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Vivre avec peu, ailleurs : l'expatriation décroissante

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02min |22/06/2025
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Face à un modèle de société fondé sur la croissance, l'accumulation et la vitesse, un nombre croissant de Français font un choix de rupture : s’expatrier pour ralentir, simplifier, alléger. Ce podcast explore une tendance encore discrète mais croissante — celle de l’expatriation dite “décroissante” ou minimaliste. Non pas motivée par la recherche d’une promotion ou d’un meilleur salaire, mais par le désir d’un mode de vie plus épuré, plus libre, souvent plus proche de la nature.

Le phénomène, documenté notamment par l’enquête Expat Insider d’InterNations (2024), révèle que 58 % des expatriés vivant dans des zones rurales ou secondaires affirment avoir réduit leurs dépenses fixes de manière significative sans pour autant sacrifier leur qualité de vie. Les pays les plus souvent cités sont la Thaïlande, le Costa Rica, le Mexique, la Géorgie ou encore l’Indonésie — des destinations où le coût de la vie peut être trois à cinq fois inférieur à celui d’une grande ville européenne, selon Numbeo.

Mais la motivation ne se résume pas à une équation budgétaire. Il s’agit aussi d’une quête de cohérence. De nombreux “downshifters” — ces personnes qui choisissent volontairement de réduire leurs revenus pour gagner en qualité de vie — évoquent une amélioration marquée de leur bien-être psychologique. L’Université de Lausanne, dans une étude de 2022, a mis en évidence que ces trajectoires de ralentissement, lorsqu’elles sont choisies plutôt que subies, s’accompagnent d’une hausse du sentiment d’autonomie et d’équilibre personnel.

Concrètement, cela se traduit par des choix de vie radicaux : quitter des logements trop grands, abandonner les biens superflus, vivre dans des structures simples, et parfois troquer ses compétences contre le logement ou la nourriture. Nombre d’expatriés minimalistes optent pour le bénévolat, le volontariat, ou lancent de petites activités économiques locales, souvent dans les domaines de l’artisanat, du soin, de l’agriculture ou du tourisme durable.

Il y a bien sûr des contraintes. Ces pays n’offrent pas les mêmes protections sociales qu’en Europe. Il faut accepter une certaine instabilité, l’absence de couverture santé universelle, parfois des barrières culturelles ou linguistiques. Mais pour beaucoup, le gain en temps, en clarté mentale, et en alignement personnel dépasse largement ces incertitudes.

Cette forme d’expatriation constitue aussi une critique implicite du modèle occidental productiviste. En s’affranchissant de l’accumulation matérielle, ces expatriés redéfinissent la notion même de richesse : ce n’est plus la possession, mais la liberté, la créativité, le lien aux autres, qui sont valorisés. Le minimalisme devient ici un levier de transformation existentielle, bien au-delà d’un simple “mode de vie”.


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Podcast (juin 2025)

Francaisdanslemonde.fr est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale.
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Face à un modèle de société fondé sur la croissance, l'accumulation et la vitesse, un nombre croissant de Français font un choix de rupture : s’expatrier pour ralentir, simplifier, alléger. Ce podcast explore une tendance encore discrète mais croissante — celle de l’expatriation dite “décroissante” ou minimaliste. Non pas motivée par la recherche d’une promotion ou d’un meilleur salaire, mais par le désir d’un mode de vie plus épuré, plus libre, souvent plus proche de la nature.

Le phénomène, documenté notamment par l’enquête Expat Insider d’InterNations (2024), révèle que 58 % des expatriés vivant dans des zones rurales ou secondaires affirment avoir réduit leurs dépenses fixes de manière significative sans pour autant sacrifier leur qualité de vie. Les pays les plus souvent cités sont la Thaïlande, le Costa Rica, le Mexique, la Géorgie ou encore l’Indonésie — des destinations où le coût de la vie peut être trois à cinq fois inférieur à celui d’une grande ville européenne, selon Numbeo.

Mais la motivation ne se résume pas à une équation budgétaire. Il s’agit aussi d’une quête de cohérence. De nombreux “downshifters” — ces personnes qui choisissent volontairement de réduire leurs revenus pour gagner en qualité de vie — évoquent une amélioration marquée de leur bien-être psychologique. L’Université de Lausanne, dans une étude de 2022, a mis en évidence que ces trajectoires de ralentissement, lorsqu’elles sont choisies plutôt que subies, s’accompagnent d’une hausse du sentiment d’autonomie et d’équilibre personnel.

Concrètement, cela se traduit par des choix de vie radicaux : quitter des logements trop grands, abandonner les biens superflus, vivre dans des structures simples, et parfois troquer ses compétences contre le logement ou la nourriture. Nombre d’expatriés minimalistes optent pour le bénévolat, le volontariat, ou lancent de petites activités économiques locales, souvent dans les domaines de l’artisanat, du soin, de l’agriculture ou du tourisme durable.

