspirant de "10 minutes, le podcast des Français dans le monde", qui vous donnera non seulement des clés pour mieux comprendre l'importance du dépistage, mais également des conseils pratiques pour naviguer dans votre vie d'expatrié. Écoutez-le sur notre radio en ligne et rejoignez la communauté des Français de l'étranger engagés pour leur santé et leur bien-être.

.

https://www.linkedin.com/posts/ligue-contre-le-cancer_plusfortesensemble-ugcPost-7246447544463933440-nAHt?utm_source=share&utm_medium=member_ios

.

Podcast n°2312 (Octobre 2024) produit par www.FrancaisDansLeMonde.fr, 1ère plateforme multimédia pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale. Ecoutez nos radios et nos podcasts "Expat" en installant l'application mobile gratuite.

.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Gauthier Seys

    Voici 10 minutes, le podcast des Français dans le monde, pour aider tous ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale. Je suis Gauthier Saïs et j'ai le plaisir de passer 10 minutes avec Florence et Guillaume Fusari. On parle d'Octobre Rose. 10 minutes, le podcast des Français dans le monde.

  • Florence Fusari

    françaisdanslemonde.fr

  • Gauthier Seys

    L'idée étant de se sensibiliser à cette cause, de se faire dépister pour protéger du cancer du sein. C'est une opération française, mais elle existe aussi à l'international, Pic October, et on va s'intéresser sur la radio des Français dans le monde à ce dépistage lorsqu'on vit à l'étranger. Pour en parler, j'ai un couple, monsieur et madame, qui sont avec nous. J'ai demandé à Florence si elle pouvait m'aider, puisqu'une conférence vient d'avoir lieu. dans le cadre de son activité au sein de Londres Accueil. Et c'est comme ça qu'on se retrouve aujourd'hui. Bonjour Florence.

  • Guillaume Fusari

    Bonjour Gauthier.

  • Gauthier Seys

    Alors déjà, merci d'avoir répondu à cette invitation. Et puis, un petit mot sur cette conférence qui vient d'avoir lieu dans le cadre de Londres Accueil.

  • Guillaume Fusari

    Merci Gauthier, en tout cas de me donner la parole aujourd'hui. Effectivement, dans Londres Accueil, c'était une première pour nous d'organiser cette conférence de sensibilisation sur le... sur la thématique d'Octobre Rose puisqu'on est en plein mois de la sensibilisation sur le cancer du sein. Et donc Londres Accueil est également notre communauté qui anime au travers de différentes activités et conférences la communauté francophone ici à Londres. Nous avions envie de partager avec un médecin à Londres francophone qui oeuvre à la fois dans le système privé et dans le système public. pour nous donner et redonner également, parce que parfois on a l'impression d'être bien informé sur le sujet, mais on se rend compte qu'on peut toujours en apprendre sur ce sujet du cancer du sein et de s'auto-dépister également, puisqu'il n'y a pas que le dépistage médical, mais la femme est autant actrice et la principale actrice de ce sujet.

  • Gauthier Seys

    Surtout quand on est française de l'étranger. puisqu'il n'y a pas toujours un pays qui a une organisation sur la sensibilisation, sur le dépistage. Donc parfois, on peut faire des choses tout seul.

  • Guillaume Fusari

    Exactement, tout à fait. Je dirais en premier lieu d'inviter vraiment toutes les femmes, plus parce qu'on parle de l'aspect en tout cas de rendez-vous médicaux, mais il y a en premier lieu que la femme s'approprie elle-même son propre corps, par le biais de l'autre de l'âge. taux palpation, et plus elle démarre, et c'est vraiment un des premiers points sensibles que j'ai pu découvrir dans cette conférence, c'est le médecin d'inviter vraiment chaque femme à, plus elle se découvre, en tout cas, elle prend vraiment, elle s'approprie son corps le plus tôt, donc le plus jeune possible, et plus elle sera à même justement de détecter, de voir l'évolution, bien sûr. peau, sous-cutanée également au travers de l'autopalpation. Après, l'autopalpation, c'est en termes de recommandation, c'est une fois par mois, juste prendre 10 minutes, une fois par mois, après sa douche ou en mettant sa crème hydratante. 10 minutes, et c'est comme ça vraiment qu'on peut aller voir éventuellement des évolutions sur la tenue de sa poitrine, la peau qui évolue, le mamelon, etc. Donc, Et là, pour le coup, beaucoup aussi de vidéos, même avec la Ligue contre le cancer.

