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Heureux et Surdoués, zèbres, HPI ...

[EXTRAIT] Témoignage de Jean-François ARNAUD

[EXTRAIT] Témoignage de Jean-François ARNAUD

06min |08/09/2024|

820

Play
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[EXTRAIT] Témoignage de Jean-François ARNAUD

[EXTRAIT] Témoignage de Jean-François ARNAUD

06min |08/09/2024|

820

Play

Description

Est-il possible d’être heureux quand on est hpi, et si oui comment ? C’est cette question toute simple qui m’a amenée à créer ce podcast à l’automne 2020. A ce moment-là, tout ce que je lisais ou écoutais pour comprendre ce sujet était orienté vers la souffrance du haut potentiel. Si l’ignorance de cette particularité peut créer d’intenses conflits internes et des difficultés relationnelles, à l’inverse l’identifier pose les bases saines d’un regard plus objectif sur son passé pour un avenir plus joyeux. Découvrir son HPI à l’âge adulte n’est pas anodin et permet de passer de la croyance d’avoir un problème, à la recherche d’un équilibre plus respectueux de qui on est vraiment.

Je m’appelle Sylvie Richard et je suis ravie de vous accueillir dans cet espace bienveillant où vous pourrez écouter des témoignages inspirants, des mini-séries sur des thématiques précises du quotidien et quelques épisodes solos dans lesquels je dévoile mon point de vue.

Ici pas de recette de magique mais rassurer, partager, ouvrir des pistes sont mes objectifs.

Si je me pose la question du bonheur en étant hpi d’autre, doivent forcément en faire autant. D’ailleurs le podcast a fièrement dépassé le seuil symbolique des 100 000 écoutes à l’approche de l’été. Pas mal pour un podcast sur un sujet qui ne concernerait qu’un fragment de la population, animé tambours battants pendant mon temps libre et auto financé. Un grand merci à tous mes invités extraordinaires sans lesquels ce podcast n’existerait pas. Pour participer à l’émission vous pouvez me joindre à l’adresse suivante : sensatypiquecoaching@gmail.com

Et si vous souhaitez soutenir ce podcast vous pouvez faire briller ses étoiles et laissez un commentaire si votre plateforme d’écoutes le permet, vous abonner pour ne louper aucun épisode, écouter tous ceux qui sont déjà en ligne, et parler de ce podcast autour de vous, le conseiller à celles et ceux qui pourraient en avoir besoin.

Merci à vous aussi chers auditeurs et auditrices pour votre curiosité et votre présence dans cet espace atypique.

Aujourd’hui je vous propose un extrait du dernier épisode en ligne. Le témoignage intégral mérite vraiment votre attention. Vous entendrez Jean-François raconter les circonstances très particulières qui l’ont poussé sur la piste du HPI, son parcours professionnel rebondissant et étonnant, sa passion pour le papier, la photographie, la peinture, sa relation insupportable à l’ennui, son désir de liberté et sa frustration de vie d’artiste.

Je vous souhaite une excellente écoute et je vous retrouve très bientôt pour une nouvelle mini-série sur la thématique du relationnel.

Que vous soyez là depuis le début, ou que vous veniez de le découvrir, merci d'écouter Heureux et Surdoués, zèbres ou HPI 👉 un podcast pour bien vivre son haut potentiel. 

Vous y trouverez des témoignages inspirants, des interviews d'experts et des clés pour déverrouiller votre potentiel.

Si ça n'est pas déjà fait, vous pouvez aussi:

- soutenir ce podcast 100% indépendant en illuminant ses étoiles sur votre plateforme préférée, et en ajoutant un commentaire sur Apple podcast 🌟

- vous abonner pour ne louper aucun épisode,

- suivre mon profil LinkedIn,

- écouter tous les épisodes précédents 🎧

- laisser un message sur le répondeur du podcast 👌

💡☎️ NEW ! Vous pouvez désormais laisser un message sur le répondeur du podcast en cliquant sur ce lien: 👉 https://www.speakpipe.com/Heureux_et_surdoues

