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S1 EP 14 - From Baguette to Poutine cover
S1 EP 14 - From Baguette to Poutine cover
Il était une fois mes potes

S1 EP 14 - From Baguette to Poutine

S1 EP 14 - From Baguette to Poutine

41min |01/08/2025
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Il était une fois mes potes

S1 EP 14 - From Baguette to Poutine

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41min |01/08/2025
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Description

Animé par Nicolas, Face à Face avec Laura où nous discutions de l'envie de voyager et de faire notre vie à l’étranger.


Insta :

@nicopse

@laura.tbx


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonsoir Brigitte Fontaine.

  • Speaker #1

    Alors, je vais me mettre le cadre à moi. on va le faire muet écoutez vous buvez un peu trop peut-être Nicolas non et alors ça peut bien écouter le persman n'est pas là tu te rends compte c'est une plaisanterie ça allez tournons il est con celui-là aussi ah coucou coucou comment ils vont mais ils vont super bien et vous-même ça va super merci Disclaimer tout le monde on vous écoute aujourd'hui je vois Laura Du coup, Laura est dans cet épisode. Bonjour.

  • Speaker #0

    Bonjour. Enchantée.

  • Speaker #1

    Ravi de vous voir, l'aubergiste.

  • Speaker #0

    Également. On n'est pas dans mon auberge. Non. On est dans la vôtre.

  • Speaker #1

    On est dans mon auberge, oui. En gros, on avait enregistré avec Laura face à face il y a... T'as l'époque.

  • Speaker #0

    C'était en fait j'en étais. Il y a six mois au moins, oui.

  • Speaker #1

    C'est au mois de février ?

  • Speaker #0

    Peut-être. J'étais malade comme un chien,

  • Speaker #1

    je me souviens. Le même.

  • Speaker #0

    Tout le principe de pourquoi on ne le diffusera pas finalement.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Il n'y a que des glaires. Plus de glaires.

  • Speaker #1

    C'est que j'essaie de le monter, en fait j'ai pas réussi Et il s'avère qu'aujourd'hui on se faisait une journée pépouze est en train de regarder Luche, le youtubeur que je recommande d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Très drôle, il m'a fait découvrir,

  • Speaker #1

    très drôle. À la planète entière. Je vous recommande de regarder Luche sur Youtube. Et j'ai dit à Laura, mais venez juste, madame l'aubergiste, venez, on enregistre un épisode.

  • Speaker #0

    Avec plaisir, voilà ce que j'ai répondu.

  • Speaker #1

    Il se passe quelque chose dans notre vie avec Laura dont on aimerait discuter.

  • Speaker #0

    En vrai, c'est un coming out parce que moi j'en ai parlé à personne.

  • Speaker #1

    Oh mon dieu, mais enfin, tu sais que je pense qu'il va pas sortir un moment à l'épisode. Ça se trouve, on sera au Québec à ce moment-là. Attention, spoiler. Spoiler Si vous vous souvenez des anciens épisodes Moi je suis parti au Québec Il y a un an Au mois de juillet Jusque là nous sommes au mois de juillet C'était au mois d'octobre 2024 Donc je suis parti 20 jours solo J'ai fait un solo trip Et j'invite les auditeurs qui nous écoutent Que sur cet épisode à écouter celui qui s'appelle Voyage Voyage Parce qu'on parle de ça Justement avec Lola et Camille Merci. En gros, là, je repars avec Julie, qui était aussi une invité du podcast, qui est venue deux fois. Je pars avec Julie au Québec du... Je me souviens plus.

  • Speaker #0

    Octobre au 5 novembre.

  • Speaker #1

    C'est ça, du 12 octobre au 5 novembre. Hier, je vois Laura également, parce qu'on ne se quitte pas, en fait. On est comme ça. Et je lui dis, mais venez avec nous.

  • Speaker #0

    Et moi j'ai dit, laisse-moi réfléchir,

  • Speaker #1

    oui. Voilà, alors en vrai...

  • Speaker #0

    Non, en vrai ça a pris un peu plus... Le doute était présent parce qu'en fait... Je raconte toute ma vie ou...

  • Speaker #1

    Bah allez-y, faites-le.

  • Speaker #0

    Moi je suis un peu perdue dans ma vie en ce moment, je vous le dis chers auditeurs.

  • Speaker #1

    Mais moi de même.

  • Speaker #0

    Mais tout le monde j'ai l'impression en ce moment c'est un peu... Bon bref, parce que j'aime toujours autant le cinéma, mais j'avais envie de bifurquer et de passer de la technique à la production. Et du coup j'étais partie en mode je vais faire une alternance en production. à l'écart. Sauf que je m'y suis prise un peu tard, ce qui fait que pour l'instant je ne trouve pas d'alternance et dans tous les cas en ce moment je sens dans ma vie que j'ai besoin un peu de changer d'air et de vraiment prendre une bifurcation totale et d'un changement drastique.

  • Speaker #1

    Exactement. Et il s'avère que tous les deux en plus, nous n'avons plus rien qui nous retient sur le territoire français. Plus de choses. Voilà, exactement. Puis-je rentrer dans les détails ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Nous avons tous les deux perdu nos compagnons compagnons.

  • Speaker #0

    Ah oui, je ne pensais même pas à ça. Mais oui, effectivement, on s'est fait quitter comme des grosses merdes. On se vend merdes les deux quitteurs. On se chie à la gueule.

  • Speaker #1

    Doucement, doucement.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas peur de le dire. Tu bipras ta envie. Ok.

  • Speaker #1

    Et voilà. Donc en fait, moi, j'avais déjà une envie, du coup, comme je disais dans le podcast Voyage Voyage de Desert Less, de partir faire un PVT là-bas. Donc un PVT, c'est un permis vacances-travail, ce qui nous permet de partir pendant deux ans au maximum et de pouvoir travailler là-bas. C'est un visa, un permis qui se fait sur tirage au sort. Donc on a regardé avec Laura et on s'est dit le prochain tirage au sort c'est quand même au mois de décembre.

  • Speaker #0

    Déjà on s'est éloigné du sujet qui est à la base que du coup j'ai dû dire au revoir à mon alternance pour venir en voyage avec toi et pour déjà tester. C'est juste pour finir le contexte que les gens pourraient se mieux.

  • Speaker #1

    Tu as raison.

  • Speaker #0

    C'est pas pour raconter ma vie simplement même si elle est hyper intéressante.

  • Speaker #1

    Saloparde !

  • Speaker #0

    Et que du coup, j'ai vraiment mis un an de ma vie que j'avais prévu de côté, sachant que c'est un an, et t'es pas sûr, parce que c'est pas sûr que je trouve une alternance au final, pour partir avec lui, voir à quoi ressemble le Canada, parce que je n'y ai jamais été. Et potentiellement, si j'aime autant que lui, faire un PVT et partir deux ans là-bas, sachant que l'industrie du cinéma là-bas est très présente. Donc, il y a du travail. Elle est même peut-être plus accessible pour nous que l'industrie en France.

  • Speaker #1

    En sachant que j'ai déjà des contacts. T'as déjà des contacts.

  • Speaker #0

    Moi, je connais personne.

  • Speaker #1

    Je passe là-bas, mais bon, voilà. moi je leur dis Écoutez, il y a l'aubergiste de « Il était une fois mes potes » qui veut venir travailler sur notre plateau.

  • Speaker #0

    À mon avis, ils vont sauter sur l'occasion.

  • Speaker #1

    Vous l'apprenez bien sûr. Et voilà donc en gros le sujet du podcast aujourd'hui du face à face avec Laura ça va être pourquoi on a cette envie de fuir fuir c'est pas fuir c'est changer de cadre pour moi changer le cadre moi j'ai un peu envie de fuir quand même d'accord mais c'est pas bien moi j'ai pas envie de le voir comme ça parce que pour moi c'est pas ça pour moi je fuis pas pour moi j'ai plutôt je vais chercher quelque chose que

  • Speaker #0

    j'ai l'impression de ne plus trouver ici actuellement je ne sais pas si c'est au Canada que je peux le trouver et ça me donne très envie en plus de partir avec un de mes meilleurs amis ça peut être trop bien même s'il ne faut pas se dire qu'on dépend l'un de l'autre et qu'on va quand même faire nos vies par ensemble mais voilà c'est pour nos vies à nous alors moi j'explique là on

  • Speaker #1

    va là-bas ensemble, on fait juste la colocation et basta le reste de ta vie je m'en branle dès que tu sors de l'appart je veux plus rien savoir mais non mais dans le sens

  • Speaker #0

    pas avoir l'impression de dépendre de l'autre personne. Et moi, je sais que si toi, tu veux plus faire un PVT et que moi, je veux en faire un, je vais quand même le faire, tu vois. Et inversement.

  • Speaker #1

    Ah bien si, évidemment.

  • Speaker #0

    Donc voilà.

  • Speaker #1

    Ça serait même peut-être une motivation pour l'autre, au final, de le faire.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire ?

  • Speaker #1

    Vous ne comprenez pas ma prophétie que je suis en train de vous vecuillir.

  • Speaker #0

    C'est que,

  • Speaker #1

    par exemple, si moi, au final, je ne vais plus en faire et que toi, t'en fais un ou vice-versa, et que l'un ou deux part et fait « Ah, en fait, t'as vraiment raté le train, t'aurais dû venir quand même.

  • Speaker #0

    Ah oui,

  • Speaker #1

    bah peut-être qu'on va venir quand même. T'as compris quoi.

  • Speaker #0

    Bah parce que c'est quand même, et c'est ça aussi je pense qu'il est intéressant de parler dans cet épisode-là, c'est que c'est un énorme changement dans nos vies. Oui. Même si ça n'en a pas l'air comme ça, parce qu'il y a plein de gens qui le font. En tout cas pour moi et où j'en suis dans ma vie actuellement, et je pense que pour toi aussi, même si ça fait beaucoup plus longtemps que t'as envie que moi, parce que moi ça fait vraiment 24 heures. Bah c'est un énorme changement et je ne m'étais pas imaginé ça. encore 48 heures en arrière, je ne m'étais jamais imaginé partir au Canada, parce que c'est pas un pays en fait c'est un pays que je connais pas Et du coup je t'ai pas attiré particulièrement par ce pays, et c'est pour ça que je vivais aussi pendant trois semaines pour voir si ça m'intéresse vraiment. Monsieur,

  • Speaker #1

    qu'est-ce qu'on va dire ?

  • Speaker #0

    Déjà, toi, peut-être ton attirance pour ce pays ?

  • Speaker #1

    Il y a une forte possibilité que je me répète quand je parle de ce pays et notamment de la ville de Montréal, parce qu'en fait on parle surtout du Québec, parce qu'en dehors du Québec, moi je n'y suis jamais allé. Donc la partie anglaise. Moi ce qui m'attire en fait c'est les gens, déjà ils sont super cool. C'est vraiment un mélange d'Europe... Et des États-Unis, j'ai l'impression qu'ils prennent un peu le meilleur des deux et qu'ils en font un mélange. Après, il y a forcément des trucs qui ne vont pas nous plaire, je pense.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    mais... Oui, moi, ce qui m'attire, c'est aussi ce sentiment de liberté que tu as sur place. Après, moi, je suis allé en vacances, donc ça se trouve, je vais être...

  • Speaker #0

    Après, de toute façon, tu ne vas jamais avoir le même ressenti qu'en étant en vacances, parce que tu auras les contraintes de la vie quotidienne, c'est-à-dire travailler, payer ton loyer, machin. Je pense que tu n'as pas en vacances. Pas avoir le choix.

  • Speaker #1

    Oui, je m'en souviens.

  • Speaker #0

    Mais moi, je pense que ce qui est attirant, c'est plus le côté de changer d'air, aller dans un endroit où la culture est quand même assez différente, mais reste assez proche de la nôtre. Oui,

  • Speaker #1

    il y a vraiment...

  • Speaker #0

    Un juste milieu, mais quand même pas si loin de notre culture. Puis ça parle français. Et ça, c'est quand même un gros point.

  • Speaker #1

    Avec un petit accent qui est plutôt sympathique. On ne va pas se mentir.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas faire. C'est-à-dire que,

  • Speaker #1

    par exemple, on est en train de faire une petite émission directement sur Internet. Bon, là, je le fais moins ou moins bien, mais voilà, en gros. et puis c'est hyper friendly quoi le pays ?

  • Speaker #0

    bah oui ou l'accent ? Les deux ?

  • Speaker #1

    Et c'est LGBTQIA+. Ah voilà,

  • Speaker #0

    c'est que même en termes d'être une femme, je pense qu'on est encore plus safe là-bas qu'en France. Bien sûr. Genre à Paris, voilà. Et même si on est quand même très safe en France, là-bas c'est très LGBT friendly, femme friendly.

  • Speaker #1

    Oui, oui. C'est très cool. Alors je trouve qu'ils ont un peu la mentalité de l'Europe du Nord dans la direction artistique des gens. Ouais, oui. Les

  • Speaker #0

    Pays-Bas, tout ça.

  • Speaker #1

    Après, nous, on a quand même un privilège d'être blanc, donc forcément...

  • Speaker #0

    Ah bah ça, c'est sûr qu'on ne nous l'enlèvera jamais, peu importe le pays.

  • Speaker #1

    On sera peut-être moins assujettis à avoir des problèmes. J'en sais rien. On est quand même en Amérique du Nord. Oui,

  • Speaker #0

    oui. Ça reste un pays raciste, je pense. Enfin, une zone géographique raciste, en tout cas, elle n'est pas moins raciste qu'en France,

  • Speaker #1

    je pense. Non, de toute façon, pour moi... De toute façon, ils sont partout.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?

  • Speaker #1

    Il est raciste. Oui, voilà. Donc, en fait, je suis même sûr qu'en Islande, t'en trouves alors que...

  • Speaker #0

    Oui, oui. Ah bah, c'est sûr.

  • Speaker #1

    Anyway. Et le truc, c'est que je suis un peu dans un flou en ce moment.

  • Speaker #0

    Pareil, oui.

  • Speaker #1

    Surtout depuis le mois de février. On se demande pourquoi. Voilà. Et donc, en gros, j'ai quitté mon taf le 31 janvier 2025. Après, j'ai ma rupture au mois de février 2015.

  • Speaker #0

    Quinze jours après,

  • Speaker #1

    vraiment ? Oui, 17 jours, pour être précis. Je sais compter sur tout ça. Du coup, ce qui s'est passé, c'est que j'étais dans un truc de... Qu'est-ce que je fais ? J'étais dans le flou et j'avais pété un câble. J'avais dit à Laura et à d'autres potes à moi, dont Julie, je pars maintenant. Ils m'ont tous dit, mais tu es fou, allié.

  • Speaker #0

    Ne pars pas tout de suite.

  • Speaker #1

    Parce que là, je partais littéralement pour que tu aies un problème.

  • Speaker #0

    C'est pas...

  • Speaker #1

    qui pour moi du coup n'est pas la bonne solution car comme a dit comme m'a dit Laura, c'est-à-dire que tu pars le problème n'est plus là quand tu pars, mais quand tu reviens, il va falloir que tu le règles en quelque sorte.

  • Speaker #0

    Donc autant le régler avant, passer par les moments durs avant, et tu pars en te disant que tu n'as pas fui. Et surtout, pour moi, ce que je trouvais, c'est que si tu pars pour fuir un problème, la ville que tu as fui, elle va être associée à ce problème. Et du coup, tu n'auras plus envie de revenir, mais pas pour les bonnes raisons. Alors que là, tu es en mode, OK, Paris, il n'y a pas de soucis, c'est là que je me suis fait quitter, mais c'est aussi là que tu as vécu plein d'autres choses. Et quand tu seras à Montréal, la question de revenir ne se posera pas par rapport à ça. Et ça c'est une bonne chose, ça se passera juste, est-ce que tu préfères vivre à Paris ou à Montréal, mais pas, ah bah je me suis fait quitter là-bas donc...

  • Speaker #1

    D'ailleurs je te refais, parce que j'étais en couple quand je suis parti la première fois tout seul, je te refais, tu es tout seul, parce que sinon... Ah oui,

  • Speaker #0

    oui, de fou,

  • Speaker #1

    de fou. Ah ouais, vraiment, je vous raconte pas, vraiment, le troisième maïs...

  • Speaker #0

    Bah non, mais tu aurais réapproprié la ville, comme tu te réappropriais Paris, comme tu te réappropriais Saint-Malo.

  • Speaker #1

    Saint-Malo par exemple, tout à fait. Et voilà, donc en gros, ce qui était très, très compliqué pour moi, c'est que j'étais vraiment en mode je pars, je pars pas, je pars, je pars pas. Et tout le monde était en mode, ferme ta gueule, genre arrête de faire comme ça.

  • Speaker #0

    Mais après, ce qu'il faut quand même préciser, c'est que ça fait très longtemps que tu veux partir. C'est juste qu'à ce moment là, c'était vraiment pas bien choisi pour partir.

  • Speaker #1

    Non, parce que moi, je partais pas avant concrètement.

  • Speaker #0

    Parce que t'étais en couple.

  • Speaker #1

    Parce que j'étais en couple et du coup, il y avait quelque chose qui me maintenait ici. Et chers auditeurs, moi, j'ai envie de vous dire un truc. En vrai, c'est que comme je suis passé par ça. Si vous vous retenez de partir pour quelqu'un qui ne veut pas partir avec vous et que c'est une envie qui est interne et qui est vraiment plus forte que juste vouloir partir quelque part, en vrai, faites-le.

  • Speaker #0

    En fait, j'ai envie de dire que c'est propre à chaque personne parce que tu ne vas pas non plus regretter de ne pas être parti. Non, c'est sûr. Partir dans un autre pays, c'est autant une aventure que vivre une histoire amoureuse, tu vois. Oui, c'est sûr. Ça fait partie de la vie. C'est sûr. Voilà, c'est juste que effectivement, si ça commence à tirailler, parce que t'es jeune encore, tu vois, genre t'as pas gâché, t'as pas 55 ans, t'as gâché toute ta vie à pas partir, à pas suivre tes ambitions et tout. T'as vécu ton histoire.

  • Speaker #1

    Non mais ça peut le devenir, en fait, c'est ça.

  • Speaker #0

    Ça peut le devenir, oui, c'est ça que j'allais dire, c'est qu'il faut trouver un juste milieu. Vis ton histoire, mais si au bout d'un moment, tu commences à sentir que l'appel de ce que toi tu veux vivre, de toute façon, c'est toujours toi que tu dois prioriser, c'est ce que toi tu veux vivre est plus fort que l'histoire que tu as avec la personne et que tu crois que tu as vécu ce que tu avais vécu bien sûr, mais je suis en mode vis aussi ce que tu as à vivre avec les gens c'est toi dans ton fort intérieur qui va savoir ce que tu dois vivre au moment T et toi tu as eu la chance de vivre ton histoire pendant plusieurs années maintenant elle est finie c'est pas à cause de ça c'est même pas toi qui as décidé donc comme ça t'as pas de regrets exactement mais écoutez la liberté alors moi je vais vous dire quelque chose il y a beaucoup de gens qui disent on change

  • Speaker #1

    un peu de sujet très très rapidement parce que j'ai pas trop envie non plus d'épiloguer faites vous quitter c'est tellement plus simple en vrai ça a pas l'air mais c'est plus simple que de vous quitter Oui.

  • Speaker #0

    et je peux en témoigner aussi elle avait que les deux j'ai quitté, je suis retournée avec la personne et la personne m'a quitté et je vis bien mieux la rupture depuis qu'elle m'a quitté évidemment mais complètement donc en gros ce que je veux dire par là c'est qu'il y a plein qui me retient en sachant qu'en plus je ne travaille pas du coup depuis le 31 juillet parce que moi je suis un chômeur c'est comme ça que je vive le podcast il profite des aides de la France bien plus que les étrangers je peux vous le dire alors là arrêter de cracher sur les mauvaises personnes, c'est Nicolas Deschamps qui est pour toi.

  • Speaker #1

    C'est moi qui bois la caisse de l'État. Du coup, j'avais quand même prévu de partir avec Julie parce qu'on en discutait depuis quelques mois en vrai et je lui ai juste dit viens on prend le billet parce qu'en fait j'en ai ras le cul qu'on dise qu'on parte et qu'on part pas.

  • Speaker #0

    Mais comme le fait de partir pour un PVT. Que tu recules toujours. Et que là c'est le moment je pense.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est le moment.

  • Speaker #0

    2026. C'est le moment.

  • Speaker #1

    Maybe it's the right time.

  • Speaker #0

    Moi, je ne suis pas encore sûre à 100%. D'être non plus en vrai.

  • Speaker #1

    Ben non, parce qu'en fait,

  • Speaker #0

    on verra au voyage. On verra comment on le sent au voyage.

  • Speaker #1

    Parce qu'en gros, là, on partait du coup avec Julie en vacances. Sauf que moi, j'avais un plan secret en tête mais que tout le monde savait parce que mes proches, ça fait dix ans que je leur parle du fait que je veux vivre là-bas, en fait. C'était juste d'y retourner pour voir si ça me faisait exactement la même chose que quand j'y suis allé la première fois parce que quand tu pars la première fois quelque part t'as le sentiment d'être impressionné, on va dire quand même assez en perte de force, parce que du coup tu découvres tout, surtout quand tu pars tout seul, donc là c'est vraiment encore plus ouverture open-minded, t'es hyper aware. Et du coup là je me suis dit, je vais partir avec mes potes, enfin avec mes meilleurs potes, peut-être qu'il y aura une autre vibe, peut-être que je vais être moins dans le sens national et tout. Mais je pense pas, très honnêtement je pense que quand je vais y aller, rien que passer la porte de l'aéroport, je vais être à pleurer, encore plus Céline Dion très certainement, mais... Non, bien sûr, c'est faux, mais voilà. Oui, non, je pense que ça va me faire le même effet. Après, je fais une erreur un peu de connard. Je pars à la même saison que la première année.

  • Speaker #0

    Tu vois pas beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    Non, mais je ne connais pas l'hiver.

  • Speaker #0

    C'est ça,

  • Speaker #1

    le problème. Alors, si moi, ils se font plaisir. C'est quand même une très grande ouverture.

  • Speaker #0

    C'est la moitié. Donc,

  • Speaker #1

    à voir. Mais sinon, oui, partir, en fait, c'est surtout pour changer d'environnement. Je pense que la culture de là-bas, les gens de là-bas, leur manière de... Enfin, de la sociabilité, etc. Moi, je pense que les gens qui sont comme nous... Je parle de notre personnalité avec Laura, on est très dans le contrôle, par exemple. On est très... Trop...

  • Speaker #0

    On réfléchit trop. Et on est très sociable aussi.

  • Speaker #1

    Oui, et en fait, là-bas, j'ai vraiment l'impression que t'as moins ce truc de... Pris de tête. Encore une fois, je suis juste parti en vacances, donc c'est peut-être pour ça. Mais t'as moins ce truc de prise de tête. En fait, tout le monde est tellement plus chill. Et on dirait qu'ils n'ont pas de problème. Ils en ont, c'est sûr. Mais voilà, il y a quand même un truc. Je trouve que l'ambiance est très différente et que ça fait du bien d'être là-bas juste. Les gens sont vraiment chill. À te de voir.

  • Speaker #0

    Car je n'en sais rien, évidemment. Après, j'ai l'impression que tous les pays sont chill à côté de la France.

  • Speaker #1

    Non, c'est pas vrai.

  • Speaker #0

    Les Français sont quand même réputés pour être casse-croûte. Des connards. Ça va avec, en vrai, le fait de se prendre la tête et le fait de se prendre la tête avec les autres pour rien dans la rue. Ouais,

  • Speaker #1

    bon, je sais pas.

  • Speaker #0

    D'être méprisant et gris.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai. Mais du coup, oui, partir, aller explorer d'autres trucs. Après, nous, on avait des peurs, par exemple, que les gens nous oublient ici quand on revient. Parce qu'en plus, on fait un métier dans le cinéma.

  • Speaker #0

    Ah ben ! Et c'est aussi de ça qu'il est intéressant de parler. C'est qu'on prend un risque en partant là-bas. On prend un risque. En fait, on s'ouvre des portes. Parce que du coup, ce que tu me disais aussi tout à l'heure, et que moi, je ne savais pas, c'est que là-bas, ils sont beaucoup plus branchés cinéma de genre qu'en France. Et moi, je veux être réalisatrice de cinéma de genre. Et en France, je galère. Je galère déjà parce que le métier de réalisatrice, réalisatrice encore plus que réalisateur, c'est très compliqué.

  • Speaker #1

    Et bah du coup, oui, c'est un enfer.

  • Speaker #0

    Et en plus de genre, en France, je pense qu'on n'apprendra à personne que c'est vraiment, ça se démocratise un peu, mais c'est encore très compliqué. Et du coup, si au Canada, j'ai peut-être plus ma chance, ça serait incroyable. Après, ça ne veut pas dire que je vais faire des films en arrivant là-bas. Non. Mais peut-être qu'il y a un truc à gratter. Mais, et c'est l'ambivalence à laquelle j'aurais réfléchi à la minute là aussi, c'est que je m'ouvre peut-être une porte en partant là-bas mais je... Je ferme aussi la porte, justement, en France, que j'ai un tout petit peu ouverte avec mon Nikon et tout, tu vois.

  • Speaker #1

    On ne peut pas tout gagner.

  • Speaker #0

    On ne peut pas tout avoir.

  • Speaker #1

    On peut tout laisser en stand-by. Tu fais choisir. On a encore la chance de travailler avec nos amis.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Et on revient. Et puis,

  • Speaker #0

    je me dis, tu vois, même, par exemple, la prod que j'ai avec mon Nikon, ça se trouve, je vais y revenir dans deux ans et elle sera en mode, ah, trop bien, propose-nous des trucs. Même dans deux ans, tu vois. On ne peut pas savoir. Et c'est ça, le problème. Il ne faut pas se stagner parce que tu as peur d'eux, je pense. Il faut essayer. Et puis si tu sens que tu as envie de partir... C'est ça qui est compliqué, c'est qu'on est perdus, je pense. Et du coup, on est en mode...

  • Speaker #1

    En ce moment particulièrement, on vous parle, on est exactement le 13 juillet 2025. Nous sommes, dans mon entourage à moi, mais du coup, je mets aussi l'aura dedans, nous sommes 9, il me semble, à avoir perdu nos compagnons, compagnonnes. Donc je peux vous dire qu'on est dans une direction artistique tous ensemble qui est de fuck la vie, allons explorer le monde.

  • Speaker #0

    Mais je pense qu'on a des âges qui vont avec ça aussi.

  • Speaker #1

    On a tous entre 25 et 28. Ouais,

  • Speaker #0

    complètement, ouais. Et en vrai, je trouve que c'est Gravelage qui va avec ça, parce que du coup, de nos 18 ans à 25, 27, tout ça, on a grave eu le temps d'emmagasiner beaucoup de choses, de découvrir la nouvelle vie, de découvrir Paris, de machin. Moi, je viens de province, donc je découvrais Paris. Donc, d'avoir une nouvelle vie. Et là, t'as un peu un truc de, bon, on a testé tout ça, et du coup, maintenant, on en paye les conséquences, parce qu'il y a la fin de beaucoup de choses, Il y a la forme d'amitié, il y a la forme d'amour. Il y a la fin de carrière, pas de carrière, mais de cycle, on va dire, professionnel. Ça se renouvelle. Oui, c'est ça. Et du coup, il y a un peu cette occasion de se dire, est-ce qu'on renouvelle ici ou est-ce qu'on a envie de renouveler dans un renouveau total ? Et moi, je pense, et c'est ce que je disais à mon père, ce que je disais à toi et tout, que c'est l'âge où il faut le faire si on a envie de le faire. Parce qu'on n'a pas de famille. En vrai, tous les trucs qui nous retiennent, tu vois, quand je dis on n'a pas de famille, c'est qu'on n'a pas d'enfant ou de mari ou de femme. et genre tous les trucs qui nous retiennent c'est des trucs qu'on se place un peu nous même mais en vrai on peut Enfin, je veux dire, on ne perd rien, nos potes, ils sont là. C'est des vrais potes, quand on revient, ils sont là. Ils vont venir nous voir, j'espère. Nous, on va revenir en France sur les deux ans. On ne va pas là. Pas souvent, parce que ça coûte cher, mais quand même, bien une ou deux fois par an. Et puis, ce n'est même pas encore sûr qu'on parte. Là, on vous dit ça, mais on est tellement perdus que ce ne sera même pas pour dire.

  • Speaker #1

    En tout cas, ce qui est sûr, c'est que nous, ce qu'on veut vous parler aujourd'hui, c'est notre démarche intellectuelle. C'est-à-dire, c'est comment...

  • Speaker #0

    La réflexion, quoi.

  • Speaker #1

    Oui. Comment est-ce qu'on arrive justement à ce level-là ? Quand il y a toutes les cartes qui se mettent en place pour que justement elle te trace un chemin vers cette possibilité, en vrai, quand même, il faut être dans une situation assez de merde dans l'imaginaire collectif.

  • Speaker #0

    Oui, dans l'imaginaire collectif. Ce n'est pas de merde, mais il n'y a rien de stable actuellement.

  • Speaker #1

    Donc en fait, on peut aller où on veut. C'est à la fois magnifique.

  • Speaker #0

    Oui, et à la fois bordélique.

  • Speaker #1

    Et nous, on déteste le bordel.

  • Speaker #0

    Nous sommes des contrôle freaks.

  • Speaker #1

    Et du coup, on se dit que le meilleur moyen de contrer ce bordel, c'est d'aller organiser notre vie. ailleurs. Smart.

  • Speaker #0

    En vrai, oui.

  • Speaker #1

    Ça ne règle pas nos problèmes psychologiques,

  • Speaker #0

    mais c'est ça. Moi, je sais que j'ai toujours été en mode j'ai envie de vivre plusieurs vies, tu vois. Et là, c'est un peu fin d'un cycle, début d'un nouveau. Est-ce que je déciderais pas d'aller démarrer une nouvelle vie ? Tu ne finis pas ta vie ici. Mais tu démarres un nouveau cycle.

  • Speaker #1

    Tu sais de quoi il faut qu'on parle ?

  • Speaker #0

    De quoi ?

  • Speaker #1

    De notre jeu des saisons.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Alors, en gros, avec tous nos potes proches, on a, enfin je vais dire jeu, mais on est tous très terre à terre sur le sujet, en vrai, pour nous, c'est vraiment...

  • Speaker #0

    C'est une manière de catégoriser nos vies et de conceptualiser certains...

