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Podcast Spécial "S'installer en Australie" cover
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Podcast Spécial "S'installer en Australie"

Podcast Spécial "S'installer en Australie"

47min |25/06/2025
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47min |25/06/2025
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Description

Vous rêvez de vivre une aventure inoubliable en Australie ?

Dans ce podcast spécial proposé par Francaisdanslemonde.fr, en partenariat avec Australia.com, l’Australie comme nulle part ailleurs et GoByAVA.com, nous vous plongeons au cœur du salon "Départ Australie", un événement incontournable pour les jeunes Français désireux de s'installer sur ce continent fascinant. Avec l'essor de la mobilité internationale, de plus en plus de Français choisissent de s'expatrier, et nous sommes là pour vous fournir toutes les clés essentielles pour réussir votre expatriation.


Au programme, nos invités partagent leurs expériences personnelles enrichissantes et vous livrent des conseils pratiques sur le visa PVT (Programme Vacances-Travail). Nous discutons des opportunités de travail en Australie, des démarches administratives nécessaires pour une expatriation réussie, et des différences culturelles marquantes. Ce podcast est une véritable mine d'or pour ceux qui envisagent de s'installer en Australie, qu'il s'agisse d'étudier à l'étranger ou d'y travailler, s'adapter à un nouveau mode de vie, se préparer, son forfait téléphone, son assurance santé, son billet d'avion...


Les invités :
Julie de "Départ Australie" (Travailler, Carte SIM)
Annabelle, 27 ans, Franco-Australienne (Les différences culturelles entre les 2 pays)
Corentin, 24 ans : il quitte Fontainebleau pour l'Australie en septembre 2025
Jeanne, journaliste Francaisdanslemonde.fr parle des Visa
Lucie Bottero de Tourism Australia.
Farah, 29 ans, part début 2026

Alexandre Cordier, directeur commercial GobyAVA.com (assurance santé)
Lisa, 26 ans a déjà vécu en Australie, elle se prépare à repartir
Juan Pederzini, directeur "Océanie" chez Cercle des Vacances

D'autres podcasts inspirants sont à découvrir ici : DOSSIER SPECIAL ICI.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    S'installer en Australie, une série de podcasts inspirants pour préparer votre nouvelle vie. Proposée par françaisdanslemonde.fr, la plateforme multimédia de référence pour les francophones en mobilité. Avec Tourism Australia,

  • Speaker #1

    l'Australie comme nulle part ailleurs.

  • Speaker #0

    Rendez-vous sur australia.com.

  • Speaker #2

    Bienvenue sur françaisdanslemonde.fr. Voici un podcast spécial enregistré. À l'espace Chaptal, nous sommes dans le 9e arrondissement de Paris. Nous sommes en juin 2025. dans le salon Départ Australie pour tous ceux qui veulent se préparer à une nouvelle vie. Avec moi au micro de l'équipe de Départ Australie, Julie. Bonjour Julie. Bonjour. Alors c'est toi qui ouvre le bal aujourd'hui, t'es contente de parler à la radio ?

  • Speaker #1

    Génial, j'adore.

  • Speaker #2

    En tout cas, je voulais te dire un truc. Au moment où j'enregistre cette interview, j'y suis depuis 3-4 heures, il y a beaucoup de monde, beaucoup de jeunes, beaucoup de gens qui ont plein de projets dans la tête et j'ai l'impression qu'on repart de ce salon Merci. avec des clés et des informations extrêmement pratiques. Est-ce que tu partages mon avis ?

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Nous, on donne toutes les infos clés concernant le PBT, donc le Working Holiday Visa. Que ce soit pour le travail, pour les premières démarches administratives, on met un peu des petites paillettes dans les yeux des gens pour leur donner envie d'aller en Australie.

  • Speaker #2

    Alors, on va écouter plein d'interviews, on va donner plein de conseils dans plein de sujets. Avec toi, si tu veux bien, on va évoquer le sujet du travail. Beaucoup de jeunes Français partent en PVT en se disant, là-bas sur place, je vais pouvoir travailler grâce à mon contrat, à mon visa PVT. Mettre un peu d'argent de côté, c'est un peu la légende qu'on a. Et de rentrer riche en France. Est-ce que déjà, on rentre riche en France ?

  • Speaker #1

    Alors, tout est une question de gestion de budget, comme tout le monde. Moi, personnellement, ce n'était pas mon but. Pour moi, l'Australie, c'est de voyager avant tout. Donc oui, moi, j'ai travaillé en Australie. J'ai fait différents jobs.

  • Speaker #2

    Non, tu n'as pas fait différents jobs. Tu as fait 250 jobs différents.

  • Speaker #1

    J'ai fait beaucoup, beaucoup de différents, alors que je n'avais pas forcément d'expérience. Et ce n'était pas non plus des... C'est des jobs de backpacker. Et à chaque fois, je travaillais à l'alméton trois mois. J'avais mon petit 4x4 aménagé et après, je voyageais pendant trois mois et je faisais ça un peu tout de suite. Et je me laissais un peu porter par le vent, en fait. Et c'est ça aussi tout l'avantage de l'Australie.

  • Speaker #2

    Tu as bossé dans une ferme, tu as fait des massages, tu as bossé dans la restauration.

  • Speaker #1

    Oui. J'ai fait du jardinage, si je continue. J'ai fait du ménage. J'ai travaillé dans un petit coffee shop où je faisais l'encaissement. J'ai travaillé aussi en mine. Bon, plein de domaines un peu différents alors que j'avais zéro expérience et que je n'avais pas un anglais aussi hyper formidable. Mais j'ai appris, j'ai dépassé mes peurs. Et de toute façon, au bout d'un moment, il faut y aller. Et après, au fur et à mesure, on apprend l'anglais et on apprend des nouvelles compétences.

  • Speaker #2

    Alors, travailler... On trouve comment du boulot ? On se promène, on voit une affiche, on rentre et on poste sa candidature, on passe par un site internet,

  • Speaker #1

    comment on fait ? Ça se peut comme ça, on peut trouver des affiches qui sont un peu collées sur les vitrines des magasins ou des restaurants. Tu peux faire aussi du porte-à-porte, très simplement, et c'est ce qu'on recommande la plupart du temps, c'est d'avoir son petit topi de CV avec des compétences mises en avant selon ton boulot que tu recherches, et c'est de se déplacer, de déposer ton CV, te présenter, parler au manager. de relancer surtout, toujours relancer parce qu'il y a beaucoup beaucoup de gens qui font la même chose et de sortir un peu du lot, un peu comme quand on postule en France. Donc il y a déjà cette première façon de chercher du travail qui est pour nous la meilleure façon et la plus facile on va dire. Et après sinon, les groupes Facebook, on peut trouver du boulot, on peut trouver aussi sur des sites internet comme Gumtree, Sik. Jobboard, enfin il y a plein d'autres sites aussi là-dessus où on peut trouver du travail. Et voilà, je crois que j'ai fait à peu près le tour, oui.

  • Speaker #2

    En France, une heure de travail, c'est 10-15 euros en moyenne. C'est combien en Australie ?

  • Speaker #1

    La bonne question pour moi qui n'ai pas la super bonne mémoire, mais je crois que ça fait à peu près 30 dollars de l'heure. Et si on équivaut ça en France à 1 euro là en ce moment, peut-être ça fait aller du 25, vers le minimum. Mais en cache-voile, ça veut dire qu'il vaut un peu de l'intérim. J'espère que je n'ai pas dit de conneries sur les prix là.

  • Speaker #2

    À vérifier quand même du coup.

  • Speaker #1

    À vérifier.

  • Speaker #2

    Dernière chose, Julie. Quand on arrive dans ce pays, si on a son abonnement avec un réseau français, qu'on allume et qu'on commence à surfer sur Internet, on risque d'avoir une sale surprise.

  • Speaker #1

    Un gros hors-forfait. De toute façon, dès qu'on sort de l'Europe avec la carte SIM française, on se fait des hors-forfaits, on se fait allumer. Ça, on le sait. Donc nous ce qu'on conseille pour la carte SIM c'est de prendre la petite carte SIM Free qui a 2 euros ou de contacter son opérateur pour suspendre sa ligne. Et nous ce qu'on propose surtout c'est une carte SIM Aldi Mobile. Donc pour nous c'est le meilleur rapport qualité-prix parce que de une c'est sur le réseau Telstra, Telstra c'est le meilleur réseau d'Australie. Alors si vous voulez c'est un peu l'équivalent de Soch avec Orange. pour l'Australie. Donc déjà, c'est ça. Et du coup, c'est moins cher que Telstra. Voilà, tout simplement.

  • Speaker #2

    Et après, on a de la commotion de la data locale qui est raisonnable.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et après, c'est une prépaye. Donc, on choisit le forfait et on le cueille combien mois après mois. Et par exemple, la carte Aldi Bobby, le qu'on propose, c'est que nous, on l'active de notre côté, on l'envoie chez la personne et il arrive surtout en Australie. Et bien, il a déjà une carte SIM activée. Il peut l'utiliser tout de suite.

  • Speaker #2

    Et ça coûte combien par mois ?

  • Speaker #1

    Alors, à peu près, nous, on l'a en 35 euros et après, le forfait. par mois, ça va à peu près de 19 dollars à 70 dollars selon le nombre de gigas choisis.

  • Speaker #2

    Donc il y a des gens qui repartent de ce salon avec un nouveau numéro de téléphone. C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est ça. Il y en a qui ont déjà pris leur numéro australien avec une carte au signe qui va être activée dans les jours à venir et qui vont pouvoir aussi déposer leur numéro de téléphone sur leur CV et partir en Australie tout en sérénité.

  • Speaker #2

    En tout cas, on part tout de suite en Australie, mais grâce à la Radio des Français dans le Monde avec les interviews enregistrées sur ce salon. Merci Julie. Perse et depuis septembre de retour dans son pays natal. Ton papa est australien, ta maman est française. Bonjour Annabelle. Bonjour. Alors dis-moi, tu es aujourd'hui un peu le porte-parole de ce salon. Un pied en France, un pied en Australie. Toi qui as connu les deux pays, dis-moi un peu quel est le meilleur dans ces deux pays.

  • Speaker #0

    C'est difficile comme question. Je ne pense pas que j'ai une réponse solide. Je ne sais pas. Paris, on a la culture. La France, on a la culture. On est proche à tout. On peut aller à notre pays immédiatement. L'Australie, c'est très loin de tout. C'est vrai. Mais on a les plages, on a le soleil. Je trouve que la vie, elle est un peu plus simple en Australie.

  • Speaker #2

    Question indiscrète, comment papa et maman se sont rencontrés ? Parce qu'il y a quelques kilomètres qui nous séparent.

  • Speaker #0

    Oui, lui, il était un voyageur. Il était à Paris. Elle faisait l'accueil pour une auberge de jeunesse. Et voilà, j'ai été à Paris et l'ai rencontré.

  • Speaker #2

    Et donc, tu as grandi à Perthes. C'est quoi tes souvenirs aujourd'hui ? Qu'est-ce qui te manque maintenant que tu vis à Paris ?

  • Speaker #0

    Je dirais la plage. Je le dis encore, le soleil. Je trouve que la vie, elle est un peu plus calme, un peu plus lente. Les gens sont très chill. C'est très différent comparé à Paris. Je pense les salaires, si je vais être honnête.

  • Speaker #2

    Ce n'est pas une légende. On dit toujours que les salaires, on est mieux payé.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Même dans mon industrie de l'art et la culture, le même boulot en Australie, je trouvais que ça payait plus.

  • Speaker #2

    Ce n'est pas une légende du coup, mais est-ce qu'on travaille plus aussi ?

  • Speaker #0

    Oui, oui. Il y a un peu plus la culture, peut-être un peu plus américaine. On a moins de jours de congés que vous avez ici. et peut-être moins de... des bénéfices envers l'assurance et les trucs comme ça. Oui, donc il y a ce petit élément-là aussi.

  • Speaker #2

    Et toi qui as vécu en Australie, est-ce que tu as visité le pays ?

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Donc j'ai grandi à Perth, mais je connais très bien Melbourne. J'ai beaucoup d'amis qui ont déménagé à Melbourne. Forcément, tout le monde veut déménager aux grandes villes. Je connais un peu Sydney et je connais Brisbane aussi un peu. Et puis les régions de l'Australie occidentale, la nature, la campagne, je connais très bien.

  • Speaker #2

    Et nous, Français, on connaît très mal l'histoire de l'Australie. C'est une terre d'immigration ?

  • Speaker #0

    C'est ça, oui. Moi, je suis là aujourd'hui pour représenter une galerie d'art aborigène. C'est quelque chose dont je suis assez passionnée. L'histoire de la colonisation et le peuple aborigène, indigène en Australie, c'est quelque chose qui est... Un peu seulement dans les dernières années en train d'être reconnus et on est en train d'en parler de plus en plus.

  • Speaker #2

    Il y avait des peuples autochtones un peu partout et puis il y a eu l'arrivée des colonisateurs, les Anglais ?

  • Speaker #0

    Les Anglais, la plupart

  • Speaker #2

    Anglais. Et depuis, le pays accueille des nationalités du monde entier. Comment se passe la cohabitation entre les autochtones et les nouveaux arrivants ?

  • Speaker #0

    Je pense que de toutes les sociétés du monde, de la recherche que j'ai fait, c'est... Une des sociétés qui est la plus séparée, c'est vraiment l'assimilation, elle n'est pas, c'est pas évident. Je pense que beaucoup de gens qui visitent l'Australie ne verraient pas forcément des personnes aborigènes ou indigènes dans les grandes villes ou travailler au magasin ou au restaurant. Ils sont vraiment encore assez en dehors de la société occidentale. Si vous voyagez au désert ou à la campagne, vous verrez plus les communautés. C'est très, très beau. C'est très fort. Mais il y a beaucoup de problèmes dans les villes, des problèmes d'alcool, drogue, STF, à cause des impacts de l'histoire.

  • Speaker #2

    Et alors, est-ce que maintenant que tu vis en France, tu as senti un mindset un peu différent ? On me dit parfois qu'en Australie, c'est plus strict, c'est peut-être plus raciste. C'est des choses que tu as pu percevoir ?

  • Speaker #0

    Les Australiens peuvent être un peu xénophobes. Je trouve que c'est assez intéressant parce que, comme vous disiez, la vie est très multiculturelle. Là-bas, mes classes à l'école primaire, ce n'était pas forcément toutes des personnes blanches. Il y a beaucoup de personnes de l'Asie, de l'Asie du Sud-Est. Donc, la société est très multiculturelle. Mais quand même, il y a un peu une mentalité, je pense, parce que c'est une île et parce que ça a une histoire assez récente, que les gens, ils ont beaucoup de fierté. Ils ne veulent pas vraiment accepter les gens d'autre part.

  • Speaker #2

    Annabelle, dernière question. On me parle toujours des animaux en Australie. Certains me disent c'est une légende, il n'y en a pas tant que ça, ils ne sont pas si méchants. D'autres me disent mais si, il y en a partout. Alors toi, toi qui es franco-australienne, ton avis sur la chose ?

  • Speaker #0

    Oui. Il y a des animaux, il y a beaucoup, il y a plus de bestioles, mais je n'ai jamais eu de problème. C'est plutôt ça. J'ai remarqué ici que je peux marcher sur une pelouse sans mes chaussures et je ne vais pas penser si je vais marcher sur quelque chose. Lorsqu'en Australie, on a l'habitude de faire un peu attention quand on marche pieds nus. Mais du coup, bien que j'ai vu des serpents, des araignées, des requins, je n'ai jamais eu de problème et je ne connais personne qui a eu de problème non plus. Donc c'est plutôt ça.

  • Speaker #2

    J'avais dit que c'était ma dernière question, mais j'en ai encore une. Tu te sens plus australienne, plus française, maintenant que tu as connu les deux pays ?

  • Speaker #0

    Je me sens plus australienne. C'est drôle quand on parlait de l'attitude des Australiens. Je trouve que les Français, bien que je sois née ici, j'ai le passeport et je peux parler la langue, je ne suis pas vraiment vue comme une Française. J'ai un accent, donc je vais... Je pense que je ne me suis jamais sentie moins française qu'habiter ici.

  • Speaker #2

    Je comprends. Eh bien, Annabelle, merci beaucoup d'avoir répondu à mes questions. À très vite.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup à vous. Envie d'une nouvelle vie ? Et si, en écoutant 10 minutes, le podcast des Français dans le monde, vous étiez inspiré pour une destination coup de cœur ?

  • Speaker #3

    On a les forêts, on a les montagnes,

  • Speaker #1

    on a l'eau,

  • Speaker #0

    on a tout ce qu'on veut. Pour un nouveau mode de vie, une nouvelle culture.

  • Speaker #4

    Et il y a des gens qui sont là,

  • Speaker #2

    qui étaient venus pour 3 ans,

  • Speaker #5

    et puis 15 ans ou 20 ans après,

  • Speaker #2

    ils sont toujours là.

  • Speaker #0

    En ce moment sur francaisdanslemonde.fr, découvrez notre playlist thématique « Changer de vie » . Podcast également disponible sur Spotify, YouTube ou Apple Podcast en cherchant « Français dans le monde » .

  • Speaker #2

    Sur le salon Départ Australie, voici Corentin. Il habite à Fontainebleau, il a 24 ans. Il travaille aujourd'hui dans le monde de l'informatique, mais en septembre, sa vie va changer. Corentin, bonjour. Bonjour. Alors, dis-moi, l'Australie, cette envie d'Australie, elle est là depuis longtemps ?

  • Speaker #5

    Depuis longtemps, oui, depuis à peu près un an et demi. C'est vrai que j'ai toujours voulu voyager et j'ai vu que l'Australie, c'était un pays qui m'attirait, que ce soit les paysages, la culture, donc voilà, je me suis lancé.

  • Speaker #2

    Alors, tu t'es renseigné au début sur Internet ?

  • Speaker #5

    Au début, je me suis renseigné, oui, sur Internet. Je regardais un peu les pays qui faisaient des programmes comme ça, vacances-travail. J'ai vu qu'il y avait les États-Unis, le Canada. Et puis de tous ces pays-là, je cherchais quand même un pays anglophone. Et puis c'est l'Australie qui m'a le plus tenté.

  • Speaker #2

    Alors on est à deux gros mois de ton départ. Qu'est-ce que tu as fait aujourd'hui de concret pour préparer cette expérience ? Déjà, tu as fait ta demande de PVT.

  • Speaker #5

    J'ai fait ma demande de visa qui a été acceptée. J'ai mon billet d'avion. Et puis là, je suis venu au salon aujourd'hui pour voir toutes les démarches, un peu ce qui est permis. Où est-ce que je vais pouvoir trouver du travail ? Aussi, comment acheter un véhicule ?

  • Speaker #2

    Alors, question con, mais tu as pris ton billet d'avion. Allez, là, tu es à la date. Est-ce que tu as déjà ton billet d'avion retour ?

  • Speaker #5

    Ce n'est pas mon billet d'avion retour, non. Parce que je ne sais pas où est-ce que je serai pour le retour, en fait.

  • Speaker #2

    Donc, tu as mis l'argent de côté depuis quelques temps ?

  • Speaker #5

    C'est ça. J'ai économisé, en fait. je suis en contrat CDD et du coup ça m'a permis d'économiser pour ce voyage.

  • Speaker #2

    Et autre question pour le PVT, la démarche, elle se fait où ? Sur un site web ?

  • Speaker #5

    Pour le visa, ça se fait en fait sur le site du gouvernement australien et on fait la demande directement sur le site et si tout se passe bien, en quelques minutes, normalement, ils disent quelques jours, mais moi, en quelques minutes, le visa est accepté.

  • Speaker #2

    Et là, je devais avoir des renseignements sur la carte SIM. Exact. On en parlait tout à l'heure avec Elodie de Départ Australie. Attention parce que c'est un petit élément, un petit détail qu'on ne peut pas forcément savoir. C'est ça. Mais si on allume son téléphone là-bas, on fait un gros hors-forfait.

  • Speaker #5

    Et c'est surtout qu'au moins ça enlève une épine du pied quand on arrive là-bas.

  • Speaker #2

    Là, tu as ta carte sur toi maintenant, tu viens de l'acheter.

  • Speaker #5

    Je sais que je n'aurai pas ce problème-là en arrivant.

  • Speaker #2

    Donc tu as un nouveau numéro de téléphone là maintenant.

  • Speaker #5

    J'ai un nouveau numéro que je ne connais pas encore.

  • Speaker #2

    À quelques semaines du départ, il y a des choses qui t'inquiètent, qui t'angoissent, qui te stressent un peu ?

  • Speaker #5

    Pour le moment, non. J'ai l'impression que je me suis bien préparé. Après, ça va être surtout dans les jours qui vont approcher le départ. Je pense que c'est surtout mes proches. Je n'ai plus vu mes proches pendant un certain temps.

  • Speaker #2

    C'est quoi la réaction quand on te dit que tu es fou ? Ça reste l'expérience de ta vie ?

  • Speaker #5

    Il y a beaucoup de bestioles là-bas.

  • Speaker #2

    On vient d'en faire un sujet. C'est un peu caricatural. C'est vrai qu'il y en a, mais ce n'est pas non plus. Tu ne te réveilles pas tous les matins avec des serpents ? Oui,

  • Speaker #5

    j'espère. Je n'ai pas envie.

  • Speaker #2

    Par contre, qu'est-ce que tu attends le plus de cette expérience ?

  • Speaker #5

    En solo, oui. Je pars en solo et si tout se passe bien, ma copine me rejoint au bout de 4 mois. Et ce que j'attends le plus, c'est de grandir, de me faire une expérience tout seul, voir le monde explorer.

  • Speaker #2

    Et vous parlez un peu d'anglais ?

  • Speaker #5

    Un peu, pour le moment.

  • Speaker #2

    Le soir, tu passes du temps sur des applications ?

  • Speaker #5

    Non, pas trop. J'essaie de regarder des séries en VO avec les sous-titres. J'irai là-bas.

  • Speaker #2

    Bon, ça va aller. Oui,

  • Speaker #5

    ça va le faire.

  • Speaker #2

    Eh bien, belle aventure à toi. A bientôt.

  • Speaker #5

    Merci beaucoup.

  • Speaker #2

    60 secondes. Expat.

  • Speaker #0

    L'actu de la mobilité internationale.

  • Speaker #2

    Préparé et présenté par Jeanne.

  • Speaker #1

    Partir en Australie, c'est souvent un projet de vie, un rêve, voire une vraie stratégie de carrière. Mais pour poser le pied sur le sol australien, pas de détour possible,

  • Speaker #0

    il faut un visa.

  • Speaker #1

    Et il en existe plusieurs options selon votre âge, vos compétences et vos objectifs. D'abord, si vous avez entre 18 et 35 ans, le Working Holiday Visa ou PVT est la voie royale. Ce visa vous permet de vivre en Australie pendant un an, de travailler légalement dans différents secteurs et de financer votre voyage sur place. Il est même renouvelable jusqu'à deux fois si vous effectuez un certain nombre de jours de travail dans des zones rurales, souvent dans l'agriculture ou le BTP. Deuxième option, le Student Visa. Il vous autorise à étudier à temps plein dans une école de langue, une université ou une école de métier. Vous pouvez également travailler jusqu'à 48 heures toutes les deux semaines pendant les périodes de cours. Un visa souvent choisi pour acquérir une compétence sur place, améliorer son anglais ou amorcer un projet d'immigration à plus long terme. Si vous êtes déjà diplômé ou que vous avez de l'expérience professionnelle,

  • Speaker #0

    vous pouvez viser les visas qualifiés.

  • Speaker #1

    Le plus courant, c'est le Skill Independent Visa, basé sur un système de points. On évalue votre âge, votre niveau d'anglais, votre métier, vos diplômes et même votre expérience. Il donne accès à la résidence permanente à condition que votre profil réponde aux besoins du marché australien. Il existe aussi le Skill Nominate Visa, similaire mais avec le soutien d'un État australien. Certains États ou territoires proposent en effet des programmes pour attirer des talents dans des secteurs en pénurie. Autre possibilité, le visa sponsorisé par l'employeur. Pour ceux qui obtiennent une offre d'emploi en Australie, c'est l'entreprise locale qui vous parraine en prouvant qu'aucun candidat australien ne peut remplir ce poste. Ce visa est plus contraignant mais permet une réelle insertion professionnelle sur le long terme. Enfin, pour les profils hautement qualifiés ou investisseurs, il existe des visas spécifiques, comme le Global Talent Visa, ou le Business Innovation Visa, destiné aux entrepreneurs, chercheurs ou experts dans des domaines de pointe. Une autre chose très importante, la plupart des visas sont désormais entièrement numériques. Les délais peuvent varier de quelques semaines à quelques mois. L'Australie a une politique migratoire stricte mais lisible. Tout est très documenté, mais il faut anticiper et parfois faire appel à un agent migratoire.

  • Speaker #2

    Sur francaisdanslemonde.fr, je vous emmène en Australie, mais ce n'est pas très original vu que chaque année, 130 000 Français s'y rendent. On est avec Lucie Bottero, Country Manager chez Tourism Australia. Bonjour Lucie.

  • Speaker #3

    Bonjour Gauthier.

  • Speaker #2

    Alors toi, tu portes les couleurs de ce pays. C'est toi qui t'occupes d'inciter les Français à visiter l'Australie.

  • Speaker #3

    Oui, tout à fait. À travers des campagnes marketing et des partenariats, notamment avec des agences. de voyages, des tours opérateurs et des compagnies aériennes, afin de faire en sorte que le plus de Français se rendent en Australie.

  • Speaker #2

    Et être présents sur des salons comme aujourd'hui.

  • Speaker #3

    Tout à fait, puisque les pvtistes sont également une de nos cibles. Donc voilà, les pvtistes, il y en a énormément qui partent, les pvtistes français qui partent en Australie, et on souhaite justement leur faire découvrir ce beau pays durant au moins une année, s'ils choisissent de partir.

  • Speaker #2

    Alors c'est 120... c'est...

  • Speaker #3

    30% de ces 130 000 Français sont des PVTistes.

  • Speaker #2

    Alors, ça fait à peu près 25 000 demandes de visa par an, c'est beaucoup. Et on parlait hors antenne, justement, des Visit Friends and Relatives. C'est les parents qui vont voir ce qui se passe là-bas.

  • Speaker #3

    Tout à fait, c'est ça. Donc, on a des personnes qui sont en PVT pendant un an, deux ans, trois ans, puisqu'on peut aller jusqu'à trois ans en Working Holiday Visa sur le territoire australien. Et pendant cette période-là, on a en effet des amis, de la famille qui souhaitent justement nous rejoindre, rejoindre les PVTistes pour pouvoir découvrir l'Australie et évidemment passer un petit bout de temps et faire un bout de chemin avec son parent, entre guillemets, ça peut être son enfant, son cousin, sa soeur ou autre et découvrir un bout d'un état australien et ça peut permettre de découvrir un pays accompagné d'un membre de sa famille et ça permet aux PVTistes de faire une pause dans son travail et dans son expérience sur le sol australien.

  • Speaker #2

    Alors ce programme vacances-travail, tu me disais qu'il était apprécié des employeurs.

  • Speaker #3

    Des Australiens, tout à fait. Et pourquoi ? En fait, les PVTistes français et au sens large européens, généralement, candidatent et réalisent des emplois et des travaux qui ne sont pas forcément des jobs qui séduisent les Australiens, donc les locaux. Et forcément, les employeurs, eux, ont remarqué une sorte de pénurie entre guillemets de locaux sur ces postes-là. Et l'objectif, c'est de pouvoir renflouer, entre guillemets, Et... ces offres de postes-là avec des profils qui sont qualifiés. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, le français, dans tout ce qui est hospitality, donc on parle de tous les jobs en restauration, en hôtellerie, on sait que les Français sont assez à l'aise dans ces jobs-là et on sait que les employeurs apprécient les qualités des Français pour ce type de service-là.

  • Speaker #0

    Et aussi...

  • Speaker #3

    Tout ce qui concerne, par exemple, les jobs dans les mines ou dans les fermes, on sait que c'est des jobs que les Français sont ravis d'effectuer parce que ça change de leur quotidien. Par exemple, ils travaillent dans un bureau ou autre à Paris avant, ça les change complètement. Et c'est une nouvelle expérience et les employeurs australiens sont ravis d'embaucher des Français, en tout cas.

  • Speaker #2

    Rappelons quand même que c'est un grand pays qui a beaucoup de différences culturelles, qu'on est très loin de la France, donc il y a pas mal de choses qui se préparent quand on est ici, encore en France. D'où ce salon, d'où les sites internet, d'où les partenaires.

  • Speaker #3

    Oui, tout à fait. La majorité des partenaires référencent toutes les activités qui sont à faire sur place en fonction des différents états. Sur le site, par exemple, Tourism Australia, vous pouvez retrouver toutes les informations par onglet, c'est-à-dire les plus belles plages, les plus beaux spots, quoi faire dans tels états, quoi faire dans telle ville. et en général c'est assez facile de trouver de l'information, on voit et on peut construire son itinéraire, on a même un outil qui permet de répondre à des questions, c'est comme un robot en fait. qui nous propose ensuite un itinéraire en fonction de ce à quoi on a répondu. Donc, c'est assez personnalisé, en fait. Ça nous propose un vrai chemin, un vrai parcours en Australie.

  • Speaker #2

    Et depuis la France, il ne faut pas oublier les sujets de l'assurance, les sujets du téléphone, avoir une carte SIM. Les jobs, par exemple, tu me disais, quand on part en PVT, on peut être jusqu'à trois ans en PVT en Australie. Mais attention, on ne peut pas faire tous les boulots. Il y a des restrictions, il y a des contraintes.

  • Speaker #3

    Oui, tout à fait. Alors déjà, pour pouvoir... accéder à une candidature pour une deuxième année, il faut avoir réalisé 88 jours dans un secteur donné. En effet, on peut travailler en agriculture, on peut travailler dans le domaine forestier, dans le domaine de la pêche, dans le domaine du bâtiment, de la construction et dans le secteur minier. Mais si on travaille dans un autre domaine, on n'a pas forcément accès à cette deuxième année de visa. Et la deuxième année de visa, si on veut rester la troisième année, il faut rester... Il faut travailler six mois dans un de ces secteurs-là. D'accord. Donc oui, il y a quand même des restrictions. Le but, c'est de participer aussi à l'économie australienne. On est là pour profiter du pays, mais aussi, c'est donnant-donnant, disons.

