Description
J'invite Valentine Zeller, facilitatrice en Activation de l'Energie Vitale appelé aussi innerdance : mon invitée nous partage son parcours de vie entre l'Asie, un passage au Mexique et son retour en France pour faire connaitre à un plus grand nombre cette pratique.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Bonjour à tous, je m'appelle Ariane, je suis thérapeute et hôte de ce podcast. Pour cette nouvelle édition d'Hypnose et Conversations Thérapeutiques, j'ai décidé d'explorer avec vous différentes voies et méthodes de compréhension et guérison de l'anxiété. Je vais donc à la rencontre de disciplines, de personnes, explorant au quotidien le lien entre le cerveau, le corps et l'esprit. Je propose des séances en visio et en présentiel pour vous aider à changer d'angle de vue, à poser un regard différent sur ce que vous nommez encore aujourd'hui blocage, problème et même symptôme. Pour en savoir plus, rejoignez-moi sur mon compte Instagram ariannehypnose. Bonjour à tous, j'ai convié Valentine pour nous présenter plus en détail une pratique encore méconnue en France, même parfois controversée, qui s'appelle l'activation d'énergie vitale ou encore Inner Dance. J'ai passé un très bon moment aux côtés de Valentine qui est très solaire. Plus que la présentation de son approche de cette pratique, vous découvrirez encore une fois un parcours de vie qui j'espère en tout cas pourra inspirer certains d'entre vous. Une seule façon pour moi de savoir si vous appréciez cet épisode, ce podcast, c'est de vous abonner ou de me laisser un avis, ce qui me ferait extrêmement plaisir. Et puis en plus, ça me permettrait de gagner en visibilité. Je vous remercie et puis je vous souhaite une très très bonne écoute. Bonjour Valentine, merci d'avoir accepté mon invitation, je suis ravie de t'accueillir sur mon podcast. Une de tes vidéos postées sur ton compte Instagram m'a inspirée et je souhaite la partager à nos auditeurs. Tu dis, ça c'est mon CV, Vogue, Chanel, Lanvin, LVMH, L'Oréal, prise dans le tourbillon de la vie de l'entreprise, réunion, présentation, évaluation. Je courais après la performance, la réussite et la visibilité, mais plus je grimpais l'échelle du succès, plus le stress et l'anxiété me rongeaient. Je perdais le contact avec moi-même, insomnie, larmes, boule au ventre, mon corps me lâchait. Plus le temps pour le yoga, je renonçais à des dîners et des week-ends. En partageant mes souffrances, je réalise que ceux autour de moi souffrent aussi de stress, alors stop, je quitte mon CDI, je me lance. Je partage des pratiques simples mais parfois controversées pour réduire le stress et l'anxiété. Retrouver clarté mentale, créativité et la productivité et surtout redécouvrir la beauté de la vie. Tu es donc aujourd'hui facilitatrice en activation de l'énergie vitale qu'on appelle aussi Inner Dance. Avant de nous expliquer plus en détail cette pratique, est-ce que tu peux revenir sur ton parcours et cette période de vie ?
Bien sûr, d'abord bonjour Ariane, merci de m'inviter à ton micro aujourd'hui, je suis ravie. Et alors, commencer par revenir sur mon parcours, j'ai eu l'opportunité à travers mes études de être beaucoup à l'étranger, aux Etats-Unis, terminer mes études en Chine. J'ai commencé effectivement à travailler après une école de commerce, j'ai commencé à travailler à Paris dans le secteur des cosmétiques. Puis au bout de deux ans, je commençais déjà à tourner un petit peu en rond. Et donc, je me suis dit, le goût de l'étranger pour y avoir beaucoup passé de temps pendant mes études me manquait. Donc, je démissionne de ce premier job où ça faisait deux ans. Je démissionne et je me dis, je pars à Hong Kong, je vais trouver un boulot. Quoi qu'il arrive, je ne suis plus heureuse ici ou en tout cas, je ne suis plus stimulée suffisamment dans cette première expérience. Et donc, je démissionne et je me dis, je pars. 3-4 mois à Hong Kong pour trouver un boulot. Si je trouve tant mieux, sinon je reviendrai.
Donc tu pars là-bas sans rien ?
Je pars là-bas sans rien. Quand même. Je pars là-bas sans rien. Finalement, entre cette période où je démissionne les préparatifs du départ, je postule à fond. Donc je postule et je trouve un emploi à Hong Kong. Et donc voilà, finalement je pars à Hong Kong avec cet emploi déjà trouvé, où je travaille également dans un grand groupe, t'en as cité quelques-uns, et voilà, j'adore la vie là-bas.
Tu connais ?
Je ne connaissais pas Hong Kong, j'avais vécu à Shanghai pendant mes études, j'avais fait un an dans le nord de Shanghai. Et donc j'avais passé juste quelques jours chez un ami et je trouvais pas mal de similitudes dans le côté dynamique de la ville. comme j'avais vécu à New York pendant deux ans. Et donc, j'avais trouvé à Hong Kong un peu ce côté, une ville très dynamique. On vit, on est en extérieur, on fait beaucoup d'activités outdoor, on peut faire du bateau. Enfin voilà, ça remplissait finalement aussi toutes ces activités où j'étais toujours, j'en reparlerai peut-être après, mais cette quête toujours de découvrir des nouvelles expériences, faire des nouvelles activités, se divertir et trouver des distractions. Donc, je passe deux ans à Hong Kong. Et après deux ans, je décide de suivre mon copain qui s'était installé à Shanghai pour le boulot et donc de partir à Shanghai. Donc encore une fois, pareil, me voilà en train de démissionner. L'amour avant tout et je décide de le suivre là-bas. Et je trouve également un nouveau boulot dans le même groupe. À l'époque, je travaillais chez LVMH et donc je pars à Shanghai. Et voilà, le visa est un peu long. Il y a quand même des complications. Ce n'est pas évident de trouver un boulot à Shanghai. Je finis par rejoindre Sephora et je m'installe du coup. Je passe un an à Shanghai et là, au bout de deux mois, trois mois, le Covid arrive. Donc voilà, j'étais en plein dans le Covid quand c'est arrivé en Chine. Et également, mon couple commence à battre de l'aile. On commence à se questionner. Je commence moi aussi à être... de perdre un peu cette énergie de vie, ce côté solaire. Je le sentais, je commençais à être souvent triste, souvent peinée, souvent à partager ma tristesse avec lui.
Je pense que c'est lié au Covid et au fait que vous vous soyez peut-être retrouvés confinés ensemble. Ou est-ce que c'était déjà présent avant ?
C'était déjà présent avant. C'était déjà présent avant parce que nous, finalement, le Covid qu'on a vécu en Chine n'était pas aussi strict. que ce que vous avez pu vivre en Europe au début. À l'époque, il n'y avait pas encore de confinement en Chine. Et voilà, c'était juste très contrôlé. Mais on avait encore une certaine liberté. On était partis en plus voyager. On avait voyagé un petit peu plus. Donc non, j'avais encore cette vie avec une certaine liberté. Mais ça battait déjà de l'aile depuis un petit moment. On avait essayé de... Il y avait déjà eu une petite séparation. On a essayé de remettre le couvert. Et voilà, c'était vraiment la fin de cette relation. que moi, je ne voulais pas accepter et voir, puisque je venais de m'installer à Shanghai. Je venais de commencer pour lui. Enfin, pour lui, en tout cas, c'était une décision à deux. Et surtout, je venais de commencer un nouveau boulot. Pour moi, c'était un échec, si jamais je devais déjà... Parce que si j'imaginais la séparation, j'imaginais forcément un retour en Europe, parce que ce projet d'installation à Shanghai était son projet entrepreneurial et pas le mien. Donc voilà, et donc finalement, après six mois, on se sépare. Et moi, je prends donc la décision de rentrer en Europe. Ce n'est pas si simple que ça, puisqu'en Europe, vous êtes en plein confinement. Il n'y a aucun vol. Tous les vols sont affrétés pour des masques. Et donc là, pendant, je reste quasiment six mois à Shanghai, où on décide de se séparer. Mais je suis en attente de trouver un vol de rentrée, que ce soit le bon moment pour moi, encore une fois, de démissionner.
Donc ça veut dire que vous vivez encore ensemble à cette période-là ?
Oui, on vivait encore ensemble. Mais vous êtes séparés ? Oui.
Et toi, tu n'attends qu'une seule chose, c'est de prendre un avion pour rentrer.
Horrible ! Exactement. Exactement. Donc oui, c'était une période assez... complexe, qui a été finalement, avec du recul, je pourrais revenir dessus, mais moi, en tout cas, qui m'a... Au moins, on a pu partir. Au début, c'était vraiment dans des reproches et quelque chose de triste et beaucoup de colère et d'agressivité. Et finalement, avec le temps, ça a permis aussi d'apaiser les choses et de partir, sachant que je savais que, bon, lui, il allait rester en Asie, moi, rentrer en Europe, de pouvoir vivre. avoir discuté, mettre des mots dessus et apaiser en tout cas cette colère que j'avais en moi, où j'avais plein de questionnements et cette peur du rejet. J'avais vraiment, cette séparation m'a vraiment fait ressortir toutes les peurs que je pouvais avoir, notamment la peur de l'abandon, d'être mise de côté, d'être rejetée, d'être seule. Et je voyais un retour en France comme vraiment une montagne. Je me disais, un déménagement, comment je vais faire ça ? Comment je vais pouvoir démissionner ? Je ne vais jamais retrouver de boulot. J'imaginais le pire. J'imaginais toutes les choses les plus extrêmes. Et me voilà du coup rentrée en France, où je fais un petit break de six mois pour me remettre d'aplomb. On pourra revenir dessus, puisque c'est une période importante, où je pars voyager seule pour la première fois. et une période de six mois de break, et après ces six mois de break, je reprends un nouveau emploi, dans encore une fois un grand groupe, dans les cosmétiques, et voilà, et donc ça c'était il y a trois ans, et là de nouveau je replonge dans cette vie à mille à l'heure, où des horaires de travail qui sont intenses, une charge mentale qui est élevée, puisque... Effectivement, il y a beaucoup d'attentes. J'étais sur une marque qui était une des plus grandes marques du groupe, donc il y avait beaucoup d'attentes. Et aussi une insécurité psychologique. Quand je parle d'insécurité psychologique, moi j'avais vraiment certaines angoisses de comment je vais pouvoir... partager cette présentation en public. Je ne suis pas à la hauteur, je ne suis pas assez bien, ça ne va pas être suffisant. J'avais vraiment peur de dire, là, en fait, je n'ai pas compris dans quelle orientation il faut le prendre. Je ne me sentais pas, en tout cas, à la hauteur. Encore une fois, c'était, je pense, une vraie perte de confiance en moi aussi en étant dans ces grands groupes.
Pourtant, ça t'a amenée aussi pour arriver dans ces entreprises et à ces postes-là. Il fallait quand même être à un certain niveau. Donc, malgré tous tes échelons, justement, et toutes tes expériences, tu n'avais jamais réussi à être confiante ?
Oui, je pense que c'était vraiment, pour le coup, un manque de confiance en moi que j'ai eu à la fois dans ma relation et à la fois dans le milieu professionnel où je me disais que je n'étais jamais suffisamment à la hauteur pour avoir ce poste, pour pouvoir évoluer. Mais je pense que j'étais très bonne en entretien aussi. J'étais très bonne en entretien et j'arrivais très bien à me vendre. Et finalement, mon CV faisait que j'avais des beaux noms, j'avais des beaux pays, des belles destinations. Et oui, au final, maintenant que tu me poses la question, j'en suis très fière et c'est un super parcours. Et j'avais les capacités complètement, mais je n'arrivais pas à me l'admettre. Donc vraiment une vraie perte de confiance. Depuis cette séparation, il y a eu une perte de confiance que j'ai regagnée et énormément travaillée dessus ces dernières années. Et voilà, à travers ces trois dernières années, on a été vraiment un déclic parce que... Je commençais à avoir des douleurs, de l'eczéma, du stress, cette boule au niveau du plexus ici tout le temps. Le matin, je me réveillais à 5-6 heures et mon cerveau se mettait en route avec ma to-do list. J'imaginais mes présentations PowerPoint en disant Ah là, il faut que je fasse des corrections J'avais des managers où on est beaucoup en autonomie, c'était chez L'Oréal, beaucoup en autonomie, ce qui est très bien. Mais en même temps, parfois des managers peu voire pas présents. Et on est beaucoup à faire et défaire. Donc voilà. Et puis finalement, dans ces grands groupes, ce qui aussi stimule est le fait que les gens sont très bons, qu'on est entouré de gens qui sont performants, mais qu'on est dans une quête de la performance, c'est jamais assez. Et quand on a un bon résultat, quand on a une... Comment dire ?
Un succès.
Un succès. Il faut aller un petit peu plus loin. Il faut aller un peu plus vite. Et des meilleurs résultats. Donc, il y avait vraiment cette quête de la performance. Et surtout, moi, j'ai pris conscience que toutes ces entreprises dans lesquelles j'ai été et tous ces postes auxquels j'ai été, finalement, le sentiment de plus... Le faire pour le regard que je portais aux yeux des autres, l'image que je pouvais avoir à l'extérieur, au regard de ma famille, de mes proches, que la fierté moi-même d'être à ce poste, dans cette entreprise et dans ce pays.
Mais est-ce que ce n'est pas aussi ce qu'on nous a vendu aussi pendant des années, à avoir ce type de poste dans de grands groupes qui sont effectivement prestigieux et se rendre compte qu'il y a une énorme différence avec le quotidien, justement, comme tu l'expliques. Le quotidien, c'est quand même beaucoup de stress, beaucoup de représentation. Et finalement, je crois que tu le dis à un moment dans une de tes vidéos, tu as l'impression de te perdre, en fait.
Complètement. Moi, j'ai vécu dans un schéma familial. ou effectivement assez cartésien, où il faut faire des belles études, il fallait faire S, il fallait faire une prépa, il fallait après faire une école de commerce assez reconnue, et puis après ça, il fallait avoir des beaux noms, et voilà, il gagnait bien sa vie, avoir de la sécurité, et tout ça ferait qu'on serait heureux et qu'on aurait... La réussite. Que ça serait la réussite, que ça serait un signe de réussite. Donc oui, j'ai été dans ce schéma-là. Et maintenant, c'est assez récent, mais il y a à peine 3-4 mois, j'ai décidé de quitter le milieu du salariat. Parce qu'effectivement, face au stress, à l'anxiété et surtout à... envie d'aller faire quelque chose ailleurs. Et ce n'est pas toujours évident. Je pense qu'il y a beaucoup de gens qui veulent quitter le milieu de l'entreprise. Mais pour faire quoi ? C'est toujours le questionnement, pour faire quoi ? Et voilà. Et donc, moi, c'est vrai que j'ai eu la chance depuis un an et demi, en parallèle de mon emploi, de mon poste, de commencer à proposer ces sessions d'activation de l'énergie vitale. Et voilà. Et donc... Cette dernière année, en tout cas, m'a confortée dans le fait que ça peut devenir mon métier, mais il y a trois ans, je n'imaginais pas que ça puisse être un métier, en fait. Je n'imaginais même pas que ça puisse être un métier.
Mais de là à avoir le déclic de poser ta démission, c'est parce que tu as réussi justement à prendre confiance dans l'autre activité finalement que tu avais, ou est-ce que tu as eu un moment où tu t'es dit, par exemple, je ne sais pas, j'imagine une journée où tu arrives au travail et tu te dis non mais là ce n'est pas possible, je suis au bout, tu vois, ton corps qui t'alerte, ou est-ce que ça a vraiment en fait été tout un process ?
Ça a été un process, mais surtout fin d'année. J'ai eu une fin d'année qui a été très stressante. Je rentrais le soir parfois en pleurs au téléphone avec mon père. Vraiment, c'est des insomnies où j'étais stressée. Je n'arrivais plus à aller à mon cours de yoga à 19h30. J'ai à deux reprises refusé des week-ends parce que je terminais trop tard le vendredi, donc je ne pouvais pas aller rejoindre. Il y avait quand même ça qui était très présent. Et j'ai fait une coupure où je suis partie voyager seule pendant 10 jours, juste au mois d'octobre dernier au Mexique. Et là, j'ai coupé toute notification, mon WhatsApp, les mails. C'est qu'aussi, on a tellement aujourd'hui d'outils sur lesquels on est sollicité, que ce soit Teams, les emails, WhatsApp. Voilà, donc j'ai coupé toutes ces notifications. Et c'est là que j'ai eu vraiment une prise de conscience où j'avais énormément aussi... J'étais tout le temps malade. Je tombais malade à répétition. Et là, vraiment, où je commence maintenant à écouter plus mon corps, chose que je ne faisais pas avant. Et là, je me suis dit, c'est étrange. Moi qui ne suis jamais malade, pourquoi là je suis malade à répétition, un rhume ? Après, j'ai mal à la gorge. Après, je vais avoir un... Tous les mois, j'étais malade. Et donc voilà, il y a un peu mon corps qui m'a parlé, ce break. Et je suis rentrée de ce break et je me suis dit... Valentine, ça fait un an, un an et demi que tu vivotes en proposant ces séances à tes amis, à tes amis, aux amis de tes amis, bouche à oreille, la famille. Et je sentais qu'il y avait une appétence, que les gens sont de plus en plus à l'écoute pour ces pratiques où on revient à l'être, où on s'écoute un petit peu plus, où on est moins dans le faire, l'activité, l'atteinte d'un objectif. Juste venir passer deux heures allongées au sol et venir écouter ce qui se passe à l'intérieur de nous. Et là, je me suis dit, OK. lance-toi un petit peu plus sur Instagram. C'est là aussi où j'ai commencé à lancer mon compte Instagram professionnel Innerdance Valentine. Et j'ai commencé à poster un petit peu plus de vidéos, à expliquer un peu plus ce que je faisais, parce que, évidemment, c'est aussi ma carte de visite. Et voilà. Donc ça, ça a été aussi un déclic où je suis rentrée de ce voyage en commençant à avoir dans ma tête une idée de me dire ça peut devenir ton emploi à plein temps,
en fait. Et pour revenir justement sur cette pratique que tu appelles, si je ne me trompe pas, activation d'énergie vitale et qu'on peut appeler aussi inner dance. Alors on va revenir dessus, je vais te poser des questions. Et j'aimerais bien aussi que tu reviennes sur une autre période dont tu as parlé tout à l'heure, qui est ce fameux voyage au Mexique suite à ta séparation. Moi j'aime l'idée que le couple c'est un recrutement inconscient entre deux personnes. et que notre partenaire va finalement réveiller nos blessures. Donc finalement, la relation va nous permettre de révéler le meilleur comme le pire. Et si on arrive à dépasser cette blessure, on reste ensemble et puis on construit. Puis si on n'y arrive pas, la séparation arrive. J'aime bien dire qu'une séparation, il ne faut pas minimiser les répercussions d'un tel événement. ça peut être très violent, ça peut être très très difficile à vivre et à traverser, et c'est ce qui semble être ton cas en tout cas. J'aimerais bien que tu me dises aujourd'hui comment tu vois cette séparation, puisque maintenant ça fait trois ans si je ne me trompe pas, ce que ça t'a permis de comprendre déjà en toi, chez toi, et qu'est-ce qui s'est passé au Mexique ?
Effectivement, cette séparation, ça a été pour moi la première grosse difficulté. et qui arrivait dans ma vie. Et encore une fois, je l'ai beaucoup minimisé, mais j'avais du mal à mettre des mots dessus. Mais oui, ça a été un... Je suis rentrée en France après cette séparation et malgré le fait d'être entourée de sa famille, de ses amis, d'être avec nos proches, de pouvoir même voyager, j'avais prévu des vacances avec des amis, je sentais ma flamme, elle était éteinte, je n'avais plus cette joie de vivre, je n'avais plus ce côté solaire qui m'animait, toutes ces passions, ces voyages, ce goût pour l'aventure, je l'avais vraiment perdue. Et donc, effectivement, je me suis, un petit peu dans cette relation, je me suis perdue. C'était un peu finalement la perte de moi-même où je me suis oubliée. Je ne faisais plus des choses pour moi, mais je faisais des choses pour le couple ou en tout cas des choses pour qu'à ses yeux, je puisse être une bonne personne, je puisse être plus aimée, que je puisse être plus appréciée. Oui, il y avait vraiment cette quête de... de faire des choses pour le couple et pas pour moi. Et à cette séparation, j'avais vraiment perdu goût, plaisir. Donc, j'ai eu beaucoup de mal à mettre des mots. Mais récemment, j'ai lu un article où on parlait de dépression. Et je pense qu'il y a une dépression, en tout cas, affective, où j'avais en tout cas mes... Quand on est face à la peur de la solitude, la manière de combler cette peur, c'est d'être dépendante. Donc moi, j'avais vraiment une forte dépendante affective et émotionnelle. Et donc effectivement, quand on enlève cette part de moi qui était à ma moitié, j'avais tout qui s'effondrait. Et comme j'expliquais tout à l'heure, j'ai perdu, je pense, confiance en moi. J'ai perdu, je n'avais plus envie de plaisir, plus envie de rien faire, plus de goût à la vie. Et en même temps... Je me souviens une fois, ma mère m'avait dit au téléphone, Valentine, cette lumière, tu l'as à l'intérieur de toi. Tu la vois pas, elle est éteinte, mais cette lumière, je sais que tu l'as. Donc, essaye de lui faire de la place, de revenir à toi. Et donc, finalement, cette séparation, aujourd'hui, je le vois comme la pire chose et la meilleure chose qui me soit arrivée. Ça a été effectivement une première grande étape. Pour moi, il n'y a pas d'âge pour avoir des difficultés et des étapes, et il n'y a pas d'événement particulier. Moi, en tout cas, c'était aux alentours de 30 ans. Et cette séparation qui m'a fait prendre conscience qu'il fallait s'aimer soi-même, que je devais m'aimer moi-même avant de pouvoir aimer quelqu'un. Et qu'au final, aujourd'hui, j'ai pris conscience que j'étais pas heureuse pour lui, j'étais pas heureuse pour le bonheur qu'il pouvait avoir, ce côté il est heureux parce qu'il va passer un week-end avec des copains, bah moi je le voyais, bah non tu m'abandonnes, tu me laisses seule pendant un week-end donc voilà, il y a eu plein de prises de conscience comme ça, que lui essayait aussi parfois de me parler, donc je pense qu'il a aussi d'un certain côté essayé de me parler de certains sujets de temps en temps mais que je voulais pas voir parce que ce caractère, mais non, je suis très indépendante je sais m'aimer seule je sais être bien seule Mais voilà, il y a une différence d'être seule un week-end ou quelques jours et vraiment s'aimer soi-même et être bien avec vraiment qui on est réellement à l'intérieur de soi. Et donc voilà, cette séparation m'a effectivement amenée au Mexique, ou en tout cas ce break de six mois dont je parlais. Et notamment le Mexique, ça a été mon premier voyage toute seule où je suis partie un petit peu... à la redécouverte de qui j'étais.
Et quand tu arrives au Mexique, tu es fatiguée, épuisée, hyper triste, ou tu commences déjà un peu à aller mieux ?
Je suis, en fait, je rentre en France et tout de suite, mon cerveau, je rentre en France, il faut que je trouve un boulot. Je suis au chômage, voire même pas au chômage parce que j'étais à l'étranger, mais donc, premier réflexe, je passe des entretiens. Et en fait, j'étais toujours dans la machine. Séparation, sortir de cette séparation, il faut que je trouve un boulot. je me mets à poser des entretiens, et là, c'était période Covid. Donc, je sens et je reprends un petit peu quand même confiance sur mon profil, parce que je sens que mon profil plaît, qu'il est attractif, que les RH me disent, ah, tu as un profil intéressant, mais coupe budgétaire, c'est le Covid, on reviendra vers toi. Et donc là, moi, je me dis, je m'écoute un petit peu, et je me dis, Valentine, physiquement et mentalement, tu n'es pas prête, là, à retourner à un boulot. Donc, prends du temps pour toi. C'est une période calme Covid. Donc voilà, et c'est là où je décide de partir d'abord en Espagne faire ma première retraite de yoga. Ça faisait déjà 5-6 ans que je pratiquais le yoga, mais je n'avais jamais fait de retraite. Et cette retraite a vraiment été un clé, un élément déclencheur pour moi, pour commencer à réallumer cette flamme dont je parlais. Et les retraites, c'est fort pour ça. Finalement, on te donne des clés. Et donc j'ai fait cette retraite et puis après je suis partie au Mexique. Et donc là je suis partie seule, une retraite on est toujours accompagnée, donc je me sentais aussi avec un entourage et des gens avec qui parler. Et donc je pars au Mexique, retrouvée au début en amie pour deux semaines et finalement ces deux semaines se sont transformées en deux mois. Et voilà, c'est vrai que moi j'avais toujours beaucoup voyagé, mais toujours accompagnée de quelqu'un, d'amis ou de la famille ou même de mon... mon petit copain. Et donc, là, j'étais vraiment, je pense, dans ce voyage à la recherche de toute expérience, aventure, qui pouvait sortir de mon schéma traditionnel, de ce schéma de pensée traditionnel. J'avais envie d'ouvrir, un petit peu comme on ouvre la porte, comme on ouvre les volets, et d'explorer cet éventail des possibilités, des expériences aujourd'hui qui s'offrent à nous. Et donc, c'est là où j'ai découvert que, l'activation de l'énergie vitale, l'inner dance, à l'époque où j'étais du coup au Mexique, à Touloume exactement. et ma première session a été très puissante et voilà je me suis retrouvée par hasard un ami de la veille rencontré la veille me propose cette séance d'activation de l'énergie vitale à l'époque j'ai découvert ça s'appelait le CAP on pourra revenir dessus et voilà première pratique assez intense donc c'est un ami qui te dit demain je vais à tel endroit,
est-ce que ça te dit de venir avec moi et toi tu sais pas du tout à quoi t'attendre Mais de toute façon, tu es au Mexique et tu te dis, je m'ouvre à de nouvelles possibilités parce qu'il y a quelque chose qui est en train de changer.
Complètement. J'avais le temps, je commençais à reprendre quand même cette énergie, je commençais à écouter beaucoup de podcasts, à écouter beaucoup de vidéos YouTube sur la positivité, sur la manifestation. J'avais aussi ce côté, comme j'expliquais tout à l'heure, j'avais tendance à voir que noir. Oui, parce qu'en fait, dans cette descente un petit peu aux enfers, où je perds confiance en moi, je me sépare, je dois rentrer en Europe, en France, alors que ce n'est pas vraiment mon choix. Moi, j'aurais adoré rester en Asie. Et donc, un déménagement, je voyais tout, tout était compliqué. Et donc là, je commence progressivement à me dire que la vie, elle peut être, si on lâche prise, je pense que je suis une personne aussi dans ces blessures que j'ai, c'est une manière de contrôler. Je suis très contrôlante dans ce que je peux faire avec moi, avec mon entourage, avec mes proches aussi, de ce côté perfectionniste dans le contrôle. Et donc, progressivement, je me retrouve au Mexique un petit peu sans avoir organisé rien. Moi, un voyage, j'ai beaucoup voyagé, mais j'ai toujours organisé mes voyages. On va aller dormir là, on va passer trois jours là. Tout était contrôlé. La première fois que je ne sais pas où je vais dormir dans trois jours. et voilà ça doit te faire un bien fou déjà ouais ça me fait un bien fou et aussi de voyager sans découvrir et avoir un objectif précis, moi j'ai toujours voyagé en me disant je pars 10 jours, on va voyager ça, on va découvrir cette culture, ce paysage limite je connaissais déjà le paysage avant même d'y être allée et donc là j'étais plutôt, je me laisse porter par les découvertes, les expériences les rencontres Et effectivement, je rencontre cette personne qui est aujourd'hui un ami, la veille à une soirée, et le lendemain, il m'envoie un petit texto. Val, il me reste une place pour cette séance, c'est une pratique énergétique. Ça te dit ? Oui, ça me dit. Je dis ok, je me lance dans l'aventure. Il me dit juste, il y a une petite chose, ne mange pas trois heures avant, il faut être à jeun, ne pas être en digestion. Et voilà, donc je me prépare bien, je ne mange pas avant. Je me fais deux heures de yoga avant, donc j'arrive à cette séance en pleine capacité de pouvoir m'abandonner et m'ouvrir à cette expérience. C'est une expérience énergétique, donc évidemment la première chose c'est de s'ouvrir, d'avoir un esprit ouvert, un cœur ouvert, et de la curiosité et de s'abandonner pleinement à l'expérience. Chose que je fais, puisque je suis aussi à ce moment-là une espèce de quête de moi-même. à me redécouvrir et à comprendre pourquoi je suis aussi peinée et triste pour une séparation, sans minimiser la séparation. Et cette séance est très puissante, puisque mon corps rentre dans un état de transconsciente. Vraiment, mon corps se met à trembler, à vibrer des spasmes assez forts, où mes bras se mettent à bouger de manière involontaire, mes mains tapées au sol. et j'étais même dans un début d'état de tétanie l'état de tétanie c'est ses mains un petit peu en passe de crabe la bouche qui est un petit peu paralysée ses fourmillements tout autour du visage et donc là je suis assez surprise, voire même un peu chamboulée parce que je ne comprends pas ce qui se passe.
Je ne contrôle plus.
Non, là, je ne contrôle plus. Et surtout, je ressens vraiment cette énergie me traverser de la pointe des orteils au sommet du crâne. Je sens vraiment des déblocages, mais des déblocages qui sont difficiles. Ça a été une session qui n'a pas été agréable. Physiquement. physiquement pas agréable, très peu d'émotion Mais physiquement, tout mon côté droit, paralysé, qui tapait. Et vraiment, ce sentiment que tout à l'intérieur de moi, ça bouge, ça vibre. J'ai des frissons. J'ai à la fois... Je suis au Mexique où il fait très chaud. Et en même temps, j'ai des frissons. Donc voilà, cette séance a été assez troublante.
Et tu n'as pas eu peur, justement. Et tu ne t'es pas dit, mais il m'en est où ?
Alors, dans ces séances-là, ce qui rassure, c'est qu'il y a un cadre. Il y a toujours un cadre. Au début, on pose un cadre. On nous explique tout. tout ce qui peut se passer. Et donc tout ce que j'ai ressenti, on me l'avait partagé au début. On m'avait dit, c'est possible que tu ressentes ça, que tu sois comme ça, que tu aies des mouvements involontaires, que tu aies un mini état de tétanie, voilà. Donc finalement, j'étais en confiance. Je faisais confiance à la personne qui était facilitatrice, qui partageait la séance. Et surtout, je me faisais confiance à moi, en fait, à moi et à mon propre processus, que c'est avant tout un processus personnel. Chaque expérience va être différente et chaque personne dans la séance a vécu une expérience différente. Donc, non, je me suis fait confiance et j'ai fait confiance au processus. Et voilà, je sais qu'on ne reste pas bloqué, a priori, dans ces états-là. et voilà le début de cette découverte de cette belle pratique et tu ressors de cette séance,
qu'est-ce que tu te dis qu'est-ce que tu partages à ton ami est-ce que ça te donne envie d'en refaire une autre,
t'es dans quel état même les jours qui déloignent te suivent je ressors de là en ayant beaucoup de mal à mettre des mots parce que je ressors vraiment dans cet état très cotonneux ou un peu défasé ou vraiment un peu de temps Vraiment un peu de temps, j'ai besoin de revenir à mon ancrage. Je me souviens, après, je n'avais pas mangé, je m'étais bien préparée, donc je sens qu'il faut quand même que je mange quelque chose. Et à l'intérieur de moi, ça continue à vibrer. J'avais encore tous mes membres qui vibraient. Je sentais vraiment cette énergie à l'intérieur de moi. Et donc, je partage à mon ami quelque chose, mais je n'arrivais pas à mettre des mots dessus. Finalement, je lui dis, c'est étrange, très cartésienne dans ma description de ce que je partage. Oui, j'ai eu des mouvements involontaires, mon corps tremblait, vibrait. Mais j'avais beaucoup de mal et j'ai eu pendant très longtemps beaucoup de mal à mettre des mots sur vraiment ce que cette pratique avec le temps m'a apporté. Mais suite à ça, aujourd'hui j'arrive à mettre des mots, suite à ça, je sens un alignement, vraiment un alignement où je suis au bon endroit, au bon moment. À ce moment-là de ma vie, du coup, je commence, ça faisait déjà deux, trois semaines que j'étais au Mexique et je commence... Justement, une entreprise me recontacte pour passer un premier entretien. Et c'est là où je repars aussi, où je me dis, bon, ben voilà, il fallait quand même que je reprenne un boulot. Et donc, je commence à repartir dans une chaîne d'entretien, tout ça à distance avec le Covid. Et à ce moment-là, je sentais qu'il y avait des vraies manifestations. J'étais magnétique. J'étais vraiment... J'attirais à moi les bonnes personnes, les bons projets, les bons endroits. J'étais vraiment là, à l'endroit où il fallait que je sois.
Donc tu penses que c'est lié à ce travail qui a été fait avec cette activation ?
En tout cas, oui. Et moi, ce travail de lâcher prise en complément, je pense que ça m'a énormément aidée à lâcher prise, vraiment à lâcher ce côté contrôlant que je peux avoir. Et alors là, j'ai fait une séance ici, mais après, il y a eu mon retour en France, où j'ai continué à pratiquer. Je continuais à pratiquer une fois par mois. J'ai commencé après à trouver une facilitatrice à Paris. Et donc, quasiment une fois par mois ou une fois tous les deux mois. Et voire parfois plus, parce que j'ai fait aussi des retraites immersives d'activation de l'énergie vitale, où là, on pratiquait deux fois par jour. Donc voilà, pendant deux ans, j'ai continué à être participante et à recevoir ces... En tout cas, à être en contact avec cette énergie. Et de plus en plus... à ressentir les bienfaits qu'elle peut avoir. Et en tout cas, les bienfaits, on pourra y revenir après. Mais ce sentiment de bien-être global, en fait, vraiment de lâcher prise, de plus se reconnecter à moi, mon cœur, mes projets, et surtout cette reprise de confiance. J'en parlais tout à l'heure, où j'avais vraiment eu une perte de confiance en moi. Et là, de commencer progressivement à reprendre confiance que j'ai des projets, ils sont pour moi, que j'ai... juste cette lumière, vraiment cette énergie qu'on a à l'intérieur de nous, ce côté solaire que je pense que je pouvais avoir, qui reprend, qui commence à rebrier à l'intérieur.
Et tu penses que finalement, avant, tu mettais beaucoup de choses dans l'extérieur. Et là, j'ai l'impression en t'entendant que c'est plus... Ok, j'ai bien fait les choses, je suis une très bonne élève, je contrôle bien. Mais maintenant, je vais faire les choses différemment et puis ça va venir de moi. Et j'ai l'impression que quand tu dis que tout... que t'es devenue magnétique parce que finalement ça venait de toi et plus de ce que pouvaient dire ou penser les autres et toi justement qui es plutôt cartésienne vis-à-vis de cette pratique qu'est-ce qui t'a tu vois, au fil de ces années de pratique, qu'est-ce qui a changé vraiment pour toi ? Quelles sont les prises de conscience, en tout cas, que tu as eues, qui sont en lien avec cette pratique ?
Oui. Après, ça a été énormément aussi de manière inconsciente. C'est ça que j'aime beaucoup avec cette pratique. C'est que finalement, on revient dans le corps et on n'est pas à pouvoir mettre des mots dessus et à trop intellectualiser, à être dans le mental. Donc finalement, ça a été aussi se lâcher prise de manière inconsciente et que c'est le corps qui faisait. Et que... Et effectivement, quand on laisse un petit peu plus d'espace au corps, ce n'est pas le cerveau qui dicte le corps ou l'esprit qui dicte le corps, c'est le corps qui envoie ses messages à l'esprit. Et c'est comme ça vraiment que je l'ai vécu, où finalement, en reprenant un petit peu confiance en moi et en étant de plus en plus, j'ai compris que mon chemin était différent peut-être de mes amis, de mes proches, et d'accepter aussi que ce chemin puisse être différent. C'est vrai que quand je rentrais de l'étranger en France et que mon cercle d'amis se mariaient, achetaient des maisons, un appartement, commençaient à avoir des enfants, et moi je me disais ok, ben moi je suis en retard, moi j'ai pas réussi, pourquoi moi je suis pas dans ce chemin-là en fait ? Et cette pratique m'a vraiment aidée à... retrouver qui j'étais et à accepter que mon chemin puisse être différent et que voilà c'était finalement le mariage, les enfants etc bien que ça arrivera peut-être plus tard c'est pas un but en soi et c'est pas un signe de réussite donc ouais ça a été vraiment de en tout cas de me réconforter et de m'apaiser avec ce schéma qui était très présent en moi de par mon entourage, vous allez me comparer aux autres. Aujourd'hui, je pense que j'ai plus ce côté, je vais me comparer, et ce côté aussi peut-être... Pas jalousie, mais j'ai envie d'avoir la même chose qu'elle. Je ne sais pas comment mettre des mots dessus.
Mais justement, je suis en train de me dire, est-ce que tu penses aussi vis-à-vis de ton entourage, qui est effectivement peut-être casé, propriétaire, ou avec le schéma classico-clatique, est-ce que tu penses que tu peux être aujourd'hui aussi une source d'inspiration pour eux ?
Oui, je pense. Je pense que je suis dans une famille où on ne parle pas beaucoup de ses émotions et donc on ne me le dit peut-être pas. Mais je pense qu'ils sont très fiers et très contents pour moi. Et aujourd'hui, dans ce schéma où je quitte un milieu qui est sécurité, la sécurité, une grande entreprise, un grand nom, un poste qui était super, et je me lance dans quelque chose de complètement différent, un projet entrepreneurial et une activité qui n'est pas connue, voire même controversée de temps en temps, je suis accompagnée. Et c'est ça qui est aussi super. Et donc, je pense que c'est aussi la façon à eux de me montrer qu'ils sont fiers et qu'ils m'encouragent là-dedans, c'est qu'ils m'accompagnent en tout cas.
Génial.
Oui.
Alors justement, on va parler un petit peu de cette pratique. Pourquoi on l'appelle déjà Innerdance ? Alors moi j'entends Innerdance et aussi activation d'énergie vitale. Est-ce que tu peux nous présenter justement ce que c'est ?
Bien sûr. Donc l'Innerdance c'est important, enfin pour moi c'est très important que je revienne dessus. C'est vraiment l'Innerdance, c'est les origines de la pratique. Aux origines c'est une personne, un philippin qui s'appelle Pai Villarezza qui a développé cette pratique, en tout cas formalisé cette pratique. en 2008. Lui, il a été pendant des années dans le milieu, le monde des médias, et il y a un moment, il a voulu aussi s'arrêter, dire stop, un petit peu comme moi, et de partir dans une quête intérieure qui l'a conduit pendant plusieurs années à aller faire une sorte de pèlerinage. dans une île au nord de Palaone. Et c'est là où il s'est nourri presque, c'est ce qu'il raconte, il y a beaucoup d'interviews de lui, qu'il s'est nourri presque que de noix de coco. Et cette détoxification alimentaire a vraiment bouleversé son champ vibratoire. Et il a vraiment ressenti cette vibration profonde de guérison s'éveiller en lui, ou vraiment son corps, comme si son corps dansait de lui-même. Et donc c'est pour ça que c'est important qu'on revienne là-dessus, parce que c'est vraiment de là que ça part. Et il s'est appris... Quand il a eu cette vibration interne, un petit peu ce que je parlais, cet état de trans à l'époque, bon, il ne savait pas mettre des mots dessus, mais il s'est également ensuite inspiré d'anciennes traditions aux Philippines qui sont appelées les Babylanes, qui sont une communauté de chamanes plutôt féminines, qui utilisaient l'énergie comme guérison. Et donc, progressivement, il a vraiment intégré cette énergie dans un processus d'éveil des consciences. Et c'est là qu'il a développé Liner Dance. Donc, il a commencé d'abord, lui, à pratiquer beaucoup dans ses villages à côté de chez lui, puis aux Philippines. Et à partir de 2011, il a commencé à former des gens, d'abord en Asie, puis de plus en plus en Europe. Et donc, c'est important pour moi de parler de ça, puisque cette pratique Liner Dance a ensuite, après, influencé d'autres pratiques dont on peut entendre aujourd'hui beaucoup en France. On entend parler du CAP pour Kundalini Activation Process, qui a été breveté par une personne formée par Pai, qui s'appelle Venant Wong, et également d'autres pratiques maintenant qu'on peut voir en France, activation de la Kundalini, activation de l'énergie vitale, et on peut aussi entendre parler de transconsciente. Donc voilà, toutes ces dénominations, c'est finalement un petit peu les ajouts d'anciens élèves qui ont voulu mettre l'accent plus sur la dimension énergétique, qu'il n'y avait pas forcément au début. Donc voilà, pour que ce soit clair pour tout le monde, l'inner dance n'est pas une danse au sens traditionnel du terme, bien qu'on me pose la question de temps en temps, mais plutôt c'est les mouvements de la conscience qui bougent à l'intérieur et qui laissent émerger des parts un petit peu de nous, de notre être, de notre intériorité.
