- # Pierre
Génération ISC, le podcast des alumnis de l'ISC Paris.
- # Albéric
Trajectoire, choix,
- # Pierre
défis et quelques vieux souvenirs d'école. Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de Génération ISC. Aujourd'hui, on va parler conseils, on va parler Big Four. fort, même le plus gros des big four et j'ai le plaisir et l'honneur d'accueillir Alberic. Alberic, t'es marqué. Salut Alberic.
- # Albéric
Bonjour Pierre, merci beaucoup de m'avoir permis de parler un petit peu des anciens souvenirs de l'école. On se connaît depuis quelques temps.
- # Pierre
Oui, oui, oui, effectivement. Alors avec Alberic, effectivement, on s'est croisés à l'ISC quand j'étais à la direction des entreprises étudiantes. Je pense que C'était même la toute... première année, j'ai dû arriver et je suis tombé sur toi à la junior entreprise. Donc, c'était une bonne surprise, on va dire.
- # Albéric
Oui, c'est la bonne année au bon endroit pour connaître un peu tout cette familière. Oui,
- # Pierre
franchement, c'est des bons souvenirs. Mais depuis ce temps-là, déjà, Alberic, t'es quelle promotion, toi ?
- # Albéric
2019.
- # Pierre
2019. Ça reste très fort, mais pour préparer l'émission, je suis allé parcourir ton LinkedIn. Et quand même, quand même, il y a un vaste, j'allais dire un gros mot, donc un vaste de chemin depuis. Et en plus, mais tu vas nous en parler, parce que effectivement, tu es diplômé de l'ISC. Mais quand on regarde les académiques et autres certifications, j'ai noté HEC, ESSEC, Laboconi, Wharton, Yale, Northwestern. Ok, alors là, champion du monde. Quand même,
- # Albéric
il y a un petit côté,
- # Pierre
tu les as tous cochés. Mais bon, voilà. Est-ce que tu veux bien, Alberic, te présenter, s'il te plaît ?
- # Albéric
Oui, bonjour à tous. Je suis un ancien alumni de l'école Promotion 2019 en finance. Donc, j'ai eu la chance de faire cette école. J'ai beaucoup appris par notamment l'association de la Juillet Entreprise. Et je travaille actuellement dans l'audit où je travaille effectivement chez Deloitte. Et j'ai eu la chance effectivement de pouvoir faire un métier qui me passionne, où j'ai à la fois de la curiosité, de la finance. Et voilà pour me présenter un peu en quelques mots.
- # Pierre
Ok, alors on va revenir exactement sur ce que c'est que faire de l'audit chez Deloitte. Mais comme tu es plutôt humble comme gars, tu es aussi au Board Talent de Deloitte ? Qu'est-ce que c'est que cette affaire, le Board Talent ?
- # Albéric
C'est un peu une structure faite par plusieurs personnes afin de réfléchir et de faire remonter un peu les tendances RH, donc entre guillemets de l'intérieur, afin de faire émerger pas mal d'idées et d'avoir des idées assez innovatives et donc de co-construire la stratégie RH de demain et du futur. Ça permet aussi de chaque division. d'avoir un peu des oreilles, de pouvoir un peu apporter une autre vision. Donc comme on est assez large, on est une boîte assez jeune, donc effectivement je crois que la moyenne est entre 30 à 32 ans. Ah oui,
- # Pierre
assez jeune sur la moyenne d'âge, j'allais dire. Non, Ausha, excuse-moi, ça fait un bail que ça existe.
- # Albéric
Entre les divisions Audit, RA, FA, les divers, effectivement la partie TS, Stratégie, Audit, où il y a plusieurs types d'audit, moi je suis en... En FSA, en ce qui me concerne, Financial Services Industry, plus la partie encore taxe et fiscale, donc il y a pas mal effectivement, on est quand même nombreux, et donc ça permet d'avoir une agilité, une autre vision des choses que des cabinets n'ont pas, et on réfléchit vraiment à des sujets de profondeur, et on construit, on apporte effectivement une pierre à des fils qui est assez intéressante. Et encore auparavant, je faisais aussi partie du... du comité aussi RH senior pour aussi, pareil, faire remonter et donc de changer l'évaluation des talents, etc. Enfin, j'ai la chance de pouvoir... La vie, parfois, c'est des opportunités.
- # Pierre
Mais carrément.
- # Albéric
Mais de la chance. Et donc, justement, j'essaie de piocher un maximum d'éléments et d'adapter et de réfléchir un peu de manière humaine et de performance.
- # Pierre
Ils t'ont flagué aussi comme haut potentiel, on va dire ?
- # Albéric
Après, il y a aussi une candidature à faire. Il fallait pouvoir proposer des idées, pouvoir réfléchir, prendre du recul. Et c'est aussi ça qui permet de ne pas forcément avoir la tête dans le guidon et de pouvoir apporter un peu des idées nouvelles, de réfléchir autrement. On est dans un métier qui évolue énormément. Le Covid a apporté énormément de changements. On recrute énormément de personnes. On a une marque. à défendre et donc c'est à nous de prendre les devants de pouvoir anticiper les futures tendances effectivement de demain et l'on parle effectivement du télétravail, d'autres éléments afin d'allier liberté, performance et toutes ces notions aussi qui arrivent dans cette jeune carrière, parentalité, comment on évalue la performance, comment on arrive à être juste, exigeant, bienveillant, monter des compétences, donc c'est assez effectivement intéressant et oui du coup j'ai eu l'occasion de faire comme tu l'as dit un HEC dans le cadre d'un partenariat entre Deloitte et HEC donc un programme sur mesure fait par HEC, Executive Education donc c'est pour les cadres et ils envoyaient tous les managers les directeurs de mission en formation pendant 4 semaines pour réfléchir à plusieurs, il y avait une partie du programme sur des aspects clés de formation, le leadership moi j'avais l'IA le développement durable afin d'être un peu le leader de demain Donc, c'est aussi un vrai avantage que n'ont pas forcément d'autres Big Four. Donc, on fait un peu la com...
- # Pierre
Mais ouais, non mais attends, t'es là pour ça.