  • Speaker #2

    En tout cas, ça donne vraiment envie. On remarque sur ton stand un petit objet assez pratique, la faune australienne selon les saisons. Il faut quand même rappeler à nos auditeurs qu'on est de l'autre côté du monde. Donc, quand c'est l'été ici, c'est l'hiver là-bas. Quand il fait jour ici, c'est la nuit là-bas.

  • Speaker #3

    Tout à fait, ce n'est pas forcément les mêmes températures. Il faut prendre l'Australie comme si elle était coupée de façon horizontale en plein centre, tout le nord et on va dire qu'une partie de l'est jusqu'à Brisbane, un climat doux toute l'année plus ou moins. Par contre, le sud, on peut connaître des températures qui peuvent descendre jusqu'à 10 degrés. Enfin voilà, ça peut être assez frais, c'est l'hiver austral, les saisons inversées. Donc en effet, il faut bien réfléchir à ce à quoi on emporte dans son sac à dos ou sa valise avant de partir.

  • Speaker #2

    Et bien se préparer, vous pouvez vous rendre sur australia.com. Merci beaucoup, Lucie. Merci beaucoup. Tu rentres d'Australie, si je ne m'abuse. Oui,

  • Speaker #3

    tout à fait, il y a un mois.

  • Speaker #2

    C'est quoi ton meilleur souvenir, le truc qui te marque encore ?

  • Speaker #3

    Je dirais quand j'ai visité Raymond Island, qui est une île où on peut encore voir des koalas dans leur habitat naturel. Donc j'en ai compté 15 ce jour-là quand j'y suis allée. Je levais la tête et j'en voyais un à chaque arbre que je regardais. Donc c'était assez magique.

  • Speaker #2

    Au plaisir, à bientôt.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup. S'installer en Australie, avec Tourisme Australia,

  • Speaker #1

    l'Australie comme nulle part ailleurs. Rendez-vous sur australia.com

  • Speaker #2

    Farah a 29 ans, elle habite dans le Val d'Oise, elle est infirmière à son compte, mais tout ça va changer dans peu de temps. Bonjour Farah.

  • Speaker #1

    Salut.

  • Speaker #2

    Tu as pris la décision de...

  • Speaker #1

    De partir en Australie, tenter ma chance, on va dire.

  • Speaker #2

    C'est-à-dire tenter ta chance ?

  • Speaker #1

    Découvrir l'Australie, découvrir un peu aussi l'Asie, j'aime bien l'Asie, j'aime bien voyager. Donc essayer de travailler, gagner des sous pour pouvoir profiter, voyager, faire une petite césure, on va dire, entre guillemets, dans ma routine de tous les jours ici en Ile-de-France.

  • Speaker #2

    Alors comme tu es infirmière indépendante, tu peux mettre ça en pause un petit temps. Exactement. Tu fais un PVT, programme vacances-travail, tu as quelques mois devant toi du coup. C'est ça. Et donc c'est décidé en janvier, ça décolle.

  • Speaker #1

    Janvier, février, à voir, mais normalement...

  • Speaker #2

    Tu n'as pas pris ton billet encore.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas encore le billet, il devrait être pris en ce moment. Mais ça décolle pour de nouvelles aventures.

  • Speaker #2

    Concrètement, on pense à quoi dans cette étape-là ? On fait un Excel avec tous les trucs à prévoir ? Là,

  • Speaker #1

    je suis à l'étape de l'Excel. C'est pour ça que je suis là aujourd'hui, pour compléter cet Excel et tout prévoir pour essayer d'avoir le moins d'imprévus, on va dire, possibles et de déconvenus en arrivant surtout.

  • Speaker #2

    Est-ce que ton assurance, c'est OK ?

  • Speaker #1

    Pas encore.

  • Speaker #2

    Ah oui, il va falloir travailler le logement.

  • Speaker #1

    Pas du tout.

  • Speaker #2

    Le travail sur place ? Non,

  • Speaker #1

    non plus.

  • Speaker #2

    Les vaccins, t'es infirmière.

  • Speaker #1

    Les vaccins,

  • Speaker #2

    ça va. Qu'est-ce que tu imagines faire là-bas sur place ? Tu vas atterrir où déjà ?

  • Speaker #1

    Normalement Brisbane, si tout va bien. Et après, on peut se laisser porter au fil des opportunités, des rencontres. Pas de barrière là-dessus sur la ville où il faut aller après. Et sur le travail, pas de barrière non plus. A voir ce que la vie nous offre, on va dire.

  • Speaker #2

    You speak English ?

  • Speaker #1

    A little.

  • Speaker #2

    Alors, une petite angoisse là-dessus ? Une petite préparation peut-être ?

  • Speaker #1

    Peur de l'accent là-bas. et après je me dis que ça va justement me servir pour améliorer mon anglais.

  • Speaker #3

    Je comprends,

  • Speaker #1

    j'ai du mal à bien le parler, mais je pense que ça va plus m'aider au contraire, mes peurs de l'accent australien surtout.

  • Speaker #2

    Et quand tu parles à ta famille ou tes amis de ce projet, qu'est-ce qu'ils te disent ?

  • Speaker #1

    Que je suis un peu folle de partir comme ça à l'autre bout du monde, mais que je suis jeune et qu'il faut profiter justement, il faut profiter, c'est maintenant qu'il faut le faire.

  • Speaker #2

    Et sur ce salon, qu'est-ce que tu as appris que tu ne savais pas, par exemple ?

  • Speaker #1

    Ça m'a donné des informations que j'avais déjà, où je me dis que les recherches que j'ai faites étaient bonnes. Et après, ça donne pas mal de petits conseils sur justement trouver un job, le fait qu'il faut vraiment un petit peu se pousser dans ses retranchements. Postuler, postuler, repostuler, faire des rencontres tout le temps. Puis après, ça nous donne des infos, l'assurance, tout ce qu'il faut faire, la voiture, les choses comme ça.

  • Speaker #2

    Quand on surfe sur Internet, on lit tout et son contraire, c'est difficile parfois.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça exactement. Donc en fait, le salon là aujourd'hui, il m'aide à bien me structurer. J'ai plein d'infos et du coup, je peux éliminer celles qui n'étaient pas bonnes et garder les infos qui étaient bonnes surtout.

  • Speaker #2

    Et s'il y a un coup de cœur pour l'Australie, tu peux faire infirmière là-bas ?

  • Speaker #1

    Eh bien, je peux faire infirmière là-bas, c'est l'avantage de mon travail. J'ai hésité quand j'ai fait ma demande de visa, on peut mettre si on est infirmière ou pas. Donc là, ça, je l'ai mis de côté.

  • Speaker #2

    Il n'y a pas besoin d'équivalence.

  • Speaker #1

    Il y a besoin là-bas d'une équivalence. C'est juste, ce n'est pas un diplôme vraiment à passer, c'est comme un examen à passer pour vérifier les compétences.

  • Speaker #2

    C'est faisable.

  • Speaker #1

    Mais c'est faisable en Australie. Mais par contre, là, besoin d'une petite pause. Mais si j'ai un coup de cœur pour le pays, par contre, c'est faisable de rester sur place.

  • Speaker #2

    Bon, ben Farah, à suivre du coup.

  • Speaker #1

    À faire à suivre. Merci beaucoup.

  • Speaker #2

    Eh bien, belle aventure.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #2

    Pour emporter la radio des Français dans le monde, partout. Avec vous dans votre expatriation, installez maintenant notre application gratuite disponible pour votre mobile. Sur l'App Store d'Apple et sur Google Play pour les appareils Android, recherchez Français dans le Monde. La radio, les émissions en replay et tous vos podcasts dans votre poche, partout sur la planète. Spécial Australie sur françaisdanslemonde.fr. Au micro, Alexandre Cordier, c'est le directeur commercial de AVA Assurance. et de la marque Go By AVA. Alexandre, bonjour.

  • Speaker #4

    Bonjour, Gautier.

  • Speaker #2

    Alors, on va parler santé, justement, quand on est en expatriation, voyage, PVT, VIE, pour toutes les raisons de ses études jusqu'à sa retraite. Quitter la France, c'est quitter un système de santé. Je pense que le français, alors un tiers de nos auditeurs, on a 100 000 auditeurs chaque jour, un tiers sont en France, rêvent peut-être d'international, ils n'ont peut-être pas assez d'informations sur le sujet de la santé. Parce que nous, on est blessé, on va à l'hôpital, on est soigné, on a un bobo, tout est couvert, tout est pris en charge. Ce n'est pas le même délire partout dans le monde.

  • Speaker #4

    Exactement. Donc effectivement, pour faire un petit rappel, en France, la sécu vous court avec la carte vitale et la complémentaire santé. Vous êtes globalement pris en charge quasiment intégralement. Lorsque vous allez en Europe, vous avez la possibilité de bénéficier avec la carte européenne d'assurance maladie. Si c'est un voyage plutôt de courte durée, vous avez la possibilité d'être pris en charge comme si vous étiez en France, donc pour les frais médicaux. Pas pour le rapatriement qui reste quand même à votre charge. Ce n'est pas la sécu qui vous rapatrie si vous avez un accident dans un pays européen. Et puis donc, quand on quitte l'Europe, là, il n'y a plus rien. C'est vraiment très aléatoire au niveau de la prise en charge sécu. Donc, le Français qui part, et surtout s'il part pour plus de 90 jours, parce que jusqu'à 90 jours, on peut encore bénéficier d'une certaine garantie en inclusion, par exemple dans sa carte bancaire. Il y en a beaucoup qui disent, moi, j'ai ma carte bancaire, une garde premier gold et je suis bien couvert. Il y a des choses à redire par rapport à ça, mais c'est sûr que c'est mieux que rien.

  • Speaker #2

    C'est déjà un petit quelque chose, mais ça ne fait pas tout.

  • Speaker #4

    Ça ne fait pas tout. Au niveau des flafons de frais médicaux, c'est insuffisant. Mais voilà, c'est au moins, on a cette corde de sécurité. Et puis, par contre, quand on part plus de 90 jours, là, par contre, il n'y a plus rien du tout. C'est-à-dire que si vous arrivez quoi que ce soit à l'étranger, c'est de votre poche que vous payez les frais médicaux, le rapatriement, avec le risque en plus d'être pris en charge dans un établissement qui ne serait pas forcément adapté, parce que cher, etc. Donc, plutôt pas cher, public. Et du coup, vous vous retrouvez dans des situations qui vous... qui mettrait votre vie en danger éventuellement.

  • Speaker #2

    Alors, on va prendre un exemple concret. Je pars faire un PVT en Australie au bout de cinq mois. Donc, passé les 90 jours, je me casse le bras. Il faut que j'aille à l'hôpital. Je souffre énormément. Je ne me suis pas occupé de mon sujet santé. Ma carte bleue va faire le reste, etc. Qu'est-ce qui se passe concrètement pour cette personne ?

  • Speaker #4

    Concrètement, si elle n'a pas pris d'assurance, nous, on dit, le message est assez clair. Pour ceux qui partent, Plus de 90 jours, c'est indispensable de prendre une assurance. Donc celui qui part en PVT, en général, il part pour 6 ou 12 mois, voire plus, parce qu'il peut enchaîner des PVT, puis il peut aller faire un PVT en Australie, puis après un PVT en Nouvelle-Zélande, etc. Donc là, il faut qu'il... L'assurance, elle est faite pour ça. C'est-à-dire que s'il ne prend pas d'assurance, quand il va aller à l'hôpital, ça va être de sa poche. Donc on va lui demander, comme aux États-Unis par exemple, quand vous arrivez à l'hôpital, on vous demande non pas votre carte vitale, mais votre carte bancaire, puisque tous les frais vous seront facturés. Donc ils veulent la preuve qu'en quoi vous êtes solvable. Donc le fait d'avoir une assurance, c'est la garantie d'être pris en charge intégralement pour tous vos frais médicaux. Donc un jeune qui part en PVT avec le plan santé PVT d'AVA ou GOBAVA, il va être pris en charge intégralement pour les frais médicaux consécutifs à une maladie nouvelle ou un accident, sans franchise, donc il n'y a pas de reste à charge pour lui, sans intervention de la sécu, c'est ce qu'on appelle du premier euro, et sans plafond, donc c'est illimité. Donc voilà, c'est quand même partir l'esprit tranquille.

  • Speaker #2

    Oui, parce que ça peut être 17 000 euros pour une fracture du bras.

  • Speaker #4

    Oui, on a des cas, on a malheureusement des dossiers qui peuvent être très importants. Que ça soit une visite chez le médecin, ça peut coûter 50 ou 60 euros en Australie. Puis après, si vous êtes hospitalisé, ça peut dépasser effectivement 10 ou 20 000 ou 30 000 euros, voire beaucoup plus si on inclut le rapatriement après au domicile en France. Parce que ça, c'est aussi ce volet. C'est qu'à un moment, l'assureur va dire, écoutez, là, vous êtes sorti de l'hôpital, maintenant, il faut vous rapatrier. Parfois, ça peut être un transport médical, un avion médical. Et du coup, ça coûte. Et là, l'assurance prend en charge tout ça.

  • Speaker #2

    Alors, on est d'accord que ce sujet-là, on le règle quand on est encore en France, avant de partir.

  • Speaker #4

    Alors, évidemment, c'est préférable, puisque du coup, vous prenez une assurance avant le départ pour vous assurer pour quelques jours ou pour un an. Parce que l'Australie, on a des voyageurs qui partent trois semaines pour les vacances. Il y en a d'autres qui vont faire des études en Australie. Donc là, ils ont besoin aussi de prendre une assurance. Et puis, évidemment, ceux qui partent en PBT, c'est la majorité des Français. Donc, il faut prendre l'assurance avant. on peut la prendre sur place. Ça, c'est la particularité des contrats aussi plan santé d'AVA. C'est qu'on peut prendre une assurance en étant à l'étranger, soit parce qu'on a oublié de la prendre, soit parce qu'on est assuré par ailleurs et puis que le contrat se termine. Et du coup, à ce moment-là, ça pique un délai de carence de 12 jours en cas de maladie. Ce qui veut dire que les 12 premiers jours, vous n'êtes pas couvert. Mais au moins, si vous arrivez à un accident, vous êtes immédiatement couvert. Donc, on permet aux Français qui sont à l'étranger de souscrire quand même depuis après le départ.

  • Speaker #2

    Alors Alexandre, tu me disais, quand on souscrit son assurance, la principale erreur, c'est de regarder essentiellement le prix et pas les petites lignes.

  • Speaker #4

    Exactement. C'est ce qui fait l'image malheureusement de l'assurance et que c'est la frustration éventuelle d'un assuré qui dit « je pensais être couvert pour ça et je n'ai pas vu qu'il y avait les petites lignes, etc. » Donc nous, on invite, et ça fait partie, nous, AVA, on est un cabinet à taille humaine, on est très proche de nos assurés voyageurs, on essaie de leur apporter le maximum d'informations et de conseils, comme on fait là, à ce salon. mais comme on fait tous les jours en distance. Et donc, on donne de l'information sur les conditions générales. On explique bien ce qui est garanti, parce que ça, c'est le général. Tout le monde dit ce qui est garanti, mais on ne parle pas des exclusions. Et tout contrat d'assurance a des exclusions. Donc, les exclusions, c'est ce qui n'est pas couvert par le contrat, notamment les maladies chroniques qui ne sont malheureusement pas couvertes. Et ça, c'est un sujet très important. Mais voilà, une personne n'est pas couverte dans le cas d'une maladie préexistante, par exemple.

  • Speaker #2

    Un homme assuré en vaut deux, merci Alexandre. C'est pas mal, tu peux l'utiliser dans la pub ça.

  • Speaker #4

    Je l'en reprendrai.

  • Speaker #2

    Merci en tout cas, merci d'avoir répondu à nos questions. Depuis le salon départ Australie, qui se tient aujourd'hui à Paris, à l'espace Chaptal dans le 9ème. Au plaisir de te retrouver.

  • Speaker #4

    Merci, à très bientôt.

  • Speaker #0

    L'Australie, c'est plus qu'un rêve, c'est une aventure.

  • Speaker #3

    Des plages dorées,

  • Speaker #0

    des sites naturels à couper le souffle.

  • Speaker #3

    Des opportunités de travail dans des domaines variés pour celles et ceux qui partent en PVT.

  • Speaker #1

    Et pour y arriver, pas besoin de galérer.

  • Speaker #0

    Chez Départ Australie,

  • Speaker #1

    on t'accompagne dans toutes les étapes.

  • Speaker #0

    Démarches administratives, recherche de job, même une carte SIM australienne livrée avant le départ pour une arrivée sereine.

  • Speaker #3

    Vacances, PVT ou road trip, on t'aide à vivre l'expérience à fond.

  • Speaker #0

    Sans stress,

  • Speaker #1

    l'aventure commence mieux quand on est bien entouré. Et nous,

  • Speaker #3

    on est là pour ça. Pour en savoir plus,

  • Speaker #0

    rends-toi sur départ-australie.com ou retrouve-nous sur Instagram.

  • Speaker #2

    Je suis avec Lisa, elle a 26 ans et elle a le mal du voyage. Bonjour Lisa.

  • Speaker #0

    Bonjour.

  • Speaker #2

    Tu as pendant plusieurs années, pendant trois ans, avec ton copain, voyagé à travers le monde, l'Asie, l'Océanie, l'Afrique et donc l'Australie.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #2

    Pourquoi aviez-vous décidé de partir aussi longtemps en voyage ?

  • Speaker #0

    Alors, à la base, ce n'était pas mon projet. On est parti en Australie la première année en 2019. Et donc, c'était le projet de mon copain. En sortie de licence, il avait besoin d'une expérience à l'étranger. Et donc, ça s'est un peu imposé à moi. Moi, je n'avais pas pris l'avion.

  • Speaker #2

    Oui, par amour.

  • Speaker #0

    C'était ça. J'avais pris l'avion deux fois dans ma vie avant de décider de partir à l'autre bout du monde. Et donc, c'était soit tu me suis, soit... Merci. C'est ça, exactement.

  • Speaker #2

    C'est sympa comme négociation dans le couple.

  • Speaker #0

    Franchement, il y a pire. C'est comme ça qu'il m'a parlé du PVT. Il y avait le PVT Canada, le PVT Australie. L'avantage de l'Australie, c'est qu'il n'y a pas de tirage au sort. Donc, on est presque sûr d'être pris et de partir ensemble. Et donc, c'est comme ça qu'on a débarqué à Melbourne en 2019, plein de rêves.

  • Speaker #2

    Est-ce qu'une fois sur place, tu t'es dit, mais j'ai fait une bêtise ?

  • Speaker #0

    Je m'en parle pas. Je me souviens d'être arrivée à Melbourne. On avait loué un Airbnb pendant deux semaines, je crois. Et mon papa m'avait laissé une lettre. Et le truc qu'il ne fallait pas, en fait, je suis arrivée. Je l'ai lu. Et là, pendant deux jours, j'ai pleuré. Pendant deux jours, mon copain s'est dit pourquoi je l'ai embarqué là-dedans ? Vraiment. Et au final, c'est passé. On a vécu une des plus belles expériences de notre vie. Mais ouais, c'est à 20 ans. Tu vois, à l'époque, j'avais 20 ans, c'était pas simple.

  • Speaker #2

    Et qu'est-ce qui te reste de l'Australie aujourd'hui dans ta tête ?

  • Speaker #0

    Dans ma tête, il me reste des rencontres. Tu vois, je pense au paysage, ouais, c'est une chose, mais surtout des rencontres. Et ça, c'est comme dans tout voyage, c'est ce qui marque le plus.

  • Speaker #2

    Et ton meilleur souvenir en Australie ?

  • Speaker #0

    Le meilleur souvenir, c'est au-delà des road trips et de la grande barrière de corail, qui est juste incroyable. Je dirais que mon meilleur souvenir, c'est d'avoir vécu dans une famille australienne pendant plus de six mois et d'avoir vraiment vécu la vie australienne.

  • Speaker #2

    Après, vous continuez à voyager, à parcourir le monde. Retour à Paris et là, tu as le mal qui s'installe. Ça ne va pas.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et là, retour depuis 4 mois et on passe d'une vie à 100 à l'heure à un vide. Ouais,

  • Speaker #2

    pas de boulot.

  • Speaker #0

    Pas de boulot, pas de boulot, des amis qui... Il y a 3 ans qui sont passés, donc tes amis ont fait leur vie. Et toi, tu as l'impression de rien avoir accompli, bien que tu aies fait le tour du monde et vécu des expériences de folie. En France, c'est le vide.

  • Speaker #2

    Et tu te dis, pourquoi pas repartir ?

  • Speaker #0

    C'est ça. Et donc tu te dis, on va repartir quelque part, mais où ? C'est la question.

  • Speaker #2

    Donc c'est comment ? Vous faites quoi ? Des apéros avec des tableaux Excel ? Les avantages, les inconvénients ? Comment vous préparez ?

  • Speaker #0

    Honnêtement, on est plutôt, comme on a toujours fait dans nos voyages, on est plutôt à la recherche d'opportunités. On postule partout, que ce soit en France, à l'étranger. Et le mot d'ordre, c'est on veut un cadre de vie meilleur qu'à Paris.

  • Speaker #2

    Et tu es sur Départ Australie. Est-ce que ça pourrait être l'Australie le choix ?

  • Speaker #0

    Le problème de l'Australie, c'est que c'est très loin. Et cette expérience de trois ans à l'étranger nous a appris que notre famille et nos amis sont très, très importants pour nous. Et qu'en fait, en Australie, personne n'a pu venir nous voir parce que c'est très, très loin. Et donc, franchement, si l'Australie était beaucoup plus proche de la France, ce serait un oui. Mais je pense qu'à cause de ça, ce ne sera pas le cas.

  • Speaker #2

    Lisa, je t'invite à écouter la radio des Français dans le monde. Tu entendras des francophones aux quatre coins de la planète depuis l'Europe ou un peu plus loin. Ça t'inspirera peut-être.

  • Speaker #0

    Exactement, ça me donnera des idées.

  • Speaker #2

    Merci.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #2

    Faites le bon choix. Salut. Partons pour l'une de vos villes préférées dans le monde. La belle, l'ensoleillé, la balnéaire, la tempérée, la dynamique,

  • Speaker #0

    Sydney. Vivre à Sydney.

  • Speaker #2

    Écoutez le podcast Vivre à Sydney, animé par Olivier Joffry. Avec des infos, des chiffres, des conseils pratiques et des invités qui vont vous inspirer. Podcast disponible sur le site Pensez dans le monde.fr et sur toutes les plateformes habituelles. Vous vous apprêtez à vivre la grande aventure en Australie ou en Nouvelle-Zélande, vous n'irez pas à pied, tu me confirmes, Juan ?

  • Speaker #5

    Oui, ce n'est pas le but.

  • Speaker #2

    Ça va être compliqué, il faudra accumuler un peu de nage également. Juan Pedersini est directeur du département Océanie chez Cercle des Vacances et on va parler de ce fameux billet d'avion nécessaire pour vivre cette aventure. Vous êtes spécialiste des billets d'avion pour les jeunes de 18 à 35 ans.

  • Speaker #5

    Exactement. En fait, on fournit le sésame pour le début de l'aventure. On est spécialisé depuis à peu près maintenant une vingtaine d'années sur le voyage du jeune. On a négocié auprès des compagnies aériennes les plus connues et les plus renommées actuellement des tarifs avantageux pour les jeunes. Parce qu'on sait que forcément, ça a un coût l'aventure et qu'on essaie de partir avec le billet le plus avantageux possible, mais aussi des conditions de voyage qui sont vraiment propres aux jeunes, à savoir des billets qui sont valables un an, avec la date de retour modifiable au moins une fois sans frais.

  • Speaker #2

    Ah bah très bien, j'allais te poser la question parce que moi, j'aurais peur d'acheter un billet d'avion sans mon billet retour.

  • Speaker #5

    C'est ça, en fait, c'est au-delà de ça. c'est que Les gens savent souvent quand ils partent, mais ils ne savent pas quand ils vont rentrer. Donc, pour répondre à cette question-là, on a négocié auprès des compagnies de pouvoir faire au minimum une modification de date sans frais, incluse dans le prix du billet. Comme ça, les gens sont tranquilles, ils savent qu'ils ont leur aller-retour, qui est sécurisé et qu'ils peuvent modifier en nous appelant directement de l'Australie ou de la Nouvelle-Zélande en France. sur des numéros qu'on a mis à disposition, des numéros locaux non surtaxés. Très bien. Voilà.

  • Speaker #2

    On a pensé à tout.

  • Speaker #5

    Ça fait 20 ans, donc oui, forcément, on s'est dit comment on peut les accompagner au mieux. Voilà, donc on connaît un petit peu notre partie.

  • Speaker #2

    Alors, soyons pratiques, avant d'avoir ce sésame, en effet, comme tu disais, qui matérialise le début d'une nouvelle vie. C'est ça. Combien ça coûte un aller-retour entre la France et l'Australie ?

  • Speaker #5

    Alors, le prix moyen... Après, ça va dépendre des compagnies, mais on va dire qu'en moyenne, il faut compter entre 1300 et 1400 euros pour avoir un billet valable un an, modifiable, sans frais, avec une compagnie, comme j'appelle les compagnies premium. C'est la seule avec qui on travaille, c'est-à-dire des Qatar Airways, des Emirates, des KT Pacific, des Qantas, des Singapore Airlines, des ATIA, des compagnies qui font partie du top 10 des compagnies mondiales. et... pour qui on a des tarifs qui sont vraiment très, très avantageux et beaucoup moins chers que ce que tu peux trouver sur leur site directement.

  • Speaker #2

    Et ça, c'est le prix aller-retour ?

  • Speaker #5

    Ça, c'est le prix retour, aller-retour et avec la modification gratuite. Parce qu'il faut savoir que normalement, quand tu as un billet modifiable, si tu veux le modifier, tu as des pénalités qui sont entre 150 et 300 euros. D'accord. Et là, en fait, elles sont annulées pour la première modification.

  • Speaker #2

    Et quand on part de France, je pense qu'il y a un vol direct maintenant, mais la plupart du temps, il y a une escale. Alors,

  • Speaker #5

    oui. Il y a un seul vol direct qui existe avec Qantas, la compagnie australienne qui fait Paris-Perse. Mais sinon, tu es obligé de faire une escale au minimum, que ce soit aux Émirats ou en Asie du Sud-Est. Tu peux faire aussi via les États-Unis, c'est un peu moins conventionnel. Mais généralement, on passe soit via Dubaï, via Doha, via Abu Dhabi ou via Singapour, Hong Kong, Bangkok. Après, on a pas mal de choix.

  • Speaker #2

    Est-ce que tu conseilles de profiter de cette étape pour visiter l'endroit où on s'arrête ?

  • Speaker #5

    Personnellement, je trouve que c'est une chance. C'est vraiment une chance de pouvoir avoir cet arrêt-là, puisqu'avec les billets qu'on propose, juste en payant les taxes d'aéroport, tu peux stopper dans le pays gratuitement. C'est-à-dire que par exemple, tu veux faire un pari Hong Kong-Hong Kong-Sydney, tu rajoutes une quarantaine d'euros, tu peux séjourner plusieurs jours à Hong Kong son rajouter quoi que ce soit bon bien sûr après c'est à ta charge de voir mais en fait c'est comme si tu achetais deux billets en un pour quelques euros de plus donc moi je sais que c'est pas bien par exemple que ça même en fait tu peux même rester un mois deux mois c'est autant de temps que tu ne resteras pas en australie en nouvelle zèle sur voilà mais moi je trouve que c'est une super opportunité et nous on est très connu pour ça on a aussi des gens qui font un stop à l'aller et au retour différents parce qu'on est compagnie qui nous permet de faire par exemple je vais dire Avec Emirates, tu peux faire un stop à l'aller à Bangkok et au retour au Japon. Et donc, en fait, c'est comme si tu avais trois billets en un seul.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup.

  • Speaker #5

    Je t'en prie, merci à toi.

  • Speaker #2

    Les liens pour vous contacter sont présents dans le descriptif de ce podcast. A bientôt. Merci.

  • Speaker #0

    S'installer en Australie. Une série de podcasts inspirants pour préparer votre nouvelle vie. Proposé par françaisdanslemonde.fr, la plateforme multimédia de référence pour les francophones en mobilité. Avec Tourism Australia,

  • Speaker #1

    l'Australie comme nulle part ailleurs.

  • Speaker #0

    Rendez-vous sur australia.com.

  • Speaker #2

    Et voilà, nous arrivons à la fin de ce podcast spécial « S'installer en Australie » . J'espère que ça vous a plu. Je remercie Elodie et toute l'équipe de Départ Australie qui a organisé le salon pendant lequel nous avons enregistré la plupart de ces interviews. si vous avez un projet de... PVT de voyage ou d'installation en Australie, contactez-les de notre part. Et puis je salue les deux parrains qui ont rendu possible cette émission spéciale. Merci à Tourism Australia pour visiter l'Australie comme nulle part ailleurs et gobyava.com votre solution pour partir bien assuré en voyage ou en PVT. Merci à tous les invités qui sont passés au micro de la radio des Français dans le monde, une radio qui s'écoute 24h sur 24 aux 4 coin de la planète à travers notre application mobile Français dans le Monde. Et puis, vous avez également tous nos podcasts, plus de 2000 experts et de parcours inspirants que vous retrouvez sur françaisdanslemonde.fr, sur notre chaîne YouTube Français dans le Monde ou encore sur toutes les plateformes de podcasts habituelles, Spotify ou Apple Podcasts. Recherchez Français dans le Monde. Merci, à très vite, je vous embrasse.

  • Speaker #0

    C'était S'installer en Australie, avec GoBuy AVA, l'assurance voyage pour tous vos déplacements. De l'inspiration à la réalisation, Go by AVA vous accompagne pour tous vos voyages. Pour en savoir plus,

  • Speaker #1

    gobyava.com.

  • Speaker #3

    Avec le code promo radio,

  • Speaker #0

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  • Speaker #1

    de réduction sur votre souscription.