  • Speaker #1

    En gros, on leur demande, ils sont à quelle saison de leur vie ? Donc, partez du principe que c'est une série, par exemple, et genre, vous êtes à quelle saison ? Moi, je suis en saison

  • Speaker #0

    6.

  • Speaker #1

    Je l'ai commencé au mois de février.

  • Speaker #0

    Quand tu t'es fait quitter. Ouais,

  • Speaker #1

    donc je suis en saison 6.

  • Speaker #0

    Et moi, je viens de commencer ma saison 6 quand je me suis fait quitter également.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et j'étais en saison 5 et ma saison 5 a duré vraiment moins d'un an. Voilà.

  • Speaker #1

    Et bon, après,

  • Speaker #0

    chacun a sa méthode.

  • Speaker #1

    Nous, on en a une commune, j'ai l'impression, qu'on était assez raccord sur le sujet.

  • Speaker #0

    Oui, là, du coup, je te rejoins sur la saison 6. Mais en fait, c'est en fonction des arcs importants qui ont marqué. marqué un changement psychologique pour moi dans la vie, qui ont marqué un changement de « Ok, là, j'ai la sensation quand même que je vis autre chose et que je deviens peut-être quelqu'un d'autre. » Psychologiquement, là, j'ai évolué. De toute façon, c'est du développement personnel. On est constamment en évolution avec nous-mêmes. Nous, avec Nico, on est très en introspection. Lola, ma pote, pareil. On en parlait justement que depuis le lycée, on est tout le temps en introspection de nous-mêmes. Justement, c'est « Ok, là, je sens que je prends une autre direction. Je change de saison. » Et c'est propre à chacun.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, il n'y aurait pas deux personnes qui devraient être aussi en introspection avec eux-mêmes.

  • Speaker #0

    Ah bah... Ah,

  • Speaker #1

    ne m'en parlez pas !

  • Speaker #0

    Bah elle y est, mais il y a tellement de choses à voir que...

  • Speaker #1

    C'est le podcast de la revanche.

  • Speaker #0

    Bah ne parle pas à elle, elle va jamais l'écouter. Elle l'écoutait déjà pas quand on était ensemble.

  • Speaker #1

    Oui bah le mien non plus.

  • Speaker #0

    On la méritait.

  • Speaker #1

    Vous voyez ça les gars ?

  • Speaker #0

    Vous ne méritez pas plutôt.

  • Speaker #1

    Les gens qui ne vous soutiennent pas, surtout quand c'est...

  • Speaker #0

    Vraiment, vraiment, vraiment.

  • Speaker #1

    Tout ceux que vous voulez marier là. Ouais,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #1

    Il faut les jeter à la poubelle.

  • Speaker #0

    Ouais. Bah ils sont jetés à la poubelle,

  • Speaker #1

    tant mieux. Ils ne savent pas ce qu'ils ratent. mais oui effectivement du coup le jeu des saisons il peut être très intéressant à faire et je vous invite à commenter pour nous dire à quelle saison vous êtes ça peut être très intéressant parce que par exemple Lola elle est une saison oui elle est la saison 3 ou 4 oui ou même pas 2 sa série est très grosse mais parce qu'elle ne compartimente pas comme nous justement c'est ça que je trouve intéressant c'est trop cool et il y avait quelqu'un qui était en saison 8 je suis en mode waouh la planète Terre genre vraiment je ne sais plus qui fait anyway Mais oui, donc en gros, là, ce qu'on essaye de transmettre, parce qu'on en a beaucoup discuté, en fait, avant de lancer l'enregistrement. Donc, je vous avoue qu'il y a très simplement des choses qu'on oublie.

  • Speaker #0

    De toute façon, il y a tellement de choses à dire. Voilà. On va en parler des heures.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Des heures, des heures entières. Et partir, ça peut être une solution. Des fois, ça peut être un traquenard aussi. En fait, il faut toujours partir du principe que vous pouvez revenir. Si vous voulez changer de vie, même de manière générale, c'est-à-dire que même changer de région, on parle forcément de changer de pays. J'ai mon meilleur pote Valou, par exemple, qui veut vivre à Montpellier. Et il sait très bien que si ça se passe pas comme il l'entend, il veut quand même revenir ici. Et on a le luxe d'être dans un pays en plus qui est, comment dire, ce genre de choses pour pouvoir partir et revenir. C'est hyper simple. On n'a rien à faire à part prendre des billets d'avion. Voilà, enfin bon, ça ça va dépendre d'où tu vas mais...

  • Speaker #0

    Moi y'a le truc, et c'est ce que j'arrête pas de me dire ces derniers jours, enfin ces dernières 24h plutôt, c'est en mode, bah du coup t'as l'hésitation de partir, parce que ça peut être, comme tu dis, une bonne idée ou une mauvaise idée, mais y'a ce truc de si t'hésites, juste tu le feras jamais, et tu sauras jamais si t'es une bonne ou une mauvaise idée, alors c'est trop c'est un banger. Et comme tu dis, on peut revenir. Là le PVT, on peut décider de partir, aller un an sûr, mais même si au bout de six mois t'as envie de revenir, tu peux revenir. c'est de l'orgueil mais ça se fait tu vois et je suis en mode c'est pour ça que je parle d'âge C'est un peu, même si tu peux partir à tout âge, c'est aussi des conventions sociales d'être en mode 20 ans, tu peux, 30 ans, tu peux plus, machin, on s'en fout. C'est juste parce que souvent, quand t'as 40-50, t'as une famille, c'est pas toujours le cas, mais dans la plupart des cas, bon voilà.

  • Speaker #1

    C'est plus pour ça.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça. Et nous, on veut potentiellement une famille, pas du tout maintenant, mais c'est pour ça que c'est un peu l'âge où on doit, on peut le faire. Et du coup, il y a ce truc de, ben, j'hésite, c'est maintenant que je peux essayer, en fait. parce que ça se trouve dans dix ans j'aurais pu autant le luxe d'essayer parce qu'il y aura plus de choses qui me retiendront à Paris et tout. alors que dans 10 ans, je me dirais, je l'ai fait et je sais ce que ça fait que de vivre 2 ans au Canada. Et c'est trop bien, et c'est une expérience de fou, et ça m'a apporté ça, ça, ça. Et moi, je sais qu'il y a beaucoup de choses que je veux débloquer aussi dans mon esprit, sur ma confiance en moi, sur mon rapport aux autres. Je suis déjà quelqu'un de très sociable et assez extraverti, mais j'ai beaucoup quand même de blocages, de matrixages par rapport au regard des autres, chose que j'ai beaucoup déconstruite déjà. Ah oui,

  • Speaker #1

    alors là, je peux vous le dire.

  • Speaker #0

    Mais que je compte le faire encore plus et justement en partant dans un nouveau pays, je veux me détacher de beaucoup de choses. qui m'ont bloqué ici à Paris et qui ont été des choses très précieuses pendant des années, que je ne regrette absolument pas, mais qui aujourd'hui ont posé des bases qui me bloquent et que j'ai peut-être envie d'aller explorer ailleurs. Et si jamais je ne le fais pas, il va falloir que je les déconstruise ici. Mais ça, on verra quand on ira au Canada. Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr.

  • Speaker #0

    C'est pour ça qu'en fait, là, on vous parle de ça, mais ça se trouve, on ne va pas le faire. Ça se trouve, on va le faire. Ça se trouve, on va le faire moins longtemps. Ça se trouve, on va juste repartir. Enfin, voilà.

  • Speaker #1

    On fera une update. Oui,

  • Speaker #0

    on fera une update. Parce que le podcast va continuer, qu'on aille au Canada ou pas.

  • Speaker #1

    Évidemment, tu crois que le matos que j'ai payé... 3000 points. Je l'ai pas payé ce montant-là, et alors, peut-être que si.

  • Speaker #0

    Ça vous fait quoi ? Il a dépensé pour Beyoncé aussi ? Donc vous allez faire quoi ? Tu vas faire quoi ? Il sait très bien de qui je parle.

  • Speaker #1

    Je suis responsable, d'accord ? Et du coup, en gros, c'est horrible parce que ça fait très podcast de la vengeance, alors que c'est pas du tout la délai du truc.

  • Speaker #0

    Non, je rigole.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Ils ne compteront pas,

  • Speaker #1

    de toute façon. Oui,

  • Speaker #0

    c'est bon. Qu'ils entendent bien ce qu'on a à leur dire. Parce que moi, j'aimerais bien lui dire, mais je le ferais pas parce qu'elle mérite pas mon énergie. Et mon pain. Mais si elle veut écouter, qu'elle écoute bien.

  • Speaker #1

    Je partage. Mais oui, partez. Ne partez pas. Choisissez. Méditez.

  • Speaker #0

    Non, mais dites-vous que si vous voulez essayer, essayez. Pesez quand même le pour et le contre. Parce qu'il faut pas dire au revoir à des choses trop importantes. Il faut pas... Il faut pas que ça vous handicap dans votre vie. Mais si vous avez l'impression... que vous avez plus à gagner en essayant et que vous avez juste peur parce que la peur de l'inconnu va partir. Parce que vraiment vous avez plus à y gagner et moi je sens vraiment que j'ai plus à y gagner. Encore une fois c'est à confirmer mais...

  • Speaker #1

    Il y avait un truc que tu disais tout à l'heure c'était assez intéressant, c'était ton regard sur tes potes tu disais que Colombe, Lola et moi...

  • Speaker #0

    Pour moi c'est les gens qui doivent partir. Et c'est les gens que je vois en gros que ce soit Lola, Colombe ou toi surtout, alors là j'ai surtout parlé de Colombe et Lola du coup ça va être assez perso, j'essaie de pas trop rentrer dans les détails mais c'est des deux personnes qui sont très très chères à mon coeur que je connais très très bien et moi je suis assez clairvoyante sur les gens donc voilà, vraiment et c'est des gens qui parlent, c'est même pas moi qui le dis seulement c'est que c'est des gens qui parlent depuis longtemps de partir vivre ailleurs parce qu'elles en ont besoin et elles sont retenues par des choses, bah pour les deux c'est le professionnel Et c'est aussi la peur de l'inconnu, de partir, qu'est-ce que je vais faire ensuite ? Et puis machin, et c'est des trucs qui leur passent dans la tête mais qui repartent aussitôt. Et puis Lola surtout qui veut partir au Canada depuis le collège, elle m'en parle. Donc voilà, ça fait genre 15 ans bientôt. Lola,

  • Speaker #1

    elle était invitée du coup au podcast Voyage au voyage. Et c'est vrai que quand on parlait de Montréal, effectivement, elle avait les yeux.

  • Speaker #0

    Mais vraiment, à la base, elle a hésité entre faire du tourisme et partir au Canada. Même quand elle parlait de l'Afrique du Sud, elle a hésité entre le Canada et l'Afrique du Sud. C'est vrai. Juste le Canada, c'est trop cher. et puis elle voulait apprendre l'anglais Toronto il parle anglais ? oui et juste ça fait longtemps que moi je suis en mode mais je ne comprends pas pourquoi elle part je comprends mais pour moi elle devrait partir parce que ça va juste ouvrir les chakras de leur gueule mais un truc de baiser mais vraiment parce que là par exemple c'est une pote elle est partie à Strasbourg se ressourcer pendant 3 mois et je suis en mode mais c'est pas à Strasbourg que tu dois aller Marbelle où elle avait envie d'aller Merci. Mais pour moi, il faut qu'elle parte bien plus loin. Colombe, c'est pareil. Il faut qu'elle parte de Paris. Il faut qu'elle parte, qu'elle aille se ressourcer dans la nature, qu'elle aille ailleurs, tu vois. Et pour moi, toi, c'est pareil. T'arrêtes pas d'en parler. Et en vrai, tu tournes en rond ici. Un coup, t'es au genre d'inclimatation. Un coup, t'es à Calotte. Un coup, t'es au chômage, t'es au marché. C'est vrai. Un coup, t'es machin. C'est vrai. Alors que tu sais ce que tu veux faire en vrai.

  • Speaker #1

    tu sais très bien ce que tu veux faire ça me fait peur de le dire en fait ça me fait peur de le concrétiser gros sujet c'est le sujet du podcast concrétiser

  • Speaker #0

    les peurs qu'on a alors qu'on est jeune et que c'est maintenant qu'il faut qu'on fasse et que d'en dix ans on va le regretter.

  • Speaker #1

    Et puis surtout qu'on n'a aucune réponse.

  • Speaker #0

    Bah c'est ça. Et parce qu'on n'y va pas. Essayez, voilà.

  • Speaker #1

    Bah oui, c'est ça. Et vous savez quoi ? Il y a même un truc qui me retenait encore plus, c'est quand j'ai lancé le podcast, en fait, je me suis dit « Putain, mais comment je vais faire ? » Alors que ? Mais oui, non mais c'est évident. Non mais c'est juste que...

  • Speaker #0

    C'est des peurs que tu crées pour te trouver des excuses. Je dis ça pour toi, mais je dis ça pour moi. Oui, oui,

  • Speaker #1

    bien sûr.

  • Speaker #0

    C'est des peurs qu'on se crée pour se trouver une excuse de ne pas y aller parce que ça nous fait peur. Oui. En vrai. En vrai, on n'a aucune raison de ne pas y aller. C'est maintenant qu'il faut y aller. Oui,

  • Speaker #1

    et puis, je ne vais même pas te mentir, en vrai, être en couple, c'est une raison qui est...

  • Speaker #0

    Qui est valable.

  • Speaker #1

    Qui est valable.

  • Speaker #0

    Mais comme on disait tout à l'heure...

  • Speaker #1

    Tu as vraiment envie de te barrer. Et surtout, quand tu en parles depuis que tu es gamin. C'est ça. Parce qu'en plus, dans mon contexte à moi personnel, ma famille, mes parents, ont toujours regretté de ne pas être partie avec mon clément-tente.

  • Speaker #0

    Tu vois, tu as un exemple, toi, en plus.

  • Speaker #1

    Du coup c'est ça qui me stresse aussi C'est que du coup je me dis putain j'ai pas envie d'être comme eux Et qui me écoutent

  • Speaker #0

    et dire à mes enfants à 50 pieds tu te rends compte j'avais l'occasion de partir et je suis pas allé c'était maintenant je sais que moi j'ai beaucoup je parle beaucoup de moi je suis désolée mais c'est l'inconspection quoi mais c'est dans le sens moi je sais que j'ai beaucoup cette angoisse de le temps il passe et il y a peut-être des choses que tu vas pas vivre Mais je parle pas d'expérience sociale parce que ça j'en vis beaucoup vu que je suis très sociable. Je parle vraiment de voir le monde et voir des choses différentes. Et moi je sais que j'ai énormément envie de voyager, chose que mes parents n'ont jamais eue par exemple. Donc c'est vraiment un truc personnel. Et j'ai énormément cette envie de voyager, on le disait de toute façon dans le podcast du voyage. Et de voir d'autres cultures, de voir d'autres manières de vivre. Bon là c'est pas très différent, mais c'est dans le sens surtout, j'ai envie de me prouver à moi-même aussi. que je peux partir et que je peux faire des choses que je suis pas juste bonne à rester chez moi et à merde qu'est-ce que je vais faire de ma vie tu vois qu'il y a ce truc de je suis capable de partir comme ça parce que j'en ai envie et que c'est maintenant que j'ai l'occasion de le faire, c'est maintenant que je peux le faire bon je me perds un peu dans mes idées là mais enfin voilà ce que je voulais dire c'était il y a ce truc de l'âge en mode là j'y passe j'ai 25 ans, bon c'est très jeune hein mais c'est quand même plus vieux que 18 ans et j'ai ce truc de me dire mais t'es tellement jeune et mets-toi à ta place à 50 ans ou deux ans de ta vie à 25 ans. ça sera rien mais vraiment rien alors que potentiellement ça va changer ta vie ça sera rien à sacrifier si jamais ça marche pas oui par contre si ça marche t'auras potentiellement changé ta vie même si ça marche pas je pense que tu enfin tu prends quand même grave de l'XP bah de fou de fou t'as été dans un autre pays t'as dû t'adapter à un autre pays ouais ouais ouais moi je suis jamais sortie du continent je suis allée au Canary le plus loin tu vois je suis sortie du continent mais bon ça y est il y a une sensation avec le décalage horaire qui est assez fou ouais en plus t'as

  • Speaker #1

    vraiment une sensation d'être coupé de ta terre natale.

  • Speaker #0

    Oui, oui. mais oui, du coup.

  • Speaker #1

    C'était impressionnant. C'est très impressionnant. Je pense que c'est mon souvenir le plus présent dans mon crâne. C'est juste quand je me baladais, quand je voyais que tu ne reçois pas de motifs.

  • Speaker #0

    C'est ça, oui. Parce qu'elle dort quand toi tu vis.

  • Speaker #1

    C'est dingue. On partage 3-4 heures, voire même 5 heures. Dans une journée typique, c'est fou. Tu es complètement coupé de ta réalité. Si vous entendez des petits bruits, c'est ma chienne.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas moi.

  • Speaker #1

    Je parle vraiment de mon animal de compagnie. Qui dort parce qu'elle a trop chaud, pauvre bête.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'il fait 30 degrés, en fait.

  • Speaker #1

    C'est assez insupportable. En plus, je suis en plein soleil, je suis en train de couler là. Je ne vous raconte pas. Mais oui, ce qui est assez impressionnant, c'est qu'aussi, comme je disais dans notre entourage, on est neuf heures perdues. On n'est plus en couple. Je ne sais pas si ça joue sur notre... Je pense qu'il y a quand même un truc de restart.

  • Speaker #0

    Assume-moi, ça joue.

  • Speaker #1

    Oui. en vrai moi aussi alors qu'elle est revenue que 3 mois mais il y a un truc de restart et de manière commune on n'a jamais été aussi proche et on ne s'est jamais autant compris en sachant qu'il y avait entre 2 semaines et un mois de décalage entre chaque personne donc à peine tu avais quelqu'un qui commençait à être remis tu avais l'autre personne qui disait c'est à mon tour mais

  • Speaker #0

    tu sais qu'en vrai c'est beaucoup mon accident beaucoup mon accident parce que pour rappel elle a eu l'éclatement croisé Oui. C'est un accident de merde, mais pour autant, ça m'a bloqué dans ma situation perso, dans ma situation professionnelle. Et je me rappelle très bien de Camille, à l'époque. Camille, pas notre Camille, je ne sais pas si on peut dire le nom de sa mère. Oui, oui. Qui me disait, mais Laura, c'est forcément arrivé pour une raison. Et moi, ça me saoulait quand elle me disait ça, parce que j'étais en mode, mais ça y est, qu'est-ce que tu veux que ça change dans ma vie ? Je me suis cassé les couilles de me blesser. Et peut-être qu'au final, c'est vraiment arrivé pour une raison. Enfin, ce n'est pas arrivé pour une raison, mais ça aura débloqué quelque chose. ça Je suis en mode ça m'a tellement encore plus perdue dans ma vie, enfin je n'étais pas perdue avant mais je commençais un peu à dériver quand même, que du coup ça m'a vraiment fait un truc en mode là t'es vraiment perdue, t'es vraiment réduite, enfin réduite c'est pas des... voilà c'est juste que je ne suis plus dans le cinéma du coup depuis quelques temps, en tout cas pour gagner ma vie.

  • Speaker #1

    C'est un réseau très instable, c'est-à-dire que dès qu'on part, on va dire que la moyenne c'est 6 mois max.

  • Speaker #0

    Ouais vraiment. Vraiment. Même moins. Moi je suis partie 4 mois. Après j'ai déjà perdu un peu avant des contacts.

  • Speaker #1

    Et je ne dis pas que t'es oubliée mais un peu, quand même.

  • Speaker #0

    Oui, un peu aussi.

  • Speaker #1

    Il faut se battre,

  • Speaker #0

    en fait. C'est ça. J'aurais pu revenir, mais j'ai décidé que je ne voulais pas le faire parce que je voulais aller vers la prod. Et du coup, au final, le fait est que je me perds juste complètement. Mais c'est dans ce milieu-là que je veux évoluer coûte que coûte. Donc, autant le faire au Canada. Oui. Ou ailleurs. Ou ailleurs, on ne sait pas, on va voir. Oui, oui. Et bref, le fait d'avoir ce truc dans ma vie vraiment drastique qui fait que je suis bloquée chez moi pendant plusieurs temps et tout. Ça m'a fait pas mal réfléchir sur beaucoup de choses et surtout ça m'a fait me perdre, mais peut-être pour mieux me retrouver. Et je cherche la solution en fait. Je sais que moi ça fait plusieurs temps que je suis vraiment en mode, allez on va dire un an, où je suis un peu perdue et où je suis en mode je cherche la solution. Est-ce que la solution c'est ça ? On verra.

  • Speaker #1

    On verra. Déjà par ton vacances encore une fois. On s'en va d'un peu. On dirait qu'on a obtenu le tirage au sort. Oui c'est ça,

  • Speaker #0

    parce qu'il y a aussi ça, ça se trouve, on ne va pas être tiré. On peut essayer des années durant.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. C'est moins tiré. Bien sûr. Mais oui, du coup, il y a un truc en ce moment, et je pense que c'est pareil pour vous, chers auditeurs, enfin en tout cas j'imagine, parce que dans tous mes autres groupes de potes qui ne sont pas du tout en lien avec les neufs qui se sont fait larguer ou qui ont quitté, en fait... Il y a un renouveau. Cette année 2025, je ne capte pas ce qui se passe. Déjà, le temps est complètement dilaté. On est passé du mois de janvier au mois de juillet. La corde est ouverte.

  • Speaker #0

    Et en même temps, on a quand même vécu beaucoup de choses. C'est fou.

  • Speaker #1

    C'est peut-être pour ça que c'est passé vite. C'est très probable. Plus tu as de trucs à faire et plus ça passe vite.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    Plus tu as de trucs dans la tête. Mais effectivement, on est à plus de la moitié de l'année.

  • Speaker #0

    Oui, c'est terrifiant. Presque mai-juillet.

  • Speaker #1

    Dans un mois et demi, on est au mois de septembre.

  • Speaker #0

    Oui, allez, c'est bon.

  • Speaker #1

    Stop ! Prise d'angoisse. Et du coup, il y a genre un truc du temps qui passe vite. Et en même temps, il y a Valou, mon meilleur pote, qui a une théorie. Et puis il dit aussi, comme on vous l'a dit, le temps passera plus vite,

  • Speaker #0

    quoi qu'il en soit. Oui, ça, c'est scientifique en plus.

  • Speaker #1

    Ah bah super.

  • Speaker #0

    Mais ce n'est pas le temps passe plus vite, c'est l'emmaganisation des informations dans le cerveau. Et en gros, plus tu es vieux, moins tu vis de choses nouvelles. Et du coup, le temps passe plus vite. Donc plus tu vis des choses nouvelles, moins le temps passe vite. Ouais voilà, donc on a aussi, pardon c'est mon téléphone.

  • Speaker #1

    T'inquiète, je t'en prie.

  • Speaker #0

    Que je mette en mode avion, voilà. Plus on va vivre des choses nouvelles aussi, plus on va avoir l'impression que le temps passe lentement. Enfin tu vois, on aura l'impression de faire des sauts dans le temps, mais en regardant en arrière, on va quand même être en mode, putain tout ce qu'on a vécu entre temps, tu vois c'est ouf, moi je sais qu'entre janvier et là, j'ai quand même vécu beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    Tu sais que je dis toujours un truc à vous, à mes meilleurs amis, je leur dis imaginez déjà les anecdotes qu'on a racontées à nos gosses.

  • Speaker #0

    Ouais c'est ça.

  • Speaker #1

    on est déjà rempli beaucoup de choses à raconter Parce que c'est vrai qu'on a quand même bien vécu déjà.

  • Speaker #0

    On n'a pas vécu la moitié de ce qu'on a à vivre. Non. Dites-le à toi.

  • Speaker #1

    En mode, il va falloir écrire des livres. En fait, ce n'est pas possible. C'est fou. Mais oui.

  • Speaker #0

    Et ça, ça rassure, je trouve aussi. C'est-à-dire qu'on n'est pas à la moitié de tout ce qu'on va raconter.

  • Speaker #1

    Complètement. Et donc là, ce qui est cool, c'est qu'on est dans un truc un peu de renouveau. Mais en même temps, on n'a jamais été aussi paumé.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est pas là que les meilleures décisions se prennent aussi ?

  • Speaker #1

    Je sais pas

  • Speaker #0

    Franchement moi je pense que si Je pense que ça dépend, je pense qu'il n'y a pas de règles Je pense que nous, on se dit ça parce que là, on a envie de prendre une décision de ouf et qu'on est paumé. Mais je pense qu'il y a des gens, ils prennent des décisions de ouf et ça marche. En fait, je pense que c'est que du hasard, tu vois. Moi, je crois pas, je crois de moins en moins à tout ce qui est signes, etc. Et je pense que je me base juste sur le côté de j'ai envie d'essayer.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui.

  • Speaker #0

    Et ça se trouve, ça va pas marcher. Ça se trouve, on va vivre un truc horrible là-bas. ça se trouve on va se rendre compte qu'on aime pas trop Montréal on a envie de rentrer au bout de 6 mois ou ça se trouve on meurt là-bas Oui, voilà, on va mourir ici aussi.

  • Speaker #1

    Oui, mais moi je suis beaucoup plus tragique, tu me connais, je connais la cab.

  • Speaker #0

    On va dans l'avion pour y aller.

  • Speaker #1

    Arrête, alors ça par contre... Non,

  • Speaker #0

    par contre c'est peur, ouais.

  • Speaker #1

    Moi je veux toucher le sol avant quand même.

  • Speaker #0

    Dans l'avion pour revenir alors.

  • Speaker #1

    Ah bah oui, allez-là avec en plaisir. On saura plus ce que l'avenir français nous réservera à ce moment-là.

  • Speaker #0

    Non, non, non, mais on ne va pas mourir, on n'est pas parti pour ça.

  • Speaker #1

    Mais ouais, du coup ça...

  • Speaker #0

    On a moins de chances de mourir là-bas qu'ici. Oh ? Bah...

  • Speaker #1

    L'hiver est rude.

  • Speaker #0

    En étant LGBT et moins une femme, tu crois qu'on a plus de chances de mourir là-bas qu'ici ?

  • Speaker #1

    En vrai, je... Écoute, j'ai pas de stats,

  • Speaker #0

    là. Mon assistant est en perte. Même mon père, il m'a dit, je suis rassurée que t'es là-bas et pas ailleurs. Voilà ! Il sait très bien...

  • Speaker #1

    Femme homosexuelle.

  • Speaker #0

    Ah c'est mieux. On l'a dit avec d'autres termes, c'était plus marrant. C'est deux lettres, vous les connaissez. C'est un P et puis après c'est un D. Bon ça y est, on va m'hyper ça non plus.

  • Speaker #1

    Non, merde. Oui, oui, vraiment. Écoutez, on vous a partagé du coup ça et on s'était dit que ça aurait été intéressant de vous partager ça.

  • Speaker #0

    Et savoir ce que vous en pensez. Et même, parce qu'il y a beaucoup de nos amis qui écoutent ça, mais venez en privé nous parler de ce que vous avez pensé, tu vois. Même moi, même toi, parce que tu vois, le podcast c'est un peu lointain, mais c'est aussi pour faire réagir nos amis, en parler avec eux, mais en face-to-face et en privé, tu vois. Je sais que si Lola, elle écoute ça, bon, je vais en parler avec elle en face-to-face bien avant que ça sorte. Mais voilà, n'hésitez pas à réagir et dire, vous allez droit dans le mur, on ira quand même dans le mur, mais on le saura au moins.

  • Speaker #1

    Vous allez droit dans le mur, salopards.

  • Speaker #0

    C'est une très bonne idée, je vous suis au Québec.

  • Speaker #1

    Ah bah, n'hésitez pas à venir avec nous, nos potes, il était une fois... mes potes on approche d'un an du podcast ouais bah crois moi c'est littéralement qu'on part au Québec c'est vrai et on vous prépare une petite surprise pour le mois de novembre ah oui c'est vrai grosse surprise cette saison 2 démarre à ce moment-là je sais pas quoi rajouter de plus ma belle en vrai bah est-ce que t'as C'est ma chaîne qui ronfle.

  • Speaker #0

    Ah ok, mais j'ai cru qu'il y avait... Ah non, c'est compliqué.

  • Speaker #1

    J'ai fait tomber un truc.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, tu n'as rien d'autre à dire ?

  • Speaker #1

    Je ne vois pas ce que je pourrais rajouter. On est parti voir Fosters of People.

  • Speaker #0

    Oui. Ah là, tu veux vraiment qu'on raconte nos vies, d'accord. Ben voilà. Oui, Fosters of People, qui nous a regardés droit dans les yeux en se foutant bien notre gueule plusieurs fois.

  • Speaker #1

    Avec Mathéo, d'ailleurs, son face-à-face est déjà sorti, je pense, à ce moment-là. Donc ça s'est très bien passé et comme on en a discuté avec Mathéo, c'était incroyable. Évidemment, c'était génial. On était au premier rang. Voilà,

  • Speaker #0

    on était collés à la première.

  • Speaker #1

    Non, on l'a enregistré avant. On l'a enregistré il y a tellement longtemps. Il sort au Metzepton.

  • Speaker #0

    Comme plein d'autres.

  • Speaker #1

    Oui. Trop d'avance ici.

  • Speaker #0

    Tu as fait une pause de trois mois là aussi. Oui,

  • Speaker #1

    mais j'ai fait une pause de trois mois à cause de qui ? C'est pas à cause de ma rupture peut-être ? Parce que je ne savais pas comment me remettre ? Eh bien oui, c'est ça, chers auditeurs. C'est pour ça qu'il y a eu une pause.

  • Speaker #0

    En plus, je t'avais dit, mets-toi à fond là-dessus. Ça va t'aider. mais bon c'est pour pas chacun je l'ai pas du tout fait bien sûr oui non mais ça marche pas pour toi mais on est revenu en flic ouais Elle est prête pour décoller.

  • Speaker #1

    On va prendre l'avion en direction du Québec. Ça fait 45 minutes, 46. En vrai, ça peut être un épisode très court.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est bien.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas beaucoup de montage, j'ai l'impression.

  • Speaker #1

    Il y a énormément de montage, mais ce n'est pas grave. Écoutez, c'était un épisode assez court. On a décidé d'enregistrer parce qu'on avait une envie soudaine de le faire. C'est intéressant.

  • Speaker #0

    On doit se confier, avoir vos avis, savoir qu'on n'est pas seul.

