- Speaker #0
Salut et bienvenue à Dubaï. Oui, on rentre tout de suite dans le dur pour ce nouvel épisode de la série de podcast Vivre A de francaisdanslemonde.fr. Parce qu'il y a beaucoup à dire, parce que Dubaï est unique et parce que je ne connais pas du tout et j'ai envie d'en savoir plus très très vite. Au sommaire, les infos d'Artus. Dans un instant, pour un premier aperçu de ce qu'il faut savoir sur Dubaï en trois minutes. Ensuite, la visite touristique qui va bien, suivie d'une dégustation de raclette dubayotte. Oui, c'est possible. Et ce sera un peu la surprise de cet épisode dans quelques minutes aussi. Et puis, on parlera culture locale et de plein d'autres aspects de la ville également. Le tout grâce à notre guide de la semaine, Laura Vessier-Bréau, qui vit à Dubaï depuis huit ans. C'est parti pour une demi-heure de dépaysement total.
- Speaker #1
Vous vivez dans une ville que vous aimez ? Témoignez dans cette émission. Contactez-nous via la page contact sur le site www.mencezdanslemonde.fr Merci.
- Speaker #0
Bonjour Laura, comment vas-tu ?
- Speaker #1
Bonjour Olivier, ça va très bien, merci et toi ?
- Speaker #0
Très très bien, merci, très content de t'avoir dans cet épisode. Bienvenue dans Vivre à Dubaï, nouvel épisode de notre série de podcasts qui vous en dit plus sur les villes du monde les plus plébiscitées par les Français expats. Mais bon, là c'est toi en fait qui devrait nous souhaiter la bienvenue à Dubaï puisque ça fait à peu près huit ans que tu y habites.
- Speaker #1
Tout à fait, oui, j'allais le dire, bienvenue à Dubaï. Oui, ça fait, je vais fêter pour être exact, mes neuf ans. le 8 avril prochain. Ça commence à faire, le temps passe très vite. Déjà, le temps passe vite en général, mais il passe encore plus vite à Dubaï.
- Speaker #0
Alors, comment tu es arrivée à Dubaï ? Parle-nous un peu de ton parcours.
- Speaker #1
Alors, moi, je suis arrivée à Dubaï il y a 8 ans pour rejoindre mon amoureux, qui est maintenant devenu mon mari. Donc, je suis un peu partie par amour, disons.
- Speaker #0
C'est une bonne raison.
- Speaker #1
Voilà, donc j'ai rejoint Sébastien et du coup, Du coup, c'est comme ça qu'a démarré mon aventure et mon histoire, ma deuxième histoire d'amour, en résumé, avec les Émirats arabes unis et plus particulièrement avec Dubaï.
- Speaker #0
D'accord, très bien. Tu vas nous en dire plus tout au long de cette émission. Tu vas donc nous guider dans Dubaï pendant environ une demi-heure et on attend tous tes conseils, ton point de vue avec impatience. A tout de suite, Laura, juste après les infos d'Artus.
- Speaker #1
Les infos d'Artus. Vivre un.
- Speaker #0
Le tour de Dubaï en 3 minutes avec Artus, c'est maintenant. Salut Artus.
- Speaker #2
Salut Olivier. En quelques décennies, Dubaï a connu une sacrée métamorphose. La ville est passée d'une petite bourgade d'émiratis à un écran luxueux et verdoyant. Mais dans cette nouvelle émission, nous allons nous concentrer sur le havre de paix qu'est Dubaï pour plusieurs milliers d'expatriés. Située entre le golfe Persique et le désert du Carbide, une chose est sûre, la ville de Dubaï est très appréciée des étrangers. Figure-toi Olivier qu'à Dubaï, c'est près de 75% de la population qui est de nationalité étrangère. Ça représente plus de 7 habitants sur 10. C'est énorme. Côté français, la diaspora tricolore se développe énormément, surtout depuis la fin de la pandémie du Covid-19, au point d'atteindre l'année passée 25 000 personnes. 25 000 personnes dans la Cité d'Or, un petit bout de paradis artificiel situé à 7 000 km de l'Hexagone. Ça peut paraître étonnant. En réalité, les Émirats mènent depuis quelques années une politique séduisante visant à attirer les expats et à les encourager à contribuer au développement de la ville.
- Speaker #0
Intéressant tout ça, j'imagine donc qu'il y a beaucoup d'avantages pour les néo-expats ?
- Speaker #2
Tout à fait Olivier, c'est vrai que l'administration d'Ubayot met plein de choses en place depuis plusieurs années pour séduire les expats. Premier élément attractif, c'est les visas. Il y a pas moins d'une dizaine de visas disponibles pour ces journées aux Émirats. Le Golden Visa d'une durée de 5 à 10 ans pour les entrepreneurs et investisseurs. Le Green Visa pour une durée de 5 ans pour les cadres. Ou encore le Golden Retirement de 5 ans pour les retraités. Peu importe votre situation, je suis sûr que vous trouverez un visa pour votre cas.
- Speaker #0
C'est excellent, même les visas et la retraite sont en or là-bas. Et comment on obtient ces visas pour Dubaï alors ? Il y a des choses à savoir ?