Création, réalisation, montage et voix off de l'épisode: Sylvie Richard 

Contact: sensatypiquecoaching@gmail.com 

Musique : Everlife

Transcription

  • Speaker #0

    Est-il possible d'être heureux ou heureuse quand on est HPI et si oui, comment ? C'est cette question toute simple qui m'a amenée à créer ce podcast à l'automne 2020. À ce moment-là, tout ce que je lisais ou écoutais pour comprendre ce sujet était orienté vers la souffrance du haut potentiel. Si l'ignorance de cette particularité peut créer d'intenses conflits internes et des difficultés relationnelles, à l'inverse, l'identifier pose les bases saines d'un regard plus objectif sur son passé pour un avenir plus joyeux. Découvrir son HPI à l'âge adulte n'est pas anodin et permet de passer de la croyance d'avoir un problème à la recherche d'un équilibre plus respectueux de qui on est vraiment. Je m'appelle Sylvie Richard et je suis ravie de vous accueillir dans cet espace bienveillant où vous pourrez écouter des témoignages inspirants des mini-séries sur des thématiques précises du quotidien et quelques épisodes solos dans lesquels je dévoile mon point de vue. Ici, pas de recettes magiques, mais rassurées, partagées, ouvrir des pistes sont mes objectifs. Si je me pose la question du bonheur en étant HPI, d'autres doivent forcément en faire autant. D'ailleurs, le podcast a fièrement dépassé le seuil symbolique des 100 000 écoutes à l'approche de l'été. Pas mal ! pour un podcast sur un sujet qui ne concernerait qu'un fragment de la population, animé tambour battant pendant mon temps libre et autofinancé. Un grand merci à tous mes invités extraordinaires, sans lesquels ce podcast n'existerait pas. Et si vous souhaitez participer à l'émission, vous pouvez me joindre à l'adresse suivante, sensatypicoaching.com Si vous souhaitez soutenir ce podcast, vous pouvez faire briller ces étoiles et laisser un commentaire, si votre plateforme d'écoute le permet. Vous abonnez pour ne louper aucun épisode, écoutez tous ceux qui sont déjà en ligne et parlez de ce podcast autour de vous, le conseiller à celles et ceux qui pourraient en avoir besoin. Merci aussi, chers auditeurs et auditrices, pour votre curiosité et votre présence dans cet espace atypique. Aujourd'hui. Je vous propose un extrait du dernier épisode en ligne. Le témoignage intégral mérite vraiment votre attention. Vous entendrez Jean-François raconter les circonstances très particulières qui l'ont poussé sur la piste du HPI, son parcours professionnel rebondissant et étonnant, sa passion pour le papier, la photographie, la peinture, sa relation insupportable à l'ennui, son désir de liberté et sa frustration de vie d'artiste. Je vous souhaite une excellente écoute et je vous retrouve très bientôt pour une nouvelle miniserie sur la thématique du relationnel.

  • Speaker #1

    Donc moi, il fallait qu'une nouvelle fois, je rebondisse. Donc, j'estimais avoir fait quand même, avoir balayé un petit peu le champ des possibles au niveau professionnel de ce que je pouvais faire. Je m'étais dit, depuis que j'ai commencé, j'ai la sensation d'être sur une courbe un peu montante, mais là, je ne vois pas ce que je pourrais faire de plus. de plus opportuniste que ce que je viens de faire. Donc il est peut-être temps pour moi de me reposer un peu et puis de me reconnecter à qui j'étais, parce que j'avais l'impression, depuis que j'avais commencé à travailler, de m'être perdu. Donc je voulais reconnecter un petit peu à la personne que j'étais quand j'avais 18, 19, 20 ans, c'est-à-dire un étudiant au Beaux-Arts. J'aimais bien cette oisiveté, ce temps consacré à la création, à la réflexion. Ça me manquait. Surtout que quand je me retournais, je ne voyais pas que... Le temps était passé, en fait. Le temps avait passé.

  • Speaker #0

    C'est quoi ? C'est la recherche de bénéfices ? Enfin, le besoin, en fait, d'obtenir un bénéfice financier qui créait ce sentiment d'être perdu, d'avoir perdu peut-être ta priorité, tes priorités ?

  • Speaker #1

    Je pense que j'étais perdu entre pression sociale et envie profonde de faire autre chose. J'obéissais plus à la pression sociale qu'à moi-même. D'accord. Je ne dis pas que l'argent a toujours été mon moteur, parce que j'en ai eu, j'en ai perdu. Même quand j'en ai perdu, ça ne me rendait pas malheureux. Au contraire, même j'étais beaucoup plus spirituel.

  • Speaker #0

    On ne mange pas du spirituel, on a tous besoin d'argent quand même.

  • Speaker #1

    Non, c'est clair. Mais il s'est toujours passé un petit miracle en fin de mois. Il se passait toujours quelque chose dans ma vie, et je ne m'y attendais pas. J'ai appris à faire confiance à la vie aussi. En tout cas, j'avais besoin de me retrouver plus que d'obéir à la pression de l'extérieur, à la pression sociale. mais toujours en me voulant capitaliser sur tout ce que j'avais pu apprendre depuis mes 22 ans. Donc la photographie c'était quelque chose qui me plaisait beaucoup et ce besoin de prendre du temps pour moi, donc je me suis expatrié en Ardèche et là j'ai commencé à randonner, à faire des photos, à rechercher des nouveaux points de vue, à sortir un petit peu des sentiers. randonner dans les sentiers, ça ne m'intéressait que moyennement. Donc ce que j'aimais bien, c'était couper dans une forêt. On ne comprend pas trop de risques en Ardèche, c'est de la basse montagne, on ne se perd pas. C'est difficile de se perdre, vraiment. Donc j'adorais ça, les ruisseaux, les vieux ponts, les vieux villages. Je faisais des photos et j'ai commencé à montrer ça sur Facebook et petit à petit à bâtir une communauté assez importante. J'ai créé une page qui s'appelait I Love Ardèche et j'ai eu quelque chose comme 14 ou 15 000 abonnés. qui réclamaient leurs photos. Donc, je faisais à peu près cinq randonnées par semaine. Donc, c'était devenu un vrai travail, finalement.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est cool. Oui, c'est Aspen. Et puis, l'Ardèche était très à la mode aussi, il y a quelques années.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. Je ne sais pas où ça en est maintenant. Mais en tout cas, effectivement, c'était un refuge, l'Ardèche, un petit peu pour les gens en mal de nature.