  • Speaker #1

    Exactement, donc on espère que ça vous a plu Et bien sûr nous vous embrassons Et j'ai quand même oublié de faire un truc J'ai quand même oublié de dire un truc Par contre il y a une crise du logement Au Québec Affaire à suivre On vous dira ce qu'il en est Je vais demander à le CHGPT comment on vivait là-bas À notre assistant personnel Nous vous laissons Chers amis On a un générique de fin maintenant Ma belle Belle gosse A plus tard !

Description

Animé par Nicolas, Face à Face avec Laura où nous discutions de l'envie de voyager et de faire notre vie à l’étranger.


Insta :

@nicopse

@laura.tbx


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonsoir Brigitte Fontaine.

  • Speaker #1

    Alors, je vais me mettre le cadre à moi. on va le faire muet écoutez vous buvez un peu trop peut-être Nicolas non et alors ça peut bien écouter le persman n'est pas là tu te rends compte c'est une plaisanterie ça allez tournons il est con celui-là aussi ah coucou coucou comment ils vont mais ils vont super bien et vous-même ça va super merci Disclaimer tout le monde on vous écoute aujourd'hui je vois Laura Du coup, Laura est dans cet épisode. Bonjour.

  • Speaker #0

    Bonjour. Enchantée.

  • Speaker #1

    Ravi de vous voir, l'aubergiste.

  • Speaker #0

    Également. On n'est pas dans mon auberge. Non. On est dans la vôtre.

  • Speaker #1

    On est dans mon auberge, oui. En gros, on avait enregistré avec Laura face à face il y a... T'as l'époque.

  • Speaker #0

    C'était en fait j'en étais. Il y a six mois au moins, oui.

  • Speaker #1

    C'est au mois de février ?

  • Speaker #0

    Peut-être. J'étais malade comme un chien,

  • Speaker #1

    je me souviens. Le même.

  • Speaker #0

    Tout le principe de pourquoi on ne le diffusera pas finalement.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Il n'y a que des glaires. Plus de glaires.

  • Speaker #1

    C'est que j'essaie de le monter, en fait j'ai pas réussi Et il s'avère qu'aujourd'hui on se faisait une journée pépouze est en train de regarder Luche, le youtubeur que je recommande d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Très drôle, il m'a fait découvrir,

  • Speaker #1

    très drôle. À la planète entière. Je vous recommande de regarder Luche sur Youtube. Et j'ai dit à Laura, mais venez juste, madame l'aubergiste, venez, on enregistre un épisode.

  • Speaker #0

    Avec plaisir, voilà ce que j'ai répondu.

  • Speaker #1

    Il se passe quelque chose dans notre vie avec Laura dont on aimerait discuter.

  • Speaker #0

    En vrai, c'est un coming out parce que moi j'en ai parlé à personne.

  • Speaker #1

    Oh mon dieu, mais enfin, tu sais que je pense qu'il va pas sortir un moment à l'épisode. Ça se trouve, on sera au Québec à ce moment-là. Attention, spoiler. Spoiler Si vous vous souvenez des anciens épisodes Moi je suis parti au Québec Il y a un an Au mois de juillet Jusque là nous sommes au mois de juillet C'était au mois d'octobre 2024 Donc je suis parti 20 jours solo J'ai fait un solo trip Et j'invite les auditeurs qui nous écoutent Que sur cet épisode à écouter celui qui s'appelle Voyage Voyage Parce qu'on parle de ça Justement avec Lola et Camille Merci. En gros, là, je repars avec Julie, qui était aussi une invité du podcast, qui est venue deux fois. Je pars avec Julie au Québec du... Je me souviens plus.

  • Speaker #0

    Octobre au 5 novembre.

  • Speaker #1

    C'est ça, du 12 octobre au 5 novembre. Hier, je vois Laura également, parce qu'on ne se quitte pas, en fait. On est comme ça. Et je lui dis, mais venez avec nous.

  • Speaker #0

    Et moi j'ai dit, laisse-moi réfléchir,

  • Speaker #1

    oui. Voilà, alors en vrai...

  • Speaker #0

    Non, en vrai ça a pris un peu plus... Le doute était présent parce qu'en fait... Je raconte toute ma vie ou...

  • Speaker #1

    Bah allez-y, faites-le.

  • Speaker #0

    Moi je suis un peu perdue dans ma vie en ce moment, je vous le dis chers auditeurs.

  • Speaker #1

    Mais moi de même.

  • Speaker #0

    Mais tout le monde j'ai l'impression en ce moment c'est un peu... Bon bref, parce que j'aime toujours autant le cinéma, mais j'avais envie de bifurquer et de passer de la technique à la production. Et du coup j'étais partie en mode je vais faire une alternance en production. à l'écart. Sauf que je m'y suis prise un peu tard, ce qui fait que pour l'instant je ne trouve pas d'alternance et dans tous les cas en ce moment je sens dans ma vie que j'ai besoin un peu de changer d'air et de vraiment prendre une bifurcation totale et d'un changement drastique.

  • Speaker #1

    Exactement. Et il s'avère que tous les deux en plus, nous n'avons plus rien qui nous retient sur le territoire français. Plus de choses. Voilà, exactement. Puis-je rentrer dans les détails ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Nous avons tous les deux perdu nos compagnons compagnons.

  • Speaker #0

    Ah oui, je ne pensais même pas à ça. Mais oui, effectivement, on s'est fait quitter comme des grosses merdes. On se vend merdes les deux quitteurs. On se chie à la gueule.

  • Speaker #1

    Doucement, doucement.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas peur de le dire. Tu bipras ta envie. Ok.

  • Speaker #1

    Et voilà. Donc en fait, moi, j'avais déjà une envie, du coup, comme je disais dans le podcast Voyage Voyage de Desert Less, de partir faire un PVT là-bas. Donc un PVT, c'est un permis vacances-travail, ce qui nous permet de partir pendant deux ans au maximum et de pouvoir travailler là-bas. C'est un visa, un permis qui se fait sur tirage au sort. Donc on a regardé avec Laura et on s'est dit le prochain tirage au sort c'est quand même au mois de décembre.

  • Speaker #0

    Déjà on s'est éloigné du sujet qui est à la base que du coup j'ai dû dire au revoir à mon alternance pour venir en voyage avec toi et pour déjà tester. C'est juste pour finir le contexte que les gens pourraient se mieux.

  • Speaker #1

    Tu as raison.

  • Speaker #0

    C'est pas pour raconter ma vie simplement même si elle est hyper intéressante.

  • Speaker #1

    Saloparde !

  • Speaker #0

    Et que du coup, j'ai vraiment mis un an de ma vie que j'avais prévu de côté, sachant que c'est un an, et t'es pas sûr, parce que c'est pas sûr que je trouve une alternance au final, pour partir avec lui, voir à quoi ressemble le Canada, parce que je n'y ai jamais été. Et potentiellement, si j'aime autant que lui, faire un PVT et partir deux ans là-bas, sachant que l'industrie du cinéma là-bas est très présente. Donc, il y a du travail. Elle est même peut-être plus accessible pour nous que l'industrie en France.

  • Speaker #1

    En sachant que j'ai déjà des contacts. T'as déjà des contacts.

  • Speaker #0

    Moi, je connais personne.

  • Speaker #1

    Je passe là-bas, mais bon, voilà. moi je leur dis Écoutez, il y a l'aubergiste de « Il était une fois mes potes » qui veut venir travailler sur notre plateau.

  • Speaker #0

    À mon avis, ils vont sauter sur l'occasion.

  • Speaker #1

    Vous l'apprenez bien sûr. Et voilà donc en gros le sujet du podcast aujourd'hui du face à face avec Laura ça va être pourquoi on a cette envie de fuir fuir c'est pas fuir c'est changer de cadre pour moi changer le cadre moi j'ai un peu envie de fuir quand même d'accord mais c'est pas bien moi j'ai pas envie de le voir comme ça parce que pour moi c'est pas ça pour moi je fuis pas pour moi j'ai plutôt je vais chercher quelque chose que

  • Speaker #0

    j'ai l'impression de ne plus trouver ici actuellement je ne sais pas si c'est au Canada que je peux le trouver et ça me donne très envie en plus de partir avec un de mes meilleurs amis ça peut être trop bien même s'il ne faut pas se dire qu'on dépend l'un de l'autre et qu'on va quand même faire nos vies par ensemble mais voilà c'est pour nos vies à nous alors moi j'explique là on

  • Speaker #1

    va là-bas ensemble, on fait juste la colocation et basta le reste de ta vie je m'en branle dès que tu sors de l'appart je veux plus rien savoir mais non mais dans le sens

  • Speaker #0

    pas avoir l'impression de dépendre de l'autre personne. Et moi, je sais que si toi, tu veux plus faire un PVT et que moi, je veux en faire un, je vais quand même le faire, tu vois. Et inversement.

  • Speaker #1

    Ah bien si, évidemment.

  • Speaker #0

    Donc voilà.

  • Speaker #1

    Ça serait même peut-être une motivation pour l'autre, au final, de le faire.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire ?

  • Speaker #1

    Vous ne comprenez pas ma prophétie que je suis en train de vous vecuillir.

  • Speaker #0

    C'est que,

  • Speaker #1

    par exemple, si moi, au final, je ne vais plus en faire et que toi, t'en fais un ou vice-versa, et que l'un ou deux part et fait « Ah, en fait, t'as vraiment raté le train, t'aurais dû venir quand même.

  • Speaker #0

    Ah oui,

  • Speaker #1

    bah peut-être qu'on va venir quand même. T'as compris quoi.

  • Speaker #0

    Bah parce que c'est quand même, et c'est ça aussi je pense qu'il est intéressant de parler dans cet épisode-là, c'est que c'est un énorme changement dans nos vies. Oui. Même si ça n'en a pas l'air comme ça, parce qu'il y a plein de gens qui le font. En tout cas pour moi et où j'en suis dans ma vie actuellement, et je pense que pour toi aussi, même si ça fait beaucoup plus longtemps que t'as envie que moi, parce que moi ça fait vraiment 24 heures. Bah c'est un énorme changement et je ne m'étais pas imaginé ça. encore 48 heures en arrière, je ne m'étais jamais imaginé partir au Canada, parce que c'est pas un pays en fait c'est un pays que je connais pas Et du coup je t'ai pas attiré particulièrement par ce pays, et c'est pour ça que je vivais aussi pendant trois semaines pour voir si ça m'intéresse vraiment. Monsieur,

  • Speaker #1

    qu'est-ce qu'on va dire ?

  • Speaker #0

    Déjà, toi, peut-être ton attirance pour ce pays ?

  • Speaker #1

    Il y a une forte possibilité que je me répète quand je parle de ce pays et notamment de la ville de Montréal, parce qu'en fait on parle surtout du Québec, parce qu'en dehors du Québec, moi je n'y suis jamais allé. Donc la partie anglaise. Moi ce qui m'attire en fait c'est les gens, déjà ils sont super cool. C'est vraiment un mélange d'Europe... Et des États-Unis, j'ai l'impression qu'ils prennent un peu le meilleur des deux et qu'ils en font un mélange. Après, il y a forcément des trucs qui ne vont pas nous plaire, je pense.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    mais... Oui, moi, ce qui m'attire, c'est aussi ce sentiment de liberté que tu as sur place. Après, moi, je suis allé en vacances, donc ça se trouve, je vais être...

  • Speaker #0

    Après, de toute façon, tu ne vas jamais avoir le même ressenti qu'en étant en vacances, parce que tu auras les contraintes de la vie quotidienne, c'est-à-dire travailler, payer ton loyer, machin. Je pense que tu n'as pas en vacances. Pas avoir le choix.

  • Speaker #1

    Oui, je m'en souviens.

  • Speaker #0

    Mais moi, je pense que ce qui est attirant, c'est plus le côté de changer d'air, aller dans un endroit où la culture est quand même assez différente, mais reste assez proche de la nôtre. Oui,

  • Speaker #1

    il y a vraiment...

  • Speaker #0

    Un juste milieu, mais quand même pas si loin de notre culture. Puis ça parle français. Et ça, c'est quand même un gros point.

  • Speaker #1

    Avec un petit accent qui est plutôt sympathique. On ne va pas se mentir.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas faire. C'est-à-dire que,

  • Speaker #1

    par exemple, on est en train de faire une petite émission directement sur Internet. Bon, là, je le fais moins ou moins bien, mais voilà, en gros. et puis c'est hyper friendly quoi le pays ?

  • Speaker #0

    bah oui ou l'accent ? Les deux ?

  • Speaker #1

    Et c'est LGBTQIA+. Ah voilà,

  • Speaker #0

    c'est que même en termes d'être une femme, je pense qu'on est encore plus safe là-bas qu'en France. Bien sûr. Genre à Paris, voilà. Et même si on est quand même très safe en France, là-bas c'est très LGBT friendly, femme friendly.

  • Speaker #1

    Oui, oui. C'est très cool. Alors je trouve qu'ils ont un peu la mentalité de l'Europe du Nord dans la direction artistique des gens. Ouais, oui. Les

  • Speaker #0

    Pays-Bas, tout ça.

  • Speaker #1

    Après, nous, on a quand même un privilège d'être blanc, donc forcément...

  • Speaker #0

    Ah bah ça, c'est sûr qu'on ne nous l'enlèvera jamais, peu importe le pays.

  • Speaker #1

    On sera peut-être moins assujettis à avoir des problèmes. J'en sais rien. On est quand même en Amérique du Nord. Oui,

  • Speaker #0

    oui. Ça reste un pays raciste, je pense. Enfin, une zone géographique raciste, en tout cas, elle n'est pas moins raciste qu'en France,

  • Speaker #1

    je pense. Non, de toute façon, pour moi... De toute façon, ils sont partout.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?

  • Speaker #1

    Il est raciste. Oui, voilà. Donc, en fait, je suis même sûr qu'en Islande, t'en trouves alors que...

  • Speaker #0

    Oui, oui. Ah bah, c'est sûr.

  • Speaker #1

    Anyway. Et le truc, c'est que je suis un peu dans un flou en ce moment.

  • Speaker #0

    Pareil, oui.

  • Speaker #1

    Surtout depuis le mois de février. On se demande pourquoi. Voilà. Et donc, en gros, j'ai quitté mon taf le 31 janvier 2025. Après, j'ai ma rupture au mois de février 2015.

  • Speaker #0

    Quinze jours après,

  • Speaker #1

    vraiment ? Oui, 17 jours, pour être précis. Je sais compter sur tout ça. Du coup, ce qui s'est passé, c'est que j'étais dans un truc de... Qu'est-ce que je fais ? J'étais dans le flou et j'avais pété un câble. J'avais dit à Laura et à d'autres potes à moi, dont Julie, je pars maintenant. Ils m'ont tous dit, mais tu es fou, allié.

  • Speaker #0

    Ne pars pas tout de suite.

  • Speaker #1

    Parce que là, je partais littéralement pour que tu aies un problème.

  • Speaker #0

    C'est pas...

  • Speaker #1

    qui pour moi du coup n'est pas la bonne solution car comme a dit comme m'a dit Laura, c'est-à-dire que tu pars le problème n'est plus là quand tu pars, mais quand tu reviens, il va falloir que tu le règles en quelque sorte.

  • Speaker #0

    Donc autant le régler avant, passer par les moments durs avant, et tu pars en te disant que tu n'as pas fui. Et surtout, pour moi, ce que je trouvais, c'est que si tu pars pour fuir un problème, la ville que tu as fui, elle va être associée à ce problème. Et du coup, tu n'auras plus envie de revenir, mais pas pour les bonnes raisons. Alors que là, tu es en mode, OK, Paris, il n'y a pas de soucis, c'est là que je me suis fait quitter, mais c'est aussi là que tu as vécu plein d'autres choses. Et quand tu seras à Montréal, la question de revenir ne se posera pas par rapport à ça. Et ça c'est une bonne chose, ça se passera juste, est-ce que tu préfères vivre à Paris ou à Montréal, mais pas, ah bah je me suis fait quitter là-bas donc...

  • Speaker #1

    D'ailleurs je te refais, parce que j'étais en couple quand je suis parti la première fois tout seul, je te refais, tu es tout seul, parce que sinon... Ah oui,

  • Speaker #0

    oui, de fou,

  • Speaker #1

    de fou. Ah ouais, vraiment, je vous raconte pas, vraiment, le troisième maïs...

  • Speaker #0

    Bah non, mais tu aurais réapproprié la ville, comme tu te réappropriais Paris, comme tu te réappropriais Saint-Malo.

  • Speaker #1

    Saint-Malo par exemple, tout à fait. Et voilà, donc en gros, ce qui était très, très compliqué pour moi, c'est que j'étais vraiment en mode je pars, je pars pas, je pars, je pars pas. Et tout le monde était en mode, ferme ta gueule, genre arrête de faire comme ça.

  • Speaker #0

    Mais après, ce qu'il faut quand même préciser, c'est que ça fait très longtemps que tu veux partir. C'est juste qu'à ce moment là, c'était vraiment pas bien choisi pour partir.

  • Speaker #1

    Non, parce que moi, je partais pas avant concrètement.

  • Speaker #0

    Parce que t'étais en couple.

  • Speaker #1

    Parce que j'étais en couple et du coup, il y avait quelque chose qui me maintenait ici. Et chers auditeurs, moi, j'ai envie de vous dire un truc. En vrai, c'est que comme je suis passé par ça. Si vous vous retenez de partir pour quelqu'un qui ne veut pas partir avec vous et que c'est une envie qui est interne et qui est vraiment plus forte que juste vouloir partir quelque part, en vrai, faites-le.

  • Speaker #0

    En fait, j'ai envie de dire que c'est propre à chaque personne parce que tu ne vas pas non plus regretter de ne pas être parti. Non, c'est sûr. Partir dans un autre pays, c'est autant une aventure que vivre une histoire amoureuse, tu vois. Oui, c'est sûr. Ça fait partie de la vie. C'est sûr. Voilà, c'est juste que effectivement, si ça commence à tirailler, parce que t'es jeune encore, tu vois, genre t'as pas gâché, t'as pas 55 ans, t'as gâché toute ta vie à pas partir, à pas suivre tes ambitions et tout. T'as vécu ton histoire.

  • Speaker #1

    Non mais ça peut le devenir, en fait, c'est ça.

  • Speaker #0

    Ça peut le devenir, oui, c'est ça que j'allais dire, c'est qu'il faut trouver un juste milieu. Vis ton histoire, mais si au bout d'un moment, tu commences à sentir que l'appel de ce que toi tu veux vivre, de toute façon, c'est toujours toi que tu dois prioriser, c'est ce que toi tu veux vivre est plus fort que l'histoire que tu as avec la personne et que tu crois que tu as vécu ce que tu avais vécu bien sûr, mais je suis en mode vis aussi ce que tu as à vivre avec les gens c'est toi dans ton fort intérieur qui va savoir ce que tu dois vivre au moment T et toi tu as eu la chance de vivre ton histoire pendant plusieurs années maintenant elle est finie c'est pas à cause de ça c'est même pas toi qui as décidé donc comme ça t'as pas de regrets exactement mais écoutez la liberté alors moi je vais vous dire quelque chose il y a beaucoup de gens qui disent on change

  • Speaker #1

    un peu de sujet très très rapidement parce que j'ai pas trop envie non plus d'épiloguer faites vous quitter c'est tellement plus simple en vrai ça a pas l'air mais c'est plus simple que de vous quitter Oui.

  • Speaker #0

    et je peux en témoigner aussi elle avait que les deux j'ai quitté, je suis retournée avec la personne et la personne m'a quitté et je vis bien mieux la rupture depuis qu'elle m'a quitté évidemment mais complètement donc en gros ce que je veux dire par là c'est qu'il y a plein qui me retient en sachant qu'en plus je ne travaille pas du coup depuis le 31 juillet parce que moi je suis un chômeur c'est comme ça que je vive le podcast il profite des aides de la France bien plus que les étrangers je peux vous le dire alors là arrêter de cracher sur les mauvaises personnes, c'est Nicolas Deschamps qui est pour toi.

  • Speaker #1

    C'est moi qui bois la caisse de l'État. Du coup, j'avais quand même prévu de partir avec Julie parce qu'on en discutait depuis quelques mois en vrai et je lui ai juste dit viens on prend le billet parce qu'en fait j'en ai ras le cul qu'on dise qu'on parte et qu'on part pas.

  • Speaker #0

    Mais comme le fait de partir pour un PVT. Que tu recules toujours. Et que là c'est le moment je pense.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est le moment.

  • Speaker #0

    2026. C'est le moment.

  • Speaker #1

    Maybe it's the right time.

  • Speaker #0

    Moi, je ne suis pas encore sûre à 100%. D'être non plus en vrai.

  • Speaker #1

    Ben non, parce qu'en fait,

  • Speaker #0

    on verra au voyage. On verra comment on le sent au voyage.

  • Speaker #1

    Parce qu'en gros, là, on partait du coup avec Julie en vacances. Sauf que moi, j'avais un plan secret en tête mais que tout le monde savait parce que mes proches, ça fait dix ans que je leur parle du fait que je veux vivre là-bas, en fait. C'était juste d'y retourner pour voir si ça me faisait exactement la même chose que quand j'y suis allé la première fois parce que quand tu pars la première fois quelque part t'as le sentiment d'être impressionné, on va dire quand même assez en perte de force, parce que du coup tu découvres tout, surtout quand tu pars tout seul, donc là c'est vraiment encore plus ouverture open-minded, t'es hyper aware. Et du coup là je me suis dit, je vais partir avec mes potes, enfin avec mes meilleurs potes, peut-être qu'il y aura une autre vibe, peut-être que je vais être moins dans le sens national et tout. Mais je pense pas, très honnêtement je pense que quand je vais y aller, rien que passer la porte de l'aéroport, je vais être à pleurer, encore plus Céline Dion très certainement, mais... Non, bien sûr, c'est faux, mais voilà. Oui, non, je pense que ça va me faire le même effet. Après, je fais une erreur un peu de connard. Je pars à la même saison que la première année.

  • Speaker #0

    Tu vois pas beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    Non, mais je ne connais pas l'hiver.

  • Speaker #0

    C'est ça,

  • Speaker #1

    le problème. Alors, si moi, ils se font plaisir. C'est quand même une très grande ouverture.

  • Speaker #0

    C'est la moitié. Donc,

  • Speaker #1

    à voir. Mais sinon, oui, partir, en fait, c'est surtout pour changer d'environnement. Je pense que la culture de là-bas, les gens de là-bas, leur manière de... Enfin, de la sociabilité, etc. Moi, je pense que les gens qui sont comme nous... Je parle de notre personnalité avec Laura, on est très dans le contrôle, par exemple. On est très... Trop...

  • Speaker #0

    On réfléchit trop. Et on est très sociable aussi.

  • Speaker #1

    Oui, et en fait, là-bas, j'ai vraiment l'impression que t'as moins ce truc de... Pris de tête. Encore une fois, je suis juste parti en vacances, donc c'est peut-être pour ça. Mais t'as moins ce truc de prise de tête. En fait, tout le monde est tellement plus chill. Et on dirait qu'ils n'ont pas de problème. Ils en ont, c'est sûr. Mais voilà, il y a quand même un truc. Je trouve que l'ambiance est très différente et que ça fait du bien d'être là-bas juste. Les gens sont vraiment chill. À te de voir.

  • Speaker #0

    Car je n'en sais rien, évidemment. Après, j'ai l'impression que tous les pays sont chill à côté de la France.

  • Speaker #1

    Non, c'est pas vrai.

  • Speaker #0

    Les Français sont quand même réputés pour être casse-croûte. Des connards. Ça va avec, en vrai, le fait de se prendre la tête et le fait de se prendre la tête avec les autres pour rien dans la rue. Ouais,

  • Speaker #1

    bon, je sais pas.

  • Speaker #0

    D'être méprisant et gris.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai. Mais du coup, oui, partir, aller explorer d'autres trucs. Après, nous, on avait des peurs, par exemple, que les gens nous oublient ici quand on revient. Parce qu'en plus, on fait un métier dans le cinéma.

  • Speaker #0

    Ah ben ! Et c'est aussi de ça qu'il est intéressant de parler. C'est qu'on prend un risque en partant là-bas. On prend un risque. En fait, on s'ouvre des portes. Parce que du coup, ce que tu me disais aussi tout à l'heure, et que moi, je ne savais pas, c'est que là-bas, ils sont beaucoup plus branchés cinéma de genre qu'en France. Et moi, je veux être réalisatrice de cinéma de genre. Et en France, je galère. Je galère déjà parce que le métier de réalisatrice, réalisatrice encore plus que réalisateur, c'est très compliqué.

  • Speaker #1

    Et bah du coup, oui, c'est un enfer.

  • Speaker #0

    Et en plus de genre, en France, je pense qu'on n'apprendra à personne que c'est vraiment, ça se démocratise un peu, mais c'est encore très compliqué. Et du coup, si au Canada, j'ai peut-être plus ma chance, ça serait incroyable. Après, ça ne veut pas dire que je vais faire des films en arrivant là-bas. Non. Mais peut-être qu'il y a un truc à gratter. Mais, et c'est l'ambivalence à laquelle j'aurais réfléchi à la minute là aussi, c'est que je m'ouvre peut-être une porte en partant là-bas mais je... Je ferme aussi la porte, justement, en France, que j'ai un tout petit peu ouverte avec mon Nikon et tout, tu vois.

  • Speaker #1

    On ne peut pas tout gagner.

  • Speaker #0

    On ne peut pas tout avoir.

  • Speaker #1

    On peut tout laisser en stand-by. Tu fais choisir. On a encore la chance de travailler avec nos amis.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Et on revient. Et puis,

  • Speaker #0

    je me dis, tu vois, même, par exemple, la prod que j'ai avec mon Nikon, ça se trouve, je vais y revenir dans deux ans et elle sera en mode, ah, trop bien, propose-nous des trucs. Même dans deux ans, tu vois. On ne peut pas savoir. Et c'est ça, le problème. Il ne faut pas se stagner parce que tu as peur d'eux, je pense. Il faut essayer. Et puis si tu sens que tu as envie de partir... C'est ça qui est compliqué, c'est qu'on est perdus, je pense. Et du coup, on est en mode...

  • Speaker #1

    En ce moment particulièrement, on vous parle, on est exactement le 13 juillet 2025. Nous sommes, dans mon entourage à moi, mais du coup, je mets aussi l'aura dedans, nous sommes 9, il me semble, à avoir perdu nos compagnons, compagnonnes. Donc je peux vous dire qu'on est dans une direction artistique tous ensemble qui est de fuck la vie, allons explorer le monde.

  • Speaker #0

    Mais je pense qu'on a des âges qui vont avec ça aussi.

  • Speaker #1

    On a tous entre 25 et 28. Ouais,

  • Speaker #0

    complètement, ouais. Et en vrai, je trouve que c'est Gravelage qui va avec ça, parce que du coup, de nos 18 ans à 25, 27, tout ça, on a grave eu le temps d'emmagasiner beaucoup de choses, de découvrir la nouvelle vie, de découvrir Paris, de machin. Moi, je viens de province, donc je découvrais Paris. Donc, d'avoir une nouvelle vie. Et là, t'as un peu un truc de, bon, on a testé tout ça, et du coup, maintenant, on en paye les conséquences, parce qu'il y a la fin de beaucoup de choses, Il y a la forme d'amitié, il y a la forme d'amour. Il y a la fin de carrière, pas de carrière, mais de cycle, on va dire, professionnel. Ça se renouvelle. Oui, c'est ça. Et du coup, il y a un peu cette occasion de se dire, est-ce qu'on renouvelle ici ou est-ce qu'on a envie de renouveler dans un renouveau total ? Et moi, je pense, et c'est ce que je disais à mon père, ce que je disais à toi et tout, que c'est l'âge où il faut le faire si on a envie de le faire. Parce qu'on n'a pas de famille. En vrai, tous les trucs qui nous retiennent, tu vois, quand je dis on n'a pas de famille, c'est qu'on n'a pas d'enfant ou de mari ou de femme. et genre tous les trucs qui nous retiennent c'est des trucs qu'on se place un peu nous même mais en vrai on peut Enfin, je veux dire, on ne perd rien, nos potes, ils sont là. C'est des vrais potes, quand on revient, ils sont là. Ils vont venir nous voir, j'espère. Nous, on va revenir en France sur les deux ans. On ne va pas là. Pas souvent, parce que ça coûte cher, mais quand même, bien une ou deux fois par an. Et puis, ce n'est même pas encore sûr qu'on parte. Là, on vous dit ça, mais on est tellement perdus que ce ne sera même pas pour dire.

  • Speaker #1

    En tout cas, ce qui est sûr, c'est que nous, ce qu'on veut vous parler aujourd'hui, c'est notre démarche intellectuelle. C'est-à-dire, c'est comment...

  • Speaker #0

    La réflexion, quoi.

  • Speaker #1

    Oui. Comment est-ce qu'on arrive justement à ce level-là ? Quand il y a toutes les cartes qui se mettent en place pour que justement elle te trace un chemin vers cette possibilité, en vrai, quand même, il faut être dans une situation assez de merde dans l'imaginaire collectif.

  • Speaker #0

    Oui, dans l'imaginaire collectif. Ce n'est pas de merde, mais il n'y a rien de stable actuellement.

  • Speaker #1

    Donc en fait, on peut aller où on veut. C'est à la fois magnifique.

  • Speaker #0

    Oui, et à la fois bordélique.

  • Speaker #1

    Et nous, on déteste le bordel.

  • Speaker #0

    Nous sommes des contrôle freaks.

  • Speaker #1

    Et du coup, on se dit que le meilleur moyen de contrer ce bordel, c'est d'aller organiser notre vie. ailleurs. Smart.

  • Speaker #0

    En vrai, oui.

  • Speaker #1

    Ça ne règle pas nos problèmes psychologiques,

  • Speaker #0

    mais c'est ça. Moi, je sais que j'ai toujours été en mode j'ai envie de vivre plusieurs vies, tu vois. Et là, c'est un peu fin d'un cycle, début d'un nouveau. Est-ce que je déciderais pas d'aller démarrer une nouvelle vie ? Tu ne finis pas ta vie ici. Mais tu démarres un nouveau cycle.

  • Speaker #1

    Tu sais de quoi il faut qu'on parle ?

  • Speaker #0

    De quoi ?

  • Speaker #1

    De notre jeu des saisons.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Alors, en gros, avec tous nos potes proches, on a, enfin je vais dire jeu, mais on est tous très terre à terre sur le sujet, en vrai, pour nous, c'est vraiment...

  • Speaker #0

    C'est une manière de catégoriser nos vies et de conceptualiser certains...

  • Speaker #1

    En gros, on leur demande, ils sont à quelle saison de leur vie ? Donc, partez du principe que c'est une série, par exemple, et genre, vous êtes à quelle saison ? Moi, je suis en saison

  • Speaker #0

    6.