  • Gauthier Seys

    C'est ce que j'allais dire. Il existe des espèces de tutos pour faire une autopalpation efficace.

  • Guillaume Fusari

    Exactement, très efficace. Et après, le moindre doute, c'est prendre contact avec le médecin chez soi ou en tout cas dans n'importe quel pays, son médecin de référence.

  • Gauthier Seys

    Alors, il s'avère que ton conjoint... est aussi spécialiste de la cause et merci d'être avec nous. Guillaume, tu es General Manager chez General Electric Earthcare. Ta zone à couvrir, elle est plutôt vaste puisque c'est le monde, moins les USA, moins la Chine. Du coup, c'est un sujet que tu connais aussi particulièrement. Le niveau de qualité des prestations à travers le monde, tu le connais ?

  • Florence Fusari

    Oui, en effet. Merci Gauthier et merci de l'invitation à nouveau. C'est vrai que c'est un sujet forcément qui anime mon quotidien et celui de mon équipe, je dirais. Je suis responsable à la fois pour la partie écographie, puis j'ai eu d'autres expériences en mammographie pour cette grande zone. Donc comme tu dis, d'un pays à l'autre, la situation est très différente. Comme Florence l'a dit, il y a des pays où le dépistage existe, il est organisé. Ça ne veut pas dire que c'est pas un choix et pas un succès. Il faut continuer à encourager les femmes à utiliser ce dépistage pour différents raisons. Et puis, il y a des pays où il n'y a pas d'organisation aujourd'hui. Donc, effectivement, moi et mon entreprise, on est acteurs de ça. On essaie de supporter et d'influencer les ministères de la Santé, les gouvernements, pour organiser ce genre de dépistage. Parce que malgré tout, ces dépistages donnent des résultats, ils permettent justement, comme on disait, de détecter le cancer plus tôt et d'être capable de le traiter, de le soigner. Le plus tôt est toujours le mieux pour être capable d'adapter le traitement et pouvoir supporter les femmes dans ce combat.

  • Gauthier Seys

    Parce qu'évidemment, les chiffres sont clairs et nets. Lorsque c'est pris le plus en amont possible, c'est le mieux soigné souvent.

  • Florence Fusari

    Exactement, on améliore de plus de 50%. Merci. chance de survie. Et aujourd'hui, effectivement, on n'est plus comme on était dans les années 80, quand cet octobre rose est né. On est capable de soigner le cancer du sein. Et c'est vrai que la peur du diagnostic peut être... un des critères pour ne pas être dépisté, pour ne pas aller à cette mammographie annuelle ou bisannuelle. Mais aujourd'hui, il faut faire passer le message qu'il y a des traitements, il y a de plus en plus de survie. On a des témoignages de femmes, y compris dans nos équipes d'ailleurs, on a des témoignages de femmes qui ont survi. qui ont survécu à leur cancer. Et donc, il faut encourager justement ce dépistage et toutes les différentes étapes qu'on peut utiliser dans son pays.

  • Gauthier Seys

    Alors parfois, l'être humain peut être un peu particulier. Dans le top 3 des freins qui poussent à ne pas se faire dépister, il y a la peur du diagnostic. Alors ça, c'est un peu particulier, puisque peur de voir qu'on est malade et donc peur d'être soigné. C'est étonnant quand même dans ce top 3.

  • Florence Fusari

    C'est étonnant, oui et non, en même temps, parce qu'effectivement, on a tous, on est tous humains, on a toute cette vie et cette vue de la mort qui peut nous effrayer. Et donc, on se dit que plutôt que de ne pas être face à cette diagnostic qui peut nous aider, on repousse le problème. C'est-à-dire qu'un jour ou l'autre, effectivement, si ce cancer doit... doit arriver. Je n'ai pas mentionné par exemple que dans le monde il y a aujourd'hui une statistique qui dit qu'il y a une femme curieuse qui sera touchée par le cancer du sein à n'importe quel stade de sa vie. C'est une statistique qui fait que, comme on peut le cogner, il faut détecter le plus tôt possible. Et la peur du diagnostic est un des critères. Il faut rassurer en disant que le diagnostic, le plus tôt possible,

  • Gauthier Seys

    c'est toujours une bonne nouvelle. Alors dans le top 3 des freins, il y a également la peur d'avoir mal. Tu as reconnu, Guillaume, que ça pouvait être la mammographie, par exemple, ça pouvait faire un peu mal.

