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Hors-Cadre - Le podcast où tu écoutes ce que tu ne devrais pas entendre.

Shanice | Comment le chaos peut devenir un tremplin pour la reconstruction personnelle ?

Shanice | Comment le chaos peut devenir un tremplin pour la reconstruction personnelle ?

43min |05/04/2025
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Hors-Cadre - Le podcast où tu écoutes ce que tu ne devrais pas entendre.

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43min |05/04/2025
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Description

As-tu déjà ressenti ce chaos intérieur qui t’oblige à tout remettre en question ?


Dans cet épisode de Hors-Cadre, Loïs Velter reçoit Shanice, une artiste à la sensibilité rare, en pleine transition personnelle et créative. Ensemble, ils explorent ce que ça veut dire d’oser faire une pause, d’écouter ses besoins, et d’assumer pleinement sa vulnérabilité.


À travers ses mots, Shanice nous rappelle qu’il n’y a pas de trajectoire parfaite, seulement des chemins sincères.


Ne manque pas cette conversation authentique et enrichissante, qui te fera réfléchir sur ce que signifie vraiment vivre en dehors des normes.


→ 🎧 Une conversation profondément humaine, pleine de paradoxes, et étrangement lumineuse.


Tu peux retrouver Shanice juste ici :

RELEASE PARTY → https://shotgun.live/fr/events/shanice-changer-release-party


Changer
Nouvel EP maintenant disponible ! → https://bfan.link/shanice-changer


INSTAGRAM → https://www.instagram.com/shanice_music/


Les miens… sont cliquables, si ton cœur est curieux.

Mon coaching : https://www.loisvelter.com/coaching

INSTAGRAM : https://www.instagram.com/loisvelter/

E-MAIL : contact@loisvelter.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Hors Cadre. Ici, on écoute ce qu'on ne devrait pas entendre. Chaque épisode, un invité qui a choisi de vivre autrement ou de simplement penser autrement avec son histoire, sa philosophie et les coulisses de sa vie. Et qui sait, un message à partager. Tu peux t'installer confortablement ou juste écouter en arrière-plan, peu importe, car l'essentiel, c'est d'être là. Tu es prêt Ça commence maintenant. Merci. Merci d'être là. Je remercie très souvent, à chaque fois, jusqu'à présent en tout cas, à chaque épisode, je remercie parce que je parle de ce qu'est le concept, tu vois, et je me dis à chaque fois, franchement, si on veut bien jouer le jeu, il y a quand même une part de courage. Parce que normalement, on me connaît un petit peu, on me connaît un peu sur les réseaux, les questions que je pose, tout ça, tout ça, tu vois. Donc je me dis souvent, il y a une part de courage où je me dis, la personne déjà a... Elle est authentique, si elle accepte ça, parce que c'est quand même le but un peu du truc. Et puis en plus de ça, il y a ce côté un peu courageux de se dire, je vais passer quand même sous des questions. Même si j'ai le droit, je n'oriente pas, tu verras. Je n'oriente pas du tout. Tu rappelles bien que tu n'as pas écouté les épisodes avant. Ouais,

  • Speaker #1

    donc je n'ai aucune idée des questions que tu vas me poser.

  • Speaker #0

    Donc super, tu auras les mêmes questions, en l'occurrence, donc c'est cool. Donc ceux qui ont l'habitude d'écouter auront les mêmes questions. Donc seront les mêmes questions sur toi. Et donc, ils vont découvrir la réponse et ça, ça va être cool. Tu vois C'est pas orienté. C'est vraiment très libre. J'ai essayé. J'ai essayé de bosser ça le plus libre possible parce que c'est ce qui me correspond, je trouve. Et qu'on puisse avoir la liberté de répondre ce qu'on veut, etc. Après, évidemment, on va en remonter. De ne pas répondre. De ne pas répondre. Il y a eu quelqu'un qui m'a déjà dit. Je veux rien dire. Ouais. Bah, d'accord. Bah, cool, alors. C'est que c'est bien, tu vois. Et après, comment C'est à toi,

  • Speaker #1

    hein. Bah, ouais. Pour l'invitation. Parce que moi, je considère qu'être authentique, c'est quand même quelque chose de... Enfin, on va dire que c'est valorisant, je trouve, l'authenticité. Ça veut dire que si tu estimes que je suis authentique parce que tu m'invites, c'est quand même stylé. Donc si je peux me permettre, je peux quand même dire merci aussi pour l'invitation. Parce que voilà.

  • Speaker #0

    J'avoue. Bien dit. Petit coup, tu vois, ça commence bien déjà. Alors, je fais une entrée en matière qui est plutôt pas mal. C'est en cinq étapes. Tu verras. Après... Il y a eu notre copain Léni, avec qui ça a duré 59 minutes, parce qu'il avait plein de trucs à dire. Et autant Émilie, où ça a été beaucoup plus concis, parce que c'est une personne très légère, très simple, et pourtant qui arrive à te dire des trucs, d'un coup tu perds tes sourcils, tu fais quoi quoi Qu'est-ce qu'il s'est passé Et là c'est toi Shanice pour ce troisième épisode. J'ai une entrée en matière qui est plutôt sympa, parce que c'est la question qu'on pose à tous, et que je trouve qu'elle a un peu trop mis de côté, et c'est dommage. Alors que c'est simplement comment ça va. Mais attends, comment ça va vraiment

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. Je me doutais que si c'était un comment ça va sorti de ta bouche, c'était forcément vraiment.

  • Speaker #0

    Mais tu sais, t'as des gens qui font bah ouais ça va.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    grave. Non, non, non, mais comment ça va Tu vois, bien sûr dans la vie de tous les jours ça peut être relou de dire vraiment comment ça va, même s'il y a des courageux qui arrivent à le faire, tu vois. Mais quand t'es en one-one avec quelqu'un que t'as envie de connaître, que t'as envie d'apprendre à connaître, envie d'aimer, je sais pas, le comment ça va, faut pas le mettre de côté pour moi. Comment ça va vraiment

  • Speaker #1

    Bah écoute, comment ça va vraiment Je pense que je vais parler de comment ça va vraiment aujourd'hui déjà. Comment ça va vraiment aujourd'hui Franchement, ça va plutôt bien. Je suis très connectée à la météo et en général quand il fait un grand soleil comme ça, il y a de fortes chances pour que souvent ça aille bien. C'est marrant que tu me dises ça. Ça, c'est cool. Aujourd'hui, je me sens plutôt bien. Il y a eu quand même, je dirais, pas de la résistance pour être ici, mais quand même. C'est-à-dire que j'étais quand même censée venir la semaine dernière. Ça n'a pas pu être possible, etc. Je suis quand même contente qu'au final, ça a pu être lieu. Donc, il y a quand même... Voilà, je me sens bien d'être ici. En telle confiance aussi. Et comment ça va, je dirais, plus globalement Je dirais... Pas ouf. Je dirais pas bien, en vrai. C'est une période assez particulière pour moi actuellement, dans ma vie. Je dirais une période de transition. Donc voilà, s'il faut être authentique, je dirais comment ça va, pas bien. Enfin, globalement. Mais en vrai, c'est un bien dans un pas bien, là, actuellement.

  • Speaker #0

    En gros quand tu dis pas bien Est-ce que tu parles de tristesse ou d'être malheureuse ou vraiment pas bien parce qu'il va y avoir vraiment des trucs qui vont pas dans ton sens ou des trucs dans le genre C'est une bonne question. Tu vois, parce que tu peux dire ouais je vais pas bien mais vraiment parce que t'es malheureuse par exemple, tu vois, il peut y avoir ça. Ou alors être pas bien parce que, je sais pas, j'ai envie de faire ça. Souvent c'est un peu ça en ce moment, en tout cas c'est les gens que je... J'interview, c'est des personnes qui ont choisi un choix un peu marginal, un peu différent, un peu hors cadre. Donc souvent on a des projets, on aimerait faire des choses et ça ne va pas forcément dans le sens qu'on veut, etc. Ça peut être aussi ce pas bien là où en vrai ça va.

  • Speaker #1

    Non, en vrai ce n'est pas celui-là. Parce qu'actuellement je suis plutôt, je dirais, heureuse, je suis dans la réalisation de mes projets, on va dire. Donc ça va. dans ce sens-là, justement, et c'est ce qui peut être justement très paradoxal. C'est ce côté où, personnellement, c'est un peu chaotique. C'est-à-dire qu'il y a quelque chose de très chaotique pour, je l'espère, mieux reconstruire. Mais, professionnellement, je dirais que ça va. parce qu'il se passe exactement ce que je veux qu'il se passe. J'ai sorti un EP il n'y a pas longtemps. J'ai un concert qui arrive dans quelques jours, etc. Donc, en soi, de ce côté-là, ça va. Tu vois C'est pour ça que c'est un peu nuancé comme réponse. Mais vu qu'il y a cette ambiance-là un peu en arrière-plan, j'ai du mal à juste répondre ça va Et en même temps, je ne peux pas dire que je suis malheureuse. En même temps, je ne peux pas dire que je suis hyper heureuse. Voilà, c'est pour ça que j'ai commencé aussi par parler d'aujourd'hui, parce que je considère que c'est pas parce que ça va qu'il n'y a pas des jours où ça peut moins bien aller que d'autres. Donc même quand ça va, on peut dire aujourd'hui moins bien. Donc moi, je peux dire en ce moment pas trop, mais aujourd'hui, ça va. J'essaie de mettre de la nuance aussi par rapport à ça.

  • Speaker #0

    En fait, t'es dans un sorte de paradoxe où les choses fonctionnent, les choses avancent, sauf que d'une manière un peu plus... peut-être perso, ou intérieurement, peut-être ça peut être même jusqu'à spirituel, psychique, énergétique, je ne sais pas, tu vois. Ou là, c'est le chaos, comme tu as dit. Il y a peut-être une dissonance, c'est ça Genre en mode... Grave. Je ne comprends pas, les choses marchent, tu vois.

  • Speaker #1

    Malgré tout, en fait.

  • Speaker #0

    Malgré tout.

  • Speaker #1

    Il y a un peu ce côté-là.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant, parce que ça, je pense qu'on n'en parle pas suffisamment de ce truc-là. Que parfois, même quand ça fonctionne, et que souvent, tu sais, tu as ce genre de dicton où on va te dire... bah alors tout va bien tu devrais être contente, vas-y souris et en fait non parce que ça n'a pas forcément un rapport direct ça peut faire, bien sûr que ça fait du bien, mais ça n'a pas forcément un rapport direct il y a peut-être une conséquence qui fait que tiens peut-être qu'il manque ça, je sais pas après et du coup ça agence la deuxième question à quel moment de ta vie es-tu en ce moment j'ai cru qu'il y avait une suite mais pas du tout c'est dit, il n'oriente pas

  • Speaker #1

    En fait,

  • Speaker #0

    le but, c'est que ça laisse place un peu à l'évolution. C'est-à-dire, justement, là, dans quelle évolution tu es ou dans quel moment tu es, en fait, pour vraiment contextualiser le ça va ou ça ne va pas Dans quel moment tu es, de ta vie Si tu devrais donner, je ne sais pas, un titre, ça peut être marrant.

  • Speaker #1

    C'est une bonne question. Souvent, j'ai tendance à regarder un peu avec le recul. ce qui s'est passé pour dire j'étais à ce moment là à telle période, y mettre un titre une fois que cette période est passée mais le faire présentement c'est vrai que c'est intéressant à quelle période de ma vie je suis actuellement bonne

  • Speaker #0

    question ou à quel moment tu vois c'est quoi le moment que tu vis en ce moment

  • Speaker #1

    Pour moi, je dirais transition. Je dirais déconstruction. Je dirais hors cadre. Je dirais... Affirmation de soi.

  • Speaker #0

    Entre quoi et quoi C'est-à-dire Parce que tu me dis en transition. Et en affirmation. Oui, oui.

  • Speaker #1

    Entre quoi et quoi Entre une version de Shanice. obsolète en fait et une et une version qui n'attend qu'à s'expandre, qu'à évoluer, qu'à s'affirmer. Et vu que, effectivement, j'ai toujours été... Je me suis toujours beaucoup définie comme perfectionniste, etc. Donc, c'est compliqué d'arriver justement à une période de sa vie où tout n'est pas parfait, que je ne le suis pas non plus, qu'autour de moi non plus. et de réussir à accueillir ça, à l'accepter et à construire autour et avancer malgré tout. Donc c'est une période très perturbante.

  • Speaker #0

    Oui, ça s'entend. Oui. Pour ceux qui peuvent l'entendre aussi, en tout cas, ça s'entend un peu. Est-ce que ça fait de toi une personne un peu... Enfin, d'après ce que tu peux penser de toi en tout cas, est-ce que ça te fait passer pour quelqu'un de différent par rapport à la moyenne Que ce soit autant dans ce que tu fais, autant dans ta manière de penser, ta manière de faire aussi, dans cette transition dont tu parles.

  • Speaker #1

    Oui et non. Oui parce que, on va dire, dans mon environnement, autour de moi, on peut penser que je pense différemment. Mais si j'expands, on va dire, le cercle, je ne pense pas que je sois si différente que ça. Et je pense que des fois, en fait, je me suis longtemps dit, je suis peut-être trop différente, parce que c'est vrai que même à l'école, etc., je n'arrivais pas à m'identifier à ceux qui m'entouraient. Donc effectivement, en fait, ça dépend des environnements. Des fois, avant, du coup, je me trouvais différente. Et puis en fait, quand j'ai grandi... Je me suis rendu compte que ça pouvait aussi être un bullshit de se trouver différent dans les réflexions, etc. Parce qu'en fait, dans cette différence-là, des fois, on pense être seul à penser à certaines choses, à réfléchir à certaines choses. Mais on est moins seul que ce qu'on pense, en fait, à avoir certaines réflexions et à se poser certaines questions, même existentielles, sur la vie. Et du coup, j'ai plus de mal maintenant à m'identifier comme différente, même si, effectivement, il y a certains choix qu'on peut dire. Ah oui, ça, c'est marginal ou ça, c'est peu conventionnel. Mais je pense que je ne suis pas si différente que ça, dans le sens où on a tous certaines failles, on traverse tous des périodes compliquées. Donc ça dépend avec quoi on regarde, je trouve.

  • Speaker #0

    Oui, oui. C'est bien que tu dises tout ça. En fait, là, on passe au chapitre 2, on va dire, du podcast, où on est sur, en gros, les choix de vie, l'identité, et un peu la prise de conscience de ça. Mais en gros, là, tu vois, tu as parlé à un moment où... période à l'école et tout ça. Ben justement, quand as-tu compris que t'étais du coup entre guillemets différente Quel moment t'as compris ça

  • Speaker #1

    Ouais, à l'école je pense.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire, t'as quel âge à ce moment-là

  • Speaker #1

    J'ai... Alors toute la première partie ça va. On va dire l'école primaire, etc. Je suis plutôt tranquille. Mais je dirais... Peut-être le lycée, fin collège, début lycée. En fait, moi au collège, j'ai fait une classe à horaires aménagés musique, ça s'appelait la classe Cham. Et du coup, on était un peu plusieurs à être différents. C'est-à-dire la différence qui était que nous, on faisait de la musique deux après-midi par semaine au lieu d'être au collège avec les autres. Et du coup, on pouvait se sentir qu'on appartenait à un groupe.

  • Speaker #0

    Il y avait un sentiment d'appartenance.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. On est différents, mais on est ensemble dans cette différence. Donc ça, ça allait encore. Et puis après, moi, j'ai décidé d'arrêter le piano, on va dire dans le sens académique, donc le conservatoire, alors que j'aurais pu continuer et aller dans un lycée qui faisait aussi de la classe à horaire aménagée de musique. Et à ce moment-là, j'ai vraiment plus commencé à composer. et donc à écrire des chansons, à composer ma musique, etc. Et en fait, j'allais à l'école, à fin collège ou début lycée, avec mes compositions dans les oreilles, etc. Et ça me mettait dans une sorte de bulle. Et je ne sais pas, je pense que peut-être que c'est moi qui me suis auto-renfermée. Je ne sais pas, mais à ce moment-là, j'ai commencé à me sentir différente des autres. Aussi dans ma façon de penser, parce que très jeune, on m'a dit que j'étais aussi assez précoce. Il y a un mot pour ça, ce n'est pas précoce, mais c'est... Comment on appelle ça

  • Speaker #0

    Mais je vois ce que tu veux dire. Ouais. Ou tu as des réflexions. Bah, tu peux. Oui, voilà.

  • Speaker #1

    On me disait très tôt que j'étais mature pour mon âge. je rappelle bien dans ta manière de penser dans mes réflexions même dans mes discours voilà sur la vie mais après j'ai eu la chance j'ai la chance toujours d'avoir des parents qui m'ont quand même beaucoup mis dans un cadre de réflexion, d'ouverture d'esprit même de spiritualité même donc il y a eu aussi de ça J'ai senti aussi que ce n'était pas commun d'être autant entourée de cette valeur-là. Et je pense que ça aussi, ça a participé au fait que je me sente un peu différente. Mais ce qui est bien, c'est que mon père, ayant vécu, je pense, cette sensation de différence, m'avait prévenu. C'est-à-dire qu'il avait un peu anticipé le truc en mode ne t'inquiète pas, c'est normal que tu te sentes comme ça, je pense Donc ça m'a permis quand même d'être un peu rassurée dans cette différence-là.

  • Speaker #0

    Si, tiens justement avec la question suivante, est-ce qu'on t'a déjà mis dans des cases Et si oui, laquelle te dérangerait le plus si on te mettait encore aujourd'hui dans cette case-là

  • Speaker #1

    C'est marrant, ça me fasse rire.

  • Speaker #0

    Parce que quand on est différent entre guillemets encore, tu connais les étiqueteurs, je les appelle comme ça. C'est des gens qui ont besoin de te mettre une étiquette pour que eux ça les rassure. Euh, bien, quelle serait l'étiquette que toi, aïe aïe aïe, ça te picoterait Tu dirais, non non non, quelle case vraiment te dérangerait le plus Si on te met dans une case encore aujourd'hui Déjà, si on t'a déjà mis dans une case, si t'as envie de raconter ça, et puis si encore aujourd'hui on te met dans une case, laquelle Ça te dérangerait vraiment

  • Speaker #1

    Je pense que, et je t'en ai parlé il n'y a pas longtemps, c'est la case de l'associable. Je ne sais pas comment on dit, je crois que c'est asocial ou insociable.

  • Speaker #0

    Celle qui n'est pas associable.

  • Speaker #1

    Celle qui n'est pas associable. Pas du tout. En fait, c'est une case... Je pense que ça a été une vérité. Non, une réalité, à un moment donné. C'est-à-dire, justement, au moment où je me suis peut-être renfermée sur moi-même. Quand j'étais ado, je pense qu'on traverse tous un peu ça.

  • Speaker #0

    Oui, un peu l'isolement qui est naturel.

  • Speaker #1

    Et en fait, je crois que je me suis peut-être trop identifiée à cette case-là. Et du coup, après, en fait, non, c'était faux. C'est faux.

  • Speaker #0

    Tu ressens que ce n'est pas vrai. Tu n'es pas sociable.

  • Speaker #1

    Non. En fait, je pense que j'ai une jauge de sociabilité que je pense qu'il est important de respecter. Parce que ça permet de bien se connaître et de se dire que là, OK, là, je préfère être seule. Ou là, par exemple, des fois, il y a beaucoup de gens qui, c'est pas de mauvaise intention, mais qui t'aspirent un peu. C'est-à-dire, viens, on va là, viens, on fait ça, viens un truc. Et pour être con, du coup, tu dis oui, alors qu'en fait, ta batterie, elle est épuisée. Donc, je pense que c'est important aussi d'avoir cette Ausha et de se connaître et de pouvoir dire non au moment où, en fait, non, je n'ai pas envie d'être entourée. Je n'ai pas envie de sociabiliser, mais ça ne veut pas dire que je ne suis pas sociable globalement. tu connais ta propre limite exactement et j'adore en fait les humains les humains en réalité tout à l'heure pour venir justement ici j'ai fait tout le trajet en métro en face d'une femme qui avait son bébé qui tenait son bébé je sais pas comment on appelle ça une grenouillère oui je vois ce que tu veux dire et en fait son bébé il me regardait Je le regardais et des fois je lâchais le regard. À un moment donné, je lui ai souri, il m'a fait un big smile. Et à deux stations de descendre, je commence à avoir pas une sorte d'angoisse, mais une sensation dans le ventre. Parce qu'en fait, moi, quand je pense quelque chose et que je ne le dis pas, et que je me dis peut-être que je ne vais pas le dire, ça m'angoisse. Parce que j'ai besoin d'exprimer. C'est très technique. Et donc du coup, je me suis dit, avant de descendre, je veux absolument lui dire à cette femme que je la trouve magnifique et qu'ils sont magnifiques avec son bébé. Et donc du coup, j'ai commencé à me dire, Shanice, ose. En fait, c'était ça le truc que je ressentais en moi, c'est ose lui dire, ose lui dire, ose lui dire, parce que si t'oses pas, tu vas le sentir. Et je l'ai dit.

  • Speaker #0

    Trop bien.

  • Speaker #1

    Magnifique. Et elle m'a dit, je pensais la même chose de vous. Et en fait, je suis descendue du métro, je lui ai dit au revoir. Donc ça, c'est pas l'attitude de quelqu'un de pas sociable, en réalité. Absolument. Je suis très connectée aux gens et c'est aussi être authentique que d'avoir aussi ce truc-là de dire quand tu trouves quelqu'un beau, quand il y a un moment qui te touche, etc.

  • Speaker #0

    Mais de toute façon, on a tendance parfois à confondre être introverti et être pas sociable. Ça n'a rien à voir pour moi. Tu peux être introverti, être très sociable et au contraire. Mais justement, je pense qu'on est plus enclin à savoir filtrer, à choisir aussi. On aime choisir les gens quand on est introverti, je pense. C'est cool. Du coup, je t'invite à aller à la partie 3 du podcast. Alors, la partie 3, c'est un peu la partie, on va dire, entre guillemets, indésirable. En somme, voilà la première question. Il y a toujours deux questions à chaque fois. Là, avec tout ça, et surtout, tiens, le fait de parler que t'aimes les humains, tu vois. Justement, et si on va de l'autre côté, le côté où ça a été un peu plus problématique. C'est quoi... La partie de ton histoire que tu n'aimes pas raconter, c'est-à-dire le moment, l'histoire, dans tout ton histoire que tu as, dans tout ton scénario, quel scénario que tu n'aimes pas du tout raconter

  • Speaker #1

    Je pense celui dans lequel je suis maintenant.