Description

Est-il possible d’être heureux quand on est hpi, et si oui comment ? C’est cette question toute simple qui m’a amenée à créer ce podcast à l’automne 2020. A ce moment-là, tout ce que je lisais ou écoutais pour comprendre ce sujet était orienté vers la souffrance du haut potentiel. Si l’ignorance de cette particularité peut créer d’intenses conflits internes et des difficultés relationnelles, à l’inverse l’identifier pose les bases saines d’un regard plus objectif sur son passé pour un avenir plus joyeux. Découvrir son HPI à l’âge adulte n’est pas anodin et permet de passer de la croyance d’avoir un problème, à la recherche d’un équilibre plus respectueux de qui on est vraiment.

Je m’appelle Sylvie Richard et je suis ravie de vous accueillir dans cet espace bienveillant où vous pourrez écouter des témoignages inspirants, des mini-séries sur des thématiques précises du quotidien et quelques épisodes solos dans lesquels je dévoile mon point de vue.

Ici pas de recette de magique mais rassurer, partager, ouvrir des pistes sont mes objectifs.

Si je me pose la question du bonheur en étant hpi d’autre, doivent forcément en faire autant. D’ailleurs le podcast a fièrement dépassé le seuil symbolique des 100 000 écoutes à l’approche de l’été. Pas mal pour un podcast sur un sujet qui ne concernerait qu’un fragment de la population, animé tambours battants pendant mon temps libre et auto financé. Un grand merci à tous mes invités extraordinaires sans lesquels ce podcast n’existerait pas. Pour participer à l’émission vous pouvez me joindre à l’adresse suivante : sensatypiquecoaching@gmail.com

Et si vous souhaitez soutenir ce podcast vous pouvez faire briller ses étoiles et laissez un commentaire si votre plateforme d’écoutes le permet, vous abonner pour ne louper aucun épisode, écouter tous ceux qui sont déjà en ligne, et parler de ce podcast autour de vous, le conseiller à celles et ceux qui pourraient en avoir besoin.

Merci à vous aussi chers auditeurs et auditrices pour votre curiosité et votre présence dans cet espace atypique.

Aujourd’hui je vous propose un extrait du dernier épisode en ligne. Le témoignage intégral mérite vraiment votre attention. Vous entendrez Jean-François raconter les circonstances très particulières qui l’ont poussé sur la piste du HPI, son parcours professionnel rebondissant et étonnant, sa passion pour le papier, la photographie, la peinture, sa relation insupportable à l’ennui, son désir de liberté et sa frustration de vie d’artiste.

Je vous souhaite une excellente écoute et je vous retrouve très bientôt pour une nouvelle mini-série sur la thématique du relationnel.

Que vous soyez là depuis le début, ou que vous veniez de le découvrir, merci d'écouter Heureux et Surdoués, zèbres ou HPI 👉 un podcast pour bien vivre son haut potentiel. 

Vous y trouverez des témoignages inspirants, des interviews d'experts et des clés pour déverrouiller votre potentiel.

Si ça n'est pas déjà fait, vous pouvez aussi:

- soutenir ce podcast 100% indépendant en illuminant ses étoiles sur votre plateforme préférée, et en ajoutant un commentaire sur Apple podcast 🌟

- vous abonner pour ne louper aucun épisode,

- suivre mon profil LinkedIn,

- écouter tous les épisodes précédents 🎧

- laisser un message sur le répondeur du podcast 👌

💡☎️ NEW ! Vous pouvez désormais laisser un message sur le répondeur du podcast en cliquant sur ce lien: 👉 https://www.speakpipe.com/Heureux_et_surdoues