  • Florence Fusari

    L'anomographie est un examen qui peut être un peu traumatisant, parce qu'on parle de compression du sein. Parfois, on utilise des injections, donc forcément, il y a aussi cette peur de l'aiguille qui peut exister. En revanche, on accompagne aujourd'hui les femmes et les patientes avec des examens de moins en moins traumatisants, soit en termes d'atmosphère, en éduquant également les équipes médicales et paramédicales autour de l'examen. On essaie de... de designer des nouveaux produits aussi pour que la compression soit faite par la femme elle-même. Et ça, c'est un gros changement qui a été fait il y a quelques années, qui est la possibilité pour la femme de finaliser sa compression elle-même. Et on s'est rendu compte, juste pour expliquer pourquoi on compresse le sein, la compression du sein, plus la compression est bonne, meilleure sera la qualité d'image et meilleure sera la capacité qu'on a à détecter des lésions. Donc c'est vrai que si la compression est mal faite, finalement l'examen va être plus ou moins inutile, parce qu'on ne verra pas ce qu'on va faire. qu'on veut voir. Donc la capacité qu'on a à accompagner la femme elle-même à compresser et à finaliser la compression, on s'est rendu compte que ça a amélioré la compression de plus de 70% par rapport à quand c'est quelqu'un qui le fait pour elle. Et on est tous humains encore une fois, si je me pince moi-même...

  • Gauthier Seys

    On a moins mal que si c'est le voisin qui pince.

  • Florence Fusari

    Moi qui me pince. Donc du coup, c'est aussi cette approche-là. Et puis, encore une fois, l'accompagnement après l'examen aussi et après potentiellement le diagnostic. Et ça, c'est un point essentiel. On va jusqu'à accompagner les femmes pendant le diagnostic, pendant le traitement et après le traitement. Donc, c'est vrai qu'il y a aussi tout ce chemin, ce voyage sur lequel on essaie d'être, encore une fois, le moins traumatisant possible.

  • Gauthier Seys

    Et pour finir sur le top 3 des freins, il y a le fait de ne pas avoir de symptômes, mais évidemment, c'est aussi un peu incohérent, puisque le but étant de vérifier si tout se passe bien. Par contre, il y a des solutions, malgré le fait qu'il y ait des niveaux de qualité au niveau santé dans le monde, des niveaux très différents. On en a parlé tout à l'heure avec Florence, il y a déjà l'autopalpation avec beaucoup de supports vidéo pour bien le faire. C'est efficace l'autopalpation ?

  • Florence Fusari

    C'est très efficace et je laisserai Florence commenter aussi, mais en tout cas c'est la meilleure façon, et la façon la plus facile évidemment, de prendre les choses en amont. Et plus on le fait jeune, plus on s'habitue à le faire. Et comme disait Florence, connaître son corps et détecter un changement, ça va être la première façon, parce que vous pouvez avoir le meilleur médecin généraliste que vous voulez. ils vous voient potentiellement qu'une fois par an ou même moins que ça. Donc c'est à nous en tant qu'humains et aux femmes, au cas du cancer du sein évidemment. et de détection précoce de prendre les choses en main.

  • Gauthier Seys

    Prendre les choses en main,

  • Guillaume Fusari

    c'est vraiment le bon mot. Exactement. C'est vraiment ce que je disais en début de cet entretien, c'est que l'autopalpation, effectivement, c'est vraiment la femme ne doit pas hésiter à s'approprier son corps. Comme je te disais au début, c'est s'approprier son corps plus elle se connaît tôt. Plus elle connaît, mieux elle connaît sa peau, mieux elle verra les changements, les évolutions éventuelles et également sous-putanées. Et le moindre petit, le moindre gonflement qu'elle peut constater ou autre boule, elle en parle, elle va voir un spécialiste et elle saura plus facilement se rassurer.

