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GLEAM - Les Vibes Galactiques

Les Signes de la Fin des Temps - Les Échos des Derniers Jours - L'Éclipse de la Foi

Les Signes de la Fin des Temps - Les Échos des Derniers Jours - L'Éclipse de la Foi

48min |13/06/2025
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48min |13/06/2025
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Description

Je me souviens d’un temps… d’un temps où croire allait de soi. Où lever les yeux vers le ciel suffisait à faire naître une prière silencieuse. Où l’on sentait, sans comprendre, qu’il y avait quelque chose de plus grand, de plus vrai, au-delà de ce que l’on pouvait toucher.

Mais ce temps s’est estompé. Lentement. Presque sans que je m’en rende compte.

La foi… elle ne s’est pas envolée. Elle s’est tue. Elle s’est retirée, comme une marée qui laisse derrière elle le sable froid et nu. Ce n’était pas une colère, ni une rupture. C’était… une absence. Une distance. Un vide.

Je cherchais encore parfois — dans les livres, dans les discours, dans les regards. Mais les mots me semblaient creux, les gestes vides de sens. Le monde autour de moi criait plus fort que le silence de Dieu. Tout allait vite. Trop vite. Et moi, au milieu de ce tumulte, j’ai cessé d’écouter.

Je ne peux pas dire quand exactement la lumière s’est éteinte. Peut-être était-ce quand j’ai commencé à douter sans espérer. Peut-être quand j’ai regardé le mal sans prier. Peut-être quand j’ai cessé de croire qu’on pouvait encore être touché par l’invisible.

Et pourtant… malgré cette nuit intérieure, malgré cette éclipse qui me cache ce que j’aimais tant ressentir… il reste une trace. Une mémoire. Une brûlure douce, discrète, mais vivante. Comme une braise sous la cendre.

Parfois, dans un silence, dans un geste simple, dans la douleur ou dans l’amour… je la sens. Elle n’a pas disparu. Elle attend. Et moi, j’apprends à attendre avec elle.

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Portez-vous bien,
Jean-Claude