Il y a bien sûr des contraintes. Ces pays n’offrent pas les mêmes protections sociales qu’en Europe. Il faut accepter une certaine instabilité, l’absence de couverture santé universelle, parfois des barrières culturelles ou linguistiques. Mais pour beaucoup, le gain en temps, en clarté mentale, et en alignement personnel dépasse largement ces incertitudes.

Cette forme d’expatriation constitue aussi une critique implicite du modèle occidental productiviste. En s’affranchissant de l’accumulation matérielle, ces expatriés redéfinissent la notion même de richesse : ce n’est plus la possession, mais la liberté, la créativité, le lien aux autres, qui sont valorisés. Le minimalisme devient ici un levier de transformation existentielle, bien au-delà d’un simple “mode de vie”.


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Le phénomène, documenté notamment par l’enquête Expat Insider d’InterNations (2024), révèle que 58 % des expatriés vivant dans des zones rurales ou secondaires affirment avoir réduit leurs dépenses fixes de manière significative sans pour autant sacrifier leur qualité de vie. Les pays les plus souvent cités sont la Thaïlande, le Costa Rica, le Mexique, la Géorgie ou encore l’Indonésie — des destinations où le coût de la vie peut être trois à cinq fois inférieur à celui d’une grande ville européenne, selon Numbeo.

Mais la motivation ne se résume pas à une équation budgétaire. Il s’agit aussi d’une quête de cohérence. De nombreux “downshifters” — ces personnes qui choisissent volontairement de réduire leurs revenus pour gagner en qualité de vie — évoquent une amélioration marquée de leur bien-être psychologique. L’Université de Lausanne, dans une étude de 2022, a mis en évidence que ces trajectoires de ralentissement, lorsqu’elles sont choisies plutôt que subies, s’accompagnent d’une hausse du sentiment d’autonomie et d’équilibre personnel.

Concrètement, cela se traduit par des choix de vie radicaux : quitter des logements trop grands, abandonner les biens superflus, vivre dans des structures simples, et parfois troquer ses compétences contre le logement ou la nourriture. Nombre d’expatriés minimalistes optent pour le bénévolat, le volontariat, ou lancent de petites activités économiques locales, souvent dans les domaines de l’artisanat, du soin, de l’agriculture ou du tourisme durable.

Il y a bien sûr des contraintes. Ces pays n’offrent pas les mêmes protections sociales qu’en Europe. Il faut accepter une certaine instabilité, l’absence de couverture santé universelle, parfois des barrières culturelles ou linguistiques. Mais pour beaucoup, le gain en temps, en clarté mentale, et en alignement personnel dépasse largement ces incertitudes.

Cette forme d’expatriation constitue aussi une critique implicite du modèle occidental productiviste. En s’affranchissant de l’accumulation matérielle, ces expatriés redéfinissent la notion même de richesse : ce n’est plus la possession, mais la liberté, la créativité, le lien aux autres, qui sont valorisés. Le minimalisme devient ici un levier de transformation existentielle, bien au-delà d’un simple “mode de vie”.


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Mais la motivation ne se résume pas à une équation budgétaire. Il s’agit aussi d’une quête de cohérence. De nombreux “downshifters” — ces personnes qui choisissent volontairement de réduire leurs revenus pour gagner en qualité de vie — évoquent une amélioration marquée de leur bien-être psychologique. L’Université de Lausanne, dans une étude de 2022, a mis en évidence que ces trajectoires de ralentissement, lorsqu’elles sont choisies plutôt que subies, s’accompagnent d’une hausse du sentiment d’autonomie et d’équilibre personnel.

Concrètement, cela se traduit par des choix de vie radicaux : quitter des logements trop grands, abandonner les biens superflus, vivre dans des structures simples, et parfois troquer ses compétences contre le logement ou la nourriture. Nombre d’expatriés minimalistes optent pour le bénévolat, le volontariat, ou lancent de petites activités économiques locales, souvent dans les domaines de l’artisanat, du soin, de l’agriculture ou du tourisme durable.

Il y a bien sûr des contraintes. Ces pays n’offrent pas les mêmes protections sociales qu’en Europe. Il faut accepter une certaine instabilité, l’absence de couverture santé universelle, parfois des barrières culturelles ou linguistiques. Mais pour beaucoup, le gain en temps, en clarté mentale, et en alignement personnel dépasse largement ces incertitudes.

Cette forme d’expatriation constitue aussi une critique implicite du modèle occidental productiviste. En s’affranchissant de l’accumulation matérielle, ces expatriés redéfinissent la notion même de richesse : ce n’est plus la possession, mais la liberté, la créativité, le lien aux autres, qui sont valorisés. Le minimalisme devient ici un levier de transformation existentielle, bien au-delà d’un simple “mode de vie”.


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