  • Speaker #1

    Je l'ai commencé au mois de février.

  • Speaker #0

    Quand tu t'es fait quitter. Ouais,

  • Speaker #1

    donc je suis en saison 6.

  • Speaker #0

    Et moi, je viens de commencer ma saison 6 quand je me suis fait quitter également.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et j'étais en saison 5 et ma saison 5 a duré vraiment moins d'un an. Voilà.

  • Speaker #1

    Et bon, après,

  • Speaker #0

    chacun a sa méthode.

  • Speaker #1

    Nous, on en a une commune, j'ai l'impression, qu'on était assez raccord sur le sujet.

  • Speaker #0

    Oui, là, du coup, je te rejoins sur la saison 6. Mais en fait, c'est en fonction des arcs importants qui ont marqué. marqué un changement psychologique pour moi dans la vie, qui ont marqué un changement de « Ok, là, j'ai la sensation quand même que je vis autre chose et que je deviens peut-être quelqu'un d'autre. » Psychologiquement, là, j'ai évolué. De toute façon, c'est du développement personnel. On est constamment en évolution avec nous-mêmes. Nous, avec Nico, on est très en introspection. Lola, ma pote, pareil. On en parlait justement que depuis le lycée, on est tout le temps en introspection de nous-mêmes. Justement, c'est « Ok, là, je sens que je prends une autre direction. Je change de saison. » Et c'est propre à chacun.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, il n'y aurait pas deux personnes qui devraient être aussi en introspection avec eux-mêmes.

  • Speaker #0

    Ah bah... Ah,

  • Speaker #1

    ne m'en parlez pas !

  • Speaker #0

    Bah elle y est, mais il y a tellement de choses à voir que...

  • Speaker #1

    C'est le podcast de la revanche.

  • Speaker #0

    Bah ne parle pas à elle, elle va jamais l'écouter. Elle l'écoutait déjà pas quand on était ensemble.

  • Speaker #1

    Oui bah le mien non plus.

  • Speaker #0

    On la méritait.

  • Speaker #1

    Vous voyez ça les gars ?

  • Speaker #0

    Vous ne méritez pas plutôt.

  • Speaker #1

    Les gens qui ne vous soutiennent pas, surtout quand c'est...

  • Speaker #0

    Vraiment, vraiment, vraiment.

  • Speaker #1

    Tout ceux que vous voulez marier là. Ouais,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #1

    Il faut les jeter à la poubelle.

  • Speaker #0

    Ouais. Bah ils sont jetés à la poubelle,

  • Speaker #1

    tant mieux. Ils ne savent pas ce qu'ils ratent. mais oui effectivement du coup le jeu des saisons il peut être très intéressant à faire et je vous invite à commenter pour nous dire à quelle saison vous êtes ça peut être très intéressant parce que par exemple Lola elle est une saison oui elle est la saison 3 ou 4 oui ou même pas 2 sa série est très grosse mais parce qu'elle ne compartimente pas comme nous justement c'est ça que je trouve intéressant c'est trop cool et il y avait quelqu'un qui était en saison 8 je suis en mode waouh la planète Terre genre vraiment je ne sais plus qui fait anyway Mais oui, donc en gros, là, ce qu'on essaye de transmettre, parce qu'on en a beaucoup discuté, en fait, avant de lancer l'enregistrement. Donc, je vous avoue qu'il y a très simplement des choses qu'on oublie.

  • Speaker #0

    De toute façon, il y a tellement de choses à dire. Voilà. On va en parler des heures.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Des heures, des heures entières. Et partir, ça peut être une solution. Des fois, ça peut être un traquenard aussi. En fait, il faut toujours partir du principe que vous pouvez revenir. Si vous voulez changer de vie, même de manière générale, c'est-à-dire que même changer de région, on parle forcément de changer de pays. J'ai mon meilleur pote Valou, par exemple, qui veut vivre à Montpellier. Et il sait très bien que si ça se passe pas comme il l'entend, il veut quand même revenir ici. Et on a le luxe d'être dans un pays en plus qui est, comment dire, ce genre de choses pour pouvoir partir et revenir. C'est hyper simple. On n'a rien à faire à part prendre des billets d'avion. Voilà, enfin bon, ça ça va dépendre d'où tu vas mais...

  • Speaker #0

    Moi y'a le truc, et c'est ce que j'arrête pas de me dire ces derniers jours, enfin ces dernières 24h plutôt, c'est en mode, bah du coup t'as l'hésitation de partir, parce que ça peut être, comme tu dis, une bonne idée ou une mauvaise idée, mais y'a ce truc de si t'hésites, juste tu le feras jamais, et tu sauras jamais si t'es une bonne ou une mauvaise idée, alors c'est trop c'est un banger. Et comme tu dis, on peut revenir. Là le PVT, on peut décider de partir, aller un an sûr, mais même si au bout de six mois t'as envie de revenir, tu peux revenir. c'est de l'orgueil mais ça se fait tu vois et je suis en mode c'est pour ça que je parle d'âge C'est un peu, même si tu peux partir à tout âge, c'est aussi des conventions sociales d'être en mode 20 ans, tu peux, 30 ans, tu peux plus, machin, on s'en fout. C'est juste parce que souvent, quand t'as 40-50, t'as une famille, c'est pas toujours le cas, mais dans la plupart des cas, bon voilà.

  • Speaker #1

    C'est plus pour ça.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça. Et nous, on veut potentiellement une famille, pas du tout maintenant, mais c'est pour ça que c'est un peu l'âge où on doit, on peut le faire. Et du coup, il y a ce truc de, ben, j'hésite, c'est maintenant que je peux essayer, en fait. parce que ça se trouve dans dix ans j'aurais pu autant le luxe d'essayer parce qu'il y aura plus de choses qui me retiendront à Paris et tout. alors que dans 10 ans, je me dirais, je l'ai fait et je sais ce que ça fait que de vivre 2 ans au Canada. Et c'est trop bien, et c'est une expérience de fou, et ça m'a apporté ça, ça, ça. Et moi, je sais qu'il y a beaucoup de choses que je veux débloquer aussi dans mon esprit, sur ma confiance en moi, sur mon rapport aux autres. Je suis déjà quelqu'un de très sociable et assez extraverti, mais j'ai beaucoup quand même de blocages, de matrixages par rapport au regard des autres, chose que j'ai beaucoup déconstruite déjà. Ah oui,

  • Speaker #1

    alors là, je peux vous le dire.

  • Speaker #0

    Mais que je compte le faire encore plus et justement en partant dans un nouveau pays, je veux me détacher de beaucoup de choses. qui m'ont bloqué ici à Paris et qui ont été des choses très précieuses pendant des années, que je ne regrette absolument pas, mais qui aujourd'hui ont posé des bases qui me bloquent et que j'ai peut-être envie d'aller explorer ailleurs. Et si jamais je ne le fais pas, il va falloir que je les déconstruise ici. Mais ça, on verra quand on ira au Canada. Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr.

  • Speaker #0

    C'est pour ça qu'en fait, là, on vous parle de ça, mais ça se trouve, on ne va pas le faire. Ça se trouve, on va le faire. Ça se trouve, on va le faire moins longtemps. Ça se trouve, on va juste repartir. Enfin, voilà.

  • Speaker #1

    On fera une update. Oui,

  • Speaker #0

    on fera une update. Parce que le podcast va continuer, qu'on aille au Canada ou pas.

  • Speaker #1

    Évidemment, tu crois que le matos que j'ai payé... 3000 points. Je l'ai pas payé ce montant-là, et alors, peut-être que si.

  • Speaker #0

    Ça vous fait quoi ? Il a dépensé pour Beyoncé aussi ? Donc vous allez faire quoi ? Tu vas faire quoi ? Il sait très bien de qui je parle.

  • Speaker #1

    Je suis responsable, d'accord ? Et du coup, en gros, c'est horrible parce que ça fait très podcast de la vengeance, alors que c'est pas du tout la délai du truc.

  • Speaker #0

    Non, je rigole.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Ils ne compteront pas,

  • Speaker #1

    de toute façon. Oui,

  • Speaker #0

    c'est bon. Qu'ils entendent bien ce qu'on a à leur dire. Parce que moi, j'aimerais bien lui dire, mais je le ferais pas parce qu'elle mérite pas mon énergie. Et mon pain. Mais si elle veut écouter, qu'elle écoute bien.

  • Speaker #1

    Je partage. Mais oui, partez. Ne partez pas. Choisissez. Méditez.

  • Speaker #0

    Non, mais dites-vous que si vous voulez essayer, essayez. Pesez quand même le pour et le contre. Parce qu'il faut pas dire au revoir à des choses trop importantes. Il faut pas... Il faut pas que ça vous handicap dans votre vie. Mais si vous avez l'impression... que vous avez plus à gagner en essayant et que vous avez juste peur parce que la peur de l'inconnu va partir. Parce que vraiment vous avez plus à y gagner et moi je sens vraiment que j'ai plus à y gagner. Encore une fois c'est à confirmer mais...

  • Speaker #1

    Il y avait un truc que tu disais tout à l'heure c'était assez intéressant, c'était ton regard sur tes potes tu disais que Colombe, Lola et moi...

  • Speaker #0

    Pour moi c'est les gens qui doivent partir. Et c'est les gens que je vois en gros que ce soit Lola, Colombe ou toi surtout, alors là j'ai surtout parlé de Colombe et Lola du coup ça va être assez perso, j'essaie de pas trop rentrer dans les détails mais c'est des deux personnes qui sont très très chères à mon coeur que je connais très très bien et moi je suis assez clairvoyante sur les gens donc voilà, vraiment et c'est des gens qui parlent, c'est même pas moi qui le dis seulement c'est que c'est des gens qui parlent depuis longtemps de partir vivre ailleurs parce qu'elles en ont besoin et elles sont retenues par des choses, bah pour les deux c'est le professionnel Et c'est aussi la peur de l'inconnu, de partir, qu'est-ce que je vais faire ensuite ? Et puis machin, et c'est des trucs qui leur passent dans la tête mais qui repartent aussitôt. Et puis Lola surtout qui veut partir au Canada depuis le collège, elle m'en parle. Donc voilà, ça fait genre 15 ans bientôt. Lola,

  • Speaker #1

    elle était invitée du coup au podcast Voyage au voyage. Et c'est vrai que quand on parlait de Montréal, effectivement, elle avait les yeux.

  • Speaker #0

    Mais vraiment, à la base, elle a hésité entre faire du tourisme et partir au Canada. Même quand elle parlait de l'Afrique du Sud, elle a hésité entre le Canada et l'Afrique du Sud. C'est vrai. Juste le Canada, c'est trop cher. et puis elle voulait apprendre l'anglais Toronto il parle anglais ? oui et juste ça fait longtemps que moi je suis en mode mais je ne comprends pas pourquoi elle part je comprends mais pour moi elle devrait partir parce que ça va juste ouvrir les chakras de leur gueule mais un truc de baiser mais vraiment parce que là par exemple c'est une pote elle est partie à Strasbourg se ressourcer pendant 3 mois et je suis en mode mais c'est pas à Strasbourg que tu dois aller Marbelle où elle avait envie d'aller Merci. Mais pour moi, il faut qu'elle parte bien plus loin. Colombe, c'est pareil. Il faut qu'elle parte de Paris. Il faut qu'elle parte, qu'elle aille se ressourcer dans la nature, qu'elle aille ailleurs, tu vois. Et pour moi, toi, c'est pareil. T'arrêtes pas d'en parler. Et en vrai, tu tournes en rond ici. Un coup, t'es au genre d'inclimatation. Un coup, t'es à Calotte. Un coup, t'es au chômage, t'es au marché. C'est vrai. Un coup, t'es machin. C'est vrai. Alors que tu sais ce que tu veux faire en vrai.

  • Speaker #1

    tu sais très bien ce que tu veux faire ça me fait peur de le dire en fait ça me fait peur de le concrétiser gros sujet c'est le sujet du podcast concrétiser

  • Speaker #0

    les peurs qu'on a alors qu'on est jeune et que c'est maintenant qu'il faut qu'on fasse et que d'en dix ans on va le regretter.

  • Speaker #1

    Et puis surtout qu'on n'a aucune réponse.

  • Speaker #0

    Bah c'est ça. Et parce qu'on n'y va pas. Essayez, voilà.

  • Speaker #1

    Bah oui, c'est ça. Et vous savez quoi ? Il y a même un truc qui me retenait encore plus, c'est quand j'ai lancé le podcast, en fait, je me suis dit « Putain, mais comment je vais faire ? » Alors que ? Mais oui, non mais c'est évident. Non mais c'est juste que...

  • Speaker #0

    C'est des peurs que tu crées pour te trouver des excuses. Je dis ça pour toi, mais je dis ça pour moi. Oui, oui,

  • Speaker #1

    bien sûr.

  • Speaker #0

    C'est des peurs qu'on se crée pour se trouver une excuse de ne pas y aller parce que ça nous fait peur. Oui. En vrai. En vrai, on n'a aucune raison de ne pas y aller. C'est maintenant qu'il faut y aller. Oui,

  • Speaker #1

    et puis, je ne vais même pas te mentir, en vrai, être en couple, c'est une raison qui est...

  • Speaker #0

    Qui est valable.

  • Speaker #1

    Qui est valable.

  • Speaker #0

    Mais comme on disait tout à l'heure...

  • Speaker #1

    Tu as vraiment envie de te barrer. Et surtout, quand tu en parles depuis que tu es gamin. C'est ça. Parce qu'en plus, dans mon contexte à moi personnel, ma famille, mes parents, ont toujours regretté de ne pas être partie avec mon clément-tente.

  • Speaker #0

    Tu vois, tu as un exemple, toi, en plus.

  • Speaker #1

    Du coup c'est ça qui me stresse aussi C'est que du coup je me dis putain j'ai pas envie d'être comme eux Et qui me écoutent

  • Speaker #0

    et dire à mes enfants à 50 pieds tu te rends compte j'avais l'occasion de partir et je suis pas allé c'était maintenant je sais que moi j'ai beaucoup je parle beaucoup de moi je suis désolée mais c'est l'inconspection quoi mais c'est dans le sens moi je sais que j'ai beaucoup cette angoisse de le temps il passe et il y a peut-être des choses que tu vas pas vivre Mais je parle pas d'expérience sociale parce que ça j'en vis beaucoup vu que je suis très sociable. Je parle vraiment de voir le monde et voir des choses différentes. Et moi je sais que j'ai énormément envie de voyager, chose que mes parents n'ont jamais eue par exemple. Donc c'est vraiment un truc personnel. Et j'ai énormément cette envie de voyager, on le disait de toute façon dans le podcast du voyage. Et de voir d'autres cultures, de voir d'autres manières de vivre. Bon là c'est pas très différent, mais c'est dans le sens surtout, j'ai envie de me prouver à moi-même aussi. que je peux partir et que je peux faire des choses que je suis pas juste bonne à rester chez moi et à merde qu'est-ce que je vais faire de ma vie tu vois qu'il y a ce truc de je suis capable de partir comme ça parce que j'en ai envie et que c'est maintenant que j'ai l'occasion de le faire, c'est maintenant que je peux le faire bon je me perds un peu dans mes idées là mais enfin voilà ce que je voulais dire c'était il y a ce truc de l'âge en mode là j'y passe j'ai 25 ans, bon c'est très jeune hein mais c'est quand même plus vieux que 18 ans et j'ai ce truc de me dire mais t'es tellement jeune et mets-toi à ta place à 50 ans ou deux ans de ta vie à 25 ans. ça sera rien mais vraiment rien alors que potentiellement ça va changer ta vie ça sera rien à sacrifier si jamais ça marche pas oui par contre si ça marche t'auras potentiellement changé ta vie même si ça marche pas je pense que tu enfin tu prends quand même grave de l'XP bah de fou de fou t'as été dans un autre pays t'as dû t'adapter à un autre pays ouais ouais ouais moi je suis jamais sortie du continent je suis allée au Canary le plus loin tu vois je suis sortie du continent mais bon ça y est il y a une sensation avec le décalage horaire qui est assez fou ouais en plus t'as

  • Speaker #1

    vraiment une sensation d'être coupé de ta terre natale.

  • Speaker #0

    Oui, oui. mais oui, du coup.

  • Speaker #1

    C'était impressionnant. C'est très impressionnant. Je pense que c'est mon souvenir le plus présent dans mon crâne. C'est juste quand je me baladais, quand je voyais que tu ne reçois pas de motifs.

  • Speaker #0

    C'est ça, oui. Parce qu'elle dort quand toi tu vis.

  • Speaker #1

    C'est dingue. On partage 3-4 heures, voire même 5 heures. Dans une journée typique, c'est fou. Tu es complètement coupé de ta réalité. Si vous entendez des petits bruits, c'est ma chienne.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas moi.

  • Speaker #1

    Je parle vraiment de mon animal de compagnie. Qui dort parce qu'elle a trop chaud, pauvre bête.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'il fait 30 degrés, en fait.

  • Speaker #1

    C'est assez insupportable. En plus, je suis en plein soleil, je suis en train de couler là. Je ne vous raconte pas. Mais oui, ce qui est assez impressionnant, c'est qu'aussi, comme je disais dans notre entourage, on est neuf heures perdues. On n'est plus en couple. Je ne sais pas si ça joue sur notre... Je pense qu'il y a quand même un truc de restart.

  • Speaker #0

    Assume-moi, ça joue.

  • Speaker #1

    Oui. en vrai moi aussi alors qu'elle est revenue que 3 mois mais il y a un truc de restart et de manière commune on n'a jamais été aussi proche et on ne s'est jamais autant compris en sachant qu'il y avait entre 2 semaines et un mois de décalage entre chaque personne donc à peine tu avais quelqu'un qui commençait à être remis tu avais l'autre personne qui disait c'est à mon tour mais

  • Speaker #0

    tu sais qu'en vrai c'est beaucoup mon accident beaucoup mon accident parce que pour rappel elle a eu l'éclatement croisé Oui. C'est un accident de merde, mais pour autant, ça m'a bloqué dans ma situation perso, dans ma situation professionnelle. Et je me rappelle très bien de Camille, à l'époque. Camille, pas notre Camille, je ne sais pas si on peut dire le nom de sa mère. Oui, oui. Qui me disait, mais Laura, c'est forcément arrivé pour une raison. Et moi, ça me saoulait quand elle me disait ça, parce que j'étais en mode, mais ça y est, qu'est-ce que tu veux que ça change dans ma vie ? Je me suis cassé les couilles de me blesser. Et peut-être qu'au final, c'est vraiment arrivé pour une raison. Enfin, ce n'est pas arrivé pour une raison, mais ça aura débloqué quelque chose. ça Je suis en mode ça m'a tellement encore plus perdue dans ma vie, enfin je n'étais pas perdue avant mais je commençais un peu à dériver quand même, que du coup ça m'a vraiment fait un truc en mode là t'es vraiment perdue, t'es vraiment réduite, enfin réduite c'est pas des... voilà c'est juste que je ne suis plus dans le cinéma du coup depuis quelques temps, en tout cas pour gagner ma vie.

  • Speaker #1

    C'est un réseau très instable, c'est-à-dire que dès qu'on part, on va dire que la moyenne c'est 6 mois max.

  • Speaker #0

    Ouais vraiment. Vraiment. Même moins. Moi je suis partie 4 mois. Après j'ai déjà perdu un peu avant des contacts.

  • Speaker #1

    Et je ne dis pas que t'es oubliée mais un peu, quand même.

  • Speaker #0

    Oui, un peu aussi.

  • Speaker #1

    Il faut se battre,

  • Speaker #0

    en fait. C'est ça. J'aurais pu revenir, mais j'ai décidé que je ne voulais pas le faire parce que je voulais aller vers la prod. Et du coup, au final, le fait est que je me perds juste complètement. Mais c'est dans ce milieu-là que je veux évoluer coûte que coûte. Donc, autant le faire au Canada. Oui. Ou ailleurs. Ou ailleurs, on ne sait pas, on va voir. Oui, oui. Et bref, le fait d'avoir ce truc dans ma vie vraiment drastique qui fait que je suis bloquée chez moi pendant plusieurs temps et tout. Ça m'a fait pas mal réfléchir sur beaucoup de choses et surtout ça m'a fait me perdre, mais peut-être pour mieux me retrouver. Et je cherche la solution en fait. Je sais que moi ça fait plusieurs temps que je suis vraiment en mode, allez on va dire un an, où je suis un peu perdue et où je suis en mode je cherche la solution. Est-ce que la solution c'est ça ? On verra.

  • Speaker #1

    On verra. Déjà par ton vacances encore une fois. On s'en va d'un peu. On dirait qu'on a obtenu le tirage au sort. Oui c'est ça,

  • Speaker #0

    parce qu'il y a aussi ça, ça se trouve, on ne va pas être tiré. On peut essayer des années durant.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. C'est moins tiré. Bien sûr. Mais oui, du coup, il y a un truc en ce moment, et je pense que c'est pareil pour vous, chers auditeurs, enfin en tout cas j'imagine, parce que dans tous mes autres groupes de potes qui ne sont pas du tout en lien avec les neufs qui se sont fait larguer ou qui ont quitté, en fait... Il y a un renouveau. Cette année 2025, je ne capte pas ce qui se passe. Déjà, le temps est complètement dilaté. On est passé du mois de janvier au mois de juillet. La corde est ouverte.

  • Speaker #0

    Et en même temps, on a quand même vécu beaucoup de choses. C'est fou.

  • Speaker #1

    C'est peut-être pour ça que c'est passé vite. C'est très probable. Plus tu as de trucs à faire et plus ça passe vite.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    Plus tu as de trucs dans la tête. Mais effectivement, on est à plus de la moitié de l'année.

  • Speaker #0

    Oui, c'est terrifiant. Presque mai-juillet.

  • Speaker #1

    Dans un mois et demi, on est au mois de septembre.

  • Speaker #0

    Oui, allez, c'est bon.

  • Speaker #1

    Stop ! Prise d'angoisse. Et du coup, il y a genre un truc du temps qui passe vite. Et en même temps, il y a Valou, mon meilleur pote, qui a une théorie. Et puis il dit aussi, comme on vous l'a dit, le temps passera plus vite,

  • Speaker #0

    quoi qu'il en soit. Oui, ça, c'est scientifique en plus.

  • Speaker #1

    Ah bah super.

  • Speaker #0

    Mais ce n'est pas le temps passe plus vite, c'est l'emmaganisation des informations dans le cerveau. Et en gros, plus tu es vieux, moins tu vis de choses nouvelles. Et du coup, le temps passe plus vite. Donc plus tu vis des choses nouvelles, moins le temps passe vite. Ouais voilà, donc on a aussi, pardon c'est mon téléphone.

  • Speaker #1

    T'inquiète, je t'en prie.

  • Speaker #0

    Que je mette en mode avion, voilà. Plus on va vivre des choses nouvelles aussi, plus on va avoir l'impression que le temps passe lentement. Enfin tu vois, on aura l'impression de faire des sauts dans le temps, mais en regardant en arrière, on va quand même être en mode, putain tout ce qu'on a vécu entre temps, tu vois c'est ouf, moi je sais qu'entre janvier et là, j'ai quand même vécu beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    Tu sais que je dis toujours un truc à vous, à mes meilleurs amis, je leur dis imaginez déjà les anecdotes qu'on a racontées à nos gosses.

  • Speaker #0

    Ouais c'est ça.

  • Speaker #1

    on est déjà rempli beaucoup de choses à raconter Parce que c'est vrai qu'on a quand même bien vécu déjà.

  • Speaker #0

    On n'a pas vécu la moitié de ce qu'on a à vivre. Non. Dites-le à toi.

  • Speaker #1

    En mode, il va falloir écrire des livres. En fait, ce n'est pas possible. C'est fou. Mais oui.

  • Speaker #0

    Et ça, ça rassure, je trouve aussi. C'est-à-dire qu'on n'est pas à la moitié de tout ce qu'on va raconter.

  • Speaker #1

    Complètement. Et donc là, ce qui est cool, c'est qu'on est dans un truc un peu de renouveau. Mais en même temps, on n'a jamais été aussi paumé.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est pas là que les meilleures décisions se prennent aussi ?

  • Speaker #1

    Je sais pas

  • Speaker #0

    Franchement moi je pense que si Je pense que ça dépend, je pense qu'il n'y a pas de règles Je pense que nous, on se dit ça parce que là, on a envie de prendre une décision de ouf et qu'on est paumé. Mais je pense qu'il y a des gens, ils prennent des décisions de ouf et ça marche. En fait, je pense que c'est que du hasard, tu vois. Moi, je crois pas, je crois de moins en moins à tout ce qui est signes, etc. Et je pense que je me base juste sur le côté de j'ai envie d'essayer.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui.

  • Speaker #0

    Et ça se trouve, ça va pas marcher. Ça se trouve, on va vivre un truc horrible là-bas. ça se trouve on va se rendre compte qu'on aime pas trop Montréal on a envie de rentrer au bout de 6 mois ou ça se trouve on meurt là-bas Oui, voilà, on va mourir ici aussi.

  • Speaker #1

    Oui, mais moi je suis beaucoup plus tragique, tu me connais, je connais la cab.

  • Speaker #0

    On va dans l'avion pour y aller.

  • Speaker #1

    Arrête, alors ça par contre... Non,

  • Speaker #0

    par contre c'est peur, ouais.

  • Speaker #1

    Moi je veux toucher le sol avant quand même.

  • Speaker #0

    Dans l'avion pour revenir alors.

  • Speaker #1

    Ah bah oui, allez-là avec en plaisir. On saura plus ce que l'avenir français nous réservera à ce moment-là.

  • Speaker #0

    Non, non, non, mais on ne va pas mourir, on n'est pas parti pour ça.

  • Speaker #1

    Mais ouais, du coup ça...

  • Speaker #0

    On a moins de chances de mourir là-bas qu'ici. Oh ? Bah...

  • Speaker #1

    L'hiver est rude.

  • Speaker #0

    En étant LGBT et moins une femme, tu crois qu'on a plus de chances de mourir là-bas qu'ici ?

  • Speaker #1

    En vrai, je... Écoute, j'ai pas de stats,

  • Speaker #0

    là. Mon assistant est en perte. Même mon père, il m'a dit, je suis rassurée que t'es là-bas et pas ailleurs. Voilà ! Il sait très bien...

  • Speaker #1

    Femme homosexuelle.

  • Speaker #0

    Ah c'est mieux. On l'a dit avec d'autres termes, c'était plus marrant. C'est deux lettres, vous les connaissez. C'est un P et puis après c'est un D. Bon ça y est, on va m'hyper ça non plus.

  • Speaker #1

    Non, merde. Oui, oui, vraiment. Écoutez, on vous a partagé du coup ça et on s'était dit que ça aurait été intéressant de vous partager ça.

  • Speaker #0

    Et savoir ce que vous en pensez. Et même, parce qu'il y a beaucoup de nos amis qui écoutent ça, mais venez en privé nous parler de ce que vous avez pensé, tu vois. Même moi, même toi, parce que tu vois, le podcast c'est un peu lointain, mais c'est aussi pour faire réagir nos amis, en parler avec eux, mais en face-to-face et en privé, tu vois. Je sais que si Lola, elle écoute ça, bon, je vais en parler avec elle en face-to-face bien avant que ça sorte. Mais voilà, n'hésitez pas à réagir et dire, vous allez droit dans le mur, on ira quand même dans le mur, mais on le saura au moins.

  • Speaker #1

    Vous allez droit dans le mur, salopards.

  • Speaker #0

    C'est une très bonne idée, je vous suis au Québec.

  • Speaker #1

    Ah bah, n'hésitez pas à venir avec nous, nos potes, il était une fois... mes potes on approche d'un an du podcast ouais bah crois moi c'est littéralement qu'on part au Québec c'est vrai et on vous prépare une petite surprise pour le mois de novembre ah oui c'est vrai grosse surprise cette saison 2 démarre à ce moment-là je sais pas quoi rajouter de plus ma belle en vrai bah est-ce que t'as C'est ma chaîne qui ronfle.

  • Speaker #0

    Ah ok, mais j'ai cru qu'il y avait... Ah non, c'est compliqué.

  • Speaker #1

    J'ai fait tomber un truc.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, tu n'as rien d'autre à dire ?

  • Speaker #1

    Je ne vois pas ce que je pourrais rajouter. On est parti voir Fosters of People.

  • Speaker #0

    Oui. Ah là, tu veux vraiment qu'on raconte nos vies, d'accord. Ben voilà. Oui, Fosters of People, qui nous a regardés droit dans les yeux en se foutant bien notre gueule plusieurs fois.

  • Speaker #1

    Avec Mathéo, d'ailleurs, son face-à-face est déjà sorti, je pense, à ce moment-là. Donc ça s'est très bien passé et comme on en a discuté avec Mathéo, c'était incroyable. Évidemment, c'était génial. On était au premier rang. Voilà,

  • Speaker #0

    on était collés à la première.

  • Speaker #1

    Non, on l'a enregistré avant. On l'a enregistré il y a tellement longtemps. Il sort au Metzepton.

  • Speaker #0

    Comme plein d'autres.

  • Speaker #1

    Oui. Trop d'avance ici.

  • Speaker #0

    Tu as fait une pause de trois mois là aussi. Oui,

  • Speaker #1

    mais j'ai fait une pause de trois mois à cause de qui ? C'est pas à cause de ma rupture peut-être ? Parce que je ne savais pas comment me remettre ? Eh bien oui, c'est ça, chers auditeurs. C'est pour ça qu'il y a eu une pause.

  • Speaker #0

    En plus, je t'avais dit, mets-toi à fond là-dessus. Ça va t'aider. mais bon c'est pour pas chacun je l'ai pas du tout fait bien sûr oui non mais ça marche pas pour toi mais on est revenu en flic ouais Elle est prête pour décoller.

  • Speaker #1

    On va prendre l'avion en direction du Québec. Ça fait 45 minutes, 46. En vrai, ça peut être un épisode très court.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est bien.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas beaucoup de montage, j'ai l'impression.

  • Speaker #1

    Il y a énormément de montage, mais ce n'est pas grave. Écoutez, c'était un épisode assez court. On a décidé d'enregistrer parce qu'on avait une envie soudaine de le faire. C'est intéressant.

  • Speaker #0

    On doit se confier, avoir vos avis, savoir qu'on n'est pas seul.

  • Speaker #1

    Exactement, donc on espère que ça vous a plu Et bien sûr nous vous embrassons Et j'ai quand même oublié de faire un truc J'ai quand même oublié de dire un truc Par contre il y a une crise du logement Au Québec Affaire à suivre On vous dira ce qu'il en est Je vais demander à le CHGPT comment on vivait là-bas À notre assistant personnel Nous vous laissons Chers amis On a un générique de fin maintenant Ma belle Belle gosse A plus tard !