Chapters

  • Introduction au salon Départ Australie

    00:03

  • Les visas et opportunités de travail en Australie

    00:30

  • Expériences de travail et gestion de budget

    01:30

  • Recherche d'emploi et conseils pratiques

    02:59

  • Identité culturelle et défis en Australie

    04:26

  • Conclusion et ressources pour les expatriés

    06:40

Description

Vous rêvez de vivre une aventure inoubliable en Australie ?

Dans ce podcast spécial proposé par Francaisdanslemonde.fr, en partenariat avec Australia.com, l’Australie comme nulle part ailleurs et GoByAVA.com, nous vous plongeons au cœur du salon "Départ Australie", un événement incontournable pour les jeunes Français désireux de s'installer sur ce continent fascinant. Avec l'essor de la mobilité internationale, de plus en plus de Français choisissent de s'expatrier, et nous sommes là pour vous fournir toutes les clés essentielles pour réussir votre expatriation.


Au programme, nos invités partagent leurs expériences personnelles enrichissantes et vous livrent des conseils pratiques sur le visa PVT (Programme Vacances-Travail). Nous discutons des opportunités de travail en Australie, des démarches administratives nécessaires pour une expatriation réussie, et des différences culturelles marquantes. Ce podcast est une véritable mine d'or pour ceux qui envisagent de s'installer en Australie, qu'il s'agisse d'étudier à l'étranger ou d'y travailler, s'adapter à un nouveau mode de vie, se préparer, son forfait téléphone, son assurance santé, son billet d'avion...


Les invités :
Julie de "Départ Australie" (Travailler, Carte SIM)
Annabelle, 27 ans, Franco-Australienne (Les différences culturelles entre les 2 pays)
Corentin, 24 ans : il quitte Fontainebleau pour l'Australie en septembre 2025
Jeanne, journaliste Francaisdanslemonde.fr parle des Visa
Lucie Bottero de Tourism Australia.
Farah, 29 ans, part début 2026

Alexandre Cordier, directeur commercial GobyAVA.com (assurance santé)
Lisa, 26 ans a déjà vécu en Australie, elle se prépare à repartir
Juan Pederzini, directeur "Océanie" chez Cercle des Vacances

D'autres podcasts inspirants sont à découvrir ici : DOSSIER SPECIAL ICI.

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Transcription

  • Speaker #0

    S'installer en Australie, une série de podcasts inspirants pour préparer votre nouvelle vie. Proposée par françaisdanslemonde.fr, la plateforme multimédia de référence pour les francophones en mobilité. Avec Tourism Australia,

  • Speaker #1

    l'Australie comme nulle part ailleurs.

  • Speaker #0

    Rendez-vous sur australia.com.

  • Speaker #2

    Bienvenue sur françaisdanslemonde.fr. Voici un podcast spécial enregistré. À l'espace Chaptal, nous sommes dans le 9e arrondissement de Paris. Nous sommes en juin 2025. dans le salon Départ Australie pour tous ceux qui veulent se préparer à une nouvelle vie. Avec moi au micro de l'équipe de Départ Australie, Julie. Bonjour Julie. Bonjour. Alors c'est toi qui ouvre le bal aujourd'hui, t'es contente de parler à la radio ?

  • Speaker #1

    Génial, j'adore.

  • Speaker #2

    En tout cas, je voulais te dire un truc. Au moment où j'enregistre cette interview, j'y suis depuis 3-4 heures, il y a beaucoup de monde, beaucoup de jeunes, beaucoup de gens qui ont plein de projets dans la tête et j'ai l'impression qu'on repart de ce salon Merci. avec des clés et des informations extrêmement pratiques. Est-ce que tu partages mon avis ?

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Nous, on donne toutes les infos clés concernant le PBT, donc le Working Holiday Visa. Que ce soit pour le travail, pour les premières démarches administratives, on met un peu des petites paillettes dans les yeux des gens pour leur donner envie d'aller en Australie.

  • Speaker #2

    Alors, on va écouter plein d'interviews, on va donner plein de conseils dans plein de sujets. Avec toi, si tu veux bien, on va évoquer le sujet du travail. Beaucoup de jeunes Français partent en PVT en se disant, là-bas sur place, je vais pouvoir travailler grâce à mon contrat, à mon visa PVT. Mettre un peu d'argent de côté, c'est un peu la légende qu'on a. Et de rentrer riche en France. Est-ce que déjà, on rentre riche en France ?

  • Speaker #1

    Alors, tout est une question de gestion de budget, comme tout le monde. Moi, personnellement, ce n'était pas mon but. Pour moi, l'Australie, c'est de voyager avant tout. Donc oui, moi, j'ai travaillé en Australie. J'ai fait différents jobs.

  • Speaker #2

    Non, tu n'as pas fait différents jobs. Tu as fait 250 jobs différents.

  • Speaker #1

    J'ai fait beaucoup, beaucoup de différents, alors que je n'avais pas forcément d'expérience. Et ce n'était pas non plus des... C'est des jobs de backpacker. Et à chaque fois, je travaillais à l'alméton trois mois. J'avais mon petit 4x4 aménagé et après, je voyageais pendant trois mois et je faisais ça un peu tout de suite. Et je me laissais un peu porter par le vent, en fait. Et c'est ça aussi tout l'avantage de l'Australie.

  • Speaker #2

    Tu as bossé dans une ferme, tu as fait des massages, tu as bossé dans la restauration.

  • Speaker #1

    Oui. J'ai fait du jardinage, si je continue. J'ai fait du ménage. J'ai travaillé dans un petit coffee shop où je faisais l'encaissement. J'ai travaillé aussi en mine. Bon, plein de domaines un peu différents alors que j'avais zéro expérience et que je n'avais pas un anglais aussi hyper formidable. Mais j'ai appris, j'ai dépassé mes peurs. Et de toute façon, au bout d'un moment, il faut y aller. Et après, au fur et à mesure, on apprend l'anglais et on apprend des nouvelles compétences.

  • Speaker #2

    Alors, travailler... On trouve comment du boulot ? On se promène, on voit une affiche, on rentre et on poste sa candidature, on passe par un site internet,

  • Speaker #1

    comment on fait ? Ça se peut comme ça, on peut trouver des affiches qui sont un peu collées sur les vitrines des magasins ou des restaurants. Tu peux faire aussi du porte-à-porte, très simplement, et c'est ce qu'on recommande la plupart du temps, c'est d'avoir son petit topi de CV avec des compétences mises en avant selon ton boulot que tu recherches, et c'est de se déplacer, de déposer ton CV, te présenter, parler au manager. de relancer surtout, toujours relancer parce qu'il y a beaucoup beaucoup de gens qui font la même chose et de sortir un peu du lot, un peu comme quand on postule en France. Donc il y a déjà cette première façon de chercher du travail qui est pour nous la meilleure façon et la plus facile on va dire. Et après sinon, les groupes Facebook, on peut trouver du boulot, on peut trouver aussi sur des sites internet comme Gumtree, Sik. Jobboard, enfin il y a plein d'autres sites aussi là-dessus où on peut trouver du travail. Et voilà, je crois que j'ai fait à peu près le tour, oui.

  • Speaker #2

    En France, une heure de travail, c'est 10-15 euros en moyenne. C'est combien en Australie ?

  • Speaker #1

    La bonne question pour moi qui n'ai pas la super bonne mémoire, mais je crois que ça fait à peu près 30 dollars de l'heure. Et si on équivaut ça en France à 1 euro là en ce moment, peut-être ça fait aller du 25, vers le minimum. Mais en cache-voile, ça veut dire qu'il vaut un peu de l'intérim. J'espère que je n'ai pas dit de conneries sur les prix là.

  • Speaker #2

    À vérifier quand même du coup.

  • Speaker #1

    À vérifier.

  • Speaker #2

    Dernière chose, Julie. Quand on arrive dans ce pays, si on a son abonnement avec un réseau français, qu'on allume et qu'on commence à surfer sur Internet, on risque d'avoir une sale surprise.

  • Speaker #1

    Un gros hors-forfait. De toute façon, dès qu'on sort de l'Europe avec la carte SIM française, on se fait des hors-forfaits, on se fait allumer. Ça, on le sait. Donc nous ce qu'on conseille pour la carte SIM c'est de prendre la petite carte SIM Free qui a 2 euros ou de contacter son opérateur pour suspendre sa ligne. Et nous ce qu'on propose surtout c'est une carte SIM Aldi Mobile. Donc pour nous c'est le meilleur rapport qualité-prix parce que de une c'est sur le réseau Telstra, Telstra c'est le meilleur réseau d'Australie. Alors si vous voulez c'est un peu l'équivalent de Soch avec Orange. pour l'Australie. Donc déjà, c'est ça. Et du coup, c'est moins cher que Telstra. Voilà, tout simplement.

  • Speaker #2

    Et après, on a de la commotion de la data locale qui est raisonnable.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et après, c'est une prépaye. Donc, on choisit le forfait et on le cueille combien mois après mois. Et par exemple, la carte Aldi Bobby, le qu'on propose, c'est que nous, on l'active de notre côté, on l'envoie chez la personne et il arrive surtout en Australie. Et bien, il a déjà une carte SIM activée. Il peut l'utiliser tout de suite.

  • Speaker #2

    Et ça coûte combien par mois ?

  • Speaker #1

    Alors, à peu près, nous, on l'a en 35 euros et après, le forfait. par mois, ça va à peu près de 19 dollars à 70 dollars selon le nombre de gigas choisis.

  • Speaker #2

    Donc il y a des gens qui repartent de ce salon avec un nouveau numéro de téléphone. C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est ça. Il y en a qui ont déjà pris leur numéro australien avec une carte au signe qui va être activée dans les jours à venir et qui vont pouvoir aussi déposer leur numéro de téléphone sur leur CV et partir en Australie tout en sérénité.

  • Speaker #2

    En tout cas, on part tout de suite en Australie, mais grâce à la Radio des Français dans le Monde avec les interviews enregistrées sur ce salon. Merci Julie. Perse et depuis septembre de retour dans son pays natal. Ton papa est australien, ta maman est française. Bonjour Annabelle. Bonjour. Alors dis-moi, tu es aujourd'hui un peu le porte-parole de ce salon. Un pied en France, un pied en Australie. Toi qui as connu les deux pays, dis-moi un peu quel est le meilleur dans ces deux pays.

  • Speaker #0

    C'est difficile comme question. Je ne pense pas que j'ai une réponse solide. Je ne sais pas. Paris, on a la culture. La France, on a la culture. On est proche à tout. On peut aller à notre pays immédiatement. L'Australie, c'est très loin de tout. C'est vrai. Mais on a les plages, on a le soleil. Je trouve que la vie, elle est un peu plus simple en Australie.

  • Speaker #2

    Question indiscrète, comment papa et maman se sont rencontrés ? Parce qu'il y a quelques kilomètres qui nous séparent.

  • Speaker #0

    Oui, lui, il était un voyageur. Il était à Paris. Elle faisait l'accueil pour une auberge de jeunesse. Et voilà, j'ai été à Paris et l'ai rencontré.

  • Speaker #2

    Et donc, tu as grandi à Perthes. C'est quoi tes souvenirs aujourd'hui ? Qu'est-ce qui te manque maintenant que tu vis à Paris ?

  • Speaker #0

    Je dirais la plage. Je le dis encore, le soleil. Je trouve que la vie, elle est un peu plus calme, un peu plus lente. Les gens sont très chill. C'est très différent comparé à Paris. Je pense les salaires, si je vais être honnête.

  • Speaker #2

    Ce n'est pas une légende. On dit toujours que les salaires, on est mieux payé.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Même dans mon industrie de l'art et la culture, le même boulot en Australie, je trouvais que ça payait plus.

  • Speaker #2

    Ce n'est pas une légende du coup, mais est-ce qu'on travaille plus aussi ?

  • Speaker #0

    Oui, oui. Il y a un peu plus la culture, peut-être un peu plus américaine. On a moins de jours de congés que vous avez ici. et peut-être moins de... des bénéfices envers l'assurance et les trucs comme ça. Oui, donc il y a ce petit élément-là aussi.

  • Speaker #2

    Et toi qui as vécu en Australie, est-ce que tu as visité le pays ?

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Donc j'ai grandi à Perth, mais je connais très bien Melbourne. J'ai beaucoup d'amis qui ont déménagé à Melbourne. Forcément, tout le monde veut déménager aux grandes villes. Je connais un peu Sydney et je connais Brisbane aussi un peu. Et puis les régions de l'Australie occidentale, la nature, la campagne, je connais très bien.

  • Speaker #2

    Et nous, Français, on connaît très mal l'histoire de l'Australie. C'est une terre d'immigration ?

  • Speaker #0

    C'est ça, oui. Moi, je suis là aujourd'hui pour représenter une galerie d'art aborigène. C'est quelque chose dont je suis assez passionnée. L'histoire de la colonisation et le peuple aborigène, indigène en Australie, c'est quelque chose qui est... Un peu seulement dans les dernières années en train d'être reconnus et on est en train d'en parler de plus en plus.

  • Speaker #2

    Il y avait des peuples autochtones un peu partout et puis il y a eu l'arrivée des colonisateurs, les Anglais ?

  • Speaker #0

    Les Anglais, la plupart

  • Speaker #2

    Anglais. Et depuis, le pays accueille des nationalités du monde entier. Comment se passe la cohabitation entre les autochtones et les nouveaux arrivants ?

  • Speaker #0

    Je pense que de toutes les sociétés du monde, de la recherche que j'ai fait, c'est... Une des sociétés qui est la plus séparée, c'est vraiment l'assimilation, elle n'est pas, c'est pas évident. Je pense que beaucoup de gens qui visitent l'Australie ne verraient pas forcément des personnes aborigènes ou indigènes dans les grandes villes ou travailler au magasin ou au restaurant. Ils sont vraiment encore assez en dehors de la société occidentale. Si vous voyagez au désert ou à la campagne, vous verrez plus les communautés. C'est très, très beau. C'est très fort. Mais il y a beaucoup de problèmes dans les villes, des problèmes d'alcool, drogue, STF, à cause des impacts de l'histoire.

  • Speaker #2

    Et alors, est-ce que maintenant que tu vis en France, tu as senti un mindset un peu différent ? On me dit parfois qu'en Australie, c'est plus strict, c'est peut-être plus raciste. C'est des choses que tu as pu percevoir ?

  • Speaker #0

    Les Australiens peuvent être un peu xénophobes. Je trouve que c'est assez intéressant parce que, comme vous disiez, la vie est très multiculturelle. Là-bas, mes classes à l'école primaire, ce n'était pas forcément toutes des personnes blanches. Il y a beaucoup de personnes de l'Asie, de l'Asie du Sud-Est. Donc, la société est très multiculturelle. Mais quand même, il y a un peu une mentalité, je pense, parce que c'est une île et parce que ça a une histoire assez récente, que les gens, ils ont beaucoup de fierté. Ils ne veulent pas vraiment accepter les gens d'autre part.

  • Speaker #2

    Annabelle, dernière question. On me parle toujours des animaux en Australie. Certains me disent c'est une légende, il n'y en a pas tant que ça, ils ne sont pas si méchants. D'autres me disent mais si, il y en a partout. Alors toi, toi qui es franco-australienne, ton avis sur la chose ?

  • Speaker #0

    Oui. Il y a des animaux, il y a beaucoup, il y a plus de bestioles, mais je n'ai jamais eu de problème. C'est plutôt ça. J'ai remarqué ici que je peux marcher sur une pelouse sans mes chaussures et je ne vais pas penser si je vais marcher sur quelque chose. Lorsqu'en Australie, on a l'habitude de faire un peu attention quand on marche pieds nus. Mais du coup, bien que j'ai vu des serpents, des araignées, des requins, je n'ai jamais eu de problème et je ne connais personne qui a eu de problème non plus. Donc c'est plutôt ça.

  • Speaker #2

    J'avais dit que c'était ma dernière question, mais j'en ai encore une. Tu te sens plus australienne, plus française, maintenant que tu as connu les deux pays ?

  • Speaker #0

    Je me sens plus australienne. C'est drôle quand on parlait de l'attitude des Australiens. Je trouve que les Français, bien que je sois née ici, j'ai le passeport et je peux parler la langue, je ne suis pas vraiment vue comme une Française. J'ai un accent, donc je vais... Je pense que je ne me suis jamais sentie moins française qu'habiter ici.

  • Speaker #2

    Je comprends. Eh bien, Annabelle, merci beaucoup d'avoir répondu à mes questions. À très vite.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup à vous. Envie d'une nouvelle vie ? Et si, en écoutant 10 minutes, le podcast des Français dans le monde, vous étiez inspiré pour une destination coup de cœur ?

  • Speaker #3

    On a les forêts, on a les montagnes,

  • Speaker #1

    on a l'eau,

  • Speaker #0

    on a tout ce qu'on veut. Pour un nouveau mode de vie, une nouvelle culture.

  • Speaker #4

    Et il y a des gens qui sont là,

  • Speaker #2

    qui étaient venus pour 3 ans,

  • Speaker #5

    et puis 15 ans ou 20 ans après,

  • Speaker #2

    ils sont toujours là.

  • Speaker #0

    En ce moment sur francaisdanslemonde.fr, découvrez notre playlist thématique « Changer de vie » . Podcast également disponible sur Spotify, YouTube ou Apple Podcast en cherchant « Français dans le monde » .

  • Speaker #2

    Sur le salon Départ Australie, voici Corentin. Il habite à Fontainebleau, il a 24 ans. Il travaille aujourd'hui dans le monde de l'informatique, mais en septembre, sa vie va changer. Corentin, bonjour. Bonjour. Alors, dis-moi, l'Australie, cette envie d'Australie, elle est là depuis longtemps ?

  • Speaker #5

    Depuis longtemps, oui, depuis à peu près un an et demi. C'est vrai que j'ai toujours voulu voyager et j'ai vu que l'Australie, c'était un pays qui m'attirait, que ce soit les paysages, la culture, donc voilà, je me suis lancé.

  • Speaker #2

    Alors, tu t'es renseigné au début sur Internet ?

  • Speaker #5

    Au début, je me suis renseigné, oui, sur Internet. Je regardais un peu les pays qui faisaient des programmes comme ça, vacances-travail. J'ai vu qu'il y avait les États-Unis, le Canada. Et puis de tous ces pays-là, je cherchais quand même un pays anglophone. Et puis c'est l'Australie qui m'a le plus tenté.

  • Speaker #2

    Alors on est à deux gros mois de ton départ. Qu'est-ce que tu as fait aujourd'hui de concret pour préparer cette expérience ? Déjà, tu as fait ta demande de PVT.

  • Speaker #5

    J'ai fait ma demande de visa qui a été acceptée. J'ai mon billet d'avion. Et puis là, je suis venu au salon aujourd'hui pour voir toutes les démarches, un peu ce qui est permis. Où est-ce que je vais pouvoir trouver du travail ? Aussi, comment acheter un véhicule ?

  • Speaker #2

    Alors, question con, mais tu as pris ton billet d'avion. Allez, là, tu es à la date. Est-ce que tu as déjà ton billet d'avion retour ?

  • Speaker #5

    Ce n'est pas mon billet d'avion retour, non. Parce que je ne sais pas où est-ce que je serai pour le retour, en fait.

  • Speaker #2

    Donc, tu as mis l'argent de côté depuis quelques temps ?

  • Speaker #5

    C'est ça. J'ai économisé, en fait. je suis en contrat CDD et du coup ça m'a permis d'économiser pour ce voyage.

  • Speaker #2

    Et autre question pour le PVT, la démarche, elle se fait où ? Sur un site web ?

  • Speaker #5

    Pour le visa, ça se fait en fait sur le site du gouvernement australien et on fait la demande directement sur le site et si tout se passe bien, en quelques minutes, normalement, ils disent quelques jours, mais moi, en quelques minutes, le visa est accepté.

  • Speaker #2

    Et là, je devais avoir des renseignements sur la carte SIM. Exact. On en parlait tout à l'heure avec Elodie de Départ Australie. Attention parce que c'est un petit élément, un petit détail qu'on ne peut pas forcément savoir. C'est ça. Mais si on allume son téléphone là-bas, on fait un gros hors-forfait.

  • Speaker #5

    Et c'est surtout qu'au moins ça enlève une épine du pied quand on arrive là-bas.

  • Speaker #2

    Là, tu as ta carte sur toi maintenant, tu viens de l'acheter.

  • Speaker #5

    Je sais que je n'aurai pas ce problème-là en arrivant.

  • Speaker #2

    Donc tu as un nouveau numéro de téléphone là maintenant.

  • Speaker #5

    J'ai un nouveau numéro que je ne connais pas encore.

  • Speaker #2

    À quelques semaines du départ, il y a des choses qui t'inquiètent, qui t'angoissent, qui te stressent un peu ?

  • Speaker #5

    Pour le moment, non. J'ai l'impression que je me suis bien préparé. Après, ça va être surtout dans les jours qui vont approcher le départ. Je pense que c'est surtout mes proches. Je n'ai plus vu mes proches pendant un certain temps.

  • Speaker #2

    C'est quoi la réaction quand on te dit que tu es fou ? Ça reste l'expérience de ta vie ?

  • Speaker #5

    Il y a beaucoup de bestioles là-bas.

  • Speaker #2

    On vient d'en faire un sujet. C'est un peu caricatural. C'est vrai qu'il y en a, mais ce n'est pas non plus. Tu ne te réveilles pas tous les matins avec des serpents ? Oui,

  • Speaker #5

    j'espère. Je n'ai pas envie.

  • Speaker #2

    Par contre, qu'est-ce que tu attends le plus de cette expérience ?

  • Speaker #5

    En solo, oui. Je pars en solo et si tout se passe bien, ma copine me rejoint au bout de 4 mois. Et ce que j'attends le plus, c'est de grandir, de me faire une expérience tout seul, voir le monde explorer.

  • Speaker #2

    Et vous parlez un peu d'anglais ?

  • Speaker #5

    Un peu, pour le moment.

  • Speaker #2

    Le soir, tu passes du temps sur des applications ?

  • Speaker #5

    Non, pas trop. J'essaie de regarder des séries en VO avec les sous-titres. J'irai là-bas.

  • Speaker #2

    Bon, ça va aller. Oui,

  • Speaker #5

    ça va le faire.

  • Speaker #2

    Eh bien, belle aventure à toi. A bientôt.

  • Speaker #5

    Merci beaucoup.

  • Speaker #2

    60 secondes. Expat.

  • Speaker #0

    L'actu de la mobilité internationale.

  • Speaker #2

    Préparé et présenté par Jeanne.

  • Speaker #1

    Partir en Australie, c'est souvent un projet de vie, un rêve, voire une vraie stratégie de carrière. Mais pour poser le pied sur le sol australien, pas de détour possible,

  • Speaker #0

    il faut un visa.

  • Speaker #1

    Et il en existe plusieurs options selon votre âge, vos compétences et vos objectifs. D'abord, si vous avez entre 18 et 35 ans, le Working Holiday Visa ou PVT est la voie royale. Ce visa vous permet de vivre en Australie pendant un an, de travailler légalement dans différents secteurs et de financer votre voyage sur place. Il est même renouvelable jusqu'à deux fois si vous effectuez un certain nombre de jours de travail dans des zones rurales, souvent dans l'agriculture ou le BTP. Deuxième option, le Student Visa. Il vous autorise à étudier à temps plein dans une école de langue, une université ou une école de métier. Vous pouvez également travailler jusqu'à 48 heures toutes les deux semaines pendant les périodes de cours. Un visa souvent choisi pour acquérir une compétence sur place, améliorer son anglais ou amorcer un projet d'immigration à plus long terme. Si vous êtes déjà diplômé ou que vous avez de l'expérience professionnelle,

  • Speaker #0

    vous pouvez viser les visas qualifiés.

  • Speaker #1

    Le plus courant, c'est le Skill Independent Visa, basé sur un système de points. On évalue votre âge, votre niveau d'anglais, votre métier, vos diplômes et même votre expérience. Il donne accès à la résidence permanente à condition que votre profil réponde aux besoins du marché australien. Il existe aussi le Skill Nominate Visa, similaire mais avec le soutien d'un État australien. Certains États ou territoires proposent en effet des programmes pour attirer des talents dans des secteurs en pénurie. Autre possibilité, le visa sponsorisé par l'employeur. Pour ceux qui obtiennent une offre d'emploi en Australie, c'est l'entreprise locale qui vous parraine en prouvant qu'aucun candidat australien ne peut remplir ce poste. Ce visa est plus contraignant mais permet une réelle insertion professionnelle sur le long terme. Enfin, pour les profils hautement qualifiés ou investisseurs, il existe des visas spécifiques, comme le Global Talent Visa, ou le Business Innovation Visa, destiné aux entrepreneurs, chercheurs ou experts dans des domaines de pointe. Une autre chose très importante, la plupart des visas sont désormais entièrement numériques. Les délais peuvent varier de quelques semaines à quelques mois. L'Australie a une politique migratoire stricte mais lisible. Tout est très documenté, mais il faut anticiper et parfois faire appel à un agent migratoire.

  • Speaker #2

    Sur francaisdanslemonde.fr, je vous emmène en Australie, mais ce n'est pas très original vu que chaque année, 130 000 Français s'y rendent. On est avec Lucie Bottero, Country Manager chez Tourism Australia. Bonjour Lucie.

  • Speaker #3

    Bonjour Gauthier.

  • Speaker #2

    Alors toi, tu portes les couleurs de ce pays. C'est toi qui t'occupes d'inciter les Français à visiter l'Australie.

  • Speaker #3

    Oui, tout à fait. À travers des campagnes marketing et des partenariats, notamment avec des agences. de voyages, des tours opérateurs et des compagnies aériennes, afin de faire en sorte que le plus de Français se rendent en Australie.

  • Speaker #2

    Et être présents sur des salons comme aujourd'hui.

  • Speaker #3

    Tout à fait, puisque les pvtistes sont également une de nos cibles. Donc voilà, les pvtistes, il y en a énormément qui partent, les pvtistes français qui partent en Australie, et on souhaite justement leur faire découvrir ce beau pays durant au moins une année, s'ils choisissent de partir.

  • Speaker #2

    Alors c'est 120... c'est...

  • Speaker #3

    30% de ces 130 000 Français sont des PVTistes.

  • Speaker #2

    Alors, ça fait à peu près 25 000 demandes de visa par an, c'est beaucoup. Et on parlait hors antenne, justement, des Visit Friends and Relatives. C'est les parents qui vont voir ce qui se passe là-bas.

  • Speaker #3

    Tout à fait, c'est ça. Donc, on a des personnes qui sont en PVT pendant un an, deux ans, trois ans, puisqu'on peut aller jusqu'à trois ans en Working Holiday Visa sur le territoire australien. Et pendant cette période-là, on a en effet des amis, de la famille qui souhaitent justement nous rejoindre, rejoindre les PVTistes pour pouvoir découvrir l'Australie et évidemment passer un petit bout de temps et faire un bout de chemin avec son parent, entre guillemets, ça peut être son enfant, son cousin, sa soeur ou autre et découvrir un bout d'un état australien et ça peut permettre de découvrir un pays accompagné d'un membre de sa famille et ça permet aux PVTistes de faire une pause dans son travail et dans son expérience sur le sol australien.

  • Speaker #2

    Alors ce programme vacances-travail, tu me disais qu'il était apprécié des employeurs.

  • Speaker #3

    Des Australiens, tout à fait. Et pourquoi ? En fait, les PVTistes français et au sens large européens, généralement, candidatent et réalisent des emplois et des travaux qui ne sont pas forcément des jobs qui séduisent les Australiens, donc les locaux. Et forcément, les employeurs, eux, ont remarqué une sorte de pénurie entre guillemets de locaux sur ces postes-là. Et l'objectif, c'est de pouvoir renflouer, entre guillemets, Et... ces offres de postes-là avec des profils qui sont qualifiés. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, le français, dans tout ce qui est hospitality, donc on parle de tous les jobs en restauration, en hôtellerie, on sait que les Français sont assez à l'aise dans ces jobs-là et on sait que les employeurs apprécient les qualités des Français pour ce type de service-là.

  • Speaker #0

    Et aussi...

  • Speaker #3

    Tout ce qui concerne, par exemple, les jobs dans les mines ou dans les fermes, on sait que c'est des jobs que les Français sont ravis d'effectuer parce que ça change de leur quotidien. Par exemple, ils travaillent dans un bureau ou autre à Paris avant, ça les change complètement. Et c'est une nouvelle expérience et les employeurs australiens sont ravis d'embaucher des Français, en tout cas.

  • Speaker #2

    Rappelons quand même que c'est un grand pays qui a beaucoup de différences culturelles, qu'on est très loin de la France, donc il y a pas mal de choses qui se préparent quand on est ici, encore en France. D'où ce salon, d'où les sites internet, d'où les partenaires.

  • Speaker #3

    Oui, tout à fait. La majorité des partenaires référencent toutes les activités qui sont à faire sur place en fonction des différents états. Sur le site, par exemple, Tourism Australia, vous pouvez retrouver toutes les informations par onglet, c'est-à-dire les plus belles plages, les plus beaux spots, quoi faire dans tels états, quoi faire dans telle ville. et en général c'est assez facile de trouver de l'information, on voit et on peut construire son itinéraire, on a même un outil qui permet de répondre à des questions, c'est comme un robot en fait. qui nous propose ensuite un itinéraire en fonction de ce à quoi on a répondu. Donc, c'est assez personnalisé, en fait. Ça nous propose un vrai chemin, un vrai parcours en Australie.

  • Speaker #2

    Et depuis la France, il ne faut pas oublier les sujets de l'assurance, les sujets du téléphone, avoir une carte SIM. Les jobs, par exemple, tu me disais, quand on part en PVT, on peut être jusqu'à trois ans en PVT en Australie. Mais attention, on ne peut pas faire tous les boulots. Il y a des restrictions, il y a des contraintes.

  • Speaker #3

    Oui, tout à fait. Alors déjà, pour pouvoir... accéder à une candidature pour une deuxième année, il faut avoir réalisé 88 jours dans un secteur donné. En effet, on peut travailler en agriculture, on peut travailler dans le domaine forestier, dans le domaine de la pêche, dans le domaine du bâtiment, de la construction et dans le secteur minier. Mais si on travaille dans un autre domaine, on n'a pas forcément accès à cette deuxième année de visa. Et la deuxième année de visa, si on veut rester la troisième année, il faut rester... Il faut travailler six mois dans un de ces secteurs-là. D'accord. Donc oui, il y a quand même des restrictions. Le but, c'est de participer aussi à l'économie australienne. On est là pour profiter du pays, mais aussi, c'est donnant-donnant, disons.