Création, réalisation, montage et voix off de l'épisode: Sylvie Richard 

Contact: sensatypiquecoaching@gmail.com 

Musique : Everlife

Transcription

  • Speaker #0

    Est-il possible d'être heureux ou heureuse quand on est HPI et si oui, comment ? C'est cette question toute simple qui m'a amenée à créer ce podcast à l'automne 2020. À ce moment-là, tout ce que je lisais ou écoutais pour comprendre ce sujet était orienté vers la souffrance du haut potentiel. Si l'ignorance de cette particularité peut créer d'intenses conflits internes et des difficultés relationnelles, à l'inverse, l'identifier pose les bases saines d'un regard plus objectif sur son passé pour un avenir plus joyeux. Découvrir son HPI à l'âge adulte n'est pas anodin et permet de passer de la croyance d'avoir un problème à la recherche d'un équilibre plus respectueux de qui on est vraiment. Je m'appelle Sylvie Richard et je suis ravie de vous accueillir dans cet espace bienveillant où vous pourrez écouter des témoignages inspirants des mini-séries sur des thématiques précises du quotidien et quelques épisodes solos dans lesquels je dévoile mon point de vue. Ici, pas de recettes magiques, mais rassurées, partagées, ouvrir des pistes sont mes objectifs. Si je me pose la question du bonheur en étant HPI, d'autres doivent forcément en faire autant. D'ailleurs, le podcast a fièrement dépassé le seuil symbolique des 100 000 écoutes à l'approche de l'été. Pas mal ! pour un podcast sur un sujet qui ne concernerait qu'un fragment de la population, animé tambour battant pendant mon temps libre et autofinancé. Un grand merci à tous mes invités extraordinaires, sans lesquels ce podcast n'existerait pas. Et si vous souhaitez participer à l'émission, vous pouvez me joindre à l'adresse suivante, sensatypicoaching.com Si vous souhaitez soutenir ce podcast, vous pouvez faire briller ces étoiles et laisser un commentaire, si votre plateforme d'écoute le permet. Vous abonnez pour ne louper aucun épisode, écoutez tous ceux qui sont déjà en ligne et parlez de ce podcast autour de vous, le conseiller à celles et ceux qui pourraient en avoir besoin. Merci aussi, chers auditeurs et auditrices, pour votre curiosité et votre présence dans cet espace atypique. Aujourd'hui. Je vous propose un extrait du dernier épisode en ligne. Le témoignage intégral mérite vraiment votre attention. Vous entendrez Jean-François raconter les circonstances très particulières qui l'ont poussé sur la piste du HPI, son parcours professionnel rebondissant et étonnant, sa passion pour le papier, la photographie, la peinture, sa relation insupportable à l'ennui, son désir de liberté et sa frustration de vie d'artiste. Je vous souhaite une excellente écoute et je vous retrouve très bientôt pour une nouvelle miniserie sur la thématique du relationnel.

  • Speaker #1

    Donc moi, il fallait qu'une nouvelle fois, je rebondisse. Donc, j'estimais avoir fait quand même, avoir balayé un petit peu le champ des possibles au niveau professionnel de ce que je pouvais faire. Je m'étais dit, depuis que j'ai commencé, j'ai la sensation d'être sur une courbe un peu montante, mais là, je ne vois pas ce que je pourrais faire de plus. de plus opportuniste que ce que je viens de faire. Donc il est peut-être temps pour moi de me reposer un peu et puis de me reconnecter à qui j'étais, parce que j'avais l'impression, depuis que j'avais commencé à travailler, de m'être perdu. Donc je voulais reconnecter un petit peu à la personne que j'étais quand j'avais 18, 19, 20 ans, c'est-à-dire un étudiant au Beaux-Arts. J'aimais bien cette oisiveté, ce temps consacré à la création, à la réflexion. Ça me manquait. Surtout que quand je me retournais, je ne voyais pas que... Le temps était passé, en fait. Le temps avait passé.

  • Speaker #0

    C'est quoi ? C'est la recherche de bénéfices ? Enfin, le besoin, en fait, d'obtenir un bénéfice financier qui créait ce sentiment d'être perdu, d'avoir perdu peut-être ta priorité, tes priorités ?

  • Speaker #1

    Je pense que j'étais perdu entre pression sociale et envie profonde de faire autre chose. J'obéissais plus à la pression sociale qu'à moi-même. D'accord. Je ne dis pas que l'argent a toujours été mon moteur, parce que j'en ai eu, j'en ai perdu. Même quand j'en ai perdu, ça ne me rendait pas malheureux. Au contraire, même j'étais beaucoup plus spirituel.

  • Speaker #0

    On ne mange pas du spirituel, on a tous besoin d'argent quand même.

  • Speaker #1

    Non, c'est clair. Mais il s'est toujours passé un petit miracle en fin de mois. Il se passait toujours quelque chose dans ma vie, et je ne m'y attendais pas. J'ai appris à faire confiance à la vie aussi. En tout cas, j'avais besoin de me retrouver plus que d'obéir à la pression de l'extérieur, à la pression sociale. mais toujours en me voulant capitaliser sur tout ce que j'avais pu apprendre depuis mes 22 ans. Donc la photographie c'était quelque chose qui me plaisait beaucoup et ce besoin de prendre du temps pour moi, donc je me suis expatrié en Ardèche et là j'ai commencé à randonner, à faire des photos, à rechercher des nouveaux points de vue, à sortir un petit peu des sentiers. randonner dans les sentiers, ça ne m'intéressait que moyennement. Donc ce que j'aimais bien, c'était couper dans une forêt. On ne comprend pas trop de risques en Ardèche, c'est de la basse montagne, on ne se perd pas. C'est difficile de se perdre, vraiment. Donc j'adorais ça, les ruisseaux, les vieux ponts, les vieux villages. Je faisais des photos et j'ai commencé à montrer ça sur Facebook et petit à petit à bâtir une communauté assez importante. J'ai créé une page qui s'appelait I Love Ardèche et j'ai eu quelque chose comme 14 ou 15 000 abonnés. qui réclamaient leurs photos. Donc, je faisais à peu près cinq randonnées par semaine. Donc, c'était devenu un vrai travail, finalement.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est cool. Oui, c'est Aspen. Et puis, l'Ardèche était très à la mode aussi, il y a quelques années.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. Je ne sais pas où ça en est maintenant. Mais en tout cas, effectivement, c'était un refuge, l'Ardèche, un petit peu pour les gens en mal de nature.