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis un homme qui juge dans mon esprit. Dis-moi, qu'est-ce qui ne va pas ? Qu'est-ce qu'il y a avec toute cette douleur et toute cette tristesse ? Quand est-ce qu'on recommence à rire ? Et parfois je me demande qui c'est que je suis. Quand je ferme les yeux, celui qui répond à tous mes appels téléphoniques Est-ce qu'il est réel ? Moi je souhaite rentrer à la maison Je suis là où tu jottes dans ton esprit Dis-moi qu'est-ce qui ne va pas ? Qu'est-ce qu'il y a avec toute cette douleur et toute cette tristesse ? Quand est-ce qu'on recommence à rire ? Et parfois je me demande qui c'est que j'entends Quand je ferme les yeux Bienvenue dans L'Homme qui murmure à l'esprit des anges Lumière céleste pour les âmes en transition Ici chaque mot est une clé Chaque réflexion est un passage Pour explorer les mystères les plus profonds de l'âme Ensemble, nous marchons sur un chemin d'amour, éclairé par la vérité et guidé par la justice divine. Dans cet espace sacré, nous tendons l'oreille aux murmures de l'invisible, aux messages des anges et aux appels de l'esprit. Nous plongeons au cœur des émotions qui nous traversent. des épreuves qui nous façonnent et des espoirs qui nous élèvent. Ce podcast est une invitation à embrasser la lumière, à accueillir les vérités universelles et à devenir des porteurs de paix dans un monde en quête de sens. Entrez dans ce sanctuaire spirituel où la justice se mêle à la compassion et où chaque mot est une promesse d'éveil pour votre âme. Aujourd'hui dans notre thème, les signes de la fin des temps, la série Les échos des derniers jours, nous allons parler de l'éclipse de la foi, un message pour raviver l'espoir dans les cœurs et retrouver la lumière en soi. Une lumière qui vacille. Tu sais, j'ai toujours aimé les bougies. Pas seulement leur lumière, mais ce moment où elles tremblent dans le vent. Comme si elles étaient vivantes. Et puis, parfois, sans prévenir, elles s'éteignent. Juste un souffle, une ombre, et c'est fini. Je me souviens d'une nuit où je n'arrivais pas à dormir. Il faisait froid. Dehors, la pluie tapotait doucement contre la vitre. J'avais allumé une bougie sur ma table basse, juste pour sentir que je n'étais pas seul. Elle brûlait tranquillement, projetant des ombres mouvantes sur les murs. A chaque mouvement de la flamme, mon cœur semblait battre un peu plus fort. Et puis d'un coup, il y a eu un courant d'air. La porte a claqué, la bougie a vacillé, et avant même que je réagisse, elle s'est éteinte. Le noir est revenu, lourd, épais, et avec lui une sensation familière, celle de perdre quelque chose sans comprendre comment, sans pouvoir l'attraper. C'est ça, parfois une éclipse de foi. Ce n'est pas grand chose en apparence, juste un souffle, une pensée. Une journée trop longue, un événement trop violent, et d'un seul geste, la lumière disparaît. Mais ce que j'ai appris, c'est que ce genre de nuit ne signifie pas que la lumière est partie pour toujours. Elle se repose, elle attend, elle nous laisse respirer. dans le noir. Parce qu'elle sait que c'est là aussi qu'on grandit. Parce que la foi, vois-tu, ce n'est pas seulement une idée. Ce n'est pas non plus juste une prière qu'on répète. Ou une tradition qu'on suit depuis l'enfance. Non, la foi c'est une présence. Quelque chose qui vit en nous, qui palpite, qui respire, comme un battement de cœur, comme un souffle lent et profond. Elle peut être forte, vibrante ou éclatante. Et elle peut aussi être faible, fragile et tremblante. Mais tant qu'il y a vie en toi, Il est à foie, même minuscule, même vacillante. J'aime cette image. La foie est comme une flamme dans une lanterne, protégée par du verre. Le vent peut souffler, la pluie peut tomber, mais tant que la lanterne est bien fermée, la lumière continue de briller. Et toi, as-tu senti ta propre lumière vaciller récemment ? As-tu connu ces jours où prier semblait inutile ? Où parler à Dieu, à l'univers, à ton cœur, ressemblait à murmurer dans le vide ? As-tu eu l'impression que ton âme s'était endormie ou même perdue ? Moi oui, plusieurs fois. Il y a eu des périodes où je parlais à Dieu sans vraiment y croire, où mes mots semblaient rebondir contre un mur invisible. Des moments où je regardais les étoiles en me demandant si quelqu'un, quelque part, me voyait vraiment. Des nuits où j'avais besoin d'un miracle, mais où seul le silence répondait. Et pourtant, jamais la lumière n'a disparu complètement. Elle changeait simplement de forme. Elle prenait le visage d'une amie qui m'appelait au bon moment, d'un verset lu presque par hasard, d'un chant ancien fredonné sous la douche. d'un sourire inattendu dans une rue bondée. La foi revient toujours, parfois par la porte principale, parfois par une fenêtre entreouverte, mais elle revient, car elle fait partie de nous, de notre histoire, de notre âme. Alors aujourd'hui, Je voudrais t'inviter à marcher avec moi. Pas pour te convaincre, pas pour te dire quoi croire, mais simplement pour te rappeler que tu n'es pas seul dans cette nuit. Que d'autres ont traversé cette éclipse, que d'autres luttent encore, et que malgré tout, La lumière continue de briller, même quand on ne la voit plus. Parce que c'est ça, l'apocalypse. Pas une destruction, mais une transformation. Un effacement nécessaire pour faire place à quelque chose de nouveau. Une éclipse, pas une fin. Juste un passage. Viens, allume une bougie intérieure si tu peux. Respire, prends ma main et marchons ensemble, pas à pas, vers cette lumière qui ne s'éteint jamais vraiment. Tu te souviens de cette phrase de Jésus dans l'évangile selon Luc ? Quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? Je me suis souvent arrêté sur ces mots. Ils sont si simples et pourtant si lourds, comme une question posée non seulement aux disciples, mais à chacun d'entre nous, aujourd'hui. Est-ce que la foi va disparaître ? Ou plutôt, va-t-elle simplement changer de visage ? Dans 2 Thessaloniciens, 2, 3, chapitre 3. Paul nous avertit, car il faut que l'apostasie arrive d'abord et qu'on ait vu paraître l'homme impie. Ce mot apostasie signifie littéralement abandonner la foi. Et ce verset ne parle pas d'une perte brutale ou violente, mais d'un lent éloignement, une distance qui s'installe peu à peu. sans même qu'on s'en rende compte. Comme quand on cesse de téléphoner à un ami cher, au point qu'un jour, on réalise qu'il y a des mois qu'on ne sait pas parler, sans vraiment savoir comment cela est arrivé. Et dans le Coran, un message similaire résonne. Exemple dans Sourat 63, 1-3 On trouve une description des hypocrites, qui professent la foi avec leurs lèvres, mais dont les cœurs sont vides de sincérité. Cette sourate met en garde contre ceux qui utilisent la religion pour tromper et diviser. Ces textes anciens nous avertissent qu'il y aura une éclipse, pas seulement dans le ciel, mais dans les cœurs. Une ombre qui cache la lumière de la vérité et de l'amour divin. Mais attention, ces passages ne parlent pas d'un monde sans foi. Ils parlent d'un temps où la foi sera mise à l'épreuve, où elle sera battue par le vent, salie par de faux prophètes, par les faux discours, étouffée par la peur, et pourtant, elle reste possible. Elle reste nécessaire. J'aime cette image. La foi, c'est comme un feu dans une hutte perdue au fond des bois. Il peut pleuvoir, il peut faire froid, les loups peuvent hurler autour. Mais tant que quelqu'un veille à entretenir les braises, La chaleur ne disparaît jamais totalement. Et c'est ce que je veux t'inviter à faire aujourd'hui. Veillez à ta propre flamme, même modeste, même fragile, car ce n'est pas sa taille qui compte, mais son existence. Peut-être as-tu entendu parler de cette prophétie ancienne qui dit que Dans les derniers jours, la foi serait comme une lampe vacillante dans la nuit, pas complètement éteinte, mais tremblotante, prête à s'éteindre, mais aussi prête à briller plus fort. Et moi, j'y vois une promesse, que même dans les temps les plus sombres, il y aura toujours quelqu'un pour allumer une bougie. Quelqu'un pour murmurer une prière, Quelqu'un pour tenir la lumière, Même seul. Alors si tu traverses une éclipse de foi aujourd'hui, Sache que tu n'es pas le premier, Tu n'es pas seul. Tu n'es certainement pas le dernier. La foi revient toujours. Parfois sous une nouvelle forme, parfois avec une voix différente, mais elle revient. Et parfois, elle commence par un simple murmure, un mot, une main tendue. Il y a quelque chose de très troublant dans le monde moderne. La manière dont les voies qui prétendent nous guider sont souvent celles qui nous égarent le plus. Dans Matthieu 24, 24, il dit Car il s'élèvera de faux Christ et de faux prophètes. Ils feront de grands prodigues et des miracles, au point de séduire, s'il était possible, Même les élus. Ce passage m'a longtemps effrayé. Comment reconnaître le vrai du faux ? Comment être sûr que je suis sur le bon chemin ? Quand tant de voix parlent en même temps. Puis j'ai compris une chose. Les faux prophètes ne portent pas toujours des robes blanches ou des bâtons magiques. Souvent, ils sont invisibles. Ils parlent à travers des écrans, des publicités, des likes, des promesses faciles. Ils te disent « Achète ! » Et tu seras heureux. Change de vie. Et tout ira mieux. Efface ton passé. Invente-toi une nouvelle identité. Et toi, tu les écoutes. Parce que ça te fait du bien. Parce que ça soulage un peu. Mais au fond, tu sens très bien que quelque chose manque. Que ce bonheur-là est très léger, très fragile et très cru. Je pense à ce concept ancien, la mémoire émotionnelle. Comment nos cellules gardent trace de ce que nous avons vécu ? Et comment certains messages modernes viennent troubler cette mémoire ? Il flatte nos désirs immédiats, mais éteigne lentement notre intuition, notre connexion profonde à ce qui est vrai. Et c'est peut-être ça, le plus grand danger de notre époque. Pas tant l'absence de foi, que sa transformation en objet de consommation, en image. En tendance, nous sommes entourés de voix qui prétendent nous bider, mais qui nous éloignent de ce qui nourrit l'âme. Elles nous offrent des solutions rapides, des réponses faciles, des formules toutes faites, et nous, fatigués, nous les acceptons, parfois sans même nous en rendre compte. Mais rappelle-toi, ce n'est pas la foi qui est fausse, c'est ce qu'on en fait. Et toi, sais-tu ce qui guide ton cœur aujourd'hui ? Quels sont les sons auxquels tu tends l'oreille ? Quelles sont les paroles qui allument et éteignent ta lumière ? Prends un instant pour y réfléchir. Car ce qui nourrit l'âme, c'est rare, précieux et sacré. J'ai connu une période où j'écoutais beaucoup de podcasts spirituels. Certains étaient merveilleux, d'autres moins. J'en ai même trouvé un qui me disait, tu as juste besoin de t'aimer davantage. Dieu n'existe que si tu le veux. Cela semblait doux, apaisant, mais au fond cela m'a laissé vide. C'est comme si on m'avait retiré un appui, une racine. Parce que la vraie foi n'est pas juste confortable. Elle est exigeante. Elle demande à se lever. de marcher, de faire confiance même quand on ne voit pas. Dans Sourat 6, 112 du Coran, il est dit « Nous avons désigné à chaque prophète un ennemi parmi les démons humains, et djinns, qui s'inspirent mutuellement des paroles enjolivées mais trompeuses. » Ce verset m'a marqué. Il ne parle pas seulement d'une force extérieure, mais aussi d'un combat intérieur. Ces voies qui nous séduisent ne viennent pas toujours de l'extérieur. Parfois, elles naissent dans notre propre cœur. Quand nous cherchons ce qui est facile au lieu de ce qui est juste. Alors, comment se protéger ? Comment distinguer ce qui vient de Dieu de ce qui est juste ? de notre désir de soulagement immédiat ? Je crois que la réponse commence par l'intériorité, par l'écoute, par la prière silencieuse, par le discernement. Car Dieu ne parle pas en cri, il murmure. Il ne se cache pas derrière des écrans, il habite. les pauses, les silences, le regard levé vers le ciel. Et toi, peux-tu entendre sa voix au milieu du bruit ? Peux-tu sentir son souffle entre deux notifications ? Peux-tu retrouver le chemin de ton âme quand tant de voix essayent de te perdre ? Prends un moment, respire, éteins tout et laisse-le parler, car il est là, toujours, même quand tu ne le vois pas. Il y a des moments où j'ai l'impression que la foi s'éclipse, simplement parce que nous ne savons pas comment la tenir. Comme une plante trop arrosée, ou pas assez. Comme une lampe dont la mèche est trop courte, ou l'huile est presque vide. Pourquoi la foi semble-t-elle s'exipser aujourd'hui ? Peut-être parce que le monde est rempli de bruit, de confusion, de blessures non pensées. Je crois que l'une des raisons principales, c'est la peur. Le monde est rempli d'incertitudes, de guerres, de catastrophes, de souffrances. Et quand la peur s'installe, elle étouffe la foi. Car la foi demande du courage. Le courage de faire confiance, même quand tout semble s'écrouler. Une autre raison, c'est la distraction. Nous vivons dans un monde où tout va vite. Les réseaux sociaux, les publicités, les sollicitations constants, tout cela peut nous éloigner de l'essentiel, comme une ombre qui glisse entre nous et la lumière. Enfin, le doute. Le doute, il est naturel, mais il n'est pas confronté avec. Amour et vérité, il peut devenir un gouffre. Beaucoup cherchent des réponses aujourd'hui, mais au lieu de creuser plus profondément, ils se détournent. Ils abandonnent la foi parce qu'ils ne trouvent pas de réponse immédiate. Moi aussi j'ai douté, plusieurs fois. J'ai eu besoin de silence. De questions, de nuits sans réponses, mais dans ces nuits-là, j'ai appris à écouter autrement, à sentir la foi vibrer en moi, même quand je ne la voyais plus. Et c'est peut-être ce, le secret. Apprendre à sentir la foi, même quand on ne la voit plus. Dans le livre de Mormont, il y a une belle image d'un Allemand où il compare à la fois une graine que l'on plante dans le sol. Si on la soigne, si on l'arrose, elle germe. Mais si on l'oublie, si on ne la protège pas, elle meurt. Mais si vous nourrissez la parole, oui, Nourrissez l'arbre lorsqu'il commence à pousser, par votre foi, avec grande diligence et avec patience. Attendant d'en avoir le fruit, il prendra racine. Et voici, ce sera un arbre jaillissant jusque dans la vie éternelle. Et à cause de votre diligence et de votre foi et de votre patience à l'égard de la parole pour la nourrir, afin qu'il prenne racine en vous, voici, vous en cueillerez bientôt le fruit qui est extrêmement précieux, qui est doux par-dessus tout ce qui est doux, et qui est blanc par-dessus tout ce qui est blanc. Oui. Et pur par-dessus tout ce qui est pur, et vous vous ferez un festin de ce fruit jusqu'à ce que vous soyez rassasiés, de sorte que vous n'aurez ni faim ni soif. Cette image m'a beaucoup marqué, parce que la foi ce n'est pas juste un don reçu une fois pour toutes, c'est une plante vivante. Elle a besoin de soins, d'attention, de prière et de temps. Et quand on arrête de la nourrir, elle se dessèche, doucement, sans violence, juste un jour après l'autre, jusqu'à ce qu'on réalise qu'elle ne l'est plus là. Dans Proverbe 4.23.27 Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie. Écarte de ta bouche la fausseté et éloigne de tes lèvres la tromperie. Que tes yeux regardent en face et que tes paupières se dirigent devant toi. Considère le chemin par où tu passes et que toutes tes voies soient bien réglées. Ne dévie ni à droite ni à gauche, et détourne tes pas du mal. C'est une image forte. Ce n'est pas une tempête qui détruit tout sur son passage. Non, c'est une vague discrète, qui monte peu à peu, et avant même qu'on s'en rende compte, elle nous a emportés. La foi disparaît parfois ainsi. Pas en un instant, pas par un événement dramatique, mais par un manque de vigilance, par négligence douce, par habitude de laisser passer les jours sans prendre le temps de respirer avec Dieu. Dans les doctrines d'Alliance, Un texte central de l'église de Jésus-Christ des 5 derniers jours, il est dit, dans Doctrine et Alliance 52.3, il est dit ceci Voici, en vérité je vous dis qu'il y a beaucoup d'esprits, qui sont de faux esprits, qui se sont répandus sur la terre, trompant le monde. Et Satan a également essayé de vous tromper, afin de vous détruire. Ce verset parle d'un ennemi actif, mais aussi d'un combat interne. Ce n'est pas seulement le mal qui vient de l'extérieur. C'est aussi notre propre distraction, nos propres choix qui éloignent la lumière. Mais même dans les textes les plus sombres, il y a une promesse. Toujours. Le prophète Jérémie, dans l'Ancien Testament, rappelle que Dieu connaît nos cœurs. Même quand ils sont secs, même quand la foi semble perdue. Écoutez bien Jérémie 29.11 Je connais les projets que j'ai formés pour vous, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance. Dans la perle de Grand Prix, dans la traduction de Joseph Smith, Matthieu 1,37, il dit ceci « Et quiconque garde précieusement ma parole ne sera pas séduit, car le Fils de l'homme viendra, et il enverra ses anges devant lui avec la trompette retentissante, et ils rassembleront le reste de ses élus des quatre vents, depuis l'extrémité des cieux jusqu'à l'autre. » Tu vois, même dans les eaux profondes, même dans les flammes, Dieu ne t'abandonne pas. Il marche avec toi, même quand tu as l'impression qu'il est parti. Alors si tu traverses une éclipse de foi aujourd'hui, sache que tu n'es pas seul. Des milliers, des millions de personnes ont vécu cela avant toi. Et elles ont retrouvé leur lumière. Pas toujours de la même façon. Pas toujours facilement. Mais elles l'ont retrouvée. Parfois il suffit d'un mot. D'un sourire. D'un verset lu lentement. D'un moment de silence. D'un appel à quelqu'un qui sait écouter. Prends ce moment. Maintenant, respire et laisse-toi redire doucement. Comme un murmure ancien, ta foi n'est pas morte. Elle dort, et elle reviendra, car elle t'aime. Et toi, tu l'aimes encore ? Il y a un geste simple que j'ai découvert récemment. Presque enfantin, allumer une bougie. Rien de plus. Pas pour prier, pas pour faire un rituel. Juste pour dire, ici, maintenant, je choisis la lumière. Même petite, même tremblante. Peut-être que ta lumière, ce soir, c'est un mot écrit dans un carnet. Une parole tendre à quelqu'un que tu aimes. Une pause dans ta journée. Un sourire offert. Un verset lu lentement, une promenade sous les étoiles. La foi ce n'est pas une tempête, c'est une brise, douce, discrète, présente. Dans Psaume 119-105, il dit, Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier. Alors relis ces mots, lentement. Respire-les. Laisse-les éclairer ton chemin. Et si tu n'as pas envie de le dire, ou de le lire, alors chante, danse, écris, marche, vis. Car la foi c'est aussi cela. Faire un pas, même petit, vers ce qui a du sens. Rallumer la lumière de la foi, ce n'est pas toujours spectaculaire. Ce n'est pas forcément une illumination, soudaine ou une voix venue du ciel. Souvent c'est juste un geste, une intention, un choix. Dans Elamant 12.2 du livre de Mormont, on trouve cette phrase qui m'a longtemps accompagné « Mais il faut exercer la foi » . Oui, et nous pouvons voir qu'au moment même où il fait prospérer son peuple, oui, dans l'accroissement de ses champs, de ses troupeaux de gros et de petits bétails, et dans l'or et dans l'argent, et dans toutes sortes de choses précieuses, de toute espèce et de toute art, lui épargnant la vie et le délivrant des mains de ses ennemis. adoucissant le cœur de ses ennemis afin qu'ils ne lui déclarent pas la guerre. Oui, en bref, faisant tout pour le bien-être et le bonheur de son peuple. Oui, c'est à ce moment-là qu'il s'endurcit le cœur et oublie le Seigneur son Dieu, et foule aux pieds le sein. Oui, et c'est à cause de son aisance et de son extrême prospérité. C'est tellement vrai. La foi n'est pas juste quelque chose qu'on possède. C'est quelque chose qu'on pratique, qu'on cultive, qu'on exerce, comme un muscle fatigué qui se réveille doucement. Et parfois, exercer la foi, c'est simplement choisir de croire encore. Même si personne ne te regarde, même si tu as peur, même si tu doutes. Voici quelques idées simples, des petites étincelles qui peuvent t'aider à rallumer la lumière de la foi pas à pas. Écris une lettre à Dieu. Parfois parler à Dieu semble trop difficile. Alors écris-lui une lettre. Raconte-lui tout. Tes questions, tes doutes, tes joies, tes colères. Tu n'es pas obligé de la garder. Tu peux même la brûler après. Mais l'important... c'est de le retrouver dans le silence de ton cœur. Tu peux aussi relire des passages sacrés lentement. Choisis un verset, une prière, un texte ancien. Pas pour le comprendre parfaitement, mais juste pour le sentir. Laisse-le respirer en toi. Peut-être que c'est une page de la Bible, un extrait du Coran, un chapitre du livre de Mormont. Peu importe, ce qui compte, c'est que tu t'y reposes. Si tu aimes marcher, tu peux marcher en silence. Trouve un endroit calme, une forêt, un parc, une plage, et marche, sans écouter de musique. Sans regarder ton téléphone, juste marcher. Écoute le vent, respire l'air. Sens tes pieds toucher la terre. Et laisse-toi traverser par la présence silencieuse de celui qui t'aime sans condition. Tu peux faire comme moi, allumer une bougie symbolique. Comme je le disais au début de cet épisode, allumer une bougie peut être un acte spirituel puissant. Assieds-toi devant elle, regarde-la trembler dans le vent et murmure simplement « Je suis là, je veux croire, aide-moi » . Tu peux aussi partager avec quelqu'un de confiance. Parfois la foi revient par la voix d'une amie, d'un proche, d'un guide spirituel. Parle, partage, ne garde pas ta nuit pour toi seul. Il y a toujours quelqu'un qui peut porter un peu de lumière avec toi. Dans la traduction de Joseph Smith, 1.33 Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s'obscurcera. La lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel et les puissances des cieux seront ébranlées. Tu vois, même quand nous sommes dans le noir, Dieu reste lumière et il ne demande pas que nous soyons parfaits pour revenir à lui. Il nous demande juste de faire un pas, de lever les yeux, de tendre la main. Dans Doctrine Alliance 6.34 Ne craignez donc pas, petits troupeaux. Faites-le bien, laissez la terre et l'enfer s'unir contre vous. Car si vous êtes bâtis sur mon roc, ils ne peuvent vaincre. Ce n'est pas un ordre, c'est une invitation, une main tendue, un souffle doux, un appel à retrouver la paix malgré les tempêtes. Si tu es en train de traverser une éclipse de foi aujourd'hui, sache que tu n'es pas seul, que d'autres ont marché avant toi, que d'autres continuent à marcher à tes côtés. Et que Dieu, quelle que soit la manière dont tu le nommes ou le cherches, est déjà là, dans chaque respiration, dans chaque prière murmurée, dans chaque pas courageux vers la lumière. Et rappelle-toi toujours ceci, la lumière revient toujours, même après les longues nuits. Même après les plus grandes ombres, même après les plus profonds silences, elle revient. Et toi aussi, tu reviens. Vers elle, vers toi, vers la vérité. Il y a une histoire que ma grand-mère racontait souvent. Petit, j'y voyais un conte, aujourd'hui j'y vois une vérité. Elle disait qu'autrefois, il y avait une lampe qui brillait depuis des siècles dans un village reculé. Personne ne savait comment elle fonctionnait. Certains disaient qu'elle était magique, d'autres qu'elle était bénie. Mais tous savaient une chose. Même pendant les guerres, les famines, les hivers les plus froids, elle ne s'était jamais éteinte. Un jour un voyageur est venu voir cette fameuse lampe. Il a soufflé dessus, très fort, et elle s'est éteinte. Il a ri. Oui, fier de lui, elle est partie. Mais le lendemain matin, elle brillait à nouveau. Personne ne l'avait rallumée. Elle s'était simplement souvenu qu'elle était faite pour briller. Ta foi est pareille. Elle peut être secouée, blessée, épuisée. Elle est indestructible, car elle n'appartient pas à ce monde. Elle vient d'ailleurs, d'un lieu plus profond, plus ancien, plus vrai. Et donc, même si aujourd'hui tu doutes, même si tu as l'impression que tout est sombre, sache une chose, la lumière revient toujours, parce que c'est sa nature, et la tienne aussi. Tu es venu au monde avec une étincelle en toi, quelque chose de divin, de sacré, de vivant. Peut-être que tu l'as appelé Dieu, ou source, ou amour inconditionnel, ou univers, peu importe le nom. Ce qui compte, c'est qu'elle est là, même quand tu ne la vois pas. Même quand tu ne la sens plus, même quand tu penses l'avoir perdue, elle est toujours en toi, comme une graine sous la neige, comme une bougie sous une cloche de verre, comme une étoile derrière les nuages. Mais parfois, il suffit d'un geste, d'une parole, d'un regard, d'un verset lu à voix basse pour qu'elle se rappelle de toi. Je pense souvent à ce moment dans la Bible où le prophète Élie entend Dieu. Non dans le vent violent, ni dans les tremblements de terre, ni dans le feu, mais dans un léger murmure. 1 Roi 19, 11 et 12, l'Éternel dit, sort ! Et tiens-toi sur la montagne devant l'éternel. Et voici, l'éternel passa, et devant l'éternel, il y eut un vent fort et violent, qui déchirait les montagnes et brisait les rochers. L'éternel n'était pas dans le vent, et après le vent, ce fut un tremblement de terre. L'éternel n'était pas dans le tremblement de terre. Et après le tremblement de terre, un feu. L'éternel n'était pas dans le feu. Et après le feu, un murmure doux et léger. Combien de fois avons-nous cherché Dieu dans le bruit, dans les grandes révélations, dans les miracles spectaculaires ? Et combien de fois l'avons-nous manqué ? Parce que... Il nous parlait dans le silence, d'un sourire inattendu, dans un mot doux entendu au bon moment, dans une prière murmurée dans le noir. Dieu ne quitte jamais son enfant. Il marche avec toi. Même quand tu ne le vois pas, il t'aime. Même quand tu doutes, il t'attend. Même quand tu t'es éloigné. Alors si tu traverses une éclipse de foi aujourd'hui, je veux que tu saches ceci. Tu n'es pas seul. Ton doute n'est pas une faiblesse. Ta fatigue spirituelle n'est pas une condamnation. C'est juste un passage, un bruit, une pause dans la prière. Et demain, la lumière reviendra. Pas forcément comme tu l'attends, pas forcément avec des preuves visibles, mais elle sera là, doucement, discrètement, fidèlement. Car la lumière revient toujours. Alors si cet épisode t'a touché ton cœur, prends un instant pour le partager avec quelqu'un qui traverse une nuit, ou qui a besoin de sentir que la lumière existe encore. Et si tu veux, laisse-moi un message, dis-moi ce qui te permet de garder la foi, même dans les éclipses. Merci d'être là. Merci de continuer à chercher, à prier, à espérer. La lumière revient toujours. Je suis un homme qui juge avec un petit esprit. Dis-moi, qu'est-ce qui ne va pas ? Qu'est-ce qu'il y a avec toute cette douleur et toute cette tristesse ? Quand est-ce qu'on recommence à rire ? Et parfois je me demande qui c'est que j'entends. Quand je ferme les yeux, celui qui répond à tous mes appels téléphoniques, est-ce qu'il est réel ? Je serais rentré à la maison. Merci d'avoir partagé ce moment avec nous dans L'homme qui murmure à l'esprit des anges. Lumière céleste pour les âmes en transition. Que cet instant soit pour vous une lueur d'amour dans votre quête, une vérité douce dans vos questionnements, et un rappel que la justice divine guide chaque pas, même lorsque le chemin semble obscur. Souvenez-vous, l'esprit murmure à ceux qui écoutent avec leur cœur. Chaque émotion Chaque épreuve porte un message caché, une leçon pour nous rapprocher de l'éternelle lumière. Si cet épisode a touché votre âme, partagez cette lumière avec d'autres, car nous sommes tous appelés à être des flambeaux de justice, de vérité et d'amour dans ce monde. Revenez nous rejoindre pour poursuivre ce voyage ensemble. Prenez soin de votre cœur, ouvrez vos oreilles aux murmures du divin et laissez la lumière vous envelopper dans sa paix.

