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[INSIDE] Retour aux origines avec Nacer Chadli au Standard de Liège

[INSIDE] Retour aux origines avec Nacer Chadli au Standard de Liège

1h02 |18/06/2025|

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1h02 |18/06/2025|

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Description

🎙️ Inside avec Nacer Chadli – Dans les coulisses du Standard de Liège
Dans cet épisode exclusif d’Inside, nous partons au cœur du Stade du Standard de Liège avec un invité de marque : Nacer Chadli. Entre souvenirs, confidences et perspectives, le Diable Rouge se livre sans filtre sur sa carrière, son expérience dans le vestiaire liégeois, et sa vision du football belge.

🎧 Une immersion unique dans les coulisses du foot pro, captée là où tout se vit intensément : au bord du terrain, dans les gradins, et dans l’âme du club.

➡️ Un moment authentique, à ne pas manquer pour les passionnés de football et les fans du Standard.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Jean, merci à toi de t'être venu.

  • Speaker #1

    Avec plaisir,

  • Speaker #0

    merci aujourd'hui. Avec moi et Flo, c'est alors la retraite. On t'a tenu un peu pour parler un peu de ta carrière, de tes débuts, des conseils que tu pourrais donner que ce soit à tes nouveaux joueurs ou à la jeune génération. On peut parler de ta carrière à commencer.

  • Speaker #1

    En fait, j'ai commencé le foot au FC Tiraille. C'était pour avoir... où j'ai fait ma première part à l'âge de 5 ans. C'est là qu'est la chambre de ma mère. J'ai fait 4 saisons là-bas. Puis j'ai été préparé par le standard de l'âge. Je suis venu ici à l'âge de 9 ans. Et ensuite, j'ai fait, jusqu'à la première saison,

  • Speaker #0

    la même classe sur le standard. Et comment on fait pour se faire opérer dans le standard ? Moi, je pense que ça fait comment ?

  • Speaker #1

    En fait, moi j'ai commencé le foot à 5 ans et j'ai appris beaucoup plus vite que les autres gamins qui ont commencé en même temps que moi. Je faisais de bonnes prestations avec le club de quartier et ils sont venus me voir. Ils m'ont demandé de passer un essai et j'ai fait un enseignement avec l'équipe des jeunes et ça s'est super bien passé. Après moi, ils m'ont dit que j'étais sélectionné pour...

  • Speaker #0

    Pour le Neurostar d'Arp. Et puis tu as joué de 9 à 16 ans, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, de 9 à 16 ans, j'ai joué ici. Ensuite, j'ai été mis dehors à Porte, à l'époque. par le standard. En tout cas, c'était le directeur de l'académie à ce moment-là qui trouvait qu'il n'était pas assez bon pour continuer. C'est une grosse déception pour moi parce que j'ai fait quand même 7 ans de standard. J'ai beaucoup d'amis. C'est un peu un rêve qui s'est croulé à ce moment-là. C'est une période... difficile et grâce à ma famille et mes amis, je n'ai pas baissé les bras. J'ai continué et j'ai été faire un test à Maastricht. J'ai eu une sorte de formation pour le jeûne aussi. Et puis j'ai fait une saison à Maastricht qui s'est super bien passée en Rue du Cinepch. On a été champions, j'étais le meilleur buteur, le meilleur passeur. Et ensuite, j'ai décroché à contre-trap pour un peu dans le bébat.

  • Speaker #0

    Et là, ça s'est passé comment ? Tu as contacté... Il y a tes femmes ? Tu as appelé ? Non,

  • Speaker #1

    en fait, ils ont... À cette époque-là, en fait, ils ont ma street. J'ai un agent qui est venu voir le match parce qu'il ne savait pas trop comment jouer. Il est venu voir et il a directement cru en moi. Il a dit qu'il fallait que je sois signé à Maastricht, dans un autre club. À ce moment-là, on dormait. qui était hors des deux, chercher des joueurs, des jeunes joueurs, à bon proportion. J'ai été faire un test là-bas, après une semaine c'était concluant, c'était d'accord de me faire signer.

  • Speaker #0

    Et ça c'était hors des deux aussi ?

  • Speaker #1

    Ouais, hors des deux aux Pays-Bas. Le truc c'est que je devais déménager parce que c'est à deux heures et demie de route. Donc c'était vraiment tout nouveau pour moi, j'étais en dernière année d'études. Je devais aussi réussir mes équipes pour pouvoir partir.

  • Speaker #0

    Tu as fini tes études et tu es parti de ça ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est bien ça.

  • Speaker #0

    Tu dois avoir été à ta famille de soins, tu as trouvé un peu tout ça ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai trouvé tout ça. Après, j'ai rencontré vraiment de bonnes personnes au club. Il y a beaucoup de jeunes, des jeunes qui sont dans mon groupe. Et entre autres, j'ai rencontré le RIS, à ce moment-là, le MFK. Il était là déjà depuis un an. Et on a trouvé aussi Chiro, qui est maintenant en train de se mettre en vigueur, mis sur sa rodée. Et voilà, j'ai joué là pendant trois ans. J'ai fort bien évolué en trois ans. Et de là, c'était au boom, j'ai fait un transfert pour la CQMT. Donc de D2, je suis passé en D4, puis en champion de l'ODA.

  • Speaker #0

    Ah, c'était champion, c'était pas mal.

  • Speaker #1

    Donc, d'habitude, ça n'arrive pas. Tu n'as que le D2, tu vas dans un petit club ODA, tu dois jouer et puis normalement, tu signes dans un gros club ODA. La eugée. J'ai eu un peu de bol. J'ai très bien presté en début de saison. Et il cherchait une doublure parce qu'il jouait avec des champions. Il a cherché une doublure à mon poste qui est jeune et qui peut encore évoluer.

  • Speaker #0

    À la base, ce n'était pas vraiment pour jouer, alors c'était plus une doublure de jouer.

  • Speaker #1

    À la base, c'était parce qu'il avait une match, il avait plein d'artistes, il est champion. À la base, c'était pour me donner déjà une limite pour la match parce qu'il croyait en m'importance, mais ce n'était pas arrivé en… En tant que titulaire, parce qu'ils avaient transféré déjà Amélie pour beaucoup d'argent à mon poste deux mois auparavant, c'était plus pour faire sa doublure. Puis c'était très vite parce que ça n'a pas été très bien pour lui, il n'a pas très bien presté. Et moi, je suis rentré deux ou trois fois dans les matchs 15 minutes et je fais beaucoup, beaucoup. Et ensuite, à partir du quatrième match, je suis titulaire. Et je suis arrivé au mois d'août, je rentre lors des 2-3 premiers matchs. À partir du 4ème match, on est faillu début septembre, je joue titulaire, je suis au et Mi-septembre commence la campagne de Ligue des Champions et je me retrouve titulaire.

  • Speaker #0

    Ah,

  • Speaker #1

    tu as été combattant depuis mille ans ?

  • Speaker #0

    Titulaire des premiers matchs,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    Et tu te souviens de ces matchs ? Oui,

  • Speaker #1

    c'était quand on a été dans le Milan. On avait joué à la maison. On a fait 3-3, je pense. 3-3. Oui, c'était un super match. J'ai fait un bon match aussi. Et ça a renforcé un peu ma position de titulaire. dans l'équipe, que ce n'était pas seulement 2-3 matchs un peu football. J'ai grandi pendant la saison et j'ai commencé à marquer, faire des assists, être à top pour l'équipe. Cette année, on termine deuxième au championnat malheureusement. Alors qu'on était premier toute la saison, la dernière journée de championnat, on a perdu notre match contre Ajax et c'est Ajax qui est champion.

  • Speaker #0

    Ça, ça a été un match très...

  • Speaker #1

    Surtout que la semaine d'avant, on jouait la finale de la Coupe contre Ajax, on gagne, on gagne avec la Coupe. La semaine d'après, on n'avait pas besoin de gagner, on faisait match nul et on était champion et on perd le match.

  • Speaker #0

    Vous avez 40 ans plus mince.

  • Speaker #1

    Oui, grosse exception.

  • Speaker #0

    Ça fait une très grosse exception. Et l'année d'après, tu es resté à PNT encore ?

  • Speaker #1

    Je suis resté à PNT. Ma première année s'était très bien déroulée. J'ai eu comme coach Michel Prudhomme. Il m'a vraiment bien fait évoluer. J'ai été international très vite avec l'arrivée de Gilles. Et ma deuxième saison, je démarre la préparation. Ça se passe super bien. J'ai signé un nouveau contrat, il m'a raffoulé. 11 ans et il y a aussi un gros club en Angleterre qui a accueilli une transférée. Mon club à l'époque ne voulait pas. J'ai parti après un an.

  • Speaker #0

    Tu avais un contrat combien de temps ?

  • Speaker #1

    Avant de signer, il me restait 2 ans.

  • Speaker #0

    Tu ne pouvais pas partir.

  • Speaker #1

    Moi je voulais partir, je voulais déjà faire le saut, mais le club voulait absolument me garder parce que je n'étais pas encore jeune. Le club voulait jouer la Coupe d'Europe et essayer de garder les bons jeunes de l'équipe. Donc du coup, je suis resté. Et j'ai recommandé d'un an l'été.

  • Speaker #0

    Et quand tu as parlé de l'équipe nationale, ça arrivait comment ?

  • Speaker #1

    Ça a commencé à parler de moi beaucoup en Belgique à partir du coup du match du Ligue des champions. Et j'ai fait les six matchs de Poum. Et j'ai marqué 3 buts. Donc, à partir de ce moment-là, ça parlait beaucoup. Et après quelques mois, j'ai été sélectionné.

  • Speaker #0

    Et quand t'as été sélectionné, t'as retrouvé tes anciens coéquipiers du standard, quand t'avais 16 ans, quand on avait qu'ils jouaient pas. Ouais,

  • Speaker #1

    il y avait Axel qui était là. J'ai retrouvé

  • Speaker #0

    Yadris. Avec Spacette.

  • Speaker #1

    Avec SpacetheLens, qui était là aussi. Avec qui il y avait

  • Speaker #0

    Marwan. Marwan Télany. C'était au moins la génération dorée d'Alejit, non ?

  • Speaker #1

    Oui, elle était toute jeune à l'époque. On avait tous entre 18 et 22 ans. C'était vraiment un bon mix qui commençait à évoluer à un bon niveau. Et tout le monde se poussait les uns les autres, je pense. Franchement,

  • Speaker #0

    je trouve que c'était vraiment une très belle génération. Vous avez fait des choses incroyables au Val d'Écomme à la Fin du Monde. Oui,

  • Speaker #1

    c'est vraiment un beau souvenir, la Coupe du Monde 2018. Je ne veux pas dire que c'est des regrets, mais... Je pensais vraiment qu'on pouvait gagner.

  • Speaker #0

    Moi aussi.

  • Speaker #1

    J'avais le sentiment que, surtout après notre parcours, remonter le Japon après 2-0, et ensuite le Brésil, comme on l'a fait, je pensais qu'on était inarrêtable.

  • Speaker #0

    Je pensais aussi que la France n'était pas si forte que ça. Non,

  • Speaker #1

    mais très réaliste. Et pratiquement il défendait le travail.

  • Speaker #0

    Il avait un beau milieu de plan ce jour-là.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    On a un peu le magistrat du Japon. Je suis sûr qu'on va pas parler comme ça si souvent. Oui, tout le temps. Donc, tu t'attendais à ce qu'ils se repartent. Oui. J'avais vu que tu rentrais vers 60 ans, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, je suis rentré à l'Union de la femme.

  • Speaker #0

    C'était 2-0.

  • Speaker #1

    Oui. Moi et ma femme. Et puis on a commencé à pousser. On a eu des pauses au caisse. J'ai eu l'occasion, je me mets la tête, je garde la sauve. Et puis il y a le goal de Yann.

  • Speaker #0

    Le goal de la tête.

  • Speaker #1

    Le goal de la tête. Il peut le regarder, je ne sais pas. Comme il l'a fait le match, il ne sait pas comment il l'a fait. Je crois qu'il l'a fait. De ce côté-là, oui. Et laissez-nous remettre dans le match, s'il vous plaît. Marouane qui met 2-2 et moi, Benabé Nersoumant qui met 3-2.

  • Speaker #0

    C'est la peine, je regardais le match en direct et je l'ai pas regardé encore. Je crois que tu as vraiment la rage sur ce goal-là, parce que tu parles de ton camp.

  • Speaker #1

    Moi je parle du grand octobre, il reste une version d'appui, et je me dis que c'est la dernière attaque. pour tout donner. Et je vois aussi Maia Kiedim qui commence à démarrer avec le ballon. Thomas qui démarre sur la droite. Romain qui était déjà en pointe. L'unissé de mon nom avait un moment de faire une super européenne numérique. Et en arrivant à la super européenne numérique, ça... Les japonais, ils suivaient pas derrière.

  • Speaker #0

    Ils ont pas suivi, non mais...

  • Speaker #1

    Al Capo,

  • Speaker #0

    tu lui as dit « laisse » ou c'est lui qui a compris ?

  • Speaker #1

    Dans un stade où il y a beaucoup de bruit, en général, même quand le coéquipier est à 10 mètres, si tu cries, t'as pas beaucoup de choses qu'il entend. Mais il m'a senti en fait. Il m'a vu, je pense, quelques secondes avant la passe. Et puis il m'a senti dans le dos, il a fait « grand » . C'est un beau geste de sa part. Je pense que si il essaie de contrôler le ballon dans cette situation, il y a des forces qui le prennent. C'est compliqué, ça donne le temps aux autres de revenir. Peut-être qu'il n'y a pas une occasion de but, il n'y a pas de but.

  • Speaker #0

    Et tu n'es pas accroché toi de base ?

  • Speaker #1

    Non, je ne suis pas accroché.

  • Speaker #0

    Je suis droitier, mais je vais porter droit. Je suis sûr que ça ne va pas être de la... Non,

  • Speaker #1

    parce que le ballon vient comme ça. J'arrive en pleine course, c'est beaucoup plus facile de la toucher sur la gauche. Si tu la touches sur la gauche, tu la touches devant toi et le goal est ouvert de ce côté-là. Donc pour moi, c'est assez naturel. Je rêve. Alors, vraiment, c'était par Kévo. Ouais,

  • Speaker #0

    Kévo, je pense que c'était bonsoir. Surtout quand tu viens de la scène, on voit peut-être en plus de 10 mois de sort de la mètre,

  • Speaker #1

    c'est ça ? Ouais, je pense que les internautes sont 105-110. Je suis allé en directeur, j'ai fait 80 mètres.

  • Speaker #0

    80 mètres à fond, quoi. Quand t'arrives à Van Gogh, t'es un peu...

  • Speaker #1

    Ouais, mais c'était... Je ne suis pas à 100%. Je vais dire le démarrage, oui, prendre de la vitesse. Après, c'est garder une bonne vitesse parce que j'étais plus à le voir que les autres japonais. Et j'allais arriver de toute façon pour eux. Et puis c'était de faire le bon geste au bon moment.

  • Speaker #0

    Et quand tu es rentré en Belgique, après du monde, vous avez été accueilli ?

  • Speaker #1

    Oui, c'était magnifique. On a été accueilli comme des héros. C'était vraiment un bon moment. La grand-place était remplie.

  • Speaker #0

    C'était à Bruxelles ?

  • Speaker #1

    Oui. On a fait un défilé. C'était vraiment... C'était ma vie.

  • Speaker #0

    C'était un moment très carré ?

  • Speaker #1

    Oui. Je pense que c'était un des plus bons moments. Souvent, quand je viens d'un club, par exemple, pour Pays-Bas, on a fait un défilé dans la ville. Mais c'est beaucoup plus local. T'as aussi beaucoup de familles, etc. Mais là, c'est vraiment un pays où tu reviens en tant qu'héros, avec une médaille. C'est probablement plus au moment de ma tête.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu dirais que c'est ta plus belle revanche par rapport à quand tu m'as dit que tu n'avais pas gardé à tes 16 ans ?

  • Speaker #1

    Je pense que, au tout début, j'avais ce sentiment de revanche quand je suis parti à Maastricht. Je voulais prouver qu'ils avaient le temps. Après je suis parti à Poldor, j'ai signé mon premier train de trapeau, mais ça ne voulait pas dire que j'étais arrivé, j'étais loin d'être arrivé. Il y avait énormément de travail, j'ai fait beaucoup de sacrifices, je me suis beaucoup plus entraîné que les autres. Et ça a fait aussi que j'ai beaucoup plus évolué, je pense. ça fait une différence. Ça, c'était ma plus belle rencontre.

  • Speaker #0

    Et c'est à quel âge que tu as commencé à avoir envie de t'attacher un peu de ton métier de foot ?

  • Speaker #1

    Ben, à l'âge de 17 ans, j'avais mon premier contrat pro.

  • Speaker #0

    Ah, à Maastricht, tu avais déjà un contrat ?

  • Speaker #1

    Non, à Maastricht, de 16 ans à 17, je n'avais pas de contrat. Je jouais encore chez les 19 à Maastricht. Et de là, à la fin de ma saison, j'ai passé le test. Ah pardon, je ne sais pas, je suis en train de me débrouiller. temps. C'était pas un gros contrat, j'ai gagné des clopinettes, mais ça me permettait de vivre, pas encrocher de ma part.

  • Speaker #0

    Et quand t'étais à la fin de la saison 2 et 3 ? Très bien.

  • Speaker #1

    Moi, tout était grand, le stade était magnifique et puis les oppositions ont joué d'un... Le rugby busy, pour moi, à ce moment-là, c'était mon objectif. À court-moyen terme, quand j'étais en B2 aux Pays-Bas, j'ai réalisé un faux de travail.

  • Speaker #0

    Et quand tu étais à Tottenham, ça c'était exactement celle-ci. Parce que c'est l'arrière de tout joueur, de jouer en première ligne.

  • Speaker #1

    Ça, c'était mon objectif à long terme. Quand j'ai signé mon premier poste à Probe, j'ai toujours voulu évoluer en premier lit. Mais je savais qu'il fallait passer par des étapes et que l'Unité était une de mes étapes à franchir. J'ai passé trois ans à l'Unité où ça s'est très bien passé. J'ai joué la Pomp d'Europe trois fois. C'était magnifique, c'était vraiment une belle période où j'ai pu évoluer à mon rythme aussi, sans me cramer trop vite et aller trop vite à l'étranger. Parce que c'est connu, le championnat anglais c'est un championnat très dur. Et voilà, j'étais quand même bien préparé. Malgré ça, quand je suis arrivé à Tottenham, c'était une autre note.

  • Speaker #0

    Un autre monde. Un autre monde vraiment à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est un autre monde. Le championnat... C'est beaucoup plus dur qu'au Pays-Bas. Ça me demande beaucoup plus physiquement, mentalement, techniquement. Et puis, tout l'aspect autour, c'est que les gens vivent que pour le foot. Que pour le foot, la Première Ligue, c'est le championnat le plus diffusé au monde. Parce que voilà, c'est des matchs de fou. Malgré que c'est le 15e ou le 2e, c'est jamais qui va gagner. Ça donne un aspect un peu comme à la NGA, c'est très technique pour nous proposer des titres.

  • Speaker #0

    Et tu es avec qui comme en général pour t'arriver ?

  • Speaker #1

    Quand je suis arrivé à Tottenham, c'est André Villajoise. Donc je suis arrivé à Tottenham, j'ai fait une partie de la préparation. J'ai fait trois semaines de prépa. Et puis il y a le premier match de Gabi. Je veux dire mes deux premiers mois, j'étais souvent sur le banc, je ne jouais pas trop, mais ça me donnait un peu le temps parce que le rythme n'est pas le même. Et après j'ai commencé à jouer de plus en plus et finalement ma première saison s'est déterminée.

  • Speaker #0

    Et si tu devais donner trois conseils sur un joueur de foot de tes 16 heures préparé au standard jusqu'à Tottenham-Potassi. Qu'est-ce que ça serait ? Le plus important.

  • Speaker #1

    Le plus important. J'ai un ordre de vie. Avoir une discipline de travail. Parce que si tu travailles plus que les autres, tu as plusieurs choses derrière. Et pas seulement l'aspect physique. Je parle de l'aspect physique et pas seulement pas de l'aspect positif. malgré les mauvais moments et les obstacles. Parce que même quand j'étais au Pays-Bas, j'ai eu des mauvais moments, que ce soit à Poldorme ou à Sept-Ouintay, j'ai eu des moments où c'était un peu cru. Soit il y a une blessure ou j'étais en mi-sordre, mais je n'ai jamais remis en doute le fait que je puisse y arriver. Et c'est ça qui a fait ma part.

  • Speaker #0

    Pourquoi tu n'as absolument pas ? Oui. C'est le plus attentif.

  • Speaker #1

    Oui, c'est le plus attentif et c'est aussi d'être bien entouré par des gens qui sont positifs, qui croient en toi et qui ne remettent pas constamment en doute parce que tu as une mauvaise prestation ou tu as une blessure. Vraiment avoir un soutien qui est ça, mais aussi avoir un courage qui te dise les choses. Le problème aussi, parfois, des joueurs qui ne réussissent pas, c'est que leur courage n'est pas bon. Ils n'osent pas dire si leur gamin a mal joué, que ce soit les parents, que ce soit l'agent. Moi, mon agent, c'était le premier à me dire si j'avais mal joué. Et j'ai accepté parce que ça m'a permis aussi de forger une autocritique par rapport à mes matchs. C'était plus dur avec moi-même. Et je pense que maintenant, les proches sont un peu trop conservateurs et protègent un peu trop leurs joueurs. C'est bien de protéger, d'amener le soutien, mais ça doit être ça. Ça doit être ça et ça doit être juste.

  • Speaker #0

    Et quand tu vois le feu de contente a commencé et maintenant, il y a quand même une grosse différence, non ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a quand même une grosse différence. Je pense que quand tu regardes des matchs il y a 15 ans, tu vois que le rythme n'est pas le même, ça va plus vite maintenant. C'est plus athlétique qu'avant. Mais ça ne s'insiste que de progresser en fait. à tout niveau, au niveau de la récupération, la prise de match maintenant qui a 15-20 ans, on en demande toujours plus au joueur.

  • Speaker #0

    C'est vrai que même quand tu vois tout le pouvoir changer, on utilise beaucoup les datas pendant ce temps.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est bien, mais on ne peut pas se baser sur un sport comme le football uniquement sur des datas. Si on fait ça, on… on ne serait pas évolué au plus haut niveau. Parce que le football, ce n'est pas un sport où tu dois courir le plus. Parce que ça demande énormément d'énergie au niveau physique, mais aussi mental. Et faire courir 15 kilomètres, entre guillemets, c'est facile. Mais courir... Parfois tu cours 10 km, tu les cours bien,

  • Speaker #0

    mais c'est beaucoup plus intelligent,

  • Speaker #1

    tu fais les bonnes courses au bon moment. C'est une question de timing. En fait, c'est bien reconnaître que tu dois être... physiquement à un très bon niveau, on joue au foot au plus haut niveau. Mais ça, ça ne va pas être que ça. Le foot, ça joue à la tête en fait, ce n'est pas un gros jeu. Sinon, tout le monde serait footballeur parce que tout le monde peut s'entraîner à 15 km, ça va être sur 90 minutes.

  • Speaker #0

    Et donc, de partout où tu as joué, que ce soit en Angleterre,

  • Speaker #1

    en Afrique aussi, en Belgique,

  • Speaker #0

    tu as fait les Pays-Bas, c'est quel championnat que tu as le plus marqué ?

  • Speaker #1

    La première ligne. La première ligne, c'était le plus beau championnat de l'eau. De l'eau, d'accord. Oui. Oui. Oui.

  • Speaker #0

    Benjamin Larocena. Je pense qu'on doit accélérer. On va parler un peu de ta carrière future.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu vas faire ?

  • Speaker #0

    Je vais me poser.

  • Speaker #1

    Je ne sais plus, je ne sais pas encore. Tu vas faire quoi ? Pour l'avenir,

  • Speaker #0

    tu vas préférer la saison prochaine ?

  • Speaker #1

    Pour l'instant, je n'en sais pas trop. Cette saison, j'ai recruté l'entraînement avec l'université de Troyes pour me remettre en forme parce que j'avais arrêté pendant 5-6 mois quand même. Et le football me manquait beaucoup. J'ai pris des entraînements sans oublier l'objectif. J'ai rejoué un petit peu des matchs au CIG 2023 lors de la deuxième saison. J'ai toujours ce goût pour le foot. J'aime encore beaucoup jouer sur le terrain. Ça m'amuse encore. L'ambiance dans le DCR, avoir des coéquipiers qui comptent aussi, c'est important. Pour la suite, je n'en sais pas trop. Je pense que j'en saurai beaucoup plus d'ici une dizaine de jours. Il y a beaucoup de choses qui changent ici au standard. Donc, on va voir.

  • Speaker #0

    Après, tu comptes quand même rester dans le monde du football, que ce soit entraîneur ou quelque chose d'autre ?

  • Speaker #1

    Oui, je compte rester dans le monde du football. C'est ce que je prenais mieux. C'est ma passion. Je pense que c'est une suite logique par rapport à ma carrière. Après, je ne sais pas dans quelle fonction exactement, mais alors... Ça me plaît d'adressement, non plus.

  • Speaker #0

    Ça serait bien pour entraîner un club.

  • Speaker #1

    C'est possible. À court terme, en tout cas, non, parce qu'il faut un certain diplôme. Là, je dois terminer mon UFAA. Et après ça, il faut faire la naissance pro qui dure aussi 18 mois. Donc, entraîner vraiment un club, ce n'est pas tout de suite. Mais il faut que j'apprenne aussi l'éfficacité limitée si je veux être entraîneur.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu aurais une anecdote sur toutes ces années que tu as passé dans le foot que personne ne sait ?

  • Speaker #1

    Une anecdote ?

  • Speaker #0

    Tu peux l'afficher très facilement. Vraiment, un match, un jour à Rennes-Marseille, sur le plat de Béziers,

  • Speaker #1

    des choses qui t'ont marqué, tu n'avais pas joué,

  • Speaker #0

    ce jour-là, tu t'es attendu à rentrer ce jour-là ? Oui. C'est un bon exemple.

  • Speaker #1

    Je m'attendais à la mi-temps, je partais à l'échauffement avec Marouane et avec quelqu'un d'autre aussi, on était trois à l'échauffement. Et vu qu'on perdait le match déjà 2-0, je me suis dit qu'il y en a trois à l'échauffement, ce sera probablement nous trois ou un des trois qui va en suite prochainement. Donc, je m'y attendais un peu et ça m'a mis aussi à... une petite pression positive en plus pour pouvoir aussi performer, changer de match.

  • Speaker #0

    C'est vrai que ça doit être incroyable de faire ça, de jouer.

  • Speaker #1

    Oui, parce que tu sais, le truc c'est dans un stade là, du monde en huitième de finale, tu perds 2-0, tu vas aller jouer moins longtemps, le stade est rempli, ça chante, une ambiance magnifique, mais tu es là pour gagner. Et tu es en mauvaise posture. Et tu te dis, si je range quelque chose, c'est de débloquer la situation. Ouais, voilà. Et en fait, on est rentrés tous les deux en même temps et Marwan me dit, ouais, vas-y, il faut qu'on change tout ça. Donc, il m'a donné un petit boost en plus.

  • Speaker #0

    Il était déterminé aussi.

  • Speaker #1

    Le mec était super déter, je lui ai mis dans ses yeux. Et moi aussi, j'étais aussi déter que lui. Et on a bien vu qu'on a pris des renforts aussi dans la charge de la donne.

  • Speaker #0

    Tout le monde disait mal à lui et sa tête.

  • Speaker #1

    Et tout, il disait mal. Il était incroyable. Franchement, c'est un joueur atypique. Déjà comme personne, je l'apprécie beaucoup. Et comme joueur, c'est vraiment... Regarde, il sait tout faire. Il sait défendre, il sait attaquer, il sait marquer. Il a la guillotin sur le terrain, il nage en arrière, c'est pas quelqu'un qui abandonne. C'est là qu'il a eu un parcours aussi difficile au début dans les Jeux. Et je pense que ça fait aussi sa force.

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est le jeu quand même. Moi, je n'aurais plus envie de jouer comme ça. On va comme ça, qui joue mieux, qui met les gouttes de la tête, il défend. Oui,

  • Speaker #1

    c'est très bien. Au profil atypique, il n'y en a pas dans le cycle actuel. Non. En tout cas, des Jeux comme lui et... Même à son époque, il y avait que lui qui savait faire ça. Moi.

  • Speaker #0

    Et aussi une autre question qu'on pourrait poser c'est quoi ? Quand as-tu eu ton premier gros salaire ? Tu t'es acheté quoi ?

  • Speaker #1

    Quand j'ai tout de suite repris mon premier gros salaire.

  • Speaker #0

    Vraiment, depuis que tu nous as mis un bolide. Ça je le voulais.

  • Speaker #1

    Dans combien de temps ? Trois. Je pense que j'avais été match terrible 5 chez Louis Vuitton en France. Parce que moi, mes 17 années de temps, je ne gagnais pas assez pour faire de la folie. J'étais quelqu'un qui voulait aussi aider ma mère. Donc, je préfère que ma mère soit bien que moi, c'est plus adaptant.

  • Speaker #0

    C'est quand même compliqué de garder des pieds sous terre pour tuer ça comme ça. Il y en a plein qui...

  • Speaker #1

    Au début, on fait beaucoup de trucs. C'est vrai que moi, quand j'ai commencé à acheter mes gros salaires, c'était quand j'étais à FC Twente. Je tenais très bien ma vie pour l'époque. Je me suis acheté, je pense après 2-3 mois, je me suis acheté la nouvelle CLS à l'époque. Elle venait de sortir, le nouveau modèle, tu vois, après la CLS. C'était en banane, il y a eu un modèle en 2011. Je me rappelle, c'était 2011. J'ai acheté celle-là. Moi, après...

  • Speaker #0

    Moi,

  • Speaker #1

    j'ai gardé... J'ai gardé 11 ans. Sérieux ? Ouais, j'ai gardé 11 ans.

  • Speaker #0

    Parce que bon, même quand j'étais avec Folies, je l'ai laissé ici. Souvent, c'est dans la véhicule quand je me déplace en Belgique. Et moi, elle était incroyable. J'ai beaucoup aimé cette voiture.

  • Speaker #1

    J'aime bien aussi, ça. Franchement, j'aime bien. Surtout qu'il ne faut plus des voitures comme ça. Maintenant, les nouvelles, elles se coûtent...

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, ça va être bien 60-70. Ça va être bien 60-70.

  • Speaker #1

    Tu as des coups sur ton plastique ?

  • Speaker #0

    Non, après, quand tu touches les crocs, ça lève. Il y a... C'est normal de profiter de ton argent, ça c'est clair, mais il faut avoir un bon entourage pour pouvoir te remettre un peu les pieds sur terre, être focalisé sur ton avenir, savoir investir. Moi, j'ai investi dans la pierre. À Cédric, j'ai acheté ma première maison. Quand je suis parti à Twente, j'ai acheté ma première maison à ce moment-là. C'était important de se mettre au-dessus de l'image, à l'abri. Au pire, parce qu'une carrière de foot, ça peut tourner au vinaigre. Si tu reçois une blessure, les contraintes ne suivent plus derrière. Donc, tu gagnes beaucoup moins d'argent. Si tu as tout cramé en bijoux, en vacances, en voiture, etc., ce n'est pas le bon plan.

  • Speaker #1

    C'est vrai que la plupart des gens, ils voient le foot, j'ai encore regardé ses liens, la plupart des gens voient le foot, ils voient que les bons moments. Ils voient que les moments quand tu joues, quand tu cours, que quand tu es une star, il y a sûrement beaucoup de choses. Il y a beaucoup de travail,

  • Speaker #0

    il y a beaucoup de sacrifices. Tu ne peux pas sortir de chez toi quand tu veux. Il faut respecter le sommet, ton alimentation. Il faut faire attention, tu vas rencontrer beaucoup de choses de ta vie. pour pouvoir performer. Sinon après ta carrière devient très courte. Pour faire 15 ans de carrière, il faut une hygiène de vie qui est pas réprochable comme Renato. C'est pour ça que d'ailleurs, il faut un minimum pour pouvoir faire 15 ans de carrière, sinon ça ne tient pas.

  • Speaker #1

    C'est vrai que même toi, ton âge, tu arrives encore à jouer.

  • Speaker #0

    Oui, j'arrive encore à jouer au plus haut niveau, mais je me sens encore capable de enchaîner quelques matchs.

