Speaker #0Mais salut à toi et bienvenue dans ce deuxième épisode de ce podcast. Dans cet épisode, tu vas apprendre à avoir le courage de réaliser tes idées et ce qui pousse une personne à tout quitter alors qu'elle avait une vie des plus confortables dans son pays. Mais pas que ! Tu vas aussi apprendre à mettre sur pied un tour du monde, intégralement sponsorisé, afin de partir sans toucher à tes propres finances. Alors attaquons sans plus tarder. Tout commence quand je sens que dans ma vie, j'arrive à une fin de cycle. Vous savez, un petit peu quand tout vous saoule, quand vous en avez marre un petit peu de tout. et puis que vous ne vous sentez vraiment plus à votre place. À ce moment-là, plus rien ne me motivait. Mais j'avais un grand rêve, faire un tour du monde. Et le mieux aurait été de ne pas toucher à mes finances durant ce tour du monde. Étant un rêveur qui réalise ses rêves pour le coup, t'as compris que je voulais changer ça et avoir une vision totalement différente de la vie. Et Dieu sait à quel point je suis parti de loin avant d'arriver à ce tour du monde puisque avant j'étais quelqu'un de matérialiste énormément basé sur l'apparence. Je préférais par exemple ne pas sortir plutôt que de sortir si je n'arrivais pas à me coiffer. J'étais dans un contrôle assez complet de ma vie, il faut le dire, avec presque parfois des tics du genre contrôler 15 fois si j'avais bien fermé ma voiture, alors que j'avais bien vu que oui, ou encore me relever 3 fois pour vérifier mon réveil car je ne me faisais pas assez confiance. Pour vous rendre compte du contrôle que j'appliquais dans ma vie, je pouvais même dire si quelque chose avait bougé dans mon appartement durant mon absence. Alors j'avais un boulot de commercial et j'étais responsable de toute la Suisse romande. qui est, pour ceux qui ne connaissent pas la Suisse, la Suisse francophone. J'avais une copine, des amis, ma famille bien évidemment, et une superbe Mercedes décapotable qui ressemblait énormément à la voiture de mes rêves. Si je vous dis tout ça, croyez-le ou non, ce n'est pas vraiment pour me vanter, mais plutôt pour vous faire réaliser d'où je viens avant de faire tout ce qui va suivre. Comme dit précédemment, toute cette routine ne me convenait plus. Il me fallait autre chose, de plus captivant, de plus rafraîchissant, quelque chose de nouveau quoi. Il me manquait deux choses primordiales pour changer de vie du tout au tout, comme je m'apprêtais à le faire. Ces deux choses, et bien figurez-vous que ça faisait plusieurs années que je travaillais avec une coach de vie en appliquant tout ce qu'elle me disait afin de régler mes problèmes passés, ceux du présent, et d'être plus résilient avec ceux à venir. Mais quelles sont ces choses, tu te demandes certainement ? Et bien tout simplement, le courage et la confiance en moi. Pour le courage, il était plus que primordial d'avoir ce dernier pour le projet un peu fou que je voulais réaliser, à savoir un tour du monde de 24 mois en autostop, à pied et avec un budget tout compris, sauf visa, et autre petite exception d'environ 5 euros. ou 5 francs suisses à l'heure actuelle. Le tout en réalisant des actions humanitaires dans les différents pays que nous traversions en prenant l'avion, que si c'était absolument nécessaire. Je dis nous, car nous sommes partis à deux et j'ai fini seul au bout de 5 mois. Et surtout, le courage était nécessaire pour oser lâcher dans sa totalité mon petit confort de vie dont je t'ai fait part un peu plus haut. Pour le second qui rappelle-toi la confiance en soi, je dois dire qu'aujourd'hui c'est devenu un terme un peu générique et fourre-tout que tout le monde utilise à bon ou mauvais escient pour te faire comprendre que si tu n'as pas ça, alors ta vie va être très, très difficile. Et que c'est la base de plein de choses. Mais concrètement, c'est quoi la confiance en soi ? Alors selon Google, c'est avoir les ressources et les convictions nécessaires pour faire face à ce qui va arriver. Super, tu me diras. Mais comment avoir cette capacité quand depuis tout petit, tu es tombé sur des enseignants qui pour certains étaient peu scrupuleux et ont dit des choses qui encore aujourd'hui résonnent dans ta tête. Ou carrément des formateurs qui pour certains dans ta vie professionnelle t'ont carrément fait vivre du mobbing. Pour moi, ce fut donc un long chemin qui, encore aujourd'hui, je suis en train de continuer. Car pour