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Description

Est-il possible d’être heureux quand on est hpi, et si oui comment ? C’est cette question toute simple qui m’a amenée à créer ce podcast à l’automne 2020. A ce moment-là, tout ce que je lisais ou écoutais pour comprendre ce sujet était orienté vers la souffrance du haut potentiel. Si l’ignorance de cette particularité peut créer d’intenses conflits internes et des difficultés relationnelles, à l’inverse l’identifier pose les bases saines d’un regard plus objectif sur son passé pour un avenir plus joyeux. Découvrir son HPI à l’âge adulte n’est pas anodin et permet de passer de la croyance d’avoir un problème, à la recherche d’un équilibre plus respectueux de qui on est vraiment.

Je m’appelle Sylvie Richard et je suis ravie de vous accueillir dans cet espace bienveillant où vous pourrez écouter des témoignages inspirants, des mini-séries sur des thématiques précises du quotidien et quelques épisodes solos dans lesquels je dévoile mon point de vue.

Ici pas de recette de magique mais rassurer, partager, ouvrir des pistes sont mes objectifs.

Si je me pose la question du bonheur en étant hpi d’autre, doivent forcément en faire autant. D’ailleurs le podcast a fièrement dépassé le seuil symbolique des 100 000 écoutes à l’approche de l’été. Pas mal pour un podcast sur un sujet qui ne concernerait qu’un fragment de la population, animé tambours battants pendant mon temps libre et auto financé. Un grand merci à tous mes invités extraordinaires sans lesquels ce podcast n’existerait pas. Pour participer à l’émission vous pouvez me joindre à l’adresse suivante : sensatypiquecoaching@gmail.com

Et si vous souhaitez soutenir ce podcast vous pouvez faire briller ses étoiles et laissez un commentaire si votre plateforme d’écoutes le permet, vous abonner pour ne louper aucun épisode, écouter tous ceux qui sont déjà en ligne, et parler de ce podcast autour de vous, le conseiller à celles et ceux qui pourraient en avoir besoin.

Merci à vous aussi chers auditeurs et auditrices pour votre curiosité et votre présence dans cet espace atypique.

Aujourd’hui je vous propose un extrait du dernier épisode en ligne. Le témoignage intégral mérite vraiment votre attention. Vous entendrez Jean-François raconter les circonstances très particulières qui l’ont poussé sur la piste du HPI, son parcours professionnel rebondissant et étonnant, sa passion pour le papier, la photographie, la peinture, sa relation insupportable à l’ennui, son désir de liberté et sa frustration de vie d’artiste.

Je vous souhaite une excellente écoute et je vous retrouve très bientôt pour une nouvelle mini-série sur la thématique du relationnel.

Que vous soyez là depuis le début, ou que vous veniez de le découvrir, merci d'écouter Heureux et Surdoués, zèbres ou HPI 👉 un podcast pour bien vivre son haut potentiel. 

Vous y trouverez des témoignages inspirants, des interviews d'experts et des clés pour déverrouiller votre potentiel.

Si ça n'est pas déjà fait, vous pouvez aussi:

- soutenir ce podcast 100% indépendant en illuminant ses étoiles sur votre plateforme préférée, et en ajoutant un commentaire sur Apple podcast 🌟

- vous abonner pour ne louper aucun épisode,

- suivre mon profil LinkedIn,

- écouter tous les épisodes précédents 🎧

- laisser un message sur le répondeur du podcast 👌

💡☎️ NEW ! Vous pouvez désormais laisser un message sur le répondeur du podcast en cliquant sur ce lien: 👉 https://www.speakpipe.com/Heureux_et_surdoues