  • Speaker #0

    C'est marrant, tu es en train de le vivre. Oui,

  • Speaker #1

    je suis en train de le vivre actuellement. Donc je ne pourrais pas... Non, je ne pourrais pas... Il n'y a pas de... Il n'y a pas de truc passé où je pourrais dire vraiment je déteste en parler. Là ça se passe présentement. Mais je pense que justement c'est lié, en fait c'est dû au fait que j'ai tellement été, et sans vraiment aucune, enfin avec toute humilité, parfaite, dans le sens où quand tu fais jamais d'écart quoi. Du coup, il n'y a pas grand-chose que tu peux te reprocher. Moi, en fait, quand j'entends ce que tu détestes raconter, pour moi, c'est quelque chose qui me mettrait fortement mal à l'aise, un truc que je regrette ou quelque chose que je n'assume pas.

  • Speaker #0

    Tu penserais plus à ça,

  • Speaker #1

    du mal-être, du regret. Oui, moi, je pense à ça quand tu me dis ça, quelque chose que je détesterais raconter dans mon histoire. Parce que je suis à l'aise à raconter plus ou moins tout, ce qui me met mal à l'aise.

  • Speaker #0

    Des sentiments de honte ou ce genre de choses.

  • Speaker #1

    Voilà. Sauf s'il y a ce sentiment-là, justement. Donc en gros, à ce moment-là, je me dis, là, j'aimerais pas le raconter, du coup, parce que c'est désagréable. Et ça, je l'avais jamais encore vécu, à part ce qui se passe présentement.

  • Speaker #0

    Ok, c'est intéressant.

  • Speaker #1

    Du coup, je suis en plein dedans, si tu veux.

  • Speaker #0

    Ok. Et les rires, c'est intéressant souvent, parce que je sais que tu as ce truc-là. Moi aussi, j'aime rire, parfois, même quand je vais pas bien. Alors ça veut pas dire qu'au contraire, c'est paradoxal, ou qu'on est schizo, pas du tout. Je trouve que c'est un sentiment qui est assez normal. Moi, je me mets souvent à rire quand il y a le chaos. Tu vois J'ai envie du chaos. J'ai un enfant. Je te garantis que ne serait-ce qu'hier, j'étais au téléphone avec un ami, puis c'était le chaos. Il l'entendait. On a rigolé, lui et moi, parce que je lui ai dit Je ne peux pas t'entendre au téléphone. Donc, je vais raccrocher le téléphone. Je comprends, t'inquiète-moi aussi. Donc, tu vois, c'est un sentiment que j'aime bien. Me mettre à rire.

  • Speaker #1

    C'est intéressant, toi, parce que du coup, toi, pendant le chaos, tu arrives à rire. Pendant, oui. Moi, j'ai du mal à rire pendant le chaos.

  • Speaker #0

    Après, ça dépend des chaos.

  • Speaker #1

    Ça dépend des chaos, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Et on a, surtout quand tu les connais, quand tu as conscience de ces chaos, que tu connais les ou la personne en question ou que tu te connais aussi toi-même, ça peut être toi-même la personne à ce moment-là. Ouais, souvent, quand c'est récurrent, je rigole. Je rigole fort. Ou même quand je suis dans la nervosité aussi, je peux m'énerver, mais finir par rigoler très rapidement.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, je voulais juste revenir sur un truc parce que du coup, je suis connectée sur le moment, mais tout à l'heure, je voulais dire quelque chose. C'est que... Pour revenir sur le... sur la mettre dans les cases, je voulais dire, rajouter quelque chose aussi, c'est que on a tendance aussi à soi-même se mettre dans des cases, et que du coup, moi-même, je n'ai plus envie de me mettre dans certaines cases. Il y a ce truc-là où, si aujourd'hui, on me mettait, les autres me mettaient dans certaines cases, mais je veux aussi appuyer sur le fait que moi-même, je prends la décision aussi de... d'arrêter de moto... de moto-casé, en fait, tout simplement. C'était juste une petite parenthèse.

  • Speaker #0

    Moto-casé. C'est pas mal, ça. Je vais le mettre dans la description, je pense. Moto-casé. Grave. As-tu... Je commence direct, parce que j'adore cette question. As-tu déjà voulu, genre, tout arrêter Et pourquoi

  • Speaker #1

    De ouf, mais c'est la base, ça.

  • Speaker #0

    Bah ouais. Mais tu vois, je trouve ça intéressant de la poser quand même, cette question, parce que bien sûr que c'est la base pour les gens qui ont l'habitude de faire des projets, d'être marginal, d'être artiste, d'être entrepreneur, d'être indépendant ou autre, c'est pas forcément qu'une question de statut, évidemment. Bah, évidemment qu'on a ce truc-là. Mais, j'ai l'impression, après il faut me dire si je me trompe, vous venez me dire d'ailleurs si je me trompe, mais... Ceux qui m'écoutent et ceux qui nous écoutez, en fait c'est un sentiment qui est naturel et qui est tellement même fréquent de vouloir tout arrêter. Et ce qui est important c'est de savoir aussi pourquoi. Donc oui, tu as voulu tout arrêter et pourquoi En fait,

  • Speaker #1

    moi je pense qu'il y a une nuance à apporter quand je dis oui, c'est qu'en fait, tout arrêter mais combien de temps C'est-à-dire que...

  • Speaker #0

    Donc il y a une fin de temps pour toi.

  • Speaker #1

    Oui, parce que moi, je trouve que c'est OK de tout arrêter. J'ai moi-même tout arrêté, c'est-à-dire que dans la période un peu chaotique dans laquelle je suis, j'ai tout arrêté parce qu'il me fallait du temps. Mais ça ne veut pas dire que je n'ai pas repris.

  • Speaker #0

    En gros, tu t'es permis d'arrêter, mais tu ne l'as pas abandonné.

  • Speaker #1

    Exactement. Parce qu'en fait, c'était nécessaire. Sur le moment de tout arrêter, ça permettait de lâcher une certaine pression. Donc sur la fin de mon projet, je n'ai pas pu continuer, donc j'ai dû tout arrêter. J'ai tout arrêté parce que c'était trop dur. Et pour moi, résister justement pour être la personne qui veut faire malgré la difficulté, qui force, etc., ça devenait contre-productif. Donc j'ai préféré m'arrêter en me disant, là je veux tout arrêter et c'est OK. et me laisser cette liberté de me dire bon, là vu que je fais quelque chose quand même qui grouille en moi il y a de fortes chances que je reprenne c'est-à-dire que je ne vais pas tout arrêter dans l'absolu c'est pour ça que je disais ça dépend de ce qu'on entend par tout arrêter mais je pense que c'est important de se dire que des fois c'est ok de tout arrêter en fait et que ça permet justement de revenir à soi Et de faire juste une pause. Mais en fait, la différence entre la pause et tout arrêter, c'est que sur le moment, on ne se dit pas la même chose. Une pause, on est conscient qu'on a envie de continuer. Mais moi, ce que je veux vraiment expliquer, c'est que c'est même OK de se dire qu'on veut tout arrêter et que ça se trouve que ce n'est pas finalement ce qui va se passer. Mais c'est OK de se le dire quand même, parce que des fois, on a tendance à culpabiliser, à avoir envie de tout arrêter. Parce qu'après tout ce que j'ai sacrifié, après tout, machin... Il y a le fait qu'il y a aussi, quant à des collaborateurs, des personnes qui investissent. C'est-à-dire qu'il y a de l'argent des fois qui est mis en jeu. Donc c'est compliqué de se dire je vais tout arrêter alors qu'il y a de l'argent qui a été... Enfin voilà. Donc après, c'est aussi important d'être entouré des personnes qui ne vont pas te culpabiliser aussi, de traverser une période un peu compliquée. Et ça a été mon cas, donc j'ai eu de la chance pour ça aussi. Mais ouais, j'étais... Je voulais tout arrêter. Et au final...

  • Speaker #0

    Pendant combien de temps

  • Speaker #1

    Franchement, je pense que ça a duré... Juillet, août, septembre, octobre. Je dirais bien quatre mois.

  • Speaker #0

    Ce qui peut être très long.

  • Speaker #1

    C'est long de ouf. Ouais,

  • Speaker #0

    ouais. Enfin, en tout cas, ça peut paraître long, même si ça peut paraître pas très long pour certaines personnes, je sais pas. Et toi, ça t'a paru long

  • Speaker #1

    Moi, ça m'a paru grave long.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Ça m'a paru grave long parce qu'en fait, j'ai pris du temps à le verbaliser. Parce qu'en fait, j'étais tellement pas bien que je n'ai pas dit directement. Ok, les gars, je vous préviens que je ne suis pas bien, que là, je vais lâcher un peu mon téléphone. parce que je ressens un peu des angoisses et tout. Donc, tant que ce n'était pas dit et verbalisé, j'avais aussi cette culpabilité de ne rien dire. Parce que du coup, ce n'est pas cool, ce n'est pas pro, etc.

  • Speaker #0

    C'est marrant ça, ce n'est pas pro.

  • Speaker #1

    Oui. Ouais.

  • Speaker #0

    Alors que, je sais pas, au final, qu'est-ce qui est pro,

  • Speaker #1

    tu vois Pour moi, il y a quand même cette responsabilité professionnelle de verbaliser quand tu t'absentes. Moi, c'est ça que... Enfin, voilà. J'ai pas réussi à le faire. tellement j'étais pas bien et donc au final après quand je suis revenue pour expliquer un peu la situation j'ai pu dire bon bah désolé de cette absence et de ce manque de communication sur le moment je préviens que voilà ce dans quoi je suis et ça va prendre un peu de temps et donc j'ai eu la chance de comme réponse avoir prend tout le temps qu'il te faut ouais

  • Speaker #0

    C'est magnifique.

  • Speaker #1

    T'inquiète, ça va le faire, tu vois.

  • Speaker #0

    Trop, trop bien. C'est grave. Et du coup, pourquoi Ou alors, mieux, quel a été l'élément déclencheur qui fait que j'arrête là Il y en a eu un.

  • Speaker #1

    C'est mon corps, il a dit ça y est. Par rapport à la crise que j'étais en train de vivre.

  • Speaker #0

    Parce que tu es très à l'écoute de ton corps aussi. Ouais. Il faut savoir.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Après, j'ai encore plein de chemin à faire, mais malgré tout, quand même. Et là, j'étais fatiguée, j'avais plus d'énergie. J'allais très régulièrement à la salle, j'ai arrêté d'y aller tellement j'avais plus d'énergie. Parce que du coup, je mangeais moins. Donc forcément, tu manges moins, t'as moins d'énergie, c'est mathématique. Donc ouais, jusqu'au jour où c'est compliqué de se lever du lit. Et là, tu commences à dire, ah ouais, ça y est, il y a un vrai problème.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    il va falloir s'occuper du physique il va falloir s'occuper de la santé mentale il va falloir faire un truc et je pouvais pas faire les deux parce que du coup il y avait trop de pression après c'est une pression que je me mettais on va dire un peu toute seule parce que justement je voulais tellement bien faire et je savais que dans cette situation je ne pouvais pas faire à la hauteur de ce que je voulais faire donc je me suis aussi auto auto pressionnée je veux dire auto casée, auto pressionnée elle avance que des mots et

  • Speaker #1

    Mais il est dit qu'à force de vouloir bien faire, parfois on fait tout mal.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Eh bien, on passe au chapitre 4. Là, on est plus sur le message. Enfin, si tu en as un en tout cas. Moi, je pense que oui, mais on verra. Et surtout les leçons, ça peut être intéressant. Quelle est la vérité que tu as découverte sur toi en vivant comme ça Ou le truc, ou le message que tu as vraiment appris ou qui t'a éclairé, où tu te dis, ah ouais, putain, parce que je vis comme ça, j'ai appris ça.

  • Speaker #0

    Sur moi Ouais.

  • Speaker #1

    Ou sur la vie que tu mènes. Ça peut être un peu plus grand, plus large comme ça aussi. Quelle est la vérité, le truc Je ne sais pas si c'est forcément une vérité, mais... Quel est le truc, on peut l'élargir comme ça, que tu as découvert en vivant comme ça En ayant pris ces choix-là

  • Speaker #0

    Ah, ça c'est une bonne question, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Tu n'as pas le droit de ne pas savoir.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Ou qu'est-ce que tu aimerais aussi raconter sur ça C'est-à-dire peut-être que tu as un élément qui te vient, ou pas, mais tu as peut-être un élément qui te vient au moment où je te pose cette question. En fait,

  • Speaker #0

    quand tu dis en vivant comme ça, c'est-à-dire que moi, si j'essaye un peu de... de recadrer ce dont on parle dans le côté un peu marginal de mes choix dirais donc l'artiste ouais En fait, en vrai, c'est qu'est-ce que ça m'a appris sur moi d'être artiste, en fait.

  • Speaker #1

    Si tu veux,

  • Speaker #0

    tu en as comme ça. Mais en fait, justement, pour faire un lien avec ce que je disais tout à l'heure, je crois que ça m'a appris que justement, je n'étais pas si pas sociable que ça. Je pense que ça aussi, ça a participé à ça. Parce qu'en fait, quand je me suis retrouvée sur scène... Ouais. Ça m'a fait me rendre compte que j'adorais être en contact des gens. Et en fait, effectivement, ça m'a appris que j'étais très paradoxale. comme personne, c'est-à-dire qu'il y a ce côté très ermite du fait que quand tu composes, t'es souvent seule, en tout cas pour ma part après il y a des gens qui font des séminaires dans la musique qui sont très entourés, moi j'ai un home studio je suis dans ma chambre donc je compose seule j'écris seule aussi donc il y a ce côté où je suis très casanière donc voilà mais malgré ça j'aime les gens et être en contact avec eux après je dirais pas que je suis à l'aise dans la foule ou quoi, pas ce côté là c'est autre chose complètement mais on va dire que j'ai ce côté justement de par l'artiste très empathique très sensible et c'est ce qui me connecte à l'autre et c'est ce qui me permet aussi je pense de retranscrire aussi aussi bien les émotions dans les chansons c'est que souvent on me dit que ce que j'écris ça résonne avec ce que les gens vivent et je pense que c'est cette sensibilité là aussi Après, c'est aussi la vulnérabilité parce que c'est un peu universel aussi. Donc, souvent, quand tu es vulnérable, les gens auront tendance à se reconnaître dans cette vulnérabilité-là.

  • Speaker #1

    C'est certain. D'ailleurs, c'est une image de marque qui fonctionne de plus en plus, je trouve, aujourd'hui, avec les Big Flow et Oli. McFly, Carlito, tout ça c'est des artistes et influenceurs qui fonctionnent comme ça, qui fonctionnent avec l'authenticité s'autoriser à être vulnérable et être eux et puis c'est comme ça que ça marche, ils n'ont pas besoin d'en faire des caisses tu vois ok donc En fait, mener cette vie-là, t'as fait comprendre à quel point t'aimes les gens et la vie, en fait. Alors que t'as cette image, quand même, d'une personne qui est particulièrement casanière. C'est ça.

  • Speaker #0

    Trop bien. Mais après, ça me... Il y a... En fait, je saurais pas comment... En fait, ça m'a fait aussi comprendre qu'effectivement... Il y a vraiment deux côtés. C'est pour ça que je dis que pour moi, ce qui représente ma prise de conscience, c'est vraiment le paradoxe. C'est que c'est vraiment un métier dans lequel, si tu ne t'exposes pas, même aux autres, sortir, réseauter, etc., tout seul, c'est compliqué en soi. Donc effectivement, quand tu es comme moi et que tu es une personne casanière, etc., tu peux peut-être rater certaines occasions. Donc oui, mais pour moi, ça ne fait pas... ça fait pas de moi quelqu'un de pas social peut-être que je le suis et que je le suis pas je sais pas mais en tout cas ouais ok trop cool si on coupait les micros maintenant qu'est-ce

  • Speaker #1

    que tu me dirais que tu n'oserais pas dire là dans le podcast Généralement c'est toujours ce truc là C'est parce que comme J'invite des gens qui sont Relativement authentiques

  • Speaker #0

    Moi je vois pas Là j'ai assumé effectivement que je suis dans une période Parce que quand tu t'as dit Quelle période période, t'aimerais pas qu'on raconte où il y avait une question comme ça tout à l'heure. C'est moi qui l'ai interprétée comme ça la question, mais c'était pas la question. Et ouais, mais en fait sinon, je vois pas.

  • Speaker #1

    Trop bien. Trop bien. Mais c'est en vrai elle est intéressante cette question parce que justement le fait de ne pas savoir quoi dire est hyper intéressant et ça balance un message qui est pour moi très puissant. et qui est très révélateur. Tu vois Parce que c'est ça, en fait. C'est pour ça aussi, c'est une des raisons qui fait que je fais ce podcast-là. Trop bien. Donc, du coup, si on coupait les micros, tu me dirais la même chose. Pas grave,

  • Speaker #0

    en fait.

  • Speaker #1

    Pas plus d'idées. On arrive sur la fin. Mais ça passe vite, hein Déjà Ouais, t'as vu ça Là, si quelqu'un nous écoute, je pense que quelqu'un nous écoute, et j'espère que des gens nous écoutent, et n'osent pas encore s'écouter, qu'est-ce que t'aimerais lui dire Il y a même le micro qui a...

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que j'aimerais lui dire C'est marrant comme question parce que tout de suite, quand tu me poses cette question, j'aimerais comprendre déjà. C'est-à-dire C'est-à-dire, pourquoi est-ce que cette personne n'ose pas s'écouter C'est la première question qui m'est venue.

  • Speaker #1

    Donc, tu aimerais lui poser une question Ouais.

  • Speaker #0

    Après, c'est peut-être mon côté coach qui...

  • Speaker #1

    Oui, mais grave.

  • Speaker #0

    Parce que j'ai fait une formation de coach à l'époque, je ne l'ai pas dit, mais poser une question, c'est-à-dire, si quelqu'un aujourd'hui écoute et n'ose pas s'écouter, pardon, pas n'ose pas s'exprimer, mais n'ose pas s'écouter...

  • Speaker #1

    Ce qui peut aller aussi dans ce sens-là.

  • Speaker #0

    Voilà. Pourquoi C'est quoi oser s'écouter en vrai

  • Speaker #1

    Donc en gros, tu l'inviterais à se demander pourquoi. Oui.

  • Speaker #0

    Je trouve que c'est le moyen le plus efficace pour régler la problématique. C'est se demander pourquoi. Et après, selon la réponse, aviser, parce qu'en fait, dire quelque chose comme ça, je ne sais pas, je trouve que ça ferait bateau. Comme réponse.

  • Speaker #1

    Non, mais je comprends.

  • Speaker #0

    Mais je pense que ce que je pourrais dire pour apporter de la valeur, ce serait justement de dire à cette personne que c'est quand même game changer de s'écouter. Parce que souvent, j'ai observé que quand les personnes n'osent pas faire quelque chose... En tout cas, dans le domaine de s'exprimer ou de s'écouter ou quelque chose qui se rapporte à soi, c'est que cette personne n'a pas encore compris à quel point c'est bénéfique. Des fois, on va avoir peur ou pas oser, par exemple, communiquer ou estimer que ça ne sert à rien, par exemple. Ça ne sert à rien, je n'y crois pas que la communication, ça peut régler des problèmes, etc. Et je trouve que ça peut aussi être à cause du fait que ce sont des personnes qui n'ont pas assez expérimenté le fait que ça puisse être quelque chose de fou. Et donc, entendre de quelqu'un qui l'a expérimenté... que ça peut changer justement la vie en fait de s'apprendre à s'écouter ou d'apprendre à s'exprimer etc ça peut peut-être se dire ok Si on me dit que c'est si important que ça, que c'est si game changer, je devrais peut-être m'y pencher. Ça peut être une réponse un peu plus générique. Si je lâche l'idée que moi je lui poserais la question, j'essaierais de creuser.

  • Speaker #1

    Ok, donc tu l'inviterais à... À se demander pourquoi. Ouais. Qu'est-ce qui le freine, etc. Ce genre de choses. Faites connaître son pourquoi. Et puis ensuite, à être curieux, finalement. Être curieux d'aller dans ce chemin-là, de se questionner et de pousser peut-être un peu plus loin, comme, je ne sais pas, se faire aider, communiquer, avoir un coach, ce genre de choses.

  • Speaker #0

    Exactement, ouais.

  • Speaker #1

    Trop bien,

  • Speaker #0

    je pense.

  • Speaker #1

    Nickel. Bon, trop bien, on arrive sur la fin, sur la dernière question qui est tout simplement dans quelle direction tu vas en ce moment Où est-ce qu'on peut te retrouver Qu'est-ce que tu as à nous envoyer comme love, qu'est-ce que tu as comme projet, comme oeuvre, etc.

  • Speaker #0

    Trop bien, moi j'ai sorti un EP, demain ça fera un mois, un EP 5 titres, donc je suis trop contente de ça. Là où c'est en train de m'amener, c'est un concert du coup le 11 avril, au Trois Beaux Dés, donc je suis trop contente parce que je vais rencontrer des humains, et partager justement, et partager beaucoup. Beaucoup de love par rapport à ça, ma musique, etc. Donc ça, je suis contente. Trop bien. Où je vais, on va dire, de façon plus personnelle, je continue, quoi. Je continue à grandir, à m'élever. Je me fais accompagner, psychologiquement.

  • Speaker #1

    Trop bien.

  • Speaker #0

    Donc ça, je trouve que c'est aussi OK de pouvoir le dire. Oui. Parce que voilà, il y a la santé physique, la santé mentale. Voilà, donc ça, c'est important aussi que ça puisse être, on va dire, comment on dit ça Ok, quoi.

  • Speaker #1

    Admis,

  • Speaker #0

    quoi. Admis, voilà, c'est ça.

  • Speaker #1

    Que ce soit toléré, etc.

  • Speaker #0

    Exactement. Et ce que je dirais à quelqu'un, on va dire pour partager du love, Fais ce que tu veux en fait, fais ce que tu désires et n'aie pas peur justement du chaos parce que du coup il y a des avantages et des inconvénients. Les inconvénients effectivement c'est que c'est chaotique et que souvent on s'y sent mal mais l'avantage c'est quand même que quand il n'y a plus rien... ou quand il y a quelque chose qui s'est, on va dire, un peu détruit, on a la liberté de pouvoir construire, reconstruire quelque chose de meilleur, on espère en tout cas. Parce que construire... du similaire, c'est cool, mais on va dire c'est mieux si c'est plus à ton image, si c'est mieux aligné à toi, etc. Donc, on va dire, ce serait de dire, c'est peut-être un avantage, ce que tu vis là, c'est peut-être chaotique, mais c'est peut-être ta plus belle opportunité de construire quelque chose de plus aligné à qui t'es vraiment.

  • Speaker #1

    Totalement, et on peut couper sur ça. Trop cool Ça t'a plu C'était cool Oui,

  • Speaker #0

    oui, c'était trop cool Trop bien

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Merci pour ce fin d'épisode Et fin d'orcade, n'hésitez pas à continuer d'écouter, c'est trop, trop cool. Bah mortel Allez, magnifique coup de piano.