  • Speaker #2

    En tout cas, ça donne vraiment envie. On remarque sur ton stand un petit objet assez pratique, la faune australienne selon les saisons. Il faut quand même rappeler à nos auditeurs qu'on est de l'autre côté du monde. Donc, quand c'est l'été ici, c'est l'hiver là-bas. Quand il fait jour ici, c'est la nuit là-bas.

  • Speaker #3

    Tout à fait, ce n'est pas forcément les mêmes températures. Il faut prendre l'Australie comme si elle était coupée de façon horizontale en plein centre, tout le nord et on va dire qu'une partie de l'est jusqu'à Brisbane, un climat doux toute l'année plus ou moins. Par contre, le sud, on peut connaître des températures qui peuvent descendre jusqu'à 10 degrés. Enfin voilà, ça peut être assez frais, c'est l'hiver austral, les saisons inversées. Donc en effet, il faut bien réfléchir à ce à quoi on emporte dans son sac à dos ou sa valise avant de partir.

  • Speaker #2

    Et bien se préparer, vous pouvez vous rendre sur australia.com. Merci beaucoup, Lucie. Merci beaucoup. Tu rentres d'Australie, si je ne m'abuse. Oui,

  • Speaker #3

    tout à fait, il y a un mois.

  • Speaker #2

    C'est quoi ton meilleur souvenir, le truc qui te marque encore ?

  • Speaker #3

    Je dirais quand j'ai visité Raymond Island, qui est une île où on peut encore voir des koalas dans leur habitat naturel. Donc j'en ai compté 15 ce jour-là quand j'y suis allée. Je levais la tête et j'en voyais un à chaque arbre que je regardais. Donc c'était assez magique.

  • Speaker #2

    Au plaisir, à bientôt.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup. S'installer en Australie, avec Tourisme Australia,

  • Speaker #1

    l'Australie comme nulle part ailleurs. Rendez-vous sur australia.com

  • Speaker #2

    Farah a 29 ans, elle habite dans le Val d'Oise, elle est infirmière à son compte, mais tout ça va changer dans peu de temps. Bonjour Farah.

  • Speaker #1

    Salut.

  • Speaker #2

    Tu as pris la décision de...

  • Speaker #1

    De partir en Australie, tenter ma chance, on va dire.

  • Speaker #2

    C'est-à-dire tenter ta chance ?

  • Speaker #1

    Découvrir l'Australie, découvrir un peu aussi l'Asie, j'aime bien l'Asie, j'aime bien voyager. Donc essayer de travailler, gagner des sous pour pouvoir profiter, voyager, faire une petite césure, on va dire, entre guillemets, dans ma routine de tous les jours ici en Ile-de-France.

  • Speaker #2

    Alors comme tu es infirmière indépendante, tu peux mettre ça en pause un petit temps. Exactement. Tu fais un PVT, programme vacances-travail, tu as quelques mois devant toi du coup. C'est ça. Et donc c'est décidé en janvier, ça décolle.

  • Speaker #1

    Janvier, février, à voir, mais normalement...

  • Speaker #2

    Tu n'as pas pris ton billet encore.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas encore le billet, il devrait être pris en ce moment. Mais ça décolle pour de nouvelles aventures.

  • Speaker #2

    Concrètement, on pense à quoi dans cette étape-là ? On fait un Excel avec tous les trucs à prévoir ? Là,

  • Speaker #1

    je suis à l'étape de l'Excel. C'est pour ça que je suis là aujourd'hui, pour compléter cet Excel et tout prévoir pour essayer d'avoir le moins d'imprévus, on va dire, possibles et de déconvenus en arrivant surtout.

  • Speaker #2

    Est-ce que ton assurance, c'est OK ?

  • Speaker #1

    Pas encore.

  • Speaker #2

    Ah oui, il va falloir travailler le logement.

  • Speaker #1

    Pas du tout.

  • Speaker #2

    Le travail sur place ? Non,

  • Speaker #1

    non plus.

  • Speaker #2

    Les vaccins, t'es infirmière.

  • Speaker #1

    Les vaccins,

  • Speaker #2

    ça va. Qu'est-ce que tu imagines faire là-bas sur place ? Tu vas atterrir où déjà ?

  • Speaker #1

    Normalement Brisbane, si tout va bien. Et après, on peut se laisser porter au fil des opportunités, des rencontres. Pas de barrière là-dessus sur la ville où il faut aller après. Et sur le travail, pas de barrière non plus. A voir ce que la vie nous offre, on va dire.

  • Speaker #2

    You speak English ?

  • Speaker #1

    A little.

  • Speaker #2

    Alors, une petite angoisse là-dessus ? Une petite préparation peut-être ?

  • Speaker #1

    Peur de l'accent là-bas. et après je me dis que ça va justement me servir pour améliorer mon anglais.

  • Speaker #3

    Je comprends,

  • Speaker #1

    j'ai du mal à bien le parler, mais je pense que ça va plus m'aider au contraire, mes peurs de l'accent australien surtout.

  • Speaker #2

    Et quand tu parles à ta famille ou tes amis de ce projet, qu'est-ce qu'ils te disent ?

  • Speaker #1

    Que je suis un peu folle de partir comme ça à l'autre bout du monde, mais que je suis jeune et qu'il faut profiter justement, il faut profiter, c'est maintenant qu'il faut le faire.

  • Speaker #2

    Et sur ce salon, qu'est-ce que tu as appris que tu ne savais pas, par exemple ?

  • Speaker #1

    Ça m'a donné des informations que j'avais déjà, où je me dis que les recherches que j'ai faites étaient bonnes. Et après, ça donne pas mal de petits conseils sur justement trouver un job, le fait qu'il faut vraiment un petit peu se pousser dans ses retranchements. Postuler, postuler, repostuler, faire des rencontres tout le temps. Puis après, ça nous donne des infos, l'assurance, tout ce qu'il faut faire, la voiture, les choses comme ça.

  • Speaker #2

    Quand on surfe sur Internet, on lit tout et son contraire, c'est difficile parfois.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça exactement. Donc en fait, le salon là aujourd'hui, il m'aide à bien me structurer. J'ai plein d'infos et du coup, je peux éliminer celles qui n'étaient pas bonnes et garder les infos qui étaient bonnes surtout.

  • Speaker #2

    Et s'il y a un coup de cœur pour l'Australie, tu peux faire infirmière là-bas ?

  • Speaker #1

    Eh bien, je peux faire infirmière là-bas, c'est l'avantage de mon travail. J'ai hésité quand j'ai fait ma demande de visa, on peut mettre si on est infirmière ou pas. Donc là, ça, je l'ai mis de côté.

  • Speaker #2

    Il n'y a pas besoin d'équivalence.

  • Speaker #1

    Il y a besoin là-bas d'une équivalence. C'est juste, ce n'est pas un diplôme vraiment à passer, c'est comme un examen à passer pour vérifier les compétences.

  • Speaker #2

    C'est faisable.

  • Speaker #1

    Mais c'est faisable en Australie. Mais par contre, là, besoin d'une petite pause. Mais si j'ai un coup de cœur pour le pays, par contre, c'est faisable de rester sur place.

  • Speaker #2

    Bon, ben Farah, à suivre du coup.

  • Speaker #1

    À faire à suivre. Merci beaucoup.

  • Speaker #2

    Eh bien, belle aventure.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #2

    Pour emporter la radio des Français dans le monde, partout. Avec vous dans votre expatriation, installez maintenant notre application gratuite disponible pour votre mobile. Sur l'App Store d'Apple et sur Google Play pour les appareils Android, recherchez Français dans le Monde. La radio, les émissions en replay et tous vos podcasts dans votre poche, partout sur la planète. Spécial Australie sur françaisdanslemonde.fr. Au micro, Alexandre Cordier, c'est le directeur commercial de AVA Assurance. et de la marque Go By AVA. Alexandre, bonjour.

  • Speaker #4

    Bonjour, Gautier.

  • Speaker #2

    Alors, on va parler santé, justement, quand on est en expatriation, voyage, PVT, VIE, pour toutes les raisons de ses études jusqu'à sa retraite. Quitter la France, c'est quitter un système de santé. Je pense que le français, alors un tiers de nos auditeurs, on a 100 000 auditeurs chaque jour, un tiers sont en France, rêvent peut-être d'international, ils n'ont peut-être pas assez d'informations sur le sujet de la santé. Parce que nous, on est blessé, on va à l'hôpital, on est soigné, on a un bobo, tout est couvert, tout est pris en charge. Ce n'est pas le même délire partout dans le monde.

  • Speaker #4

    Exactement. Donc effectivement, pour faire un petit rappel, en France, la sécu vous court avec la carte vitale et la complémentaire santé. Vous êtes globalement pris en charge quasiment intégralement. Lorsque vous allez en Europe, vous avez la possibilité de bénéficier avec la carte européenne d'assurance maladie. Si c'est un voyage plutôt de courte durée, vous avez la possibilité d'être pris en charge comme si vous étiez en France, donc pour les frais médicaux. Pas pour le rapatriement qui reste quand même à votre charge. Ce n'est pas la sécu qui vous rapatrie si vous avez un accident dans un pays européen. Et puis donc, quand on quitte l'Europe, là, il n'y a plus rien. C'est vraiment très aléatoire au niveau de la prise en charge sécu. Donc, le Français qui part, et surtout s'il part pour plus de 90 jours, parce que jusqu'à 90 jours, on peut encore bénéficier d'une certaine garantie en inclusion, par exemple dans sa carte bancaire. Il y en a beaucoup qui disent, moi, j'ai ma carte bancaire, une garde premier gold et je suis bien couvert. Il y a des choses à redire par rapport à ça, mais c'est sûr que c'est mieux que rien.

  • Speaker #2

    C'est déjà un petit quelque chose, mais ça ne fait pas tout.

  • Speaker #4

    Ça ne fait pas tout. Au niveau des flafons de frais médicaux, c'est insuffisant. Mais voilà, c'est au moins, on a cette corde de sécurité. Et puis, par contre, quand on part plus de 90 jours, là, par contre, il n'y a plus rien du tout. C'est-à-dire que si vous arrivez quoi que ce soit à l'étranger, c'est de votre poche que vous payez les frais médicaux, le rapatriement, avec le risque en plus d'être pris en charge dans un établissement qui ne serait pas forcément adapté, parce que cher, etc. Donc, plutôt pas cher, public. Et du coup, vous vous retrouvez dans des situations qui vous... qui mettrait votre vie en danger éventuellement.

  • Speaker #2

    Alors, on va prendre un exemple concret. Je pars faire un PVT en Australie au bout de cinq mois. Donc, passé les 90 jours, je me casse le bras. Il faut que j'aille à l'hôpital. Je souffre énormément. Je ne me suis pas occupé de mon sujet santé. Ma carte bleue va faire le reste, etc. Qu'est-ce qui se passe concrètement pour cette personne ?

  • Speaker #4

    Concrètement, si elle n'a pas pris d'assurance, nous, on dit, le message est assez clair. Pour ceux qui partent, Plus de 90 jours, c'est indispensable de prendre une assurance. Donc celui qui part en PVT, en général, il part pour 6 ou 12 mois, voire plus, parce qu'il peut enchaîner des PVT, puis il peut aller faire un PVT en Australie, puis après un PVT en Nouvelle-Zélande, etc. Donc là, il faut qu'il... L'assurance, elle est faite pour ça. C'est-à-dire que s'il ne prend pas d'assurance, quand il va aller à l'hôpital, ça va être de sa poche. Donc on va lui demander, comme aux États-Unis par exemple, quand vous arrivez à l'hôpital, on vous demande non pas votre carte vitale, mais votre carte bancaire, puisque tous les frais vous seront facturés. Donc ils veulent la preuve qu'en quoi vous êtes solvable. Donc le fait d'avoir une assurance, c'est la garantie d'être pris en charge intégralement pour tous vos frais médicaux. Donc un jeune qui part en PVT avec le plan santé PVT d'AVA ou GOBAVA, il va être pris en charge intégralement pour les frais médicaux consécutifs à une maladie nouvelle ou un accident, sans franchise, donc il n'y a pas de reste à charge pour lui, sans intervention de la sécu, c'est ce qu'on appelle du premier euro, et sans plafond, donc c'est illimité. Donc voilà, c'est quand même partir l'esprit tranquille.

  • Speaker #2

    Oui, parce que ça peut être 17 000 euros pour une fracture du bras.

  • Speaker #4

    Oui, on a des cas, on a malheureusement des dossiers qui peuvent être très importants. Que ça soit une visite chez le médecin, ça peut coûter 50 ou 60 euros en Australie. Puis après, si vous êtes hospitalisé, ça peut dépasser effectivement 10 ou 20 000 ou 30 000 euros, voire beaucoup plus si on inclut le rapatriement après au domicile en France. Parce que ça, c'est aussi ce volet. C'est qu'à un moment, l'assureur va dire, écoutez, là, vous êtes sorti de l'hôpital, maintenant, il faut vous rapatrier. Parfois, ça peut être un transport médical, un avion médical. Et du coup, ça coûte. Et là, l'assurance prend en charge tout ça.

  • Speaker #2

    Alors, on est d'accord que ce sujet-là, on le règle quand on est encore en France, avant de partir.

  • Speaker #4

    Alors, évidemment, c'est préférable, puisque du coup, vous prenez une assurance avant le départ pour vous assurer pour quelques jours ou pour un an. Parce que l'Australie, on a des voyageurs qui partent trois semaines pour les vacances. Il y en a d'autres qui vont faire des études en Australie. Donc là, ils ont besoin aussi de prendre une assurance. Et puis, évidemment, ceux qui partent en PBT, c'est la majorité des Français. Donc, il faut prendre l'assurance avant. on peut la prendre sur place. Ça, c'est la particularité des contrats aussi plan santé d'AVA. C'est qu'on peut prendre une assurance en étant à l'étranger, soit parce qu'on a oublié de la prendre, soit parce qu'on est assuré par ailleurs et puis que le contrat se termine. Et du coup, à ce moment-là, ça pique un délai de carence de 12 jours en cas de maladie. Ce qui veut dire que les 12 premiers jours, vous n'êtes pas couvert. Mais au moins, si vous arrivez à un accident, vous êtes immédiatement couvert. Donc, on permet aux Français qui sont à l'étranger de souscrire quand même depuis après le départ.

  • Speaker #2

    Alors Alexandre, tu me disais, quand on souscrit son assurance, la principale erreur, c'est de regarder essentiellement le prix et pas les petites lignes.

  • Speaker #4

    Exactement. C'est ce qui fait l'image malheureusement de l'assurance et que c'est la frustration éventuelle d'un assuré qui dit « je pensais être couvert pour ça et je n'ai pas vu qu'il y avait les petites lignes, etc. » Donc nous, on invite, et ça fait partie, nous, AVA, on est un cabinet à taille humaine, on est très proche de nos assurés voyageurs, on essaie de leur apporter le maximum d'informations et de conseils, comme on fait là, à ce salon. mais comme on fait tous les jours en distance. Et donc, on donne de l'information sur les conditions générales. On explique bien ce qui est garanti, parce que ça, c'est le général. Tout le monde dit ce qui est garanti, mais on ne parle pas des exclusions. Et tout contrat d'assurance a des exclusions. Donc, les exclusions, c'est ce qui n'est pas couvert par le contrat, notamment les maladies chroniques qui ne sont malheureusement pas couvertes. Et ça, c'est un sujet très important. Mais voilà, une personne n'est pas couverte dans le cas d'une maladie préexistante, par exemple.

  • Speaker #2

    Un homme assuré en vaut deux, merci Alexandre. C'est pas mal, tu peux l'utiliser dans la pub ça.

  • Speaker #4

    Je l'en reprendrai.

  • Speaker #2

    Merci en tout cas, merci d'avoir répondu à nos questions. Depuis le salon départ Australie, qui se tient aujourd'hui à Paris, à l'espace Chaptal dans le 9ème. Au plaisir de te retrouver.

  • Speaker #4

    Merci, à très bientôt.

  • Speaker #0

    L'Australie, c'est plus qu'un rêve, c'est une aventure.

  • Speaker #3

    Des plages dorées,

  • Speaker #0

    des sites naturels à couper le souffle.

  • Speaker #3

    Des opportunités de travail dans des domaines variés pour celles et ceux qui partent en PVT.

  • Speaker #1

    Et pour y arriver, pas besoin de galérer.

  • Speaker #0

    Chez Départ Australie,

  • Speaker #1

    on t'accompagne dans toutes les étapes.

  • Speaker #0

    Démarches administratives, recherche de job, même une carte SIM australienne livrée avant le départ pour une arrivée sereine.

  • Speaker #3

    Vacances, PVT ou road trip, on t'aide à vivre l'expérience à fond.

  • Speaker #0

    Sans stress,

  • Speaker #1

    l'aventure commence mieux quand on est bien entouré. Et nous,

  • Speaker #3

    on est là pour ça. Pour en savoir plus,

  • Speaker #0

    rends-toi sur départ-australie.com ou retrouve-nous sur Instagram.

  • Speaker #2

    Je suis avec Lisa, elle a 26 ans et elle a le mal du voyage. Bonjour Lisa.

  • Speaker #0

    Bonjour.

  • Speaker #2

    Tu as pendant plusieurs années, pendant trois ans, avec ton copain, voyagé à travers le monde, l'Asie, l'Océanie, l'Afrique et donc l'Australie.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #2

    Pourquoi aviez-vous décidé de partir aussi longtemps en voyage ?

  • Speaker #0

    Alors, à la base, ce n'était pas mon projet. On est parti en Australie la première année en 2019. Et donc, c'était le projet de mon copain. En sortie de licence, il avait besoin d'une expérience à l'étranger. Et donc, ça s'est un peu imposé à moi. Moi, je n'avais pas pris l'avion.

  • Speaker #2

    Oui, par amour.

  • Speaker #0

    C'était ça. J'avais pris l'avion deux fois dans ma vie avant de décider de partir à l'autre bout du monde. Et donc, c'était soit tu me suis, soit... Merci. C'est ça, exactement.

  • Speaker #2

    C'est sympa comme négociation dans le couple.

  • Speaker #0

    Franchement, il y a pire. C'est comme ça qu'il m'a parlé du PVT. Il y avait le PVT Canada, le PVT Australie. L'avantage de l'Australie, c'est qu'il n'y a pas de tirage au sort. Donc, on est presque sûr d'être pris et de partir ensemble. Et donc, c'est comme ça qu'on a débarqué à Melbourne en 2019, plein de rêves.

  • Speaker #2

    Est-ce qu'une fois sur place, tu t'es dit, mais j'ai fait une bêtise ?

  • Speaker #0

    Je m'en parle pas. Je me souviens d'être arrivée à Melbourne. On avait loué un Airbnb pendant deux semaines, je crois. Et mon papa m'avait laissé une lettre. Et le truc qu'il ne fallait pas, en fait, je suis arrivée. Je l'ai lu. Et là, pendant deux jours, j'ai pleuré. Pendant deux jours, mon copain s'est dit pourquoi je l'ai embarqué là-dedans ? Vraiment. Et au final, c'est passé. On a vécu une des plus belles expériences de notre vie. Mais ouais, c'est à 20 ans. Tu vois, à l'époque, j'avais 20 ans, c'était pas simple.

  • Speaker #2

    Et qu'est-ce qui te reste de l'Australie aujourd'hui dans ta tête ?

  • Speaker #0

    Dans ma tête, il me reste des rencontres. Tu vois, je pense au paysage, ouais, c'est une chose, mais surtout des rencontres. Et ça, c'est comme dans tout voyage, c'est ce qui marque le plus.

  • Speaker #2

    Et ton meilleur souvenir en Australie ?

  • Speaker #0

    Le meilleur souvenir, c'est au-delà des road trips et de la grande barrière de corail, qui est juste incroyable. Je dirais que mon meilleur souvenir, c'est d'avoir vécu dans une famille australienne pendant plus de six mois et d'avoir vraiment vécu la vie australienne.

  • Speaker #2

    Après, vous continuez à voyager, à parcourir le monde. Retour à Paris et là, tu as le mal qui s'installe. Ça ne va pas.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et là, retour depuis 4 mois et on passe d'une vie à 100 à l'heure à un vide. Ouais,

  • Speaker #2

    pas de boulot.

  • Speaker #0

    Pas de boulot, pas de boulot, des amis qui... Il y a 3 ans qui sont passés, donc tes amis ont fait leur vie. Et toi, tu as l'impression de rien avoir accompli, bien que tu aies fait le tour du monde et vécu des expériences de folie. En France, c'est le vide.

  • Speaker #2

    Et tu te dis, pourquoi pas repartir ?

  • Speaker #0

    C'est ça. Et donc tu te dis, on va repartir quelque part, mais où ? C'est la question.

  • Speaker #2

    Donc c'est comment ? Vous faites quoi ? Des apéros avec des tableaux Excel ? Les avantages, les inconvénients ? Comment vous préparez ?

  • Speaker #0

    Honnêtement, on est plutôt, comme on a toujours fait dans nos voyages, on est plutôt à la recherche d'opportunités. On postule partout, que ce soit en France, à l'étranger. Et le mot d'ordre, c'est on veut un cadre de vie meilleur qu'à Paris.

  • Speaker #2

    Et tu es sur Départ Australie. Est-ce que ça pourrait être l'Australie le choix ?

  • Speaker #0

    Le problème de l'Australie, c'est que c'est très loin. Et cette expérience de trois ans à l'étranger nous a appris que notre famille et nos amis sont très, très importants pour nous. Et qu'en fait, en Australie, personne n'a pu venir nous voir parce que c'est très, très loin. Et donc, franchement, si l'Australie était beaucoup plus proche de la France, ce serait un oui. Mais je pense qu'à cause de ça, ce ne sera pas le cas.

  • Speaker #2

    Lisa, je t'invite à écouter la radio des Français dans le monde. Tu entendras des francophones aux quatre coins de la planète depuis l'Europe ou un peu plus loin. Ça t'inspirera peut-être.

  • Speaker #0

    Exactement, ça me donnera des idées.

  • Speaker #2

    Merci.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #2

    Faites le bon choix. Salut. Partons pour l'une de vos villes préférées dans le monde. La belle, l'ensoleillé, la balnéaire, la tempérée, la dynamique,

  • Speaker #0

    Sydney. Vivre à Sydney.

  • Speaker #2

    Écoutez le podcast Vivre à Sydney, animé par Olivier Joffry. Avec des infos, des chiffres, des conseils pratiques et des invités qui vont vous inspirer. Podcast disponible sur le site Pensez dans le monde.fr et sur toutes les plateformes habituelles. Vous vous apprêtez à vivre la grande aventure en Australie ou en Nouvelle-Zélande, vous n'irez pas à pied, tu me confirmes, Juan ?

  • Speaker #5

    Oui, ce n'est pas le but.

  • Speaker #2

    Ça va être compliqué, il faudra accumuler un peu de nage également. Juan Pedersini est directeur du département Océanie chez Cercle des Vacances et on va parler de ce fameux billet d'avion nécessaire pour vivre cette aventure. Vous êtes spécialiste des billets d'avion pour les jeunes de 18 à 35 ans.

  • Speaker #5

    Exactement. En fait, on fournit le sésame pour le début de l'aventure. On est spécialisé depuis à peu près maintenant une vingtaine d'années sur le voyage du jeune. On a négocié auprès des compagnies aériennes les plus connues et les plus renommées actuellement des tarifs avantageux pour les jeunes. Parce qu'on sait que forcément, ça a un coût l'aventure et qu'on essaie de partir avec le billet le plus avantageux possible, mais aussi des conditions de voyage qui sont vraiment propres aux jeunes, à savoir des billets qui sont valables un an, avec la date de retour modifiable au moins une fois sans frais.

  • Speaker #2

    Ah bah très bien, j'allais te poser la question parce que moi, j'aurais peur d'acheter un billet d'avion sans mon billet retour.

  • Speaker #5

    C'est ça, en fait, c'est au-delà de ça. c'est que Les gens savent souvent quand ils partent, mais ils ne savent pas quand ils vont rentrer. Donc, pour répondre à cette question-là, on a négocié auprès des compagnies de pouvoir faire au minimum une modification de date sans frais, incluse dans le prix du billet. Comme ça, les gens sont tranquilles, ils savent qu'ils ont leur aller-retour, qui est sécurisé et qu'ils peuvent modifier en nous appelant directement de l'Australie ou de la Nouvelle-Zélande en France. sur des numéros qu'on a mis à disposition, des numéros locaux non surtaxés. Très bien. Voilà.

  • Speaker #2

    On a pensé à tout.

  • Speaker #5

    Ça fait 20 ans, donc oui, forcément, on s'est dit comment on peut les accompagner au mieux. Voilà, donc on connaît un petit peu notre partie.

  • Speaker #2

    Alors, soyons pratiques, avant d'avoir ce sésame, en effet, comme tu disais, qui matérialise le début d'une nouvelle vie. C'est ça. Combien ça coûte un aller-retour entre la France et l'Australie ?

  • Speaker #5

    Alors, le prix moyen... Après, ça va dépendre des compagnies, mais on va dire qu'en moyenne, il faut compter entre 1300 et 1400 euros pour avoir un billet valable un an, modifiable, sans frais, avec une compagnie, comme j'appelle les compagnies premium. C'est la seule avec qui on travaille, c'est-à-dire des Qatar Airways, des Emirates, des KT Pacific, des Qantas, des Singapore Airlines, des ATIA, des compagnies qui font partie du top 10 des compagnies mondiales. et... pour qui on a des tarifs qui sont vraiment très, très avantageux et beaucoup moins chers que ce que tu peux trouver sur leur site directement.

  • Speaker #2

    Et ça, c'est le prix aller-retour ?

  • Speaker #5

    Ça, c'est le prix retour, aller-retour et avec la modification gratuite. Parce qu'il faut savoir que normalement, quand tu as un billet modifiable, si tu veux le modifier, tu as des pénalités qui sont entre 150 et 300 euros. D'accord. Et là, en fait, elles sont annulées pour la première modification.

  • Speaker #2

    Et quand on part de France, je pense qu'il y a un vol direct maintenant, mais la plupart du temps, il y a une escale. Alors,

  • Speaker #5

    oui. Il y a un seul vol direct qui existe avec Qantas, la compagnie australienne qui fait Paris-Perse. Mais sinon, tu es obligé de faire une escale au minimum, que ce soit aux Émirats ou en Asie du Sud-Est. Tu peux faire aussi via les États-Unis, c'est un peu moins conventionnel. Mais généralement, on passe soit via Dubaï, via Doha, via Abu Dhabi ou via Singapour, Hong Kong, Bangkok. Après, on a pas mal de choix.

  • Speaker #2

    Est-ce que tu conseilles de profiter de cette étape pour visiter l'endroit où on s'arrête ?

  • Speaker #5

    Personnellement, je trouve que c'est une chance. C'est vraiment une chance de pouvoir avoir cet arrêt-là, puisqu'avec les billets qu'on propose, juste en payant les taxes d'aéroport, tu peux stopper dans le pays gratuitement. C'est-à-dire que par exemple, tu veux faire un pari Hong Kong-Hong Kong-Sydney, tu rajoutes une quarantaine d'euros, tu peux séjourner plusieurs jours à Hong Kong son rajouter quoi que ce soit bon bien sûr après c'est à ta charge de voir mais en fait c'est comme si tu achetais deux billets en un pour quelques euros de plus donc moi je sais que c'est pas bien par exemple que ça même en fait tu peux même rester un mois deux mois c'est autant de temps que tu ne resteras pas en australie en nouvelle zèle sur voilà mais moi je trouve que c'est une super opportunité et nous on est très connu pour ça on a aussi des gens qui font un stop à l'aller et au retour différents parce qu'on est compagnie qui nous permet de faire par exemple je vais dire Avec Emirates, tu peux faire un stop à l'aller à Bangkok et au retour au Japon. Et donc, en fait, c'est comme si tu avais trois billets en un seul.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup.

  • Speaker #5

    Je t'en prie, merci à toi.

  • Speaker #2

    Les liens pour vous contacter sont présents dans le descriptif de ce podcast. A bientôt. Merci.

  • Speaker #0

    S'installer en Australie. Une série de podcasts inspirants pour préparer votre nouvelle vie. Proposé par françaisdanslemonde.fr, la plateforme multimédia de référence pour les francophones en mobilité. Avec Tourism Australia,

  • Speaker #1

    l'Australie comme nulle part ailleurs.

  • Speaker #0

    Rendez-vous sur australia.com.

  • Speaker #2

    Et voilà, nous arrivons à la fin de ce podcast spécial « S'installer en Australie » . J'espère que ça vous a plu. Je remercie Elodie et toute l'équipe de Départ Australie qui a organisé le salon pendant lequel nous avons enregistré la plupart de ces interviews. si vous avez un projet de... PVT de voyage ou d'installation en Australie, contactez-les de notre part. Et puis je salue les deux parrains qui ont rendu possible cette émission spéciale. Merci à Tourism Australia pour visiter l'Australie comme nulle part ailleurs et gobyava.com votre solution pour partir bien assuré en voyage ou en PVT. Merci à tous les invités qui sont passés au micro de la radio des Français dans le monde, une radio qui s'écoute 24h sur 24 aux 4 coin de la planète à travers notre application mobile Français dans le Monde. Et puis, vous avez également tous nos podcasts, plus de 2000 experts et de parcours inspirants que vous retrouvez sur françaisdanslemonde.fr, sur notre chaîne YouTube Français dans le Monde ou encore sur toutes les plateformes de podcasts habituelles, Spotify ou Apple Podcasts. Recherchez Français dans le Monde. Merci, à très vite, je vous embrasse.

  • Speaker #0

    C'était S'installer en Australie, avec GoBuy AVA, l'assurance voyage pour tous vos déplacements. De l'inspiration à la réalisation, Go by AVA vous accompagne pour tous vos voyages. Pour en savoir plus,

  • Speaker #1

    gobyava.com.

  • Speaker #3

    Avec le code promo radio,

  • Speaker #0

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  • Speaker #1

    de réduction sur votre souscription.