  • Gauthier Seys

    Tout gonflement ne veut pas dire développement. Bien sûr. Parce que si on s'auto-teste et qu'ensuite on va voir sur Internet, on est mort. C'est toujours comme ça. Même avec le moindre rhume, moi je vais sur Internet, je tape un symptôme et systématiquement je vais mourir dans les 24 minutes qui suivent. Donc attention aussi à ça. C'est-à-dire que... Oui,

  • Florence Fusari

    oui,

  • Guillaume Fusari

    tout à fait. C'est le fait de... Justement, quand on parle aussi d'autopalpation, ce n'est pas que la région du sein, mais de vraiment monter jusqu'à la clavicule, puisque toute la chaîne ganglionnaire, c'est jusqu'à quasiment au niveau de l'épaule, sous les selles et après toute la zone du sein. Mais voilà, et effectivement, la moindre petite boule ou grosseur ne veut pas dire cancer. Et souvent, même 3 cas, je pense, 3 sur 4. ça peut être juste une masse graisseuse qui peut être liée aussi avec, petite particularité pour mesdames, également penser à le faire en dehors de son cycle, pour celles qui ont encore leur cycle menstruel. Donc pas en période de règles, mais plutôt en dehors, parce que la période de règles génère également aussi un mouvement hormonal assez conséquent qui peut créer parfois une évolution du sein, ou en tout cas de cette zone légèrement.

  • Gauthier Seys

    Alors si vous êtes française de l'étranger, affiliée à la sécurité sociale, vous aurez droit à ce dépistage gratuit. Et puis selon les endroits où vous êtes dans le monde, vous pourrez avoir accès à soit des échographies, soit des mammographies. En tout cas, direction votre médecin généraliste qui pourra le mieux possible vous aiguiller. Bref, c'est une sensibilisation. Vous voulez en faire écho sur l'antenne de la radio des Français dans le monde. Très clairement, selon l'endroit où on se trouve dans le monde au moment où on entend cette interview, les chances ne sont pas égales sur ce dépistage.

  • Florence Fusari

    Les chances ne sont pas égales, mais on est tous devant la même maladie qu'on va pouvoir traiter de la même façon. Et après, évidemment, on parlait de dépistage qui ne sont pas forcément toujours organisés partout, mais on a accès à l'hôpital partout, on a accès à l'imagerie partout et on a accès à du traitement partout. Encore une fois, le plus important, c'est ce message au sujet de dépister tôt. Et dépister tôt, ça veut dire communiquer. Il faut communiquer avec soi-même et avec son corps. mais aussi communiquer avec les femmes autour de nous. Pensons à nos mamans, à nos sœurs, à nos filles, à nos amis, et faites passer le message qu'aujourd'hui, l'examen peut être, comme je le disais, et de façon très honnête, peut être traumatisant, effectivement, en termes de mammographie, mais on met tout en place avec les équipes médicales, avec la technologie aussi, pour réduire cet effet traumatisant. Et puis, il y a d'autres types d'imagerie. On n'a pas parlé d'IRM, par exemple. beaucoup moins traumatisant. Il y a vraiment tout qui est mis en place pour avoir l'examen le plus tôt possible.

  • Gauthier Seys

    Merci à Florence et à Guillaume. Heureux d'avoir pu relayer ce mois octobre heureux sur l'antenne de la radio des Français dans le monde. Merci, au plaisir de se retrouver. Belle journée londonienne.

  • Florence Fusari

    Merci.

Description

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Dans cet épisode de "10 minutes, le podcast des Français dans le monde", Gauthier Seys nous plonge au cœur d'une thématique essentielle : Octobre Rose, une campagne de sensibilisation au dépistage du cancer du sein. À travers une conversation enrichissante avec Florence et Guillaume Fusari, cet épisode met en lumière l'importance cruciale du dépistage, particulièrement pour les Français vivant à l'étranger. En tant qu'expatriés, il est vital de prendre soin de sa santé et de s'informer sur les ressources disponibles pour les expatriés, surtout dans un contexte de mobilité internationale où l'accès aux soins peut varier.


Guillaume, qui a récemment organisé une conférence à Londres sur ce sujet, partage son expérience et insiste sur le fait que la sensibilisation est primordiale. Il encourage les femmes à s'approprier leur corps et à pratiquer l'autopalpation, une méthode simple et efficace à réaliser une fois par mois pour détecter d'éventuels changements. Cette pratique devient d'autant plus importante pour les Français de l'étranger, qui doivent souvent naviguer entre différentes législations et systèmes de santé.