Chapters

  • Introduction à Hors-Cadre et présentation de l'invitée

    00:00

  • L'importance de l'authenticité et du courage

    00:37

  • Comment ça va vraiment ? Une discussion sur l'authenticité

    03:35

  • Les choix de vie marginaux et l'identité personnelle

    05:24

  • La transition et l'affirmation de soi

    09:21

  • Les moments difficiles et l'importance de la vulnérabilité

    20:33

  • Les leçons apprises et le message à partager

    30:59

  • Conclusion et projets futurs de Shanice

    41:30

Description

As-tu déjà ressenti ce chaos intérieur qui t’oblige à tout remettre en question ?


Dans cet épisode de Hors-Cadre, Loïs Velter reçoit Shanice, une artiste à la sensibilité rare, en pleine transition personnelle et créative. Ensemble, ils explorent ce que ça veut dire d’oser faire une pause, d’écouter ses besoins, et d’assumer pleinement sa vulnérabilité.


À travers ses mots, Shanice nous rappelle qu’il n’y a pas de trajectoire parfaite, seulement des chemins sincères.


Ne manque pas cette conversation authentique et enrichissante, qui te fera réfléchir sur ce que signifie vraiment vivre en dehors des normes.


→ 🎧 Une conversation profondément humaine, pleine de paradoxes, et étrangement lumineuse.


Tu peux retrouver Shanice juste ici :

RELEASE PARTY → https://shotgun.live/fr/events/shanice-changer-release-party


Changer
Nouvel EP maintenant disponible ! → https://bfan.link/shanice-changer


INSTAGRAM → https://www.instagram.com/shanice_music/


Les miens… sont cliquables, si ton cœur est curieux.

Mon coaching : https://www.loisvelter.com/coaching

INSTAGRAM : https://www.instagram.com/loisvelter/

E-MAIL : contact@loisvelter.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Hors Cadre. Ici, on écoute ce qu'on ne devrait pas entendre. Chaque épisode, un invité qui a choisi de vivre autrement ou de simplement penser autrement avec son histoire, sa philosophie et les coulisses de sa vie. Et qui sait, un message à partager. Tu peux t'installer confortablement ou juste écouter en arrière-plan, peu importe, car l'essentiel, c'est d'être là. Tu es prêt Ça commence maintenant. Merci. Merci d'être là. Je remercie très souvent, à chaque fois, jusqu'à présent en tout cas, à chaque épisode, je remercie parce que je parle de ce qu'est le concept, tu vois, et je me dis à chaque fois, franchement, si on veut bien jouer le jeu, il y a quand même une part de courage. Parce que normalement, on me connaît un petit peu, on me connaît un peu sur les réseaux, les questions que je pose, tout ça, tout ça, tu vois. Donc je me dis souvent, il y a une part de courage où je me dis, la personne déjà a... Elle est authentique, si elle accepte ça, parce que c'est quand même le but un peu du truc. Et puis en plus de ça, il y a ce côté un peu courageux de se dire, je vais passer quand même sous des questions. Même si j'ai le droit, je n'oriente pas, tu verras. Je n'oriente pas du tout. Tu rappelles bien que tu n'as pas écouté les épisodes avant. Ouais,

  • Speaker #1

    donc je n'ai aucune idée des questions que tu vas me poser.

  • Speaker #0

    Donc super, tu auras les mêmes questions, en l'occurrence, donc c'est cool. Donc ceux qui ont l'habitude d'écouter auront les mêmes questions. Donc seront les mêmes questions sur toi. Et donc, ils vont découvrir la réponse et ça, ça va être cool. Tu vois C'est pas orienté. C'est vraiment très libre. J'ai essayé. J'ai essayé de bosser ça le plus libre possible parce que c'est ce qui me correspond, je trouve. Et qu'on puisse avoir la liberté de répondre ce qu'on veut, etc. Après, évidemment, on va en remonter. De ne pas répondre. De ne pas répondre. Il y a eu quelqu'un qui m'a déjà dit. Je veux rien dire. Ouais. Bah, d'accord. Bah, cool, alors. C'est que c'est bien, tu vois. Et après, comment C'est à toi,

  • Speaker #1

    hein. Bah, ouais. Pour l'invitation. Parce que moi, je considère qu'être authentique, c'est quand même quelque chose de... Enfin, on va dire que c'est valorisant, je trouve, l'authenticité. Ça veut dire que si tu estimes que je suis authentique parce que tu m'invites, c'est quand même stylé. Donc si je peux me permettre, je peux quand même dire merci aussi pour l'invitation. Parce que voilà.

  • Speaker #0

    J'avoue. Bien dit. Petit coup, tu vois, ça commence bien déjà. Alors, je fais une entrée en matière qui est plutôt pas mal. C'est en cinq étapes. Tu verras. Après... Il y a eu notre copain Léni, avec qui ça a duré 59 minutes, parce qu'il avait plein de trucs à dire. Et autant Émilie, où ça a été beaucoup plus concis, parce que c'est une personne très légère, très simple, et pourtant qui arrive à te dire des trucs, d'un coup tu perds tes sourcils, tu fais quoi quoi Qu'est-ce qu'il s'est passé Et là c'est toi Shanice pour ce troisième épisode. J'ai une entrée en matière qui est plutôt sympa, parce que c'est la question qu'on pose à tous, et que je trouve qu'elle a un peu trop mis de côté, et c'est dommage. Alors que c'est simplement comment ça va. Mais attends, comment ça va vraiment

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. Je me doutais que si c'était un comment ça va sorti de ta bouche, c'était forcément vraiment.

  • Speaker #0

    Mais tu sais, t'as des gens qui font bah ouais ça va.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    grave. Non, non, non, mais comment ça va Tu vois, bien sûr dans la vie de tous les jours ça peut être relou de dire vraiment comment ça va, même s'il y a des courageux qui arrivent à le faire, tu vois. Mais quand t'es en one-one avec quelqu'un que t'as envie de connaître, que t'as envie d'apprendre à connaître, envie d'aimer, je sais pas, le comment ça va, faut pas le mettre de côté pour moi. Comment ça va vraiment

  • Speaker #1

    Bah écoute, comment ça va vraiment Je pense que je vais parler de comment ça va vraiment aujourd'hui déjà. Comment ça va vraiment aujourd'hui Franchement, ça va plutôt bien. Je suis très connectée à la météo et en général quand il fait un grand soleil comme ça, il y a de fortes chances pour que souvent ça aille bien. C'est marrant que tu me dises ça. Ça, c'est cool. Aujourd'hui, je me sens plutôt bien. Il y a eu quand même, je dirais, pas de la résistance pour être ici, mais quand même. C'est-à-dire que j'étais quand même censée venir la semaine dernière. Ça n'a pas pu être possible, etc. Je suis quand même contente qu'au final, ça a pu être lieu. Donc, il y a quand même... Voilà, je me sens bien d'être ici. En telle confiance aussi. Et comment ça va, je dirais, plus globalement Je dirais... Pas ouf. Je dirais pas bien, en vrai. C'est une période assez particulière pour moi actuellement, dans ma vie. Je dirais une période de transition. Donc voilà, s'il faut être authentique, je dirais comment ça va, pas bien. Enfin, globalement. Mais en vrai, c'est un bien dans un pas bien, là, actuellement.

  • Speaker #0

    En gros quand tu dis pas bien Est-ce que tu parles de tristesse ou d'être malheureuse ou vraiment pas bien parce qu'il va y avoir vraiment des trucs qui vont pas dans ton sens ou des trucs dans le genre C'est une bonne question. Tu vois, parce que tu peux dire ouais je vais pas bien mais vraiment parce que t'es malheureuse par exemple, tu vois, il peut y avoir ça. Ou alors être pas bien parce que, je sais pas, j'ai envie de faire ça. Souvent c'est un peu ça en ce moment, en tout cas c'est les gens que je... J'interview, c'est des personnes qui ont choisi un choix un peu marginal, un peu différent, un peu hors cadre. Donc souvent on a des projets, on aimerait faire des choses et ça ne va pas forcément dans le sens qu'on veut, etc. Ça peut être aussi ce pas bien là où en vrai ça va.

  • Speaker #1

    Non, en vrai ce n'est pas celui-là. Parce qu'actuellement je suis plutôt, je dirais, heureuse, je suis dans la réalisation de mes projets, on va dire. Donc ça va. dans ce sens-là, justement, et c'est ce qui peut être justement très paradoxal. C'est ce côté où, personnellement, c'est un peu chaotique. C'est-à-dire qu'il y a quelque chose de très chaotique pour, je l'espère, mieux reconstruire. Mais, professionnellement, je dirais que ça va. parce qu'il se passe exactement ce que je veux qu'il se passe. J'ai sorti un EP il n'y a pas longtemps. J'ai un concert qui arrive dans quelques jours, etc. Donc, en soi, de ce côté-là, ça va. Tu vois C'est pour ça que c'est un peu nuancé comme réponse. Mais vu qu'il y a cette ambiance-là un peu en arrière-plan, j'ai du mal à juste répondre ça va Et en même temps, je ne peux pas dire que je suis malheureuse. En même temps, je ne peux pas dire que je suis hyper heureuse. Voilà, c'est pour ça que j'ai commencé aussi par parler d'aujourd'hui, parce que je considère que c'est pas parce que ça va qu'il n'y a pas des jours où ça peut moins bien aller que d'autres. Donc même quand ça va, on peut dire aujourd'hui moins bien. Donc moi, je peux dire en ce moment pas trop, mais aujourd'hui, ça va. J'essaie de mettre de la nuance aussi par rapport à ça.

  • Speaker #0

    En fait, t'es dans un sorte de paradoxe où les choses fonctionnent, les choses avancent, sauf que d'une manière un peu plus... peut-être perso, ou intérieurement, peut-être ça peut être même jusqu'à spirituel, psychique, énergétique, je ne sais pas, tu vois. Ou là, c'est le chaos, comme tu as dit. Il y a peut-être une dissonance, c'est ça Genre en mode... Grave. Je ne comprends pas, les choses marchent, tu vois.

  • Speaker #1

    Malgré tout, en fait.

  • Speaker #0

    Malgré tout.

  • Speaker #1

    Il y a un peu ce côté-là.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant, parce que ça, je pense qu'on n'en parle pas suffisamment de ce truc-là. Que parfois, même quand ça fonctionne, et que souvent, tu sais, tu as ce genre de dicton où on va te dire... bah alors tout va bien tu devrais être contente, vas-y souris et en fait non parce que ça n'a pas forcément un rapport direct ça peut faire, bien sûr que ça fait du bien, mais ça n'a pas forcément un rapport direct il y a peut-être une conséquence qui fait que tiens peut-être qu'il manque ça, je sais pas après et du coup ça agence la deuxième question à quel moment de ta vie es-tu en ce moment j'ai cru qu'il y avait une suite mais pas du tout c'est dit, il n'oriente pas

  • Speaker #1

    En fait,

  • Speaker #0

    le but, c'est que ça laisse place un peu à l'évolution. C'est-à-dire, justement, là, dans quelle évolution tu es ou dans quel moment tu es, en fait, pour vraiment contextualiser le ça va ou ça ne va pas Dans quel moment tu es, de ta vie Si tu devrais donner, je ne sais pas, un titre, ça peut être marrant.

  • Speaker #1

    C'est une bonne question. Souvent, j'ai tendance à regarder un peu avec le recul. ce qui s'est passé pour dire j'étais à ce moment là à telle période, y mettre un titre une fois que cette période est passée mais le faire présentement c'est vrai que c'est intéressant à quelle période de ma vie je suis actuellement bonne

  • Speaker #0

    question ou à quel moment tu vois c'est quoi le moment que tu vis en ce moment

  • Speaker #1

    Pour moi, je dirais transition. Je dirais déconstruction. Je dirais hors cadre. Je dirais... Affirmation de soi.

  • Speaker #0

    Entre quoi et quoi C'est-à-dire Parce que tu me dis en transition. Et en affirmation. Oui, oui.

  • Speaker #1

    Entre quoi et quoi Entre une version de Shanice. obsolète en fait et une et une version qui n'attend qu'à s'expandre, qu'à évoluer, qu'à s'affirmer. Et vu que, effectivement, j'ai toujours été... Je me suis toujours beaucoup définie comme perfectionniste, etc. Donc, c'est compliqué d'arriver justement à une période de sa vie où tout n'est pas parfait, que je ne le suis pas non plus, qu'autour de moi non plus. et de réussir à accueillir ça, à l'accepter et à construire autour et avancer malgré tout. Donc c'est une période très perturbante.

  • Speaker #0

    Oui, ça s'entend. Oui. Pour ceux qui peuvent l'entendre aussi, en tout cas, ça s'entend un peu. Est-ce que ça fait de toi une personne un peu... Enfin, d'après ce que tu peux penser de toi en tout cas, est-ce que ça te fait passer pour quelqu'un de différent par rapport à la moyenne Que ce soit autant dans ce que tu fais, autant dans ta manière de penser, ta manière de faire aussi, dans cette transition dont tu parles.

  • Speaker #1

    Oui et non. Oui parce que, on va dire, dans mon environnement, autour de moi, on peut penser que je pense différemment. Mais si j'expands, on va dire, le cercle, je ne pense pas que je sois si différente que ça. Et je pense que des fois, en fait, je me suis longtemps dit, je suis peut-être trop différente, parce que c'est vrai que même à l'école, etc., je n'arrivais pas à m'identifier à ceux qui m'entouraient. Donc effectivement, en fait, ça dépend des environnements. Des fois, avant, du coup, je me trouvais différente. Et puis en fait, quand j'ai grandi... Je me suis rendu compte que ça pouvait aussi être un bullshit de se trouver différent dans les réflexions, etc. Parce qu'en fait, dans cette différence-là, des fois, on pense être seul à penser à certaines choses, à réfléchir à certaines choses. Mais on est moins seul que ce qu'on pense, en fait, à avoir certaines réflexions et à se poser certaines questions, même existentielles, sur la vie. Et du coup, j'ai plus de mal maintenant à m'identifier comme différente, même si, effectivement, il y a certains choix qu'on peut dire. Ah oui, ça, c'est marginal ou ça, c'est peu conventionnel. Mais je pense que je ne suis pas si différente que ça, dans le sens où on a tous certaines failles, on traverse tous des périodes compliquées. Donc ça dépend avec quoi on regarde, je trouve.

  • Speaker #0

    Oui, oui. C'est bien que tu dises tout ça. En fait, là, on passe au chapitre 2, on va dire, du podcast, où on est sur, en gros, les choix de vie, l'identité, et un peu la prise de conscience de ça. Mais en gros, là, tu vois, tu as parlé à un moment où... période à l'école et tout ça. Ben justement, quand as-tu compris que t'étais du coup entre guillemets différente Quel moment t'as compris ça

  • Speaker #1

    Ouais, à l'école je pense.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire, t'as quel âge à ce moment-là

  • Speaker #1

    J'ai... Alors toute la première partie ça va. On va dire l'école primaire, etc. Je suis plutôt tranquille. Mais je dirais... Peut-être le lycée, fin collège, début lycée. En fait, moi au collège, j'ai fait une classe à horaires aménagés musique, ça s'appelait la classe Cham. Et du coup, on était un peu plusieurs à être différents. C'est-à-dire la différence qui était que nous, on faisait de la musique deux après-midi par semaine au lieu d'être au collège avec les autres. Et du coup, on pouvait se sentir qu'on appartenait à un groupe.

  • Speaker #0

    Il y avait un sentiment d'appartenance.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. On est différents, mais on est ensemble dans cette différence. Donc ça, ça allait encore. Et puis après, moi, j'ai décidé d'arrêter le piano, on va dire dans le sens académique, donc le conservatoire, alors que j'aurais pu continuer et aller dans un lycée qui faisait aussi de la classe à horaire aménagée de musique. Et à ce moment-là, j'ai vraiment plus commencé à composer. et donc à écrire des chansons, à composer ma musique, etc. Et en fait, j'allais à l'école, à fin collège ou début lycée, avec mes compositions dans les oreilles, etc. Et ça me mettait dans une sorte de bulle. Et je ne sais pas, je pense que peut-être que c'est moi qui me suis auto-renfermée. Je ne sais pas, mais à ce moment-là, j'ai commencé à me sentir différente des autres. Aussi dans ma façon de penser, parce que très jeune, on m'a dit que j'étais aussi assez précoce. Il y a un mot pour ça, ce n'est pas précoce, mais c'est... Comment on appelle ça

  • Speaker #0

    Mais je vois ce que tu veux dire. Ouais. Ou tu as des réflexions. Bah, tu peux. Oui, voilà.

  • Speaker #1

    On me disait très tôt que j'étais mature pour mon âge. je rappelle bien dans ta manière de penser dans mes réflexions même dans mes discours voilà sur la vie mais après j'ai eu la chance j'ai la chance toujours d'avoir des parents qui m'ont quand même beaucoup mis dans un cadre de réflexion, d'ouverture d'esprit même de spiritualité même donc il y a eu aussi de ça J'ai senti aussi que ce n'était pas commun d'être autant entourée de cette valeur-là. Et je pense que ça aussi, ça a participé au fait que je me sente un peu différente. Mais ce qui est bien, c'est que mon père, ayant vécu, je pense, cette sensation de différence, m'avait prévenu. C'est-à-dire qu'il avait un peu anticipé le truc en mode ne t'inquiète pas, c'est normal que tu te sentes comme ça, je pense Donc ça m'a permis quand même d'être un peu rassurée dans cette différence-là.

  • Speaker #0

    Si, tiens justement avec la question suivante, est-ce qu'on t'a déjà mis dans des cases Et si oui, laquelle te dérangerait le plus si on te mettait encore aujourd'hui dans cette case-là

  • Speaker #1

    C'est marrant, ça me fasse rire.

  • Speaker #0

    Parce que quand on est différent entre guillemets encore, tu connais les étiqueteurs, je les appelle comme ça. C'est des gens qui ont besoin de te mettre une étiquette pour que eux ça les rassure. Euh, bien, quelle serait l'étiquette que toi, aïe aïe aïe, ça te picoterait Tu dirais, non non non, quelle case vraiment te dérangerait le plus Si on te met dans une case encore aujourd'hui Déjà, si on t'a déjà mis dans une case, si t'as envie de raconter ça, et puis si encore aujourd'hui on te met dans une case, laquelle Ça te dérangerait vraiment

  • Speaker #1

    Je pense que, et je t'en ai parlé il n'y a pas longtemps, c'est la case de l'associable. Je ne sais pas comment on dit, je crois que c'est asocial ou insociable.

  • Speaker #0

    Celle qui n'est pas associable.

  • Speaker #1

    Celle qui n'est pas associable. Pas du tout. En fait, c'est une case... Je pense que ça a été une vérité. Non, une réalité, à un moment donné. C'est-à-dire, justement, au moment où je me suis peut-être renfermée sur moi-même. Quand j'étais ado, je pense qu'on traverse tous un peu ça.

  • Speaker #0

    Oui, un peu l'isolement qui est naturel.

  • Speaker #1

    Et en fait, je crois que je me suis peut-être trop identifiée à cette case-là. Et du coup, après, en fait, non, c'était faux. C'est faux.

  • Speaker #0

    Tu ressens que ce n'est pas vrai. Tu n'es pas sociable.

  • Speaker #1

    Non. En fait, je pense que j'ai une jauge de sociabilité que je pense qu'il est important de respecter. Parce que ça permet de bien se connaître et de se dire que là, OK, là, je préfère être seule. Ou là, par exemple, des fois, il y a beaucoup de gens qui, c'est pas de mauvaise intention, mais qui t'aspirent un peu. C'est-à-dire, viens, on va là, viens, on fait ça, viens un truc. Et pour être con, du coup, tu dis oui, alors qu'en fait, ta batterie, elle est épuisée. Donc, je pense que c'est important aussi d'avoir cette Ausha et de se connaître et de pouvoir dire non au moment où, en fait, non, je n'ai pas envie d'être entourée. Je n'ai pas envie de sociabiliser, mais ça ne veut pas dire que je ne suis pas sociable globalement. tu connais ta propre limite exactement et j'adore en fait les humains les humains en réalité tout à l'heure pour venir justement ici j'ai fait tout le trajet en métro en face d'une femme qui avait son bébé qui tenait son bébé je sais pas comment on appelle ça une grenouillère oui je vois ce que tu veux dire et en fait son bébé il me regardait Je le regardais et des fois je lâchais le regard. À un moment donné, je lui ai souri, il m'a fait un big smile. Et à deux stations de descendre, je commence à avoir pas une sorte d'angoisse, mais une sensation dans le ventre. Parce qu'en fait, moi, quand je pense quelque chose et que je ne le dis pas, et que je me dis peut-être que je ne vais pas le dire, ça m'angoisse. Parce que j'ai besoin d'exprimer. C'est très technique. Et donc du coup, je me suis dit, avant de descendre, je veux absolument lui dire à cette femme que je la trouve magnifique et qu'ils sont magnifiques avec son bébé. Et donc du coup, j'ai commencé à me dire, Shanice, ose. En fait, c'était ça le truc que je ressentais en moi, c'est ose lui dire, ose lui dire, ose lui dire, parce que si t'oses pas, tu vas le sentir. Et je l'ai dit.

  • Speaker #0

    Trop bien.

  • Speaker #1

    Magnifique. Et elle m'a dit, je pensais la même chose de vous. Et en fait, je suis descendue du métro, je lui ai dit au revoir. Donc ça, c'est pas l'attitude de quelqu'un de pas sociable, en réalité. Absolument. Je suis très connectée aux gens et c'est aussi être authentique que d'avoir aussi ce truc-là de dire quand tu trouves quelqu'un beau, quand il y a un moment qui te touche, etc.

  • Speaker #0

    Mais de toute façon, on a tendance parfois à confondre être introverti et être pas sociable. Ça n'a rien à voir pour moi. Tu peux être introverti, être très sociable et au contraire. Mais justement, je pense qu'on est plus enclin à savoir filtrer, à choisir aussi. On aime choisir les gens quand on est introverti, je pense. C'est cool. Du coup, je t'invite à aller à la partie 3 du podcast. Alors, la partie 3, c'est un peu la partie, on va dire, entre guillemets, indésirable. En somme, voilà la première question. Il y a toujours deux questions à chaque fois. Là, avec tout ça, et surtout, tiens, le fait de parler que t'aimes les humains, tu vois. Justement, et si on va de l'autre côté, le côté où ça a été un peu plus problématique. C'est quoi... La partie de ton histoire que tu n'aimes pas raconter, c'est-à-dire le moment, l'histoire, dans tout ton histoire que tu as, dans tout ton scénario, quel scénario que tu n'aimes pas du tout raconter

  • Speaker #1

    Je pense celui dans lequel je suis maintenant.

  • Speaker #0

    C'est marrant, tu es en train de le vivre. Oui,

  • Speaker #1

    je suis en train de le vivre actuellement. Donc je ne pourrais pas... Non, je ne pourrais pas... Il n'y a pas de... Il n'y a pas de truc passé où je pourrais dire vraiment je déteste en parler. Là ça se passe présentement. Mais je pense que justement c'est lié, en fait c'est dû au fait que j'ai tellement été, et sans vraiment aucune, enfin avec toute humilité, parfaite, dans le sens où quand tu fais jamais d'écart quoi. Du coup, il n'y a pas grand-chose que tu peux te reprocher. Moi, en fait, quand j'entends ce que tu détestes raconter, pour moi, c'est quelque chose qui me mettrait fortement mal à l'aise, un truc que je regrette ou quelque chose que je n'assume pas.