Et pour le mot énergie vitale, pour que ce soit aussi... plus compréhensible. Qu'est-ce que tu entends par énergie vitale ? Qu'est-ce qu'on peut entendre, en tout cas, quand on dit activation d'énergie vitale ? Qu'est-ce que ça veut dire ?
Très bien. Alors, effectivement, une séance d'activation de l'énergie vitale, c'est une pratique énergétique d'éveil de notre propre énergie vitale. Et donc, quand on parle d'énergie vitale, on parle de prana. Le prana, c'est effectivement cette force de vie, cette énergie. que nous avons tous, qui est dans l'air que nous respirons, la nourriture que nous mangeons, mais également cette énergie qui se transforme dans notre corps. Quand on inspire de l'oxygène, ça va passer dans nos organes, ça va se transformer en énergie pour vivre, pour être en mouvement. Aujourd'hui, on a tous cette énergie de vie, on peut tous être réceptifs à l'énergie vitale. Pour certaines personnes, ça peut être plus subtil, d'autres plus puissant. Mais en tout cas, on a tous, puisqu'on est tous vivants, tu es vivant, tu as cette force de vie, ce prana. Et c'est quoi ? C'est vraiment ce flux énergétique qui va circuler en nous et qui va relier tous nos organes. Et elle est vraiment propre à chacun de nous et elle influence également nos émotions, elle influence notre santé, elle influence notre vitalité, elle influence notre bien-être, puisqu'elle est reliée à nos organes et donc elle influence effectivement beaucoup de choses dans notre vie. Et donc effectivement ces séances, c'est une invitation, c'est... de venir, l'objectif, si je peux dire, de ces séances, c'est de venir rebooster notre vitalité et rebooster un petit peu notre système immunitaire.
Et finalement, j'entends par inner dance, qui veut dire la même chose, on est d'accord, que activation d'énergie vitale, j'entends danse intérieure. Donc, c'est finalement notre propre énergie qui va se mettre en mouvement et donc on va danser avec elle, communiquer avec elle.
Complètement, complètement. C'est effectivement ça où quand ton énergie se... s'éveille, on parle vraiment d'éveil parce qu'elle est là, elle est présente, mais elle est souvent... C'est pour ça que je demande de venir sans avoir mangé, par exemple, trois heures avant une séance, pour ne pas être en digestion. Digérer demande beaucoup d'énergie. Donc aujourd'hui, notre énergie, elle est présente en nous, elle est... Mais c'est vraiment d'être aujourd'hui, de couper avec toute distraction, de couper avec le faire une activité et de revenir à l'être et de venir justement... écouter, être à l'écoute des sensations, des vibrations. Donc, pendant une séance, il peut se passer plein de choses. Mais peut-être avant juste que je parle des manifestations et des expériences qu'on peut avoir, c'est important que j'explique que... une séance est accompagnée d'une bande musicale. Et tout repose sur, effectivement, l'effet de résonance. Donc, une séance commence allongée au sol, les yeux fermés, les participants sont vraiment invités à rejoindre un état de confiance, de lâcher prise. Et je passe une bande musicale de une heure, un voyage sonore qui est conçu spécifiquement pour ces séances, pour guider les participants. dans un voyage intérieur, vraiment un voyage introspectif, où l'énergie peut s'éveiller par effet de résonance, qui va vraiment venir connecter le cœur, le corps et l'esprit, et amener cette forme de trance naturelle qui va favoriser une expansion de conscience. Et donc il y a vraiment le point important de ces pratiques, il y a effectivement le lâcher prise, de venir s'abandonner, et de ne pas avoir de crainte, de peur. mais évidemment il y a aussi la playlist, le voyage sonore, la musique qui va venir stimuler progressivement différentes ondes cérébrales et leurs états qui sont associés. Les états, pendant une même séance, on peut à la fois avoir un état de relaxation, des visualisations, une intuition qui se développe, la libération d'émotions, on peut avoir des tensions stockées dans le corps et avoir ces décharges un peu pour se libérer de ces tensions accumulées. Et donc vraiment c'est de venir ralentir les ondes. ordinaires, les ondes de la vigilance dans laquelle nous sommes la plupart du temps, et de basculer dans des ondes de plus basse fréquence pour passer dans un état de détente, de relaxation, voire même de méditation profonde, l'onde Theta, l'onde dans laquelle on est quand on rêve, et de rejoindre cet état entre l'éveil et le sommeil. Et pour moi, c'est dans cet état, quand on accède à cet état... Entre l'éveil et le sommeil, un petit peu l'état dans lequel on est avant de nous endormir, on a accès à notre subconscient et c'est là que siègent nos mémoires du corps. J'ai envie de dire, parfois on ne les écoute pas, on les étouffe un petit peu et donc l'idée est vraiment aussi de pouvoir se libérer sur tous les plans finalement, physique, émotionnel, mental, spirituel, psychique, voilà.
Quelles sont les expériences que nous pouvons vivre dans une séance ?
Alors, il peut se passer plein de choses. Souvent, ce que j'explique pendant une séance, c'est un espace multidimensionnel où tout est possible. Je suis encore surprise des différentes expériences, mais il y a différents mouvements. Ça peut être des mouvements physiques. Ce que j'expliquais, ce que j'ai pu avoir pendant ma première séance, des mouvements physiques involontaires où ce corps se met à bouger de manière involontaire, où effectivement on rentre dans un état de transconsciente où le corps prend le relais. et peut activer ce processus d'auto-régénération et parfois même d'auto-guérison du corps. Donc c'est possible d'avoir des mouvements involontaires, des spasmes, des tremblements, de même faire des postures de yoga, des gens qui n'ont jamais fait de yoga qui font des postures de yoga, des mudras, voilà, pour aider, c'est une sorte de libération pour le corps. C'est finalement de venir aussi se libérer du stress, des tensions accumulées et de certains blocages. Ça peut être également émotionnel. Pendant une séance, on peut libérer à la fois de la colère, de la tristesse, de la peur, mais également de la joie, de l'amour, de l'extase. Tout ça, ça peut passer par des pleurs, des cris, mais aussi des rires, des chants. Donc voilà, tout ça c'est des sortes de libérations qu'on peut avoir en séance. Également énergétique, on peut être complètement dans l'immobilisation, la contemplation, mais avoir ces sensations de courant chaud et froid dans le corps, d'avoir une sensation de chaleur qui remonte au niveau du visage, on peut avoir des frissons, on peut avoir des vibrations, cette sensation de pression sur certains membres du corps, sur cette sensation d'être... clouer au sol, de ne plus pouvoir bouger. Donc tout ça, c'est énergétique. Et enfin, je dirais, il y a aussi un dernier pan qui est plus psychique, où là, plutôt au niveau du troisième œil, donc plutôt les chakras supérieurs, où là, on va avoir des visions, voir des couleurs, de la lumière, des images, de la géométrie sacrée. On peut avoir aussi des souvenirs du passé, avoir des gens qui canalisent des messages de l'univers, de subconscients, même de leurs guides, des vies qui sont antérieures. Donc voilà, il y a tout ça. Et peut-être la dernière chose, il y a aussi cette sensation d'expansion de conscience où tout d'un coup, on ouvre la fenêtre, on ouvre les volets et on voit, on a une prise de conscience, on a plus de clarté d'esprit à travers ces séances. Donc ça, c'est un petit peu toutes les expériences qu'on peut vivre, mais c'est important. Chaque séance est vraiment unique et les expériences peuvent vraiment varier d'une personne à l'autre et d'une séance à l'autre. pour certaines personnes, ça va être très subtil. Pour d'autres, ça va être plus intense, plus puissant. Et voilà, ça dépend vraiment du processus de chacun et du rythme de chacun, vraiment en fonction de son état du moment, de ses besoins du moment et de leur capacité à s'abandonner pleinement à l'expérience.
Oui, parce que je suppose qu'une première séance, on peut être aussi un petit peu dans la retenue face à ce lâcher prise. Et... Je veux bien partager mon expérience puisque j'ai fait trois séances, je crois, où la première, j'avais vraiment l'intention en tout cas de... d'accepter l'expérience et donc d'être dans un lâcher-prise. Et j'ai été très étonnée, effectivement, de mon corps qui a commencé à se mouvoir dans des positions conscientes, en tout cas, moi je ne fais pas ces positions-là. C'était très impressionnant. Et effectivement, après, je me suis sentie... En tout cas, très bien. Et la deuxième expérience était tout à fait différente. Où là, il y a encore eu ce mouvement du corps. Et j'ai ressenti beaucoup, beaucoup d'amour. J'avais vraiment l'impression d'être portée. Vraiment, ça peut paraître très perché ce que je suis en train de dire. Mais vraiment portée par beaucoup d'amour. Et la séance qu'on a faite ensemble, à laquelle j'ai assisté en tout cas. Beaucoup de libération d'émotions qui étaient encore bien... bien intense en moi et je trouve vraiment qu'on n'est pas en tout cas habitué à s'abandonner de cette manière-là. On libère, j'ai envie de dire, comment dire, comment je pourrais le dire ? On n'est plus du tout dans notre vie d'humain avec nos masques, avec notre personnalité. C'est un lâcher-prise qu'on ne se permet jamais en fait. On ne s'autorise jamais un tel lâcher-prise, j'ai l'impression. Justement, il y a quelque chose qui me paraît aussi important de rappeler quand tu dis activation d'énergie vitale. C'est-à-dire que, et ça tu l'as bien dit justement en séance avant de commencer, c'est que toi tu ne fais rien, enfin tu n'actives rien.
Oui, ça c'est effectivement un très bon point. Et je le répète souvent, activation de l'énergie vitale, c'est éveil de l'énergie vitale. Et c'est chacun va travailler, enfin va éveiller sa propre énergie vitale. Et c'est ce que je dis toujours au début de séance. Je ne mets rien dans votre corps et je ne prends rien de votre corps. C'est vraiment une expérience qui est... Et c'est pour ça que je dis, chacun va évoluer à son rythme en fonction de ses besoins du moment, de sa capacité à s'abandonner avec son état d'esprit du moment. Donc non, il n'y a pas de... On peut aujourd'hui entendre parler de différentes pratiques et voilà, il n'y a pas de transmission d'énergie. Moi aujourd'hui, effectivement, je suis facilitatrice. C'est important que je le précise. Je ne suis pas thérapeute, je suis facilitatrice. Et donc, je me présente pendant les séances comme finalement un canal, comme un instrument, une flûte complètement vide, pure. Et je suis amenée, en tout cas pendant les séances en présentiel, puisque je fais aussi des séances en ligne, pendant les séances en présentiel, je suis amenée à venir toucher, un toucher intuitif, certaines personnes à certains endroits du corps, souvent certains centres énergétiques ou certains méridiens, pour aider dans cet éveil, ce processus. On parle beaucoup de processus, puisque la séance est, on va dire, l'expérience, mais les bienfaits vont se faire se ressentir après la séance. Et donc, effectivement, cet exercice de lâcher prise, le fait d'être présente pour certaines personnes, ça les aide aussi, puisque le toucher intuitif, on revient au corps. Pour beaucoup de personnes, lâcher prise, c'est difficile. C'est difficile de lâcher le mental, de lâcher les pensées. Et donc, moi, ce que je recommande souvent... C'est de revenir à son souffle, de revenir à sa respiration. Dès le début de mes débuts de séance, je suis toujours guidée avec des exercices de respiration, de revenir au souffle, à la conscience du souffle, de prendre ces grandes profondes inspirations et une expiration qui est relâchée pour vraiment amener de la détente, de venir se déposer un petit peu plus, de revenir vraiment à la connexion avec le sol. Ensuite, lâcher prise, c'est évidemment... C'est plus difficile pour la première fois, mais lâcher les peurs, les doutes qu'on peut avoir sur la séance. C'est normal d'avoir des peurs, des doutes. Mais ce que j'aime bien dire, c'est que cette énergie, elle a une intelligence, l'intelligence du corps. Et elle ne nous amènera jamais au-delà de ce qu'on est capable de vivre. Et donc, évidemment, si nous avons peur, une peur terrible de quelque chose de grave qui nous arrive, il ne se passera certainement rien pour cette personne. Et c'est... Voilà, c'est que c'est à ce moment-là, pour cette séance, ça ne devait pas se passer. Peut-être à une prochaine séance, il y aura une expérience tout à fait différente. Mais ça, je trouve que c'est assez intéressant de parler de ça, qu'on ne nous amènera jamais dans quelque chose qui n'est pas gérable, même pour les personnes qui sont beaucoup dans l'émotionnel, et qu'après, ils peuvent vivre aussi d'être un petit peu débordés par les émotions. C'est qu'ils sont... prêts à le vivre et qui sont en tout cas capables de le vivre. Après, c'est important aussi, je le répète toujours en fin de session, si parfois ce n'est plus gérable émotionnellement parlant, de pouvoir compléter avec d'autres types de méthodes, avec des pratiques où on peut mettre des mots pour apporter un peu plus de compréhension parfois sur ce qui s'est passé dans les séances où on est beaucoup dans le corps et donc de venir mettre un petit peu plus des mots sur ces expériences. Mais effectivement, le lâcher prise. Et donc, les premières séances, on arrive parfois avec un petit peu des interrogations, des peurs, des craintes. Moi, ce que j'aime bien dire, c'est un petit peu aussi l'ego qui nous dit, qui nous retient. L'ego, c'est ce qui nous maintient en vie. Et donc, forcément, quand on fait quelque chose de nouveau, on se dit non. Donc, souvent, ce que j'invite, c'est de mettre l'ego de côté, de le mettre un peu sur le côté du tapis et de le reprendre à la fin de la journée. Et c'est important d'avoir de l'ego. C'est ce qui nous fait vivre. Et donc, quand on vient pour une deuxième séance. On a déjà toutes ces interrogations, ces craintes, ces peurs. Puis on voit beaucoup de vidéos sur les réseaux. Parfois, on se dit, je ne comprends pas. Et donc, la deuxième séance, ce lâcher prise est déjà peut-être plus facile parce qu'on enlève toutes ces premières interrogations de comment ça va se passer pour moi.
Et je trouve important aussi de rappeler que quand tu dis que tu peux venir aussi avec un toucher intuitif, que tu préviens bien aussi au début de la séance que pour les personnes qui n'ont pas envie d'être touchées pour X raisons qui leur appartiennent, c'est possible aussi. C'est vraiment dans un espace de sécurité. Je ne sais pas vraiment comment te poser cette question, mais tu sais comment on peut reconnaître un bon facilitateur ? Parce que comme dans tout domaine, je pense qu'il y a des personnes qui vont trop loin. L'idée, toi tu le dis bien, c'est que tu n'actives rien, tu es juste là pour encadrer, mais tu n'es pas un gourou qui en sait plus que d'autres ou qui va activer des choses par quelconque manière. Donc comment on pourrait reconnaître un bon facilitateur ? Comment avoir cette assurance-là ? Est-ce qu'il y a une formation ? Est-ce qu'il y a des références dans ce domaine-là ?
C'est une très bonne question et aujourd'hui, il y a de plus en plus, parce que beaucoup de personnes qui ont été formées maintenant, créent leurs propres écoles, leurs propres formations. Moi, ma recommandation, c'est de pouvoir, avant de se lancer dans une formation ou même une expérience, de rentrer en contact avec la personne. de pouvoir échanger avec elle, de pouvoir éventuellement, pour les personnes, moi j'ai beaucoup de questions sur les formations, pour les personnes qui veulent se former, je recommande de faire vraiment plusieurs séances. Pas qu'une ou deux, parce que vraiment de pouvoir comprendre un petit peu les affinités, comment elle pratique, comment elle enseigne. Ces pratiques-là, c'est vraiment aussi en fonction des personnalités des personnes et de l'énergie de la personne. Je pense qu'une personne va venir plus à ma séance qu'une autre, parce que j'ai une certaine énergie et peut-être une personne va préférer l'énergie peut-être plus yin de quelqu'un d'autre, ou moi je suis peut-être un peu plus yang, ou je partage beaucoup de mon expérience perso, ou d'autres vont partager peut-être moins leur expérience personnelle. Il y a aujourd'hui des formations, il n'y en a pas beaucoup. Donc voilà, on peut aussi se renseigner sur les différentes formations. Effectivement, il y a la formation de cap. Moi, je me suis formée avec une personne qui a été formée avec paille. Moi, j'avais vraiment l'intention de me former à la pratique inner dance. Mais voilà, ma recommandation, c'est vraiment d'aller faire des séances et de faire plusieurs séances et d'écouter aussi son intuition. Moi, ces séances-là aussi, ça permet aussi d'avoir, de développer son intuition et on ressent vite s'il y a une bonne intention, une bonne énergie, un cadre qui est sécuritaire. Ce qui est très important pour moi, chaque séance doit avoir un certain cadre. C'est très important. On n'arrive pas à une séance, on s'allonge, on fait l'expérience et on ressort après sans avoir fermé un cercle. Moi, je trouve que c'est très important. On arrive, il y a un temps d'introduction, on parle, on met un cadre. On parle de ce qui peut se passer, ce qui peut ne pas se passer, de si jamais c'est trop difficile de pouvoir ouvrir les yeux. Encore une fois, c'est un processus. On recommande toujours du début à la fin de la séance de garder les yeux fermés pour rester dans son processus. Si on ouvre les yeux, on sort du processus, on reprend de conscience de l'espace extérieur, de l'ici et maintenant. Et donc voilà. Mais si c'est plus gérable, on peut ouvrir les yeux et se dire Ok, en fait, moi, je veux sortir maintenant et pas attendre les une heure. Ensuite, il y a les une heure de playlist ou parfois plus. On peut faire aussi 90 minutes de playlist. Et à la fin, avoir un vrai temps d'intégration, de relaxation, de ne pas sortir les gens comme ça en mode maintenant, il faut que je rende la salle. Donc voilà aussi parce qu'on peut être effectivement dans des états parfois un petit peu émotionnels, physiques, un état un peu... cotonneux, encore dans cet état un peu d'expansion de conscience, donc c'est important de prendre du temps pour le corps, pour certaines personnes ça peut être très puissant, et on le voit pas, mais énergétiquement, il se passe beaucoup de choses à l'intérieur, moi souvent je compare ça un peu à une tempête, il faut du temps pour que la tempête se calme, et ça paraît à l'intérieur de nous, et parfois je pense qu'on n'est pas forcément conscient de ça, de revenir aussi à son ancrage, en mangeant quelque chose qui nous fait du bien, parfois moi j'ai quelques amandes, quelques cacahuètes, un verre d'eau, et très important Ouvrir un cercle. Ouvrir un cercle pour les personnes qui ont besoin de déposer. Parfois, il y a des personnes, c'est encore trop tôt. Et moi, je suis toujours disponible après. Mais d'ouvrir un cercle pour pouvoir partager, déposer, sans rentrer dans le mental. Parce que justement, on est plutôt une pratique où on sort du mental. Mais juste, voilà, ce qui s'est passé pour les personnes. En général, tout le monde n'a pas forcément le temps de parler.
Et qu'est-ce qui m'est bien fait de cette pratique ? Ou en tout cas, toi aussi, que tu as pu expérimenter. Après, on peut s'attendre après une séance ou plusieurs séances.
Les bienfaits sont vraiment nombreux et, encore une fois, varient pour chaque personne et en fonction des besoins aussi des moments. Ce que j'expliquais, c'est un processus qui est progressif, donc les bienfaits peuvent aussi évoluer. Mais moi, de par ces deux ans que je pratique, les nombreux témoignages que je peux avoir, il y a vraiment ce regain de confiance en soi. d'estime de soi, que j'ai vraiment moi aussi vécu, que j'ai partagé en début de ce podcast, où vraiment j'ai repris confiance à mon pouvoir, à mon pouvoir créateur, à cette force intérieure, à ce que j'ai envie, ce dont je n'ai plus envie, les personnes avec qui j'ai envie de passer du temps, les personnes avec qui, en fait, ils sont peut-être toxiques pour moi, ils ne sont plus des personnes avec qui j'ai envie de passer plus de temps. On peut aussi... Moi, c'est un moment de relaxation, de détente. Et donc, il y a vraiment une diminution du stress, moins de stress, moins d'anxiété. Et aussi, on travaille sur le système nerveux. Ce que j'expliquais avec ces... On vient ralentir les ondes cérébrales. Et donc, le fait de passer d'un système nerveux sympathique à parasympathique et de retrouver cette homéostasie, on vient aussi développer de la créativité, donc plus de productivité. On peut avoir également, après des séances, Vraiment un regain d'énergie, d'avoir une forte force vitalité, d'avoir envie de faire du sport, d'avoir nos projets, d'avoir du goût et de la passion pour avancer dans certains de nos projets. On peut avoir ce dont moi je partageais également, mais ce détachement, lâcher le contrôle, lâcher prise. On est vraiment une expérience de lâcher prise. Moi j'observe vraiment après des séances. Dans la vie de tous les jours, on lâche un petit peu prise sur des petites choses où on a tendance parfois à être un petit peu tatillon. Là, on lâche prise. Il y a également des diminutions des peurs, des phobies. Je me souviens d'une personne qui avait eu la phobie de l'eau. Et après plusieurs séances, c'est mis naturellement à aller dans l'eau nager.
Génial !
Il y a également, ça c'est toujours moi super, mais quand on partage des guéritions de blessures, des blessures physiques, donc ça c'est par exemple des tensions dans le dos, dans le corps, mais également des guérisions émotionnelles. On revit parfois des émotions, effectivement l'énergie va là où il y a des tensions et donc souvent l'énergie va là où il y a des nœuds énergétiques. Les nœuds énergétiques avec ces séances, progressivement, encore une fois ça se fait en douceur, avec beaucoup de bienveillance, dans un cadre qui est sécurisé. On vient par petites touches revivre des émotions qui ont été refoulées, qui n'ont pas été pleinement vécues et qui sont parfois cristallisées dans le corps. Et donc à travers ces séances, c'est une manière de revivre parfois des émotions, voire parfois jusqu'à des traumatismes. Donc c'est possible aussi de guérir de certains traumatismes pour certaines personnes. Quoi d'autre ? Il y a tellement de choses, j'essaye de réfléchir. On peut avoir aussi des vraies prises de conscience, des réalisations profondes, de projets, de croyances. Moi, quand on travaille avec cette pratique, on vient d'une certaine manière augmenter notre fréquence vibratoire. Et donc, naturellement, on va attirer aussi à nous des personnes qui vont vibrer à la même fréquence. Et donc, peut-être... avoir des nouveaux projets, un nouvel état d'être, des nouvelles concrétisations, et inversement, ce que j'expliquais, de peut-être s'éloigner de certaines personnes, de certaines croyances, de certains schémas de pensée. Moi, j'imagine ça, ces séances, c'est vraiment comme un oignon. Et au fur et à mesure des séances, on vient enlever des couches de l'oignon qui sont des blessures, qui sont les croyances limitantes. les je ne sais pas lâcher prise ah non mais moi j'y arriverai jamais je ne suis pas assez bonne Voilà, toutes ces croyances limitantes, j'ai la conviction qu'on est tous plein potentiel, et qu'au fur et à mesure de la vie, on vient créer des croyances. Un enfant vit pleinement ses émotions, il va à la fois dans la même journée pleurer, crier et rigoler. Avec le temps, la société dans laquelle on évolue, le milieu social, économique, culturel, religieux, fait qu'on crée des cristallisations et des croyances limitantes. Et donc ces séances, c'est vraiment une invitation de venir éplucher ces couches de l'oignon, de se séparer progressivement de blessures, de traumas, d'énergies qui sont stagnantes, bloquées, et de venir connecter plus au noyau. Et le noyau, c'est notre cœur, c'est notre essence, c'est nos passions, c'est ce dont vraiment on a envie. Donc voilà.
C'est pas mal déjà ! C'est vrai que j'ai l'impression qu'en tant qu'adulte, on se doit d'être cohérent, on se doit d'être toujours droit, on se doit de ne pas ressentir finalement nos émotions. Et je pense que c'est ce qui bloque beaucoup de personnes, c'est finalement de ne pas se connecter à notre part animale aussi, dont se lâcher prise avec des choses qu'on ne contrôle pas. Et que cette force qu'on a en nous, cette énergie, comme tu dis, en tout cas, c'est faire elle. Et donc faire plus confiance et puis s'autoriser de ressentir. On ne meurt pas parce qu'on pleure, ou parce qu'on est très en colère, ou parce qu'on se sent bien. Toutes les émotions ne sont pas bonnes ou mauvaises, elles sont juste comme elles sont. Et je trouve que c'est une pratique qui permet, en tout cas par mon expérience, d'être traversée. et sans mettre en plus forcément de tu vois moi ça m'est beaucoup arrivé de pleurer et je me suis dit mais je sais pas pourquoi je pleurais tu vois t'as pas un événement j'avais pas de je savais pas en fait c'est
vrai qu'on assimile souvent et je l'explique de temps en temps en début de séance on assimile souvent le pleur à de la tristesse en disant ah mais du coup j'ai évacué de la tristesse pleurer est une sorte de libération du corps Comme finalement ces mouvements involontaires, comme cracher, comme... C'est une sorte de libération en fait. Une émotion c'est de l'énergie en mouvement. Et donc ne pleurer ne signifie pas forcément qu'on a de la tristesse ou de la colère ou quelque chose de pas bon. Et en plus on voit souvent la tristesse quand quelque chose de pas bien. Mais c'est bien d'être traversé par de la tristesse et puis après de la joie, de l'amour, de la gratitude. Et il faut être traversé par tous ces mouvements. La vie, elle est en mouvement, les émotions, elles sont en mouvement. Et voilà, on est traversé par ces vagues, finalement. Moi, je vois vraiment ça de temps en temps. Moi, en tout cas, mon histoire personnelle, j'ai été au creux de la vague au moment de cette séparation et j'ai vraiment, j'ai remonté. Et je pense, en tout cas, c'est mon avis, mais qu'il faut passer par des moments bas, au creux de la vague, pour vivre des moments... à surfer la vague.
C'est la vie, en fait.
Oui, c'est la vie. Elle est en mouvement. Et donc, il y a un moment où on est un petit peu plus haut. On a des émotions de plus haute vibration et parfois des émotions à plus basse vibration. Et c'est juste sans ne pas forcément s'y attacher. Et moi, je reviens d'un vipassana. Donc, on a beaucoup travaillé là-dessus. Ça a été le gros de la pratique. Mais voilà.
Est-ce que... paraît aussi important, j'utilise beaucoup ce mot, mais des mises en garde et des contre-indications, je pense que c'est important de les mettre en avant.
Complètement, c'est très important. Effectivement, c'est une pratique qui n'est pas recommandée pour tout ce qui est pathologie psychiatrique, comme la bipolarité, schizophrénie, les personnes qui sont aussi sous traitement neuroleptique ou antipsychotique. C'est vraiment pas recommandé parce qu'on vient vraiment booster aussi l'énergie et également tout ce qui est plutôt des contre-indications au niveau physique, tout ce qui est troubles cardiovasculaires, tout ce qui est hypertension artérielle, les personnes qui sont épileptiques également. Si on a de l'asthme sévère, si on a de l'asthme normal et qu'on a sa ventoline, c'est OK, mais tout ce qui est asthme sévère, ce n'est pas recommandé. Et également, si on vient d'avoir une intervention chirurgicale récente, grave, je ne le recommande pas. Et également, les femmes enceintes. D'accord. Les femmes enceintes, certaines personnes proposent jusqu'au sixième mois. Moi, je ne préfère pas prendre de risque. Voilà, on ne sait jamais. Il suffit peut-être d'une petite chose et qu'elles se disent, c'est peut-être ça. Donc voilà, moi, je ne recommande pas quand on est enceinte.
Et j'avais une petite question, perso. Comment ça se fait que cette pratique n'est pas connue en France ? J'ai l'impression qu'elle est beaucoup plus pratiquée et visible, en tout cas, à l'étranger.
Parce que je pense qu'elle est née du coup aux Philippines. Après, elle a été très développée par Venant Wong, qui a développé Breveté le Cap et qui a commencé à donner ses premiers trainings au Mexique et à Ibiza. Ça a été là où il a commencé à faire ses trainings. Donc, je pense qu'il y a eu beaucoup de facilitateurs plutôt étrangers. Et là, depuis deux, trois ans... Alors, je ne sais pas si c'est parce que moi, je suis maintenant dedans et je m'intéresse beaucoup au sujet. Mais il y a maintenant deux écoles en France, enfin en tout cas deux... de facilitatrices qui sont maintenant formatrices et qui ont développé leur école et qui donnent des formations en France. Donc ça commence à se développer, on en voit un petit peu plus. Et voilà, ça reste quelque chose encore assez niche. Mais c'est vrai que c'est une pratique qui est encore... Et peut-être aussi parce qu'elle est un petit peu controversée. Voilà, c'est important. C'est pour ça que je suis ravie de pouvoir en parler à ton micro aujourd'hui, de pouvoir mettre des mots. Et encore une fois, je ne parle que de mon expérience personnelle. Quand je parle des bienfaits, je parle des témoignages des personnes qui viennent à mes séances. Chaque séance est différente, les ressentis sont différents. Et mon expérience n'est pas quelque chose d'universel. C'est propre à chacun et chacun a son propre chemin.
Merci en tout cas pour toutes ces explications. J'espère que cette pratique parlera à un plus grand nombre, en tout cas éveillera une certaine curiosité. Moi je dis souvent qu'il faut être curieux et s'ouvrir, justement comme tu disais, s'ouvrir à un champ possible qu'on n'imagine même pas forcément, mais dans des espaces quand même sécuritaires où justement est-ce que cette personne... déjà me donne envie et va me permettre de vivre cette expérience dans de bonnes conditions. J'aime bien demander à mes invités s'ils ont une phrase, un mantra qui les guide au quotidien. Est-ce que toi, tu en as un ?
Oui, j'ai une phrase, je ne sais pas si c'est mon mantra, mais j'ai une phrase que j'ai depuis des années qui est Trust the vibe you get, energy doesn't lie Donc en français pour nos auditeurs. Fais confiance aux vibrations que tu ressens, l'énergie ne ment pas Et voilà, donc ça c'est quelque chose que je partage souvent et vraiment finalement se fier à notre intuition. Moi, j'ai beaucoup développé avec la pratique de l'activation de l'énergie vitale, cette intuition, et que, effectivement, cette énergie qu'on ressent autour de nous, à l'intérieur de nous, qu'elle soit, encore une fois, positive ou négative, on parlait de ces émotions, si on peut dire positive ou négative, elles ont toutes une indication précieuse de la vérité, de la réalité d'une situation. Et souvent, j'encourage à écouter son ressenti profond plutôt que de se laisser influencer par les apparences extérieures. Et quand on parlait tout à l'heure de comment trouver le bon facilitateur, il y a aussi ce côté, cette intuition. Cette intuition de ressentir, de ressentir son énergie. C'est lors d'une séance, en pratiquant, c'est ce qu'il y a de... de mieux. Et donc, c'est vraiment une invitation à cultiver une connexion avec notre propre énergie intérieure et à utiliser cette guidance pour prendre des décisions, pour naviguer à travers la vie. Je parlais des vagues encore, mais voilà, c'est vraiment la vie, elle est en mouvement et on vient naviguer. Donc, moi, cette phrase me parle beaucoup.
Et j'ai une autre question qui me vient, elle n'était pas prévue, mais c'est la manifestation justement, t'en parlais tout à l'heure. Pour toi, qu'est-ce que ça veut dire manifester ?
C'est une excellente question. C'est en tout cas avoir ce... de ressentir, enfin encore une fois en termes d'énergie, de pouvoir... poser une intention, de poser des mots. Moi, je sais que... En tout cas, moi, comment je manifeste les choses, c'est que pour des choses qui ne sont pas encore arrivées ou que j'aimerais qu'elles... J'en parle. J'en parle comme si c'était déjà concret. Par exemple, quitter mon job, ça faisait déjà quelques mois que j'en parlais en disant je vais quitter mon job, je vais le lancer full time dans les séances d'activation de l'énergie vitale. En tout cas, je vais me donner l'espace et le temps pour. Si ça ne fonctionne pas, je reviendrai dans un schéma salarial et... Peut-être. J'ai toujours eu... Parler de mes projets, j'ai toujours parlé de mes projets, parlé de mes voyages. J'ai plein de rêves, j'ai plein, j'ai une bucket list longue comme le bras. Mais j'en parle toujours énormément. que par exemple je m'installe à Marseille et même avant même d'avoir trouvé un appartement et de vraiment de concrétiser le projet je disais à tout le monde je vais m'installer à Marseille mais c'est fait, non c'est pas fait mais je vais le faire pour moi la manifestation c'est ça, c'est de parler aussi de ces projets, de ces croyances de ce dont on rêve comme si c'était fait
Et faire confiance à cette énergie-là.
Oui, et faire confiance à l'énergie, ce qu'on dégage a une énergie, une vibration, et donc ça va forcément nous amener sur le chemin de personnes, de... de projets, d'expériences qui vont nous permettre de manifester ces choses-là.
Et finalement, dans ce processus-là, c'est que ça vient à toi facilement aussi, non ?
Oui, du coup, il y a vraiment cette manifestation. Moi, on a l'impression que ça vient à nous facilement. Mais en tout cas, ces trois, quatre dernières années, j'ai vraiment travaillé sur cette intention d'être positive, de trouver. Je parlais beaucoup du côté, je voyais que le côté noir, maintenant d'aller voir le côté blanc, la lumière en tout cas, d'aller voir la lumière dans n'importe quelle des situations. C'est pas toujours évident, ça veut pas dire qu'il faut tout le temps être positif, et être toxique aussi, évidemment on a des émotions, et on a le droit de revivre et d'être en colère quand il y a quelqu'un qui vient de traverser la route, ça veut pas dire que c'est une bienveillance pour cette personne, que c'est une gratitude pour toi, bien sûr que non, mais vraiment cette lumière de l'entretenir, de la nourrir. la cultiver trop beau
Qu'est-ce que tu imagines pour la suite, pour ton parcours en tout cas ?
Il y a plein de choses, j'imagine plein de choses. D'abord, côté activation de l'énergie vitale, j'aimerais bien continuer à développer l'activité. Je suis en train d'ouvrir, de proposer des séances dans des nouvelles villes. Donc, je faisais Paris, Marseille et en ligne. Là, je vais faire Genève, Bruxelles et Lyon. Donc, trois nouvelles villes dans lesquelles je vais me déplacer en présentiel. Beaucoup de demandes dans ces villes-là.
Et pourquoi tu as choisi ces villes-là ?
Parce que j'ai des demandes. J'ai beaucoup de gens qui m'ont écrit. Et puis, il s'avère que c'est aussi des villes où j'ai des amis. Il s'avère aussi que c'est des grandes villes. J'essaye de faire ça aussi dans des grandes villes. J'ai parfois des demandes dans des petites villes de France. Malheureusement, ce n'est pas encore le projet. Ça demande beaucoup d'énergie et de temps à organiser ces séances. Mais parce qu'aussi, Bruxelles, Genève, Lyon, ça reste des grandes villes. Donc voilà, aujourd'hui, en faisant Paris, Lyon, Marseille, Genève, Bruxelles, ça me permet aussi de quadriller un petit peu et de donner accès à plus de personnes. Et puis surtout, j'ai un nouveau projet qui est... Je suis en train de terminer ma formation en breastwork. Et donc le projet est évidemment de commencer à proposer des séances de groupe, mais aussi d'accompagnement en individuel, avec cette pratique qui est une pratique tout aussi puissante, tout aussi intéressante, où on vient travailler la respiration. C'est vraiment une technique de respiration consciente et connectée pour, encore une fois, travailler sur l'énergie vitale, donc on est toujours dans une pratique énergétique, mais vraiment ici on est dans une pratique active, on est vraiment, l'innerdance est plus une pratique passive, où on va être à l'écoute des ressentis du corps, où on va couper toutes les distractions, le breastwork on est vraiment dans une pratique active, où on va venir respirer plus que la normale, on va venir amener cet oxygène, un flux d'oxygène plus important que la normale, pour... pour pouvoir accueillir tout ce qui se présente à nous, que ce soit sur le plan physique, psychologique, émotionnel, mental, spirituel, parfois même tout à la fois au sein d'une séance. Et voilà, et donc moi je vois vraiment le breastwork aussi pour retrouver notre plein potentiel, et surtout, qui est très important, c'est de rééduquer notre mécanisme respiratoire, pour retrouver cette respiration fluide, dense, naturelle, légère, ces amplitudes de respiration, où je suis capable de prendre des grandes inspirations sans forcer, sans que ça soit difficile. Et je pense qu'aujourd'hui, on est dans une société où on se coupe beaucoup, où quand on a peur, on est stressé, on coupe notre respiration. Je l'ai vécu, tous ces moments de stress en présentation, en réunion, quand j'étais dans le milieu d'entreprise, où je me coupais, je me rendais compte, je me coupais mon souffle. Aujourd'hui, c'est reprendre de l'ampleur, rééduquer tout ce mécanisme au niveau du diaphragme, de venir aussi respirer aussi bien du côté ventral, abdominal, mais aussi de passer dans le plexus solaire et amener jusqu'à la poitrine pour réamener des grandes inspirations dans tout ce système respiratoire. donc voilà les projets trop bien,
on fera un autre épisode avec plaisir j'ai une petite question pour cette fin d'épisode alors déjà pour te retrouver sur Instagram donc me retrouver sur Instagram c'est innerdancevalentine et donc là on a toutes les informations
On a toutes les informations, toutes les séances à venir. Je viens de mettre en ligne les séances du mois de juin. Et voilà, vous pouvez me retrouver du coup en présentiel dans les villes dont j'ai énuméré et également en ligne pour les séances et les personnes qui ne sont pas forcément dans ces grandes villes. Vous pouvez me retrouver pour des séances en ligne.
Et justement en ligne il n'y a pas de changement c'est la même approche ?
C'est la même approche, les bienfaits sont les mêmes il n'y a juste pas le toucher intuitif on est basé uniquement sur la résonance avec la playlist avec le voyage sonore et également je guide beaucoup plus par la voix avec des propositions de visualisation de méditation il y a vraiment plus guidé par la voix qu'en présentiel mais sinon la séance se déroule exactement de la même manière Certaines personnes préfèrent même le en ligne et trouvent ça plus puissant en ligne parce qu'ils se retrouvent dans leur espace, chez eux, ils se trouvent plus en confiance. Et certaines personnes ne s'autorisent pas complètement à lâcher prise et à s'abandonner, parfois dans des cris, dans des pleurs, même émotionnellement ou même physiquement, quand on est en groupe. Parce qu'il y a quand même inconsciemment ou même consciemment, finalement, il y a ces personnes autour de nous, donc on ne s'autorise pas à aller jusqu'au bout. Et donc voilà, ça peut être aussi pour certaines personnes très intéressant d'explorer le en ligne.
Merci beaucoup en tout cas pour ce podcast, d'avoir accepté mon invitation. Et j'ai vraiment une dernière dernière question, mais c'est justement par rapport à tout ton chemin, tout ce process, j'ai envie de dire. Qu'est-ce que tu dirais à la Valentine justement qui vient de se séparer, qui n'est pas bien du tout ? Qu'est-ce que tu aurais envie de lui dire aujourd'hui avec le recul que tu as ? D'autres personnes pourraient aussi se reconnaître puisqu'elles sont elles-mêmes en train de traverser cette période.