Florence, de son côté, aborde les disparités dans l'accès aux soins en fonction des pays, un sujet qui touche de nombreux expatriés. Elle souligne l'importance des dépistages organisés et évoque les craintes que peuvent ressentir les femmes face aux examens médicaux, qu'il s'agisse de la peur du diagnostic ou de la douleur. Pourtant, elle rassure sur les avancées médicales et les traitements disponibles, rappelant que le dépistage précoce peut sauver des vies.


Cet épisode est une véritable ressource pour tous les Français vivant à l'étranger, qu'ils soient en mobilité internationale pour des études, un retour en France ou une retraite à l'étranger. Gauthier Seys, avec son ton informatif, guide les auditeurs à travers des conseils précieux sur la santé et le bien-être, tout en encourageant les échanges entre femmes sur des sujets souvent tabous. La discussion invite à réfléchir sur la vie d'expatriée et sur l'importance de se soutenir mutuellement, en partageant des informations et des expériences.


Ne manquez pas cet épisode inspirant de "10 minutes, le podcast des Français dans le monde", qui vous donnera non seulement des clés pour mieux comprendre l'importance du dépistage, mais également des conseils pratiques pour naviguer dans votre vie d'expatrié. Écoutez-le sur notre radio en ligne et rejoignez la communauté des Français de l'étranger engagés pour leur santé et leur bien-être.

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Podcast n°2312 (Octobre 2024) produit par www.FrancaisDansLeMonde.fr, 1ère plateforme multimédia pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale. Ecoutez nos radios et nos podcasts "Expat" en installant l'application mobile gratuite.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Gauthier Seys

    Voici 10 minutes, le podcast des Français dans le monde, pour aider tous ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale. Je suis Gauthier Saïs et j'ai le plaisir de passer 10 minutes avec Florence et Guillaume Fusari. On parle d'Octobre Rose. 10 minutes, le podcast des Français dans le monde.

  • Florence Fusari

    françaisdanslemonde.fr

  • Gauthier Seys

    L'idée étant de se sensibiliser à cette cause, de se faire dépister pour protéger du cancer du sein. C'est une opération française, mais elle existe aussi à l'international, Pic October, et on va s'intéresser sur la radio des Français dans le monde à ce dépistage lorsqu'on vit à l'étranger. Pour en parler, j'ai un couple, monsieur et madame, qui sont avec nous. J'ai demandé à Florence si elle pouvait m'aider, puisqu'une conférence vient d'avoir lieu. dans le cadre de son activité au sein de Londres Accueil. Et c'est comme ça qu'on se retrouve aujourd'hui. Bonjour Florence.

  • Guillaume Fusari

    Bonjour Gauthier.

  • Gauthier Seys

    Alors déjà, merci d'avoir répondu à cette invitation. Et puis, un petit mot sur cette conférence qui vient d'avoir lieu dans le cadre de Londres Accueil.

  • Guillaume Fusari

    Merci Gauthier, en tout cas de me donner la parole aujourd'hui. Effectivement, dans Londres Accueil, c'était une première pour nous d'organiser cette conférence de sensibilisation sur le... sur la thématique d'Octobre Rose puisqu'on est en plein mois de la sensibilisation sur le cancer du sein. Et donc Londres Accueil est également notre communauté qui anime au travers de différentes activités et conférences la communauté francophone ici à Londres. Nous avions envie de partager avec un médecin à Londres francophone qui oeuvre à la fois dans le système privé et dans le système public. pour nous donner et redonner également, parce que parfois on a l'impression d'être bien informé sur le sujet, mais on se rend compte qu'on peut toujours en apprendre sur ce sujet du cancer du sein et de s'auto-dépister également, puisqu'il n'y a pas que le dépistage médical, mais la femme est autant actrice et la principale actrice de ce sujet.

  • Gauthier Seys

    Surtout quand on est française de l'étranger. puisqu'il n'y a pas toujours un pays qui a une organisation sur la sensibilisation, sur le dépistage. Donc parfois, on peut faire des choses tout seul.