- Speaker #2
En effet, il y a plein de choses à savoir concernant le processus d'obtention du visa. le système à Dubaï est un petit peu différent. La majorité des titres de séjour s'obtiennent grâce à un système de sponsoring. Procéremment, au Moyen-Orient, le sponsoring, c'est un processus réalisé par un individu ou une entreprise émiratie, peu importe. Et donc, ce tiers va jouer un rôle de tuteur et de garant. Il va se charger, par exemple, des travaux administratifs, de l'ouverture de votre compte bancaire et même, il va vous aider à signer votre premier contrat de logement.
- Speaker #0
Ah oui, c'est important ça quand même.
- Speaker #2
Tout à fait, c'est vrai que la quête du sponsor peut être féroce, étant donné que le sponsor est primordial pour entamer une nouvelle vie dans le pays. Après, pas d'inquiétude, dans la grande majorité des cas, si vous trouvez un travail sur place, ce sera votre employeur qui jouera naturellement le rôle de sponsor. A noter que depuis la fin de la pandémie du Covid, l'administration de Dubaïot a assoupli ses règles et pour plusieurs visas, comme le Green Visa, le Visa de télétravail ou encore le Visa Finance, vous pouvez devenir tout simplement votre propre sponsor. Plutôt pratique.
- Speaker #0
En effet, et deuxième élément pour séduire les expats, Artus, la fiscalité.
- Speaker #2
Et oui, les expats bénéficient tout simplement d'un impôt de 0% sur leurs revenus et également du... réduction d'impôts sur les dividendes. Autre élément plutôt sympathique, c'est le fait que la ville de Dubaï a établi des zones franches et de parcs technologiques offrant des incitations fiscales, une réglementation assouplie et des infrastructures modernes pour pouvoir y accueillir les entreprises étrangères.
- Speaker #0
0% ça fait rêver ça. Et enfin, dernier élément, la qualité de vie.
- Speaker #2
En effet, c'est une ville multiculturelle dotée d'une architecture à couper le souffle, de services de santé de qualité Merci. et d'une multitude d'activités. C'est aussi une ville qui a un taux d'ensoleillement de 340 jours par an. Bref, s'expatrier là-bas, c'est tout simplement la garantie d'un dépaysement. Voilà, ça fait rêver. C'est tout pour moi. À très vite pour un nouvel épisode.
- Speaker #0
Merci beaucoup, Artus.
- Speaker #1
Retrouvez Vivre A en replay en cdlemonde.fr Nous sommes à Dubaï cette semaine avec notre guide Laura.
- Speaker #0
Et selon la tradition, on commence par jouer un peu aux touristes. dans la ville, en visitant les essentiels avec toi. Laura, que doit-on absolument faire en premier quand on arrive à Dubaï ?
- Speaker #1
Alors, que doit-on faire ? Il y a quand même pas mal de choses à faire, mine de rien, parce qu'on a des a priori sur Dubaï, comme quoi c'est une ville ultra-moderne, qu'il n'y a que des gratte-ciels ou des plages artificielles. Alors oui, bien sûr, Dubaï, c'est ça, mais pas que. Donc je dirais, en un contour, on a bien évidemment la Vosges-Ralifa, la tour la plus haute du monde. Donc c'est, alors, monter en haut de la tour je ne trouve pas que ce soit mandatory mais bon why not parce que tu as une super belle vue sur une grosse partie de la ville notamment à 360 l'intérêt c'est de le faire au coucher du Tueleil pour avoir une jolie lumière après sinon donc Bourj Khalifa tout le coin Bourj Khalifa Dubai Mall sur les fontaines qui sont un peu comme les fontaines de Las Vegas mais beaucoup plus impressionnantes bien sûr comme tout le reste et voilà Voilà. Il y a l'Opéra de Dubaï aussi qui est absolument magnifique. Donc je dirais première un court tournable. Après, tu as bien évidemment la Palme de Joumera qui a été construite avec ses différents croissants sur le côté. Donc il y a différentes façons de visiter, entre guillemets, parce que souvent tu ne visites pas vraiment la Palme, mais notamment tu as à Marina différents... des hôtels avec des bars très sympas où tu peux avoir une vue vraiment spectaculaire sur la Palme, parce que c'est quand même un incontournable, c'est un des symboles de la ville. Donc il y a notamment le nouvel hôtel Z-Adress Dubai Marina d'Ibiar, où tu as du coup un bar et restaurant où tu as vraiment une vue spectaculaire sur la Palme. C'est vraiment magnifique. Et pareil, le faire au coucher du soleil parce que tu as une lumière absolument sublime.
- Speaker #0
On voit au-delà de la ville quand on est en hauteur ?
- Speaker #1
Ça dépend à quel niveau. On voit loin, mais tu ne vas pas voir dans le désert. Parce que Dubaï, c'est très grand, c'est pas très étendu. Tu es à Wynne-de-Bourch-Ralifat, tu vas voir jusqu'à Marina. Et après, si Marina, tu peux voir un petit peu au-delà de Djib-Alaï, tu es dans le désert, mais tu ne vas pas voir les dunes. D'accord. Donc voilà. Après, autre incontournable. Donc là, je te donne vraiment les symboles qu'on a quand on voit Dubaï à la télévision. en ligne. Donc, c'est le Burj Al Arab, un des hôtels emblématiques de la ville. C'est ce bâtiment en forme d'espèce de voile, en fait.
- Speaker #0
Oui, bien sûr, oui.