  • Speaker #1

    Encore quelques matchs, j'espère bien. Et ton joueur préféré, c'est qui ? Ronaldo ou Messi ? J'aime beaucoup les deux.

  • Speaker #0

    J'aime beaucoup les deux. à Ronaldo pour sa discipline de travail. le nacaré qu'il a fait, tous les records qu'il a battus, les titres qu'il a remportés, c'est vraiment un exemple, je crois, vraiment pour la jeunesse. Quand tu parles de force de travail, de discipline, de mental, il n'y a personne au-dessus, je pense.

  • Speaker #1

    Tu as déjà rencontré des Ausha, sinon tu as déjà joué.

  • Speaker #0

    J'ai joué quelques fois, mais c'est impressionnant. Donc je dis, si quelqu'un... quand il est aux abords de 16 mètres, il ne peut pas élever sa centimètre sinon il a de la fausse forme et c'est une bête parce qu'il répète les enchaînements, les courses, il est vraiment hors normes physiquement et comme je l'ai dit, plus mentalement parce qu'il a eu de mauvaises passes aussi mais il a su la remonter la rivalité avec Messi. Il a su rester au plus haut niveau. avec Messi pendant si longtemps, à se battre pour les barandas, c'était chiant. On ne l'aurait jamais vu.

  • Speaker #1

    On n'en verra jamais ça, je pense. Oui,

  • Speaker #0

    le privilège était comme ça, c'était extraordinaire à voir. Et Messi, lui, c'est un extra-terrestre. Quand je parle de football, moi, je dis Mike de Messi, en fait. C'est vraiment le seul joueur qui m'a le plus impressionné.

  • Speaker #1

    J'attends que JJ écoute aussi. Oui.

  • Speaker #0

    C'est impressionnant, c'est quelque chose que tu ne peux pas travailler. Bien sûr qu'il a dû travailler aussi beaucoup, je pense beaucoup de moi avec Romando, parce qu'il a ce talent, ça tu n'es pas avec.

  • Speaker #1

    Moi, ça me freine.

  • Speaker #0

    C'est un truc que tu ne travailles pas, son pied gauche, sa vision du jeu, comment il sent les mouvements de ses coéquipiers, c'est quelque chose d'incroyable.

  • Speaker #1

    C'est vrai que franchement il a fait vraiment des choses à peine. Il peut perdre son style dans tout. J'ai un autre joueur moi, un peu pour le moment. C'est l'ami Niaval. Je trouve que vraiment il est monstrueux pour le moment.

  • Speaker #0

    Oui, il a fait une très grosse progression. Il est... ça... pour moi... Pour l'instant, quand on regarde les derniers matchs, en tout cas, et les derniers mois, c'est le joueur qui a le mieux presté au monde.

  • Speaker #1

    Enfin,

  • Speaker #0

    il a 17 ans, le gars a déjà gagné deux repas l'année passée à Gresten, il n'a même pas 17 ans. Il n'a pas 18 ans, il a gagné la Ligue 1 en étant peut-être le meilleur joueur de son équipe. Il y a aussi Rapunia, Pedri, etc. Mais lui, il m'a vraiment ébrouillé dans les matchs des champions. Parce qu'il y a vraiment une pression énorme. Tu joues des quarts de finale, des demi-finales, et tu arrives à sortir des assises, des goals comme ça, de ton chapeau. Telle maturité dans son jeu à cet âge-là. tout en étant aussi un peu fou. Franchement, c'est super beau à voir.

  • Speaker #1

    Moi, je n'ai jamais vu ça. Chaque fois que j'ai une de ma télé, je l'aime pour lui.

  • Speaker #0

    Oui, mais à coup de moi, de ce que j'ai vu, c'est un peu la réplique de ce que Messi a fait. Alors, plus précoce, parce que Messi a 17 ans, il n'a pas autant de matchs, il n'était pas aussi… C'est un acteur qui a mal à son âme. Il a tout pour devenir et rester le meilleur joueur du monde.

  • Speaker #1

    Et pour le Val d'Or, c'est un petit fort, ou pas ?

  • Speaker #0

    Pour lui, il a grand chance. Je pense qu'il a au moins 50-60 choses au écran.

  • Speaker #1

    Dans le BD ou il y a mal ?

  • Speaker #0

    Pour moi, dans le BD, c'est une très grosse saison. Ça fait longtemps qu'il... Il cherche un peu sa forme, je ne dis pas au niveau du jeu, parce que c'est toujours quelqu'un qui arrive à faire de bons matchs, mais sans avoir de bonnes statistiques. Cette année, il a des bonnes statistiques, il est en finale de Ligue des Champions. S'il prend la Ligue des Champions avec le PSG, il a aussi 50 % pour le match de Lionel Barrandó. À plus. Quand je vois la progression de Yann Mal, je me donne avec plus vite à une guerre comme ça. Après, je ne sais pas si c'est bien pour son évolution parce que pour un Maldé, il aura 17 ans ou 18 ans. Surtout,

  • Speaker #1

    si tu regardes le salaire des joueurs pour les Europes des Boundaries, surtout des 15-20 millions. Je crois qu'au Barça, il est à 2 millions,

  • Speaker #0

    je crois. Oui, il doit pas gagner en 30 millions de temps comme... Comme des joueurs comme Panazzo,

  • Speaker #1

    ou Scarpe, il est gagnant aussi, c'est ça.

  • Speaker #0

    Et tu vois vraiment qu'il s'amuse sur le terrain, c'est ça qui est beau, il s'amuse sur le terrain, il arrive à faire gagner son équipe, et il prend quand même les choses au sérieux. Sago, ce que tu peux planter, il faut qu'il reste fort. Je pense notamment qu'il va avoir des clés aussi, mais s'il a le bon courage, et que mentalement il arrive à transformer un peu cette carapace. Autour de lui, pour moi, dans les 10 prochaines années, il y a beaucoup de gens qui pourront le concurrencer.

  • Speaker #1

    Je pense qu'un peu comme il a joué, l'équipe qu'il a jouée, qui a le plus, je ne sais pas, que ce soit défensivement, offensivement, au moins, il peut être. Un défenseur.

  • Speaker #0

    Il y a eu des bons défenseurs, mais il n'y a pas vraiment un défenseur qui m'a choqué. Vraiment, dans ma carrière, je me dis que c'est impossible que je passe. Ou quoi. Mais, ouais, un défenseur pour qui je jouais à l'entraînement tout le temps, c'était Kyle Walker. Quand je suis allé à la Tour de France,

  • Speaker #1

    il était terrible.

  • Speaker #0

    Et lui, le fait de répéter un entraînement contre un défenseur comme ça, tu t'améliores. Mais il était chiant lui. Chaque entraînement, c'était la bagarre pour pouvoir le passer. Et ça a trop pu faire. Au final, le gars, à son poste, il a été le meilleur pendant des années. C'est pas pour rien qu'il a pris une longue autre au fait qu'avec City, etc.

  • Speaker #1

    Il est choquant, je pense. Mais quand tu vois Mbappé, il est passé par Vinicius, il est plein d'en bas.

  • Speaker #0

    Oui, il a l'air sans du genre. En plus, il a pris une autre dimension quand il est arrivé à City. Il s'est encore amélioré, mais plus, je pense, mal aux pieds. Mais des fois, c'est moi et c'est du pousseau.

  • Speaker #1

    Mais tu vois qu'il est dans la rigueur ce gars. Tu vois qu'il passe un peu comme Ronaldo. Tu vois qu'il est en ville et tout le temps là, j'en ai blessé.

  • Speaker #0

    Oui, je voulais le match en plus. Il est encore et c'est comme ça. C'est de la pièce. Tu veux le passer en vitesse, il va trop vite. Il faut la jouer plus intelligente avec lui. En fait, si tu veux passer en force,

  • Speaker #1

    c'est très compliqué. Et aussi, il y a une chose que tu as dit juste avant, en parlant de blessures. Est-ce que tu as déjà une blessure ? Tu as eu du mal à gérer, tu pourrais donner un conseil à un joueur qui se blesserait. Des fois, quand tu blesses, tu as l'impression de monter cool.

  • Speaker #0

    Oui, c'est difficile à gérer quand tu as une blessure qui est assez grave. Moi, j'en ai eu une juste avant la saison, avant la Coupe du Monde. Donc, cette saison-là, j'ai eu quatre matchs parce que j'ai été blessé au tendon de ma hanche. J'ai fait une rechute, en fait, j'ai voulu remettre trop vite. Et j'ai fait une rechute où j'ai déchiré mon tendon. Là je suis reparti pour

  • Speaker #1

    4 mois. 4 mois sans jouer ?

  • Speaker #0

    Oui, mais sur la saison il y a toujours 4 matchs, donc ça fait que j'ai raté quasi toute la saison.

  • Speaker #1

    Et on dit que quand on a une décision, on s'en rend compte plus, mais on ne joue pas.

  • Speaker #0

    Oui, parce que tu fais beaucoup de travail de rééducation, donc tu passes plus d'heures au club que les autres joueurs. Donc la récup, les entraînements de rééducation... les traitements que tu fais manuellement avec les kinés etc. ça fait partie du plan pour revenir à ton meilleur niveau.

  • Speaker #1

    Et tu reviens à chaque fois plus fort ou ?

  • Speaker #0

    Peut-être mentalement mais physiquement quand tu fais une blessure ton corps il s'affaiblit,

  • Speaker #1

    ça c'est le sang.

  • Speaker #0

    Tu le sens, ça c'est clair mais quand tu fais des rechutes ça va repuyer. Donc tu commences à redresser l'asthme mental qui travaille, où est-ce que ça va aller quand je recommence. Moi, il m'a fallu comme quelques semaines pour que j'oublie, alors que j'étais rétabli, pour que j'oublie que c'est une blessure. Parce que ça te trompe dans la tête et tu as encore la douleur de la déchirure, etc. Donc c'est...

  • Speaker #1

    ça oui. Surtout quand tu es vert, les lunettes ne sont plus à ton niveau. Moi, c'est pareil pour les enseignants.

  • Speaker #0

    Oui, tu peux guérir de la blessure, mais après il y a tout le travail physique derrière. Tu dois récupérer. Tu dois être fort noir. 4 mois, 5 mois de blessure. Tu as du travail cardio que tu fais en salle quasi tous les jours pendant la rééducation. Mais ça ne veut pas dire que quand tu vas recommencer sur le terrain, tu vas bien le faire comme un lapin. Il faut faire un autre type d'entraînement, de l'exclusivité, des courses à haute intensité, ce que tu ne pouvais pas faire quand tu étais blessé. Tout ça, c'est aussi une partie de la rééducation qui prend du temps. Et parfois, on néglige un peu ça, mais c'est une phase critique. pour ne pas te re-blesser quand tu reviens sur le terrain.

  • Speaker #1

    Tu as eu ça juste avant la Coupe du Monde, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Oui. Cette blessure, j'ai eu en fait une double déchirure au tendon de la hanche. Et je suis revenu, j'ai recommencé à m'entraîner au mois de mai avec le groupe. Et la sélection sortait vers le Valais. Donc j'ai fait deux rentrées en jeu. lors des deux dernières matchs de la première ligue, une fois 15 minutes, une fois 30 minutes je pense. Et puis, vu que j'avais fait une bonne campagne qualificative avec la Belgique et Martinez, ils comptaient quand même sur moi. Ils m'ont pris, mais ils m'ont dit qu'il fallait que je fasse un bon travail pendant que les autres étaient en vacances. Donc, j'ai fait, j'ai pas été en vacances, j'ai travaillé pendant deux semaines pour arriver à un certain niveau. lors du rassemblement,

  • Speaker #1

    avant le tribunal. Donc tu n'as pas été en réponse, tu t'es concentré sur tes entraînements ?

  • Speaker #0

    C'était obligé parce que je venais de recommencer les entraînements. J'avais fait 45 minutes de matchs avant le rassemblement et j'avais manqué plusieurs mois derrière. Donc j'avais un retard physique qui était conséquent et je ne pouvais pas... Même avec deux semaines d'entraînement, tu ne saurais pas parler, ce n'était pas physique. Donc, je suis arrivé au rassemblement, j'ai fait encore deux semaines de travail individuel, plus mon travail collectif avec le béquet, et même après trois ou quatre semaines de travail intense. Je suis arrivé en Coupe du Lion, mais je n'étais pas encore prêt pour jouer un match. J'ai commencé aussi sur le banc, les deux premiers matchs. Le troisième match de la poule, on était déjà qualifiés, j'ai joué quasi tout le match. Ça m'a donné des minutes et aussi de la confiance en rapport à ma blessure, que tout était OK. Mentalement, ça m'a beaucoup aidé. Puis après la phase de poule... On a commencé les matchs à une nation directe.

  • Speaker #1

    Et c'est grâce à tout cet ordonnement-là, après cette blessure, que tu as marqué ton goal au Japon quand tu as fait le sprint ? Oui,

  • Speaker #0

    je n'aurais pas pu faire ça non plus.

  • Speaker #1

    C'est bien ça. J'avais une coquille, je pensais que tu pouvais nous battre si on fait des coups forts en dehors du lecteur. Où ? Quand on joue celui qui fait les premiers 5 lats.

  • Speaker #0

    En dehors du lecteur, comment ça se fait ?

  • Speaker #1

    En dehors du lecteur, on fait un mur ou pas de mur ? Pas de mur, on met et il faut juste toucher une latte.

  • Speaker #0

    Moi je fais ça, c'est sûr et sûr ? Oui, c'est sûr. Au bras des portes. Ce que tu veux. Ce que je veux ? Pas des trucs de folie. Tu sais quoi ?

  • Speaker #1

    Je veux une barreuse de toi. Qui te tient à cœur. Ça va.

  • Speaker #0

    Faut que je le fasse ou faut que j'approuve ? Parce que je sais même pas si j'en ai encore.

  • Speaker #1

    Faut que tu en as au moins une.

  • Speaker #0

    Une barreuse oui, mec. Qui me tient à cœur.

  • Speaker #1

    Une barreuse.

  • Speaker #0

    Une barreuse ça va.

  • Speaker #1

    On va gérer sur le fait qu'il te tient à cœur. Ça va. Et moi je suis à ta chemise. Ouais. Et là tu veux voir bien. Là je suis à 100. Ok. Quand tu veux quoi ? Euh... Je sais pas.

  • Speaker #0

    Euh... Je sais pas. C'est pas... Il faut réfléchir. Vas-y,

  • Speaker #1

    on rake in. C'est un peu... Un restaurant. Tu vas bien manger. Ça va, ça va. Le stade qui t'a marqué le plus dans ta carrière ? Il y en a pas mal.

  • Speaker #0

    Il y en a pas mal. Vraiment des beaux stades dans lesquels j'ai joué. Pour mon enfance, je dirais Maracana. C'était incroyable. Ils ont fait le stade mythique. Mais après, le plus beau stade, je trouve que c'est Wembley. C'est vraiment...

  • Speaker #1

    C'est à Trinidad, ça ?

  • Speaker #0

    Non, non, c'est le stade de l'équipe nationale d'Angleterre.

  • Speaker #1

    Ah, il n'y a que l'équipe d'Angleterre, dis-tu ?

  • Speaker #0

    Oui, il y a eux, mais il y a aussi, par exemple, les finales de coupe, les matchs de play-off, on était en première ligne, sous Zulaba. Donc, il y a quelques matchs sur l'année. Je pense même qu'ils font des matchs peut-être des neufs, je pense.

  • Speaker #1

    Et c'est quel match que tu as joué là ?

  • Speaker #0

    J'ai joué une finale de coupe contre Chelsea et j'ai joué contre l'Angleterre.

  • Speaker #1

    Vous avez gagné ?

  • Speaker #0

    Non, perdu contre Chelsea, finale, et contre l'Angleterre. Je pense qu'on avait perdu à Aoum, on avait perdu à Zewo.

  • Speaker #1

    Ça c'était avec l'équipe nationale ?

  • Speaker #0

    Avec l'équipe nationale de Belgique, oui.

  • Speaker #1

    Avec un start de Wimbledon, c'est incroyable.

  • Speaker #0

    C'est incroyable, vraiment. Mais la période aussi, c'est wow. Pas le pass-through. Non, c'est incroyable. J'étais choqué la première fois que j'y ai été. C'était vraiment impressionnant parce que j'avais été, je pense, c'était vers 2012 avec la Belgique. 2012-2013, on a été jouer là. Et ça m'a mis le pied vraiment.

  • Speaker #1

    Et il y a quoi comme match bientôt qui aura lieu là, une fois qu'on y est ? Je ne sais pas, je vais y aller.

  • Speaker #0

    Oui, c'est possible. Franchement, il faut le voir.

  • Speaker #1

    Pour Chéry-Roussillon, ça va plus bien.

  • Speaker #0

    L'équipe nationale d'Angleterre, je pense, ils jouent deux matchs. On a joué un match à l'impecil, un match pas accéléré, on a fait moins de joueurs, je pense.

  • Speaker #1

    Il faut que j'aille voir ça. Franchement, il y a beaucoup de stades qui m'affectionnaient. J'ai été un Barça nul, comme nous, un Real hyper nul.

  • Speaker #0

    Tu m'as dit Real, c'est beau.

  • Speaker #1

    Oui, c'est beau, l'ambiance, hyper nulle.

  • Speaker #0

    Ah,

  • Speaker #1

    l'ambiance. Hyper nulle. Un City, Real, 4, il faut 4-3. Je ne sais pas, je m'attendais à des trucs chouettes, je m'attendais à trop de trucs.

  • Speaker #0

    De quoi que ça change.

  • Speaker #1

    Quand je vais ici des fois, tu vois l'ambiance, il n'y a pas 5 000, il y a 80 000, c'est un truc de fou. Mais je n'ai pas été si choqué que ça. Pour toi, c'est le 4-3, le plus bon match.

  • Speaker #0

    Mais après, niveau ambiance, je ne vais pas te dire que c'est le top. Si tu veux vraiment des stades où ça change tout le match, tu dois aller dans les stades en Grèce. En Turquie, ça fait énormément de bruit aussi. C'est impressionnant. Tu vois le derby, tu vois Galatasaray finir bâcher ou Galatasaray déchirer place. Ça c'est des ambiances incroyables. Tu ne trouves pas ça en Angleterre par exemple.

  • Speaker #1

    En Allemagne ?

  • Speaker #0

    Moi-même en Allemagne, je crois que je ne suis pas déçu.

  • Speaker #1

    Tu es déçu en Allemagne ?

  • Speaker #0

    Oui, je suis déçu par le monde. J'ai joué contre Bayern Munich, contre Schalke, Torquemunt. Au Bayern ?

  • Speaker #1

    C'est beau. Oui, c'est incroyable. Ils disent que l'ambiance est vraiment très bonne.

  • Speaker #0

    Oui, franchement, j'ai vu des champions là-bas. C'était impressionnant, le mur jaune dans la Loge Hall. Je crois qu'il y a sur une tribune, il y a presque 30 000 supporters. Sur une tribune de la Loge Hall. C'est un mur, c'est impressionnant, vraiment.

  • Speaker #1

    Plus que deux fois le style ST sur une tribune. Oui.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est au moins... Ici à Bad Sankt Wien, c'est plus que tout stade ici dans une tribune.

  • Speaker #1

    Il faut y aller aussi. Ouais, aussi. Il faut aller partout. Il faut y aller.

  • Speaker #0

    Ouais, quand tu es reconnu par les gens, par ta profession, etc., ce que tu fais, tu fais un peu plus attention à ce que tu fais aussi. Pas trop délire parce que tu es un BGG, tu n'es pas comme une personne lambda. Tu peux faire ce que tu veux, tu peux faire un peu attention, mais aussi pour les jeunes fans qui viennent te voir et te donnent un autographe, ça te donne aussi un peu de la force pour pouvoir aussi continuer et faire encore mieux.

  • Speaker #1

    Et si tu aurais aussi un message à donner à la nouvelle génération de K-Ring, ce serait quel ?

  • Speaker #0

    Passer moins de temps sur les écrans et passer plus de temps sur les terrains. C'est dans les parcs et les écoles. Pour moi, à l'école, c'était mon entraînement de foot. Les trois minutes, les tabliseurs jouaient au foot. Le temps de midi, ils jouaient au foot. Maintenant, ils sont tous sur leur smartphone, sur la tablette. Et ce que je dis aussi à mes membres qui jouent au foot, ils sont bien aussi au foot.

  • Speaker #1

    Je leur dis,

  • Speaker #0

    si vous voulez arriver, passez beaucoup plus de temps. avec le ballon.

  • Speaker #1

    C'est vrai que d'ailleurs, je me rappelle dans les avocats, tout le monde, tu faisais une fille pour jouer. Ouais. Maintenant, il y a...

  • Speaker #0

    Maintenant, tu as de la chance si tu trouves 8 joueurs, il faudra qu'il y en ait 4. A voir, c'était... Tu avais 3 des pires dehors, puis à un bout, tu sortais et tu tapais ta gueule 15 000 dehors. Tu avais 3 des plus majeurs.

  • Speaker #1

    Pour les fois, à quoi être ?

  • Speaker #0

    Tu devrais être partout. Tu devrais être droit, tu devrais aller aussi. Ouais, c'est... Tu devais apporter ton tour et donner ta vie pour rester sur le terrain. Sinon, ton après-midi, tu étais six heures à la gourarde et tu jouais trois minutes. C'est pas amusant.

  • Speaker #1

    Mais je me rappelle, c'est vrai que même à cette époque-là, il y avait quand même de très bons joueurs qui venaient jouer. Tu as Castellet qui a joué dans le Team Goulez-Mos, je me rappelle. Même toi. Même les autres stars, enfin les stars de jeu qui ont réussi, ils venaient encore de même.

  • Speaker #0

    Parce que voilà, on était des gars bien comme tout le monde. On aimait jouer au foot. Et ouais, les entraînements, tu passes trois entraînements par semaine, c'est une heure et demie d'entraînement, puis t'as un match, tu comptes à quatre heures et demie avec ton match dans les jeunes, ça fait même pas une heure, t'as cinq heures et demie de foot par semaine, c'est dérisoire. Si tu penses arriver à faire carrément trop... avec 5h30 ou 6h de foot par semaine, ce n'est pas une amitié. Tu n'y arrives pas, ce n'est pas possible. Football, c'était avoir l'entraînement, je m'entraînais devant chez moi. M'entraîner, en fait, je jouais. Ce n'était même pas de l'entraînement. Je trouvais ça magnifique, mais ce n'était pas un entraînement,

  • Speaker #1

    c'était juste un plaisir. Oui,

  • Speaker #0

    un plaisir, je jouais avec le ballon, si j'étais tout seul, je jonglais. Mais il y avait toujours des copains qui voulaient jouer, donc on se faisait des pattes, de goal à goal. Il y avait plein de jeux qu'on inventait avec le ballon, même si on faisait touche-touche, mais avec les pieds. Donc on devait se tirer dessus.

  • Speaker #1

    Sur la période,

  • Speaker #0

    les autres couraient, on se tirait dessus. Je me rappelle ça. On jouait tous les lames.

  • Speaker #1

    Comment ça s'appelle ? À la 10, quand on avait un goal. Tu ne l'éclaissais pas. Au tournée,

  • Speaker #0

    5-5-1. L'article, 3-3-1. On jouait tout le temps ça. On jouait à ça quand on n'était pas assez pour jouer un match.

  • Speaker #1

    On était

  • Speaker #0

    3. Jax, on faisait ça. Et puis quand les autres arrivaient, elles mettaient le 10. Là, on commençait à jouer des matchs et ça continuait. On se quittait parce qu'on devait aller à l'entraînement. Donc on allait à l'entraînement. Si on rentrait avec les filles, on faisait encore un jour. On allait encore jouer sur la table.

  • Speaker #1

    Donc on jouait un peu de temps,

  • Speaker #0

    en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'était franchement...

  • Speaker #0

    Au foot, je passais cinq heures et demie. dans mon club, mais j'en passais sur les faits d'avanchement, les agoras, j'en passais 30 à 40 tours par semaine sans l'exagérer.

  • Speaker #1

    Il y avait que moi aussi, je faisais tout le temps,

  • Speaker #0

    tout le temps.

  • Speaker #1

    C'était normal. Surtout chez toi, tu jouais, il y a quelqu'un qui t'appelait, tu jouais. Tu allais dans une avoire, il n'y a pas ce par rapport. On prenait un vélo, on allait dans une autre.

  • Speaker #0

    Moi, l'intérie, les écrans, il n'y a pas de jeu. On regardait The Simpsons à 8 heures, à 7h-8h, et puis après, voilà, à dodo. Mais à part ça, la télé, je ne vais pas dire énormément. Je regardais.

  • Speaker #1

    Comme vous le disiez,

  • Speaker #0

    ça durait 20 minutes. Je regardais le week-end sportif sur YouTube. Tu les voulais faire,

  • Speaker #1

    tu les regardais aussi ?

  • Speaker #0

    C'était un peu le programme que je regardais. Quand tu regardes sur une semaine, je ne passais pas quatre heures devant la télé. Les enfants sont scotchés à la télé, à la tablette, au téléphone. Ça, j'ai... J'ai du mal à ça. Moi aussi.

  • Speaker #1

    Moi aussi, tu as fait raison. Tu as donné vraiment un exemple. Chichwa. On s'est parlé de

  • Speaker #0

    Chichwa.

  • Speaker #1

    Il est au Cap, il joue à

  • Speaker #0

    Kolov. Il joue à Kolov,

  • Speaker #1

    oui. Non,

  • Speaker #0

    je crois au Knaides.

  • Speaker #1

    Au début, j'ai rien dit. La victime du Tchoukine. T'as passé.

  • Speaker #0

    C'était incroyable. Ouais, c'était incroyable.

  • Speaker #1

    Ça m'a passé. J'ai remis deux ou trois mois après ça. Ça a terrassé tout le monde. Le Wonder, je lui ai fait couper sa PlayStation. Parce que c'était un plan. Et puis j'ai arrêté de jouer. Et Jason... On s'en fout, Antoine. C'était notre pute. Je rappelle,

  • Speaker #0

    je me disais, c'était personne.

  • Speaker #1

    Je reviens, il me traversait.

  • Speaker #0

    Mais oui, il me traversait.

  • Speaker #1

    En fait,

  • Speaker #0

    ce jeu-là,

  • Speaker #1

    j'ai pas eu mon temps comme toi dans le foot, mais après une blessure comme ça, je me disais, je vais continuer. Mais Dieu, ça nous tape,

  • Speaker #0

    c'est compliqué. Non, mais ce jeu-là, par rapport à moi, vous diriez que tu as ramené Jésus.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est Dieu. C'est Dieu.

  • Speaker #0

    Il y a trop de trucs fichés. J'arrête un mois, après trois mois,

  • Speaker #1

    j'ai trouvé mon ado.

  • Speaker #0

    Mais Fortnite, c'était trop dur.

  • Speaker #1

    Surtout avec les mises à jour.

  • Speaker #0

    T'étais perdu là,

  • Speaker #1

    t'avais un fort qui t'avait tué. Ouais, c'était incroyable.

  • Speaker #0

    T'avais soif. C'était COVID.

  • Speaker #1

    C'était chifin. Je crois que j'ai vraiment... La question aussi, est-ce que t'as déjà pensé à arrêter ou à totalement changer de voie ?

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    J'aurais déjà répondu dans un moment, pour fêter. Moi j'ai une question vraiment pour moi, c'est dans quoi tu t'es vu le plus évolué dans ta carrière ?

  • Speaker #0

    Dans quels aspects ?

  • Speaker #1

    Dans tous les aspects. Exemple, que ce soit un aspect technique, que ce soit la frappe, que ce soit la vitesse, que ce soit... Vraiment tu t'es dit, oh là j'ai bien fait de travailler ça, ça a payé.

  • Speaker #0

    Moi, mon plus gros effet, c'était mon physique. Je pense à l'âge de... 16-17 ans, vraiment passer le cap et signer en pro. J'ai signé en pro, comme je te dis, à 17 ans.

  • Speaker #1

    J'étais très frêle et pas explosif.

  • Speaker #0

    Je terminais ma croissance, j'étais grand,

  • Speaker #1

    j'avais ça.

  • Speaker #0

    Et j'ai beaucoup bossé ça, en fait, à la sac de gym. J'ai bossé mon explosivité. En fait, le fait que... J'ai fait ce sacrifice-là en bossant tant d'heures à la salle, mais ça m'a fait passer à 4 et j'ai pu signer plus haut.

  • Speaker #1

    C'est vrai que ça peut être sympa. Tu as ceci, la musculation, le foot et tout ce qui part avec. Oui,

  • Speaker #0

    athlétiquement, si tu ne fais pas de musculation, ou tu dois être… même des joueurs comme Messi, etc., ils sont humiliés.

  • Speaker #1

    C'est amour, Messi. Merci,

  • Speaker #0

    j'ai vraiment hâte. Ils sont obligés de bosser. Ce n'est pas possible au jour d'aujourd'hui, dans le football moderne, de dire que je ne vais pas travailler ma musculature parce que jouer au foot, ce n'est pas possible. C'est un rêve qui ne sera pas réalisé.

  • Speaker #1

    C'est vrai que même tu vois, il y a mal encore quand il a commencé. Il était plus mal, c'est tout. Oui, mais regarde. Il a fait deux ans avec Maïla. Oui.

  • Speaker #0

    Jamais il ne peut faire ce qu'il fait s'il n'a pas bossé en muscu. Ça, c'est impossible.

  • Speaker #1

    C'est vrai que ça sert des conseils les plus importants. Voilà.

  • Speaker #0

    Mais il ne faut pas commencer trop tôt. Il faut laisser vers la fin la croissance, commencer à travailler en salle de gym avec des poids, hors de la masse, etc. Parce que ça peut stopper la croissance. Donc, il faut faire attention. Il va commencer à 15 ans à poster des poids pour devenir un bête.

  • Speaker #1

    Ça,

  • Speaker #0

    c'est parfait.

  • Speaker #1

    C'est nickel, je l'ai vraiment produit. Il y a tout ce qu'il faut. C'est vrai que ça, ça impliquerait de bons conseils. C'est vrai que ça a pris du temps, c'était une masse.

  • Speaker #0

    Oui, c'était... J'ai réussi mon premier quinte en haut, je faisais 1m84. Oui, je n'avais pas terminé ma croissance, donc j'ai pris encore presque 5 centimètres de taille. Je suis prêt à décider de voir si je vais terminer de prendre des choix. entre Ménus et Nafepa. Et donc je suis arrivé à 17 ans, je faisais un mode 4x4 en 85. Et je faisais 72 kilos. Voilà. 72 kilos. C'est un peu cool. Ouais. Et en fait, j'ai commencé à bosser comme un malade. Ils avaient pas de salle de sport dans le club des deux. J'ai pris un abonnement à la salle de sport. Et j'avais 400 semaines minimum et je bossais. J'avais pas d'entraînement avec moi. Personne me disait comment faire, etc. Je prenais des points. Je regardais un peu, tu vois. les joueurs à la salle, comment ils faisaient. Et je disais, ah, ça c'est intéressant, ça c'est intéressant. Je commençais à prendre des poids, à aller acheter ma protéine, parce qu'à l'époque, le club n'était pas assez professionnel. Tu devais vraiment te débrouiller par rapport à ta nutrition et tout ça. Maintenant, tout est bien encadré, et c'est beaucoup mieux, mais c'est un peu pris à la légère, comme si c'était dû aux joueurs qui se parvaient. Moi, quand j'ai commencé, je devais aller à la salle de sport, prendre mon abonnement, m'en mettre. Et d'ailleurs, j'étais à la salle de l'équipe à l'abord de cette, tu vois. Et ça allait, voilà, en un an, en deux, entre 12 et 15 mois de salle, j'ai pris 10 kilos de muscle. Je faisais 82 kilos. Et tout le monde me poussait quand je suis arrivé, tout le monde me poussait. Après, les joueurs s'accrochaient à mon maillot, j'ai couru avec, j'ai explosé tout le monde. Ouais, c'est vrai que je me rappelle que c'était le plus mince qui t'a... Ouais, mais j'ai pris énormément et puis de là, en fait, j'ai vu que... À ce moment-là, mes prestations étaient comme ça. Je me fatiguais beaucoup moins, je suis un peu discret, il était crevé, mais il était mort. Moi, je répétais les efforts, je répétais les efforts, et puis ça faisait marche. À 85 km, je tapais des boules en forme, parce que les autres avaient plein de suie. Musculairement, j'avais pris... une autre dimension par rapport à la deuxième division. Et techniquement, j'étais déjà très habile. Du coup, quand tu as associé les deux à un moindre niveau, par exemple Yamal, il a bossé sur son fusil. Lui, techniquement, il est hors normes. C'est un peu son poids à faire parce qu'il n'aurait pas pu faire enchaîner les matchs à haute intensité. Quand tu n'as pas de bonne musculature, c'est mort parce que tu vas prendre un coup de ta terre, pas pendant trois semaines. Quand tes muscles sont bien en place, c'est autre chose.