moi, tu peux très bien avoir confiance en toi dans un domaine et beaucoup moins dans un autre. Tout comme tu peux exceller dans un domaine et moins dans un autre. Alors oui, peut-être que de base, certaines personnes arrivent à se bouger seules et à sortir de leur zone de confort sans aide, même si j'ai beaucoup de peine à le croire et que bien souvent, les gens ont besoin d'un déclic ou d'une aide extérieure. Mais peu importe, on n'est pas là pour se comparer et encore moins pour se dire que un tel est meilleur que nous. parce qu'il ou elle a fait cette chose que moi-même j'aimerais tant réaliser. En soi, dans la vie, on est tous différents, avec des parcours de vie différents. Et ce que certains font aujourd'hui, nous pourrons le faire demain, peu importe la façon d'y arriver, du moment que ça nous convienne. Donc, va chercher les choses qui te manquent au plus profond de toi, en lisant des livres, en allant écouter des personnes qui t'inspirent. Si je reprends mon exemple, j'étais allé voir Mike Horn, qui pour moi est un des plus grands et une des seules personnes qui m'inspirent autant dans ce monde. ou encore en te faisant aider ou alors contenter. toi de ce que tu as aujourd'hui et essaye de réaliser tes rêves tout en sachant que si tu ne changes rien à toi même il y a de très faibles chances que quoi que ce soit autour de toi change dans ton environnement parce que oui le changement doit venir de toi à la base voilà donc comment réaliser tes rêves et ceux qui te diront que tu peux tout changer du jour au lendemain ben sache que ce sont au mieux des vendeurs de rêves pur et dur au pire des arnaqueurs car personne ne change du jour au lendemain assez profondément pour avoir un impact durable sur son style de vie mais revenons à notre histoire. Je suis donc prêt à lancer ce projet fou de tour du monde qui va me priver de 2 ans de revenus. Et oui, rien que ça, le tout dans un contexte de crise économique permanente dans lequel nous vivons maintenant depuis 2008. La chose ne s'annonçait donc pas facile pour trouver les entreprises qui allaient être prêtes à sponsoriser ce projet. Je n'avais pas encore la confiance en moi nécessaire pour décider de tout quitter seul. J'ai donc décidé qu'il me fallait trouver un coéquipier, via une sorte d'appel d'offre, du candidat idéal, et ça sur une plateforme que tu connais certainement, Facebook. Alors, ça te paraît peut-être un peu éclaté comme recherche du coéquipier ? idéal, je te l'accorde. Mais il faut savoir que je n'ai que des gens que je connais sur mon Facebook et que la sélection fut très rigoureuse. En effet, j'ai eu 4 personnes qui m'ont écrit et sur les 4, il y en avait une qui avait déjà subi plusieurs blessures dues à son travail, dont certaines étaient graves. Il me semblait donc être peu judicieux de choisir cette personne malgré toute sa motivation. Ensuite, j'ai eu une autre personne qui m'a demandé, mais cette fois-ci, c'était une grande fumeuse non sportive de surcroît, ce qui m'a tout de suite fait décliner poliment sa proposition. Pour la troisième, eh bien c'était l'extinct de mes amis les plus proches de l'époque. Et je pense que vous comprendrez pourquoi j'ai donc refusé. Et enfin, la quatrième personne est arrivée, telle une sorte de chevalier blanc. Il était beau, il était grand et sportif. Plus sérieusement, c'était un grand sportif. Nous avions déjà travaillé ensemble et c'était un grand voyageur tout comme moi. De plus, je savais que nous nous entendions déjà très bien. J'avais donc maintenant mon coéquipier, il nous fallait un nom. Et je voulais quelque chose qui puisse créer un logo que je qualifierais de miroir. Alors, un instant de concentration ici, je vais t'expliquer ce que c'est que l'effet miroir sur un logo. On a trouvé comme nom en français, marcheur du monde, ok ? Sur cela, tout va bien. Mais vu que nous faisions quelque chose d'international, il fallait que la traduction corresponde aux deux M de marcheur du monde à l'envers. Et pour les plus anglophones d'entre vous, vous aurez compris que marcheur du monde en anglais, ça donne walkers of the world. Donc, les M de marcheur deviennent les W de walkers et... le M de monde devient le W de world, ce qui nous donne une sorte d'effet miroir. Promis, le reste du podcast sera plus chill pour vos neurones. Maintenant, il fallait une équipe pour gérer plusieurs choses, dont une personne pour les visas depuis la Suisse, durant