Création, réalisation, montage et voix off de l'épisode: Sylvie Richard 

Contact: sensatypiquecoaching@gmail.com 

Musique : Everlife

Transcription

  • Speaker #0

    Est-il possible d'être heureux ou heureuse quand on est HPI et si oui, comment ? C'est cette question toute simple qui m'a amenée à créer ce podcast à l'automne 2020. À ce moment-là, tout ce que je lisais ou écoutais pour comprendre ce sujet était orienté vers la souffrance du haut potentiel. Si l'ignorance de cette particularité peut créer d'intenses conflits internes et des difficultés relationnelles, à l'inverse, l'identifier pose les bases saines d'un regard plus objectif sur son passé pour un avenir plus joyeux. Découvrir son HPI à l'âge adulte n'est pas anodin et permet de passer de la croyance d'avoir un problème à la recherche d'un équilibre plus respectueux de qui on est vraiment. Je m'appelle Sylvie Richard et je suis ravie de vous accueillir dans cet espace bienveillant où vous pourrez écouter des témoignages inspirants des mini-séries sur des thématiques précises du quotidien et quelques épisodes solos dans lesquels je dévoile mon point de vue. Ici, pas de recettes magiques, mais rassurées, partagées, ouvrir des pistes sont mes objectifs. Si je me pose la question du bonheur en étant HPI, d'autres doivent forcément en faire autant. D'ailleurs, le podcast a fièrement dépassé le seuil symbolique des 100 000 écoutes à l'approche de l'été. Pas mal ! pour un podcast sur un sujet qui ne concernerait qu'un fragment de la population, animé tambour battant pendant mon temps libre et autofinancé. Un grand merci à tous mes invités extraordinaires, sans lesquels ce podcast n'existerait pas. Et si vous souhaitez participer à l'émission, vous pouvez me joindre à l'adresse suivante, sensatypicoaching.com Si vous souhaitez soutenir ce podcast, vous pouvez faire briller ces étoiles et laisser un commentaire, si votre plateforme d'écoute le permet. Vous abonnez pour ne louper aucun épisode, écoutez tous ceux qui sont déjà en ligne et parlez de ce podcast autour de vous, le conseiller à celles et ceux qui pourraient en avoir besoin. Merci aussi, chers auditeurs et auditrices, pour votre curiosité et votre présence dans cet espace atypique. Aujourd'hui. Je vous propose un extrait du dernier épisode en ligne. Le témoignage intégral mérite vraiment votre attention. Vous entendrez Jean-François raconter les circonstances très particulières qui l'ont poussé sur la piste du HPI, son parcours professionnel rebondissant et étonnant, sa passion pour le papier, la photographie, la peinture, sa relation insupportable à l'ennui, son désir de liberté et sa frustration de vie d'artiste. Je vous souhaite une excellente écoute et je vous retrouve très bientôt pour une nouvelle miniserie sur la thématique du relationnel.

  • Speaker #1

    Donc moi, il fallait qu'une nouvelle fois, je rebondisse. Donc, j'estimais avoir fait quand même, avoir balayé un petit peu le champ des possibles au niveau professionnel de ce que je pouvais faire. Je m'étais dit, depuis que j'ai commencé, j'ai la sensation d'être sur une courbe un peu montante, mais là, je ne vois pas ce que je pourrais faire de plus. de plus opportuniste que ce que je viens de faire. Donc il est peut-être temps pour moi de me reposer un peu et puis de me reconnecter à qui j'étais, parce que j'avais l'impression, depuis que j'avais commencé à travailler, de m'être perdu. Donc je voulais reconnecter un petit peu à la personne que j'étais quand j'avais 18, 19, 20 ans, c'est-à-dire un étudiant au Beaux-Arts. J'aimais bien cette oisiveté, ce temps consacré à la création, à la réflexion. Ça me manquait. Surtout que quand je me retournais, je ne voyais pas que... Le temps était passé, en fait. Le temps avait passé.

  • Speaker #0

    C'est quoi ? C'est la recherche de bénéfices ? Enfin, le besoin, en fait, d'obtenir un bénéfice financier qui créait ce sentiment d'être perdu, d'avoir perdu peut-être ta priorité, tes priorités ?

  • Speaker #1

    Je pense que j'étais perdu entre pression sociale et envie profonde de faire autre chose. J'obéissais plus à la pression sociale qu'à moi-même. D'accord. Je ne dis pas que l'argent a toujours été mon moteur, parce que j'en ai eu, j'en ai perdu. Même quand j'en ai perdu, ça ne me rendait pas malheureux. Au contraire, même j'étais beaucoup plus spirituel.

  • Speaker #0

    On ne mange pas du spirituel, on a tous besoin d'argent quand même.

  • Speaker #1

    Non, c'est clair. Mais il s'est toujours passé un petit miracle en fin de mois. Il se passait toujours quelque chose dans ma vie, et je ne m'y attendais pas. J'ai appris à faire confiance à la vie aussi. En tout cas, j'avais besoin de me retrouver plus que d'obéir à la pression de l'extérieur, à la pression sociale. mais toujours en me voulant capitaliser sur tout ce que j'avais pu apprendre depuis mes 22 ans. Donc la photographie c'était quelque chose qui me plaisait beaucoup et ce besoin de prendre du temps pour moi, donc je me suis expatrié en Ardèche et là j'ai commencé à randonner, à faire des photos, à rechercher des nouveaux points de vue, à sortir un petit peu des sentiers. randonner dans les sentiers, ça ne m'intéressait que moyennement. Donc ce que j'aimais bien, c'était couper dans une forêt. On ne comprend pas trop de risques en Ardèche, c'est de la basse montagne, on ne se perd pas. C'est difficile de se perdre, vraiment. Donc j'adorais ça, les ruisseaux, les vieux ponts, les vieux villages. Je faisais des photos et j'ai commencé à montrer ça sur Facebook et petit à petit à bâtir une communauté assez importante. J'ai créé une page qui s'appelait I Love Ardèche et j'ai eu quelque chose comme 14 ou 15 000 abonnés. qui réclamaient leurs photos. Donc, je faisais à peu près cinq randonnées par semaine. Donc, c'était devenu un vrai travail, finalement.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est cool. Oui, c'est Aspen. Et puis, l'Ardèche était très à la mode aussi, il y a quelques années.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. Je ne sais pas où ça en est maintenant. Mais en tout cas, effectivement, c'était un refuge, l'Ardèche, un petit peu pour les gens en mal de nature.