- # Albéric
Il n'y a pas de souci. Donc, une chose que n'ont pas, c'est aussi de pouvoir être un amphithéâtre et d'être en pause pendant un mois avec tous les gens. Donc, on voit, on parle, on prend des bières. Des gens qui sont... C'est aussi ça aussi. Échanger avec des gens qui sont dans la partie conseil, sustainability. en partie Transaction Services, donc, effectivement, la partie plutôt M&A.
- # Pierre
C'était que des Frenchies ou c'était Worldwide ? Que des Frenchies.
- # Albéric
On a aussi d'autres éléments globales où on voit, entre guillemets, d'autres, mais pour l'instant, c'est vraiment que les managers. Un temps de pause, on est formé, il y a aussi des projets un peu à côté et donc, vraiment, leadership et donc, pendant un mois, l'avantage, c'est que tu permets vraiment d'avoir...
- # Pierre
Pendant un mois, tu te mets off ?
- # Albéric
Oui, c'est de la formation, c'est aussi beaucoup d'investissement c'est un choix et il y a quasiment peu de boîtes qui proposent sur toutes choses c'est un mois c'est énorme quoi j'ai beaucoup de chance je suis vraiment arrivé manager la première année donc parfois c'est vraiment c'est un coup à croire en dieu mais effectivement je suis arrivé la bonne année donc parfait, la bonne formation et donc effectivement j'ai eu la chance de faire cette formation donc on était sur place à Jouy-en-Josas c'est loin Jouy aussi t'étais dans les dortoirs de Jouy-en-Josas c'est la première année donc il y avait une partie dans les hôtels oui c'est marrant j'ai fait du sport sport dans les salles etc parler pas mal avec des étudiants voilà ces petits moments de tout et de rien qui font la vie un peu étudiante, un temps de pause aussi pour nous et c'est un très bel investissement et voilà on rentabilise beaucoup aussi par nos formations, par nos expériences et par rapport aussi à notre delivery parce qu'on est là aussi pour faire du chier d'affaires et donc voilà on forme bien on prend soin un peu de ses collaborateurs et les anciennes formations que j'avais faites c'était principalement des MOOC Donc, Harvard, Yale, Bocconi, j'avais vraiment envie d'apprendre, j'ai toujours été assez curieux, et donc justement, j'ai utilisé au maximum, en parallèle des vêtements parfois, ou quand j'étais en vacances, de toujours un peu continuer à apprendre par des formations en anglais ou autre. Et c'est vraiment, même si là, j'ai 30 ans, je pense que durant toute ma vie, je veux toujours rester un éternel étudiant, il y a tellement de trucs des vêtements à apprendre, donc cette curiosité, je dois la maintenir, ça fait partie de ma personnalité. Ouais,
- # Pierre
puis t'es sur un domaine où... Ça bouge beaucoup, ça reste quand même super technique aussi par certains aspects. Donc, tu dois être up to date.
- # Albéric
Oui, on doit être un peu un mixte, à la fois être un expert. Moi, je suis vraiment dans la partie audit pour les fonds d'investissement. On travaille de vérifier les éléments comptables, etc. Et de vérifier aussi que les comptes se reflètent sincèrement à l'entreprise. Donc, l'audit classique et aussi des sociétés. Donc, effectivement, j'exerce sur différents types de clients. Et donc, voilà, c'est assez utile pour moi d'être à la fois un expert technique, à la fois aussi un expert en termes de management, de pouvoir élever et d'apporter aussi mes collaborateurs au plus haut. Et donc, effectivement, en fonction des personnalités, des envies un peu de chacun, donc d'arriver un peu à les comprendre au mieux.
- # Pierre
C'est quoi les... Si tu peux en parler, les typologies, les grandes typologies de clients sur lesquels tu bosses ?
- # Albéric
On va avoir vraiment divers types de clients. Je vais avoir la chance d'avoir une panoplie de clients qui est assez diverse. On va aussi bien avoir des clients qui vont investir dans du private equity, ça veut dire acheter des entreprises ou en partie, donc à prendre du risque là où les gens n'ont pas forcément à en avoir. Et aussi ce qu'on appelle des fonds en venture capital, donc sur des startups. Donc là, il y a aussi pareil des risques. J'ai la chance de travailler vers des actifs spécifiques. Par exemple, j'ai des clients en biotechnologie ou en restructuring, et aussi parfois en infrastructure. J'ai aussi en immobilier. C'est vraiment arriver à créer de la valeur, à prendre énormément de risques, mais il y a aussi parfois des rendements à la hausse ou à la baisse. Et donc, effectivement, mon objectif, c'est d'assurer une forme de sincérité, d'appui en certifiant ces comptes, où parfois les entreprises peuvent être majoritaires ou minoritaires, selon d'accompagner aussi les clients. au fur et à mesure de leur vie, d'apporter parfois des changements un peu fiscales, donc arriver un peu à se repérer, de l'aide, et aussi pour la partie conformité, réglementaire, etc.
- # Pierre
Ce qui est génial, c'est que tu ne dois pas t'embêter, parce que finalement, tu as des clients complètement variés, sur des sujets complètement variés. Oui,
- # Albéric
j'ai beaucoup de chance, et c'est aussi parfois des difficultés, parfois quand il y a un client, un DAF qui... parle d'une notion spécifique pour arriver à comprendre mais j'adore vraiment mon métier c'est la curiosité c'est un très beau métier vraiment avec énormément de sens et je suis vraiment très heureux de le faire et ça intervient sur plusieurs typologies, la réglementation la valorisation, le juridique la technicité, le management et donc on est là pour apporter de la sécurité on est là pour vérifier aussi les comptes et j'apprécie énormément ce que je fais c'est... énormément de curiosité sur pas mal d'aspects différents.
- # Pierre
Tu le disais, en préambule, le monde de l'audit, du conseil a énormément changé sur ces dernières années, notamment pendant le Covid. D'ailleurs, on avait dû se voir pendant le Covid. Si, on avait fait un truc en live pendant le Covid.
- # Albéric
Oui, je faisais un truc à l'alumni, je crois qu'on s'était reparti quand j'étais saignant, un truc comme ça.