- Speaker #1
Très incontournable. Donc là, par contre, pour accéder à l'hôtel, il faut avoir une réservation dans un des... soit dans un des beach clubs, ou sinon dans un des restaurants, parce que sinon, c'est fermé. En fait, tout le monde ne peut pas accéder à l'hôtel parce que c'est un hôtel ultra luxe. Donc, voilà. Mais tu peux le voir en fait de la rue. Après, sinon, autre activité assez sympa à faire, se faire du bateau, louer en bateau et se balader du coup de Marina. et après suivre toute la côte par toute la côte, ça permet d'avoir une jolie vue en fait sur les différents points de la vie. D'accord. Donc ça, c'est aussi très sympa à faire. Après, autre, un cours tournable, bon bah c'est le Bourg Dubaï slash Vieux Dubaï, où tu as tous les souks en fait. Donc le Gold Souk, Spice Souk, tu as aussi le coin où tu as tout ce qui est Al-Faizi, où c'est vraiment voilà le Vieux Dubaï tout le long. de la crique en fait, où tu peux prendre aussi un bateau, un vieux bateau, pour te déplacer d'une rive à l'autre et d'un souk à l'autre.
- Speaker #0
Ça, c'est une info pour moi. Donc, il y a encore, à l'heure où on parle, un vieux Dubaï. C'est vrai qu'on a un peu du mal à s'imaginer un vieux Dubaï, parce que c'est quand même un quartier qui nous donne une idée de comment Dubaï était avant, vraiment.
- Speaker #1
Alors, quand je dis vieux Dubaï, encore une fois, je mets les guillemets. Parce qu'il faut rappeler quand même que Dubaï, c'est sorti de terre. Il n'y avait rien, c'était du sable, du désert. Les Emiratis étaient aussi des Bédouins, il y a de ça très très longtemps. C'est vraiment une ville qui est sortie de terre, donc on dit Dieu Dubaï, parce que c'est l'un des premiers quartiers qui a été créé. Ça s'appelle Bourg Dubaï, c'est un coin où tu as une population, tu as des gens qui vivent, c'est plutôt le quartier un peu indien, pakistanais, philippin, et c'est là aussi où tu as les souks de la ville. Je ne dirais pas que c'est authentique, parce que tu as toujours quand même des souks qui ont été construits. tu vois un peu après en mode un peu plus moderne. Mais tu as quand même une vibe parce que tu as vraiment énormément de nationalités, de différentes cultures qui se mêlent. Par exemple, tu as le coin où tu as une communauté indienne qui est très forte, c'est un temple hindou que tu ne vois pas vraiment, mais qui est un peu caché. Et au moment des fêtes, il n'y a pas longtemps, c'était Diwali. C'est une fête très importante pour la communauté indienne. C'est décoré, tu as plein de fleurs partout, ça sent l'encens. Ça te transporte vraiment à... dans un univers. Mais ce n'est pas un quartier local. Alors, il y a des Emiratis, des locaux, mais on dit vieux Dubaï parce que c'est le premier quartier qui a été créé. Et tu as une ambiance souk avec le musée de la ville qui est là, le musée de Dubaï, où tu as toute la reconscription de l'histoire de la ville, l'histoire des Émirats aussi, parce que Dubaï, oui, c'est un des Émirats, il y a sept Émirats. le pays du coup les émirats arabes unis la capitale qui à bouddha dit on oublie bien souvent mais la capitale c'est à bouddha dit c'est pas dubaï et après tu as les autres émirats et du coup dans ce musée à l'histoire des émirats arabes unis expliqué tu peux également il ya deux fois restaurant et nirakis où tu peux manger des plats traditionnels par terre parce que voilà ici on mange aussi par terre Donc, voilà, vraiment là je t'ai fait, c'est les incontournables. Ensuite, tu as aussi le dernier, pas le dernier incontournable, mais un autre qui est bien évidemment une excursion dans le désert qui est un mandatory. Quand tu viens ici, tu viens à Dubaï, tu vas absolument pour le désert. Donc, du coup, dans le désert, il y a plusieurs types d'excursions. Moi, je recommande à chaque fois à des gens, si les gens veulent aller à Dubaï, de faire un dîner féerique sous les étoiles dans le désert, il y a un endroit qui s'appelle Sonara, qui est absolument magique. Ils prennent tout en charge. Ils vous donnent un point de rendez-vous. Vous allez à ce point de rendez-vous dans le désert et après, on vous emmène en 4x4 sur le camp au coucher du soleil. Vous buvez un petit apéro, fin de journée. Vous pouvez aller vous promener dans les dunes. Il y a aussi différentes activités qui sont proposées, du romanère, les photos. poumons, etc. Et après, possibilité de dîner. J'en dis pas plus, mais le spot est vraiment magnifique. Et il y a après des animations qui sont la soirée et c'est vraiment magique. Donc Sonara. Et ensuite, il y a un autre organisme que moi aussi j'ai fait personnellement, Platinum Heritage. Et là, c'est encore d'autres choses. Donc, ils proposent notamment des tours dans des vieilles voitures Range Rover dans le désert, dans une réserve naturelle. D'accord. Donc, des petits tours dans les dunes. Il y a la possibilité de voir des oryx, notamment, des gazelles. Et après, il y a un dîner vraiment traditionnel arabe-inérati dans un camp hyper sympa avec un feu. C'est vraiment très, très beau. Et ils proposent également des tours en Mongolia. Excellent. C'est quelque chose qui est assez sympa à faire. Donc, par contre, il faut se lever très tôt. en fait ils viennent vous chercher et après on a une heure et demie de route de 3 jusqu'au point de rendez-vous pour ensuite embarquer et c'est au lever du soleil Et après, il y a un petit déjeuner également qui est proposé dans le désert. Et ça, c'est aussi vraiment, c'est magique. Parce que le désert, c'est tellement incroyable. Moi, je trouve que quand on va dans le désert, on y va encore de temps en temps en balade ou juste pour y aller en fin de journée. Et c'est le silence.