  • Speaker #0

    Tu penserais plus à ça,

  • Speaker #1

    du mal-être, du regret. Oui, moi, je pense à ça quand tu me dis ça, quelque chose que je détesterais raconter dans mon histoire. Parce que je suis à l'aise à raconter plus ou moins tout, ce qui me met mal à l'aise.

  • Speaker #0

    Des sentiments de honte ou ce genre de choses.

  • Speaker #1

    Voilà. Sauf s'il y a ce sentiment-là, justement. Donc en gros, à ce moment-là, je me dis, là, j'aimerais pas le raconter, du coup, parce que c'est désagréable. Et ça, je l'avais jamais encore vécu, à part ce qui se passe présentement.

  • Speaker #0

    Ok, c'est intéressant.

  • Speaker #1

    Du coup, je suis en plein dedans, si tu veux.

  • Speaker #0

    Ok. Et les rires, c'est intéressant souvent, parce que je sais que tu as ce truc-là. Moi aussi, j'aime rire, parfois, même quand je vais pas bien. Alors ça veut pas dire qu'au contraire, c'est paradoxal, ou qu'on est schizo, pas du tout. Je trouve que c'est un sentiment qui est assez normal. Moi, je me mets souvent à rire quand il y a le chaos. Tu vois J'ai envie du chaos. J'ai un enfant. Je te garantis que ne serait-ce qu'hier, j'étais au téléphone avec un ami, puis c'était le chaos. Il l'entendait. On a rigolé, lui et moi, parce que je lui ai dit Je ne peux pas t'entendre au téléphone. Donc, je vais raccrocher le téléphone. Je comprends, t'inquiète-moi aussi. Donc, tu vois, c'est un sentiment que j'aime bien. Me mettre à rire.

  • Speaker #1

    C'est intéressant, toi, parce que du coup, toi, pendant le chaos, tu arrives à rire. Pendant, oui. Moi, j'ai du mal à rire pendant le chaos.

  • Speaker #0

    Après, ça dépend des chaos.

  • Speaker #1

    Ça dépend des chaos, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Et on a, surtout quand tu les connais, quand tu as conscience de ces chaos, que tu connais les ou la personne en question ou que tu te connais aussi toi-même, ça peut être toi-même la personne à ce moment-là. Ouais, souvent, quand c'est récurrent, je rigole. Je rigole fort. Ou même quand je suis dans la nervosité aussi, je peux m'énerver, mais finir par rigoler très rapidement.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, je voulais juste revenir sur un truc parce que du coup, je suis connectée sur le moment, mais tout à l'heure, je voulais dire quelque chose. C'est que... Pour revenir sur le... sur la mettre dans les cases, je voulais dire, rajouter quelque chose aussi, c'est que on a tendance aussi à soi-même se mettre dans des cases, et que du coup, moi-même, je n'ai plus envie de me mettre dans certaines cases. Il y a ce truc-là où, si aujourd'hui, on me mettait, les autres me mettaient dans certaines cases, mais je veux aussi appuyer sur le fait que moi-même, je prends la décision aussi de... d'arrêter de moto... de moto-casé, en fait, tout simplement. C'était juste une petite parenthèse.

  • Speaker #0

    Moto-casé. C'est pas mal, ça. Je vais le mettre dans la description, je pense. Moto-casé. Grave. As-tu... Je commence direct, parce que j'adore cette question. As-tu déjà voulu, genre, tout arrêter Et pourquoi

  • Speaker #1

    De ouf, mais c'est la base, ça.

  • Speaker #0

    Bah ouais. Mais tu vois, je trouve ça intéressant de la poser quand même, cette question, parce que bien sûr que c'est la base pour les gens qui ont l'habitude de faire des projets, d'être marginal, d'être artiste, d'être entrepreneur, d'être indépendant ou autre, c'est pas forcément qu'une question de statut, évidemment. Bah, évidemment qu'on a ce truc-là. Mais, j'ai l'impression, après il faut me dire si je me trompe, vous venez me dire d'ailleurs si je me trompe, mais... Ceux qui m'écoutent et ceux qui nous écoutez, en fait c'est un sentiment qui est naturel et qui est tellement même fréquent de vouloir tout arrêter. Et ce qui est important c'est de savoir aussi pourquoi. Donc oui, tu as voulu tout arrêter et pourquoi En fait,

  • Speaker #1

    moi je pense qu'il y a une nuance à apporter quand je dis oui, c'est qu'en fait, tout arrêter mais combien de temps C'est-à-dire que...

  • Speaker #0

    Donc il y a une fin de temps pour toi.

  • Speaker #1

    Oui, parce que moi, je trouve que c'est OK de tout arrêter. J'ai moi-même tout arrêté, c'est-à-dire que dans la période un peu chaotique dans laquelle je suis, j'ai tout arrêté parce qu'il me fallait du temps. Mais ça ne veut pas dire que je n'ai pas repris.

  • Speaker #0

    En gros, tu t'es permis d'arrêter, mais tu ne l'as pas abandonné.

  • Speaker #1

    Exactement. Parce qu'en fait, c'était nécessaire. Sur le moment de tout arrêter, ça permettait de lâcher une certaine pression. Donc sur la fin de mon projet, je n'ai pas pu continuer, donc j'ai dû tout arrêter. J'ai tout arrêté parce que c'était trop dur. Et pour moi, résister justement pour être la personne qui veut faire malgré la difficulté, qui force, etc., ça devenait contre-productif. Donc j'ai préféré m'arrêter en me disant, là je veux tout arrêter et c'est OK. et me laisser cette liberté de me dire bon, là vu que je fais quelque chose quand même qui grouille en moi il y a de fortes chances que je reprenne c'est-à-dire que je ne vais pas tout arrêter dans l'absolu c'est pour ça que je disais ça dépend de ce qu'on entend par tout arrêter mais je pense que c'est important de se dire que des fois c'est ok de tout arrêter en fait et que ça permet justement de revenir à soi Et de faire juste une pause. Mais en fait, la différence entre la pause et tout arrêter, c'est que sur le moment, on ne se dit pas la même chose. Une pause, on est conscient qu'on a envie de continuer. Mais moi, ce que je veux vraiment expliquer, c'est que c'est même OK de se dire qu'on veut tout arrêter et que ça se trouve que ce n'est pas finalement ce qui va se passer. Mais c'est OK de se le dire quand même, parce que des fois, on a tendance à culpabiliser, à avoir envie de tout arrêter. Parce qu'après tout ce que j'ai sacrifié, après tout, machin... Il y a le fait qu'il y a aussi, quant à des collaborateurs, des personnes qui investissent. C'est-à-dire qu'il y a de l'argent des fois qui est mis en jeu. Donc c'est compliqué de se dire je vais tout arrêter alors qu'il y a de l'argent qui a été... Enfin voilà. Donc après, c'est aussi important d'être entouré des personnes qui ne vont pas te culpabiliser aussi, de traverser une période un peu compliquée. Et ça a été mon cas, donc j'ai eu de la chance pour ça aussi. Mais ouais, j'étais... Je voulais tout arrêter. Et au final...

  • Speaker #0

    Pendant combien de temps

  • Speaker #1

    Franchement, je pense que ça a duré... Juillet, août, septembre, octobre. Je dirais bien quatre mois.

  • Speaker #0

    Ce qui peut être très long.

  • Speaker #1

    C'est long de ouf. Ouais,

  • Speaker #0

    ouais. Enfin, en tout cas, ça peut paraître long, même si ça peut paraître pas très long pour certaines personnes, je sais pas. Et toi, ça t'a paru long

  • Speaker #1

    Moi, ça m'a paru grave long.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Ça m'a paru grave long parce qu'en fait, j'ai pris du temps à le verbaliser. Parce qu'en fait, j'étais tellement pas bien que je n'ai pas dit directement. Ok, les gars, je vous préviens que je ne suis pas bien, que là, je vais lâcher un peu mon téléphone. parce que je ressens un peu des angoisses et tout. Donc, tant que ce n'était pas dit et verbalisé, j'avais aussi cette culpabilité de ne rien dire. Parce que du coup, ce n'est pas cool, ce n'est pas pro, etc.

  • Speaker #0

    C'est marrant ça, ce n'est pas pro.

  • Speaker #1

    Oui. Ouais.

  • Speaker #0

    Alors que, je sais pas, au final, qu'est-ce qui est pro,

  • Speaker #1

    tu vois Pour moi, il y a quand même cette responsabilité professionnelle de verbaliser quand tu t'absentes. Moi, c'est ça que... Enfin, voilà. J'ai pas réussi à le faire. tellement j'étais pas bien et donc au final après quand je suis revenue pour expliquer un peu la situation j'ai pu dire bon bah désolé de cette absence et de ce manque de communication sur le moment je préviens que voilà ce dans quoi je suis et ça va prendre un peu de temps et donc j'ai eu la chance de comme réponse avoir prend tout le temps qu'il te faut ouais

  • Speaker #0

    C'est magnifique.

  • Speaker #1

    T'inquiète, ça va le faire, tu vois.

  • Speaker #0

    Trop, trop bien. C'est grave. Et du coup, pourquoi Ou alors, mieux, quel a été l'élément déclencheur qui fait que j'arrête là Il y en a eu un.

  • Speaker #1

    C'est mon corps, il a dit ça y est. Par rapport à la crise que j'étais en train de vivre.

  • Speaker #0

    Parce que tu es très à l'écoute de ton corps aussi. Ouais. Il faut savoir.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Après, j'ai encore plein de chemin à faire, mais malgré tout, quand même. Et là, j'étais fatiguée, j'avais plus d'énergie. J'allais très régulièrement à la salle, j'ai arrêté d'y aller tellement j'avais plus d'énergie. Parce que du coup, je mangeais moins. Donc forcément, tu manges moins, t'as moins d'énergie, c'est mathématique. Donc ouais, jusqu'au jour où c'est compliqué de se lever du lit. Et là, tu commences à dire, ah ouais, ça y est, il y a un vrai problème.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    il va falloir s'occuper du physique il va falloir s'occuper de la santé mentale il va falloir faire un truc et je pouvais pas faire les deux parce que du coup il y avait trop de pression après c'est une pression que je me mettais on va dire un peu toute seule parce que justement je voulais tellement bien faire et je savais que dans cette situation je ne pouvais pas faire à la hauteur de ce que je voulais faire donc je me suis aussi auto auto pressionnée je veux dire auto casée, auto pressionnée elle avance que des mots et

  • Speaker #1

    Mais il est dit qu'à force de vouloir bien faire, parfois on fait tout mal.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Eh bien, on passe au chapitre 4. Là, on est plus sur le message. Enfin, si tu en as un en tout cas. Moi, je pense que oui, mais on verra. Et surtout les leçons, ça peut être intéressant. Quelle est la vérité que tu as découverte sur toi en vivant comme ça Ou le truc, ou le message que tu as vraiment appris ou qui t'a éclairé, où tu te dis, ah ouais, putain, parce que je vis comme ça, j'ai appris ça.

  • Speaker #0

    Sur moi Ouais.

  • Speaker #1

    Ou sur la vie que tu mènes. Ça peut être un peu plus grand, plus large comme ça aussi. Quelle est la vérité, le truc Je ne sais pas si c'est forcément une vérité, mais... Quel est le truc, on peut l'élargir comme ça, que tu as découvert en vivant comme ça En ayant pris ces choix-là

  • Speaker #0

    Ah, ça c'est une bonne question, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Tu n'as pas le droit de ne pas savoir.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Ou qu'est-ce que tu aimerais aussi raconter sur ça C'est-à-dire peut-être que tu as un élément qui te vient, ou pas, mais tu as peut-être un élément qui te vient au moment où je te pose cette question. En fait,

  • Speaker #0

    quand tu dis en vivant comme ça, c'est-à-dire que moi, si j'essaye un peu de... de recadrer ce dont on parle dans le côté un peu marginal de mes choix dirais donc l'artiste ouais En fait, en vrai, c'est qu'est-ce que ça m'a appris sur moi d'être artiste, en fait.

  • Speaker #1

    Si tu veux,

  • Speaker #0

    tu en as comme ça. Mais en fait, justement, pour faire un lien avec ce que je disais tout à l'heure, je crois que ça m'a appris que justement, je n'étais pas si pas sociable que ça. Je pense que ça aussi, ça a participé à ça. Parce qu'en fait, quand je me suis retrouvée sur scène... Ouais. Ça m'a fait me rendre compte que j'adorais être en contact des gens. Et en fait, effectivement, ça m'a appris que j'étais très paradoxale. comme personne, c'est-à-dire qu'il y a ce côté très ermite du fait que quand tu composes, t'es souvent seule, en tout cas pour ma part après il y a des gens qui font des séminaires dans la musique qui sont très entourés, moi j'ai un home studio je suis dans ma chambre donc je compose seule j'écris seule aussi donc il y a ce côté où je suis très casanière donc voilà mais malgré ça j'aime les gens et être en contact avec eux après je dirais pas que je suis à l'aise dans la foule ou quoi, pas ce côté là c'est autre chose complètement mais on va dire que j'ai ce côté justement de par l'artiste très empathique très sensible et c'est ce qui me connecte à l'autre et c'est ce qui me permet aussi je pense de retranscrire aussi aussi bien les émotions dans les chansons c'est que souvent on me dit que ce que j'écris ça résonne avec ce que les gens vivent et je pense que c'est cette sensibilité là aussi Après, c'est aussi la vulnérabilité parce que c'est un peu universel aussi. Donc, souvent, quand tu es vulnérable, les gens auront tendance à se reconnaître dans cette vulnérabilité-là.

  • Speaker #1

    C'est certain. D'ailleurs, c'est une image de marque qui fonctionne de plus en plus, je trouve, aujourd'hui, avec les Big Flow et Oli. McFly, Carlito, tout ça c'est des artistes et influenceurs qui fonctionnent comme ça, qui fonctionnent avec l'authenticité s'autoriser à être vulnérable et être eux et puis c'est comme ça que ça marche, ils n'ont pas besoin d'en faire des caisses tu vois ok donc En fait, mener cette vie-là, t'as fait comprendre à quel point t'aimes les gens et la vie, en fait. Alors que t'as cette image, quand même, d'une personne qui est particulièrement casanière. C'est ça.

  • Speaker #0

    Trop bien. Mais après, ça me... Il y a... En fait, je saurais pas comment... En fait, ça m'a fait aussi comprendre qu'effectivement... Il y a vraiment deux côtés. C'est pour ça que je dis que pour moi, ce qui représente ma prise de conscience, c'est vraiment le paradoxe. C'est que c'est vraiment un métier dans lequel, si tu ne t'exposes pas, même aux autres, sortir, réseauter, etc., tout seul, c'est compliqué en soi. Donc effectivement, quand tu es comme moi et que tu es une personne casanière, etc., tu peux peut-être rater certaines occasions. Donc oui, mais pour moi, ça ne fait pas... ça fait pas de moi quelqu'un de pas social peut-être que je le suis et que je le suis pas je sais pas mais en tout cas ouais ok trop cool si on coupait les micros maintenant qu'est-ce

  • Speaker #1

    que tu me dirais que tu n'oserais pas dire là dans le podcast Généralement c'est toujours ce truc là C'est parce que comme J'invite des gens qui sont Relativement authentiques

  • Speaker #0

    Moi je vois pas Là j'ai assumé effectivement que je suis dans une période Parce que quand tu t'as dit Quelle période période, t'aimerais pas qu'on raconte où il y avait une question comme ça tout à l'heure. C'est moi qui l'ai interprétée comme ça la question, mais c'était pas la question. Et ouais, mais en fait sinon, je vois pas.

  • Speaker #1

    Trop bien. Trop bien. Mais c'est en vrai elle est intéressante cette question parce que justement le fait de ne pas savoir quoi dire est hyper intéressant et ça balance un message qui est pour moi très puissant. et qui est très révélateur. Tu vois Parce que c'est ça, en fait. C'est pour ça aussi, c'est une des raisons qui fait que je fais ce podcast-là. Trop bien. Donc, du coup, si on coupait les micros, tu me dirais la même chose. Pas grave,

  • Speaker #0

    en fait.

  • Speaker #1

    Pas plus d'idées. On arrive sur la fin. Mais ça passe vite, hein Déjà Ouais, t'as vu ça Là, si quelqu'un nous écoute, je pense que quelqu'un nous écoute, et j'espère que des gens nous écoutent, et n'osent pas encore s'écouter, qu'est-ce que t'aimerais lui dire Il y a même le micro qui a...

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que j'aimerais lui dire C'est marrant comme question parce que tout de suite, quand tu me poses cette question, j'aimerais comprendre déjà. C'est-à-dire C'est-à-dire, pourquoi est-ce que cette personne n'ose pas s'écouter C'est la première question qui m'est venue.

  • Speaker #1

    Donc, tu aimerais lui poser une question Ouais.

  • Speaker #0

    Après, c'est peut-être mon côté coach qui...

  • Speaker #1

    Oui, mais grave.

  • Speaker #0

    Parce que j'ai fait une formation de coach à l'époque, je ne l'ai pas dit, mais poser une question, c'est-à-dire, si quelqu'un aujourd'hui écoute et n'ose pas s'écouter, pardon, pas n'ose pas s'exprimer, mais n'ose pas s'écouter...

  • Speaker #1

    Ce qui peut aller aussi dans ce sens-là.

  • Speaker #0

    Voilà. Pourquoi C'est quoi oser s'écouter en vrai

  • Speaker #1

    Donc en gros, tu l'inviterais à se demander pourquoi. Oui.

  • Speaker #0

    Je trouve que c'est le moyen le plus efficace pour régler la problématique. C'est se demander pourquoi. Et après, selon la réponse, aviser, parce qu'en fait, dire quelque chose comme ça, je ne sais pas, je trouve que ça ferait bateau. Comme réponse.

  • Speaker #1

    Non, mais je comprends.

  • Speaker #0

    Mais je pense que ce que je pourrais dire pour apporter de la valeur, ce serait justement de dire à cette personne que c'est quand même game changer de s'écouter. Parce que souvent, j'ai observé que quand les personnes n'osent pas faire quelque chose... En tout cas, dans le domaine de s'exprimer ou de s'écouter ou quelque chose qui se rapporte à soi, c'est que cette personne n'a pas encore compris à quel point c'est bénéfique. Des fois, on va avoir peur ou pas oser, par exemple, communiquer ou estimer que ça ne sert à rien, par exemple. Ça ne sert à rien, je n'y crois pas que la communication, ça peut régler des problèmes, etc. Et je trouve que ça peut aussi être à cause du fait que ce sont des personnes qui n'ont pas assez expérimenté le fait que ça puisse être quelque chose de fou. Et donc, entendre de quelqu'un qui l'a expérimenté... que ça peut changer justement la vie en fait de s'apprendre à s'écouter ou d'apprendre à s'exprimer etc ça peut peut-être se dire ok Si on me dit que c'est si important que ça, que c'est si game changer, je devrais peut-être m'y pencher. Ça peut être une réponse un peu plus générique. Si je lâche l'idée que moi je lui poserais la question, j'essaierais de creuser.

  • Speaker #1

    Ok, donc tu l'inviterais à... À se demander pourquoi. Ouais. Qu'est-ce qui le freine, etc. Ce genre de choses. Faites connaître son pourquoi. Et puis ensuite, à être curieux, finalement. Être curieux d'aller dans ce chemin-là, de se questionner et de pousser peut-être un peu plus loin, comme, je ne sais pas, se faire aider, communiquer, avoir un coach, ce genre de choses.

  • Speaker #0

    Exactement, ouais.

  • Speaker #1

    Trop bien,

  • Speaker #0

    je pense.

  • Speaker #1

    Nickel. Bon, trop bien, on arrive sur la fin, sur la dernière question qui est tout simplement dans quelle direction tu vas en ce moment Où est-ce qu'on peut te retrouver Qu'est-ce que tu as à nous envoyer comme love, qu'est-ce que tu as comme projet, comme oeuvre, etc.

  • Speaker #0

    Trop bien, moi j'ai sorti un EP, demain ça fera un mois, un EP 5 titres, donc je suis trop contente de ça. Là où c'est en train de m'amener, c'est un concert du coup le 11 avril, au Trois Beaux Dés, donc je suis trop contente parce que je vais rencontrer des humains, et partager justement, et partager beaucoup. Beaucoup de love par rapport à ça, ma musique, etc. Donc ça, je suis contente. Trop bien. Où je vais, on va dire, de façon plus personnelle, je continue, quoi. Je continue à grandir, à m'élever. Je me fais accompagner, psychologiquement.

  • Speaker #1

    Trop bien.

  • Speaker #0

    Donc ça, je trouve que c'est aussi OK de pouvoir le dire. Oui. Parce que voilà, il y a la santé physique, la santé mentale. Voilà, donc ça, c'est important aussi que ça puisse être, on va dire, comment on dit ça Ok, quoi.

  • Speaker #1

    Admis,

  • Speaker #0

    quoi. Admis, voilà, c'est ça.

  • Speaker #1

    Que ce soit toléré, etc.

  • Speaker #0

    Exactement. Et ce que je dirais à quelqu'un, on va dire pour partager du love, Fais ce que tu veux en fait, fais ce que tu désires et n'aie pas peur justement du chaos parce que du coup il y a des avantages et des inconvénients. Les inconvénients effectivement c'est que c'est chaotique et que souvent on s'y sent mal mais l'avantage c'est quand même que quand il n'y a plus rien... ou quand il y a quelque chose qui s'est, on va dire, un peu détruit, on a la liberté de pouvoir construire, reconstruire quelque chose de meilleur, on espère en tout cas. Parce que construire... du similaire, c'est cool, mais on va dire c'est mieux si c'est plus à ton image, si c'est mieux aligné à toi, etc. Donc, on va dire, ce serait de dire, c'est peut-être un avantage, ce que tu vis là, c'est peut-être chaotique, mais c'est peut-être ta plus belle opportunité de construire quelque chose de plus aligné à qui t'es vraiment.

  • Speaker #1

    Totalement, et on peut couper sur ça. Trop cool Ça t'a plu C'était cool Oui,

  • Speaker #0

    oui, c'était trop cool Trop bien

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Merci pour ce fin d'épisode Et fin d'orcade, n'hésitez pas à continuer d'écouter, c'est trop, trop cool. Bah mortel Allez, magnifique coup de piano.