Crois en toi, crois en tes projets, crois en tes projets, crois en toi, écoute-toi, écoute-toi. Et finalement, on a souvent... Moi, j'ai beaucoup eu l'envie d'aller à l'extérieur, d'aller combler ça avec des distractions extérieures, des amis, etc. Et finalement, quand on passe un peu plus de temps avec soi, quand je dis d'être seule, c'est pas forcément être seule chez soi, c'est de venir s'écouter. de découvrir aussi des pratiques, d'être curieux, d'être vraiment curieux de la vie. Je pense que moi, ce qui m'a beaucoup aidée, c'est cette curiosité, ces passions pour les voyages, d'explorer des nouvelles expériences, de découvrir des gens et parfois me planter, de ne pas aimer quelque chose. Et progressivement, je ne pense pas qu'il y a 4-5 ans, je n'aurais pas imaginé me lancer dans l'entrepreneuriat. J'imaginais toujours l'entrepreneuriat, quelque chose pas pour moi, parce que je n'y arriverais jamais. Et... pourtant je l'ai toujours été entourée de beaucoup d'entrepreneurs mais aujourd'hui j'ai la conviction que c'est pour moi et j'ai hâte, j'ai confiance donc vraiment de se faire confiance et d'être curieux d'être curieux de la vie d'explorer plein de choses génial,
merci merci à toi,
merci pour l'invitation
Description
J'invite Valentine Zeller, facilitatrice en Activation de l'Energie Vitale appelé aussi innerdance : mon invitée nous partage son parcours de vie entre l'Asie, un passage au Mexique et son retour en France pour faire connaitre à un plus grand nombre cette pratique.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Bonjour à tous, je m'appelle Ariane, je suis thérapeute et hôte de ce podcast. Pour cette nouvelle édition d'Hypnose et Conversations Thérapeutiques, j'ai décidé d'explorer avec vous différentes voies et méthodes de compréhension et guérison de l'anxiété. Je vais donc à la rencontre de disciplines, de personnes, explorant au quotidien le lien entre le cerveau, le corps et l'esprit. Je propose des séances en visio et en présentiel pour vous aider à changer d'angle de vue, à poser un regard différent sur ce que vous nommez encore aujourd'hui blocage, problème et même symptôme. Pour en savoir plus, rejoignez-moi sur mon compte Instagram ariannehypnose. Bonjour à tous, j'ai convié Valentine pour nous présenter plus en détail une pratique encore méconnue en France, même parfois controversée, qui s'appelle l'activation d'énergie vitale ou encore Inner Dance. J'ai passé un très bon moment aux côtés de Valentine qui est très solaire. Plus que la présentation de son approche de cette pratique, vous découvrirez encore une fois un parcours de vie qui j'espère en tout cas pourra inspirer certains d'entre vous. Une seule façon pour moi de savoir si vous appréciez cet épisode, ce podcast, c'est de vous abonner ou de me laisser un avis, ce qui me ferait extrêmement plaisir. Et puis en plus, ça me permettrait de gagner en visibilité. Je vous remercie et puis je vous souhaite une très très bonne écoute. Bonjour Valentine, merci d'avoir accepté mon invitation, je suis ravie de t'accueillir sur mon podcast. Une de tes vidéos postées sur ton compte Instagram m'a inspirée et je souhaite la partager à nos auditeurs. Tu dis, ça c'est mon CV, Vogue, Chanel, Lanvin, LVMH, L'Oréal, prise dans le tourbillon de la vie de l'entreprise, réunion, présentation, évaluation. Je courais après la performance, la réussite et la visibilité, mais plus je grimpais l'échelle du succès, plus le stress et l'anxiété me rongeaient. Je perdais le contact avec moi-même, insomnie, larmes, boule au ventre, mon corps me lâchait. Plus le temps pour le yoga, je renonçais à des dîners et des week-ends. En partageant mes souffrances, je réalise que ceux autour de moi souffrent aussi de stress, alors stop, je quitte mon CDI, je me lance. Je partage des pratiques simples mais parfois controversées pour réduire le stress et l'anxiété. Retrouver clarté mentale, créativité et la productivité et surtout redécouvrir la beauté de la vie. Tu es donc aujourd'hui facilitatrice en activation de l'énergie vitale qu'on appelle aussi Inner Dance. Avant de nous expliquer plus en détail cette pratique, est-ce que tu peux revenir sur ton parcours et cette période de vie ?
Bien sûr, d'abord bonjour Ariane, merci de m'inviter à ton micro aujourd'hui, je suis ravie. Et alors, commencer par revenir sur mon parcours, j'ai eu l'opportunité à travers mes études de être beaucoup à l'étranger, aux Etats-Unis, terminer mes études en Chine. J'ai commencé effectivement à travailler après une école de commerce, j'ai commencé à travailler à Paris dans le secteur des cosmétiques. Puis au bout de deux ans, je commençais déjà à tourner un petit peu en rond. Et donc, je me suis dit, le goût de l'étranger pour y avoir beaucoup passé de temps pendant mes études me manquait. Donc, je démissionne de ce premier job où ça faisait deux ans. Je démissionne et je me dis, je pars à Hong Kong, je vais trouver un boulot. Quoi qu'il arrive, je ne suis plus heureuse ici ou en tout cas, je ne suis plus stimulée suffisamment dans cette première expérience. Et donc, je démissionne et je me dis, je pars. 3-4 mois à Hong Kong pour trouver un boulot. Si je trouve tant mieux, sinon je reviendrai.
Donc tu pars là-bas sans rien ?
Je pars là-bas sans rien. Quand même. Je pars là-bas sans rien. Finalement, entre cette période où je démissionne les préparatifs du départ, je postule à fond. Donc je postule et je trouve un emploi à Hong Kong. Et donc voilà, finalement je pars à Hong Kong avec cet emploi déjà trouvé, où je travaille également dans un grand groupe, t'en as cité quelques-uns, et voilà, j'adore la vie là-bas.
Tu connais ?
Je ne connaissais pas Hong Kong, j'avais vécu à Shanghai pendant mes études, j'avais fait un an dans le nord de Shanghai. Et donc j'avais passé juste quelques jours chez un ami et je trouvais pas mal de similitudes dans le côté dynamique de la ville. comme j'avais vécu à New York pendant deux ans. Et donc, j'avais trouvé à Hong Kong un peu ce côté, une ville très dynamique. On vit, on est en extérieur, on fait beaucoup d'activités outdoor, on peut faire du bateau. Enfin voilà, ça remplissait finalement aussi toutes ces activités où j'étais toujours, j'en reparlerai peut-être après, mais cette quête toujours de découvrir des nouvelles expériences, faire des nouvelles activités, se divertir et trouver des distractions. Donc, je passe deux ans à Hong Kong. Et après deux ans, je décide de suivre mon copain qui s'était installé à Shanghai pour le boulot et donc de partir à Shanghai. Donc encore une fois, pareil, me voilà en train de démissionner. L'amour avant tout et je décide de le suivre là-bas. Et je trouve également un nouveau boulot dans le même groupe. À l'époque, je travaillais chez LVMH et donc je pars à Shanghai. Et voilà, le visa est un peu long. Il y a quand même des complications. Ce n'est pas évident de trouver un boulot à Shanghai. Je finis par rejoindre Sephora et je m'installe du coup. Je passe un an à Shanghai et là, au bout de deux mois, trois mois, le Covid arrive. Donc voilà, j'étais en plein dans le Covid quand c'est arrivé en Chine. Et également, mon couple commence à battre de l'aile. On commence à se questionner. Je commence moi aussi à être... de perdre un peu cette énergie de vie, ce côté solaire. Je le sentais, je commençais à être souvent triste, souvent peinée, souvent à partager ma tristesse avec lui.
Je pense que c'est lié au Covid et au fait que vous vous soyez peut-être retrouvés confinés ensemble. Ou est-ce que c'était déjà présent avant ?
C'était déjà présent avant. C'était déjà présent avant parce que nous, finalement, le Covid qu'on a vécu en Chine n'était pas aussi strict. que ce que vous avez pu vivre en Europe au début. À l'époque, il n'y avait pas encore de confinement en Chine. Et voilà, c'était juste très contrôlé. Mais on avait encore une certaine liberté. On était partis en plus voyager. On avait voyagé un petit peu plus. Donc non, j'avais encore cette vie avec une certaine liberté. Mais ça battait déjà de l'aile depuis un petit moment. On avait essayé de... Il y avait déjà eu une petite séparation. On a essayé de remettre le couvert. Et voilà, c'était vraiment la fin de cette relation. que moi, je ne voulais pas accepter et voir, puisque je venais de m'installer à Shanghai. Je venais de commencer pour lui. Enfin, pour lui, en tout cas, c'était une décision à deux. Et surtout, je venais de commencer un nouveau boulot. Pour moi, c'était un échec, si jamais je devais déjà... Parce que si j'imaginais la séparation, j'imaginais forcément un retour en Europe, parce que ce projet d'installation à Shanghai était son projet entrepreneurial et pas le mien. Donc voilà, et donc finalement, après six mois, on se sépare. Et moi, je prends donc la décision de rentrer en Europe. Ce n'est pas si simple que ça, puisqu'en Europe, vous êtes en plein confinement. Il n'y a aucun vol. Tous les vols sont affrétés pour des masques. Et donc là, pendant, je reste quasiment six mois à Shanghai, où on décide de se séparer. Mais je suis en attente de trouver un vol de rentrée, que ce soit le bon moment pour moi, encore une fois, de démissionner.
Donc ça veut dire que vous vivez encore ensemble à cette période-là ?
Oui, on vivait encore ensemble. Mais vous êtes séparés ? Oui.
Et toi, tu n'attends qu'une seule chose, c'est de prendre un avion pour rentrer.
Horrible ! Exactement. Exactement. Donc oui, c'était une période assez... complexe, qui a été finalement, avec du recul, je pourrais revenir dessus, mais moi, en tout cas, qui m'a... Au moins, on a pu partir. Au début, c'était vraiment dans des reproches et quelque chose de triste et beaucoup de colère et d'agressivité. Et finalement, avec le temps, ça a permis aussi d'apaiser les choses et de partir, sachant que je savais que, bon, lui, il allait rester en Asie, moi, rentrer en Europe, de pouvoir vivre. avoir discuté, mettre des mots dessus et apaiser en tout cas cette colère que j'avais en moi, où j'avais plein de questionnements et cette peur du rejet. J'avais vraiment, cette séparation m'a vraiment fait ressortir toutes les peurs que je pouvais avoir, notamment la peur de l'abandon, d'être mise de côté, d'être rejetée, d'être seule. Et je voyais un retour en France comme vraiment une montagne. Je me disais, un déménagement, comment je vais faire ça ? Comment je vais pouvoir démissionner ? Je ne vais jamais retrouver de boulot. J'imaginais le pire. J'imaginais toutes les choses les plus extrêmes. Et me voilà du coup rentrée en France, où je fais un petit break de six mois pour me remettre d'aplomb. On pourra revenir dessus, puisque c'est une période importante, où je pars voyager seule pour la première fois. et une période de six mois de break, et après ces six mois de break, je reprends un nouveau emploi, dans encore une fois un grand groupe, dans les cosmétiques, et voilà, et donc ça c'était il y a trois ans, et là de nouveau je replonge dans cette vie à mille à l'heure, où des horaires de travail qui sont intenses, une charge mentale qui est élevée, puisque... Effectivement, il y a beaucoup d'attentes. J'étais sur une marque qui était une des plus grandes marques du groupe, donc il y avait beaucoup d'attentes. Et aussi une insécurité psychologique. Quand je parle d'insécurité psychologique, moi j'avais vraiment certaines angoisses de comment je vais pouvoir... partager cette présentation en public. Je ne suis pas à la hauteur, je ne suis pas assez bien, ça ne va pas être suffisant. J'avais vraiment peur de dire, là, en fait, je n'ai pas compris dans quelle orientation il faut le prendre. Je ne me sentais pas, en tout cas, à la hauteur. Encore une fois, c'était, je pense, une vraie perte de confiance en moi aussi en étant dans ces grands groupes.
Pourtant, ça t'a amenée aussi pour arriver dans ces entreprises et à ces postes-là. Il fallait quand même être à un certain niveau. Donc, malgré tous tes échelons, justement, et toutes tes expériences, tu n'avais jamais réussi à être confiante ?
Oui, je pense que c'était vraiment, pour le coup, un manque de confiance en moi que j'ai eu à la fois dans ma relation et à la fois dans le milieu professionnel où je me disais que je n'étais jamais suffisamment à la hauteur pour avoir ce poste, pour pouvoir évoluer. Mais je pense que j'étais très bonne en entretien aussi. J'étais très bonne en entretien et j'arrivais très bien à me vendre. Et finalement, mon CV faisait que j'avais des beaux noms, j'avais des beaux pays, des belles destinations. Et oui, au final, maintenant que tu me poses la question, j'en suis très fière et c'est un super parcours. Et j'avais les capacités complètement, mais je n'arrivais pas à me l'admettre. Donc vraiment une vraie perte de confiance. Depuis cette séparation, il y a eu une perte de confiance que j'ai regagnée et énormément travaillée dessus ces dernières années. Et voilà, à travers ces trois dernières années, on a été vraiment un déclic parce que... Je commençais à avoir des douleurs, de l'eczéma, du stress, cette boule au niveau du plexus ici tout le temps. Le matin, je me réveillais à 5-6 heures et mon cerveau se mettait en route avec ma to-do list. J'imaginais mes présentations PowerPoint en disant Ah là, il faut que je fasse des corrections J'avais des managers où on est beaucoup en autonomie, c'était chez L'Oréal, beaucoup en autonomie, ce qui est très bien. Mais en même temps, parfois des managers peu voire pas présents. Et on est beaucoup à faire et défaire. Donc voilà. Et puis finalement, dans ces grands groupes, ce qui aussi stimule est le fait que les gens sont très bons, qu'on est entouré de gens qui sont performants, mais qu'on est dans une quête de la performance, c'est jamais assez. Et quand on a un bon résultat, quand on a une... Comment dire ?
Un succès.
Un succès. Il faut aller un petit peu plus loin. Il faut aller un peu plus vite. Et des meilleurs résultats. Donc, il y avait vraiment cette quête de la performance. Et surtout, moi, j'ai pris conscience que toutes ces entreprises dans lesquelles j'ai été et tous ces postes auxquels j'ai été, finalement, le sentiment de plus... Le faire pour le regard que je portais aux yeux des autres, l'image que je pouvais avoir à l'extérieur, au regard de ma famille, de mes proches, que la fierté moi-même d'être à ce poste, dans cette entreprise et dans ce pays.
Mais est-ce que ce n'est pas aussi ce qu'on nous a vendu aussi pendant des années, à avoir ce type de poste dans de grands groupes qui sont effectivement prestigieux et se rendre compte qu'il y a une énorme différence avec le quotidien, justement, comme tu l'expliques. Le quotidien, c'est quand même beaucoup de stress, beaucoup de représentation. Et finalement, je crois que tu le dis à un moment dans une de tes vidéos, tu as l'impression de te perdre, en fait.
Complètement. Moi, j'ai vécu dans un schéma familial. ou effectivement assez cartésien, où il faut faire des belles études, il fallait faire S, il fallait faire une prépa, il fallait après faire une école de commerce assez reconnue, et puis après ça, il fallait avoir des beaux noms, et voilà, il gagnait bien sa vie, avoir de la sécurité, et tout ça ferait qu'on serait heureux et qu'on aurait... La réussite. Que ça serait la réussite, que ça serait un signe de réussite. Donc oui, j'ai été dans ce schéma-là. Et maintenant, c'est assez récent, mais il y a à peine 3-4 mois, j'ai décidé de quitter le milieu du salariat. Parce qu'effectivement, face au stress, à l'anxiété et surtout à... envie d'aller faire quelque chose ailleurs. Et ce n'est pas toujours évident. Je pense qu'il y a beaucoup de gens qui veulent quitter le milieu de l'entreprise. Mais pour faire quoi ? C'est toujours le questionnement, pour faire quoi ? Et voilà. Et donc, moi, c'est vrai que j'ai eu la chance depuis un an et demi, en parallèle de mon emploi, de mon poste, de commencer à proposer ces sessions d'activation de l'énergie vitale. Et voilà. Et donc... Cette dernière année, en tout cas, m'a confortée dans le fait que ça peut devenir mon métier, mais il y a trois ans, je n'imaginais pas que ça puisse être un métier, en fait. Je n'imaginais même pas que ça puisse être un métier.
Mais de là à avoir le déclic de poser ta démission, c'est parce que tu as réussi justement à prendre confiance dans l'autre activité finalement que tu avais, ou est-ce que tu as eu un moment où tu t'es dit, par exemple, je ne sais pas, j'imagine une journée où tu arrives au travail et tu te dis non mais là ce n'est pas possible, je suis au bout, tu vois, ton corps qui t'alerte, ou est-ce que ça a vraiment en fait été tout un process ?
Ça a été un process, mais surtout fin d'année. J'ai eu une fin d'année qui a été très stressante. Je rentrais le soir parfois en pleurs au téléphone avec mon père. Vraiment, c'est des insomnies où j'étais stressée. Je n'arrivais plus à aller à mon cours de yoga à 19h30. J'ai à deux reprises refusé des week-ends parce que je terminais trop tard le vendredi, donc je ne pouvais pas aller rejoindre. Il y avait quand même ça qui était très présent. Et j'ai fait une coupure où je suis partie voyager seule pendant 10 jours, juste au mois d'octobre dernier au Mexique. Et là, j'ai coupé toute notification, mon WhatsApp, les mails. C'est qu'aussi, on a tellement aujourd'hui d'outils sur lesquels on est sollicité, que ce soit Teams, les emails, WhatsApp. Voilà, donc j'ai coupé toutes ces notifications. Et c'est là que j'ai eu vraiment une prise de conscience où j'avais énormément aussi... J'étais tout le temps malade. Je tombais malade à répétition. Et là, vraiment, où je commence maintenant à écouter plus mon corps, chose que je ne faisais pas avant. Et là, je me suis dit, c'est étrange. Moi qui ne suis jamais malade, pourquoi là je suis malade à répétition, un rhume ? Après, j'ai mal à la gorge. Après, je vais avoir un... Tous les mois, j'étais malade. Et donc voilà, il y a un peu mon corps qui m'a parlé, ce break. Et je suis rentrée de ce break et je me suis dit... Valentine, ça fait un an, un an et demi que tu vivotes en proposant ces séances à tes amis, à tes amis, aux amis de tes amis, bouche à oreille, la famille. Et je sentais qu'il y avait une appétence, que les gens sont de plus en plus à l'écoute pour ces pratiques où on revient à l'être, où on s'écoute un petit peu plus, où on est moins dans le faire, l'activité, l'atteinte d'un objectif. Juste venir passer deux heures allongées au sol et venir écouter ce qui se passe à l'intérieur de nous. Et là, je me suis dit, OK. lance-toi un petit peu plus sur Instagram. C'est là aussi où j'ai commencé à lancer mon compte Instagram professionnel Innerdance Valentine. Et j'ai commencé à poster un petit peu plus de vidéos, à expliquer un peu plus ce que je faisais, parce que, évidemment, c'est aussi ma carte de visite. Et voilà. Donc ça, ça a été aussi un déclic où je suis rentrée de ce voyage en commençant à avoir dans ma tête une idée de me dire ça peut devenir ton emploi à plein temps,
en fait. Et pour revenir justement sur cette pratique que tu appelles, si je ne me trompe pas, activation d'énergie vitale et qu'on peut appeler aussi inner dance. Alors on va revenir dessus, je vais te poser des questions. Et j'aimerais bien aussi que tu reviennes sur une autre période dont tu as parlé tout à l'heure, qui est ce fameux voyage au Mexique suite à ta séparation. Moi j'aime l'idée que le couple c'est un recrutement inconscient entre deux personnes. et que notre partenaire va finalement réveiller nos blessures. Donc finalement, la relation va nous permettre de révéler le meilleur comme le pire. Et si on arrive à dépasser cette blessure, on reste ensemble et puis on construit. Puis si on n'y arrive pas, la séparation arrive. J'aime bien dire qu'une séparation, il ne faut pas minimiser les répercussions d'un tel événement. ça peut être très violent, ça peut être très très difficile à vivre et à traverser, et c'est ce qui semble être ton cas en tout cas. J'aimerais bien que tu me dises aujourd'hui comment tu vois cette séparation, puisque maintenant ça fait trois ans si je ne me trompe pas, ce que ça t'a permis de comprendre déjà en toi, chez toi, et qu'est-ce qui s'est passé au Mexique ?
Effectivement, cette séparation, ça a été pour moi la première grosse difficulté. et qui arrivait dans ma vie. Et encore une fois, je l'ai beaucoup minimisé, mais j'avais du mal à mettre des mots dessus. Mais oui, ça a été un... Je suis rentrée en France après cette séparation et malgré le fait d'être entourée de sa famille, de ses amis, d'être avec nos proches, de pouvoir même voyager, j'avais prévu des vacances avec des amis, je sentais ma flamme, elle était éteinte, je n'avais plus cette joie de vivre, je n'avais plus ce côté solaire qui m'animait, toutes ces passions, ces voyages, ce goût pour l'aventure, je l'avais vraiment perdue. Et donc, effectivement, je me suis, un petit peu dans cette relation, je me suis perdue. C'était un peu finalement la perte de moi-même où je me suis oubliée. Je ne faisais plus des choses pour moi, mais je faisais des choses pour le couple ou en tout cas des choses pour qu'à ses yeux, je puisse être une bonne personne, je puisse être plus aimée, que je puisse être plus appréciée. Oui, il y avait vraiment cette quête de... de faire des choses pour le couple et pas pour moi. Et à cette séparation, j'avais vraiment perdu goût, plaisir. Donc, j'ai eu beaucoup de mal à mettre des mots. Mais récemment, j'ai lu un article où on parlait de dépression. Et je pense qu'il y a une dépression, en tout cas, affective, où j'avais en tout cas mes... Quand on est face à la peur de la solitude, la manière de combler cette peur, c'est d'être dépendante. Donc moi, j'avais vraiment une forte dépendante affective et émotionnelle. Et donc effectivement, quand on enlève cette part de moi qui était à ma moitié, j'avais tout qui s'effondrait. Et comme j'expliquais tout à l'heure, j'ai perdu, je pense, confiance en moi. J'ai perdu, je n'avais plus envie de plaisir, plus envie de rien faire, plus de goût à la vie. Et en même temps... Je me souviens une fois, ma mère m'avait dit au téléphone, Valentine, cette lumière, tu l'as à l'intérieur de toi. Tu la vois pas, elle est éteinte, mais cette lumière, je sais que tu l'as. Donc, essaye de lui faire de la place, de revenir à toi. Et donc, finalement, cette séparation, aujourd'hui, je le vois comme la pire chose et la meilleure chose qui me soit arrivée. Ça a été effectivement une première grande étape. Pour moi, il n'y a pas d'âge pour avoir des difficultés et des étapes, et il n'y a pas d'événement particulier. Moi, en tout cas, c'était aux alentours de 30 ans. Et cette séparation qui m'a fait prendre conscience qu'il fallait s'aimer soi-même, que je devais m'aimer moi-même avant de pouvoir aimer quelqu'un. Et qu'au final, aujourd'hui, j'ai pris conscience que j'étais pas heureuse pour lui, j'étais pas heureuse pour le bonheur qu'il pouvait avoir, ce côté il est heureux parce qu'il va passer un week-end avec des copains, bah moi je le voyais, bah non tu m'abandonnes, tu me laisses seule pendant un week-end donc voilà, il y a eu plein de prises de conscience comme ça, que lui essayait aussi parfois de me parler, donc je pense qu'il a aussi d'un certain côté essayé de me parler de certains sujets de temps en temps mais que je voulais pas voir parce que ce caractère, mais non, je suis très indépendante je sais m'aimer seule je sais être bien seule Mais voilà, il y a une différence d'être seule un week-end ou quelques jours et vraiment s'aimer soi-même et être bien avec vraiment qui on est réellement à l'intérieur de soi. Et donc voilà, cette séparation m'a effectivement amenée au Mexique, ou en tout cas ce break de six mois dont je parlais. Et notamment le Mexique, ça a été mon premier voyage toute seule où je suis partie un petit peu... à la redécouverte de qui j'étais.
Et quand tu arrives au Mexique, tu es fatiguée, épuisée, hyper triste, ou tu commences déjà un peu à aller mieux ?
Je suis, en fait, je rentre en France et tout de suite, mon cerveau, je rentre en France, il faut que je trouve un boulot. Je suis au chômage, voire même pas au chômage parce que j'étais à l'étranger, mais donc, premier réflexe, je passe des entretiens. Et en fait, j'étais toujours dans la machine. Séparation, sortir de cette séparation, il faut que je trouve un boulot. je me mets à poser des entretiens, et là, c'était période Covid. Donc, je sens et je reprends un petit peu quand même confiance sur mon profil, parce que je sens que mon profil plaît, qu'il est attractif, que les RH me disent, ah, tu as un profil intéressant, mais coupe budgétaire, c'est le Covid, on reviendra vers toi. Et donc là, moi, je me dis, je m'écoute un petit peu, et je me dis, Valentine, physiquement et mentalement, tu n'es pas prête, là, à retourner à un boulot. Donc, prends du temps pour toi. C'est une période calme Covid. Donc voilà, et c'est là où je décide de partir d'abord en Espagne faire ma première retraite de yoga. Ça faisait déjà 5-6 ans que je pratiquais le yoga, mais je n'avais jamais fait de retraite. Et cette retraite a vraiment été un clé, un élément déclencheur pour moi, pour commencer à réallumer cette flamme dont je parlais. Et les retraites, c'est fort pour ça. Finalement, on te donne des clés. Et donc j'ai fait cette retraite et puis après je suis partie au Mexique. Et donc là je suis partie seule, une retraite on est toujours accompagnée, donc je me sentais aussi avec un entourage et des gens avec qui parler. Et donc je pars au Mexique, retrouvée au début en amie pour deux semaines et finalement ces deux semaines se sont transformées en deux mois. Et voilà, c'est vrai que moi j'avais toujours beaucoup voyagé, mais toujours accompagnée de quelqu'un, d'amis ou de la famille ou même de mon... mon petit copain. Et donc, là, j'étais vraiment, je pense, dans ce voyage à la recherche de toute expérience, aventure, qui pouvait sortir de mon schéma traditionnel, de ce schéma de pensée traditionnel. J'avais envie d'ouvrir, un petit peu comme on ouvre la porte, comme on ouvre les volets, et d'explorer cet éventail des possibilités, des expériences aujourd'hui qui s'offrent à nous. Et donc, c'est là où j'ai découvert que, l'activation de l'énergie vitale, l'inner dance, à l'époque où j'étais du coup au Mexique, à Touloume exactement. et ma première session a été très puissante et voilà je me suis retrouvée par hasard un ami de la veille rencontré la veille me propose cette séance d'activation de l'énergie vitale à l'époque j'ai découvert ça s'appelait le CAP on pourra revenir dessus et voilà première pratique assez intense donc c'est un ami qui te dit demain je vais à tel endroit,
est-ce que ça te dit de venir avec moi et toi tu sais pas du tout à quoi t'attendre Mais de toute façon, tu es au Mexique et tu te dis, je m'ouvre à de nouvelles possibilités parce qu'il y a quelque chose qui est en train de changer.
Complètement. J'avais le temps, je commençais à reprendre quand même cette énergie, je commençais à écouter beaucoup de podcasts, à écouter beaucoup de vidéos YouTube sur la positivité, sur la manifestation. J'avais aussi ce côté, comme j'expliquais tout à l'heure, j'avais tendance à voir que noir. Oui, parce qu'en fait, dans cette descente un petit peu aux enfers, où je perds confiance en moi, je me sépare, je dois rentrer en Europe, en France, alors que ce n'est pas vraiment mon choix. Moi, j'aurais adoré rester en Asie. Et donc, un déménagement, je voyais tout, tout était compliqué. Et donc là, je commence progressivement à me dire que la vie, elle peut être, si on lâche prise, je pense que je suis une personne aussi dans ces blessures que j'ai, c'est une manière de contrôler. Je suis très contrôlante dans ce que je peux faire avec moi, avec mon entourage, avec mes proches aussi, de ce côté perfectionniste dans le contrôle. Et donc, progressivement, je me retrouve au Mexique un petit peu sans avoir organisé rien. Moi, un voyage, j'ai beaucoup voyagé, mais j'ai toujours organisé mes voyages. On va aller dormir là, on va passer trois jours là. Tout était contrôlé. La première fois que je ne sais pas où je vais dormir dans trois jours. et voilà ça doit te faire un bien fou déjà ouais ça me fait un bien fou et aussi de voyager sans découvrir et avoir un objectif précis, moi j'ai toujours voyagé en me disant je pars 10 jours, on va voyager ça, on va découvrir cette culture, ce paysage limite je connaissais déjà le paysage avant même d'y être allée et donc là j'étais plutôt, je me laisse porter par les découvertes, les expériences les rencontres Et effectivement, je rencontre cette personne qui est aujourd'hui un ami, la veille à une soirée, et le lendemain, il m'envoie un petit texto. Val, il me reste une place pour cette séance, c'est une pratique énergétique. Ça te dit ? Oui, ça me dit. Je dis ok, je me lance dans l'aventure. Il me dit juste, il y a une petite chose, ne mange pas trois heures avant, il faut être à jeun, ne pas être en digestion. Et voilà, donc je me prépare bien, je ne mange pas avant. Je me fais deux heures de yoga avant, donc j'arrive à cette séance en pleine capacité de pouvoir m'abandonner et m'ouvrir à cette expérience. C'est une expérience énergétique, donc évidemment la première chose c'est de s'ouvrir, d'avoir un esprit ouvert, un cœur ouvert, et de la curiosité et de s'abandonner pleinement à l'expérience. Chose que je fais, puisque je suis aussi à ce moment-là une espèce de quête de moi-même. à me redécouvrir et à comprendre pourquoi je suis aussi peinée et triste pour une séparation, sans minimiser la séparation. Et cette séance est très puissante, puisque mon corps rentre dans un état de transconsciente. Vraiment, mon corps se met à trembler, à vibrer des spasmes assez forts, où mes bras se mettent à bouger de manière involontaire, mes mains tapées au sol. et j'étais même dans un début d'état de tétanie l'état de tétanie c'est ses mains un petit peu en passe de crabe la bouche qui est un petit peu paralysée ses fourmillements tout autour du visage et donc là je suis assez surprise, voire même un peu chamboulée parce que je ne comprends pas ce qui se passe.
Je ne contrôle plus.
Non, là, je ne contrôle plus. Et surtout, je ressens vraiment cette énergie me traverser de la pointe des orteils au sommet du crâne. Je sens vraiment des déblocages, mais des déblocages qui sont difficiles. Ça a été une session qui n'a pas été agréable. Physiquement. physiquement pas agréable, très peu d'émotion Mais physiquement, tout mon côté droit, paralysé, qui tapait. Et vraiment, ce sentiment que tout à l'intérieur de moi, ça bouge, ça vibre. J'ai des frissons. J'ai à la fois... Je suis au Mexique où il fait très chaud. Et en même temps, j'ai des frissons. Donc voilà, cette séance a été assez troublante.
Et tu n'as pas eu peur, justement. Et tu ne t'es pas dit, mais il m'en est où ?
Alors, dans ces séances-là, ce qui rassure, c'est qu'il y a un cadre. Il y a toujours un cadre. Au début, on pose un cadre. On nous explique tout. tout ce qui peut se passer. Et donc tout ce que j'ai ressenti, on me l'avait partagé au début. On m'avait dit, c'est possible que tu ressentes ça, que tu sois comme ça, que tu aies des mouvements involontaires, que tu aies un mini état de tétanie, voilà. Donc finalement, j'étais en confiance. Je faisais confiance à la personne qui était facilitatrice, qui partageait la séance. Et surtout, je me faisais confiance à moi, en fait, à moi et à mon propre processus, que c'est avant tout un processus personnel. Chaque expérience va être différente et chaque personne dans la séance a vécu une expérience différente. Donc, non, je me suis fait confiance et j'ai fait confiance au processus. Et voilà, je sais qu'on ne reste pas bloqué, a priori, dans ces états-là. et voilà le début de cette découverte de cette belle pratique et tu ressors de cette séance,
qu'est-ce que tu te dis qu'est-ce que tu partages à ton ami est-ce que ça te donne envie d'en refaire une autre,
t'es dans quel état même les jours qui déloignent te suivent je ressors de là en ayant beaucoup de mal à mettre des mots parce que je ressors vraiment dans cet état très cotonneux ou un peu défasé ou vraiment un peu de temps Vraiment un peu de temps, j'ai besoin de revenir à mon ancrage. Je me souviens, après, je n'avais pas mangé, je m'étais bien préparée, donc je sens qu'il faut quand même que je mange quelque chose. Et à l'intérieur de moi, ça continue à vibrer. J'avais encore tous mes membres qui vibraient. Je sentais vraiment cette énergie à l'intérieur de moi. Et donc, je partage à mon ami quelque chose, mais je n'arrivais pas à mettre des mots dessus. Finalement, je lui dis, c'est étrange, très cartésienne dans ma description de ce que je partage. Oui, j'ai eu des mouvements involontaires, mon corps tremblait, vibrait. Mais j'avais beaucoup de mal et j'ai eu pendant très longtemps beaucoup de mal à mettre des mots sur vraiment ce que cette pratique avec le temps m'a apporté. Mais suite à ça, aujourd'hui j'arrive à mettre des mots, suite à ça, je sens un alignement, vraiment un alignement où je suis au bon endroit, au bon moment. À ce moment-là de ma vie, du coup, je commence, ça faisait déjà deux, trois semaines que j'étais au Mexique et je commence... Justement, une entreprise me recontacte pour passer un premier entretien. Et c'est là où je repars aussi, où je me dis, bon, ben voilà, il fallait quand même que je reprenne un boulot. Et donc, je commence à repartir dans une chaîne d'entretien, tout ça à distance avec le Covid. Et à ce moment-là, je sentais qu'il y avait des vraies manifestations. J'étais magnétique. J'étais vraiment... J'attirais à moi les bonnes personnes, les bons projets, les bons endroits. J'étais vraiment là, à l'endroit où il fallait que je sois.
Donc tu penses que c'est lié à ce travail qui a été fait avec cette activation ?
En tout cas, oui. Et moi, ce travail de lâcher prise en complément, je pense que ça m'a énormément aidée à lâcher prise, vraiment à lâcher ce côté contrôlant que je peux avoir. Et alors là, j'ai fait une séance ici, mais après, il y a eu mon retour en France, où j'ai continué à pratiquer. Je continuais à pratiquer une fois par mois. J'ai commencé après à trouver une facilitatrice à Paris. Et donc, quasiment une fois par mois ou une fois tous les deux mois. Et voire parfois plus, parce que j'ai fait aussi des retraites immersives d'activation de l'énergie vitale, où là, on pratiquait deux fois par jour. Donc voilà, pendant deux ans, j'ai continué à être participante et à recevoir ces... En tout cas, à être en contact avec cette énergie. Et de plus en plus... à ressentir les bienfaits qu'elle peut avoir. Et en tout cas, les bienfaits, on pourra y revenir après. Mais ce sentiment de bien-être global, en fait, vraiment de lâcher prise, de plus se reconnecter à moi, mon cœur, mes projets, et surtout cette reprise de confiance. J'en parlais tout à l'heure, où j'avais vraiment eu une perte de confiance en moi. Et là, de commencer progressivement à reprendre confiance que j'ai des projets, ils sont pour moi, que j'ai... juste cette lumière, vraiment cette énergie qu'on a à l'intérieur de nous, ce côté solaire que je pense que je pouvais avoir, qui reprend, qui commence à rebrier à l'intérieur.
Et tu penses que finalement, avant, tu mettais beaucoup de choses dans l'extérieur. Et là, j'ai l'impression en t'entendant que c'est plus... Ok, j'ai bien fait les choses, je suis une très bonne élève, je contrôle bien. Mais maintenant, je vais faire les choses différemment et puis ça va venir de moi. Et j'ai l'impression que quand tu dis que tout... que t'es devenue magnétique parce que finalement ça venait de toi et plus de ce que pouvaient dire ou penser les autres et toi justement qui es plutôt cartésienne vis-à-vis de cette pratique qu'est-ce qui t'a tu vois, au fil de ces années de pratique, qu'est-ce qui a changé vraiment pour toi ? Quelles sont les prises de conscience, en tout cas, que tu as eues, qui sont en lien avec cette pratique ?
Oui. Après, ça a été énormément aussi de manière inconsciente. C'est ça que j'aime beaucoup avec cette pratique. C'est que finalement, on revient dans le corps et on n'est pas à pouvoir mettre des mots dessus et à trop intellectualiser, à être dans le mental. Donc finalement, ça a été aussi se lâcher prise de manière inconsciente et que c'est le corps qui faisait. Et que... Et effectivement, quand on laisse un petit peu plus d'espace au corps, ce n'est pas le cerveau qui dicte le corps ou l'esprit qui dicte le corps, c'est le corps qui envoie ses messages à l'esprit. Et c'est comme ça vraiment que je l'ai vécu, où finalement, en reprenant un petit peu confiance en moi et en étant de plus en plus, j'ai compris que mon chemin était différent peut-être de mes amis, de mes proches, et d'accepter aussi que ce chemin puisse être différent. C'est vrai que quand je rentrais de l'étranger en France et que mon cercle d'amis se mariaient, achetaient des maisons, un appartement, commençaient à avoir des enfants, et moi je me disais ok, ben moi je suis en retard, moi j'ai pas réussi, pourquoi moi je suis pas dans ce chemin-là en fait ? Et cette pratique m'a vraiment aidée à... retrouver qui j'étais et à accepter que mon chemin puisse être différent et que voilà c'était finalement le mariage, les enfants etc bien que ça arrivera peut-être plus tard c'est pas un but en soi et c'est pas un signe de réussite donc ouais ça a été vraiment de en tout cas de me réconforter et de m'apaiser avec ce schéma qui était très présent en moi de par mon entourage, vous allez me comparer aux autres. Aujourd'hui, je pense que j'ai plus ce côté, je vais me comparer, et ce côté aussi peut-être... Pas jalousie, mais j'ai envie d'avoir la même chose qu'elle. Je ne sais pas comment mettre des mots dessus.
Mais justement, je suis en train de me dire, est-ce que tu penses aussi vis-à-vis de ton entourage, qui est effectivement peut-être casé, propriétaire, ou avec le schéma classico-clatique, est-ce que tu penses que tu peux être aujourd'hui aussi une source d'inspiration pour eux ?
Oui, je pense. Je pense que je suis dans une famille où on ne parle pas beaucoup de ses émotions et donc on ne me le dit peut-être pas. Mais je pense qu'ils sont très fiers et très contents pour moi. Et aujourd'hui, dans ce schéma où je quitte un milieu qui est sécurité, la sécurité, une grande entreprise, un grand nom, un poste qui était super, et je me lance dans quelque chose de complètement différent, un projet entrepreneurial et une activité qui n'est pas connue, voire même controversée de temps en temps, je suis accompagnée. Et c'est ça qui est aussi super. Et donc, je pense que c'est aussi la façon à eux de me montrer qu'ils sont fiers et qu'ils m'encouragent là-dedans, c'est qu'ils m'accompagnent en tout cas.
Génial.
Oui.
Alors justement, on va parler un petit peu de cette pratique. Pourquoi on l'appelle déjà Innerdance ? Alors moi j'entends Innerdance et aussi activation d'énergie vitale. Est-ce que tu peux nous présenter justement ce que c'est ?
Bien sûr. Donc l'Innerdance c'est important, enfin pour moi c'est très important que je revienne dessus. C'est vraiment l'Innerdance, c'est les origines de la pratique. Aux origines c'est une personne, un philippin qui s'appelle Pai Villarezza qui a développé cette pratique, en tout cas formalisé cette pratique. en 2008. Lui, il a été pendant des années dans le milieu, le monde des médias, et il y a un moment, il a voulu aussi s'arrêter, dire stop, un petit peu comme moi, et de partir dans une quête intérieure qui l'a conduit pendant plusieurs années à aller faire une sorte de pèlerinage. dans une île au nord de Palaone. Et c'est là où il s'est nourri presque, c'est ce qu'il raconte, il y a beaucoup d'interviews de lui, qu'il s'est nourri presque que de noix de coco. Et cette détoxification alimentaire a vraiment bouleversé son champ vibratoire. Et il a vraiment ressenti cette vibration profonde de guérison s'éveiller en lui, ou vraiment son corps, comme si son corps dansait de lui-même. Et donc c'est pour ça que c'est important qu'on revienne là-dessus, parce que c'est vraiment de là que ça part. Et il s'est appris... Quand il a eu cette vibration interne, un petit peu ce que je parlais, cet état de trans à l'époque, bon, il ne savait pas mettre des mots dessus, mais il s'est également ensuite inspiré d'anciennes traditions aux Philippines qui sont appelées les Babylanes, qui sont une communauté de chamanes plutôt féminines, qui utilisaient l'énergie comme guérison. Et donc, progressivement, il a vraiment intégré cette énergie dans un processus d'éveil des consciences. Et c'est là qu'il a développé Liner Dance. Donc, il a commencé d'abord, lui, à pratiquer beaucoup dans ses villages à côté de chez lui, puis aux Philippines. Et à partir de 2011, il a commencé à former des gens, d'abord en Asie, puis de plus en plus en Europe. Et donc, c'est important pour moi de parler de ça, puisque cette pratique Liner Dance a ensuite, après, influencé d'autres pratiques dont on peut entendre aujourd'hui beaucoup en France. On entend parler du CAP pour Kundalini Activation Process, qui a été breveté par une personne formée par Pai, qui s'appelle Venant Wong, et également d'autres pratiques maintenant qu'on peut voir en France, activation de la Kundalini, activation de l'énergie vitale, et on peut aussi entendre parler de transconsciente. Donc voilà, toutes ces dénominations, c'est finalement un petit peu les ajouts d'anciens élèves qui ont voulu mettre l'accent plus sur la dimension énergétique, qu'il n'y avait pas forcément au début. Donc voilà, pour que ce soit clair pour tout le monde, l'inner dance n'est pas une danse au sens traditionnel du terme, bien qu'on me pose la question de temps en temps, mais plutôt c'est les mouvements de la conscience qui bougent à l'intérieur et qui laissent émerger des parts un petit peu de nous, de notre être, de notre intériorité.