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Description

Animé par Nicolas, Face à Face avec Laura où nous discutions de l'envie de voyager et de faire notre vie à l’étranger.


Insta :

@nicopse

@laura.tbx


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonsoir Brigitte Fontaine.

  • Speaker #1

    Alors, je vais me mettre le cadre à moi. on va le faire muet écoutez vous buvez un peu trop peut-être Nicolas non et alors ça peut bien écouter le persman n'est pas là tu te rends compte c'est une plaisanterie ça allez tournons il est con celui-là aussi ah coucou coucou comment ils vont mais ils vont super bien et vous-même ça va super merci Disclaimer tout le monde on vous écoute aujourd'hui je vois Laura Du coup, Laura est dans cet épisode. Bonjour.

  • Speaker #0

    Bonjour. Enchantée.

  • Speaker #1

    Ravi de vous voir, l'aubergiste.

  • Speaker #0

    Également. On n'est pas dans mon auberge. Non. On est dans la vôtre.

  • Speaker #1

    On est dans mon auberge, oui. En gros, on avait enregistré avec Laura face à face il y a... T'as l'époque.

  • Speaker #0

    C'était en fait j'en étais. Il y a six mois au moins, oui.

  • Speaker #1

    C'est au mois de février ?

  • Speaker #0

    Peut-être. J'étais malade comme un chien,

  • Speaker #1

    je me souviens. Le même.

  • Speaker #0

    Tout le principe de pourquoi on ne le diffusera pas finalement.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Il n'y a que des glaires. Plus de glaires.

  • Speaker #1

    C'est que j'essaie de le monter, en fait j'ai pas réussi Et il s'avère qu'aujourd'hui on se faisait une journée pépouze est en train de regarder Luche, le youtubeur que je recommande d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Très drôle, il m'a fait découvrir,

  • Speaker #1

    très drôle. À la planète entière. Je vous recommande de regarder Luche sur Youtube. Et j'ai dit à Laura, mais venez juste, madame l'aubergiste, venez, on enregistre un épisode.

  • Speaker #0

    Avec plaisir, voilà ce que j'ai répondu.

  • Speaker #1

    Il se passe quelque chose dans notre vie avec Laura dont on aimerait discuter.

  • Speaker #0

    En vrai, c'est un coming out parce que moi j'en ai parlé à personne.

  • Speaker #1

    Oh mon dieu, mais enfin, tu sais que je pense qu'il va pas sortir un moment à l'épisode. Ça se trouve, on sera au Québec à ce moment-là. Attention, spoiler. Spoiler Si vous vous souvenez des anciens épisodes Moi je suis parti au Québec Il y a un an Au mois de juillet Jusque là nous sommes au mois de juillet C'était au mois d'octobre 2024 Donc je suis parti 20 jours solo J'ai fait un solo trip Et j'invite les auditeurs qui nous écoutent Que sur cet épisode à écouter celui qui s'appelle Voyage Voyage Parce qu'on parle de ça Justement avec Lola et Camille Merci. En gros, là, je repars avec Julie, qui était aussi une invité du podcast, qui est venue deux fois. Je pars avec Julie au Québec du... Je me souviens plus.

  • Speaker #0

    Octobre au 5 novembre.

  • Speaker #1

    C'est ça, du 12 octobre au 5 novembre. Hier, je vois Laura également, parce qu'on ne se quitte pas, en fait. On est comme ça. Et je lui dis, mais venez avec nous.

  • Speaker #0

    Et moi j'ai dit, laisse-moi réfléchir,

  • Speaker #1

    oui. Voilà, alors en vrai...

  • Speaker #0

    Non, en vrai ça a pris un peu plus... Le doute était présent parce qu'en fait... Je raconte toute ma vie ou...

  • Speaker #1

    Bah allez-y, faites-le.

  • Speaker #0

    Moi je suis un peu perdue dans ma vie en ce moment, je vous le dis chers auditeurs.

  • Speaker #1

    Mais moi de même.

  • Speaker #0

    Mais tout le monde j'ai l'impression en ce moment c'est un peu... Bon bref, parce que j'aime toujours autant le cinéma, mais j'avais envie de bifurquer et de passer de la technique à la production. Et du coup j'étais partie en mode je vais faire une alternance en production. à l'écart. Sauf que je m'y suis prise un peu tard, ce qui fait que pour l'instant je ne trouve pas d'alternance et dans tous les cas en ce moment je sens dans ma vie que j'ai besoin un peu de changer d'air et de vraiment prendre une bifurcation totale et d'un changement drastique.

  • Speaker #1

    Exactement. Et il s'avère que tous les deux en plus, nous n'avons plus rien qui nous retient sur le territoire français. Plus de choses. Voilà, exactement. Puis-je rentrer dans les détails ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Nous avons tous les deux perdu nos compagnons compagnons.

  • Speaker #0

    Ah oui, je ne pensais même pas à ça. Mais oui, effectivement, on s'est fait quitter comme des grosses merdes. On se vend merdes les deux quitteurs. On se chie à la gueule.

  • Speaker #1

    Doucement, doucement.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas peur de le dire. Tu bipras ta envie. Ok.

  • Speaker #1

    Et voilà. Donc en fait, moi, j'avais déjà une envie, du coup, comme je disais dans le podcast Voyage Voyage de Desert Less, de partir faire un PVT là-bas. Donc un PVT, c'est un permis vacances-travail, ce qui nous permet de partir pendant deux ans au maximum et de pouvoir travailler là-bas. C'est un visa, un permis qui se fait sur tirage au sort. Donc on a regardé avec Laura et on s'est dit le prochain tirage au sort c'est quand même au mois de décembre.

  • Speaker #0

    Déjà on s'est éloigné du sujet qui est à la base que du coup j'ai dû dire au revoir à mon alternance pour venir en voyage avec toi et pour déjà tester. C'est juste pour finir le contexte que les gens pourraient se mieux.

  • Speaker #1

    Tu as raison.

  • Speaker #0

    C'est pas pour raconter ma vie simplement même si elle est hyper intéressante.

  • Speaker #1

    Saloparde !

  • Speaker #0

    Et que du coup, j'ai vraiment mis un an de ma vie que j'avais prévu de côté, sachant que c'est un an, et t'es pas sûr, parce que c'est pas sûr que je trouve une alternance au final, pour partir avec lui, voir à quoi ressemble le Canada, parce que je n'y ai jamais été. Et potentiellement, si j'aime autant que lui, faire un PVT et partir deux ans là-bas, sachant que l'industrie du cinéma là-bas est très présente. Donc, il y a du travail. Elle est même peut-être plus accessible pour nous que l'industrie en France.

  • Speaker #1

    En sachant que j'ai déjà des contacts. T'as déjà des contacts.

  • Speaker #0

    Moi, je connais personne.

  • Speaker #1

    Je passe là-bas, mais bon, voilà. moi je leur dis Écoutez, il y a l'aubergiste de « Il était une fois mes potes » qui veut venir travailler sur notre plateau.

  • Speaker #0

    À mon avis, ils vont sauter sur l'occasion.

  • Speaker #1

    Vous l'apprenez bien sûr. Et voilà donc en gros le sujet du podcast aujourd'hui du face à face avec Laura ça va être pourquoi on a cette envie de fuir fuir c'est pas fuir c'est changer de cadre pour moi changer le cadre moi j'ai un peu envie de fuir quand même d'accord mais c'est pas bien moi j'ai pas envie de le voir comme ça parce que pour moi c'est pas ça pour moi je fuis pas pour moi j'ai plutôt je vais chercher quelque chose que

  • Speaker #0

    j'ai l'impression de ne plus trouver ici actuellement je ne sais pas si c'est au Canada que je peux le trouver et ça me donne très envie en plus de partir avec un de mes meilleurs amis ça peut être trop bien même s'il ne faut pas se dire qu'on dépend l'un de l'autre et qu'on va quand même faire nos vies par ensemble mais voilà c'est pour nos vies à nous alors moi j'explique là on

  • Speaker #1

    va là-bas ensemble, on fait juste la colocation et basta le reste de ta vie je m'en branle dès que tu sors de l'appart je veux plus rien savoir mais non mais dans le sens

  • Speaker #0

    pas avoir l'impression de dépendre de l'autre personne. Et moi, je sais que si toi, tu veux plus faire un PVT et que moi, je veux en faire un, je vais quand même le faire, tu vois. Et inversement.

  • Speaker #1

    Ah bien si, évidemment.

  • Speaker #0

    Donc voilà.

  • Speaker #1

    Ça serait même peut-être une motivation pour l'autre, au final, de le faire.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire ?

  • Speaker #1

    Vous ne comprenez pas ma prophétie que je suis en train de vous vecuillir.

  • Speaker #0

    C'est que,

  • Speaker #1

    par exemple, si moi, au final, je ne vais plus en faire et que toi, t'en fais un ou vice-versa, et que l'un ou deux part et fait « Ah, en fait, t'as vraiment raté le train, t'aurais dû venir quand même.

  • Speaker #0

    Ah oui,

  • Speaker #1

    bah peut-être qu'on va venir quand même. T'as compris quoi.

  • Speaker #0

    Bah parce que c'est quand même, et c'est ça aussi je pense qu'il est intéressant de parler dans cet épisode-là, c'est que c'est un énorme changement dans nos vies. Oui. Même si ça n'en a pas l'air comme ça, parce qu'il y a plein de gens qui le font. En tout cas pour moi et où j'en suis dans ma vie actuellement, et je pense que pour toi aussi, même si ça fait beaucoup plus longtemps que t'as envie que moi, parce que moi ça fait vraiment 24 heures. Bah c'est un énorme changement et je ne m'étais pas imaginé ça. encore 48 heures en arrière, je ne m'étais jamais imaginé partir au Canada, parce que c'est pas un pays en fait c'est un pays que je connais pas Et du coup je t'ai pas attiré particulièrement par ce pays, et c'est pour ça que je vivais aussi pendant trois semaines pour voir si ça m'intéresse vraiment. Monsieur,

  • Speaker #1

    qu'est-ce qu'on va dire ?

  • Speaker #0

    Déjà, toi, peut-être ton attirance pour ce pays ?

  • Speaker #1

    Il y a une forte possibilité que je me répète quand je parle de ce pays et notamment de la ville de Montréal, parce qu'en fait on parle surtout du Québec, parce qu'en dehors du Québec, moi je n'y suis jamais allé. Donc la partie anglaise. Moi ce qui m'attire en fait c'est les gens, déjà ils sont super cool. C'est vraiment un mélange d'Europe... Et des États-Unis, j'ai l'impression qu'ils prennent un peu le meilleur des deux et qu'ils en font un mélange. Après, il y a forcément des trucs qui ne vont pas nous plaire, je pense.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    mais... Oui, moi, ce qui m'attire, c'est aussi ce sentiment de liberté que tu as sur place. Après, moi, je suis allé en vacances, donc ça se trouve, je vais être...

  • Speaker #0

    Après, de toute façon, tu ne vas jamais avoir le même ressenti qu'en étant en vacances, parce que tu auras les contraintes de la vie quotidienne, c'est-à-dire travailler, payer ton loyer, machin. Je pense que tu n'as pas en vacances. Pas avoir le choix.

  • Speaker #1

    Oui, je m'en souviens.

  • Speaker #0

    Mais moi, je pense que ce qui est attirant, c'est plus le côté de changer d'air, aller dans un endroit où la culture est quand même assez différente, mais reste assez proche de la nôtre. Oui,

  • Speaker #1

    il y a vraiment...

  • Speaker #0

    Un juste milieu, mais quand même pas si loin de notre culture. Puis ça parle français. Et ça, c'est quand même un gros point.

  • Speaker #1

    Avec un petit accent qui est plutôt sympathique. On ne va pas se mentir.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas faire. C'est-à-dire que,

  • Speaker #1

    par exemple, on est en train de faire une petite émission directement sur Internet. Bon, là, je le fais moins ou moins bien, mais voilà, en gros. et puis c'est hyper friendly quoi le pays ?

  • Speaker #0

    bah oui ou l'accent ? Les deux ?

  • Speaker #1

    Et c'est LGBTQIA+. Ah voilà,

  • Speaker #0

    c'est que même en termes d'être une femme, je pense qu'on est encore plus safe là-bas qu'en France. Bien sûr. Genre à Paris, voilà. Et même si on est quand même très safe en France, là-bas c'est très LGBT friendly, femme friendly.

  • Speaker #1

    Oui, oui. C'est très cool. Alors je trouve qu'ils ont un peu la mentalité de l'Europe du Nord dans la direction artistique des gens. Ouais, oui. Les

  • Speaker #0

    Pays-Bas, tout ça.

  • Speaker #1

    Après, nous, on a quand même un privilège d'être blanc, donc forcément...

  • Speaker #0

    Ah bah ça, c'est sûr qu'on ne nous l'enlèvera jamais, peu importe le pays.

  • Speaker #1

    On sera peut-être moins assujettis à avoir des problèmes. J'en sais rien. On est quand même en Amérique du Nord. Oui,

  • Speaker #0

    oui. Ça reste un pays raciste, je pense. Enfin, une zone géographique raciste, en tout cas, elle n'est pas moins raciste qu'en France,

  • Speaker #1

    je pense. Non, de toute façon, pour moi... De toute façon, ils sont partout.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?

  • Speaker #1

    Il est raciste. Oui, voilà. Donc, en fait, je suis même sûr qu'en Islande, t'en trouves alors que...

  • Speaker #0

    Oui, oui. Ah bah, c'est sûr.

  • Speaker #1

    Anyway. Et le truc, c'est que je suis un peu dans un flou en ce moment.

  • Speaker #0

    Pareil, oui.

  • Speaker #1

    Surtout depuis le mois de février. On se demande pourquoi. Voilà. Et donc, en gros, j'ai quitté mon taf le 31 janvier 2025. Après, j'ai ma rupture au mois de février 2015.

  • Speaker #0

    Quinze jours après,

  • Speaker #1

    vraiment ? Oui, 17 jours, pour être précis. Je sais compter sur tout ça. Du coup, ce qui s'est passé, c'est que j'étais dans un truc de... Qu'est-ce que je fais ? J'étais dans le flou et j'avais pété un câble. J'avais dit à Laura et à d'autres potes à moi, dont Julie, je pars maintenant. Ils m'ont tous dit, mais tu es fou, allié.

  • Speaker #0

    Ne pars pas tout de suite.

  • Speaker #1

    Parce que là, je partais littéralement pour que tu aies un problème.

  • Speaker #0

    C'est pas...

  • Speaker #1

    qui pour moi du coup n'est pas la bonne solution car comme a dit comme m'a dit Laura, c'est-à-dire que tu pars le problème n'est plus là quand tu pars, mais quand tu reviens, il va falloir que tu le règles en quelque sorte.

  • Speaker #0

    Donc autant le régler avant, passer par les moments durs avant, et tu pars en te disant que tu n'as pas fui. Et surtout, pour moi, ce que je trouvais, c'est que si tu pars pour fuir un problème, la ville que tu as fui, elle va être associée à ce problème. Et du coup, tu n'auras plus envie de revenir, mais pas pour les bonnes raisons. Alors que là, tu es en mode, OK, Paris, il n'y a pas de soucis, c'est là que je me suis fait quitter, mais c'est aussi là que tu as vécu plein d'autres choses. Et quand tu seras à Montréal, la question de revenir ne se posera pas par rapport à ça. Et ça c'est une bonne chose, ça se passera juste, est-ce que tu préfères vivre à Paris ou à Montréal, mais pas, ah bah je me suis fait quitter là-bas donc...

  • Speaker #1

    D'ailleurs je te refais, parce que j'étais en couple quand je suis parti la première fois tout seul, je te refais, tu es tout seul, parce que sinon... Ah oui,

  • Speaker #0

    oui, de fou,

  • Speaker #1

    de fou. Ah ouais, vraiment, je vous raconte pas, vraiment, le troisième maïs...

  • Speaker #0

    Bah non, mais tu aurais réapproprié la ville, comme tu te réappropriais Paris, comme tu te réappropriais Saint-Malo.

  • Speaker #1

    Saint-Malo par exemple, tout à fait. Et voilà, donc en gros, ce qui était très, très compliqué pour moi, c'est que j'étais vraiment en mode je pars, je pars pas, je pars, je pars pas. Et tout le monde était en mode, ferme ta gueule, genre arrête de faire comme ça.

  • Speaker #0

    Mais après, ce qu'il faut quand même préciser, c'est que ça fait très longtemps que tu veux partir. C'est juste qu'à ce moment là, c'était vraiment pas bien choisi pour partir.

  • Speaker #1

    Non, parce que moi, je partais pas avant concrètement.

  • Speaker #0

    Parce que t'étais en couple.

  • Speaker #1

    Parce que j'étais en couple et du coup, il y avait quelque chose qui me maintenait ici. Et chers auditeurs, moi, j'ai envie de vous dire un truc. En vrai, c'est que comme je suis passé par ça. Si vous vous retenez de partir pour quelqu'un qui ne veut pas partir avec vous et que c'est une envie qui est interne et qui est vraiment plus forte que juste vouloir partir quelque part, en vrai, faites-le.

  • Speaker #0

    En fait, j'ai envie de dire que c'est propre à chaque personne parce que tu ne vas pas non plus regretter de ne pas être parti. Non, c'est sûr. Partir dans un autre pays, c'est autant une aventure que vivre une histoire amoureuse, tu vois. Oui, c'est sûr. Ça fait partie de la vie. C'est sûr. Voilà, c'est juste que effectivement, si ça commence à tirailler, parce que t'es jeune encore, tu vois, genre t'as pas gâché, t'as pas 55 ans, t'as gâché toute ta vie à pas partir, à pas suivre tes ambitions et tout. T'as vécu ton histoire.

  • Speaker #1

    Non mais ça peut le devenir, en fait, c'est ça.

  • Speaker #0

    Ça peut le devenir, oui, c'est ça que j'allais dire, c'est qu'il faut trouver un juste milieu. Vis ton histoire, mais si au bout d'un moment, tu commences à sentir que l'appel de ce que toi tu veux vivre, de toute façon, c'est toujours toi que tu dois prioriser, c'est ce que toi tu veux vivre est plus fort que l'histoire que tu as avec la personne et que tu crois que tu as vécu ce que tu avais vécu bien sûr, mais je suis en mode vis aussi ce que tu as à vivre avec les gens c'est toi dans ton fort intérieur qui va savoir ce que tu dois vivre au moment T et toi tu as eu la chance de vivre ton histoire pendant plusieurs années maintenant elle est finie c'est pas à cause de ça c'est même pas toi qui as décidé donc comme ça t'as pas de regrets exactement mais écoutez la liberté alors moi je vais vous dire quelque chose il y a beaucoup de gens qui disent on change

  • Speaker #1

    un peu de sujet très très rapidement parce que j'ai pas trop envie non plus d'épiloguer faites vous quitter c'est tellement plus simple en vrai ça a pas l'air mais c'est plus simple que de vous quitter Oui.

  • Speaker #0

    et je peux en témoigner aussi elle avait que les deux j'ai quitté, je suis retournée avec la personne et la personne m'a quitté et je vis bien mieux la rupture depuis qu'elle m'a quitté évidemment mais complètement donc en gros ce que je veux dire par là c'est qu'il y a plein qui me retient en sachant qu'en plus je ne travaille pas du coup depuis le 31 juillet parce que moi je suis un chômeur c'est comme ça que je vive le podcast il profite des aides de la France bien plus que les étrangers je peux vous le dire alors là arrêter de cracher sur les mauvaises personnes, c'est Nicolas Deschamps qui est pour toi.

  • Speaker #1

    C'est moi qui bois la caisse de l'État. Du coup, j'avais quand même prévu de partir avec Julie parce qu'on en discutait depuis quelques mois en vrai et je lui ai juste dit viens on prend le billet parce qu'en fait j'en ai ras le cul qu'on dise qu'on parte et qu'on part pas.

  • Speaker #0

    Mais comme le fait de partir pour un PVT. Que tu recules toujours. Et que là c'est le moment je pense.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est le moment.

  • Speaker #0

    2026. C'est le moment.

  • Speaker #1

    Maybe it's the right time.

  • Speaker #0

    Moi, je ne suis pas encore sûre à 100%. D'être non plus en vrai.

  • Speaker #1

    Ben non, parce qu'en fait,

  • Speaker #0

    on verra au voyage. On verra comment on le sent au voyage.

  • Speaker #1

    Parce qu'en gros, là, on partait du coup avec Julie en vacances. Sauf que moi, j'avais un plan secret en tête mais que tout le monde savait parce que mes proches, ça fait dix ans que je leur parle du fait que je veux vivre là-bas, en fait. C'était juste d'y retourner pour voir si ça me faisait exactement la même chose que quand j'y suis allé la première fois parce que quand tu pars la première fois quelque part t'as le sentiment d'être impressionné, on va dire quand même assez en perte de force, parce que du coup tu découvres tout, surtout quand tu pars tout seul, donc là c'est vraiment encore plus ouverture open-minded, t'es hyper aware. Et du coup là je me suis dit, je vais partir avec mes potes, enfin avec mes meilleurs potes, peut-être qu'il y aura une autre vibe, peut-être que je vais être moins dans le sens national et tout. Mais je pense pas, très honnêtement je pense que quand je vais y aller, rien que passer la porte de l'aéroport, je vais être à pleurer, encore plus Céline Dion très certainement, mais... Non, bien sûr, c'est faux, mais voilà. Oui, non, je pense que ça va me faire le même effet. Après, je fais une erreur un peu de connard. Je pars à la même saison que la première année.

  • Speaker #0

    Tu vois pas beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    Non, mais je ne connais pas l'hiver.

  • Speaker #0

    C'est ça,

  • Speaker #1

    le problème. Alors, si moi, ils se font plaisir. C'est quand même une très grande ouverture.

  • Speaker #0

    C'est la moitié. Donc,

  • Speaker #1

    à voir. Mais sinon, oui, partir, en fait, c'est surtout pour changer d'environnement. Je pense que la culture de là-bas, les gens de là-bas, leur manière de... Enfin, de la sociabilité, etc. Moi, je pense que les gens qui sont comme nous... Je parle de notre personnalité avec Laura, on est très dans le contrôle, par exemple. On est très... Trop...

  • Speaker #0

    On réfléchit trop. Et on est très sociable aussi.

  • Speaker #1

    Oui, et en fait, là-bas, j'ai vraiment l'impression que t'as moins ce truc de... Pris de tête. Encore une fois, je suis juste parti en vacances, donc c'est peut-être pour ça. Mais t'as moins ce truc de prise de tête. En fait, tout le monde est tellement plus chill. Et on dirait qu'ils n'ont pas de problème. Ils en ont, c'est sûr. Mais voilà, il y a quand même un truc. Je trouve que l'ambiance est très différente et que ça fait du bien d'être là-bas juste. Les gens sont vraiment chill. À te de voir.

  • Speaker #0

    Car je n'en sais rien, évidemment. Après, j'ai l'impression que tous les pays sont chill à côté de la France.

  • Speaker #1

    Non, c'est pas vrai.

  • Speaker #0

    Les Français sont quand même réputés pour être casse-croûte. Des connards. Ça va avec, en vrai, le fait de se prendre la tête et le fait de se prendre la tête avec les autres pour rien dans la rue. Ouais,

  • Speaker #1

    bon, je sais pas.

  • Speaker #0

    D'être méprisant et gris.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai. Mais du coup, oui, partir, aller explorer d'autres trucs. Après, nous, on avait des peurs, par exemple, que les gens nous oublient ici quand on revient. Parce qu'en plus, on fait un métier dans le cinéma.

  • Speaker #0

    Ah ben ! Et c'est aussi de ça qu'il est intéressant de parler. C'est qu'on prend un risque en partant là-bas. On prend un risque. En fait, on s'ouvre des portes. Parce que du coup, ce que tu me disais aussi tout à l'heure, et que moi, je ne savais pas, c'est que là-bas, ils sont beaucoup plus branchés cinéma de genre qu'en France. Et moi, je veux être réalisatrice de cinéma de genre. Et en France, je galère. Je galère déjà parce que le métier de réalisatrice, réalisatrice encore plus que réalisateur, c'est très compliqué.

  • Speaker #1

    Et bah du coup, oui, c'est un enfer.

  • Speaker #0

    Et en plus de genre, en France, je pense qu'on n'apprendra à personne que c'est vraiment, ça se démocratise un peu, mais c'est encore très compliqué. Et du coup, si au Canada, j'ai peut-être plus ma chance, ça serait incroyable. Après, ça ne veut pas dire que je vais faire des films en arrivant là-bas. Non. Mais peut-être qu'il y a un truc à gratter. Mais, et c'est l'ambivalence à laquelle j'aurais réfléchi à la minute là aussi, c'est que je m'ouvre peut-être une porte en partant là-bas mais je... Je ferme aussi la porte, justement, en France, que j'ai un tout petit peu ouverte avec mon Nikon et tout, tu vois.

  • Speaker #1

    On ne peut pas tout gagner.

  • Speaker #0

    On ne peut pas tout avoir.

  • Speaker #1

    On peut tout laisser en stand-by. Tu fais choisir. On a encore la chance de travailler avec nos amis.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Et on revient. Et puis,

  • Speaker #0

    je me dis, tu vois, même, par exemple, la prod que j'ai avec mon Nikon, ça se trouve, je vais y revenir dans deux ans et elle sera en mode, ah, trop bien, propose-nous des trucs. Même dans deux ans, tu vois. On ne peut pas savoir. Et c'est ça, le problème. Il ne faut pas se stagner parce que tu as peur d'eux, je pense. Il faut essayer. Et puis si tu sens que tu as envie de partir... C'est ça qui est compliqué, c'est qu'on est perdus, je pense. Et du coup, on est en mode...

  • Speaker #1

    En ce moment particulièrement, on vous parle, on est exactement le 13 juillet 2025. Nous sommes, dans mon entourage à moi, mais du coup, je mets aussi l'aura dedans, nous sommes 9, il me semble, à avoir perdu nos compagnons, compagnonnes. Donc je peux vous dire qu'on est dans une direction artistique tous ensemble qui est de fuck la vie, allons explorer le monde.

  • Speaker #0

    Mais je pense qu'on a des âges qui vont avec ça aussi.

  • Speaker #1

    On a tous entre 25 et 28. Ouais,

  • Speaker #0

    complètement, ouais. Et en vrai, je trouve que c'est Gravelage qui va avec ça, parce que du coup, de nos 18 ans à 25, 27, tout ça, on a grave eu le temps d'emmagasiner beaucoup de choses, de découvrir la nouvelle vie, de découvrir Paris, de machin. Moi, je viens de province, donc je découvrais Paris. Donc, d'avoir une nouvelle vie. Et là, t'as un peu un truc de, bon, on a testé tout ça, et du coup, maintenant, on en paye les conséquences, parce qu'il y a la fin de beaucoup de choses, Il y a la forme d'amitié, il y a la forme d'amour. Il y a la fin de carrière, pas de carrière, mais de cycle, on va dire, professionnel. Ça se renouvelle. Oui, c'est ça. Et du coup, il y a un peu cette occasion de se dire, est-ce qu'on renouvelle ici ou est-ce qu'on a envie de renouveler dans un renouveau total ? Et moi, je pense, et c'est ce que je disais à mon père, ce que je disais à toi et tout, que c'est l'âge où il faut le faire si on a envie de le faire. Parce qu'on n'a pas de famille. En vrai, tous les trucs qui nous retiennent, tu vois, quand je dis on n'a pas de famille, c'est qu'on n'a pas d'enfant ou de mari ou de femme. et genre tous les trucs qui nous retiennent c'est des trucs qu'on se place un peu nous même mais en vrai on peut Enfin, je veux dire, on ne perd rien, nos potes, ils sont là. C'est des vrais potes, quand on revient, ils sont là. Ils vont venir nous voir, j'espère. Nous, on va revenir en France sur les deux ans. On ne va pas là. Pas souvent, parce que ça coûte cher, mais quand même, bien une ou deux fois par an. Et puis, ce n'est même pas encore sûr qu'on parte. Là, on vous dit ça, mais on est tellement perdus que ce ne sera même pas pour dire.

  • Speaker #1

    En tout cas, ce qui est sûr, c'est que nous, ce qu'on veut vous parler aujourd'hui, c'est notre démarche intellectuelle. C'est-à-dire, c'est comment...

  • Speaker #0

    La réflexion, quoi.

  • Speaker #1

    Oui. Comment est-ce qu'on arrive justement à ce level-là ? Quand il y a toutes les cartes qui se mettent en place pour que justement elle te trace un chemin vers cette possibilité, en vrai, quand même, il faut être dans une situation assez de merde dans l'imaginaire collectif.

  • Speaker #0

    Oui, dans l'imaginaire collectif. Ce n'est pas de merde, mais il n'y a rien de stable actuellement.

  • Speaker #1

    Donc en fait, on peut aller où on veut. C'est à la fois magnifique.

  • Speaker #0

    Oui, et à la fois bordélique.

  • Speaker #1

    Et nous, on déteste le bordel.

  • Speaker #0

    Nous sommes des contrôle freaks.

  • Speaker #1

    Et du coup, on se dit que le meilleur moyen de contrer ce bordel, c'est d'aller organiser notre vie. ailleurs. Smart.

  • Speaker #0

    En vrai, oui.

  • Speaker #1

    Ça ne règle pas nos problèmes psychologiques,

  • Speaker #0

    mais c'est ça. Moi, je sais que j'ai toujours été en mode j'ai envie de vivre plusieurs vies, tu vois. Et là, c'est un peu fin d'un cycle, début d'un nouveau. Est-ce que je déciderais pas d'aller démarrer une nouvelle vie ? Tu ne finis pas ta vie ici. Mais tu démarres un nouveau cycle.

  • Speaker #1

    Tu sais de quoi il faut qu'on parle ?

  • Speaker #0

    De quoi ?

  • Speaker #1

    De notre jeu des saisons.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Alors, en gros, avec tous nos potes proches, on a, enfin je vais dire jeu, mais on est tous très terre à terre sur le sujet, en vrai, pour nous, c'est vraiment...

  • Speaker #0

    C'est une manière de catégoriser nos vies et de conceptualiser certains...

  • Speaker #1

    En gros, on leur demande, ils sont à quelle saison de leur vie ? Donc, partez du principe que c'est une série, par exemple, et genre, vous êtes à quelle saison ? Moi, je suis en saison

  • Speaker #0

    6.

  • Speaker #1

    Je l'ai commencé au mois de février.

