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Quitter la France pour fuir le burn-out

Quitter la France pour fuir le burn-out

02min |04/06/2025
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Description

.L’expatriation n’est pas toujours synonyme de promotion ou de quête d’aventure. Pour de nombreux Français, elle devient un moyen de survie psychique et émotionnelle face à l’intensité croissante du monde professionnel en France. Un phénomène discret, mais en nette progression.

Selon l’étude CoviPrev menée par Santé Publique France, près de 480 000 personnes en France étaient en état de burn-out sévère en 2023. Le baromètre Empreinte Humaine / OpinionWay de la même année révélait que 53 % des salariés déclaraient avoir déjà ressenti un état d’épuisement professionnel. Un salarié sur cinq se disait en détresse psychologique. Les causes sont bien connues : surcharge de travail, pressions hiérarchiques, déconnexion quasi impossible, culpabilité liée au repos, manque de reconnaissance.

Dans ce contexte, partir s’installer à l’étranger apparaît pour certains comme une solution radicale… mais nécessaire. Le phénomène touche notamment les actifs urbains, les trentenaires et les profils qualifiés travaillant dans les secteurs du conseil, du numérique, de la communication ou du droit. Ces milieux sont fortement exposés au "toujours plus" : plus vite, plus loin, plus disponible.

Certaines destinations attirent particulièrement ces profils en quête d’un second souffle. Le Portugal, par exemple, combine coût de la vie raisonnable, climat doux, qualité de vie et télétravail facilité. Le Canada, quant à lui, bénéficie d’une culture managériale plus bienveillante et de dispositifs de santé mentale mieux intégrés. La Suède, souvent citée en exemple, applique une semaine de travail de 40 heures strictement respectée et soutient activement les congés parentaux, les pauses bien-être et la prévention du stress.

Mais fuir ne suffit pas. Le burn-out n’est pas une fatigue passagère, c’est un effondrement profond qui demande un vrai travail de reconstruction. De nombreux psychologues rappellent que changer de pays n'efface pas le mal-être si les causes internes et personnelles ne sont pas adressées. Il est donc crucial de préparer le départ : psychologiquement (thérapie, coaching), logistiquement (statut administratif, fiscalité, assurances), et financièrement.

Certaines entreprises l'ont compris. Des dispositifs émergent, comme les "congés sabbatiques préventifs", les "périodes de repos professionnel" ou encore des mobilités internationales encadrées, pensées comme des respirations plutôt que comme des promotions.

Enfin, pour beaucoup d’expatriés, l’un des éléments les plus libérateurs reste le changement de regard social. Dans certains pays, le burn-out est reconnu, accompagné, et surtout… déstigmatisé. Partir, c’est parfois se donner le droit d’être vulnérable. Et de guérir, enfin.

 

.

.

Podcast (juin 2025) produit par Francaisdanslemonde.fr: Radios & podcasts pour les Francophones qui se préparent ou qui vivent la mobilité internationale. Appli mobile gratuite disponible pour Android & Apple, recherchez FRANCAIS DANS LE MONDE.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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.L’expatriation n’est pas toujours synonyme de promotion ou de quête d’aventure. Pour de nombreux Français, elle devient un moyen de survie psychique et émotionnelle face à l’intensité croissante du monde professionnel en France. Un phénomène discret, mais en nette progression.

Selon l’étude CoviPrev menée par Santé Publique France, près de 480 000 personnes en France étaient en état de burn-out sévère en 2023. Le baromètre Empreinte Humaine / OpinionWay de la même année révélait que 53 % des salariés déclaraient avoir déjà ressenti un état d’épuisement professionnel. Un salarié sur cinq se disait en détresse psychologique. Les causes sont bien connues : surcharge de travail, pressions hiérarchiques, déconnexion quasi impossible, culpabilité liée au repos, manque de reconnaissance.

Dans ce contexte, partir s’installer à l’étranger apparaît pour certains comme une solution radicale… mais nécessaire. Le phénomène touche notamment les actifs urbains, les trentenaires et les profils qualifiés travaillant dans les secteurs du conseil, du numérique, de la communication ou du droit. Ces milieux sont fortement exposés au "toujours plus" : plus vite, plus loin, plus disponible.

Certaines destinations attirent particulièrement ces profils en quête d’un second souffle. Le Portugal, par exemple, combine coût de la vie raisonnable, climat doux, qualité de vie et télétravail facilité. Le Canada, quant à lui, bénéficie d’une culture managériale plus bienveillante et de dispositifs de santé mentale mieux intégrés. La Suède, souvent citée en exemple, applique une semaine de travail de 40 heures strictement respectée et soutient activement les congés parentaux, les pauses bien-être et la prévention du stress.

Mais fuir ne suffit pas. Le burn-out n’est pas une fatigue passagère, c’est un effondrement profond qui demande un vrai travail de reconstruction. De nombreux psychologues rappellent que changer de pays n'efface pas le mal-être si les causes internes et personnelles ne sont pas adressées. Il est donc crucial de préparer le départ : psychologiquement (thérapie, coaching), logistiquement (statut administratif, fiscalité, assurances), et financièrement.