Et pour le mot énergie vitale, pour que ce soit aussi... plus compréhensible. Qu'est-ce que tu entends par énergie vitale ? Qu'est-ce qu'on peut entendre, en tout cas, quand on dit activation d'énergie vitale ? Qu'est-ce que ça veut dire ?
Très bien. Alors, effectivement, une séance d'activation de l'énergie vitale, c'est une pratique énergétique d'éveil de notre propre énergie vitale. Et donc, quand on parle d'énergie vitale, on parle de prana. Le prana, c'est effectivement cette force de vie, cette énergie. que nous avons tous, qui est dans l'air que nous respirons, la nourriture que nous mangeons, mais également cette énergie qui se transforme dans notre corps. Quand on inspire de l'oxygène, ça va passer dans nos organes, ça va se transformer en énergie pour vivre, pour être en mouvement. Aujourd'hui, on a tous cette énergie de vie, on peut tous être réceptifs à l'énergie vitale. Pour certaines personnes, ça peut être plus subtil, d'autres plus puissant. Mais en tout cas, on a tous, puisqu'on est tous vivants, tu es vivant, tu as cette force de vie, ce prana. Et c'est quoi ? C'est vraiment ce flux énergétique qui va circuler en nous et qui va relier tous nos organes. Et elle est vraiment propre à chacun de nous et elle influence également nos émotions, elle influence notre santé, elle influence notre vitalité, elle influence notre bien-être, puisqu'elle est reliée à nos organes et donc elle influence effectivement beaucoup de choses dans notre vie. Et donc effectivement ces séances, c'est une invitation, c'est... de venir, l'objectif, si je peux dire, de ces séances, c'est de venir rebooster notre vitalité et rebooster un petit peu notre système immunitaire.
Et finalement, j'entends par inner dance, qui veut dire la même chose, on est d'accord, que activation d'énergie vitale, j'entends danse intérieure. Donc, c'est finalement notre propre énergie qui va se mettre en mouvement et donc on va danser avec elle, communiquer avec elle.
Complètement, complètement. C'est effectivement ça où quand ton énergie se... s'éveille, on parle vraiment d'éveil parce qu'elle est là, elle est présente, mais elle est souvent... C'est pour ça que je demande de venir sans avoir mangé, par exemple, trois heures avant une séance, pour ne pas être en digestion. Digérer demande beaucoup d'énergie. Donc aujourd'hui, notre énergie, elle est présente en nous, elle est... Mais c'est vraiment d'être aujourd'hui, de couper avec toute distraction, de couper avec le faire une activité et de revenir à l'être et de venir justement... écouter, être à l'écoute des sensations, des vibrations. Donc, pendant une séance, il peut se passer plein de choses. Mais peut-être avant juste que je parle des manifestations et des expériences qu'on peut avoir, c'est important que j'explique que... une séance est accompagnée d'une bande musicale. Et tout repose sur, effectivement, l'effet de résonance. Donc, une séance commence allongée au sol, les yeux fermés, les participants sont vraiment invités à rejoindre un état de confiance, de lâcher prise. Et je passe une bande musicale de une heure, un voyage sonore qui est conçu spécifiquement pour ces séances, pour guider les participants. dans un voyage intérieur, vraiment un voyage introspectif, où l'énergie peut s'éveiller par effet de résonance, qui va vraiment venir connecter le cœur, le corps et l'esprit, et amener cette forme de trance naturelle qui va favoriser une expansion de conscience. Et donc il y a vraiment le point important de ces pratiques, il y a effectivement le lâcher prise, de venir s'abandonner, et de ne pas avoir de crainte, de peur. mais évidemment il y a aussi la playlist, le voyage sonore, la musique qui va venir stimuler progressivement différentes ondes cérébrales et leurs états qui sont associés. Les états, pendant une même séance, on peut à la fois avoir un état de relaxation, des visualisations, une intuition qui se développe, la libération d'émotions, on peut avoir des tensions stockées dans le corps et avoir ces décharges un peu pour se libérer de ces tensions accumulées. Et donc vraiment c'est de venir ralentir les ondes. ordinaires, les ondes de la vigilance dans laquelle nous sommes la plupart du temps, et de basculer dans des ondes de plus basse fréquence pour passer dans un état de détente, de relaxation, voire même de méditation profonde, l'onde Theta, l'onde dans laquelle on est quand on rêve, et de rejoindre cet état entre l'éveil et le sommeil. Et pour moi, c'est dans cet état, quand on accède à cet état... Entre l'éveil et le sommeil, un petit peu l'état dans lequel on est avant de nous endormir, on a accès à notre subconscient et c'est là que siègent nos mémoires du corps. J'ai envie de dire, parfois on ne les écoute pas, on les étouffe un petit peu et donc l'idée est vraiment aussi de pouvoir se libérer sur tous les plans finalement, physique, émotionnel, mental, spirituel, psychique, voilà.
Quelles sont les expériences que nous pouvons vivre dans une séance ?
Alors, il peut se passer plein de choses. Souvent, ce que j'explique pendant une séance, c'est un espace multidimensionnel où tout est possible. Je suis encore surprise des différentes expériences, mais il y a différents mouvements. Ça peut être des mouvements physiques. Ce que j'expliquais, ce que j'ai pu avoir pendant ma première séance, des mouvements physiques involontaires où ce corps se met à bouger de manière involontaire, où effectivement on rentre dans un état de transconsciente où le corps prend le relais. et peut activer ce processus d'auto-régénération et parfois même d'auto-guérison du corps. Donc c'est possible d'avoir des mouvements involontaires, des spasmes, des tremblements, de même faire des postures de yoga, des gens qui n'ont jamais fait de yoga qui font des postures de yoga, des mudras, voilà, pour aider, c'est une sorte de libération pour le corps. C'est finalement de venir aussi se libérer du stress, des tensions accumulées et de certains blocages. Ça peut être également émotionnel. Pendant une séance, on peut libérer à la fois de la colère, de la tristesse, de la peur, mais également de la joie, de l'amour, de l'extase. Tout ça, ça peut passer par des pleurs, des cris, mais aussi des rires, des chants. Donc voilà, tout ça c'est des sortes de libérations qu'on peut avoir en séance. Également énergétique, on peut être complètement dans l'immobilisation, la contemplation, mais avoir ces sensations de courant chaud et froid dans le corps, d'avoir une sensation de chaleur qui remonte au niveau du visage, on peut avoir des frissons, on peut avoir des vibrations, cette sensation de pression sur certains membres du corps, sur cette sensation d'être... clouer au sol, de ne plus pouvoir bouger. Donc tout ça, c'est énergétique. Et enfin, je dirais, il y a aussi un dernier pan qui est plus psychique, où là, plutôt au niveau du troisième œil, donc plutôt les chakras supérieurs, où là, on va avoir des visions, voir des couleurs, de la lumière, des images, de la géométrie sacrée. On peut avoir aussi des souvenirs du passé, avoir des gens qui canalisent des messages de l'univers, de subconscients, même de leurs guides, des vies qui sont antérieures. Donc voilà, il y a tout ça. Et peut-être la dernière chose, il y a aussi cette sensation d'expansion de conscience où tout d'un coup, on ouvre la fenêtre, on ouvre les volets et on voit, on a une prise de conscience, on a plus de clarté d'esprit à travers ces séances. Donc ça, c'est un petit peu toutes les expériences qu'on peut vivre, mais c'est important. Chaque séance est vraiment unique et les expériences peuvent vraiment varier d'une personne à l'autre et d'une séance à l'autre. pour certaines personnes, ça va être très subtil. Pour d'autres, ça va être plus intense, plus puissant. Et voilà, ça dépend vraiment du processus de chacun et du rythme de chacun, vraiment en fonction de son état du moment, de ses besoins du moment et de leur capacité à s'abandonner pleinement à l'expérience.
Oui, parce que je suppose qu'une première séance, on peut être aussi un petit peu dans la retenue face à ce lâcher prise. Et... Je veux bien partager mon expérience puisque j'ai fait trois séances, je crois, où la première, j'avais vraiment l'intention en tout cas de... d'accepter l'expérience et donc d'être dans un lâcher-prise. Et j'ai été très étonnée, effectivement, de mon corps qui a commencé à se mouvoir dans des positions conscientes, en tout cas, moi je ne fais pas ces positions-là. C'était très impressionnant. Et effectivement, après, je me suis sentie... En tout cas, très bien. Et la deuxième expérience était tout à fait différente. Où là, il y a encore eu ce mouvement du corps. Et j'ai ressenti beaucoup, beaucoup d'amour. J'avais vraiment l'impression d'être portée. Vraiment, ça peut paraître très perché ce que je suis en train de dire. Mais vraiment portée par beaucoup d'amour. Et la séance qu'on a faite ensemble, à laquelle j'ai assisté en tout cas. Beaucoup de libération d'émotions qui étaient encore bien... bien intense en moi et je trouve vraiment qu'on n'est pas en tout cas habitué à s'abandonner de cette manière-là. On libère, j'ai envie de dire, comment dire, comment je pourrais le dire ? On n'est plus du tout dans notre vie d'humain avec nos masques, avec notre personnalité. C'est un lâcher-prise qu'on ne se permet jamais en fait. On ne s'autorise jamais un tel lâcher-prise, j'ai l'impression. Justement, il y a quelque chose qui me paraît aussi important de rappeler quand tu dis activation d'énergie vitale. C'est-à-dire que, et ça tu l'as bien dit justement en séance avant de commencer, c'est que toi tu ne fais rien, enfin tu n'actives rien.
Oui, ça c'est effectivement un très bon point. Et je le répète souvent, activation de l'énergie vitale, c'est éveil de l'énergie vitale. Et c'est chacun va travailler, enfin va éveiller sa propre énergie vitale. Et c'est ce que je dis toujours au début de séance. Je ne mets rien dans votre corps et je ne prends rien de votre corps. C'est vraiment une expérience qui est... Et c'est pour ça que je dis, chacun va évoluer à son rythme en fonction de ses besoins du moment, de sa capacité à s'abandonner avec son état d'esprit du moment. Donc non, il n'y a pas de... On peut aujourd'hui entendre parler de différentes pratiques et voilà, il n'y a pas de transmission d'énergie. Moi aujourd'hui, effectivement, je suis facilitatrice. C'est important que je le précise. Je ne suis pas thérapeute, je suis facilitatrice. Et donc, je me présente pendant les séances comme finalement un canal, comme un instrument, une flûte complètement vide, pure. Et je suis amenée, en tout cas pendant les séances en présentiel, puisque je fais aussi des séances en ligne, pendant les séances en présentiel, je suis amenée à venir toucher, un toucher intuitif, certaines personnes à certains endroits du corps, souvent certains centres énergétiques ou certains méridiens, pour aider dans cet éveil, ce processus. On parle beaucoup de processus, puisque la séance est, on va dire, l'expérience, mais les bienfaits vont se faire se ressentir après la séance. Et donc, effectivement, cet exercice de lâcher prise, le fait d'être présente pour certaines personnes, ça les aide aussi, puisque le toucher intuitif, on revient au corps. Pour beaucoup de personnes, lâcher prise, c'est difficile. C'est difficile de lâcher le mental, de lâcher les pensées. Et donc, moi, ce que je recommande souvent... C'est de revenir à son souffle, de revenir à sa respiration. Dès le début de mes débuts de séance, je suis toujours guidée avec des exercices de respiration, de revenir au souffle, à la conscience du souffle, de prendre ces grandes profondes inspirations et une expiration qui est relâchée pour vraiment amener de la détente, de venir se déposer un petit peu plus, de revenir vraiment à la connexion avec le sol. Ensuite, lâcher prise, c'est évidemment... C'est plus difficile pour la première fois, mais lâcher les peurs, les doutes qu'on peut avoir sur la séance. C'est normal d'avoir des peurs, des doutes. Mais ce que j'aime bien dire, c'est que cette énergie, elle a une intelligence, l'intelligence du corps. Et elle ne nous amènera jamais au-delà de ce qu'on est capable de vivre. Et donc, évidemment, si nous avons peur, une peur terrible de quelque chose de grave qui nous arrive, il ne se passera certainement rien pour cette personne. Et c'est... Voilà, c'est que c'est à ce moment-là, pour cette séance, ça ne devait pas se passer. Peut-être à une prochaine séance, il y aura une expérience tout à fait différente. Mais ça, je trouve que c'est assez intéressant de parler de ça, qu'on ne nous amènera jamais dans quelque chose qui n'est pas gérable, même pour les personnes qui sont beaucoup dans l'émotionnel, et qu'après, ils peuvent vivre aussi d'être un petit peu débordés par les émotions. C'est qu'ils sont... prêts à le vivre et qui sont en tout cas capables de le vivre. Après, c'est important aussi, je le répète toujours en fin de session, si parfois ce n'est plus gérable émotionnellement parlant, de pouvoir compléter avec d'autres types de méthodes, avec des pratiques où on peut mettre des mots pour apporter un peu plus de compréhension parfois sur ce qui s'est passé dans les séances où on est beaucoup dans le corps et donc de venir mettre un petit peu plus des mots sur ces expériences. Mais effectivement, le lâcher prise. Et donc, les premières séances, on arrive parfois avec un petit peu des interrogations, des peurs, des craintes. Moi, ce que j'aime bien dire, c'est un petit peu aussi l'ego qui nous dit, qui nous retient. L'ego, c'est ce qui nous maintient en vie. Et donc, forcément, quand on fait quelque chose de nouveau, on se dit non. Donc, souvent, ce que j'invite, c'est de mettre l'ego de côté, de le mettre un peu sur le côté du tapis et de le reprendre à la fin de la journée. Et c'est important d'avoir de l'ego. C'est ce qui nous fait vivre. Et donc, quand on vient pour une deuxième séance. On a déjà toutes ces interrogations, ces craintes, ces peurs. Puis on voit beaucoup de vidéos sur les réseaux. Parfois, on se dit, je ne comprends pas. Et donc, la deuxième séance, ce lâcher prise est déjà peut-être plus facile parce qu'on enlève toutes ces premières interrogations de comment ça va se passer pour moi.
Et je trouve important aussi de rappeler que quand tu dis que tu peux venir aussi avec un toucher intuitif, que tu préviens bien aussi au début de la séance que pour les personnes qui n'ont pas envie d'être touchées pour X raisons qui leur appartiennent, c'est possible aussi. C'est vraiment dans un espace de sécurité. Je ne sais pas vraiment comment te poser cette question, mais tu sais comment on peut reconnaître un bon facilitateur ? Parce que comme dans tout domaine, je pense qu'il y a des personnes qui vont trop loin. L'idée, toi tu le dis bien, c'est que tu n'actives rien, tu es juste là pour encadrer, mais tu n'es pas un gourou qui en sait plus que d'autres ou qui va activer des choses par quelconque manière. Donc comment on pourrait reconnaître un bon facilitateur ? Comment avoir cette assurance-là ? Est-ce qu'il y a une formation ? Est-ce qu'il y a des références dans ce domaine-là ?
C'est une très bonne question et aujourd'hui, il y a de plus en plus, parce que beaucoup de personnes qui ont été formées maintenant, créent leurs propres écoles, leurs propres formations. Moi, ma recommandation, c'est de pouvoir, avant de se lancer dans une formation ou même une expérience, de rentrer en contact avec la personne. de pouvoir échanger avec elle, de pouvoir éventuellement, pour les personnes, moi j'ai beaucoup de questions sur les formations, pour les personnes qui veulent se former, je recommande de faire vraiment plusieurs séances. Pas qu'une ou deux, parce que vraiment de pouvoir comprendre un petit peu les affinités, comment elle pratique, comment elle enseigne. Ces pratiques-là, c'est vraiment aussi en fonction des personnalités des personnes et de l'énergie de la personne. Je pense qu'une personne va venir plus à ma séance qu'une autre, parce que j'ai une certaine énergie et peut-être une personne va préférer l'énergie peut-être plus yin de quelqu'un d'autre, ou moi je suis peut-être un peu plus yang, ou je partage beaucoup de mon expérience perso, ou d'autres vont partager peut-être moins leur expérience personnelle. Il y a aujourd'hui des formations, il n'y en a pas beaucoup. Donc voilà, on peut aussi se renseigner sur les différentes formations. Effectivement, il y a la formation de cap. Moi, je me suis formée avec une personne qui a été formée avec paille. Moi, j'avais vraiment l'intention de me former à la pratique inner dance. Mais voilà, ma recommandation, c'est vraiment d'aller faire des séances et de faire plusieurs séances et d'écouter aussi son intuition. Moi, ces séances-là aussi, ça permet aussi d'avoir, de développer son intuition et on ressent vite s'il y a une bonne intention, une bonne énergie, un cadre qui est sécuritaire. Ce qui est très important pour moi, chaque séance doit avoir un certain cadre. C'est très important. On n'arrive pas à une séance, on s'allonge, on fait l'expérience et on ressort après sans avoir fermé un cercle. Moi, je trouve que c'est très important. On arrive, il y a un temps d'introduction, on parle, on met un cadre. On parle de ce qui peut se passer, ce qui peut ne pas se passer, de si jamais c'est trop difficile de pouvoir ouvrir les yeux. Encore une fois, c'est un processus. On recommande toujours du début à la fin de la séance de garder les yeux fermés pour rester dans son processus. Si on ouvre les yeux, on sort du processus, on reprend de conscience de l'espace extérieur, de l'ici et maintenant. Et donc voilà. Mais si c'est plus gérable, on peut ouvrir les yeux et se dire Ok, en fait, moi, je veux sortir maintenant et pas attendre les une heure. Ensuite, il y a les une heure de playlist ou parfois plus. On peut faire aussi 90 minutes de playlist. Et à la fin, avoir un vrai temps d'intégration, de relaxation, de ne pas sortir les gens comme ça en mode maintenant, il faut que je rende la salle. Donc voilà aussi parce qu'on peut être effectivement dans des états parfois un petit peu émotionnels, physiques, un état un peu... cotonneux, encore dans cet état un peu d'expansion de conscience, donc c'est important de prendre du temps pour le corps, pour certaines personnes ça peut être très puissant, et on le voit pas, mais énergétiquement, il se passe beaucoup de choses à l'intérieur, moi souvent je compare ça un peu à une tempête, il faut du temps pour que la tempête se calme, et ça paraît à l'intérieur de nous, et parfois je pense qu'on n'est pas forcément conscient de ça, de revenir aussi à son ancrage, en mangeant quelque chose qui nous fait du bien, parfois moi j'ai quelques amandes, quelques cacahuètes, un verre d'eau, et très important Ouvrir un cercle. Ouvrir un cercle pour les personnes qui ont besoin de déposer. Parfois, il y a des personnes, c'est encore trop tôt. Et moi, je suis toujours disponible après. Mais d'ouvrir un cercle pour pouvoir partager, déposer, sans rentrer dans le mental. Parce que justement, on est plutôt une pratique où on sort du mental. Mais juste, voilà, ce qui s'est passé pour les personnes. En général, tout le monde n'a pas forcément le temps de parler.
Et qu'est-ce qui m'est bien fait de cette pratique ? Ou en tout cas, toi aussi, que tu as pu expérimenter. Après, on peut s'attendre après une séance ou plusieurs séances.
Les bienfaits sont vraiment nombreux et, encore une fois, varient pour chaque personne et en fonction des besoins aussi des moments. Ce que j'expliquais, c'est un processus qui est progressif, donc les bienfaits peuvent aussi évoluer. Mais moi, de par ces deux ans que je pratique, les nombreux témoignages que je peux avoir, il y a vraiment ce regain de confiance en soi. d'estime de soi, que j'ai vraiment moi aussi vécu, que j'ai partagé en début de ce podcast, où vraiment j'ai repris confiance à mon pouvoir, à mon pouvoir créateur, à cette force intérieure, à ce que j'ai envie, ce dont je n'ai plus envie, les personnes avec qui j'ai envie de passer du temps, les personnes avec qui, en fait, ils sont peut-être toxiques pour moi, ils ne sont plus des personnes avec qui j'ai envie de passer plus de temps. On peut aussi... Moi, c'est un moment de relaxation, de détente. Et donc, il y a vraiment une diminution du stress, moins de stress, moins d'anxiété. Et aussi, on travaille sur le système nerveux. Ce que j'expliquais avec ces... On vient ralentir les ondes cérébrales. Et donc, le fait de passer d'un système nerveux sympathique à parasympathique et de retrouver cette homéostasie, on vient aussi développer de la créativité, donc plus de productivité. On peut avoir également, après des séances, Vraiment un regain d'énergie, d'avoir une forte force vitalité, d'avoir envie de faire du sport, d'avoir nos projets, d'avoir du goût et de la passion pour avancer dans certains de nos projets. On peut avoir ce dont moi je partageais également, mais ce détachement, lâcher le contrôle, lâcher prise. On est vraiment une expérience de lâcher prise. Moi j'observe vraiment après des séances. Dans la vie de tous les jours, on lâche un petit peu prise sur des petites choses où on a tendance parfois à être un petit peu tatillon. Là, on lâche prise. Il y a également des diminutions des peurs, des phobies. Je me souviens d'une personne qui avait eu la phobie de l'eau. Et après plusieurs séances, c'est mis naturellement à aller dans l'eau nager.
Génial !
Il y a également, ça c'est toujours moi super, mais quand on partage des guéritions de blessures, des blessures physiques, donc ça c'est par exemple des tensions dans le dos, dans le corps, mais également des guérisions émotionnelles. On revit parfois des émotions, effectivement l'énergie va là où il y a des tensions et donc souvent l'énergie va là où il y a des nœuds énergétiques. Les nœuds énergétiques avec ces séances, progressivement, encore une fois ça se fait en douceur, avec beaucoup de bienveillance, dans un cadre qui est sécurisé. On vient par petites touches revivre des émotions qui ont été refoulées, qui n'ont pas été pleinement vécues et qui sont parfois cristallisées dans le corps. Et donc à travers ces séances, c'est une manière de revivre parfois des émotions, voire parfois jusqu'à des traumatismes. Donc c'est possible aussi de guérir de certains traumatismes pour certaines personnes. Quoi d'autre ? Il y a tellement de choses, j'essaye de réfléchir. On peut avoir aussi des vraies prises de conscience, des réalisations profondes, de projets, de croyances. Moi, quand on travaille avec cette pratique, on vient d'une certaine manière augmenter notre fréquence vibratoire. Et donc, naturellement, on va attirer aussi à nous des personnes qui vont vibrer à la même fréquence. Et donc, peut-être... avoir des nouveaux projets, un nouvel état d'être, des nouvelles concrétisations, et inversement, ce que j'expliquais, de peut-être s'éloigner de certaines personnes, de certaines croyances, de certains schémas de pensée. Moi, j'imagine ça, ces séances, c'est vraiment comme un oignon. Et au fur et à mesure des séances, on vient enlever des couches de l'oignon qui sont des blessures, qui sont les croyances limitantes. les je ne sais pas lâcher prise ah non mais moi j'y arriverai jamais je ne suis pas assez bonne Voilà, toutes ces croyances limitantes, j'ai la conviction qu'on est tous plein potentiel, et qu'au fur et à mesure de la vie, on vient créer des croyances. Un enfant vit pleinement ses émotions, il va à la fois dans la même journée pleurer, crier et rigoler. Avec le temps, la société dans laquelle on évolue, le milieu social, économique, culturel, religieux, fait qu'on crée des cristallisations et des croyances limitantes. Et donc ces séances, c'est vraiment une invitation de venir éplucher ces couches de l'oignon, de se séparer progressivement de blessures, de traumas, d'énergies qui sont stagnantes, bloquées, et de venir connecter plus au noyau. Et le noyau, c'est notre cœur, c'est notre essence, c'est nos passions, c'est ce dont vraiment on a envie. Donc voilà.
C'est pas mal déjà ! C'est vrai que j'ai l'impression qu'en tant qu'adulte, on se doit d'être cohérent, on se doit d'être toujours droit, on se doit de ne pas ressentir finalement nos émotions. Et je pense que c'est ce qui bloque beaucoup de personnes, c'est finalement de ne pas se connecter à notre part animale aussi, dont se lâcher prise avec des choses qu'on ne contrôle pas. Et que cette force qu'on a en nous, cette énergie, comme tu dis, en tout cas, c'est faire elle. Et donc faire plus confiance et puis s'autoriser de ressentir. On ne meurt pas parce qu'on pleure, ou parce qu'on est très en colère, ou parce qu'on se sent bien. Toutes les émotions ne sont pas bonnes ou mauvaises, elles sont juste comme elles sont. Et je trouve que c'est une pratique qui permet, en tout cas par mon expérience, d'être traversée. et sans mettre en plus forcément de tu vois moi ça m'est beaucoup arrivé de pleurer et je me suis dit mais je sais pas pourquoi je pleurais tu vois t'as pas un événement j'avais pas de je savais pas en fait c'est
vrai qu'on assimile souvent et je l'explique de temps en temps en début de séance on assimile souvent le pleur à de la tristesse en disant ah mais du coup j'ai évacué de la tristesse pleurer est une sorte de libération du corps Comme finalement ces mouvements involontaires, comme cracher, comme... C'est une sorte de libération en fait. Une émotion c'est de l'énergie en mouvement. Et donc ne pleurer ne signifie pas forcément qu'on a de la tristesse ou de la colère ou quelque chose de pas bon. Et en plus on voit souvent la tristesse quand quelque chose de pas bien. Mais c'est bien d'être traversé par de la tristesse et puis après de la joie, de l'amour, de la gratitude. Et il faut être traversé par tous ces mouvements. La vie, elle est en mouvement, les émotions, elles sont en mouvement. Et voilà, on est traversé par ces vagues, finalement. Moi, je vois vraiment ça de temps en temps. Moi, en tout cas, mon histoire personnelle, j'ai été au creux de la vague au moment de cette séparation et j'ai vraiment, j'ai remonté. Et je pense, en tout cas, c'est mon avis, mais qu'il faut passer par des moments bas, au creux de la vague, pour vivre des moments... à surfer la vague.
C'est la vie, en fait.
Oui, c'est la vie. Elle est en mouvement. Et donc, il y a un moment où on est un petit peu plus haut. On a des émotions de plus haute vibration et parfois des émotions à plus basse vibration. Et c'est juste sans ne pas forcément s'y attacher. Et moi, je reviens d'un vipassana. Donc, on a beaucoup travaillé là-dessus. Ça a été le gros de la pratique. Mais voilà.
Est-ce que... paraît aussi important, j'utilise beaucoup ce mot, mais des mises en garde et des contre-indications, je pense que c'est important de les mettre en avant.
Complètement, c'est très important. Effectivement, c'est une pratique qui n'est pas recommandée pour tout ce qui est pathologie psychiatrique, comme la bipolarité, schizophrénie, les personnes qui sont aussi sous traitement neuroleptique ou antipsychotique. C'est vraiment pas recommandé parce qu'on vient vraiment booster aussi l'énergie et également tout ce qui est plutôt des contre-indications au niveau physique, tout ce qui est troubles cardiovasculaires, tout ce qui est hypertension artérielle, les personnes qui sont épileptiques également. Si on a de l'asthme sévère, si on a de l'asthme normal et qu'on a sa ventoline, c'est OK, mais tout ce qui est asthme sévère, ce n'est pas recommandé. Et également, si on vient d'avoir une intervention chirurgicale récente, grave, je ne le recommande pas. Et également, les femmes enceintes. D'accord. Les femmes enceintes, certaines personnes proposent jusqu'au sixième mois. Moi, je ne préfère pas prendre de risque. Voilà, on ne sait jamais. Il suffit peut-être d'une petite chose et qu'elles se disent, c'est peut-être ça. Donc voilà, moi, je ne recommande pas quand on est enceinte.
Et j'avais une petite question, perso. Comment ça se fait que cette pratique n'est pas connue en France ? J'ai l'impression qu'elle est beaucoup plus pratiquée et visible, en tout cas, à l'étranger.
Parce que je pense qu'elle est née du coup aux Philippines. Après, elle a été très développée par Venant Wong, qui a développé Breveté le Cap et qui a commencé à donner ses premiers trainings au Mexique et à Ibiza. Ça a été là où il a commencé à faire ses trainings. Donc, je pense qu'il y a eu beaucoup de facilitateurs plutôt étrangers. Et là, depuis deux, trois ans... Alors, je ne sais pas si c'est parce que moi, je suis maintenant dedans et je m'intéresse beaucoup au sujet. Mais il y a maintenant deux écoles en France, enfin en tout cas deux... de facilitatrices qui sont maintenant formatrices et qui ont développé leur école et qui donnent des formations en France. Donc ça commence à se développer, on en voit un petit peu plus. Et voilà, ça reste quelque chose encore assez niche. Mais c'est vrai que c'est une pratique qui est encore... Et peut-être aussi parce qu'elle est un petit peu controversée. Voilà, c'est important. C'est pour ça que je suis ravie de pouvoir en parler à ton micro aujourd'hui, de pouvoir mettre des mots. Et encore une fois, je ne parle que de mon expérience personnelle. Quand je parle des bienfaits, je parle des témoignages des personnes qui viennent à mes séances. Chaque séance est différente, les ressentis sont différents. Et mon expérience n'est pas quelque chose d'universel. C'est propre à chacun et chacun a son propre chemin.
Merci en tout cas pour toutes ces explications. J'espère que cette pratique parlera à un plus grand nombre, en tout cas éveillera une certaine curiosité. Moi je dis souvent qu'il faut être curieux et s'ouvrir, justement comme tu disais, s'ouvrir à un champ possible qu'on n'imagine même pas forcément, mais dans des espaces quand même sécuritaires où justement est-ce que cette personne... déjà me donne envie et va me permettre de vivre cette expérience dans de bonnes conditions. J'aime bien demander à mes invités s'ils ont une phrase, un mantra qui les guide au quotidien. Est-ce que toi, tu en as un ?
Oui, j'ai une phrase, je ne sais pas si c'est mon mantra, mais j'ai une phrase que j'ai depuis des années qui est Trust the vibe you get, energy doesn't lie Donc en français pour nos auditeurs. Fais confiance aux vibrations que tu ressens, l'énergie ne ment pas Et voilà, donc ça c'est quelque chose que je partage souvent et vraiment finalement se fier à notre intuition. Moi, j'ai beaucoup développé avec la pratique de l'activation de l'énergie vitale, cette intuition, et que, effectivement, cette énergie qu'on ressent autour de nous, à l'intérieur de nous, qu'elle soit, encore une fois, positive ou négative, on parlait de ces émotions, si on peut dire positive ou négative, elles ont toutes une indication précieuse de la vérité, de la réalité d'une situation. Et souvent, j'encourage à écouter son ressenti profond plutôt que de se laisser influencer par les apparences extérieures. Et quand on parlait tout à l'heure de comment trouver le bon facilitateur, il y a aussi ce côté, cette intuition. Cette intuition de ressentir, de ressentir son énergie. C'est lors d'une séance, en pratiquant, c'est ce qu'il y a de... de mieux. Et donc, c'est vraiment une invitation à cultiver une connexion avec notre propre énergie intérieure et à utiliser cette guidance pour prendre des décisions, pour naviguer à travers la vie. Je parlais des vagues encore, mais voilà, c'est vraiment la vie, elle est en mouvement et on vient naviguer. Donc, moi, cette phrase me parle beaucoup.
Et j'ai une autre question qui me vient, elle n'était pas prévue, mais c'est la manifestation justement, t'en parlais tout à l'heure. Pour toi, qu'est-ce que ça veut dire manifester ?
C'est une excellente question. C'est en tout cas avoir ce... de ressentir, enfin encore une fois en termes d'énergie, de pouvoir... poser une intention, de poser des mots. Moi, je sais que... En tout cas, moi, comment je manifeste les choses, c'est que pour des choses qui ne sont pas encore arrivées ou que j'aimerais qu'elles... J'en parle. J'en parle comme si c'était déjà concret. Par exemple, quitter mon job, ça faisait déjà quelques mois que j'en parlais en disant je vais quitter mon job, je vais le lancer full time dans les séances d'activation de l'énergie vitale. En tout cas, je vais me donner l'espace et le temps pour. Si ça ne fonctionne pas, je reviendrai dans un schéma salarial et... Peut-être. J'ai toujours eu... Parler de mes projets, j'ai toujours parlé de mes projets, parlé de mes voyages. J'ai plein de rêves, j'ai plein, j'ai une bucket list longue comme le bras. Mais j'en parle toujours énormément. que par exemple je m'installe à Marseille et même avant même d'avoir trouvé un appartement et de vraiment de concrétiser le projet je disais à tout le monde je vais m'installer à Marseille mais c'est fait, non c'est pas fait mais je vais le faire pour moi la manifestation c'est ça, c'est de parler aussi de ces projets, de ces croyances de ce dont on rêve comme si c'était fait
Et faire confiance à cette énergie-là.
Oui, et faire confiance à l'énergie, ce qu'on dégage a une énergie, une vibration, et donc ça va forcément nous amener sur le chemin de personnes, de... de projets, d'expériences qui vont nous permettre de manifester ces choses-là.
Et finalement, dans ce processus-là, c'est que ça vient à toi facilement aussi, non ?
Oui, du coup, il y a vraiment cette manifestation. Moi, on a l'impression que ça vient à nous facilement. Mais en tout cas, ces trois, quatre dernières années, j'ai vraiment travaillé sur cette intention d'être positive, de trouver. Je parlais beaucoup du côté, je voyais que le côté noir, maintenant d'aller voir le côté blanc, la lumière en tout cas, d'aller voir la lumière dans n'importe quelle des situations. C'est pas toujours évident, ça veut pas dire qu'il faut tout le temps être positif, et être toxique aussi, évidemment on a des émotions, et on a le droit de revivre et d'être en colère quand il y a quelqu'un qui vient de traverser la route, ça veut pas dire que c'est une bienveillance pour cette personne, que c'est une gratitude pour toi, bien sûr que non, mais vraiment cette lumière de l'entretenir, de la nourrir. la cultiver trop beau
Qu'est-ce que tu imagines pour la suite, pour ton parcours en tout cas ?
Il y a plein de choses, j'imagine plein de choses. D'abord, côté activation de l'énergie vitale, j'aimerais bien continuer à développer l'activité. Je suis en train d'ouvrir, de proposer des séances dans des nouvelles villes. Donc, je faisais Paris, Marseille et en ligne. Là, je vais faire Genève, Bruxelles et Lyon. Donc, trois nouvelles villes dans lesquelles je vais me déplacer en présentiel. Beaucoup de demandes dans ces villes-là.
Et pourquoi tu as choisi ces villes-là ?
Parce que j'ai des demandes. J'ai beaucoup de gens qui m'ont écrit. Et puis, il s'avère que c'est aussi des villes où j'ai des amis. Il s'avère aussi que c'est des grandes villes. J'essaye de faire ça aussi dans des grandes villes. J'ai parfois des demandes dans des petites villes de France. Malheureusement, ce n'est pas encore le projet. Ça demande beaucoup d'énergie et de temps à organiser ces séances. Mais parce qu'aussi, Bruxelles, Genève, Lyon, ça reste des grandes villes. Donc voilà, aujourd'hui, en faisant Paris, Lyon, Marseille, Genève, Bruxelles, ça me permet aussi de quadriller un petit peu et de donner accès à plus de personnes. Et puis surtout, j'ai un nouveau projet qui est... Je suis en train de terminer ma formation en breastwork. Et donc le projet est évidemment de commencer à proposer des séances de groupe, mais aussi d'accompagnement en individuel, avec cette pratique qui est une pratique tout aussi puissante, tout aussi intéressante, où on vient travailler la respiration. C'est vraiment une technique de respiration consciente et connectée pour, encore une fois, travailler sur l'énergie vitale, donc on est toujours dans une pratique énergétique, mais vraiment ici on est dans une pratique active, on est vraiment, l'innerdance est plus une pratique passive, où on va être à l'écoute des ressentis du corps, où on va couper toutes les distractions, le breastwork on est vraiment dans une pratique active, où on va venir respirer plus que la normale, on va venir amener cet oxygène, un flux d'oxygène plus important que la normale, pour... pour pouvoir accueillir tout ce qui se présente à nous, que ce soit sur le plan physique, psychologique, émotionnel, mental, spirituel, parfois même tout à la fois au sein d'une séance. Et voilà, et donc moi je vois vraiment le breastwork aussi pour retrouver notre plein potentiel, et surtout, qui est très important, c'est de rééduquer notre mécanisme respiratoire, pour retrouver cette respiration fluide, dense, naturelle, légère, ces amplitudes de respiration, où je suis capable de prendre des grandes inspirations sans forcer, sans que ça soit difficile. Et je pense qu'aujourd'hui, on est dans une société où on se coupe beaucoup, où quand on a peur, on est stressé, on coupe notre respiration. Je l'ai vécu, tous ces moments de stress en présentation, en réunion, quand j'étais dans le milieu d'entreprise, où je me coupais, je me rendais compte, je me coupais mon souffle. Aujourd'hui, c'est reprendre de l'ampleur, rééduquer tout ce mécanisme au niveau du diaphragme, de venir aussi respirer aussi bien du côté ventral, abdominal, mais aussi de passer dans le plexus solaire et amener jusqu'à la poitrine pour réamener des grandes inspirations dans tout ce système respiratoire. donc voilà les projets trop bien,
on fera un autre épisode avec plaisir j'ai une petite question pour cette fin d'épisode alors déjà pour te retrouver sur Instagram donc me retrouver sur Instagram c'est innerdancevalentine et donc là on a toutes les informations
On a toutes les informations, toutes les séances à venir. Je viens de mettre en ligne les séances du mois de juin. Et voilà, vous pouvez me retrouver du coup en présentiel dans les villes dont j'ai énuméré et également en ligne pour les séances et les personnes qui ne sont pas forcément dans ces grandes villes. Vous pouvez me retrouver pour des séances en ligne.
Et justement en ligne il n'y a pas de changement c'est la même approche ?
C'est la même approche, les bienfaits sont les mêmes il n'y a juste pas le toucher intuitif on est basé uniquement sur la résonance avec la playlist avec le voyage sonore et également je guide beaucoup plus par la voix avec des propositions de visualisation de méditation il y a vraiment plus guidé par la voix qu'en présentiel mais sinon la séance se déroule exactement de la même manière Certaines personnes préfèrent même le en ligne et trouvent ça plus puissant en ligne parce qu'ils se retrouvent dans leur espace, chez eux, ils se trouvent plus en confiance. Et certaines personnes ne s'autorisent pas complètement à lâcher prise et à s'abandonner, parfois dans des cris, dans des pleurs, même émotionnellement ou même physiquement, quand on est en groupe. Parce qu'il y a quand même inconsciemment ou même consciemment, finalement, il y a ces personnes autour de nous, donc on ne s'autorise pas à aller jusqu'au bout. Et donc voilà, ça peut être aussi pour certaines personnes très intéressant d'explorer le en ligne.
Merci beaucoup en tout cas pour ce podcast, d'avoir accepté mon invitation. Et j'ai vraiment une dernière dernière question, mais c'est justement par rapport à tout ton chemin, tout ce process, j'ai envie de dire. Qu'est-ce que tu dirais à la Valentine justement qui vient de se séparer, qui n'est pas bien du tout ? Qu'est-ce que tu aurais envie de lui dire aujourd'hui avec le recul que tu as ? D'autres personnes pourraient aussi se reconnaître puisqu'elles sont elles-mêmes en train de traverser cette période.