Chapters

  • Introduction à Hors-Cadre et présentation de l'invitée

    00:00

  • L'importance de l'authenticité et du courage

    00:37

  • Comment ça va vraiment ? Une discussion sur l'authenticité

    03:35

  • Les choix de vie marginaux et l'identité personnelle

    05:24

  • La transition et l'affirmation de soi

    09:21

  • Les moments difficiles et l'importance de la vulnérabilité

    20:33

  • Les leçons apprises et le message à partager

    30:59

  • Conclusion et projets futurs de Shanice

    41:30

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Description

As-tu déjà ressenti ce chaos intérieur qui t’oblige à tout remettre en question ?


Dans cet épisode de Hors-Cadre, Loïs Velter reçoit Shanice, une artiste à la sensibilité rare, en pleine transition personnelle et créative. Ensemble, ils explorent ce que ça veut dire d’oser faire une pause, d’écouter ses besoins, et d’assumer pleinement sa vulnérabilité.


À travers ses mots, Shanice nous rappelle qu’il n’y a pas de trajectoire parfaite, seulement des chemins sincères.


Ne manque pas cette conversation authentique et enrichissante, qui te fera réfléchir sur ce que signifie vraiment vivre en dehors des normes.


→ 🎧 Une conversation profondément humaine, pleine de paradoxes, et étrangement lumineuse.


Tu peux retrouver Shanice juste ici :

RELEASE PARTY → https://shotgun.live/fr/events/shanice-changer-release-party


Changer
Nouvel EP maintenant disponible ! → https://bfan.link/shanice-changer


INSTAGRAM → https://www.instagram.com/shanice_music/


Les miens… sont cliquables, si ton cœur est curieux.

Mon coaching : https://www.loisvelter.com/coaching

INSTAGRAM : https://www.instagram.com/loisvelter/

E-MAIL : contact@loisvelter.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Hors Cadre. Ici, on écoute ce qu'on ne devrait pas entendre. Chaque épisode, un invité qui a choisi de vivre autrement ou de simplement penser autrement avec son histoire, sa philosophie et les coulisses de sa vie. Et qui sait, un message à partager. Tu peux t'installer confortablement ou juste écouter en arrière-plan, peu importe, car l'essentiel, c'est d'être là. Tu es prêt Ça commence maintenant. Merci. Merci d'être là. Je remercie très souvent, à chaque fois, jusqu'à présent en tout cas, à chaque épisode, je remercie parce que je parle de ce qu'est le concept, tu vois, et je me dis à chaque fois, franchement, si on veut bien jouer le jeu, il y a quand même une part de courage. Parce que normalement, on me connaît un petit peu, on me connaît un peu sur les réseaux, les questions que je pose, tout ça, tout ça, tu vois. Donc je me dis souvent, il y a une part de courage où je me dis, la personne déjà a... Elle est authentique, si elle accepte ça, parce que c'est quand même le but un peu du truc. Et puis en plus de ça, il y a ce côté un peu courageux de se dire, je vais passer quand même sous des questions. Même si j'ai le droit, je n'oriente pas, tu verras. Je n'oriente pas du tout. Tu rappelles bien que tu n'as pas écouté les épisodes avant. Ouais,

  • Speaker #1

    donc je n'ai aucune idée des questions que tu vas me poser.

  • Speaker #0

    Donc super, tu auras les mêmes questions, en l'occurrence, donc c'est cool. Donc ceux qui ont l'habitude d'écouter auront les mêmes questions. Donc seront les mêmes questions sur toi. Et donc, ils vont découvrir la réponse et ça, ça va être cool. Tu vois C'est pas orienté. C'est vraiment très libre. J'ai essayé. J'ai essayé de bosser ça le plus libre possible parce que c'est ce qui me correspond, je trouve. Et qu'on puisse avoir la liberté de répondre ce qu'on veut, etc. Après, évidemment, on va en remonter. De ne pas répondre. De ne pas répondre. Il y a eu quelqu'un qui m'a déjà dit. Je veux rien dire. Ouais. Bah, d'accord. Bah, cool, alors. C'est que c'est bien, tu vois. Et après, comment C'est à toi,

  • Speaker #1

    hein. Bah, ouais. Pour l'invitation. Parce que moi, je considère qu'être authentique, c'est quand même quelque chose de... Enfin, on va dire que c'est valorisant, je trouve, l'authenticité. Ça veut dire que si tu estimes que je suis authentique parce que tu m'invites, c'est quand même stylé. Donc si je peux me permettre, je peux quand même dire merci aussi pour l'invitation. Parce que voilà.

  • Speaker #0

    J'avoue. Bien dit. Petit coup, tu vois, ça commence bien déjà. Alors, je fais une entrée en matière qui est plutôt pas mal. C'est en cinq étapes. Tu verras. Après... Il y a eu notre copain Léni, avec qui ça a duré 59 minutes, parce qu'il avait plein de trucs à dire. Et autant Émilie, où ça a été beaucoup plus concis, parce que c'est une personne très légère, très simple, et pourtant qui arrive à te dire des trucs, d'un coup tu perds tes sourcils, tu fais quoi quoi Qu'est-ce qu'il s'est passé Et là c'est toi Shanice pour ce troisième épisode. J'ai une entrée en matière qui est plutôt sympa, parce que c'est la question qu'on pose à tous, et que je trouve qu'elle a un peu trop mis de côté, et c'est dommage. Alors que c'est simplement comment ça va. Mais attends, comment ça va vraiment

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. Je me doutais que si c'était un comment ça va sorti de ta bouche, c'était forcément vraiment.

  • Speaker #0

    Mais tu sais, t'as des gens qui font bah ouais ça va.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    grave. Non, non, non, mais comment ça va Tu vois, bien sûr dans la vie de tous les jours ça peut être relou de dire vraiment comment ça va, même s'il y a des courageux qui arrivent à le faire, tu vois. Mais quand t'es en one-one avec quelqu'un que t'as envie de connaître, que t'as envie d'apprendre à connaître, envie d'aimer, je sais pas, le comment ça va, faut pas le mettre de côté pour moi. Comment ça va vraiment

  • Speaker #1

    Bah écoute, comment ça va vraiment Je pense que je vais parler de comment ça va vraiment aujourd'hui déjà. Comment ça va vraiment aujourd'hui Franchement, ça va plutôt bien. Je suis très connectée à la météo et en général quand il fait un grand soleil comme ça, il y a de fortes chances pour que souvent ça aille bien. C'est marrant que tu me dises ça. Ça, c'est cool. Aujourd'hui, je me sens plutôt bien. Il y a eu quand même, je dirais, pas de la résistance pour être ici, mais quand même. C'est-à-dire que j'étais quand même censée venir la semaine dernière. Ça n'a pas pu être possible, etc. Je suis quand même contente qu'au final, ça a pu être lieu. Donc, il y a quand même... Voilà, je me sens bien d'être ici. En telle confiance aussi. Et comment ça va, je dirais, plus globalement Je dirais... Pas ouf. Je dirais pas bien, en vrai. C'est une période assez particulière pour moi actuellement, dans ma vie. Je dirais une période de transition. Donc voilà, s'il faut être authentique, je dirais comment ça va, pas bien. Enfin, globalement. Mais en vrai, c'est un bien dans un pas bien, là, actuellement.

  • Speaker #0

    En gros quand tu dis pas bien Est-ce que tu parles de tristesse ou d'être malheureuse ou vraiment pas bien parce qu'il va y avoir vraiment des trucs qui vont pas dans ton sens ou des trucs dans le genre C'est une bonne question. Tu vois, parce que tu peux dire ouais je vais pas bien mais vraiment parce que t'es malheureuse par exemple, tu vois, il peut y avoir ça. Ou alors être pas bien parce que, je sais pas, j'ai envie de faire ça. Souvent c'est un peu ça en ce moment, en tout cas c'est les gens que je... J'interview, c'est des personnes qui ont choisi un choix un peu marginal, un peu différent, un peu hors cadre. Donc souvent on a des projets, on aimerait faire des choses et ça ne va pas forcément dans le sens qu'on veut, etc. Ça peut être aussi ce pas bien là où en vrai ça va.

  • Speaker #1

    Non, en vrai ce n'est pas celui-là. Parce qu'actuellement je suis plutôt, je dirais, heureuse, je suis dans la réalisation de mes projets, on va dire. Donc ça va. dans ce sens-là, justement, et c'est ce qui peut être justement très paradoxal. C'est ce côté où, personnellement, c'est un peu chaotique. C'est-à-dire qu'il y a quelque chose de très chaotique pour, je l'espère, mieux reconstruire. Mais, professionnellement, je dirais que ça va. parce qu'il se passe exactement ce que je veux qu'il se passe. J'ai sorti un EP il n'y a pas longtemps. J'ai un concert qui arrive dans quelques jours, etc. Donc, en soi, de ce côté-là, ça va. Tu vois C'est pour ça que c'est un peu nuancé comme réponse. Mais vu qu'il y a cette ambiance-là un peu en arrière-plan, j'ai du mal à juste répondre ça va Et en même temps, je ne peux pas dire que je suis malheureuse. En même temps, je ne peux pas dire que je suis hyper heureuse. Voilà, c'est pour ça que j'ai commencé aussi par parler d'aujourd'hui, parce que je considère que c'est pas parce que ça va qu'il n'y a pas des jours où ça peut moins bien aller que d'autres. Donc même quand ça va, on peut dire aujourd'hui moins bien. Donc moi, je peux dire en ce moment pas trop, mais aujourd'hui, ça va. J'essaie de mettre de la nuance aussi par rapport à ça.

  • Speaker #0

    En fait, t'es dans un sorte de paradoxe où les choses fonctionnent, les choses avancent, sauf que d'une manière un peu plus... peut-être perso, ou intérieurement, peut-être ça peut être même jusqu'à spirituel, psychique, énergétique, je ne sais pas, tu vois. Ou là, c'est le chaos, comme tu as dit. Il y a peut-être une dissonance, c'est ça Genre en mode... Grave. Je ne comprends pas, les choses marchent, tu vois.

  • Speaker #1

    Malgré tout, en fait.

  • Speaker #0

    Malgré tout.

  • Speaker #1

    Il y a un peu ce côté-là.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant, parce que ça, je pense qu'on n'en parle pas suffisamment de ce truc-là. Que parfois, même quand ça fonctionne, et que souvent, tu sais, tu as ce genre de dicton où on va te dire... bah alors tout va bien tu devrais être contente, vas-y souris et en fait non parce que ça n'a pas forcément un rapport direct ça peut faire, bien sûr que ça fait du bien, mais ça n'a pas forcément un rapport direct il y a peut-être une conséquence qui fait que tiens peut-être qu'il manque ça, je sais pas après et du coup ça agence la deuxième question à quel moment de ta vie es-tu en ce moment j'ai cru qu'il y avait une suite mais pas du tout c'est dit, il n'oriente pas

  • Speaker #1

    En fait,

  • Speaker #0

    le but, c'est que ça laisse place un peu à l'évolution. C'est-à-dire, justement, là, dans quelle évolution tu es ou dans quel moment tu es, en fait, pour vraiment contextualiser le ça va ou ça ne va pas Dans quel moment tu es, de ta vie Si tu devrais donner, je ne sais pas, un titre, ça peut être marrant.

  • Speaker #1

    C'est une bonne question. Souvent, j'ai tendance à regarder un peu avec le recul. ce qui s'est passé pour dire j'étais à ce moment là à telle période, y mettre un titre une fois que cette période est passée mais le faire présentement c'est vrai que c'est intéressant à quelle période de ma vie je suis actuellement bonne

  • Speaker #0

    question ou à quel moment tu vois c'est quoi le moment que tu vis en ce moment

  • Speaker #1

    Pour moi, je dirais transition. Je dirais déconstruction. Je dirais hors cadre. Je dirais... Affirmation de soi.

  • Speaker #0

    Entre quoi et quoi C'est-à-dire Parce que tu me dis en transition. Et en affirmation. Oui, oui.

  • Speaker #1

    Entre quoi et quoi Entre une version de Shanice. obsolète en fait et une et une version qui n'attend qu'à s'expandre, qu'à évoluer, qu'à s'affirmer. Et vu que, effectivement, j'ai toujours été... Je me suis toujours beaucoup définie comme perfectionniste, etc. Donc, c'est compliqué d'arriver justement à une période de sa vie où tout n'est pas parfait, que je ne le suis pas non plus, qu'autour de moi non plus. et de réussir à accueillir ça, à l'accepter et à construire autour et avancer malgré tout. Donc c'est une période très perturbante.

  • Speaker #0

    Oui, ça s'entend. Oui. Pour ceux qui peuvent l'entendre aussi, en tout cas, ça s'entend un peu. Est-ce que ça fait de toi une personne un peu... Enfin, d'après ce que tu peux penser de toi en tout cas, est-ce que ça te fait passer pour quelqu'un de différent par rapport à la moyenne Que ce soit autant dans ce que tu fais, autant dans ta manière de penser, ta manière de faire aussi, dans cette transition dont tu parles.

  • Speaker #1

    Oui et non. Oui parce que, on va dire, dans mon environnement, autour de moi, on peut penser que je pense différemment. Mais si j'expands, on va dire, le cercle, je ne pense pas que je sois si différente que ça. Et je pense que des fois, en fait, je me suis longtemps dit, je suis peut-être trop différente, parce que c'est vrai que même à l'école, etc., je n'arrivais pas à m'identifier à ceux qui m'entouraient. Donc effectivement, en fait, ça dépend des environnements. Des fois, avant, du coup, je me trouvais différente. Et puis en fait, quand j'ai grandi... Je me suis rendu compte que ça pouvait aussi être un bullshit de se trouver différent dans les réflexions, etc. Parce qu'en fait, dans cette différence-là, des fois, on pense être seul à penser à certaines choses, à réfléchir à certaines choses. Mais on est moins seul que ce qu'on pense, en fait, à avoir certaines réflexions et à se poser certaines questions, même existentielles, sur la vie. Et du coup, j'ai plus de mal maintenant à m'identifier comme différente, même si, effectivement, il y a certains choix qu'on peut dire. Ah oui, ça, c'est marginal ou ça, c'est peu conventionnel. Mais je pense que je ne suis pas si différente que ça, dans le sens où on a tous certaines failles, on traverse tous des périodes compliquées. Donc ça dépend avec quoi on regarde, je trouve.

  • Speaker #0

    Oui, oui. C'est bien que tu dises tout ça. En fait, là, on passe au chapitre 2, on va dire, du podcast, où on est sur, en gros, les choix de vie, l'identité, et un peu la prise de conscience de ça. Mais en gros, là, tu vois, tu as parlé à un moment où... période à l'école et tout ça. Ben justement, quand as-tu compris que t'étais du coup entre guillemets différente Quel moment t'as compris ça

  • Speaker #1

    Ouais, à l'école je pense.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire, t'as quel âge à ce moment-là

  • Speaker #1

    J'ai... Alors toute la première partie ça va. On va dire l'école primaire, etc. Je suis plutôt tranquille. Mais je dirais... Peut-être le lycée, fin collège, début lycée. En fait, moi au collège, j'ai fait une classe à horaires aménagés musique, ça s'appelait la classe Cham. Et du coup, on était un peu plusieurs à être différents. C'est-à-dire la différence qui était que nous, on faisait de la musique deux après-midi par semaine au lieu d'être au collège avec les autres. Et du coup, on pouvait se sentir qu'on appartenait à un groupe.

  • Speaker #0

    Il y avait un sentiment d'appartenance.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. On est différents, mais on est ensemble dans cette différence. Donc ça, ça allait encore. Et puis après, moi, j'ai décidé d'arrêter le piano, on va dire dans le sens académique, donc le conservatoire, alors que j'aurais pu continuer et aller dans un lycée qui faisait aussi de la classe à horaire aménagée de musique. Et à ce moment-là, j'ai vraiment plus commencé à composer. et donc à écrire des chansons, à composer ma musique, etc. Et en fait, j'allais à l'école, à fin collège ou début lycée, avec mes compositions dans les oreilles, etc. Et ça me mettait dans une sorte de bulle. Et je ne sais pas, je pense que peut-être que c'est moi qui me suis auto-renfermée. Je ne sais pas, mais à ce moment-là, j'ai commencé à me sentir différente des autres. Aussi dans ma façon de penser, parce que très jeune, on m'a dit que j'étais aussi assez précoce. Il y a un mot pour ça, ce n'est pas précoce, mais c'est... Comment on appelle ça

  • Speaker #0

    Mais je vois ce que tu veux dire. Ouais. Ou tu as des réflexions. Bah, tu peux. Oui, voilà.

  • Speaker #1

    On me disait très tôt que j'étais mature pour mon âge. je rappelle bien dans ta manière de penser dans mes réflexions même dans mes discours voilà sur la vie mais après j'ai eu la chance j'ai la chance toujours d'avoir des parents qui m'ont quand même beaucoup mis dans un cadre de réflexion, d'ouverture d'esprit même de spiritualité même donc il y a eu aussi de ça J'ai senti aussi que ce n'était pas commun d'être autant entourée de cette valeur-là. Et je pense que ça aussi, ça a participé au fait que je me sente un peu différente. Mais ce qui est bien, c'est que mon père, ayant vécu, je pense, cette sensation de différence, m'avait prévenu. C'est-à-dire qu'il avait un peu anticipé le truc en mode ne t'inquiète pas, c'est normal que tu te sentes comme ça, je pense Donc ça m'a permis quand même d'être un peu rassurée dans cette différence-là.

  • Speaker #0

    Si, tiens justement avec la question suivante, est-ce qu'on t'a déjà mis dans des cases Et si oui, laquelle te dérangerait le plus si on te mettait encore aujourd'hui dans cette case-là

  • Speaker #1

    C'est marrant, ça me fasse rire.

  • Speaker #0

    Parce que quand on est différent entre guillemets encore, tu connais les étiqueteurs, je les appelle comme ça. C'est des gens qui ont besoin de te mettre une étiquette pour que eux ça les rassure. Euh, bien, quelle serait l'étiquette que toi, aïe aïe aïe, ça te picoterait Tu dirais, non non non, quelle case vraiment te dérangerait le plus Si on te met dans une case encore aujourd'hui Déjà, si on t'a déjà mis dans une case, si t'as envie de raconter ça, et puis si encore aujourd'hui on te met dans une case, laquelle Ça te dérangerait vraiment

  • Speaker #1

    Je pense que, et je t'en ai parlé il n'y a pas longtemps, c'est la case de l'associable. Je ne sais pas comment on dit, je crois que c'est asocial ou insociable.

  • Speaker #0

    Celle qui n'est pas associable.

  • Speaker #1

    Celle qui n'est pas associable. Pas du tout. En fait, c'est une case... Je pense que ça a été une vérité. Non, une réalité, à un moment donné. C'est-à-dire, justement, au moment où je me suis peut-être renfermée sur moi-même. Quand j'étais ado, je pense qu'on traverse tous un peu ça.

  • Speaker #0

    Oui, un peu l'isolement qui est naturel.

  • Speaker #1

    Et en fait, je crois que je me suis peut-être trop identifiée à cette case-là. Et du coup, après, en fait, non, c'était faux. C'est faux.

  • Speaker #0

    Tu ressens que ce n'est pas vrai. Tu n'es pas sociable.

  • Speaker #1

    Non. En fait, je pense que j'ai une jauge de sociabilité que je pense qu'il est important de respecter. Parce que ça permet de bien se connaître et de se dire que là, OK, là, je préfère être seule. Ou là, par exemple, des fois, il y a beaucoup de gens qui, c'est pas de mauvaise intention, mais qui t'aspirent un peu. C'est-à-dire, viens, on va là, viens, on fait ça, viens un truc. Et pour être con, du coup, tu dis oui, alors qu'en fait, ta batterie, elle est épuisée. Donc, je pense que c'est important aussi d'avoir cette Ausha et de se connaître et de pouvoir dire non au moment où, en fait, non, je n'ai pas envie d'être entourée. Je n'ai pas envie de sociabiliser, mais ça ne veut pas dire que je ne suis pas sociable globalement. tu connais ta propre limite exactement et j'adore en fait les humains les humains en réalité tout à l'heure pour venir justement ici j'ai fait tout le trajet en métro en face d'une femme qui avait son bébé qui tenait son bébé je sais pas comment on appelle ça une grenouillère oui je vois ce que tu veux dire et en fait son bébé il me regardait Je le regardais et des fois je lâchais le regard. À un moment donné, je lui ai souri, il m'a fait un big smile. Et à deux stations de descendre, je commence à avoir pas une sorte d'angoisse, mais une sensation dans le ventre. Parce qu'en fait, moi, quand je pense quelque chose et que je ne le dis pas, et que je me dis peut-être que je ne vais pas le dire, ça m'angoisse. Parce que j'ai besoin d'exprimer. C'est très technique. Et donc du coup, je me suis dit, avant de descendre, je veux absolument lui dire à cette femme que je la trouve magnifique et qu'ils sont magnifiques avec son bébé. Et donc du coup, j'ai commencé à me dire, Shanice, ose. En fait, c'était ça le truc que je ressentais en moi, c'est ose lui dire, ose lui dire, ose lui dire, parce que si t'oses pas, tu vas le sentir. Et je l'ai dit.

  • Speaker #0

    Trop bien.

  • Speaker #1

    Magnifique. Et elle m'a dit, je pensais la même chose de vous. Et en fait, je suis descendue du métro, je lui ai dit au revoir. Donc ça, c'est pas l'attitude de quelqu'un de pas sociable, en réalité. Absolument. Je suis très connectée aux gens et c'est aussi être authentique que d'avoir aussi ce truc-là de dire quand tu trouves quelqu'un beau, quand il y a un moment qui te touche, etc.

  • Speaker #0

    Mais de toute façon, on a tendance parfois à confondre être introverti et être pas sociable. Ça n'a rien à voir pour moi. Tu peux être introverti, être très sociable et au contraire. Mais justement, je pense qu'on est plus enclin à savoir filtrer, à choisir aussi. On aime choisir les gens quand on est introverti, je pense. C'est cool. Du coup, je t'invite à aller à la partie 3 du podcast. Alors, la partie 3, c'est un peu la partie, on va dire, entre guillemets, indésirable. En somme, voilà la première question. Il y a toujours deux questions à chaque fois. Là, avec tout ça, et surtout, tiens, le fait de parler que t'aimes les humains, tu vois. Justement, et si on va de l'autre côté, le côté où ça a été un peu plus problématique. C'est quoi... La partie de ton histoire que tu n'aimes pas raconter, c'est-à-dire le moment, l'histoire, dans tout ton histoire que tu as, dans tout ton scénario, quel scénario que tu n'aimes pas du tout raconter

  • Speaker #1

    Je pense celui dans lequel je suis maintenant.

  • Speaker #0

    C'est marrant, tu es en train de le vivre. Oui,

  • Speaker #1

    je suis en train de le vivre actuellement. Donc je ne pourrais pas... Non, je ne pourrais pas... Il n'y a pas de... Il n'y a pas de truc passé où je pourrais dire vraiment je déteste en parler. Là ça se passe présentement. Mais je pense que justement c'est lié, en fait c'est dû au fait que j'ai tellement été, et sans vraiment aucune, enfin avec toute humilité, parfaite, dans le sens où quand tu fais jamais d'écart quoi. Du coup, il n'y a pas grand-chose que tu peux te reprocher. Moi, en fait, quand j'entends ce que tu détestes raconter, pour moi, c'est quelque chose qui me mettrait fortement mal à l'aise, un truc que je regrette ou quelque chose que je n'assume pas.