  • Guillaume Fusari

    Exactement, tout à fait. Je dirais en premier lieu d'inviter vraiment toutes les femmes, plus parce qu'on parle de l'aspect en tout cas de rendez-vous médicaux, mais il y a en premier lieu que la femme s'approprie elle-même son propre corps, par le biais de l'autre de l'âge. taux palpation, et plus elle démarre, et c'est vraiment un des premiers points sensibles que j'ai pu découvrir dans cette conférence, c'est le médecin d'inviter vraiment chaque femme à, plus elle se découvre, en tout cas, elle prend vraiment, elle s'approprie son corps le plus tôt, donc le plus jeune possible, et plus elle sera à même justement de détecter, de voir l'évolution, bien sûr. peau, sous-cutanée également au travers de l'autopalpation. Après, l'autopalpation, c'est en termes de recommandation, c'est une fois par mois, juste prendre 10 minutes, une fois par mois, après sa douche ou en mettant sa crème hydratante. 10 minutes, et c'est comme ça vraiment qu'on peut aller voir éventuellement des évolutions sur la tenue de sa poitrine, la peau qui évolue, le mamelon, etc. Donc, Et là, pour le coup, beaucoup aussi de vidéos, même avec la Ligue contre le cancer.

  • Gauthier Seys

    C'est ce que j'allais dire. Il existe des espèces de tutos pour faire une autopalpation efficace.

  • Guillaume Fusari

    Exactement, très efficace. Et après, le moindre doute, c'est prendre contact avec le médecin chez soi ou en tout cas dans n'importe quel pays, son médecin de référence.

  • Gauthier Seys

    Alors, il s'avère que ton conjoint... est aussi spécialiste de la cause et merci d'être avec nous. Guillaume, tu es General Manager chez General Electric Earthcare. Ta zone à couvrir, elle est plutôt vaste puisque c'est le monde, moins les USA, moins la Chine. Du coup, c'est un sujet que tu connais aussi particulièrement. Le niveau de qualité des prestations à travers le monde, tu le connais ?

  • Florence Fusari

    Oui, en effet. Merci Gauthier et merci de l'invitation à nouveau. C'est vrai que c'est un sujet forcément qui anime mon quotidien et celui de mon équipe, je dirais. Je suis responsable à la fois pour la partie écographie, puis j'ai eu d'autres expériences en mammographie pour cette grande zone. Donc comme tu dis, d'un pays à l'autre, la situation est très différente. Comme Florence l'a dit, il y a des pays où le dépistage existe, il est organisé. Ça ne veut pas dire que c'est pas un choix et pas un succès. Il faut continuer à encourager les femmes à utiliser ce dépistage pour différents raisons. Et puis, il y a des pays où il n'y a pas d'organisation aujourd'hui. Donc, effectivement, moi et mon entreprise, on est acteurs de ça. On essaie de supporter et d'influencer les ministères de la Santé, les gouvernements, pour organiser ce genre de dépistage. Parce que malgré tout, ces dépistages donnent des résultats, ils permettent justement, comme on disait, de détecter le cancer plus tôt et d'être capable de le traiter, de le soigner. Le plus tôt est toujours le mieux pour être capable d'adapter le traitement et pouvoir supporter les femmes dans ce combat.

  • Gauthier Seys

    Parce qu'évidemment, les chiffres sont clairs et nets. Lorsque c'est pris le plus en amont possible, c'est le mieux soigné souvent.

  • Florence Fusari

    Exactement, on améliore de plus de 50%. Merci. chance de survie. Et aujourd'hui, effectivement, on n'est plus comme on était dans les années 80, quand cet octobre rose est né. On est capable de soigner le cancer du sein. Et c'est vrai que la peur du diagnostic peut être... un des critères pour ne pas être dépisté, pour ne pas aller à cette mammographie annuelle ou bisannuelle. Mais aujourd'hui, il faut faire passer le message qu'il y a des traitements, il y a de plus en plus de survie. On a des témoignages de femmes, y compris dans nos équipes d'ailleurs, on a des témoignages de femmes qui ont survi. qui ont survécu à leur cancer. Et donc, il faut encourager justement ce dépistage et toutes les différentes étapes qu'on peut utiliser dans son pays.