Description

Je me souviens d’un temps… d’un temps où croire allait de soi. Où lever les yeux vers le ciel suffisait à faire naître une prière silencieuse. Où l’on sentait, sans comprendre, qu’il y avait quelque chose de plus grand, de plus vrai, au-delà de ce que l’on pouvait toucher.

Mais ce temps s’est estompé. Lentement. Presque sans que je m’en rende compte.

La foi… elle ne s’est pas envolée. Elle s’est tue. Elle s’est retirée, comme une marée qui laisse derrière elle le sable froid et nu. Ce n’était pas une colère, ni une rupture. C’était… une absence. Une distance. Un vide.

Je cherchais encore parfois — dans les livres, dans les discours, dans les regards. Mais les mots me semblaient creux, les gestes vides de sens. Le monde autour de moi criait plus fort que le silence de Dieu. Tout allait vite. Trop vite. Et moi, au milieu de ce tumulte, j’ai cessé d’écouter.

Je ne peux pas dire quand exactement la lumière s’est éteinte. Peut-être était-ce quand j’ai commencé à douter sans espérer. Peut-être quand j’ai regardé le mal sans prier. Peut-être quand j’ai cessé de croire qu’on pouvait encore être touché par l’invisible.

Et pourtant… malgré cette nuit intérieure, malgré cette éclipse qui me cache ce que j’aimais tant ressentir… il reste une trace. Une mémoire. Une brûlure douce, discrète, mais vivante. Comme une braise sous la cendre.

Parfois, dans un silence, dans un geste simple, dans la douleur ou dans l’amour… je la sens. Elle n’a pas disparu. Elle attend. Et moi, j’apprends à attendre avec elle.

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Portez-vous bien,
Jean-Claude