- # Pierre
Justement, maintenant que Dans ta position de manager, avec toute cette historique, comment tu décrirais ce changement, d'une part, jusqu'à aujourd'hui, et comment tu vois les changements à venir, notamment avec l'IA, qui fait plus que débarquer. Je pense que vous êtes dedans à fond. Donc, changement depuis... les... les... les 10 dernières années, parce qu'avant, tu étais un peu trop jeune, et puis sur les 5 prochaines, ça te dit quoi ?
- # Albéric
Ce qui est sûr, c'est qu'il y a, paradoxalement, on est un peu agrafé à sa génération. On va avoir la génération de nos parents, un côté un peu sacrificiel, voire aussi nos grands-parents également. La génération a beaucoup muté. Par exemple, le Covid a apporté énormément de changements. Le télétravail, peut-être un côté beaucoup plus détaché par rapport au travail, etc. etc. la manière un peu de travailler le turnover, l'information circule énormément, les gens effectivement vont avoir moins cette idée de parfois rester 5 ans ou 10 ans dans une carrière on va vraiment beaucoup d'avoir envie de liberté j'essaie effectivement un peu de réfléchir sur les futures tendances que l'on voit et que chez Deloitte ou aussi autrement on va reprendre le truc,
- # Pierre
parce que l'image d'Epinal qu'on a Euh... d'un big four, surtout sur les jeunes années, c'est vas-y, paye tes 20 heures par jour, cravache, up or out, tu vois, toutes ces images d'épinal et effectivement, cette image d'épinal, elle est asynchrone par rapport à aux tendances qu'on peut lui voir, lire, etc., sur donner du sens à sa vie, équilibre vie pro, vie perso, etc., etc. Donc, chez Deloitte, comment ça se passe ? pour résoudre cette équation.
- # Albéric
C'est sûr qu'auparavant, il y avait vraiment une logique pyramidale, beaucoup de tensions, avec monter tous les jours sur place, une hiérarchie un peu par grade. Là, j'ai vraiment l'impression que depuis 5 à 10 ans, ça a beaucoup changé. En fait, par la manière de travailler, on est beaucoup en open space, il y a beaucoup de circulation de l'environnement, les gens se parlent effectivement énormément, beaucoup aussi de liberté. L'idée, c'est aussi de prendre soin de ses collaborateurs, de limiter un peu le turnover, de bien les former, Oui. pas mal de liberté, d'être beaucoup plus à l'écoute, parfois beaucoup plus humain, de changer aussi les manières d'apporter beaucoup plus d'aide, de support. Par exemple, aux seniors, aux managers, dès qu'on est au contact de l'humain, arriver un peu à mieux les anticiper, à mieux gérer l'humain au mieux. Donc, on a pas mal d'outils qui ont beaucoup changé. On prend vraiment beaucoup plus soin de nos collaborateurs, beaucoup plus à l'écoute. Des sujets aussi qui étaient peut-être auparavant mineurs, je pense par exemple à la parentalité, à la parité. On va vraiment réfléchir à des sujets profonds. Donc là, je pense que les rapports humains ont beaucoup changé, l'évaluation de la performance, etc. Et qu'on est beaucoup moins dans une logique, comme je disais, de pressurer, 30% de turnover, où vraiment c'est up or out. On sait que dans la buzzy, ça va être 1h du matin. Après, chaque BU peut-être particulière. Moi, dans un BU, c'est ce que je vois concrètement. Je ne vois pas forcément grand monde qui travaille le soir et le week-end, parfois de manière peut-être sporadique ou une question un peu personnelle. Parfois, c'est aussi les missions et les contraintes, mais normalement, un adjure doit être bienveillant et prendre un peu soin. Parfois, en fonction des contraintes de clients, parfois, il y a des clients qui ont des organisations qui sont propres et parfois, on les subit ou on s'organise quand ils sont de côté, etc. On fait parfois au mieux. Mais oui, d'après ce que je vois, il y a beaucoup de changements. On essaye vraiment de réduire le turnover, d'apporter beaucoup plus de flexibilité, beaucoup plus de liberté. Et ça apporte aussi pas mal de changements. Peut-être que nos exigences ont un peu baissé, mais effectivement, derrière, on a beaucoup plus de sécurité, de stabilité des collaborateurs. Les rapports humains sont quand même beaucoup plus bienveillants. Les communications aussi, parfois, comme il y a beaucoup de liberté, ont pas mal changé. Donc, c'est beaucoup parfois agressif ou des pressions par grade. Non, je pense que ça a apporté beaucoup de bien. Il n'y a pas forcément de question de rapport de force qui a beaucoup changé.
- # Pierre
Une des meilleures preuves de ça, c'est que ça fait six ans. Alors, LinkedIn dit six ans et six mois que tu es chez Deloitte. Alors même que tu étais stagiaire même avant. C'est pour dire,
- # Albéric
tu es épicousé. Je suis un bébé de Loat qui a grandi là-bas et qui est énormément heureux. Peut-être aussi, c'est mon côté un peu œillère. J'apprécie aussi beaucoup.
- # Pierre
C'est une belle marque. Est-ce que la marque est toujours aussi superbe ? Comprends-moi bien, de mes jeunes années. De l'oie, c'était le Graal. Est-ce qu'il y a toujours ce côté de la valorisation de la marque chez certains ? En gros, quand vous postez une offre, vous n'avez pas de problème pour la remplir ?