  • Speaker #0

    Quand tu t'es fait quitter. Ouais,

  • Speaker #1

    donc je suis en saison 6.

  • Speaker #0

    Et moi, je viens de commencer ma saison 6 quand je me suis fait quitter également.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et j'étais en saison 5 et ma saison 5 a duré vraiment moins d'un an. Voilà.

  • Speaker #1

    Et bon, après,

  • Speaker #0

    chacun a sa méthode.

  • Speaker #1

    Nous, on en a une commune, j'ai l'impression, qu'on était assez raccord sur le sujet.

  • Speaker #0

    Oui, là, du coup, je te rejoins sur la saison 6. Mais en fait, c'est en fonction des arcs importants qui ont marqué. marqué un changement psychologique pour moi dans la vie, qui ont marqué un changement de « Ok, là, j'ai la sensation quand même que je vis autre chose et que je deviens peut-être quelqu'un d'autre. » Psychologiquement, là, j'ai évolué. De toute façon, c'est du développement personnel. On est constamment en évolution avec nous-mêmes. Nous, avec Nico, on est très en introspection. Lola, ma pote, pareil. On en parlait justement que depuis le lycée, on est tout le temps en introspection de nous-mêmes. Justement, c'est « Ok, là, je sens que je prends une autre direction. Je change de saison. » Et c'est propre à chacun.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, il n'y aurait pas deux personnes qui devraient être aussi en introspection avec eux-mêmes.

  • Speaker #0

    Ah bah... Ah,

  • Speaker #1

    ne m'en parlez pas !

  • Speaker #0

    Bah elle y est, mais il y a tellement de choses à voir que...

  • Speaker #1

    C'est le podcast de la revanche.

  • Speaker #0

    Bah ne parle pas à elle, elle va jamais l'écouter. Elle l'écoutait déjà pas quand on était ensemble.

  • Speaker #1

    Oui bah le mien non plus.

  • Speaker #0

    On la méritait.

  • Speaker #1

    Vous voyez ça les gars ?

  • Speaker #0

    Vous ne méritez pas plutôt.

  • Speaker #1

    Les gens qui ne vous soutiennent pas, surtout quand c'est...

  • Speaker #0

    Vraiment, vraiment, vraiment.

  • Speaker #1

    Tout ceux que vous voulez marier là. Ouais,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #1

    Il faut les jeter à la poubelle.

  • Speaker #0

    Ouais. Bah ils sont jetés à la poubelle,

  • Speaker #1

    tant mieux. Ils ne savent pas ce qu'ils ratent. mais oui effectivement du coup le jeu des saisons il peut être très intéressant à faire et je vous invite à commenter pour nous dire à quelle saison vous êtes ça peut être très intéressant parce que par exemple Lola elle est une saison oui elle est la saison 3 ou 4 oui ou même pas 2 sa série est très grosse mais parce qu'elle ne compartimente pas comme nous justement c'est ça que je trouve intéressant c'est trop cool et il y avait quelqu'un qui était en saison 8 je suis en mode waouh la planète Terre genre vraiment je ne sais plus qui fait anyway Mais oui, donc en gros, là, ce qu'on essaye de transmettre, parce qu'on en a beaucoup discuté, en fait, avant de lancer l'enregistrement. Donc, je vous avoue qu'il y a très simplement des choses qu'on oublie.

  • Speaker #0

    De toute façon, il y a tellement de choses à dire. Voilà. On va en parler des heures.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Des heures, des heures entières. Et partir, ça peut être une solution. Des fois, ça peut être un traquenard aussi. En fait, il faut toujours partir du principe que vous pouvez revenir. Si vous voulez changer de vie, même de manière générale, c'est-à-dire que même changer de région, on parle forcément de changer de pays. J'ai mon meilleur pote Valou, par exemple, qui veut vivre à Montpellier. Et il sait très bien que si ça se passe pas comme il l'entend, il veut quand même revenir ici. Et on a le luxe d'être dans un pays en plus qui est, comment dire, ce genre de choses pour pouvoir partir et revenir. C'est hyper simple. On n'a rien à faire à part prendre des billets d'avion. Voilà, enfin bon, ça ça va dépendre d'où tu vas mais...

  • Speaker #0

    Moi y'a le truc, et c'est ce que j'arrête pas de me dire ces derniers jours, enfin ces dernières 24h plutôt, c'est en mode, bah du coup t'as l'hésitation de partir, parce que ça peut être, comme tu dis, une bonne idée ou une mauvaise idée, mais y'a ce truc de si t'hésites, juste tu le feras jamais, et tu sauras jamais si t'es une bonne ou une mauvaise idée, alors c'est trop c'est un banger. Et comme tu dis, on peut revenir. Là le PVT, on peut décider de partir, aller un an sûr, mais même si au bout de six mois t'as envie de revenir, tu peux revenir. c'est de l'orgueil mais ça se fait tu vois et je suis en mode c'est pour ça que je parle d'âge C'est un peu, même si tu peux partir à tout âge, c'est aussi des conventions sociales d'être en mode 20 ans, tu peux, 30 ans, tu peux plus, machin, on s'en fout. C'est juste parce que souvent, quand t'as 40-50, t'as une famille, c'est pas toujours le cas, mais dans la plupart des cas, bon voilà.

  • Speaker #1

    C'est plus pour ça.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça. Et nous, on veut potentiellement une famille, pas du tout maintenant, mais c'est pour ça que c'est un peu l'âge où on doit, on peut le faire. Et du coup, il y a ce truc de, ben, j'hésite, c'est maintenant que je peux essayer, en fait. parce que ça se trouve dans dix ans j'aurais pu autant le luxe d'essayer parce qu'il y aura plus de choses qui me retiendront à Paris et tout. alors que dans 10 ans, je me dirais, je l'ai fait et je sais ce que ça fait que de vivre 2 ans au Canada. Et c'est trop bien, et c'est une expérience de fou, et ça m'a apporté ça, ça, ça. Et moi, je sais qu'il y a beaucoup de choses que je veux débloquer aussi dans mon esprit, sur ma confiance en moi, sur mon rapport aux autres. Je suis déjà quelqu'un de très sociable et assez extraverti, mais j'ai beaucoup quand même de blocages, de matrixages par rapport au regard des autres, chose que j'ai beaucoup déconstruite déjà. Ah oui,

  • Speaker #1

    alors là, je peux vous le dire.

  • Speaker #0

    Mais que je compte le faire encore plus et justement en partant dans un nouveau pays, je veux me détacher de beaucoup de choses. qui m'ont bloqué ici à Paris et qui ont été des choses très précieuses pendant des années, que je ne regrette absolument pas, mais qui aujourd'hui ont posé des bases qui me bloquent et que j'ai peut-être envie d'aller explorer ailleurs. Et si jamais je ne le fais pas, il va falloir que je les déconstruise ici. Mais ça, on verra quand on ira au Canada. Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr.

  • Speaker #0

    C'est pour ça qu'en fait, là, on vous parle de ça, mais ça se trouve, on ne va pas le faire. Ça se trouve, on va le faire. Ça se trouve, on va le faire moins longtemps. Ça se trouve, on va juste repartir. Enfin, voilà.

  • Speaker #1

    On fera une update. Oui,

  • Speaker #0

    on fera une update. Parce que le podcast va continuer, qu'on aille au Canada ou pas.

  • Speaker #1

    Évidemment, tu crois que le matos que j'ai payé... 3000 points. Je l'ai pas payé ce montant-là, et alors, peut-être que si.

  • Speaker #0

    Ça vous fait quoi ? Il a dépensé pour Beyoncé aussi ? Donc vous allez faire quoi ? Tu vas faire quoi ? Il sait très bien de qui je parle.

  • Speaker #1

    Je suis responsable, d'accord ? Et du coup, en gros, c'est horrible parce que ça fait très podcast de la vengeance, alors que c'est pas du tout la délai du truc.

  • Speaker #0

    Non, je rigole.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Ils ne compteront pas,

  • Speaker #1

    de toute façon. Oui,

  • Speaker #0

    c'est bon. Qu'ils entendent bien ce qu'on a à leur dire. Parce que moi, j'aimerais bien lui dire, mais je le ferais pas parce qu'elle mérite pas mon énergie. Et mon pain. Mais si elle veut écouter, qu'elle écoute bien.

  • Speaker #1

    Je partage. Mais oui, partez. Ne partez pas. Choisissez. Méditez.

  • Speaker #0

    Non, mais dites-vous que si vous voulez essayer, essayez. Pesez quand même le pour et le contre. Parce qu'il faut pas dire au revoir à des choses trop importantes. Il faut pas... Il faut pas que ça vous handicap dans votre vie. Mais si vous avez l'impression... que vous avez plus à gagner en essayant et que vous avez juste peur parce que la peur de l'inconnu va partir. Parce que vraiment vous avez plus à y gagner et moi je sens vraiment que j'ai plus à y gagner. Encore une fois c'est à confirmer mais...

  • Speaker #1

    Il y avait un truc que tu disais tout à l'heure c'était assez intéressant, c'était ton regard sur tes potes tu disais que Colombe, Lola et moi...

  • Speaker #0

    Pour moi c'est les gens qui doivent partir. Et c'est les gens que je vois en gros que ce soit Lola, Colombe ou toi surtout, alors là j'ai surtout parlé de Colombe et Lola du coup ça va être assez perso, j'essaie de pas trop rentrer dans les détails mais c'est des deux personnes qui sont très très chères à mon coeur que je connais très très bien et moi je suis assez clairvoyante sur les gens donc voilà, vraiment et c'est des gens qui parlent, c'est même pas moi qui le dis seulement c'est que c'est des gens qui parlent depuis longtemps de partir vivre ailleurs parce qu'elles en ont besoin et elles sont retenues par des choses, bah pour les deux c'est le professionnel Et c'est aussi la peur de l'inconnu, de partir, qu'est-ce que je vais faire ensuite ? Et puis machin, et c'est des trucs qui leur passent dans la tête mais qui repartent aussitôt. Et puis Lola surtout qui veut partir au Canada depuis le collège, elle m'en parle. Donc voilà, ça fait genre 15 ans bientôt. Lola,

  • Speaker #1

    elle était invitée du coup au podcast Voyage au voyage. Et c'est vrai que quand on parlait de Montréal, effectivement, elle avait les yeux.

  • Speaker #0

    Mais vraiment, à la base, elle a hésité entre faire du tourisme et partir au Canada. Même quand elle parlait de l'Afrique du Sud, elle a hésité entre le Canada et l'Afrique du Sud. C'est vrai. Juste le Canada, c'est trop cher. et puis elle voulait apprendre l'anglais Toronto il parle anglais ? oui et juste ça fait longtemps que moi je suis en mode mais je ne comprends pas pourquoi elle part je comprends mais pour moi elle devrait partir parce que ça va juste ouvrir les chakras de leur gueule mais un truc de baiser mais vraiment parce que là par exemple c'est une pote elle est partie à Strasbourg se ressourcer pendant 3 mois et je suis en mode mais c'est pas à Strasbourg que tu dois aller Marbelle où elle avait envie d'aller Merci. Mais pour moi, il faut qu'elle parte bien plus loin. Colombe, c'est pareil. Il faut qu'elle parte de Paris. Il faut qu'elle parte, qu'elle aille se ressourcer dans la nature, qu'elle aille ailleurs, tu vois. Et pour moi, toi, c'est pareil. T'arrêtes pas d'en parler. Et en vrai, tu tournes en rond ici. Un coup, t'es au genre d'inclimatation. Un coup, t'es à Calotte. Un coup, t'es au chômage, t'es au marché. C'est vrai. Un coup, t'es machin. C'est vrai. Alors que tu sais ce que tu veux faire en vrai.

  • Speaker #1

    tu sais très bien ce que tu veux faire ça me fait peur de le dire en fait ça me fait peur de le concrétiser gros sujet c'est le sujet du podcast concrétiser

  • Speaker #0

    les peurs qu'on a alors qu'on est jeune et que c'est maintenant qu'il faut qu'on fasse et que d'en dix ans on va le regretter.

  • Speaker #1

    Et puis surtout qu'on n'a aucune réponse.

  • Speaker #0

    Bah c'est ça. Et parce qu'on n'y va pas. Essayez, voilà.

  • Speaker #1

    Bah oui, c'est ça. Et vous savez quoi ? Il y a même un truc qui me retenait encore plus, c'est quand j'ai lancé le podcast, en fait, je me suis dit « Putain, mais comment je vais faire ? » Alors que ? Mais oui, non mais c'est évident. Non mais c'est juste que...

  • Speaker #0

    C'est des peurs que tu crées pour te trouver des excuses. Je dis ça pour toi, mais je dis ça pour moi. Oui, oui,

  • Speaker #1

    bien sûr.

  • Speaker #0

    C'est des peurs qu'on se crée pour se trouver une excuse de ne pas y aller parce que ça nous fait peur. Oui. En vrai. En vrai, on n'a aucune raison de ne pas y aller. C'est maintenant qu'il faut y aller. Oui,

  • Speaker #1

    et puis, je ne vais même pas te mentir, en vrai, être en couple, c'est une raison qui est...

  • Speaker #0

    Qui est valable.

  • Speaker #1

    Qui est valable.

  • Speaker #0

    Mais comme on disait tout à l'heure...

  • Speaker #1

    Tu as vraiment envie de te barrer. Et surtout, quand tu en parles depuis que tu es gamin. C'est ça. Parce qu'en plus, dans mon contexte à moi personnel, ma famille, mes parents, ont toujours regretté de ne pas être partie avec mon clément-tente.

  • Speaker #0

    Tu vois, tu as un exemple, toi, en plus.

  • Speaker #1

    Du coup c'est ça qui me stresse aussi C'est que du coup je me dis putain j'ai pas envie d'être comme eux Et qui me écoutent

  • Speaker #0

    et dire à mes enfants à 50 pieds tu te rends compte j'avais l'occasion de partir et je suis pas allé c'était maintenant je sais que moi j'ai beaucoup je parle beaucoup de moi je suis désolée mais c'est l'inconspection quoi mais c'est dans le sens moi je sais que j'ai beaucoup cette angoisse de le temps il passe et il y a peut-être des choses que tu vas pas vivre Mais je parle pas d'expérience sociale parce que ça j'en vis beaucoup vu que je suis très sociable. Je parle vraiment de voir le monde et voir des choses différentes. Et moi je sais que j'ai énormément envie de voyager, chose que mes parents n'ont jamais eue par exemple. Donc c'est vraiment un truc personnel. Et j'ai énormément cette envie de voyager, on le disait de toute façon dans le podcast du voyage. Et de voir d'autres cultures, de voir d'autres manières de vivre. Bon là c'est pas très différent, mais c'est dans le sens surtout, j'ai envie de me prouver à moi-même aussi. que je peux partir et que je peux faire des choses que je suis pas juste bonne à rester chez moi et à merde qu'est-ce que je vais faire de ma vie tu vois qu'il y a ce truc de je suis capable de partir comme ça parce que j'en ai envie et que c'est maintenant que j'ai l'occasion de le faire, c'est maintenant que je peux le faire bon je me perds un peu dans mes idées là mais enfin voilà ce que je voulais dire c'était il y a ce truc de l'âge en mode là j'y passe j'ai 25 ans, bon c'est très jeune hein mais c'est quand même plus vieux que 18 ans et j'ai ce truc de me dire mais t'es tellement jeune et mets-toi à ta place à 50 ans ou deux ans de ta vie à 25 ans. ça sera rien mais vraiment rien alors que potentiellement ça va changer ta vie ça sera rien à sacrifier si jamais ça marche pas oui par contre si ça marche t'auras potentiellement changé ta vie même si ça marche pas je pense que tu enfin tu prends quand même grave de l'XP bah de fou de fou t'as été dans un autre pays t'as dû t'adapter à un autre pays ouais ouais ouais moi je suis jamais sortie du continent je suis allée au Canary le plus loin tu vois je suis sortie du continent mais bon ça y est il y a une sensation avec le décalage horaire qui est assez fou ouais en plus t'as

  • Speaker #1

    vraiment une sensation d'être coupé de ta terre natale.

  • Speaker #0

    Oui, oui. mais oui, du coup.

  • Speaker #1

    C'était impressionnant. C'est très impressionnant. Je pense que c'est mon souvenir le plus présent dans mon crâne. C'est juste quand je me baladais, quand je voyais que tu ne reçois pas de motifs.

  • Speaker #0

    C'est ça, oui. Parce qu'elle dort quand toi tu vis.

  • Speaker #1

    C'est dingue. On partage 3-4 heures, voire même 5 heures. Dans une journée typique, c'est fou. Tu es complètement coupé de ta réalité. Si vous entendez des petits bruits, c'est ma chienne.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas moi.

  • Speaker #1

    Je parle vraiment de mon animal de compagnie. Qui dort parce qu'elle a trop chaud, pauvre bête.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'il fait 30 degrés, en fait.

  • Speaker #1

    C'est assez insupportable. En plus, je suis en plein soleil, je suis en train de couler là. Je ne vous raconte pas. Mais oui, ce qui est assez impressionnant, c'est qu'aussi, comme je disais dans notre entourage, on est neuf heures perdues. On n'est plus en couple. Je ne sais pas si ça joue sur notre... Je pense qu'il y a quand même un truc de restart.

  • Speaker #0

    Assume-moi, ça joue.

  • Speaker #1

    Oui. en vrai moi aussi alors qu'elle est revenue que 3 mois mais il y a un truc de restart et de manière commune on n'a jamais été aussi proche et on ne s'est jamais autant compris en sachant qu'il y avait entre 2 semaines et un mois de décalage entre chaque personne donc à peine tu avais quelqu'un qui commençait à être remis tu avais l'autre personne qui disait c'est à mon tour mais

  • Speaker #0

    tu sais qu'en vrai c'est beaucoup mon accident beaucoup mon accident parce que pour rappel elle a eu l'éclatement croisé Oui. C'est un accident de merde, mais pour autant, ça m'a bloqué dans ma situation perso, dans ma situation professionnelle. Et je me rappelle très bien de Camille, à l'époque. Camille, pas notre Camille, je ne sais pas si on peut dire le nom de sa mère. Oui, oui. Qui me disait, mais Laura, c'est forcément arrivé pour une raison. Et moi, ça me saoulait quand elle me disait ça, parce que j'étais en mode, mais ça y est, qu'est-ce que tu veux que ça change dans ma vie ? Je me suis cassé les couilles de me blesser. Et peut-être qu'au final, c'est vraiment arrivé pour une raison. Enfin, ce n'est pas arrivé pour une raison, mais ça aura débloqué quelque chose. ça Je suis en mode ça m'a tellement encore plus perdue dans ma vie, enfin je n'étais pas perdue avant mais je commençais un peu à dériver quand même, que du coup ça m'a vraiment fait un truc en mode là t'es vraiment perdue, t'es vraiment réduite, enfin réduite c'est pas des... voilà c'est juste que je ne suis plus dans le cinéma du coup depuis quelques temps, en tout cas pour gagner ma vie.

  • Speaker #1

    C'est un réseau très instable, c'est-à-dire que dès qu'on part, on va dire que la moyenne c'est 6 mois max.

  • Speaker #0

    Ouais vraiment. Vraiment. Même moins. Moi je suis partie 4 mois. Après j'ai déjà perdu un peu avant des contacts.

  • Speaker #1

    Et je ne dis pas que t'es oubliée mais un peu, quand même.

  • Speaker #0

    Oui, un peu aussi.

  • Speaker #1

    Il faut se battre,

  • Speaker #0

    en fait. C'est ça. J'aurais pu revenir, mais j'ai décidé que je ne voulais pas le faire parce que je voulais aller vers la prod. Et du coup, au final, le fait est que je me perds juste complètement. Mais c'est dans ce milieu-là que je veux évoluer coûte que coûte. Donc, autant le faire au Canada. Oui. Ou ailleurs. Ou ailleurs, on ne sait pas, on va voir. Oui, oui. Et bref, le fait d'avoir ce truc dans ma vie vraiment drastique qui fait que je suis bloquée chez moi pendant plusieurs temps et tout. Ça m'a fait pas mal réfléchir sur beaucoup de choses et surtout ça m'a fait me perdre, mais peut-être pour mieux me retrouver. Et je cherche la solution en fait. Je sais que moi ça fait plusieurs temps que je suis vraiment en mode, allez on va dire un an, où je suis un peu perdue et où je suis en mode je cherche la solution. Est-ce que la solution c'est ça ? On verra.

  • Speaker #1

    On verra. Déjà par ton vacances encore une fois. On s'en va d'un peu. On dirait qu'on a obtenu le tirage au sort. Oui c'est ça,

  • Speaker #0

    parce qu'il y a aussi ça, ça se trouve, on ne va pas être tiré. On peut essayer des années durant.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. C'est moins tiré. Bien sûr. Mais oui, du coup, il y a un truc en ce moment, et je pense que c'est pareil pour vous, chers auditeurs, enfin en tout cas j'imagine, parce que dans tous mes autres groupes de potes qui ne sont pas du tout en lien avec les neufs qui se sont fait larguer ou qui ont quitté, en fait... Il y a un renouveau. Cette année 2025, je ne capte pas ce qui se passe. Déjà, le temps est complètement dilaté. On est passé du mois de janvier au mois de juillet. La corde est ouverte.

  • Speaker #0

    Et en même temps, on a quand même vécu beaucoup de choses. C'est fou.

  • Speaker #1

    C'est peut-être pour ça que c'est passé vite. C'est très probable. Plus tu as de trucs à faire et plus ça passe vite.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    Plus tu as de trucs dans la tête. Mais effectivement, on est à plus de la moitié de l'année.

  • Speaker #0

    Oui, c'est terrifiant. Presque mai-juillet.

  • Speaker #1

    Dans un mois et demi, on est au mois de septembre.

  • Speaker #0

    Oui, allez, c'est bon.

  • Speaker #1

    Stop ! Prise d'angoisse. Et du coup, il y a genre un truc du temps qui passe vite. Et en même temps, il y a Valou, mon meilleur pote, qui a une théorie. Et puis il dit aussi, comme on vous l'a dit, le temps passera plus vite,

  • Speaker #0

    quoi qu'il en soit. Oui, ça, c'est scientifique en plus.

  • Speaker #1

    Ah bah super.

  • Speaker #0

    Mais ce n'est pas le temps passe plus vite, c'est l'emmaganisation des informations dans le cerveau. Et en gros, plus tu es vieux, moins tu vis de choses nouvelles. Et du coup, le temps passe plus vite. Donc plus tu vis des choses nouvelles, moins le temps passe vite. Ouais voilà, donc on a aussi, pardon c'est mon téléphone.

  • Speaker #1

    T'inquiète, je t'en prie.

  • Speaker #0

    Que je mette en mode avion, voilà. Plus on va vivre des choses nouvelles aussi, plus on va avoir l'impression que le temps passe lentement. Enfin tu vois, on aura l'impression de faire des sauts dans le temps, mais en regardant en arrière, on va quand même être en mode, putain tout ce qu'on a vécu entre temps, tu vois c'est ouf, moi je sais qu'entre janvier et là, j'ai quand même vécu beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    Tu sais que je dis toujours un truc à vous, à mes meilleurs amis, je leur dis imaginez déjà les anecdotes qu'on a racontées à nos gosses.

  • Speaker #0

    Ouais c'est ça.

  • Speaker #1

    on est déjà rempli beaucoup de choses à raconter Parce que c'est vrai qu'on a quand même bien vécu déjà.

  • Speaker #0

    On n'a pas vécu la moitié de ce qu'on a à vivre. Non. Dites-le à toi.

  • Speaker #1

    En mode, il va falloir écrire des livres. En fait, ce n'est pas possible. C'est fou. Mais oui.

  • Speaker #0

    Et ça, ça rassure, je trouve aussi. C'est-à-dire qu'on n'est pas à la moitié de tout ce qu'on va raconter.

  • Speaker #1

    Complètement. Et donc là, ce qui est cool, c'est qu'on est dans un truc un peu de renouveau. Mais en même temps, on n'a jamais été aussi paumé.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est pas là que les meilleures décisions se prennent aussi ?

  • Speaker #1

    Je sais pas

  • Speaker #0

    Franchement moi je pense que si Je pense que ça dépend, je pense qu'il n'y a pas de règles Je pense que nous, on se dit ça parce que là, on a envie de prendre une décision de ouf et qu'on est paumé. Mais je pense qu'il y a des gens, ils prennent des décisions de ouf et ça marche. En fait, je pense que c'est que du hasard, tu vois. Moi, je crois pas, je crois de moins en moins à tout ce qui est signes, etc. Et je pense que je me base juste sur le côté de j'ai envie d'essayer.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui.

  • Speaker #0

    Et ça se trouve, ça va pas marcher. Ça se trouve, on va vivre un truc horrible là-bas. ça se trouve on va se rendre compte qu'on aime pas trop Montréal on a envie de rentrer au bout de 6 mois ou ça se trouve on meurt là-bas Oui, voilà, on va mourir ici aussi.

  • Speaker #1

    Oui, mais moi je suis beaucoup plus tragique, tu me connais, je connais la cab.

  • Speaker #0

    On va dans l'avion pour y aller.

  • Speaker #1

    Arrête, alors ça par contre... Non,

  • Speaker #0

    par contre c'est peur, ouais.

  • Speaker #1

    Moi je veux toucher le sol avant quand même.

  • Speaker #0

    Dans l'avion pour revenir alors.

  • Speaker #1

    Ah bah oui, allez-là avec en plaisir. On saura plus ce que l'avenir français nous réservera à ce moment-là.

  • Speaker #0

    Non, non, non, mais on ne va pas mourir, on n'est pas parti pour ça.

  • Speaker #1

    Mais ouais, du coup ça...

  • Speaker #0

    On a moins de chances de mourir là-bas qu'ici. Oh ? Bah...

  • Speaker #1

    L'hiver est rude.

  • Speaker #0

    En étant LGBT et moins une femme, tu crois qu'on a plus de chances de mourir là-bas qu'ici ?

  • Speaker #1

    En vrai, je... Écoute, j'ai pas de stats,

  • Speaker #0

    là. Mon assistant est en perte. Même mon père, il m'a dit, je suis rassurée que t'es là-bas et pas ailleurs. Voilà ! Il sait très bien...

  • Speaker #1

    Femme homosexuelle.

  • Speaker #0

    Ah c'est mieux. On l'a dit avec d'autres termes, c'était plus marrant. C'est deux lettres, vous les connaissez. C'est un P et puis après c'est un D. Bon ça y est, on va m'hyper ça non plus.

  • Speaker #1

    Non, merde. Oui, oui, vraiment. Écoutez, on vous a partagé du coup ça et on s'était dit que ça aurait été intéressant de vous partager ça.

  • Speaker #0

    Et savoir ce que vous en pensez. Et même, parce qu'il y a beaucoup de nos amis qui écoutent ça, mais venez en privé nous parler de ce que vous avez pensé, tu vois. Même moi, même toi, parce que tu vois, le podcast c'est un peu lointain, mais c'est aussi pour faire réagir nos amis, en parler avec eux, mais en face-to-face et en privé, tu vois. Je sais que si Lola, elle écoute ça, bon, je vais en parler avec elle en face-to-face bien avant que ça sorte. Mais voilà, n'hésitez pas à réagir et dire, vous allez droit dans le mur, on ira quand même dans le mur, mais on le saura au moins.

  • Speaker #1

    Vous allez droit dans le mur, salopards.

  • Speaker #0

    C'est une très bonne idée, je vous suis au Québec.

  • Speaker #1

    Ah bah, n'hésitez pas à venir avec nous, nos potes, il était une fois... mes potes on approche d'un an du podcast ouais bah crois moi c'est littéralement qu'on part au Québec c'est vrai et on vous prépare une petite surprise pour le mois de novembre ah oui c'est vrai grosse surprise cette saison 2 démarre à ce moment-là je sais pas quoi rajouter de plus ma belle en vrai bah est-ce que t'as C'est ma chaîne qui ronfle.

  • Speaker #0

    Ah ok, mais j'ai cru qu'il y avait... Ah non, c'est compliqué.

  • Speaker #1

    J'ai fait tomber un truc.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, tu n'as rien d'autre à dire ?

  • Speaker #1

    Je ne vois pas ce que je pourrais rajouter. On est parti voir Fosters of People.

  • Speaker #0

    Oui. Ah là, tu veux vraiment qu'on raconte nos vies, d'accord. Ben voilà. Oui, Fosters of People, qui nous a regardés droit dans les yeux en se foutant bien notre gueule plusieurs fois.

  • Speaker #1

    Avec Mathéo, d'ailleurs, son face-à-face est déjà sorti, je pense, à ce moment-là. Donc ça s'est très bien passé et comme on en a discuté avec Mathéo, c'était incroyable. Évidemment, c'était génial. On était au premier rang. Voilà,

  • Speaker #0

    on était collés à la première.

  • Speaker #1

    Non, on l'a enregistré avant. On l'a enregistré il y a tellement longtemps. Il sort au Metzepton.

  • Speaker #0

    Comme plein d'autres.

  • Speaker #1

    Oui. Trop d'avance ici.

  • Speaker #0

    Tu as fait une pause de trois mois là aussi. Oui,

  • Speaker #1

    mais j'ai fait une pause de trois mois à cause de qui ? C'est pas à cause de ma rupture peut-être ? Parce que je ne savais pas comment me remettre ? Eh bien oui, c'est ça, chers auditeurs. C'est pour ça qu'il y a eu une pause.

  • Speaker #0

    En plus, je t'avais dit, mets-toi à fond là-dessus. Ça va t'aider. mais bon c'est pour pas chacun je l'ai pas du tout fait bien sûr oui non mais ça marche pas pour toi mais on est revenu en flic ouais Elle est prête pour décoller.

  • Speaker #1

    On va prendre l'avion en direction du Québec. Ça fait 45 minutes, 46. En vrai, ça peut être un épisode très court.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est bien.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas beaucoup de montage, j'ai l'impression.

  • Speaker #1

    Il y a énormément de montage, mais ce n'est pas grave. Écoutez, c'était un épisode assez court. On a décidé d'enregistrer parce qu'on avait une envie soudaine de le faire. C'est intéressant.

  • Speaker #0

    On doit se confier, avoir vos avis, savoir qu'on n'est pas seul.

  • Speaker #1

    Exactement, donc on espère que ça vous a plu Et bien sûr nous vous embrassons Et j'ai quand même oublié de faire un truc J'ai quand même oublié de dire un truc Par contre il y a une crise du logement Au Québec Affaire à suivre On vous dira ce qu'il en est Je vais demander à le CHGPT comment on vivait là-bas À notre assistant personnel Nous vous laissons Chers amis On a un générique de fin maintenant Ma belle Belle gosse A plus tard !