  • Speaker #0

    Tu penserais plus à ça,

  • Speaker #1

    du mal-être, du regret. Oui, moi, je pense à ça quand tu me dis ça, quelque chose que je détesterais raconter dans mon histoire. Parce que je suis à l'aise à raconter plus ou moins tout, ce qui me met mal à l'aise.

  • Speaker #0

    Des sentiments de honte ou ce genre de choses.

  • Speaker #1

    Voilà. Sauf s'il y a ce sentiment-là, justement. Donc en gros, à ce moment-là, je me dis, là, j'aimerais pas le raconter, du coup, parce que c'est désagréable. Et ça, je l'avais jamais encore vécu, à part ce qui se passe présentement.

  • Speaker #0

    Ok, c'est intéressant.

  • Speaker #1

    Du coup, je suis en plein dedans, si tu veux.

  • Speaker #0

    Ok. Et les rires, c'est intéressant souvent, parce que je sais que tu as ce truc-là. Moi aussi, j'aime rire, parfois, même quand je vais pas bien. Alors ça veut pas dire qu'au contraire, c'est paradoxal, ou qu'on est schizo, pas du tout. Je trouve que c'est un sentiment qui est assez normal. Moi, je me mets souvent à rire quand il y a le chaos. Tu vois J'ai envie du chaos. J'ai un enfant. Je te garantis que ne serait-ce qu'hier, j'étais au téléphone avec un ami, puis c'était le chaos. Il l'entendait. On a rigolé, lui et moi, parce que je lui ai dit Je ne peux pas t'entendre au téléphone. Donc, je vais raccrocher le téléphone. Je comprends, t'inquiète-moi aussi. Donc, tu vois, c'est un sentiment que j'aime bien. Me mettre à rire.

  • Speaker #1

    C'est intéressant, toi, parce que du coup, toi, pendant le chaos, tu arrives à rire. Pendant, oui. Moi, j'ai du mal à rire pendant le chaos.

  • Speaker #0

    Après, ça dépend des chaos.

  • Speaker #1

    Ça dépend des chaos, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Et on a, surtout quand tu les connais, quand tu as conscience de ces chaos, que tu connais les ou la personne en question ou que tu te connais aussi toi-même, ça peut être toi-même la personne à ce moment-là. Ouais, souvent, quand c'est récurrent, je rigole. Je rigole fort. Ou même quand je suis dans la nervosité aussi, je peux m'énerver, mais finir par rigoler très rapidement.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, je voulais juste revenir sur un truc parce que du coup, je suis connectée sur le moment, mais tout à l'heure, je voulais dire quelque chose. C'est que... Pour revenir sur le... sur la mettre dans les cases, je voulais dire, rajouter quelque chose aussi, c'est que on a tendance aussi à soi-même se mettre dans des cases, et que du coup, moi-même, je n'ai plus envie de me mettre dans certaines cases. Il y a ce truc-là où, si aujourd'hui, on me mettait, les autres me mettaient dans certaines cases, mais je veux aussi appuyer sur le fait que moi-même, je prends la décision aussi de... d'arrêter de moto... de moto-casé, en fait, tout simplement. C'était juste une petite parenthèse.

  • Speaker #0

    Moto-casé. C'est pas mal, ça. Je vais le mettre dans la description, je pense. Moto-casé. Grave. As-tu... Je commence direct, parce que j'adore cette question. As-tu déjà voulu, genre, tout arrêter Et pourquoi

  • Speaker #1

    De ouf, mais c'est la base, ça.

  • Speaker #0

    Bah ouais. Mais tu vois, je trouve ça intéressant de la poser quand même, cette question, parce que bien sûr que c'est la base pour les gens qui ont l'habitude de faire des projets, d'être marginal, d'être artiste, d'être entrepreneur, d'être indépendant ou autre, c'est pas forcément qu'une question de statut, évidemment. Bah, évidemment qu'on a ce truc-là. Mais, j'ai l'impression, après il faut me dire si je me trompe, vous venez me dire d'ailleurs si je me trompe, mais... Ceux qui m'écoutent et ceux qui nous écoutez, en fait c'est un sentiment qui est naturel et qui est tellement même fréquent de vouloir tout arrêter. Et ce qui est important c'est de savoir aussi pourquoi. Donc oui, tu as voulu tout arrêter et pourquoi En fait,

  • Speaker #1

    moi je pense qu'il y a une nuance à apporter quand je dis oui, c'est qu'en fait, tout arrêter mais combien de temps C'est-à-dire que...

  • Speaker #0

    Donc il y a une fin de temps pour toi.

  • Speaker #1

    Oui, parce que moi, je trouve que c'est OK de tout arrêter. J'ai moi-même tout arrêté, c'est-à-dire que dans la période un peu chaotique dans laquelle je suis, j'ai tout arrêté parce qu'il me fallait du temps. Mais ça ne veut pas dire que je n'ai pas repris.

  • Speaker #0

    En gros, tu t'es permis d'arrêter, mais tu ne l'as pas abandonné.

  • Speaker #1

    Exactement. Parce qu'en fait, c'était nécessaire. Sur le moment de tout arrêter, ça permettait de lâcher une certaine pression. Donc sur la fin de mon projet, je n'ai pas pu continuer, donc j'ai dû tout arrêter. J'ai tout arrêté parce que c'était trop dur. Et pour moi, résister justement pour être la personne qui veut faire malgré la difficulté, qui force, etc., ça devenait contre-productif. Donc j'ai préféré m'arrêter en me disant, là je veux tout arrêter et c'est OK. et me laisser cette liberté de me dire bon, là vu que je fais quelque chose quand même qui grouille en moi il y a de fortes chances que je reprenne c'est-à-dire que je ne vais pas tout arrêter dans l'absolu c'est pour ça que je disais ça dépend de ce qu'on entend par tout arrêter mais je pense que c'est important de se dire que des fois c'est ok de tout arrêter en fait et que ça permet justement de revenir à soi Et de faire juste une pause. Mais en fait, la différence entre la pause et tout arrêter, c'est que sur le moment, on ne se dit pas la même chose. Une pause, on est conscient qu'on a envie de continuer. Mais moi, ce que je veux vraiment expliquer, c'est que c'est même OK de se dire qu'on veut tout arrêter et que ça se trouve que ce n'est pas finalement ce qui va se passer. Mais c'est OK de se le dire quand même, parce que des fois, on a tendance à culpabiliser, à avoir envie de tout arrêter. Parce qu'après tout ce que j'ai sacrifié, après tout, machin... Il y a le fait qu'il y a aussi, quant à des collaborateurs, des personnes qui investissent. C'est-à-dire qu'il y a de l'argent des fois qui est mis en jeu. Donc c'est compliqué de se dire je vais tout arrêter alors qu'il y a de l'argent qui a été... Enfin voilà. Donc après, c'est aussi important d'être entouré des personnes qui ne vont pas te culpabiliser aussi, de traverser une période un peu compliquée. Et ça a été mon cas, donc j'ai eu de la chance pour ça aussi. Mais ouais, j'étais... Je voulais tout arrêter. Et au final...

  • Speaker #0

    Pendant combien de temps

  • Speaker #1

    Franchement, je pense que ça a duré... Juillet, août, septembre, octobre. Je dirais bien quatre mois.

  • Speaker #0

    Ce qui peut être très long.

  • Speaker #1

    C'est long de ouf. Ouais,

  • Speaker #0

    ouais. Enfin, en tout cas, ça peut paraître long, même si ça peut paraître pas très long pour certaines personnes, je sais pas. Et toi, ça t'a paru long

  • Speaker #1

    Moi, ça m'a paru grave long.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Ça m'a paru grave long parce qu'en fait, j'ai pris du temps à le verbaliser. Parce qu'en fait, j'étais tellement pas bien que je n'ai pas dit directement. Ok, les gars, je vous préviens que je ne suis pas bien, que là, je vais lâcher un peu mon téléphone. parce que je ressens un peu des angoisses et tout. Donc, tant que ce n'était pas dit et verbalisé, j'avais aussi cette culpabilité de ne rien dire. Parce que du coup, ce n'est pas cool, ce n'est pas pro, etc.

  • Speaker #0

    C'est marrant ça, ce n'est pas pro.

  • Speaker #1

    Oui. Ouais.

  • Speaker #0

    Alors que, je sais pas, au final, qu'est-ce qui est pro,

  • Speaker #1

    tu vois Pour moi, il y a quand même cette responsabilité professionnelle de verbaliser quand tu t'absentes. Moi, c'est ça que... Enfin, voilà. J'ai pas réussi à le faire. tellement j'étais pas bien et donc au final après quand je suis revenue pour expliquer un peu la situation j'ai pu dire bon bah désolé de cette absence et de ce manque de communication sur le moment je préviens que voilà ce dans quoi je suis et ça va prendre un peu de temps et donc j'ai eu la chance de comme réponse avoir prend tout le temps qu'il te faut ouais

  • Speaker #0

    C'est magnifique.

  • Speaker #1

    T'inquiète, ça va le faire, tu vois.

  • Speaker #0

    Trop, trop bien. C'est grave. Et du coup, pourquoi Ou alors, mieux, quel a été l'élément déclencheur qui fait que j'arrête là Il y en a eu un.

  • Speaker #1

    C'est mon corps, il a dit ça y est. Par rapport à la crise que j'étais en train de vivre.

  • Speaker #0

    Parce que tu es très à l'écoute de ton corps aussi. Ouais. Il faut savoir.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Après, j'ai encore plein de chemin à faire, mais malgré tout, quand même. Et là, j'étais fatiguée, j'avais plus d'énergie. J'allais très régulièrement à la salle, j'ai arrêté d'y aller tellement j'avais plus d'énergie. Parce que du coup, je mangeais moins. Donc forcément, tu manges moins, t'as moins d'énergie, c'est mathématique. Donc ouais, jusqu'au jour où c'est compliqué de se lever du lit. Et là, tu commences à dire, ah ouais, ça y est, il y a un vrai problème.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    il va falloir s'occuper du physique il va falloir s'occuper de la santé mentale il va falloir faire un truc et je pouvais pas faire les deux parce que du coup il y avait trop de pression après c'est une pression que je me mettais on va dire un peu toute seule parce que justement je voulais tellement bien faire et je savais que dans cette situation je ne pouvais pas faire à la hauteur de ce que je voulais faire donc je me suis aussi auto auto pressionnée je veux dire auto casée, auto pressionnée elle avance que des mots et

  • Speaker #1

    Mais il est dit qu'à force de vouloir bien faire, parfois on fait tout mal.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Eh bien, on passe au chapitre 4. Là, on est plus sur le message. Enfin, si tu en as un en tout cas. Moi, je pense que oui, mais on verra. Et surtout les leçons, ça peut être intéressant. Quelle est la vérité que tu as découverte sur toi en vivant comme ça Ou le truc, ou le message que tu as vraiment appris ou qui t'a éclairé, où tu te dis, ah ouais, putain, parce que je vis comme ça, j'ai appris ça.

  • Speaker #0

    Sur moi Ouais.

  • Speaker #1

    Ou sur la vie que tu mènes. Ça peut être un peu plus grand, plus large comme ça aussi. Quelle est la vérité, le truc Je ne sais pas si c'est forcément une vérité, mais... Quel est le truc, on peut l'élargir comme ça, que tu as découvert en vivant comme ça En ayant pris ces choix-là

  • Speaker #0

    Ah, ça c'est une bonne question, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Tu n'as pas le droit de ne pas savoir.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Ou qu'est-ce que tu aimerais aussi raconter sur ça C'est-à-dire peut-être que tu as un élément qui te vient, ou pas, mais tu as peut-être un élément qui te vient au moment où je te pose cette question. En fait,

  • Speaker #0

    quand tu dis en vivant comme ça, c'est-à-dire que moi, si j'essaye un peu de... de recadrer ce dont on parle dans le côté un peu marginal de mes choix dirais donc l'artiste ouais En fait, en vrai, c'est qu'est-ce que ça m'a appris sur moi d'être artiste, en fait.

  • Speaker #1

    Si tu veux,

  • Speaker #0

    tu en as comme ça. Mais en fait, justement, pour faire un lien avec ce que je disais tout à l'heure, je crois que ça m'a appris que justement, je n'étais pas si pas sociable que ça. Je pense que ça aussi, ça a participé à ça. Parce qu'en fait, quand je me suis retrouvée sur scène... Ouais. Ça m'a fait me rendre compte que j'adorais être en contact des gens. Et en fait, effectivement, ça m'a appris que j'étais très paradoxale. comme personne, c'est-à-dire qu'il y a ce côté très ermite du fait que quand tu composes, t'es souvent seule, en tout cas pour ma part après il y a des gens qui font des séminaires dans la musique qui sont très entourés, moi j'ai un home studio je suis dans ma chambre donc je compose seule j'écris seule aussi donc il y a ce côté où je suis très casanière donc voilà mais malgré ça j'aime les gens et être en contact avec eux après je dirais pas que je suis à l'aise dans la foule ou quoi, pas ce côté là c'est autre chose complètement mais on va dire que j'ai ce côté justement de par l'artiste très empathique très sensible et c'est ce qui me connecte à l'autre et c'est ce qui me permet aussi je pense de retranscrire aussi aussi bien les émotions dans les chansons c'est que souvent on me dit que ce que j'écris ça résonne avec ce que les gens vivent et je pense que c'est cette sensibilité là aussi Après, c'est aussi la vulnérabilité parce que c'est un peu universel aussi. Donc, souvent, quand tu es vulnérable, les gens auront tendance à se reconnaître dans cette vulnérabilité-là.

  • Speaker #1

    C'est certain. D'ailleurs, c'est une image de marque qui fonctionne de plus en plus, je trouve, aujourd'hui, avec les Big Flow et Oli. McFly, Carlito, tout ça c'est des artistes et influenceurs qui fonctionnent comme ça, qui fonctionnent avec l'authenticité s'autoriser à être vulnérable et être eux et puis c'est comme ça que ça marche, ils n'ont pas besoin d'en faire des caisses tu vois ok donc En fait, mener cette vie-là, t'as fait comprendre à quel point t'aimes les gens et la vie, en fait. Alors que t'as cette image, quand même, d'une personne qui est particulièrement casanière. C'est ça.

  • Speaker #0

    Trop bien. Mais après, ça me... Il y a... En fait, je saurais pas comment... En fait, ça m'a fait aussi comprendre qu'effectivement... Il y a vraiment deux côtés. C'est pour ça que je dis que pour moi, ce qui représente ma prise de conscience, c'est vraiment le paradoxe. C'est que c'est vraiment un métier dans lequel, si tu ne t'exposes pas, même aux autres, sortir, réseauter, etc., tout seul, c'est compliqué en soi. Donc effectivement, quand tu es comme moi et que tu es une personne casanière, etc., tu peux peut-être rater certaines occasions. Donc oui, mais pour moi, ça ne fait pas... ça fait pas de moi quelqu'un de pas social peut-être que je le suis et que je le suis pas je sais pas mais en tout cas ouais ok trop cool si on coupait les micros maintenant qu'est-ce

  • Speaker #1

    que tu me dirais que tu n'oserais pas dire là dans le podcast Généralement c'est toujours ce truc là C'est parce que comme J'invite des gens qui sont Relativement authentiques

  • Speaker #0

    Moi je vois pas Là j'ai assumé effectivement que je suis dans une période Parce que quand tu t'as dit Quelle période période, t'aimerais pas qu'on raconte où il y avait une question comme ça tout à l'heure. C'est moi qui l'ai interprétée comme ça la question, mais c'était pas la question. Et ouais, mais en fait sinon, je vois pas.

  • Speaker #1

    Trop bien. Trop bien. Mais c'est en vrai elle est intéressante cette question parce que justement le fait de ne pas savoir quoi dire est hyper intéressant et ça balance un message qui est pour moi très puissant. et qui est très révélateur. Tu vois Parce que c'est ça, en fait. C'est pour ça aussi, c'est une des raisons qui fait que je fais ce podcast-là. Trop bien. Donc, du coup, si on coupait les micros, tu me dirais la même chose. Pas grave,

  • Speaker #0

    en fait.

  • Speaker #1

    Pas plus d'idées. On arrive sur la fin. Mais ça passe vite, hein Déjà Ouais, t'as vu ça Là, si quelqu'un nous écoute, je pense que quelqu'un nous écoute, et j'espère que des gens nous écoutent, et n'osent pas encore s'écouter, qu'est-ce que t'aimerais lui dire Il y a même le micro qui a...

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que j'aimerais lui dire C'est marrant comme question parce que tout de suite, quand tu me poses cette question, j'aimerais comprendre déjà. C'est-à-dire C'est-à-dire, pourquoi est-ce que cette personne n'ose pas s'écouter C'est la première question qui m'est venue.

  • Speaker #1

    Donc, tu aimerais lui poser une question Ouais.

  • Speaker #0

    Après, c'est peut-être mon côté coach qui...

  • Speaker #1

    Oui, mais grave.

  • Speaker #0

    Parce que j'ai fait une formation de coach à l'époque, je ne l'ai pas dit, mais poser une question, c'est-à-dire, si quelqu'un aujourd'hui écoute et n'ose pas s'écouter, pardon, pas n'ose pas s'exprimer, mais n'ose pas s'écouter...

  • Speaker #1

    Ce qui peut aller aussi dans ce sens-là.

  • Speaker #0

    Voilà. Pourquoi C'est quoi oser s'écouter en vrai

  • Speaker #1

    Donc en gros, tu l'inviterais à se demander pourquoi. Oui.

  • Speaker #0

    Je trouve que c'est le moyen le plus efficace pour régler la problématique. C'est se demander pourquoi. Et après, selon la réponse, aviser, parce qu'en fait, dire quelque chose comme ça, je ne sais pas, je trouve que ça ferait bateau. Comme réponse.

  • Speaker #1

    Non, mais je comprends.

  • Speaker #0

    Mais je pense que ce que je pourrais dire pour apporter de la valeur, ce serait justement de dire à cette personne que c'est quand même game changer de s'écouter. Parce que souvent, j'ai observé que quand les personnes n'osent pas faire quelque chose... En tout cas, dans le domaine de s'exprimer ou de s'écouter ou quelque chose qui se rapporte à soi, c'est que cette personne n'a pas encore compris à quel point c'est bénéfique. Des fois, on va avoir peur ou pas oser, par exemple, communiquer ou estimer que ça ne sert à rien, par exemple. Ça ne sert à rien, je n'y crois pas que la communication, ça peut régler des problèmes, etc. Et je trouve que ça peut aussi être à cause du fait que ce sont des personnes qui n'ont pas assez expérimenté le fait que ça puisse être quelque chose de fou. Et donc, entendre de quelqu'un qui l'a expérimenté... que ça peut changer justement la vie en fait de s'apprendre à s'écouter ou d'apprendre à s'exprimer etc ça peut peut-être se dire ok Si on me dit que c'est si important que ça, que c'est si game changer, je devrais peut-être m'y pencher. Ça peut être une réponse un peu plus générique. Si je lâche l'idée que moi je lui poserais la question, j'essaierais de creuser.

  • Speaker #1

    Ok, donc tu l'inviterais à... À se demander pourquoi. Ouais. Qu'est-ce qui le freine, etc. Ce genre de choses. Faites connaître son pourquoi. Et puis ensuite, à être curieux, finalement. Être curieux d'aller dans ce chemin-là, de se questionner et de pousser peut-être un peu plus loin, comme, je ne sais pas, se faire aider, communiquer, avoir un coach, ce genre de choses.

  • Speaker #0

    Exactement, ouais.

  • Speaker #1

    Trop bien,

  • Speaker #0

    je pense.

  • Speaker #1

    Nickel. Bon, trop bien, on arrive sur la fin, sur la dernière question qui est tout simplement dans quelle direction tu vas en ce moment Où est-ce qu'on peut te retrouver Qu'est-ce que tu as à nous envoyer comme love, qu'est-ce que tu as comme projet, comme oeuvre, etc.

  • Speaker #0

    Trop bien, moi j'ai sorti un EP, demain ça fera un mois, un EP 5 titres, donc je suis trop contente de ça. Là où c'est en train de m'amener, c'est un concert du coup le 11 avril, au Trois Beaux Dés, donc je suis trop contente parce que je vais rencontrer des humains, et partager justement, et partager beaucoup. Beaucoup de love par rapport à ça, ma musique, etc. Donc ça, je suis contente. Trop bien. Où je vais, on va dire, de façon plus personnelle, je continue, quoi. Je continue à grandir, à m'élever. Je me fais accompagner, psychologiquement.

  • Speaker #1

    Trop bien.

  • Speaker #0

    Donc ça, je trouve que c'est aussi OK de pouvoir le dire. Oui. Parce que voilà, il y a la santé physique, la santé mentale. Voilà, donc ça, c'est important aussi que ça puisse être, on va dire, comment on dit ça Ok, quoi.

  • Speaker #1

    Admis,

  • Speaker #0

    quoi. Admis, voilà, c'est ça.

  • Speaker #1

    Que ce soit toléré, etc.

  • Speaker #0

    Exactement. Et ce que je dirais à quelqu'un, on va dire pour partager du love, Fais ce que tu veux en fait, fais ce que tu désires et n'aie pas peur justement du chaos parce que du coup il y a des avantages et des inconvénients. Les inconvénients effectivement c'est que c'est chaotique et que souvent on s'y sent mal mais l'avantage c'est quand même que quand il n'y a plus rien... ou quand il y a quelque chose qui s'est, on va dire, un peu détruit, on a la liberté de pouvoir construire, reconstruire quelque chose de meilleur, on espère en tout cas. Parce que construire... du similaire, c'est cool, mais on va dire c'est mieux si c'est plus à ton image, si c'est mieux aligné à toi, etc. Donc, on va dire, ce serait de dire, c'est peut-être un avantage, ce que tu vis là, c'est peut-être chaotique, mais c'est peut-être ta plus belle opportunité de construire quelque chose de plus aligné à qui t'es vraiment.

  • Speaker #1

    Totalement, et on peut couper sur ça. Trop cool Ça t'a plu C'était cool Oui,

  • Speaker #0

    oui, c'était trop cool Trop bien

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Merci pour ce fin d'épisode Et fin d'orcade, n'hésitez pas à continuer d'écouter, c'est trop, trop cool. Bah mortel Allez, magnifique coup de piano.

Chapters

  • Introduction à Hors-Cadre et présentation de l'invitée

    00:00

  • L'importance de l'authenticité et du courage

    00:37

  • Comment ça va vraiment ? Une discussion sur l'authenticité

    03:35

  • Les choix de vie marginaux et l'identité personnelle

    05:24

  • La transition et l'affirmation de soi

    09:21

  • Les moments difficiles et l'importance de la vulnérabilité

    20:33

  • Les leçons apprises et le message à partager

    30:59

  • Conclusion et projets futurs de Shanice

    41:30

Description

As-tu déjà ressenti ce chaos intérieur qui t’oblige à tout remettre en question ?