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Transcription

  • Speaker #0

    Je suis un homme qui juge dans mon esprit. Dis-moi, qu'est-ce qui ne va pas ? Qu'est-ce qu'il y a avec toute cette douleur et toute cette tristesse ? Quand est-ce qu'on recommence à rire ? Et parfois je me demande qui c'est que je suis. Quand je ferme les yeux, celui qui répond à tous mes appels téléphoniques Est-ce qu'il est réel ? Moi je souhaite rentrer à la maison Je suis là où tu jottes dans ton esprit Dis-moi qu'est-ce qui ne va pas ? Qu'est-ce qu'il y a avec toute cette douleur et toute cette tristesse ? Quand est-ce qu'on recommence à rire ? Et parfois je me demande qui c'est que j'entends Quand je ferme les yeux Bienvenue dans L'Homme qui murmure à l'esprit des anges Lumière céleste pour les âmes en transition Ici chaque mot est une clé Chaque réflexion est un passage Pour explorer les mystères les plus profonds de l'âme Ensemble, nous marchons sur un chemin d'amour, éclairé par la vérité et guidé par la justice divine. Dans cet espace sacré, nous tendons l'oreille aux murmures de l'invisible, aux messages des anges et aux appels de l'esprit. Nous plongeons au cœur des émotions qui nous traversent. des épreuves qui nous façonnent et des espoirs qui nous élèvent. Ce podcast est une invitation à embrasser la lumière, à accueillir les vérités universelles et à devenir des porteurs de paix dans un monde en quête de sens. Entrez dans ce sanctuaire spirituel où la justice se mêle à la compassion et où chaque mot est une promesse d'éveil pour votre âme. Aujourd'hui dans notre thème, les signes de la fin des temps, la série Les échos des derniers jours, nous allons parler de l'éclipse de la foi, un message pour raviver l'espoir dans les cœurs et retrouver la lumière en soi. Une lumière qui vacille. Tu sais, j'ai toujours aimé les bougies. Pas seulement leur lumière, mais ce moment où elles tremblent dans le vent. Comme si elles étaient vivantes. Et puis, parfois, sans prévenir, elles s'éteignent. Juste un souffle, une ombre, et c'est fini. Je me souviens d'une nuit où je n'arrivais pas à dormir. Il faisait froid. Dehors, la pluie tapotait doucement contre la vitre. J'avais allumé une bougie sur ma table basse, juste pour sentir que je n'étais pas seul. Elle brûlait tranquillement, projetant des ombres mouvantes sur les murs. A chaque mouvement de la flamme, mon cœur semblait battre un peu plus fort. Et puis d'un coup, il y a eu un courant d'air. La porte a claqué, la bougie a vacillé, et avant même que je réagisse, elle s'est éteinte. Le noir est revenu, lourd, épais, et avec lui une sensation familière, celle de perdre quelque chose sans comprendre comment, sans pouvoir l'attraper. C'est ça, parfois une éclipse de foi. Ce n'est pas grand chose en apparence, juste un souffle, une pensée. Une journée trop longue, un événement trop violent, et d'un seul geste, la lumière disparaît. Mais ce que j'ai appris, c'est que ce genre de nuit ne signifie pas que la lumière est partie pour toujours. Elle se repose, elle attend, elle nous laisse respirer. dans le noir. Parce qu'elle sait que c'est là aussi qu'on grandit. Parce que la foi, vois-tu, ce n'est pas seulement une idée. Ce n'est pas non plus juste une prière qu'on répète. Ou une tradition qu'on suit depuis l'enfance. Non, la foi c'est une présence. Quelque chose qui vit en nous, qui palpite, qui respire, comme un battement de cœur, comme un souffle lent et profond. Elle peut être forte, vibrante ou éclatante. Et elle peut aussi être faible, fragile et tremblante. Mais tant qu'il y a vie en toi, Il est à foie, même minuscule, même vacillante. J'aime cette image. La foie est comme une flamme dans une lanterne, protégée par du verre. Le vent peut souffler, la pluie peut tomber, mais tant que la lanterne est bien fermée, la lumière continue de briller. Et toi, as-tu senti ta propre lumière vaciller récemment ? As-tu connu ces jours où prier semblait inutile ? Où parler à Dieu, à l'univers, à ton cœur, ressemblait à murmurer dans le vide ? As-tu eu l'impression que ton âme s'était endormie ou même perdue ? Moi oui, plusieurs fois. Il y a eu des périodes où je parlais à Dieu sans vraiment y croire, où mes mots semblaient rebondir contre un mur invisible. Des moments où je regardais les étoiles en me demandant si quelqu'un, quelque part, me voyait vraiment. Des nuits où j'avais besoin d'un miracle, mais où seul le silence répondait. Et pourtant, jamais la lumière n'a disparu complètement. Elle changeait simplement de forme. Elle prenait le visage d'une amie qui m'appelait au bon moment, d'un verset lu presque par hasard, d'un chant ancien fredonné sous la douche. d'un sourire inattendu dans une rue bondée. La foi revient toujours, parfois par la porte principale, parfois par une fenêtre entreouverte, mais elle revient, car elle fait partie de nous, de notre histoire, de notre âme. Alors aujourd'hui, Je voudrais t'inviter à marcher avec moi. Pas pour te convaincre, pas pour te dire quoi croire, mais simplement pour te rappeler que tu n'es pas seul dans cette nuit. Que d'autres ont traversé cette éclipse, que d'autres luttent encore, et que malgré tout, La lumière continue de briller, même quand on ne la voit plus. Parce que c'est ça, l'apocalypse. Pas une destruction, mais une transformation. Un effacement nécessaire pour faire place à quelque chose de nouveau. Une éclipse, pas une fin. Juste un passage. Viens, allume une bougie intérieure si tu peux. Respire, prends ma main et marchons ensemble, pas à pas, vers cette lumière qui ne s'éteint jamais vraiment. Tu te souviens de cette phrase de Jésus dans l'évangile selon Luc ? Quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? Je me suis souvent arrêté sur ces mots. Ils sont si simples et pourtant si lourds, comme une question posée non seulement aux disciples, mais à chacun d'entre nous, aujourd'hui. Est-ce que la foi va disparaître ? Ou plutôt, va-t-elle simplement changer de visage ? Dans 2 Thessaloniciens, 2, 3, chapitre 3. Paul nous avertit, car il faut que l'apostasie arrive d'abord et qu'on ait vu paraître l'homme impie. Ce mot apostasie signifie littéralement abandonner la foi. Et ce verset ne parle pas d'une perte brutale ou violente, mais d'un lent éloignement, une distance qui s'installe peu à peu. sans même qu'on s'en rende compte. Comme quand on cesse de téléphoner à un ami cher, au point qu'un jour, on réalise qu'il y a des mois qu'on ne sait pas parler, sans vraiment savoir comment cela est arrivé. Et dans le Coran, un message similaire résonne. Exemple dans Sourat 63, 1-3 On trouve une description des hypocrites, qui professent la foi avec leurs lèvres, mais dont les cœurs sont vides de sincérité. Cette sourate met en garde contre ceux qui utilisent la religion pour tromper et diviser. Ces textes anciens nous avertissent qu'il y aura une éclipse, pas seulement dans le ciel, mais dans les cœurs. Une ombre qui cache la lumière de la vérité et de l'amour divin. Mais attention, ces passages ne parlent pas d'un monde sans foi. Ils parlent d'un temps où la foi sera mise à l'épreuve, où elle sera battue par le vent, salie par de faux prophètes, par les faux discours, étouffée par la peur, et pourtant, elle reste possible. Elle reste nécessaire. J'aime cette image. La foi, c'est comme un feu dans une hutte perdue au fond des bois. Il peut pleuvoir, il peut faire froid, les loups peuvent hurler autour. Mais tant que quelqu'un veille à entretenir les braises, La chaleur ne disparaît jamais totalement. Et c'est ce que je veux t'inviter à faire aujourd'hui. Veillez à ta propre flamme, même modeste, même fragile, car ce n'est pas sa taille qui compte, mais son existence. Peut-être as-tu entendu parler de cette prophétie ancienne qui dit que Dans les derniers jours, la foi serait comme une lampe vacillante dans la nuit, pas complètement éteinte, mais tremblotante, prête à s'éteindre, mais aussi prête à briller plus fort. Et moi, j'y vois une promesse, que même dans les temps les plus sombres, il y aura toujours quelqu'un pour allumer une bougie. Quelqu'un pour murmurer une prière, Quelqu'un pour tenir la lumière, Même seul. Alors si tu traverses une éclipse de foi aujourd'hui, Sache que tu n'es pas le premier, Tu n'es pas seul. Tu n'es certainement pas le dernier. La foi revient toujours. Parfois sous une nouvelle forme, parfois avec une voix différente, mais elle revient. Et parfois, elle commence par un simple murmure, un mot, une main tendue. Il y a quelque chose de très troublant dans le monde moderne. La manière dont les voies qui prétendent nous guider sont souvent celles qui nous égarent le plus. Dans Matthieu 24, 24, il dit Car il s'élèvera de faux Christ et de faux prophètes. Ils feront de grands prodigues et des miracles, au point de séduire, s'il était possible, Même les élus. Ce passage m'a longtemps effrayé. Comment reconnaître le vrai du faux ? Comment être sûr que je suis sur le bon chemin ? Quand tant de voix parlent en même temps. Puis j'ai compris une chose. Les faux prophètes ne portent pas toujours des robes blanches ou des bâtons magiques. Souvent, ils sont invisibles. Ils parlent à travers des écrans, des publicités, des likes, des promesses faciles. Ils te disent « Achète ! » Et tu seras heureux. Change de vie. Et tout ira mieux. Efface ton passé. Invente-toi une nouvelle identité. Et toi, tu les écoutes. Parce que ça te fait du bien. Parce que ça soulage un peu. Mais au fond, tu sens très bien que quelque chose manque. Que ce bonheur-là est très léger, très fragile et très cru. Je pense à ce concept ancien, la mémoire émotionnelle. Comment nos cellules gardent trace de ce que nous avons vécu ? Et comment certains messages modernes viennent troubler cette mémoire ? Il flatte nos désirs immédiats, mais éteigne lentement notre intuition, notre connexion profonde à ce qui est vrai. Et c'est peut-être ça, le plus grand danger de notre époque. Pas tant l'absence de foi, que sa transformation en objet de consommation, en image. En tendance, nous sommes entourés de voix qui prétendent nous bider, mais qui nous éloignent de ce qui nourrit l'âme. Elles nous offrent des solutions rapides, des réponses faciles, des formules toutes faites, et nous, fatigués, nous les acceptons, parfois sans même nous en rendre compte. Mais rappelle-toi, ce n'est pas la foi qui est fausse, c'est ce qu'on en fait. Et toi, sais-tu ce qui guide ton cœur aujourd'hui ? Quels sont les sons auxquels tu tends l'oreille ? Quelles sont les paroles qui allument et éteignent ta lumière ? Prends un instant pour y réfléchir. Car ce qui nourrit l'âme, c'est rare, précieux et sacré. J'ai connu une période où j'écoutais beaucoup de podcasts spirituels. Certains étaient merveilleux, d'autres moins. J'en ai même trouvé un qui me disait, tu as juste besoin de t'aimer davantage. Dieu n'existe que si tu le veux. Cela semblait doux, apaisant, mais au fond cela m'a laissé vide. C'est comme si on m'avait retiré un appui, une racine. Parce que la vraie foi n'est pas juste confortable. Elle est exigeante. Elle demande à se lever. de marcher, de faire confiance même quand on ne voit pas. Dans Sourat 6, 112 du Coran, il est dit « Nous avons désigné à chaque prophète un ennemi parmi les démons humains, et djinns, qui s'inspirent mutuellement des paroles enjolivées mais trompeuses. » Ce verset m'a marqué. Il ne parle pas seulement d'une force extérieure, mais aussi d'un combat intérieur. Ces voies qui nous séduisent ne viennent pas toujours de l'extérieur. Parfois, elles naissent dans notre propre cœur. Quand nous cherchons ce qui est facile au lieu de ce qui est juste. Alors, comment se protéger ? Comment distinguer ce qui vient de Dieu de ce qui est juste ? de notre désir de soulagement immédiat ? Je crois que la réponse commence par l'intériorité, par l'écoute, par la prière silencieuse, par le discernement. Car Dieu ne parle pas en cri, il murmure. Il ne se cache pas derrière des écrans, il habite. les pauses, les silences, le regard levé vers le ciel. Et toi, peux-tu entendre sa voix au milieu du bruit ? Peux-tu sentir son souffle entre deux notifications ? Peux-tu retrouver le chemin de ton âme quand tant de voix essayent de te perdre ? Prends un moment, respire, éteins tout et laisse-le parler, car il est là, toujours, même quand tu ne le vois pas. Il y a des moments où j'ai l'impression que la foi s'éclipse, simplement parce que nous ne savons pas comment la tenir. Comme une plante trop arrosée, ou pas assez. Comme une lampe dont la mèche est trop courte, ou l'huile est presque vide. Pourquoi la foi semble-t-elle s'exipser aujourd'hui ? Peut-être parce que le monde est rempli de bruit, de confusion, de blessures non pensées. Je crois que l'une des raisons principales, c'est la peur. Le monde est rempli d'incertitudes, de guerres, de catastrophes, de souffrances. Et quand la peur s'installe, elle étouffe la foi. Car la foi demande du courage. Le courage de faire confiance, même quand tout semble s'écrouler. Une autre raison, c'est la distraction. Nous vivons dans un monde où tout va vite. Les réseaux sociaux, les publicités, les sollicitations constants, tout cela peut nous éloigner de l'essentiel, comme une ombre qui glisse entre nous et la lumière. Enfin, le doute. Le doute, il est naturel, mais il n'est pas confronté avec. Amour et vérité, il peut devenir un gouffre. Beaucoup cherchent des réponses aujourd'hui, mais au lieu de creuser plus profondément, ils se détournent. Ils abandonnent la foi parce qu'ils ne trouvent pas de réponse immédiate. Moi aussi j'ai douté, plusieurs fois. J'ai eu besoin de silence. De questions, de nuits sans réponses, mais dans ces nuits-là, j'ai appris à écouter autrement, à sentir la foi vibrer en moi, même quand je ne la voyais plus. Et c'est peut-être ce, le secret. Apprendre à sentir la foi, même quand on ne la voit plus. Dans le livre de Mormont, il y a une belle image d'un Allemand où il compare à la fois une graine que l'on plante dans le sol. Si on la soigne, si on l'arrose, elle germe. Mais si on l'oublie, si on ne la protège pas, elle meurt. Mais si vous nourrissez la parole, oui, Nourrissez l'arbre lorsqu'il commence à pousser, par votre foi, avec grande diligence et avec patience. Attendant d'en avoir le fruit, il prendra racine. Et voici, ce sera un arbre jaillissant jusque dans la vie éternelle. Et à cause de votre diligence et de votre foi et de votre patience à l'égard de la parole pour la nourrir, afin qu'il prenne racine en vous, voici, vous en cueillerez bientôt le fruit qui est extrêmement précieux, qui est doux par-dessus tout ce qui est doux, et qui est blanc par-dessus tout ce qui est blanc. Oui. Et pur par-dessus tout ce qui est pur, et vous vous ferez un festin de ce fruit jusqu'à ce que vous soyez rassasiés, de sorte que vous n'aurez ni faim ni soif. Cette image m'a beaucoup marqué, parce que la foi ce n'est pas juste un don reçu une fois pour toutes, c'est une plante vivante. Elle a besoin de soins, d'attention, de prière et de temps. Et quand on arrête de la nourrir, elle se dessèche, doucement, sans violence, juste un jour après l'autre, jusqu'à ce qu'on réalise qu'elle ne l'est plus là. Dans Proverbe 4.23.27 Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie. Écarte de ta bouche la fausseté et éloigne de tes lèvres la tromperie. Que tes yeux regardent en face et que tes paupières se dirigent devant toi. Considère le chemin par où tu passes et que toutes tes voies soient bien réglées. Ne dévie ni à droite ni à gauche, et détourne tes pas du mal. C'est une image forte. Ce n'est pas une tempête qui détruit tout sur son passage. Non, c'est une vague discrète, qui monte peu à peu, et avant même qu'on s'en rende compte, elle nous a emportés. La foi disparaît parfois ainsi. Pas en un instant, pas par un événement dramatique, mais par un manque de vigilance, par négligence douce, par habitude de laisser passer les jours sans prendre le temps de respirer avec Dieu. Dans les doctrines d'Alliance, Un texte central de l'église de Jésus-Christ des 5 derniers jours, il est dit, dans Doctrine et Alliance 52.3, il est dit ceci Voici, en vérité je vous dis qu'il y a beaucoup d'esprits, qui sont de faux esprits, qui se sont répandus sur la terre, trompant le monde. Et Satan a également essayé de vous tromper, afin de vous détruire. Ce verset parle d'un ennemi actif, mais aussi d'un combat interne. Ce n'est pas seulement le mal qui vient de l'extérieur. C'est aussi notre propre distraction, nos propres choix qui éloignent la lumière. Mais même dans les textes les plus sombres, il y a une promesse. Toujours. Le prophète Jérémie, dans l'Ancien Testament, rappelle que Dieu connaît nos cœurs. Même quand ils sont secs, même quand la foi semble perdue. Écoutez bien Jérémie 29.11 Je connais les projets que j'ai formés pour vous, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance. Dans la perle de Grand Prix, dans la traduction de Joseph Smith, Matthieu 1,37, il dit ceci « Et quiconque garde précieusement ma parole ne sera pas séduit, car le Fils de l'homme viendra, et il enverra ses anges devant lui avec la trompette retentissante, et ils rassembleront le reste de ses élus des quatre vents, depuis l'extrémité des cieux jusqu'à l'autre. » Tu vois, même dans les eaux profondes, même dans les flammes, Dieu ne t'abandonne pas. Il marche avec toi, même quand tu as l'impression qu'il est parti. Alors si tu traverses une éclipse de foi aujourd'hui, sache que tu n'es pas seul. Des milliers, des millions de personnes ont vécu cela avant toi. Et elles ont retrouvé leur lumière. Pas toujours de la même façon. Pas toujours facilement. Mais elles l'ont retrouvée. Parfois il suffit d'un mot. D'un sourire. D'un verset lu lentement. D'un moment de silence. D'un appel à quelqu'un qui sait écouter. Prends ce moment. Maintenant, respire et laisse-toi redire doucement. Comme un murmure ancien, ta foi n'est pas morte. Elle dort, et elle reviendra, car elle t'aime. Et toi, tu l'aimes encore ? Il y a un geste simple que j'ai découvert récemment. Presque enfantin, allumer une bougie. Rien de plus. Pas pour prier, pas pour faire un rituel. Juste pour dire, ici, maintenant, je choisis la lumière. Même petite, même tremblante. Peut-être que ta lumière, ce soir, c'est un mot écrit dans un carnet. Une parole tendre à quelqu'un que tu aimes. Une pause dans ta journée. Un sourire offert. Un verset lu lentement, une promenade sous les étoiles. La foi ce n'est pas une tempête, c'est une brise, douce, discrète, présente. Dans Psaume 119-105, il dit, Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier. Alors relis ces mots, lentement. Respire-les. Laisse-les éclairer ton chemin. Et si tu n'as pas envie de le dire, ou de le lire, alors chante, danse, écris, marche, vis. Car la foi c'est aussi cela. Faire un pas, même petit, vers ce qui a du sens. Rallumer la lumière de la foi, ce n'est pas toujours spectaculaire. Ce n'est pas forcément une illumination, soudaine ou une voix venue du ciel. Souvent c'est juste un geste, une intention, un choix. Dans Elamant 12.2 du livre de Mormont, on trouve cette phrase qui m'a longtemps accompagné « Mais il faut exercer la foi » . Oui, et nous pouvons voir qu'au moment même où il fait prospérer son peuple, oui, dans l'accroissement de ses champs, de ses troupeaux de gros et de petits bétails, et dans l'or et dans l'argent, et dans toutes sortes de choses précieuses, de toute espèce et de toute art, lui épargnant la vie et le délivrant des mains de ses ennemis. adoucissant le cœur de ses ennemis afin qu'ils ne lui déclarent pas la guerre. Oui, en bref, faisant tout pour le bien-être et le bonheur de son peuple. Oui, c'est à ce moment-là qu'il s'endurcit le cœur et oublie le Seigneur son Dieu, et foule aux pieds le sein. Oui, et c'est à cause de son aisance et de son extrême prospérité. C'est tellement vrai. La foi n'est pas juste quelque chose qu'on possède. C'est quelque chose qu'on pratique, qu'on cultive, qu'on exerce, comme un muscle fatigué qui se réveille doucement. Et parfois, exercer la foi, c'est simplement choisir de croire encore. Même si personne ne te regarde, même si tu as peur, même si tu doutes. Voici quelques idées simples, des petites étincelles qui peuvent t'aider à rallumer la lumière de la foi pas à pas. Écris une lettre à Dieu. Parfois parler à Dieu semble trop difficile. Alors écris-lui une lettre. Raconte-lui tout. Tes questions, tes doutes, tes joies, tes colères. Tu n'es pas obligé de la garder. Tu peux même la brûler après. Mais l'important... c'est de le retrouver dans le silence de ton cœur. Tu peux aussi relire des passages sacrés lentement. Choisis un verset, une prière, un texte ancien. Pas pour le comprendre parfaitement, mais juste pour le sentir. Laisse-le respirer en toi. Peut-être que c'est une page de la Bible, un extrait du Coran, un chapitre du livre de Mormont. Peu importe, ce qui compte, c'est que tu t'y reposes. Si tu aimes marcher, tu peux marcher en silence. Trouve un endroit calme, une forêt, un parc, une plage, et marche, sans écouter de musique. Sans regarder ton téléphone, juste marcher. Écoute le vent, respire l'air. Sens tes pieds toucher la terre. Et laisse-toi traverser par la présence silencieuse de celui qui t'aime sans condition. Tu peux faire comme moi, allumer une bougie symbolique. Comme je le disais au début de cet épisode, allumer une bougie peut être un acte spirituel puissant. Assieds-toi devant elle, regarde-la trembler dans le vent et murmure simplement « Je suis là, je veux croire, aide-moi » . Tu peux aussi partager avec quelqu'un de confiance. Parfois la foi revient par la voix d'une amie, d'un proche, d'un guide spirituel. Parle, partage, ne garde pas ta nuit pour toi seul. Il y a toujours quelqu'un qui peut porter un peu de lumière avec toi. Dans la traduction de Joseph Smith, 1.33 Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s'obscurcera. La lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel et les puissances des cieux seront ébranlées. Tu vois, même quand nous sommes dans le noir, Dieu reste lumière et il ne demande pas que nous soyons parfaits pour revenir à lui. Il nous demande juste de faire un pas, de lever les yeux, de tendre la main. Dans Doctrine Alliance 6.34 Ne craignez donc pas, petits troupeaux. Faites-le bien, laissez la terre et l'enfer s'unir contre vous. Car si vous êtes bâtis sur mon roc, ils ne peuvent vaincre. Ce n'est pas un ordre, c'est une invitation, une main tendue, un souffle doux, un appel à retrouver la paix malgré les tempêtes. Si tu es en train de traverser une éclipse de foi aujourd'hui, sache que tu n'es pas seul, que d'autres ont marché avant toi, que d'autres continuent à marcher à tes côtés. Et que Dieu, quelle que soit la manière dont tu le nommes ou le cherches, est déjà là, dans chaque respiration, dans chaque prière murmurée, dans chaque pas courageux vers la lumière. Et rappelle-toi toujours ceci, la lumière revient toujours, même après les longues nuits. Même après les plus grandes ombres, même après les plus profonds silences, elle revient. Et toi aussi, tu reviens. Vers elle, vers toi, vers la vérité. Il y a une histoire que ma grand-mère racontait souvent. Petit, j'y voyais un conte, aujourd'hui j'y vois une vérité. Elle disait qu'autrefois, il y avait une lampe qui brillait depuis des siècles dans un village reculé. Personne ne savait comment elle fonctionnait. Certains disaient qu'elle était magique, d'autres qu'elle était bénie. Mais tous savaient une chose. Même pendant les guerres, les famines, les hivers les plus froids, elle ne s'était jamais éteinte. Un jour un voyageur est venu voir cette fameuse lampe. Il a soufflé dessus, très fort, et elle s'est éteinte. Il a ri. Oui, fier de lui, elle est partie. Mais le lendemain matin, elle brillait à nouveau. Personne ne l'avait rallumée. Elle s'était simplement souvenu qu'elle était faite pour briller. Ta foi est pareille. Elle peut être secouée, blessée, épuisée. Elle est indestructible, car elle n'appartient pas à ce monde. Elle vient d'ailleurs, d'un lieu plus profond, plus ancien, plus vrai. Et donc, même si aujourd'hui tu doutes, même si tu as l'impression que tout est sombre, sache une chose, la lumière revient toujours, parce que c'est sa nature, et la tienne aussi. Tu es venu au monde avec une étincelle en toi, quelque chose de divin, de sacré, de vivant. Peut-être que tu l'as appelé Dieu, ou source, ou amour inconditionnel, ou univers, peu importe le nom. Ce qui compte, c'est qu'elle est là, même quand tu ne la vois pas. Même quand tu ne la sens plus, même quand tu penses l'avoir perdue, elle est toujours en toi, comme une graine sous la neige, comme une bougie sous une cloche de verre, comme une étoile derrière les nuages. Mais parfois, il suffit d'un geste, d'une parole, d'un regard, d'un verset lu à voix basse pour qu'elle se rappelle de toi. Je pense souvent à ce moment dans la Bible où le prophète Élie entend Dieu. Non dans le vent violent, ni dans les tremblements de terre, ni dans le feu, mais dans un léger murmure. 1 Roi 19, 11 et 12, l'Éternel dit, sort ! Et tiens-toi sur la montagne devant l'éternel. Et voici, l'éternel passa, et devant l'éternel, il y eut un vent fort et violent, qui déchirait les montagnes et brisait les rochers. L'éternel n'était pas dans le vent, et après le vent, ce fut un tremblement de terre. L'éternel n'était pas dans le tremblement de terre. Et après le tremblement de terre, un feu. L'éternel n'était pas dans le feu. Et après le feu, un murmure doux et léger. Combien de fois avons-nous cherché Dieu dans le bruit, dans les grandes révélations, dans les miracles spectaculaires ? Et combien de fois l'avons-nous manqué ? Parce que... Il nous parlait dans le silence, d'un sourire inattendu, dans un mot doux entendu au bon moment, dans une prière murmurée dans le noir. Dieu ne quitte jamais son enfant. Il marche avec toi. Même quand tu ne le vois pas, il t'aime. Même quand tu doutes, il t'attend. Même quand tu t'es éloigné. Alors si tu traverses une éclipse de foi aujourd'hui, je veux que tu saches ceci. Tu n'es pas seul. Ton doute n'est pas une faiblesse. Ta fatigue spirituelle n'est pas une condamnation. C'est juste un passage, un bruit, une pause dans la prière. Et demain, la lumière reviendra. Pas forcément comme tu l'attends, pas forcément avec des preuves visibles, mais elle sera là, doucement, discrètement, fidèlement. Car la lumière revient toujours. Alors si cet épisode t'a touché ton cœur, prends un instant pour le partager avec quelqu'un qui traverse une nuit, ou qui a besoin de sentir que la lumière existe encore. Et si tu veux, laisse-moi un message, dis-moi ce qui te permet de garder la foi, même dans les éclipses. Merci d'être là. Merci de continuer à chercher, à prier, à espérer. La lumière revient toujours. Je suis un homme qui juge avec un petit esprit. Dis-moi, qu'est-ce qui ne va pas ? Qu'est-ce qu'il y a avec toute cette douleur et toute cette tristesse ? Quand est-ce qu'on recommence à rire ? Et parfois je me demande qui c'est que j'entends. Quand je ferme les yeux, celui qui répond à tous mes appels téléphoniques, est-ce qu'il est réel ? Je serais rentré à la maison. Merci d'avoir partagé ce moment avec nous dans L'homme qui murmure à l'esprit des anges. Lumière céleste pour les âmes en transition. Que cet instant soit pour vous une lueur d'amour dans votre quête, une vérité douce dans vos questionnements, et un rappel que la justice divine guide chaque pas, même lorsque le chemin semble obscur. Souvenez-vous, l'esprit murmure à ceux qui écoutent avec leur cœur. Chaque émotion Chaque épreuve porte un message caché, une leçon pour nous rapprocher de l'éternelle lumière. Si cet épisode a touché votre âme, partagez cette lumière avec d'autres, car nous sommes tous appelés à être des flambeaux de justice, de vérité et d'amour dans ce monde. Revenez nous rejoindre pour poursuivre ce voyage ensemble. Prenez soin de votre cœur, ouvrez vos oreilles aux murmures du divin et laissez la lumière vous envelopper dans sa paix.