Description

Animé par Nicolas, Face à Face avec Laura où nous discutions de l'envie de voyager et de faire notre vie à l’étranger.


Insta :

@nicopse

@laura.tbx


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonsoir Brigitte Fontaine.

  • Speaker #1

    Alors, je vais me mettre le cadre à moi. on va le faire muet écoutez vous buvez un peu trop peut-être Nicolas non et alors ça peut bien écouter le persman n'est pas là tu te rends compte c'est une plaisanterie ça allez tournons il est con celui-là aussi ah coucou coucou comment ils vont mais ils vont super bien et vous-même ça va super merci Disclaimer tout le monde on vous écoute aujourd'hui je vois Laura Du coup, Laura est dans cet épisode. Bonjour.

  • Speaker #0

    Bonjour. Enchantée.

  • Speaker #1

    Ravi de vous voir, l'aubergiste.

  • Speaker #0

    Également. On n'est pas dans mon auberge. Non. On est dans la vôtre.

  • Speaker #1

    On est dans mon auberge, oui. En gros, on avait enregistré avec Laura face à face il y a... T'as l'époque.

  • Speaker #0

    C'était en fait j'en étais. Il y a six mois au moins, oui.

  • Speaker #1

    C'est au mois de février ?

  • Speaker #0

    Peut-être. J'étais malade comme un chien,

  • Speaker #1

    je me souviens. Le même.

  • Speaker #0

    Tout le principe de pourquoi on ne le diffusera pas finalement.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Il n'y a que des glaires. Plus de glaires.

  • Speaker #1

    C'est que j'essaie de le monter, en fait j'ai pas réussi Et il s'avère qu'aujourd'hui on se faisait une journée pépouze est en train de regarder Luche, le youtubeur que je recommande d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Très drôle, il m'a fait découvrir,

  • Speaker #1

    très drôle. À la planète entière. Je vous recommande de regarder Luche sur Youtube. Et j'ai dit à Laura, mais venez juste, madame l'aubergiste, venez, on enregistre un épisode.

  • Speaker #0

    Avec plaisir, voilà ce que j'ai répondu.

  • Speaker #1

    Il se passe quelque chose dans notre vie avec Laura dont on aimerait discuter.

  • Speaker #0

    En vrai, c'est un coming out parce que moi j'en ai parlé à personne.

  • Speaker #1

    Oh mon dieu, mais enfin, tu sais que je pense qu'il va pas sortir un moment à l'épisode. Ça se trouve, on sera au Québec à ce moment-là. Attention, spoiler. Spoiler Si vous vous souvenez des anciens épisodes Moi je suis parti au Québec Il y a un an Au mois de juillet Jusque là nous sommes au mois de juillet C'était au mois d'octobre 2024 Donc je suis parti 20 jours solo J'ai fait un solo trip Et j'invite les auditeurs qui nous écoutent Que sur cet épisode à écouter celui qui s'appelle Voyage Voyage Parce qu'on parle de ça Justement avec Lola et Camille Merci. En gros, là, je repars avec Julie, qui était aussi une invité du podcast, qui est venue deux fois. Je pars avec Julie au Québec du... Je me souviens plus.

  • Speaker #0

    Octobre au 5 novembre.

  • Speaker #1

    C'est ça, du 12 octobre au 5 novembre. Hier, je vois Laura également, parce qu'on ne se quitte pas, en fait. On est comme ça. Et je lui dis, mais venez avec nous.

  • Speaker #0

    Et moi j'ai dit, laisse-moi réfléchir,

  • Speaker #1

    oui. Voilà, alors en vrai...

  • Speaker #0

    Non, en vrai ça a pris un peu plus... Le doute était présent parce qu'en fait... Je raconte toute ma vie ou...

  • Speaker #1

    Bah allez-y, faites-le.

  • Speaker #0

    Moi je suis un peu perdue dans ma vie en ce moment, je vous le dis chers auditeurs.

  • Speaker #1

    Mais moi de même.

  • Speaker #0

    Mais tout le monde j'ai l'impression en ce moment c'est un peu... Bon bref, parce que j'aime toujours autant le cinéma, mais j'avais envie de bifurquer et de passer de la technique à la production. Et du coup j'étais partie en mode je vais faire une alternance en production. à l'écart. Sauf que je m'y suis prise un peu tard, ce qui fait que pour l'instant je ne trouve pas d'alternance et dans tous les cas en ce moment je sens dans ma vie que j'ai besoin un peu de changer d'air et de vraiment prendre une bifurcation totale et d'un changement drastique.

  • Speaker #1

    Exactement. Et il s'avère que tous les deux en plus, nous n'avons plus rien qui nous retient sur le territoire français. Plus de choses. Voilà, exactement. Puis-je rentrer dans les détails ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Nous avons tous les deux perdu nos compagnons compagnons.

  • Speaker #0

    Ah oui, je ne pensais même pas à ça. Mais oui, effectivement, on s'est fait quitter comme des grosses merdes. On se vend merdes les deux quitteurs. On se chie à la gueule.

  • Speaker #1

    Doucement, doucement.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas peur de le dire. Tu bipras ta envie. Ok.

  • Speaker #1

    Et voilà. Donc en fait, moi, j'avais déjà une envie, du coup, comme je disais dans le podcast Voyage Voyage de Desert Less, de partir faire un PVT là-bas. Donc un PVT, c'est un permis vacances-travail, ce qui nous permet de partir pendant deux ans au maximum et de pouvoir travailler là-bas. C'est un visa, un permis qui se fait sur tirage au sort. Donc on a regardé avec Laura et on s'est dit le prochain tirage au sort c'est quand même au mois de décembre.

  • Speaker #0

    Déjà on s'est éloigné du sujet qui est à la base que du coup j'ai dû dire au revoir à mon alternance pour venir en voyage avec toi et pour déjà tester. C'est juste pour finir le contexte que les gens pourraient se mieux.

  • Speaker #1

    Tu as raison.

  • Speaker #0

    C'est pas pour raconter ma vie simplement même si elle est hyper intéressante.

  • Speaker #1

    Saloparde !

  • Speaker #0

    Et que du coup, j'ai vraiment mis un an de ma vie que j'avais prévu de côté, sachant que c'est un an, et t'es pas sûr, parce que c'est pas sûr que je trouve une alternance au final, pour partir avec lui, voir à quoi ressemble le Canada, parce que je n'y ai jamais été. Et potentiellement, si j'aime autant que lui, faire un PVT et partir deux ans là-bas, sachant que l'industrie du cinéma là-bas est très présente. Donc, il y a du travail. Elle est même peut-être plus accessible pour nous que l'industrie en France.

  • Speaker #1

    En sachant que j'ai déjà des contacts. T'as déjà des contacts.

  • Speaker #0

    Moi, je connais personne.

  • Speaker #1

    Je passe là-bas, mais bon, voilà. moi je leur dis Écoutez, il y a l'aubergiste de « Il était une fois mes potes » qui veut venir travailler sur notre plateau.

  • Speaker #0

    À mon avis, ils vont sauter sur l'occasion.

  • Speaker #1

    Vous l'apprenez bien sûr. Et voilà donc en gros le sujet du podcast aujourd'hui du face à face avec Laura ça va être pourquoi on a cette envie de fuir fuir c'est pas fuir c'est changer de cadre pour moi changer le cadre moi j'ai un peu envie de fuir quand même d'accord mais c'est pas bien moi j'ai pas envie de le voir comme ça parce que pour moi c'est pas ça pour moi je fuis pas pour moi j'ai plutôt je vais chercher quelque chose que

  • Speaker #0

    j'ai l'impression de ne plus trouver ici actuellement je ne sais pas si c'est au Canada que je peux le trouver et ça me donne très envie en plus de partir avec un de mes meilleurs amis ça peut être trop bien même s'il ne faut pas se dire qu'on dépend l'un de l'autre et qu'on va quand même faire nos vies par ensemble mais voilà c'est pour nos vies à nous alors moi j'explique là on

  • Speaker #1

    va là-bas ensemble, on fait juste la colocation et basta le reste de ta vie je m'en branle dès que tu sors de l'appart je veux plus rien savoir mais non mais dans le sens

  • Speaker #0

    pas avoir l'impression de dépendre de l'autre personne. Et moi, je sais que si toi, tu veux plus faire un PVT et que moi, je veux en faire un, je vais quand même le faire, tu vois. Et inversement.

  • Speaker #1

    Ah bien si, évidemment.

  • Speaker #0

    Donc voilà.

  • Speaker #1

    Ça serait même peut-être une motivation pour l'autre, au final, de le faire.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire ?

  • Speaker #1

    Vous ne comprenez pas ma prophétie que je suis en train de vous vecuillir.

  • Speaker #0

    C'est que,

  • Speaker #1

    par exemple, si moi, au final, je ne vais plus en faire et que toi, t'en fais un ou vice-versa, et que l'un ou deux part et fait « Ah, en fait, t'as vraiment raté le train, t'aurais dû venir quand même.

  • Speaker #0

    Ah oui,

  • Speaker #1

    bah peut-être qu'on va venir quand même. T'as compris quoi.

  • Speaker #0

    Bah parce que c'est quand même, et c'est ça aussi je pense qu'il est intéressant de parler dans cet épisode-là, c'est que c'est un énorme changement dans nos vies. Oui. Même si ça n'en a pas l'air comme ça, parce qu'il y a plein de gens qui le font. En tout cas pour moi et où j'en suis dans ma vie actuellement, et je pense que pour toi aussi, même si ça fait beaucoup plus longtemps que t'as envie que moi, parce que moi ça fait vraiment 24 heures. Bah c'est un énorme changement et je ne m'étais pas imaginé ça. encore 48 heures en arrière, je ne m'étais jamais imaginé partir au Canada, parce que c'est pas un pays en fait c'est un pays que je connais pas Et du coup je t'ai pas attiré particulièrement par ce pays, et c'est pour ça que je vivais aussi pendant trois semaines pour voir si ça m'intéresse vraiment. Monsieur,

  • Speaker #1

    qu'est-ce qu'on va dire ?

  • Speaker #0

    Déjà, toi, peut-être ton attirance pour ce pays ?

  • Speaker #1

    Il y a une forte possibilité que je me répète quand je parle de ce pays et notamment de la ville de Montréal, parce qu'en fait on parle surtout du Québec, parce qu'en dehors du Québec, moi je n'y suis jamais allé. Donc la partie anglaise. Moi ce qui m'attire en fait c'est les gens, déjà ils sont super cool. C'est vraiment un mélange d'Europe... Et des États-Unis, j'ai l'impression qu'ils prennent un peu le meilleur des deux et qu'ils en font un mélange. Après, il y a forcément des trucs qui ne vont pas nous plaire, je pense.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    mais... Oui, moi, ce qui m'attire, c'est aussi ce sentiment de liberté que tu as sur place. Après, moi, je suis allé en vacances, donc ça se trouve, je vais être...

  • Speaker #0

    Après, de toute façon, tu ne vas jamais avoir le même ressenti qu'en étant en vacances, parce que tu auras les contraintes de la vie quotidienne, c'est-à-dire travailler, payer ton loyer, machin. Je pense que tu n'as pas en vacances. Pas avoir le choix.

  • Speaker #1

    Oui, je m'en souviens.

  • Speaker #0

    Mais moi, je pense que ce qui est attirant, c'est plus le côté de changer d'air, aller dans un endroit où la culture est quand même assez différente, mais reste assez proche de la nôtre. Oui,

  • Speaker #1

    il y a vraiment...

  • Speaker #0

    Un juste milieu, mais quand même pas si loin de notre culture. Puis ça parle français. Et ça, c'est quand même un gros point.

  • Speaker #1

    Avec un petit accent qui est plutôt sympathique. On ne va pas se mentir.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas faire. C'est-à-dire que,

  • Speaker #1

    par exemple, on est en train de faire une petite émission directement sur Internet. Bon, là, je le fais moins ou moins bien, mais voilà, en gros. et puis c'est hyper friendly quoi le pays ?

  • Speaker #0

    bah oui ou l'accent ? Les deux ?

  • Speaker #1

    Et c'est LGBTQIA+. Ah voilà,

  • Speaker #0

    c'est que même en termes d'être une femme, je pense qu'on est encore plus safe là-bas qu'en France. Bien sûr. Genre à Paris, voilà. Et même si on est quand même très safe en France, là-bas c'est très LGBT friendly, femme friendly.

  • Speaker #1

    Oui, oui. C'est très cool. Alors je trouve qu'ils ont un peu la mentalité de l'Europe du Nord dans la direction artistique des gens. Ouais, oui. Les

  • Speaker #0

    Pays-Bas, tout ça.

  • Speaker #1

    Après, nous, on a quand même un privilège d'être blanc, donc forcément...

  • Speaker #0

    Ah bah ça, c'est sûr qu'on ne nous l'enlèvera jamais, peu importe le pays.

  • Speaker #1

    On sera peut-être moins assujettis à avoir des problèmes. J'en sais rien. On est quand même en Amérique du Nord. Oui,

  • Speaker #0

    oui. Ça reste un pays raciste, je pense. Enfin, une zone géographique raciste, en tout cas, elle n'est pas moins raciste qu'en France,

  • Speaker #1

    je pense. Non, de toute façon, pour moi... De toute façon, ils sont partout.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?

  • Speaker #1

    Il est raciste. Oui, voilà. Donc, en fait, je suis même sûr qu'en Islande, t'en trouves alors que...

  • Speaker #0

    Oui, oui. Ah bah, c'est sûr.

  • Speaker #1

    Anyway. Et le truc, c'est que je suis un peu dans un flou en ce moment.

  • Speaker #0

    Pareil, oui.

  • Speaker #1

    Surtout depuis le mois de février. On se demande pourquoi. Voilà. Et donc, en gros, j'ai quitté mon taf le 31 janvier 2025. Après, j'ai ma rupture au mois de février 2015.

  • Speaker #0

    Quinze jours après,

  • Speaker #1

    vraiment ? Oui, 17 jours, pour être précis. Je sais compter sur tout ça. Du coup, ce qui s'est passé, c'est que j'étais dans un truc de... Qu'est-ce que je fais ? J'étais dans le flou et j'avais pété un câble. J'avais dit à Laura et à d'autres potes à moi, dont Julie, je pars maintenant. Ils m'ont tous dit, mais tu es fou, allié.

  • Speaker #0

    Ne pars pas tout de suite.

  • Speaker #1

    Parce que là, je partais littéralement pour que tu aies un problème.

  • Speaker #0

    C'est pas...

  • Speaker #1

    qui pour moi du coup n'est pas la bonne solution car comme a dit comme m'a dit Laura, c'est-à-dire que tu pars le problème n'est plus là quand tu pars, mais quand tu reviens, il va falloir que tu le règles en quelque sorte.

  • Speaker #0

    Donc autant le régler avant, passer par les moments durs avant, et tu pars en te disant que tu n'as pas fui. Et surtout, pour moi, ce que je trouvais, c'est que si tu pars pour fuir un problème, la ville que tu as fui, elle va être associée à ce problème. Et du coup, tu n'auras plus envie de revenir, mais pas pour les bonnes raisons. Alors que là, tu es en mode, OK, Paris, il n'y a pas de soucis, c'est là que je me suis fait quitter, mais c'est aussi là que tu as vécu plein d'autres choses. Et quand tu seras à Montréal, la question de revenir ne se posera pas par rapport à ça. Et ça c'est une bonne chose, ça se passera juste, est-ce que tu préfères vivre à Paris ou à Montréal, mais pas, ah bah je me suis fait quitter là-bas donc...

  • Speaker #1

    D'ailleurs je te refais, parce que j'étais en couple quand je suis parti la première fois tout seul, je te refais, tu es tout seul, parce que sinon... Ah oui,

  • Speaker #0

    oui, de fou,

  • Speaker #1

    de fou. Ah ouais, vraiment, je vous raconte pas, vraiment, le troisième maïs...

  • Speaker #0

    Bah non, mais tu aurais réapproprié la ville, comme tu te réappropriais Paris, comme tu te réappropriais Saint-Malo.

  • Speaker #1

    Saint-Malo par exemple, tout à fait. Et voilà, donc en gros, ce qui était très, très compliqué pour moi, c'est que j'étais vraiment en mode je pars, je pars pas, je pars, je pars pas. Et tout le monde était en mode, ferme ta gueule, genre arrête de faire comme ça.

  • Speaker #0

    Mais après, ce qu'il faut quand même préciser, c'est que ça fait très longtemps que tu veux partir. C'est juste qu'à ce moment là, c'était vraiment pas bien choisi pour partir.

  • Speaker #1

    Non, parce que moi, je partais pas avant concrètement.

  • Speaker #0

    Parce que t'étais en couple.

  • Speaker #1

    Parce que j'étais en couple et du coup, il y avait quelque chose qui me maintenait ici. Et chers auditeurs, moi, j'ai envie de vous dire un truc. En vrai, c'est que comme je suis passé par ça. Si vous vous retenez de partir pour quelqu'un qui ne veut pas partir avec vous et que c'est une envie qui est interne et qui est vraiment plus forte que juste vouloir partir quelque part, en vrai, faites-le.

  • Speaker #0

    En fait, j'ai envie de dire que c'est propre à chaque personne parce que tu ne vas pas non plus regretter de ne pas être parti. Non, c'est sûr. Partir dans un autre pays, c'est autant une aventure que vivre une histoire amoureuse, tu vois. Oui, c'est sûr. Ça fait partie de la vie. C'est sûr. Voilà, c'est juste que effectivement, si ça commence à tirailler, parce que t'es jeune encore, tu vois, genre t'as pas gâché, t'as pas 55 ans, t'as gâché toute ta vie à pas partir, à pas suivre tes ambitions et tout. T'as vécu ton histoire.

  • Speaker #1

    Non mais ça peut le devenir, en fait, c'est ça.

  • Speaker #0

    Ça peut le devenir, oui, c'est ça que j'allais dire, c'est qu'il faut trouver un juste milieu. Vis ton histoire, mais si au bout d'un moment, tu commences à sentir que l'appel de ce que toi tu veux vivre, de toute façon, c'est toujours toi que tu dois prioriser, c'est ce que toi tu veux vivre est plus fort que l'histoire que tu as avec la personne et que tu crois que tu as vécu ce que tu avais vécu bien sûr, mais je suis en mode vis aussi ce que tu as à vivre avec les gens c'est toi dans ton fort intérieur qui va savoir ce que tu dois vivre au moment T et toi tu as eu la chance de vivre ton histoire pendant plusieurs années maintenant elle est finie c'est pas à cause de ça c'est même pas toi qui as décidé donc comme ça t'as pas de regrets exactement mais écoutez la liberté alors moi je vais vous dire quelque chose il y a beaucoup de gens qui disent on change

  • Speaker #1

    un peu de sujet très très rapidement parce que j'ai pas trop envie non plus d'épiloguer faites vous quitter c'est tellement plus simple en vrai ça a pas l'air mais c'est plus simple que de vous quitter Oui.

  • Speaker #0

    et je peux en témoigner aussi elle avait que les deux j'ai quitté, je suis retournée avec la personne et la personne m'a quitté et je vis bien mieux la rupture depuis qu'elle m'a quitté évidemment mais complètement donc en gros ce que je veux dire par là c'est qu'il y a plein qui me retient en sachant qu'en plus je ne travaille pas du coup depuis le 31 juillet parce que moi je suis un chômeur c'est comme ça que je vive le podcast il profite des aides de la France bien plus que les étrangers je peux vous le dire alors là arrêter de cracher sur les mauvaises personnes, c'est Nicolas Deschamps qui est pour toi.

  • Speaker #1

    C'est moi qui bois la caisse de l'État. Du coup, j'avais quand même prévu de partir avec Julie parce qu'on en discutait depuis quelques mois en vrai et je lui ai juste dit viens on prend le billet parce qu'en fait j'en ai ras le cul qu'on dise qu'on parte et qu'on part pas.

  • Speaker #0

    Mais comme le fait de partir pour un PVT. Que tu recules toujours. Et que là c'est le moment je pense.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est le moment.

  • Speaker #0

    2026. C'est le moment.

  • Speaker #1

    Maybe it's the right time.

  • Speaker #0

    Moi, je ne suis pas encore sûre à 100%. D'être non plus en vrai.

  • Speaker #1

    Ben non, parce qu'en fait,

  • Speaker #0

    on verra au voyage. On verra comment on le sent au voyage.

  • Speaker #1

    Parce qu'en gros, là, on partait du coup avec Julie en vacances. Sauf que moi, j'avais un plan secret en tête mais que tout le monde savait parce que mes proches, ça fait dix ans que je leur parle du fait que je veux vivre là-bas, en fait. C'était juste d'y retourner pour voir si ça me faisait exactement la même chose que quand j'y suis allé la première fois parce que quand tu pars la première fois quelque part t'as le sentiment d'être impressionné, on va dire quand même assez en perte de force, parce que du coup tu découvres tout, surtout quand tu pars tout seul, donc là c'est vraiment encore plus ouverture open-minded, t'es hyper aware. Et du coup là je me suis dit, je vais partir avec mes potes, enfin avec mes meilleurs potes, peut-être qu'il y aura une autre vibe, peut-être que je vais être moins dans le sens national et tout. Mais je pense pas, très honnêtement je pense que quand je vais y aller, rien que passer la porte de l'aéroport, je vais être à pleurer, encore plus Céline Dion très certainement, mais... Non, bien sûr, c'est faux, mais voilà. Oui, non, je pense que ça va me faire le même effet. Après, je fais une erreur un peu de connard. Je pars à la même saison que la première année.

  • Speaker #0

    Tu vois pas beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    Non, mais je ne connais pas l'hiver.

  • Speaker #0

    C'est ça,

  • Speaker #1

    le problème. Alors, si moi, ils se font plaisir. C'est quand même une très grande ouverture.

  • Speaker #0

    C'est la moitié. Donc,

  • Speaker #1

    à voir. Mais sinon, oui, partir, en fait, c'est surtout pour changer d'environnement. Je pense que la culture de là-bas, les gens de là-bas, leur manière de... Enfin, de la sociabilité, etc. Moi, je pense que les gens qui sont comme nous... Je parle de notre personnalité avec Laura, on est très dans le contrôle, par exemple. On est très... Trop...

  • Speaker #0

    On réfléchit trop. Et on est très sociable aussi.

  • Speaker #1

    Oui, et en fait, là-bas, j'ai vraiment l'impression que t'as moins ce truc de... Pris de tête. Encore une fois, je suis juste parti en vacances, donc c'est peut-être pour ça. Mais t'as moins ce truc de prise de tête. En fait, tout le monde est tellement plus chill. Et on dirait qu'ils n'ont pas de problème. Ils en ont, c'est sûr. Mais voilà, il y a quand même un truc. Je trouve que l'ambiance est très différente et que ça fait du bien d'être là-bas juste. Les gens sont vraiment chill. À te de voir.

  • Speaker #0

    Car je n'en sais rien, évidemment. Après, j'ai l'impression que tous les pays sont chill à côté de la France.

  • Speaker #1

    Non, c'est pas vrai.

  • Speaker #0

    Les Français sont quand même réputés pour être casse-croûte. Des connards. Ça va avec, en vrai, le fait de se prendre la tête et le fait de se prendre la tête avec les autres pour rien dans la rue. Ouais,

  • Speaker #1

    bon, je sais pas.

  • Speaker #0

    D'être méprisant et gris.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai. Mais du coup, oui, partir, aller explorer d'autres trucs. Après, nous, on avait des peurs, par exemple, que les gens nous oublient ici quand on revient. Parce qu'en plus, on fait un métier dans le cinéma.

  • Speaker #0

    Ah ben ! Et c'est aussi de ça qu'il est intéressant de parler. C'est qu'on prend un risque en partant là-bas. On prend un risque. En fait, on s'ouvre des portes. Parce que du coup, ce que tu me disais aussi tout à l'heure, et que moi, je ne savais pas, c'est que là-bas, ils sont beaucoup plus branchés cinéma de genre qu'en France. Et moi, je veux être réalisatrice de cinéma de genre. Et en France, je galère. Je galère déjà parce que le métier de réalisatrice, réalisatrice encore plus que réalisateur, c'est très compliqué.

  • Speaker #1

    Et bah du coup, oui, c'est un enfer.

  • Speaker #0

    Et en plus de genre, en France, je pense qu'on n'apprendra à personne que c'est vraiment, ça se démocratise un peu, mais c'est encore très compliqué. Et du coup, si au Canada, j'ai peut-être plus ma chance, ça serait incroyable. Après, ça ne veut pas dire que je vais faire des films en arrivant là-bas. Non. Mais peut-être qu'il y a un truc à gratter. Mais, et c'est l'ambivalence à laquelle j'aurais réfléchi à la minute là aussi, c'est que je m'ouvre peut-être une porte en partant là-bas mais je... Je ferme aussi la porte, justement, en France, que j'ai un tout petit peu ouverte avec mon Nikon et tout, tu vois.

  • Speaker #1

    On ne peut pas tout gagner.

  • Speaker #0

    On ne peut pas tout avoir.

  • Speaker #1

    On peut tout laisser en stand-by. Tu fais choisir. On a encore la chance de travailler avec nos amis.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Et on revient. Et puis,

  • Speaker #0

    je me dis, tu vois, même, par exemple, la prod que j'ai avec mon Nikon, ça se trouve, je vais y revenir dans deux ans et elle sera en mode, ah, trop bien, propose-nous des trucs. Même dans deux ans, tu vois. On ne peut pas savoir. Et c'est ça, le problème. Il ne faut pas se stagner parce que tu as peur d'eux, je pense. Il faut essayer. Et puis si tu sens que tu as envie de partir... C'est ça qui est compliqué, c'est qu'on est perdus, je pense. Et du coup, on est en mode...

  • Speaker #1

    En ce moment particulièrement, on vous parle, on est exactement le 13 juillet 2025. Nous sommes, dans mon entourage à moi, mais du coup, je mets aussi l'aura dedans, nous sommes 9, il me semble, à avoir perdu nos compagnons, compagnonnes. Donc je peux vous dire qu'on est dans une direction artistique tous ensemble qui est de fuck la vie, allons explorer le monde.

  • Speaker #0

    Mais je pense qu'on a des âges qui vont avec ça aussi.

  • Speaker #1

    On a tous entre 25 et 28. Ouais,

  • Speaker #0

    complètement, ouais. Et en vrai, je trouve que c'est Gravelage qui va avec ça, parce que du coup, de nos 18 ans à 25, 27, tout ça, on a grave eu le temps d'emmagasiner beaucoup de choses, de découvrir la nouvelle vie, de découvrir Paris, de machin. Moi, je viens de province, donc je découvrais Paris. Donc, d'avoir une nouvelle vie. Et là, t'as un peu un truc de, bon, on a testé tout ça, et du coup, maintenant, on en paye les conséquences, parce qu'il y a la fin de beaucoup de choses, Il y a la forme d'amitié, il y a la forme d'amour. Il y a la fin de carrière, pas de carrière, mais de cycle, on va dire, professionnel. Ça se renouvelle. Oui, c'est ça. Et du coup, il y a un peu cette occasion de se dire, est-ce qu'on renouvelle ici ou est-ce qu'on a envie de renouveler dans un renouveau total ? Et moi, je pense, et c'est ce que je disais à mon père, ce que je disais à toi et tout, que c'est l'âge où il faut le faire si on a envie de le faire. Parce qu'on n'a pas de famille. En vrai, tous les trucs qui nous retiennent, tu vois, quand je dis on n'a pas de famille, c'est qu'on n'a pas d'enfant ou de mari ou de femme. et genre tous les trucs qui nous retiennent c'est des trucs qu'on se place un peu nous même mais en vrai on peut Enfin, je veux dire, on ne perd rien, nos potes, ils sont là. C'est des vrais potes, quand on revient, ils sont là. Ils vont venir nous voir, j'espère. Nous, on va revenir en France sur les deux ans. On ne va pas là. Pas souvent, parce que ça coûte cher, mais quand même, bien une ou deux fois par an. Et puis, ce n'est même pas encore sûr qu'on parte. Là, on vous dit ça, mais on est tellement perdus que ce ne sera même pas pour dire.

  • Speaker #1

    En tout cas, ce qui est sûr, c'est que nous, ce qu'on veut vous parler aujourd'hui, c'est notre démarche intellectuelle. C'est-à-dire, c'est comment...

  • Speaker #0

    La réflexion, quoi.

  • Speaker #1

    Oui. Comment est-ce qu'on arrive justement à ce level-là ? Quand il y a toutes les cartes qui se mettent en place pour que justement elle te trace un chemin vers cette possibilité, en vrai, quand même, il faut être dans une situation assez de merde dans l'imaginaire collectif.

  • Speaker #0

    Oui, dans l'imaginaire collectif. Ce n'est pas de merde, mais il n'y a rien de stable actuellement.

  • Speaker #1

    Donc en fait, on peut aller où on veut. C'est à la fois magnifique.

  • Speaker #0

    Oui, et à la fois bordélique.

  • Speaker #1

    Et nous, on déteste le bordel.

  • Speaker #0

    Nous sommes des contrôle freaks.

  • Speaker #1

    Et du coup, on se dit que le meilleur moyen de contrer ce bordel, c'est d'aller organiser notre vie. ailleurs. Smart.

  • Speaker #0

    En vrai, oui.

  • Speaker #1

    Ça ne règle pas nos problèmes psychologiques,

  • Speaker #0

    mais c'est ça. Moi, je sais que j'ai toujours été en mode j'ai envie de vivre plusieurs vies, tu vois. Et là, c'est un peu fin d'un cycle, début d'un nouveau. Est-ce que je déciderais pas d'aller démarrer une nouvelle vie ? Tu ne finis pas ta vie ici. Mais tu démarres un nouveau cycle.

  • Speaker #1

    Tu sais de quoi il faut qu'on parle ?

  • Speaker #0

    De quoi ?

  • Speaker #1

    De notre jeu des saisons.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Alors, en gros, avec tous nos potes proches, on a, enfin je vais dire jeu, mais on est tous très terre à terre sur le sujet, en vrai, pour nous, c'est vraiment...

  • Speaker #0

    C'est une manière de catégoriser nos vies et de conceptualiser certains...

  • Speaker #1

    En gros, on leur demande, ils sont à quelle saison de leur vie ? Donc, partez du principe que c'est une série, par exemple, et genre, vous êtes à quelle saison ? Moi, je suis en saison

  • Speaker #0

    6.

  • Speaker #1

    Je l'ai commencé au mois de février.

  • Speaker #0

    Quand tu t'es fait quitter. Ouais,

  • Speaker #1

    donc je suis en saison 6.

