Speaker #0Bonjour et bienvenue dans cet épisode du podcast Heal the World. Je partage des expériences et des prises de conscience à propos de santé et de guérison. Je suis très heureuse de vous retrouver et de vous accueillir pour un nouvel épisode. Aujourd'hui, je vous propose de découvrir le sabbat de Samhain, ou plus exactement, Sawin. C'est ainsi que cela se prononce en gaélique irlandais. Je suis Barbara Goddard, coach et thérapeute holistique, et je propose d'accompagner les personnes qui vivent une épreuve, qui traversent un deuil, et qu'ils souhaitent prendre un nouveau départ. Je les accompagne dans ce moment de transition afin qu'elles s'autorisent à vivre avec confiance et avec foi. Sowin est une fête traditionnelle celtique, célébrée le 31 octobre, qui marque la fin de la saison de la lumière, l'été, et qui marque aussi le début de l'hiver. C'est à cette période que l'on considère que la frontière entre le monde des vivants et celui des morts est la plus mince. Sowin est une célébration, mais c'est aussi plus précisément un sabbat. Alors, qu'est-ce que c'est qu'un sabbat ? Dans la culture païenne, on propose d'honorer et de célébrer les moments importants de la vie de la nature, que ce soit les solstices, les équinoxes, ces moments où l'on passe d'un état à un autre, ces moments de transition. Alors l'année a été divisée en huit célébrations, dont celle de Sowin. Dans mes activités et dans ma pratique spirituelle personnelle, j'aime me relier aux saisons, et parfois, lorsque mon quotidien s'y prête, Honorer ce passage et ce moment particulier. En effet, au dehors, les arbres perdent leur feuillage et leur couleur. La végétation s'étiole et c'est le moment de mettre à l'abri les dernières récoltes afin de les conserver cet hiver. Symboliquement, cette période, elle marque la fin d'un cycle et la fin de vie de ce cycle de la nature. Je pense que c'est pour ça que c'est aussi important pour moi d'en parler auprès de vous et de partager ma vision. Évidemment, elle n'engage que moi et je vous invite toujours à faire preuve de discernement, à conserver uniquement les propos qui résonnent pour vous, et à ne pas vous attacher au contenu qui ne vous semblerait pas juste ou pas pertinent. Alors Soin, cette célébration, elle m'invite à me relier à la mort, à mes défunts, à la notion de temps, de temps qui passe, et de cyclicité. C'est véritablement un temps d'introspection pour remercier pour tout ce que j'ai vécu cette année dans un premier temps. Et c'est aussi un moment... pour choisir et pour trier ce que je souhaite garder ou pas pour les cycles à venir. De mon point de vue, c'est indispensable de me délester, de lâcher en fait ce qui n'est plus juste pour moi, et de faire de la place. C'est vraiment un des grands apprentissages pour moi dans ma pratique aujourd'hui. C'est celui de faire de la place pour accueillir la suite, et de considérer qu'on ne peut pas remplir une coupe si elle est déjà... pleine. Et alors j'ai pas de problème à avoir une couille pleine à condition qu'elle soit pleine de ce que j'ai envie de vivre. Et là c'est véritablement une invitation à me libérer peut-être, à lâcher véritablement ce qui n'est plus pour moi et ce avec quoi je ne raisonne plus. C'est aussi un moment pour me connecter au cycle de la vie, observer la présence de la mort dans mon quotidien, peut-être dans mon année, mais aussi dans ma journée. En fait, c'est véritablement une invitation à observer que la mort s'inscrit dans mon quotidien en permanence. J'aime à partager une métaphore de Gilles Wurtz, qui est la personne dont j'ai suivi les enseignements au niveau de ma pratique en chamanisme celtique, qui parle de la respiration comme, en tout cas de l'expiration, comme une petite mort. En fait, on est en permanence relié à la vie, mais aussi à la fin. En permanence, nous vivons... Des journées qui se terminent, des mois, des semaines qui se terminent, et c'est bien le propre de l'expérience que l'on vient vivre sur Terre. Alors moi je le vis comme une invitation, un moment, pour prendre de la distance et véritablement observer à quel point elle s'inscrit dans le processus de la vie, qu'elle ne s'y oppose pas. En général, je me relie aux éléments, et en particulier à l'élément feu et à l'élément eau. Pour me connecter et me relier au feu, j'allume des bougies pour offrir de la lumière à mes défunts en particulier. Et si c'est possible, si le temps le permet, si l'environnement dans lequel je vis me le permet, j'allume un feu de cheminée. Et ensuite, je me relie à l'élément eau. Alors je dois dire que c'est assez facile, en particulier cette année, parce qu'actuellement je vis dans une région qui est extrêmement humide, en particulier en cette saison. Et je me relie à cette sagesse de l'eau, c'est-à-dire sa capacité à nettoyer, à purifier et à apaiser. J'espère que mes mots auront apporté de la clarté concernant... les sabbats, et plus spécifiquement celui de Sawin. Aussi, j'aspire à ce que certains d'entre vous puissent avoir l'envie ou l'élan de se reconnecter davantage avec la saisonnalité. Merci pour votre écoute, et à bientôt.