- Speaker #0
Ça doit être très important par rapport à l'ambiance de la ville, justement.
- Speaker #1
Oui, le silence. Et c'est nous, on est à une heure, un spot qui est hyper sympa et qui ne nécessite même pas forcément d'avoir un cacasse spécial pour... pour un... Voilà, rouler dans les villes. Mais c'est le silence du désert qui est absolument incroyable.
- Speaker #0
Alors, on est d'accord que quoi qu'on fasse, ou presque, à Dubaï, ville ou désert, c'est des paysans de toute façon, non ?
- Speaker #1
Tout à fait. En fait, moi, c'est ce qui continue de me frapper aujourd'hui, c'est que c'est une ville, on dit New York, la ville qui ne dort jamais, mais en fait, c'est Dubaï. Donc voilà. Et puis, au niveau de la ville en elle-même, ça ne s'arrête pas. Et puis, ils n'ont pas fini. Ils ont des projets paraniques, des projets de dingue. Ils sont hyper ambitieux. Donc, c'est la ville en elle-même et des paysans. Vertigineuse, j'irais surtout avec la Bourge-Ralifa qui ressemble vraiment à une aiguille. Le ciel, moi, je la trouve vraiment sublime, cette tour. Et après, bien évidemment, toute la partie désert. Et ensuite, il y a aussi tous les autres émirats parce qu'il y a aussi la partie Ras Al Khaïma qui est très montagneuse. Il y a quand même pas mal de choses à voir.
- Speaker #0
Et tout ça, c'est à une distance raisonnable de Dubaï. Oui,
- Speaker #1
Rakh, Rakh al-Khaïma, pardon. On est à une heure de voiture.
- Speaker #0
Alors, avant de passer à autre chose, je reviens sur un mot-clé que tu as mentionné au tout début et je m'en doutais, c'est superficiel. Bon, alors, on a une meilleure idée de la ville désormais, mais est-ce que quand on y habite ou quand on s'y balade, on a l'impression de ce côté superficiel, justement, où c'est quand même... suffisamment bien fait pour ne pas avoir cette impression ?
- Speaker #1
Je ne l'ai pas parce que j'habite dans un quartier où je vais quasiment tout à pied, où je vais à la plage à pied, où je fais mes courses à pied et c'est un point où je n'ai pas de building, je n'ai pas de quartier et je ne me sens pas du tout justement happée par tout ce qui est, oui, les hôtels de luxe parce que je vis dans un endroit où on est assez plutôt, on est dans notre cocon en fait.
- Speaker #0
Ok, une belle première approche avec déjà plein d'infos sur comment bien visiter Dubaï, Laura et ses environs. Mais ce n'est pas fini, on va aborder l'aspect culturel et plein d'autres choses encore dans quelques minutes. Le temps d'une parenthèse insolite. On part manger une raclette à Dubaï parce qu'avec 45 degrés, parfois le fromage fond beaucoup plus vite, donc ça peut être utile. Et je pense que tu vois très bien de quoi je parle.
- Speaker #1
Oui, je connais très bien Maison du Four, Rodolphe et Alix. Je suis moi-même cliente et j'achète mes fromages à raclette chez eux. Mais ils ne font pas que de la raclette. Ils font aussi plein d'autres choses. Ils ont plein d'autres produits de très grande qualité. Et nous, en tant que Français, on adore. On adore. J'imagine. Ça nous fait sentir comme à la maison, comme en France.
- Speaker #0
Ils vont tout nous dire maintenant avec Gauthier, justement.
- Speaker #3
Le français dans le monde.
- Speaker #2
Le podcast.
- Speaker #4
Tendez bien l'oreille. Dans ce podcast, nous allons vous proposer de manger une raclette française. À Dubaï. Oui, tout est possible aujourd'hui. Bonjour Alix, bonjour Rodolphe.
- Speaker #5
Bonjour Mathieu.
- Speaker #4
On revient un peu en arrière tous les deux. On retourne en Savoie pour Alix. Tu es née en Savoie, près du lac du Bourget. Il va y avoir les études. Tu connais Rodolphe à 13 ans, tu le connaissais déjà. C'est celui qui allait devenir ton futur mari.
- Speaker #3
Exactement. On s'est rencontrés en fait, on était dans la même école. Donc, on avait un ami en commun. Et comme Rodolphe et cet ami en commun étaient un peu des kanks, ils ont tous les deux redoublé l'un après l'autre. Et en fait, Rodolphe s'est retrouvé dans la classe. Rodolphe dans la classe. Et il y a eu une chaîne d'amitié qui s'est créée. Donc, on se voyait comme ça grâce à cet ami en commun. Qui d'ailleurs,
- Speaker #5
en question, est devenu le parrain de notre suite.
- Speaker #4
Au passage, disons-le, il va être content d'ailleurs qu'on parle de lui dans ce podcast.