que nous, nous étions en train de braver les éléments lors de nos marches à l'étranger. Une autre personne pour nous informer des potentielles choses auxquelles faire attention une fois arrivé dans un nouveau pays. Bah oui, on n'avait pas de connexion en dehors des quelques Wifi que nous trouvions sur la route et dans certains endroits. Une autre personne... pour gérer nos réseaux sociaux, encore une autre personne pour gérer les photos et sélectionner ces dernières lorsque on lui envoyait, et une dernière pour traduire nos textes en anglais, ce qui nous donnait une équipe de 5 personnes, de 4 femmes et un homme. Bien, bien, bien, il me semble que ça commence à ressembler à quelque chose. Maintenant qu'on a en plus demandé à une graphiste pro de nous réaliser un logo, que nous finirons par mettre sur tous nos goodies, ces derniers nous les vendrons lors de nos conférences avant notre départ, d'ailleurs ces conférences c'était pour expliquer aux gens ce que nous allions faire, et motive les sponsors à nous suivre dans cette aventure. D'ailleurs, parlons-en des sponsors. C'est pas moins de 7 entreprises qui nous avaient sponsorisés, dont une internationale et une qui est devenue mon sponsor permanent et qui me suit encore actuellement dans toutes mes folles aventures, qui est nul autre que le Wellness Center, que je remercie ici chaleureusement pour l'aide qu'il m'apporte dans mes entraînements. Mais pas que, nous avons aussi eu des dons, donnés par de généreuses personnes qui, attirées par nos futures aventures et ce, à même titre que nos sponsors, c'est-à-dire nos futures actions humanitaires et de protection de l'environnement, le tout dans une notion de dépassement de soi permanente, puisqu'il faut le dire, nous allions partir à la dure. Et puis, il y a eu aussi cette personne, c'était un donateur un peu spécial. Je vous explique. Une fois, on nous a appelé pour nous dire qu'il avait appris qu'il nous manquait de l'argent. Et ce, deux mois avant le départ. Oui, deux mois avant le départ. Et que cette personne avait peut-être une solution pour nous. Nous sommes donc retrouvés dans un bar, je lui ai dit la somme qu'il nous manquait, qui n'était, croyez-moi, pas négligeable. pour notre voyage et sans rien demander de plus, la personne me dit que l'argent sera sur notre compte dans 3 jours. Mais en toute honnêteté, j'avais du mal à y croire. Une telle somme pour moi ne pouvait pas être là sur notre compte comme promis précédemment. Mais vous voulez savoir la meilleure ? L'argent était sur le compte dans sa totalité au bout de seulement 2 jours. Alors ça m'a un petit peu rabattu le caquet si je puis dire. Et puis par la suite, bien entendu, j'ai envoyé une lettre pour inviter cette personne lors de notre dernière conférence, avant de partir. Mais la personne a refusé en me répondant, je cite Tu sais, dans la vie, on m'a beaucoup donné, et aujourd'hui, il est temps que j'en redonne un peu. » Fin de citation. En tout cas, si tu écoutes ce podcast, encore merci à toi. Puisqu'on est dans les remerciements, je tiens aussi ici à remercier ma mère, car sans elle, tout aurait été bien plus compliqué tout au long de ce voyage et même bien avant. Il me semble que notre départ est proche maintenant. Il ne nous manque plus que notre équipement et la dernière grosse représentation publique que nous allons faire avant de partir. Nous nous rendrons donc chez un des sponsors de l'époque afin d'acheter notre matériel. et les quelques petites choses que nous ne trouverons pas chez notre sponsor, nous les trouverons sur internet. Puis nous trouvons une salle de 120 personnes pour notre première représentation. Nous faisons, contre toute attente, salle comble. Avec une entrée à 25 francs par personne, avec un repas sans boisson, c'était plus qu'honnête. Dont 10 francs pour le restaurateur et 15 francs pour notre projet de tour du monde à la dure. Je profite encore ici de remercier la boucherie Parat qui avait offert toute la viande durant cette soirée. Donc la boucherie Parat à Seigneux Léger. Promis, c'est le dernier sponsor que je remercie sur ce podcast. Mais vous savez les amis, quand on vous a tant donné que ce qu'on nous a donné lors de ce tour du monde, il est important. de remercier les gens et les entreprises qui vous ont aidé. Petite parenthèse fermée, la soirée est un franc succès. Donc, elle nous permet de mettre un peu de beurre dans les épinards