  • Speaker #0

    Et moi, je viens de commencer ma saison 6 quand je me suis fait quitter également.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et j'étais en saison 5 et ma saison 5 a duré vraiment moins d'un an. Voilà.

  • Speaker #1

    Et bon, après,

  • Speaker #0

    chacun a sa méthode.

  • Speaker #1

    Nous, on en a une commune, j'ai l'impression, qu'on était assez raccord sur le sujet.

  • Speaker #0

    Oui, là, du coup, je te rejoins sur la saison 6. Mais en fait, c'est en fonction des arcs importants qui ont marqué. marqué un changement psychologique pour moi dans la vie, qui ont marqué un changement de « Ok, là, j'ai la sensation quand même que je vis autre chose et que je deviens peut-être quelqu'un d'autre. » Psychologiquement, là, j'ai évolué. De toute façon, c'est du développement personnel. On est constamment en évolution avec nous-mêmes. Nous, avec Nico, on est très en introspection. Lola, ma pote, pareil. On en parlait justement que depuis le lycée, on est tout le temps en introspection de nous-mêmes. Justement, c'est « Ok, là, je sens que je prends une autre direction. Je change de saison. » Et c'est propre à chacun.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, il n'y aurait pas deux personnes qui devraient être aussi en introspection avec eux-mêmes.

  • Speaker #0

    Ah bah... Ah,

  • Speaker #1

    ne m'en parlez pas !

  • Speaker #0

    Bah elle y est, mais il y a tellement de choses à voir que...

  • Speaker #1

    C'est le podcast de la revanche.

  • Speaker #0

    Bah ne parle pas à elle, elle va jamais l'écouter. Elle l'écoutait déjà pas quand on était ensemble.

  • Speaker #1

    Oui bah le mien non plus.

  • Speaker #0

    On la méritait.

  • Speaker #1

    Vous voyez ça les gars ?

  • Speaker #0

    Vous ne méritez pas plutôt.

  • Speaker #1

    Les gens qui ne vous soutiennent pas, surtout quand c'est...

  • Speaker #0

    Vraiment, vraiment, vraiment.

  • Speaker #1

    Tout ceux que vous voulez marier là. Ouais,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #1

    Il faut les jeter à la poubelle.

  • Speaker #0

    Ouais. Bah ils sont jetés à la poubelle,

  • Speaker #1

    tant mieux. Ils ne savent pas ce qu'ils ratent. mais oui effectivement du coup le jeu des saisons il peut être très intéressant à faire et je vous invite à commenter pour nous dire à quelle saison vous êtes ça peut être très intéressant parce que par exemple Lola elle est une saison oui elle est la saison 3 ou 4 oui ou même pas 2 sa série est très grosse mais parce qu'elle ne compartimente pas comme nous justement c'est ça que je trouve intéressant c'est trop cool et il y avait quelqu'un qui était en saison 8 je suis en mode waouh la planète Terre genre vraiment je ne sais plus qui fait anyway Mais oui, donc en gros, là, ce qu'on essaye de transmettre, parce qu'on en a beaucoup discuté, en fait, avant de lancer l'enregistrement. Donc, je vous avoue qu'il y a très simplement des choses qu'on oublie.

  • Speaker #0

    De toute façon, il y a tellement de choses à dire. Voilà. On va en parler des heures.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Des heures, des heures entières. Et partir, ça peut être une solution. Des fois, ça peut être un traquenard aussi. En fait, il faut toujours partir du principe que vous pouvez revenir. Si vous voulez changer de vie, même de manière générale, c'est-à-dire que même changer de région, on parle forcément de changer de pays. J'ai mon meilleur pote Valou, par exemple, qui veut vivre à Montpellier. Et il sait très bien que si ça se passe pas comme il l'entend, il veut quand même revenir ici. Et on a le luxe d'être dans un pays en plus qui est, comment dire, ce genre de choses pour pouvoir partir et revenir. C'est hyper simple. On n'a rien à faire à part prendre des billets d'avion. Voilà, enfin bon, ça ça va dépendre d'où tu vas mais...

  • Speaker #0

    Moi y'a le truc, et c'est ce que j'arrête pas de me dire ces derniers jours, enfin ces dernières 24h plutôt, c'est en mode, bah du coup t'as l'hésitation de partir, parce que ça peut être, comme tu dis, une bonne idée ou une mauvaise idée, mais y'a ce truc de si t'hésites, juste tu le feras jamais, et tu sauras jamais si t'es une bonne ou une mauvaise idée, alors c'est trop c'est un banger. Et comme tu dis, on peut revenir. Là le PVT, on peut décider de partir, aller un an sûr, mais même si au bout de six mois t'as envie de revenir, tu peux revenir. c'est de l'orgueil mais ça se fait tu vois et je suis en mode c'est pour ça que je parle d'âge C'est un peu, même si tu peux partir à tout âge, c'est aussi des conventions sociales d'être en mode 20 ans, tu peux, 30 ans, tu peux plus, machin, on s'en fout. C'est juste parce que souvent, quand t'as 40-50, t'as une famille, c'est pas toujours le cas, mais dans la plupart des cas, bon voilà.

  • Speaker #1

    C'est plus pour ça.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça. Et nous, on veut potentiellement une famille, pas du tout maintenant, mais c'est pour ça que c'est un peu l'âge où on doit, on peut le faire. Et du coup, il y a ce truc de, ben, j'hésite, c'est maintenant que je peux essayer, en fait. parce que ça se trouve dans dix ans j'aurais pu autant le luxe d'essayer parce qu'il y aura plus de choses qui me retiendront à Paris et tout. alors que dans 10 ans, je me dirais, je l'ai fait et je sais ce que ça fait que de vivre 2 ans au Canada. Et c'est trop bien, et c'est une expérience de fou, et ça m'a apporté ça, ça, ça. Et moi, je sais qu'il y a beaucoup de choses que je veux débloquer aussi dans mon esprit, sur ma confiance en moi, sur mon rapport aux autres. Je suis déjà quelqu'un de très sociable et assez extraverti, mais j'ai beaucoup quand même de blocages, de matrixages par rapport au regard des autres, chose que j'ai beaucoup déconstruite déjà. Ah oui,

  • Speaker #1

    alors là, je peux vous le dire.

  • Speaker #0

    Mais que je compte le faire encore plus et justement en partant dans un nouveau pays, je veux me détacher de beaucoup de choses. qui m'ont bloqué ici à Paris et qui ont été des choses très précieuses pendant des années, que je ne regrette absolument pas, mais qui aujourd'hui ont posé des bases qui me bloquent et que j'ai peut-être envie d'aller explorer ailleurs. Et si jamais je ne le fais pas, il va falloir que je les déconstruise ici. Mais ça, on verra quand on ira au Canada. Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr.

  • Speaker #0

    C'est pour ça qu'en fait, là, on vous parle de ça, mais ça se trouve, on ne va pas le faire. Ça se trouve, on va le faire. Ça se trouve, on va le faire moins longtemps. Ça se trouve, on va juste repartir. Enfin, voilà.

  • Speaker #1

    On fera une update. Oui,

  • Speaker #0

    on fera une update. Parce que le podcast va continuer, qu'on aille au Canada ou pas.

  • Speaker #1

    Évidemment, tu crois que le matos que j'ai payé... 3000 points. Je l'ai pas payé ce montant-là, et alors, peut-être que si.

  • Speaker #0

    Ça vous fait quoi ? Il a dépensé pour Beyoncé aussi ? Donc vous allez faire quoi ? Tu vas faire quoi ? Il sait très bien de qui je parle.

  • Speaker #1

    Je suis responsable, d'accord ? Et du coup, en gros, c'est horrible parce que ça fait très podcast de la vengeance, alors que c'est pas du tout la délai du truc.

  • Speaker #0

    Non, je rigole.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Ils ne compteront pas,

  • Speaker #1

    de toute façon. Oui,

  • Speaker #0

    c'est bon. Qu'ils entendent bien ce qu'on a à leur dire. Parce que moi, j'aimerais bien lui dire, mais je le ferais pas parce qu'elle mérite pas mon énergie. Et mon pain. Mais si elle veut écouter, qu'elle écoute bien.

  • Speaker #1

    Je partage. Mais oui, partez. Ne partez pas. Choisissez. Méditez.

  • Speaker #0

    Non, mais dites-vous que si vous voulez essayer, essayez. Pesez quand même le pour et le contre. Parce qu'il faut pas dire au revoir à des choses trop importantes. Il faut pas... Il faut pas que ça vous handicap dans votre vie. Mais si vous avez l'impression... que vous avez plus à gagner en essayant et que vous avez juste peur parce que la peur de l'inconnu va partir. Parce que vraiment vous avez plus à y gagner et moi je sens vraiment que j'ai plus à y gagner. Encore une fois c'est à confirmer mais...

  • Speaker #1

    Il y avait un truc que tu disais tout à l'heure c'était assez intéressant, c'était ton regard sur tes potes tu disais que Colombe, Lola et moi...

  • Speaker #0

    Pour moi c'est les gens qui doivent partir. Et c'est les gens que je vois en gros que ce soit Lola, Colombe ou toi surtout, alors là j'ai surtout parlé de Colombe et Lola du coup ça va être assez perso, j'essaie de pas trop rentrer dans les détails mais c'est des deux personnes qui sont très très chères à mon coeur que je connais très très bien et moi je suis assez clairvoyante sur les gens donc voilà, vraiment et c'est des gens qui parlent, c'est même pas moi qui le dis seulement c'est que c'est des gens qui parlent depuis longtemps de partir vivre ailleurs parce qu'elles en ont besoin et elles sont retenues par des choses, bah pour les deux c'est le professionnel Et c'est aussi la peur de l'inconnu, de partir, qu'est-ce que je vais faire ensuite ? Et puis machin, et c'est des trucs qui leur passent dans la tête mais qui repartent aussitôt. Et puis Lola surtout qui veut partir au Canada depuis le collège, elle m'en parle. Donc voilà, ça fait genre 15 ans bientôt. Lola,

  • Speaker #1

    elle était invitée du coup au podcast Voyage au voyage. Et c'est vrai que quand on parlait de Montréal, effectivement, elle avait les yeux.

  • Speaker #0

    Mais vraiment, à la base, elle a hésité entre faire du tourisme et partir au Canada. Même quand elle parlait de l'Afrique du Sud, elle a hésité entre le Canada et l'Afrique du Sud. C'est vrai. Juste le Canada, c'est trop cher. et puis elle voulait apprendre l'anglais Toronto il parle anglais ? oui et juste ça fait longtemps que moi je suis en mode mais je ne comprends pas pourquoi elle part je comprends mais pour moi elle devrait partir parce que ça va juste ouvrir les chakras de leur gueule mais un truc de baiser mais vraiment parce que là par exemple c'est une pote elle est partie à Strasbourg se ressourcer pendant 3 mois et je suis en mode mais c'est pas à Strasbourg que tu dois aller Marbelle où elle avait envie d'aller Merci. Mais pour moi, il faut qu'elle parte bien plus loin. Colombe, c'est pareil. Il faut qu'elle parte de Paris. Il faut qu'elle parte, qu'elle aille se ressourcer dans la nature, qu'elle aille ailleurs, tu vois. Et pour moi, toi, c'est pareil. T'arrêtes pas d'en parler. Et en vrai, tu tournes en rond ici. Un coup, t'es au genre d'inclimatation. Un coup, t'es à Calotte. Un coup, t'es au chômage, t'es au marché. C'est vrai. Un coup, t'es machin. C'est vrai. Alors que tu sais ce que tu veux faire en vrai.

  • Speaker #1

    tu sais très bien ce que tu veux faire ça me fait peur de le dire en fait ça me fait peur de le concrétiser gros sujet c'est le sujet du podcast concrétiser

  • Speaker #0

    les peurs qu'on a alors qu'on est jeune et que c'est maintenant qu'il faut qu'on fasse et que d'en dix ans on va le regretter.

  • Speaker #1

    Et puis surtout qu'on n'a aucune réponse.

  • Speaker #0

    Bah c'est ça. Et parce qu'on n'y va pas. Essayez, voilà.

  • Speaker #1

    Bah oui, c'est ça. Et vous savez quoi ? Il y a même un truc qui me retenait encore plus, c'est quand j'ai lancé le podcast, en fait, je me suis dit « Putain, mais comment je vais faire ? » Alors que ? Mais oui, non mais c'est évident. Non mais c'est juste que...

  • Speaker #0

    C'est des peurs que tu crées pour te trouver des excuses. Je dis ça pour toi, mais je dis ça pour moi. Oui, oui,

  • Speaker #1

    bien sûr.

  • Speaker #0

    C'est des peurs qu'on se crée pour se trouver une excuse de ne pas y aller parce que ça nous fait peur. Oui. En vrai. En vrai, on n'a aucune raison de ne pas y aller. C'est maintenant qu'il faut y aller. Oui,

  • Speaker #1

    et puis, je ne vais même pas te mentir, en vrai, être en couple, c'est une raison qui est...

  • Speaker #0

    Qui est valable.

  • Speaker #1

    Qui est valable.

  • Speaker #0

    Mais comme on disait tout à l'heure...

  • Speaker #1

    Tu as vraiment envie de te barrer. Et surtout, quand tu en parles depuis que tu es gamin. C'est ça. Parce qu'en plus, dans mon contexte à moi personnel, ma famille, mes parents, ont toujours regretté de ne pas être partie avec mon clément-tente.

  • Speaker #0

    Tu vois, tu as un exemple, toi, en plus.

  • Speaker #1

    Du coup c'est ça qui me stresse aussi C'est que du coup je me dis putain j'ai pas envie d'être comme eux Et qui me écoutent

  • Speaker #0

    et dire à mes enfants à 50 pieds tu te rends compte j'avais l'occasion de partir et je suis pas allé c'était maintenant je sais que moi j'ai beaucoup je parle beaucoup de moi je suis désolée mais c'est l'inconspection quoi mais c'est dans le sens moi je sais que j'ai beaucoup cette angoisse de le temps il passe et il y a peut-être des choses que tu vas pas vivre Mais je parle pas d'expérience sociale parce que ça j'en vis beaucoup vu que je suis très sociable. Je parle vraiment de voir le monde et voir des choses différentes. Et moi je sais que j'ai énormément envie de voyager, chose que mes parents n'ont jamais eue par exemple. Donc c'est vraiment un truc personnel. Et j'ai énormément cette envie de voyager, on le disait de toute façon dans le podcast du voyage. Et de voir d'autres cultures, de voir d'autres manières de vivre. Bon là c'est pas très différent, mais c'est dans le sens surtout, j'ai envie de me prouver à moi-même aussi. que je peux partir et que je peux faire des choses que je suis pas juste bonne à rester chez moi et à merde qu'est-ce que je vais faire de ma vie tu vois qu'il y a ce truc de je suis capable de partir comme ça parce que j'en ai envie et que c'est maintenant que j'ai l'occasion de le faire, c'est maintenant que je peux le faire bon je me perds un peu dans mes idées là mais enfin voilà ce que je voulais dire c'était il y a ce truc de l'âge en mode là j'y passe j'ai 25 ans, bon c'est très jeune hein mais c'est quand même plus vieux que 18 ans et j'ai ce truc de me dire mais t'es tellement jeune et mets-toi à ta place à 50 ans ou deux ans de ta vie à 25 ans. ça sera rien mais vraiment rien alors que potentiellement ça va changer ta vie ça sera rien à sacrifier si jamais ça marche pas oui par contre si ça marche t'auras potentiellement changé ta vie même si ça marche pas je pense que tu enfin tu prends quand même grave de l'XP bah de fou de fou t'as été dans un autre pays t'as dû t'adapter à un autre pays ouais ouais ouais moi je suis jamais sortie du continent je suis allée au Canary le plus loin tu vois je suis sortie du continent mais bon ça y est il y a une sensation avec le décalage horaire qui est assez fou ouais en plus t'as

  • Speaker #1

    vraiment une sensation d'être coupé de ta terre natale.

  • Speaker #0

    Oui, oui. mais oui, du coup.

  • Speaker #1

    C'était impressionnant. C'est très impressionnant. Je pense que c'est mon souvenir le plus présent dans mon crâne. C'est juste quand je me baladais, quand je voyais que tu ne reçois pas de motifs.

  • Speaker #0

    C'est ça, oui. Parce qu'elle dort quand toi tu vis.

  • Speaker #1

    C'est dingue. On partage 3-4 heures, voire même 5 heures. Dans une journée typique, c'est fou. Tu es complètement coupé de ta réalité. Si vous entendez des petits bruits, c'est ma chienne.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas moi.

  • Speaker #1

    Je parle vraiment de mon animal de compagnie. Qui dort parce qu'elle a trop chaud, pauvre bête.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'il fait 30 degrés, en fait.

  • Speaker #1

    C'est assez insupportable. En plus, je suis en plein soleil, je suis en train de couler là. Je ne vous raconte pas. Mais oui, ce qui est assez impressionnant, c'est qu'aussi, comme je disais dans notre entourage, on est neuf heures perdues. On n'est plus en couple. Je ne sais pas si ça joue sur notre... Je pense qu'il y a quand même un truc de restart.

  • Speaker #0

    Assume-moi, ça joue.

  • Speaker #1

    Oui. en vrai moi aussi alors qu'elle est revenue que 3 mois mais il y a un truc de restart et de manière commune on n'a jamais été aussi proche et on ne s'est jamais autant compris en sachant qu'il y avait entre 2 semaines et un mois de décalage entre chaque personne donc à peine tu avais quelqu'un qui commençait à être remis tu avais l'autre personne qui disait c'est à mon tour mais

  • Speaker #0

    tu sais qu'en vrai c'est beaucoup mon accident beaucoup mon accident parce que pour rappel elle a eu l'éclatement croisé Oui. C'est un accident de merde, mais pour autant, ça m'a bloqué dans ma situation perso, dans ma situation professionnelle. Et je me rappelle très bien de Camille, à l'époque. Camille, pas notre Camille, je ne sais pas si on peut dire le nom de sa mère. Oui, oui. Qui me disait, mais Laura, c'est forcément arrivé pour une raison. Et moi, ça me saoulait quand elle me disait ça, parce que j'étais en mode, mais ça y est, qu'est-ce que tu veux que ça change dans ma vie ? Je me suis cassé les couilles de me blesser. Et peut-être qu'au final, c'est vraiment arrivé pour une raison. Enfin, ce n'est pas arrivé pour une raison, mais ça aura débloqué quelque chose. ça Je suis en mode ça m'a tellement encore plus perdue dans ma vie, enfin je n'étais pas perdue avant mais je commençais un peu à dériver quand même, que du coup ça m'a vraiment fait un truc en mode là t'es vraiment perdue, t'es vraiment réduite, enfin réduite c'est pas des... voilà c'est juste que je ne suis plus dans le cinéma du coup depuis quelques temps, en tout cas pour gagner ma vie.

  • Speaker #1

    C'est un réseau très instable, c'est-à-dire que dès qu'on part, on va dire que la moyenne c'est 6 mois max.

  • Speaker #0

    Ouais vraiment. Vraiment. Même moins. Moi je suis partie 4 mois. Après j'ai déjà perdu un peu avant des contacts.

  • Speaker #1

    Et je ne dis pas que t'es oubliée mais un peu, quand même.

  • Speaker #0

    Oui, un peu aussi.

  • Speaker #1

    Il faut se battre,

  • Speaker #0

    en fait. C'est ça. J'aurais pu revenir, mais j'ai décidé que je ne voulais pas le faire parce que je voulais aller vers la prod. Et du coup, au final, le fait est que je me perds juste complètement. Mais c'est dans ce milieu-là que je veux évoluer coûte que coûte. Donc, autant le faire au Canada. Oui. Ou ailleurs. Ou ailleurs, on ne sait pas, on va voir. Oui, oui. Et bref, le fait d'avoir ce truc dans ma vie vraiment drastique qui fait que je suis bloquée chez moi pendant plusieurs temps et tout. Ça m'a fait pas mal réfléchir sur beaucoup de choses et surtout ça m'a fait me perdre, mais peut-être pour mieux me retrouver. Et je cherche la solution en fait. Je sais que moi ça fait plusieurs temps que je suis vraiment en mode, allez on va dire un an, où je suis un peu perdue et où je suis en mode je cherche la solution. Est-ce que la solution c'est ça ? On verra.

  • Speaker #1

    On verra. Déjà par ton vacances encore une fois. On s'en va d'un peu. On dirait qu'on a obtenu le tirage au sort. Oui c'est ça,

  • Speaker #0

    parce qu'il y a aussi ça, ça se trouve, on ne va pas être tiré. On peut essayer des années durant.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. C'est moins tiré. Bien sûr. Mais oui, du coup, il y a un truc en ce moment, et je pense que c'est pareil pour vous, chers auditeurs, enfin en tout cas j'imagine, parce que dans tous mes autres groupes de potes qui ne sont pas du tout en lien avec les neufs qui se sont fait larguer ou qui ont quitté, en fait... Il y a un renouveau. Cette année 2025, je ne capte pas ce qui se passe. Déjà, le temps est complètement dilaté. On est passé du mois de janvier au mois de juillet. La corde est ouverte.

  • Speaker #0

    Et en même temps, on a quand même vécu beaucoup de choses. C'est fou.

  • Speaker #1

    C'est peut-être pour ça que c'est passé vite. C'est très probable. Plus tu as de trucs à faire et plus ça passe vite.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    Plus tu as de trucs dans la tête. Mais effectivement, on est à plus de la moitié de l'année.

  • Speaker #0

    Oui, c'est terrifiant. Presque mai-juillet.

  • Speaker #1

    Dans un mois et demi, on est au mois de septembre.

  • Speaker #0

    Oui, allez, c'est bon.

  • Speaker #1

    Stop ! Prise d'angoisse. Et du coup, il y a genre un truc du temps qui passe vite. Et en même temps, il y a Valou, mon meilleur pote, qui a une théorie. Et puis il dit aussi, comme on vous l'a dit, le temps passera plus vite,

  • Speaker #0

    quoi qu'il en soit. Oui, ça, c'est scientifique en plus.

  • Speaker #1

    Ah bah super.

  • Speaker #0

    Mais ce n'est pas le temps passe plus vite, c'est l'emmaganisation des informations dans le cerveau. Et en gros, plus tu es vieux, moins tu vis de choses nouvelles. Et du coup, le temps passe plus vite. Donc plus tu vis des choses nouvelles, moins le temps passe vite. Ouais voilà, donc on a aussi, pardon c'est mon téléphone.

  • Speaker #1

    T'inquiète, je t'en prie.

  • Speaker #0

    Que je mette en mode avion, voilà. Plus on va vivre des choses nouvelles aussi, plus on va avoir l'impression que le temps passe lentement. Enfin tu vois, on aura l'impression de faire des sauts dans le temps, mais en regardant en arrière, on va quand même être en mode, putain tout ce qu'on a vécu entre temps, tu vois c'est ouf, moi je sais qu'entre janvier et là, j'ai quand même vécu beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    Tu sais que je dis toujours un truc à vous, à mes meilleurs amis, je leur dis imaginez déjà les anecdotes qu'on a racontées à nos gosses.

  • Speaker #0

    Ouais c'est ça.

  • Speaker #1

    on est déjà rempli beaucoup de choses à raconter Parce que c'est vrai qu'on a quand même bien vécu déjà.

  • Speaker #0

    On n'a pas vécu la moitié de ce qu'on a à vivre. Non. Dites-le à toi.

  • Speaker #1

    En mode, il va falloir écrire des livres. En fait, ce n'est pas possible. C'est fou. Mais oui.

  • Speaker #0

    Et ça, ça rassure, je trouve aussi. C'est-à-dire qu'on n'est pas à la moitié de tout ce qu'on va raconter.

  • Speaker #1

    Complètement. Et donc là, ce qui est cool, c'est qu'on est dans un truc un peu de renouveau. Mais en même temps, on n'a jamais été aussi paumé.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est pas là que les meilleures décisions se prennent aussi ?

  • Speaker #1

    Je sais pas

  • Speaker #0

    Franchement moi je pense que si Je pense que ça dépend, je pense qu'il n'y a pas de règles Je pense que nous, on se dit ça parce que là, on a envie de prendre une décision de ouf et qu'on est paumé. Mais je pense qu'il y a des gens, ils prennent des décisions de ouf et ça marche. En fait, je pense que c'est que du hasard, tu vois. Moi, je crois pas, je crois de moins en moins à tout ce qui est signes, etc. Et je pense que je me base juste sur le côté de j'ai envie d'essayer.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui.

  • Speaker #0

    Et ça se trouve, ça va pas marcher. Ça se trouve, on va vivre un truc horrible là-bas. ça se trouve on va se rendre compte qu'on aime pas trop Montréal on a envie de rentrer au bout de 6 mois ou ça se trouve on meurt là-bas Oui, voilà, on va mourir ici aussi.

  • Speaker #1

    Oui, mais moi je suis beaucoup plus tragique, tu me connais, je connais la cab.

  • Speaker #0

    On va dans l'avion pour y aller.

  • Speaker #1

    Arrête, alors ça par contre... Non,

  • Speaker #0

    par contre c'est peur, ouais.

  • Speaker #1

    Moi je veux toucher le sol avant quand même.

  • Speaker #0

    Dans l'avion pour revenir alors.

  • Speaker #1

    Ah bah oui, allez-là avec en plaisir. On saura plus ce que l'avenir français nous réservera à ce moment-là.

  • Speaker #0

    Non, non, non, mais on ne va pas mourir, on n'est pas parti pour ça.

  • Speaker #1

    Mais ouais, du coup ça...

  • Speaker #0

    On a moins de chances de mourir là-bas qu'ici. Oh ? Bah...

  • Speaker #1

    L'hiver est rude.

  • Speaker #0

    En étant LGBT et moins une femme, tu crois qu'on a plus de chances de mourir là-bas qu'ici ?

  • Speaker #1

    En vrai, je... Écoute, j'ai pas de stats,

  • Speaker #0

    là. Mon assistant est en perte. Même mon père, il m'a dit, je suis rassurée que t'es là-bas et pas ailleurs. Voilà ! Il sait très bien...

  • Speaker #1

    Femme homosexuelle.

  • Speaker #0

    Ah c'est mieux. On l'a dit avec d'autres termes, c'était plus marrant. C'est deux lettres, vous les connaissez. C'est un P et puis après c'est un D. Bon ça y est, on va m'hyper ça non plus.

  • Speaker #1

    Non, merde. Oui, oui, vraiment. Écoutez, on vous a partagé du coup ça et on s'était dit que ça aurait été intéressant de vous partager ça.

  • Speaker #0

    Et savoir ce que vous en pensez. Et même, parce qu'il y a beaucoup de nos amis qui écoutent ça, mais venez en privé nous parler de ce que vous avez pensé, tu vois. Même moi, même toi, parce que tu vois, le podcast c'est un peu lointain, mais c'est aussi pour faire réagir nos amis, en parler avec eux, mais en face-to-face et en privé, tu vois. Je sais que si Lola, elle écoute ça, bon, je vais en parler avec elle en face-to-face bien avant que ça sorte. Mais voilà, n'hésitez pas à réagir et dire, vous allez droit dans le mur, on ira quand même dans le mur, mais on le saura au moins.

  • Speaker #1

    Vous allez droit dans le mur, salopards.

  • Speaker #0

    C'est une très bonne idée, je vous suis au Québec.

  • Speaker #1

    Ah bah, n'hésitez pas à venir avec nous, nos potes, il était une fois... mes potes on approche d'un an du podcast ouais bah crois moi c'est littéralement qu'on part au Québec c'est vrai et on vous prépare une petite surprise pour le mois de novembre ah oui c'est vrai grosse surprise cette saison 2 démarre à ce moment-là je sais pas quoi rajouter de plus ma belle en vrai bah est-ce que t'as C'est ma chaîne qui ronfle.

  • Speaker #0

    Ah ok, mais j'ai cru qu'il y avait... Ah non, c'est compliqué.

  • Speaker #1

    J'ai fait tomber un truc.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, tu n'as rien d'autre à dire ?

  • Speaker #1

    Je ne vois pas ce que je pourrais rajouter. On est parti voir Fosters of People.

  • Speaker #0

    Oui. Ah là, tu veux vraiment qu'on raconte nos vies, d'accord. Ben voilà. Oui, Fosters of People, qui nous a regardés droit dans les yeux en se foutant bien notre gueule plusieurs fois.

  • Speaker #1

    Avec Mathéo, d'ailleurs, son face-à-face est déjà sorti, je pense, à ce moment-là. Donc ça s'est très bien passé et comme on en a discuté avec Mathéo, c'était incroyable. Évidemment, c'était génial. On était au premier rang. Voilà,

  • Speaker #0

    on était collés à la première.

  • Speaker #1

    Non, on l'a enregistré avant. On l'a enregistré il y a tellement longtemps. Il sort au Metzepton.

  • Speaker #0

    Comme plein d'autres.

  • Speaker #1

    Oui. Trop d'avance ici.

  • Speaker #0

    Tu as fait une pause de trois mois là aussi. Oui,

  • Speaker #1

    mais j'ai fait une pause de trois mois à cause de qui ? C'est pas à cause de ma rupture peut-être ? Parce que je ne savais pas comment me remettre ? Eh bien oui, c'est ça, chers auditeurs. C'est pour ça qu'il y a eu une pause.

  • Speaker #0

    En plus, je t'avais dit, mets-toi à fond là-dessus. Ça va t'aider. mais bon c'est pour pas chacun je l'ai pas du tout fait bien sûr oui non mais ça marche pas pour toi mais on est revenu en flic ouais Elle est prête pour décoller.

  • Speaker #1

    On va prendre l'avion en direction du Québec. Ça fait 45 minutes, 46. En vrai, ça peut être un épisode très court.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est bien.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas beaucoup de montage, j'ai l'impression.

  • Speaker #1

    Il y a énormément de montage, mais ce n'est pas grave. Écoutez, c'était un épisode assez court. On a décidé d'enregistrer parce qu'on avait une envie soudaine de le faire. C'est intéressant.

  • Speaker #0

    On doit se confier, avoir vos avis, savoir qu'on n'est pas seul.

  • Speaker #1

    Exactement, donc on espère que ça vous a plu Et bien sûr nous vous embrassons Et j'ai quand même oublié de faire un truc J'ai quand même oublié de dire un truc Par contre il y a une crise du logement Au Québec Affaire à suivre On vous dira ce qu'il en est Je vais demander à le CHGPT comment on vivait là-bas À notre assistant personnel Nous vous laissons Chers amis On a un générique de fin maintenant Ma belle Belle gosse A plus tard !

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