Description

🎙️ Inside avec Nacer Chadli – Dans les coulisses du Standard de Liège
Dans cet épisode exclusif d’Inside, nous partons au cœur du Stade du Standard de Liège avec un invité de marque : Nacer Chadli. Entre souvenirs, confidences et perspectives, le Diable Rouge se livre sans filtre sur sa carrière, son expérience dans le vestiaire liégeois, et sa vision du football belge.

🎧 Une immersion unique dans les coulisses du foot pro, captée là où tout se vit intensément : au bord du terrain, dans les gradins, et dans l’âme du club.

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Transcription

  • Speaker #0

    Jean, merci à toi de t'être venu.

  • Speaker #1

    Avec plaisir,

  • Speaker #0

    merci aujourd'hui. Avec moi et Flo, c'est alors la retraite. On t'a tenu un peu pour parler un peu de ta carrière, de tes débuts, des conseils que tu pourrais donner que ce soit à tes nouveaux joueurs ou à la jeune génération. On peut parler de ta carrière à commencer.

  • Speaker #1

    En fait, j'ai commencé le foot au FC Tiraille. C'était pour avoir... où j'ai fait ma première part à l'âge de 5 ans. C'est là qu'est la chambre de ma mère. J'ai fait 4 saisons là-bas. Puis j'ai été préparé par le standard de l'âge. Je suis venu ici à l'âge de 9 ans. Et ensuite, j'ai fait, jusqu'à la première saison,

  • Speaker #0

    la même classe sur le standard. Et comment on fait pour se faire opérer dans le standard ? Moi, je pense que ça fait comment ?

  • Speaker #1

    En fait, moi j'ai commencé le foot à 5 ans et j'ai appris beaucoup plus vite que les autres gamins qui ont commencé en même temps que moi. Je faisais de bonnes prestations avec le club de quartier et ils sont venus me voir. Ils m'ont demandé de passer un essai et j'ai fait un enseignement avec l'équipe des jeunes et ça s'est super bien passé. Après moi, ils m'ont dit que j'étais sélectionné pour...

  • Speaker #0

    Pour le Neurostar d'Arp. Et puis tu as joué de 9 à 16 ans, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, de 9 à 16 ans, j'ai joué ici. Ensuite, j'ai été mis dehors à Porte, à l'époque. par le standard. En tout cas, c'était le directeur de l'académie à ce moment-là qui trouvait qu'il n'était pas assez bon pour continuer. C'est une grosse déception pour moi parce que j'ai fait quand même 7 ans de standard. J'ai beaucoup d'amis. C'est un peu un rêve qui s'est croulé à ce moment-là. C'est une période... difficile et grâce à ma famille et mes amis, je n'ai pas baissé les bras. J'ai continué et j'ai été faire un test à Maastricht. J'ai eu une sorte de formation pour le jeûne aussi. Et puis j'ai fait une saison à Maastricht qui s'est super bien passée en Rue du Cinepch. On a été champions, j'étais le meilleur buteur, le meilleur passeur. Et ensuite, j'ai décroché à contre-trap pour un peu dans le bébat.

  • Speaker #0

    Et là, ça s'est passé comment ? Tu as contacté... Il y a tes femmes ? Tu as appelé ? Non,

  • Speaker #1

    en fait, ils ont... À cette époque-là, en fait, ils ont ma street. J'ai un agent qui est venu voir le match parce qu'il ne savait pas trop comment jouer. Il est venu voir et il a directement cru en moi. Il a dit qu'il fallait que je sois signé à Maastricht, dans un autre club. À ce moment-là, on dormait. qui était hors des deux, chercher des joueurs, des jeunes joueurs, à bon proportion. J'ai été faire un test là-bas, après une semaine c'était concluant, c'était d'accord de me faire signer.

  • Speaker #0

    Et ça c'était hors des deux aussi ?

  • Speaker #1

    Ouais, hors des deux aux Pays-Bas. Le truc c'est que je devais déménager parce que c'est à deux heures et demie de route. Donc c'était vraiment tout nouveau pour moi, j'étais en dernière année d'études. Je devais aussi réussir mes équipes pour pouvoir partir.

  • Speaker #0

    Tu as fini tes études et tu es parti de ça ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est bien ça.

  • Speaker #0

    Tu dois avoir été à ta famille de soins, tu as trouvé un peu tout ça ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai trouvé tout ça. Après, j'ai rencontré vraiment de bonnes personnes au club. Il y a beaucoup de jeunes, des jeunes qui sont dans mon groupe. Et entre autres, j'ai rencontré le RIS, à ce moment-là, le MFK. Il était là déjà depuis un an. Et on a trouvé aussi Chiro, qui est maintenant en train de se mettre en vigueur, mis sur sa rodée. Et voilà, j'ai joué là pendant trois ans. J'ai fort bien évolué en trois ans. Et de là, c'était au boom, j'ai fait un transfert pour la CQMT. Donc de D2, je suis passé en D4, puis en champion de l'ODA.

  • Speaker #0

    Ah, c'était champion, c'était pas mal.

  • Speaker #1

    Donc, d'habitude, ça n'arrive pas. Tu n'as que le D2, tu vas dans un petit club ODA, tu dois jouer et puis normalement, tu signes dans un gros club ODA. La eugée. J'ai eu un peu de bol. J'ai très bien presté en début de saison. Et il cherchait une doublure parce qu'il jouait avec des champions. Il a cherché une doublure à mon poste qui est jeune et qui peut encore évoluer.

  • Speaker #0

    À la base, ce n'était pas vraiment pour jouer, alors c'était plus une doublure de jouer.

  • Speaker #1

    À la base, c'était parce qu'il avait une match, il avait plein d'artistes, il est champion. À la base, c'était pour me donner déjà une limite pour la match parce qu'il croyait en m'importance, mais ce n'était pas arrivé en… En tant que titulaire, parce qu'ils avaient transféré déjà Amélie pour beaucoup d'argent à mon poste deux mois auparavant, c'était plus pour faire sa doublure. Puis c'était très vite parce que ça n'a pas été très bien pour lui, il n'a pas très bien presté. Et moi, je suis rentré deux ou trois fois dans les matchs 15 minutes et je fais beaucoup, beaucoup. Et ensuite, à partir du quatrième match, je suis titulaire. Et je suis arrivé au mois d'août, je rentre lors des 2-3 premiers matchs. À partir du 4ème match, on est faillu début septembre, je joue titulaire, je suis au et Mi-septembre commence la campagne de Ligue des Champions et je me retrouve titulaire.

  • Speaker #0

    Ah,

  • Speaker #1

    tu as été combattant depuis mille ans ?

  • Speaker #0

    Titulaire des premiers matchs,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    Et tu te souviens de ces matchs ? Oui,

  • Speaker #1

    c'était quand on a été dans le Milan. On avait joué à la maison. On a fait 3-3, je pense. 3-3. Oui, c'était un super match. J'ai fait un bon match aussi. Et ça a renforcé un peu ma position de titulaire. dans l'équipe, que ce n'était pas seulement 2-3 matchs un peu football. J'ai grandi pendant la saison et j'ai commencé à marquer, faire des assists, être à top pour l'équipe. Cette année, on termine deuxième au championnat malheureusement. Alors qu'on était premier toute la saison, la dernière journée de championnat, on a perdu notre match contre Ajax et c'est Ajax qui est champion.

  • Speaker #0

    Ça, ça a été un match très...

  • Speaker #1

    Surtout que la semaine d'avant, on jouait la finale de la Coupe contre Ajax, on gagne, on gagne avec la Coupe. La semaine d'après, on n'avait pas besoin de gagner, on faisait match nul et on était champion et on perd le match.

  • Speaker #0

    Vous avez 40 ans plus mince.

  • Speaker #1

    Oui, grosse exception.

  • Speaker #0

    Ça fait une très grosse exception. Et l'année d'après, tu es resté à PNT encore ?

  • Speaker #1

    Je suis resté à PNT. Ma première année s'était très bien déroulée. J'ai eu comme coach Michel Prudhomme. Il m'a vraiment bien fait évoluer. J'ai été international très vite avec l'arrivée de Gilles. Et ma deuxième saison, je démarre la préparation. Ça se passe super bien. J'ai signé un nouveau contrat, il m'a raffoulé. 11 ans et il y a aussi un gros club en Angleterre qui a accueilli une transférée. Mon club à l'époque ne voulait pas. J'ai parti après un an.

  • Speaker #0

    Tu avais un contrat combien de temps ?

  • Speaker #1

    Avant de signer, il me restait 2 ans.

  • Speaker #0

    Tu ne pouvais pas partir.

  • Speaker #1

    Moi je voulais partir, je voulais déjà faire le saut, mais le club voulait absolument me garder parce que je n'étais pas encore jeune. Le club voulait jouer la Coupe d'Europe et essayer de garder les bons jeunes de l'équipe. Donc du coup, je suis resté. Et j'ai recommandé d'un an l'été.

  • Speaker #0

    Et quand tu as parlé de l'équipe nationale, ça arrivait comment ?

  • Speaker #1

    Ça a commencé à parler de moi beaucoup en Belgique à partir du coup du match du Ligue des champions. Et j'ai fait les six matchs de Poum. Et j'ai marqué 3 buts. Donc, à partir de ce moment-là, ça parlait beaucoup. Et après quelques mois, j'ai été sélectionné.

  • Speaker #0

    Et quand t'as été sélectionné, t'as retrouvé tes anciens coéquipiers du standard, quand t'avais 16 ans, quand on avait qu'ils jouaient pas. Ouais,

  • Speaker #1

    il y avait Axel qui était là. J'ai retrouvé

  • Speaker #0

    Yadris. Avec Spacette.

  • Speaker #1

    Avec SpacetheLens, qui était là aussi. Avec qui il y avait

  • Speaker #0

    Marwan. Marwan Télany. C'était au moins la génération dorée d'Alejit, non ?

  • Speaker #1

    Oui, elle était toute jeune à l'époque. On avait tous entre 18 et 22 ans. C'était vraiment un bon mix qui commençait à évoluer à un bon niveau. Et tout le monde se poussait les uns les autres, je pense. Franchement,

  • Speaker #0

    je trouve que c'était vraiment une très belle génération. Vous avez fait des choses incroyables au Val d'Écomme à la Fin du Monde. Oui,

  • Speaker #1

    c'est vraiment un beau souvenir, la Coupe du Monde 2018. Je ne veux pas dire que c'est des regrets, mais... Je pensais vraiment qu'on pouvait gagner.

  • Speaker #0

    Moi aussi.

  • Speaker #1

    J'avais le sentiment que, surtout après notre parcours, remonter le Japon après 2-0, et ensuite le Brésil, comme on l'a fait, je pensais qu'on était inarrêtable.

  • Speaker #0

    Je pensais aussi que la France n'était pas si forte que ça. Non,

  • Speaker #1

    mais très réaliste. Et pratiquement il défendait le travail.

  • Speaker #0

    Il avait un beau milieu de plan ce jour-là.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    On a un peu le magistrat du Japon. Je suis sûr qu'on va pas parler comme ça si souvent. Oui, tout le temps. Donc, tu t'attendais à ce qu'ils se repartent. Oui. J'avais vu que tu rentrais vers 60 ans, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, je suis rentré à l'Union de la femme.

  • Speaker #0

    C'était 2-0.

  • Speaker #1

    Oui. Moi et ma femme. Et puis on a commencé à pousser. On a eu des pauses au caisse. J'ai eu l'occasion, je me mets la tête, je garde la sauve. Et puis il y a le goal de Yann.

  • Speaker #0

    Le goal de la tête.

  • Speaker #1

    Le goal de la tête. Il peut le regarder, je ne sais pas. Comme il l'a fait le match, il ne sait pas comment il l'a fait. Je crois qu'il l'a fait. De ce côté-là, oui. Et laissez-nous remettre dans le match, s'il vous plaît. Marouane qui met 2-2 et moi, Benabé Nersoumant qui met 3-2.

  • Speaker #0

    C'est la peine, je regardais le match en direct et je l'ai pas regardé encore. Je crois que tu as vraiment la rage sur ce goal-là, parce que tu parles de ton camp.

  • Speaker #1

    Moi je parle du grand octobre, il reste une version d'appui, et je me dis que c'est la dernière attaque. pour tout donner. Et je vois aussi Maia Kiedim qui commence à démarrer avec le ballon. Thomas qui démarre sur la droite. Romain qui était déjà en pointe. L'unissé de mon nom avait un moment de faire une super européenne numérique. Et en arrivant à la super européenne numérique, ça... Les japonais, ils suivaient pas derrière.

  • Speaker #0

    Ils ont pas suivi, non mais...

  • Speaker #1

    Al Capo,

  • Speaker #0

    tu lui as dit « laisse » ou c'est lui qui a compris ?

  • Speaker #1

    Dans un stade où il y a beaucoup de bruit, en général, même quand le coéquipier est à 10 mètres, si tu cries, t'as pas beaucoup de choses qu'il entend. Mais il m'a senti en fait. Il m'a vu, je pense, quelques secondes avant la passe. Et puis il m'a senti dans le dos, il a fait « grand » . C'est un beau geste de sa part. Je pense que si il essaie de contrôler le ballon dans cette situation, il y a des forces qui le prennent. C'est compliqué, ça donne le temps aux autres de revenir. Peut-être qu'il n'y a pas une occasion de but, il n'y a pas de but.

  • Speaker #0

    Et tu n'es pas accroché toi de base ?

  • Speaker #1

    Non, je ne suis pas accroché.

  • Speaker #0

    Je suis droitier, mais je vais porter droit. Je suis sûr que ça ne va pas être de la... Non,

  • Speaker #1

    parce que le ballon vient comme ça. J'arrive en pleine course, c'est beaucoup plus facile de la toucher sur la gauche. Si tu la touches sur la gauche, tu la touches devant toi et le goal est ouvert de ce côté-là. Donc pour moi, c'est assez naturel. Je rêve. Alors, vraiment, c'était par Kévo. Ouais,

  • Speaker #0

    Kévo, je pense que c'était bonsoir. Surtout quand tu viens de la scène, on voit peut-être en plus de 10 mois de sort de la mètre,

  • Speaker #1

    c'est ça ? Ouais, je pense que les internautes sont 105-110. Je suis allé en directeur, j'ai fait 80 mètres.

  • Speaker #0

    80 mètres à fond, quoi. Quand t'arrives à Van Gogh, t'es un peu...

  • Speaker #1

    Ouais, mais c'était... Je ne suis pas à 100%. Je vais dire le démarrage, oui, prendre de la vitesse. Après, c'est garder une bonne vitesse parce que j'étais plus à le voir que les autres japonais. Et j'allais arriver de toute façon pour eux. Et puis c'était de faire le bon geste au bon moment.

  • Speaker #0

    Et quand tu es rentré en Belgique, après du monde, vous avez été accueilli ?

  • Speaker #1

    Oui, c'était magnifique. On a été accueilli comme des héros. C'était vraiment un bon moment. La grand-place était remplie.

  • Speaker #0

    C'était à Bruxelles ?

  • Speaker #1

    Oui. On a fait un défilé. C'était vraiment... C'était ma vie.

  • Speaker #0

    C'était un moment très carré ?

  • Speaker #1

    Oui. Je pense que c'était un des plus bons moments. Souvent, quand je viens d'un club, par exemple, pour Pays-Bas, on a fait un défilé dans la ville. Mais c'est beaucoup plus local. T'as aussi beaucoup de familles, etc. Mais là, c'est vraiment un pays où tu reviens en tant qu'héros, avec une médaille. C'est probablement plus au moment de ma tête.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu dirais que c'est ta plus belle revanche par rapport à quand tu m'as dit que tu n'avais pas gardé à tes 16 ans ?

  • Speaker #1

    Je pense que, au tout début, j'avais ce sentiment de revanche quand je suis parti à Maastricht. Je voulais prouver qu'ils avaient le temps. Après je suis parti à Poldor, j'ai signé mon premier train de trapeau, mais ça ne voulait pas dire que j'étais arrivé, j'étais loin d'être arrivé. Il y avait énormément de travail, j'ai fait beaucoup de sacrifices, je me suis beaucoup plus entraîné que les autres. Et ça a fait aussi que j'ai beaucoup plus évolué, je pense. ça fait une différence. Ça, c'était ma plus belle rencontre.

  • Speaker #0

    Et c'est à quel âge que tu as commencé à avoir envie de t'attacher un peu de ton métier de foot ?

  • Speaker #1

    Ben, à l'âge de 17 ans, j'avais mon premier contrat pro.

  • Speaker #0

    Ah, à Maastricht, tu avais déjà un contrat ?

  • Speaker #1

    Non, à Maastricht, de 16 ans à 17, je n'avais pas de contrat. Je jouais encore chez les 19 à Maastricht. Et de là, à la fin de ma saison, j'ai passé le test. Ah pardon, je ne sais pas, je suis en train de me débrouiller. temps. C'était pas un gros contrat, j'ai gagné des clopinettes, mais ça me permettait de vivre, pas encrocher de ma part.

  • Speaker #0

    Et quand t'étais à la fin de la saison 2 et 3 ? Très bien.

  • Speaker #1

    Moi, tout était grand, le stade était magnifique et puis les oppositions ont joué d'un... Le rugby busy, pour moi, à ce moment-là, c'était mon objectif. À court-moyen terme, quand j'étais en B2 aux Pays-Bas, j'ai réalisé un faux de travail.

  • Speaker #0

    Et quand tu étais à Tottenham, ça c'était exactement celle-ci. Parce que c'est l'arrière de tout joueur, de jouer en première ligne.

  • Speaker #1

    Ça, c'était mon objectif à long terme. Quand j'ai signé mon premier poste à Probe, j'ai toujours voulu évoluer en premier lit. Mais je savais qu'il fallait passer par des étapes et que l'Unité était une de mes étapes à franchir. J'ai passé trois ans à l'Unité où ça s'est très bien passé. J'ai joué la Pomp d'Europe trois fois. C'était magnifique, c'était vraiment une belle période où j'ai pu évoluer à mon rythme aussi, sans me cramer trop vite et aller trop vite à l'étranger. Parce que c'est connu, le championnat anglais c'est un championnat très dur. Et voilà, j'étais quand même bien préparé. Malgré ça, quand je suis arrivé à Tottenham, c'était une autre note.

  • Speaker #0

    Un autre monde. Un autre monde vraiment à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est un autre monde. Le championnat... C'est beaucoup plus dur qu'au Pays-Bas. Ça me demande beaucoup plus physiquement, mentalement, techniquement. Et puis, tout l'aspect autour, c'est que les gens vivent que pour le foot. Que pour le foot, la Première Ligue, c'est le championnat le plus diffusé au monde. Parce que voilà, c'est des matchs de fou. Malgré que c'est le 15e ou le 2e, c'est jamais qui va gagner. Ça donne un aspect un peu comme à la NGA, c'est très technique pour nous proposer des titres.

  • Speaker #0

    Et tu es avec qui comme en général pour t'arriver ?

  • Speaker #1

    Quand je suis arrivé à Tottenham, c'est André Villajoise. Donc je suis arrivé à Tottenham, j'ai fait une partie de la préparation. J'ai fait trois semaines de prépa. Et puis il y a le premier match de Gabi. Je veux dire mes deux premiers mois, j'étais souvent sur le banc, je ne jouais pas trop, mais ça me donnait un peu le temps parce que le rythme n'est pas le même. Et après j'ai commencé à jouer de plus en plus et finalement ma première saison s'est déterminée.

  • Speaker #0

    Et si tu devais donner trois conseils sur un joueur de foot de tes 16 heures préparé au standard jusqu'à Tottenham-Potassi. Qu'est-ce que ça serait ? Le plus important.

  • Speaker #1

    Le plus important. J'ai un ordre de vie. Avoir une discipline de travail. Parce que si tu travailles plus que les autres, tu as plusieurs choses derrière. Et pas seulement l'aspect physique. Je parle de l'aspect physique et pas seulement pas de l'aspect positif. malgré les mauvais moments et les obstacles. Parce que même quand j'étais au Pays-Bas, j'ai eu des mauvais moments, que ce soit à Poldorme ou à Sept-Ouintay, j'ai eu des moments où c'était un peu cru. Soit il y a une blessure ou j'étais en mi-sordre, mais je n'ai jamais remis en doute le fait que je puisse y arriver. Et c'est ça qui a fait ma part.

  • Speaker #0

    Pourquoi tu n'as absolument pas ? Oui. C'est le plus attentif.

  • Speaker #1

    Oui, c'est le plus attentif et c'est aussi d'être bien entouré par des gens qui sont positifs, qui croient en toi et qui ne remettent pas constamment en doute parce que tu as une mauvaise prestation ou tu as une blessure. Vraiment avoir un soutien qui est ça, mais aussi avoir un courage qui te dise les choses. Le problème aussi, parfois, des joueurs qui ne réussissent pas, c'est que leur courage n'est pas bon. Ils n'osent pas dire si leur gamin a mal joué, que ce soit les parents, que ce soit l'agent. Moi, mon agent, c'était le premier à me dire si j'avais mal joué. Et j'ai accepté parce que ça m'a permis aussi de forger une autocritique par rapport à mes matchs. C'était plus dur avec moi-même. Et je pense que maintenant, les proches sont un peu trop conservateurs et protègent un peu trop leurs joueurs. C'est bien de protéger, d'amener le soutien, mais ça doit être ça. Ça doit être ça et ça doit être juste.

  • Speaker #0

    Et quand tu vois le feu de contente a commencé et maintenant, il y a quand même une grosse différence, non ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a quand même une grosse différence. Je pense que quand tu regardes des matchs il y a 15 ans, tu vois que le rythme n'est pas le même, ça va plus vite maintenant. C'est plus athlétique qu'avant. Mais ça ne s'insiste que de progresser en fait. à tout niveau, au niveau de la récupération, la prise de match maintenant qui a 15-20 ans, on en demande toujours plus au joueur.

  • Speaker #0

    C'est vrai que même quand tu vois tout le pouvoir changer, on utilise beaucoup les datas pendant ce temps.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est bien, mais on ne peut pas se baser sur un sport comme le football uniquement sur des datas. Si on fait ça, on… on ne serait pas évolué au plus haut niveau. Parce que le football, ce n'est pas un sport où tu dois courir le plus. Parce que ça demande énormément d'énergie au niveau physique, mais aussi mental. Et faire courir 15 kilomètres, entre guillemets, c'est facile. Mais courir... Parfois tu cours 10 km, tu les cours bien,

  • Speaker #0

    mais c'est beaucoup plus intelligent,

  • Speaker #1

    tu fais les bonnes courses au bon moment. C'est une question de timing. En fait, c'est bien reconnaître que tu dois être... physiquement à un très bon niveau, on joue au foot au plus haut niveau. Mais ça, ça ne va pas être que ça. Le foot, ça joue à la tête en fait, ce n'est pas un gros jeu. Sinon, tout le monde serait footballeur parce que tout le monde peut s'entraîner à 15 km, ça va être sur 90 minutes.

  • Speaker #0

    Et donc, de partout où tu as joué, que ce soit en Angleterre,

  • Speaker #1

    en Afrique aussi, en Belgique,

  • Speaker #0

    tu as fait les Pays-Bas, c'est quel championnat que tu as le plus marqué ?

  • Speaker #1

    La première ligne. La première ligne, c'était le plus beau championnat de l'eau. De l'eau, d'accord. Oui. Oui. Oui.

  • Speaker #0

    Benjamin Larocena. Je pense qu'on doit accélérer. On va parler un peu de ta carrière future.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu vas faire ?

  • Speaker #0

    Je vais me poser.

  • Speaker #1

    Je ne sais plus, je ne sais pas encore. Tu vas faire quoi ? Pour l'avenir,

  • Speaker #0

    tu vas préférer la saison prochaine ?

  • Speaker #1

    Pour l'instant, je n'en sais pas trop. Cette saison, j'ai recruté l'entraînement avec l'université de Troyes pour me remettre en forme parce que j'avais arrêté pendant 5-6 mois quand même. Et le football me manquait beaucoup. J'ai pris des entraînements sans oublier l'objectif. J'ai rejoué un petit peu des matchs au CIG 2023 lors de la deuxième saison. J'ai toujours ce goût pour le foot. J'aime encore beaucoup jouer sur le terrain. Ça m'amuse encore. L'ambiance dans le DCR, avoir des coéquipiers qui comptent aussi, c'est important. Pour la suite, je n'en sais pas trop. Je pense que j'en saurai beaucoup plus d'ici une dizaine de jours. Il y a beaucoup de choses qui changent ici au standard. Donc, on va voir.

  • Speaker #0

    Après, tu comptes quand même rester dans le monde du football, que ce soit entraîneur ou quelque chose d'autre ?

  • Speaker #1

    Oui, je compte rester dans le monde du football. C'est ce que je prenais mieux. C'est ma passion. Je pense que c'est une suite logique par rapport à ma carrière. Après, je ne sais pas dans quelle fonction exactement, mais alors... Ça me plaît d'adressement, non plus.

  • Speaker #0

    Ça serait bien pour entraîner un club.

  • Speaker #1

    C'est possible. À court terme, en tout cas, non, parce qu'il faut un certain diplôme. Là, je dois terminer mon UFAA. Et après ça, il faut faire la naissance pro qui dure aussi 18 mois. Donc, entraîner vraiment un club, ce n'est pas tout de suite. Mais il faut que j'apprenne aussi l'éfficacité limitée si je veux être entraîneur.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu aurais une anecdote sur toutes ces années que tu as passé dans le foot que personne ne sait ?

  • Speaker #1

    Une anecdote ?

  • Speaker #0

    Tu peux l'afficher très facilement. Vraiment, un match, un jour à Rennes-Marseille, sur le plat de Béziers,

  • Speaker #1

    des choses qui t'ont marqué, tu n'avais pas joué,

  • Speaker #0

    ce jour-là, tu t'es attendu à rentrer ce jour-là ? Oui. C'est un bon exemple.

  • Speaker #1

    Je m'attendais à la mi-temps, je partais à l'échauffement avec Marouane et avec quelqu'un d'autre aussi, on était trois à l'échauffement. Et vu qu'on perdait le match déjà 2-0, je me suis dit qu'il y en a trois à l'échauffement, ce sera probablement nous trois ou un des trois qui va en suite prochainement. Donc, je m'y attendais un peu et ça m'a mis aussi à... une petite pression positive en plus pour pouvoir aussi performer, changer de match.

  • Speaker #0

    C'est vrai que ça doit être incroyable de faire ça, de jouer.

  • Speaker #1

    Oui, parce que tu sais, le truc c'est dans un stade là, du monde en huitième de finale, tu perds 2-0, tu vas aller jouer moins longtemps, le stade est rempli, ça chante, une ambiance magnifique, mais tu es là pour gagner. Et tu es en mauvaise posture. Et tu te dis, si je range quelque chose, c'est de débloquer la situation. Ouais, voilà. Et en fait, on est rentrés tous les deux en même temps et Marwan me dit, ouais, vas-y, il faut qu'on change tout ça. Donc, il m'a donné un petit boost en plus.

  • Speaker #0

    Il était déterminé aussi.

  • Speaker #1

    Le mec était super déter, je lui ai mis dans ses yeux. Et moi aussi, j'étais aussi déter que lui. Et on a bien vu qu'on a pris des renforts aussi dans la charge de la donne.

  • Speaker #0

    Tout le monde disait mal à lui et sa tête.

  • Speaker #1

    Et tout, il disait mal. Il était incroyable. Franchement, c'est un joueur atypique. Déjà comme personne, je l'apprécie beaucoup. Et comme joueur, c'est vraiment... Regarde, il sait tout faire. Il sait défendre, il sait attaquer, il sait marquer. Il a la guillotin sur le terrain, il nage en arrière, c'est pas quelqu'un qui abandonne. C'est là qu'il a eu un parcours aussi difficile au début dans les Jeux. Et je pense que ça fait aussi sa force.

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est le jeu quand même. Moi, je n'aurais plus envie de jouer comme ça. On va comme ça, qui joue mieux, qui met les gouttes de la tête, il défend. Oui,

  • Speaker #1

    c'est très bien. Au profil atypique, il n'y en a pas dans le cycle actuel. Non. En tout cas, des Jeux comme lui et... Même à son époque, il y avait que lui qui savait faire ça. Moi.

  • Speaker #0

    Et aussi une autre question qu'on pourrait poser c'est quoi ? Quand as-tu eu ton premier gros salaire ? Tu t'es acheté quoi ?

  • Speaker #1

    Quand j'ai tout de suite repris mon premier gros salaire.

  • Speaker #0

    Vraiment, depuis que tu nous as mis un bolide. Ça je le voulais.

  • Speaker #1

    Dans combien de temps ? Trois. Je pense que j'avais été match terrible 5 chez Louis Vuitton en France. Parce que moi, mes 17 années de temps, je ne gagnais pas assez pour faire de la folie. J'étais quelqu'un qui voulait aussi aider ma mère. Donc, je préfère que ma mère soit bien que moi, c'est plus adaptant.

  • Speaker #0

    C'est quand même compliqué de garder des pieds sous terre pour tuer ça comme ça. Il y en a plein qui...

  • Speaker #1

    Au début, on fait beaucoup de trucs. C'est vrai que moi, quand j'ai commencé à acheter mes gros salaires, c'était quand j'étais à FC Twente. Je tenais très bien ma vie pour l'époque. Je me suis acheté, je pense après 2-3 mois, je me suis acheté la nouvelle CLS à l'époque. Elle venait de sortir, le nouveau modèle, tu vois, après la CLS. C'était en banane, il y a eu un modèle en 2011. Je me rappelle, c'était 2011. J'ai acheté celle-là. Moi, après...

  • Speaker #0

    Moi,

  • Speaker #1

    j'ai gardé... J'ai gardé 11 ans. Sérieux ? Ouais, j'ai gardé 11 ans.

  • Speaker #0

    Parce que bon, même quand j'étais avec Folies, je l'ai laissé ici. Souvent, c'est dans la véhicule quand je me déplace en Belgique. Et moi, elle était incroyable. J'ai beaucoup aimé cette voiture.

  • Speaker #1

    J'aime bien aussi, ça. Franchement, j'aime bien. Surtout qu'il ne faut plus des voitures comme ça. Maintenant, les nouvelles, elles se coûtent...

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, ça va être bien 60-70. Ça va être bien 60-70.

  • Speaker #1

    Tu as des coups sur ton plastique ?

  • Speaker #0

    Non, après, quand tu touches les crocs, ça lève. Il y a... C'est normal de profiter de ton argent, ça c'est clair, mais il faut avoir un bon entourage pour pouvoir te remettre un peu les pieds sur terre, être focalisé sur ton avenir, savoir investir. Moi, j'ai investi dans la pierre. À Cédric, j'ai acheté ma première maison. Quand je suis parti à Twente, j'ai acheté ma première maison à ce moment-là. C'était important de se mettre au-dessus de l'image, à l'abri. Au pire, parce qu'une carrière de foot, ça peut tourner au vinaigre. Si tu reçois une blessure, les contraintes ne suivent plus derrière. Donc, tu gagnes beaucoup moins d'argent. Si tu as tout cramé en bijoux, en vacances, en voiture, etc., ce n'est pas le bon plan.

  • Speaker #1

    C'est vrai que la plupart des gens, ils voient le foot, j'ai encore regardé ses liens, la plupart des gens voient le foot, ils voient que les bons moments. Ils voient que les moments quand tu joues, quand tu cours, que quand tu es une star, il y a sûrement beaucoup de choses. Il y a beaucoup de travail,

  • Speaker #0

    il y a beaucoup de sacrifices. Tu ne peux pas sortir de chez toi quand tu veux. Il faut respecter le sommet, ton alimentation. Il faut faire attention, tu vas rencontrer beaucoup de choses de ta vie. pour pouvoir performer. Sinon après ta carrière devient très courte. Pour faire 15 ans de carrière, il faut une hygiène de vie qui est pas réprochable comme Renato. C'est pour ça que d'ailleurs, il faut un minimum pour pouvoir faire 15 ans de carrière, sinon ça ne tient pas.

  • Speaker #1

    C'est vrai que même toi, ton âge, tu arrives encore à jouer.

  • Speaker #0

    Oui, j'arrive encore à jouer au plus haut niveau, mais je me sens encore capable de enchaîner quelques matchs.