Certaines entreprises l'ont compris. Des dispositifs émergent, comme les "congés sabbatiques préventifs", les "périodes de repos professionnel" ou encore des mobilités internationales encadrées, pensées comme des respirations plutôt que comme des promotions.

Enfin, pour beaucoup d’expatriés, l’un des éléments les plus libérateurs reste le changement de regard social. Dans certains pays, le burn-out est reconnu, accompagné, et surtout… déstigmatisé. Partir, c’est parfois se donner le droit d’être vulnérable. Et de guérir, enfin.

 

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Selon l’étude CoviPrev menée par Santé Publique France, près de 480 000 personnes en France étaient en état de burn-out sévère en 2023. Le baromètre Empreinte Humaine / OpinionWay de la même année révélait que 53 % des salariés déclaraient avoir déjà ressenti un état d’épuisement professionnel. Un salarié sur cinq se disait en détresse psychologique. Les causes sont bien connues : surcharge de travail, pressions hiérarchiques, déconnexion quasi impossible, culpabilité liée au repos, manque de reconnaissance.

Dans ce contexte, partir s’installer à l’étranger apparaît pour certains comme une solution radicale… mais nécessaire. Le phénomène touche notamment les actifs urbains, les trentenaires et les profils qualifiés travaillant dans les secteurs du conseil, du numérique, de la communication ou du droit. Ces milieux sont fortement exposés au "toujours plus" : plus vite, plus loin, plus disponible.

Certaines destinations attirent particulièrement ces profils en quête d’un second souffle. Le Portugal, par exemple, combine coût de la vie raisonnable, climat doux, qualité de vie et télétravail facilité. Le Canada, quant à lui, bénéficie d’une culture managériale plus bienveillante et de dispositifs de santé mentale mieux intégrés. La Suède, souvent citée en exemple, applique une semaine de travail de 40 heures strictement respectée et soutient activement les congés parentaux, les pauses bien-être et la prévention du stress.

Mais fuir ne suffit pas. Le burn-out n’est pas une fatigue passagère, c’est un effondrement profond qui demande un vrai travail de reconstruction. De nombreux psychologues rappellent que changer de pays n'efface pas le mal-être si les causes internes et personnelles ne sont pas adressées. Il est donc crucial de préparer le départ : psychologiquement (thérapie, coaching), logistiquement (statut administratif, fiscalité, assurances), et financièrement.

Certaines entreprises l'ont compris. Des dispositifs émergent, comme les "congés sabbatiques préventifs", les "périodes de repos professionnel" ou encore des mobilités internationales encadrées, pensées comme des respirations plutôt que comme des promotions.

Enfin, pour beaucoup d’expatriés, l’un des éléments les plus libérateurs reste le changement de regard social. Dans certains pays, le burn-out est reconnu, accompagné, et surtout… déstigmatisé. Partir, c’est parfois se donner le droit d’être vulnérable. Et de guérir, enfin.

 

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Selon l’étude CoviPrev menée par Santé Publique France, près de 480 000 personnes en France étaient en état de burn-out sévère en 2023. Le baromètre Empreinte Humaine / OpinionWay de la même année révélait que 53 % des salariés déclaraient avoir déjà ressenti un état d’épuisement professionnel. Un salarié sur cinq se disait en détresse psychologique. Les causes sont bien connues : surcharge de travail, pressions hiérarchiques, déconnexion quasi impossible, culpabilité liée au repos, manque de reconnaissance.

Dans ce contexte, partir s’installer à l’étranger apparaît pour certains comme une solution radicale… mais nécessaire. Le phénomène touche notamment les actifs urbains, les trentenaires et les profils qualifiés travaillant dans les secteurs du conseil, du numérique, de la communication ou du droit. Ces milieux sont fortement exposés au "toujours plus" : plus vite, plus loin, plus disponible.

Certaines destinations attirent particulièrement ces profils en quête d’un second souffle. Le Portugal, par exemple, combine coût de la vie raisonnable, climat doux, qualité de vie et télétravail facilité. Le Canada, quant à lui, bénéficie d’une culture managériale plus bienveillante et de dispositifs de santé mentale mieux intégrés. La Suède, souvent citée en exemple, applique une semaine de travail de 40 heures strictement respectée et soutient activement les congés parentaux, les pauses bien-être et la prévention du stress.

Mais fuir ne suffit pas. Le burn-out n’est pas une fatigue passagère, c’est un effondrement profond qui demande un vrai travail de reconstruction. De nombreux psychologues rappellent que changer de pays n'efface pas le mal-être si les causes internes et personnelles ne sont pas adressées. Il est donc crucial de préparer le départ : psychologiquement (thérapie, coaching), logistiquement (statut administratif, fiscalité, assurances), et financièrement.

Certaines entreprises l'ont compris. Des dispositifs émergent, comme les "congés sabbatiques préventifs", les "périodes de repos professionnel" ou encore des mobilités internationales encadrées, pensées comme des respirations plutôt que comme des promotions.

Enfin, pour beaucoup d’expatriés, l’un des éléments les plus libérateurs reste le changement de regard social. Dans certains pays, le burn-out est reconnu, accompagné, et surtout… déstigmatisé. Partir, c’est parfois se donner le droit d’être vulnérable. Et de guérir, enfin.

 

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