Chapters

  • Introduction au salon Départ Australie

    00:03

  • Les visas et opportunités de travail en Australie

    00:30

  • Expériences de travail et gestion de budget

    01:30

  • Recherche d'emploi et conseils pratiques

    02:59

  • Identité culturelle et défis en Australie

    04:26

  • Conclusion et ressources pour les expatriés

    06:40

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Description

Vous rêvez de vivre une aventure inoubliable en Australie ?

Dans ce podcast spécial proposé par Francaisdanslemonde.fr, en partenariat avec Australia.com, l’Australie comme nulle part ailleurs et GoByAVA.com, nous vous plongeons au cœur du salon "Départ Australie", un événement incontournable pour les jeunes Français désireux de s'installer sur ce continent fascinant. Avec l'essor de la mobilité internationale, de plus en plus de Français choisissent de s'expatrier, et nous sommes là pour vous fournir toutes les clés essentielles pour réussir votre expatriation.


Au programme, nos invités partagent leurs expériences personnelles enrichissantes et vous livrent des conseils pratiques sur le visa PVT (Programme Vacances-Travail). Nous discutons des opportunités de travail en Australie, des démarches administratives nécessaires pour une expatriation réussie, et des différences culturelles marquantes. Ce podcast est une véritable mine d'or pour ceux qui envisagent de s'installer en Australie, qu'il s'agisse d'étudier à l'étranger ou d'y travailler, s'adapter à un nouveau mode de vie, se préparer, son forfait téléphone, son assurance santé, son billet d'avion...


Les invités :
Julie de "Départ Australie" (Travailler, Carte SIM)
Annabelle, 27 ans, Franco-Australienne (Les différences culturelles entre les 2 pays)
Corentin, 24 ans : il quitte Fontainebleau pour l'Australie en septembre 2025
Jeanne, journaliste Francaisdanslemonde.fr parle des Visa
Lucie Bottero de Tourism Australia.
Farah, 29 ans, part début 2026

Alexandre Cordier, directeur commercial GobyAVA.com (assurance santé)
Lisa, 26 ans a déjà vécu en Australie, elle se prépare à repartir
Juan Pederzini, directeur "Océanie" chez Cercle des Vacances

D'autres podcasts inspirants sont à découvrir ici : DOSSIER SPECIAL ICI.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    S'installer en Australie, une série de podcasts inspirants pour préparer votre nouvelle vie. Proposée par françaisdanslemonde.fr, la plateforme multimédia de référence pour les francophones en mobilité. Avec Tourism Australia,

  • Speaker #1

    l'Australie comme nulle part ailleurs.

  • Speaker #0

    Rendez-vous sur australia.com.

  • Speaker #2

    Bienvenue sur françaisdanslemonde.fr. Voici un podcast spécial enregistré. À l'espace Chaptal, nous sommes dans le 9e arrondissement de Paris. Nous sommes en juin 2025. dans le salon Départ Australie pour tous ceux qui veulent se préparer à une nouvelle vie. Avec moi au micro de l'équipe de Départ Australie, Julie. Bonjour Julie. Bonjour. Alors c'est toi qui ouvre le bal aujourd'hui, t'es contente de parler à la radio ?

  • Speaker #1

    Génial, j'adore.

  • Speaker #2

    En tout cas, je voulais te dire un truc. Au moment où j'enregistre cette interview, j'y suis depuis 3-4 heures, il y a beaucoup de monde, beaucoup de jeunes, beaucoup de gens qui ont plein de projets dans la tête et j'ai l'impression qu'on repart de ce salon Merci. avec des clés et des informations extrêmement pratiques. Est-ce que tu partages mon avis ?

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Nous, on donne toutes les infos clés concernant le PBT, donc le Working Holiday Visa. Que ce soit pour le travail, pour les premières démarches administratives, on met un peu des petites paillettes dans les yeux des gens pour leur donner envie d'aller en Australie.

  • Speaker #2

    Alors, on va écouter plein d'interviews, on va donner plein de conseils dans plein de sujets. Avec toi, si tu veux bien, on va évoquer le sujet du travail. Beaucoup de jeunes Français partent en PVT en se disant, là-bas sur place, je vais pouvoir travailler grâce à mon contrat, à mon visa PVT. Mettre un peu d'argent de côté, c'est un peu la légende qu'on a. Et de rentrer riche en France. Est-ce que déjà, on rentre riche en France ?

  • Speaker #1

    Alors, tout est une question de gestion de budget, comme tout le monde. Moi, personnellement, ce n'était pas mon but. Pour moi, l'Australie, c'est de voyager avant tout. Donc oui, moi, j'ai travaillé en Australie. J'ai fait différents jobs.

  • Speaker #2

    Non, tu n'as pas fait différents jobs. Tu as fait 250 jobs différents.

  • Speaker #1

    J'ai fait beaucoup, beaucoup de différents, alors que je n'avais pas forcément d'expérience. Et ce n'était pas non plus des... C'est des jobs de backpacker. Et à chaque fois, je travaillais à l'alméton trois mois. J'avais mon petit 4x4 aménagé et après, je voyageais pendant trois mois et je faisais ça un peu tout de suite. Et je me laissais un peu porter par le vent, en fait. Et c'est ça aussi tout l'avantage de l'Australie.

  • Speaker #2

    Tu as bossé dans une ferme, tu as fait des massages, tu as bossé dans la restauration.

  • Speaker #1

    Oui. J'ai fait du jardinage, si je continue. J'ai fait du ménage. J'ai travaillé dans un petit coffee shop où je faisais l'encaissement. J'ai travaillé aussi en mine. Bon, plein de domaines un peu différents alors que j'avais zéro expérience et que je n'avais pas un anglais aussi hyper formidable. Mais j'ai appris, j'ai dépassé mes peurs. Et de toute façon, au bout d'un moment, il faut y aller. Et après, au fur et à mesure, on apprend l'anglais et on apprend des nouvelles compétences.

  • Speaker #2

    Alors, travailler... On trouve comment du boulot ? On se promène, on voit une affiche, on rentre et on poste sa candidature, on passe par un site internet,

  • Speaker #1

    comment on fait ? Ça se peut comme ça, on peut trouver des affiches qui sont un peu collées sur les vitrines des magasins ou des restaurants. Tu peux faire aussi du porte-à-porte, très simplement, et c'est ce qu'on recommande la plupart du temps, c'est d'avoir son petit topi de CV avec des compétences mises en avant selon ton boulot que tu recherches, et c'est de se déplacer, de déposer ton CV, te présenter, parler au manager. de relancer surtout, toujours relancer parce qu'il y a beaucoup beaucoup de gens qui font la même chose et de sortir un peu du lot, un peu comme quand on postule en France. Donc il y a déjà cette première façon de chercher du travail qui est pour nous la meilleure façon et la plus facile on va dire. Et après sinon, les groupes Facebook, on peut trouver du boulot, on peut trouver aussi sur des sites internet comme Gumtree, Sik. Jobboard, enfin il y a plein d'autres sites aussi là-dessus où on peut trouver du travail. Et voilà, je crois que j'ai fait à peu près le tour, oui.

  • Speaker #2

    En France, une heure de travail, c'est 10-15 euros en moyenne. C'est combien en Australie ?

  • Speaker #1

    La bonne question pour moi qui n'ai pas la super bonne mémoire, mais je crois que ça fait à peu près 30 dollars de l'heure. Et si on équivaut ça en France à 1 euro là en ce moment, peut-être ça fait aller du 25, vers le minimum. Mais en cache-voile, ça veut dire qu'il vaut un peu de l'intérim. J'espère que je n'ai pas dit de conneries sur les prix là.

  • Speaker #2

    À vérifier quand même du coup.

  • Speaker #1

    À vérifier.

  • Speaker #2

    Dernière chose, Julie. Quand on arrive dans ce pays, si on a son abonnement avec un réseau français, qu'on allume et qu'on commence à surfer sur Internet, on risque d'avoir une sale surprise.

  • Speaker #1

    Un gros hors-forfait. De toute façon, dès qu'on sort de l'Europe avec la carte SIM française, on se fait des hors-forfaits, on se fait allumer. Ça, on le sait. Donc nous ce qu'on conseille pour la carte SIM c'est de prendre la petite carte SIM Free qui a 2 euros ou de contacter son opérateur pour suspendre sa ligne. Et nous ce qu'on propose surtout c'est une carte SIM Aldi Mobile. Donc pour nous c'est le meilleur rapport qualité-prix parce que de une c'est sur le réseau Telstra, Telstra c'est le meilleur réseau d'Australie. Alors si vous voulez c'est un peu l'équivalent de Soch avec Orange. pour l'Australie. Donc déjà, c'est ça. Et du coup, c'est moins cher que Telstra. Voilà, tout simplement.

  • Speaker #2

    Et après, on a de la commotion de la data locale qui est raisonnable.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et après, c'est une prépaye. Donc, on choisit le forfait et on le cueille combien mois après mois. Et par exemple, la carte Aldi Bobby, le qu'on propose, c'est que nous, on l'active de notre côté, on l'envoie chez la personne et il arrive surtout en Australie. Et bien, il a déjà une carte SIM activée. Il peut l'utiliser tout de suite.

  • Speaker #2

    Et ça coûte combien par mois ?

  • Speaker #1

    Alors, à peu près, nous, on l'a en 35 euros et après, le forfait. par mois, ça va à peu près de 19 dollars à 70 dollars selon le nombre de gigas choisis.

  • Speaker #2

    Donc il y a des gens qui repartent de ce salon avec un nouveau numéro de téléphone. C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est ça. Il y en a qui ont déjà pris leur numéro australien avec une carte au signe qui va être activée dans les jours à venir et qui vont pouvoir aussi déposer leur numéro de téléphone sur leur CV et partir en Australie tout en sérénité.

  • Speaker #2

    En tout cas, on part tout de suite en Australie, mais grâce à la Radio des Français dans le Monde avec les interviews enregistrées sur ce salon. Merci Julie. Perse et depuis septembre de retour dans son pays natal. Ton papa est australien, ta maman est française. Bonjour Annabelle. Bonjour. Alors dis-moi, tu es aujourd'hui un peu le porte-parole de ce salon. Un pied en France, un pied en Australie. Toi qui as connu les deux pays, dis-moi un peu quel est le meilleur dans ces deux pays.

  • Speaker #0

    C'est difficile comme question. Je ne pense pas que j'ai une réponse solide. Je ne sais pas. Paris, on a la culture. La France, on a la culture. On est proche à tout. On peut aller à notre pays immédiatement. L'Australie, c'est très loin de tout. C'est vrai. Mais on a les plages, on a le soleil. Je trouve que la vie, elle est un peu plus simple en Australie.

  • Speaker #2

    Question indiscrète, comment papa et maman se sont rencontrés ? Parce qu'il y a quelques kilomètres qui nous séparent.

  • Speaker #0

    Oui, lui, il était un voyageur. Il était à Paris. Elle faisait l'accueil pour une auberge de jeunesse. Et voilà, j'ai été à Paris et l'ai rencontré.

  • Speaker #2

    Et donc, tu as grandi à Perthes. C'est quoi tes souvenirs aujourd'hui ? Qu'est-ce qui te manque maintenant que tu vis à Paris ?

  • Speaker #0

    Je dirais la plage. Je le dis encore, le soleil. Je trouve que la vie, elle est un peu plus calme, un peu plus lente. Les gens sont très chill. C'est très différent comparé à Paris. Je pense les salaires, si je vais être honnête.

  • Speaker #2

    Ce n'est pas une légende. On dit toujours que les salaires, on est mieux payé.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Même dans mon industrie de l'art et la culture, le même boulot en Australie, je trouvais que ça payait plus.

  • Speaker #2

    Ce n'est pas une légende du coup, mais est-ce qu'on travaille plus aussi ?

  • Speaker #0

    Oui, oui. Il y a un peu plus la culture, peut-être un peu plus américaine. On a moins de jours de congés que vous avez ici. et peut-être moins de... des bénéfices envers l'assurance et les trucs comme ça. Oui, donc il y a ce petit élément-là aussi.

  • Speaker #2

    Et toi qui as vécu en Australie, est-ce que tu as visité le pays ?

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Donc j'ai grandi à Perth, mais je connais très bien Melbourne. J'ai beaucoup d'amis qui ont déménagé à Melbourne. Forcément, tout le monde veut déménager aux grandes villes. Je connais un peu Sydney et je connais Brisbane aussi un peu. Et puis les régions de l'Australie occidentale, la nature, la campagne, je connais très bien.

  • Speaker #2

    Et nous, Français, on connaît très mal l'histoire de l'Australie. C'est une terre d'immigration ?

  • Speaker #0

    C'est ça, oui. Moi, je suis là aujourd'hui pour représenter une galerie d'art aborigène. C'est quelque chose dont je suis assez passionnée. L'histoire de la colonisation et le peuple aborigène, indigène en Australie, c'est quelque chose qui est... Un peu seulement dans les dernières années en train d'être reconnus et on est en train d'en parler de plus en plus.

  • Speaker #2

    Il y avait des peuples autochtones un peu partout et puis il y a eu l'arrivée des colonisateurs, les Anglais ?

  • Speaker #0

    Les Anglais, la plupart

  • Speaker #2

    Anglais. Et depuis, le pays accueille des nationalités du monde entier. Comment se passe la cohabitation entre les autochtones et les nouveaux arrivants ?

  • Speaker #0

    Je pense que de toutes les sociétés du monde, de la recherche que j'ai fait, c'est... Une des sociétés qui est la plus séparée, c'est vraiment l'assimilation, elle n'est pas, c'est pas évident. Je pense que beaucoup de gens qui visitent l'Australie ne verraient pas forcément des personnes aborigènes ou indigènes dans les grandes villes ou travailler au magasin ou au restaurant. Ils sont vraiment encore assez en dehors de la société occidentale. Si vous voyagez au désert ou à la campagne, vous verrez plus les communautés. C'est très, très beau. C'est très fort. Mais il y a beaucoup de problèmes dans les villes, des problèmes d'alcool, drogue, STF, à cause des impacts de l'histoire.

  • Speaker #2

    Et alors, est-ce que maintenant que tu vis en France, tu as senti un mindset un peu différent ? On me dit parfois qu'en Australie, c'est plus strict, c'est peut-être plus raciste. C'est des choses que tu as pu percevoir ?

  • Speaker #0

    Les Australiens peuvent être un peu xénophobes. Je trouve que c'est assez intéressant parce que, comme vous disiez, la vie est très multiculturelle. Là-bas, mes classes à l'école primaire, ce n'était pas forcément toutes des personnes blanches. Il y a beaucoup de personnes de l'Asie, de l'Asie du Sud-Est. Donc, la société est très multiculturelle. Mais quand même, il y a un peu une mentalité, je pense, parce que c'est une île et parce que ça a une histoire assez récente, que les gens, ils ont beaucoup de fierté. Ils ne veulent pas vraiment accepter les gens d'autre part.

  • Speaker #2

    Annabelle, dernière question. On me parle toujours des animaux en Australie. Certains me disent c'est une légende, il n'y en a pas tant que ça, ils ne sont pas si méchants. D'autres me disent mais si, il y en a partout. Alors toi, toi qui es franco-australienne, ton avis sur la chose ?

  • Speaker #0

    Oui. Il y a des animaux, il y a beaucoup, il y a plus de bestioles, mais je n'ai jamais eu de problème. C'est plutôt ça. J'ai remarqué ici que je peux marcher sur une pelouse sans mes chaussures et je ne vais pas penser si je vais marcher sur quelque chose. Lorsqu'en Australie, on a l'habitude de faire un peu attention quand on marche pieds nus. Mais du coup, bien que j'ai vu des serpents, des araignées, des requins, je n'ai jamais eu de problème et je ne connais personne qui a eu de problème non plus. Donc c'est plutôt ça.

  • Speaker #2

    J'avais dit que c'était ma dernière question, mais j'en ai encore une. Tu te sens plus australienne, plus française, maintenant que tu as connu les deux pays ?

  • Speaker #0

    Je me sens plus australienne. C'est drôle quand on parlait de l'attitude des Australiens. Je trouve que les Français, bien que je sois née ici, j'ai le passeport et je peux parler la langue, je ne suis pas vraiment vue comme une Française. J'ai un accent, donc je vais... Je pense que je ne me suis jamais sentie moins française qu'habiter ici.

  • Speaker #2

    Je comprends. Eh bien, Annabelle, merci beaucoup d'avoir répondu à mes questions. À très vite.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup à vous. Envie d'une nouvelle vie ? Et si, en écoutant 10 minutes, le podcast des Français dans le monde, vous étiez inspiré pour une destination coup de cœur ?

  • Speaker #3

    On a les forêts, on a les montagnes,

  • Speaker #1

    on a l'eau,

  • Speaker #0

    on a tout ce qu'on veut. Pour un nouveau mode de vie, une nouvelle culture.

  • Speaker #4

    Et il y a des gens qui sont là,

  • Speaker #2

    qui étaient venus pour 3 ans,

  • Speaker #5

    et puis 15 ans ou 20 ans après,

  • Speaker #2

    ils sont toujours là.

  • Speaker #0

    En ce moment sur francaisdanslemonde.fr, découvrez notre playlist thématique « Changer de vie » . Podcast également disponible sur Spotify, YouTube ou Apple Podcast en cherchant « Français dans le monde » .

  • Speaker #2

    Sur le salon Départ Australie, voici Corentin. Il habite à Fontainebleau, il a 24 ans. Il travaille aujourd'hui dans le monde de l'informatique, mais en septembre, sa vie va changer. Corentin, bonjour. Bonjour. Alors, dis-moi, l'Australie, cette envie d'Australie, elle est là depuis longtemps ?

  • Speaker #5

    Depuis longtemps, oui, depuis à peu près un an et demi. C'est vrai que j'ai toujours voulu voyager et j'ai vu que l'Australie, c'était un pays qui m'attirait, que ce soit les paysages, la culture, donc voilà, je me suis lancé.

  • Speaker #2

    Alors, tu t'es renseigné au début sur Internet ?

  • Speaker #5

    Au début, je me suis renseigné, oui, sur Internet. Je regardais un peu les pays qui faisaient des programmes comme ça, vacances-travail. J'ai vu qu'il y avait les États-Unis, le Canada. Et puis de tous ces pays-là, je cherchais quand même un pays anglophone. Et puis c'est l'Australie qui m'a le plus tenté.

  • Speaker #2

    Alors on est à deux gros mois de ton départ. Qu'est-ce que tu as fait aujourd'hui de concret pour préparer cette expérience ? Déjà, tu as fait ta demande de PVT.

  • Speaker #5

    J'ai fait ma demande de visa qui a été acceptée. J'ai mon billet d'avion. Et puis là, je suis venu au salon aujourd'hui pour voir toutes les démarches, un peu ce qui est permis. Où est-ce que je vais pouvoir trouver du travail ? Aussi, comment acheter un véhicule ?

  • Speaker #2

    Alors, question con, mais tu as pris ton billet d'avion. Allez, là, tu es à la date. Est-ce que tu as déjà ton billet d'avion retour ?

  • Speaker #5

    Ce n'est pas mon billet d'avion retour, non. Parce que je ne sais pas où est-ce que je serai pour le retour, en fait.

  • Speaker #2

    Donc, tu as mis l'argent de côté depuis quelques temps ?

  • Speaker #5

    C'est ça. J'ai économisé, en fait. je suis en contrat CDD et du coup ça m'a permis d'économiser pour ce voyage.

  • Speaker #2

    Et autre question pour le PVT, la démarche, elle se fait où ? Sur un site web ?

  • Speaker #5

    Pour le visa, ça se fait en fait sur le site du gouvernement australien et on fait la demande directement sur le site et si tout se passe bien, en quelques minutes, normalement, ils disent quelques jours, mais moi, en quelques minutes, le visa est accepté.

  • Speaker #2

    Et là, je devais avoir des renseignements sur la carte SIM. Exact. On en parlait tout à l'heure avec Elodie de Départ Australie. Attention parce que c'est un petit élément, un petit détail qu'on ne peut pas forcément savoir. C'est ça. Mais si on allume son téléphone là-bas, on fait un gros hors-forfait.

  • Speaker #5

    Et c'est surtout qu'au moins ça enlève une épine du pied quand on arrive là-bas.

  • Speaker #2

    Là, tu as ta carte sur toi maintenant, tu viens de l'acheter.

  • Speaker #5

    Je sais que je n'aurai pas ce problème-là en arrivant.

  • Speaker #2

    Donc tu as un nouveau numéro de téléphone là maintenant.

  • Speaker #5

    J'ai un nouveau numéro que je ne connais pas encore.

  • Speaker #2

    À quelques semaines du départ, il y a des choses qui t'inquiètent, qui t'angoissent, qui te stressent un peu ?

  • Speaker #5

    Pour le moment, non. J'ai l'impression que je me suis bien préparé. Après, ça va être surtout dans les jours qui vont approcher le départ. Je pense que c'est surtout mes proches. Je n'ai plus vu mes proches pendant un certain temps.

  • Speaker #2

    C'est quoi la réaction quand on te dit que tu es fou ? Ça reste l'expérience de ta vie ?

  • Speaker #5

    Il y a beaucoup de bestioles là-bas.

  • Speaker #2

    On vient d'en faire un sujet. C'est un peu caricatural. C'est vrai qu'il y en a, mais ce n'est pas non plus. Tu ne te réveilles pas tous les matins avec des serpents ? Oui,

  • Speaker #5

    j'espère. Je n'ai pas envie.

  • Speaker #2

    Par contre, qu'est-ce que tu attends le plus de cette expérience ?

  • Speaker #5

    En solo, oui. Je pars en solo et si tout se passe bien, ma copine me rejoint au bout de 4 mois. Et ce que j'attends le plus, c'est de grandir, de me faire une expérience tout seul, voir le monde explorer.

  • Speaker #2

    Et vous parlez un peu d'anglais ?

  • Speaker #5

    Un peu, pour le moment.

  • Speaker #2

    Le soir, tu passes du temps sur des applications ?

  • Speaker #5

    Non, pas trop. J'essaie de regarder des séries en VO avec les sous-titres. J'irai là-bas.

  • Speaker #2

    Bon, ça va aller. Oui,

  • Speaker #5

    ça va le faire.

  • Speaker #2

    Eh bien, belle aventure à toi. A bientôt.

  • Speaker #5

    Merci beaucoup.

  • Speaker #2

    60 secondes. Expat.

  • Speaker #0

    L'actu de la mobilité internationale.

  • Speaker #2

    Préparé et présenté par Jeanne.

  • Speaker #1

    Partir en Australie, c'est souvent un projet de vie, un rêve, voire une vraie stratégie de carrière. Mais pour poser le pied sur le sol australien, pas de détour possible,

  • Speaker #0

    il faut un visa.

  • Speaker #1

    Et il en existe plusieurs options selon votre âge, vos compétences et vos objectifs. D'abord, si vous avez entre 18 et 35 ans, le Working Holiday Visa ou PVT est la voie royale. Ce visa vous permet de vivre en Australie pendant un an, de travailler légalement dans différents secteurs et de financer votre voyage sur place. Il est même renouvelable jusqu'à deux fois si vous effectuez un certain nombre de jours de travail dans des zones rurales, souvent dans l'agriculture ou le BTP. Deuxième option, le Student Visa. Il vous autorise à étudier à temps plein dans une école de langue, une université ou une école de métier. Vous pouvez également travailler jusqu'à 48 heures toutes les deux semaines pendant les périodes de cours. Un visa souvent choisi pour acquérir une compétence sur place, améliorer son anglais ou amorcer un projet d'immigration à plus long terme. Si vous êtes déjà diplômé ou que vous avez de l'expérience professionnelle,

  • Speaker #0

    vous pouvez viser les visas qualifiés.

  • Speaker #1

    Le plus courant, c'est le Skill Independent Visa, basé sur un système de points. On évalue votre âge, votre niveau d'anglais, votre métier, vos diplômes et même votre expérience. Il donne accès à la résidence permanente à condition que votre profil réponde aux besoins du marché australien. Il existe aussi le Skill Nominate Visa, similaire mais avec le soutien d'un État australien. Certains États ou territoires proposent en effet des programmes pour attirer des talents dans des secteurs en pénurie. Autre possibilité, le visa sponsorisé par l'employeur. Pour ceux qui obtiennent une offre d'emploi en Australie, c'est l'entreprise locale qui vous parraine en prouvant qu'aucun candidat australien ne peut remplir ce poste. Ce visa est plus contraignant mais permet une réelle insertion professionnelle sur le long terme. Enfin, pour les profils hautement qualifiés ou investisseurs, il existe des visas spécifiques, comme le Global Talent Visa, ou le Business Innovation Visa, destiné aux entrepreneurs, chercheurs ou experts dans des domaines de pointe. Une autre chose très importante, la plupart des visas sont désormais entièrement numériques. Les délais peuvent varier de quelques semaines à quelques mois. L'Australie a une politique migratoire stricte mais lisible. Tout est très documenté, mais il faut anticiper et parfois faire appel à un agent migratoire.

  • Speaker #2

    Sur francaisdanslemonde.fr, je vous emmène en Australie, mais ce n'est pas très original vu que chaque année, 130 000 Français s'y rendent. On est avec Lucie Bottero, Country Manager chez Tourism Australia. Bonjour Lucie.

  • Speaker #3

    Bonjour Gauthier.

  • Speaker #2

    Alors toi, tu portes les couleurs de ce pays. C'est toi qui t'occupes d'inciter les Français à visiter l'Australie.

  • Speaker #3

    Oui, tout à fait. À travers des campagnes marketing et des partenariats, notamment avec des agences. de voyages, des tours opérateurs et des compagnies aériennes, afin de faire en sorte que le plus de Français se rendent en Australie.

  • Speaker #2

    Et être présents sur des salons comme aujourd'hui.

  • Speaker #3

    Tout à fait, puisque les pvtistes sont également une de nos cibles. Donc voilà, les pvtistes, il y en a énormément qui partent, les pvtistes français qui partent en Australie, et on souhaite justement leur faire découvrir ce beau pays durant au moins une année, s'ils choisissent de partir.

  • Speaker #2

    Alors c'est 120... c'est...

  • Speaker #3

    30% de ces 130 000 Français sont des PVTistes.

  • Speaker #2

    Alors, ça fait à peu près 25 000 demandes de visa par an, c'est beaucoup. Et on parlait hors antenne, justement, des Visit Friends and Relatives. C'est les parents qui vont voir ce qui se passe là-bas.

  • Speaker #3

    Tout à fait, c'est ça. Donc, on a des personnes qui sont en PVT pendant un an, deux ans, trois ans, puisqu'on peut aller jusqu'à trois ans en Working Holiday Visa sur le territoire australien. Et pendant cette période-là, on a en effet des amis, de la famille qui souhaitent justement nous rejoindre, rejoindre les PVTistes pour pouvoir découvrir l'Australie et évidemment passer un petit bout de temps et faire un bout de chemin avec son parent, entre guillemets, ça peut être son enfant, son cousin, sa soeur ou autre et découvrir un bout d'un état australien et ça peut permettre de découvrir un pays accompagné d'un membre de sa famille et ça permet aux PVTistes de faire une pause dans son travail et dans son expérience sur le sol australien.

  • Speaker #2

    Alors ce programme vacances-travail, tu me disais qu'il était apprécié des employeurs.

  • Speaker #3

    Des Australiens, tout à fait. Et pourquoi ? En fait, les PVTistes français et au sens large européens, généralement, candidatent et réalisent des emplois et des travaux qui ne sont pas forcément des jobs qui séduisent les Australiens, donc les locaux. Et forcément, les employeurs, eux, ont remarqué une sorte de pénurie entre guillemets de locaux sur ces postes-là. Et l'objectif, c'est de pouvoir renflouer, entre guillemets, Et... ces offres de postes-là avec des profils qui sont qualifiés. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, le français, dans tout ce qui est hospitality, donc on parle de tous les jobs en restauration, en hôtellerie, on sait que les Français sont assez à l'aise dans ces jobs-là et on sait que les employeurs apprécient les qualités des Français pour ce type de service-là.

  • Speaker #0

    Et aussi...

  • Speaker #3

    Tout ce qui concerne, par exemple, les jobs dans les mines ou dans les fermes, on sait que c'est des jobs que les Français sont ravis d'effectuer parce que ça change de leur quotidien. Par exemple, ils travaillent dans un bureau ou autre à Paris avant, ça les change complètement. Et c'est une nouvelle expérience et les employeurs australiens sont ravis d'embaucher des Français, en tout cas.

  • Speaker #2

    Rappelons quand même que c'est un grand pays qui a beaucoup de différences culturelles, qu'on est très loin de la France, donc il y a pas mal de choses qui se préparent quand on est ici, encore en France. D'où ce salon, d'où les sites internet, d'où les partenaires.

  • Speaker #3

    Oui, tout à fait. La majorité des partenaires référencent toutes les activités qui sont à faire sur place en fonction des différents états. Sur le site, par exemple, Tourism Australia, vous pouvez retrouver toutes les informations par onglet, c'est-à-dire les plus belles plages, les plus beaux spots, quoi faire dans tels états, quoi faire dans telle ville. et en général c'est assez facile de trouver de l'information, on voit et on peut construire son itinéraire, on a même un outil qui permet de répondre à des questions, c'est comme un robot en fait. qui nous propose ensuite un itinéraire en fonction de ce à quoi on a répondu. Donc, c'est assez personnalisé, en fait. Ça nous propose un vrai chemin, un vrai parcours en Australie.

  • Speaker #2

    Et depuis la France, il ne faut pas oublier les sujets de l'assurance, les sujets du téléphone, avoir une carte SIM. Les jobs, par exemple, tu me disais, quand on part en PVT, on peut être jusqu'à trois ans en PVT en Australie. Mais attention, on ne peut pas faire tous les boulots. Il y a des restrictions, il y a des contraintes.

  • Speaker #3

    Oui, tout à fait. Alors déjà, pour pouvoir... accéder à une candidature pour une deuxième année, il faut avoir réalisé 88 jours dans un secteur donné. En effet, on peut travailler en agriculture, on peut travailler dans le domaine forestier, dans le domaine de la pêche, dans le domaine du bâtiment, de la construction et dans le secteur minier. Mais si on travaille dans un autre domaine, on n'a pas forcément accès à cette deuxième année de visa. Et la deuxième année de visa, si on veut rester la troisième année, il faut rester... Il faut travailler six mois dans un de ces secteurs-là. D'accord. Donc oui, il y a quand même des restrictions. Le but, c'est de participer aussi à l'économie australienne. On est là pour profiter du pays, mais aussi, c'est donnant-donnant, disons.