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Je me souviens d’un temps… d’un temps où croire allait de soi. Où lever les yeux vers le ciel suffisait à faire naître une prière silencieuse. Où l’on sentait, sans comprendre, qu’il y avait quelque chose de plus grand, de plus vrai, au-delà de ce que l’on pouvait toucher.

Mais ce temps s’est estompé. Lentement. Presque sans que je m’en rende compte.

La foi… elle ne s’est pas envolée. Elle s’est tue. Elle s’est retirée, comme une marée qui laisse derrière elle le sable froid et nu. Ce n’était pas une colère, ni une rupture. C’était… une absence. Une distance. Un vide.

Je cherchais encore parfois — dans les livres, dans les discours, dans les regards. Mais les mots me semblaient creux, les gestes vides de sens. Le monde autour de moi criait plus fort que le silence de Dieu. Tout allait vite. Trop vite. Et moi, au milieu de ce tumulte, j’ai cessé d’écouter.

Je ne peux pas dire quand exactement la lumière s’est éteinte. Peut-être était-ce quand j’ai commencé à douter sans espérer. Peut-être quand j’ai regardé le mal sans prier. Peut-être quand j’ai cessé de croire qu’on pouvait encore être touché par l’invisible.

Et pourtant… malgré cette nuit intérieure, malgré cette éclipse qui me cache ce que j’aimais tant ressentir… il reste une trace. Une mémoire. Une brûlure douce, discrète, mais vivante. Comme une braise sous la cendre.

Parfois, dans un silence, dans un geste simple, dans la douleur ou dans l’amour… je la sens. Elle n’a pas disparu. Elle attend. Et moi, j’apprends à attendre avec elle.

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Portez-vous bien,
Jean-Claude