- Speaker #3
Et c'est notre témoin de mariage, enfin le témoin de Rodolphe. Donc c'est toujours notre ami, malgré toutes les années. Et puis voilà.
- Speaker #4
Et quant à Rodolphe, né à Paris, tu as beaucoup aimé être en Bourgogne. Et ça peut se comprendre, c'est une jolie région française. Vous vous retrouvez à Paris un peu plus tard. Vous êtes en couple aujourd'hui. Alix va avoir une envie d'expatriation. Tu sais expliquer pourquoi tu as eu envie de proposer ? de partir à Bangkok, en Thaïlande, avec ton amoureux.
- Speaker #3
Alors, j'ai pas mal à bougeotte. Je pense que c'est un virus inoculé par mes parents qui ont eu eux aussi la bougeotte, et qui l'ont toujours d'ailleurs. Et c'est vrai que je m'étais toujours dit qu'après mes études, je souhaitais partir. Alors, je n'ai pas une explication très rationnelle, c'était juste une envie d'aller loin. Et l'Asie en particulier, parce que c'est toujours été un continent... apprécié et j'ai réussi à convaincre Rodolphe, je ne sais plus comment sans doute l'amour et les bonnes forces de suivre un Bangkok avec une balise chacun et en aller simple et pas beaucoup d'argent en poche et ça a fonctionné ça fait de bons souvenirs aujourd'hui exactement et
- Speaker #4
qu'est-ce qui a fait que vous avez quitté la Thaïlande pour Dubaï ?
- Speaker #5
Alors, c'est un peu moi qui ai dû, entre guillemets, expliquer ça, mais j'ai travaillé dans l'hôtellerie à Bangkok, en Thaïlande, en fait, une vraie région de l'hôtellerie. Puis Bangkok est une ville, en fait, très, très, avec un climat politique très instable. Et régulièrement, pendant tous les deux ou trois ans, un coach militaire, des... couvre-feu, etc. Donc l'hôtellerie, on a été complètement, on a énormément bâti et moi je me suis retrouvé sans boulot un peu du jour au lendemain. À cause de ça, j'ai cru que j'allais retrouver tout de suite parce que je pensais que les manifestations ça ne durait pas. Ça a duré des mois et même les offres, l'offre qu'on a pu nous faire, à un moment on l'a retirée en disant que finalement il n'y avait pas de position possible. Donc ça a accéléré un peu notre départ parce qu'à un moment il a fallu aller chercher ailleurs parce que moi je ne pouvais plus. Et... Et c'est dans ce contexte-là qu'on a commencé à chercher dans quelle ville on pourrait aller, où moi je trouverais un nouveau boulot avec plein de nouvelles possibilités, et où Alix pourrait elle-même aussi trouver quelque chose et qu'on ne se retrouve pas dans la situation inverse où c'est moi qui trouve et plus Alix.
- Speaker #4
Alors, si mes informations sont bonnes, au passage, je salue Tiffen, votre responsable com avec qui j'ai préparé cette interview. En 2016, Rodolphe, tu vas créer la maison du four avec 2F, petite entreprise. On commande en ligne et tu livres des produits français aux Français expatriés à Dubaï et aux autres, tous ceux qui ont envie de bien manger, grosso modo. Et tout ça va prendre une autre dimension pendant le Covid. Le Covid où on s'est tous retrouvés enfermés chez soi, bloqués. Et contre toute attente, et comme dans pas mal de business, Terushik est aussi né grâce au Covid, c'est une drôle de phrase, mais à l'occasion du Covid, il y a eu une explosion des ventes de la Maison du Four.
- Speaker #5
Oui, absolument. En fait, on l'a dit, les gens étaient chez eux. Ils travaillaient chez eux, ils étaient chez eux en famille. Il y a un peu moins d'activités, fortement. Il faut chercher à faire des activités à l'après-soir. La cuisine, c'est quand même probablement le premier truc auquel on pense quand on est chez soi et qu'on est un peu bloqué. En plus, c'est forcément quelque chose d'assez réconfortant. De bien se nourrir et de préparer des bons repas, ça reste quelque chose de réconfortant. Donc, naturellement, de toute façon, le trafic s'est porté sur des sites comme les nôtres. Très vite, très vite, très fort. Paradoxalement, d'ailleurs... On n'était pas encore en lockdown, les gens se sont mis à commander d'un jour à l'autre de manière énorme suite aux annonces d'Emmanuel Macron de confinement en France, alors que même nous n'étions pas encore confinés et qu'on n'était que deux semaines après. Mais donc ça c'est marrant parce que notre clientèle qui était quand même très majoritairement française à ce moment-là s'est portée sur l'idée qu'ils allaient de toute façon rester enfermés chez eux. Et puis, ça a amené beaucoup de gens nouveaux. Simplement, il n'y a pas que les Français qui vont chercher à bien se nourrir pendant cette période. Plein de gens, plein de toutes les nationalités. C'est le côté sympa de Dubaï, c'est que ça réunit à peu près toutes les nationalités du monde sur une ville de 3 millions d'habitants, donc c'est en tout cas sur un pays de 10 millions, en tout cas avec les Ibn Arra. Et donc, beaucoup, beaucoup de nouvelles clientèles. Avec du coup un ratio de clients français qui était probablement de 75 à 80% avant le Covid et qui aujourd'hui, après deux ans de travail assez incarné, doit être de l'ordre de 40% français et de 75% d'un mix de nationalité et de tout genre.