  • Speaker #1

    Encore quelques matchs, j'espère bien. Et ton joueur préféré, c'est qui ? Ronaldo ou Messi ? J'aime beaucoup les deux.

  • Speaker #0

    J'aime beaucoup les deux. à Ronaldo pour sa discipline de travail. le nacaré qu'il a fait, tous les records qu'il a battus, les titres qu'il a remportés, c'est vraiment un exemple, je crois, vraiment pour la jeunesse. Quand tu parles de force de travail, de discipline, de mental, il n'y a personne au-dessus, je pense.

  • Speaker #1

    Tu as déjà rencontré des Ausha, sinon tu as déjà joué.

  • Speaker #0

    J'ai joué quelques fois, mais c'est impressionnant. Donc je dis, si quelqu'un... quand il est aux abords de 16 mètres, il ne peut pas élever sa centimètre sinon il a de la fausse forme et c'est une bête parce qu'il répète les enchaînements, les courses, il est vraiment hors normes physiquement et comme je l'ai dit, plus mentalement parce qu'il a eu de mauvaises passes aussi mais il a su la remonter la rivalité avec Messi. Il a su rester au plus haut niveau. avec Messi pendant si longtemps, à se battre pour les barandas, c'était chiant. On ne l'aurait jamais vu.

  • Speaker #1

    On n'en verra jamais ça, je pense. Oui,

  • Speaker #0

    le privilège était comme ça, c'était extraordinaire à voir. Et Messi, lui, c'est un extra-terrestre. Quand je parle de football, moi, je dis Mike de Messi, en fait. C'est vraiment le seul joueur qui m'a le plus impressionné.

  • Speaker #1

    J'attends que JJ écoute aussi. Oui.

  • Speaker #0

    C'est impressionnant, c'est quelque chose que tu ne peux pas travailler. Bien sûr qu'il a dû travailler aussi beaucoup, je pense beaucoup de moi avec Romando, parce qu'il a ce talent, ça tu n'es pas avec.

  • Speaker #1

    Moi, ça me freine.

  • Speaker #0

    C'est un truc que tu ne travailles pas, son pied gauche, sa vision du jeu, comment il sent les mouvements de ses coéquipiers, c'est quelque chose d'incroyable.

  • Speaker #1

    C'est vrai que franchement il a fait vraiment des choses à peine. Il peut perdre son style dans tout. J'ai un autre joueur moi, un peu pour le moment. C'est l'ami Niaval. Je trouve que vraiment il est monstrueux pour le moment.

  • Speaker #0

    Oui, il a fait une très grosse progression. Il est... ça... pour moi... Pour l'instant, quand on regarde les derniers matchs, en tout cas, et les derniers mois, c'est le joueur qui a le mieux presté au monde.

  • Speaker #1

    Enfin,

  • Speaker #0

    il a 17 ans, le gars a déjà gagné deux repas l'année passée à Gresten, il n'a même pas 17 ans. Il n'a pas 18 ans, il a gagné la Ligue 1 en étant peut-être le meilleur joueur de son équipe. Il y a aussi Rapunia, Pedri, etc. Mais lui, il m'a vraiment ébrouillé dans les matchs des champions. Parce qu'il y a vraiment une pression énorme. Tu joues des quarts de finale, des demi-finales, et tu arrives à sortir des assises, des goals comme ça, de ton chapeau. Telle maturité dans son jeu à cet âge-là. tout en étant aussi un peu fou. Franchement, c'est super beau à voir.

  • Speaker #1

    Moi, je n'ai jamais vu ça. Chaque fois que j'ai une de ma télé, je l'aime pour lui.

  • Speaker #0

    Oui, mais à coup de moi, de ce que j'ai vu, c'est un peu la réplique de ce que Messi a fait. Alors, plus précoce, parce que Messi a 17 ans, il n'a pas autant de matchs, il n'était pas aussi… C'est un acteur qui a mal à son âme. Il a tout pour devenir et rester le meilleur joueur du monde.

  • Speaker #1

    Et pour le Val d'Or, c'est un petit fort, ou pas ?

  • Speaker #0

    Pour lui, il a grand chance. Je pense qu'il a au moins 50-60 choses au écran.

  • Speaker #1

    Dans le BD ou il y a mal ?

  • Speaker #0

    Pour moi, dans le BD, c'est une très grosse saison. Ça fait longtemps qu'il... Il cherche un peu sa forme, je ne dis pas au niveau du jeu, parce que c'est toujours quelqu'un qui arrive à faire de bons matchs, mais sans avoir de bonnes statistiques. Cette année, il a des bonnes statistiques, il est en finale de Ligue des Champions. S'il prend la Ligue des Champions avec le PSG, il a aussi 50 % pour le match de Lionel Barrandó. À plus. Quand je vois la progression de Yann Mal, je me donne avec plus vite à une guerre comme ça. Après, je ne sais pas si c'est bien pour son évolution parce que pour un Maldé, il aura 17 ans ou 18 ans. Surtout,

  • Speaker #1

    si tu regardes le salaire des joueurs pour les Europes des Boundaries, surtout des 15-20 millions. Je crois qu'au Barça, il est à 2 millions,

  • Speaker #0

    je crois. Oui, il doit pas gagner en 30 millions de temps comme... Comme des joueurs comme Panazzo,

  • Speaker #1

    ou Scarpe, il est gagnant aussi, c'est ça.

  • Speaker #0

    Et tu vois vraiment qu'il s'amuse sur le terrain, c'est ça qui est beau, il s'amuse sur le terrain, il arrive à faire gagner son équipe, et il prend quand même les choses au sérieux. Sago, ce que tu peux planter, il faut qu'il reste fort. Je pense notamment qu'il va avoir des clés aussi, mais s'il a le bon courage, et que mentalement il arrive à transformer un peu cette carapace. Autour de lui, pour moi, dans les 10 prochaines années, il y a beaucoup de gens qui pourront le concurrencer.

  • Speaker #1

    Je pense qu'un peu comme il a joué, l'équipe qu'il a jouée, qui a le plus, je ne sais pas, que ce soit défensivement, offensivement, au moins, il peut être. Un défenseur.

  • Speaker #0

    Il y a eu des bons défenseurs, mais il n'y a pas vraiment un défenseur qui m'a choqué. Vraiment, dans ma carrière, je me dis que c'est impossible que je passe. Ou quoi. Mais, ouais, un défenseur pour qui je jouais à l'entraînement tout le temps, c'était Kyle Walker. Quand je suis allé à la Tour de France,

  • Speaker #1

    il était terrible.

  • Speaker #0

    Et lui, le fait de répéter un entraînement contre un défenseur comme ça, tu t'améliores. Mais il était chiant lui. Chaque entraînement, c'était la bagarre pour pouvoir le passer. Et ça a trop pu faire. Au final, le gars, à son poste, il a été le meilleur pendant des années. C'est pas pour rien qu'il a pris une longue autre au fait qu'avec City, etc.

  • Speaker #1

    Il est choquant, je pense. Mais quand tu vois Mbappé, il est passé par Vinicius, il est plein d'en bas.

  • Speaker #0

    Oui, il a l'air sans du genre. En plus, il a pris une autre dimension quand il est arrivé à City. Il s'est encore amélioré, mais plus, je pense, mal aux pieds. Mais des fois, c'est moi et c'est du pousseau.

  • Speaker #1

    Mais tu vois qu'il est dans la rigueur ce gars. Tu vois qu'il passe un peu comme Ronaldo. Tu vois qu'il est en ville et tout le temps là, j'en ai blessé.

  • Speaker #0

    Oui, je voulais le match en plus. Il est encore et c'est comme ça. C'est de la pièce. Tu veux le passer en vitesse, il va trop vite. Il faut la jouer plus intelligente avec lui. En fait, si tu veux passer en force,

  • Speaker #1

    c'est très compliqué. Et aussi, il y a une chose que tu as dit juste avant, en parlant de blessures. Est-ce que tu as déjà une blessure ? Tu as eu du mal à gérer, tu pourrais donner un conseil à un joueur qui se blesserait. Des fois, quand tu blesses, tu as l'impression de monter cool.

  • Speaker #0

    Oui, c'est difficile à gérer quand tu as une blessure qui est assez grave. Moi, j'en ai eu une juste avant la saison, avant la Coupe du Monde. Donc, cette saison-là, j'ai eu quatre matchs parce que j'ai été blessé au tendon de ma hanche. J'ai fait une rechute, en fait, j'ai voulu remettre trop vite. Et j'ai fait une rechute où j'ai déchiré mon tendon. Là je suis reparti pour

  • Speaker #1

    4 mois. 4 mois sans jouer ?

  • Speaker #0

    Oui, mais sur la saison il y a toujours 4 matchs, donc ça fait que j'ai raté quasi toute la saison.

  • Speaker #1

    Et on dit que quand on a une décision, on s'en rend compte plus, mais on ne joue pas.

  • Speaker #0

    Oui, parce que tu fais beaucoup de travail de rééducation, donc tu passes plus d'heures au club que les autres joueurs. Donc la récup, les entraînements de rééducation... les traitements que tu fais manuellement avec les kinés etc. ça fait partie du plan pour revenir à ton meilleur niveau.

  • Speaker #1

    Et tu reviens à chaque fois plus fort ou ?

  • Speaker #0

    Peut-être mentalement mais physiquement quand tu fais une blessure ton corps il s'affaiblit,

  • Speaker #1

    ça c'est le sang.

  • Speaker #0

    Tu le sens, ça c'est clair mais quand tu fais des rechutes ça va repuyer. Donc tu commences à redresser l'asthme mental qui travaille, où est-ce que ça va aller quand je recommence. Moi, il m'a fallu comme quelques semaines pour que j'oublie, alors que j'étais rétabli, pour que j'oublie que c'est une blessure. Parce que ça te trompe dans la tête et tu as encore la douleur de la déchirure, etc. Donc c'est...

  • Speaker #1

    ça oui. Surtout quand tu es vert, les lunettes ne sont plus à ton niveau. Moi, c'est pareil pour les enseignants.

  • Speaker #0

    Oui, tu peux guérir de la blessure, mais après il y a tout le travail physique derrière. Tu dois récupérer. Tu dois être fort noir. 4 mois, 5 mois de blessure. Tu as du travail cardio que tu fais en salle quasi tous les jours pendant la rééducation. Mais ça ne veut pas dire que quand tu vas recommencer sur le terrain, tu vas bien le faire comme un lapin. Il faut faire un autre type d'entraînement, de l'exclusivité, des courses à haute intensité, ce que tu ne pouvais pas faire quand tu étais blessé. Tout ça, c'est aussi une partie de la rééducation qui prend du temps. Et parfois, on néglige un peu ça, mais c'est une phase critique. pour ne pas te re-blesser quand tu reviens sur le terrain.

  • Speaker #1

    Tu as eu ça juste avant la Coupe du Monde, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Oui. Cette blessure, j'ai eu en fait une double déchirure au tendon de la hanche. Et je suis revenu, j'ai recommencé à m'entraîner au mois de mai avec le groupe. Et la sélection sortait vers le Valais. Donc j'ai fait deux rentrées en jeu. lors des deux dernières matchs de la première ligue, une fois 15 minutes, une fois 30 minutes je pense. Et puis, vu que j'avais fait une bonne campagne qualificative avec la Belgique et Martinez, ils comptaient quand même sur moi. Ils m'ont pris, mais ils m'ont dit qu'il fallait que je fasse un bon travail pendant que les autres étaient en vacances. Donc, j'ai fait, j'ai pas été en vacances, j'ai travaillé pendant deux semaines pour arriver à un certain niveau. lors du rassemblement,

  • Speaker #1

    avant le tribunal. Donc tu n'as pas été en réponse, tu t'es concentré sur tes entraînements ?

  • Speaker #0

    C'était obligé parce que je venais de recommencer les entraînements. J'avais fait 45 minutes de matchs avant le rassemblement et j'avais manqué plusieurs mois derrière. Donc j'avais un retard physique qui était conséquent et je ne pouvais pas... Même avec deux semaines d'entraînement, tu ne saurais pas parler, ce n'était pas physique. Donc, je suis arrivé au rassemblement, j'ai fait encore deux semaines de travail individuel, plus mon travail collectif avec le béquet, et même après trois ou quatre semaines de travail intense. Je suis arrivé en Coupe du Lion, mais je n'étais pas encore prêt pour jouer un match. J'ai commencé aussi sur le banc, les deux premiers matchs. Le troisième match de la poule, on était déjà qualifiés, j'ai joué quasi tout le match. Ça m'a donné des minutes et aussi de la confiance en rapport à ma blessure, que tout était OK. Mentalement, ça m'a beaucoup aidé. Puis après la phase de poule... On a commencé les matchs à une nation directe.

  • Speaker #1

    Et c'est grâce à tout cet ordonnement-là, après cette blessure, que tu as marqué ton goal au Japon quand tu as fait le sprint ? Oui,

  • Speaker #0

    je n'aurais pas pu faire ça non plus.

  • Speaker #1

    C'est bien ça. J'avais une coquille, je pensais que tu pouvais nous battre si on fait des coups forts en dehors du lecteur. Où ? Quand on joue celui qui fait les premiers 5 lats.

  • Speaker #0

    En dehors du lecteur, comment ça se fait ?

  • Speaker #1

    En dehors du lecteur, on fait un mur ou pas de mur ? Pas de mur, on met et il faut juste toucher une latte.

  • Speaker #0

    Moi je fais ça, c'est sûr et sûr ? Oui, c'est sûr. Au bras des portes. Ce que tu veux. Ce que je veux ? Pas des trucs de folie. Tu sais quoi ?

  • Speaker #1

    Je veux une barreuse de toi. Qui te tient à cœur. Ça va.

  • Speaker #0

    Faut que je le fasse ou faut que j'approuve ? Parce que je sais même pas si j'en ai encore.

  • Speaker #1

    Faut que tu en as au moins une.

  • Speaker #0

    Une barreuse oui, mec. Qui me tient à cœur.

  • Speaker #1

    Une barreuse.

  • Speaker #0

    Une barreuse ça va.

  • Speaker #1

    On va gérer sur le fait qu'il te tient à cœur. Ça va. Et moi je suis à ta chemise. Ouais. Et là tu veux voir bien. Là je suis à 100. Ok. Quand tu veux quoi ? Euh... Je sais pas.

  • Speaker #0

    Euh... Je sais pas. C'est pas... Il faut réfléchir. Vas-y,

  • Speaker #1

    on rake in. C'est un peu... Un restaurant. Tu vas bien manger. Ça va, ça va. Le stade qui t'a marqué le plus dans ta carrière ? Il y en a pas mal.

  • Speaker #0

    Il y en a pas mal. Vraiment des beaux stades dans lesquels j'ai joué. Pour mon enfance, je dirais Maracana. C'était incroyable. Ils ont fait le stade mythique. Mais après, le plus beau stade, je trouve que c'est Wembley. C'est vraiment...

  • Speaker #1

    C'est à Trinidad, ça ?

  • Speaker #0

    Non, non, c'est le stade de l'équipe nationale d'Angleterre.

  • Speaker #1

    Ah, il n'y a que l'équipe d'Angleterre, dis-tu ?

  • Speaker #0

    Oui, il y a eux, mais il y a aussi, par exemple, les finales de coupe, les matchs de play-off, on était en première ligne, sous Zulaba. Donc, il y a quelques matchs sur l'année. Je pense même qu'ils font des matchs peut-être des neufs, je pense.

  • Speaker #1

    Et c'est quel match que tu as joué là ?

  • Speaker #0

    J'ai joué une finale de coupe contre Chelsea et j'ai joué contre l'Angleterre.

  • Speaker #1

    Vous avez gagné ?

  • Speaker #0

    Non, perdu contre Chelsea, finale, et contre l'Angleterre. Je pense qu'on avait perdu à Aoum, on avait perdu à Zewo.

  • Speaker #1

    Ça c'était avec l'équipe nationale ?

  • Speaker #0

    Avec l'équipe nationale de Belgique, oui.

  • Speaker #1

    Avec un start de Wimbledon, c'est incroyable.

  • Speaker #0

    C'est incroyable, vraiment. Mais la période aussi, c'est wow. Pas le pass-through. Non, c'est incroyable. J'étais choqué la première fois que j'y ai été. C'était vraiment impressionnant parce que j'avais été, je pense, c'était vers 2012 avec la Belgique. 2012-2013, on a été jouer là. Et ça m'a mis le pied vraiment.

  • Speaker #1

    Et il y a quoi comme match bientôt qui aura lieu là, une fois qu'on y est ? Je ne sais pas, je vais y aller.

  • Speaker #0

    Oui, c'est possible. Franchement, il faut le voir.

  • Speaker #1

    Pour Chéry-Roussillon, ça va plus bien.

  • Speaker #0

    L'équipe nationale d'Angleterre, je pense, ils jouent deux matchs. On a joué un match à l'impecil, un match pas accéléré, on a fait moins de joueurs, je pense.

  • Speaker #1

    Il faut que j'aille voir ça. Franchement, il y a beaucoup de stades qui m'affectionnaient. J'ai été un Barça nul, comme nous, un Real hyper nul.

  • Speaker #0

    Tu m'as dit Real, c'est beau.

  • Speaker #1

    Oui, c'est beau, l'ambiance, hyper nulle.

  • Speaker #0

    Ah,

  • Speaker #1

    l'ambiance. Hyper nulle. Un City, Real, 4, il faut 4-3. Je ne sais pas, je m'attendais à des trucs chouettes, je m'attendais à trop de trucs.

  • Speaker #0

    De quoi que ça change.

  • Speaker #1

    Quand je vais ici des fois, tu vois l'ambiance, il n'y a pas 5 000, il y a 80 000, c'est un truc de fou. Mais je n'ai pas été si choqué que ça. Pour toi, c'est le 4-3, le plus bon match.

  • Speaker #0

    Mais après, niveau ambiance, je ne vais pas te dire que c'est le top. Si tu veux vraiment des stades où ça change tout le match, tu dois aller dans les stades en Grèce. En Turquie, ça fait énormément de bruit aussi. C'est impressionnant. Tu vois le derby, tu vois Galatasaray finir bâcher ou Galatasaray déchirer place. Ça c'est des ambiances incroyables. Tu ne trouves pas ça en Angleterre par exemple.

  • Speaker #1

    En Allemagne ?

  • Speaker #0

    Moi-même en Allemagne, je crois que je ne suis pas déçu.

  • Speaker #1

    Tu es déçu en Allemagne ?

  • Speaker #0

    Oui, je suis déçu par le monde. J'ai joué contre Bayern Munich, contre Schalke, Torquemunt. Au Bayern ?

  • Speaker #1

    C'est beau. Oui, c'est incroyable. Ils disent que l'ambiance est vraiment très bonne.

  • Speaker #0

    Oui, franchement, j'ai vu des champions là-bas. C'était impressionnant, le mur jaune dans la Loge Hall. Je crois qu'il y a sur une tribune, il y a presque 30 000 supporters. Sur une tribune de la Loge Hall. C'est un mur, c'est impressionnant, vraiment.

  • Speaker #1

    Plus que deux fois le style ST sur une tribune. Oui.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est au moins... Ici à Bad Sankt Wien, c'est plus que tout stade ici dans une tribune.

  • Speaker #1

    Il faut y aller aussi. Ouais, aussi. Il faut aller partout. Il faut y aller.

  • Speaker #0

    Ouais, quand tu es reconnu par les gens, par ta profession, etc., ce que tu fais, tu fais un peu plus attention à ce que tu fais aussi. Pas trop délire parce que tu es un BGG, tu n'es pas comme une personne lambda. Tu peux faire ce que tu veux, tu peux faire un peu attention, mais aussi pour les jeunes fans qui viennent te voir et te donnent un autographe, ça te donne aussi un peu de la force pour pouvoir aussi continuer et faire encore mieux.

  • Speaker #1

    Et si tu aurais aussi un message à donner à la nouvelle génération de K-Ring, ce serait quel ?

  • Speaker #0

    Passer moins de temps sur les écrans et passer plus de temps sur les terrains. C'est dans les parcs et les écoles. Pour moi, à l'école, c'était mon entraînement de foot. Les trois minutes, les tabliseurs jouaient au foot. Le temps de midi, ils jouaient au foot. Maintenant, ils sont tous sur leur smartphone, sur la tablette. Et ce que je dis aussi à mes membres qui jouent au foot, ils sont bien aussi au foot.

  • Speaker #1

    Je leur dis,

  • Speaker #0

    si vous voulez arriver, passez beaucoup plus de temps. avec le ballon.

  • Speaker #1

    C'est vrai que d'ailleurs, je me rappelle dans les avocats, tout le monde, tu faisais une fille pour jouer. Ouais. Maintenant, il y a...

  • Speaker #0

    Maintenant, tu as de la chance si tu trouves 8 joueurs, il faudra qu'il y en ait 4. A voir, c'était... Tu avais 3 des pires dehors, puis à un bout, tu sortais et tu tapais ta gueule 15 000 dehors. Tu avais 3 des plus majeurs.

  • Speaker #1

    Pour les fois, à quoi être ?

  • Speaker #0

    Tu devrais être partout. Tu devrais être droit, tu devrais aller aussi. Ouais, c'est... Tu devais apporter ton tour et donner ta vie pour rester sur le terrain. Sinon, ton après-midi, tu étais six heures à la gourarde et tu jouais trois minutes. C'est pas amusant.

  • Speaker #1

    Mais je me rappelle, c'est vrai que même à cette époque-là, il y avait quand même de très bons joueurs qui venaient jouer. Tu as Castellet qui a joué dans le Team Goulez-Mos, je me rappelle. Même toi. Même les autres stars, enfin les stars de jeu qui ont réussi, ils venaient encore de même.

  • Speaker #0

    Parce que voilà, on était des gars bien comme tout le monde. On aimait jouer au foot. Et ouais, les entraînements, tu passes trois entraînements par semaine, c'est une heure et demie d'entraînement, puis t'as un match, tu comptes à quatre heures et demie avec ton match dans les jeunes, ça fait même pas une heure, t'as cinq heures et demie de foot par semaine, c'est dérisoire. Si tu penses arriver à faire carrément trop... avec 5h30 ou 6h de foot par semaine, ce n'est pas une amitié. Tu n'y arrives pas, ce n'est pas possible. Football, c'était avoir l'entraînement, je m'entraînais devant chez moi. M'entraîner, en fait, je jouais. Ce n'était même pas de l'entraînement. Je trouvais ça magnifique, mais ce n'était pas un entraînement,

  • Speaker #1

    c'était juste un plaisir. Oui,

  • Speaker #0

    un plaisir, je jouais avec le ballon, si j'étais tout seul, je jonglais. Mais il y avait toujours des copains qui voulaient jouer, donc on se faisait des pattes, de goal à goal. Il y avait plein de jeux qu'on inventait avec le ballon, même si on faisait touche-touche, mais avec les pieds. Donc on devait se tirer dessus.

  • Speaker #1

    Sur la période,

  • Speaker #0

    les autres couraient, on se tirait dessus. Je me rappelle ça. On jouait tous les lames.

  • Speaker #1

    Comment ça s'appelle ? À la 10, quand on avait un goal. Tu ne l'éclaissais pas. Au tournée,

  • Speaker #0

    5-5-1. L'article, 3-3-1. On jouait tout le temps ça. On jouait à ça quand on n'était pas assez pour jouer un match.

  • Speaker #1

    On était

  • Speaker #0

    3. Jax, on faisait ça. Et puis quand les autres arrivaient, elles mettaient le 10. Là, on commençait à jouer des matchs et ça continuait. On se quittait parce qu'on devait aller à l'entraînement. Donc on allait à l'entraînement. Si on rentrait avec les filles, on faisait encore un jour. On allait encore jouer sur la table.

  • Speaker #1

    Donc on jouait un peu de temps,

  • Speaker #0

    en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'était franchement...

  • Speaker #0

    Au foot, je passais cinq heures et demie. dans mon club, mais j'en passais sur les faits d'avanchement, les agoras, j'en passais 30 à 40 tours par semaine sans l'exagérer.

  • Speaker #1

    Il y avait que moi aussi, je faisais tout le temps,

  • Speaker #0

    tout le temps.

  • Speaker #1

    C'était normal. Surtout chez toi, tu jouais, il y a quelqu'un qui t'appelait, tu jouais. Tu allais dans une avoire, il n'y a pas ce par rapport. On prenait un vélo, on allait dans une autre.

  • Speaker #0

    Moi, l'intérie, les écrans, il n'y a pas de jeu. On regardait The Simpsons à 8 heures, à 7h-8h, et puis après, voilà, à dodo. Mais à part ça, la télé, je ne vais pas dire énormément. Je regardais.

  • Speaker #1

    Comme vous le disiez,

  • Speaker #0

    ça durait 20 minutes. Je regardais le week-end sportif sur YouTube. Tu les voulais faire,

  • Speaker #1

    tu les regardais aussi ?

  • Speaker #0

    C'était un peu le programme que je regardais. Quand tu regardes sur une semaine, je ne passais pas quatre heures devant la télé. Les enfants sont scotchés à la télé, à la tablette, au téléphone. Ça, j'ai... J'ai du mal à ça. Moi aussi.

  • Speaker #1

    Moi aussi, tu as fait raison. Tu as donné vraiment un exemple. Chichwa. On s'est parlé de

  • Speaker #0

    Chichwa.

  • Speaker #1

    Il est au Cap, il joue à

  • Speaker #0

    Kolov. Il joue à Kolov,

  • Speaker #1

    oui. Non,

  • Speaker #0

    je crois au Knaides.

  • Speaker #1

    Au début, j'ai rien dit. La victime du Tchoukine. T'as passé.

  • Speaker #0

    C'était incroyable. Ouais, c'était incroyable.

  • Speaker #1

    Ça m'a passé. J'ai remis deux ou trois mois après ça. Ça a terrassé tout le monde. Le Wonder, je lui ai fait couper sa PlayStation. Parce que c'était un plan. Et puis j'ai arrêté de jouer. Et Jason... On s'en fout, Antoine. C'était notre pute. Je rappelle,

  • Speaker #0

    je me disais, c'était personne.

  • Speaker #1

    Je reviens, il me traversait.

  • Speaker #0

    Mais oui, il me traversait.

  • Speaker #1

    En fait,

  • Speaker #0

    ce jeu-là,

  • Speaker #1

    j'ai pas eu mon temps comme toi dans le foot, mais après une blessure comme ça, je me disais, je vais continuer. Mais Dieu, ça nous tape,

  • Speaker #0

    c'est compliqué. Non, mais ce jeu-là, par rapport à moi, vous diriez que tu as ramené Jésus.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est Dieu. C'est Dieu.

  • Speaker #0

    Il y a trop de trucs fichés. J'arrête un mois, après trois mois,

  • Speaker #1

    j'ai trouvé mon ado.

  • Speaker #0

    Mais Fortnite, c'était trop dur.

  • Speaker #1

    Surtout avec les mises à jour.

  • Speaker #0

    T'étais perdu là,

  • Speaker #1

    t'avais un fort qui t'avait tué. Ouais, c'était incroyable.

  • Speaker #0

    T'avais soif. C'était COVID.

  • Speaker #1

    C'était chifin. Je crois que j'ai vraiment... La question aussi, est-ce que t'as déjà pensé à arrêter ou à totalement changer de voie ?

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    J'aurais déjà répondu dans un moment, pour fêter. Moi j'ai une question vraiment pour moi, c'est dans quoi tu t'es vu le plus évolué dans ta carrière ?

  • Speaker #0

    Dans quels aspects ?

  • Speaker #1

    Dans tous les aspects. Exemple, que ce soit un aspect technique, que ce soit la frappe, que ce soit la vitesse, que ce soit... Vraiment tu t'es dit, oh là j'ai bien fait de travailler ça, ça a payé.

  • Speaker #0

    Moi, mon plus gros effet, c'était mon physique. Je pense à l'âge de... 16-17 ans, vraiment passer le cap et signer en pro. J'ai signé en pro, comme je te dis, à 17 ans.

  • Speaker #1

    J'étais très frêle et pas explosif.

  • Speaker #0

    Je terminais ma croissance, j'étais grand,

  • Speaker #1

    j'avais ça.

  • Speaker #0

    Et j'ai beaucoup bossé ça, en fait, à la sac de gym. J'ai bossé mon explosivité. En fait, le fait que... J'ai fait ce sacrifice-là en bossant tant d'heures à la salle, mais ça m'a fait passer à 4 et j'ai pu signer plus haut.

  • Speaker #1

    C'est vrai que ça peut être sympa. Tu as ceci, la musculation, le foot et tout ce qui part avec. Oui,

  • Speaker #0

    athlétiquement, si tu ne fais pas de musculation, ou tu dois être… même des joueurs comme Messi, etc., ils sont humiliés.

  • Speaker #1

    C'est amour, Messi. Merci,

  • Speaker #0

    j'ai vraiment hâte. Ils sont obligés de bosser. Ce n'est pas possible au jour d'aujourd'hui, dans le football moderne, de dire que je ne vais pas travailler ma musculature parce que jouer au foot, ce n'est pas possible. C'est un rêve qui ne sera pas réalisé.

  • Speaker #1

    C'est vrai que même tu vois, il y a mal encore quand il a commencé. Il était plus mal, c'est tout. Oui, mais regarde. Il a fait deux ans avec Maïla. Oui.

  • Speaker #0

    Jamais il ne peut faire ce qu'il fait s'il n'a pas bossé en muscu. Ça, c'est impossible.

  • Speaker #1

    C'est vrai que ça sert des conseils les plus importants. Voilà.

  • Speaker #0

    Mais il ne faut pas commencer trop tôt. Il faut laisser vers la fin la croissance, commencer à travailler en salle de gym avec des poids, hors de la masse, etc. Parce que ça peut stopper la croissance. Donc, il faut faire attention. Il va commencer à 15 ans à poster des poids pour devenir un bête.

  • Speaker #1

    Ça,

  • Speaker #0

    c'est parfait.

  • Speaker #1

    C'est nickel, je l'ai vraiment produit. Il y a tout ce qu'il faut. C'est vrai que ça, ça impliquerait de bons conseils. C'est vrai que ça a pris du temps, c'était une masse.

  • Speaker #0

    Oui, c'était... J'ai réussi mon premier quinte en haut, je faisais 1m84. Oui, je n'avais pas terminé ma croissance, donc j'ai pris encore presque 5 centimètres de taille. Je suis prêt à décider de voir si je vais terminer de prendre des choix. entre Ménus et Nafepa. Et donc je suis arrivé à 17 ans, je faisais un mode 4x4 en 85. Et je faisais 72 kilos. Voilà. 72 kilos. C'est un peu cool. Ouais. Et en fait, j'ai commencé à bosser comme un malade. Ils avaient pas de salle de sport dans le club des deux. J'ai pris un abonnement à la salle de sport. Et j'avais 400 semaines minimum et je bossais. J'avais pas d'entraînement avec moi. Personne me disait comment faire, etc. Je prenais des points. Je regardais un peu, tu vois. les joueurs à la salle, comment ils faisaient. Et je disais, ah, ça c'est intéressant, ça c'est intéressant. Je commençais à prendre des poids, à aller acheter ma protéine, parce qu'à l'époque, le club n'était pas assez professionnel. Tu devais vraiment te débrouiller par rapport à ta nutrition et tout ça. Maintenant, tout est bien encadré, et c'est beaucoup mieux, mais c'est un peu pris à la légère, comme si c'était dû aux joueurs qui se parvaient. Moi, quand j'ai commencé, je devais aller à la salle de sport, prendre mon abonnement, m'en mettre. Et d'ailleurs, j'étais à la salle de l'équipe à l'abord de cette, tu vois. Et ça allait, voilà, en un an, en deux, entre 12 et 15 mois de salle, j'ai pris 10 kilos de muscle. Je faisais 82 kilos. Et tout le monde me poussait quand je suis arrivé, tout le monde me poussait. Après, les joueurs s'accrochaient à mon maillot, j'ai couru avec, j'ai explosé tout le monde. Ouais, c'est vrai que je me rappelle que c'était le plus mince qui t'a... Ouais, mais j'ai pris énormément et puis de là, en fait, j'ai vu que... À ce moment-là, mes prestations étaient comme ça. Je me fatiguais beaucoup moins, je suis un peu discret, il était crevé, mais il était mort. Moi, je répétais les efforts, je répétais les efforts, et puis ça faisait marche. À 85 km, je tapais des boules en forme, parce que les autres avaient plein de suie. Musculairement, j'avais pris... une autre dimension par rapport à la deuxième division. Et techniquement, j'étais déjà très habile. Du coup, quand tu as associé les deux à un moindre niveau, par exemple Yamal, il a bossé sur son fusil. Lui, techniquement, il est hors normes. C'est un peu son poids à faire parce qu'il n'aurait pas pu faire enchaîner les matchs à haute intensité. Quand tu n'as pas de bonne musculature, c'est mort parce que tu vas prendre un coup de ta terre, pas pendant trois semaines. Quand tes muscles sont bien en place, c'est autre chose.