  • Speaker #2

    En tout cas, ça donne vraiment envie. On remarque sur ton stand un petit objet assez pratique, la faune australienne selon les saisons. Il faut quand même rappeler à nos auditeurs qu'on est de l'autre côté du monde. Donc, quand c'est l'été ici, c'est l'hiver là-bas. Quand il fait jour ici, c'est la nuit là-bas.

  • Speaker #3

    Tout à fait, ce n'est pas forcément les mêmes températures. Il faut prendre l'Australie comme si elle était coupée de façon horizontale en plein centre, tout le nord et on va dire qu'une partie de l'est jusqu'à Brisbane, un climat doux toute l'année plus ou moins. Par contre, le sud, on peut connaître des températures qui peuvent descendre jusqu'à 10 degrés. Enfin voilà, ça peut être assez frais, c'est l'hiver austral, les saisons inversées. Donc en effet, il faut bien réfléchir à ce à quoi on emporte dans son sac à dos ou sa valise avant de partir.

  • Speaker #2

    Et bien se préparer, vous pouvez vous rendre sur australia.com. Merci beaucoup, Lucie. Merci beaucoup. Tu rentres d'Australie, si je ne m'abuse. Oui,

  • Speaker #3

    tout à fait, il y a un mois.

  • Speaker #2

    C'est quoi ton meilleur souvenir, le truc qui te marque encore ?

  • Speaker #3

    Je dirais quand j'ai visité Raymond Island, qui est une île où on peut encore voir des koalas dans leur habitat naturel. Donc j'en ai compté 15 ce jour-là quand j'y suis allée. Je levais la tête et j'en voyais un à chaque arbre que je regardais. Donc c'était assez magique.

  • Speaker #2

    Au plaisir, à bientôt.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup. S'installer en Australie, avec Tourisme Australia,

  • Speaker #1

    l'Australie comme nulle part ailleurs. Rendez-vous sur australia.com

  • Speaker #2

    Farah a 29 ans, elle habite dans le Val d'Oise, elle est infirmière à son compte, mais tout ça va changer dans peu de temps. Bonjour Farah.

  • Speaker #1

    Salut.

  • Speaker #2

    Tu as pris la décision de...

  • Speaker #1

    De partir en Australie, tenter ma chance, on va dire.

  • Speaker #2

    C'est-à-dire tenter ta chance ?

  • Speaker #1

    Découvrir l'Australie, découvrir un peu aussi l'Asie, j'aime bien l'Asie, j'aime bien voyager. Donc essayer de travailler, gagner des sous pour pouvoir profiter, voyager, faire une petite césure, on va dire, entre guillemets, dans ma routine de tous les jours ici en Ile-de-France.

  • Speaker #2

    Alors comme tu es infirmière indépendante, tu peux mettre ça en pause un petit temps. Exactement. Tu fais un PVT, programme vacances-travail, tu as quelques mois devant toi du coup. C'est ça. Et donc c'est décidé en janvier, ça décolle.

  • Speaker #1

    Janvier, février, à voir, mais normalement...

  • Speaker #2

    Tu n'as pas pris ton billet encore.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas encore le billet, il devrait être pris en ce moment. Mais ça décolle pour de nouvelles aventures.

  • Speaker #2

    Concrètement, on pense à quoi dans cette étape-là ? On fait un Excel avec tous les trucs à prévoir ? Là,

  • Speaker #1

    je suis à l'étape de l'Excel. C'est pour ça que je suis là aujourd'hui, pour compléter cet Excel et tout prévoir pour essayer d'avoir le moins d'imprévus, on va dire, possibles et de déconvenus en arrivant surtout.

  • Speaker #2

    Est-ce que ton assurance, c'est OK ?

  • Speaker #1

    Pas encore.

  • Speaker #2

    Ah oui, il va falloir travailler le logement.

  • Speaker #1

    Pas du tout.

  • Speaker #2

    Le travail sur place ? Non,

  • Speaker #1

    non plus.

  • Speaker #2

    Les vaccins, t'es infirmière.

  • Speaker #1

    Les vaccins,

  • Speaker #2

    ça va. Qu'est-ce que tu imagines faire là-bas sur place ? Tu vas atterrir où déjà ?

  • Speaker #1

    Normalement Brisbane, si tout va bien. Et après, on peut se laisser porter au fil des opportunités, des rencontres. Pas de barrière là-dessus sur la ville où il faut aller après. Et sur le travail, pas de barrière non plus. A voir ce que la vie nous offre, on va dire.

  • Speaker #2

    You speak English ?

  • Speaker #1

    A little.

  • Speaker #2

    Alors, une petite angoisse là-dessus ? Une petite préparation peut-être ?

  • Speaker #1

    Peur de l'accent là-bas. et après je me dis que ça va justement me servir pour améliorer mon anglais.

  • Speaker #3

    Je comprends,

  • Speaker #1

    j'ai du mal à bien le parler, mais je pense que ça va plus m'aider au contraire, mes peurs de l'accent australien surtout.

  • Speaker #2

    Et quand tu parles à ta famille ou tes amis de ce projet, qu'est-ce qu'ils te disent ?

  • Speaker #1

    Que je suis un peu folle de partir comme ça à l'autre bout du monde, mais que je suis jeune et qu'il faut profiter justement, il faut profiter, c'est maintenant qu'il faut le faire.

  • Speaker #2

    Et sur ce salon, qu'est-ce que tu as appris que tu ne savais pas, par exemple ?

  • Speaker #1

    Ça m'a donné des informations que j'avais déjà, où je me dis que les recherches que j'ai faites étaient bonnes. Et après, ça donne pas mal de petits conseils sur justement trouver un job, le fait qu'il faut vraiment un petit peu se pousser dans ses retranchements. Postuler, postuler, repostuler, faire des rencontres tout le temps. Puis après, ça nous donne des infos, l'assurance, tout ce qu'il faut faire, la voiture, les choses comme ça.

  • Speaker #2

    Quand on surfe sur Internet, on lit tout et son contraire, c'est difficile parfois.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça exactement. Donc en fait, le salon là aujourd'hui, il m'aide à bien me structurer. J'ai plein d'infos et du coup, je peux éliminer celles qui n'étaient pas bonnes et garder les infos qui étaient bonnes surtout.

  • Speaker #2

    Et s'il y a un coup de cœur pour l'Australie, tu peux faire infirmière là-bas ?

  • Speaker #1

    Eh bien, je peux faire infirmière là-bas, c'est l'avantage de mon travail. J'ai hésité quand j'ai fait ma demande de visa, on peut mettre si on est infirmière ou pas. Donc là, ça, je l'ai mis de côté.

  • Speaker #2

    Il n'y a pas besoin d'équivalence.

  • Speaker #1

    Il y a besoin là-bas d'une équivalence. C'est juste, ce n'est pas un diplôme vraiment à passer, c'est comme un examen à passer pour vérifier les compétences.

  • Speaker #2

    C'est faisable.

  • Speaker #1

    Mais c'est faisable en Australie. Mais par contre, là, besoin d'une petite pause. Mais si j'ai un coup de cœur pour le pays, par contre, c'est faisable de rester sur place.

  • Speaker #2

    Bon, ben Farah, à suivre du coup.

  • Speaker #1

    À faire à suivre. Merci beaucoup.

  • Speaker #2

    Eh bien, belle aventure.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #2

    Pour emporter la radio des Français dans le monde, partout. Avec vous dans votre expatriation, installez maintenant notre application gratuite disponible pour votre mobile. Sur l'App Store d'Apple et sur Google Play pour les appareils Android, recherchez Français dans le Monde. La radio, les émissions en replay et tous vos podcasts dans votre poche, partout sur la planète. Spécial Australie sur françaisdanslemonde.fr. Au micro, Alexandre Cordier, c'est le directeur commercial de AVA Assurance. et de la marque Go By AVA. Alexandre, bonjour.

  • Speaker #4

    Bonjour, Gautier.

  • Speaker #2

    Alors, on va parler santé, justement, quand on est en expatriation, voyage, PVT, VIE, pour toutes les raisons de ses études jusqu'à sa retraite. Quitter la France, c'est quitter un système de santé. Je pense que le français, alors un tiers de nos auditeurs, on a 100 000 auditeurs chaque jour, un tiers sont en France, rêvent peut-être d'international, ils n'ont peut-être pas assez d'informations sur le sujet de la santé. Parce que nous, on est blessé, on va à l'hôpital, on est soigné, on a un bobo, tout est couvert, tout est pris en charge. Ce n'est pas le même délire partout dans le monde.

  • Speaker #4

    Exactement. Donc effectivement, pour faire un petit rappel, en France, la sécu vous court avec la carte vitale et la complémentaire santé. Vous êtes globalement pris en charge quasiment intégralement. Lorsque vous allez en Europe, vous avez la possibilité de bénéficier avec la carte européenne d'assurance maladie. Si c'est un voyage plutôt de courte durée, vous avez la possibilité d'être pris en charge comme si vous étiez en France, donc pour les frais médicaux. Pas pour le rapatriement qui reste quand même à votre charge. Ce n'est pas la sécu qui vous rapatrie si vous avez un accident dans un pays européen. Et puis donc, quand on quitte l'Europe, là, il n'y a plus rien. C'est vraiment très aléatoire au niveau de la prise en charge sécu. Donc, le Français qui part, et surtout s'il part pour plus de 90 jours, parce que jusqu'à 90 jours, on peut encore bénéficier d'une certaine garantie en inclusion, par exemple dans sa carte bancaire. Il y en a beaucoup qui disent, moi, j'ai ma carte bancaire, une garde premier gold et je suis bien couvert. Il y a des choses à redire par rapport à ça, mais c'est sûr que c'est mieux que rien.

  • Speaker #2

    C'est déjà un petit quelque chose, mais ça ne fait pas tout.

  • Speaker #4

    Ça ne fait pas tout. Au niveau des flafons de frais médicaux, c'est insuffisant. Mais voilà, c'est au moins, on a cette corde de sécurité. Et puis, par contre, quand on part plus de 90 jours, là, par contre, il n'y a plus rien du tout. C'est-à-dire que si vous arrivez quoi que ce soit à l'étranger, c'est de votre poche que vous payez les frais médicaux, le rapatriement, avec le risque en plus d'être pris en charge dans un établissement qui ne serait pas forcément adapté, parce que cher, etc. Donc, plutôt pas cher, public. Et du coup, vous vous retrouvez dans des situations qui vous... qui mettrait votre vie en danger éventuellement.

  • Speaker #2

    Alors, on va prendre un exemple concret. Je pars faire un PVT en Australie au bout de cinq mois. Donc, passé les 90 jours, je me casse le bras. Il faut que j'aille à l'hôpital. Je souffre énormément. Je ne me suis pas occupé de mon sujet santé. Ma carte bleue va faire le reste, etc. Qu'est-ce qui se passe concrètement pour cette personne ?

  • Speaker #4

    Concrètement, si elle n'a pas pris d'assurance, nous, on dit, le message est assez clair. Pour ceux qui partent, Plus de 90 jours, c'est indispensable de prendre une assurance. Donc celui qui part en PVT, en général, il part pour 6 ou 12 mois, voire plus, parce qu'il peut enchaîner des PVT, puis il peut aller faire un PVT en Australie, puis après un PVT en Nouvelle-Zélande, etc. Donc là, il faut qu'il... L'assurance, elle est faite pour ça. C'est-à-dire que s'il ne prend pas d'assurance, quand il va aller à l'hôpital, ça va être de sa poche. Donc on va lui demander, comme aux États-Unis par exemple, quand vous arrivez à l'hôpital, on vous demande non pas votre carte vitale, mais votre carte bancaire, puisque tous les frais vous seront facturés. Donc ils veulent la preuve qu'en quoi vous êtes solvable. Donc le fait d'avoir une assurance, c'est la garantie d'être pris en charge intégralement pour tous vos frais médicaux. Donc un jeune qui part en PVT avec le plan santé PVT d'AVA ou GOBAVA, il va être pris en charge intégralement pour les frais médicaux consécutifs à une maladie nouvelle ou un accident, sans franchise, donc il n'y a pas de reste à charge pour lui, sans intervention de la sécu, c'est ce qu'on appelle du premier euro, et sans plafond, donc c'est illimité. Donc voilà, c'est quand même partir l'esprit tranquille.

  • Speaker #2

    Oui, parce que ça peut être 17 000 euros pour une fracture du bras.

  • Speaker #4

    Oui, on a des cas, on a malheureusement des dossiers qui peuvent être très importants. Que ça soit une visite chez le médecin, ça peut coûter 50 ou 60 euros en Australie. Puis après, si vous êtes hospitalisé, ça peut dépasser effectivement 10 ou 20 000 ou 30 000 euros, voire beaucoup plus si on inclut le rapatriement après au domicile en France. Parce que ça, c'est aussi ce volet. C'est qu'à un moment, l'assureur va dire, écoutez, là, vous êtes sorti de l'hôpital, maintenant, il faut vous rapatrier. Parfois, ça peut être un transport médical, un avion médical. Et du coup, ça coûte. Et là, l'assurance prend en charge tout ça.

  • Speaker #2

    Alors, on est d'accord que ce sujet-là, on le règle quand on est encore en France, avant de partir.

  • Speaker #4

    Alors, évidemment, c'est préférable, puisque du coup, vous prenez une assurance avant le départ pour vous assurer pour quelques jours ou pour un an. Parce que l'Australie, on a des voyageurs qui partent trois semaines pour les vacances. Il y en a d'autres qui vont faire des études en Australie. Donc là, ils ont besoin aussi de prendre une assurance. Et puis, évidemment, ceux qui partent en PBT, c'est la majorité des Français. Donc, il faut prendre l'assurance avant. on peut la prendre sur place. Ça, c'est la particularité des contrats aussi plan santé d'AVA. C'est qu'on peut prendre une assurance en étant à l'étranger, soit parce qu'on a oublié de la prendre, soit parce qu'on est assuré par ailleurs et puis que le contrat se termine. Et du coup, à ce moment-là, ça pique un délai de carence de 12 jours en cas de maladie. Ce qui veut dire que les 12 premiers jours, vous n'êtes pas couvert. Mais au moins, si vous arrivez à un accident, vous êtes immédiatement couvert. Donc, on permet aux Français qui sont à l'étranger de souscrire quand même depuis après le départ.

  • Speaker #2

    Alors Alexandre, tu me disais, quand on souscrit son assurance, la principale erreur, c'est de regarder essentiellement le prix et pas les petites lignes.

  • Speaker #4

    Exactement. C'est ce qui fait l'image malheureusement de l'assurance et que c'est la frustration éventuelle d'un assuré qui dit « je pensais être couvert pour ça et je n'ai pas vu qu'il y avait les petites lignes, etc. » Donc nous, on invite, et ça fait partie, nous, AVA, on est un cabinet à taille humaine, on est très proche de nos assurés voyageurs, on essaie de leur apporter le maximum d'informations et de conseils, comme on fait là, à ce salon. mais comme on fait tous les jours en distance. Et donc, on donne de l'information sur les conditions générales. On explique bien ce qui est garanti, parce que ça, c'est le général. Tout le monde dit ce qui est garanti, mais on ne parle pas des exclusions. Et tout contrat d'assurance a des exclusions. Donc, les exclusions, c'est ce qui n'est pas couvert par le contrat, notamment les maladies chroniques qui ne sont malheureusement pas couvertes. Et ça, c'est un sujet très important. Mais voilà, une personne n'est pas couverte dans le cas d'une maladie préexistante, par exemple.

  • Speaker #2

    Un homme assuré en vaut deux, merci Alexandre. C'est pas mal, tu peux l'utiliser dans la pub ça.

  • Speaker #4

    Je l'en reprendrai.

  • Speaker #2

    Merci en tout cas, merci d'avoir répondu à nos questions. Depuis le salon départ Australie, qui se tient aujourd'hui à Paris, à l'espace Chaptal dans le 9ème. Au plaisir de te retrouver.

  • Speaker #4

    Merci, à très bientôt.

  • Speaker #0

    L'Australie, c'est plus qu'un rêve, c'est une aventure.

  • Speaker #3

    Des plages dorées,

  • Speaker #0

    des sites naturels à couper le souffle.

  • Speaker #3

    Des opportunités de travail dans des domaines variés pour celles et ceux qui partent en PVT.

  • Speaker #1

    Et pour y arriver, pas besoin de galérer.

  • Speaker #0

    Chez Départ Australie,

  • Speaker #1

    on t'accompagne dans toutes les étapes.

  • Speaker #0

    Démarches administratives, recherche de job, même une carte SIM australienne livrée avant le départ pour une arrivée sereine.

  • Speaker #3

    Vacances, PVT ou road trip, on t'aide à vivre l'expérience à fond.

  • Speaker #0

    Sans stress,

  • Speaker #1

    l'aventure commence mieux quand on est bien entouré. Et nous,

  • Speaker #3

    on est là pour ça. Pour en savoir plus,

  • Speaker #0

    rends-toi sur départ-australie.com ou retrouve-nous sur Instagram.

  • Speaker #2

    Je suis avec Lisa, elle a 26 ans et elle a le mal du voyage. Bonjour Lisa.

  • Speaker #0

    Bonjour.

  • Speaker #2

    Tu as pendant plusieurs années, pendant trois ans, avec ton copain, voyagé à travers le monde, l'Asie, l'Océanie, l'Afrique et donc l'Australie.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #2

    Pourquoi aviez-vous décidé de partir aussi longtemps en voyage ?

  • Speaker #0

    Alors, à la base, ce n'était pas mon projet. On est parti en Australie la première année en 2019. Et donc, c'était le projet de mon copain. En sortie de licence, il avait besoin d'une expérience à l'étranger. Et donc, ça s'est un peu imposé à moi. Moi, je n'avais pas pris l'avion.

  • Speaker #2

    Oui, par amour.

  • Speaker #0

    C'était ça. J'avais pris l'avion deux fois dans ma vie avant de décider de partir à l'autre bout du monde. Et donc, c'était soit tu me suis, soit... Merci. C'est ça, exactement.

  • Speaker #2

    C'est sympa comme négociation dans le couple.

  • Speaker #0

    Franchement, il y a pire. C'est comme ça qu'il m'a parlé du PVT. Il y avait le PVT Canada, le PVT Australie. L'avantage de l'Australie, c'est qu'il n'y a pas de tirage au sort. Donc, on est presque sûr d'être pris et de partir ensemble. Et donc, c'est comme ça qu'on a débarqué à Melbourne en 2019, plein de rêves.

  • Speaker #2

    Est-ce qu'une fois sur place, tu t'es dit, mais j'ai fait une bêtise ?

  • Speaker #0

    Je m'en parle pas. Je me souviens d'être arrivée à Melbourne. On avait loué un Airbnb pendant deux semaines, je crois. Et mon papa m'avait laissé une lettre. Et le truc qu'il ne fallait pas, en fait, je suis arrivée. Je l'ai lu. Et là, pendant deux jours, j'ai pleuré. Pendant deux jours, mon copain s'est dit pourquoi je l'ai embarqué là-dedans ? Vraiment. Et au final, c'est passé. On a vécu une des plus belles expériences de notre vie. Mais ouais, c'est à 20 ans. Tu vois, à l'époque, j'avais 20 ans, c'était pas simple.

  • Speaker #2

    Et qu'est-ce qui te reste de l'Australie aujourd'hui dans ta tête ?

  • Speaker #0

    Dans ma tête, il me reste des rencontres. Tu vois, je pense au paysage, ouais, c'est une chose, mais surtout des rencontres. Et ça, c'est comme dans tout voyage, c'est ce qui marque le plus.

  • Speaker #2

    Et ton meilleur souvenir en Australie ?

  • Speaker #0

    Le meilleur souvenir, c'est au-delà des road trips et de la grande barrière de corail, qui est juste incroyable. Je dirais que mon meilleur souvenir, c'est d'avoir vécu dans une famille australienne pendant plus de six mois et d'avoir vraiment vécu la vie australienne.

  • Speaker #2

    Après, vous continuez à voyager, à parcourir le monde. Retour à Paris et là, tu as le mal qui s'installe. Ça ne va pas.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et là, retour depuis 4 mois et on passe d'une vie à 100 à l'heure à un vide. Ouais,

  • Speaker #2

    pas de boulot.

  • Speaker #0

    Pas de boulot, pas de boulot, des amis qui... Il y a 3 ans qui sont passés, donc tes amis ont fait leur vie. Et toi, tu as l'impression de rien avoir accompli, bien que tu aies fait le tour du monde et vécu des expériences de folie. En France, c'est le vide.

  • Speaker #2

    Et tu te dis, pourquoi pas repartir ?

  • Speaker #0

    C'est ça. Et donc tu te dis, on va repartir quelque part, mais où ? C'est la question.

  • Speaker #2

    Donc c'est comment ? Vous faites quoi ? Des apéros avec des tableaux Excel ? Les avantages, les inconvénients ? Comment vous préparez ?

  • Speaker #0

    Honnêtement, on est plutôt, comme on a toujours fait dans nos voyages, on est plutôt à la recherche d'opportunités. On postule partout, que ce soit en France, à l'étranger. Et le mot d'ordre, c'est on veut un cadre de vie meilleur qu'à Paris.

  • Speaker #2

    Et tu es sur Départ Australie. Est-ce que ça pourrait être l'Australie le choix ?

  • Speaker #0

    Le problème de l'Australie, c'est que c'est très loin. Et cette expérience de trois ans à l'étranger nous a appris que notre famille et nos amis sont très, très importants pour nous. Et qu'en fait, en Australie, personne n'a pu venir nous voir parce que c'est très, très loin. Et donc, franchement, si l'Australie était beaucoup plus proche de la France, ce serait un oui. Mais je pense qu'à cause de ça, ce ne sera pas le cas.

  • Speaker #2

    Lisa, je t'invite à écouter la radio des Français dans le monde. Tu entendras des francophones aux quatre coins de la planète depuis l'Europe ou un peu plus loin. Ça t'inspirera peut-être.

  • Speaker #0

    Exactement, ça me donnera des idées.

  • Speaker #2

    Merci.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #2

    Faites le bon choix. Salut. Partons pour l'une de vos villes préférées dans le monde. La belle, l'ensoleillé, la balnéaire, la tempérée, la dynamique,

  • Speaker #0

    Sydney. Vivre à Sydney.

  • Speaker #2

    Écoutez le podcast Vivre à Sydney, animé par Olivier Joffry. Avec des infos, des chiffres, des conseils pratiques et des invités qui vont vous inspirer. Podcast disponible sur le site Pensez dans le monde.fr et sur toutes les plateformes habituelles. Vous vous apprêtez à vivre la grande aventure en Australie ou en Nouvelle-Zélande, vous n'irez pas à pied, tu me confirmes, Juan ?

  • Speaker #5

    Oui, ce n'est pas le but.

  • Speaker #2

    Ça va être compliqué, il faudra accumuler un peu de nage également. Juan Pedersini est directeur du département Océanie chez Cercle des Vacances et on va parler de ce fameux billet d'avion nécessaire pour vivre cette aventure. Vous êtes spécialiste des billets d'avion pour les jeunes de 18 à 35 ans.

  • Speaker #5

    Exactement. En fait, on fournit le sésame pour le début de l'aventure. On est spécialisé depuis à peu près maintenant une vingtaine d'années sur le voyage du jeune. On a négocié auprès des compagnies aériennes les plus connues et les plus renommées actuellement des tarifs avantageux pour les jeunes. Parce qu'on sait que forcément, ça a un coût l'aventure et qu'on essaie de partir avec le billet le plus avantageux possible, mais aussi des conditions de voyage qui sont vraiment propres aux jeunes, à savoir des billets qui sont valables un an, avec la date de retour modifiable au moins une fois sans frais.

  • Speaker #2

    Ah bah très bien, j'allais te poser la question parce que moi, j'aurais peur d'acheter un billet d'avion sans mon billet retour.

  • Speaker #5

    C'est ça, en fait, c'est au-delà de ça. c'est que Les gens savent souvent quand ils partent, mais ils ne savent pas quand ils vont rentrer. Donc, pour répondre à cette question-là, on a négocié auprès des compagnies de pouvoir faire au minimum une modification de date sans frais, incluse dans le prix du billet. Comme ça, les gens sont tranquilles, ils savent qu'ils ont leur aller-retour, qui est sécurisé et qu'ils peuvent modifier en nous appelant directement de l'Australie ou de la Nouvelle-Zélande en France. sur des numéros qu'on a mis à disposition, des numéros locaux non surtaxés. Très bien. Voilà.

  • Speaker #2

    On a pensé à tout.

  • Speaker #5

    Ça fait 20 ans, donc oui, forcément, on s'est dit comment on peut les accompagner au mieux. Voilà, donc on connaît un petit peu notre partie.

  • Speaker #2

    Alors, soyons pratiques, avant d'avoir ce sésame, en effet, comme tu disais, qui matérialise le début d'une nouvelle vie. C'est ça. Combien ça coûte un aller-retour entre la France et l'Australie ?

  • Speaker #5

    Alors, le prix moyen... Après, ça va dépendre des compagnies, mais on va dire qu'en moyenne, il faut compter entre 1300 et 1400 euros pour avoir un billet valable un an, modifiable, sans frais, avec une compagnie, comme j'appelle les compagnies premium. C'est la seule avec qui on travaille, c'est-à-dire des Qatar Airways, des Emirates, des KT Pacific, des Qantas, des Singapore Airlines, des ATIA, des compagnies qui font partie du top 10 des compagnies mondiales. et... pour qui on a des tarifs qui sont vraiment très, très avantageux et beaucoup moins chers que ce que tu peux trouver sur leur site directement.

  • Speaker #2

    Et ça, c'est le prix aller-retour ?

  • Speaker #5

    Ça, c'est le prix retour, aller-retour et avec la modification gratuite. Parce qu'il faut savoir que normalement, quand tu as un billet modifiable, si tu veux le modifier, tu as des pénalités qui sont entre 150 et 300 euros. D'accord. Et là, en fait, elles sont annulées pour la première modification.

  • Speaker #2

    Et quand on part de France, je pense qu'il y a un vol direct maintenant, mais la plupart du temps, il y a une escale. Alors,

  • Speaker #5

    oui. Il y a un seul vol direct qui existe avec Qantas, la compagnie australienne qui fait Paris-Perse. Mais sinon, tu es obligé de faire une escale au minimum, que ce soit aux Émirats ou en Asie du Sud-Est. Tu peux faire aussi via les États-Unis, c'est un peu moins conventionnel. Mais généralement, on passe soit via Dubaï, via Doha, via Abu Dhabi ou via Singapour, Hong Kong, Bangkok. Après, on a pas mal de choix.

  • Speaker #2

    Est-ce que tu conseilles de profiter de cette étape pour visiter l'endroit où on s'arrête ?

  • Speaker #5

    Personnellement, je trouve que c'est une chance. C'est vraiment une chance de pouvoir avoir cet arrêt-là, puisqu'avec les billets qu'on propose, juste en payant les taxes d'aéroport, tu peux stopper dans le pays gratuitement. C'est-à-dire que par exemple, tu veux faire un pari Hong Kong-Hong Kong-Sydney, tu rajoutes une quarantaine d'euros, tu peux séjourner plusieurs jours à Hong Kong son rajouter quoi que ce soit bon bien sûr après c'est à ta charge de voir mais en fait c'est comme si tu achetais deux billets en un pour quelques euros de plus donc moi je sais que c'est pas bien par exemple que ça même en fait tu peux même rester un mois deux mois c'est autant de temps que tu ne resteras pas en australie en nouvelle zèle sur voilà mais moi je trouve que c'est une super opportunité et nous on est très connu pour ça on a aussi des gens qui font un stop à l'aller et au retour différents parce qu'on est compagnie qui nous permet de faire par exemple je vais dire Avec Emirates, tu peux faire un stop à l'aller à Bangkok et au retour au Japon. Et donc, en fait, c'est comme si tu avais trois billets en un seul.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup.

  • Speaker #5

    Je t'en prie, merci à toi.

  • Speaker #2

    Les liens pour vous contacter sont présents dans le descriptif de ce podcast. A bientôt. Merci.

  • Speaker #0

    S'installer en Australie. Une série de podcasts inspirants pour préparer votre nouvelle vie. Proposé par françaisdanslemonde.fr, la plateforme multimédia de référence pour les francophones en mobilité. Avec Tourism Australia,

  • Speaker #1

    l'Australie comme nulle part ailleurs.

  • Speaker #0

    Rendez-vous sur australia.com.

  • Speaker #2

    Et voilà, nous arrivons à la fin de ce podcast spécial « S'installer en Australie » . J'espère que ça vous a plu. Je remercie Elodie et toute l'équipe de Départ Australie qui a organisé le salon pendant lequel nous avons enregistré la plupart de ces interviews. si vous avez un projet de... PVT de voyage ou d'installation en Australie, contactez-les de notre part. Et puis je salue les deux parrains qui ont rendu possible cette émission spéciale. Merci à Tourism Australia pour visiter l'Australie comme nulle part ailleurs et gobyava.com votre solution pour partir bien assuré en voyage ou en PVT. Merci à tous les invités qui sont passés au micro de la radio des Français dans le monde, une radio qui s'écoute 24h sur 24 aux 4 coin de la planète à travers notre application mobile Français dans le Monde. Et puis, vous avez également tous nos podcasts, plus de 2000 experts et de parcours inspirants que vous retrouvez sur françaisdanslemonde.fr, sur notre chaîne YouTube Français dans le Monde ou encore sur toutes les plateformes de podcasts habituelles, Spotify ou Apple Podcasts. Recherchez Français dans le Monde. Merci, à très vite, je vous embrasse.

  • Speaker #0

    C'était S'installer en Australie, avec GoBuy AVA, l'assurance voyage pour tous vos déplacements. De l'inspiration à la réalisation, Go by AVA vous accompagne pour tous vos voyages. Pour en savoir plus,

  • Speaker #1

    gobyava.com.

  • Speaker #3

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  • Speaker #0

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  • Speaker #1

    de réduction sur votre souscription.

Chapters

  • Introduction au salon Départ Australie

    00:03

  • Les visas et opportunités de travail en Australie

    00:30

  • Expériences de travail et gestion de budget

    01:30

  • Recherche d'emploi et conseils pratiques

    02:59

  • Identité culturelle et défis en Australie

    04:26

  • Conclusion et ressources pour les expatriés

    06:40

Description

Vous rêvez de vivre une aventure inoubliable en Australie ?

