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Futuribles, le podcast

République démocratique du Congo : un géant malade en quête d’avenir | Table ronde du 26 septembre 2023

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1h32 |26/09/2023
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1h32 |26/09/2023
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Description

Après plus de 60 années d’indépendance, la république démocratique du Congo (RDC), pourtant incomparablement pourvue en ressources naturelles, n’arrive toujours pas à satisfaire les  besoins élémentaires de ses citoyens pour une vie décente. 


Riche d’un réseau hydrographique à fort potentiel, la RDC dispose a priori  de suffisamment de puissance hydroélectrique pour éclairer le continent  africain, mais elle s’avère incapable de fournir du courant électrique  régulièrement aux résidents de Kinshasa, sa capitale, située à 225 kilomètres du barrage d’Inga. 


Aujourd’hui, la RDC est un État fragile. Ses services publics ne sont pas en mesure de remplir leurs missions de maintien de l’ordre, de sécurité, de mobilisation des ressources financières indispensables à toute action gouvernementale, et de prestation des services essentiels à la population.  


Erratique en termes de gouvernance, défaillante sur le plan économique, peu dotée en infrastructures, la RDC est également un pays régulièrement envahi, occupé et pillé par ses voisins. En août 2023, les Nations unies se sont notamment alarmées de la dégradation de la
situation humanitaire dans trois provinces de l’est de la RDC, où près de 3,3 millions de personnes ont été déplacées depuis mars 2022. Les groupes armés sévissent dans une grande partie de l’est de la RDC depuis trois décennies — héritage de guerres régionales qui ont eu lieu dans les années 1990 et 2000, lorsque le pays a frôlé l’éclatement.  


Depuis fin 2021, la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23), épaulée par l’armée rwandaise sur le sol congolais, a repris les armes et provoqué la fuite de plusieurs centaines de milliers de personnes dans la province du Nord-Kivu. 


Comment en sommes-nous arrivés là ? Quels acteurs, quelles trajectoires permettent d’appréhender les évolutions de la fragile, mais résiliente, nation congolaise entre 1960 et 2022 ? 


Alors qu’elle dispose de ressources clefs pour la transition énergétique — minerais pour les technologies bas-carbone et l’industrie numérique, forêt primaire pour la séquestration du carbone — particulièrement convoitées, et que l’Afrique centrale fait l’objet d’une concurrence accrue entre grandes et moyennes puissances (États-Unis, Chine, Russie, France…), quel avenir peut-on envisager pour la RDC à l’horizon 2040 ?  


Tel était l’objet de la table ronde organisée autour de Filip Reyntjens, constitutionnaliste
belge, juriste, ancien expert auprès du tribunal pénal international pour le Rwanda et professeur émérite à l’université d’Anvers, et Rémy Bazenguissa-Ganga, socio-anthropologue, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et membre de l’Institut des mondes africains (IMAF). Cette table ronde s’est tenue le 26 septembre 2023, de 17h à 19h, en visioconférence uniquement. Elle était animée par Thierry Hommel, conseiller scientifique de Futuribles International. 


Le site Internet de Futuribles : https://www.futuribles.com/

Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux :

👉 LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/futuribles/

👉 Facebook : https://www.facebook.com/FuturiblesInternational

👉 Twitter : https://twitter.com/futuribles_int



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Après plus de 60 années d’indépendance, la république démocratique du Congo (RDC), pourtant incomparablement pourvue en ressources naturelles, n’arrive toujours pas à satisfaire les  besoins élémentaires de ses citoyens pour une vie décente. 


Riche d’un réseau hydrographique à fort potentiel, la RDC dispose a priori  de suffisamment de puissance hydroélectrique pour éclairer le continent  africain, mais elle s’avère incapable de fournir du courant électrique  régulièrement aux résidents de Kinshasa, sa capitale, située à 225 kilomètres du barrage d’Inga. 


Aujourd’hui, la RDC est un État fragile. Ses services publics ne sont pas en mesure de remplir leurs missions de maintien de l’ordre, de sécurité, de mobilisation des ressources financières indispensables à toute action gouvernementale, et de prestation des services essentiels à la population.  


Erratique en termes de gouvernance, défaillante sur le plan économique, peu dotée en infrastructures, la RDC est également un pays régulièrement envahi, occupé et pillé par ses voisins. En août 2023, les Nations unies se sont notamment alarmées de la dégradation de la
situation humanitaire dans trois provinces de l’est de la RDC, où près de 3,3 millions de personnes ont été déplacées depuis mars 2022. Les groupes armés sévissent dans une grande partie de l’est de la RDC depuis trois décennies — héritage de guerres régionales qui ont eu lieu dans les années 1990 et 2000, lorsque le pays a frôlé l’éclatement.  


Depuis fin 2021, la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23), épaulée par l’armée rwandaise sur le sol congolais, a repris les armes et provoqué la fuite de plusieurs centaines de milliers de personnes dans la province du Nord-Kivu. 