avant la suite de notre périple. Et si vous voulez savoir ce qui est arrivé à la Mercedes décapotable, eh bien, je l'ai vendue, hein, à contre-cœur, bien évidemment. Je quitterai aussi mon ancien travail de commercial, et je retournerai vivre chez mes parents, du moins pour le peu de temps qu'il me reste à vivre dans mon pays. Puis, quelques semaines plus tard, vient le temps du grand départ, avec les au revoir douloureux à certains amis, mais surtout à la famille. J'ai encore très bien en mémoire mes deux tout petits frères de 3 ans, qui se sont jetés dans mes bras, et qui ne savaient pas encore bien parler, mais qui saisissaient déjà toute la gravité du moment présent. Voilà que l'aventure a à peine commencé, nous franchissons les portails de l'aéroport, ceux où personne sans billet ne peut s'y rendre, nous partirons les larmes aux yeux bien évidemment, mais avec le cœur plein d'amour, et c'est certainement ce qui est encore le plus dur dans ce genre de moment. Il est vrai que j'avais besoin de changements dans ma vie, mais pas que. Le sclisiase, il y a quelques années, n'aurait jamais osé espérer faire un tour du monde à la dure comme ça. Il se voyait plutôt dans un bel hôtel, dans des endroits grandioses. Mais après réflexion, à quoi bon partir aux quatre coins du monde si tu vis toujours dans des cadres similaires à travers les hôtels que tu choisis ou même certaines activités que tu vas faire toujours pareil aux quatre coins du monde ? Autant rester chez soi à ce prix-là, non ? Alors vous savez, quoi que vous fassiez dans la vie, il y aura toujours des mauvaises langues. Certains diront que je suis parti en vacances pendant deux ans. et d'autres iront jusqu'à dire que j'ai fait une sorte de tour du monde du pauvre. Mais en fin de compte, je suis tellement plus riche que ces personnes qui pensent ça. Déjà car j'ai agrandi ma zone de confort au maximum et bien plus que ne le feront probablement jamais. En partant de la sorte, en m'exposant aux dangers de la nature, en dormant dehors dans un hamac et en travaillant aux quatre coins du monde en tant que bénévole. Il ne faut donc pas oublier que les rares personnes qui n'avaient pas les capacités intellectuelles pour comprendre que ce n'était pas des vacances mais bel et bien une aventure. Eh bien, ne sont, malgré mes nombreuses invitations, jamais venus me voir tout au long de ce périple, qui m'a emmené dans des pays aussi divers et variés que la Russie, l'Inde, la Corée du Nord ou encore le Kazakhstan. Eh oui les amis, dormir dans un hamac seul dans une forêt au milieu de la Russie, ce n'est pas donné à tout le monde. Et surtout pas aux gens qui ont la critique facile. Je tiens donc à te dire encore ici que nous avions averti les sponsors que trois choses pourraient nous faire stopper ce tour du monde. Premièrement, un décès dans la famille proche. Deuxièmement, une guerre globale ou mondiale si vous préférez. Troisièmement, une pandémie. C'est donc au bout de 5 mois que je me suis retrouvé seul et que j'ai décidé de continuer le voyage afin de tenir ma parole. Même si j'avais tellement peur que je ne savais pas bien pourquoi je partais. Mais ce que je ne savais pas encore, c'est que j'allais vivre des aventures et des moments qui allaient me changer à jamais. Malheureusement, au bout de 18 mois, je devrais prendre le choix de stopper mon aventure en Nouvelle-Zélande à cause d'un décès d'un proche. Puis la question de repartir ne se posera plus puisque le Covid... finira par arriver. Je finirai donc ce voyage en Nouvelle-Zélande. Mon départ aura été une des meilleures choses qui me soient arrivées dans ma vie encore à l'heure actuelle. Car en fin de compte, je ne me suis jamais senti aussi léger mentalement qu'à cette période de ma vie, où j'avais l'entièreté de ma maison, il faut le dire, qui pesait seulement 25 kilos et qui tenait simplement sur mes deux épaules. J'aurais donc fait 18 mois de tour du monde, dont 13 mois seul à vivre plein d'aventures qui vous seront comptées dans les prochains épisodes de ce podcast. Voilà, c'est la fin de cet épisode. Si il t'a plu, alors n'hésite pas à interagir avec lui en le partageant ou toute autre action que vous pouvez faire depuis la plateforme où vous l'écoutez. Le prochain épisode parlera de la Corée du Nord et de ses nombreux mystères, mais je vous donnerai également les clés pour accéder à ce pays si fermé. Merci pour ton écoute et à bientôt.