- Speaker #4
Si, auditeurs expatriés, si la charcuterie et le fromage français vous manquent, fermez tout de suite la radio, coupez immédiatement, basculez sur une autre radio parce que là vous n'allez pas supporter ce qui va arriver. On s'est promenés sur le site de la Maison du Four. Tout ce qu'on aime, les bons fromages, les bons yaourts, de la charcuterie, du pain, on trouve de tout. Comment vous faites déjà pour vous alimenter avec ces produits à destination de Dubaï ? Et autre question, on le disait tout à l'heure, aujourd'hui il fait 45 degrés chez vous, comment vous gérez la livraison ?
- Speaker #3
Alors nous, on a fait un choix depuis le départ, même si ça a été plus ou moins linéaire, de sourcer nous-mêmes nos produits. Donc la majorité de nos produits, on les source nous-mêmes. On a des relations personnelles avec nos producteurs et fournisseurs. La majorité est en Europe. Je dis Europe, même si la plus grosse majorité, c'est la France. On a aussi des Belges, des Suisses, des Luxembourgeois et des Espagnols. Donc, c'est important. Et un peu d'Italien, qu'on espère agrandir. Et on se fournit aussi localement. On travaille avec des entrepreneurs locaux. locaux, c'est important pour nous, ça nous tient à cœur de travailler avec des gens ici. Donc ça, c'est nous qui sourçons nous-mêmes et on gère la logistique avec un impostateur assez connu, il s'appelle Bouloré, qui s'occupe de nos shipments. On a des shipments aériens et maritimes. Et pardon, excuse-moi, tu m'avais dit la deuxième question.
- Speaker #4
La deuxième étape, c'est quand vous livrez chez le client. Je suppose que vous avez tout un système pour garder tout ça au frais.
- Speaker #3
Oui, en fait, ça, ça a toujours été plutôt facile. C'est vrai que c'est une question qui a été très récurrente chez nos clients. On n'a jamais eu tellement de soucis. On s'est équipé de camions bien sans fouillard, le petit forestier. avec un bon système de réfrigération et de congélation. Donc, on a même des produits survolés. Donc, ça, ce n'est pas un souci pour nous. Et après, notre transporteur, le Bouloré, depuis la France, il gère ça avec des températures positives ou négatives en fonction des produits. On récupère ça dans un verre d'eau digéré, dans un frigo ou au freezer. Et on livre avec des camions équipés pour.
- Speaker #4
Vous êtes installé dans un quartier industriel en plein centre de Dubaï. C'est Alcoz, c'est ça ?
- Speaker #5
Oui, absolument. C'est une zone un peu à part parce que c'est une zone de hangars, semi ou petite industrie plutôt au storage, et qui est en plein milieu de Dubaï.
- Speaker #4
Et il y a 13 salariés maintenant ?
- Speaker #5
13 salariés, plus nous deux, Alex et moi exactement. 15 personnes en tout.
- Speaker #4
Eh bien, la maison du four s'est agrandie.
- Speaker #5
Bien sûr.
- Speaker #3
On espère que ça va continuer. C'est normalement supposé passer plutôt aux alentours de Disney's Fashions d'ici la fin de l'été.
- Speaker #4
Alix Rodolphe, la France est quand même un peu loin. Vous la suivez du regard, vous suivez son actualité, vous écoutez sa musique ou finalement, vous êtes complètement intégrée au rythme de Dubaï ?
- Speaker #1
Alors...
- Speaker #3
On peut dire que c'est un peu les deux. On a beaucoup de famille. Donc, c'est important pour nous de revenir chaque année. En plus, on a un petit garçon qui a besoin de connaître sa famille. Donc, on revient chaque été pour qu'il apprenne à connaître sa famille. Mais vous l'aurez compris, très familier, tous les deux. C'est important pour nous. Et du coup, par essence, ça nous connecte à la France. Ça nous permet de garder des liens assez au fond avec la France. Et puis, on n'est pas partis parce qu'on avait un problème avec la France. On avait juste des envies d'ailleurs et de découvrir d'autres pays. Mais on sait qu'un jour, on reviendra avec plaisir en France. Et on adore la France et la représenter par notre folie, par les bonnes choses qu'on vend. Ce n'est pas du tout une rupture d'être parti comme ça. mais aussi on a vraiment adopté Dubaï qui est on peut le dire une ville Vraiment agréable à vivre. On habite dans un oasis de paix, avec des nationalités, des gens de tous les pays du monde. C'est vraiment... Les gens, on est en harmonie, on est en sécurité. On est bien ici. On ne se tente pas de souhait de repartir tout de suite.
- Speaker #5
Et j'ajouterais qu'on a effectivement la communauté expatriée française ici, ou d'une manière générale, plutôt pas que française du tout. a tendance à rester, on est toujours très surpris quand on arrive, de voir que les gens sont là depuis déjà de nombreuses années, et ils restent, ils restent pour des longues, très longues périodes, souvent 3, 4, 5 fois plus longues que ce qui s'était prévu à l'origine, et on se fait du coup de vrais cercles d'amis. C'est un grand but.
- Speaker #4
Eh bien, bravo en tout cas pour la maison du four installée à Dubaï. Vous pouvez commander sur Deliveroo et Instashop. Instashop, on ne connaît pas ici chez nous en Europe, mais c'est très connu chez vous. Bon développement, vous nous tenez au courant pour le futur et au plaisir de vous retrouver sur cette antenne.