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🎙️ Inside avec Nacer Chadli – Dans les coulisses du Standard de Liège
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Transcription

  • Speaker #0

    Jean, merci à toi de t'être venu.

  • Speaker #1

    Avec plaisir,

  • Speaker #0

    merci aujourd'hui. Avec moi et Flo, c'est alors la retraite. On t'a tenu un peu pour parler un peu de ta carrière, de tes débuts, des conseils que tu pourrais donner que ce soit à tes nouveaux joueurs ou à la jeune génération. On peut parler de ta carrière à commencer.

  • Speaker #1

    En fait, j'ai commencé le foot au FC Tiraille. C'était pour avoir... où j'ai fait ma première part à l'âge de 5 ans. C'est là qu'est la chambre de ma mère. J'ai fait 4 saisons là-bas. Puis j'ai été préparé par le standard de l'âge. Je suis venu ici à l'âge de 9 ans. Et ensuite, j'ai fait, jusqu'à la première saison,

  • Speaker #0

    la même classe sur le standard. Et comment on fait pour se faire opérer dans le standard ? Moi, je pense que ça fait comment ?

  • Speaker #1

    En fait, moi j'ai commencé le foot à 5 ans et j'ai appris beaucoup plus vite que les autres gamins qui ont commencé en même temps que moi. Je faisais de bonnes prestations avec le club de quartier et ils sont venus me voir. Ils m'ont demandé de passer un essai et j'ai fait un enseignement avec l'équipe des jeunes et ça s'est super bien passé. Après moi, ils m'ont dit que j'étais sélectionné pour...

  • Speaker #0

    Pour le Neurostar d'Arp. Et puis tu as joué de 9 à 16 ans, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, de 9 à 16 ans, j'ai joué ici. Ensuite, j'ai été mis dehors à Porte, à l'époque. par le standard. En tout cas, c'était le directeur de l'académie à ce moment-là qui trouvait qu'il n'était pas assez bon pour continuer. C'est une grosse déception pour moi parce que j'ai fait quand même 7 ans de standard. J'ai beaucoup d'amis. C'est un peu un rêve qui s'est croulé à ce moment-là. C'est une période... difficile et grâce à ma famille et mes amis, je n'ai pas baissé les bras. J'ai continué et j'ai été faire un test à Maastricht. J'ai eu une sorte de formation pour le jeûne aussi. Et puis j'ai fait une saison à Maastricht qui s'est super bien passée en Rue du Cinepch. On a été champions, j'étais le meilleur buteur, le meilleur passeur. Et ensuite, j'ai décroché à contre-trap pour un peu dans le bébat.

  • Speaker #0

    Et là, ça s'est passé comment ? Tu as contacté... Il y a tes femmes ? Tu as appelé ? Non,

  • Speaker #1

    en fait, ils ont... À cette époque-là, en fait, ils ont ma street. J'ai un agent qui est venu voir le match parce qu'il ne savait pas trop comment jouer. Il est venu voir et il a directement cru en moi. Il a dit qu'il fallait que je sois signé à Maastricht, dans un autre club. À ce moment-là, on dormait. qui était hors des deux, chercher des joueurs, des jeunes joueurs, à bon proportion. J'ai été faire un test là-bas, après une semaine c'était concluant, c'était d'accord de me faire signer.

  • Speaker #0

    Et ça c'était hors des deux aussi ?

  • Speaker #1

    Ouais, hors des deux aux Pays-Bas. Le truc c'est que je devais déménager parce que c'est à deux heures et demie de route. Donc c'était vraiment tout nouveau pour moi, j'étais en dernière année d'études. Je devais aussi réussir mes équipes pour pouvoir partir.

  • Speaker #0

    Tu as fini tes études et tu es parti de ça ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est bien ça.

  • Speaker #0

    Tu dois avoir été à ta famille de soins, tu as trouvé un peu tout ça ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai trouvé tout ça. Après, j'ai rencontré vraiment de bonnes personnes au club. Il y a beaucoup de jeunes, des jeunes qui sont dans mon groupe. Et entre autres, j'ai rencontré le RIS, à ce moment-là, le MFK. Il était là déjà depuis un an. Et on a trouvé aussi Chiro, qui est maintenant en train de se mettre en vigueur, mis sur sa rodée. Et voilà, j'ai joué là pendant trois ans. J'ai fort bien évolué en trois ans. Et de là, c'était au boom, j'ai fait un transfert pour la CQMT. Donc de D2, je suis passé en D4, puis en champion de l'ODA.

  • Speaker #0

    Ah, c'était champion, c'était pas mal.

  • Speaker #1

    Donc, d'habitude, ça n'arrive pas. Tu n'as que le D2, tu vas dans un petit club ODA, tu dois jouer et puis normalement, tu signes dans un gros club ODA. La eugée. J'ai eu un peu de bol. J'ai très bien presté en début de saison. Et il cherchait une doublure parce qu'il jouait avec des champions. Il a cherché une doublure à mon poste qui est jeune et qui peut encore évoluer.

  • Speaker #0

    À la base, ce n'était pas vraiment pour jouer, alors c'était plus une doublure de jouer.

  • Speaker #1

    À la base, c'était parce qu'il avait une match, il avait plein d'artistes, il est champion. À la base, c'était pour me donner déjà une limite pour la match parce qu'il croyait en m'importance, mais ce n'était pas arrivé en… En tant que titulaire, parce qu'ils avaient transféré déjà Amélie pour beaucoup d'argent à mon poste deux mois auparavant, c'était plus pour faire sa doublure. Puis c'était très vite parce que ça n'a pas été très bien pour lui, il n'a pas très bien presté. Et moi, je suis rentré deux ou trois fois dans les matchs 15 minutes et je fais beaucoup, beaucoup. Et ensuite, à partir du quatrième match, je suis titulaire. Et je suis arrivé au mois d'août, je rentre lors des 2-3 premiers matchs. À partir du 4ème match, on est faillu début septembre, je joue titulaire, je suis au et Mi-septembre commence la campagne de Ligue des Champions et je me retrouve titulaire.

  • Speaker #0

    Ah,

  • Speaker #1

    tu as été combattant depuis mille ans ?

  • Speaker #0

    Titulaire des premiers matchs,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    Et tu te souviens de ces matchs ? Oui,

  • Speaker #1

    c'était quand on a été dans le Milan. On avait joué à la maison. On a fait 3-3, je pense. 3-3. Oui, c'était un super match. J'ai fait un bon match aussi. Et ça a renforcé un peu ma position de titulaire. dans l'équipe, que ce n'était pas seulement 2-3 matchs un peu football. J'ai grandi pendant la saison et j'ai commencé à marquer, faire des assists, être à top pour l'équipe. Cette année, on termine deuxième au championnat malheureusement. Alors qu'on était premier toute la saison, la dernière journée de championnat, on a perdu notre match contre Ajax et c'est Ajax qui est champion.

  • Speaker #0

    Ça, ça a été un match très...

  • Speaker #1

    Surtout que la semaine d'avant, on jouait la finale de la Coupe contre Ajax, on gagne, on gagne avec la Coupe. La semaine d'après, on n'avait pas besoin de gagner, on faisait match nul et on était champion et on perd le match.

  • Speaker #0

    Vous avez 40 ans plus mince.

  • Speaker #1

    Oui, grosse exception.

  • Speaker #0

    Ça fait une très grosse exception. Et l'année d'après, tu es resté à PNT encore ?

  • Speaker #1

    Je suis resté à PNT. Ma première année s'était très bien déroulée. J'ai eu comme coach Michel Prudhomme. Il m'a vraiment bien fait évoluer. J'ai été international très vite avec l'arrivée de Gilles. Et ma deuxième saison, je démarre la préparation. Ça se passe super bien. J'ai signé un nouveau contrat, il m'a raffoulé. 11 ans et il y a aussi un gros club en Angleterre qui a accueilli une transférée. Mon club à l'époque ne voulait pas. J'ai parti après un an.

  • Speaker #0

    Tu avais un contrat combien de temps ?

  • Speaker #1

    Avant de signer, il me restait 2 ans.

  • Speaker #0

    Tu ne pouvais pas partir.

  • Speaker #1

    Moi je voulais partir, je voulais déjà faire le saut, mais le club voulait absolument me garder parce que je n'étais pas encore jeune. Le club voulait jouer la Coupe d'Europe et essayer de garder les bons jeunes de l'équipe. Donc du coup, je suis resté. Et j'ai recommandé d'un an l'été.

  • Speaker #0

    Et quand tu as parlé de l'équipe nationale, ça arrivait comment ?

  • Speaker #1

    Ça a commencé à parler de moi beaucoup en Belgique à partir du coup du match du Ligue des champions. Et j'ai fait les six matchs de Poum. Et j'ai marqué 3 buts. Donc, à partir de ce moment-là, ça parlait beaucoup. Et après quelques mois, j'ai été sélectionné.

  • Speaker #0

    Et quand t'as été sélectionné, t'as retrouvé tes anciens coéquipiers du standard, quand t'avais 16 ans, quand on avait qu'ils jouaient pas. Ouais,

  • Speaker #1

    il y avait Axel qui était là. J'ai retrouvé

  • Speaker #0

    Yadris. Avec Spacette.

  • Speaker #1

    Avec SpacetheLens, qui était là aussi. Avec qui il y avait

  • Speaker #0

    Marwan. Marwan Télany. C'était au moins la génération dorée d'Alejit, non ?

  • Speaker #1

    Oui, elle était toute jeune à l'époque. On avait tous entre 18 et 22 ans. C'était vraiment un bon mix qui commençait à évoluer à un bon niveau. Et tout le monde se poussait les uns les autres, je pense. Franchement,

  • Speaker #0

    je trouve que c'était vraiment une très belle génération. Vous avez fait des choses incroyables au Val d'Écomme à la Fin du Monde. Oui,

  • Speaker #1

    c'est vraiment un beau souvenir, la Coupe du Monde 2018. Je ne veux pas dire que c'est des regrets, mais... Je pensais vraiment qu'on pouvait gagner.

  • Speaker #0

    Moi aussi.

  • Speaker #1

    J'avais le sentiment que, surtout après notre parcours, remonter le Japon après 2-0, et ensuite le Brésil, comme on l'a fait, je pensais qu'on était inarrêtable.

  • Speaker #0

    Je pensais aussi que la France n'était pas si forte que ça. Non,

  • Speaker #1

    mais très réaliste. Et pratiquement il défendait le travail.

  • Speaker #0

    Il avait un beau milieu de plan ce jour-là.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    On a un peu le magistrat du Japon. Je suis sûr qu'on va pas parler comme ça si souvent. Oui, tout le temps. Donc, tu t'attendais à ce qu'ils se repartent. Oui. J'avais vu que tu rentrais vers 60 ans, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, je suis rentré à l'Union de la femme.

  • Speaker #0

    C'était 2-0.

  • Speaker #1

    Oui. Moi et ma femme. Et puis on a commencé à pousser. On a eu des pauses au caisse. J'ai eu l'occasion, je me mets la tête, je garde la sauve. Et puis il y a le goal de Yann.

  • Speaker #0

    Le goal de la tête.

  • Speaker #1

    Le goal de la tête. Il peut le regarder, je ne sais pas. Comme il l'a fait le match, il ne sait pas comment il l'a fait. Je crois qu'il l'a fait. De ce côté-là, oui. Et laissez-nous remettre dans le match, s'il vous plaît. Marouane qui met 2-2 et moi, Benabé Nersoumant qui met 3-2.

  • Speaker #0

    C'est la peine, je regardais le match en direct et je l'ai pas regardé encore. Je crois que tu as vraiment la rage sur ce goal-là, parce que tu parles de ton camp.

  • Speaker #1

    Moi je parle du grand octobre, il reste une version d'appui, et je me dis que c'est la dernière attaque. pour tout donner. Et je vois aussi Maia Kiedim qui commence à démarrer avec le ballon. Thomas qui démarre sur la droite. Romain qui était déjà en pointe. L'unissé de mon nom avait un moment de faire une super européenne numérique. Et en arrivant à la super européenne numérique, ça... Les japonais, ils suivaient pas derrière.

  • Speaker #0

    Ils ont pas suivi, non mais...

  • Speaker #1

    Al Capo,

  • Speaker #0

    tu lui as dit « laisse » ou c'est lui qui a compris ?

  • Speaker #1

    Dans un stade où il y a beaucoup de bruit, en général, même quand le coéquipier est à 10 mètres, si tu cries, t'as pas beaucoup de choses qu'il entend. Mais il m'a senti en fait. Il m'a vu, je pense, quelques secondes avant la passe. Et puis il m'a senti dans le dos, il a fait « grand » . C'est un beau geste de sa part. Je pense que si il essaie de contrôler le ballon dans cette situation, il y a des forces qui le prennent. C'est compliqué, ça donne le temps aux autres de revenir. Peut-être qu'il n'y a pas une occasion de but, il n'y a pas de but.

  • Speaker #0

    Et tu n'es pas accroché toi de base ?

  • Speaker #1

    Non, je ne suis pas accroché.

  • Speaker #0

    Je suis droitier, mais je vais porter droit. Je suis sûr que ça ne va pas être de la... Non,

  • Speaker #1

    parce que le ballon vient comme ça. J'arrive en pleine course, c'est beaucoup plus facile de la toucher sur la gauche. Si tu la touches sur la gauche, tu la touches devant toi et le goal est ouvert de ce côté-là. Donc pour moi, c'est assez naturel. Je rêve. Alors, vraiment, c'était par Kévo. Ouais,

  • Speaker #0

    Kévo, je pense que c'était bonsoir. Surtout quand tu viens de la scène, on voit peut-être en plus de 10 mois de sort de la mètre,

  • Speaker #1

    c'est ça ? Ouais, je pense que les internautes sont 105-110. Je suis allé en directeur, j'ai fait 80 mètres.

  • Speaker #0

    80 mètres à fond, quoi. Quand t'arrives à Van Gogh, t'es un peu...

  • Speaker #1

    Ouais, mais c'était... Je ne suis pas à 100%. Je vais dire le démarrage, oui, prendre de la vitesse. Après, c'est garder une bonne vitesse parce que j'étais plus à le voir que les autres japonais. Et j'allais arriver de toute façon pour eux. Et puis c'était de faire le bon geste au bon moment.

  • Speaker #0

    Et quand tu es rentré en Belgique, après du monde, vous avez été accueilli ?

  • Speaker #1

    Oui, c'était magnifique. On a été accueilli comme des héros. C'était vraiment un bon moment. La grand-place était remplie.

  • Speaker #0

    C'était à Bruxelles ?

  • Speaker #1

    Oui. On a fait un défilé. C'était vraiment... C'était ma vie.

  • Speaker #0

    C'était un moment très carré ?

  • Speaker #1

    Oui. Je pense que c'était un des plus bons moments. Souvent, quand je viens d'un club, par exemple, pour Pays-Bas, on a fait un défilé dans la ville. Mais c'est beaucoup plus local. T'as aussi beaucoup de familles, etc. Mais là, c'est vraiment un pays où tu reviens en tant qu'héros, avec une médaille. C'est probablement plus au moment de ma tête.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu dirais que c'est ta plus belle revanche par rapport à quand tu m'as dit que tu n'avais pas gardé à tes 16 ans ?

  • Speaker #1

    Je pense que, au tout début, j'avais ce sentiment de revanche quand je suis parti à Maastricht. Je voulais prouver qu'ils avaient le temps. Après je suis parti à Poldor, j'ai signé mon premier train de trapeau, mais ça ne voulait pas dire que j'étais arrivé, j'étais loin d'être arrivé. Il y avait énormément de travail, j'ai fait beaucoup de sacrifices, je me suis beaucoup plus entraîné que les autres. Et ça a fait aussi que j'ai beaucoup plus évolué, je pense. ça fait une différence. Ça, c'était ma plus belle rencontre.

  • Speaker #0

    Et c'est à quel âge que tu as commencé à avoir envie de t'attacher un peu de ton métier de foot ?

  • Speaker #1

    Ben, à l'âge de 17 ans, j'avais mon premier contrat pro.

  • Speaker #0

    Ah, à Maastricht, tu avais déjà un contrat ?

  • Speaker #1

    Non, à Maastricht, de 16 ans à 17, je n'avais pas de contrat. Je jouais encore chez les 19 à Maastricht. Et de là, à la fin de ma saison, j'ai passé le test. Ah pardon, je ne sais pas, je suis en train de me débrouiller. temps. C'était pas un gros contrat, j'ai gagné des clopinettes, mais ça me permettait de vivre, pas encrocher de ma part.

  • Speaker #0

    Et quand t'étais à la fin de la saison 2 et 3 ? Très bien.

  • Speaker #1

    Moi, tout était grand, le stade était magnifique et puis les oppositions ont joué d'un... Le rugby busy, pour moi, à ce moment-là, c'était mon objectif. À court-moyen terme, quand j'étais en B2 aux Pays-Bas, j'ai réalisé un faux de travail.

  • Speaker #0

    Et quand tu étais à Tottenham, ça c'était exactement celle-ci. Parce que c'est l'arrière de tout joueur, de jouer en première ligne.

  • Speaker #1

    Ça, c'était mon objectif à long terme. Quand j'ai signé mon premier poste à Probe, j'ai toujours voulu évoluer en premier lit. Mais je savais qu'il fallait passer par des étapes et que l'Unité était une de mes étapes à franchir. J'ai passé trois ans à l'Unité où ça s'est très bien passé. J'ai joué la Pomp d'Europe trois fois. C'était magnifique, c'était vraiment une belle période où j'ai pu évoluer à mon rythme aussi, sans me cramer trop vite et aller trop vite à l'étranger. Parce que c'est connu, le championnat anglais c'est un championnat très dur. Et voilà, j'étais quand même bien préparé. Malgré ça, quand je suis arrivé à Tottenham, c'était une autre note.

  • Speaker #0

    Un autre monde. Un autre monde vraiment à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est un autre monde. Le championnat... C'est beaucoup plus dur qu'au Pays-Bas. Ça me demande beaucoup plus physiquement, mentalement, techniquement. Et puis, tout l'aspect autour, c'est que les gens vivent que pour le foot. Que pour le foot, la Première Ligue, c'est le championnat le plus diffusé au monde. Parce que voilà, c'est des matchs de fou. Malgré que c'est le 15e ou le 2e, c'est jamais qui va gagner. Ça donne un aspect un peu comme à la NGA, c'est très technique pour nous proposer des titres.

  • Speaker #0

    Et tu es avec qui comme en général pour t'arriver ?

  • Speaker #1

    Quand je suis arrivé à Tottenham, c'est André Villajoise. Donc je suis arrivé à Tottenham, j'ai fait une partie de la préparation. J'ai fait trois semaines de prépa. Et puis il y a le premier match de Gabi. Je veux dire mes deux premiers mois, j'étais souvent sur le banc, je ne jouais pas trop, mais ça me donnait un peu le temps parce que le rythme n'est pas le même. Et après j'ai commencé à jouer de plus en plus et finalement ma première saison s'est déterminée.

  • Speaker #0

    Et si tu devais donner trois conseils sur un joueur de foot de tes 16 heures préparé au standard jusqu'à Tottenham-Potassi. Qu'est-ce que ça serait ? Le plus important.

  • Speaker #1

    Le plus important. J'ai un ordre de vie. Avoir une discipline de travail. Parce que si tu travailles plus que les autres, tu as plusieurs choses derrière. Et pas seulement l'aspect physique. Je parle de l'aspect physique et pas seulement pas de l'aspect positif. malgré les mauvais moments et les obstacles. Parce que même quand j'étais au Pays-Bas, j'ai eu des mauvais moments, que ce soit à Poldorme ou à Sept-Ouintay, j'ai eu des moments où c'était un peu cru. Soit il y a une blessure ou j'étais en mi-sordre, mais je n'ai jamais remis en doute le fait que je puisse y arriver. Et c'est ça qui a fait ma part.

  • Speaker #0

    Pourquoi tu n'as absolument pas ? Oui. C'est le plus attentif.

  • Speaker #1

    Oui, c'est le plus attentif et c'est aussi d'être bien entouré par des gens qui sont positifs, qui croient en toi et qui ne remettent pas constamment en doute parce que tu as une mauvaise prestation ou tu as une blessure. Vraiment avoir un soutien qui est ça, mais aussi avoir un courage qui te dise les choses. Le problème aussi, parfois, des joueurs qui ne réussissent pas, c'est que leur courage n'est pas bon. Ils n'osent pas dire si leur gamin a mal joué, que ce soit les parents, que ce soit l'agent. Moi, mon agent, c'était le premier à me dire si j'avais mal joué. Et j'ai accepté parce que ça m'a permis aussi de forger une autocritique par rapport à mes matchs. C'était plus dur avec moi-même. Et je pense que maintenant, les proches sont un peu trop conservateurs et protègent un peu trop leurs joueurs. C'est bien de protéger, d'amener le soutien, mais ça doit être ça. Ça doit être ça et ça doit être juste.

  • Speaker #0

    Et quand tu vois le feu de contente a commencé et maintenant, il y a quand même une grosse différence, non ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a quand même une grosse différence. Je pense que quand tu regardes des matchs il y a 15 ans, tu vois que le rythme n'est pas le même, ça va plus vite maintenant. C'est plus athlétique qu'avant. Mais ça ne s'insiste que de progresser en fait. à tout niveau, au niveau de la récupération, la prise de match maintenant qui a 15-20 ans, on en demande toujours plus au joueur.

  • Speaker #0

    C'est vrai que même quand tu vois tout le pouvoir changer, on utilise beaucoup les datas pendant ce temps.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est bien, mais on ne peut pas se baser sur un sport comme le football uniquement sur des datas. Si on fait ça, on… on ne serait pas évolué au plus haut niveau. Parce que le football, ce n'est pas un sport où tu dois courir le plus. Parce que ça demande énormément d'énergie au niveau physique, mais aussi mental. Et faire courir 15 kilomètres, entre guillemets, c'est facile. Mais courir... Parfois tu cours 10 km, tu les cours bien,

  • Speaker #0

    mais c'est beaucoup plus intelligent,

  • Speaker #1

    tu fais les bonnes courses au bon moment. C'est une question de timing. En fait, c'est bien reconnaître que tu dois être... physiquement à un très bon niveau, on joue au foot au plus haut niveau. Mais ça, ça ne va pas être que ça. Le foot, ça joue à la tête en fait, ce n'est pas un gros jeu. Sinon, tout le monde serait footballeur parce que tout le monde peut s'entraîner à 15 km, ça va être sur 90 minutes.

  • Speaker #0

    Et donc, de partout où tu as joué, que ce soit en Angleterre,

  • Speaker #1

    en Afrique aussi, en Belgique,

  • Speaker #0

    tu as fait les Pays-Bas, c'est quel championnat que tu as le plus marqué ?

  • Speaker #1

    La première ligne. La première ligne, c'était le plus beau championnat de l'eau. De l'eau, d'accord. Oui. Oui. Oui.

  • Speaker #0

    Benjamin Larocena. Je pense qu'on doit accélérer. On va parler un peu de ta carrière future.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu vas faire ?

  • Speaker #0

    Je vais me poser.

  • Speaker #1

    Je ne sais plus, je ne sais pas encore. Tu vas faire quoi ? Pour l'avenir,

  • Speaker #0

    tu vas préférer la saison prochaine ?

  • Speaker #1

    Pour l'instant, je n'en sais pas trop. Cette saison, j'ai recruté l'entraînement avec l'université de Troyes pour me remettre en forme parce que j'avais arrêté pendant 5-6 mois quand même. Et le football me manquait beaucoup. J'ai pris des entraînements sans oublier l'objectif. J'ai rejoué un petit peu des matchs au CIG 2023 lors de la deuxième saison. J'ai toujours ce goût pour le foot. J'aime encore beaucoup jouer sur le terrain. Ça m'amuse encore. L'ambiance dans le DCR, avoir des coéquipiers qui comptent aussi, c'est important. Pour la suite, je n'en sais pas trop. Je pense que j'en saurai beaucoup plus d'ici une dizaine de jours. Il y a beaucoup de choses qui changent ici au standard. Donc, on va voir.

  • Speaker #0

    Après, tu comptes quand même rester dans le monde du football, que ce soit entraîneur ou quelque chose d'autre ?

  • Speaker #1

    Oui, je compte rester dans le monde du football. C'est ce que je prenais mieux. C'est ma passion. Je pense que c'est une suite logique par rapport à ma carrière. Après, je ne sais pas dans quelle fonction exactement, mais alors... Ça me plaît d'adressement, non plus.

  • Speaker #0

    Ça serait bien pour entraîner un club.

  • Speaker #1

    C'est possible. À court terme, en tout cas, non, parce qu'il faut un certain diplôme. Là, je dois terminer mon UFAA. Et après ça, il faut faire la naissance pro qui dure aussi 18 mois. Donc, entraîner vraiment un club, ce n'est pas tout de suite. Mais il faut que j'apprenne aussi l'éfficacité limitée si je veux être entraîneur.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu aurais une anecdote sur toutes ces années que tu as passé dans le foot que personne ne sait ?

  • Speaker #1

    Une anecdote ?

  • Speaker #0

    Tu peux l'afficher très facilement. Vraiment, un match, un jour à Rennes-Marseille, sur le plat de Béziers,

  • Speaker #1

    des choses qui t'ont marqué, tu n'avais pas joué,

  • Speaker #0

    ce jour-là, tu t'es attendu à rentrer ce jour-là ? Oui. C'est un bon exemple.

  • Speaker #1

    Je m'attendais à la mi-temps, je partais à l'échauffement avec Marouane et avec quelqu'un d'autre aussi, on était trois à l'échauffement. Et vu qu'on perdait le match déjà 2-0, je me suis dit qu'il y en a trois à l'échauffement, ce sera probablement nous trois ou un des trois qui va en suite prochainement. Donc, je m'y attendais un peu et ça m'a mis aussi à... une petite pression positive en plus pour pouvoir aussi performer, changer de match.

  • Speaker #0

    C'est vrai que ça doit être incroyable de faire ça, de jouer.

  • Speaker #1

    Oui, parce que tu sais, le truc c'est dans un stade là, du monde en huitième de finale, tu perds 2-0, tu vas aller jouer moins longtemps, le stade est rempli, ça chante, une ambiance magnifique, mais tu es là pour gagner. Et tu es en mauvaise posture. Et tu te dis, si je range quelque chose, c'est de débloquer la situation. Ouais, voilà. Et en fait, on est rentrés tous les deux en même temps et Marwan me dit, ouais, vas-y, il faut qu'on change tout ça. Donc, il m'a donné un petit boost en plus.

  • Speaker #0

    Il était déterminé aussi.

  • Speaker #1

    Le mec était super déter, je lui ai mis dans ses yeux. Et moi aussi, j'étais aussi déter que lui. Et on a bien vu qu'on a pris des renforts aussi dans la charge de la donne.

  • Speaker #0

    Tout le monde disait mal à lui et sa tête.

  • Speaker #1

    Et tout, il disait mal. Il était incroyable. Franchement, c'est un joueur atypique. Déjà comme personne, je l'apprécie beaucoup. Et comme joueur, c'est vraiment... Regarde, il sait tout faire. Il sait défendre, il sait attaquer, il sait marquer. Il a la guillotin sur le terrain, il nage en arrière, c'est pas quelqu'un qui abandonne. C'est là qu'il a eu un parcours aussi difficile au début dans les Jeux. Et je pense que ça fait aussi sa force.

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est le jeu quand même. Moi, je n'aurais plus envie de jouer comme ça. On va comme ça, qui joue mieux, qui met les gouttes de la tête, il défend. Oui,

  • Speaker #1

    c'est très bien. Au profil atypique, il n'y en a pas dans le cycle actuel. Non. En tout cas, des Jeux comme lui et... Même à son époque, il y avait que lui qui savait faire ça. Moi.

  • Speaker #0

    Et aussi une autre question qu'on pourrait poser c'est quoi ? Quand as-tu eu ton premier gros salaire ? Tu t'es acheté quoi ?

  • Speaker #1

    Quand j'ai tout de suite repris mon premier gros salaire.

  • Speaker #0

    Vraiment, depuis que tu nous as mis un bolide. Ça je le voulais.

  • Speaker #1

    Dans combien de temps ? Trois. Je pense que j'avais été match terrible 5 chez Louis Vuitton en France. Parce que moi, mes 17 années de temps, je ne gagnais pas assez pour faire de la folie. J'étais quelqu'un qui voulait aussi aider ma mère. Donc, je préfère que ma mère soit bien que moi, c'est plus adaptant.

  • Speaker #0

    C'est quand même compliqué de garder des pieds sous terre pour tuer ça comme ça. Il y en a plein qui...

  • Speaker #1

    Au début, on fait beaucoup de trucs. C'est vrai que moi, quand j'ai commencé à acheter mes gros salaires, c'était quand j'étais à FC Twente. Je tenais très bien ma vie pour l'époque. Je me suis acheté, je pense après 2-3 mois, je me suis acheté la nouvelle CLS à l'époque. Elle venait de sortir, le nouveau modèle, tu vois, après la CLS. C'était en banane, il y a eu un modèle en 2011. Je me rappelle, c'était 2011. J'ai acheté celle-là. Moi, après...

  • Speaker #0

    Moi,

  • Speaker #1

    j'ai gardé... J'ai gardé 11 ans. Sérieux ? Ouais, j'ai gardé 11 ans.

  • Speaker #0

    Parce que bon, même quand j'étais avec Folies, je l'ai laissé ici. Souvent, c'est dans la véhicule quand je me déplace en Belgique. Et moi, elle était incroyable. J'ai beaucoup aimé cette voiture.

  • Speaker #1

    J'aime bien aussi, ça. Franchement, j'aime bien. Surtout qu'il ne faut plus des voitures comme ça. Maintenant, les nouvelles, elles se coûtent...

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, ça va être bien 60-70. Ça va être bien 60-70.

  • Speaker #1

    Tu as des coups sur ton plastique ?

  • Speaker #0

    Non, après, quand tu touches les crocs, ça lève. Il y a... C'est normal de profiter de ton argent, ça c'est clair, mais il faut avoir un bon entourage pour pouvoir te remettre un peu les pieds sur terre, être focalisé sur ton avenir, savoir investir. Moi, j'ai investi dans la pierre. À Cédric, j'ai acheté ma première maison. Quand je suis parti à Twente, j'ai acheté ma première maison à ce moment-là. C'était important de se mettre au-dessus de l'image, à l'abri. Au pire, parce qu'une carrière de foot, ça peut tourner au vinaigre. Si tu reçois une blessure, les contraintes ne suivent plus derrière. Donc, tu gagnes beaucoup moins d'argent. Si tu as tout cramé en bijoux, en vacances, en voiture, etc., ce n'est pas le bon plan.

  • Speaker #1

    C'est vrai que la plupart des gens, ils voient le foot, j'ai encore regardé ses liens, la plupart des gens voient le foot, ils voient que les bons moments. Ils voient que les moments quand tu joues, quand tu cours, que quand tu es une star, il y a sûrement beaucoup de choses. Il y a beaucoup de travail,

  • Speaker #0

    il y a beaucoup de sacrifices. Tu ne peux pas sortir de chez toi quand tu veux. Il faut respecter le sommet, ton alimentation. Il faut faire attention, tu vas rencontrer beaucoup de choses de ta vie. pour pouvoir performer. Sinon après ta carrière devient très courte. Pour faire 15 ans de carrière, il faut une hygiène de vie qui est pas réprochable comme Renato. C'est pour ça que d'ailleurs, il faut un minimum pour pouvoir faire 15 ans de carrière, sinon ça ne tient pas.

  • Speaker #1

    C'est vrai que même toi, ton âge, tu arrives encore à jouer.

  • Speaker #0

    Oui, j'arrive encore à jouer au plus haut niveau, mais je me sens encore capable de enchaîner quelques matchs.

  • Speaker #1

    Encore quelques matchs, j'espère bien. Et ton joueur préféré, c'est qui ? Ronaldo ou Messi ? J'aime beaucoup les deux.

  • Speaker #0

    J'aime beaucoup les deux. à Ronaldo pour sa discipline de travail. le nacaré qu'il a fait, tous les records qu'il a battus, les titres qu'il a remportés, c'est vraiment un exemple, je crois, vraiment pour la jeunesse. Quand tu parles de force de travail, de discipline, de mental, il n'y a personne au-dessus, je pense.