- # Albéric
Ce qui est sûr, c'est qu'on a une force de frappe qui est vraiment considérable. Mais par contre, ça nous incombe énormément de devoirs que d'autres acteurs n'ont pas. donc on on On valorise énormément la partie RH, on a effectivement Great Place to Work avec énormément de communication, d'événements, on a la fondation de l'Ouattes, on a vraiment une quête de sens qui est profonde, on forme énormément nos collaborateurs, on est vraiment beaucoup au soin et donc on est obligé aussi parfois de défendre aussi cette marque et donc d'avoir beaucoup plus de être beaucoup plus exigeant comparé à d'autres, on est sponsor, on sait effectivement se mettre en valeur, on est sponsor du PSG qui est féminine donc on est obligé en fait Merci. on a aussi des responsabilités de prendre soin de nos marques, de la valoriser d'anticiper un peu les futurs demandes, on était encore je crois sponsor sur les JO on a un devoir d'être à très haut niveau et d'avoir une exigence propre vis-à-vis de nous-mêmes de nos collaborateurs si on veut rester toujours au top et donc pour l'instant on arrive toujours aussi bien d'après ce que je vois à rouler des bons profils de bonnes écoles et parfois entre guillemets de prendre du recul sur ce qu'on va être pour plus tard on a un peu l'image que des écoles de commerce et on arrive vraiment à diversifier un peu les profils diversifier un peu les personnes et donc et même les manières de travailler donc non les tendances sont vraiment extrêmement intéressantes c'est donc effectivement beaucoup de responsabilités et on a un devoir effectivement d'être exigeant vis-à-vis de nous-mêmes par rapport à ça Merci. évaluation des performances, co-construire effectivement la carrière RH en fonction aussi des On vit un peu de chacun, est-ce qu'on veut plus ou moins de formation, de management ? Donc non, la force de la marque est vraiment considérable, mais c'est aussi une charge vis-à-vis de nous-mêmes et de nos collaborateurs.
- # Pierre
Chacun doit en prendre soin, ça c'est clair. C'est quoi une journée type d'Alberic ?
- # Albéric
Oula, ça il n'y en a pas vraiment, ça peut être assez bateau de dire ça, mais comme les tâches sont assez variées à mon niveau, du coup je suis manager audite, directeur d'émission. Ça va aussi bien être de l'aspect technique, réglementaire, où on va avoir un client, j'ai un DAF qui va peut-être m'appeler, me poser une question sur un point particulier.
- # Pierre
Tu arrives le matin, tu sais à peu près quand même ce que tu vas faire ?
- # Albéric
Oui, j'ai toujours un peu des tâches que je dois anticiper, mais parfois ça va être sur la partie plus management, où j'ai juste des missions à vérifier. Est-ce que tous les éléments sont disponibles ? Échanger avec le client, échanger avec le seigneur. Est-ce que les éléments sont prêts pour préparer la signature auprès du partenaire ? Ça reste assez hiérarchique. Même si c'est un peu une ford de chez Deloitte, on a quand même des procédures et des aides qui sont considérables. C'est un peu l'avantage aussi de chez Deloitte, c'est qu'on a un support. Et en fait, ce que d'autres n'ont pas, des cabinets qui sont de taille beaucoup plus modeste, peut-être beaucoup plus humain, on a l'avantage d'avoir une structure pour nous aider, des... Des process qui sont vraiment extrêmement forts. Ça permet beaucoup de nous élever en termes de compétences et ça va extrêmement être valorisé pour nos technicités, etc. Et beaucoup nous remonter un peu en compétences.
- # Pierre
Dans une équipe standard, quand tu gères une mission, c'est quoi ?
- # Albéric
C'est un peu classique. Par exemple, on va avoir un junior qui va être sur la partie opérationnelle, préparer les missions, travailler sur les cycles, les vêtements un peu... un peu simple, parce que forcément un peu accessible. Donc, chose qui est un peu classique, on le dit, donc la partie trésorerie, etc. On vérifie un peu les éléments assez simples, parfois, de la société ou du fonds d'investissement. Ensuite, on va avoir un senior, donc un responsable de mission, qui sera en charge de l'encadrer, de travailler sur des parties beaucoup plus, parfois, techniques, de préparer un peu les éléments annexes. Et ensuite, un manager qui l'a encore au-dessus, donc un directeur de mission, et qui est là pour anticiper, pour organiser, pour générer, pour voir aussi avec le DAF quelles sont les différentes contraintes. Et après, effectivement, un partenaire, du coup, le signataire. Parfois, on va avoir encore des sous-grades qui vont s'appliquer, etc. Mais bon, je simplifie effectivement de manière générale. Et en fait, chaque grade a un peu son rôle. Donc, la partie opérationnelle, la partie... responsable, elle appartient effectivement directeur des missions et après, effectivement, le signataire. Et donc, l'idée, c'est que chacun, effectivement, monte en grade, chacun, effectivement, a ses missions, ses compétences.
- # Pierre
Ok. Donc, toi, tu as fait ce chemin-là, justement. C'est quoi ton chemin du stagiaire que tu étais ? C'était ton stage de fin d'études de l'ISC ?
- # Albéric
C'est sûr. Je suis arrivé, effectivement, en césure, donc après un stage en contrôle de gestion. Je pars un parcours qui est assez classique, quoique dorénavant on privilégie peut-être plus le fin d'études. Mais oui, j'arrive effectivement en 16 jours. Ah oui,
- # Pierre
tu étais chez Jardiland ?
- # Albéric
Exactement, c'était une excellente pareille. Trop bien. Juste avant la fusion avec les autres acteurs pour former un géant européen, etc. Cette partie-là, Jardiland, m'a vraiment donné l'envie d'aller en Andes. Je travaillais sur Jardiland. Certains, je pense, connaissent, peut-être souffrent. peut-être les... C'est dingue, etc. Mais voilà, il n'y a pas forcément beaucoup, évidemment, à Paris, mais ça reste un grand acteur avec, je crois, à l'époque, quasiment 200 magasins franchisés, intégrés. Donc, on comprend un peu la création de valeur entre les magasins intégrés, les franchisés, etc. Moi, si tu es dans la partie contrôle et gestion dans les fonctions centrales, en fait, vous avez... Enfin, tu avais, effectivement, la partie fournisse... Tu avais, effectivement, la partie achat, la partie commerciale et donc moi effectivement un peu de donc de formaliser un peu des reportings, d'arriver un peu à voir toute la création, la chaîne de valeur, qui intervient quoi. Donc, c'était vraiment passionnant. Et donc, je suis arrivé au moment où c'était pile dans les six mois de stage, donc j'ai eu vraiment énormément de chance, où en fait, un fonds d'investissement, d'ailleurs, c'était public, donc un fonds d'investissement de Liechtenstein vendait en fait un gamme vert. Donc, il y avait pas mal de changements, de restructurations, les gens se posaient des questions, qu'est-ce qu'allaient être finalement les éléments. les parties fournisseurs se posaient un peu des questions, RH, etc. Donc c'était assez intéressant. On voyait un peu par la partie contrôle et gestion, qu'est-ce que concrètement une boîte, les difficultés en termes de marge, de création de valeur, les dotations, les investissements, les objectifs. Donc c'était vraiment assez intéressant, j'ai énormément appris. Et donc c'est un peu ça qui m'a donné un peu cette envie d'aller voir entre guillemets la partie audit. Parce que pareil, quand Richard Dilan envoyait un peu les auditeurs... qui étaient là effectivement avec leur costard, leur cravate. Et voilà, effectivement, assez classique, ils étaient là. Et donc, je voyais aussi cette envie, pareil que tous ceux qui sont en entreprise le savent, mais que quand les auditeurs savent, on essaie un peu de passer un peu l'aspirateur, de vérifier que tout est prêt, que les réglementations, les process. Et je voyais en fait cet effet bénéfique qu'a l'audit sur les boîtes, sur en fait le...