- Speaker #3
Merci beaucoup.
- Speaker #5
Merci. Bonne journée.
- Speaker #3
Merci.
- Speaker #1
Chaque week-end, zoom sur une ville d'expat. Avec Olivier Joffry.
- Speaker #0
Elle était bien bonne cette raclette dubaillotte. Je ne pensais pas dire cette phrase un jour d'ailleurs. Raclette Dubaï. Pour moi ça n'allait pas ensemble, mais bon pourquoi pas. Nous sommes avec Laura Vessier-Bréau, expat à Dubaï, pour tout cet épisode de Vivre à, consacré à Dubaï. Ça tombe bien. On s'est bien baladé tout à l'heure. Maintenant on va s'intéresser à tout le reste. Quelque part la culture par exemple. Culture en général, culture locale. Quelles sont les choses à savoir, Laura, pour mieux vivre à Dubaï quand on débarque ? Des choses à faire ou à ne pas faire par exemple.
- Speaker #1
Bon, ça fait 8 ans que je suis là, comme je le disais. Justement. On a vu un retournement de situation, un changement au niveau de la culture locale. Notamment, on vit dans un pays arabe, un pays musulman. Donc, il y a quand même des choses à savoir et à respecter. Quand moi, je suis arrivée, les week-ends étaient vendredi, samedi. On travaillait le dimanche. D'accord. Il y a deux ans, ils se sont animés sur le reste du monde, donc l'Asie. Et c'est le seul pays du Golfe qui a maintenant son week-end samedi-dimanche. Donc voilà. Après, au niveau des fêtes, disons là par exemple, trois semaines c'est Noël, c'est comme si on était à Paris. Là, je suis allée faire mes courses ce matin. On vend même maintenant des crèches chez Carrefour. Je trouve ça incroyable parce que moi quand je suis arrivée il y a huit ans, je suis arrivé à Je crois que deux mois après, c'était le ramadan. C'était une expérience de vivre le ramadan à Dubaï il y a huit ans. Tu t'arrivais à aller au mall, par exemple, il n'y avait pas de musée. Tous les restaurants étaient fermés. Ou alors avec des gros rideaux noirs pour cacher les clients qui étaient en train de manger. Et du coup, comme tu es dans le pays, tu dois respecter la loi. C'est la loi, donc tu ne dois pas manger, ni manger, ni boire en public.
- Speaker #0
Et ça, ça a changé aussi au niveau des règles du ramadan ?
- Speaker #1
Oui. Parce que maintenant, tu vois, dans les malls, là, le dernier Ramadan, les restaurants étaient ouverts. Tout le monde mangeait aux yeux et aux yeux de tout le monde. Et pareil sur la plage. Pas du tout de restrictions. Alors, il faut quand même respecter un minimum. Il ne faut pas non plus sortir et faire un pique-nique énorme sur la plage, par exemple. Mais c'est toléré. Avant, ce n'était pas du tout toléré.
- Speaker #0
C'est toléré dans des coins touristiques ou un peu partout ?
- Speaker #1
Un peu partout. Après, évidemment, tu ne vas pas boire ta bouteille d'eau au pied des marches de l'entraînement. Évidemment.
- Speaker #0
Donc, une ouverture à ce niveau-là. Et puis, peut-être aussi un meilleur alignement pour le business.
- Speaker #1
Définitivement, bien sûr. En plus, là, cette année, le ramadan, tout le moment, il marche. Donc, il y a plein de saisons touristiques. Donc, oui, ils sont obligés de s'aligner là-dessus parce que Dubaï vit du tourisme.
- Speaker #0
J'allais te demander justement, tu as changé un peu ton attitude depuis que tu es arrivée à Dubaï en tant que femme ? Non,
- Speaker #1
franchement, Dubaï fait partie d'un des pays les plus safe au monde en général. Et en tant que femme, il y avait une étude qui était sortie. Moi, je n'ai jamais eu un problème. Je ne me suis jamais sentie en quelconque danger dans un taxi pareil. Je ne me suis jamais sentie mal à l'aise. Je me suis toujours habillée comme je voulais, tout en respectant bien évidemment... Dans un mall, tu ne vas pas habiller en mini-short ultra court. Non, je t'habille en fonction d'homme. Mais à aucun moment, je ne me suis sentie mal à l'aise. Et ça n'a pas de prix.
- Speaker #0
Et par rapport au travail, tu travailles toi pour des clients du Bayotte ou pas ? Et si c'est le cas, comment ça se passe ? Est-ce que là aussi, il y a des choses à savoir pour mieux faire du business ? Soyons honnêtes avec eux, ou c'est quand même assez ouvert là aussi ?
- Speaker #1
Alors moi, je suis indépendante, je suis freelance depuis deux ans maintenant. Avant, j'ai travaillé en agence de com. Donc, je n'ai jamais vraiment travaillé avec des inératiques. J'en connais, j'ai côtoyé, mais en direct, non. En revanche, j'ai travaillé beaucoup avec d'autres pays du globe, notamment l'Arabie Saoudite. Mais moi, là, mes clients principaux, ce sont des startups qui ont été montées par des expats et pas mal de clients français ou francophones.
- Speaker #0
D'accord, qui sont basés à Dubaï eux-mêmes ou qui sont un petit peu partout ?