Crois en toi, crois en tes projets, crois en tes projets, crois en toi, écoute-toi, écoute-toi. Et finalement, on a souvent... Moi, j'ai beaucoup eu l'envie d'aller à l'extérieur, d'aller combler ça avec des distractions extérieures, des amis, etc. Et finalement, quand on passe un peu plus de temps avec soi, quand je dis d'être seule, c'est pas forcément être seule chez soi, c'est de venir s'écouter. de découvrir aussi des pratiques, d'être curieux, d'être vraiment curieux de la vie. Je pense que moi, ce qui m'a beaucoup aidée, c'est cette curiosité, ces passions pour les voyages, d'explorer des nouvelles expériences, de découvrir des gens et parfois me planter, de ne pas aimer quelque chose. Et progressivement, je ne pense pas qu'il y a 4-5 ans, je n'aurais pas imaginé me lancer dans l'entrepreneuriat. J'imaginais toujours l'entrepreneuriat, quelque chose pas pour moi, parce que je n'y arriverais jamais. Et... pourtant je l'ai toujours été entourée de beaucoup d'entrepreneurs mais aujourd'hui j'ai la conviction que c'est pour moi et j'ai hâte, j'ai confiance donc vraiment de se faire confiance et d'être curieux d'être curieux de la vie d'explorer plein de choses génial,
merci merci à toi,
merci pour l'invitation
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Description
J'invite Valentine Zeller, facilitatrice en Activation de l'Energie Vitale appelé aussi innerdance : mon invitée nous partage son parcours de vie entre l'Asie, un passage au Mexique et son retour en France pour faire connaitre à un plus grand nombre cette pratique.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Bonjour à tous, je m'appelle Ariane, je suis thérapeute et hôte de ce podcast. Pour cette nouvelle édition d'Hypnose et Conversations Thérapeutiques, j'ai décidé d'explorer avec vous différentes voies et méthodes de compréhension et guérison de l'anxiété. Je vais donc à la rencontre de disciplines, de personnes, explorant au quotidien le lien entre le cerveau, le corps et l'esprit. Je propose des séances en visio et en présentiel pour vous aider à changer d'angle de vue, à poser un regard différent sur ce que vous nommez encore aujourd'hui blocage, problème et même symptôme. Pour en savoir plus, rejoignez-moi sur mon compte Instagram ariannehypnose. Bonjour à tous, j'ai convié Valentine pour nous présenter plus en détail une pratique encore méconnue en France, même parfois controversée, qui s'appelle l'activation d'énergie vitale ou encore Inner Dance. J'ai passé un très bon moment aux côtés de Valentine qui est très solaire. Plus que la présentation de son approche de cette pratique, vous découvrirez encore une fois un parcours de vie qui j'espère en tout cas pourra inspirer certains d'entre vous. Une seule façon pour moi de savoir si vous appréciez cet épisode, ce podcast, c'est de vous abonner ou de me laisser un avis, ce qui me ferait extrêmement plaisir. Et puis en plus, ça me permettrait de gagner en visibilité. Je vous remercie et puis je vous souhaite une très très bonne écoute. Bonjour Valentine, merci d'avoir accepté mon invitation, je suis ravie de t'accueillir sur mon podcast. Une de tes vidéos postées sur ton compte Instagram m'a inspirée et je souhaite la partager à nos auditeurs. Tu dis, ça c'est mon CV, Vogue, Chanel, Lanvin, LVMH, L'Oréal, prise dans le tourbillon de la vie de l'entreprise, réunion, présentation, évaluation. Je courais après la performance, la réussite et la visibilité, mais plus je grimpais l'échelle du succès, plus le stress et l'anxiété me rongeaient. Je perdais le contact avec moi-même, insomnie, larmes, boule au ventre, mon corps me lâchait. Plus le temps pour le yoga, je renonçais à des dîners et des week-ends. En partageant mes souffrances, je réalise que ceux autour de moi souffrent aussi de stress, alors stop, je quitte mon CDI, je me lance. Je partage des pratiques simples mais parfois controversées pour réduire le stress et l'anxiété. Retrouver clarté mentale, créativité et la productivité et surtout redécouvrir la beauté de la vie. Tu es donc aujourd'hui facilitatrice en activation de l'énergie vitale qu'on appelle aussi Inner Dance. Avant de nous expliquer plus en détail cette pratique, est-ce que tu peux revenir sur ton parcours et cette période de vie ?
Bien sûr, d'abord bonjour Ariane, merci de m'inviter à ton micro aujourd'hui, je suis ravie. Et alors, commencer par revenir sur mon parcours, j'ai eu l'opportunité à travers mes études de être beaucoup à l'étranger, aux Etats-Unis, terminer mes études en Chine. J'ai commencé effectivement à travailler après une école de commerce, j'ai commencé à travailler à Paris dans le secteur des cosmétiques. Puis au bout de deux ans, je commençais déjà à tourner un petit peu en rond. Et donc, je me suis dit, le goût de l'étranger pour y avoir beaucoup passé de temps pendant mes études me manquait. Donc, je démissionne de ce premier job où ça faisait deux ans. Je démissionne et je me dis, je pars à Hong Kong, je vais trouver un boulot. Quoi qu'il arrive, je ne suis plus heureuse ici ou en tout cas, je ne suis plus stimulée suffisamment dans cette première expérience. Et donc, je démissionne et je me dis, je pars. 3-4 mois à Hong Kong pour trouver un boulot. Si je trouve tant mieux, sinon je reviendrai.
Donc tu pars là-bas sans rien ?
Je pars là-bas sans rien. Quand même. Je pars là-bas sans rien. Finalement, entre cette période où je démissionne les préparatifs du départ, je postule à fond. Donc je postule et je trouve un emploi à Hong Kong. Et donc voilà, finalement je pars à Hong Kong avec cet emploi déjà trouvé, où je travaille également dans un grand groupe, t'en as cité quelques-uns, et voilà, j'adore la vie là-bas.
Tu connais ?
Je ne connaissais pas Hong Kong, j'avais vécu à Shanghai pendant mes études, j'avais fait un an dans le nord de Shanghai. Et donc j'avais passé juste quelques jours chez un ami et je trouvais pas mal de similitudes dans le côté dynamique de la ville. comme j'avais vécu à New York pendant deux ans. Et donc, j'avais trouvé à Hong Kong un peu ce côté, une ville très dynamique. On vit, on est en extérieur, on fait beaucoup d'activités outdoor, on peut faire du bateau. Enfin voilà, ça remplissait finalement aussi toutes ces activités où j'étais toujours, j'en reparlerai peut-être après, mais cette quête toujours de découvrir des nouvelles expériences, faire des nouvelles activités, se divertir et trouver des distractions. Donc, je passe deux ans à Hong Kong. Et après deux ans, je décide de suivre mon copain qui s'était installé à Shanghai pour le boulot et donc de partir à Shanghai. Donc encore une fois, pareil, me voilà en train de démissionner. L'amour avant tout et je décide de le suivre là-bas. Et je trouve également un nouveau boulot dans le même groupe. À l'époque, je travaillais chez LVMH et donc je pars à Shanghai. Et voilà, le visa est un peu long. Il y a quand même des complications. Ce n'est pas évident de trouver un boulot à Shanghai. Je finis par rejoindre Sephora et je m'installe du coup. Je passe un an à Shanghai et là, au bout de deux mois, trois mois, le Covid arrive. Donc voilà, j'étais en plein dans le Covid quand c'est arrivé en Chine. Et également, mon couple commence à battre de l'aile. On commence à se questionner. Je commence moi aussi à être... de perdre un peu cette énergie de vie, ce côté solaire. Je le sentais, je commençais à être souvent triste, souvent peinée, souvent à partager ma tristesse avec lui.
Je pense que c'est lié au Covid et au fait que vous vous soyez peut-être retrouvés confinés ensemble. Ou est-ce que c'était déjà présent avant ?
C'était déjà présent avant. C'était déjà présent avant parce que nous, finalement, le Covid qu'on a vécu en Chine n'était pas aussi strict. que ce que vous avez pu vivre en Europe au début. À l'époque, il n'y avait pas encore de confinement en Chine. Et voilà, c'était juste très contrôlé. Mais on avait encore une certaine liberté. On était partis en plus voyager. On avait voyagé un petit peu plus. Donc non, j'avais encore cette vie avec une certaine liberté. Mais ça battait déjà de l'aile depuis un petit moment. On avait essayé de... Il y avait déjà eu une petite séparation. On a essayé de remettre le couvert. Et voilà, c'était vraiment la fin de cette relation. que moi, je ne voulais pas accepter et voir, puisque je venais de m'installer à Shanghai. Je venais de commencer pour lui. Enfin, pour lui, en tout cas, c'était une décision à deux. Et surtout, je venais de commencer un nouveau boulot. Pour moi, c'était un échec, si jamais je devais déjà... Parce que si j'imaginais la séparation, j'imaginais forcément un retour en Europe, parce que ce projet d'installation à Shanghai était son projet entrepreneurial et pas le mien. Donc voilà, et donc finalement, après six mois, on se sépare. Et moi, je prends donc la décision de rentrer en Europe. Ce n'est pas si simple que ça, puisqu'en Europe, vous êtes en plein confinement. Il n'y a aucun vol. Tous les vols sont affrétés pour des masques. Et donc là, pendant, je reste quasiment six mois à Shanghai, où on décide de se séparer. Mais je suis en attente de trouver un vol de rentrée, que ce soit le bon moment pour moi, encore une fois, de démissionner.
Donc ça veut dire que vous vivez encore ensemble à cette période-là ?
Oui, on vivait encore ensemble. Mais vous êtes séparés ? Oui.
Et toi, tu n'attends qu'une seule chose, c'est de prendre un avion pour rentrer.
Horrible ! Exactement. Exactement. Donc oui, c'était une période assez... complexe, qui a été finalement, avec du recul, je pourrais revenir dessus, mais moi, en tout cas, qui m'a... Au moins, on a pu partir. Au début, c'était vraiment dans des reproches et quelque chose de triste et beaucoup de colère et d'agressivité. Et finalement, avec le temps, ça a permis aussi d'apaiser les choses et de partir, sachant que je savais que, bon, lui, il allait rester en Asie, moi, rentrer en Europe, de pouvoir vivre. avoir discuté, mettre des mots dessus et apaiser en tout cas cette colère que j'avais en moi, où j'avais plein de questionnements et cette peur du rejet. J'avais vraiment, cette séparation m'a vraiment fait ressortir toutes les peurs que je pouvais avoir, notamment la peur de l'abandon, d'être mise de côté, d'être rejetée, d'être seule. Et je voyais un retour en France comme vraiment une montagne. Je me disais, un déménagement, comment je vais faire ça ? Comment je vais pouvoir démissionner ? Je ne vais jamais retrouver de boulot. J'imaginais le pire. J'imaginais toutes les choses les plus extrêmes. Et me voilà du coup rentrée en France, où je fais un petit break de six mois pour me remettre d'aplomb. On pourra revenir dessus, puisque c'est une période importante, où je pars voyager seule pour la première fois. et une période de six mois de break, et après ces six mois de break, je reprends un nouveau emploi, dans encore une fois un grand groupe, dans les cosmétiques, et voilà, et donc ça c'était il y a trois ans, et là de nouveau je replonge dans cette vie à mille à l'heure, où des horaires de travail qui sont intenses, une charge mentale qui est élevée, puisque... Effectivement, il y a beaucoup d'attentes. J'étais sur une marque qui était une des plus grandes marques du groupe, donc il y avait beaucoup d'attentes. Et aussi une insécurité psychologique. Quand je parle d'insécurité psychologique, moi j'avais vraiment certaines angoisses de comment je vais pouvoir... partager cette présentation en public. Je ne suis pas à la hauteur, je ne suis pas assez bien, ça ne va pas être suffisant. J'avais vraiment peur de dire, là, en fait, je n'ai pas compris dans quelle orientation il faut le prendre. Je ne me sentais pas, en tout cas, à la hauteur. Encore une fois, c'était, je pense, une vraie perte de confiance en moi aussi en étant dans ces grands groupes.
Pourtant, ça t'a amenée aussi pour arriver dans ces entreprises et à ces postes-là. Il fallait quand même être à un certain niveau. Donc, malgré tous tes échelons, justement, et toutes tes expériences, tu n'avais jamais réussi à être confiante ?
Oui, je pense que c'était vraiment, pour le coup, un manque de confiance en moi que j'ai eu à la fois dans ma relation et à la fois dans le milieu professionnel où je me disais que je n'étais jamais suffisamment à la hauteur pour avoir ce poste, pour pouvoir évoluer. Mais je pense que j'étais très bonne en entretien aussi. J'étais très bonne en entretien et j'arrivais très bien à me vendre. Et finalement, mon CV faisait que j'avais des beaux noms, j'avais des beaux pays, des belles destinations. Et oui, au final, maintenant que tu me poses la question, j'en suis très fière et c'est un super parcours. Et j'avais les capacités complètement, mais je n'arrivais pas à me l'admettre. Donc vraiment une vraie perte de confiance. Depuis cette séparation, il y a eu une perte de confiance que j'ai regagnée et énormément travaillée dessus ces dernières années. Et voilà, à travers ces trois dernières années, on a été vraiment un déclic parce que... Je commençais à avoir des douleurs, de l'eczéma, du stress, cette boule au niveau du plexus ici tout le temps. Le matin, je me réveillais à 5-6 heures et mon cerveau se mettait en route avec ma to-do list. J'imaginais mes présentations PowerPoint en disant Ah là, il faut que je fasse des corrections J'avais des managers où on est beaucoup en autonomie, c'était chez L'Oréal, beaucoup en autonomie, ce qui est très bien. Mais en même temps, parfois des managers peu voire pas présents. Et on est beaucoup à faire et défaire. Donc voilà. Et puis finalement, dans ces grands groupes, ce qui aussi stimule est le fait que les gens sont très bons, qu'on est entouré de gens qui sont performants, mais qu'on est dans une quête de la performance, c'est jamais assez. Et quand on a un bon résultat, quand on a une... Comment dire ?
Un succès.
Un succès. Il faut aller un petit peu plus loin. Il faut aller un peu plus vite. Et des meilleurs résultats. Donc, il y avait vraiment cette quête de la performance. Et surtout, moi, j'ai pris conscience que toutes ces entreprises dans lesquelles j'ai été et tous ces postes auxquels j'ai été, finalement, le sentiment de plus... Le faire pour le regard que je portais aux yeux des autres, l'image que je pouvais avoir à l'extérieur, au regard de ma famille, de mes proches, que la fierté moi-même d'être à ce poste, dans cette entreprise et dans ce pays.
Mais est-ce que ce n'est pas aussi ce qu'on nous a vendu aussi pendant des années, à avoir ce type de poste dans de grands groupes qui sont effectivement prestigieux et se rendre compte qu'il y a une énorme différence avec le quotidien, justement, comme tu l'expliques. Le quotidien, c'est quand même beaucoup de stress, beaucoup de représentation. Et finalement, je crois que tu le dis à un moment dans une de tes vidéos, tu as l'impression de te perdre, en fait.
Complètement. Moi, j'ai vécu dans un schéma familial. ou effectivement assez cartésien, où il faut faire des belles études, il fallait faire S, il fallait faire une prépa, il fallait après faire une école de commerce assez reconnue, et puis après ça, il fallait avoir des beaux noms, et voilà, il gagnait bien sa vie, avoir de la sécurité, et tout ça ferait qu'on serait heureux et qu'on aurait... La réussite. Que ça serait la réussite, que ça serait un signe de réussite. Donc oui, j'ai été dans ce schéma-là. Et maintenant, c'est assez récent, mais il y a à peine 3-4 mois, j'ai décidé de quitter le milieu du salariat. Parce qu'effectivement, face au stress, à l'anxiété et surtout à... envie d'aller faire quelque chose ailleurs. Et ce n'est pas toujours évident. Je pense qu'il y a beaucoup de gens qui veulent quitter le milieu de l'entreprise. Mais pour faire quoi ? C'est toujours le questionnement, pour faire quoi ? Et voilà. Et donc, moi, c'est vrai que j'ai eu la chance depuis un an et demi, en parallèle de mon emploi, de mon poste, de commencer à proposer ces sessions d'activation de l'énergie vitale. Et voilà. Et donc... Cette dernière année, en tout cas, m'a confortée dans le fait que ça peut devenir mon métier, mais il y a trois ans, je n'imaginais pas que ça puisse être un métier, en fait. Je n'imaginais même pas que ça puisse être un métier.
Mais de là à avoir le déclic de poser ta démission, c'est parce que tu as réussi justement à prendre confiance dans l'autre activité finalement que tu avais, ou est-ce que tu as eu un moment où tu t'es dit, par exemple, je ne sais pas, j'imagine une journée où tu arrives au travail et tu te dis non mais là ce n'est pas possible, je suis au bout, tu vois, ton corps qui t'alerte, ou est-ce que ça a vraiment en fait été tout un process ?
Ça a été un process, mais surtout fin d'année. J'ai eu une fin d'année qui a été très stressante. Je rentrais le soir parfois en pleurs au téléphone avec mon père. Vraiment, c'est des insomnies où j'étais stressée. Je n'arrivais plus à aller à mon cours de yoga à 19h30. J'ai à deux reprises refusé des week-ends parce que je terminais trop tard le vendredi, donc je ne pouvais pas aller rejoindre. Il y avait quand même ça qui était très présent. Et j'ai fait une coupure où je suis partie voyager seule pendant 10 jours, juste au mois d'octobre dernier au Mexique. Et là, j'ai coupé toute notification, mon WhatsApp, les mails. C'est qu'aussi, on a tellement aujourd'hui d'outils sur lesquels on est sollicité, que ce soit Teams, les emails, WhatsApp. Voilà, donc j'ai coupé toutes ces notifications. Et c'est là que j'ai eu vraiment une prise de conscience où j'avais énormément aussi... J'étais tout le temps malade. Je tombais malade à répétition. Et là, vraiment, où je commence maintenant à écouter plus mon corps, chose que je ne faisais pas avant. Et là, je me suis dit, c'est étrange. Moi qui ne suis jamais malade, pourquoi là je suis malade à répétition, un rhume ? Après, j'ai mal à la gorge. Après, je vais avoir un... Tous les mois, j'étais malade. Et donc voilà, il y a un peu mon corps qui m'a parlé, ce break. Et je suis rentrée de ce break et je me suis dit... Valentine, ça fait un an, un an et demi que tu vivotes en proposant ces séances à tes amis, à tes amis, aux amis de tes amis, bouche à oreille, la famille. Et je sentais qu'il y avait une appétence, que les gens sont de plus en plus à l'écoute pour ces pratiques où on revient à l'être, où on s'écoute un petit peu plus, où on est moins dans le faire, l'activité, l'atteinte d'un objectif. Juste venir passer deux heures allongées au sol et venir écouter ce qui se passe à l'intérieur de nous. Et là, je me suis dit, OK. lance-toi un petit peu plus sur Instagram. C'est là aussi où j'ai commencé à lancer mon compte Instagram professionnel Innerdance Valentine. Et j'ai commencé à poster un petit peu plus de vidéos, à expliquer un peu plus ce que je faisais, parce que, évidemment, c'est aussi ma carte de visite. Et voilà. Donc ça, ça a été aussi un déclic où je suis rentrée de ce voyage en commençant à avoir dans ma tête une idée de me dire ça peut devenir ton emploi à plein temps,
en fait. Et pour revenir justement sur cette pratique que tu appelles, si je ne me trompe pas, activation d'énergie vitale et qu'on peut appeler aussi inner dance. Alors on va revenir dessus, je vais te poser des questions. Et j'aimerais bien aussi que tu reviennes sur une autre période dont tu as parlé tout à l'heure, qui est ce fameux voyage au Mexique suite à ta séparation. Moi j'aime l'idée que le couple c'est un recrutement inconscient entre deux personnes. et que notre partenaire va finalement réveiller nos blessures. Donc finalement, la relation va nous permettre de révéler le meilleur comme le pire. Et si on arrive à dépasser cette blessure, on reste ensemble et puis on construit. Puis si on n'y arrive pas, la séparation arrive. J'aime bien dire qu'une séparation, il ne faut pas minimiser les répercussions d'un tel événement. ça peut être très violent, ça peut être très très difficile à vivre et à traverser, et c'est ce qui semble être ton cas en tout cas. J'aimerais bien que tu me dises aujourd'hui comment tu vois cette séparation, puisque maintenant ça fait trois ans si je ne me trompe pas, ce que ça t'a permis de comprendre déjà en toi, chez toi, et qu'est-ce qui s'est passé au Mexique ?
Effectivement, cette séparation, ça a été pour moi la première grosse difficulté. et qui arrivait dans ma vie. Et encore une fois, je l'ai beaucoup minimisé, mais j'avais du mal à mettre des mots dessus. Mais oui, ça a été un... Je suis rentrée en France après cette séparation et malgré le fait d'être entourée de sa famille, de ses amis, d'être avec nos proches, de pouvoir même voyager, j'avais prévu des vacances avec des amis, je sentais ma flamme, elle était éteinte, je n'avais plus cette joie de vivre, je n'avais plus ce côté solaire qui m'animait, toutes ces passions, ces voyages, ce goût pour l'aventure, je l'avais vraiment perdue. Et donc, effectivement, je me suis, un petit peu dans cette relation, je me suis perdue. C'était un peu finalement la perte de moi-même où je me suis oubliée. Je ne faisais plus des choses pour moi, mais je faisais des choses pour le couple ou en tout cas des choses pour qu'à ses yeux, je puisse être une bonne personne, je puisse être plus aimée, que je puisse être plus appréciée. Oui, il y avait vraiment cette quête de... de faire des choses pour le couple et pas pour moi. Et à cette séparation, j'avais vraiment perdu goût, plaisir. Donc, j'ai eu beaucoup de mal à mettre des mots. Mais récemment, j'ai lu un article où on parlait de dépression. Et je pense qu'il y a une dépression, en tout cas, affective, où j'avais en tout cas mes... Quand on est face à la peur de la solitude, la manière de combler cette peur, c'est d'être dépendante. Donc moi, j'avais vraiment une forte dépendante affective et émotionnelle. Et donc effectivement, quand on enlève cette part de moi qui était à ma moitié, j'avais tout qui s'effondrait. Et comme j'expliquais tout à l'heure, j'ai perdu, je pense, confiance en moi. J'ai perdu, je n'avais plus envie de plaisir, plus envie de rien faire, plus de goût à la vie. Et en même temps... Je me souviens une fois, ma mère m'avait dit au téléphone, Valentine, cette lumière, tu l'as à l'intérieur de toi. Tu la vois pas, elle est éteinte, mais cette lumière, je sais que tu l'as. Donc, essaye de lui faire de la place, de revenir à toi. Et donc, finalement, cette séparation, aujourd'hui, je le vois comme la pire chose et la meilleure chose qui me soit arrivée. Ça a été effectivement une première grande étape. Pour moi, il n'y a pas d'âge pour avoir des difficultés et des étapes, et il n'y a pas d'événement particulier. Moi, en tout cas, c'était aux alentours de 30 ans. Et cette séparation qui m'a fait prendre conscience qu'il fallait s'aimer soi-même, que je devais m'aimer moi-même avant de pouvoir aimer quelqu'un. Et qu'au final, aujourd'hui, j'ai pris conscience que j'étais pas heureuse pour lui, j'étais pas heureuse pour le bonheur qu'il pouvait avoir, ce côté il est heureux parce qu'il va passer un week-end avec des copains, bah moi je le voyais, bah non tu m'abandonnes, tu me laisses seule pendant un week-end donc voilà, il y a eu plein de prises de conscience comme ça, que lui essayait aussi parfois de me parler, donc je pense qu'il a aussi d'un certain côté essayé de me parler de certains sujets de temps en temps mais que je voulais pas voir parce que ce caractère, mais non, je suis très indépendante je sais m'aimer seule je sais être bien seule Mais voilà, il y a une différence d'être seule un week-end ou quelques jours et vraiment s'aimer soi-même et être bien avec vraiment qui on est réellement à l'intérieur de soi. Et donc voilà, cette séparation m'a effectivement amenée au Mexique, ou en tout cas ce break de six mois dont je parlais. Et notamment le Mexique, ça a été mon premier voyage toute seule où je suis partie un petit peu... à la redécouverte de qui j'étais.
Et quand tu arrives au Mexique, tu es fatiguée, épuisée, hyper triste, ou tu commences déjà un peu à aller mieux ?
Je suis, en fait, je rentre en France et tout de suite, mon cerveau, je rentre en France, il faut que je trouve un boulot. Je suis au chômage, voire même pas au chômage parce que j'étais à l'étranger, mais donc, premier réflexe, je passe des entretiens. Et en fait, j'étais toujours dans la machine. Séparation, sortir de cette séparation, il faut que je trouve un boulot. je me mets à poser des entretiens, et là, c'était période Covid. Donc, je sens et je reprends un petit peu quand même confiance sur mon profil, parce que je sens que mon profil plaît, qu'il est attractif, que les RH me disent, ah, tu as un profil intéressant, mais coupe budgétaire, c'est le Covid, on reviendra vers toi. Et donc là, moi, je me dis, je m'écoute un petit peu, et je me dis, Valentine, physiquement et mentalement, tu n'es pas prête, là, à retourner à un boulot. Donc, prends du temps pour toi. C'est une période calme Covid. Donc voilà, et c'est là où je décide de partir d'abord en Espagne faire ma première retraite de yoga. Ça faisait déjà 5-6 ans que je pratiquais le yoga, mais je n'avais jamais fait de retraite. Et cette retraite a vraiment été un clé, un élément déclencheur pour moi, pour commencer à réallumer cette flamme dont je parlais. Et les retraites, c'est fort pour ça. Finalement, on te donne des clés. Et donc j'ai fait cette retraite et puis après je suis partie au Mexique. Et donc là je suis partie seule, une retraite on est toujours accompagnée, donc je me sentais aussi avec un entourage et des gens avec qui parler. Et donc je pars au Mexique, retrouvée au début en amie pour deux semaines et finalement ces deux semaines se sont transformées en deux mois. Et voilà, c'est vrai que moi j'avais toujours beaucoup voyagé, mais toujours accompagnée de quelqu'un, d'amis ou de la famille ou même de mon... mon petit copain. Et donc, là, j'étais vraiment, je pense, dans ce voyage à la recherche de toute expérience, aventure, qui pouvait sortir de mon schéma traditionnel, de ce schéma de pensée traditionnel. J'avais envie d'ouvrir, un petit peu comme on ouvre la porte, comme on ouvre les volets, et d'explorer cet éventail des possibilités, des expériences aujourd'hui qui s'offrent à nous. Et donc, c'est là où j'ai découvert que, l'activation de l'énergie vitale, l'inner dance, à l'époque où j'étais du coup au Mexique, à Touloume exactement. et ma première session a été très puissante et voilà je me suis retrouvée par hasard un ami de la veille rencontré la veille me propose cette séance d'activation de l'énergie vitale à l'époque j'ai découvert ça s'appelait le CAP on pourra revenir dessus et voilà première pratique assez intense donc c'est un ami qui te dit demain je vais à tel endroit,
est-ce que ça te dit de venir avec moi et toi tu sais pas du tout à quoi t'attendre Mais de toute façon, tu es au Mexique et tu te dis, je m'ouvre à de nouvelles possibilités parce qu'il y a quelque chose qui est en train de changer.
Complètement. J'avais le temps, je commençais à reprendre quand même cette énergie, je commençais à écouter beaucoup de podcasts, à écouter beaucoup de vidéos YouTube sur la positivité, sur la manifestation. J'avais aussi ce côté, comme j'expliquais tout à l'heure, j'avais tendance à voir que noir. Oui, parce qu'en fait, dans cette descente un petit peu aux enfers, où je perds confiance en moi, je me sépare, je dois rentrer en Europe, en France, alors que ce n'est pas vraiment mon choix. Moi, j'aurais adoré rester en Asie. Et donc, un déménagement, je voyais tout, tout était compliqué. Et donc là, je commence progressivement à me dire que la vie, elle peut être, si on lâche prise, je pense que je suis une personne aussi dans ces blessures que j'ai, c'est une manière de contrôler. Je suis très contrôlante dans ce que je peux faire avec moi, avec mon entourage, avec mes proches aussi, de ce côté perfectionniste dans le contrôle. Et donc, progressivement, je me retrouve au Mexique un petit peu sans avoir organisé rien. Moi, un voyage, j'ai beaucoup voyagé, mais j'ai toujours organisé mes voyages. On va aller dormir là, on va passer trois jours là. Tout était contrôlé. La première fois que je ne sais pas où je vais dormir dans trois jours. et voilà ça doit te faire un bien fou déjà ouais ça me fait un bien fou et aussi de voyager sans découvrir et avoir un objectif précis, moi j'ai toujours voyagé en me disant je pars 10 jours, on va voyager ça, on va découvrir cette culture, ce paysage limite je connaissais déjà le paysage avant même d'y être allée et donc là j'étais plutôt, je me laisse porter par les découvertes, les expériences les rencontres Et effectivement, je rencontre cette personne qui est aujourd'hui un ami, la veille à une soirée, et le lendemain, il m'envoie un petit texto. Val, il me reste une place pour cette séance, c'est une pratique énergétique. Ça te dit ? Oui, ça me dit. Je dis ok, je me lance dans l'aventure. Il me dit juste, il y a une petite chose, ne mange pas trois heures avant, il faut être à jeun, ne pas être en digestion. Et voilà, donc je me prépare bien, je ne mange pas avant. Je me fais deux heures de yoga avant, donc j'arrive à cette séance en pleine capacité de pouvoir m'abandonner et m'ouvrir à cette expérience. C'est une expérience énergétique, donc évidemment la première chose c'est de s'ouvrir, d'avoir un esprit ouvert, un cœur ouvert, et de la curiosité et de s'abandonner pleinement à l'expérience. Chose que je fais, puisque je suis aussi à ce moment-là une espèce de quête de moi-même. à me redécouvrir et à comprendre pourquoi je suis aussi peinée et triste pour une séparation, sans minimiser la séparation. Et cette séance est très puissante, puisque mon corps rentre dans un état de transconsciente. Vraiment, mon corps se met à trembler, à vibrer des spasmes assez forts, où mes bras se mettent à bouger de manière involontaire, mes mains tapées au sol. et j'étais même dans un début d'état de tétanie l'état de tétanie c'est ses mains un petit peu en passe de crabe la bouche qui est un petit peu paralysée ses fourmillements tout autour du visage et donc là je suis assez surprise, voire même un peu chamboulée parce que je ne comprends pas ce qui se passe.
Je ne contrôle plus.
Non, là, je ne contrôle plus. Et surtout, je ressens vraiment cette énergie me traverser de la pointe des orteils au sommet du crâne. Je sens vraiment des déblocages, mais des déblocages qui sont difficiles. Ça a été une session qui n'a pas été agréable. Physiquement. physiquement pas agréable, très peu d'émotion Mais physiquement, tout mon côté droit, paralysé, qui tapait. Et vraiment, ce sentiment que tout à l'intérieur de moi, ça bouge, ça vibre. J'ai des frissons. J'ai à la fois... Je suis au Mexique où il fait très chaud. Et en même temps, j'ai des frissons. Donc voilà, cette séance a été assez troublante.
Et tu n'as pas eu peur, justement. Et tu ne t'es pas dit, mais il m'en est où ?
Alors, dans ces séances-là, ce qui rassure, c'est qu'il y a un cadre. Il y a toujours un cadre. Au début, on pose un cadre. On nous explique tout. tout ce qui peut se passer. Et donc tout ce que j'ai ressenti, on me l'avait partagé au début. On m'avait dit, c'est possible que tu ressentes ça, que tu sois comme ça, que tu aies des mouvements involontaires, que tu aies un mini état de tétanie, voilà. Donc finalement, j'étais en confiance. Je faisais confiance à la personne qui était facilitatrice, qui partageait la séance. Et surtout, je me faisais confiance à moi, en fait, à moi et à mon propre processus, que c'est avant tout un processus personnel. Chaque expérience va être différente et chaque personne dans la séance a vécu une expérience différente. Donc, non, je me suis fait confiance et j'ai fait confiance au processus. Et voilà, je sais qu'on ne reste pas bloqué, a priori, dans ces états-là. et voilà le début de cette découverte de cette belle pratique et tu ressors de cette séance,
qu'est-ce que tu te dis qu'est-ce que tu partages à ton ami est-ce que ça te donne envie d'en refaire une autre,
t'es dans quel état même les jours qui déloignent te suivent je ressors de là en ayant beaucoup de mal à mettre des mots parce que je ressors vraiment dans cet état très cotonneux ou un peu défasé ou vraiment un peu de temps Vraiment un peu de temps, j'ai besoin de revenir à mon ancrage. Je me souviens, après, je n'avais pas mangé, je m'étais bien préparée, donc je sens qu'il faut quand même que je mange quelque chose. Et à l'intérieur de moi, ça continue à vibrer. J'avais encore tous mes membres qui vibraient. Je sentais vraiment cette énergie à l'intérieur de moi. Et donc, je partage à mon ami quelque chose, mais je n'arrivais pas à mettre des mots dessus. Finalement, je lui dis, c'est étrange, très cartésienne dans ma description de ce que je partage. Oui, j'ai eu des mouvements involontaires, mon corps tremblait, vibrait. Mais j'avais beaucoup de mal et j'ai eu pendant très longtemps beaucoup de mal à mettre des mots sur vraiment ce que cette pratique avec le temps m'a apporté. Mais suite à ça, aujourd'hui j'arrive à mettre des mots, suite à ça, je sens un alignement, vraiment un alignement où je suis au bon endroit, au bon moment. À ce moment-là de ma vie, du coup, je commence, ça faisait déjà deux, trois semaines que j'étais au Mexique et je commence... Justement, une entreprise me recontacte pour passer un premier entretien. Et c'est là où je repars aussi, où je me dis, bon, ben voilà, il fallait quand même que je reprenne un boulot. Et donc, je commence à repartir dans une chaîne d'entretien, tout ça à distance avec le Covid. Et à ce moment-là, je sentais qu'il y avait des vraies manifestations. J'étais magnétique. J'étais vraiment... J'attirais à moi les bonnes personnes, les bons projets, les bons endroits. J'étais vraiment là, à l'endroit où il fallait que je sois.
Donc tu penses que c'est lié à ce travail qui a été fait avec cette activation ?
En tout cas, oui. Et moi, ce travail de lâcher prise en complément, je pense que ça m'a énormément aidée à lâcher prise, vraiment à lâcher ce côté contrôlant que je peux avoir. Et alors là, j'ai fait une séance ici, mais après, il y a eu mon retour en France, où j'ai continué à pratiquer. Je continuais à pratiquer une fois par mois. J'ai commencé après à trouver une facilitatrice à Paris. Et donc, quasiment une fois par mois ou une fois tous les deux mois. Et voire parfois plus, parce que j'ai fait aussi des retraites immersives d'activation de l'énergie vitale, où là, on pratiquait deux fois par jour. Donc voilà, pendant deux ans, j'ai continué à être participante et à recevoir ces... En tout cas, à être en contact avec cette énergie. Et de plus en plus... à ressentir les bienfaits qu'elle peut avoir. Et en tout cas, les bienfaits, on pourra y revenir après. Mais ce sentiment de bien-être global, en fait, vraiment de lâcher prise, de plus se reconnecter à moi, mon cœur, mes projets, et surtout cette reprise de confiance. J'en parlais tout à l'heure, où j'avais vraiment eu une perte de confiance en moi. Et là, de commencer progressivement à reprendre confiance que j'ai des projets, ils sont pour moi, que j'ai... juste cette lumière, vraiment cette énergie qu'on a à l'intérieur de nous, ce côté solaire que je pense que je pouvais avoir, qui reprend, qui commence à rebrier à l'intérieur.
Et tu penses que finalement, avant, tu mettais beaucoup de choses dans l'extérieur. Et là, j'ai l'impression en t'entendant que c'est plus... Ok, j'ai bien fait les choses, je suis une très bonne élève, je contrôle bien. Mais maintenant, je vais faire les choses différemment et puis ça va venir de moi. Et j'ai l'impression que quand tu dis que tout... que t'es devenue magnétique parce que finalement ça venait de toi et plus de ce que pouvaient dire ou penser les autres et toi justement qui es plutôt cartésienne vis-à-vis de cette pratique qu'est-ce qui t'a tu vois, au fil de ces années de pratique, qu'est-ce qui a changé vraiment pour toi ? Quelles sont les prises de conscience, en tout cas, que tu as eues, qui sont en lien avec cette pratique ?
Oui. Après, ça a été énormément aussi de manière inconsciente. C'est ça que j'aime beaucoup avec cette pratique. C'est que finalement, on revient dans le corps et on n'est pas à pouvoir mettre des mots dessus et à trop intellectualiser, à être dans le mental. Donc finalement, ça a été aussi se lâcher prise de manière inconsciente et que c'est le corps qui faisait. Et que... Et effectivement, quand on laisse un petit peu plus d'espace au corps, ce n'est pas le cerveau qui dicte le corps ou l'esprit qui dicte le corps, c'est le corps qui envoie ses messages à l'esprit. Et c'est comme ça vraiment que je l'ai vécu, où finalement, en reprenant un petit peu confiance en moi et en étant de plus en plus, j'ai compris que mon chemin était différent peut-être de mes amis, de mes proches, et d'accepter aussi que ce chemin puisse être différent. C'est vrai que quand je rentrais de l'étranger en France et que mon cercle d'amis se mariaient, achetaient des maisons, un appartement, commençaient à avoir des enfants, et moi je me disais ok, ben moi je suis en retard, moi j'ai pas réussi, pourquoi moi je suis pas dans ce chemin-là en fait ? Et cette pratique m'a vraiment aidée à... retrouver qui j'étais et à accepter que mon chemin puisse être différent et que voilà c'était finalement le mariage, les enfants etc bien que ça arrivera peut-être plus tard c'est pas un but en soi et c'est pas un signe de réussite donc ouais ça a été vraiment de en tout cas de me réconforter et de m'apaiser avec ce schéma qui était très présent en moi de par mon entourage, vous allez me comparer aux autres. Aujourd'hui, je pense que j'ai plus ce côté, je vais me comparer, et ce côté aussi peut-être... Pas jalousie, mais j'ai envie d'avoir la même chose qu'elle. Je ne sais pas comment mettre des mots dessus.
Mais justement, je suis en train de me dire, est-ce que tu penses aussi vis-à-vis de ton entourage, qui est effectivement peut-être casé, propriétaire, ou avec le schéma classico-clatique, est-ce que tu penses que tu peux être aujourd'hui aussi une source d'inspiration pour eux ?
Oui, je pense. Je pense que je suis dans une famille où on ne parle pas beaucoup de ses émotions et donc on ne me le dit peut-être pas. Mais je pense qu'ils sont très fiers et très contents pour moi. Et aujourd'hui, dans ce schéma où je quitte un milieu qui est sécurité, la sécurité, une grande entreprise, un grand nom, un poste qui était super, et je me lance dans quelque chose de complètement différent, un projet entrepreneurial et une activité qui n'est pas connue, voire même controversée de temps en temps, je suis accompagnée. Et c'est ça qui est aussi super. Et donc, je pense que c'est aussi la façon à eux de me montrer qu'ils sont fiers et qu'ils m'encouragent là-dedans, c'est qu'ils m'accompagnent en tout cas.
Génial.
Oui.
Alors justement, on va parler un petit peu de cette pratique. Pourquoi on l'appelle déjà Innerdance ? Alors moi j'entends Innerdance et aussi activation d'énergie vitale. Est-ce que tu peux nous présenter justement ce que c'est ?
Bien sûr. Donc l'Innerdance c'est important, enfin pour moi c'est très important que je revienne dessus. C'est vraiment l'Innerdance, c'est les origines de la pratique. Aux origines c'est une personne, un philippin qui s'appelle Pai Villarezza qui a développé cette pratique, en tout cas formalisé cette pratique. en 2008. Lui, il a été pendant des années dans le milieu, le monde des médias, et il y a un moment, il a voulu aussi s'arrêter, dire stop, un petit peu comme moi, et de partir dans une quête intérieure qui l'a conduit pendant plusieurs années à aller faire une sorte de pèlerinage. dans une île au nord de Palaone. Et c'est là où il s'est nourri presque, c'est ce qu'il raconte, il y a beaucoup d'interviews de lui, qu'il s'est nourri presque que de noix de coco. Et cette détoxification alimentaire a vraiment bouleversé son champ vibratoire. Et il a vraiment ressenti cette vibration profonde de guérison s'éveiller en lui, ou vraiment son corps, comme si son corps dansait de lui-même. Et donc c'est pour ça que c'est important qu'on revienne là-dessus, parce que c'est vraiment de là que ça part. Et il s'est appris... Quand il a eu cette vibration interne, un petit peu ce que je parlais, cet état de trans à l'époque, bon, il ne savait pas mettre des mots dessus, mais il s'est également ensuite inspiré d'anciennes traditions aux Philippines qui sont appelées les Babylanes, qui sont une communauté de chamanes plutôt féminines, qui utilisaient l'énergie comme guérison. Et donc, progressivement, il a vraiment intégré cette énergie dans un processus d'éveil des consciences. Et c'est là qu'il a développé Liner Dance. Donc, il a commencé d'abord, lui, à pratiquer beaucoup dans ses villages à côté de chez lui, puis aux Philippines. Et à partir de 2011, il a commencé à former des gens, d'abord en Asie, puis de plus en plus en Europe. Et donc, c'est important pour moi de parler de ça, puisque cette pratique Liner Dance a ensuite, après, influencé d'autres pratiques dont on peut entendre aujourd'hui beaucoup en France. On entend parler du CAP pour Kundalini Activation Process, qui a été breveté par une personne formée par Pai, qui s'appelle Venant Wong, et également d'autres pratiques maintenant qu'on peut voir en France, activation de la Kundalini, activation de l'énergie vitale, et on peut aussi entendre parler de transconsciente. Donc voilà, toutes ces dénominations, c'est finalement un petit peu les ajouts d'anciens élèves qui ont voulu mettre l'accent plus sur la dimension énergétique, qu'il n'y avait pas forcément au début. Donc voilà, pour que ce soit clair pour tout le monde, l'inner dance n'est pas une danse au sens traditionnel du terme, bien qu'on me pose la question de temps en temps, mais plutôt c'est les mouvements de la conscience qui bougent à l'intérieur et qui laissent émerger des parts un petit peu de nous, de notre être, de notre intériorité.