- # Pierre
On nettoie le dessus des armoires.
- # Albéric
C'est ça, effectivement. Et en fait, on s'assure que tout devient présentable. Et parfois, l'audit est déjà fait avant que ça arrive. Du moins, c'est un peu l'impression que j'avais chez Jardiland, mais aussi chez d'autres. Et parfois, c'est un cercle un peu qui est circulaire. Au final, parce qu'en fait, généralement, les anciens contrôleurs de gestion sont d'anciens auditeurs. Donc, on a vraiment l'envie de toujours remonter un peu en exigence. Et donc d'arriver, pareil, un peu anticipé, donc les investissements, les provisions, les reportings, que la compta est prête, que les éléments qui vont demander sont disponibles. Et donc voilà, c'est une excellente expérience qui faisait un milliard de chiffres d'affaires à l'époque où je suis parti. Je crois que maintenant, ça a fusionné avec Gamver et d'autres tracteurs pour former un géant qui, je crois,
- # Pierre
est énorme.
- # Albéric
Et donc j'ai postulé effectivement là-bas. Et donc j'ai énormément, énormément réussi. À l'époque, il y avait beaucoup de stagiaires, ils en prenaient assez peu. Et donc, j'ai énormément appris. Et on est beaucoup aussi formés. Parfois, c'est la rigueur aussi de l'audit. On se prend parfois des exigences qui peuvent paraître un peu violentes. Donc, c'est aussi à nous de prendre du recul. Parce que comme c'est assez hiérarchisé, des évaluations, des missions, etc. Chacun a en fait son rôle à avoir. On a tous effectivement des évaluations à donner, à recevoir. Donc, c'était extrêmement formateur et j'ai énormément apprécié que j'y revienne.
- # Pierre
De l'Ouattes, après, ça a été toujours sur le bureau parisien ?
- # Albéric
Oui. Toujours le bureau parisien. Essentiellement, toujours le bureau parisien.
- # Pierre
Il y en a un peu partout. Dans le monde et en France.
- # Albéric
C'est partie des grands acteurs. En France, on est quand même du taille assez considérable.
- # Pierre
C'est combien de people en France ?
- # Albéric
Je crois qu'on doit être 6000. Mais on a aussi pas mal de bureaux. 12 bureaux, je crois. 15 bureaux dans les principaux métropoles. Strasbourg, Lille, Nantes, Lyon, Arceil.
- # Pierre
C'est un truc quand même de fou. fou cette boîte. C'est-à-dire que je regardais, 2024, chiffre d'affaires dans le monde, attends, je relis, parce que je vais être sûr, 67,2 milliards de dollars. Et ça a augmenté de 3,5% déjà. Alors tu vois, sur plusieurs dizaines de milliards de dollars, et c'est 460 000 personnes dans le monde.
- # Albéric
Oui, c'est la partie des plus grosses, des plus gros cabinets d'audit et de conseil. Après, chaque structure est plus ou moins indépendante. Chaque structure a...
- # Pierre
On ne se sent pas écrasé par la masse du truc ?
- # Albéric
Oui et non, parce que c'est aussi une force, c'est aussi une faiblesse. Donc, ça va être une force. Par exemple, on a souvent des événements européens, une autre chose qui n'est pas forcément dans notre cabinet. Donc, j'ai parfois été dans des... J'ai été il y a quelques mois avec la Deloitte Université, qui est située à Marne-la-Vallée, parfois, évidemment, en Belgique ou dans d'autres, évidemment, pays européens. Et on est avec d'autres managers, d'autres... de pays, on réfléchit à des éléments qui sont vraiment extraordinaires, donc c'est vraiment génial. C'est aussi parfois une faiblesse, parce que c'est l'audit, parfois on ne peut pas être audit et conseil, parfois on doit entre guillemets lâcher les mandats pour en prendre d'autres, donc parfois il y a un peu ce jeu de chaise musicale qui peut parfois être pénalisant ou non, donc c'est pour ça que je vois un peu cet avantage d'être une force de frappe, mais c'est aussi un avantage pour nos clients. d'avoir une capacité à une flexibilité sur pas mal d'acteurs. Je pense notamment aux banques, aux assurances, etc. où on doit apporter le plus de création de valeur par nos clients. Parfois, ça va être en partie conseil, en partie audit, et donc de savoir quelle est la meilleure manière d'apporter de la valeur sur nos clients.
- # Pierre
C'est quoi justement l'impact de l'IA sur ton business au jour le jour ?
- # Albéric
Ça a énormément changé. On a effectivement une IA. interne qui est conforme aux exigences et aux sécurités, etc. On ne peut pas se permettre d'avoir la moindre faille, donc tout est effectivement verrouillé, etc. On l'utilise, c'est vraiment très peu pour des parties un peu techniques, mais c'est beaucoup dans nos logiciels d'audit, on va un peu avoir une aide, un support qui se fait par rapport à ça. Ce qui est sûr, c'est qu'en fait, ça en... en constante mutation et ce n'est pas forcément comme l'IA, je pense, je crois que c'est plutôt février 2024, donc l'arrivée de chaque GPT, donc du premier qui a un peu été la première vague et ensuite les suivants qui vont arriver, je pense à Mistral, à DeepSec, etc. Mais ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas forcément un an et demi ou un an les vrais changements majeurs. Ce qui est important, c'est que dans 2, 3 ans, 4 ans, tous les cabinets, tous les banques auront des équipes IADATA et que toutes les manières de réfléchir enfin Dans les process, il y aura une partie d'IA. Les éléments vont changer pour augmenter la productivité de tout le monde, des collaborateurs, des clients, etc.