  • Speaker #1

    Tu as déjà rencontré des Ausha, sinon tu as déjà joué.

  • Speaker #0

    J'ai joué quelques fois, mais c'est impressionnant. Donc je dis, si quelqu'un... quand il est aux abords de 16 mètres, il ne peut pas élever sa centimètre sinon il a de la fausse forme et c'est une bête parce qu'il répète les enchaînements, les courses, il est vraiment hors normes physiquement et comme je l'ai dit, plus mentalement parce qu'il a eu de mauvaises passes aussi mais il a su la remonter la rivalité avec Messi. Il a su rester au plus haut niveau. avec Messi pendant si longtemps, à se battre pour les barandas, c'était chiant. On ne l'aurait jamais vu.

  • Speaker #1

    On n'en verra jamais ça, je pense. Oui,

  • Speaker #0

    le privilège était comme ça, c'était extraordinaire à voir. Et Messi, lui, c'est un extra-terrestre. Quand je parle de football, moi, je dis Mike de Messi, en fait. C'est vraiment le seul joueur qui m'a le plus impressionné.

  • Speaker #1

    J'attends que JJ écoute aussi. Oui.

  • Speaker #0

    C'est impressionnant, c'est quelque chose que tu ne peux pas travailler. Bien sûr qu'il a dû travailler aussi beaucoup, je pense beaucoup de moi avec Romando, parce qu'il a ce talent, ça tu n'es pas avec.

  • Speaker #1

    Moi, ça me freine.

  • Speaker #0

    C'est un truc que tu ne travailles pas, son pied gauche, sa vision du jeu, comment il sent les mouvements de ses coéquipiers, c'est quelque chose d'incroyable.

  • Speaker #1

    C'est vrai que franchement il a fait vraiment des choses à peine. Il peut perdre son style dans tout. J'ai un autre joueur moi, un peu pour le moment. C'est l'ami Niaval. Je trouve que vraiment il est monstrueux pour le moment.

  • Speaker #0

    Oui, il a fait une très grosse progression. Il est... ça... pour moi... Pour l'instant, quand on regarde les derniers matchs, en tout cas, et les derniers mois, c'est le joueur qui a le mieux presté au monde.

  • Speaker #1

    Enfin,

  • Speaker #0

    il a 17 ans, le gars a déjà gagné deux repas l'année passée à Gresten, il n'a même pas 17 ans. Il n'a pas 18 ans, il a gagné la Ligue 1 en étant peut-être le meilleur joueur de son équipe. Il y a aussi Rapunia, Pedri, etc. Mais lui, il m'a vraiment ébrouillé dans les matchs des champions. Parce qu'il y a vraiment une pression énorme. Tu joues des quarts de finale, des demi-finales, et tu arrives à sortir des assises, des goals comme ça, de ton chapeau. Telle maturité dans son jeu à cet âge-là. tout en étant aussi un peu fou. Franchement, c'est super beau à voir.

  • Speaker #1

    Moi, je n'ai jamais vu ça. Chaque fois que j'ai une de ma télé, je l'aime pour lui.

  • Speaker #0

    Oui, mais à coup de moi, de ce que j'ai vu, c'est un peu la réplique de ce que Messi a fait. Alors, plus précoce, parce que Messi a 17 ans, il n'a pas autant de matchs, il n'était pas aussi… C'est un acteur qui a mal à son âme. Il a tout pour devenir et rester le meilleur joueur du monde.

  • Speaker #1

    Et pour le Val d'Or, c'est un petit fort, ou pas ?

  • Speaker #0

    Pour lui, il a grand chance. Je pense qu'il a au moins 50-60 choses au écran.

  • Speaker #1

    Dans le BD ou il y a mal ?

  • Speaker #0

    Pour moi, dans le BD, c'est une très grosse saison. Ça fait longtemps qu'il... Il cherche un peu sa forme, je ne dis pas au niveau du jeu, parce que c'est toujours quelqu'un qui arrive à faire de bons matchs, mais sans avoir de bonnes statistiques. Cette année, il a des bonnes statistiques, il est en finale de Ligue des Champions. S'il prend la Ligue des Champions avec le PSG, il a aussi 50 % pour le match de Lionel Barrandó. À plus. Quand je vois la progression de Yann Mal, je me donne avec plus vite à une guerre comme ça. Après, je ne sais pas si c'est bien pour son évolution parce que pour un Maldé, il aura 17 ans ou 18 ans. Surtout,

  • Speaker #1

    si tu regardes le salaire des joueurs pour les Europes des Boundaries, surtout des 15-20 millions. Je crois qu'au Barça, il est à 2 millions,

  • Speaker #0

    je crois. Oui, il doit pas gagner en 30 millions de temps comme... Comme des joueurs comme Panazzo,

  • Speaker #1

    ou Scarpe, il est gagnant aussi, c'est ça.

  • Speaker #0

    Et tu vois vraiment qu'il s'amuse sur le terrain, c'est ça qui est beau, il s'amuse sur le terrain, il arrive à faire gagner son équipe, et il prend quand même les choses au sérieux. Sago, ce que tu peux planter, il faut qu'il reste fort. Je pense notamment qu'il va avoir des clés aussi, mais s'il a le bon courage, et que mentalement il arrive à transformer un peu cette carapace. Autour de lui, pour moi, dans les 10 prochaines années, il y a beaucoup de gens qui pourront le concurrencer.

  • Speaker #1

    Je pense qu'un peu comme il a joué, l'équipe qu'il a jouée, qui a le plus, je ne sais pas, que ce soit défensivement, offensivement, au moins, il peut être. Un défenseur.

  • Speaker #0

    Il y a eu des bons défenseurs, mais il n'y a pas vraiment un défenseur qui m'a choqué. Vraiment, dans ma carrière, je me dis que c'est impossible que je passe. Ou quoi. Mais, ouais, un défenseur pour qui je jouais à l'entraînement tout le temps, c'était Kyle Walker. Quand je suis allé à la Tour de France,

  • Speaker #1

    il était terrible.

  • Speaker #0

    Et lui, le fait de répéter un entraînement contre un défenseur comme ça, tu t'améliores. Mais il était chiant lui. Chaque entraînement, c'était la bagarre pour pouvoir le passer. Et ça a trop pu faire. Au final, le gars, à son poste, il a été le meilleur pendant des années. C'est pas pour rien qu'il a pris une longue autre au fait qu'avec City, etc.

  • Speaker #1

    Il est choquant, je pense. Mais quand tu vois Mbappé, il est passé par Vinicius, il est plein d'en bas.

  • Speaker #0

    Oui, il a l'air sans du genre. En plus, il a pris une autre dimension quand il est arrivé à City. Il s'est encore amélioré, mais plus, je pense, mal aux pieds. Mais des fois, c'est moi et c'est du pousseau.

  • Speaker #1

    Mais tu vois qu'il est dans la rigueur ce gars. Tu vois qu'il passe un peu comme Ronaldo. Tu vois qu'il est en ville et tout le temps là, j'en ai blessé.

  • Speaker #0

    Oui, je voulais le match en plus. Il est encore et c'est comme ça. C'est de la pièce. Tu veux le passer en vitesse, il va trop vite. Il faut la jouer plus intelligente avec lui. En fait, si tu veux passer en force,

  • Speaker #1

    c'est très compliqué. Et aussi, il y a une chose que tu as dit juste avant, en parlant de blessures. Est-ce que tu as déjà une blessure ? Tu as eu du mal à gérer, tu pourrais donner un conseil à un joueur qui se blesserait. Des fois, quand tu blesses, tu as l'impression de monter cool.

  • Speaker #0

    Oui, c'est difficile à gérer quand tu as une blessure qui est assez grave. Moi, j'en ai eu une juste avant la saison, avant la Coupe du Monde. Donc, cette saison-là, j'ai eu quatre matchs parce que j'ai été blessé au tendon de ma hanche. J'ai fait une rechute, en fait, j'ai voulu remettre trop vite. Et j'ai fait une rechute où j'ai déchiré mon tendon. Là je suis reparti pour

  • Speaker #1

    4 mois. 4 mois sans jouer ?

  • Speaker #0

    Oui, mais sur la saison il y a toujours 4 matchs, donc ça fait que j'ai raté quasi toute la saison.

  • Speaker #1

    Et on dit que quand on a une décision, on s'en rend compte plus, mais on ne joue pas.

  • Speaker #0

    Oui, parce que tu fais beaucoup de travail de rééducation, donc tu passes plus d'heures au club que les autres joueurs. Donc la récup, les entraînements de rééducation... les traitements que tu fais manuellement avec les kinés etc. ça fait partie du plan pour revenir à ton meilleur niveau.

  • Speaker #1

    Et tu reviens à chaque fois plus fort ou ?

  • Speaker #0

    Peut-être mentalement mais physiquement quand tu fais une blessure ton corps il s'affaiblit,

  • Speaker #1

    ça c'est le sang.

  • Speaker #0

    Tu le sens, ça c'est clair mais quand tu fais des rechutes ça va repuyer. Donc tu commences à redresser l'asthme mental qui travaille, où est-ce que ça va aller quand je recommence. Moi, il m'a fallu comme quelques semaines pour que j'oublie, alors que j'étais rétabli, pour que j'oublie que c'est une blessure. Parce que ça te trompe dans la tête et tu as encore la douleur de la déchirure, etc. Donc c'est...

  • Speaker #1

    ça oui. Surtout quand tu es vert, les lunettes ne sont plus à ton niveau. Moi, c'est pareil pour les enseignants.

  • Speaker #0

    Oui, tu peux guérir de la blessure, mais après il y a tout le travail physique derrière. Tu dois récupérer. Tu dois être fort noir. 4 mois, 5 mois de blessure. Tu as du travail cardio que tu fais en salle quasi tous les jours pendant la rééducation. Mais ça ne veut pas dire que quand tu vas recommencer sur le terrain, tu vas bien le faire comme un lapin. Il faut faire un autre type d'entraînement, de l'exclusivité, des courses à haute intensité, ce que tu ne pouvais pas faire quand tu étais blessé. Tout ça, c'est aussi une partie de la rééducation qui prend du temps. Et parfois, on néglige un peu ça, mais c'est une phase critique. pour ne pas te re-blesser quand tu reviens sur le terrain.

  • Speaker #1

    Tu as eu ça juste avant la Coupe du Monde, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Oui. Cette blessure, j'ai eu en fait une double déchirure au tendon de la hanche. Et je suis revenu, j'ai recommencé à m'entraîner au mois de mai avec le groupe. Et la sélection sortait vers le Valais. Donc j'ai fait deux rentrées en jeu. lors des deux dernières matchs de la première ligue, une fois 15 minutes, une fois 30 minutes je pense. Et puis, vu que j'avais fait une bonne campagne qualificative avec la Belgique et Martinez, ils comptaient quand même sur moi. Ils m'ont pris, mais ils m'ont dit qu'il fallait que je fasse un bon travail pendant que les autres étaient en vacances. Donc, j'ai fait, j'ai pas été en vacances, j'ai travaillé pendant deux semaines pour arriver à un certain niveau. lors du rassemblement,

  • Speaker #1

    avant le tribunal. Donc tu n'as pas été en réponse, tu t'es concentré sur tes entraînements ?

  • Speaker #0

    C'était obligé parce que je venais de recommencer les entraînements. J'avais fait 45 minutes de matchs avant le rassemblement et j'avais manqué plusieurs mois derrière. Donc j'avais un retard physique qui était conséquent et je ne pouvais pas... Même avec deux semaines d'entraînement, tu ne saurais pas parler, ce n'était pas physique. Donc, je suis arrivé au rassemblement, j'ai fait encore deux semaines de travail individuel, plus mon travail collectif avec le béquet, et même après trois ou quatre semaines de travail intense. Je suis arrivé en Coupe du Lion, mais je n'étais pas encore prêt pour jouer un match. J'ai commencé aussi sur le banc, les deux premiers matchs. Le troisième match de la poule, on était déjà qualifiés, j'ai joué quasi tout le match. Ça m'a donné des minutes et aussi de la confiance en rapport à ma blessure, que tout était OK. Mentalement, ça m'a beaucoup aidé. Puis après la phase de poule... On a commencé les matchs à une nation directe.

  • Speaker #1

    Et c'est grâce à tout cet ordonnement-là, après cette blessure, que tu as marqué ton goal au Japon quand tu as fait le sprint ? Oui,

  • Speaker #0

    je n'aurais pas pu faire ça non plus.

  • Speaker #1

    C'est bien ça. J'avais une coquille, je pensais que tu pouvais nous battre si on fait des coups forts en dehors du lecteur. Où ? Quand on joue celui qui fait les premiers 5 lats.

  • Speaker #0

    En dehors du lecteur, comment ça se fait ?

  • Speaker #1

    En dehors du lecteur, on fait un mur ou pas de mur ? Pas de mur, on met et il faut juste toucher une latte.

  • Speaker #0

    Moi je fais ça, c'est sûr et sûr ? Oui, c'est sûr. Au bras des portes. Ce que tu veux. Ce que je veux ? Pas des trucs de folie. Tu sais quoi ?

  • Speaker #1

    Je veux une barreuse de toi. Qui te tient à cœur. Ça va.

  • Speaker #0

    Faut que je le fasse ou faut que j'approuve ? Parce que je sais même pas si j'en ai encore.

  • Speaker #1

    Faut que tu en as au moins une.

  • Speaker #0

    Une barreuse oui, mec. Qui me tient à cœur.

  • Speaker #1

    Une barreuse.

  • Speaker #0

    Une barreuse ça va.

  • Speaker #1

    On va gérer sur le fait qu'il te tient à cœur. Ça va. Et moi je suis à ta chemise. Ouais. Et là tu veux voir bien. Là je suis à 100. Ok. Quand tu veux quoi ? Euh... Je sais pas.

  • Speaker #0

    Euh... Je sais pas. C'est pas... Il faut réfléchir. Vas-y,

  • Speaker #1

    on rake in. C'est un peu... Un restaurant. Tu vas bien manger. Ça va, ça va. Le stade qui t'a marqué le plus dans ta carrière ? Il y en a pas mal.

  • Speaker #0

    Il y en a pas mal. Vraiment des beaux stades dans lesquels j'ai joué. Pour mon enfance, je dirais Maracana. C'était incroyable. Ils ont fait le stade mythique. Mais après, le plus beau stade, je trouve que c'est Wembley. C'est vraiment...

  • Speaker #1

    C'est à Trinidad, ça ?

  • Speaker #0

    Non, non, c'est le stade de l'équipe nationale d'Angleterre.

  • Speaker #1

    Ah, il n'y a que l'équipe d'Angleterre, dis-tu ?

  • Speaker #0

    Oui, il y a eux, mais il y a aussi, par exemple, les finales de coupe, les matchs de play-off, on était en première ligne, sous Zulaba. Donc, il y a quelques matchs sur l'année. Je pense même qu'ils font des matchs peut-être des neufs, je pense.

  • Speaker #1

    Et c'est quel match que tu as joué là ?

  • Speaker #0

    J'ai joué une finale de coupe contre Chelsea et j'ai joué contre l'Angleterre.

  • Speaker #1

    Vous avez gagné ?

  • Speaker #0

    Non, perdu contre Chelsea, finale, et contre l'Angleterre. Je pense qu'on avait perdu à Aoum, on avait perdu à Zewo.

  • Speaker #1

    Ça c'était avec l'équipe nationale ?

  • Speaker #0

    Avec l'équipe nationale de Belgique, oui.

  • Speaker #1

    Avec un start de Wimbledon, c'est incroyable.

  • Speaker #0

    C'est incroyable, vraiment. Mais la période aussi, c'est wow. Pas le pass-through. Non, c'est incroyable. J'étais choqué la première fois que j'y ai été. C'était vraiment impressionnant parce que j'avais été, je pense, c'était vers 2012 avec la Belgique. 2012-2013, on a été jouer là. Et ça m'a mis le pied vraiment.

  • Speaker #1

    Et il y a quoi comme match bientôt qui aura lieu là, une fois qu'on y est ? Je ne sais pas, je vais y aller.

  • Speaker #0

    Oui, c'est possible. Franchement, il faut le voir.

  • Speaker #1

    Pour Chéry-Roussillon, ça va plus bien.

  • Speaker #0

    L'équipe nationale d'Angleterre, je pense, ils jouent deux matchs. On a joué un match à l'impecil, un match pas accéléré, on a fait moins de joueurs, je pense.

  • Speaker #1

    Il faut que j'aille voir ça. Franchement, il y a beaucoup de stades qui m'affectionnaient. J'ai été un Barça nul, comme nous, un Real hyper nul.

  • Speaker #0

    Tu m'as dit Real, c'est beau.

  • Speaker #1

    Oui, c'est beau, l'ambiance, hyper nulle.

  • Speaker #0

    Ah,

  • Speaker #1

    l'ambiance. Hyper nulle. Un City, Real, 4, il faut 4-3. Je ne sais pas, je m'attendais à des trucs chouettes, je m'attendais à trop de trucs.

  • Speaker #0

    De quoi que ça change.

  • Speaker #1

    Quand je vais ici des fois, tu vois l'ambiance, il n'y a pas 5 000, il y a 80 000, c'est un truc de fou. Mais je n'ai pas été si choqué que ça. Pour toi, c'est le 4-3, le plus bon match.

  • Speaker #0

    Mais après, niveau ambiance, je ne vais pas te dire que c'est le top. Si tu veux vraiment des stades où ça change tout le match, tu dois aller dans les stades en Grèce. En Turquie, ça fait énormément de bruit aussi. C'est impressionnant. Tu vois le derby, tu vois Galatasaray finir bâcher ou Galatasaray déchirer place. Ça c'est des ambiances incroyables. Tu ne trouves pas ça en Angleterre par exemple.

  • Speaker #1

    En Allemagne ?

  • Speaker #0

    Moi-même en Allemagne, je crois que je ne suis pas déçu.

  • Speaker #1

    Tu es déçu en Allemagne ?

  • Speaker #0

    Oui, je suis déçu par le monde. J'ai joué contre Bayern Munich, contre Schalke, Torquemunt. Au Bayern ?

  • Speaker #1

    C'est beau. Oui, c'est incroyable. Ils disent que l'ambiance est vraiment très bonne.

  • Speaker #0

    Oui, franchement, j'ai vu des champions là-bas. C'était impressionnant, le mur jaune dans la Loge Hall. Je crois qu'il y a sur une tribune, il y a presque 30 000 supporters. Sur une tribune de la Loge Hall. C'est un mur, c'est impressionnant, vraiment.

  • Speaker #1

    Plus que deux fois le style ST sur une tribune. Oui.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est au moins... Ici à Bad Sankt Wien, c'est plus que tout stade ici dans une tribune.

  • Speaker #1

    Il faut y aller aussi. Ouais, aussi. Il faut aller partout. Il faut y aller.

  • Speaker #0

    Ouais, quand tu es reconnu par les gens, par ta profession, etc., ce que tu fais, tu fais un peu plus attention à ce que tu fais aussi. Pas trop délire parce que tu es un BGG, tu n'es pas comme une personne lambda. Tu peux faire ce que tu veux, tu peux faire un peu attention, mais aussi pour les jeunes fans qui viennent te voir et te donnent un autographe, ça te donne aussi un peu de la force pour pouvoir aussi continuer et faire encore mieux.

  • Speaker #1

    Et si tu aurais aussi un message à donner à la nouvelle génération de K-Ring, ce serait quel ?

  • Speaker #0

    Passer moins de temps sur les écrans et passer plus de temps sur les terrains. C'est dans les parcs et les écoles. Pour moi, à l'école, c'était mon entraînement de foot. Les trois minutes, les tabliseurs jouaient au foot. Le temps de midi, ils jouaient au foot. Maintenant, ils sont tous sur leur smartphone, sur la tablette. Et ce que je dis aussi à mes membres qui jouent au foot, ils sont bien aussi au foot.

  • Speaker #1

    Je leur dis,

  • Speaker #0

    si vous voulez arriver, passez beaucoup plus de temps. avec le ballon.

  • Speaker #1

    C'est vrai que d'ailleurs, je me rappelle dans les avocats, tout le monde, tu faisais une fille pour jouer. Ouais. Maintenant, il y a...

  • Speaker #0

    Maintenant, tu as de la chance si tu trouves 8 joueurs, il faudra qu'il y en ait 4. A voir, c'était... Tu avais 3 des pires dehors, puis à un bout, tu sortais et tu tapais ta gueule 15 000 dehors. Tu avais 3 des plus majeurs.

  • Speaker #1

    Pour les fois, à quoi être ?

  • Speaker #0

    Tu devrais être partout. Tu devrais être droit, tu devrais aller aussi. Ouais, c'est... Tu devais apporter ton tour et donner ta vie pour rester sur le terrain. Sinon, ton après-midi, tu étais six heures à la gourarde et tu jouais trois minutes. C'est pas amusant.

  • Speaker #1

    Mais je me rappelle, c'est vrai que même à cette époque-là, il y avait quand même de très bons joueurs qui venaient jouer. Tu as Castellet qui a joué dans le Team Goulez-Mos, je me rappelle. Même toi. Même les autres stars, enfin les stars de jeu qui ont réussi, ils venaient encore de même.

  • Speaker #0

    Parce que voilà, on était des gars bien comme tout le monde. On aimait jouer au foot. Et ouais, les entraînements, tu passes trois entraînements par semaine, c'est une heure et demie d'entraînement, puis t'as un match, tu comptes à quatre heures et demie avec ton match dans les jeunes, ça fait même pas une heure, t'as cinq heures et demie de foot par semaine, c'est dérisoire. Si tu penses arriver à faire carrément trop... avec 5h30 ou 6h de foot par semaine, ce n'est pas une amitié. Tu n'y arrives pas, ce n'est pas possible. Football, c'était avoir l'entraînement, je m'entraînais devant chez moi. M'entraîner, en fait, je jouais. Ce n'était même pas de l'entraînement. Je trouvais ça magnifique, mais ce n'était pas un entraînement,

  • Speaker #1

    c'était juste un plaisir. Oui,

  • Speaker #0

    un plaisir, je jouais avec le ballon, si j'étais tout seul, je jonglais. Mais il y avait toujours des copains qui voulaient jouer, donc on se faisait des pattes, de goal à goal. Il y avait plein de jeux qu'on inventait avec le ballon, même si on faisait touche-touche, mais avec les pieds. Donc on devait se tirer dessus.

  • Speaker #1

    Sur la période,

  • Speaker #0

    les autres couraient, on se tirait dessus. Je me rappelle ça. On jouait tous les lames.

  • Speaker #1

    Comment ça s'appelle ? À la 10, quand on avait un goal. Tu ne l'éclaissais pas. Au tournée,

  • Speaker #0

    5-5-1. L'article, 3-3-1. On jouait tout le temps ça. On jouait à ça quand on n'était pas assez pour jouer un match.

  • Speaker #1

    On était

  • Speaker #0

    3. Jax, on faisait ça. Et puis quand les autres arrivaient, elles mettaient le 10. Là, on commençait à jouer des matchs et ça continuait. On se quittait parce qu'on devait aller à l'entraînement. Donc on allait à l'entraînement. Si on rentrait avec les filles, on faisait encore un jour. On allait encore jouer sur la table.

  • Speaker #1

    Donc on jouait un peu de temps,

  • Speaker #0

    en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'était franchement...

  • Speaker #0

    Au foot, je passais cinq heures et demie. dans mon club, mais j'en passais sur les faits d'avanchement, les agoras, j'en passais 30 à 40 tours par semaine sans l'exagérer.

  • Speaker #1

    Il y avait que moi aussi, je faisais tout le temps,

  • Speaker #0

    tout le temps.

  • Speaker #1

    C'était normal. Surtout chez toi, tu jouais, il y a quelqu'un qui t'appelait, tu jouais. Tu allais dans une avoire, il n'y a pas ce par rapport. On prenait un vélo, on allait dans une autre.

  • Speaker #0

    Moi, l'intérie, les écrans, il n'y a pas de jeu. On regardait The Simpsons à 8 heures, à 7h-8h, et puis après, voilà, à dodo. Mais à part ça, la télé, je ne vais pas dire énormément. Je regardais.

  • Speaker #1

    Comme vous le disiez,

  • Speaker #0

    ça durait 20 minutes. Je regardais le week-end sportif sur YouTube. Tu les voulais faire,

  • Speaker #1

    tu les regardais aussi ?

  • Speaker #0

    C'était un peu le programme que je regardais. Quand tu regardes sur une semaine, je ne passais pas quatre heures devant la télé. Les enfants sont scotchés à la télé, à la tablette, au téléphone. Ça, j'ai... J'ai du mal à ça. Moi aussi.

  • Speaker #1

    Moi aussi, tu as fait raison. Tu as donné vraiment un exemple. Chichwa. On s'est parlé de

  • Speaker #0

    Chichwa.

  • Speaker #1

    Il est au Cap, il joue à

  • Speaker #0

    Kolov. Il joue à Kolov,

  • Speaker #1

    oui. Non,

  • Speaker #0

    je crois au Knaides.

  • Speaker #1

    Au début, j'ai rien dit. La victime du Tchoukine. T'as passé.

  • Speaker #0

    C'était incroyable. Ouais, c'était incroyable.

  • Speaker #1

    Ça m'a passé. J'ai remis deux ou trois mois après ça. Ça a terrassé tout le monde. Le Wonder, je lui ai fait couper sa PlayStation. Parce que c'était un plan. Et puis j'ai arrêté de jouer. Et Jason... On s'en fout, Antoine. C'était notre pute. Je rappelle,

  • Speaker #0

    je me disais, c'était personne.

  • Speaker #1

    Je reviens, il me traversait.

  • Speaker #0

    Mais oui, il me traversait.

  • Speaker #1

    En fait,

  • Speaker #0

    ce jeu-là,

  • Speaker #1

    j'ai pas eu mon temps comme toi dans le foot, mais après une blessure comme ça, je me disais, je vais continuer. Mais Dieu, ça nous tape,

  • Speaker #0

    c'est compliqué. Non, mais ce jeu-là, par rapport à moi, vous diriez que tu as ramené Jésus.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est Dieu. C'est Dieu.

  • Speaker #0

    Il y a trop de trucs fichés. J'arrête un mois, après trois mois,

  • Speaker #1

    j'ai trouvé mon ado.

  • Speaker #0

    Mais Fortnite, c'était trop dur.

  • Speaker #1

    Surtout avec les mises à jour.

  • Speaker #0

    T'étais perdu là,

  • Speaker #1

    t'avais un fort qui t'avait tué. Ouais, c'était incroyable.

  • Speaker #0

    T'avais soif. C'était COVID.

  • Speaker #1

    C'était chifin. Je crois que j'ai vraiment... La question aussi, est-ce que t'as déjà pensé à arrêter ou à totalement changer de voie ?

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    J'aurais déjà répondu dans un moment, pour fêter. Moi j'ai une question vraiment pour moi, c'est dans quoi tu t'es vu le plus évolué dans ta carrière ?

  • Speaker #0

    Dans quels aspects ?

  • Speaker #1

    Dans tous les aspects. Exemple, que ce soit un aspect technique, que ce soit la frappe, que ce soit la vitesse, que ce soit... Vraiment tu t'es dit, oh là j'ai bien fait de travailler ça, ça a payé.

  • Speaker #0

    Moi, mon plus gros effet, c'était mon physique. Je pense à l'âge de... 16-17 ans, vraiment passer le cap et signer en pro. J'ai signé en pro, comme je te dis, à 17 ans.

  • Speaker #1

    J'étais très frêle et pas explosif.

  • Speaker #0

    Je terminais ma croissance, j'étais grand,

  • Speaker #1

    j'avais ça.

  • Speaker #0

    Et j'ai beaucoup bossé ça, en fait, à la sac de gym. J'ai bossé mon explosivité. En fait, le fait que... J'ai fait ce sacrifice-là en bossant tant d'heures à la salle, mais ça m'a fait passer à 4 et j'ai pu signer plus haut.

  • Speaker #1

    C'est vrai que ça peut être sympa. Tu as ceci, la musculation, le foot et tout ce qui part avec. Oui,

  • Speaker #0

    athlétiquement, si tu ne fais pas de musculation, ou tu dois être… même des joueurs comme Messi, etc., ils sont humiliés.

  • Speaker #1

    C'est amour, Messi. Merci,

  • Speaker #0

    j'ai vraiment hâte. Ils sont obligés de bosser. Ce n'est pas possible au jour d'aujourd'hui, dans le football moderne, de dire que je ne vais pas travailler ma musculature parce que jouer au foot, ce n'est pas possible. C'est un rêve qui ne sera pas réalisé.

  • Speaker #1

    C'est vrai que même tu vois, il y a mal encore quand il a commencé. Il était plus mal, c'est tout. Oui, mais regarde. Il a fait deux ans avec Maïla. Oui.

  • Speaker #0

    Jamais il ne peut faire ce qu'il fait s'il n'a pas bossé en muscu. Ça, c'est impossible.

  • Speaker #1

    C'est vrai que ça sert des conseils les plus importants. Voilà.

  • Speaker #0

    Mais il ne faut pas commencer trop tôt. Il faut laisser vers la fin la croissance, commencer à travailler en salle de gym avec des poids, hors de la masse, etc. Parce que ça peut stopper la croissance. Donc, il faut faire attention. Il va commencer à 15 ans à poster des poids pour devenir un bête.

  • Speaker #1

    Ça,

  • Speaker #0

    c'est parfait.

  • Speaker #1

    C'est nickel, je l'ai vraiment produit. Il y a tout ce qu'il faut. C'est vrai que ça, ça impliquerait de bons conseils. C'est vrai que ça a pris du temps, c'était une masse.

  • Speaker #0

    Oui, c'était... J'ai réussi mon premier quinte en haut, je faisais 1m84. Oui, je n'avais pas terminé ma croissance, donc j'ai pris encore presque 5 centimètres de taille. Je suis prêt à décider de voir si je vais terminer de prendre des choix. entre Ménus et Nafepa. Et donc je suis arrivé à 17 ans, je faisais un mode 4x4 en 85. Et je faisais 72 kilos. Voilà. 72 kilos. C'est un peu cool. Ouais. Et en fait, j'ai commencé à bosser comme un malade. Ils avaient pas de salle de sport dans le club des deux. J'ai pris un abonnement à la salle de sport. Et j'avais 400 semaines minimum et je bossais. J'avais pas d'entraînement avec moi. Personne me disait comment faire, etc. Je prenais des points. Je regardais un peu, tu vois. les joueurs à la salle, comment ils faisaient. Et je disais, ah, ça c'est intéressant, ça c'est intéressant. Je commençais à prendre des poids, à aller acheter ma protéine, parce qu'à l'époque, le club n'était pas assez professionnel. Tu devais vraiment te débrouiller par rapport à ta nutrition et tout ça. Maintenant, tout est bien encadré, et c'est beaucoup mieux, mais c'est un peu pris à la légère, comme si c'était dû aux joueurs qui se parvaient. Moi, quand j'ai commencé, je devais aller à la salle de sport, prendre mon abonnement, m'en mettre. Et d'ailleurs, j'étais à la salle de l'équipe à l'abord de cette, tu vois. Et ça allait, voilà, en un an, en deux, entre 12 et 15 mois de salle, j'ai pris 10 kilos de muscle. Je faisais 82 kilos. Et tout le monde me poussait quand je suis arrivé, tout le monde me poussait. Après, les joueurs s'accrochaient à mon maillot, j'ai couru avec, j'ai explosé tout le monde. Ouais, c'est vrai que je me rappelle que c'était le plus mince qui t'a... Ouais, mais j'ai pris énormément et puis de là, en fait, j'ai vu que... À ce moment-là, mes prestations étaient comme ça. Je me fatiguais beaucoup moins, je suis un peu discret, il était crevé, mais il était mort. Moi, je répétais les efforts, je répétais les efforts, et puis ça faisait marche. À 85 km, je tapais des boules en forme, parce que les autres avaient plein de suie. Musculairement, j'avais pris... une autre dimension par rapport à la deuxième division. Et techniquement, j'étais déjà très habile. Du coup, quand tu as associé les deux à un moindre niveau, par exemple Yamal, il a bossé sur son fusil. Lui, techniquement, il est hors normes. C'est un peu son poids à faire parce qu'il n'aurait pas pu faire enchaîner les matchs à haute intensité. Quand tu n'as pas de bonne musculature, c'est mort parce que tu vas prendre un coup de ta terre, pas pendant trois semaines. Quand tes muscles sont bien en place, c'est autre chose.