Et pour le mot énergie vitale, pour que ce soit aussi... plus compréhensible. Qu'est-ce que tu entends par énergie vitale ? Qu'est-ce qu'on peut entendre, en tout cas, quand on dit activation d'énergie vitale ? Qu'est-ce que ça veut dire ?
Très bien. Alors, effectivement, une séance d'activation de l'énergie vitale, c'est une pratique énergétique d'éveil de notre propre énergie vitale. Et donc, quand on parle d'énergie vitale, on parle de prana. Le prana, c'est effectivement cette force de vie, cette énergie. que nous avons tous, qui est dans l'air que nous respirons, la nourriture que nous mangeons, mais également cette énergie qui se transforme dans notre corps. Quand on inspire de l'oxygène, ça va passer dans nos organes, ça va se transformer en énergie pour vivre, pour être en mouvement. Aujourd'hui, on a tous cette énergie de vie, on peut tous être réceptifs à l'énergie vitale. Pour certaines personnes, ça peut être plus subtil, d'autres plus puissant. Mais en tout cas, on a tous, puisqu'on est tous vivants, tu es vivant, tu as cette force de vie, ce prana. Et c'est quoi ? C'est vraiment ce flux énergétique qui va circuler en nous et qui va relier tous nos organes. Et elle est vraiment propre à chacun de nous et elle influence également nos émotions, elle influence notre santé, elle influence notre vitalité, elle influence notre bien-être, puisqu'elle est reliée à nos organes et donc elle influence effectivement beaucoup de choses dans notre vie. Et donc effectivement ces séances, c'est une invitation, c'est... de venir, l'objectif, si je peux dire, de ces séances, c'est de venir rebooster notre vitalité et rebooster un petit peu notre système immunitaire.
Et finalement, j'entends par inner dance, qui veut dire la même chose, on est d'accord, que activation d'énergie vitale, j'entends danse intérieure. Donc, c'est finalement notre propre énergie qui va se mettre en mouvement et donc on va danser avec elle, communiquer avec elle.
Complètement, complètement. C'est effectivement ça où quand ton énergie se... s'éveille, on parle vraiment d'éveil parce qu'elle est là, elle est présente, mais elle est souvent... C'est pour ça que je demande de venir sans avoir mangé, par exemple, trois heures avant une séance, pour ne pas être en digestion. Digérer demande beaucoup d'énergie. Donc aujourd'hui, notre énergie, elle est présente en nous, elle est... Mais c'est vraiment d'être aujourd'hui, de couper avec toute distraction, de couper avec le faire une activité et de revenir à l'être et de venir justement... écouter, être à l'écoute des sensations, des vibrations. Donc, pendant une séance, il peut se passer plein de choses. Mais peut-être avant juste que je parle des manifestations et des expériences qu'on peut avoir, c'est important que j'explique que... une séance est accompagnée d'une bande musicale. Et tout repose sur, effectivement, l'effet de résonance. Donc, une séance commence allongée au sol, les yeux fermés, les participants sont vraiment invités à rejoindre un état de confiance, de lâcher prise. Et je passe une bande musicale de une heure, un voyage sonore qui est conçu spécifiquement pour ces séances, pour guider les participants. dans un voyage intérieur, vraiment un voyage introspectif, où l'énergie peut s'éveiller par effet de résonance, qui va vraiment venir connecter le cœur, le corps et l'esprit, et amener cette forme de trance naturelle qui va favoriser une expansion de conscience. Et donc il y a vraiment le point important de ces pratiques, il y a effectivement le lâcher prise, de venir s'abandonner, et de ne pas avoir de crainte, de peur. mais évidemment il y a aussi la playlist, le voyage sonore, la musique qui va venir stimuler progressivement différentes ondes cérébrales et leurs états qui sont associés. Les états, pendant une même séance, on peut à la fois avoir un état de relaxation, des visualisations, une intuition qui se développe, la libération d'émotions, on peut avoir des tensions stockées dans le corps et avoir ces décharges un peu pour se libérer de ces tensions accumulées. Et donc vraiment c'est de venir ralentir les ondes. ordinaires, les ondes de la vigilance dans laquelle nous sommes la plupart du temps, et de basculer dans des ondes de plus basse fréquence pour passer dans un état de détente, de relaxation, voire même de méditation profonde, l'onde Theta, l'onde dans laquelle on est quand on rêve, et de rejoindre cet état entre l'éveil et le sommeil. Et pour moi, c'est dans cet état, quand on accède à cet état... Entre l'éveil et le sommeil, un petit peu l'état dans lequel on est avant de nous endormir, on a accès à notre subconscient et c'est là que siègent nos mémoires du corps. J'ai envie de dire, parfois on ne les écoute pas, on les étouffe un petit peu et donc l'idée est vraiment aussi de pouvoir se libérer sur tous les plans finalement, physique, émotionnel, mental, spirituel, psychique, voilà.
Quelles sont les expériences que nous pouvons vivre dans une séance ?
Alors, il peut se passer plein de choses. Souvent, ce que j'explique pendant une séance, c'est un espace multidimensionnel où tout est possible. Je suis encore surprise des différentes expériences, mais il y a différents mouvements. Ça peut être des mouvements physiques. Ce que j'expliquais, ce que j'ai pu avoir pendant ma première séance, des mouvements physiques involontaires où ce corps se met à bouger de manière involontaire, où effectivement on rentre dans un état de transconsciente où le corps prend le relais. et peut activer ce processus d'auto-régénération et parfois même d'auto-guérison du corps. Donc c'est possible d'avoir des mouvements involontaires, des spasmes, des tremblements, de même faire des postures de yoga, des gens qui n'ont jamais fait de yoga qui font des postures de yoga, des mudras, voilà, pour aider, c'est une sorte de libération pour le corps. C'est finalement de venir aussi se libérer du stress, des tensions accumulées et de certains blocages. Ça peut être également émotionnel. Pendant une séance, on peut libérer à la fois de la colère, de la tristesse, de la peur, mais également de la joie, de l'amour, de l'extase. Tout ça, ça peut passer par des pleurs, des cris, mais aussi des rires, des chants. Donc voilà, tout ça c'est des sortes de libérations qu'on peut avoir en séance. Également énergétique, on peut être complètement dans l'immobilisation, la contemplation, mais avoir ces sensations de courant chaud et froid dans le corps, d'avoir une sensation de chaleur qui remonte au niveau du visage, on peut avoir des frissons, on peut avoir des vibrations, cette sensation de pression sur certains membres du corps, sur cette sensation d'être... clouer au sol, de ne plus pouvoir bouger. Donc tout ça, c'est énergétique. Et enfin, je dirais, il y a aussi un dernier pan qui est plus psychique, où là, plutôt au niveau du troisième œil, donc plutôt les chakras supérieurs, où là, on va avoir des visions, voir des couleurs, de la lumière, des images, de la géométrie sacrée. On peut avoir aussi des souvenirs du passé, avoir des gens qui canalisent des messages de l'univers, de subconscients, même de leurs guides, des vies qui sont antérieures. Donc voilà, il y a tout ça. Et peut-être la dernière chose, il y a aussi cette sensation d'expansion de conscience où tout d'un coup, on ouvre la fenêtre, on ouvre les volets et on voit, on a une prise de conscience, on a plus de clarté d'esprit à travers ces séances. Donc ça, c'est un petit peu toutes les expériences qu'on peut vivre, mais c'est important. Chaque séance est vraiment unique et les expériences peuvent vraiment varier d'une personne à l'autre et d'une séance à l'autre. pour certaines personnes, ça va être très subtil. Pour d'autres, ça va être plus intense, plus puissant. Et voilà, ça dépend vraiment du processus de chacun et du rythme de chacun, vraiment en fonction de son état du moment, de ses besoins du moment et de leur capacité à s'abandonner pleinement à l'expérience.
Oui, parce que je suppose qu'une première séance, on peut être aussi un petit peu dans la retenue face à ce lâcher prise. Et... Je veux bien partager mon expérience puisque j'ai fait trois séances, je crois, où la première, j'avais vraiment l'intention en tout cas de... d'accepter l'expérience et donc d'être dans un lâcher-prise. Et j'ai été très étonnée, effectivement, de mon corps qui a commencé à se mouvoir dans des positions conscientes, en tout cas, moi je ne fais pas ces positions-là. C'était très impressionnant. Et effectivement, après, je me suis sentie... En tout cas, très bien. Et la deuxième expérience était tout à fait différente. Où là, il y a encore eu ce mouvement du corps. Et j'ai ressenti beaucoup, beaucoup d'amour. J'avais vraiment l'impression d'être portée. Vraiment, ça peut paraître très perché ce que je suis en train de dire. Mais vraiment portée par beaucoup d'amour. Et la séance qu'on a faite ensemble, à laquelle j'ai assisté en tout cas. Beaucoup de libération d'émotions qui étaient encore bien... bien intense en moi et je trouve vraiment qu'on n'est pas en tout cas habitué à s'abandonner de cette manière-là. On libère, j'ai envie de dire, comment dire, comment je pourrais le dire ? On n'est plus du tout dans notre vie d'humain avec nos masques, avec notre personnalité. C'est un lâcher-prise qu'on ne se permet jamais en fait. On ne s'autorise jamais un tel lâcher-prise, j'ai l'impression. Justement, il y a quelque chose qui me paraît aussi important de rappeler quand tu dis activation d'énergie vitale. C'est-à-dire que, et ça tu l'as bien dit justement en séance avant de commencer, c'est que toi tu ne fais rien, enfin tu n'actives rien.
Oui, ça c'est effectivement un très bon point. Et je le répète souvent, activation de l'énergie vitale, c'est éveil de l'énergie vitale. Et c'est chacun va travailler, enfin va éveiller sa propre énergie vitale. Et c'est ce que je dis toujours au début de séance. Je ne mets rien dans votre corps et je ne prends rien de votre corps. C'est vraiment une expérience qui est... Et c'est pour ça que je dis, chacun va évoluer à son rythme en fonction de ses besoins du moment, de sa capacité à s'abandonner avec son état d'esprit du moment. Donc non, il n'y a pas de... On peut aujourd'hui entendre parler de différentes pratiques et voilà, il n'y a pas de transmission d'énergie. Moi aujourd'hui, effectivement, je suis facilitatrice. C'est important que je le précise. Je ne suis pas thérapeute, je suis facilitatrice. Et donc, je me présente pendant les séances comme finalement un canal, comme un instrument, une flûte complètement vide, pure. Et je suis amenée, en tout cas pendant les séances en présentiel, puisque je fais aussi des séances en ligne, pendant les séances en présentiel, je suis amenée à venir toucher, un toucher intuitif, certaines personnes à certains endroits du corps, souvent certains centres énergétiques ou certains méridiens, pour aider dans cet éveil, ce processus. On parle beaucoup de processus, puisque la séance est, on va dire, l'expérience, mais les bienfaits vont se faire se ressentir après la séance. Et donc, effectivement, cet exercice de lâcher prise, le fait d'être présente pour certaines personnes, ça les aide aussi, puisque le toucher intuitif, on revient au corps. Pour beaucoup de personnes, lâcher prise, c'est difficile. C'est difficile de lâcher le mental, de lâcher les pensées. Et donc, moi, ce que je recommande souvent... C'est de revenir à son souffle, de revenir à sa respiration. Dès le début de mes débuts de séance, je suis toujours guidée avec des exercices de respiration, de revenir au souffle, à la conscience du souffle, de prendre ces grandes profondes inspirations et une expiration qui est relâchée pour vraiment amener de la détente, de venir se déposer un petit peu plus, de revenir vraiment à la connexion avec le sol. Ensuite, lâcher prise, c'est évidemment... C'est plus difficile pour la première fois, mais lâcher les peurs, les doutes qu'on peut avoir sur la séance. C'est normal d'avoir des peurs, des doutes. Mais ce que j'aime bien dire, c'est que cette énergie, elle a une intelligence, l'intelligence du corps. Et elle ne nous amènera jamais au-delà de ce qu'on est capable de vivre. Et donc, évidemment, si nous avons peur, une peur terrible de quelque chose de grave qui nous arrive, il ne se passera certainement rien pour cette personne. Et c'est... Voilà, c'est que c'est à ce moment-là, pour cette séance, ça ne devait pas se passer. Peut-être à une prochaine séance, il y aura une expérience tout à fait différente. Mais ça, je trouve que c'est assez intéressant de parler de ça, qu'on ne nous amènera jamais dans quelque chose qui n'est pas gérable, même pour les personnes qui sont beaucoup dans l'émotionnel, et qu'après, ils peuvent vivre aussi d'être un petit peu débordés par les émotions. C'est qu'ils sont... prêts à le vivre et qui sont en tout cas capables de le vivre. Après, c'est important aussi, je le répète toujours en fin de session, si parfois ce n'est plus gérable émotionnellement parlant, de pouvoir compléter avec d'autres types de méthodes, avec des pratiques où on peut mettre des mots pour apporter un peu plus de compréhension parfois sur ce qui s'est passé dans les séances où on est beaucoup dans le corps et donc de venir mettre un petit peu plus des mots sur ces expériences. Mais effectivement, le lâcher prise. Et donc, les premières séances, on arrive parfois avec un petit peu des interrogations, des peurs, des craintes. Moi, ce que j'aime bien dire, c'est un petit peu aussi l'ego qui nous dit, qui nous retient. L'ego, c'est ce qui nous maintient en vie. Et donc, forcément, quand on fait quelque chose de nouveau, on se dit non. Donc, souvent, ce que j'invite, c'est de mettre l'ego de côté, de le mettre un peu sur le côté du tapis et de le reprendre à la fin de la journée. Et c'est important d'avoir de l'ego. C'est ce qui nous fait vivre. Et donc, quand on vient pour une deuxième séance. On a déjà toutes ces interrogations, ces craintes, ces peurs. Puis on voit beaucoup de vidéos sur les réseaux. Parfois, on se dit, je ne comprends pas. Et donc, la deuxième séance, ce lâcher prise est déjà peut-être plus facile parce qu'on enlève toutes ces premières interrogations de comment ça va se passer pour moi.
Et je trouve important aussi de rappeler que quand tu dis que tu peux venir aussi avec un toucher intuitif, que tu préviens bien aussi au début de la séance que pour les personnes qui n'ont pas envie d'être touchées pour X raisons qui leur appartiennent, c'est possible aussi. C'est vraiment dans un espace de sécurité. Je ne sais pas vraiment comment te poser cette question, mais tu sais comment on peut reconnaître un bon facilitateur ? Parce que comme dans tout domaine, je pense qu'il y a des personnes qui vont trop loin. L'idée, toi tu le dis bien, c'est que tu n'actives rien, tu es juste là pour encadrer, mais tu n'es pas un gourou qui en sait plus que d'autres ou qui va activer des choses par quelconque manière. Donc comment on pourrait reconnaître un bon facilitateur ? Comment avoir cette assurance-là ? Est-ce qu'il y a une formation ? Est-ce qu'il y a des références dans ce domaine-là ?
C'est une très bonne question et aujourd'hui, il y a de plus en plus, parce que beaucoup de personnes qui ont été formées maintenant, créent leurs propres écoles, leurs propres formations. Moi, ma recommandation, c'est de pouvoir, avant de se lancer dans une formation ou même une expérience, de rentrer en contact avec la personne. de pouvoir échanger avec elle, de pouvoir éventuellement, pour les personnes, moi j'ai beaucoup de questions sur les formations, pour les personnes qui veulent se former, je recommande de faire vraiment plusieurs séances. Pas qu'une ou deux, parce que vraiment de pouvoir comprendre un petit peu les affinités, comment elle pratique, comment elle enseigne. Ces pratiques-là, c'est vraiment aussi en fonction des personnalités des personnes et de l'énergie de la personne. Je pense qu'une personne va venir plus à ma séance qu'une autre, parce que j'ai une certaine énergie et peut-être une personne va préférer l'énergie peut-être plus yin de quelqu'un d'autre, ou moi je suis peut-être un peu plus yang, ou je partage beaucoup de mon expérience perso, ou d'autres vont partager peut-être moins leur expérience personnelle. Il y a aujourd'hui des formations, il n'y en a pas beaucoup. Donc voilà, on peut aussi se renseigner sur les différentes formations. Effectivement, il y a la formation de cap. Moi, je me suis formée avec une personne qui a été formée avec paille. Moi, j'avais vraiment l'intention de me former à la pratique inner dance. Mais voilà, ma recommandation, c'est vraiment d'aller faire des séances et de faire plusieurs séances et d'écouter aussi son intuition. Moi, ces séances-là aussi, ça permet aussi d'avoir, de développer son intuition et on ressent vite s'il y a une bonne intention, une bonne énergie, un cadre qui est sécuritaire. Ce qui est très important pour moi, chaque séance doit avoir un certain cadre. C'est très important. On n'arrive pas à une séance, on s'allonge, on fait l'expérience et on ressort après sans avoir fermé un cercle. Moi, je trouve que c'est très important. On arrive, il y a un temps d'introduction, on parle, on met un cadre. On parle de ce qui peut se passer, ce qui peut ne pas se passer, de si jamais c'est trop difficile de pouvoir ouvrir les yeux. Encore une fois, c'est un processus. On recommande toujours du début à la fin de la séance de garder les yeux fermés pour rester dans son processus. Si on ouvre les yeux, on sort du processus, on reprend de conscience de l'espace extérieur, de l'ici et maintenant. Et donc voilà. Mais si c'est plus gérable, on peut ouvrir les yeux et se dire Ok, en fait, moi, je veux sortir maintenant et pas attendre les une heure. Ensuite, il y a les une heure de playlist ou parfois plus. On peut faire aussi 90 minutes de playlist. Et à la fin, avoir un vrai temps d'intégration, de relaxation, de ne pas sortir les gens comme ça en mode maintenant, il faut que je rende la salle. Donc voilà aussi parce qu'on peut être effectivement dans des états parfois un petit peu émotionnels, physiques, un état un peu... cotonneux, encore dans cet état un peu d'expansion de conscience, donc c'est important de prendre du temps pour le corps, pour certaines personnes ça peut être très puissant, et on le voit pas, mais énergétiquement, il se passe beaucoup de choses à l'intérieur, moi souvent je compare ça un peu à une tempête, il faut du temps pour que la tempête se calme, et ça paraît à l'intérieur de nous, et parfois je pense qu'on n'est pas forcément conscient de ça, de revenir aussi à son ancrage, en mangeant quelque chose qui nous fait du bien, parfois moi j'ai quelques amandes, quelques cacahuètes, un verre d'eau, et très important Ouvrir un cercle. Ouvrir un cercle pour les personnes qui ont besoin de déposer. Parfois, il y a des personnes, c'est encore trop tôt. Et moi, je suis toujours disponible après. Mais d'ouvrir un cercle pour pouvoir partager, déposer, sans rentrer dans le mental. Parce que justement, on est plutôt une pratique où on sort du mental. Mais juste, voilà, ce qui s'est passé pour les personnes. En général, tout le monde n'a pas forcément le temps de parler.
Et qu'est-ce qui m'est bien fait de cette pratique ? Ou en tout cas, toi aussi, que tu as pu expérimenter. Après, on peut s'attendre après une séance ou plusieurs séances.
Les bienfaits sont vraiment nombreux et, encore une fois, varient pour chaque personne et en fonction des besoins aussi des moments. Ce que j'expliquais, c'est un processus qui est progressif, donc les bienfaits peuvent aussi évoluer. Mais moi, de par ces deux ans que je pratique, les nombreux témoignages que je peux avoir, il y a vraiment ce regain de confiance en soi. d'estime de soi, que j'ai vraiment moi aussi vécu, que j'ai partagé en début de ce podcast, où vraiment j'ai repris confiance à mon pouvoir, à mon pouvoir créateur, à cette force intérieure, à ce que j'ai envie, ce dont je n'ai plus envie, les personnes avec qui j'ai envie de passer du temps, les personnes avec qui, en fait, ils sont peut-être toxiques pour moi, ils ne sont plus des personnes avec qui j'ai envie de passer plus de temps. On peut aussi... Moi, c'est un moment de relaxation, de détente. Et donc, il y a vraiment une diminution du stress, moins de stress, moins d'anxiété. Et aussi, on travaille sur le système nerveux. Ce que j'expliquais avec ces... On vient ralentir les ondes cérébrales. Et donc, le fait de passer d'un système nerveux sympathique à parasympathique et de retrouver cette homéostasie, on vient aussi développer de la créativité, donc plus de productivité. On peut avoir également, après des séances, Vraiment un regain d'énergie, d'avoir une forte force vitalité, d'avoir envie de faire du sport, d'avoir nos projets, d'avoir du goût et de la passion pour avancer dans certains de nos projets. On peut avoir ce dont moi je partageais également, mais ce détachement, lâcher le contrôle, lâcher prise. On est vraiment une expérience de lâcher prise. Moi j'observe vraiment après des séances. Dans la vie de tous les jours, on lâche un petit peu prise sur des petites choses où on a tendance parfois à être un petit peu tatillon. Là, on lâche prise. Il y a également des diminutions des peurs, des phobies. Je me souviens d'une personne qui avait eu la phobie de l'eau. Et après plusieurs séances, c'est mis naturellement à aller dans l'eau nager.
Génial !
Il y a également, ça c'est toujours moi super, mais quand on partage des guéritions de blessures, des blessures physiques, donc ça c'est par exemple des tensions dans le dos, dans le corps, mais également des guérisions émotionnelles. On revit parfois des émotions, effectivement l'énergie va là où il y a des tensions et donc souvent l'énergie va là où il y a des nœuds énergétiques. Les nœuds énergétiques avec ces séances, progressivement, encore une fois ça se fait en douceur, avec beaucoup de bienveillance, dans un cadre qui est sécurisé. On vient par petites touches revivre des émotions qui ont été refoulées, qui n'ont pas été pleinement vécues et qui sont parfois cristallisées dans le corps. Et donc à travers ces séances, c'est une manière de revivre parfois des émotions, voire parfois jusqu'à des traumatismes. Donc c'est possible aussi de guérir de certains traumatismes pour certaines personnes. Quoi d'autre ? Il y a tellement de choses, j'essaye de réfléchir. On peut avoir aussi des vraies prises de conscience, des réalisations profondes, de projets, de croyances. Moi, quand on travaille avec cette pratique, on vient d'une certaine manière augmenter notre fréquence vibratoire. Et donc, naturellement, on va attirer aussi à nous des personnes qui vont vibrer à la même fréquence. Et donc, peut-être... avoir des nouveaux projets, un nouvel état d'être, des nouvelles concrétisations, et inversement, ce que j'expliquais, de peut-être s'éloigner de certaines personnes, de certaines croyances, de certains schémas de pensée. Moi, j'imagine ça, ces séances, c'est vraiment comme un oignon. Et au fur et à mesure des séances, on vient enlever des couches de l'oignon qui sont des blessures, qui sont les croyances limitantes. les je ne sais pas lâcher prise ah non mais moi j'y arriverai jamais je ne suis pas assez bonne Voilà, toutes ces croyances limitantes, j'ai la conviction qu'on est tous plein potentiel, et qu'au fur et à mesure de la vie, on vient créer des croyances. Un enfant vit pleinement ses émotions, il va à la fois dans la même journée pleurer, crier et rigoler. Avec le temps, la société dans laquelle on évolue, le milieu social, économique, culturel, religieux, fait qu'on crée des cristallisations et des croyances limitantes. Et donc ces séances, c'est vraiment une invitation de venir éplucher ces couches de l'oignon, de se séparer progressivement de blessures, de traumas, d'énergies qui sont stagnantes, bloquées, et de venir connecter plus au noyau. Et le noyau, c'est notre cœur, c'est notre essence, c'est nos passions, c'est ce dont vraiment on a envie. Donc voilà.
C'est pas mal déjà ! C'est vrai que j'ai l'impression qu'en tant qu'adulte, on se doit d'être cohérent, on se doit d'être toujours droit, on se doit de ne pas ressentir finalement nos émotions. Et je pense que c'est ce qui bloque beaucoup de personnes, c'est finalement de ne pas se connecter à notre part animale aussi, dont se lâcher prise avec des choses qu'on ne contrôle pas. Et que cette force qu'on a en nous, cette énergie, comme tu dis, en tout cas, c'est faire elle. Et donc faire plus confiance et puis s'autoriser de ressentir. On ne meurt pas parce qu'on pleure, ou parce qu'on est très en colère, ou parce qu'on se sent bien. Toutes les émotions ne sont pas bonnes ou mauvaises, elles sont juste comme elles sont. Et je trouve que c'est une pratique qui permet, en tout cas par mon expérience, d'être traversée. et sans mettre en plus forcément de tu vois moi ça m'est beaucoup arrivé de pleurer et je me suis dit mais je sais pas pourquoi je pleurais tu vois t'as pas un événement j'avais pas de je savais pas en fait c'est
vrai qu'on assimile souvent et je l'explique de temps en temps en début de séance on assimile souvent le pleur à de la tristesse en disant ah mais du coup j'ai évacué de la tristesse pleurer est une sorte de libération du corps Comme finalement ces mouvements involontaires, comme cracher, comme... C'est une sorte de libération en fait. Une émotion c'est de l'énergie en mouvement. Et donc ne pleurer ne signifie pas forcément qu'on a de la tristesse ou de la colère ou quelque chose de pas bon. Et en plus on voit souvent la tristesse quand quelque chose de pas bien. Mais c'est bien d'être traversé par de la tristesse et puis après de la joie, de l'amour, de la gratitude. Et il faut être traversé par tous ces mouvements. La vie, elle est en mouvement, les émotions, elles sont en mouvement. Et voilà, on est traversé par ces vagues, finalement. Moi, je vois vraiment ça de temps en temps. Moi, en tout cas, mon histoire personnelle, j'ai été au creux de la vague au moment de cette séparation et j'ai vraiment, j'ai remonté. Et je pense, en tout cas, c'est mon avis, mais qu'il faut passer par des moments bas, au creux de la vague, pour vivre des moments... à surfer la vague.
C'est la vie, en fait.
Oui, c'est la vie. Elle est en mouvement. Et donc, il y a un moment où on est un petit peu plus haut. On a des émotions de plus haute vibration et parfois des émotions à plus basse vibration. Et c'est juste sans ne pas forcément s'y attacher. Et moi, je reviens d'un vipassana. Donc, on a beaucoup travaillé là-dessus. Ça a été le gros de la pratique. Mais voilà.
Est-ce que... paraît aussi important, j'utilise beaucoup ce mot, mais des mises en garde et des contre-indications, je pense que c'est important de les mettre en avant.
Complètement, c'est très important. Effectivement, c'est une pratique qui n'est pas recommandée pour tout ce qui est pathologie psychiatrique, comme la bipolarité, schizophrénie, les personnes qui sont aussi sous traitement neuroleptique ou antipsychotique. C'est vraiment pas recommandé parce qu'on vient vraiment booster aussi l'énergie et également tout ce qui est plutôt des contre-indications au niveau physique, tout ce qui est troubles cardiovasculaires, tout ce qui est hypertension artérielle, les personnes qui sont épileptiques également. Si on a de l'asthme sévère, si on a de l'asthme normal et qu'on a sa ventoline, c'est OK, mais tout ce qui est asthme sévère, ce n'est pas recommandé. Et également, si on vient d'avoir une intervention chirurgicale récente, grave, je ne le recommande pas. Et également, les femmes enceintes. D'accord. Les femmes enceintes, certaines personnes proposent jusqu'au sixième mois. Moi, je ne préfère pas prendre de risque. Voilà, on ne sait jamais. Il suffit peut-être d'une petite chose et qu'elles se disent, c'est peut-être ça. Donc voilà, moi, je ne recommande pas quand on est enceinte.
Et j'avais une petite question, perso. Comment ça se fait que cette pratique n'est pas connue en France ? J'ai l'impression qu'elle est beaucoup plus pratiquée et visible, en tout cas, à l'étranger.
Parce que je pense qu'elle est née du coup aux Philippines. Après, elle a été très développée par Venant Wong, qui a développé Breveté le Cap et qui a commencé à donner ses premiers trainings au Mexique et à Ibiza. Ça a été là où il a commencé à faire ses trainings. Donc, je pense qu'il y a eu beaucoup de facilitateurs plutôt étrangers. Et là, depuis deux, trois ans... Alors, je ne sais pas si c'est parce que moi, je suis maintenant dedans et je m'intéresse beaucoup au sujet. Mais il y a maintenant deux écoles en France, enfin en tout cas deux... de facilitatrices qui sont maintenant formatrices et qui ont développé leur école et qui donnent des formations en France. Donc ça commence à se développer, on en voit un petit peu plus. Et voilà, ça reste quelque chose encore assez niche. Mais c'est vrai que c'est une pratique qui est encore... Et peut-être aussi parce qu'elle est un petit peu controversée. Voilà, c'est important. C'est pour ça que je suis ravie de pouvoir en parler à ton micro aujourd'hui, de pouvoir mettre des mots. Et encore une fois, je ne parle que de mon expérience personnelle. Quand je parle des bienfaits, je parle des témoignages des personnes qui viennent à mes séances. Chaque séance est différente, les ressentis sont différents. Et mon expérience n'est pas quelque chose d'universel. C'est propre à chacun et chacun a son propre chemin.
Merci en tout cas pour toutes ces explications. J'espère que cette pratique parlera à un plus grand nombre, en tout cas éveillera une certaine curiosité. Moi je dis souvent qu'il faut être curieux et s'ouvrir, justement comme tu disais, s'ouvrir à un champ possible qu'on n'imagine même pas forcément, mais dans des espaces quand même sécuritaires où justement est-ce que cette personne... déjà me donne envie et va me permettre de vivre cette expérience dans de bonnes conditions. J'aime bien demander à mes invités s'ils ont une phrase, un mantra qui les guide au quotidien. Est-ce que toi, tu en as un ?
Oui, j'ai une phrase, je ne sais pas si c'est mon mantra, mais j'ai une phrase que j'ai depuis des années qui est Trust the vibe you get, energy doesn't lie Donc en français pour nos auditeurs. Fais confiance aux vibrations que tu ressens, l'énergie ne ment pas Et voilà, donc ça c'est quelque chose que je partage souvent et vraiment finalement se fier à notre intuition. Moi, j'ai beaucoup développé avec la pratique de l'activation de l'énergie vitale, cette intuition, et que, effectivement, cette énergie qu'on ressent autour de nous, à l'intérieur de nous, qu'elle soit, encore une fois, positive ou négative, on parlait de ces émotions, si on peut dire positive ou négative, elles ont toutes une indication précieuse de la vérité, de la réalité d'une situation. Et souvent, j'encourage à écouter son ressenti profond plutôt que de se laisser influencer par les apparences extérieures. Et quand on parlait tout à l'heure de comment trouver le bon facilitateur, il y a aussi ce côté, cette intuition. Cette intuition de ressentir, de ressentir son énergie. C'est lors d'une séance, en pratiquant, c'est ce qu'il y a de... de mieux. Et donc, c'est vraiment une invitation à cultiver une connexion avec notre propre énergie intérieure et à utiliser cette guidance pour prendre des décisions, pour naviguer à travers la vie. Je parlais des vagues encore, mais voilà, c'est vraiment la vie, elle est en mouvement et on vient naviguer. Donc, moi, cette phrase me parle beaucoup.
Et j'ai une autre question qui me vient, elle n'était pas prévue, mais c'est la manifestation justement, t'en parlais tout à l'heure. Pour toi, qu'est-ce que ça veut dire manifester ?
C'est une excellente question. C'est en tout cas avoir ce... de ressentir, enfin encore une fois en termes d'énergie, de pouvoir... poser une intention, de poser des mots. Moi, je sais que... En tout cas, moi, comment je manifeste les choses, c'est que pour des choses qui ne sont pas encore arrivées ou que j'aimerais qu'elles... J'en parle. J'en parle comme si c'était déjà concret. Par exemple, quitter mon job, ça faisait déjà quelques mois que j'en parlais en disant je vais quitter mon job, je vais le lancer full time dans les séances d'activation de l'énergie vitale. En tout cas, je vais me donner l'espace et le temps pour. Si ça ne fonctionne pas, je reviendrai dans un schéma salarial et... Peut-être. J'ai toujours eu... Parler de mes projets, j'ai toujours parlé de mes projets, parlé de mes voyages. J'ai plein de rêves, j'ai plein, j'ai une bucket list longue comme le bras. Mais j'en parle toujours énormément. que par exemple je m'installe à Marseille et même avant même d'avoir trouvé un appartement et de vraiment de concrétiser le projet je disais à tout le monde je vais m'installer à Marseille mais c'est fait, non c'est pas fait mais je vais le faire pour moi la manifestation c'est ça, c'est de parler aussi de ces projets, de ces croyances de ce dont on rêve comme si c'était fait
Et faire confiance à cette énergie-là.
Oui, et faire confiance à l'énergie, ce qu'on dégage a une énergie, une vibration, et donc ça va forcément nous amener sur le chemin de personnes, de... de projets, d'expériences qui vont nous permettre de manifester ces choses-là.
Et finalement, dans ce processus-là, c'est que ça vient à toi facilement aussi, non ?
Oui, du coup, il y a vraiment cette manifestation. Moi, on a l'impression que ça vient à nous facilement. Mais en tout cas, ces trois, quatre dernières années, j'ai vraiment travaillé sur cette intention d'être positive, de trouver. Je parlais beaucoup du côté, je voyais que le côté noir, maintenant d'aller voir le côté blanc, la lumière en tout cas, d'aller voir la lumière dans n'importe quelle des situations. C'est pas toujours évident, ça veut pas dire qu'il faut tout le temps être positif, et être toxique aussi, évidemment on a des émotions, et on a le droit de revivre et d'être en colère quand il y a quelqu'un qui vient de traverser la route, ça veut pas dire que c'est une bienveillance pour cette personne, que c'est une gratitude pour toi, bien sûr que non, mais vraiment cette lumière de l'entretenir, de la nourrir. la cultiver trop beau
Qu'est-ce que tu imagines pour la suite, pour ton parcours en tout cas ?
Il y a plein de choses, j'imagine plein de choses. D'abord, côté activation de l'énergie vitale, j'aimerais bien continuer à développer l'activité. Je suis en train d'ouvrir, de proposer des séances dans des nouvelles villes. Donc, je faisais Paris, Marseille et en ligne. Là, je vais faire Genève, Bruxelles et Lyon. Donc, trois nouvelles villes dans lesquelles je vais me déplacer en présentiel. Beaucoup de demandes dans ces villes-là.
Et pourquoi tu as choisi ces villes-là ?
Parce que j'ai des demandes. J'ai beaucoup de gens qui m'ont écrit. Et puis, il s'avère que c'est aussi des villes où j'ai des amis. Il s'avère aussi que c'est des grandes villes. J'essaye de faire ça aussi dans des grandes villes. J'ai parfois des demandes dans des petites villes de France. Malheureusement, ce n'est pas encore le projet. Ça demande beaucoup d'énergie et de temps à organiser ces séances. Mais parce qu'aussi, Bruxelles, Genève, Lyon, ça reste des grandes villes. Donc voilà, aujourd'hui, en faisant Paris, Lyon, Marseille, Genève, Bruxelles, ça me permet aussi de quadriller un petit peu et de donner accès à plus de personnes. Et puis surtout, j'ai un nouveau projet qui est... Je suis en train de terminer ma formation en breastwork. Et donc le projet est évidemment de commencer à proposer des séances de groupe, mais aussi d'accompagnement en individuel, avec cette pratique qui est une pratique tout aussi puissante, tout aussi intéressante, où on vient travailler la respiration. C'est vraiment une technique de respiration consciente et connectée pour, encore une fois, travailler sur l'énergie vitale, donc on est toujours dans une pratique énergétique, mais vraiment ici on est dans une pratique active, on est vraiment, l'innerdance est plus une pratique passive, où on va être à l'écoute des ressentis du corps, où on va couper toutes les distractions, le breastwork on est vraiment dans une pratique active, où on va venir respirer plus que la normale, on va venir amener cet oxygène, un flux d'oxygène plus important que la normale, pour... pour pouvoir accueillir tout ce qui se présente à nous, que ce soit sur le plan physique, psychologique, émotionnel, mental, spirituel, parfois même tout à la fois au sein d'une séance. Et voilà, et donc moi je vois vraiment le breastwork aussi pour retrouver notre plein potentiel, et surtout, qui est très important, c'est de rééduquer notre mécanisme respiratoire, pour retrouver cette respiration fluide, dense, naturelle, légère, ces amplitudes de respiration, où je suis capable de prendre des grandes inspirations sans forcer, sans que ça soit difficile. Et je pense qu'aujourd'hui, on est dans une société où on se coupe beaucoup, où quand on a peur, on est stressé, on coupe notre respiration. Je l'ai vécu, tous ces moments de stress en présentation, en réunion, quand j'étais dans le milieu d'entreprise, où je me coupais, je me rendais compte, je me coupais mon souffle. Aujourd'hui, c'est reprendre de l'ampleur, rééduquer tout ce mécanisme au niveau du diaphragme, de venir aussi respirer aussi bien du côté ventral, abdominal, mais aussi de passer dans le plexus solaire et amener jusqu'à la poitrine pour réamener des grandes inspirations dans tout ce système respiratoire. donc voilà les projets trop bien,
on fera un autre épisode avec plaisir j'ai une petite question pour cette fin d'épisode alors déjà pour te retrouver sur Instagram donc me retrouver sur Instagram c'est innerdancevalentine et donc là on a toutes les informations
On a toutes les informations, toutes les séances à venir. Je viens de mettre en ligne les séances du mois de juin. Et voilà, vous pouvez me retrouver du coup en présentiel dans les villes dont j'ai énuméré et également en ligne pour les séances et les personnes qui ne sont pas forcément dans ces grandes villes. Vous pouvez me retrouver pour des séances en ligne.
Et justement en ligne il n'y a pas de changement c'est la même approche ?
C'est la même approche, les bienfaits sont les mêmes il n'y a juste pas le toucher intuitif on est basé uniquement sur la résonance avec la playlist avec le voyage sonore et également je guide beaucoup plus par la voix avec des propositions de visualisation de méditation il y a vraiment plus guidé par la voix qu'en présentiel mais sinon la séance se déroule exactement de la même manière Certaines personnes préfèrent même le en ligne et trouvent ça plus puissant en ligne parce qu'ils se retrouvent dans leur espace, chez eux, ils se trouvent plus en confiance. Et certaines personnes ne s'autorisent pas complètement à lâcher prise et à s'abandonner, parfois dans des cris, dans des pleurs, même émotionnellement ou même physiquement, quand on est en groupe. Parce qu'il y a quand même inconsciemment ou même consciemment, finalement, il y a ces personnes autour de nous, donc on ne s'autorise pas à aller jusqu'au bout. Et donc voilà, ça peut être aussi pour certaines personnes très intéressant d'explorer le en ligne.
Merci beaucoup en tout cas pour ce podcast, d'avoir accepté mon invitation. Et j'ai vraiment une dernière dernière question, mais c'est justement par rapport à tout ton chemin, tout ce process, j'ai envie de dire. Qu'est-ce que tu dirais à la Valentine justement qui vient de se séparer, qui n'est pas bien du tout ? Qu'est-ce que tu aurais envie de lui dire aujourd'hui avec le recul que tu as ? D'autres personnes pourraient aussi se reconnaître puisqu'elles sont elles-mêmes en train de traverser cette période.