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Transcription

  • Speaker #0

    Je suis un homme qui juge dans mon esprit. Dis-moi, qu'est-ce qui ne va pas ? Qu'est-ce qu'il y a avec toute cette douleur et toute cette tristesse ? Quand est-ce qu'on recommence à rire ? Et parfois je me demande qui c'est que je suis. Quand je ferme les yeux, celui qui répond à tous mes appels téléphoniques Est-ce qu'il est réel ? Moi je souhaite rentrer à la maison Je suis là où tu jottes dans ton esprit Dis-moi qu'est-ce qui ne va pas ? Qu'est-ce qu'il y a avec toute cette douleur et toute cette tristesse ? Quand est-ce qu'on recommence à rire ? Et parfois je me demande qui c'est que j'entends Quand je ferme les yeux Bienvenue dans L'Homme qui murmure à l'esprit des anges Lumière céleste pour les âmes en transition Ici chaque mot est une clé Chaque réflexion est un passage Pour explorer les mystères les plus profonds de l'âme Ensemble, nous marchons sur un chemin d'amour, éclairé par la vérité et guidé par la justice divine. Dans cet espace sacré, nous tendons l'oreille aux murmures de l'invisible, aux messages des anges et aux appels de l'esprit. Nous plongeons au cœur des émotions qui nous traversent. des épreuves qui nous façonnent et des espoirs qui nous élèvent. Ce podcast est une invitation à embrasser la lumière, à accueillir les vérités universelles et à devenir des porteurs de paix dans un monde en quête de sens. Entrez dans ce sanctuaire spirituel où la justice se mêle à la compassion et où chaque mot est une promesse d'éveil pour votre âme. Aujourd'hui dans notre thème, les signes de la fin des temps, la série Les échos des derniers jours, nous allons parler de l'éclipse de la foi, un message pour raviver l'espoir dans les cœurs et retrouver la lumière en soi. Une lumière qui vacille. Tu sais, j'ai toujours aimé les bougies. Pas seulement leur lumière, mais ce moment où elles tremblent dans le vent. Comme si elles étaient vivantes. Et puis, parfois, sans prévenir, elles s'éteignent. Juste un souffle, une ombre, et c'est fini. Je me souviens d'une nuit où je n'arrivais pas à dormir. Il faisait froid. Dehors, la pluie tapotait doucement contre la vitre. J'avais allumé une bougie sur ma table basse, juste pour sentir que je n'étais pas seul. Elle brûlait tranquillement, projetant des ombres mouvantes sur les murs. A chaque mouvement de la flamme, mon cœur semblait battre un peu plus fort. Et puis d'un coup, il y a eu un courant d'air. La porte a claqué, la bougie a vacillé, et avant même que je réagisse, elle s'est éteinte. Le noir est revenu, lourd, épais, et avec lui une sensation familière, celle de perdre quelque chose sans comprendre comment, sans pouvoir l'attraper. C'est ça, parfois une éclipse de foi. Ce n'est pas grand chose en apparence, juste un souffle, une pensée. Une journée trop longue, un événement trop violent, et d'un seul geste, la lumière disparaît. Mais ce que j'ai appris, c'est que ce genre de nuit ne signifie pas que la lumière est partie pour toujours. Elle se repose, elle attend, elle nous laisse respirer. dans le noir. Parce qu'elle sait que c'est là aussi qu'on grandit. Parce que la foi, vois-tu, ce n'est pas seulement une idée. Ce n'est pas non plus juste une prière qu'on répète. Ou une tradition qu'on suit depuis l'enfance. Non, la foi c'est une présence. Quelque chose qui vit en nous, qui palpite, qui respire, comme un battement de cœur, comme un souffle lent et profond. Elle peut être forte, vibrante ou éclatante. Et elle peut aussi être faible, fragile et tremblante. Mais tant qu'il y a vie en toi, Il est à foie, même minuscule, même vacillante. J'aime cette image. La foie est comme une flamme dans une lanterne, protégée par du verre. Le vent peut souffler, la pluie peut tomber, mais tant que la lanterne est bien fermée, la lumière continue de briller. Et toi, as-tu senti ta propre lumière vaciller récemment ? As-tu connu ces jours où prier semblait inutile ? Où parler à Dieu, à l'univers, à ton cœur, ressemblait à murmurer dans le vide ? As-tu eu l'impression que ton âme s'était endormie ou même perdue ? Moi oui, plusieurs fois. Il y a eu des périodes où je parlais à Dieu sans vraiment y croire, où mes mots semblaient rebondir contre un mur invisible. Des moments où je regardais les étoiles en me demandant si quelqu'un, quelque part, me voyait vraiment. Des nuits où j'avais besoin d'un miracle, mais où seul le silence répondait. Et pourtant, jamais la lumière n'a disparu complètement. Elle changeait simplement de forme. Elle prenait le visage d'une amie qui m'appelait au bon moment, d'un verset lu presque par hasard, d'un chant ancien fredonné sous la douche. d'un sourire inattendu dans une rue bondée. La foi revient toujours, parfois par la porte principale, parfois par une fenêtre entreouverte, mais elle revient, car elle fait partie de nous, de notre histoire, de notre âme. Alors aujourd'hui, Je voudrais t'inviter à marcher avec moi. Pas pour te convaincre, pas pour te dire quoi croire, mais simplement pour te rappeler que tu n'es pas seul dans cette nuit. Que d'autres ont traversé cette éclipse, que d'autres luttent encore, et que malgré tout, La lumière continue de briller, même quand on ne la voit plus. Parce que c'est ça, l'apocalypse. Pas une destruction, mais une transformation. Un effacement nécessaire pour faire place à quelque chose de nouveau. Une éclipse, pas une fin. Juste un passage. Viens, allume une bougie intérieure si tu peux. Respire, prends ma main et marchons ensemble, pas à pas, vers cette lumière qui ne s'éteint jamais vraiment. Tu te souviens de cette phrase de Jésus dans l'évangile selon Luc ? Quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? Je me suis souvent arrêté sur ces mots. Ils sont si simples et pourtant si lourds, comme une question posée non seulement aux disciples, mais à chacun d'entre nous, aujourd'hui. Est-ce que la foi va disparaître ? Ou plutôt, va-t-elle simplement changer de visage ? Dans 2 Thessaloniciens, 2, 3, chapitre 3. Paul nous avertit, car il faut que l'apostasie arrive d'abord et qu'on ait vu paraître l'homme impie. Ce mot apostasie signifie littéralement abandonner la foi. Et ce verset ne parle pas d'une perte brutale ou violente, mais d'un lent éloignement, une distance qui s'installe peu à peu. sans même qu'on s'en rende compte. Comme quand on cesse de téléphoner à un ami cher, au point qu'un jour, on réalise qu'il y a des mois qu'on ne sait pas parler, sans vraiment savoir comment cela est arrivé. Et dans le Coran, un message similaire résonne. Exemple dans Sourat 63, 1-3 On trouve une description des hypocrites, qui professent la foi avec leurs lèvres, mais dont les cœurs sont vides de sincérité. Cette sourate met en garde contre ceux qui utilisent la religion pour tromper et diviser. Ces textes anciens nous avertissent qu'il y aura une éclipse, pas seulement dans le ciel, mais dans les cœurs. Une ombre qui cache la lumière de la vérité et de l'amour divin. Mais attention, ces passages ne parlent pas d'un monde sans foi. Ils parlent d'un temps où la foi sera mise à l'épreuve, où elle sera battue par le vent, salie par de faux prophètes, par les faux discours, étouffée par la peur, et pourtant, elle reste possible. Elle reste nécessaire. J'aime cette image. La foi, c'est comme un feu dans une hutte perdue au fond des bois. Il peut pleuvoir, il peut faire froid, les loups peuvent hurler autour. Mais tant que quelqu'un veille à entretenir les braises, La chaleur ne disparaît jamais totalement. Et c'est ce que je veux t'inviter à faire aujourd'hui. Veillez à ta propre flamme, même modeste, même fragile, car ce n'est pas sa taille qui compte, mais son existence. Peut-être as-tu entendu parler de cette prophétie ancienne qui dit que Dans les derniers jours, la foi serait comme une lampe vacillante dans la nuit, pas complètement éteinte, mais tremblotante, prête à s'éteindre, mais aussi prête à briller plus fort. Et moi, j'y vois une promesse, que même dans les temps les plus sombres, il y aura toujours quelqu'un pour allumer une bougie. Quelqu'un pour murmurer une prière, Quelqu'un pour tenir la lumière, Même seul. Alors si tu traverses une éclipse de foi aujourd'hui, Sache que tu n'es pas le premier, Tu n'es pas seul. Tu n'es certainement pas le dernier. La foi revient toujours. Parfois sous une nouvelle forme, parfois avec une voix différente, mais elle revient. Et parfois, elle commence par un simple murmure, un mot, une main tendue. Il y a quelque chose de très troublant dans le monde moderne. La manière dont les voies qui prétendent nous guider sont souvent celles qui nous égarent le plus. Dans Matthieu 24, 24, il dit Car il s'élèvera de faux Christ et de faux prophètes. Ils feront de grands prodigues et des miracles, au point de séduire, s'il était possible, Même les élus. Ce passage m'a longtemps effrayé. Comment reconnaître le vrai du faux ? Comment être sûr que je suis sur le bon chemin ? Quand tant de voix parlent en même temps. Puis j'ai compris une chose. Les faux prophètes ne portent pas toujours des robes blanches ou des bâtons magiques. Souvent, ils sont invisibles. Ils parlent à travers des écrans, des publicités, des likes, des promesses faciles. Ils te disent « Achète ! » Et tu seras heureux. Change de vie. Et tout ira mieux. Efface ton passé. Invente-toi une nouvelle identité. Et toi, tu les écoutes. Parce que ça te fait du bien. Parce que ça soulage un peu. Mais au fond, tu sens très bien que quelque chose manque. Que ce bonheur-là est très léger, très fragile et très cru. Je pense à ce concept ancien, la mémoire émotionnelle. Comment nos cellules gardent trace de ce que nous avons vécu ? Et comment certains messages modernes viennent troubler cette mémoire ? Il flatte nos désirs immédiats, mais éteigne lentement notre intuition, notre connexion profonde à ce qui est vrai. Et c'est peut-être ça, le plus grand danger de notre époque. Pas tant l'absence de foi, que sa transformation en objet de consommation, en image. En tendance, nous sommes entourés de voix qui prétendent nous bider, mais qui nous éloignent de ce qui nourrit l'âme. Elles nous offrent des solutions rapides, des réponses faciles, des formules toutes faites, et nous, fatigués, nous les acceptons, parfois sans même nous en rendre compte. Mais rappelle-toi, ce n'est pas la foi qui est fausse, c'est ce qu'on en fait. Et toi, sais-tu ce qui guide ton cœur aujourd'hui ? Quels sont les sons auxquels tu tends l'oreille ? Quelles sont les paroles qui allument et éteignent ta lumière ? Prends un instant pour y réfléchir. Car ce qui nourrit l'âme, c'est rare, précieux et sacré. J'ai connu une période où j'écoutais beaucoup de podcasts spirituels. Certains étaient merveilleux, d'autres moins. J'en ai même trouvé un qui me disait, tu as juste besoin de t'aimer davantage. Dieu n'existe que si tu le veux. Cela semblait doux, apaisant, mais au fond cela m'a laissé vide. C'est comme si on m'avait retiré un appui, une racine. Parce que la vraie foi n'est pas juste confortable. Elle est exigeante. Elle demande à se lever. de marcher, de faire confiance même quand on ne voit pas. Dans Sourat 6, 112 du Coran, il est dit « Nous avons désigné à chaque prophète un ennemi parmi les démons humains, et djinns, qui s'inspirent mutuellement des paroles enjolivées mais trompeuses. » Ce verset m'a marqué. Il ne parle pas seulement d'une force extérieure, mais aussi d'un combat intérieur. Ces voies qui nous séduisent ne viennent pas toujours de l'extérieur. Parfois, elles naissent dans notre propre cœur. Quand nous cherchons ce qui est facile au lieu de ce qui est juste. Alors, comment se protéger ? Comment distinguer ce qui vient de Dieu de ce qui est juste ? de notre désir de soulagement immédiat ? Je crois que la réponse commence par l'intériorité, par l'écoute, par la prière silencieuse, par le discernement. Car Dieu ne parle pas en cri, il murmure. Il ne se cache pas derrière des écrans, il habite. les pauses, les silences, le regard levé vers le ciel. Et toi, peux-tu entendre sa voix au milieu du bruit ? Peux-tu sentir son souffle entre deux notifications ? Peux-tu retrouver le chemin de ton âme quand tant de voix essayent de te perdre ? Prends un moment, respire, éteins tout et laisse-le parler, car il est là, toujours, même quand tu ne le vois pas. Il y a des moments où j'ai l'impression que la foi s'éclipse, simplement parce que nous ne savons pas comment la tenir. Comme une plante trop arrosée, ou pas assez. Comme une lampe dont la mèche est trop courte, ou l'huile est presque vide. Pourquoi la foi semble-t-elle s'exipser aujourd'hui ? Peut-être parce que le monde est rempli de bruit, de confusion, de blessures non pensées. Je crois que l'une des raisons principales, c'est la peur. Le monde est rempli d'incertitudes, de guerres, de catastrophes, de souffrances. Et quand la peur s'installe, elle étouffe la foi. Car la foi demande du courage. Le courage de faire confiance, même quand tout semble s'écrouler. Une autre raison, c'est la distraction. Nous vivons dans un monde où tout va vite. Les réseaux sociaux, les publicités, les sollicitations constants, tout cela peut nous éloigner de l'essentiel, comme une ombre qui glisse entre nous et la lumière. Enfin, le doute. Le doute, il est naturel, mais il n'est pas confronté avec. Amour et vérité, il peut devenir un gouffre. Beaucoup cherchent des réponses aujourd'hui, mais au lieu de creuser plus profondément, ils se détournent. Ils abandonnent la foi parce qu'ils ne trouvent pas de réponse immédiate. Moi aussi j'ai douté, plusieurs fois. J'ai eu besoin de silence. De questions, de nuits sans réponses, mais dans ces nuits-là, j'ai appris à écouter autrement, à sentir la foi vibrer en moi, même quand je ne la voyais plus. Et c'est peut-être ce, le secret. Apprendre à sentir la foi, même quand on ne la voit plus. Dans le livre de Mormont, il y a une belle image d'un Allemand où il compare à la fois une graine que l'on plante dans le sol. Si on la soigne, si on l'arrose, elle germe. Mais si on l'oublie, si on ne la protège pas, elle meurt. Mais si vous nourrissez la parole, oui, Nourrissez l'arbre lorsqu'il commence à pousser, par votre foi, avec grande diligence et avec patience. Attendant d'en avoir le fruit, il prendra racine. Et voici, ce sera un arbre jaillissant jusque dans la vie éternelle. Et à cause de votre diligence et de votre foi et de votre patience à l'égard de la parole pour la nourrir, afin qu'il prenne racine en vous, voici, vous en cueillerez bientôt le fruit qui est extrêmement précieux, qui est doux par-dessus tout ce qui est doux, et qui est blanc par-dessus tout ce qui est blanc. Oui. Et pur par-dessus tout ce qui est pur, et vous vous ferez un festin de ce fruit jusqu'à ce que vous soyez rassasiés, de sorte que vous n'aurez ni faim ni soif. Cette image m'a beaucoup marqué, parce que la foi ce n'est pas juste un don reçu une fois pour toutes, c'est une plante vivante. Elle a besoin de soins, d'attention, de prière et de temps. Et quand on arrête de la nourrir, elle se dessèche, doucement, sans violence, juste un jour après l'autre, jusqu'à ce qu'on réalise qu'elle ne l'est plus là. Dans Proverbe 4.23.27 Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie. Écarte de ta bouche la fausseté et éloigne de tes lèvres la tromperie. Que tes yeux regardent en face et que tes paupières se dirigent devant toi. Considère le chemin par où tu passes et que toutes tes voies soient bien réglées. Ne dévie ni à droite ni à gauche, et détourne tes pas du mal. C'est une image forte. Ce n'est pas une tempête qui détruit tout sur son passage. Non, c'est une vague discrète, qui monte peu à peu, et avant même qu'on s'en rende compte, elle nous a emportés. La foi disparaît parfois ainsi. Pas en un instant, pas par un événement dramatique, mais par un manque de vigilance, par négligence douce, par habitude de laisser passer les jours sans prendre le temps de respirer avec Dieu. Dans les doctrines d'Alliance, Un texte central de l'église de Jésus-Christ des 5 derniers jours, il est dit, dans Doctrine et Alliance 52.3, il est dit ceci Voici, en vérité je vous dis qu'il y a beaucoup d'esprits, qui sont de faux esprits, qui se sont répandus sur la terre, trompant le monde. Et Satan a également essayé de vous tromper, afin de vous détruire. Ce verset parle d'un ennemi actif, mais aussi d'un combat interne. Ce n'est pas seulement le mal qui vient de l'extérieur. C'est aussi notre propre distraction, nos propres choix qui éloignent la lumière. Mais même dans les textes les plus sombres, il y a une promesse. Toujours. Le prophète Jérémie, dans l'Ancien Testament, rappelle que Dieu connaît nos cœurs. Même quand ils sont secs, même quand la foi semble perdue. Écoutez bien Jérémie 29.11 Je connais les projets que j'ai formés pour vous, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance. Dans la perle de Grand Prix, dans la traduction de Joseph Smith, Matthieu 1,37, il dit ceci « Et quiconque garde précieusement ma parole ne sera pas séduit, car le Fils de l'homme viendra, et il enverra ses anges devant lui avec la trompette retentissante, et ils rassembleront le reste de ses élus des quatre vents, depuis l'extrémité des cieux jusqu'à l'autre. » Tu vois, même dans les eaux profondes, même dans les flammes, Dieu ne t'abandonne pas. Il marche avec toi, même quand tu as l'impression qu'il est parti. Alors si tu traverses une éclipse de foi aujourd'hui, sache que tu n'es pas seul. Des milliers, des millions de personnes ont vécu cela avant toi. Et elles ont retrouvé leur lumière. Pas toujours de la même façon. Pas toujours facilement. Mais elles l'ont retrouvée. Parfois il suffit d'un mot. D'un sourire. D'un verset lu lentement. D'un moment de silence. D'un appel à quelqu'un qui sait écouter. Prends ce moment. Maintenant, respire et laisse-toi redire doucement. Comme un murmure ancien, ta foi n'est pas morte. Elle dort, et elle reviendra, car elle t'aime. Et toi, tu l'aimes encore ? Il y a un geste simple que j'ai découvert récemment. Presque enfantin, allumer une bougie. Rien de plus. Pas pour prier, pas pour faire un rituel. Juste pour dire, ici, maintenant, je choisis la lumière. Même petite, même tremblante. Peut-être que ta lumière, ce soir, c'est un mot écrit dans un carnet. Une parole tendre à quelqu'un que tu aimes. Une pause dans ta journée. Un sourire offert. Un verset lu lentement, une promenade sous les étoiles. La foi ce n'est pas une tempête, c'est une brise, douce, discrète, présente. Dans Psaume 119-105, il dit, Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier. Alors relis ces mots, lentement. Respire-les. Laisse-les éclairer ton chemin. Et si tu n'as pas envie de le dire, ou de le lire, alors chante, danse, écris, marche, vis. Car la foi c'est aussi cela. Faire un pas, même petit, vers ce qui a du sens. Rallumer la lumière de la foi, ce n'est pas toujours spectaculaire. Ce n'est pas forcément une illumination, soudaine ou une voix venue du ciel. Souvent c'est juste un geste, une intention, un choix. Dans Elamant 12.2 du livre de Mormont, on trouve cette phrase qui m'a longtemps accompagné « Mais il faut exercer la foi » . Oui, et nous pouvons voir qu'au moment même où il fait prospérer son peuple, oui, dans l'accroissement de ses champs, de ses troupeaux de gros et de petits bétails, et dans l'or et dans l'argent, et dans toutes sortes de choses précieuses, de toute espèce et de toute art, lui épargnant la vie et le délivrant des mains de ses ennemis. adoucissant le cœur de ses ennemis afin qu'ils ne lui déclarent pas la guerre. Oui, en bref, faisant tout pour le bien-être et le bonheur de son peuple. Oui, c'est à ce moment-là qu'il s'endurcit le cœur et oublie le Seigneur son Dieu, et foule aux pieds le sein. Oui, et c'est à cause de son aisance et de son extrême prospérité. C'est tellement vrai. La foi n'est pas juste quelque chose qu'on possède. C'est quelque chose qu'on pratique, qu'on cultive, qu'on exerce, comme un muscle fatigué qui se réveille doucement. Et parfois, exercer la foi, c'est simplement choisir de croire encore. Même si personne ne te regarde, même si tu as peur, même si tu doutes. Voici quelques idées simples, des petites étincelles qui peuvent t'aider à rallumer la lumière de la foi pas à pas. Écris une lettre à Dieu. Parfois parler à Dieu semble trop difficile. Alors écris-lui une lettre. Raconte-lui tout. Tes questions, tes doutes, tes joies, tes colères. Tu n'es pas obligé de la garder. Tu peux même la brûler après. Mais l'important... c'est de le retrouver dans le silence de ton cœur. Tu peux aussi relire des passages sacrés lentement. Choisis un verset, une prière, un texte ancien. Pas pour le comprendre parfaitement, mais juste pour le sentir. Laisse-le respirer en toi. Peut-être que c'est une page de la Bible, un extrait du Coran, un chapitre du livre de Mormont. Peu importe, ce qui compte, c'est que tu t'y reposes. Si tu aimes marcher, tu peux marcher en silence. Trouve un endroit calme, une forêt, un parc, une plage, et marche, sans écouter de musique. Sans regarder ton téléphone, juste marcher. Écoute le vent, respire l'air. Sens tes pieds toucher la terre. Et laisse-toi traverser par la présence silencieuse de celui qui t'aime sans condition. Tu peux faire comme moi, allumer une bougie symbolique. Comme je le disais au début de cet épisode, allumer une bougie peut être un acte spirituel puissant. Assieds-toi devant elle, regarde-la trembler dans le vent et murmure simplement « Je suis là, je veux croire, aide-moi » . Tu peux aussi partager avec quelqu'un de confiance. Parfois la foi revient par la voix d'une amie, d'un proche, d'un guide spirituel. Parle, partage, ne garde pas ta nuit pour toi seul. Il y a toujours quelqu'un qui peut porter un peu de lumière avec toi. Dans la traduction de Joseph Smith, 1.33 Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s'obscurcera. La lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel et les puissances des cieux seront ébranlées. Tu vois, même quand nous sommes dans le noir, Dieu reste lumière et il ne demande pas que nous soyons parfaits pour revenir à lui. Il nous demande juste de faire un pas, de lever les yeux, de tendre la main. Dans Doctrine Alliance 6.34 Ne craignez donc pas, petits troupeaux. Faites-le bien, laissez la terre et l'enfer s'unir contre vous. Car si vous êtes bâtis sur mon roc, ils ne peuvent vaincre. Ce n'est pas un ordre, c'est une invitation, une main tendue, un souffle doux, un appel à retrouver la paix malgré les tempêtes. Si tu es en train de traverser une éclipse de foi aujourd'hui, sache que tu n'es pas seul, que d'autres ont marché avant toi, que d'autres continuent à marcher à tes côtés. Et que Dieu, quelle que soit la manière dont tu le nommes ou le cherches, est déjà là, dans chaque respiration, dans chaque prière murmurée, dans chaque pas courageux vers la lumière. Et rappelle-toi toujours ceci, la lumière revient toujours, même après les longues nuits. Même après les plus grandes ombres, même après les plus profonds silences, elle revient. Et toi aussi, tu reviens. Vers elle, vers toi, vers la vérité. Il y a une histoire que ma grand-mère racontait souvent. Petit, j'y voyais un conte, aujourd'hui j'y vois une vérité. Elle disait qu'autrefois, il y avait une lampe qui brillait depuis des siècles dans un village reculé. Personne ne savait comment elle fonctionnait. Certains disaient qu'elle était magique, d'autres qu'elle était bénie. Mais tous savaient une chose. Même pendant les guerres, les famines, les hivers les plus froids, elle ne s'était jamais éteinte. Un jour un voyageur est venu voir cette fameuse lampe. Il a soufflé dessus, très fort, et elle s'est éteinte. Il a ri. Oui, fier de lui, elle est partie. Mais le lendemain matin, elle brillait à nouveau. Personne ne l'avait rallumée. Elle s'était simplement souvenu qu'elle était faite pour briller. Ta foi est pareille. Elle peut être secouée, blessée, épuisée. Elle est indestructible, car elle n'appartient pas à ce monde. Elle vient d'ailleurs, d'un lieu plus profond, plus ancien, plus vrai. Et donc, même si aujourd'hui tu doutes, même si tu as l'impression que tout est sombre, sache une chose, la lumière revient toujours, parce que c'est sa nature, et la tienne aussi. Tu es venu au monde avec une étincelle en toi, quelque chose de divin, de sacré, de vivant. Peut-être que tu l'as appelé Dieu, ou source, ou amour inconditionnel, ou univers, peu importe le nom. Ce qui compte, c'est qu'elle est là, même quand tu ne la vois pas. Même quand tu ne la sens plus, même quand tu penses l'avoir perdue, elle est toujours en toi, comme une graine sous la neige, comme une bougie sous une cloche de verre, comme une étoile derrière les nuages. Mais parfois, il suffit d'un geste, d'une parole, d'un regard, d'un verset lu à voix basse pour qu'elle se rappelle de toi. Je pense souvent à ce moment dans la Bible où le prophète Élie entend Dieu. Non dans le vent violent, ni dans les tremblements de terre, ni dans le feu, mais dans un léger murmure. 1 Roi 19, 11 et 12, l'Éternel dit, sort ! Et tiens-toi sur la montagne devant l'éternel. Et voici, l'éternel passa, et devant l'éternel, il y eut un vent fort et violent, qui déchirait les montagnes et brisait les rochers. L'éternel n'était pas dans le vent, et après le vent, ce fut un tremblement de terre. L'éternel n'était pas dans le tremblement de terre. Et après le tremblement de terre, un feu. L'éternel n'était pas dans le feu. Et après le feu, un murmure doux et léger. Combien de fois avons-nous cherché Dieu dans le bruit, dans les grandes révélations, dans les miracles spectaculaires ? Et combien de fois l'avons-nous manqué ? Parce que... Il nous parlait dans le silence, d'un sourire inattendu, dans un mot doux entendu au bon moment, dans une prière murmurée dans le noir. Dieu ne quitte jamais son enfant. Il marche avec toi. Même quand tu ne le vois pas, il t'aime. Même quand tu doutes, il t'attend. Même quand tu t'es éloigné. Alors si tu traverses une éclipse de foi aujourd'hui, je veux que tu saches ceci. Tu n'es pas seul. Ton doute n'est pas une faiblesse. Ta fatigue spirituelle n'est pas une condamnation. C'est juste un passage, un bruit, une pause dans la prière. Et demain, la lumière reviendra. Pas forcément comme tu l'attends, pas forcément avec des preuves visibles, mais elle sera là, doucement, discrètement, fidèlement. Car la lumière revient toujours. Alors si cet épisode t'a touché ton cœur, prends un instant pour le partager avec quelqu'un qui traverse une nuit, ou qui a besoin de sentir que la lumière existe encore. Et si tu veux, laisse-moi un message, dis-moi ce qui te permet de garder la foi, même dans les éclipses. Merci d'être là. Merci de continuer à chercher, à prier, à espérer. La lumière revient toujours. Je suis un homme qui juge avec un petit esprit. Dis-moi, qu'est-ce qui ne va pas ? Qu'est-ce qu'il y a avec toute cette douleur et toute cette tristesse ? Quand est-ce qu'on recommence à rire ? Et parfois je me demande qui c'est que j'entends. Quand je ferme les yeux, celui qui répond à tous mes appels téléphoniques, est-ce qu'il est réel ? Je serais rentré à la maison. Merci d'avoir partagé ce moment avec nous dans L'homme qui murmure à l'esprit des anges. Lumière céleste pour les âmes en transition. Que cet instant soit pour vous une lueur d'amour dans votre quête, une vérité douce dans vos questionnements, et un rappel que la justice divine guide chaque pas, même lorsque le chemin semble obscur. Souvenez-vous, l'esprit murmure à ceux qui écoutent avec leur cœur. Chaque émotion Chaque épreuve porte un message caché, une leçon pour nous rapprocher de l'éternelle lumière. Si cet épisode a touché votre âme, partagez cette lumière avec d'autres, car nous sommes tous appelés à être des flambeaux de justice, de vérité et d'amour dans ce monde. Revenez nous rejoindre pour poursuivre ce voyage ensemble. Prenez soin de votre cœur, ouvrez vos oreilles aux murmures du divin et laissez la lumière vous envelopper dans sa paix.