Description

🎙️ Inside avec Nacer Chadli – Dans les coulisses du Standard de Liège
Dans cet épisode exclusif d’Inside, nous partons au cœur du Stade du Standard de Liège avec un invité de marque : Nacer Chadli. Entre souvenirs, confidences et perspectives, le Diable Rouge se livre sans filtre sur sa carrière, son expérience dans le vestiaire liégeois, et sa vision du football belge.

🎧 Une immersion unique dans les coulisses du foot pro, captée là où tout se vit intensément : au bord du terrain, dans les gradins, et dans l’âme du club.

➡️ Un moment authentique, à ne pas manquer pour les passionnés de football et les fans du Standard.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Jean, merci à toi de t'être venu.

  • Speaker #1

    Avec plaisir,

  • Speaker #0

    merci aujourd'hui. Avec moi et Flo, c'est alors la retraite. On t'a tenu un peu pour parler un peu de ta carrière, de tes débuts, des conseils que tu pourrais donner que ce soit à tes nouveaux joueurs ou à la jeune génération. On peut parler de ta carrière à commencer.

  • Speaker #1

    En fait, j'ai commencé le foot au FC Tiraille. C'était pour avoir... où j'ai fait ma première part à l'âge de 5 ans. C'est là qu'est la chambre de ma mère. J'ai fait 4 saisons là-bas. Puis j'ai été préparé par le standard de l'âge. Je suis venu ici à l'âge de 9 ans. Et ensuite, j'ai fait, jusqu'à la première saison,

  • Speaker #0

    la même classe sur le standard. Et comment on fait pour se faire opérer dans le standard ? Moi, je pense que ça fait comment ?

  • Speaker #1

    En fait, moi j'ai commencé le foot à 5 ans et j'ai appris beaucoup plus vite que les autres gamins qui ont commencé en même temps que moi. Je faisais de bonnes prestations avec le club de quartier et ils sont venus me voir. Ils m'ont demandé de passer un essai et j'ai fait un enseignement avec l'équipe des jeunes et ça s'est super bien passé. Après moi, ils m'ont dit que j'étais sélectionné pour...

  • Speaker #0

    Pour le Neurostar d'Arp. Et puis tu as joué de 9 à 16 ans, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, de 9 à 16 ans, j'ai joué ici. Ensuite, j'ai été mis dehors à Porte, à l'époque. par le standard. En tout cas, c'était le directeur de l'académie à ce moment-là qui trouvait qu'il n'était pas assez bon pour continuer. C'est une grosse déception pour moi parce que j'ai fait quand même 7 ans de standard. J'ai beaucoup d'amis. C'est un peu un rêve qui s'est croulé à ce moment-là. C'est une période... difficile et grâce à ma famille et mes amis, je n'ai pas baissé les bras. J'ai continué et j'ai été faire un test à Maastricht. J'ai eu une sorte de formation pour le jeûne aussi. Et puis j'ai fait une saison à Maastricht qui s'est super bien passée en Rue du Cinepch. On a été champions, j'étais le meilleur buteur, le meilleur passeur. Et ensuite, j'ai décroché à contre-trap pour un peu dans le bébat.

  • Speaker #0

    Et là, ça s'est passé comment ? Tu as contacté... Il y a tes femmes ? Tu as appelé ? Non,

  • Speaker #1

    en fait, ils ont... À cette époque-là, en fait, ils ont ma street. J'ai un agent qui est venu voir le match parce qu'il ne savait pas trop comment jouer. Il est venu voir et il a directement cru en moi. Il a dit qu'il fallait que je sois signé à Maastricht, dans un autre club. À ce moment-là, on dormait. qui était hors des deux, chercher des joueurs, des jeunes joueurs, à bon proportion. J'ai été faire un test là-bas, après une semaine c'était concluant, c'était d'accord de me faire signer.

  • Speaker #0

    Et ça c'était hors des deux aussi ?

  • Speaker #1

    Ouais, hors des deux aux Pays-Bas. Le truc c'est que je devais déménager parce que c'est à deux heures et demie de route. Donc c'était vraiment tout nouveau pour moi, j'étais en dernière année d'études. Je devais aussi réussir mes équipes pour pouvoir partir.

  • Speaker #0

    Tu as fini tes études et tu es parti de ça ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est bien ça.

  • Speaker #0

    Tu dois avoir été à ta famille de soins, tu as trouvé un peu tout ça ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai trouvé tout ça. Après, j'ai rencontré vraiment de bonnes personnes au club. Il y a beaucoup de jeunes, des jeunes qui sont dans mon groupe. Et entre autres, j'ai rencontré le RIS, à ce moment-là, le MFK. Il était là déjà depuis un an. Et on a trouvé aussi Chiro, qui est maintenant en train de se mettre en vigueur, mis sur sa rodée. Et voilà, j'ai joué là pendant trois ans. J'ai fort bien évolué en trois ans. Et de là, c'était au boom, j'ai fait un transfert pour la CQMT. Donc de D2, je suis passé en D4, puis en champion de l'ODA.

  • Speaker #0

    Ah, c'était champion, c'était pas mal.

  • Speaker #1

    Donc, d'habitude, ça n'arrive pas. Tu n'as que le D2, tu vas dans un petit club ODA, tu dois jouer et puis normalement, tu signes dans un gros club ODA. La eugée. J'ai eu un peu de bol. J'ai très bien presté en début de saison. Et il cherchait une doublure parce qu'il jouait avec des champions. Il a cherché une doublure à mon poste qui est jeune et qui peut encore évoluer.

  • Speaker #0

    À la base, ce n'était pas vraiment pour jouer, alors c'était plus une doublure de jouer.

  • Speaker #1

    À la base, c'était parce qu'il avait une match, il avait plein d'artistes, il est champion. À la base, c'était pour me donner déjà une limite pour la match parce qu'il croyait en m'importance, mais ce n'était pas arrivé en… En tant que titulaire, parce qu'ils avaient transféré déjà Amélie pour beaucoup d'argent à mon poste deux mois auparavant, c'était plus pour faire sa doublure. Puis c'était très vite parce que ça n'a pas été très bien pour lui, il n'a pas très bien presté. Et moi, je suis rentré deux ou trois fois dans les matchs 15 minutes et je fais beaucoup, beaucoup. Et ensuite, à partir du quatrième match, je suis titulaire. Et je suis arrivé au mois d'août, je rentre lors des 2-3 premiers matchs. À partir du 4ème match, on est faillu début septembre, je joue titulaire, je suis au et Mi-septembre commence la campagne de Ligue des Champions et je me retrouve titulaire.

  • Speaker #0

    Ah,

  • Speaker #1

    tu as été combattant depuis mille ans ?

  • Speaker #0

    Titulaire des premiers matchs,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    Et tu te souviens de ces matchs ? Oui,

  • Speaker #1

    c'était quand on a été dans le Milan. On avait joué à la maison. On a fait 3-3, je pense. 3-3. Oui, c'était un super match. J'ai fait un bon match aussi. Et ça a renforcé un peu ma position de titulaire. dans l'équipe, que ce n'était pas seulement 2-3 matchs un peu football. J'ai grandi pendant la saison et j'ai commencé à marquer, faire des assists, être à top pour l'équipe. Cette année, on termine deuxième au championnat malheureusement. Alors qu'on était premier toute la saison, la dernière journée de championnat, on a perdu notre match contre Ajax et c'est Ajax qui est champion.

  • Speaker #0

    Ça, ça a été un match très...

  • Speaker #1

    Surtout que la semaine d'avant, on jouait la finale de la Coupe contre Ajax, on gagne, on gagne avec la Coupe. La semaine d'après, on n'avait pas besoin de gagner, on faisait match nul et on était champion et on perd le match.

  • Speaker #0

    Vous avez 40 ans plus mince.

  • Speaker #1

    Oui, grosse exception.

  • Speaker #0

    Ça fait une très grosse exception. Et l'année d'après, tu es resté à PNT encore ?

  • Speaker #1

    Je suis resté à PNT. Ma première année s'était très bien déroulée. J'ai eu comme coach Michel Prudhomme. Il m'a vraiment bien fait évoluer. J'ai été international très vite avec l'arrivée de Gilles. Et ma deuxième saison, je démarre la préparation. Ça se passe super bien. J'ai signé un nouveau contrat, il m'a raffoulé. 11 ans et il y a aussi un gros club en Angleterre qui a accueilli une transférée. Mon club à l'époque ne voulait pas. J'ai parti après un an.

  • Speaker #0

    Tu avais un contrat combien de temps ?

  • Speaker #1

    Avant de signer, il me restait 2 ans.

  • Speaker #0

    Tu ne pouvais pas partir.

  • Speaker #1

    Moi je voulais partir, je voulais déjà faire le saut, mais le club voulait absolument me garder parce que je n'étais pas encore jeune. Le club voulait jouer la Coupe d'Europe et essayer de garder les bons jeunes de l'équipe. Donc du coup, je suis resté. Et j'ai recommandé d'un an l'été.

  • Speaker #0

    Et quand tu as parlé de l'équipe nationale, ça arrivait comment ?

  • Speaker #1

    Ça a commencé à parler de moi beaucoup en Belgique à partir du coup du match du Ligue des champions. Et j'ai fait les six matchs de Poum. Et j'ai marqué 3 buts. Donc, à partir de ce moment-là, ça parlait beaucoup. Et après quelques mois, j'ai été sélectionné.

  • Speaker #0

    Et quand t'as été sélectionné, t'as retrouvé tes anciens coéquipiers du standard, quand t'avais 16 ans, quand on avait qu'ils jouaient pas. Ouais,

  • Speaker #1

    il y avait Axel qui était là. J'ai retrouvé

  • Speaker #0

    Yadris. Avec Spacette.

  • Speaker #1

    Avec SpacetheLens, qui était là aussi. Avec qui il y avait

  • Speaker #0

    Marwan. Marwan Télany. C'était au moins la génération dorée d'Alejit, non ?

  • Speaker #1

    Oui, elle était toute jeune à l'époque. On avait tous entre 18 et 22 ans. C'était vraiment un bon mix qui commençait à évoluer à un bon niveau. Et tout le monde se poussait les uns les autres, je pense. Franchement,

  • Speaker #0

    je trouve que c'était vraiment une très belle génération. Vous avez fait des choses incroyables au Val d'Écomme à la Fin du Monde. Oui,

  • Speaker #1

    c'est vraiment un beau souvenir, la Coupe du Monde 2018. Je ne veux pas dire que c'est des regrets, mais... Je pensais vraiment qu'on pouvait gagner.

  • Speaker #0

    Moi aussi.

  • Speaker #1

    J'avais le sentiment que, surtout après notre parcours, remonter le Japon après 2-0, et ensuite le Brésil, comme on l'a fait, je pensais qu'on était inarrêtable.

  • Speaker #0

    Je pensais aussi que la France n'était pas si forte que ça. Non,

  • Speaker #1

    mais très réaliste. Et pratiquement il défendait le travail.

  • Speaker #0

    Il avait un beau milieu de plan ce jour-là.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    On a un peu le magistrat du Japon. Je suis sûr qu'on va pas parler comme ça si souvent. Oui, tout le temps. Donc, tu t'attendais à ce qu'ils se repartent. Oui. J'avais vu que tu rentrais vers 60 ans, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, je suis rentré à l'Union de la femme.

  • Speaker #0

    C'était 2-0.

  • Speaker #1

    Oui. Moi et ma femme. Et puis on a commencé à pousser. On a eu des pauses au caisse. J'ai eu l'occasion, je me mets la tête, je garde la sauve. Et puis il y a le goal de Yann.

  • Speaker #0

    Le goal de la tête.

  • Speaker #1

    Le goal de la tête. Il peut le regarder, je ne sais pas. Comme il l'a fait le match, il ne sait pas comment il l'a fait. Je crois qu'il l'a fait. De ce côté-là, oui. Et laissez-nous remettre dans le match, s'il vous plaît. Marouane qui met 2-2 et moi, Benabé Nersoumant qui met 3-2.

  • Speaker #0

    C'est la peine, je regardais le match en direct et je l'ai pas regardé encore. Je crois que tu as vraiment la rage sur ce goal-là, parce que tu parles de ton camp.

  • Speaker #1

    Moi je parle du grand octobre, il reste une version d'appui, et je me dis que c'est la dernière attaque. pour tout donner. Et je vois aussi Maia Kiedim qui commence à démarrer avec le ballon. Thomas qui démarre sur la droite. Romain qui était déjà en pointe. L'unissé de mon nom avait un moment de faire une super européenne numérique. Et en arrivant à la super européenne numérique, ça... Les japonais, ils suivaient pas derrière.

  • Speaker #0

    Ils ont pas suivi, non mais...

  • Speaker #1

    Al Capo,

  • Speaker #0

    tu lui as dit « laisse » ou c'est lui qui a compris ?

  • Speaker #1

    Dans un stade où il y a beaucoup de bruit, en général, même quand le coéquipier est à 10 mètres, si tu cries, t'as pas beaucoup de choses qu'il entend. Mais il m'a senti en fait. Il m'a vu, je pense, quelques secondes avant la passe. Et puis il m'a senti dans le dos, il a fait « grand » . C'est un beau geste de sa part. Je pense que si il essaie de contrôler le ballon dans cette situation, il y a des forces qui le prennent. C'est compliqué, ça donne le temps aux autres de revenir. Peut-être qu'il n'y a pas une occasion de but, il n'y a pas de but.

  • Speaker #0

    Et tu n'es pas accroché toi de base ?

  • Speaker #1

    Non, je ne suis pas accroché.

  • Speaker #0

    Je suis droitier, mais je vais porter droit. Je suis sûr que ça ne va pas être de la... Non,

  • Speaker #1

    parce que le ballon vient comme ça. J'arrive en pleine course, c'est beaucoup plus facile de la toucher sur la gauche. Si tu la touches sur la gauche, tu la touches devant toi et le goal est ouvert de ce côté-là. Donc pour moi, c'est assez naturel. Je rêve. Alors, vraiment, c'était par Kévo. Ouais,

  • Speaker #0

    Kévo, je pense que c'était bonsoir. Surtout quand tu viens de la scène, on voit peut-être en plus de 10 mois de sort de la mètre,

  • Speaker #1

    c'est ça ? Ouais, je pense que les internautes sont 105-110. Je suis allé en directeur, j'ai fait 80 mètres.

  • Speaker #0

    80 mètres à fond, quoi. Quand t'arrives à Van Gogh, t'es un peu...

  • Speaker #1

    Ouais, mais c'était... Je ne suis pas à 100%. Je vais dire le démarrage, oui, prendre de la vitesse. Après, c'est garder une bonne vitesse parce que j'étais plus à le voir que les autres japonais. Et j'allais arriver de toute façon pour eux. Et puis c'était de faire le bon geste au bon moment.

  • Speaker #0

    Et quand tu es rentré en Belgique, après du monde, vous avez été accueilli ?

  • Speaker #1

    Oui, c'était magnifique. On a été accueilli comme des héros. C'était vraiment un bon moment. La grand-place était remplie.

  • Speaker #0

    C'était à Bruxelles ?

  • Speaker #1

    Oui. On a fait un défilé. C'était vraiment... C'était ma vie.

  • Speaker #0

    C'était un moment très carré ?

  • Speaker #1

    Oui. Je pense que c'était un des plus bons moments. Souvent, quand je viens d'un club, par exemple, pour Pays-Bas, on a fait un défilé dans la ville. Mais c'est beaucoup plus local. T'as aussi beaucoup de familles, etc. Mais là, c'est vraiment un pays où tu reviens en tant qu'héros, avec une médaille. C'est probablement plus au moment de ma tête.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu dirais que c'est ta plus belle revanche par rapport à quand tu m'as dit que tu n'avais pas gardé à tes 16 ans ?

  • Speaker #1

    Je pense que, au tout début, j'avais ce sentiment de revanche quand je suis parti à Maastricht. Je voulais prouver qu'ils avaient le temps. Après je suis parti à Poldor, j'ai signé mon premier train de trapeau, mais ça ne voulait pas dire que j'étais arrivé, j'étais loin d'être arrivé. Il y avait énormément de travail, j'ai fait beaucoup de sacrifices, je me suis beaucoup plus entraîné que les autres. Et ça a fait aussi que j'ai beaucoup plus évolué, je pense. ça fait une différence. Ça, c'était ma plus belle rencontre.

  • Speaker #0

    Et c'est à quel âge que tu as commencé à avoir envie de t'attacher un peu de ton métier de foot ?

  • Speaker #1

    Ben, à l'âge de 17 ans, j'avais mon premier contrat pro.

  • Speaker #0

    Ah, à Maastricht, tu avais déjà un contrat ?

  • Speaker #1

    Non, à Maastricht, de 16 ans à 17, je n'avais pas de contrat. Je jouais encore chez les 19 à Maastricht. Et de là, à la fin de ma saison, j'ai passé le test. Ah pardon, je ne sais pas, je suis en train de me débrouiller. temps. C'était pas un gros contrat, j'ai gagné des clopinettes, mais ça me permettait de vivre, pas encrocher de ma part.

  • Speaker #0

    Et quand t'étais à la fin de la saison 2 et 3 ? Très bien.

  • Speaker #1

    Moi, tout était grand, le stade était magnifique et puis les oppositions ont joué d'un... Le rugby busy, pour moi, à ce moment-là, c'était mon objectif. À court-moyen terme, quand j'étais en B2 aux Pays-Bas, j'ai réalisé un faux de travail.

  • Speaker #0

    Et quand tu étais à Tottenham, ça c'était exactement celle-ci. Parce que c'est l'arrière de tout joueur, de jouer en première ligne.

  • Speaker #1

    Ça, c'était mon objectif à long terme. Quand j'ai signé mon premier poste à Probe, j'ai toujours voulu évoluer en premier lit. Mais je savais qu'il fallait passer par des étapes et que l'Unité était une de mes étapes à franchir. J'ai passé trois ans à l'Unité où ça s'est très bien passé. J'ai joué la Pomp d'Europe trois fois. C'était magnifique, c'était vraiment une belle période où j'ai pu évoluer à mon rythme aussi, sans me cramer trop vite et aller trop vite à l'étranger. Parce que c'est connu, le championnat anglais c'est un championnat très dur. Et voilà, j'étais quand même bien préparé. Malgré ça, quand je suis arrivé à Tottenham, c'était une autre note.

  • Speaker #0

    Un autre monde. Un autre monde vraiment à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est un autre monde. Le championnat... C'est beaucoup plus dur qu'au Pays-Bas. Ça me demande beaucoup plus physiquement, mentalement, techniquement. Et puis, tout l'aspect autour, c'est que les gens vivent que pour le foot. Que pour le foot, la Première Ligue, c'est le championnat le plus diffusé au monde. Parce que voilà, c'est des matchs de fou. Malgré que c'est le 15e ou le 2e, c'est jamais qui va gagner. Ça donne un aspect un peu comme à la NGA, c'est très technique pour nous proposer des titres.

  • Speaker #0

    Et tu es avec qui comme en général pour t'arriver ?

  • Speaker #1

    Quand je suis arrivé à Tottenham, c'est André Villajoise. Donc je suis arrivé à Tottenham, j'ai fait une partie de la préparation. J'ai fait trois semaines de prépa. Et puis il y a le premier match de Gabi. Je veux dire mes deux premiers mois, j'étais souvent sur le banc, je ne jouais pas trop, mais ça me donnait un peu le temps parce que le rythme n'est pas le même. Et après j'ai commencé à jouer de plus en plus et finalement ma première saison s'est déterminée.

  • Speaker #0

    Et si tu devais donner trois conseils sur un joueur de foot de tes 16 heures préparé au standard jusqu'à Tottenham-Potassi. Qu'est-ce que ça serait ? Le plus important.

  • Speaker #1

    Le plus important. J'ai un ordre de vie. Avoir une discipline de travail. Parce que si tu travailles plus que les autres, tu as plusieurs choses derrière. Et pas seulement l'aspect physique. Je parle de l'aspect physique et pas seulement pas de l'aspect positif. malgré les mauvais moments et les obstacles. Parce que même quand j'étais au Pays-Bas, j'ai eu des mauvais moments, que ce soit à Poldorme ou à Sept-Ouintay, j'ai eu des moments où c'était un peu cru. Soit il y a une blessure ou j'étais en mi-sordre, mais je n'ai jamais remis en doute le fait que je puisse y arriver. Et c'est ça qui a fait ma part.

  • Speaker #0

    Pourquoi tu n'as absolument pas ? Oui. C'est le plus attentif.

  • Speaker #1

    Oui, c'est le plus attentif et c'est aussi d'être bien entouré par des gens qui sont positifs, qui croient en toi et qui ne remettent pas constamment en doute parce que tu as une mauvaise prestation ou tu as une blessure. Vraiment avoir un soutien qui est ça, mais aussi avoir un courage qui te dise les choses. Le problème aussi, parfois, des joueurs qui ne réussissent pas, c'est que leur courage n'est pas bon. Ils n'osent pas dire si leur gamin a mal joué, que ce soit les parents, que ce soit l'agent. Moi, mon agent, c'était le premier à me dire si j'avais mal joué. Et j'ai accepté parce que ça m'a permis aussi de forger une autocritique par rapport à mes matchs. C'était plus dur avec moi-même. Et je pense que maintenant, les proches sont un peu trop conservateurs et protègent un peu trop leurs joueurs. C'est bien de protéger, d'amener le soutien, mais ça doit être ça. Ça doit être ça et ça doit être juste.

  • Speaker #0

    Et quand tu vois le feu de contente a commencé et maintenant, il y a quand même une grosse différence, non ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a quand même une grosse différence. Je pense que quand tu regardes des matchs il y a 15 ans, tu vois que le rythme n'est pas le même, ça va plus vite maintenant. C'est plus athlétique qu'avant. Mais ça ne s'insiste que de progresser en fait. à tout niveau, au niveau de la récupération, la prise de match maintenant qui a 15-20 ans, on en demande toujours plus au joueur.

  • Speaker #0

    C'est vrai que même quand tu vois tout le pouvoir changer, on utilise beaucoup les datas pendant ce temps.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est bien, mais on ne peut pas se baser sur un sport comme le football uniquement sur des datas. Si on fait ça, on… on ne serait pas évolué au plus haut niveau. Parce que le football, ce n'est pas un sport où tu dois courir le plus. Parce que ça demande énormément d'énergie au niveau physique, mais aussi mental. Et faire courir 15 kilomètres, entre guillemets, c'est facile. Mais courir... Parfois tu cours 10 km, tu les cours bien,

  • Speaker #0

    mais c'est beaucoup plus intelligent,

  • Speaker #1

    tu fais les bonnes courses au bon moment. C'est une question de timing. En fait, c'est bien reconnaître que tu dois être... physiquement à un très bon niveau, on joue au foot au plus haut niveau. Mais ça, ça ne va pas être que ça. Le foot, ça joue à la tête en fait, ce n'est pas un gros jeu. Sinon, tout le monde serait footballeur parce que tout le monde peut s'entraîner à 15 km, ça va être sur 90 minutes.

  • Speaker #0

    Et donc, de partout où tu as joué, que ce soit en Angleterre,

  • Speaker #1

    en Afrique aussi, en Belgique,

  • Speaker #0

    tu as fait les Pays-Bas, c'est quel championnat que tu as le plus marqué ?

  • Speaker #1

    La première ligne. La première ligne, c'était le plus beau championnat de l'eau. De l'eau, d'accord. Oui. Oui. Oui.

  • Speaker #0

    Benjamin Larocena. Je pense qu'on doit accélérer. On va parler un peu de ta carrière future.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu vas faire ?

  • Speaker #0

    Je vais me poser.

  • Speaker #1

    Je ne sais plus, je ne sais pas encore. Tu vas faire quoi ? Pour l'avenir,

  • Speaker #0

    tu vas préférer la saison prochaine ?

  • Speaker #1

    Pour l'instant, je n'en sais pas trop. Cette saison, j'ai recruté l'entraînement avec l'université de Troyes pour me remettre en forme parce que j'avais arrêté pendant 5-6 mois quand même. Et le football me manquait beaucoup. J'ai pris des entraînements sans oublier l'objectif. J'ai rejoué un petit peu des matchs au CIG 2023 lors de la deuxième saison. J'ai toujours ce goût pour le foot. J'aime encore beaucoup jouer sur le terrain. Ça m'amuse encore. L'ambiance dans le DCR, avoir des coéquipiers qui comptent aussi, c'est important. Pour la suite, je n'en sais pas trop. Je pense que j'en saurai beaucoup plus d'ici une dizaine de jours. Il y a beaucoup de choses qui changent ici au standard. Donc, on va voir.

  • Speaker #0

    Après, tu comptes quand même rester dans le monde du football, que ce soit entraîneur ou quelque chose d'autre ?

  • Speaker #1

    Oui, je compte rester dans le monde du football. C'est ce que je prenais mieux. C'est ma passion. Je pense que c'est une suite logique par rapport à ma carrière. Après, je ne sais pas dans quelle fonction exactement, mais alors... Ça me plaît d'adressement, non plus.

  • Speaker #0

    Ça serait bien pour entraîner un club.

  • Speaker #1

    C'est possible. À court terme, en tout cas, non, parce qu'il faut un certain diplôme. Là, je dois terminer mon UFAA. Et après ça, il faut faire la naissance pro qui dure aussi 18 mois. Donc, entraîner vraiment un club, ce n'est pas tout de suite. Mais il faut que j'apprenne aussi l'éfficacité limitée si je veux être entraîneur.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu aurais une anecdote sur toutes ces années que tu as passé dans le foot que personne ne sait ?

  • Speaker #1

    Une anecdote ?

  • Speaker #0

    Tu peux l'afficher très facilement. Vraiment, un match, un jour à Rennes-Marseille, sur le plat de Béziers,

  • Speaker #1

    des choses qui t'ont marqué, tu n'avais pas joué,

  • Speaker #0

    ce jour-là, tu t'es attendu à rentrer ce jour-là ? Oui. C'est un bon exemple.

  • Speaker #1

    Je m'attendais à la mi-temps, je partais à l'échauffement avec Marouane et avec quelqu'un d'autre aussi, on était trois à l'échauffement. Et vu qu'on perdait le match déjà 2-0, je me suis dit qu'il y en a trois à l'échauffement, ce sera probablement nous trois ou un des trois qui va en suite prochainement. Donc, je m'y attendais un peu et ça m'a mis aussi à... une petite pression positive en plus pour pouvoir aussi performer, changer de match.

  • Speaker #0

    C'est vrai que ça doit être incroyable de faire ça, de jouer.

  • Speaker #1

    Oui, parce que tu sais, le truc c'est dans un stade là, du monde en huitième de finale, tu perds 2-0, tu vas aller jouer moins longtemps, le stade est rempli, ça chante, une ambiance magnifique, mais tu es là pour gagner. Et tu es en mauvaise posture. Et tu te dis, si je range quelque chose, c'est de débloquer la situation. Ouais, voilà. Et en fait, on est rentrés tous les deux en même temps et Marwan me dit, ouais, vas-y, il faut qu'on change tout ça. Donc, il m'a donné un petit boost en plus.

  • Speaker #0

    Il était déterminé aussi.

  • Speaker #1

    Le mec était super déter, je lui ai mis dans ses yeux. Et moi aussi, j'étais aussi déter que lui. Et on a bien vu qu'on a pris des renforts aussi dans la charge de la donne.

  • Speaker #0

    Tout le monde disait mal à lui et sa tête.

  • Speaker #1

    Et tout, il disait mal. Il était incroyable. Franchement, c'est un joueur atypique. Déjà comme personne, je l'apprécie beaucoup. Et comme joueur, c'est vraiment... Regarde, il sait tout faire. Il sait défendre, il sait attaquer, il sait marquer. Il a la guillotin sur le terrain, il nage en arrière, c'est pas quelqu'un qui abandonne. C'est là qu'il a eu un parcours aussi difficile au début dans les Jeux. Et je pense que ça fait aussi sa force.

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est le jeu quand même. Moi, je n'aurais plus envie de jouer comme ça. On va comme ça, qui joue mieux, qui met les gouttes de la tête, il défend. Oui,

  • Speaker #1

    c'est très bien. Au profil atypique, il n'y en a pas dans le cycle actuel. Non. En tout cas, des Jeux comme lui et... Même à son époque, il y avait que lui qui savait faire ça. Moi.

  • Speaker #0

    Et aussi une autre question qu'on pourrait poser c'est quoi ? Quand as-tu eu ton premier gros salaire ? Tu t'es acheté quoi ?

  • Speaker #1

    Quand j'ai tout de suite repris mon premier gros salaire.

  • Speaker #0

    Vraiment, depuis que tu nous as mis un bolide. Ça je le voulais.

  • Speaker #1

    Dans combien de temps ? Trois. Je pense que j'avais été match terrible 5 chez Louis Vuitton en France. Parce que moi, mes 17 années de temps, je ne gagnais pas assez pour faire de la folie. J'étais quelqu'un qui voulait aussi aider ma mère. Donc, je préfère que ma mère soit bien que moi, c'est plus adaptant.

  • Speaker #0

    C'est quand même compliqué de garder des pieds sous terre pour tuer ça comme ça. Il y en a plein qui...

  • Speaker #1

    Au début, on fait beaucoup de trucs. C'est vrai que moi, quand j'ai commencé à acheter mes gros salaires, c'était quand j'étais à FC Twente. Je tenais très bien ma vie pour l'époque. Je me suis acheté, je pense après 2-3 mois, je me suis acheté la nouvelle CLS à l'époque. Elle venait de sortir, le nouveau modèle, tu vois, après la CLS. C'était en banane, il y a eu un modèle en 2011. Je me rappelle, c'était 2011. J'ai acheté celle-là. Moi, après...

  • Speaker #0

    Moi,

  • Speaker #1

    j'ai gardé... J'ai gardé 11 ans. Sérieux ? Ouais, j'ai gardé 11 ans.

  • Speaker #0

    Parce que bon, même quand j'étais avec Folies, je l'ai laissé ici. Souvent, c'est dans la véhicule quand je me déplace en Belgique. Et moi, elle était incroyable. J'ai beaucoup aimé cette voiture.

  • Speaker #1

    J'aime bien aussi, ça. Franchement, j'aime bien. Surtout qu'il ne faut plus des voitures comme ça. Maintenant, les nouvelles, elles se coûtent...

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, ça va être bien 60-70. Ça va être bien 60-70.

  • Speaker #1

    Tu as des coups sur ton plastique ?

  • Speaker #0

    Non, après, quand tu touches les crocs, ça lève. Il y a... C'est normal de profiter de ton argent, ça c'est clair, mais il faut avoir un bon entourage pour pouvoir te remettre un peu les pieds sur terre, être focalisé sur ton avenir, savoir investir. Moi, j'ai investi dans la pierre. À Cédric, j'ai acheté ma première maison. Quand je suis parti à Twente, j'ai acheté ma première maison à ce moment-là. C'était important de se mettre au-dessus de l'image, à l'abri. Au pire, parce qu'une carrière de foot, ça peut tourner au vinaigre. Si tu reçois une blessure, les contraintes ne suivent plus derrière. Donc, tu gagnes beaucoup moins d'argent. Si tu as tout cramé en bijoux, en vacances, en voiture, etc., ce n'est pas le bon plan.

  • Speaker #1

    C'est vrai que la plupart des gens, ils voient le foot, j'ai encore regardé ses liens, la plupart des gens voient le foot, ils voient que les bons moments. Ils voient que les moments quand tu joues, quand tu cours, que quand tu es une star, il y a sûrement beaucoup de choses. Il y a beaucoup de travail,

  • Speaker #0

    il y a beaucoup de sacrifices. Tu ne peux pas sortir de chez toi quand tu veux. Il faut respecter le sommet, ton alimentation. Il faut faire attention, tu vas rencontrer beaucoup de choses de ta vie. pour pouvoir performer. Sinon après ta carrière devient très courte. Pour faire 15 ans de carrière, il faut une hygiène de vie qui est pas réprochable comme Renato. C'est pour ça que d'ailleurs, il faut un minimum pour pouvoir faire 15 ans de carrière, sinon ça ne tient pas.

  • Speaker #1

    C'est vrai que même toi, ton âge, tu arrives encore à jouer.

  • Speaker #0

    Oui, j'arrive encore à jouer au plus haut niveau, mais je me sens encore capable de enchaîner quelques matchs.

  • Speaker #1

    Encore quelques matchs, j'espère bien. Et ton joueur préféré, c'est qui ? Ronaldo ou Messi ? J'aime beaucoup les deux.

  • Speaker #0

    J'aime beaucoup les deux. à Ronaldo pour sa discipline de travail. le nacaré qu'il a fait, tous les records qu'il a battus, les titres qu'il a remportés, c'est vraiment un exemple, je crois, vraiment pour la jeunesse. Quand tu parles de force de travail, de discipline, de mental, il n'y a personne au-dessus, je pense.