Crois en toi, crois en tes projets, crois en tes projets, crois en toi, écoute-toi, écoute-toi. Et finalement, on a souvent... Moi, j'ai beaucoup eu l'envie d'aller à l'extérieur, d'aller combler ça avec des distractions extérieures, des amis, etc. Et finalement, quand on passe un peu plus de temps avec soi, quand je dis d'être seule, c'est pas forcément être seule chez soi, c'est de venir s'écouter. de découvrir aussi des pratiques, d'être curieux, d'être vraiment curieux de la vie. Je pense que moi, ce qui m'a beaucoup aidée, c'est cette curiosité, ces passions pour les voyages, d'explorer des nouvelles expériences, de découvrir des gens et parfois me planter, de ne pas aimer quelque chose. Et progressivement, je ne pense pas qu'il y a 4-5 ans, je n'aurais pas imaginé me lancer dans l'entrepreneuriat. J'imaginais toujours l'entrepreneuriat, quelque chose pas pour moi, parce que je n'y arriverais jamais. Et... pourtant je l'ai toujours été entourée de beaucoup d'entrepreneurs mais aujourd'hui j'ai la conviction que c'est pour moi et j'ai hâte, j'ai confiance donc vraiment de se faire confiance et d'être curieux d'être curieux de la vie d'explorer plein de choses génial,
merci merci à toi,
merci pour l'invitation
Description
J'invite Valentine Zeller, facilitatrice en Activation de l'Energie Vitale appelé aussi innerdance : mon invitée nous partage son parcours de vie entre l'Asie, un passage au Mexique et son retour en France pour faire connaitre à un plus grand nombre cette pratique.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Bonjour à tous, je m'appelle Ariane, je suis thérapeute et hôte de ce podcast. Pour cette nouvelle édition d'Hypnose et Conversations Thérapeutiques, j'ai décidé d'explorer avec vous différentes voies et méthodes de compréhension et guérison de l'anxiété. Je vais donc à la rencontre de disciplines, de personnes, explorant au quotidien le lien entre le cerveau, le corps et l'esprit. Je propose des séances en visio et en présentiel pour vous aider à changer d'angle de vue, à poser un regard différent sur ce que vous nommez encore aujourd'hui blocage, problème et même symptôme. Pour en savoir plus, rejoignez-moi sur mon compte Instagram ariannehypnose. Bonjour à tous, j'ai convié Valentine pour nous présenter plus en détail une pratique encore méconnue en France, même parfois controversée, qui s'appelle l'activation d'énergie vitale ou encore Inner Dance. J'ai passé un très bon moment aux côtés de Valentine qui est très solaire. Plus que la présentation de son approche de cette pratique, vous découvrirez encore une fois un parcours de vie qui j'espère en tout cas pourra inspirer certains d'entre vous. Une seule façon pour moi de savoir si vous appréciez cet épisode, ce podcast, c'est de vous abonner ou de me laisser un avis, ce qui me ferait extrêmement plaisir. Et puis en plus, ça me permettrait de gagner en visibilité. Je vous remercie et puis je vous souhaite une très très bonne écoute. Bonjour Valentine, merci d'avoir accepté mon invitation, je suis ravie de t'accueillir sur mon podcast. Une de tes vidéos postées sur ton compte Instagram m'a inspirée et je souhaite la partager à nos auditeurs. Tu dis, ça c'est mon CV, Vogue, Chanel, Lanvin, LVMH, L'Oréal, prise dans le tourbillon de la vie de l'entreprise, réunion, présentation, évaluation. Je courais après la performance, la réussite et la visibilité, mais plus je grimpais l'échelle du succès, plus le stress et l'anxiété me rongeaient. Je perdais le contact avec moi-même, insomnie, larmes, boule au ventre, mon corps me lâchait. Plus le temps pour le yoga, je renonçais à des dîners et des week-ends. En partageant mes souffrances, je réalise que ceux autour de moi souffrent aussi de stress, alors stop, je quitte mon CDI, je me lance. Je partage des pratiques simples mais parfois controversées pour réduire le stress et l'anxiété. Retrouver clarté mentale, créativité et la productivité et surtout redécouvrir la beauté de la vie. Tu es donc aujourd'hui facilitatrice en activation de l'énergie vitale qu'on appelle aussi Inner Dance. Avant de nous expliquer plus en détail cette pratique, est-ce que tu peux revenir sur ton parcours et cette période de vie ?
Bien sûr, d'abord bonjour Ariane, merci de m'inviter à ton micro aujourd'hui, je suis ravie. Et alors, commencer par revenir sur mon parcours, j'ai eu l'opportunité à travers mes études de être beaucoup à l'étranger, aux Etats-Unis, terminer mes études en Chine. J'ai commencé effectivement à travailler après une école de commerce, j'ai commencé à travailler à Paris dans le secteur des cosmétiques. Puis au bout de deux ans, je commençais déjà à tourner un petit peu en rond. Et donc, je me suis dit, le goût de l'étranger pour y avoir beaucoup passé de temps pendant mes études me manquait. Donc, je démissionne de ce premier job où ça faisait deux ans. Je démissionne et je me dis, je pars à Hong Kong, je vais trouver un boulot. Quoi qu'il arrive, je ne suis plus heureuse ici ou en tout cas, je ne suis plus stimulée suffisamment dans cette première expérience. Et donc, je démissionne et je me dis, je pars. 3-4 mois à Hong Kong pour trouver un boulot. Si je trouve tant mieux, sinon je reviendrai.
Donc tu pars là-bas sans rien ?
Je pars là-bas sans rien. Quand même. Je pars là-bas sans rien. Finalement, entre cette période où je démissionne les préparatifs du départ, je postule à fond. Donc je postule et je trouve un emploi à Hong Kong. Et donc voilà, finalement je pars à Hong Kong avec cet emploi déjà trouvé, où je travaille également dans un grand groupe, t'en as cité quelques-uns, et voilà, j'adore la vie là-bas.
Tu connais ?
Je ne connaissais pas Hong Kong, j'avais vécu à Shanghai pendant mes études, j'avais fait un an dans le nord de Shanghai. Et donc j'avais passé juste quelques jours chez un ami et je trouvais pas mal de similitudes dans le côté dynamique de la ville. comme j'avais vécu à New York pendant deux ans. Et donc, j'avais trouvé à Hong Kong un peu ce côté, une ville très dynamique. On vit, on est en extérieur, on fait beaucoup d'activités outdoor, on peut faire du bateau. Enfin voilà, ça remplissait finalement aussi toutes ces activités où j'étais toujours, j'en reparlerai peut-être après, mais cette quête toujours de découvrir des nouvelles expériences, faire des nouvelles activités, se divertir et trouver des distractions. Donc, je passe deux ans à Hong Kong. Et après deux ans, je décide de suivre mon copain qui s'était installé à Shanghai pour le boulot et donc de partir à Shanghai. Donc encore une fois, pareil, me voilà en train de démissionner. L'amour avant tout et je décide de le suivre là-bas. Et je trouve également un nouveau boulot dans le même groupe. À l'époque, je travaillais chez LVMH et donc je pars à Shanghai. Et voilà, le visa est un peu long. Il y a quand même des complications. Ce n'est pas évident de trouver un boulot à Shanghai. Je finis par rejoindre Sephora et je m'installe du coup. Je passe un an à Shanghai et là, au bout de deux mois, trois mois, le Covid arrive. Donc voilà, j'étais en plein dans le Covid quand c'est arrivé en Chine. Et également, mon couple commence à battre de l'aile. On commence à se questionner. Je commence moi aussi à être... de perdre un peu cette énergie de vie, ce côté solaire. Je le sentais, je commençais à être souvent triste, souvent peinée, souvent à partager ma tristesse avec lui.
Je pense que c'est lié au Covid et au fait que vous vous soyez peut-être retrouvés confinés ensemble. Ou est-ce que c'était déjà présent avant ?
C'était déjà présent avant. C'était déjà présent avant parce que nous, finalement, le Covid qu'on a vécu en Chine n'était pas aussi strict. que ce que vous avez pu vivre en Europe au début. À l'époque, il n'y avait pas encore de confinement en Chine. Et voilà, c'était juste très contrôlé. Mais on avait encore une certaine liberté. On était partis en plus voyager. On avait voyagé un petit peu plus. Donc non, j'avais encore cette vie avec une certaine liberté. Mais ça battait déjà de l'aile depuis un petit moment. On avait essayé de... Il y avait déjà eu une petite séparation. On a essayé de remettre le couvert. Et voilà, c'était vraiment la fin de cette relation. que moi, je ne voulais pas accepter et voir, puisque je venais de m'installer à Shanghai. Je venais de commencer pour lui. Enfin, pour lui, en tout cas, c'était une décision à deux. Et surtout, je venais de commencer un nouveau boulot. Pour moi, c'était un échec, si jamais je devais déjà... Parce que si j'imaginais la séparation, j'imaginais forcément un retour en Europe, parce que ce projet d'installation à Shanghai était son projet entrepreneurial et pas le mien. Donc voilà, et donc finalement, après six mois, on se sépare. Et moi, je prends donc la décision de rentrer en Europe. Ce n'est pas si simple que ça, puisqu'en Europe, vous êtes en plein confinement. Il n'y a aucun vol. Tous les vols sont affrétés pour des masques. Et donc là, pendant, je reste quasiment six mois à Shanghai, où on décide de se séparer. Mais je suis en attente de trouver un vol de rentrée, que ce soit le bon moment pour moi, encore une fois, de démissionner.
Donc ça veut dire que vous vivez encore ensemble à cette période-là ?
Oui, on vivait encore ensemble. Mais vous êtes séparés ? Oui.
Et toi, tu n'attends qu'une seule chose, c'est de prendre un avion pour rentrer.
Horrible ! Exactement. Exactement. Donc oui, c'était une période assez... complexe, qui a été finalement, avec du recul, je pourrais revenir dessus, mais moi, en tout cas, qui m'a... Au moins, on a pu partir. Au début, c'était vraiment dans des reproches et quelque chose de triste et beaucoup de colère et d'agressivité. Et finalement, avec le temps, ça a permis aussi d'apaiser les choses et de partir, sachant que je savais que, bon, lui, il allait rester en Asie, moi, rentrer en Europe, de pouvoir vivre. avoir discuté, mettre des mots dessus et apaiser en tout cas cette colère que j'avais en moi, où j'avais plein de questionnements et cette peur du rejet. J'avais vraiment, cette séparation m'a vraiment fait ressortir toutes les peurs que je pouvais avoir, notamment la peur de l'abandon, d'être mise de côté, d'être rejetée, d'être seule. Et je voyais un retour en France comme vraiment une montagne. Je me disais, un déménagement, comment je vais faire ça ? Comment je vais pouvoir démissionner ? Je ne vais jamais retrouver de boulot. J'imaginais le pire. J'imaginais toutes les choses les plus extrêmes. Et me voilà du coup rentrée en France, où je fais un petit break de six mois pour me remettre d'aplomb. On pourra revenir dessus, puisque c'est une période importante, où je pars voyager seule pour la première fois. et une période de six mois de break, et après ces six mois de break, je reprends un nouveau emploi, dans encore une fois un grand groupe, dans les cosmétiques, et voilà, et donc ça c'était il y a trois ans, et là de nouveau je replonge dans cette vie à mille à l'heure, où des horaires de travail qui sont intenses, une charge mentale qui est élevée, puisque... Effectivement, il y a beaucoup d'attentes. J'étais sur une marque qui était une des plus grandes marques du groupe, donc il y avait beaucoup d'attentes. Et aussi une insécurité psychologique. Quand je parle d'insécurité psychologique, moi j'avais vraiment certaines angoisses de comment je vais pouvoir... partager cette présentation en public. Je ne suis pas à la hauteur, je ne suis pas assez bien, ça ne va pas être suffisant. J'avais vraiment peur de dire, là, en fait, je n'ai pas compris dans quelle orientation il faut le prendre. Je ne me sentais pas, en tout cas, à la hauteur. Encore une fois, c'était, je pense, une vraie perte de confiance en moi aussi en étant dans ces grands groupes.
Pourtant, ça t'a amenée aussi pour arriver dans ces entreprises et à ces postes-là. Il fallait quand même être à un certain niveau. Donc, malgré tous tes échelons, justement, et toutes tes expériences, tu n'avais jamais réussi à être confiante ?
Oui, je pense que c'était vraiment, pour le coup, un manque de confiance en moi que j'ai eu à la fois dans ma relation et à la fois dans le milieu professionnel où je me disais que je n'étais jamais suffisamment à la hauteur pour avoir ce poste, pour pouvoir évoluer. Mais je pense que j'étais très bonne en entretien aussi. J'étais très bonne en entretien et j'arrivais très bien à me vendre. Et finalement, mon CV faisait que j'avais des beaux noms, j'avais des beaux pays, des belles destinations. Et oui, au final, maintenant que tu me poses la question, j'en suis très fière et c'est un super parcours. Et j'avais les capacités complètement, mais je n'arrivais pas à me l'admettre. Donc vraiment une vraie perte de confiance. Depuis cette séparation, il y a eu une perte de confiance que j'ai regagnée et énormément travaillée dessus ces dernières années. Et voilà, à travers ces trois dernières années, on a été vraiment un déclic parce que... Je commençais à avoir des douleurs, de l'eczéma, du stress, cette boule au niveau du plexus ici tout le temps. Le matin, je me réveillais à 5-6 heures et mon cerveau se mettait en route avec ma to-do list. J'imaginais mes présentations PowerPoint en disant Ah là, il faut que je fasse des corrections J'avais des managers où on est beaucoup en autonomie, c'était chez L'Oréal, beaucoup en autonomie, ce qui est très bien. Mais en même temps, parfois des managers peu voire pas présents. Et on est beaucoup à faire et défaire. Donc voilà. Et puis finalement, dans ces grands groupes, ce qui aussi stimule est le fait que les gens sont très bons, qu'on est entouré de gens qui sont performants, mais qu'on est dans une quête de la performance, c'est jamais assez. Et quand on a un bon résultat, quand on a une... Comment dire ?
Un succès.
Un succès. Il faut aller un petit peu plus loin. Il faut aller un peu plus vite. Et des meilleurs résultats. Donc, il y avait vraiment cette quête de la performance. Et surtout, moi, j'ai pris conscience que toutes ces entreprises dans lesquelles j'ai été et tous ces postes auxquels j'ai été, finalement, le sentiment de plus... Le faire pour le regard que je portais aux yeux des autres, l'image que je pouvais avoir à l'extérieur, au regard de ma famille, de mes proches, que la fierté moi-même d'être à ce poste, dans cette entreprise et dans ce pays.
Mais est-ce que ce n'est pas aussi ce qu'on nous a vendu aussi pendant des années, à avoir ce type de poste dans de grands groupes qui sont effectivement prestigieux et se rendre compte qu'il y a une énorme différence avec le quotidien, justement, comme tu l'expliques. Le quotidien, c'est quand même beaucoup de stress, beaucoup de représentation. Et finalement, je crois que tu le dis à un moment dans une de tes vidéos, tu as l'impression de te perdre, en fait.
Complètement. Moi, j'ai vécu dans un schéma familial. ou effectivement assez cartésien, où il faut faire des belles études, il fallait faire S, il fallait faire une prépa, il fallait après faire une école de commerce assez reconnue, et puis après ça, il fallait avoir des beaux noms, et voilà, il gagnait bien sa vie, avoir de la sécurité, et tout ça ferait qu'on serait heureux et qu'on aurait... La réussite. Que ça serait la réussite, que ça serait un signe de réussite. Donc oui, j'ai été dans ce schéma-là. Et maintenant, c'est assez récent, mais il y a à peine 3-4 mois, j'ai décidé de quitter le milieu du salariat. Parce qu'effectivement, face au stress, à l'anxiété et surtout à... envie d'aller faire quelque chose ailleurs. Et ce n'est pas toujours évident. Je pense qu'il y a beaucoup de gens qui veulent quitter le milieu de l'entreprise. Mais pour faire quoi ? C'est toujours le questionnement, pour faire quoi ? Et voilà. Et donc, moi, c'est vrai que j'ai eu la chance depuis un an et demi, en parallèle de mon emploi, de mon poste, de commencer à proposer ces sessions d'activation de l'énergie vitale. Et voilà. Et donc... Cette dernière année, en tout cas, m'a confortée dans le fait que ça peut devenir mon métier, mais il y a trois ans, je n'imaginais pas que ça puisse être un métier, en fait. Je n'imaginais même pas que ça puisse être un métier.
Mais de là à avoir le déclic de poser ta démission, c'est parce que tu as réussi justement à prendre confiance dans l'autre activité finalement que tu avais, ou est-ce que tu as eu un moment où tu t'es dit, par exemple, je ne sais pas, j'imagine une journée où tu arrives au travail et tu te dis non mais là ce n'est pas possible, je suis au bout, tu vois, ton corps qui t'alerte, ou est-ce que ça a vraiment en fait été tout un process ?
Ça a été un process, mais surtout fin d'année. J'ai eu une fin d'année qui a été très stressante. Je rentrais le soir parfois en pleurs au téléphone avec mon père. Vraiment, c'est des insomnies où j'étais stressée. Je n'arrivais plus à aller à mon cours de yoga à 19h30. J'ai à deux reprises refusé des week-ends parce que je terminais trop tard le vendredi, donc je ne pouvais pas aller rejoindre. Il y avait quand même ça qui était très présent. Et j'ai fait une coupure où je suis partie voyager seule pendant 10 jours, juste au mois d'octobre dernier au Mexique. Et là, j'ai coupé toute notification, mon WhatsApp, les mails. C'est qu'aussi, on a tellement aujourd'hui d'outils sur lesquels on est sollicité, que ce soit Teams, les emails, WhatsApp. Voilà, donc j'ai coupé toutes ces notifications. Et c'est là que j'ai eu vraiment une prise de conscience où j'avais énormément aussi... J'étais tout le temps malade. Je tombais malade à répétition. Et là, vraiment, où je commence maintenant à écouter plus mon corps, chose que je ne faisais pas avant. Et là, je me suis dit, c'est étrange. Moi qui ne suis jamais malade, pourquoi là je suis malade à répétition, un rhume ? Après, j'ai mal à la gorge. Après, je vais avoir un... Tous les mois, j'étais malade. Et donc voilà, il y a un peu mon corps qui m'a parlé, ce break. Et je suis rentrée de ce break et je me suis dit... Valentine, ça fait un an, un an et demi que tu vivotes en proposant ces séances à tes amis, à tes amis, aux amis de tes amis, bouche à oreille, la famille. Et je sentais qu'il y avait une appétence, que les gens sont de plus en plus à l'écoute pour ces pratiques où on revient à l'être, où on s'écoute un petit peu plus, où on est moins dans le faire, l'activité, l'atteinte d'un objectif. Juste venir passer deux heures allongées au sol et venir écouter ce qui se passe à l'intérieur de nous. Et là, je me suis dit, OK. lance-toi un petit peu plus sur Instagram. C'est là aussi où j'ai commencé à lancer mon compte Instagram professionnel Innerdance Valentine. Et j'ai commencé à poster un petit peu plus de vidéos, à expliquer un peu plus ce que je faisais, parce que, évidemment, c'est aussi ma carte de visite. Et voilà. Donc ça, ça a été aussi un déclic où je suis rentrée de ce voyage en commençant à avoir dans ma tête une idée de me dire ça peut devenir ton emploi à plein temps,
en fait. Et pour revenir justement sur cette pratique que tu appelles, si je ne me trompe pas, activation d'énergie vitale et qu'on peut appeler aussi inner dance. Alors on va revenir dessus, je vais te poser des questions. Et j'aimerais bien aussi que tu reviennes sur une autre période dont tu as parlé tout à l'heure, qui est ce fameux voyage au Mexique suite à ta séparation. Moi j'aime l'idée que le couple c'est un recrutement inconscient entre deux personnes. et que notre partenaire va finalement réveiller nos blessures. Donc finalement, la relation va nous permettre de révéler le meilleur comme le pire. Et si on arrive à dépasser cette blessure, on reste ensemble et puis on construit. Puis si on n'y arrive pas, la séparation arrive. J'aime bien dire qu'une séparation, il ne faut pas minimiser les répercussions d'un tel événement. ça peut être très violent, ça peut être très très difficile à vivre et à traverser, et c'est ce qui semble être ton cas en tout cas. J'aimerais bien que tu me dises aujourd'hui comment tu vois cette séparation, puisque maintenant ça fait trois ans si je ne me trompe pas, ce que ça t'a permis de comprendre déjà en toi, chez toi, et qu'est-ce qui s'est passé au Mexique ?
Effectivement, cette séparation, ça a été pour moi la première grosse difficulté. et qui arrivait dans ma vie. Et encore une fois, je l'ai beaucoup minimisé, mais j'avais du mal à mettre des mots dessus. Mais oui, ça a été un... Je suis rentrée en France après cette séparation et malgré le fait d'être entourée de sa famille, de ses amis, d'être avec nos proches, de pouvoir même voyager, j'avais prévu des vacances avec des amis, je sentais ma flamme, elle était éteinte, je n'avais plus cette joie de vivre, je n'avais plus ce côté solaire qui m'animait, toutes ces passions, ces voyages, ce goût pour l'aventure, je l'avais vraiment perdue. Et donc, effectivement, je me suis, un petit peu dans cette relation, je me suis perdue. C'était un peu finalement la perte de moi-même où je me suis oubliée. Je ne faisais plus des choses pour moi, mais je faisais des choses pour le couple ou en tout cas des choses pour qu'à ses yeux, je puisse être une bonne personne, je puisse être plus aimée, que je puisse être plus appréciée. Oui, il y avait vraiment cette quête de... de faire des choses pour le couple et pas pour moi. Et à cette séparation, j'avais vraiment perdu goût, plaisir. Donc, j'ai eu beaucoup de mal à mettre des mots. Mais récemment, j'ai lu un article où on parlait de dépression. Et je pense qu'il y a une dépression, en tout cas, affective, où j'avais en tout cas mes... Quand on est face à la peur de la solitude, la manière de combler cette peur, c'est d'être dépendante. Donc moi, j'avais vraiment une forte dépendante affective et émotionnelle. Et donc effectivement, quand on enlève cette part de moi qui était à ma moitié, j'avais tout qui s'effondrait. Et comme j'expliquais tout à l'heure, j'ai perdu, je pense, confiance en moi. J'ai perdu, je n'avais plus envie de plaisir, plus envie de rien faire, plus de goût à la vie. Et en même temps... Je me souviens une fois, ma mère m'avait dit au téléphone, Valentine, cette lumière, tu l'as à l'intérieur de toi. Tu la vois pas, elle est éteinte, mais cette lumière, je sais que tu l'as. Donc, essaye de lui faire de la place, de revenir à toi. Et donc, finalement, cette séparation, aujourd'hui, je le vois comme la pire chose et la meilleure chose qui me soit arrivée. Ça a été effectivement une première grande étape. Pour moi, il n'y a pas d'âge pour avoir des difficultés et des étapes, et il n'y a pas d'événement particulier. Moi, en tout cas, c'était aux alentours de 30 ans. Et cette séparation qui m'a fait prendre conscience qu'il fallait s'aimer soi-même, que je devais m'aimer moi-même avant de pouvoir aimer quelqu'un. Et qu'au final, aujourd'hui, j'ai pris conscience que j'étais pas heureuse pour lui, j'étais pas heureuse pour le bonheur qu'il pouvait avoir, ce côté il est heureux parce qu'il va passer un week-end avec des copains, bah moi je le voyais, bah non tu m'abandonnes, tu me laisses seule pendant un week-end donc voilà, il y a eu plein de prises de conscience comme ça, que lui essayait aussi parfois de me parler, donc je pense qu'il a aussi d'un certain côté essayé de me parler de certains sujets de temps en temps mais que je voulais pas voir parce que ce caractère, mais non, je suis très indépendante je sais m'aimer seule je sais être bien seule Mais voilà, il y a une différence d'être seule un week-end ou quelques jours et vraiment s'aimer soi-même et être bien avec vraiment qui on est réellement à l'intérieur de soi. Et donc voilà, cette séparation m'a effectivement amenée au Mexique, ou en tout cas ce break de six mois dont je parlais. Et notamment le Mexique, ça a été mon premier voyage toute seule où je suis partie un petit peu... à la redécouverte de qui j'étais.
Et quand tu arrives au Mexique, tu es fatiguée, épuisée, hyper triste, ou tu commences déjà un peu à aller mieux ?
Je suis, en fait, je rentre en France et tout de suite, mon cerveau, je rentre en France, il faut que je trouve un boulot. Je suis au chômage, voire même pas au chômage parce que j'étais à l'étranger, mais donc, premier réflexe, je passe des entretiens. Et en fait, j'étais toujours dans la machine. Séparation, sortir de cette séparation, il faut que je trouve un boulot. je me mets à poser des entretiens, et là, c'était période Covid. Donc, je sens et je reprends un petit peu quand même confiance sur mon profil, parce que je sens que mon profil plaît, qu'il est attractif, que les RH me disent, ah, tu as un profil intéressant, mais coupe budgétaire, c'est le Covid, on reviendra vers toi. Et donc là, moi, je me dis, je m'écoute un petit peu, et je me dis, Valentine, physiquement et mentalement, tu n'es pas prête, là, à retourner à un boulot. Donc, prends du temps pour toi. C'est une période calme Covid. Donc voilà, et c'est là où je décide de partir d'abord en Espagne faire ma première retraite de yoga. Ça faisait déjà 5-6 ans que je pratiquais le yoga, mais je n'avais jamais fait de retraite. Et cette retraite a vraiment été un clé, un élément déclencheur pour moi, pour commencer à réallumer cette flamme dont je parlais. Et les retraites, c'est fort pour ça. Finalement, on te donne des clés. Et donc j'ai fait cette retraite et puis après je suis partie au Mexique. Et donc là je suis partie seule, une retraite on est toujours accompagnée, donc je me sentais aussi avec un entourage et des gens avec qui parler. Et donc je pars au Mexique, retrouvée au début en amie pour deux semaines et finalement ces deux semaines se sont transformées en deux mois. Et voilà, c'est vrai que moi j'avais toujours beaucoup voyagé, mais toujours accompagnée de quelqu'un, d'amis ou de la famille ou même de mon... mon petit copain. Et donc, là, j'étais vraiment, je pense, dans ce voyage à la recherche de toute expérience, aventure, qui pouvait sortir de mon schéma traditionnel, de ce schéma de pensée traditionnel. J'avais envie d'ouvrir, un petit peu comme on ouvre la porte, comme on ouvre les volets, et d'explorer cet éventail des possibilités, des expériences aujourd'hui qui s'offrent à nous. Et donc, c'est là où j'ai découvert que, l'activation de l'énergie vitale, l'inner dance, à l'époque où j'étais du coup au Mexique, à Touloume exactement. et ma première session a été très puissante et voilà je me suis retrouvée par hasard un ami de la veille rencontré la veille me propose cette séance d'activation de l'énergie vitale à l'époque j'ai découvert ça s'appelait le CAP on pourra revenir dessus et voilà première pratique assez intense donc c'est un ami qui te dit demain je vais à tel endroit,
est-ce que ça te dit de venir avec moi et toi tu sais pas du tout à quoi t'attendre Mais de toute façon, tu es au Mexique et tu te dis, je m'ouvre à de nouvelles possibilités parce qu'il y a quelque chose qui est en train de changer.
Complètement. J'avais le temps, je commençais à reprendre quand même cette énergie, je commençais à écouter beaucoup de podcasts, à écouter beaucoup de vidéos YouTube sur la positivité, sur la manifestation. J'avais aussi ce côté, comme j'expliquais tout à l'heure, j'avais tendance à voir que noir. Oui, parce qu'en fait, dans cette descente un petit peu aux enfers, où je perds confiance en moi, je me sépare, je dois rentrer en Europe, en France, alors que ce n'est pas vraiment mon choix. Moi, j'aurais adoré rester en Asie. Et donc, un déménagement, je voyais tout, tout était compliqué. Et donc là, je commence progressivement à me dire que la vie, elle peut être, si on lâche prise, je pense que je suis une personne aussi dans ces blessures que j'ai, c'est une manière de contrôler. Je suis très contrôlante dans ce que je peux faire avec moi, avec mon entourage, avec mes proches aussi, de ce côté perfectionniste dans le contrôle. Et donc, progressivement, je me retrouve au Mexique un petit peu sans avoir organisé rien. Moi, un voyage, j'ai beaucoup voyagé, mais j'ai toujours organisé mes voyages. On va aller dormir là, on va passer trois jours là. Tout était contrôlé. La première fois que je ne sais pas où je vais dormir dans trois jours. et voilà ça doit te faire un bien fou déjà ouais ça me fait un bien fou et aussi de voyager sans découvrir et avoir un objectif précis, moi j'ai toujours voyagé en me disant je pars 10 jours, on va voyager ça, on va découvrir cette culture, ce paysage limite je connaissais déjà le paysage avant même d'y être allée et donc là j'étais plutôt, je me laisse porter par les découvertes, les expériences les rencontres Et effectivement, je rencontre cette personne qui est aujourd'hui un ami, la veille à une soirée, et le lendemain, il m'envoie un petit texto. Val, il me reste une place pour cette séance, c'est une pratique énergétique. Ça te dit ? Oui, ça me dit. Je dis ok, je me lance dans l'aventure. Il me dit juste, il y a une petite chose, ne mange pas trois heures avant, il faut être à jeun, ne pas être en digestion. Et voilà, donc je me prépare bien, je ne mange pas avant. Je me fais deux heures de yoga avant, donc j'arrive à cette séance en pleine capacité de pouvoir m'abandonner et m'ouvrir à cette expérience. C'est une expérience énergétique, donc évidemment la première chose c'est de s'ouvrir, d'avoir un esprit ouvert, un cœur ouvert, et de la curiosité et de s'abandonner pleinement à l'expérience. Chose que je fais, puisque je suis aussi à ce moment-là une espèce de quête de moi-même. à me redécouvrir et à comprendre pourquoi je suis aussi peinée et triste pour une séparation, sans minimiser la séparation. Et cette séance est très puissante, puisque mon corps rentre dans un état de transconsciente. Vraiment, mon corps se met à trembler, à vibrer des spasmes assez forts, où mes bras se mettent à bouger de manière involontaire, mes mains tapées au sol. et j'étais même dans un début d'état de tétanie l'état de tétanie c'est ses mains un petit peu en passe de crabe la bouche qui est un petit peu paralysée ses fourmillements tout autour du visage et donc là je suis assez surprise, voire même un peu chamboulée parce que je ne comprends pas ce qui se passe.
Je ne contrôle plus.
Non, là, je ne contrôle plus. Et surtout, je ressens vraiment cette énergie me traverser de la pointe des orteils au sommet du crâne. Je sens vraiment des déblocages, mais des déblocages qui sont difficiles. Ça a été une session qui n'a pas été agréable. Physiquement. physiquement pas agréable, très peu d'émotion Mais physiquement, tout mon côté droit, paralysé, qui tapait. Et vraiment, ce sentiment que tout à l'intérieur de moi, ça bouge, ça vibre. J'ai des frissons. J'ai à la fois... Je suis au Mexique où il fait très chaud. Et en même temps, j'ai des frissons. Donc voilà, cette séance a été assez troublante.
Et tu n'as pas eu peur, justement. Et tu ne t'es pas dit, mais il m'en est où ?
Alors, dans ces séances-là, ce qui rassure, c'est qu'il y a un cadre. Il y a toujours un cadre. Au début, on pose un cadre. On nous explique tout. tout ce qui peut se passer. Et donc tout ce que j'ai ressenti, on me l'avait partagé au début. On m'avait dit, c'est possible que tu ressentes ça, que tu sois comme ça, que tu aies des mouvements involontaires, que tu aies un mini état de tétanie, voilà. Donc finalement, j'étais en confiance. Je faisais confiance à la personne qui était facilitatrice, qui partageait la séance. Et surtout, je me faisais confiance à moi, en fait, à moi et à mon propre processus, que c'est avant tout un processus personnel. Chaque expérience va être différente et chaque personne dans la séance a vécu une expérience différente. Donc, non, je me suis fait confiance et j'ai fait confiance au processus. Et voilà, je sais qu'on ne reste pas bloqué, a priori, dans ces états-là. et voilà le début de cette découverte de cette belle pratique et tu ressors de cette séance,
qu'est-ce que tu te dis qu'est-ce que tu partages à ton ami est-ce que ça te donne envie d'en refaire une autre,
t'es dans quel état même les jours qui déloignent te suivent je ressors de là en ayant beaucoup de mal à mettre des mots parce que je ressors vraiment dans cet état très cotonneux ou un peu défasé ou vraiment un peu de temps Vraiment un peu de temps, j'ai besoin de revenir à mon ancrage. Je me souviens, après, je n'avais pas mangé, je m'étais bien préparée, donc je sens qu'il faut quand même que je mange quelque chose. Et à l'intérieur de moi, ça continue à vibrer. J'avais encore tous mes membres qui vibraient. Je sentais vraiment cette énergie à l'intérieur de moi. Et donc, je partage à mon ami quelque chose, mais je n'arrivais pas à mettre des mots dessus. Finalement, je lui dis, c'est étrange, très cartésienne dans ma description de ce que je partage. Oui, j'ai eu des mouvements involontaires, mon corps tremblait, vibrait. Mais j'avais beaucoup de mal et j'ai eu pendant très longtemps beaucoup de mal à mettre des mots sur vraiment ce que cette pratique avec le temps m'a apporté. Mais suite à ça, aujourd'hui j'arrive à mettre des mots, suite à ça, je sens un alignement, vraiment un alignement où je suis au bon endroit, au bon moment. À ce moment-là de ma vie, du coup, je commence, ça faisait déjà deux, trois semaines que j'étais au Mexique et je commence... Justement, une entreprise me recontacte pour passer un premier entretien. Et c'est là où je repars aussi, où je me dis, bon, ben voilà, il fallait quand même que je reprenne un boulot. Et donc, je commence à repartir dans une chaîne d'entretien, tout ça à distance avec le Covid. Et à ce moment-là, je sentais qu'il y avait des vraies manifestations. J'étais magnétique. J'étais vraiment... J'attirais à moi les bonnes personnes, les bons projets, les bons endroits. J'étais vraiment là, à l'endroit où il fallait que je sois.
Donc tu penses que c'est lié à ce travail qui a été fait avec cette activation ?
En tout cas, oui. Et moi, ce travail de lâcher prise en complément, je pense que ça m'a énormément aidée à lâcher prise, vraiment à lâcher ce côté contrôlant que je peux avoir. Et alors là, j'ai fait une séance ici, mais après, il y a eu mon retour en France, où j'ai continué à pratiquer. Je continuais à pratiquer une fois par mois. J'ai commencé après à trouver une facilitatrice à Paris. Et donc, quasiment une fois par mois ou une fois tous les deux mois. Et voire parfois plus, parce que j'ai fait aussi des retraites immersives d'activation de l'énergie vitale, où là, on pratiquait deux fois par jour. Donc voilà, pendant deux ans, j'ai continué à être participante et à recevoir ces... En tout cas, à être en contact avec cette énergie. Et de plus en plus... à ressentir les bienfaits qu'elle peut avoir. Et en tout cas, les bienfaits, on pourra y revenir après. Mais ce sentiment de bien-être global, en fait, vraiment de lâcher prise, de plus se reconnecter à moi, mon cœur, mes projets, et surtout cette reprise de confiance. J'en parlais tout à l'heure, où j'avais vraiment eu une perte de confiance en moi. Et là, de commencer progressivement à reprendre confiance que j'ai des projets, ils sont pour moi, que j'ai... juste cette lumière, vraiment cette énergie qu'on a à l'intérieur de nous, ce côté solaire que je pense que je pouvais avoir, qui reprend, qui commence à rebrier à l'intérieur.
Et tu penses que finalement, avant, tu mettais beaucoup de choses dans l'extérieur. Et là, j'ai l'impression en t'entendant que c'est plus... Ok, j'ai bien fait les choses, je suis une très bonne élève, je contrôle bien. Mais maintenant, je vais faire les choses différemment et puis ça va venir de moi. Et j'ai l'impression que quand tu dis que tout... que t'es devenue magnétique parce que finalement ça venait de toi et plus de ce que pouvaient dire ou penser les autres et toi justement qui es plutôt cartésienne vis-à-vis de cette pratique qu'est-ce qui t'a tu vois, au fil de ces années de pratique, qu'est-ce qui a changé vraiment pour toi ? Quelles sont les prises de conscience, en tout cas, que tu as eues, qui sont en lien avec cette pratique ?
Oui. Après, ça a été énormément aussi de manière inconsciente. C'est ça que j'aime beaucoup avec cette pratique. C'est que finalement, on revient dans le corps et on n'est pas à pouvoir mettre des mots dessus et à trop intellectualiser, à être dans le mental. Donc finalement, ça a été aussi se lâcher prise de manière inconsciente et que c'est le corps qui faisait. Et que... Et effectivement, quand on laisse un petit peu plus d'espace au corps, ce n'est pas le cerveau qui dicte le corps ou l'esprit qui dicte le corps, c'est le corps qui envoie ses messages à l'esprit. Et c'est comme ça vraiment que je l'ai vécu, où finalement, en reprenant un petit peu confiance en moi et en étant de plus en plus, j'ai compris que mon chemin était différent peut-être de mes amis, de mes proches, et d'accepter aussi que ce chemin puisse être différent. C'est vrai que quand je rentrais de l'étranger en France et que mon cercle d'amis se mariaient, achetaient des maisons, un appartement, commençaient à avoir des enfants, et moi je me disais ok, ben moi je suis en retard, moi j'ai pas réussi, pourquoi moi je suis pas dans ce chemin-là en fait ? Et cette pratique m'a vraiment aidée à... retrouver qui j'étais et à accepter que mon chemin puisse être différent et que voilà c'était finalement le mariage, les enfants etc bien que ça arrivera peut-être plus tard c'est pas un but en soi et c'est pas un signe de réussite donc ouais ça a été vraiment de en tout cas de me réconforter et de m'apaiser avec ce schéma qui était très présent en moi de par mon entourage, vous allez me comparer aux autres. Aujourd'hui, je pense que j'ai plus ce côté, je vais me comparer, et ce côté aussi peut-être... Pas jalousie, mais j'ai envie d'avoir la même chose qu'elle. Je ne sais pas comment mettre des mots dessus.
Mais justement, je suis en train de me dire, est-ce que tu penses aussi vis-à-vis de ton entourage, qui est effectivement peut-être casé, propriétaire, ou avec le schéma classico-clatique, est-ce que tu penses que tu peux être aujourd'hui aussi une source d'inspiration pour eux ?
Oui, je pense. Je pense que je suis dans une famille où on ne parle pas beaucoup de ses émotions et donc on ne me le dit peut-être pas. Mais je pense qu'ils sont très fiers et très contents pour moi. Et aujourd'hui, dans ce schéma où je quitte un milieu qui est sécurité, la sécurité, une grande entreprise, un grand nom, un poste qui était super, et je me lance dans quelque chose de complètement différent, un projet entrepreneurial et une activité qui n'est pas connue, voire même controversée de temps en temps, je suis accompagnée. Et c'est ça qui est aussi super. Et donc, je pense que c'est aussi la façon à eux de me montrer qu'ils sont fiers et qu'ils m'encouragent là-dedans, c'est qu'ils m'accompagnent en tout cas.
Génial.
Oui.
Alors justement, on va parler un petit peu de cette pratique. Pourquoi on l'appelle déjà Innerdance ? Alors moi j'entends Innerdance et aussi activation d'énergie vitale. Est-ce que tu peux nous présenter justement ce que c'est ?
Bien sûr. Donc l'Innerdance c'est important, enfin pour moi c'est très important que je revienne dessus. C'est vraiment l'Innerdance, c'est les origines de la pratique. Aux origines c'est une personne, un philippin qui s'appelle Pai Villarezza qui a développé cette pratique, en tout cas formalisé cette pratique. en 2008. Lui, il a été pendant des années dans le milieu, le monde des médias, et il y a un moment, il a voulu aussi s'arrêter, dire stop, un petit peu comme moi, et de partir dans une quête intérieure qui l'a conduit pendant plusieurs années à aller faire une sorte de pèlerinage. dans une île au nord de Palaone. Et c'est là où il s'est nourri presque, c'est ce qu'il raconte, il y a beaucoup d'interviews de lui, qu'il s'est nourri presque que de noix de coco. Et cette détoxification alimentaire a vraiment bouleversé son champ vibratoire. Et il a vraiment ressenti cette vibration profonde de guérison s'éveiller en lui, ou vraiment son corps, comme si son corps dansait de lui-même. Et donc c'est pour ça que c'est important qu'on revienne là-dessus, parce que c'est vraiment de là que ça part. Et il s'est appris... Quand il a eu cette vibration interne, un petit peu ce que je parlais, cet état de trans à l'époque, bon, il ne savait pas mettre des mots dessus, mais il s'est également ensuite inspiré d'anciennes traditions aux Philippines qui sont appelées les Babylanes, qui sont une communauté de chamanes plutôt féminines, qui utilisaient l'énergie comme guérison. Et donc, progressivement, il a vraiment intégré cette énergie dans un processus d'éveil des consciences. Et c'est là qu'il a développé Liner Dance. Donc, il a commencé d'abord, lui, à pratiquer beaucoup dans ses villages à côté de chez lui, puis aux Philippines. Et à partir de 2011, il a commencé à former des gens, d'abord en Asie, puis de plus en plus en Europe. Et donc, c'est important pour moi de parler de ça, puisque cette pratique Liner Dance a ensuite, après, influencé d'autres pratiques dont on peut entendre aujourd'hui beaucoup en France. On entend parler du CAP pour Kundalini Activation Process, qui a été breveté par une personne formée par Pai, qui s'appelle Venant Wong, et également d'autres pratiques maintenant qu'on peut voir en France, activation de la Kundalini, activation de l'énergie vitale, et on peut aussi entendre parler de transconsciente. Donc voilà, toutes ces dénominations, c'est finalement un petit peu les ajouts d'anciens élèves qui ont voulu mettre l'accent plus sur la dimension énergétique, qu'il n'y avait pas forcément au début. Donc voilà, pour que ce soit clair pour tout le monde, l'inner dance n'est pas une danse au sens traditionnel du terme, bien qu'on me pose la question de temps en temps, mais plutôt c'est les mouvements de la conscience qui bougent à l'intérieur et qui laissent émerger des parts un petit peu de nous, de notre être, de notre intériorité.