Description

Est-il possible d’être heureux quand on est hpi, et si oui comment ? C’est cette question toute simple qui m’a amenée à créer ce podcast à l’automne 2020. A ce moment-là, tout ce que je lisais ou écoutais pour comprendre ce sujet était orienté vers la souffrance du haut potentiel. Si l’ignorance de cette particularité peut créer d’intenses conflits internes et des difficultés relationnelles, à l’inverse l’identifier pose les bases saines d’un regard plus objectif sur son passé pour un avenir plus joyeux. Découvrir son HPI à l’âge adulte n’est pas anodin et permet de passer de la croyance d’avoir un problème, à la recherche d’un équilibre plus respectueux de qui on est vraiment.

Je m’appelle Sylvie Richard et je suis ravie de vous accueillir dans cet espace bienveillant où vous pourrez écouter des témoignages inspirants, des mini-séries sur des thématiques précises du quotidien et quelques épisodes solos dans lesquels je dévoile mon point de vue.

Ici pas de recette de magique mais rassurer, partager, ouvrir des pistes sont mes objectifs.

Si je me pose la question du bonheur en étant hpi d’autre, doivent forcément en faire autant. D’ailleurs le podcast a fièrement dépassé le seuil symbolique des 100 000 écoutes à l’approche de l’été. Pas mal pour un podcast sur un sujet qui ne concernerait qu’un fragment de la population, animé tambours battants pendant mon temps libre et auto financé. Un grand merci à tous mes invités extraordinaires sans lesquels ce podcast n’existerait pas. Pour participer à l’émission vous pouvez me joindre à l’adresse suivante : sensatypiquecoaching@gmail.com

Et si vous souhaitez soutenir ce podcast vous pouvez faire briller ses étoiles et laissez un commentaire si votre plateforme d’écoutes le permet, vous abonner pour ne louper aucun épisode, écouter tous ceux qui sont déjà en ligne, et parler de ce podcast autour de vous, le conseiller à celles et ceux qui pourraient en avoir besoin.

Merci à vous aussi chers auditeurs et auditrices pour votre curiosité et votre présence dans cet espace atypique.

Aujourd’hui je vous propose un extrait du dernier épisode en ligne. Le témoignage intégral mérite vraiment votre attention. Vous entendrez Jean-François raconter les circonstances très particulières qui l’ont poussé sur la piste du HPI, son parcours professionnel rebondissant et étonnant, sa passion pour le papier, la photographie, la peinture, sa relation insupportable à l’ennui, son désir de liberté et sa frustration de vie d’artiste.

Je vous souhaite une excellente écoute et je vous retrouve très bientôt pour une nouvelle mini-série sur la thématique du relationnel.

Que vous soyez là depuis le début, ou que vous veniez de le découvrir, merci d'écouter Heureux et Surdoués, zèbres ou HPI 👉 un podcast pour bien vivre son haut potentiel. 

Vous y trouverez des témoignages inspirants, des interviews d'experts et des clés pour déverrouiller votre potentiel.

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Création, réalisation, montage et voix off de l'épisode: Sylvie Richard 