  • Gauthier Seys

    Alors parfois, l'être humain peut être un peu particulier. Dans le top 3 des freins qui poussent à ne pas se faire dépister, il y a la peur du diagnostic. Alors ça, c'est un peu particulier, puisque peur de voir qu'on est malade et donc peur d'être soigné. C'est étonnant quand même dans ce top 3.

  • Florence Fusari

    C'est étonnant, oui et non, en même temps, parce qu'effectivement, on a tous, on est tous humains, on a toute cette vie et cette vue de la mort qui peut nous effrayer. Et donc, on se dit que plutôt que de ne pas être face à cette diagnostic qui peut nous aider, on repousse le problème. C'est-à-dire qu'un jour ou l'autre, effectivement, si ce cancer doit... doit arriver. Je n'ai pas mentionné par exemple que dans le monde il y a aujourd'hui une statistique qui dit qu'il y a une femme curieuse qui sera touchée par le cancer du sein à n'importe quel stade de sa vie. C'est une statistique qui fait que, comme on peut le cogner, il faut détecter le plus tôt possible. Et la peur du diagnostic est un des critères. Il faut rassurer en disant que le diagnostic, le plus tôt possible,

  • Gauthier Seys

    c'est toujours une bonne nouvelle. Alors dans le top 3 des freins, il y a également la peur d'avoir mal. Tu as reconnu, Guillaume, que ça pouvait être la mammographie, par exemple, ça pouvait faire un peu mal.

  • Florence Fusari

    L'anomographie est un examen qui peut être un peu traumatisant, parce qu'on parle de compression du sein. Parfois, on utilise des injections, donc forcément, il y a aussi cette peur de l'aiguille qui peut exister. En revanche, on accompagne aujourd'hui les femmes et les patientes avec des examens de moins en moins traumatisants, soit en termes d'atmosphère, en éduquant également les équipes médicales et paramédicales autour de l'examen. On essaie de... de designer des nouveaux produits aussi pour que la compression soit faite par la femme elle-même. Et ça, c'est un gros changement qui a été fait il y a quelques années, qui est la possibilité pour la femme de finaliser sa compression elle-même. Et on s'est rendu compte, juste pour expliquer pourquoi on compresse le sein, la compression du sein, plus la compression est bonne, meilleure sera la qualité d'image et meilleure sera la capacité qu'on a à détecter des lésions. Donc c'est vrai que si la compression est mal faite, finalement l'examen va être plus ou moins inutile, parce qu'on ne verra pas ce qu'on va faire. qu'on veut voir. Donc la capacité qu'on a à accompagner la femme elle-même à compresser et à finaliser la compression, on s'est rendu compte que ça a amélioré la compression de plus de 70% par rapport à quand c'est quelqu'un qui le fait pour elle. Et on est tous humains encore une fois, si je me pince moi-même...

  • Gauthier Seys

    On a moins mal que si c'est le voisin qui pince.

  • Florence Fusari

    Moi qui me pince. Donc du coup, c'est aussi cette approche-là. Et puis, encore une fois, l'accompagnement après l'examen aussi et après potentiellement le diagnostic. Et ça, c'est un point essentiel. On va jusqu'à accompagner les femmes pendant le diagnostic, pendant le traitement et après le traitement. Donc, c'est vrai qu'il y a aussi tout ce chemin, ce voyage sur lequel on essaie d'être, encore une fois, le moins traumatisant possible.

  • Gauthier Seys

    Et pour finir sur le top 3 des freins, il y a le fait de ne pas avoir de symptômes, mais évidemment, c'est aussi un peu incohérent, puisque le but étant de vérifier si tout se passe bien. Par contre, il y a des solutions, malgré le fait qu'il y ait des niveaux de qualité au niveau santé dans le monde, des niveaux très différents. On en a parlé tout à l'heure avec Florence, il y a déjà l'autopalpation avec beaucoup de supports vidéo pour bien le faire. C'est efficace l'autopalpation ?

  • Florence Fusari

    C'est très efficace et je laisserai Florence commenter aussi, mais en tout cas c'est la meilleure façon, et la façon la plus facile évidemment, de prendre les choses en amont. Et plus on le fait jeune, plus on s'habitue à le faire. Et comme disait Florence, connaître son corps et détecter un changement, ça va être la première façon, parce que vous pouvez avoir le meilleur médecin généraliste que vous voulez. ils vous voient potentiellement qu'une fois par an ou même moins que ça. Donc c'est à nous en tant qu'humains et aux femmes, au cas du cancer du sein évidemment. et de détection précoce de prendre les choses en main.