- Speaker #1
Oui, ils sont basés à Dubaï. J'ai des clients qui sont basés à Dubaï ou sinon j'ai des clients qui sont en France ou autre part,
- Speaker #0
en Europe. Et monter ton entreprise sur place, ça a été compliqué ?
- Speaker #1
Très simple. Surtout moi, je vends des services. Je n'ai pas de point de vente, je n'ai pas de stock. C'est très facile, en une heure. C'est ça aussi la beauté de ce pays. Tout est fait pour se faciliter les choses. J'ai une licence, une licence freelance qui me permet de pouvoir exercer mes services comme je veux et de pouvoir facturer.
- Speaker #0
Alors, imaginons un de nos auditeurs, une de nos auditrices se dit en nous écoutant, j'ai vraiment envie de m'expatrier là-bas, ça me correspond, c'est ce que j'ai envie de faire, c'est ma prochaine étape. Est-ce que toi, tu as des conseils par rapport à quand tu es arrivé toi-même, il y a huit ans, de choses à connaître, de démarches qu'il faut absolument faire, des choses à ne pas faire encore une fois ? Est-ce que tu as des conseils, des évidences à donner à ceux qui voudraient faire la même chose que toi ?
- Speaker #1
Dubaï, soit on aime, soit on déteste. Moi, ça a été compliqué au début parce que moi, je suis arrivée sans boulot en fait. Et j'ai eu beaucoup de mal à trouver un job. Et à l'époque, moi, je n'étais pas mariée, donc je n'avais pas de visa. Et à l'époque, un visa tourist, c'était un mois. Donc, je devais sortir du pays tous les mois. Donc, ce qui faisait qu'on allait en Oman tous les mois, même juste pour passer la frontière et pour re-rentrer, pour que je puisse rester dans le pays.
- Speaker #0
Et il fallait sortir du pays combien de temps ? Pour que ça soit validé ? Oui,
- Speaker #1
pour même deux minutes. Ah oui ? Oui, oui, oui. Moi, je te dis, soit on partait en week-end normal, mais sinon, on faisait juste l'aller-retour à la frontière parce qu'on est à...
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
C'était juste pour avoir mon tampon sur le passeport et pour pouvoir revenir. Donc, voilà. Et puis, bon, après, j'ai eu un peu de mal à trouver un boulot qui me plaisait, à me plaire aussi à Dubaï. Ça a été difficile. Ma famille me manquait. Donc, en fait, ça dépend vraiment dans quelles conditions vous venez. si vous venez seul, si vous venez en couple ou si vous venez en famille avec des enfants.
- Speaker #0
Voilà, ce n'est pas la même expatriation du tout.
- Speaker #1
Ce n'est pas les mêmes expériences. Ça dépend aussi dans quel domaine, en fait, quelle industrie. Chaque industrie est différente et ça recrute dans tel secteur, mais ça recrute dans l'autre. C'est beaucoup plus concurrentiel dans certains secteurs, moins dans d'autres. Donc, il y a tout ça vraiment à prendre en charge. En fait, il faut vraiment bien se renseigner. Il faut déjà venir avant, voir si la ville vous plaît. venir aussi à une bonne période, ne pas venir en plein été, ne pas venir en plein mois de juillet, parce que sinon, alors là, c'est clair que ce n'est même pas la peine. Donc voilà, il y a vraiment quand même des choses à savoir se renseigner. Il y a plein de groupes Facebook sur les différents médias francophones. Il y a le petit journal de Baye.
- Speaker #0
La radio des Français dans le monde.
- Speaker #1
Oui, pardon, c'est vrai aussi. Donc voilà.
- Speaker #0
Ok, Laura, je te remercie beaucoup d'avoir partagé toutes ces infos avec nous. Une question, la dernière en ce qui me concerne, que je pose souvent, quels sont tes projets pour les prochaines années ? Rester à Dubaï, partir ailleurs ou t'es plus en mode, on verra bien ce qui se présente ?
- Speaker #1
Non, pour l'instant, on a prévu de rester à Dubaï et à la fin, on verra bien ce qui se présente.
- Speaker #0
Très bien, très bien. Merci beaucoup. Profite bien de Dubaï. Et puis, merci de ton témoignage et sans doute à bientôt.
- Speaker #1
Merci beaucoup Olivier, à très bientôt.
- Speaker #0
Et bien pour moi cet épisode de vivre à Dubaï est une bonne nouvelle en quelque sorte. Cette ville extrême qualifiée parfois de superficielle et pas forcément facile à vivre, surtout en plein été où il peut faire jusqu'à 72 degrés ressenti, genre en plein soleil, et bien avec un peu d'adaptation, Dubaï est aussi une ville où il fait bon vivre, où on peut s'éloigner de ce côté artificiel si on a la chance de pouvoir le faire, où on peut profiter d'une vie de quartier à taille plus humaine, tout faire à pied par exemple. et profiter de la plage de novembre à avril, avec des températures beaucoup plus clémentes. Une ville nature aussi quelque part, puisque le désert et ses excursions en 4x4, ses nuits étoilées, n'est jamais bien loin. Mais c'est surtout, comme on l'a dit plusieurs fois dans cet épisode, un dépaysement garanti à 6 heures d'avion maximum de la France et avec un décalage horaire de 2 ou 3 heures seulement. A méditer. A la prochaine et bon voyage d'ici là.
- Speaker #1
Salut !