- # Pierre
et donc t'as essuyé les plâtres quelques fois ou on teste des trucs oui ça effectivement on a tous un peu essayé d'avoir il faut toujours prendre du recul parce qu'il y a toujours des erreurs qui sont faites parfois ça va être une aide parfois ça va être même des choses simples moi personnellement ça va être par exemple pour corriger des mails ou pour formuler un mail en anglais pour une tournure particulière donc qui permettent vraiment d'accroître en productivité euh Et après, effectivement, c'est dans les logiciels beaucoup plus d'audits. Ça va vraiment être utilisé. Après, c'est beaucoup plus des travaux un peu long terme. Donc, il y aura des mises à jour au futur.
- # Albéric
Ils sont certifiés ? Il y a quelqu'un qui certifie ça pour l'audit, justement, l'utilisation de l'IA ? Il y a une autorité quelconque ?
- # Pierre
Ce qui est sûr, c'est qu'en Europe, on a pas mal de réglementations qui nous incompent. C'est un peu l'avantage et les contraintes d'être en Europe. C'est qu'on a beaucoup de protections, mais aussi un... pas un carcan réglementaire, mais une obligation à avoir.
- # Albéric
Non, mais en même temps, toi, tu es sur un métier quand même qui est un peu touchy, donc on ne peut pas vraiment faire n'importe quoi. En plus, tu as les datas de tes clients. Enfin, tu vois, s'il y a une fuite ou quoi que ce soit,
- # Pierre
c'est... Oui, non, évidemment, là, c'est vraiment circulaire. Mais je ne sais pas s'il y a des organismes qui se sont vraiment fait de manière externe. Ce qui est sûr, c'est que vu qu'on le fait aussi pour nos clients en certification de données, ça, j'avoue que je ne sais pas spécialement, mais oui, en fait, on est forcément... en fait on est conforme aux éléments européens parce que chaque structure chaque entité de Deloitte est indépendante il n'y a pas un Deloitte anti etc donc il y a une marque ça c'est un des intérêts de travailler avec une
- # Albéric
puissance de feu impressionnante c'est que justement Deloitte est capable d'avoir ses propres serveurs de monter ses trucs en pleine autonomie et ça c'est génial
- # Pierre
indépendant, de pouvoir être au-delà de nos mais ce qu'on nationalise, est-ce qu'on outsource comment avoir le maximum d'efficacité, de productivité et on a une obligation d'apporter le meilleur de service les meilleurs outils vis-à-vis de nos clients et c'est un peu ça effectivement aussi les défauts de travailler parfois dans un Big Four c'est qu'on doit parfois apporter le meilleur
- # Albéric
Oui mais tu as la puissance de feu pour et ça c'est génial Oui,
- # Pierre
après une session. des grosses équipes derrière, une partie...
- # Albéric
De capacité d'investissement.
- # Pierre
Un énormément de formation. Je crois qu'on doit avoir peut-être environ un mois de formation par an. Donc, c'est plusieurs types. Donc, on est énormément formé. C'est aussi par nos obligations légales, il me semble, à vérifier. Mais quand on audite, quand on travaille effectivement sur des missions de commissaire au compte, je crois qu'on a 150 heures sur trois ans. Il faut que je regarde les métiers. Mais en fait, comme je fais partie d'une profession réglementée, on a une obligation d'être formé un nombre d'heures sur des parties, etc. qui sont faites. vis-à-vis de l'autorité des normes comptables, je ne sais plus si c'est l'ANIC ou l'H2A, il faut que je regarde. Et en fait, en plus, en parallèle, on a aussi des formations de l'OIT. Donc c'est vrai que c'est une chance, mais c'est aussi assez lourd parce qu'on doit aussi être détaché de nos missions habituelles et pouvoir être obligé de se former. Donc ça, c'est considérable.
- # Albéric
C'est quoi ton meilleur souvenir de ces années-là ?
- # Pierre
Il y en a plein.
- # Albéric
Depuis mars 2018, entre mars 2018 et aujourd'hui ?
- # Pierre
Il y en a plein, ça va être les petits, je ne sais pas, ça va être des séminaires qu'on fait lorsqu'on part parfois avec des amis, etc. Ça peut être HEC où c'était vraiment génial, un mois où on pouvait avoir une liberté, on pouvait à la fois vraiment faire du sport, apprendre dans un moment génial et puis dès qu'on parlait avec nos collègues, on apprenait énormément, ça c'était vraiment extraordinaire. Après c'est parfois des moments un peu tout simples. réussir à, parfois, c'est un peu basique, mais réussir à finaliser une mission qui est parfois compliquée, parfois, on a des clients qui sont en difficulté, l'accompagner un peu au mieux, avoir l'impression d'être fier de soi, d'avoir vraiment aidé et ça peut être un peu stupide, mais le nombre de fois où je reçois chaque année des mails de directeur général, de DAF qui me dit merci beaucoup. Ce n'est pas stupide du tout. C'est vrai, ça fait plaisir de se lever le matin. On sait aussi pourquoi on fait ce métier-là. On ne fait pas forcément ce métier pour envoyer des mails le... avec le sous-opéraire de la part ou le merci de, on le fait aussi pour voir nos clients, les appeler, échanger oui les classiques un peu comme ça de communication active-passive où je fais pas ce métier pour rester dans ma chambre et en détravaille c'est un métier de communication de métier d'humain, d'échange donc c'est aussi ça aussi, on doit être un rôle essentiel vis-à-vis de nos clients, on est vraiment on a vraiment cette obligation d'être le tiers de confiance lorsqu'on a effectivement un client qui est dans la difficulté, qui s'est ce n'est pas vers qui se tourner, on est là. On est vraiment le membre de confiance, le tiers de confiance pour l'aiguiller qui est là quoi qu'il arrive, donc dans chaque étape de la vie du client. Donc non, c'est un métier qui est vraiment passionnant.