Dans cet épisode de Hors-Cadre, Loïs Velter reçoit Shanice, une artiste à la sensibilité rare, en pleine transition personnelle et créative. Ensemble, ils explorent ce que ça veut dire d’oser faire une pause, d’écouter ses besoins, et d’assumer pleinement sa vulnérabilité.


À travers ses mots, Shanice nous rappelle qu’il n’y a pas de trajectoire parfaite, seulement des chemins sincères.


Ne manque pas cette conversation authentique et enrichissante, qui te fera réfléchir sur ce que signifie vraiment vivre en dehors des normes.


→ 🎧 Une conversation profondément humaine, pleine de paradoxes, et étrangement lumineuse.


Tu peux retrouver Shanice juste ici :

RELEASE PARTY → https://shotgun.live/fr/events/shanice-changer-release-party


Changer
Nouvel EP maintenant disponible ! → https://bfan.link/shanice-changer


INSTAGRAM → https://www.instagram.com/shanice_music/


Les miens… sont cliquables, si ton cœur est curieux.

Mon coaching : https://www.loisvelter.com/coaching

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E-MAIL : contact@loisvelter.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Hors Cadre. Ici, on écoute ce qu'on ne devrait pas entendre. Chaque épisode, un invité qui a choisi de vivre autrement ou de simplement penser autrement avec son histoire, sa philosophie et les coulisses de sa vie. Et qui sait, un message à partager. Tu peux t'installer confortablement ou juste écouter en arrière-plan, peu importe, car l'essentiel, c'est d'être là. Tu es prêt Ça commence maintenant. Merci. Merci d'être là. Je remercie très souvent, à chaque fois, jusqu'à présent en tout cas, à chaque épisode, je remercie parce que je parle de ce qu'est le concept, tu vois, et je me dis à chaque fois, franchement, si on veut bien jouer le jeu, il y a quand même une part de courage. Parce que normalement, on me connaît un petit peu, on me connaît un peu sur les réseaux, les questions que je pose, tout ça, tout ça, tu vois. Donc je me dis souvent, il y a une part de courage où je me dis, la personne déjà a... Elle est authentique, si elle accepte ça, parce que c'est quand même le but un peu du truc. Et puis en plus de ça, il y a ce côté un peu courageux de se dire, je vais passer quand même sous des questions. Même si j'ai le droit, je n'oriente pas, tu verras. Je n'oriente pas du tout. Tu rappelles bien que tu n'as pas écouté les épisodes avant. Ouais,

  • Speaker #1

    donc je n'ai aucune idée des questions que tu vas me poser.

  • Speaker #0

    Donc super, tu auras les mêmes questions, en l'occurrence, donc c'est cool. Donc ceux qui ont l'habitude d'écouter auront les mêmes questions. Donc seront les mêmes questions sur toi. Et donc, ils vont découvrir la réponse et ça, ça va être cool. Tu vois C'est pas orienté. C'est vraiment très libre. J'ai essayé. J'ai essayé de bosser ça le plus libre possible parce que c'est ce qui me correspond, je trouve. Et qu'on puisse avoir la liberté de répondre ce qu'on veut, etc. Après, évidemment, on va en remonter. De ne pas répondre. De ne pas répondre. Il y a eu quelqu'un qui m'a déjà dit. Je veux rien dire. Ouais. Bah, d'accord. Bah, cool, alors. C'est que c'est bien, tu vois. Et après, comment C'est à toi,

  • Speaker #1

    hein. Bah, ouais. Pour l'invitation. Parce que moi, je considère qu'être authentique, c'est quand même quelque chose de... Enfin, on va dire que c'est valorisant, je trouve, l'authenticité. Ça veut dire que si tu estimes que je suis authentique parce que tu m'invites, c'est quand même stylé. Donc si je peux me permettre, je peux quand même dire merci aussi pour l'invitation. Parce que voilà.

  • Speaker #0

    J'avoue. Bien dit. Petit coup, tu vois, ça commence bien déjà. Alors, je fais une entrée en matière qui est plutôt pas mal. C'est en cinq étapes. Tu verras. Après... Il y a eu notre copain Léni, avec qui ça a duré 59 minutes, parce qu'il avait plein de trucs à dire. Et autant Émilie, où ça a été beaucoup plus concis, parce que c'est une personne très légère, très simple, et pourtant qui arrive à te dire des trucs, d'un coup tu perds tes sourcils, tu fais quoi quoi Qu'est-ce qu'il s'est passé Et là c'est toi Shanice pour ce troisième épisode. J'ai une entrée en matière qui est plutôt sympa, parce que c'est la question qu'on pose à tous, et que je trouve qu'elle a un peu trop mis de côté, et c'est dommage. Alors que c'est simplement comment ça va. Mais attends, comment ça va vraiment

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. Je me doutais que si c'était un comment ça va sorti de ta bouche, c'était forcément vraiment.

  • Speaker #0

    Mais tu sais, t'as des gens qui font bah ouais ça va.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    grave. Non, non, non, mais comment ça va Tu vois, bien sûr dans la vie de tous les jours ça peut être relou de dire vraiment comment ça va, même s'il y a des courageux qui arrivent à le faire, tu vois. Mais quand t'es en one-one avec quelqu'un que t'as envie de connaître, que t'as envie d'apprendre à connaître, envie d'aimer, je sais pas, le comment ça va, faut pas le mettre de côté pour moi. Comment ça va vraiment

  • Speaker #1

    Bah écoute, comment ça va vraiment Je pense que je vais parler de comment ça va vraiment aujourd'hui déjà. Comment ça va vraiment aujourd'hui Franchement, ça va plutôt bien. Je suis très connectée à la météo et en général quand il fait un grand soleil comme ça, il y a de fortes chances pour que souvent ça aille bien. C'est marrant que tu me dises ça. Ça, c'est cool. Aujourd'hui, je me sens plutôt bien. Il y a eu quand même, je dirais, pas de la résistance pour être ici, mais quand même. C'est-à-dire que j'étais quand même censée venir la semaine dernière. Ça n'a pas pu être possible, etc. Je suis quand même contente qu'au final, ça a pu être lieu. Donc, il y a quand même... Voilà, je me sens bien d'être ici. En telle confiance aussi. Et comment ça va, je dirais, plus globalement Je dirais... Pas ouf. Je dirais pas bien, en vrai. C'est une période assez particulière pour moi actuellement, dans ma vie. Je dirais une période de transition. Donc voilà, s'il faut être authentique, je dirais comment ça va, pas bien. Enfin, globalement. Mais en vrai, c'est un bien dans un pas bien, là, actuellement.

  • Speaker #0

    En gros quand tu dis pas bien Est-ce que tu parles de tristesse ou d'être malheureuse ou vraiment pas bien parce qu'il va y avoir vraiment des trucs qui vont pas dans ton sens ou des trucs dans le genre C'est une bonne question. Tu vois, parce que tu peux dire ouais je vais pas bien mais vraiment parce que t'es malheureuse par exemple, tu vois, il peut y avoir ça. Ou alors être pas bien parce que, je sais pas, j'ai envie de faire ça. Souvent c'est un peu ça en ce moment, en tout cas c'est les gens que je... J'interview, c'est des personnes qui ont choisi un choix un peu marginal, un peu différent, un peu hors cadre. Donc souvent on a des projets, on aimerait faire des choses et ça ne va pas forcément dans le sens qu'on veut, etc. Ça peut être aussi ce pas bien là où en vrai ça va.

  • Speaker #1

    Non, en vrai ce n'est pas celui-là. Parce qu'actuellement je suis plutôt, je dirais, heureuse, je suis dans la réalisation de mes projets, on va dire. Donc ça va. dans ce sens-là, justement, et c'est ce qui peut être justement très paradoxal. C'est ce côté où, personnellement, c'est un peu chaotique. C'est-à-dire qu'il y a quelque chose de très chaotique pour, je l'espère, mieux reconstruire. Mais, professionnellement, je dirais que ça va. parce qu'il se passe exactement ce que je veux qu'il se passe. J'ai sorti un EP il n'y a pas longtemps. J'ai un concert qui arrive dans quelques jours, etc. Donc, en soi, de ce côté-là, ça va. Tu vois C'est pour ça que c'est un peu nuancé comme réponse. Mais vu qu'il y a cette ambiance-là un peu en arrière-plan, j'ai du mal à juste répondre ça va Et en même temps, je ne peux pas dire que je suis malheureuse. En même temps, je ne peux pas dire que je suis hyper heureuse. Voilà, c'est pour ça que j'ai commencé aussi par parler d'aujourd'hui, parce que je considère que c'est pas parce que ça va qu'il n'y a pas des jours où ça peut moins bien aller que d'autres. Donc même quand ça va, on peut dire aujourd'hui moins bien. Donc moi, je peux dire en ce moment pas trop, mais aujourd'hui, ça va. J'essaie de mettre de la nuance aussi par rapport à ça.

  • Speaker #0

    En fait, t'es dans un sorte de paradoxe où les choses fonctionnent, les choses avancent, sauf que d'une manière un peu plus... peut-être perso, ou intérieurement, peut-être ça peut être même jusqu'à spirituel, psychique, énergétique, je ne sais pas, tu vois. Ou là, c'est le chaos, comme tu as dit. Il y a peut-être une dissonance, c'est ça Genre en mode... Grave. Je ne comprends pas, les choses marchent, tu vois.

  • Speaker #1

    Malgré tout, en fait.

  • Speaker #0

    Malgré tout.

  • Speaker #1

    Il y a un peu ce côté-là.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant, parce que ça, je pense qu'on n'en parle pas suffisamment de ce truc-là. Que parfois, même quand ça fonctionne, et que souvent, tu sais, tu as ce genre de dicton où on va te dire... bah alors tout va bien tu devrais être contente, vas-y souris et en fait non parce que ça n'a pas forcément un rapport direct ça peut faire, bien sûr que ça fait du bien, mais ça n'a pas forcément un rapport direct il y a peut-être une conséquence qui fait que tiens peut-être qu'il manque ça, je sais pas après et du coup ça agence la deuxième question à quel moment de ta vie es-tu en ce moment j'ai cru qu'il y avait une suite mais pas du tout c'est dit, il n'oriente pas

  • Speaker #1

    En fait,

  • Speaker #0

    le but, c'est que ça laisse place un peu à l'évolution. C'est-à-dire, justement, là, dans quelle évolution tu es ou dans quel moment tu es, en fait, pour vraiment contextualiser le ça va ou ça ne va pas Dans quel moment tu es, de ta vie Si tu devrais donner, je ne sais pas, un titre, ça peut être marrant.

  • Speaker #1

    C'est une bonne question. Souvent, j'ai tendance à regarder un peu avec le recul. ce qui s'est passé pour dire j'étais à ce moment là à telle période, y mettre un titre une fois que cette période est passée mais le faire présentement c'est vrai que c'est intéressant à quelle période de ma vie je suis actuellement bonne

  • Speaker #0

    question ou à quel moment tu vois c'est quoi le moment que tu vis en ce moment

  • Speaker #1

    Pour moi, je dirais transition. Je dirais déconstruction. Je dirais hors cadre. Je dirais... Affirmation de soi.

  • Speaker #0

    Entre quoi et quoi C'est-à-dire Parce que tu me dis en transition. Et en affirmation. Oui, oui.

  • Speaker #1

    Entre quoi et quoi Entre une version de Shanice. obsolète en fait et une et une version qui n'attend qu'à s'expandre, qu'à évoluer, qu'à s'affirmer. Et vu que, effectivement, j'ai toujours été... Je me suis toujours beaucoup définie comme perfectionniste, etc. Donc, c'est compliqué d'arriver justement à une période de sa vie où tout n'est pas parfait, que je ne le suis pas non plus, qu'autour de moi non plus. et de réussir à accueillir ça, à l'accepter et à construire autour et avancer malgré tout. Donc c'est une période très perturbante.

  • Speaker #0

    Oui, ça s'entend. Oui. Pour ceux qui peuvent l'entendre aussi, en tout cas, ça s'entend un peu. Est-ce que ça fait de toi une personne un peu... Enfin, d'après ce que tu peux penser de toi en tout cas, est-ce que ça te fait passer pour quelqu'un de différent par rapport à la moyenne Que ce soit autant dans ce que tu fais, autant dans ta manière de penser, ta manière de faire aussi, dans cette transition dont tu parles.

  • Speaker #1

    Oui et non. Oui parce que, on va dire, dans mon environnement, autour de moi, on peut penser que je pense différemment. Mais si j'expands, on va dire, le cercle, je ne pense pas que je sois si différente que ça. Et je pense que des fois, en fait, je me suis longtemps dit, je suis peut-être trop différente, parce que c'est vrai que même à l'école, etc., je n'arrivais pas à m'identifier à ceux qui m'entouraient. Donc effectivement, en fait, ça dépend des environnements. Des fois, avant, du coup, je me trouvais différente. Et puis en fait, quand j'ai grandi... Je me suis rendu compte que ça pouvait aussi être un bullshit de se trouver différent dans les réflexions, etc. Parce qu'en fait, dans cette différence-là, des fois, on pense être seul à penser à certaines choses, à réfléchir à certaines choses. Mais on est moins seul que ce qu'on pense, en fait, à avoir certaines réflexions et à se poser certaines questions, même existentielles, sur la vie. Et du coup, j'ai plus de mal maintenant à m'identifier comme différente, même si, effectivement, il y a certains choix qu'on peut dire. Ah oui, ça, c'est marginal ou ça, c'est peu conventionnel. Mais je pense que je ne suis pas si différente que ça, dans le sens où on a tous certaines failles, on traverse tous des périodes compliquées. Donc ça dépend avec quoi on regarde, je trouve.

  • Speaker #0

    Oui, oui. C'est bien que tu dises tout ça. En fait, là, on passe au chapitre 2, on va dire, du podcast, où on est sur, en gros, les choix de vie, l'identité, et un peu la prise de conscience de ça. Mais en gros, là, tu vois, tu as parlé à un moment où... période à l'école et tout ça. Ben justement, quand as-tu compris que t'étais du coup entre guillemets différente Quel moment t'as compris ça

  • Speaker #1

    Ouais, à l'école je pense.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire, t'as quel âge à ce moment-là

  • Speaker #1

    J'ai... Alors toute la première partie ça va. On va dire l'école primaire, etc. Je suis plutôt tranquille. Mais je dirais... Peut-être le lycée, fin collège, début lycée. En fait, moi au collège, j'ai fait une classe à horaires aménagés musique, ça s'appelait la classe Cham. Et du coup, on était un peu plusieurs à être différents. C'est-à-dire la différence qui était que nous, on faisait de la musique deux après-midi par semaine au lieu d'être au collège avec les autres. Et du coup, on pouvait se sentir qu'on appartenait à un groupe.

  • Speaker #0

    Il y avait un sentiment d'appartenance.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. On est différents, mais on est ensemble dans cette différence. Donc ça, ça allait encore. Et puis après, moi, j'ai décidé d'arrêter le piano, on va dire dans le sens académique, donc le conservatoire, alors que j'aurais pu continuer et aller dans un lycée qui faisait aussi de la classe à horaire aménagée de musique. Et à ce moment-là, j'ai vraiment plus commencé à composer. et donc à écrire des chansons, à composer ma musique, etc. Et en fait, j'allais à l'école, à fin collège ou début lycée, avec mes compositions dans les oreilles, etc. Et ça me mettait dans une sorte de bulle. Et je ne sais pas, je pense que peut-être que c'est moi qui me suis auto-renfermée. Je ne sais pas, mais à ce moment-là, j'ai commencé à me sentir différente des autres. Aussi dans ma façon de penser, parce que très jeune, on m'a dit que j'étais aussi assez précoce. Il y a un mot pour ça, ce n'est pas précoce, mais c'est... Comment on appelle ça

  • Speaker #0

    Mais je vois ce que tu veux dire. Ouais. Ou tu as des réflexions. Bah, tu peux. Oui, voilà.

  • Speaker #1

    On me disait très tôt que j'étais mature pour mon âge. je rappelle bien dans ta manière de penser dans mes réflexions même dans mes discours voilà sur la vie mais après j'ai eu la chance j'ai la chance toujours d'avoir des parents qui m'ont quand même beaucoup mis dans un cadre de réflexion, d'ouverture d'esprit même de spiritualité même donc il y a eu aussi de ça J'ai senti aussi que ce n'était pas commun d'être autant entourée de cette valeur-là. Et je pense que ça aussi, ça a participé au fait que je me sente un peu différente. Mais ce qui est bien, c'est que mon père, ayant vécu, je pense, cette sensation de différence, m'avait prévenu. C'est-à-dire qu'il avait un peu anticipé le truc en mode ne t'inquiète pas, c'est normal que tu te sentes comme ça, je pense Donc ça m'a permis quand même d'être un peu rassurée dans cette différence-là.

  • Speaker #0

    Si, tiens justement avec la question suivante, est-ce qu'on t'a déjà mis dans des cases Et si oui, laquelle te dérangerait le plus si on te mettait encore aujourd'hui dans cette case-là

  • Speaker #1

    C'est marrant, ça me fasse rire.

  • Speaker #0

    Parce que quand on est différent entre guillemets encore, tu connais les étiqueteurs, je les appelle comme ça. C'est des gens qui ont besoin de te mettre une étiquette pour que eux ça les rassure. Euh, bien, quelle serait l'étiquette que toi, aïe aïe aïe, ça te picoterait Tu dirais, non non non, quelle case vraiment te dérangerait le plus Si on te met dans une case encore aujourd'hui Déjà, si on t'a déjà mis dans une case, si t'as envie de raconter ça, et puis si encore aujourd'hui on te met dans une case, laquelle Ça te dérangerait vraiment

  • Speaker #1

    Je pense que, et je t'en ai parlé il n'y a pas longtemps, c'est la case de l'associable. Je ne sais pas comment on dit, je crois que c'est asocial ou insociable.

  • Speaker #0

    Celle qui n'est pas associable.

  • Speaker #1

    Celle qui n'est pas associable. Pas du tout. En fait, c'est une case... Je pense que ça a été une vérité. Non, une réalité, à un moment donné. C'est-à-dire, justement, au moment où je me suis peut-être renfermée sur moi-même. Quand j'étais ado, je pense qu'on traverse tous un peu ça.

  • Speaker #0

    Oui, un peu l'isolement qui est naturel.

  • Speaker #1

    Et en fait, je crois que je me suis peut-être trop identifiée à cette case-là. Et du coup, après, en fait, non, c'était faux. C'est faux.

  • Speaker #0

    Tu ressens que ce n'est pas vrai. Tu n'es pas sociable.

  • Speaker #1

    Non. En fait, je pense que j'ai une jauge de sociabilité que je pense qu'il est important de respecter. Parce que ça permet de bien se connaître et de se dire que là, OK, là, je préfère être seule. Ou là, par exemple, des fois, il y a beaucoup de gens qui, c'est pas de mauvaise intention, mais qui t'aspirent un peu. C'est-à-dire, viens, on va là, viens, on fait ça, viens un truc. Et pour être con, du coup, tu dis oui, alors qu'en fait, ta batterie, elle est épuisée. Donc, je pense que c'est important aussi d'avoir cette Ausha et de se connaître et de pouvoir dire non au moment où, en fait, non, je n'ai pas envie d'être entourée. Je n'ai pas envie de sociabiliser, mais ça ne veut pas dire que je ne suis pas sociable globalement. tu connais ta propre limite exactement et j'adore en fait les humains les humains en réalité tout à l'heure pour venir justement ici j'ai fait tout le trajet en métro en face d'une femme qui avait son bébé qui tenait son bébé je sais pas comment on appelle ça une grenouillère oui je vois ce que tu veux dire et en fait son bébé il me regardait Je le regardais et des fois je lâchais le regard. À un moment donné, je lui ai souri, il m'a fait un big smile. Et à deux stations de descendre, je commence à avoir pas une sorte d'angoisse, mais une sensation dans le ventre. Parce qu'en fait, moi, quand je pense quelque chose et que je ne le dis pas, et que je me dis peut-être que je ne vais pas le dire, ça m'angoisse. Parce que j'ai besoin d'exprimer. C'est très technique. Et donc du coup, je me suis dit, avant de descendre, je veux absolument lui dire à cette femme que je la trouve magnifique et qu'ils sont magnifiques avec son bébé. Et donc du coup, j'ai commencé à me dire, Shanice, ose. En fait, c'était ça le truc que je ressentais en moi, c'est ose lui dire, ose lui dire, ose lui dire, parce que si t'oses pas, tu vas le sentir. Et je l'ai dit.

  • Speaker #0

    Trop bien.

  • Speaker #1

    Magnifique. Et elle m'a dit, je pensais la même chose de vous. Et en fait, je suis descendue du métro, je lui ai dit au revoir. Donc ça, c'est pas l'attitude de quelqu'un de pas sociable, en réalité. Absolument. Je suis très connectée aux gens et c'est aussi être authentique que d'avoir aussi ce truc-là de dire quand tu trouves quelqu'un beau, quand il y a un moment qui te touche, etc.

  • Speaker #0

    Mais de toute façon, on a tendance parfois à confondre être introverti et être pas sociable. Ça n'a rien à voir pour moi. Tu peux être introverti, être très sociable et au contraire. Mais justement, je pense qu'on est plus enclin à savoir filtrer, à choisir aussi. On aime choisir les gens quand on est introverti, je pense. C'est cool. Du coup, je t'invite à aller à la partie 3 du podcast. Alors, la partie 3, c'est un peu la partie, on va dire, entre guillemets, indésirable. En somme, voilà la première question. Il y a toujours deux questions à chaque fois. Là, avec tout ça, et surtout, tiens, le fait de parler que t'aimes les humains, tu vois. Justement, et si on va de l'autre côté, le côté où ça a été un peu plus problématique. C'est quoi... La partie de ton histoire que tu n'aimes pas raconter, c'est-à-dire le moment, l'histoire, dans tout ton histoire que tu as, dans tout ton scénario, quel scénario que tu n'aimes pas du tout raconter

  • Speaker #1

    Je pense celui dans lequel je suis maintenant.

  • Speaker #0

    C'est marrant, tu es en train de le vivre. Oui,

  • Speaker #1

    je suis en train de le vivre actuellement. Donc je ne pourrais pas... Non, je ne pourrais pas... Il n'y a pas de... Il n'y a pas de truc passé où je pourrais dire vraiment je déteste en parler. Là ça se passe présentement. Mais je pense que justement c'est lié, en fait c'est dû au fait que j'ai tellement été, et sans vraiment aucune, enfin avec toute humilité, parfaite, dans le sens où quand tu fais jamais d'écart quoi. Du coup, il n'y a pas grand-chose que tu peux te reprocher. Moi, en fait, quand j'entends ce que tu détestes raconter, pour moi, c'est quelque chose qui me mettrait fortement mal à l'aise, un truc que je regrette ou quelque chose que je n'assume pas.