  • Gauthier Seys

    Prendre les choses en main,

  • Guillaume Fusari

    c'est vraiment le bon mot. Exactement. C'est vraiment ce que je disais en début de cet entretien, c'est que l'autopalpation, effectivement, c'est vraiment la femme ne doit pas hésiter à s'approprier son corps. Comme je te disais au début, c'est s'approprier son corps plus elle se connaît tôt. Plus elle connaît, mieux elle connaît sa peau, mieux elle verra les changements, les évolutions éventuelles et également sous-putanées. Et le moindre petit, le moindre gonflement qu'elle peut constater ou autre boule, elle en parle, elle va voir un spécialiste et elle saura plus facilement se rassurer.

  • Gauthier Seys

    Tout gonflement ne veut pas dire développement. Bien sûr. Parce que si on s'auto-teste et qu'ensuite on va voir sur Internet, on est mort. C'est toujours comme ça. Même avec le moindre rhume, moi je vais sur Internet, je tape un symptôme et systématiquement je vais mourir dans les 24 minutes qui suivent. Donc attention aussi à ça. C'est-à-dire que... Oui,

  • Florence Fusari

    oui,

  • Guillaume Fusari

    tout à fait. C'est le fait de... Justement, quand on parle aussi d'autopalpation, ce n'est pas que la région du sein, mais de vraiment monter jusqu'à la clavicule, puisque toute la chaîne ganglionnaire, c'est jusqu'à quasiment au niveau de l'épaule, sous les selles et après toute la zone du sein. Mais voilà, et effectivement, la moindre petite boule ou grosseur ne veut pas dire cancer. Et souvent, même 3 cas, je pense, 3 sur 4. ça peut être juste une masse graisseuse qui peut être liée aussi avec, petite particularité pour mesdames, également penser à le faire en dehors de son cycle, pour celles qui ont encore leur cycle menstruel. Donc pas en période de règles, mais plutôt en dehors, parce que la période de règles génère également aussi un mouvement hormonal assez conséquent qui peut créer parfois une évolution du sein, ou en tout cas de cette zone légèrement.

  • Gauthier Seys

    Alors si vous êtes française de l'étranger, affiliée à la sécurité sociale, vous aurez droit à ce dépistage gratuit. Et puis selon les endroits où vous êtes dans le monde, vous pourrez avoir accès à soit des échographies, soit des mammographies. En tout cas, direction votre médecin généraliste qui pourra le mieux possible vous aiguiller. Bref, c'est une sensibilisation. Vous voulez en faire écho sur l'antenne de la radio des Français dans le monde. Très clairement, selon l'endroit où on se trouve dans le monde au moment où on entend cette interview, les chances ne sont pas égales sur ce dépistage.

  • Florence Fusari

    Les chances ne sont pas égales, mais on est tous devant la même maladie qu'on va pouvoir traiter de la même façon. Et après, évidemment, on parlait de dépistage qui ne sont pas forcément toujours organisés partout, mais on a accès à l'hôpital partout, on a accès à l'imagerie partout et on a accès à du traitement partout. Encore une fois, le plus important, c'est ce message au sujet de dépister tôt. Et dépister tôt, ça veut dire communiquer. Il faut communiquer avec soi-même et avec son corps. mais aussi communiquer avec les femmes autour de nous. Pensons à nos mamans, à nos sœurs, à nos filles, à nos amis, et faites passer le message qu'aujourd'hui, l'examen peut être, comme je le disais, et de façon très honnête, peut être traumatisant, effectivement, en termes de mammographie, mais on met tout en place avec les équipes médicales, avec la technologie aussi, pour réduire cet effet traumatisant. Et puis, il y a d'autres types d'imagerie. On n'a pas parlé d'IRM, par exemple. beaucoup moins traumatisant. Il y a vraiment tout qui est mis en place pour avoir l'examen le plus tôt possible.

  • Gauthier Seys

    Merci à Florence et à Guillaume. Heureux d'avoir pu relayer ce mois octobre heureux sur l'antenne de la radio des Français dans le monde. Merci, au plaisir de se retrouver. Belle journée londonienne.

  • Florence Fusari

    Merci.

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