- # Albéric
Mais ça s'entend, ça se voit. Ça s'entend, ça se voit et que tu aimes ça. Donc c'est top. Mais justement, ça nous amène à un truc qui est de tes années à l'ISC, parce que moi, ça, je m'en souviens à peu près. Toi, tu as subi, les audits de la JIE ?
- # Pierre
Oui, en fait, JIE Entreprise, c'est particulier. C'est un peu le modèle sous forme de cabinet de conseil. On a effectivement... Alors, j'avoue, je n'ai pas forcément révélé cette partie-là, mais je crois qu'on est environ 100 ou 200, effectivement, en France. Et donc, pour avoir la marque JIE Entreprise, en fait, on devait être audité pendant quelques jours. Donc, l'audit était beaucoup plus sur les parties réglementaires. Vu que c'est un statut un peu particulier parce qu'on est des étudiants, mais qui ont des bulletins de salaire. Oui. Donc, on a un peu plus Et donc, effectivement, on avait cette obligation. d'être audité par d'autres.
- # Albéric
Tu étais déjà dedans, en fait.
- # Pierre
Oui, effectivement.
- # Albéric
Je me souviens des boîtes, vous rangez tout dans des boîtes et tout, c'était hyper clean.
- # Pierre
C'est sûr que comparé aux autres, j'ai entrepris, enfin, aux autres assos qui étaient beaucoup plus, beaucoup plus de liberté.
- # Albéric
C'était un peu la one again, je te contente. C'était ça.
- # Pierre
Voilà. Et donc, nous, on avait beaucoup d'obligations par rapport à nos éléments. Donc, je remercie encore. c'est peut-être tous mes anciens collègues qui nous regardent, donc je suis encore en contact assez régulièrement, je pense à Grégoire, à Corentin, à Jean-Noël, à Florian, on a des emmerdes ensemble et qui nous ont tellement soudés, donc de pouvoir faire un audit avant l'audit, de pouvoir tout vérifier que tous les éléments étaient en place, ajuster un peu au mieux, et c'est effectivement parfois, lorsque il y a des petites coquilles, de pouvoir les ajuster un peu au mieux. Maintenant, c'est que le format de test permet aussi de nous élever un peu le niveau vis-à-vis de nos clients, d'être crédibles. c'est aussi ça aussi la responsabilité c'est de pouvoir apporter un élément juridique un poids concret aussi nous de beaucoup apprendre quand on est en master 1 par exemple ou en licence 3 L3 de pouvoir vraiment apprendre au mieux ah bah tiens par exemple ça peut être stupide mais en L3 j'avais un cours de droit des contrats Et derrière, après le cours à 16h, je devais envoyer le contrat, le PV, etc., les éléments. Et donc, ça permet aussi, nous, d'apprendre vraiment l'action learning, ce qu'on a effectivement pour faire aussi la com de l'ISC. Ah ben,
- # Albéric
attends ! Ça ne marche pas de pas, ça fait toujours plaisir. Merci, monsieur.
- # Pierre
Je ne suis pas là pour rien, effectivement. Là, tu peux pouvoir utiliser un peu les mieux. Donc, beaucoup, c'est de la liberté et donc d'accroître au mieux. Puis, je crois qu'à l'époque, on faisait... des dizaines de milliers d'euros de chiffre d'affaires sur plusieurs types de clients. Et donc, parfois d'avoir un peu de sous, mais aussi de beaucoup au côté de compétences. Et je pense qu'on s'en est tous servi vis-à-vis de nos entretiens, etc., pour se différencier.
- # Albéric
Pourquoi tu avais choisi cette entreprise étudiante ? Pourquoi la JIE en particulier ? Tu te souviens de ça ou pas ?
- # Pierre
Je ressors de prépa. Peut-être que ça peut expliquer que j'étais plus dans cette optique de...
- # Albéric
Un mec sérieux, quoi.
- # Pierre
Oui, c'est ça. J'étais plus dans une école... J'aimais bien m'amuser, mais j'étais plus là pour travailler. Et je voulais vraiment m'amuser tout en bossant. Et je ne voulais pas forcément avoir cette impression de perdre mon temps, mais je voulais vraiment apprendre. Donc après, ça n'empêche pas qu'on s'est beaucoup amusé.
- # Albéric
Tous ceux qui étaient dans les autres prenaient ça dans les dents.
- # Pierre
Non, non, mais en fait, ce qui est sûr, c'est que chaque asso a ses sensibilités, ses objectifs qui sont propres. Et en fait, c'est en fonction des personnalités de chacun. Moi, j'étais plutôt dans une personnalité assez travailleur, ce qui peut aussi expliquer mon travail de maintenant. mais après peut-être certains sont beaucoup plus tournés vers la partie partenariat même comme il y a pas mal d'associations différentes je pense à la mode les arts,
- # Albéric
les sports c'est vrai que de tes années ça a toujours été le cas la junior entreprise c'était hyper pro c'était ok on met un costard et on y va c'est ce qui m'a vraiment attiré de pouvoir avoir une bonne ambiance entre amis et puis apprendre Alors... et non non c'est ce qui me paraissait mieux et justement tu parlais de tes collègues alors vous avez traversé quelques tempêtes ensemble justement ça
- # Pierre
c'est des bons souvenirs les emmerdes qu'on a passé effectivement ensemble, les missions etc les machins c'est ça aussi qui forge énormément et on se parle encore chaque semaine, ça nous a énormément rapprochés et c'est des très bons amis qu'on s'est retrouvés pour plus tard, pour la suite d'un peu de nos études, qu'on s'aide, parfois on va au mariage de l'un et de l'autre, des vrais amis pour la vie, c'est ça aussi qui permet c'est pas une simple asso, parfois c'est aussi une famille, on va apprendre à évoluer ensemble,
- # Albéric
à grandir ensemble t'as vu que Corentin il a fait un truc avec Mr Beast ? ils ont vendu les chocolats de Mr Beast chez
- # Pierre
Carrefour mais c'est aussi bien et aussi de pouvoir valoriser la prise de risque c'est aussi pour chacun entre guillemets chacun en fait comme on se revoit encore assez régulièrement c'est aussi une prise de risque qu'il a fait et un défi qui s'est bien révéler parce que après ça a lieu peut-être de faire un podcast et pouvoir effectivement en parler pendant 10-15 minutes mais oui en tout cas c'est génial et c'est ça aussi cette envie qu'on a un peu développé un peu à la GE de d'avoir envie d'aller loin. Et en fait, parfois, la première règle, c'est qu'il n'y a pas de règle. Et pas forcément se confronter à ce qu'il faudrait faire au mieux, mais à ce que parfois on a envie de faire. Et donc, justement, lorsqu'on sait qu'il y a une création de valeur, lorsqu'on sait qu'en fait, ça peut marcher, prendre les risques pour. Et c'est aussi ça, l'avantage, quand on fait en parallèle l'action learning de l'ISC, c'est qu'en parallèle des études, des formations qui ont assez... pas forcément classiques, mais qui répondent un peu à un cahier des charges, mais c'est les mettre en pratique et donc justement de pouvoir œuvrer et d'apprendre à bâtir en part ce même. Et donc cette prise de risque qui était valorisée dans les assos est extrêmement utile dans la partie professionnelle.