Et pour le mot énergie vitale, pour que ce soit aussi... plus compréhensible. Qu'est-ce que tu entends par énergie vitale ? Qu'est-ce qu'on peut entendre, en tout cas, quand on dit activation d'énergie vitale ? Qu'est-ce que ça veut dire ?
Très bien. Alors, effectivement, une séance d'activation de l'énergie vitale, c'est une pratique énergétique d'éveil de notre propre énergie vitale. Et donc, quand on parle d'énergie vitale, on parle de prana. Le prana, c'est effectivement cette force de vie, cette énergie. que nous avons tous, qui est dans l'air que nous respirons, la nourriture que nous mangeons, mais également cette énergie qui se transforme dans notre corps. Quand on inspire de l'oxygène, ça va passer dans nos organes, ça va se transformer en énergie pour vivre, pour être en mouvement. Aujourd'hui, on a tous cette énergie de vie, on peut tous être réceptifs à l'énergie vitale. Pour certaines personnes, ça peut être plus subtil, d'autres plus puissant. Mais en tout cas, on a tous, puisqu'on est tous vivants, tu es vivant, tu as cette force de vie, ce prana. Et c'est quoi ? C'est vraiment ce flux énergétique qui va circuler en nous et qui va relier tous nos organes. Et elle est vraiment propre à chacun de nous et elle influence également nos émotions, elle influence notre santé, elle influence notre vitalité, elle influence notre bien-être, puisqu'elle est reliée à nos organes et donc elle influence effectivement beaucoup de choses dans notre vie. Et donc effectivement ces séances, c'est une invitation, c'est... de venir, l'objectif, si je peux dire, de ces séances, c'est de venir rebooster notre vitalité et rebooster un petit peu notre système immunitaire.
Et finalement, j'entends par inner dance, qui veut dire la même chose, on est d'accord, que activation d'énergie vitale, j'entends danse intérieure. Donc, c'est finalement notre propre énergie qui va se mettre en mouvement et donc on va danser avec elle, communiquer avec elle.
Complètement, complètement. C'est effectivement ça où quand ton énergie se... s'éveille, on parle vraiment d'éveil parce qu'elle est là, elle est présente, mais elle est souvent... C'est pour ça que je demande de venir sans avoir mangé, par exemple, trois heures avant une séance, pour ne pas être en digestion. Digérer demande beaucoup d'énergie. Donc aujourd'hui, notre énergie, elle est présente en nous, elle est... Mais c'est vraiment d'être aujourd'hui, de couper avec toute distraction, de couper avec le faire une activité et de revenir à l'être et de venir justement... écouter, être à l'écoute des sensations, des vibrations. Donc, pendant une séance, il peut se passer plein de choses. Mais peut-être avant juste que je parle des manifestations et des expériences qu'on peut avoir, c'est important que j'explique que... une séance est accompagnée d'une bande musicale. Et tout repose sur, effectivement, l'effet de résonance. Donc, une séance commence allongée au sol, les yeux fermés, les participants sont vraiment invités à rejoindre un état de confiance, de lâcher prise. Et je passe une bande musicale de une heure, un voyage sonore qui est conçu spécifiquement pour ces séances, pour guider les participants. dans un voyage intérieur, vraiment un voyage introspectif, où l'énergie peut s'éveiller par effet de résonance, qui va vraiment venir connecter le cœur, le corps et l'esprit, et amener cette forme de trance naturelle qui va favoriser une expansion de conscience. Et donc il y a vraiment le point important de ces pratiques, il y a effectivement le lâcher prise, de venir s'abandonner, et de ne pas avoir de crainte, de peur. mais évidemment il y a aussi la playlist, le voyage sonore, la musique qui va venir stimuler progressivement différentes ondes cérébrales et leurs états qui sont associés. Les états, pendant une même séance, on peut à la fois avoir un état de relaxation, des visualisations, une intuition qui se développe, la libération d'émotions, on peut avoir des tensions stockées dans le corps et avoir ces décharges un peu pour se libérer de ces tensions accumulées. Et donc vraiment c'est de venir ralentir les ondes. ordinaires, les ondes de la vigilance dans laquelle nous sommes la plupart du temps, et de basculer dans des ondes de plus basse fréquence pour passer dans un état de détente, de relaxation, voire même de méditation profonde, l'onde Theta, l'onde dans laquelle on est quand on rêve, et de rejoindre cet état entre l'éveil et le sommeil. Et pour moi, c'est dans cet état, quand on accède à cet état... Entre l'éveil et le sommeil, un petit peu l'état dans lequel on est avant de nous endormir, on a accès à notre subconscient et c'est là que siègent nos mémoires du corps. J'ai envie de dire, parfois on ne les écoute pas, on les étouffe un petit peu et donc l'idée est vraiment aussi de pouvoir se libérer sur tous les plans finalement, physique, émotionnel, mental, spirituel, psychique, voilà.
Quelles sont les expériences que nous pouvons vivre dans une séance ?
Alors, il peut se passer plein de choses. Souvent, ce que j'explique pendant une séance, c'est un espace multidimensionnel où tout est possible. Je suis encore surprise des différentes expériences, mais il y a différents mouvements. Ça peut être des mouvements physiques. Ce que j'expliquais, ce que j'ai pu avoir pendant ma première séance, des mouvements physiques involontaires où ce corps se met à bouger de manière involontaire, où effectivement on rentre dans un état de transconsciente où le corps prend le relais. et peut activer ce processus d'auto-régénération et parfois même d'auto-guérison du corps. Donc c'est possible d'avoir des mouvements involontaires, des spasmes, des tremblements, de même faire des postures de yoga, des gens qui n'ont jamais fait de yoga qui font des postures de yoga, des mudras, voilà, pour aider, c'est une sorte de libération pour le corps. C'est finalement de venir aussi se libérer du stress, des tensions accumulées et de certains blocages. Ça peut être également émotionnel. Pendant une séance, on peut libérer à la fois de la colère, de la tristesse, de la peur, mais également de la joie, de l'amour, de l'extase. Tout ça, ça peut passer par des pleurs, des cris, mais aussi des rires, des chants. Donc voilà, tout ça c'est des sortes de libérations qu'on peut avoir en séance. Également énergétique, on peut être complètement dans l'immobilisation, la contemplation, mais avoir ces sensations de courant chaud et froid dans le corps, d'avoir une sensation de chaleur qui remonte au niveau du visage, on peut avoir des frissons, on peut avoir des vibrations, cette sensation de pression sur certains membres du corps, sur cette sensation d'être... clouer au sol, de ne plus pouvoir bouger. Donc tout ça, c'est énergétique. Et enfin, je dirais, il y a aussi un dernier pan qui est plus psychique, où là, plutôt au niveau du troisième œil, donc plutôt les chakras supérieurs, où là, on va avoir des visions, voir des couleurs, de la lumière, des images, de la géométrie sacrée. On peut avoir aussi des souvenirs du passé, avoir des gens qui canalisent des messages de l'univers, de subconscients, même de leurs guides, des vies qui sont antérieures. Donc voilà, il y a tout ça. Et peut-être la dernière chose, il y a aussi cette sensation d'expansion de conscience où tout d'un coup, on ouvre la fenêtre, on ouvre les volets et on voit, on a une prise de conscience, on a plus de clarté d'esprit à travers ces séances. Donc ça, c'est un petit peu toutes les expériences qu'on peut vivre, mais c'est important. Chaque séance est vraiment unique et les expériences peuvent vraiment varier d'une personne à l'autre et d'une séance à l'autre. pour certaines personnes, ça va être très subtil. Pour d'autres, ça va être plus intense, plus puissant. Et voilà, ça dépend vraiment du processus de chacun et du rythme de chacun, vraiment en fonction de son état du moment, de ses besoins du moment et de leur capacité à s'abandonner pleinement à l'expérience.
Oui, parce que je suppose qu'une première séance, on peut être aussi un petit peu dans la retenue face à ce lâcher prise. Et... Je veux bien partager mon expérience puisque j'ai fait trois séances, je crois, où la première, j'avais vraiment l'intention en tout cas de... d'accepter l'expérience et donc d'être dans un lâcher-prise. Et j'ai été très étonnée, effectivement, de mon corps qui a commencé à se mouvoir dans des positions conscientes, en tout cas, moi je ne fais pas ces positions-là. C'était très impressionnant. Et effectivement, après, je me suis sentie... En tout cas, très bien. Et la deuxième expérience était tout à fait différente. Où là, il y a encore eu ce mouvement du corps. Et j'ai ressenti beaucoup, beaucoup d'amour. J'avais vraiment l'impression d'être portée. Vraiment, ça peut paraître très perché ce que je suis en train de dire. Mais vraiment portée par beaucoup d'amour. Et la séance qu'on a faite ensemble, à laquelle j'ai assisté en tout cas. Beaucoup de libération d'émotions qui étaient encore bien... bien intense en moi et je trouve vraiment qu'on n'est pas en tout cas habitué à s'abandonner de cette manière-là. On libère, j'ai envie de dire, comment dire, comment je pourrais le dire ? On n'est plus du tout dans notre vie d'humain avec nos masques, avec notre personnalité. C'est un lâcher-prise qu'on ne se permet jamais en fait. On ne s'autorise jamais un tel lâcher-prise, j'ai l'impression. Justement, il y a quelque chose qui me paraît aussi important de rappeler quand tu dis activation d'énergie vitale. C'est-à-dire que, et ça tu l'as bien dit justement en séance avant de commencer, c'est que toi tu ne fais rien, enfin tu n'actives rien.
Oui, ça c'est effectivement un très bon point. Et je le répète souvent, activation de l'énergie vitale, c'est éveil de l'énergie vitale. Et c'est chacun va travailler, enfin va éveiller sa propre énergie vitale. Et c'est ce que je dis toujours au début de séance. Je ne mets rien dans votre corps et je ne prends rien de votre corps. C'est vraiment une expérience qui est... Et c'est pour ça que je dis, chacun va évoluer à son rythme en fonction de ses besoins du moment, de sa capacité à s'abandonner avec son état d'esprit du moment. Donc non, il n'y a pas de... On peut aujourd'hui entendre parler de différentes pratiques et voilà, il n'y a pas de transmission d'énergie. Moi aujourd'hui, effectivement, je suis facilitatrice. C'est important que je le précise. Je ne suis pas thérapeute, je suis facilitatrice. Et donc, je me présente pendant les séances comme finalement un canal, comme un instrument, une flûte complètement vide, pure. Et je suis amenée, en tout cas pendant les séances en présentiel, puisque je fais aussi des séances en ligne, pendant les séances en présentiel, je suis amenée à venir toucher, un toucher intuitif, certaines personnes à certains endroits du corps, souvent certains centres énergétiques ou certains méridiens, pour aider dans cet éveil, ce processus. On parle beaucoup de processus, puisque la séance est, on va dire, l'expérience, mais les bienfaits vont se faire se ressentir après la séance. Et donc, effectivement, cet exercice de lâcher prise, le fait d'être présente pour certaines personnes, ça les aide aussi, puisque le toucher intuitif, on revient au corps. Pour beaucoup de personnes, lâcher prise, c'est difficile. C'est difficile de lâcher le mental, de lâcher les pensées. Et donc, moi, ce que je recommande souvent... C'est de revenir à son souffle, de revenir à sa respiration. Dès le début de mes débuts de séance, je suis toujours guidée avec des exercices de respiration, de revenir au souffle, à la conscience du souffle, de prendre ces grandes profondes inspirations et une expiration qui est relâchée pour vraiment amener de la détente, de venir se déposer un petit peu plus, de revenir vraiment à la connexion avec le sol. Ensuite, lâcher prise, c'est évidemment... C'est plus difficile pour la première fois, mais lâcher les peurs, les doutes qu'on peut avoir sur la séance. C'est normal d'avoir des peurs, des doutes. Mais ce que j'aime bien dire, c'est que cette énergie, elle a une intelligence, l'intelligence du corps. Et elle ne nous amènera jamais au-delà de ce qu'on est capable de vivre. Et donc, évidemment, si nous avons peur, une peur terrible de quelque chose de grave qui nous arrive, il ne se passera certainement rien pour cette personne. Et c'est... Voilà, c'est que c'est à ce moment-là, pour cette séance, ça ne devait pas se passer. Peut-être à une prochaine séance, il y aura une expérience tout à fait différente. Mais ça, je trouve que c'est assez intéressant de parler de ça, qu'on ne nous amènera jamais dans quelque chose qui n'est pas gérable, même pour les personnes qui sont beaucoup dans l'émotionnel, et qu'après, ils peuvent vivre aussi d'être un petit peu débordés par les émotions. C'est qu'ils sont... prêts à le vivre et qui sont en tout cas capables de le vivre. Après, c'est important aussi, je le répète toujours en fin de session, si parfois ce n'est plus gérable émotionnellement parlant, de pouvoir compléter avec d'autres types de méthodes, avec des pratiques où on peut mettre des mots pour apporter un peu plus de compréhension parfois sur ce qui s'est passé dans les séances où on est beaucoup dans le corps et donc de venir mettre un petit peu plus des mots sur ces expériences. Mais effectivement, le lâcher prise. Et donc, les premières séances, on arrive parfois avec un petit peu des interrogations, des peurs, des craintes. Moi, ce que j'aime bien dire, c'est un petit peu aussi l'ego qui nous dit, qui nous retient. L'ego, c'est ce qui nous maintient en vie. Et donc, forcément, quand on fait quelque chose de nouveau, on se dit non. Donc, souvent, ce que j'invite, c'est de mettre l'ego de côté, de le mettre un peu sur le côté du tapis et de le reprendre à la fin de la journée. Et c'est important d'avoir de l'ego. C'est ce qui nous fait vivre. Et donc, quand on vient pour une deuxième séance. On a déjà toutes ces interrogations, ces craintes, ces peurs. Puis on voit beaucoup de vidéos sur les réseaux. Parfois, on se dit, je ne comprends pas. Et donc, la deuxième séance, ce lâcher prise est déjà peut-être plus facile parce qu'on enlève toutes ces premières interrogations de comment ça va se passer pour moi.
Et je trouve important aussi de rappeler que quand tu dis que tu peux venir aussi avec un toucher intuitif, que tu préviens bien aussi au début de la séance que pour les personnes qui n'ont pas envie d'être touchées pour X raisons qui leur appartiennent, c'est possible aussi. C'est vraiment dans un espace de sécurité. Je ne sais pas vraiment comment te poser cette question, mais tu sais comment on peut reconnaître un bon facilitateur ? Parce que comme dans tout domaine, je pense qu'il y a des personnes qui vont trop loin. L'idée, toi tu le dis bien, c'est que tu n'actives rien, tu es juste là pour encadrer, mais tu n'es pas un gourou qui en sait plus que d'autres ou qui va activer des choses par quelconque manière. Donc comment on pourrait reconnaître un bon facilitateur ? Comment avoir cette assurance-là ? Est-ce qu'il y a une formation ? Est-ce qu'il y a des références dans ce domaine-là ?
C'est une très bonne question et aujourd'hui, il y a de plus en plus, parce que beaucoup de personnes qui ont été formées maintenant, créent leurs propres écoles, leurs propres formations. Moi, ma recommandation, c'est de pouvoir, avant de se lancer dans une formation ou même une expérience, de rentrer en contact avec la personne. de pouvoir échanger avec elle, de pouvoir éventuellement, pour les personnes, moi j'ai beaucoup de questions sur les formations, pour les personnes qui veulent se former, je recommande de faire vraiment plusieurs séances. Pas qu'une ou deux, parce que vraiment de pouvoir comprendre un petit peu les affinités, comment elle pratique, comment elle enseigne. Ces pratiques-là, c'est vraiment aussi en fonction des personnalités des personnes et de l'énergie de la personne. Je pense qu'une personne va venir plus à ma séance qu'une autre, parce que j'ai une certaine énergie et peut-être une personne va préférer l'énergie peut-être plus yin de quelqu'un d'autre, ou moi je suis peut-être un peu plus yang, ou je partage beaucoup de mon expérience perso, ou d'autres vont partager peut-être moins leur expérience personnelle. Il y a aujourd'hui des formations, il n'y en a pas beaucoup. Donc voilà, on peut aussi se renseigner sur les différentes formations. Effectivement, il y a la formation de cap. Moi, je me suis formée avec une personne qui a été formée avec paille. Moi, j'avais vraiment l'intention de me former à la pratique inner dance. Mais voilà, ma recommandation, c'est vraiment d'aller faire des séances et de faire plusieurs séances et d'écouter aussi son intuition. Moi, ces séances-là aussi, ça permet aussi d'avoir, de développer son intuition et on ressent vite s'il y a une bonne intention, une bonne énergie, un cadre qui est sécuritaire. Ce qui est très important pour moi, chaque séance doit avoir un certain cadre. C'est très important. On n'arrive pas à une séance, on s'allonge, on fait l'expérience et on ressort après sans avoir fermé un cercle. Moi, je trouve que c'est très important. On arrive, il y a un temps d'introduction, on parle, on met un cadre. On parle de ce qui peut se passer, ce qui peut ne pas se passer, de si jamais c'est trop difficile de pouvoir ouvrir les yeux. Encore une fois, c'est un processus. On recommande toujours du début à la fin de la séance de garder les yeux fermés pour rester dans son processus. Si on ouvre les yeux, on sort du processus, on reprend de conscience de l'espace extérieur, de l'ici et maintenant. Et donc voilà. Mais si c'est plus gérable, on peut ouvrir les yeux et se dire Ok, en fait, moi, je veux sortir maintenant et pas attendre les une heure. Ensuite, il y a les une heure de playlist ou parfois plus. On peut faire aussi 90 minutes de playlist. Et à la fin, avoir un vrai temps d'intégration, de relaxation, de ne pas sortir les gens comme ça en mode maintenant, il faut que je rende la salle. Donc voilà aussi parce qu'on peut être effectivement dans des états parfois un petit peu émotionnels, physiques, un état un peu... cotonneux, encore dans cet état un peu d'expansion de conscience, donc c'est important de prendre du temps pour le corps, pour certaines personnes ça peut être très puissant, et on le voit pas, mais énergétiquement, il se passe beaucoup de choses à l'intérieur, moi souvent je compare ça un peu à une tempête, il faut du temps pour que la tempête se calme, et ça paraît à l'intérieur de nous, et parfois je pense qu'on n'est pas forcément conscient de ça, de revenir aussi à son ancrage, en mangeant quelque chose qui nous fait du bien, parfois moi j'ai quelques amandes, quelques cacahuètes, un verre d'eau, et très important Ouvrir un cercle. Ouvrir un cercle pour les personnes qui ont besoin de déposer. Parfois, il y a des personnes, c'est encore trop tôt. Et moi, je suis toujours disponible après. Mais d'ouvrir un cercle pour pouvoir partager, déposer, sans rentrer dans le mental. Parce que justement, on est plutôt une pratique où on sort du mental. Mais juste, voilà, ce qui s'est passé pour les personnes. En général, tout le monde n'a pas forcément le temps de parler.
Et qu'est-ce qui m'est bien fait de cette pratique ? Ou en tout cas, toi aussi, que tu as pu expérimenter. Après, on peut s'attendre après une séance ou plusieurs séances.
Les bienfaits sont vraiment nombreux et, encore une fois, varient pour chaque personne et en fonction des besoins aussi des moments. Ce que j'expliquais, c'est un processus qui est progressif, donc les bienfaits peuvent aussi évoluer. Mais moi, de par ces deux ans que je pratique, les nombreux témoignages que je peux avoir, il y a vraiment ce regain de confiance en soi. d'estime de soi, que j'ai vraiment moi aussi vécu, que j'ai partagé en début de ce podcast, où vraiment j'ai repris confiance à mon pouvoir, à mon pouvoir créateur, à cette force intérieure, à ce que j'ai envie, ce dont je n'ai plus envie, les personnes avec qui j'ai envie de passer du temps, les personnes avec qui, en fait, ils sont peut-être toxiques pour moi, ils ne sont plus des personnes avec qui j'ai envie de passer plus de temps. On peut aussi... Moi, c'est un moment de relaxation, de détente. Et donc, il y a vraiment une diminution du stress, moins de stress, moins d'anxiété. Et aussi, on travaille sur le système nerveux. Ce que j'expliquais avec ces... On vient ralentir les ondes cérébrales. Et donc, le fait de passer d'un système nerveux sympathique à parasympathique et de retrouver cette homéostasie, on vient aussi développer de la créativité, donc plus de productivité. On peut avoir également, après des séances, Vraiment un regain d'énergie, d'avoir une forte force vitalité, d'avoir envie de faire du sport, d'avoir nos projets, d'avoir du goût et de la passion pour avancer dans certains de nos projets. On peut avoir ce dont moi je partageais également, mais ce détachement, lâcher le contrôle, lâcher prise. On est vraiment une expérience de lâcher prise. Moi j'observe vraiment après des séances. Dans la vie de tous les jours, on lâche un petit peu prise sur des petites choses où on a tendance parfois à être un petit peu tatillon. Là, on lâche prise. Il y a également des diminutions des peurs, des phobies. Je me souviens d'une personne qui avait eu la phobie de l'eau. Et après plusieurs séances, c'est mis naturellement à aller dans l'eau nager.
Génial !
Il y a également, ça c'est toujours moi super, mais quand on partage des guéritions de blessures, des blessures physiques, donc ça c'est par exemple des tensions dans le dos, dans le corps, mais également des guérisions émotionnelles. On revit parfois des émotions, effectivement l'énergie va là où il y a des tensions et donc souvent l'énergie va là où il y a des nœuds énergétiques. Les nœuds énergétiques avec ces séances, progressivement, encore une fois ça se fait en douceur, avec beaucoup de bienveillance, dans un cadre qui est sécurisé. On vient par petites touches revivre des émotions qui ont été refoulées, qui n'ont pas été pleinement vécues et qui sont parfois cristallisées dans le corps. Et donc à travers ces séances, c'est une manière de revivre parfois des émotions, voire parfois jusqu'à des traumatismes. Donc c'est possible aussi de guérir de certains traumatismes pour certaines personnes. Quoi d'autre ? Il y a tellement de choses, j'essaye de réfléchir. On peut avoir aussi des vraies prises de conscience, des réalisations profondes, de projets, de croyances. Moi, quand on travaille avec cette pratique, on vient d'une certaine manière augmenter notre fréquence vibratoire. Et donc, naturellement, on va attirer aussi à nous des personnes qui vont vibrer à la même fréquence. Et donc, peut-être... avoir des nouveaux projets, un nouvel état d'être, des nouvelles concrétisations, et inversement, ce que j'expliquais, de peut-être s'éloigner de certaines personnes, de certaines croyances, de certains schémas de pensée. Moi, j'imagine ça, ces séances, c'est vraiment comme un oignon. Et au fur et à mesure des séances, on vient enlever des couches de l'oignon qui sont des blessures, qui sont les croyances limitantes. les je ne sais pas lâcher prise ah non mais moi j'y arriverai jamais je ne suis pas assez bonne Voilà, toutes ces croyances limitantes, j'ai la conviction qu'on est tous plein potentiel, et qu'au fur et à mesure de la vie, on vient créer des croyances. Un enfant vit pleinement ses émotions, il va à la fois dans la même journée pleurer, crier et rigoler. Avec le temps, la société dans laquelle on évolue, le milieu social, économique, culturel, religieux, fait qu'on crée des cristallisations et des croyances limitantes. Et donc ces séances, c'est vraiment une invitation de venir éplucher ces couches de l'oignon, de se séparer progressivement de blessures, de traumas, d'énergies qui sont stagnantes, bloquées, et de venir connecter plus au noyau. Et le noyau, c'est notre cœur, c'est notre essence, c'est nos passions, c'est ce dont vraiment on a envie. Donc voilà.
C'est pas mal déjà ! C'est vrai que j'ai l'impression qu'en tant qu'adulte, on se doit d'être cohérent, on se doit d'être toujours droit, on se doit de ne pas ressentir finalement nos émotions. Et je pense que c'est ce qui bloque beaucoup de personnes, c'est finalement de ne pas se connecter à notre part animale aussi, dont se lâcher prise avec des choses qu'on ne contrôle pas. Et que cette force qu'on a en nous, cette énergie, comme tu dis, en tout cas, c'est faire elle. Et donc faire plus confiance et puis s'autoriser de ressentir. On ne meurt pas parce qu'on pleure, ou parce qu'on est très en colère, ou parce qu'on se sent bien. Toutes les émotions ne sont pas bonnes ou mauvaises, elles sont juste comme elles sont. Et je trouve que c'est une pratique qui permet, en tout cas par mon expérience, d'être traversée. et sans mettre en plus forcément de tu vois moi ça m'est beaucoup arrivé de pleurer et je me suis dit mais je sais pas pourquoi je pleurais tu vois t'as pas un événement j'avais pas de je savais pas en fait c'est
vrai qu'on assimile souvent et je l'explique de temps en temps en début de séance on assimile souvent le pleur à de la tristesse en disant ah mais du coup j'ai évacué de la tristesse pleurer est une sorte de libération du corps Comme finalement ces mouvements involontaires, comme cracher, comme... C'est une sorte de libération en fait. Une émotion c'est de l'énergie en mouvement. Et donc ne pleurer ne signifie pas forcément qu'on a de la tristesse ou de la colère ou quelque chose de pas bon. Et en plus on voit souvent la tristesse quand quelque chose de pas bien. Mais c'est bien d'être traversé par de la tristesse et puis après de la joie, de l'amour, de la gratitude. Et il faut être traversé par tous ces mouvements. La vie, elle est en mouvement, les émotions, elles sont en mouvement. Et voilà, on est traversé par ces vagues, finalement. Moi, je vois vraiment ça de temps en temps. Moi, en tout cas, mon histoire personnelle, j'ai été au creux de la vague au moment de cette séparation et j'ai vraiment, j'ai remonté. Et je pense, en tout cas, c'est mon avis, mais qu'il faut passer par des moments bas, au creux de la vague, pour vivre des moments... à surfer la vague.
C'est la vie, en fait.
Oui, c'est la vie. Elle est en mouvement. Et donc, il y a un moment où on est un petit peu plus haut. On a des émotions de plus haute vibration et parfois des émotions à plus basse vibration. Et c'est juste sans ne pas forcément s'y attacher. Et moi, je reviens d'un vipassana. Donc, on a beaucoup travaillé là-dessus. Ça a été le gros de la pratique. Mais voilà.
Est-ce que... paraît aussi important, j'utilise beaucoup ce mot, mais des mises en garde et des contre-indications, je pense que c'est important de les mettre en avant.
Complètement, c'est très important. Effectivement, c'est une pratique qui n'est pas recommandée pour tout ce qui est pathologie psychiatrique, comme la bipolarité, schizophrénie, les personnes qui sont aussi sous traitement neuroleptique ou antipsychotique. C'est vraiment pas recommandé parce qu'on vient vraiment booster aussi l'énergie et également tout ce qui est plutôt des contre-indications au niveau physique, tout ce qui est troubles cardiovasculaires, tout ce qui est hypertension artérielle, les personnes qui sont épileptiques également. Si on a de l'asthme sévère, si on a de l'asthme normal et qu'on a sa ventoline, c'est OK, mais tout ce qui est asthme sévère, ce n'est pas recommandé. Et également, si on vient d'avoir une intervention chirurgicale récente, grave, je ne le recommande pas. Et également, les femmes enceintes. D'accord. Les femmes enceintes, certaines personnes proposent jusqu'au sixième mois. Moi, je ne préfère pas prendre de risque. Voilà, on ne sait jamais. Il suffit peut-être d'une petite chose et qu'elles se disent, c'est peut-être ça. Donc voilà, moi, je ne recommande pas quand on est enceinte.
Et j'avais une petite question, perso. Comment ça se fait que cette pratique n'est pas connue en France ? J'ai l'impression qu'elle est beaucoup plus pratiquée et visible, en tout cas, à l'étranger.
Parce que je pense qu'elle est née du coup aux Philippines. Après, elle a été très développée par Venant Wong, qui a développé Breveté le Cap et qui a commencé à donner ses premiers trainings au Mexique et à Ibiza. Ça a été là où il a commencé à faire ses trainings. Donc, je pense qu'il y a eu beaucoup de facilitateurs plutôt étrangers. Et là, depuis deux, trois ans... Alors, je ne sais pas si c'est parce que moi, je suis maintenant dedans et je m'intéresse beaucoup au sujet. Mais il y a maintenant deux écoles en France, enfin en tout cas deux... de facilitatrices qui sont maintenant formatrices et qui ont développé leur école et qui donnent des formations en France. Donc ça commence à se développer, on en voit un petit peu plus. Et voilà, ça reste quelque chose encore assez niche. Mais c'est vrai que c'est une pratique qui est encore... Et peut-être aussi parce qu'elle est un petit peu controversée. Voilà, c'est important. C'est pour ça que je suis ravie de pouvoir en parler à ton micro aujourd'hui, de pouvoir mettre des mots. Et encore une fois, je ne parle que de mon expérience personnelle. Quand je parle des bienfaits, je parle des témoignages des personnes qui viennent à mes séances. Chaque séance est différente, les ressentis sont différents. Et mon expérience n'est pas quelque chose d'universel. C'est propre à chacun et chacun a son propre chemin.
Merci en tout cas pour toutes ces explications. J'espère que cette pratique parlera à un plus grand nombre, en tout cas éveillera une certaine curiosité. Moi je dis souvent qu'il faut être curieux et s'ouvrir, justement comme tu disais, s'ouvrir à un champ possible qu'on n'imagine même pas forcément, mais dans des espaces quand même sécuritaires où justement est-ce que cette personne... déjà me donne envie et va me permettre de vivre cette expérience dans de bonnes conditions. J'aime bien demander à mes invités s'ils ont une phrase, un mantra qui les guide au quotidien. Est-ce que toi, tu en as un ?
Oui, j'ai une phrase, je ne sais pas si c'est mon mantra, mais j'ai une phrase que j'ai depuis des années qui est Trust the vibe you get, energy doesn't lie Donc en français pour nos auditeurs. Fais confiance aux vibrations que tu ressens, l'énergie ne ment pas Et voilà, donc ça c'est quelque chose que je partage souvent et vraiment finalement se fier à notre intuition. Moi, j'ai beaucoup développé avec la pratique de l'activation de l'énergie vitale, cette intuition, et que, effectivement, cette énergie qu'on ressent autour de nous, à l'intérieur de nous, qu'elle soit, encore une fois, positive ou négative, on parlait de ces émotions, si on peut dire positive ou négative, elles ont toutes une indication précieuse de la vérité, de la réalité d'une situation. Et souvent, j'encourage à écouter son ressenti profond plutôt que de se laisser influencer par les apparences extérieures. Et quand on parlait tout à l'heure de comment trouver le bon facilitateur, il y a aussi ce côté, cette intuition. Cette intuition de ressentir, de ressentir son énergie. C'est lors d'une séance, en pratiquant, c'est ce qu'il y a de... de mieux. Et donc, c'est vraiment une invitation à cultiver une connexion avec notre propre énergie intérieure et à utiliser cette guidance pour prendre des décisions, pour naviguer à travers la vie. Je parlais des vagues encore, mais voilà, c'est vraiment la vie, elle est en mouvement et on vient naviguer. Donc, moi, cette phrase me parle beaucoup.
Et j'ai une autre question qui me vient, elle n'était pas prévue, mais c'est la manifestation justement, t'en parlais tout à l'heure. Pour toi, qu'est-ce que ça veut dire manifester ?
C'est une excellente question. C'est en tout cas avoir ce... de ressentir, enfin encore une fois en termes d'énergie, de pouvoir... poser une intention, de poser des mots. Moi, je sais que... En tout cas, moi, comment je manifeste les choses, c'est que pour des choses qui ne sont pas encore arrivées ou que j'aimerais qu'elles... J'en parle. J'en parle comme si c'était déjà concret. Par exemple, quitter mon job, ça faisait déjà quelques mois que j'en parlais en disant je vais quitter mon job, je vais le lancer full time dans les séances d'activation de l'énergie vitale. En tout cas, je vais me donner l'espace et le temps pour. Si ça ne fonctionne pas, je reviendrai dans un schéma salarial et... Peut-être. J'ai toujours eu... Parler de mes projets, j'ai toujours parlé de mes projets, parlé de mes voyages. J'ai plein de rêves, j'ai plein, j'ai une bucket list longue comme le bras. Mais j'en parle toujours énormément. que par exemple je m'installe à Marseille et même avant même d'avoir trouvé un appartement et de vraiment de concrétiser le projet je disais à tout le monde je vais m'installer à Marseille mais c'est fait, non c'est pas fait mais je vais le faire pour moi la manifestation c'est ça, c'est de parler aussi de ces projets, de ces croyances de ce dont on rêve comme si c'était fait
Et faire confiance à cette énergie-là.
Oui, et faire confiance à l'énergie, ce qu'on dégage a une énergie, une vibration, et donc ça va forcément nous amener sur le chemin de personnes, de... de projets, d'expériences qui vont nous permettre de manifester ces choses-là.
Et finalement, dans ce processus-là, c'est que ça vient à toi facilement aussi, non ?
Oui, du coup, il y a vraiment cette manifestation. Moi, on a l'impression que ça vient à nous facilement. Mais en tout cas, ces trois, quatre dernières années, j'ai vraiment travaillé sur cette intention d'être positive, de trouver. Je parlais beaucoup du côté, je voyais que le côté noir, maintenant d'aller voir le côté blanc, la lumière en tout cas, d'aller voir la lumière dans n'importe quelle des situations. C'est pas toujours évident, ça veut pas dire qu'il faut tout le temps être positif, et être toxique aussi, évidemment on a des émotions, et on a le droit de revivre et d'être en colère quand il y a quelqu'un qui vient de traverser la route, ça veut pas dire que c'est une bienveillance pour cette personne, que c'est une gratitude pour toi, bien sûr que non, mais vraiment cette lumière de l'entretenir, de la nourrir. la cultiver trop beau
Qu'est-ce que tu imagines pour la suite, pour ton parcours en tout cas ?
Il y a plein de choses, j'imagine plein de choses. D'abord, côté activation de l'énergie vitale, j'aimerais bien continuer à développer l'activité. Je suis en train d'ouvrir, de proposer des séances dans des nouvelles villes. Donc, je faisais Paris, Marseille et en ligne. Là, je vais faire Genève, Bruxelles et Lyon. Donc, trois nouvelles villes dans lesquelles je vais me déplacer en présentiel. Beaucoup de demandes dans ces villes-là.
Et pourquoi tu as choisi ces villes-là ?
Parce que j'ai des demandes. J'ai beaucoup de gens qui m'ont écrit. Et puis, il s'avère que c'est aussi des villes où j'ai des amis. Il s'avère aussi que c'est des grandes villes. J'essaye de faire ça aussi dans des grandes villes. J'ai parfois des demandes dans des petites villes de France. Malheureusement, ce n'est pas encore le projet. Ça demande beaucoup d'énergie et de temps à organiser ces séances. Mais parce qu'aussi, Bruxelles, Genève, Lyon, ça reste des grandes villes. Donc voilà, aujourd'hui, en faisant Paris, Lyon, Marseille, Genève, Bruxelles, ça me permet aussi de quadriller un petit peu et de donner accès à plus de personnes. Et puis surtout, j'ai un nouveau projet qui est... Je suis en train de terminer ma formation en breastwork. Et donc le projet est évidemment de commencer à proposer des séances de groupe, mais aussi d'accompagnement en individuel, avec cette pratique qui est une pratique tout aussi puissante, tout aussi intéressante, où on vient travailler la respiration. C'est vraiment une technique de respiration consciente et connectée pour, encore une fois, travailler sur l'énergie vitale, donc on est toujours dans une pratique énergétique, mais vraiment ici on est dans une pratique active, on est vraiment, l'innerdance est plus une pratique passive, où on va être à l'écoute des ressentis du corps, où on va couper toutes les distractions, le breastwork on est vraiment dans une pratique active, où on va venir respirer plus que la normale, on va venir amener cet oxygène, un flux d'oxygène plus important que la normale, pour... pour pouvoir accueillir tout ce qui se présente à nous, que ce soit sur le plan physique, psychologique, émotionnel, mental, spirituel, parfois même tout à la fois au sein d'une séance. Et voilà, et donc moi je vois vraiment le breastwork aussi pour retrouver notre plein potentiel, et surtout, qui est très important, c'est de rééduquer notre mécanisme respiratoire, pour retrouver cette respiration fluide, dense, naturelle, légère, ces amplitudes de respiration, où je suis capable de prendre des grandes inspirations sans forcer, sans que ça soit difficile. Et je pense qu'aujourd'hui, on est dans une société où on se coupe beaucoup, où quand on a peur, on est stressé, on coupe notre respiration. Je l'ai vécu, tous ces moments de stress en présentation, en réunion, quand j'étais dans le milieu d'entreprise, où je me coupais, je me rendais compte, je me coupais mon souffle. Aujourd'hui, c'est reprendre de l'ampleur, rééduquer tout ce mécanisme au niveau du diaphragme, de venir aussi respirer aussi bien du côté ventral, abdominal, mais aussi de passer dans le plexus solaire et amener jusqu'à la poitrine pour réamener des grandes inspirations dans tout ce système respiratoire. donc voilà les projets trop bien,
on fera un autre épisode avec plaisir j'ai une petite question pour cette fin d'épisode alors déjà pour te retrouver sur Instagram donc me retrouver sur Instagram c'est innerdancevalentine et donc là on a toutes les informations
On a toutes les informations, toutes les séances à venir. Je viens de mettre en ligne les séances du mois de juin. Et voilà, vous pouvez me retrouver du coup en présentiel dans les villes dont j'ai énuméré et également en ligne pour les séances et les personnes qui ne sont pas forcément dans ces grandes villes. Vous pouvez me retrouver pour des séances en ligne.
Et justement en ligne il n'y a pas de changement c'est la même approche ?
C'est la même approche, les bienfaits sont les mêmes il n'y a juste pas le toucher intuitif on est basé uniquement sur la résonance avec la playlist avec le voyage sonore et également je guide beaucoup plus par la voix avec des propositions de visualisation de méditation il y a vraiment plus guidé par la voix qu'en présentiel mais sinon la séance se déroule exactement de la même manière Certaines personnes préfèrent même le en ligne et trouvent ça plus puissant en ligne parce qu'ils se retrouvent dans leur espace, chez eux, ils se trouvent plus en confiance. Et certaines personnes ne s'autorisent pas complètement à lâcher prise et à s'abandonner, parfois dans des cris, dans des pleurs, même émotionnellement ou même physiquement, quand on est en groupe. Parce qu'il y a quand même inconsciemment ou même consciemment, finalement, il y a ces personnes autour de nous, donc on ne s'autorise pas à aller jusqu'au bout. Et donc voilà, ça peut être aussi pour certaines personnes très intéressant d'explorer le en ligne.
Merci beaucoup en tout cas pour ce podcast, d'avoir accepté mon invitation. Et j'ai vraiment une dernière dernière question, mais c'est justement par rapport à tout ton chemin, tout ce process, j'ai envie de dire. Qu'est-ce que tu dirais à la Valentine justement qui vient de se séparer, qui n'est pas bien du tout ? Qu'est-ce que tu aurais envie de lui dire aujourd'hui avec le recul que tu as ? D'autres personnes pourraient aussi se reconnaître puisqu'elles sont elles-mêmes en train de traverser cette période.
Crois en toi, crois en tes projets, crois en tes projets, crois en toi, écoute-toi, écoute-toi. Et finalement, on a souvent... Moi, j'ai beaucoup eu l'envie d'aller à l'extérieur, d'aller combler ça avec des distractions extérieures, des amis, etc. Et finalement, quand on passe un peu plus de temps avec soi, quand je dis d'être seule, c'est pas forcément être seule chez soi, c'est de venir s'écouter. de découvrir aussi des pratiques, d'être curieux, d'être vraiment curieux de la vie. Je pense que moi, ce qui m'a beaucoup aidée, c'est cette curiosité, ces passions pour les voyages, d'explorer des nouvelles expériences, de découvrir des gens et parfois me planter, de ne pas aimer quelque chose. Et progressivement, je ne pense pas qu'il y a 4-5 ans, je n'aurais pas imaginé me lancer dans l'entrepreneuriat. J'imaginais toujours l'entrepreneuriat, quelque chose pas pour moi, parce que je n'y arriverais jamais. Et... pourtant je l'ai toujours été entourée de beaucoup d'entrepreneurs mais aujourd'hui j'ai la conviction que c'est pour moi et j'ai hâte, j'ai confiance donc vraiment de se faire confiance et d'être curieux d'être curieux de la vie d'explorer plein de choses génial,
merci merci à toi,
merci pour l'invitation
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