  • Speaker #1

    Tu as déjà rencontré des Ausha, sinon tu as déjà joué.

  • Speaker #0

    J'ai joué quelques fois, mais c'est impressionnant. Donc je dis, si quelqu'un... quand il est aux abords de 16 mètres, il ne peut pas élever sa centimètre sinon il a de la fausse forme et c'est une bête parce qu'il répète les enchaînements, les courses, il est vraiment hors normes physiquement et comme je l'ai dit, plus mentalement parce qu'il a eu de mauvaises passes aussi mais il a su la remonter la rivalité avec Messi. Il a su rester au plus haut niveau. avec Messi pendant si longtemps, à se battre pour les barandas, c'était chiant. On ne l'aurait jamais vu.

  • Speaker #1

    On n'en verra jamais ça, je pense. Oui,

  • Speaker #0

    le privilège était comme ça, c'était extraordinaire à voir. Et Messi, lui, c'est un extra-terrestre. Quand je parle de football, moi, je dis Mike de Messi, en fait. C'est vraiment le seul joueur qui m'a le plus impressionné.

  • Speaker #1

    J'attends que JJ écoute aussi. Oui.

  • Speaker #0

    C'est impressionnant, c'est quelque chose que tu ne peux pas travailler. Bien sûr qu'il a dû travailler aussi beaucoup, je pense beaucoup de moi avec Romando, parce qu'il a ce talent, ça tu n'es pas avec.

  • Speaker #1

    Moi, ça me freine.

  • Speaker #0

    C'est un truc que tu ne travailles pas, son pied gauche, sa vision du jeu, comment il sent les mouvements de ses coéquipiers, c'est quelque chose d'incroyable.

  • Speaker #1

    C'est vrai que franchement il a fait vraiment des choses à peine. Il peut perdre son style dans tout. J'ai un autre joueur moi, un peu pour le moment. C'est l'ami Niaval. Je trouve que vraiment il est monstrueux pour le moment.

  • Speaker #0

    Oui, il a fait une très grosse progression. Il est... ça... pour moi... Pour l'instant, quand on regarde les derniers matchs, en tout cas, et les derniers mois, c'est le joueur qui a le mieux presté au monde.

  • Speaker #1

    Enfin,

  • Speaker #0

    il a 17 ans, le gars a déjà gagné deux repas l'année passée à Gresten, il n'a même pas 17 ans. Il n'a pas 18 ans, il a gagné la Ligue 1 en étant peut-être le meilleur joueur de son équipe. Il y a aussi Rapunia, Pedri, etc. Mais lui, il m'a vraiment ébrouillé dans les matchs des champions. Parce qu'il y a vraiment une pression énorme. Tu joues des quarts de finale, des demi-finales, et tu arrives à sortir des assises, des goals comme ça, de ton chapeau. Telle maturité dans son jeu à cet âge-là. tout en étant aussi un peu fou. Franchement, c'est super beau à voir.

  • Speaker #1

    Moi, je n'ai jamais vu ça. Chaque fois que j'ai une de ma télé, je l'aime pour lui.

  • Speaker #0

    Oui, mais à coup de moi, de ce que j'ai vu, c'est un peu la réplique de ce que Messi a fait. Alors, plus précoce, parce que Messi a 17 ans, il n'a pas autant de matchs, il n'était pas aussi… C'est un acteur qui a mal à son âme. Il a tout pour devenir et rester le meilleur joueur du monde.

  • Speaker #1

    Et pour le Val d'Or, c'est un petit fort, ou pas ?

  • Speaker #0

    Pour lui, il a grand chance. Je pense qu'il a au moins 50-60 choses au écran.

  • Speaker #1

    Dans le BD ou il y a mal ?

  • Speaker #0

    Pour moi, dans le BD, c'est une très grosse saison. Ça fait longtemps qu'il... Il cherche un peu sa forme, je ne dis pas au niveau du jeu, parce que c'est toujours quelqu'un qui arrive à faire de bons matchs, mais sans avoir de bonnes statistiques. Cette année, il a des bonnes statistiques, il est en finale de Ligue des Champions. S'il prend la Ligue des Champions avec le PSG, il a aussi 50 % pour le match de Lionel Barrandó. À plus. Quand je vois la progression de Yann Mal, je me donne avec plus vite à une guerre comme ça. Après, je ne sais pas si c'est bien pour son évolution parce que pour un Maldé, il aura 17 ans ou 18 ans. Surtout,

  • Speaker #1

    si tu regardes le salaire des joueurs pour les Europes des Boundaries, surtout des 15-20 millions. Je crois qu'au Barça, il est à 2 millions,

  • Speaker #0

    je crois. Oui, il doit pas gagner en 30 millions de temps comme... Comme des joueurs comme Panazzo,

  • Speaker #1

    ou Scarpe, il est gagnant aussi, c'est ça.

  • Speaker #0

    Et tu vois vraiment qu'il s'amuse sur le terrain, c'est ça qui est beau, il s'amuse sur le terrain, il arrive à faire gagner son équipe, et il prend quand même les choses au sérieux. Sago, ce que tu peux planter, il faut qu'il reste fort. Je pense notamment qu'il va avoir des clés aussi, mais s'il a le bon courage, et que mentalement il arrive à transformer un peu cette carapace. Autour de lui, pour moi, dans les 10 prochaines années, il y a beaucoup de gens qui pourront le concurrencer.

  • Speaker #1

    Je pense qu'un peu comme il a joué, l'équipe qu'il a jouée, qui a le plus, je ne sais pas, que ce soit défensivement, offensivement, au moins, il peut être. Un défenseur.

  • Speaker #0

    Il y a eu des bons défenseurs, mais il n'y a pas vraiment un défenseur qui m'a choqué. Vraiment, dans ma carrière, je me dis que c'est impossible que je passe. Ou quoi. Mais, ouais, un défenseur pour qui je jouais à l'entraînement tout le temps, c'était Kyle Walker. Quand je suis allé à la Tour de France,

  • Speaker #1

    il était terrible.

  • Speaker #0

    Et lui, le fait de répéter un entraînement contre un défenseur comme ça, tu t'améliores. Mais il était chiant lui. Chaque entraînement, c'était la bagarre pour pouvoir le passer. Et ça a trop pu faire. Au final, le gars, à son poste, il a été le meilleur pendant des années. C'est pas pour rien qu'il a pris une longue autre au fait qu'avec City, etc.

  • Speaker #1

    Il est choquant, je pense. Mais quand tu vois Mbappé, il est passé par Vinicius, il est plein d'en bas.

  • Speaker #0

    Oui, il a l'air sans du genre. En plus, il a pris une autre dimension quand il est arrivé à City. Il s'est encore amélioré, mais plus, je pense, mal aux pieds. Mais des fois, c'est moi et c'est du pousseau.

  • Speaker #1

    Mais tu vois qu'il est dans la rigueur ce gars. Tu vois qu'il passe un peu comme Ronaldo. Tu vois qu'il est en ville et tout le temps là, j'en ai blessé.

  • Speaker #0

    Oui, je voulais le match en plus. Il est encore et c'est comme ça. C'est de la pièce. Tu veux le passer en vitesse, il va trop vite. Il faut la jouer plus intelligente avec lui. En fait, si tu veux passer en force,

  • Speaker #1

    c'est très compliqué. Et aussi, il y a une chose que tu as dit juste avant, en parlant de blessures. Est-ce que tu as déjà une blessure ? Tu as eu du mal à gérer, tu pourrais donner un conseil à un joueur qui se blesserait. Des fois, quand tu blesses, tu as l'impression de monter cool.

  • Speaker #0

    Oui, c'est difficile à gérer quand tu as une blessure qui est assez grave. Moi, j'en ai eu une juste avant la saison, avant la Coupe du Monde. Donc, cette saison-là, j'ai eu quatre matchs parce que j'ai été blessé au tendon de ma hanche. J'ai fait une rechute, en fait, j'ai voulu remettre trop vite. Et j'ai fait une rechute où j'ai déchiré mon tendon. Là je suis reparti pour

  • Speaker #1

    4 mois. 4 mois sans jouer ?

  • Speaker #0

    Oui, mais sur la saison il y a toujours 4 matchs, donc ça fait que j'ai raté quasi toute la saison.

  • Speaker #1

    Et on dit que quand on a une décision, on s'en rend compte plus, mais on ne joue pas.

  • Speaker #0

    Oui, parce que tu fais beaucoup de travail de rééducation, donc tu passes plus d'heures au club que les autres joueurs. Donc la récup, les entraînements de rééducation... les traitements que tu fais manuellement avec les kinés etc. ça fait partie du plan pour revenir à ton meilleur niveau.

  • Speaker #1

    Et tu reviens à chaque fois plus fort ou ?

  • Speaker #0

    Peut-être mentalement mais physiquement quand tu fais une blessure ton corps il s'affaiblit,

  • Speaker #1

    ça c'est le sang.

  • Speaker #0

    Tu le sens, ça c'est clair mais quand tu fais des rechutes ça va repuyer. Donc tu commences à redresser l'asthme mental qui travaille, où est-ce que ça va aller quand je recommence. Moi, il m'a fallu comme quelques semaines pour que j'oublie, alors que j'étais rétabli, pour que j'oublie que c'est une blessure. Parce que ça te trompe dans la tête et tu as encore la douleur de la déchirure, etc. Donc c'est...

  • Speaker #1

    ça oui. Surtout quand tu es vert, les lunettes ne sont plus à ton niveau. Moi, c'est pareil pour les enseignants.

  • Speaker #0

    Oui, tu peux guérir de la blessure, mais après il y a tout le travail physique derrière. Tu dois récupérer. Tu dois être fort noir. 4 mois, 5 mois de blessure. Tu as du travail cardio que tu fais en salle quasi tous les jours pendant la rééducation. Mais ça ne veut pas dire que quand tu vas recommencer sur le terrain, tu vas bien le faire comme un lapin. Il faut faire un autre type d'entraînement, de l'exclusivité, des courses à haute intensité, ce que tu ne pouvais pas faire quand tu étais blessé. Tout ça, c'est aussi une partie de la rééducation qui prend du temps. Et parfois, on néglige un peu ça, mais c'est une phase critique. pour ne pas te re-blesser quand tu reviens sur le terrain.

  • Speaker #1

    Tu as eu ça juste avant la Coupe du Monde, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Oui. Cette blessure, j'ai eu en fait une double déchirure au tendon de la hanche. Et je suis revenu, j'ai recommencé à m'entraîner au mois de mai avec le groupe. Et la sélection sortait vers le Valais. Donc j'ai fait deux rentrées en jeu. lors des deux dernières matchs de la première ligue, une fois 15 minutes, une fois 30 minutes je pense. Et puis, vu que j'avais fait une bonne campagne qualificative avec la Belgique et Martinez, ils comptaient quand même sur moi. Ils m'ont pris, mais ils m'ont dit qu'il fallait que je fasse un bon travail pendant que les autres étaient en vacances. Donc, j'ai fait, j'ai pas été en vacances, j'ai travaillé pendant deux semaines pour arriver à un certain niveau. lors du rassemblement,

  • Speaker #1

    avant le tribunal. Donc tu n'as pas été en réponse, tu t'es concentré sur tes entraînements ?

  • Speaker #0

    C'était obligé parce que je venais de recommencer les entraînements. J'avais fait 45 minutes de matchs avant le rassemblement et j'avais manqué plusieurs mois derrière. Donc j'avais un retard physique qui était conséquent et je ne pouvais pas... Même avec deux semaines d'entraînement, tu ne saurais pas parler, ce n'était pas physique. Donc, je suis arrivé au rassemblement, j'ai fait encore deux semaines de travail individuel, plus mon travail collectif avec le béquet, et même après trois ou quatre semaines de travail intense. Je suis arrivé en Coupe du Lion, mais je n'étais pas encore prêt pour jouer un match. J'ai commencé aussi sur le banc, les deux premiers matchs. Le troisième match de la poule, on était déjà qualifiés, j'ai joué quasi tout le match. Ça m'a donné des minutes et aussi de la confiance en rapport à ma blessure, que tout était OK. Mentalement, ça m'a beaucoup aidé. Puis après la phase de poule... On a commencé les matchs à une nation directe.

  • Speaker #1

    Et c'est grâce à tout cet ordonnement-là, après cette blessure, que tu as marqué ton goal au Japon quand tu as fait le sprint ? Oui,

  • Speaker #0

    je n'aurais pas pu faire ça non plus.

  • Speaker #1

    C'est bien ça. J'avais une coquille, je pensais que tu pouvais nous battre si on fait des coups forts en dehors du lecteur. Où ? Quand on joue celui qui fait les premiers 5 lats.

  • Speaker #0

    En dehors du lecteur, comment ça se fait ?

  • Speaker #1

    En dehors du lecteur, on fait un mur ou pas de mur ? Pas de mur, on met et il faut juste toucher une latte.

  • Speaker #0

    Moi je fais ça, c'est sûr et sûr ? Oui, c'est sûr. Au bras des portes. Ce que tu veux. Ce que je veux ? Pas des trucs de folie. Tu sais quoi ?

  • Speaker #1

    Je veux une barreuse de toi. Qui te tient à cœur. Ça va.

  • Speaker #0

    Faut que je le fasse ou faut que j'approuve ? Parce que je sais même pas si j'en ai encore.

  • Speaker #1

    Faut que tu en as au moins une.

  • Speaker #0

    Une barreuse oui, mec. Qui me tient à cœur.

  • Speaker #1

    Une barreuse.

  • Speaker #0

    Une barreuse ça va.

  • Speaker #1

    On va gérer sur le fait qu'il te tient à cœur. Ça va. Et moi je suis à ta chemise. Ouais. Et là tu veux voir bien. Là je suis à 100. Ok. Quand tu veux quoi ? Euh... Je sais pas.

  • Speaker #0

    Euh... Je sais pas. C'est pas... Il faut réfléchir. Vas-y,

  • Speaker #1

    on rake in. C'est un peu... Un restaurant. Tu vas bien manger. Ça va, ça va. Le stade qui t'a marqué le plus dans ta carrière ? Il y en a pas mal.

  • Speaker #0

    Il y en a pas mal. Vraiment des beaux stades dans lesquels j'ai joué. Pour mon enfance, je dirais Maracana. C'était incroyable. Ils ont fait le stade mythique. Mais après, le plus beau stade, je trouve que c'est Wembley. C'est vraiment...

  • Speaker #1

    C'est à Trinidad, ça ?

  • Speaker #0

    Non, non, c'est le stade de l'équipe nationale d'Angleterre.

  • Speaker #1

    Ah, il n'y a que l'équipe d'Angleterre, dis-tu ?

  • Speaker #0

    Oui, il y a eux, mais il y a aussi, par exemple, les finales de coupe, les matchs de play-off, on était en première ligne, sous Zulaba. Donc, il y a quelques matchs sur l'année. Je pense même qu'ils font des matchs peut-être des neufs, je pense.

  • Speaker #1

    Et c'est quel match que tu as joué là ?

  • Speaker #0

    J'ai joué une finale de coupe contre Chelsea et j'ai joué contre l'Angleterre.

  • Speaker #1

    Vous avez gagné ?

  • Speaker #0

    Non, perdu contre Chelsea, finale, et contre l'Angleterre. Je pense qu'on avait perdu à Aoum, on avait perdu à Zewo.

  • Speaker #1

    Ça c'était avec l'équipe nationale ?

  • Speaker #0

    Avec l'équipe nationale de Belgique, oui.

  • Speaker #1

    Avec un start de Wimbledon, c'est incroyable.

  • Speaker #0

    C'est incroyable, vraiment. Mais la période aussi, c'est wow. Pas le pass-through. Non, c'est incroyable. J'étais choqué la première fois que j'y ai été. C'était vraiment impressionnant parce que j'avais été, je pense, c'était vers 2012 avec la Belgique. 2012-2013, on a été jouer là. Et ça m'a mis le pied vraiment.

  • Speaker #1

    Et il y a quoi comme match bientôt qui aura lieu là, une fois qu'on y est ? Je ne sais pas, je vais y aller.

  • Speaker #0

    Oui, c'est possible. Franchement, il faut le voir.

  • Speaker #1

    Pour Chéry-Roussillon, ça va plus bien.

  • Speaker #0

    L'équipe nationale d'Angleterre, je pense, ils jouent deux matchs. On a joué un match à l'impecil, un match pas accéléré, on a fait moins de joueurs, je pense.

  • Speaker #1

    Il faut que j'aille voir ça. Franchement, il y a beaucoup de stades qui m'affectionnaient. J'ai été un Barça nul, comme nous, un Real hyper nul.

  • Speaker #0

    Tu m'as dit Real, c'est beau.

  • Speaker #1

    Oui, c'est beau, l'ambiance, hyper nulle.

  • Speaker #0

    Ah,

  • Speaker #1

    l'ambiance. Hyper nulle. Un City, Real, 4, il faut 4-3. Je ne sais pas, je m'attendais à des trucs chouettes, je m'attendais à trop de trucs.

  • Speaker #0

    De quoi que ça change.

  • Speaker #1

    Quand je vais ici des fois, tu vois l'ambiance, il n'y a pas 5 000, il y a 80 000, c'est un truc de fou. Mais je n'ai pas été si choqué que ça. Pour toi, c'est le 4-3, le plus bon match.

  • Speaker #0

    Mais après, niveau ambiance, je ne vais pas te dire que c'est le top. Si tu veux vraiment des stades où ça change tout le match, tu dois aller dans les stades en Grèce. En Turquie, ça fait énormément de bruit aussi. C'est impressionnant. Tu vois le derby, tu vois Galatasaray finir bâcher ou Galatasaray déchirer place. Ça c'est des ambiances incroyables. Tu ne trouves pas ça en Angleterre par exemple.

  • Speaker #1

    En Allemagne ?

  • Speaker #0

    Moi-même en Allemagne, je crois que je ne suis pas déçu.

  • Speaker #1

    Tu es déçu en Allemagne ?

  • Speaker #0

    Oui, je suis déçu par le monde. J'ai joué contre Bayern Munich, contre Schalke, Torquemunt. Au Bayern ?

  • Speaker #1

    C'est beau. Oui, c'est incroyable. Ils disent que l'ambiance est vraiment très bonne.

  • Speaker #0

    Oui, franchement, j'ai vu des champions là-bas. C'était impressionnant, le mur jaune dans la Loge Hall. Je crois qu'il y a sur une tribune, il y a presque 30 000 supporters. Sur une tribune de la Loge Hall. C'est un mur, c'est impressionnant, vraiment.

  • Speaker #1

    Plus que deux fois le style ST sur une tribune. Oui.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est au moins... Ici à Bad Sankt Wien, c'est plus que tout stade ici dans une tribune.

  • Speaker #1

    Il faut y aller aussi. Ouais, aussi. Il faut aller partout. Il faut y aller.

  • Speaker #0

    Ouais, quand tu es reconnu par les gens, par ta profession, etc., ce que tu fais, tu fais un peu plus attention à ce que tu fais aussi. Pas trop délire parce que tu es un BGG, tu n'es pas comme une personne lambda. Tu peux faire ce que tu veux, tu peux faire un peu attention, mais aussi pour les jeunes fans qui viennent te voir et te donnent un autographe, ça te donne aussi un peu de la force pour pouvoir aussi continuer et faire encore mieux.

  • Speaker #1

    Et si tu aurais aussi un message à donner à la nouvelle génération de K-Ring, ce serait quel ?

  • Speaker #0

    Passer moins de temps sur les écrans et passer plus de temps sur les terrains. C'est dans les parcs et les écoles. Pour moi, à l'école, c'était mon entraînement de foot. Les trois minutes, les tabliseurs jouaient au foot. Le temps de midi, ils jouaient au foot. Maintenant, ils sont tous sur leur smartphone, sur la tablette. Et ce que je dis aussi à mes membres qui jouent au foot, ils sont bien aussi au foot.

  • Speaker #1

    Je leur dis,

  • Speaker #0

    si vous voulez arriver, passez beaucoup plus de temps. avec le ballon.

  • Speaker #1

    C'est vrai que d'ailleurs, je me rappelle dans les avocats, tout le monde, tu faisais une fille pour jouer. Ouais. Maintenant, il y a...

  • Speaker #0

    Maintenant, tu as de la chance si tu trouves 8 joueurs, il faudra qu'il y en ait 4. A voir, c'était... Tu avais 3 des pires dehors, puis à un bout, tu sortais et tu tapais ta gueule 15 000 dehors. Tu avais 3 des plus majeurs.

  • Speaker #1

    Pour les fois, à quoi être ?

  • Speaker #0

    Tu devrais être partout. Tu devrais être droit, tu devrais aller aussi. Ouais, c'est... Tu devais apporter ton tour et donner ta vie pour rester sur le terrain. Sinon, ton après-midi, tu étais six heures à la gourarde et tu jouais trois minutes. C'est pas amusant.

  • Speaker #1

    Mais je me rappelle, c'est vrai que même à cette époque-là, il y avait quand même de très bons joueurs qui venaient jouer. Tu as Castellet qui a joué dans le Team Goulez-Mos, je me rappelle. Même toi. Même les autres stars, enfin les stars de jeu qui ont réussi, ils venaient encore de même.

  • Speaker #0

    Parce que voilà, on était des gars bien comme tout le monde. On aimait jouer au foot. Et ouais, les entraînements, tu passes trois entraînements par semaine, c'est une heure et demie d'entraînement, puis t'as un match, tu comptes à quatre heures et demie avec ton match dans les jeunes, ça fait même pas une heure, t'as cinq heures et demie de foot par semaine, c'est dérisoire. Si tu penses arriver à faire carrément trop... avec 5h30 ou 6h de foot par semaine, ce n'est pas une amitié. Tu n'y arrives pas, ce n'est pas possible. Football, c'était avoir l'entraînement, je m'entraînais devant chez moi. M'entraîner, en fait, je jouais. Ce n'était même pas de l'entraînement. Je trouvais ça magnifique, mais ce n'était pas un entraînement,

  • Speaker #1

    c'était juste un plaisir. Oui,

  • Speaker #0

    un plaisir, je jouais avec le ballon, si j'étais tout seul, je jonglais. Mais il y avait toujours des copains qui voulaient jouer, donc on se faisait des pattes, de goal à goal. Il y avait plein de jeux qu'on inventait avec le ballon, même si on faisait touche-touche, mais avec les pieds. Donc on devait se tirer dessus.

  • Speaker #1

    Sur la période,

  • Speaker #0

    les autres couraient, on se tirait dessus. Je me rappelle ça. On jouait tous les lames.

  • Speaker #1

    Comment ça s'appelle ? À la 10, quand on avait un goal. Tu ne l'éclaissais pas. Au tournée,

  • Speaker #0

    5-5-1. L'article, 3-3-1. On jouait tout le temps ça. On jouait à ça quand on n'était pas assez pour jouer un match.

  • Speaker #1

    On était

  • Speaker #0

    3. Jax, on faisait ça. Et puis quand les autres arrivaient, elles mettaient le 10. Là, on commençait à jouer des matchs et ça continuait. On se quittait parce qu'on devait aller à l'entraînement. Donc on allait à l'entraînement. Si on rentrait avec les filles, on faisait encore un jour. On allait encore jouer sur la table.

  • Speaker #1

    Donc on jouait un peu de temps,

  • Speaker #0

    en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'était franchement...

  • Speaker #0

    Au foot, je passais cinq heures et demie. dans mon club, mais j'en passais sur les faits d'avanchement, les agoras, j'en passais 30 à 40 tours par semaine sans l'exagérer.

  • Speaker #1

    Il y avait que moi aussi, je faisais tout le temps,

  • Speaker #0

    tout le temps.

  • Speaker #1

    C'était normal. Surtout chez toi, tu jouais, il y a quelqu'un qui t'appelait, tu jouais. Tu allais dans une avoire, il n'y a pas ce par rapport. On prenait un vélo, on allait dans une autre.

  • Speaker #0

    Moi, l'intérie, les écrans, il n'y a pas de jeu. On regardait The Simpsons à 8 heures, à 7h-8h, et puis après, voilà, à dodo. Mais à part ça, la télé, je ne vais pas dire énormément. Je regardais.

  • Speaker #1

    Comme vous le disiez,

  • Speaker #0

    ça durait 20 minutes. Je regardais le week-end sportif sur YouTube. Tu les voulais faire,

  • Speaker #1

    tu les regardais aussi ?

  • Speaker #0

    C'était un peu le programme que je regardais. Quand tu regardes sur une semaine, je ne passais pas quatre heures devant la télé. Les enfants sont scotchés à la télé, à la tablette, au téléphone. Ça, j'ai... J'ai du mal à ça. Moi aussi.

  • Speaker #1

    Moi aussi, tu as fait raison. Tu as donné vraiment un exemple. Chichwa. On s'est parlé de

  • Speaker #0

    Chichwa.

  • Speaker #1

    Il est au Cap, il joue à

  • Speaker #0

    Kolov. Il joue à Kolov,

  • Speaker #1

    oui. Non,

  • Speaker #0

    je crois au Knaides.

  • Speaker #1

    Au début, j'ai rien dit. La victime du Tchoukine. T'as passé.

  • Speaker #0

    C'était incroyable. Ouais, c'était incroyable.

  • Speaker #1

    Ça m'a passé. J'ai remis deux ou trois mois après ça. Ça a terrassé tout le monde. Le Wonder, je lui ai fait couper sa PlayStation. Parce que c'était un plan. Et puis j'ai arrêté de jouer. Et Jason... On s'en fout, Antoine. C'était notre pute. Je rappelle,

  • Speaker #0

    je me disais, c'était personne.

  • Speaker #1

    Je reviens, il me traversait.

  • Speaker #0

    Mais oui, il me traversait.

  • Speaker #1

    En fait,

  • Speaker #0

    ce jeu-là,

  • Speaker #1

    j'ai pas eu mon temps comme toi dans le foot, mais après une blessure comme ça, je me disais, je vais continuer. Mais Dieu, ça nous tape,

  • Speaker #0

    c'est compliqué. Non, mais ce jeu-là, par rapport à moi, vous diriez que tu as ramené Jésus.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est Dieu. C'est Dieu.

  • Speaker #0

    Il y a trop de trucs fichés. J'arrête un mois, après trois mois,

  • Speaker #1

    j'ai trouvé mon ado.

  • Speaker #0

    Mais Fortnite, c'était trop dur.

  • Speaker #1

    Surtout avec les mises à jour.

  • Speaker #0

    T'étais perdu là,

  • Speaker #1

    t'avais un fort qui t'avait tué. Ouais, c'était incroyable.

  • Speaker #0

    T'avais soif. C'était COVID.

  • Speaker #1

    C'était chifin. Je crois que j'ai vraiment... La question aussi, est-ce que t'as déjà pensé à arrêter ou à totalement changer de voie ?

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    J'aurais déjà répondu dans un moment, pour fêter. Moi j'ai une question vraiment pour moi, c'est dans quoi tu t'es vu le plus évolué dans ta carrière ?

  • Speaker #0

    Dans quels aspects ?

  • Speaker #1

    Dans tous les aspects. Exemple, que ce soit un aspect technique, que ce soit la frappe, que ce soit la vitesse, que ce soit... Vraiment tu t'es dit, oh là j'ai bien fait de travailler ça, ça a payé.

  • Speaker #0

    Moi, mon plus gros effet, c'était mon physique. Je pense à l'âge de... 16-17 ans, vraiment passer le cap et signer en pro. J'ai signé en pro, comme je te dis, à 17 ans.

  • Speaker #1

    J'étais très frêle et pas explosif.

  • Speaker #0

    Je terminais ma croissance, j'étais grand,

  • Speaker #1

    j'avais ça.

  • Speaker #0

    Et j'ai beaucoup bossé ça, en fait, à la sac de gym. J'ai bossé mon explosivité. En fait, le fait que... J'ai fait ce sacrifice-là en bossant tant d'heures à la salle, mais ça m'a fait passer à 4 et j'ai pu signer plus haut.

  • Speaker #1

    C'est vrai que ça peut être sympa. Tu as ceci, la musculation, le foot et tout ce qui part avec. Oui,

  • Speaker #0

    athlétiquement, si tu ne fais pas de musculation, ou tu dois être… même des joueurs comme Messi, etc., ils sont humiliés.

  • Speaker #1

    C'est amour, Messi. Merci,

  • Speaker #0

    j'ai vraiment hâte. Ils sont obligés de bosser. Ce n'est pas possible au jour d'aujourd'hui, dans le football moderne, de dire que je ne vais pas travailler ma musculature parce que jouer au foot, ce n'est pas possible. C'est un rêve qui ne sera pas réalisé.

  • Speaker #1

    C'est vrai que même tu vois, il y a mal encore quand il a commencé. Il était plus mal, c'est tout. Oui, mais regarde. Il a fait deux ans avec Maïla. Oui.

  • Speaker #0

    Jamais il ne peut faire ce qu'il fait s'il n'a pas bossé en muscu. Ça, c'est impossible.

  • Speaker #1

    C'est vrai que ça sert des conseils les plus importants. Voilà.

  • Speaker #0

    Mais il ne faut pas commencer trop tôt. Il faut laisser vers la fin la croissance, commencer à travailler en salle de gym avec des poids, hors de la masse, etc. Parce que ça peut stopper la croissance. Donc, il faut faire attention. Il va commencer à 15 ans à poster des poids pour devenir un bête.

  • Speaker #1

    Ça,

  • Speaker #0

    c'est parfait.

  • Speaker #1

    C'est nickel, je l'ai vraiment produit. Il y a tout ce qu'il faut. C'est vrai que ça, ça impliquerait de bons conseils. C'est vrai que ça a pris du temps, c'était une masse.

  • Speaker #0

    Oui, c'était... J'ai réussi mon premier quinte en haut, je faisais 1m84. Oui, je n'avais pas terminé ma croissance, donc j'ai pris encore presque 5 centimètres de taille. Je suis prêt à décider de voir si je vais terminer de prendre des choix. entre Ménus et Nafepa. Et donc je suis arrivé à 17 ans, je faisais un mode 4x4 en 85. Et je faisais 72 kilos. Voilà. 72 kilos. C'est un peu cool. Ouais. Et en fait, j'ai commencé à bosser comme un malade. Ils avaient pas de salle de sport dans le club des deux. J'ai pris un abonnement à la salle de sport. Et j'avais 400 semaines minimum et je bossais. J'avais pas d'entraînement avec moi. Personne me disait comment faire, etc. Je prenais des points. Je regardais un peu, tu vois. les joueurs à la salle, comment ils faisaient. Et je disais, ah, ça c'est intéressant, ça c'est intéressant. Je commençais à prendre des poids, à aller acheter ma protéine, parce qu'à l'époque, le club n'était pas assez professionnel. Tu devais vraiment te débrouiller par rapport à ta nutrition et tout ça. Maintenant, tout est bien encadré, et c'est beaucoup mieux, mais c'est un peu pris à la légère, comme si c'était dû aux joueurs qui se parvaient. Moi, quand j'ai commencé, je devais aller à la salle de sport, prendre mon abonnement, m'en mettre. Et d'ailleurs, j'étais à la salle de l'équipe à l'abord de cette, tu vois. Et ça allait, voilà, en un an, en deux, entre 12 et 15 mois de salle, j'ai pris 10 kilos de muscle. Je faisais 82 kilos. Et tout le monde me poussait quand je suis arrivé, tout le monde me poussait. Après, les joueurs s'accrochaient à mon maillot, j'ai couru avec, j'ai explosé tout le monde. Ouais, c'est vrai que je me rappelle que c'était le plus mince qui t'a... Ouais, mais j'ai pris énormément et puis de là, en fait, j'ai vu que... À ce moment-là, mes prestations étaient comme ça. Je me fatiguais beaucoup moins, je suis un peu discret, il était crevé, mais il était mort. Moi, je répétais les efforts, je répétais les efforts, et puis ça faisait marche. À 85 km, je tapais des boules en forme, parce que les autres avaient plein de suie. Musculairement, j'avais pris... une autre dimension par rapport à la deuxième division. Et techniquement, j'étais déjà très habile. Du coup, quand tu as associé les deux à un moindre niveau, par exemple Yamal, il a bossé sur son fusil. Lui, techniquement, il est hors normes. C'est un peu son poids à faire parce qu'il n'aurait pas pu faire enchaîner les matchs à haute intensité. Quand tu n'as pas de bonne musculature, c'est mort parce que tu vas prendre un coup de ta terre, pas pendant trois semaines. Quand tes muscles sont bien en place, c'est autre chose.

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