Description

Je me souviens d’un temps… d’un temps où croire allait de soi. Où lever les yeux vers le ciel suffisait à faire naître une prière silencieuse. Où l’on sentait, sans comprendre, qu’il y avait quelque chose de plus grand, de plus vrai, au-delà de ce que l’on pouvait toucher.

Mais ce temps s’est estompé. Lentement. Presque sans que je m’en rende compte.

La foi… elle ne s’est pas envolée. Elle s’est tue. Elle s’est retirée, comme une marée qui laisse derrière elle le sable froid et nu. Ce n’était pas une colère, ni une rupture. C’était… une absence. Une distance. Un vide.

Je cherchais encore parfois — dans les livres, dans les discours, dans les regards. Mais les mots me semblaient creux, les gestes vides de sens. Le monde autour de moi criait plus fort que le silence de Dieu. Tout allait vite. Trop vite. Et moi, au milieu de ce tumulte, j’ai cessé d’écouter.

Je ne peux pas dire quand exactement la lumière s’est éteinte. Peut-être était-ce quand j’ai commencé à douter sans espérer. Peut-être quand j’ai regardé le mal sans prier. Peut-être quand j’ai cessé de croire qu’on pouvait encore être touché par l’invisible.

Et pourtant… malgré cette nuit intérieure, malgré cette éclipse qui me cache ce que j’aimais tant ressentir… il reste une trace. Une mémoire. Une brûlure douce, discrète, mais vivante. Comme une braise sous la cendre.

Parfois, dans un silence, dans un geste simple, dans la douleur ou dans l’amour… je la sens. Elle n’a pas disparu. Elle attend. Et moi, j’apprends à attendre avec elle.

Retrouvez-nous sur https://gleam.academy

Portez-vous bien,
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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