Contact: sensatypiquecoaching@gmail.com 

Musique : Everlife

Transcription

  • Speaker #0

    Est-il possible d'être heureux ou heureuse quand on est HPI et si oui, comment ? C'est cette question toute simple qui m'a amenée à créer ce podcast à l'automne 2020. À ce moment-là, tout ce que je lisais ou écoutais pour comprendre ce sujet était orienté vers la souffrance du haut potentiel. Si l'ignorance de cette particularité peut créer d'intenses conflits internes et des difficultés relationnelles, à l'inverse, l'identifier pose les bases saines d'un regard plus objectif sur son passé pour un avenir plus joyeux. Découvrir son HPI à l'âge adulte n'est pas anodin et permet de passer de la croyance d'avoir un problème à la recherche d'un équilibre plus respectueux de qui on est vraiment. Je m'appelle Sylvie Richard et je suis ravie de vous accueillir dans cet espace bienveillant où vous pourrez écouter des témoignages inspirants des mini-séries sur des thématiques précises du quotidien et quelques épisodes solos dans lesquels je dévoile mon point de vue. Ici, pas de recettes magiques, mais rassurées, partagées, ouvrir des pistes sont mes objectifs. Si je me pose la question du bonheur en étant HPI, d'autres doivent forcément en faire autant. D'ailleurs, le podcast a fièrement dépassé le seuil symbolique des 100 000 écoutes à l'approche de l'été. Pas mal ! pour un podcast sur un sujet qui ne concernerait qu'un fragment de la population, animé tambour battant pendant mon temps libre et autofinancé. Un grand merci à tous mes invités extraordinaires, sans lesquels ce podcast n'existerait pas. Et si vous souhaitez participer à l'émission, vous pouvez me joindre à l'adresse suivante, sensatypicoaching.com Si vous souhaitez soutenir ce podcast, vous pouvez faire briller ces étoiles et laisser un commentaire, si votre plateforme d'écoute le permet. Vous abonnez pour ne louper aucun épisode, écoutez tous ceux qui sont déjà en ligne et parlez de ce podcast autour de vous, le conseiller à celles et ceux qui pourraient en avoir besoin. Merci aussi, chers auditeurs et auditrices, pour votre curiosité et votre présence dans cet espace atypique. Aujourd'hui. Je vous propose un extrait du dernier épisode en ligne. Le témoignage intégral mérite vraiment votre attention. Vous entendrez Jean-François raconter les circonstances très particulières qui l'ont poussé sur la piste du HPI, son parcours professionnel rebondissant et étonnant, sa passion pour le papier, la photographie, la peinture, sa relation insupportable à l'ennui, son désir de liberté et sa frustration de vie d'artiste. Je vous souhaite une excellente écoute et je vous retrouve très bientôt pour une nouvelle miniserie sur la thématique du relationnel.

  • Speaker #1

    Donc moi, il fallait qu'une nouvelle fois, je rebondisse. Donc, j'estimais avoir fait quand même, avoir balayé un petit peu le champ des possibles au niveau professionnel de ce que je pouvais faire. Je m'étais dit, depuis que j'ai commencé, j'ai la sensation d'être sur une courbe un peu montante, mais là, je ne vois pas ce que je pourrais faire de plus. de plus opportuniste que ce que je viens de faire. Donc il est peut-être temps pour moi de me reposer un peu et puis de me reconnecter à qui j'étais, parce que j'avais l'impression, depuis que j'avais commencé à travailler, de m'être perdu. Donc je voulais reconnecter un petit peu à la personne que j'étais quand j'avais 18, 19, 20 ans, c'est-à-dire un étudiant au Beaux-Arts. J'aimais bien cette oisiveté, ce temps consacré à la création, à la réflexion. Ça me manquait. Surtout que quand je me retournais, je ne voyais pas que... Le temps était passé, en fait. Le temps avait passé.

  • Speaker #0

    C'est quoi ? C'est la recherche de bénéfices ? Enfin, le besoin, en fait, d'obtenir un bénéfice financier qui créait ce sentiment d'être perdu, d'avoir perdu peut-être ta priorité, tes priorités ?

  • Speaker #1

    Je pense que j'étais perdu entre pression sociale et envie profonde de faire autre chose. J'obéissais plus à la pression sociale qu'à moi-même. D'accord. Je ne dis pas que l'argent a toujours été mon moteur, parce que j'en ai eu, j'en ai perdu. Même quand j'en ai perdu, ça ne me rendait pas malheureux. Au contraire, même j'étais beaucoup plus spirituel.

  • Speaker #0

    On ne mange pas du spirituel, on a tous besoin d'argent quand même.

  • Speaker #1

    Non, c'est clair. Mais il s'est toujours passé un petit miracle en fin de mois. Il se passait toujours quelque chose dans ma vie, et je ne m'y attendais pas. J'ai appris à faire confiance à la vie aussi. En tout cas, j'avais besoin de me retrouver plus que d'obéir à la pression de l'extérieur, à la pression sociale. mais toujours en me voulant capitaliser sur tout ce que j'avais pu apprendre depuis mes 22 ans. Donc la photographie c'était quelque chose qui me plaisait beaucoup et ce besoin de prendre du temps pour moi, donc je me suis expatrié en Ardèche et là j'ai commencé à randonner, à faire des photos, à rechercher des nouveaux points de vue, à sortir un petit peu des sentiers. randonner dans les sentiers, ça ne m'intéressait que moyennement. Donc ce que j'aimais bien, c'était couper dans une forêt. On ne comprend pas trop de risques en Ardèche, c'est de la basse montagne, on ne se perd pas. C'est difficile de se perdre, vraiment. Donc j'adorais ça, les ruisseaux, les vieux ponts, les vieux villages. Je faisais des photos et j'ai commencé à montrer ça sur Facebook et petit à petit à bâtir une communauté assez importante. J'ai créé une page qui s'appelait I Love Ardèche et j'ai eu quelque chose comme 14 ou 15 000 abonnés. qui réclamaient leurs photos. Donc, je faisais à peu près cinq randonnées par semaine. Donc, c'était devenu un vrai travail, finalement.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est cool. Oui, c'est Aspen. Et puis, l'Ardèche était très à la mode aussi, il y a quelques années.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. Je ne sais pas où ça en est maintenant. Mais en tout cas, effectivement, c'était un refuge, l'Ardèche, un petit peu pour les gens en mal de nature.

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