Dans ce podcast spécial proposé par Francaisdanslemonde.fr, en partenariat avec Australia.com, l’Australie comme nulle part ailleurs et GoByAVA.com, nous vous plongeons au cœur du salon "Départ Australie", un événement incontournable pour les jeunes Français désireux de s'installer sur ce continent fascinant. Avec l'essor de la mobilité internationale, de plus en plus de Français choisissent de s'expatrier, et nous sommes là pour vous fournir toutes les clés essentielles pour réussir votre expatriation.


Au programme, nos invités partagent leurs expériences personnelles enrichissantes et vous livrent des conseils pratiques sur le visa PVT (Programme Vacances-Travail). Nous discutons des opportunités de travail en Australie, des démarches administratives nécessaires pour une expatriation réussie, et des différences culturelles marquantes. Ce podcast est une véritable mine d'or pour ceux qui envisagent de s'installer en Australie, qu'il s'agisse d'étudier à l'étranger ou d'y travailler, s'adapter à un nouveau mode de vie, se préparer, son forfait téléphone, son assurance santé, son billet d'avion...


Les invités :
Julie de "Départ Australie" (Travailler, Carte SIM)
Annabelle, 27 ans, Franco-Australienne (Les différences culturelles entre les 2 pays)
Corentin, 24 ans : il quitte Fontainebleau pour l'Australie en septembre 2025
Jeanne, journaliste Francaisdanslemonde.fr parle des Visa
Lucie Bottero de Tourism Australia.
Farah, 29 ans, part début 2026

Alexandre Cordier, directeur commercial GobyAVA.com (assurance santé)
Lisa, 26 ans a déjà vécu en Australie, elle se prépare à repartir
Juan Pederzini, directeur "Océanie" chez Cercle des Vacances

D'autres podcasts inspirants sont à découvrir ici : DOSSIER SPECIAL ICI.

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Transcription

  • Speaker #0

    S'installer en Australie, une série de podcasts inspirants pour préparer votre nouvelle vie. Proposée par françaisdanslemonde.fr, la plateforme multimédia de référence pour les francophones en mobilité. Avec Tourism Australia,

  • Speaker #1

    l'Australie comme nulle part ailleurs.

  • Speaker #0

    Rendez-vous sur australia.com.

  • Speaker #2

    Bienvenue sur françaisdanslemonde.fr. Voici un podcast spécial enregistré. À l'espace Chaptal, nous sommes dans le 9e arrondissement de Paris. Nous sommes en juin 2025. dans le salon Départ Australie pour tous ceux qui veulent se préparer à une nouvelle vie. Avec moi au micro de l'équipe de Départ Australie, Julie. Bonjour Julie. Bonjour. Alors c'est toi qui ouvre le bal aujourd'hui, t'es contente de parler à la radio ?

  • Speaker #1

    Génial, j'adore.

  • Speaker #2

    En tout cas, je voulais te dire un truc. Au moment où j'enregistre cette interview, j'y suis depuis 3-4 heures, il y a beaucoup de monde, beaucoup de jeunes, beaucoup de gens qui ont plein de projets dans la tête et j'ai l'impression qu'on repart de ce salon Merci. avec des clés et des informations extrêmement pratiques. Est-ce que tu partages mon avis ?

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Nous, on donne toutes les infos clés concernant le PBT, donc le Working Holiday Visa. Que ce soit pour le travail, pour les premières démarches administratives, on met un peu des petites paillettes dans les yeux des gens pour leur donner envie d'aller en Australie.

  • Speaker #2

    Alors, on va écouter plein d'interviews, on va donner plein de conseils dans plein de sujets. Avec toi, si tu veux bien, on va évoquer le sujet du travail. Beaucoup de jeunes Français partent en PVT en se disant, là-bas sur place, je vais pouvoir travailler grâce à mon contrat, à mon visa PVT. Mettre un peu d'argent de côté, c'est un peu la légende qu'on a. Et de rentrer riche en France. Est-ce que déjà, on rentre riche en France ?

  • Speaker #1

    Alors, tout est une question de gestion de budget, comme tout le monde. Moi, personnellement, ce n'était pas mon but. Pour moi, l'Australie, c'est de voyager avant tout. Donc oui, moi, j'ai travaillé en Australie. J'ai fait différents jobs.

  • Speaker #2

    Non, tu n'as pas fait différents jobs. Tu as fait 250 jobs différents.

  • Speaker #1

    J'ai fait beaucoup, beaucoup de différents, alors que je n'avais pas forcément d'expérience. Et ce n'était pas non plus des... C'est des jobs de backpacker. Et à chaque fois, je travaillais à l'alméton trois mois. J'avais mon petit 4x4 aménagé et après, je voyageais pendant trois mois et je faisais ça un peu tout de suite. Et je me laissais un peu porter par le vent, en fait. Et c'est ça aussi tout l'avantage de l'Australie.

  • Speaker #2

    Tu as bossé dans une ferme, tu as fait des massages, tu as bossé dans la restauration.

  • Speaker #1

    Oui. J'ai fait du jardinage, si je continue. J'ai fait du ménage. J'ai travaillé dans un petit coffee shop où je faisais l'encaissement. J'ai travaillé aussi en mine. Bon, plein de domaines un peu différents alors que j'avais zéro expérience et que je n'avais pas un anglais aussi hyper formidable. Mais j'ai appris, j'ai dépassé mes peurs. Et de toute façon, au bout d'un moment, il faut y aller. Et après, au fur et à mesure, on apprend l'anglais et on apprend des nouvelles compétences.

  • Speaker #2

    Alors, travailler... On trouve comment du boulot ? On se promène, on voit une affiche, on rentre et on poste sa candidature, on passe par un site internet,

  • Speaker #1

    comment on fait ? Ça se peut comme ça, on peut trouver des affiches qui sont un peu collées sur les vitrines des magasins ou des restaurants. Tu peux faire aussi du porte-à-porte, très simplement, et c'est ce qu'on recommande la plupart du temps, c'est d'avoir son petit topi de CV avec des compétences mises en avant selon ton boulot que tu recherches, et c'est de se déplacer, de déposer ton CV, te présenter, parler au manager. de relancer surtout, toujours relancer parce qu'il y a beaucoup beaucoup de gens qui font la même chose et de sortir un peu du lot, un peu comme quand on postule en France. Donc il y a déjà cette première façon de chercher du travail qui est pour nous la meilleure façon et la plus facile on va dire. Et après sinon, les groupes Facebook, on peut trouver du boulot, on peut trouver aussi sur des sites internet comme Gumtree, Sik. Jobboard, enfin il y a plein d'autres sites aussi là-dessus où on peut trouver du travail. Et voilà, je crois que j'ai fait à peu près le tour, oui.

  • Speaker #2

    En France, une heure de travail, c'est 10-15 euros en moyenne. C'est combien en Australie ?

  • Speaker #1

    La bonne question pour moi qui n'ai pas la super bonne mémoire, mais je crois que ça fait à peu près 30 dollars de l'heure. Et si on équivaut ça en France à 1 euro là en ce moment, peut-être ça fait aller du 25, vers le minimum. Mais en cache-voile, ça veut dire qu'il vaut un peu de l'intérim. J'espère que je n'ai pas dit de conneries sur les prix là.

  • Speaker #2

    À vérifier quand même du coup.

  • Speaker #1

    À vérifier.

  • Speaker #2

    Dernière chose, Julie. Quand on arrive dans ce pays, si on a son abonnement avec un réseau français, qu'on allume et qu'on commence à surfer sur Internet, on risque d'avoir une sale surprise.

  • Speaker #1

    Un gros hors-forfait. De toute façon, dès qu'on sort de l'Europe avec la carte SIM française, on se fait des hors-forfaits, on se fait allumer. Ça, on le sait. Donc nous ce qu'on conseille pour la carte SIM c'est de prendre la petite carte SIM Free qui a 2 euros ou de contacter son opérateur pour suspendre sa ligne. Et nous ce qu'on propose surtout c'est une carte SIM Aldi Mobile. Donc pour nous c'est le meilleur rapport qualité-prix parce que de une c'est sur le réseau Telstra, Telstra c'est le meilleur réseau d'Australie. Alors si vous voulez c'est un peu l'équivalent de Soch avec Orange. pour l'Australie. Donc déjà, c'est ça. Et du coup, c'est moins cher que Telstra. Voilà, tout simplement.

  • Speaker #2

    Et après, on a de la commotion de la data locale qui est raisonnable.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et après, c'est une prépaye. Donc, on choisit le forfait et on le cueille combien mois après mois. Et par exemple, la carte Aldi Bobby, le qu'on propose, c'est que nous, on l'active de notre côté, on l'envoie chez la personne et il arrive surtout en Australie. Et bien, il a déjà une carte SIM activée. Il peut l'utiliser tout de suite.

  • Speaker #2

    Et ça coûte combien par mois ?

  • Speaker #1

    Alors, à peu près, nous, on l'a en 35 euros et après, le forfait. par mois, ça va à peu près de 19 dollars à 70 dollars selon le nombre de gigas choisis.

  • Speaker #2

    Donc il y a des gens qui repartent de ce salon avec un nouveau numéro de téléphone. C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est ça. Il y en a qui ont déjà pris leur numéro australien avec une carte au signe qui va être activée dans les jours à venir et qui vont pouvoir aussi déposer leur numéro de téléphone sur leur CV et partir en Australie tout en sérénité.

  • Speaker #2

    En tout cas, on part tout de suite en Australie, mais grâce à la Radio des Français dans le Monde avec les interviews enregistrées sur ce salon. Merci Julie. Perse et depuis septembre de retour dans son pays natal. Ton papa est australien, ta maman est française. Bonjour Annabelle. Bonjour. Alors dis-moi, tu es aujourd'hui un peu le porte-parole de ce salon. Un pied en France, un pied en Australie. Toi qui as connu les deux pays, dis-moi un peu quel est le meilleur dans ces deux pays.

  • Speaker #0

    C'est difficile comme question. Je ne pense pas que j'ai une réponse solide. Je ne sais pas. Paris, on a la culture. La France, on a la culture. On est proche à tout. On peut aller à notre pays immédiatement. L'Australie, c'est très loin de tout. C'est vrai. Mais on a les plages, on a le soleil. Je trouve que la vie, elle est un peu plus simple en Australie.

  • Speaker #2

    Question indiscrète, comment papa et maman se sont rencontrés ? Parce qu'il y a quelques kilomètres qui nous séparent.

  • Speaker #0

    Oui, lui, il était un voyageur. Il était à Paris. Elle faisait l'accueil pour une auberge de jeunesse. Et voilà, j'ai été à Paris et l'ai rencontré.

  • Speaker #2

    Et donc, tu as grandi à Perthes. C'est quoi tes souvenirs aujourd'hui ? Qu'est-ce qui te manque maintenant que tu vis à Paris ?

  • Speaker #0

    Je dirais la plage. Je le dis encore, le soleil. Je trouve que la vie, elle est un peu plus calme, un peu plus lente. Les gens sont très chill. C'est très différent comparé à Paris. Je pense les salaires, si je vais être honnête.

  • Speaker #2

    Ce n'est pas une légende. On dit toujours que les salaires, on est mieux payé.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Même dans mon industrie de l'art et la culture, le même boulot en Australie, je trouvais que ça payait plus.

  • Speaker #2

    Ce n'est pas une légende du coup, mais est-ce qu'on travaille plus aussi ?

  • Speaker #0

    Oui, oui. Il y a un peu plus la culture, peut-être un peu plus américaine. On a moins de jours de congés que vous avez ici. et peut-être moins de... des bénéfices envers l'assurance et les trucs comme ça. Oui, donc il y a ce petit élément-là aussi.

  • Speaker #2

    Et toi qui as vécu en Australie, est-ce que tu as visité le pays ?

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Donc j'ai grandi à Perth, mais je connais très bien Melbourne. J'ai beaucoup d'amis qui ont déménagé à Melbourne. Forcément, tout le monde veut déménager aux grandes villes. Je connais un peu Sydney et je connais Brisbane aussi un peu. Et puis les régions de l'Australie occidentale, la nature, la campagne, je connais très bien.

  • Speaker #2

    Et nous, Français, on connaît très mal l'histoire de l'Australie. C'est une terre d'immigration ?

  • Speaker #0

    C'est ça, oui. Moi, je suis là aujourd'hui pour représenter une galerie d'art aborigène. C'est quelque chose dont je suis assez passionnée. L'histoire de la colonisation et le peuple aborigène, indigène en Australie, c'est quelque chose qui est... Un peu seulement dans les dernières années en train d'être reconnus et on est en train d'en parler de plus en plus.

  • Speaker #2

    Il y avait des peuples autochtones un peu partout et puis il y a eu l'arrivée des colonisateurs, les Anglais ?

  • Speaker #0

    Les Anglais, la plupart

  • Speaker #2

    Anglais. Et depuis, le pays accueille des nationalités du monde entier. Comment se passe la cohabitation entre les autochtones et les nouveaux arrivants ?

  • Speaker #0

    Je pense que de toutes les sociétés du monde, de la recherche que j'ai fait, c'est... Une des sociétés qui est la plus séparée, c'est vraiment l'assimilation, elle n'est pas, c'est pas évident. Je pense que beaucoup de gens qui visitent l'Australie ne verraient pas forcément des personnes aborigènes ou indigènes dans les grandes villes ou travailler au magasin ou au restaurant. Ils sont vraiment encore assez en dehors de la société occidentale. Si vous voyagez au désert ou à la campagne, vous verrez plus les communautés. C'est très, très beau. C'est très fort. Mais il y a beaucoup de problèmes dans les villes, des problèmes d'alcool, drogue, STF, à cause des impacts de l'histoire.

  • Speaker #2

    Et alors, est-ce que maintenant que tu vis en France, tu as senti un mindset un peu différent ? On me dit parfois qu'en Australie, c'est plus strict, c'est peut-être plus raciste. C'est des choses que tu as pu percevoir ?

  • Speaker #0

    Les Australiens peuvent être un peu xénophobes. Je trouve que c'est assez intéressant parce que, comme vous disiez, la vie est très multiculturelle. Là-bas, mes classes à l'école primaire, ce n'était pas forcément toutes des personnes blanches. Il y a beaucoup de personnes de l'Asie, de l'Asie du Sud-Est. Donc, la société est très multiculturelle. Mais quand même, il y a un peu une mentalité, je pense, parce que c'est une île et parce que ça a une histoire assez récente, que les gens, ils ont beaucoup de fierté. Ils ne veulent pas vraiment accepter les gens d'autre part.

  • Speaker #2

    Annabelle, dernière question. On me parle toujours des animaux en Australie. Certains me disent c'est une légende, il n'y en a pas tant que ça, ils ne sont pas si méchants. D'autres me disent mais si, il y en a partout. Alors toi, toi qui es franco-australienne, ton avis sur la chose ?

  • Speaker #0

    Oui. Il y a des animaux, il y a beaucoup, il y a plus de bestioles, mais je n'ai jamais eu de problème. C'est plutôt ça. J'ai remarqué ici que je peux marcher sur une pelouse sans mes chaussures et je ne vais pas penser si je vais marcher sur quelque chose. Lorsqu'en Australie, on a l'habitude de faire un peu attention quand on marche pieds nus. Mais du coup, bien que j'ai vu des serpents, des araignées, des requins, je n'ai jamais eu de problème et je ne connais personne qui a eu de problème non plus. Donc c'est plutôt ça.

  • Speaker #2

    J'avais dit que c'était ma dernière question, mais j'en ai encore une. Tu te sens plus australienne, plus française, maintenant que tu as connu les deux pays ?

  • Speaker #0

    Je me sens plus australienne. C'est drôle quand on parlait de l'attitude des Australiens. Je trouve que les Français, bien que je sois née ici, j'ai le passeport et je peux parler la langue, je ne suis pas vraiment vue comme une Française. J'ai un accent, donc je vais... Je pense que je ne me suis jamais sentie moins française qu'habiter ici.

  • Speaker #2

    Je comprends. Eh bien, Annabelle, merci beaucoup d'avoir répondu à mes questions. À très vite.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup à vous. Envie d'une nouvelle vie ? Et si, en écoutant 10 minutes, le podcast des Français dans le monde, vous étiez inspiré pour une destination coup de cœur ?

  • Speaker #3

    On a les forêts, on a les montagnes,

  • Speaker #1

    on a l'eau,

  • Speaker #0

    on a tout ce qu'on veut. Pour un nouveau mode de vie, une nouvelle culture.

  • Speaker #4

    Et il y a des gens qui sont là,

  • Speaker #2

    qui étaient venus pour 3 ans,

  • Speaker #5

    et puis 15 ans ou 20 ans après,

  • Speaker #2

    ils sont toujours là.

  • Speaker #0

    En ce moment sur francaisdanslemonde.fr, découvrez notre playlist thématique « Changer de vie » . Podcast également disponible sur Spotify, YouTube ou Apple Podcast en cherchant « Français dans le monde » .

  • Speaker #2

    Sur le salon Départ Australie, voici Corentin. Il habite à Fontainebleau, il a 24 ans. Il travaille aujourd'hui dans le monde de l'informatique, mais en septembre, sa vie va changer. Corentin, bonjour. Bonjour. Alors, dis-moi, l'Australie, cette envie d'Australie, elle est là depuis longtemps ?

  • Speaker #5

    Depuis longtemps, oui, depuis à peu près un an et demi. C'est vrai que j'ai toujours voulu voyager et j'ai vu que l'Australie, c'était un pays qui m'attirait, que ce soit les paysages, la culture, donc voilà, je me suis lancé.

  • Speaker #2

    Alors, tu t'es renseigné au début sur Internet ?

  • Speaker #5

    Au début, je me suis renseigné, oui, sur Internet. Je regardais un peu les pays qui faisaient des programmes comme ça, vacances-travail. J'ai vu qu'il y avait les États-Unis, le Canada. Et puis de tous ces pays-là, je cherchais quand même un pays anglophone. Et puis c'est l'Australie qui m'a le plus tenté.

  • Speaker #2

    Alors on est à deux gros mois de ton départ. Qu'est-ce que tu as fait aujourd'hui de concret pour préparer cette expérience ? Déjà, tu as fait ta demande de PVT.

  • Speaker #5

    J'ai fait ma demande de visa qui a été acceptée. J'ai mon billet d'avion. Et puis là, je suis venu au salon aujourd'hui pour voir toutes les démarches, un peu ce qui est permis. Où est-ce que je vais pouvoir trouver du travail ? Aussi, comment acheter un véhicule ?

  • Speaker #2

    Alors, question con, mais tu as pris ton billet d'avion. Allez, là, tu es à la date. Est-ce que tu as déjà ton billet d'avion retour ?

  • Speaker #5

    Ce n'est pas mon billet d'avion retour, non. Parce que je ne sais pas où est-ce que je serai pour le retour, en fait.

  • Speaker #2

    Donc, tu as mis l'argent de côté depuis quelques temps ?

  • Speaker #5

    C'est ça. J'ai économisé, en fait. je suis en contrat CDD et du coup ça m'a permis d'économiser pour ce voyage.

  • Speaker #2

    Et autre question pour le PVT, la démarche, elle se fait où ? Sur un site web ?

  • Speaker #5

    Pour le visa, ça se fait en fait sur le site du gouvernement australien et on fait la demande directement sur le site et si tout se passe bien, en quelques minutes, normalement, ils disent quelques jours, mais moi, en quelques minutes, le visa est accepté.

  • Speaker #2

    Et là, je devais avoir des renseignements sur la carte SIM. Exact. On en parlait tout à l'heure avec Elodie de Départ Australie. Attention parce que c'est un petit élément, un petit détail qu'on ne peut pas forcément savoir. C'est ça. Mais si on allume son téléphone là-bas, on fait un gros hors-forfait.

  • Speaker #5

    Et c'est surtout qu'au moins ça enlève une épine du pied quand on arrive là-bas.

  • Speaker #2

    Là, tu as ta carte sur toi maintenant, tu viens de l'acheter.

  • Speaker #5

    Je sais que je n'aurai pas ce problème-là en arrivant.

  • Speaker #2

    Donc tu as un nouveau numéro de téléphone là maintenant.

  • Speaker #5

    J'ai un nouveau numéro que je ne connais pas encore.

  • Speaker #2

    À quelques semaines du départ, il y a des choses qui t'inquiètent, qui t'angoissent, qui te stressent un peu ?

  • Speaker #5

    Pour le moment, non. J'ai l'impression que je me suis bien préparé. Après, ça va être surtout dans les jours qui vont approcher le départ. Je pense que c'est surtout mes proches. Je n'ai plus vu mes proches pendant un certain temps.

  • Speaker #2

    C'est quoi la réaction quand on te dit que tu es fou ? Ça reste l'expérience de ta vie ?

  • Speaker #5

    Il y a beaucoup de bestioles là-bas.

  • Speaker #2

    On vient d'en faire un sujet. C'est un peu caricatural. C'est vrai qu'il y en a, mais ce n'est pas non plus. Tu ne te réveilles pas tous les matins avec des serpents ? Oui,

  • Speaker #5

    j'espère. Je n'ai pas envie.

  • Speaker #2

    Par contre, qu'est-ce que tu attends le plus de cette expérience ?

  • Speaker #5

    En solo, oui. Je pars en solo et si tout se passe bien, ma copine me rejoint au bout de 4 mois. Et ce que j'attends le plus, c'est de grandir, de me faire une expérience tout seul, voir le monde explorer.

  • Speaker #2

    Et vous parlez un peu d'anglais ?

  • Speaker #5

    Un peu, pour le moment.

  • Speaker #2

    Le soir, tu passes du temps sur des applications ?

  • Speaker #5

    Non, pas trop. J'essaie de regarder des séries en VO avec les sous-titres. J'irai là-bas.

  • Speaker #2

    Bon, ça va aller. Oui,

  • Speaker #5

    ça va le faire.

  • Speaker #2

    Eh bien, belle aventure à toi. A bientôt.

  • Speaker #5

    Merci beaucoup.

  • Speaker #2

    60 secondes. Expat.

  • Speaker #0

    L'actu de la mobilité internationale.

  • Speaker #2

    Préparé et présenté par Jeanne.

  • Speaker #1

    Partir en Australie, c'est souvent un projet de vie, un rêve, voire une vraie stratégie de carrière. Mais pour poser le pied sur le sol australien, pas de détour possible,

  • Speaker #0

    il faut un visa.

  • Speaker #1

    Et il en existe plusieurs options selon votre âge, vos compétences et vos objectifs. D'abord, si vous avez entre 18 et 35 ans, le Working Holiday Visa ou PVT est la voie royale. Ce visa vous permet de vivre en Australie pendant un an, de travailler légalement dans différents secteurs et de financer votre voyage sur place. Il est même renouvelable jusqu'à deux fois si vous effectuez un certain nombre de jours de travail dans des zones rurales, souvent dans l'agriculture ou le BTP. Deuxième option, le Student Visa. Il vous autorise à étudier à temps plein dans une école de langue, une université ou une école de métier. Vous pouvez également travailler jusqu'à 48 heures toutes les deux semaines pendant les périodes de cours. Un visa souvent choisi pour acquérir une compétence sur place, améliorer son anglais ou amorcer un projet d'immigration à plus long terme. Si vous êtes déjà diplômé ou que vous avez de l'expérience professionnelle,

  • Speaker #0

    vous pouvez viser les visas qualifiés.

  • Speaker #1

    Le plus courant, c'est le Skill Independent Visa, basé sur un système de points. On évalue votre âge, votre niveau d'anglais, votre métier, vos diplômes et même votre expérience. Il donne accès à la résidence permanente à condition que votre profil réponde aux besoins du marché australien. Il existe aussi le Skill Nominate Visa, similaire mais avec le soutien d'un État australien. Certains États ou territoires proposent en effet des programmes pour attirer des talents dans des secteurs en pénurie. Autre possibilité, le visa sponsorisé par l'employeur. Pour ceux qui obtiennent une offre d'emploi en Australie, c'est l'entreprise locale qui vous parraine en prouvant qu'aucun candidat australien ne peut remplir ce poste. Ce visa est plus contraignant mais permet une réelle insertion professionnelle sur le long terme. Enfin, pour les profils hautement qualifiés ou investisseurs, il existe des visas spécifiques, comme le Global Talent Visa, ou le Business Innovation Visa, destiné aux entrepreneurs, chercheurs ou experts dans des domaines de pointe. Une autre chose très importante, la plupart des visas sont désormais entièrement numériques. Les délais peuvent varier de quelques semaines à quelques mois. L'Australie a une politique migratoire stricte mais lisible. Tout est très documenté, mais il faut anticiper et parfois faire appel à un agent migratoire.

  • Speaker #2

    Sur francaisdanslemonde.fr, je vous emmène en Australie, mais ce n'est pas très original vu que chaque année, 130 000 Français s'y rendent. On est avec Lucie Bottero, Country Manager chez Tourism Australia. Bonjour Lucie.

  • Speaker #3

    Bonjour Gauthier.

  • Speaker #2

    Alors toi, tu portes les couleurs de ce pays. C'est toi qui t'occupes d'inciter les Français à visiter l'Australie.

  • Speaker #3

    Oui, tout à fait. À travers des campagnes marketing et des partenariats, notamment avec des agences. de voyages, des tours opérateurs et des compagnies aériennes, afin de faire en sorte que le plus de Français se rendent en Australie.

  • Speaker #2

    Et être présents sur des salons comme aujourd'hui.

  • Speaker #3

    Tout à fait, puisque les pvtistes sont également une de nos cibles. Donc voilà, les pvtistes, il y en a énormément qui partent, les pvtistes français qui partent en Australie, et on souhaite justement leur faire découvrir ce beau pays durant au moins une année, s'ils choisissent de partir.

  • Speaker #2

    Alors c'est 120... c'est...

  • Speaker #3

    30% de ces 130 000 Français sont des PVTistes.

  • Speaker #2

    Alors, ça fait à peu près 25 000 demandes de visa par an, c'est beaucoup. Et on parlait hors antenne, justement, des Visit Friends and Relatives. C'est les parents qui vont voir ce qui se passe là-bas.

  • Speaker #3

    Tout à fait, c'est ça. Donc, on a des personnes qui sont en PVT pendant un an, deux ans, trois ans, puisqu'on peut aller jusqu'à trois ans en Working Holiday Visa sur le territoire australien. Et pendant cette période-là, on a en effet des amis, de la famille qui souhaitent justement nous rejoindre, rejoindre les PVTistes pour pouvoir découvrir l'Australie et évidemment passer un petit bout de temps et faire un bout de chemin avec son parent, entre guillemets, ça peut être son enfant, son cousin, sa soeur ou autre et découvrir un bout d'un état australien et ça peut permettre de découvrir un pays accompagné d'un membre de sa famille et ça permet aux PVTistes de faire une pause dans son travail et dans son expérience sur le sol australien.

  • Speaker #2

    Alors ce programme vacances-travail, tu me disais qu'il était apprécié des employeurs.

  • Speaker #3

    Des Australiens, tout à fait. Et pourquoi ? En fait, les PVTistes français et au sens large européens, généralement, candidatent et réalisent des emplois et des travaux qui ne sont pas forcément des jobs qui séduisent les Australiens, donc les locaux. Et forcément, les employeurs, eux, ont remarqué une sorte de pénurie entre guillemets de locaux sur ces postes-là. Et l'objectif, c'est de pouvoir renflouer, entre guillemets, Et... ces offres de postes-là avec des profils qui sont qualifiés. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, le français, dans tout ce qui est hospitality, donc on parle de tous les jobs en restauration, en hôtellerie, on sait que les Français sont assez à l'aise dans ces jobs-là et on sait que les employeurs apprécient les qualités des Français pour ce type de service-là.

  • Speaker #0

    Et aussi...

  • Speaker #3

    Tout ce qui concerne, par exemple, les jobs dans les mines ou dans les fermes, on sait que c'est des jobs que les Français sont ravis d'effectuer parce que ça change de leur quotidien. Par exemple, ils travaillent dans un bureau ou autre à Paris avant, ça les change complètement. Et c'est une nouvelle expérience et les employeurs australiens sont ravis d'embaucher des Français, en tout cas.

  • Speaker #2

    Rappelons quand même que c'est un grand pays qui a beaucoup de différences culturelles, qu'on est très loin de la France, donc il y a pas mal de choses qui se préparent quand on est ici, encore en France. D'où ce salon, d'où les sites internet, d'où les partenaires.

  • Speaker #3

    Oui, tout à fait. La majorité des partenaires référencent toutes les activités qui sont à faire sur place en fonction des différents états. Sur le site, par exemple, Tourism Australia, vous pouvez retrouver toutes les informations par onglet, c'est-à-dire les plus belles plages, les plus beaux spots, quoi faire dans tels états, quoi faire dans telle ville. et en général c'est assez facile de trouver de l'information, on voit et on peut construire son itinéraire, on a même un outil qui permet de répondre à des questions, c'est comme un robot en fait. qui nous propose ensuite un itinéraire en fonction de ce à quoi on a répondu. Donc, c'est assez personnalisé, en fait. Ça nous propose un vrai chemin, un vrai parcours en Australie.

  • Speaker #2

    Et depuis la France, il ne faut pas oublier les sujets de l'assurance, les sujets du téléphone, avoir une carte SIM. Les jobs, par exemple, tu me disais, quand on part en PVT, on peut être jusqu'à trois ans en PVT en Australie. Mais attention, on ne peut pas faire tous les boulots. Il y a des restrictions, il y a des contraintes.

  • Speaker #3

    Oui, tout à fait. Alors déjà, pour pouvoir... accéder à une candidature pour une deuxième année, il faut avoir réalisé 88 jours dans un secteur donné. En effet, on peut travailler en agriculture, on peut travailler dans le domaine forestier, dans le domaine de la pêche, dans le domaine du bâtiment, de la construction et dans le secteur minier. Mais si on travaille dans un autre domaine, on n'a pas forcément accès à cette deuxième année de visa. Et la deuxième année de visa, si on veut rester la troisième année, il faut rester... Il faut travailler six mois dans un de ces secteurs-là. D'accord. Donc oui, il y a quand même des restrictions. Le but, c'est de participer aussi à l'économie australienne. On est là pour profiter du pays, mais aussi, c'est donnant-donnant, disons.