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    Je suis un homme qui juge dans mon esprit. Dis-moi, qu'est-ce qui ne va pas ? Qu'est-ce qu'il y a avec toute cette douleur et toute cette tristesse ? Quand est-ce qu'on recommence à rire ? Et parfois je me demande qui c'est que je suis. Quand je ferme les yeux, celui qui répond à tous mes appels téléphoniques Est-ce qu'il est réel ? Moi je souhaite rentrer à la maison Je suis là où tu jottes dans ton esprit Dis-moi qu'est-ce qui ne va pas ? Qu'est-ce qu'il y a avec toute cette douleur et toute cette tristesse ? Quand est-ce qu'on recommence à rire ? Et parfois je me demande qui c'est que j'entends Quand je ferme les yeux Bienvenue dans L'Homme qui murmure à l'esprit des anges Lumière céleste pour les âmes en transition Ici chaque mot est une clé Chaque réflexion est un passage Pour explorer les mystères les plus profonds de l'âme Ensemble, nous marchons sur un chemin d'amour, éclairé par la vérité et guidé par la justice divine. Dans cet espace sacré, nous tendons l'oreille aux murmures de l'invisible, aux messages des anges et aux appels de l'esprit. Nous plongeons au cœur des émotions qui nous traversent. des épreuves qui nous façonnent et des espoirs qui nous élèvent. Ce podcast est une invitation à embrasser la lumière, à accueillir les vérités universelles et à devenir des porteurs de paix dans un monde en quête de sens. Entrez dans ce sanctuaire spirituel où la justice se mêle à la compassion et où chaque mot est une promesse d'éveil pour votre âme. Aujourd'hui dans notre thème, les signes de la fin des temps, la série Les échos des derniers jours, nous allons parler de l'éclipse de la foi, un message pour raviver l'espoir dans les cœurs et retrouver la lumière en soi. Une lumière qui vacille. Tu sais, j'ai toujours aimé les bougies. Pas seulement leur lumière, mais ce moment où elles tremblent dans le vent. Comme si elles étaient vivantes. Et puis, parfois, sans prévenir, elles s'éteignent. Juste un souffle, une ombre, et c'est fini. Je me souviens d'une nuit où je n'arrivais pas à dormir. Il faisait froid. Dehors, la pluie tapotait doucement contre la vitre. J'avais allumé une bougie sur ma table basse, juste pour sentir que je n'étais pas seul. Elle brûlait tranquillement, projetant des ombres mouvantes sur les murs. A chaque mouvement de la flamme, mon cœur semblait battre un peu plus fort. Et puis d'un coup, il y a eu un courant d'air. La porte a claqué, la bougie a vacillé, et avant même que je réagisse, elle s'est éteinte. Le noir est revenu, lourd, épais, et avec lui une sensation familière, celle de perdre quelque chose sans comprendre comment, sans pouvoir l'attraper. C'est ça, parfois une éclipse de foi. Ce n'est pas grand chose en apparence, juste un souffle, une pensée. Une journée trop longue, un événement trop violent, et d'un seul geste, la lumière disparaît. Mais ce que j'ai appris, c'est que ce genre de nuit ne signifie pas que la lumière est partie pour toujours. Elle se repose, elle attend, elle nous laisse respirer. dans le noir. Parce qu'elle sait que c'est là aussi qu'on grandit. Parce que la foi, vois-tu, ce n'est pas seulement une idée. Ce n'est pas non plus juste une prière qu'on répète. Ou une tradition qu'on suit depuis l'enfance. Non, la foi c'est une présence. Quelque chose qui vit en nous, qui palpite, qui respire, comme un battement de cœur, comme un souffle lent et profond. Elle peut être forte, vibrante ou éclatante. Et elle peut aussi être faible, fragile et tremblante. Mais tant qu'il y a vie en toi, Il est à foie, même minuscule, même vacillante. J'aime cette image. La foie est comme une flamme dans une lanterne, protégée par du verre. Le vent peut souffler, la pluie peut tomber, mais tant que la lanterne est bien fermée, la lumière continue de briller. Et toi, as-tu senti ta propre lumière vaciller récemment ? As-tu connu ces jours où prier semblait inutile ? Où parler à Dieu, à l'univers, à ton cœur, ressemblait à murmurer dans le vide ? As-tu eu l'impression que ton âme s'était endormie ou même perdue ? Moi oui, plusieurs fois. Il y a eu des périodes où je parlais à Dieu sans vraiment y croire, où mes mots semblaient rebondir contre un mur invisible. Des moments où je regardais les étoiles en me demandant si quelqu'un, quelque part, me voyait vraiment. Des nuits où j'avais besoin d'un miracle, mais où seul le silence répondait. Et pourtant, jamais la lumière n'a disparu complètement. Elle changeait simplement de forme. Elle prenait le visage d'une amie qui m'appelait au bon moment, d'un verset lu presque par hasard, d'un chant ancien fredonné sous la douche. d'un sourire inattendu dans une rue bondée. La foi revient toujours, parfois par la porte principale, parfois par une fenêtre entreouverte, mais elle revient, car elle fait partie de nous, de notre histoire, de notre âme. Alors aujourd'hui, Je voudrais t'inviter à marcher avec moi. Pas pour te convaincre, pas pour te dire quoi croire, mais simplement pour te rappeler que tu n'es pas seul dans cette nuit. Que d'autres ont traversé cette éclipse, que d'autres luttent encore, et que malgré tout, La lumière continue de briller, même quand on ne la voit plus. Parce que c'est ça, l'apocalypse. Pas une destruction, mais une transformation. Un effacement nécessaire pour faire place à quelque chose de nouveau. Une éclipse, pas une fin. Juste un passage. Viens, allume une bougie intérieure si tu peux. Respire, prends ma main et marchons ensemble, pas à pas, vers cette lumière qui ne s'éteint jamais vraiment. Tu te souviens de cette phrase de Jésus dans l'évangile selon Luc ? Quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? Je me suis souvent arrêté sur ces mots. Ils sont si simples et pourtant si lourds, comme une question posée non seulement aux disciples, mais à chacun d'entre nous, aujourd'hui. Est-ce que la foi va disparaître ? Ou plutôt, va-t-elle simplement changer de visage ? Dans 2 Thessaloniciens, 2, 3, chapitre 3. Paul nous avertit, car il faut que l'apostasie arrive d'abord et qu'on ait vu paraître l'homme impie. Ce mot apostasie signifie littéralement abandonner la foi. Et ce verset ne parle pas d'une perte brutale ou violente, mais d'un lent éloignement, une distance qui s'installe peu à peu. sans même qu'on s'en rende compte. Comme quand on cesse de téléphoner à un ami cher, au point qu'un jour, on réalise qu'il y a des mois qu'on ne sait pas parler, sans vraiment savoir comment cela est arrivé. Et dans le Coran, un message similaire résonne. Exemple dans Sourat 63, 1-3 On trouve une description des hypocrites, qui professent la foi avec leurs lèvres, mais dont les cœurs sont vides de sincérité. Cette sourate met en garde contre ceux qui utilisent la religion pour tromper et diviser. Ces textes anciens nous avertissent qu'il y aura une éclipse, pas seulement dans le ciel, mais dans les cœurs. Une ombre qui cache la lumière de la vérité et de l'amour divin. Mais attention, ces passages ne parlent pas d'un monde sans foi. Ils parlent d'un temps où la foi sera mise à l'épreuve, où elle sera battue par le vent, salie par de faux prophètes, par les faux discours, étouffée par la peur, et pourtant, elle reste possible. Elle reste nécessaire. J'aime cette image. La foi, c'est comme un feu dans une hutte perdue au fond des bois. Il peut pleuvoir, il peut faire froid, les loups peuvent hurler autour. Mais tant que quelqu'un veille à entretenir les braises, La chaleur ne disparaît jamais totalement. Et c'est ce que je veux t'inviter à faire aujourd'hui. Veillez à ta propre flamme, même modeste, même fragile, car ce n'est pas sa taille qui compte, mais son existence. Peut-être as-tu entendu parler de cette prophétie ancienne qui dit que Dans les derniers jours, la foi serait comme une lampe vacillante dans la nuit, pas complètement éteinte, mais tremblotante, prête à s'éteindre, mais aussi prête à briller plus fort. Et moi, j'y vois une promesse, que même dans les temps les plus sombres, il y aura toujours quelqu'un pour allumer une bougie. Quelqu'un pour murmurer une prière, Quelqu'un pour tenir la lumière, Même seul. Alors si tu traverses une éclipse de foi aujourd'hui, Sache que tu n'es pas le premier, Tu n'es pas seul. Tu n'es certainement pas le dernier. La foi revient toujours. Parfois sous une nouvelle forme, parfois avec une voix différente, mais elle revient. Et parfois, elle commence par un simple murmure, un mot, une main tendue. Il y a quelque chose de très troublant dans le monde moderne. La manière dont les voies qui prétendent nous guider sont souvent celles qui nous égarent le plus. Dans Matthieu 24, 24, il dit Car il s'élèvera de faux Christ et de faux prophètes. Ils feront de grands prodigues et des miracles, au point de séduire, s'il était possible, Même les élus. Ce passage m'a longtemps effrayé. Comment reconnaître le vrai du faux ? Comment être sûr que je suis sur le bon chemin ? Quand tant de voix parlent en même temps. Puis j'ai compris une chose. Les faux prophètes ne portent pas toujours des robes blanches ou des bâtons magiques. Souvent, ils sont invisibles. Ils parlent à travers des écrans, des publicités, des likes, des promesses faciles. Ils te disent « Achète ! » Et tu seras heureux. Change de vie. Et tout ira mieux. Efface ton passé. Invente-toi une nouvelle identité. Et toi, tu les écoutes. Parce que ça te fait du bien. Parce que ça soulage un peu. Mais au fond, tu sens très bien que quelque chose manque. Que ce bonheur-là est très léger, très fragile et très cru. Je pense à ce concept ancien, la mémoire émotionnelle. Comment nos cellules gardent trace de ce que nous avons vécu ? Et comment certains messages modernes viennent troubler cette mémoire ? Il flatte nos désirs immédiats, mais éteigne lentement notre intuition, notre connexion profonde à ce qui est vrai. Et c'est peut-être ça, le plus grand danger de notre époque. Pas tant l'absence de foi, que sa transformation en objet de consommation, en image. En tendance, nous sommes entourés de voix qui prétendent nous bider, mais qui nous éloignent de ce qui nourrit l'âme. Elles nous offrent des solutions rapides, des réponses faciles, des formules toutes faites, et nous, fatigués, nous les acceptons, parfois sans même nous en rendre compte. Mais rappelle-toi, ce n'est pas la foi qui est fausse, c'est ce qu'on en fait. Et toi, sais-tu ce qui guide ton cœur aujourd'hui ? Quels sont les sons auxquels tu tends l'oreille ? Quelles sont les paroles qui allument et éteignent ta lumière ? Prends un instant pour y réfléchir. Car ce qui nourrit l'âme, c'est rare, précieux et sacré. J'ai connu une période où j'écoutais beaucoup de podcasts spirituels. Certains étaient merveilleux, d'autres moins. J'en ai même trouvé un qui me disait, tu as juste besoin de t'aimer davantage. Dieu n'existe que si tu le veux. Cela semblait doux, apaisant, mais au fond cela m'a laissé vide. C'est comme si on m'avait retiré un appui, une racine. Parce que la vraie foi n'est pas juste confortable. Elle est exigeante. Elle demande à se lever. de marcher, de faire confiance même quand on ne voit pas. Dans Sourat 6, 112 du Coran, il est dit « Nous avons désigné à chaque prophète un ennemi parmi les démons humains, et djinns, qui s'inspirent mutuellement des paroles enjolivées mais trompeuses. » Ce verset m'a marqué. Il ne parle pas seulement d'une force extérieure, mais aussi d'un combat intérieur. Ces voies qui nous séduisent ne viennent pas toujours de l'extérieur. Parfois, elles naissent dans notre propre cœur. Quand nous cherchons ce qui est facile au lieu de ce qui est juste. Alors, comment se protéger ? Comment distinguer ce qui vient de Dieu de ce qui est juste ? de notre désir de soulagement immédiat ? Je crois que la réponse commence par l'intériorité, par l'écoute, par la prière silencieuse, par le discernement. Car Dieu ne parle pas en cri, il murmure. Il ne se cache pas derrière des écrans, il habite. les pauses, les silences, le regard levé vers le ciel. Et toi, peux-tu entendre sa voix au milieu du bruit ? Peux-tu sentir son souffle entre deux notifications ? Peux-tu retrouver le chemin de ton âme quand tant de voix essayent de te perdre ? Prends un moment, respire, éteins tout et laisse-le parler, car il est là, toujours, même quand tu ne le vois pas. Il y a des moments où j'ai l'impression que la foi s'éclipse, simplement parce que nous ne savons pas comment la tenir. Comme une plante trop arrosée, ou pas assez. Comme une lampe dont la mèche est trop courte, ou l'huile est presque vide. Pourquoi la foi semble-t-elle s'exipser aujourd'hui ? Peut-être parce que le monde est rempli de bruit, de confusion, de blessures non pensées. Je crois que l'une des raisons principales, c'est la peur. Le monde est rempli d'incertitudes, de guerres, de catastrophes, de souffrances. Et quand la peur s'installe, elle étouffe la foi. Car la foi demande du courage. Le courage de faire confiance, même quand tout semble s'écrouler. Une autre raison, c'est la distraction. Nous vivons dans un monde où tout va vite. Les réseaux sociaux, les publicités, les sollicitations constants, tout cela peut nous éloigner de l'essentiel, comme une ombre qui glisse entre nous et la lumière. Enfin, le doute. Le doute, il est naturel, mais il n'est pas confronté avec. Amour et vérité, il peut devenir un gouffre. Beaucoup cherchent des réponses aujourd'hui, mais au lieu de creuser plus profondément, ils se détournent. Ils abandonnent la foi parce qu'ils ne trouvent pas de réponse immédiate. Moi aussi j'ai douté, plusieurs fois. J'ai eu besoin de silence. De questions, de nuits sans réponses, mais dans ces nuits-là, j'ai appris à écouter autrement, à sentir la foi vibrer en moi, même quand je ne la voyais plus. Et c'est peut-être ce, le secret. Apprendre à sentir la foi, même quand on ne la voit plus. Dans le livre de Mormont, il y a une belle image d'un Allemand où il compare à la fois une graine que l'on plante dans le sol. Si on la soigne, si on l'arrose, elle germe. Mais si on l'oublie, si on ne la protège pas, elle meurt. Mais si vous nourrissez la parole, oui, Nourrissez l'arbre lorsqu'il commence à pousser, par votre foi, avec grande diligence et avec patience. Attendant d'en avoir le fruit, il prendra racine. Et voici, ce sera un arbre jaillissant jusque dans la vie éternelle. Et à cause de votre diligence et de votre foi et de votre patience à l'égard de la parole pour la nourrir, afin qu'il prenne racine en vous, voici, vous en cueillerez bientôt le fruit qui est extrêmement précieux, qui est doux par-dessus tout ce qui est doux, et qui est blanc par-dessus tout ce qui est blanc. Oui. Et pur par-dessus tout ce qui est pur, et vous vous ferez un festin de ce fruit jusqu'à ce que vous soyez rassasiés, de sorte que vous n'aurez ni faim ni soif. Cette image m'a beaucoup marqué, parce que la foi ce n'est pas juste un don reçu une fois pour toutes, c'est une plante vivante. Elle a besoin de soins, d'attention, de prière et de temps. Et quand on arrête de la nourrir, elle se dessèche, doucement, sans violence, juste un jour après l'autre, jusqu'à ce qu'on réalise qu'elle ne l'est plus là. Dans Proverbe 4.23.27 Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie. Écarte de ta bouche la fausseté et éloigne de tes lèvres la tromperie. Que tes yeux regardent en face et que tes paupières se dirigent devant toi. Considère le chemin par où tu passes et que toutes tes voies soient bien réglées. Ne dévie ni à droite ni à gauche, et détourne tes pas du mal. C'est une image forte. Ce n'est pas une tempête qui détruit tout sur son passage. Non, c'est une vague discrète, qui monte peu à peu, et avant même qu'on s'en rende compte, elle nous a emportés. La foi disparaît parfois ainsi. Pas en un instant, pas par un événement dramatique, mais par un manque de vigilance, par négligence douce, par habitude de laisser passer les jours sans prendre le temps de respirer avec Dieu. Dans les doctrines d'Alliance, Un texte central de l'église de Jésus-Christ des 5 derniers jours, il est dit, dans Doctrine et Alliance 52.3, il est dit ceci Voici, en vérité je vous dis qu'il y a beaucoup d'esprits, qui sont de faux esprits, qui se sont répandus sur la terre, trompant le monde. Et Satan a également essayé de vous tromper, afin de vous détruire. Ce verset parle d'un ennemi actif, mais aussi d'un combat interne. Ce n'est pas seulement le mal qui vient de l'extérieur. C'est aussi notre propre distraction, nos propres choix qui éloignent la lumière. Mais même dans les textes les plus sombres, il y a une promesse. Toujours. Le prophète Jérémie, dans l'Ancien Testament, rappelle que Dieu connaît nos cœurs. Même quand ils sont secs, même quand la foi semble perdue. Écoutez bien Jérémie 29.11 Je connais les projets que j'ai formés pour vous, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance. Dans la perle de Grand Prix, dans la traduction de Joseph Smith, Matthieu 1,37, il dit ceci « Et quiconque garde précieusement ma parole ne sera pas séduit, car le Fils de l'homme viendra, et il enverra ses anges devant lui avec la trompette retentissante, et ils rassembleront le reste de ses élus des quatre vents, depuis l'extrémité des cieux jusqu'à l'autre. » Tu vois, même dans les eaux profondes, même dans les flammes, Dieu ne t'abandonne pas. Il marche avec toi, même quand tu as l'impression qu'il est parti. Alors si tu traverses une éclipse de foi aujourd'hui, sache que tu n'es pas seul. Des milliers, des millions de personnes ont vécu cela avant toi. Et elles ont retrouvé leur lumière. Pas toujours de la même façon. Pas toujours facilement. Mais elles l'ont retrouvée. Parfois il suffit d'un mot. D'un sourire. D'un verset lu lentement. D'un moment de silence. D'un appel à quelqu'un qui sait écouter. Prends ce moment. Maintenant, respire et laisse-toi redire doucement. Comme un murmure ancien, ta foi n'est pas morte. Elle dort, et elle reviendra, car elle t'aime. Et toi, tu l'aimes encore ? Il y a un geste simple que j'ai découvert récemment. Presque enfantin, allumer une bougie. Rien de plus. Pas pour prier, pas pour faire un rituel. Juste pour dire, ici, maintenant, je choisis la lumière. Même petite, même tremblante. Peut-être que ta lumière, ce soir, c'est un mot écrit dans un carnet. Une parole tendre à quelqu'un que tu aimes. Une pause dans ta journée. Un sourire offert. Un verset lu lentement, une promenade sous les étoiles. La foi ce n'est pas une tempête, c'est une brise, douce, discrète, présente. Dans Psaume 119-105, il dit, Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier. Alors relis ces mots, lentement. Respire-les. Laisse-les éclairer ton chemin. Et si tu n'as pas envie de le dire, ou de le lire, alors chante, danse, écris, marche, vis. Car la foi c'est aussi cela. Faire un pas, même petit, vers ce qui a du sens. Rallumer la lumière de la foi, ce n'est pas toujours spectaculaire. Ce n'est pas forcément une illumination, soudaine ou une voix venue du ciel. Souvent c'est juste un geste, une intention, un choix. Dans Elamant 12.2 du livre de Mormont, on trouve cette phrase qui m'a longtemps accompagné « Mais il faut exercer la foi » . Oui, et nous pouvons voir qu'au moment même où il fait prospérer son peuple, oui, dans l'accroissement de ses champs, de ses troupeaux de gros et de petits bétails, et dans l'or et dans l'argent, et dans toutes sortes de choses précieuses, de toute espèce et de toute art, lui épargnant la vie et le délivrant des mains de ses ennemis. adoucissant le cœur de ses ennemis afin qu'ils ne lui déclarent pas la guerre. Oui, en bref, faisant tout pour le bien-être et le bonheur de son peuple. Oui, c'est à ce moment-là qu'il s'endurcit le cœur et oublie le Seigneur son Dieu, et foule aux pieds le sein. Oui, et c'est à cause de son aisance et de son extrême prospérité. C'est tellement vrai. La foi n'est pas juste quelque chose qu'on possède. C'est quelque chose qu'on pratique, qu'on cultive, qu'on exerce, comme un muscle fatigué qui se réveille doucement. Et parfois, exercer la foi, c'est simplement choisir de croire encore. Même si personne ne te regarde, même si tu as peur, même si tu doutes. Voici quelques idées simples, des petites étincelles qui peuvent t'aider à rallumer la lumière de la foi pas à pas. Écris une lettre à Dieu. Parfois parler à Dieu semble trop difficile. Alors écris-lui une lettre. Raconte-lui tout. Tes questions, tes doutes, tes joies, tes colères. Tu n'es pas obligé de la garder. Tu peux même la brûler après. Mais l'important... c'est de le retrouver dans le silence de ton cœur. Tu peux aussi relire des passages sacrés lentement. Choisis un verset, une prière, un texte ancien. Pas pour le comprendre parfaitement, mais juste pour le sentir. Laisse-le respirer en toi. Peut-être que c'est une page de la Bible, un extrait du Coran, un chapitre du livre de Mormont. Peu importe, ce qui compte, c'est que tu t'y reposes. Si tu aimes marcher, tu peux marcher en silence. Trouve un endroit calme, une forêt, un parc, une plage, et marche, sans écouter de musique. Sans regarder ton téléphone, juste marcher. Écoute le vent, respire l'air. Sens tes pieds toucher la terre. Et laisse-toi traverser par la présence silencieuse de celui qui t'aime sans condition. Tu peux faire comme moi, allumer une bougie symbolique. Comme je le disais au début de cet épisode, allumer une bougie peut être un acte spirituel puissant. Assieds-toi devant elle, regarde-la trembler dans le vent et murmure simplement « Je suis là, je veux croire, aide-moi » . Tu peux aussi partager avec quelqu'un de confiance. Parfois la foi revient par la voix d'une amie, d'un proche, d'un guide spirituel. Parle, partage, ne garde pas ta nuit pour toi seul. Il y a toujours quelqu'un qui peut porter un peu de lumière avec toi. Dans la traduction de Joseph Smith, 1.33 Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s'obscurcera. La lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel et les puissances des cieux seront ébranlées. Tu vois, même quand nous sommes dans le noir, Dieu reste lumière et il ne demande pas que nous soyons parfaits pour revenir à lui. Il nous demande juste de faire un pas, de lever les yeux, de tendre la main. Dans Doctrine Alliance 6.34 Ne craignez donc pas, petits troupeaux. Faites-le bien, laissez la terre et l'enfer s'unir contre vous. Car si vous êtes bâtis sur mon roc, ils ne peuvent vaincre. Ce n'est pas un ordre, c'est une invitation, une main tendue, un souffle doux, un appel à retrouver la paix malgré les tempêtes. Si tu es en train de traverser une éclipse de foi aujourd'hui, sache que tu n'es pas seul, que d'autres ont marché avant toi, que d'autres continuent à marcher à tes côtés. Et que Dieu, quelle que soit la manière dont tu le nommes ou le cherches, est déjà là, dans chaque respiration, dans chaque prière murmurée, dans chaque pas courageux vers la lumière. Et rappelle-toi toujours ceci, la lumière revient toujours, même après les longues nuits. Même après les plus grandes ombres, même après les plus profonds silences, elle revient. Et toi aussi, tu reviens. Vers elle, vers toi, vers la vérité. Il y a une histoire que ma grand-mère racontait souvent. Petit, j'y voyais un conte, aujourd'hui j'y vois une vérité. Elle disait qu'autrefois, il y avait une lampe qui brillait depuis des siècles dans un village reculé. Personne ne savait comment elle fonctionnait. Certains disaient qu'elle était magique, d'autres qu'elle était bénie. Mais tous savaient une chose. Même pendant les guerres, les famines, les hivers les plus froids, elle ne s'était jamais éteinte. Un jour un voyageur est venu voir cette fameuse lampe. Il a soufflé dessus, très fort, et elle s'est éteinte. Il a ri. Oui, fier de lui, elle est partie. Mais le lendemain matin, elle brillait à nouveau. Personne ne l'avait rallumée. Elle s'était simplement souvenu qu'elle était faite pour briller. Ta foi est pareille. Elle peut être secouée, blessée, épuisée. Elle est indestructible, car elle n'appartient pas à ce monde. Elle vient d'ailleurs, d'un lieu plus profond, plus ancien, plus vrai. Et donc, même si aujourd'hui tu doutes, même si tu as l'impression que tout est sombre, sache une chose, la lumière revient toujours, parce que c'est sa nature, et la tienne aussi. Tu es venu au monde avec une étincelle en toi, quelque chose de divin, de sacré, de vivant. Peut-être que tu l'as appelé Dieu, ou source, ou amour inconditionnel, ou univers, peu importe le nom. Ce qui compte, c'est qu'elle est là, même quand tu ne la vois pas. Même quand tu ne la sens plus, même quand tu penses l'avoir perdue, elle est toujours en toi, comme une graine sous la neige, comme une bougie sous une cloche de verre, comme une étoile derrière les nuages. Mais parfois, il suffit d'un geste, d'une parole, d'un regard, d'un verset lu à voix basse pour qu'elle se rappelle de toi. Je pense souvent à ce moment dans la Bible où le prophète Élie entend Dieu. Non dans le vent violent, ni dans les tremblements de terre, ni dans le feu, mais dans un léger murmure. 1 Roi 19, 11 et 12, l'Éternel dit, sort ! Et tiens-toi sur la montagne devant l'éternel. Et voici, l'éternel passa, et devant l'éternel, il y eut un vent fort et violent, qui déchirait les montagnes et brisait les rochers. L'éternel n'était pas dans le vent, et après le vent, ce fut un tremblement de terre. L'éternel n'était pas dans le tremblement de terre. Et après le tremblement de terre, un feu. L'éternel n'était pas dans le feu. Et après le feu, un murmure doux et léger. Combien de fois avons-nous cherché Dieu dans le bruit, dans les grandes révélations, dans les miracles spectaculaires ? Et combien de fois l'avons-nous manqué ? Parce que... Il nous parlait dans le silence, d'un sourire inattendu, dans un mot doux entendu au bon moment, dans une prière murmurée dans le noir. Dieu ne quitte jamais son enfant. Il marche avec toi. Même quand tu ne le vois pas, il t'aime. Même quand tu doutes, il t'attend. Même quand tu t'es éloigné. Alors si tu traverses une éclipse de foi aujourd'hui, je veux que tu saches ceci. Tu n'es pas seul. Ton doute n'est pas une faiblesse. Ta fatigue spirituelle n'est pas une condamnation. C'est juste un passage, un bruit, une pause dans la prière. Et demain, la lumière reviendra. Pas forcément comme tu l'attends, pas forcément avec des preuves visibles, mais elle sera là, doucement, discrètement, fidèlement. Car la lumière revient toujours. Alors si cet épisode t'a touché ton cœur, prends un instant pour le partager avec quelqu'un qui traverse une nuit, ou qui a besoin de sentir que la lumière existe encore. Et si tu veux, laisse-moi un message, dis-moi ce qui te permet de garder la foi, même dans les éclipses. Merci d'être là. Merci de continuer à chercher, à prier, à espérer. La lumière revient toujours. Je suis un homme qui juge avec un petit esprit. Dis-moi, qu'est-ce qui ne va pas ? Qu'est-ce qu'il y a avec toute cette douleur et toute cette tristesse ? Quand est-ce qu'on recommence à rire ? Et parfois je me demande qui c'est que j'entends. Quand je ferme les yeux, celui qui répond à tous mes appels téléphoniques, est-ce qu'il est réel ? Je serais rentré à la maison. Merci d'avoir partagé ce moment avec nous dans L'homme qui murmure à l'esprit des anges. Lumière céleste pour les âmes en transition. Que cet instant soit pour vous une lueur d'amour dans votre quête, une vérité douce dans vos questionnements, et un rappel que la justice divine guide chaque pas, même lorsque le chemin semble obscur. Souvenez-vous, l'esprit murmure à ceux qui écoutent avec leur cœur. Chaque émotion Chaque épreuve porte un message caché, une leçon pour nous rapprocher de l'éternelle lumière. Si cet épisode a touché votre âme, partagez cette lumière avec d'autres, car nous sommes tous appelés à être des flambeaux de justice, de vérité et d'amour dans ce monde. Revenez nous rejoindre pour poursuivre ce voyage ensemble. Prenez soin de votre cœur, ouvrez vos oreilles aux murmures du divin et laissez la lumière vous envelopper dans sa paix.

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