  • Speaker #0

    Tu penserais plus à ça,

  • Speaker #1

    du mal-être, du regret. Oui, moi, je pense à ça quand tu me dis ça, quelque chose que je détesterais raconter dans mon histoire. Parce que je suis à l'aise à raconter plus ou moins tout, ce qui me met mal à l'aise.

  • Speaker #0

    Des sentiments de honte ou ce genre de choses.

  • Speaker #1

    Voilà. Sauf s'il y a ce sentiment-là, justement. Donc en gros, à ce moment-là, je me dis, là, j'aimerais pas le raconter, du coup, parce que c'est désagréable. Et ça, je l'avais jamais encore vécu, à part ce qui se passe présentement.

  • Speaker #0

    Ok, c'est intéressant.

  • Speaker #1

    Du coup, je suis en plein dedans, si tu veux.

  • Speaker #0

    Ok. Et les rires, c'est intéressant souvent, parce que je sais que tu as ce truc-là. Moi aussi, j'aime rire, parfois, même quand je vais pas bien. Alors ça veut pas dire qu'au contraire, c'est paradoxal, ou qu'on est schizo, pas du tout. Je trouve que c'est un sentiment qui est assez normal. Moi, je me mets souvent à rire quand il y a le chaos. Tu vois J'ai envie du chaos. J'ai un enfant. Je te garantis que ne serait-ce qu'hier, j'étais au téléphone avec un ami, puis c'était le chaos. Il l'entendait. On a rigolé, lui et moi, parce que je lui ai dit Je ne peux pas t'entendre au téléphone. Donc, je vais raccrocher le téléphone. Je comprends, t'inquiète-moi aussi. Donc, tu vois, c'est un sentiment que j'aime bien. Me mettre à rire.

  • Speaker #1

    C'est intéressant, toi, parce que du coup, toi, pendant le chaos, tu arrives à rire. Pendant, oui. Moi, j'ai du mal à rire pendant le chaos.

  • Speaker #0

    Après, ça dépend des chaos.

  • Speaker #1

    Ça dépend des chaos, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Et on a, surtout quand tu les connais, quand tu as conscience de ces chaos, que tu connais les ou la personne en question ou que tu te connais aussi toi-même, ça peut être toi-même la personne à ce moment-là. Ouais, souvent, quand c'est récurrent, je rigole. Je rigole fort. Ou même quand je suis dans la nervosité aussi, je peux m'énerver, mais finir par rigoler très rapidement.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, je voulais juste revenir sur un truc parce que du coup, je suis connectée sur le moment, mais tout à l'heure, je voulais dire quelque chose. C'est que... Pour revenir sur le... sur la mettre dans les cases, je voulais dire, rajouter quelque chose aussi, c'est que on a tendance aussi à soi-même se mettre dans des cases, et que du coup, moi-même, je n'ai plus envie de me mettre dans certaines cases. Il y a ce truc-là où, si aujourd'hui, on me mettait, les autres me mettaient dans certaines cases, mais je veux aussi appuyer sur le fait que moi-même, je prends la décision aussi de... d'arrêter de moto... de moto-casé, en fait, tout simplement. C'était juste une petite parenthèse.

  • Speaker #0

    Moto-casé. C'est pas mal, ça. Je vais le mettre dans la description, je pense. Moto-casé. Grave. As-tu... Je commence direct, parce que j'adore cette question. As-tu déjà voulu, genre, tout arrêter Et pourquoi

  • Speaker #1

    De ouf, mais c'est la base, ça.

  • Speaker #0

    Bah ouais. Mais tu vois, je trouve ça intéressant de la poser quand même, cette question, parce que bien sûr que c'est la base pour les gens qui ont l'habitude de faire des projets, d'être marginal, d'être artiste, d'être entrepreneur, d'être indépendant ou autre, c'est pas forcément qu'une question de statut, évidemment. Bah, évidemment qu'on a ce truc-là. Mais, j'ai l'impression, après il faut me dire si je me trompe, vous venez me dire d'ailleurs si je me trompe, mais... Ceux qui m'écoutent et ceux qui nous écoutez, en fait c'est un sentiment qui est naturel et qui est tellement même fréquent de vouloir tout arrêter. Et ce qui est important c'est de savoir aussi pourquoi. Donc oui, tu as voulu tout arrêter et pourquoi En fait,

  • Speaker #1

    moi je pense qu'il y a une nuance à apporter quand je dis oui, c'est qu'en fait, tout arrêter mais combien de temps C'est-à-dire que...

  • Speaker #0

    Donc il y a une fin de temps pour toi.

  • Speaker #1

    Oui, parce que moi, je trouve que c'est OK de tout arrêter. J'ai moi-même tout arrêté, c'est-à-dire que dans la période un peu chaotique dans laquelle je suis, j'ai tout arrêté parce qu'il me fallait du temps. Mais ça ne veut pas dire que je n'ai pas repris.

  • Speaker #0

    En gros, tu t'es permis d'arrêter, mais tu ne l'as pas abandonné.

  • Speaker #1

    Exactement. Parce qu'en fait, c'était nécessaire. Sur le moment de tout arrêter, ça permettait de lâcher une certaine pression. Donc sur la fin de mon projet, je n'ai pas pu continuer, donc j'ai dû tout arrêter. J'ai tout arrêté parce que c'était trop dur. Et pour moi, résister justement pour être la personne qui veut faire malgré la difficulté, qui force, etc., ça devenait contre-productif. Donc j'ai préféré m'arrêter en me disant, là je veux tout arrêter et c'est OK. et me laisser cette liberté de me dire bon, là vu que je fais quelque chose quand même qui grouille en moi il y a de fortes chances que je reprenne c'est-à-dire que je ne vais pas tout arrêter dans l'absolu c'est pour ça que je disais ça dépend de ce qu'on entend par tout arrêter mais je pense que c'est important de se dire que des fois c'est ok de tout arrêter en fait et que ça permet justement de revenir à soi Et de faire juste une pause. Mais en fait, la différence entre la pause et tout arrêter, c'est que sur le moment, on ne se dit pas la même chose. Une pause, on est conscient qu'on a envie de continuer. Mais moi, ce que je veux vraiment expliquer, c'est que c'est même OK de se dire qu'on veut tout arrêter et que ça se trouve que ce n'est pas finalement ce qui va se passer. Mais c'est OK de se le dire quand même, parce que des fois, on a tendance à culpabiliser, à avoir envie de tout arrêter. Parce qu'après tout ce que j'ai sacrifié, après tout, machin... Il y a le fait qu'il y a aussi, quant à des collaborateurs, des personnes qui investissent. C'est-à-dire qu'il y a de l'argent des fois qui est mis en jeu. Donc c'est compliqué de se dire je vais tout arrêter alors qu'il y a de l'argent qui a été... Enfin voilà. Donc après, c'est aussi important d'être entouré des personnes qui ne vont pas te culpabiliser aussi, de traverser une période un peu compliquée. Et ça a été mon cas, donc j'ai eu de la chance pour ça aussi. Mais ouais, j'étais... Je voulais tout arrêter. Et au final...

  • Speaker #0

    Pendant combien de temps

  • Speaker #1

    Franchement, je pense que ça a duré... Juillet, août, septembre, octobre. Je dirais bien quatre mois.

  • Speaker #0

    Ce qui peut être très long.

  • Speaker #1

    C'est long de ouf. Ouais,

  • Speaker #0

    ouais. Enfin, en tout cas, ça peut paraître long, même si ça peut paraître pas très long pour certaines personnes, je sais pas. Et toi, ça t'a paru long

  • Speaker #1

    Moi, ça m'a paru grave long.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Ça m'a paru grave long parce qu'en fait, j'ai pris du temps à le verbaliser. Parce qu'en fait, j'étais tellement pas bien que je n'ai pas dit directement. Ok, les gars, je vous préviens que je ne suis pas bien, que là, je vais lâcher un peu mon téléphone. parce que je ressens un peu des angoisses et tout. Donc, tant que ce n'était pas dit et verbalisé, j'avais aussi cette culpabilité de ne rien dire. Parce que du coup, ce n'est pas cool, ce n'est pas pro, etc.

  • Speaker #0

    C'est marrant ça, ce n'est pas pro.

  • Speaker #1

    Oui. Ouais.

  • Speaker #0

    Alors que, je sais pas, au final, qu'est-ce qui est pro,

  • Speaker #1

    tu vois Pour moi, il y a quand même cette responsabilité professionnelle de verbaliser quand tu t'absentes. Moi, c'est ça que... Enfin, voilà. J'ai pas réussi à le faire. tellement j'étais pas bien et donc au final après quand je suis revenue pour expliquer un peu la situation j'ai pu dire bon bah désolé de cette absence et de ce manque de communication sur le moment je préviens que voilà ce dans quoi je suis et ça va prendre un peu de temps et donc j'ai eu la chance de comme réponse avoir prend tout le temps qu'il te faut ouais

  • Speaker #0

    C'est magnifique.

  • Speaker #1

    T'inquiète, ça va le faire, tu vois.

  • Speaker #0

    Trop, trop bien. C'est grave. Et du coup, pourquoi Ou alors, mieux, quel a été l'élément déclencheur qui fait que j'arrête là Il y en a eu un.

  • Speaker #1

    C'est mon corps, il a dit ça y est. Par rapport à la crise que j'étais en train de vivre.

  • Speaker #0

    Parce que tu es très à l'écoute de ton corps aussi. Ouais. Il faut savoir.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Après, j'ai encore plein de chemin à faire, mais malgré tout, quand même. Et là, j'étais fatiguée, j'avais plus d'énergie. J'allais très régulièrement à la salle, j'ai arrêté d'y aller tellement j'avais plus d'énergie. Parce que du coup, je mangeais moins. Donc forcément, tu manges moins, t'as moins d'énergie, c'est mathématique. Donc ouais, jusqu'au jour où c'est compliqué de se lever du lit. Et là, tu commences à dire, ah ouais, ça y est, il y a un vrai problème.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    il va falloir s'occuper du physique il va falloir s'occuper de la santé mentale il va falloir faire un truc et je pouvais pas faire les deux parce que du coup il y avait trop de pression après c'est une pression que je me mettais on va dire un peu toute seule parce que justement je voulais tellement bien faire et je savais que dans cette situation je ne pouvais pas faire à la hauteur de ce que je voulais faire donc je me suis aussi auto auto pressionnée je veux dire auto casée, auto pressionnée elle avance que des mots et

  • Speaker #1

    Mais il est dit qu'à force de vouloir bien faire, parfois on fait tout mal.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Eh bien, on passe au chapitre 4. Là, on est plus sur le message. Enfin, si tu en as un en tout cas. Moi, je pense que oui, mais on verra. Et surtout les leçons, ça peut être intéressant. Quelle est la vérité que tu as découverte sur toi en vivant comme ça Ou le truc, ou le message que tu as vraiment appris ou qui t'a éclairé, où tu te dis, ah ouais, putain, parce que je vis comme ça, j'ai appris ça.

  • Speaker #0

    Sur moi Ouais.

  • Speaker #1

    Ou sur la vie que tu mènes. Ça peut être un peu plus grand, plus large comme ça aussi. Quelle est la vérité, le truc Je ne sais pas si c'est forcément une vérité, mais... Quel est le truc, on peut l'élargir comme ça, que tu as découvert en vivant comme ça En ayant pris ces choix-là

  • Speaker #0

    Ah, ça c'est une bonne question, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Tu n'as pas le droit de ne pas savoir.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Ou qu'est-ce que tu aimerais aussi raconter sur ça C'est-à-dire peut-être que tu as un élément qui te vient, ou pas, mais tu as peut-être un élément qui te vient au moment où je te pose cette question. En fait,

  • Speaker #0

    quand tu dis en vivant comme ça, c'est-à-dire que moi, si j'essaye un peu de... de recadrer ce dont on parle dans le côté un peu marginal de mes choix dirais donc l'artiste ouais En fait, en vrai, c'est qu'est-ce que ça m'a appris sur moi d'être artiste, en fait.

  • Speaker #1

    Si tu veux,

  • Speaker #0

    tu en as comme ça. Mais en fait, justement, pour faire un lien avec ce que je disais tout à l'heure, je crois que ça m'a appris que justement, je n'étais pas si pas sociable que ça. Je pense que ça aussi, ça a participé à ça. Parce qu'en fait, quand je me suis retrouvée sur scène... Ouais. Ça m'a fait me rendre compte que j'adorais être en contact des gens. Et en fait, effectivement, ça m'a appris que j'étais très paradoxale. comme personne, c'est-à-dire qu'il y a ce côté très ermite du fait que quand tu composes, t'es souvent seule, en tout cas pour ma part après il y a des gens qui font des séminaires dans la musique qui sont très entourés, moi j'ai un home studio je suis dans ma chambre donc je compose seule j'écris seule aussi donc il y a ce côté où je suis très casanière donc voilà mais malgré ça j'aime les gens et être en contact avec eux après je dirais pas que je suis à l'aise dans la foule ou quoi, pas ce côté là c'est autre chose complètement mais on va dire que j'ai ce côté justement de par l'artiste très empathique très sensible et c'est ce qui me connecte à l'autre et c'est ce qui me permet aussi je pense de retranscrire aussi aussi bien les émotions dans les chansons c'est que souvent on me dit que ce que j'écris ça résonne avec ce que les gens vivent et je pense que c'est cette sensibilité là aussi Après, c'est aussi la vulnérabilité parce que c'est un peu universel aussi. Donc, souvent, quand tu es vulnérable, les gens auront tendance à se reconnaître dans cette vulnérabilité-là.

  • Speaker #1

    C'est certain. D'ailleurs, c'est une image de marque qui fonctionne de plus en plus, je trouve, aujourd'hui, avec les Big Flow et Oli. McFly, Carlito, tout ça c'est des artistes et influenceurs qui fonctionnent comme ça, qui fonctionnent avec l'authenticité s'autoriser à être vulnérable et être eux et puis c'est comme ça que ça marche, ils n'ont pas besoin d'en faire des caisses tu vois ok donc En fait, mener cette vie-là, t'as fait comprendre à quel point t'aimes les gens et la vie, en fait. Alors que t'as cette image, quand même, d'une personne qui est particulièrement casanière. C'est ça.

  • Speaker #0

    Trop bien. Mais après, ça me... Il y a... En fait, je saurais pas comment... En fait, ça m'a fait aussi comprendre qu'effectivement... Il y a vraiment deux côtés. C'est pour ça que je dis que pour moi, ce qui représente ma prise de conscience, c'est vraiment le paradoxe. C'est que c'est vraiment un métier dans lequel, si tu ne t'exposes pas, même aux autres, sortir, réseauter, etc., tout seul, c'est compliqué en soi. Donc effectivement, quand tu es comme moi et que tu es une personne casanière, etc., tu peux peut-être rater certaines occasions. Donc oui, mais pour moi, ça ne fait pas... ça fait pas de moi quelqu'un de pas social peut-être que je le suis et que je le suis pas je sais pas mais en tout cas ouais ok trop cool si on coupait les micros maintenant qu'est-ce

  • Speaker #1

    que tu me dirais que tu n'oserais pas dire là dans le podcast Généralement c'est toujours ce truc là C'est parce que comme J'invite des gens qui sont Relativement authentiques

  • Speaker #0

    Moi je vois pas Là j'ai assumé effectivement que je suis dans une période Parce que quand tu t'as dit Quelle période période, t'aimerais pas qu'on raconte où il y avait une question comme ça tout à l'heure. C'est moi qui l'ai interprétée comme ça la question, mais c'était pas la question. Et ouais, mais en fait sinon, je vois pas.

  • Speaker #1

    Trop bien. Trop bien. Mais c'est en vrai elle est intéressante cette question parce que justement le fait de ne pas savoir quoi dire est hyper intéressant et ça balance un message qui est pour moi très puissant. et qui est très révélateur. Tu vois Parce que c'est ça, en fait. C'est pour ça aussi, c'est une des raisons qui fait que je fais ce podcast-là. Trop bien. Donc, du coup, si on coupait les micros, tu me dirais la même chose. Pas grave,

  • Speaker #0

    en fait.

  • Speaker #1

    Pas plus d'idées. On arrive sur la fin. Mais ça passe vite, hein Déjà Ouais, t'as vu ça Là, si quelqu'un nous écoute, je pense que quelqu'un nous écoute, et j'espère que des gens nous écoutent, et n'osent pas encore s'écouter, qu'est-ce que t'aimerais lui dire Il y a même le micro qui a...

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que j'aimerais lui dire C'est marrant comme question parce que tout de suite, quand tu me poses cette question, j'aimerais comprendre déjà. C'est-à-dire C'est-à-dire, pourquoi est-ce que cette personne n'ose pas s'écouter C'est la première question qui m'est venue.

  • Speaker #1

    Donc, tu aimerais lui poser une question Ouais.

  • Speaker #0

    Après, c'est peut-être mon côté coach qui...

  • Speaker #1

    Oui, mais grave.

  • Speaker #0

    Parce que j'ai fait une formation de coach à l'époque, je ne l'ai pas dit, mais poser une question, c'est-à-dire, si quelqu'un aujourd'hui écoute et n'ose pas s'écouter, pardon, pas n'ose pas s'exprimer, mais n'ose pas s'écouter...

  • Speaker #1

    Ce qui peut aller aussi dans ce sens-là.

  • Speaker #0

    Voilà. Pourquoi C'est quoi oser s'écouter en vrai

  • Speaker #1

    Donc en gros, tu l'inviterais à se demander pourquoi. Oui.

  • Speaker #0

    Je trouve que c'est le moyen le plus efficace pour régler la problématique. C'est se demander pourquoi. Et après, selon la réponse, aviser, parce qu'en fait, dire quelque chose comme ça, je ne sais pas, je trouve que ça ferait bateau. Comme réponse.

  • Speaker #1

    Non, mais je comprends.

  • Speaker #0

    Mais je pense que ce que je pourrais dire pour apporter de la valeur, ce serait justement de dire à cette personne que c'est quand même game changer de s'écouter. Parce que souvent, j'ai observé que quand les personnes n'osent pas faire quelque chose... En tout cas, dans le domaine de s'exprimer ou de s'écouter ou quelque chose qui se rapporte à soi, c'est que cette personne n'a pas encore compris à quel point c'est bénéfique. Des fois, on va avoir peur ou pas oser, par exemple, communiquer ou estimer que ça ne sert à rien, par exemple. Ça ne sert à rien, je n'y crois pas que la communication, ça peut régler des problèmes, etc. Et je trouve que ça peut aussi être à cause du fait que ce sont des personnes qui n'ont pas assez expérimenté le fait que ça puisse être quelque chose de fou. Et donc, entendre de quelqu'un qui l'a expérimenté... que ça peut changer justement la vie en fait de s'apprendre à s'écouter ou d'apprendre à s'exprimer etc ça peut peut-être se dire ok Si on me dit que c'est si important que ça, que c'est si game changer, je devrais peut-être m'y pencher. Ça peut être une réponse un peu plus générique. Si je lâche l'idée que moi je lui poserais la question, j'essaierais de creuser.

  • Speaker #1

    Ok, donc tu l'inviterais à... À se demander pourquoi. Ouais. Qu'est-ce qui le freine, etc. Ce genre de choses. Faites connaître son pourquoi. Et puis ensuite, à être curieux, finalement. Être curieux d'aller dans ce chemin-là, de se questionner et de pousser peut-être un peu plus loin, comme, je ne sais pas, se faire aider, communiquer, avoir un coach, ce genre de choses.

  • Speaker #0

    Exactement, ouais.

  • Speaker #1

    Trop bien,

  • Speaker #0

    je pense.

  • Speaker #1

    Nickel. Bon, trop bien, on arrive sur la fin, sur la dernière question qui est tout simplement dans quelle direction tu vas en ce moment Où est-ce qu'on peut te retrouver Qu'est-ce que tu as à nous envoyer comme love, qu'est-ce que tu as comme projet, comme oeuvre, etc.

  • Speaker #0

    Trop bien, moi j'ai sorti un EP, demain ça fera un mois, un EP 5 titres, donc je suis trop contente de ça. Là où c'est en train de m'amener, c'est un concert du coup le 11 avril, au Trois Beaux Dés, donc je suis trop contente parce que je vais rencontrer des humains, et partager justement, et partager beaucoup. Beaucoup de love par rapport à ça, ma musique, etc. Donc ça, je suis contente. Trop bien. Où je vais, on va dire, de façon plus personnelle, je continue, quoi. Je continue à grandir, à m'élever. Je me fais accompagner, psychologiquement.

  • Speaker #1

    Trop bien.

  • Speaker #0

    Donc ça, je trouve que c'est aussi OK de pouvoir le dire. Oui. Parce que voilà, il y a la santé physique, la santé mentale. Voilà, donc ça, c'est important aussi que ça puisse être, on va dire, comment on dit ça Ok, quoi.

  • Speaker #1

    Admis,

  • Speaker #0

    quoi. Admis, voilà, c'est ça.

  • Speaker #1

    Que ce soit toléré, etc.

  • Speaker #0

    Exactement. Et ce que je dirais à quelqu'un, on va dire pour partager du love, Fais ce que tu veux en fait, fais ce que tu désires et n'aie pas peur justement du chaos parce que du coup il y a des avantages et des inconvénients. Les inconvénients effectivement c'est que c'est chaotique et que souvent on s'y sent mal mais l'avantage c'est quand même que quand il n'y a plus rien... ou quand il y a quelque chose qui s'est, on va dire, un peu détruit, on a la liberté de pouvoir construire, reconstruire quelque chose de meilleur, on espère en tout cas. Parce que construire... du similaire, c'est cool, mais on va dire c'est mieux si c'est plus à ton image, si c'est mieux aligné à toi, etc. Donc, on va dire, ce serait de dire, c'est peut-être un avantage, ce que tu vis là, c'est peut-être chaotique, mais c'est peut-être ta plus belle opportunité de construire quelque chose de plus aligné à qui t'es vraiment.

  • Speaker #1

    Totalement, et on peut couper sur ça. Trop cool Ça t'a plu C'était cool Oui,

  • Speaker #0

    oui, c'était trop cool Trop bien

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Merci pour ce fin d'épisode Et fin d'orcade, n'hésitez pas à continuer d'écouter, c'est trop, trop cool. Bah mortel Allez, magnifique coup de piano.

Chapters

  • Introduction à Hors-Cadre et présentation de l'invitée

    00:00

  • L'importance de l'authenticité et du courage

    00:37

  • Comment ça va vraiment ? Une discussion sur l'authenticité

    03:35

  • Les choix de vie marginaux et l'identité personnelle

    05:24

  • La transition et l'affirmation de soi

    09:21

  • Les moments difficiles et l'importance de la vulnérabilité

    20:33

  • Les leçons apprises et le message à partager

    30:59

  • Conclusion et projets futurs de Shanice

    41:30

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