  • Speaker #2

    En tout cas, ça donne vraiment envie. On remarque sur ton stand un petit objet assez pratique, la faune australienne selon les saisons. Il faut quand même rappeler à nos auditeurs qu'on est de l'autre côté du monde. Donc, quand c'est l'été ici, c'est l'hiver là-bas. Quand il fait jour ici, c'est la nuit là-bas.

  • Speaker #3

    Tout à fait, ce n'est pas forcément les mêmes températures. Il faut prendre l'Australie comme si elle était coupée de façon horizontale en plein centre, tout le nord et on va dire qu'une partie de l'est jusqu'à Brisbane, un climat doux toute l'année plus ou moins. Par contre, le sud, on peut connaître des températures qui peuvent descendre jusqu'à 10 degrés. Enfin voilà, ça peut être assez frais, c'est l'hiver austral, les saisons inversées. Donc en effet, il faut bien réfléchir à ce à quoi on emporte dans son sac à dos ou sa valise avant de partir.

  • Speaker #2

    Et bien se préparer, vous pouvez vous rendre sur australia.com. Merci beaucoup, Lucie. Merci beaucoup. Tu rentres d'Australie, si je ne m'abuse. Oui,

  • Speaker #3

    tout à fait, il y a un mois.

  • Speaker #2

    C'est quoi ton meilleur souvenir, le truc qui te marque encore ?

  • Speaker #3

    Je dirais quand j'ai visité Raymond Island, qui est une île où on peut encore voir des koalas dans leur habitat naturel. Donc j'en ai compté 15 ce jour-là quand j'y suis allée. Je levais la tête et j'en voyais un à chaque arbre que je regardais. Donc c'était assez magique.

  • Speaker #2

    Au plaisir, à bientôt.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup. S'installer en Australie, avec Tourisme Australia,

  • Speaker #1

    l'Australie comme nulle part ailleurs. Rendez-vous sur australia.com

  • Speaker #2

    Farah a 29 ans, elle habite dans le Val d'Oise, elle est infirmière à son compte, mais tout ça va changer dans peu de temps. Bonjour Farah.

  • Speaker #1

    Salut.

  • Speaker #2

    Tu as pris la décision de...

  • Speaker #1

    De partir en Australie, tenter ma chance, on va dire.

  • Speaker #2

    C'est-à-dire tenter ta chance ?

  • Speaker #1

    Découvrir l'Australie, découvrir un peu aussi l'Asie, j'aime bien l'Asie, j'aime bien voyager. Donc essayer de travailler, gagner des sous pour pouvoir profiter, voyager, faire une petite césure, on va dire, entre guillemets, dans ma routine de tous les jours ici en Ile-de-France.

  • Speaker #2

    Alors comme tu es infirmière indépendante, tu peux mettre ça en pause un petit temps. Exactement. Tu fais un PVT, programme vacances-travail, tu as quelques mois devant toi du coup. C'est ça. Et donc c'est décidé en janvier, ça décolle.

  • Speaker #1

    Janvier, février, à voir, mais normalement...

  • Speaker #2

    Tu n'as pas pris ton billet encore.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas encore le billet, il devrait être pris en ce moment. Mais ça décolle pour de nouvelles aventures.

  • Speaker #2

    Concrètement, on pense à quoi dans cette étape-là ? On fait un Excel avec tous les trucs à prévoir ? Là,

  • Speaker #1

    je suis à l'étape de l'Excel. C'est pour ça que je suis là aujourd'hui, pour compléter cet Excel et tout prévoir pour essayer d'avoir le moins d'imprévus, on va dire, possibles et de déconvenus en arrivant surtout.

  • Speaker #2

    Est-ce que ton assurance, c'est OK ?

  • Speaker #1

    Pas encore.

  • Speaker #2

    Ah oui, il va falloir travailler le logement.

  • Speaker #1

    Pas du tout.

  • Speaker #2

    Le travail sur place ? Non,

  • Speaker #1

    non plus.

  • Speaker #2

    Les vaccins, t'es infirmière.

  • Speaker #1

    Les vaccins,

  • Speaker #2

    ça va. Qu'est-ce que tu imagines faire là-bas sur place ? Tu vas atterrir où déjà ?

  • Speaker #1

    Normalement Brisbane, si tout va bien. Et après, on peut se laisser porter au fil des opportunités, des rencontres. Pas de barrière là-dessus sur la ville où il faut aller après. Et sur le travail, pas de barrière non plus. A voir ce que la vie nous offre, on va dire.

  • Speaker #2

    You speak English ?

  • Speaker #1

    A little.

  • Speaker #2

    Alors, une petite angoisse là-dessus ? Une petite préparation peut-être ?

  • Speaker #1

    Peur de l'accent là-bas. et après je me dis que ça va justement me servir pour améliorer mon anglais.

  • Speaker #3

    Je comprends,

  • Speaker #1

    j'ai du mal à bien le parler, mais je pense que ça va plus m'aider au contraire, mes peurs de l'accent australien surtout.

  • Speaker #2

    Et quand tu parles à ta famille ou tes amis de ce projet, qu'est-ce qu'ils te disent ?

  • Speaker #1

    Que je suis un peu folle de partir comme ça à l'autre bout du monde, mais que je suis jeune et qu'il faut profiter justement, il faut profiter, c'est maintenant qu'il faut le faire.

  • Speaker #2

    Et sur ce salon, qu'est-ce que tu as appris que tu ne savais pas, par exemple ?

  • Speaker #1

    Ça m'a donné des informations que j'avais déjà, où je me dis que les recherches que j'ai faites étaient bonnes. Et après, ça donne pas mal de petits conseils sur justement trouver un job, le fait qu'il faut vraiment un petit peu se pousser dans ses retranchements. Postuler, postuler, repostuler, faire des rencontres tout le temps. Puis après, ça nous donne des infos, l'assurance, tout ce qu'il faut faire, la voiture, les choses comme ça.

  • Speaker #2

    Quand on surfe sur Internet, on lit tout et son contraire, c'est difficile parfois.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça exactement. Donc en fait, le salon là aujourd'hui, il m'aide à bien me structurer. J'ai plein d'infos et du coup, je peux éliminer celles qui n'étaient pas bonnes et garder les infos qui étaient bonnes surtout.

  • Speaker #2

    Et s'il y a un coup de cœur pour l'Australie, tu peux faire infirmière là-bas ?

  • Speaker #1

    Eh bien, je peux faire infirmière là-bas, c'est l'avantage de mon travail. J'ai hésité quand j'ai fait ma demande de visa, on peut mettre si on est infirmière ou pas. Donc là, ça, je l'ai mis de côté.

  • Speaker #2

    Il n'y a pas besoin d'équivalence.

  • Speaker #1

    Il y a besoin là-bas d'une équivalence. C'est juste, ce n'est pas un diplôme vraiment à passer, c'est comme un examen à passer pour vérifier les compétences.

  • Speaker #2

    C'est faisable.

  • Speaker #1

    Mais c'est faisable en Australie. Mais par contre, là, besoin d'une petite pause. Mais si j'ai un coup de cœur pour le pays, par contre, c'est faisable de rester sur place.

  • Speaker #2

    Bon, ben Farah, à suivre du coup.

  • Speaker #1

    À faire à suivre. Merci beaucoup.

  • Speaker #2

    Eh bien, belle aventure.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #2

    Pour emporter la radio des Français dans le monde, partout. Avec vous dans votre expatriation, installez maintenant notre application gratuite disponible pour votre mobile. Sur l'App Store d'Apple et sur Google Play pour les appareils Android, recherchez Français dans le Monde. La radio, les émissions en replay et tous vos podcasts dans votre poche, partout sur la planète. Spécial Australie sur françaisdanslemonde.fr. Au micro, Alexandre Cordier, c'est le directeur commercial de AVA Assurance. et de la marque Go By AVA. Alexandre, bonjour.

  • Speaker #4

    Bonjour, Gautier.

  • Speaker #2

    Alors, on va parler santé, justement, quand on est en expatriation, voyage, PVT, VIE, pour toutes les raisons de ses études jusqu'à sa retraite. Quitter la France, c'est quitter un système de santé. Je pense que le français, alors un tiers de nos auditeurs, on a 100 000 auditeurs chaque jour, un tiers sont en France, rêvent peut-être d'international, ils n'ont peut-être pas assez d'informations sur le sujet de la santé. Parce que nous, on est blessé, on va à l'hôpital, on est soigné, on a un bobo, tout est couvert, tout est pris en charge. Ce n'est pas le même délire partout dans le monde.

  • Speaker #4

    Exactement. Donc effectivement, pour faire un petit rappel, en France, la sécu vous court avec la carte vitale et la complémentaire santé. Vous êtes globalement pris en charge quasiment intégralement. Lorsque vous allez en Europe, vous avez la possibilité de bénéficier avec la carte européenne d'assurance maladie. Si c'est un voyage plutôt de courte durée, vous avez la possibilité d'être pris en charge comme si vous étiez en France, donc pour les frais médicaux. Pas pour le rapatriement qui reste quand même à votre charge. Ce n'est pas la sécu qui vous rapatrie si vous avez un accident dans un pays européen. Et puis donc, quand on quitte l'Europe, là, il n'y a plus rien. C'est vraiment très aléatoire au niveau de la prise en charge sécu. Donc, le Français qui part, et surtout s'il part pour plus de 90 jours, parce que jusqu'à 90 jours, on peut encore bénéficier d'une certaine garantie en inclusion, par exemple dans sa carte bancaire. Il y en a beaucoup qui disent, moi, j'ai ma carte bancaire, une garde premier gold et je suis bien couvert. Il y a des choses à redire par rapport à ça, mais c'est sûr que c'est mieux que rien.

  • Speaker #2

    C'est déjà un petit quelque chose, mais ça ne fait pas tout.

  • Speaker #4

    Ça ne fait pas tout. Au niveau des flafons de frais médicaux, c'est insuffisant. Mais voilà, c'est au moins, on a cette corde de sécurité. Et puis, par contre, quand on part plus de 90 jours, là, par contre, il n'y a plus rien du tout. C'est-à-dire que si vous arrivez quoi que ce soit à l'étranger, c'est de votre poche que vous payez les frais médicaux, le rapatriement, avec le risque en plus d'être pris en charge dans un établissement qui ne serait pas forcément adapté, parce que cher, etc. Donc, plutôt pas cher, public. Et du coup, vous vous retrouvez dans des situations qui vous... qui mettrait votre vie en danger éventuellement.

  • Speaker #2

    Alors, on va prendre un exemple concret. Je pars faire un PVT en Australie au bout de cinq mois. Donc, passé les 90 jours, je me casse le bras. Il faut que j'aille à l'hôpital. Je souffre énormément. Je ne me suis pas occupé de mon sujet santé. Ma carte bleue va faire le reste, etc. Qu'est-ce qui se passe concrètement pour cette personne ?

  • Speaker #4

    Concrètement, si elle n'a pas pris d'assurance, nous, on dit, le message est assez clair. Pour ceux qui partent, Plus de 90 jours, c'est indispensable de prendre une assurance. Donc celui qui part en PVT, en général, il part pour 6 ou 12 mois, voire plus, parce qu'il peut enchaîner des PVT, puis il peut aller faire un PVT en Australie, puis après un PVT en Nouvelle-Zélande, etc. Donc là, il faut qu'il... L'assurance, elle est faite pour ça. C'est-à-dire que s'il ne prend pas d'assurance, quand il va aller à l'hôpital, ça va être de sa poche. Donc on va lui demander, comme aux États-Unis par exemple, quand vous arrivez à l'hôpital, on vous demande non pas votre carte vitale, mais votre carte bancaire, puisque tous les frais vous seront facturés. Donc ils veulent la preuve qu'en quoi vous êtes solvable. Donc le fait d'avoir une assurance, c'est la garantie d'être pris en charge intégralement pour tous vos frais médicaux. Donc un jeune qui part en PVT avec le plan santé PVT d'AVA ou GOBAVA, il va être pris en charge intégralement pour les frais médicaux consécutifs à une maladie nouvelle ou un accident, sans franchise, donc il n'y a pas de reste à charge pour lui, sans intervention de la sécu, c'est ce qu'on appelle du premier euro, et sans plafond, donc c'est illimité. Donc voilà, c'est quand même partir l'esprit tranquille.

  • Speaker #2

    Oui, parce que ça peut être 17 000 euros pour une fracture du bras.

  • Speaker #4

    Oui, on a des cas, on a malheureusement des dossiers qui peuvent être très importants. Que ça soit une visite chez le médecin, ça peut coûter 50 ou 60 euros en Australie. Puis après, si vous êtes hospitalisé, ça peut dépasser effectivement 10 ou 20 000 ou 30 000 euros, voire beaucoup plus si on inclut le rapatriement après au domicile en France. Parce que ça, c'est aussi ce volet. C'est qu'à un moment, l'assureur va dire, écoutez, là, vous êtes sorti de l'hôpital, maintenant, il faut vous rapatrier. Parfois, ça peut être un transport médical, un avion médical. Et du coup, ça coûte. Et là, l'assurance prend en charge tout ça.

  • Speaker #2

    Alors, on est d'accord que ce sujet-là, on le règle quand on est encore en France, avant de partir.

  • Speaker #4

    Alors, évidemment, c'est préférable, puisque du coup, vous prenez une assurance avant le départ pour vous assurer pour quelques jours ou pour un an. Parce que l'Australie, on a des voyageurs qui partent trois semaines pour les vacances. Il y en a d'autres qui vont faire des études en Australie. Donc là, ils ont besoin aussi de prendre une assurance. Et puis, évidemment, ceux qui partent en PBT, c'est la majorité des Français. Donc, il faut prendre l'assurance avant. on peut la prendre sur place. Ça, c'est la particularité des contrats aussi plan santé d'AVA. C'est qu'on peut prendre une assurance en étant à l'étranger, soit parce qu'on a oublié de la prendre, soit parce qu'on est assuré par ailleurs et puis que le contrat se termine. Et du coup, à ce moment-là, ça pique un délai de carence de 12 jours en cas de maladie. Ce qui veut dire que les 12 premiers jours, vous n'êtes pas couvert. Mais au moins, si vous arrivez à un accident, vous êtes immédiatement couvert. Donc, on permet aux Français qui sont à l'étranger de souscrire quand même depuis après le départ.

  • Speaker #2

    Alors Alexandre, tu me disais, quand on souscrit son assurance, la principale erreur, c'est de regarder essentiellement le prix et pas les petites lignes.

  • Speaker #4

    Exactement. C'est ce qui fait l'image malheureusement de l'assurance et que c'est la frustration éventuelle d'un assuré qui dit « je pensais être couvert pour ça et je n'ai pas vu qu'il y avait les petites lignes, etc. » Donc nous, on invite, et ça fait partie, nous, AVA, on est un cabinet à taille humaine, on est très proche de nos assurés voyageurs, on essaie de leur apporter le maximum d'informations et de conseils, comme on fait là, à ce salon. mais comme on fait tous les jours en distance. Et donc, on donne de l'information sur les conditions générales. On explique bien ce qui est garanti, parce que ça, c'est le général. Tout le monde dit ce qui est garanti, mais on ne parle pas des exclusions. Et tout contrat d'assurance a des exclusions. Donc, les exclusions, c'est ce qui n'est pas couvert par le contrat, notamment les maladies chroniques qui ne sont malheureusement pas couvertes. Et ça, c'est un sujet très important. Mais voilà, une personne n'est pas couverte dans le cas d'une maladie préexistante, par exemple.

  • Speaker #2

    Un homme assuré en vaut deux, merci Alexandre. C'est pas mal, tu peux l'utiliser dans la pub ça.

  • Speaker #4

    Je l'en reprendrai.

  • Speaker #2

    Merci en tout cas, merci d'avoir répondu à nos questions. Depuis le salon départ Australie, qui se tient aujourd'hui à Paris, à l'espace Chaptal dans le 9ème. Au plaisir de te retrouver.

  • Speaker #4

    Merci, à très bientôt.

  • Speaker #0

    L'Australie, c'est plus qu'un rêve, c'est une aventure.

  • Speaker #3

    Des plages dorées,

  • Speaker #0

    des sites naturels à couper le souffle.

  • Speaker #3

    Des opportunités de travail dans des domaines variés pour celles et ceux qui partent en PVT.

  • Speaker #1

    Et pour y arriver, pas besoin de galérer.

  • Speaker #0

    Chez Départ Australie,

  • Speaker #1

    on t'accompagne dans toutes les étapes.

  • Speaker #0

    Démarches administratives, recherche de job, même une carte SIM australienne livrée avant le départ pour une arrivée sereine.

  • Speaker #3

    Vacances, PVT ou road trip, on t'aide à vivre l'expérience à fond.

  • Speaker #0

    Sans stress,

  • Speaker #1

    l'aventure commence mieux quand on est bien entouré. Et nous,

  • Speaker #3

    on est là pour ça. Pour en savoir plus,

  • Speaker #0

    rends-toi sur départ-australie.com ou retrouve-nous sur Instagram.

  • Speaker #2

    Je suis avec Lisa, elle a 26 ans et elle a le mal du voyage. Bonjour Lisa.

  • Speaker #0

    Bonjour.

  • Speaker #2

    Tu as pendant plusieurs années, pendant trois ans, avec ton copain, voyagé à travers le monde, l'Asie, l'Océanie, l'Afrique et donc l'Australie.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #2

    Pourquoi aviez-vous décidé de partir aussi longtemps en voyage ?

  • Speaker #0

    Alors, à la base, ce n'était pas mon projet. On est parti en Australie la première année en 2019. Et donc, c'était le projet de mon copain. En sortie de licence, il avait besoin d'une expérience à l'étranger. Et donc, ça s'est un peu imposé à moi. Moi, je n'avais pas pris l'avion.

  • Speaker #2

    Oui, par amour.

  • Speaker #0

    C'était ça. J'avais pris l'avion deux fois dans ma vie avant de décider de partir à l'autre bout du monde. Et donc, c'était soit tu me suis, soit... Merci. C'est ça, exactement.

  • Speaker #2

    C'est sympa comme négociation dans le couple.

  • Speaker #0

    Franchement, il y a pire. C'est comme ça qu'il m'a parlé du PVT. Il y avait le PVT Canada, le PVT Australie. L'avantage de l'Australie, c'est qu'il n'y a pas de tirage au sort. Donc, on est presque sûr d'être pris et de partir ensemble. Et donc, c'est comme ça qu'on a débarqué à Melbourne en 2019, plein de rêves.

  • Speaker #2

    Est-ce qu'une fois sur place, tu t'es dit, mais j'ai fait une bêtise ?

  • Speaker #0

    Je m'en parle pas. Je me souviens d'être arrivée à Melbourne. On avait loué un Airbnb pendant deux semaines, je crois. Et mon papa m'avait laissé une lettre. Et le truc qu'il ne fallait pas, en fait, je suis arrivée. Je l'ai lu. Et là, pendant deux jours, j'ai pleuré. Pendant deux jours, mon copain s'est dit pourquoi je l'ai embarqué là-dedans ? Vraiment. Et au final, c'est passé. On a vécu une des plus belles expériences de notre vie. Mais ouais, c'est à 20 ans. Tu vois, à l'époque, j'avais 20 ans, c'était pas simple.

  • Speaker #2

    Et qu'est-ce qui te reste de l'Australie aujourd'hui dans ta tête ?

  • Speaker #0

    Dans ma tête, il me reste des rencontres. Tu vois, je pense au paysage, ouais, c'est une chose, mais surtout des rencontres. Et ça, c'est comme dans tout voyage, c'est ce qui marque le plus.

  • Speaker #2

    Et ton meilleur souvenir en Australie ?

  • Speaker #0

    Le meilleur souvenir, c'est au-delà des road trips et de la grande barrière de corail, qui est juste incroyable. Je dirais que mon meilleur souvenir, c'est d'avoir vécu dans une famille australienne pendant plus de six mois et d'avoir vraiment vécu la vie australienne.

  • Speaker #2

    Après, vous continuez à voyager, à parcourir le monde. Retour à Paris et là, tu as le mal qui s'installe. Ça ne va pas.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et là, retour depuis 4 mois et on passe d'une vie à 100 à l'heure à un vide. Ouais,

  • Speaker #2

    pas de boulot.

  • Speaker #0

    Pas de boulot, pas de boulot, des amis qui... Il y a 3 ans qui sont passés, donc tes amis ont fait leur vie. Et toi, tu as l'impression de rien avoir accompli, bien que tu aies fait le tour du monde et vécu des expériences de folie. En France, c'est le vide.

  • Speaker #2

    Et tu te dis, pourquoi pas repartir ?

  • Speaker #0

    C'est ça. Et donc tu te dis, on va repartir quelque part, mais où ? C'est la question.

  • Speaker #2

    Donc c'est comment ? Vous faites quoi ? Des apéros avec des tableaux Excel ? Les avantages, les inconvénients ? Comment vous préparez ?

  • Speaker #0

    Honnêtement, on est plutôt, comme on a toujours fait dans nos voyages, on est plutôt à la recherche d'opportunités. On postule partout, que ce soit en France, à l'étranger. Et le mot d'ordre, c'est on veut un cadre de vie meilleur qu'à Paris.

  • Speaker #2

    Et tu es sur Départ Australie. Est-ce que ça pourrait être l'Australie le choix ?

  • Speaker #0

    Le problème de l'Australie, c'est que c'est très loin. Et cette expérience de trois ans à l'étranger nous a appris que notre famille et nos amis sont très, très importants pour nous. Et qu'en fait, en Australie, personne n'a pu venir nous voir parce que c'est très, très loin. Et donc, franchement, si l'Australie était beaucoup plus proche de la France, ce serait un oui. Mais je pense qu'à cause de ça, ce ne sera pas le cas.

  • Speaker #2

    Lisa, je t'invite à écouter la radio des Français dans le monde. Tu entendras des francophones aux quatre coins de la planète depuis l'Europe ou un peu plus loin. Ça t'inspirera peut-être.

  • Speaker #0

    Exactement, ça me donnera des idées.

  • Speaker #2

    Merci.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #2

    Faites le bon choix. Salut. Partons pour l'une de vos villes préférées dans le monde. La belle, l'ensoleillé, la balnéaire, la tempérée, la dynamique,

  • Speaker #0

    Sydney. Vivre à Sydney.

  • Speaker #2

    Écoutez le podcast Vivre à Sydney, animé par Olivier Joffry. Avec des infos, des chiffres, des conseils pratiques et des invités qui vont vous inspirer. Podcast disponible sur le site Pensez dans le monde.fr et sur toutes les plateformes habituelles. Vous vous apprêtez à vivre la grande aventure en Australie ou en Nouvelle-Zélande, vous n'irez pas à pied, tu me confirmes, Juan ?

  • Speaker #5

    Oui, ce n'est pas le but.

  • Speaker #2

    Ça va être compliqué, il faudra accumuler un peu de nage également. Juan Pedersini est directeur du département Océanie chez Cercle des Vacances et on va parler de ce fameux billet d'avion nécessaire pour vivre cette aventure. Vous êtes spécialiste des billets d'avion pour les jeunes de 18 à 35 ans.

  • Speaker #5

    Exactement. En fait, on fournit le sésame pour le début de l'aventure. On est spécialisé depuis à peu près maintenant une vingtaine d'années sur le voyage du jeune. On a négocié auprès des compagnies aériennes les plus connues et les plus renommées actuellement des tarifs avantageux pour les jeunes. Parce qu'on sait que forcément, ça a un coût l'aventure et qu'on essaie de partir avec le billet le plus avantageux possible, mais aussi des conditions de voyage qui sont vraiment propres aux jeunes, à savoir des billets qui sont valables un an, avec la date de retour modifiable au moins une fois sans frais.

  • Speaker #2

    Ah bah très bien, j'allais te poser la question parce que moi, j'aurais peur d'acheter un billet d'avion sans mon billet retour.

  • Speaker #5

    C'est ça, en fait, c'est au-delà de ça. c'est que Les gens savent souvent quand ils partent, mais ils ne savent pas quand ils vont rentrer. Donc, pour répondre à cette question-là, on a négocié auprès des compagnies de pouvoir faire au minimum une modification de date sans frais, incluse dans le prix du billet. Comme ça, les gens sont tranquilles, ils savent qu'ils ont leur aller-retour, qui est sécurisé et qu'ils peuvent modifier en nous appelant directement de l'Australie ou de la Nouvelle-Zélande en France. sur des numéros qu'on a mis à disposition, des numéros locaux non surtaxés. Très bien. Voilà.

  • Speaker #2

    On a pensé à tout.

  • Speaker #5

    Ça fait 20 ans, donc oui, forcément, on s'est dit comment on peut les accompagner au mieux. Voilà, donc on connaît un petit peu notre partie.

  • Speaker #2

    Alors, soyons pratiques, avant d'avoir ce sésame, en effet, comme tu disais, qui matérialise le début d'une nouvelle vie. C'est ça. Combien ça coûte un aller-retour entre la France et l'Australie ?

  • Speaker #5

    Alors, le prix moyen... Après, ça va dépendre des compagnies, mais on va dire qu'en moyenne, il faut compter entre 1300 et 1400 euros pour avoir un billet valable un an, modifiable, sans frais, avec une compagnie, comme j'appelle les compagnies premium. C'est la seule avec qui on travaille, c'est-à-dire des Qatar Airways, des Emirates, des KT Pacific, des Qantas, des Singapore Airlines, des ATIA, des compagnies qui font partie du top 10 des compagnies mondiales. et... pour qui on a des tarifs qui sont vraiment très, très avantageux et beaucoup moins chers que ce que tu peux trouver sur leur site directement.

  • Speaker #2

    Et ça, c'est le prix aller-retour ?

  • Speaker #5

    Ça, c'est le prix retour, aller-retour et avec la modification gratuite. Parce qu'il faut savoir que normalement, quand tu as un billet modifiable, si tu veux le modifier, tu as des pénalités qui sont entre 150 et 300 euros. D'accord. Et là, en fait, elles sont annulées pour la première modification.

  • Speaker #2

    Et quand on part de France, je pense qu'il y a un vol direct maintenant, mais la plupart du temps, il y a une escale. Alors,

  • Speaker #5

    oui. Il y a un seul vol direct qui existe avec Qantas, la compagnie australienne qui fait Paris-Perse. Mais sinon, tu es obligé de faire une escale au minimum, que ce soit aux Émirats ou en Asie du Sud-Est. Tu peux faire aussi via les États-Unis, c'est un peu moins conventionnel. Mais généralement, on passe soit via Dubaï, via Doha, via Abu Dhabi ou via Singapour, Hong Kong, Bangkok. Après, on a pas mal de choix.

  • Speaker #2

    Est-ce que tu conseilles de profiter de cette étape pour visiter l'endroit où on s'arrête ?

  • Speaker #5

    Personnellement, je trouve que c'est une chance. C'est vraiment une chance de pouvoir avoir cet arrêt-là, puisqu'avec les billets qu'on propose, juste en payant les taxes d'aéroport, tu peux stopper dans le pays gratuitement. C'est-à-dire que par exemple, tu veux faire un pari Hong Kong-Hong Kong-Sydney, tu rajoutes une quarantaine d'euros, tu peux séjourner plusieurs jours à Hong Kong son rajouter quoi que ce soit bon bien sûr après c'est à ta charge de voir mais en fait c'est comme si tu achetais deux billets en un pour quelques euros de plus donc moi je sais que c'est pas bien par exemple que ça même en fait tu peux même rester un mois deux mois c'est autant de temps que tu ne resteras pas en australie en nouvelle zèle sur voilà mais moi je trouve que c'est une super opportunité et nous on est très connu pour ça on a aussi des gens qui font un stop à l'aller et au retour différents parce qu'on est compagnie qui nous permet de faire par exemple je vais dire Avec Emirates, tu peux faire un stop à l'aller à Bangkok et au retour au Japon. Et donc, en fait, c'est comme si tu avais trois billets en un seul.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup.

  • Speaker #5

    Je t'en prie, merci à toi.

  • Speaker #2

    Les liens pour vous contacter sont présents dans le descriptif de ce podcast. A bientôt. Merci.

  • Speaker #0

    S'installer en Australie. Une série de podcasts inspirants pour préparer votre nouvelle vie. Proposé par françaisdanslemonde.fr, la plateforme multimédia de référence pour les francophones en mobilité. Avec Tourism Australia,

  • Speaker #1

    l'Australie comme nulle part ailleurs.

  • Speaker #0

    Rendez-vous sur australia.com.

  • Speaker #2

    Et voilà, nous arrivons à la fin de ce podcast spécial « S'installer en Australie » . J'espère que ça vous a plu. Je remercie Elodie et toute l'équipe de Départ Australie qui a organisé le salon pendant lequel nous avons enregistré la plupart de ces interviews. si vous avez un projet de... PVT de voyage ou d'installation en Australie, contactez-les de notre part. Et puis je salue les deux parrains qui ont rendu possible cette émission spéciale. Merci à Tourism Australia pour visiter l'Australie comme nulle part ailleurs et gobyava.com votre solution pour partir bien assuré en voyage ou en PVT. Merci à tous les invités qui sont passés au micro de la radio des Français dans le monde, une radio qui s'écoute 24h sur 24 aux 4 coin de la planète à travers notre application mobile Français dans le Monde. Et puis, vous avez également tous nos podcasts, plus de 2000 experts et de parcours inspirants que vous retrouvez sur françaisdanslemonde.fr, sur notre chaîne YouTube Français dans le Monde ou encore sur toutes les plateformes de podcasts habituelles, Spotify ou Apple Podcasts. Recherchez Français dans le Monde. Merci, à très vite, je vous embrasse.

  • Speaker #0

    C'était S'installer en Australie, avec GoBuy AVA, l'assurance voyage pour tous vos déplacements. De l'inspiration à la réalisation, Go by AVA vous accompagne pour tous vos voyages. Pour en savoir plus,

  • Speaker #1

    gobyava.com.

  • Speaker #3

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Chapters

  • Introduction au salon Départ Australie

    00:03

  • Les visas et opportunités de travail en Australie

    00:30

  • Expériences de travail et gestion de budget

    01:30

  • Recherche d'emploi et conseils pratiques

    02:59

  • Identité culturelle et défis en Australie

    04:26

  • Conclusion et ressources pour les expatriés

    06:40

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