Comment en sommes-nous arrivés là ? Quels acteurs, quelles trajectoires permettent d’appréhender les évolutions de la fragile, mais résiliente, nation congolaise entre 1960 et 2022 ? 


Alors qu’elle dispose de ressources clefs pour la transition énergétique — minerais pour les technologies bas-carbone et l’industrie numérique, forêt primaire pour la séquestration du carbone — particulièrement convoitées, et que l’Afrique centrale fait l’objet d’une concurrence accrue entre grandes et moyennes puissances (États-Unis, Chine, Russie, France…), quel avenir peut-on envisager pour la RDC à l’horizon 2040 ?  


Tel était l’objet de la table ronde organisée autour de Filip Reyntjens, constitutionnaliste
belge, juriste, ancien expert auprès du tribunal pénal international pour le Rwanda et professeur émérite à l’université d’Anvers, et Rémy Bazenguissa-Ganga, socio-anthropologue, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et membre de l’Institut des mondes africains (IMAF). Cette table ronde s’est tenue le 26 septembre 2023, de 17h à 19h, en visioconférence uniquement. Elle était animée par Thierry Hommel, conseiller scientifique de Futuribles International. 


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Riche d’un réseau hydrographique à fort potentiel, la RDC dispose a priori  de suffisamment de puissance hydroélectrique pour éclairer le continent  africain, mais elle s’avère incapable de fournir du courant électrique  régulièrement aux résidents de Kinshasa, sa capitale, située à 225 kilomètres du barrage d’Inga. 


Aujourd’hui, la RDC est un État fragile. Ses services publics ne sont pas en mesure de remplir leurs missions de maintien de l’ordre, de sécurité, de mobilisation des ressources financières indispensables à toute action gouvernementale, et de prestation des services essentiels à la population.  


Erratique en termes de gouvernance, défaillante sur le plan économique, peu dotée en infrastructures, la RDC est également un pays régulièrement envahi, occupé et pillé par ses voisins. En août 2023, les Nations unies se sont notamment alarmées de la dégradation de la
situation humanitaire dans trois provinces de l’est de la RDC, où près de 3,3 millions de personnes ont été déplacées depuis mars 2022. Les groupes armés sévissent dans une grande partie de l’est de la RDC depuis trois décennies — héritage de guerres régionales qui ont eu lieu dans les années 1990 et 2000, lorsque le pays a frôlé l’éclatement.  


Depuis fin 2021, la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23), épaulée par l’armée rwandaise sur le sol congolais, a repris les armes et provoqué la fuite de plusieurs centaines de milliers de personnes dans la province du Nord-Kivu. 


Comment en sommes-nous arrivés là ? Quels acteurs, quelles trajectoires permettent d’appréhender les évolutions de la fragile, mais résiliente, nation congolaise entre 1960 et 2022 ? 


Alors qu’elle dispose de ressources clefs pour la transition énergétique — minerais pour les technologies bas-carbone et l’industrie numérique, forêt primaire pour la séquestration du carbone — particulièrement convoitées, et que l’Afrique centrale fait l’objet d’une concurrence accrue entre grandes et moyennes puissances (États-Unis, Chine, Russie, France…), quel avenir peut-on envisager pour la RDC à l’horizon 2040 ?  


Tel était l’objet de la table ronde organisée autour de Filip Reyntjens, constitutionnaliste
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situation humanitaire dans trois provinces de l’est de la RDC, où près de 3,3 millions de personnes ont été déplacées depuis mars 2022. Les groupes armés sévissent dans une grande partie de l’est de la RDC depuis trois décennies — héritage de guerres régionales qui ont eu lieu dans les années 1990 et 2000, lorsque le pays a frôlé l’éclatement.  


Depuis fin 2021, la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23), épaulée par l’armée rwandaise sur le sol congolais, a repris les armes et provoqué la fuite de plusieurs centaines de milliers de personnes dans la province du Nord-Kivu. 


Comment en sommes-nous arrivés là ? Quels acteurs, quelles trajectoires permettent d’appréhender les évolutions de la fragile, mais résiliente, nation congolaise entre 1960 et 2022 ? 


Alors qu’elle dispose de ressources clefs pour la transition énergétique — minerais pour les technologies bas-carbone et l’industrie numérique, forêt primaire pour la séquestration du carbone — particulièrement convoitées, et que l’Afrique centrale fait l’objet d’une concurrence accrue entre grandes et moyennes puissances (États-Unis, Chine, Russie, France…), quel avenir peut-on envisager pour la RDC à l’horizon 2040 ?  


Tel était l’objet de la table ronde organisée autour de Filip Reyntjens, constitutionnaliste
belge, juriste, ancien expert auprès du tribunal pénal international pour le Rwanda et professeur émérite à l’université d’Anvers, et Rémy Bazenguissa-Ganga, socio-anthropologue, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et membre de l’Institut des mondes africains (IMAF). Cette table ronde s’est tenue le 26 septembre 2023, de 17h à 19h, en visioconférence uniquement. Elle était animée par Thierry Hommel, conseiller scientifique de Futuribles International. 


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