- # Albéric
Qu'est-ce qu'on te souhaite pour les années qui viennent ?
- # Pierre
Rien de plus, rien de moins d'être heureux. de me lever tous les jours, même des choses vraiment simples, de prendre un petit verre de blanc en terrasse, de faire un barbecue avec des amis. Ça, je suis d'accord. Les choses simples, etc. De pouvoir se promener dans la forêt. Des choses vraiment, des bonheurs simples de la vie. Ni plus ni moins, je suis très heureux dans ce que je fais. J'aime vraiment mon métier.
- # Albéric
Si il y a des alumnis qui nous écoutent, qui ont besoin d'auditeurs, ou juste qui veulent prendre contact avec toi, c'est quoi le moyen le plus simple ?
- # Pierre
Sur LinkedIn, un petit message. Après, je ne vous cache pas qu'il y a des temps en temps, il y a des mois, je ne vais pas forcément beaucoup répondre.
- # Albéric
C'est quoi les mois les plus chargés pour toi ? C'est cyclique ou pas ?
- # Pierre
Après, ça dépend de chaque type d'audit. Moi, en ce qui me concerne, c'est plutôt janvier, février, mars. Ça, il faut éviter. ou sinon je répondrai le week-end et juillet-août après en fait ça va vraiment dépendre 31 août juillet-août c'est intense pour toi ? c'est les clôtures du 30-06 et donc effectivement je travaille en juillet je suis chaud non mais après en septembre-octobre c'est plus calme en avril-mai c'est plus calme en juin aussi mais c'est aussi ça c'est pouvoir s'adapter aussi en fonction de nos clients et d'apporter de la productivité là où il en faut au revoir Mais oui, vous pouvez effectivement m'envoyer votre CV. Si vous voulez effectivement se faire des questions par rapport à l'audit. Après, je ne vous cache pas que je ferai aussi au mieux. Mais si vous avez des questions particulières, ne pas hésiter.
- # Albéric
Ok, donc Claire, j'étais en train de me dire, est-ce que j'ai d'autres questions, etc. Non, mais c'est bon. Est-ce que, si, alors, avant de te poser la question, la dernière question rituelle, est-ce que toi, en préparant ce podcast, tu t'es dit, Tiens, ça, il faut absolument que j'arrive à le placer. Un truc que tu n'aurais pas dit jusque-là.
- # Pierre
Non, je pense que, comme c'est beaucoup de storytelling, beaucoup de choses naturelles, je voulais vraiment passer ça. Je n'ai pas forcément envie de faire de la promotion, de mettre en valeur. Je pense que c'est beaucoup plus centré sur moi en tant que rôle d'alumni de l'école.
- # Albéric
Justement, puisqu'on parle des alumnis, et dans la pléthore d'alumnis que tu peux connaître, C'est qui que tu nous recommanderais en tant qu'invité sur ce podcast ? Tu peux nous en donner autant que tu veux.
- # Pierre
Il y en a plusieurs qui sont vraiment passionnants. Après, ça va dépendre de quelle typologie on va un peu mettre en avant. Je pense par exemple à Corentin Charrier, dont on parlait effectivement chez Carrefour, qui peut être assez intéressant comme expérience, et puis pas mal pour voir l'AGE qui était président durant son temps. S'il est parti beaucoup plus comptable, Peut-être qu'on peut proposer, je pense, à Florian Smag, qui, il a eu la chance, d'ailleurs, il a eu son tech, donc je le félicite, effectivement, en passage. Je pense aussi, parfois, si c'est des métiers beaucoup plus de représentation et médecine humaine, je pense aussi à Paul Guiraud, qui était, du coup, au BDA. Oui ! Et lui, effectivement, qui est directeur général en charge d'un GIE. Après, ça va dépendre de quelle typologie de métier on veut mettre en avant, mais c'est des gens qui sont vraiment passionnés, qui ont vraiment cette envie de pédagogie, qui aiment vraiment ce qu'ils font. après c'est pas mal je peux encore en citer une dizaine d'autres mais je pense au principal profil c'est ce qui me vient un peu à l'idée mais à voir avec eux si ils sont disponibles etc écoute je vais tenter en tout cas s'ils nous écoutent au
- # Albéric
pire si je vous ai pas contacté balancez moi un truc sur LinkedIn et on s'arrange ça ok Alberic un grand merci pour le temps que tu nous as consacré et écoute c'était un plaisir Et puis, on va essayer de ne pas attendre la prochaine pandémie avant de se revoir.
- # Pierre
On essaie de faire un barbuck. Oui, avec grand plaisir. Un petit barbuck classique. Merci à toi. Merci encore pour ta patience, ta gentillesse et vraiment envie d'élever aussi les autres par des podcasts. J'espère que ça servira. Et puis, au plaisir d'en refaire, etc. En tout cas, merci beaucoup à toi.
- # Albéric
Ça marche. Merci, Albert. À bientôt.
- # Pierre
Merci beaucoup, Pierre. À bientôt.
- # Albéric
Génération ISC Le podcast des alumnis de l'ISC Paris
- # Pierre
Trajets, choix,
- # Albéric
défis et quelques vieux souvenirs d'école