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Instant Simple - Le podcast Voyage et développement personnel - Témoignages inspirants et Histoires de voyage

Tour du Monde - Un aller sans retour à 18 ans (Max)

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57min |28/05/2024
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Description

Faire un tour du monde est le projet d'une vie pour certains, des années de préparation, d'économies pour le réaliser. Et puis, il y a ceux comme Max, qui ne se mettent pas de limite, qui décident à 18 ans, avant de plonger dans le grand bain des études sup, de partir avec quelques économies, et 2 mois de préparation pour un tour du monde de 3 ans !


Max, je l'ai rencontré, sur le rooftop d'une auberge de jeunesse en Turquie et son parcours m'a tellement inspiré que j'ai voulu vous le partager !


Je laisse ces quelques mots à Max pour présenter son épisode :

"Le pire qui puisse arriver lorsqu'on part à l'aventure, c'est de prendre un billet retour et rentrer chez soi.

Alors pourquoi ne pas faire ce grand saut et partir ? Peut importe qui tu es, ton âge ou encore ce que tu as, la vérité c’est qu’il n'y a pas de mode d'emploi pour sauter dans le vide.

Pars et tu verras, tu apprendras et fera tes propres expériences, tes propres rencontres - ta propre vie."


Retrouvez Max sur instagram : @max.azl


🗺️Découvre la formation Âme Vagabonde et organise ton premier voyage solo sereinement : subscribepage.io/amevagabonde


Chaque mardi, retrouve un épisode de podcast voyage et développement personnel, qui retrace une histoire de voyage, un témoignage inspirant, une aventure. Entre voyage émotionnel, exploration, découverte du monde, chaque épisode regorge de conseils, d'authenticité, de sortie de zone de confort. Vois ces épisodes comme ton mindset booster de la semaine, qui vient te prouver que TOUT est possible. 💥


Si toi aussi tu as un récit de voyage à raconter, contacte moi sur instagram : @instant_simple 📩


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode d'Instant Simple, une parenthèse d'évasion. Aujourd'hui, j'ai la chance d'être avec Max que j'ai rencontré à Istanbul pour qu'il nous partage son expérience complètement hors du commun. Un jeune homme qui a 18 ans, au lieu d'aller en études supérieures après son bac, a décidé de tout quitter pour aller faire le tour du monde pendant 3 ans. Il vous raconte son histoire. Allez, je ne vous en dis pas plus et je vous laisse avec la suite. parfois un peu folle quand même. Alors, si vous cherchez un podcast qui mixe développement personnel et voyage, vous êtes au bon endroit. Si ce concept vous plaît, je vous invite à soutenir ce podcast en laissant une note, un commentaire ou en le partageant à vos proches. Sur ce, bon épisode. Hello Max !

  • Speaker #1

    Salut !

  • Speaker #0

    Comment tu vas aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui ça va, bah écoute là je suis à Sydney, il est 18h30 bientôt, donc ouais on a pas mal de décalage mais tout va bien.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai qu'ici il est 10h30, mais je suis en France, écoutez, aujourd'hui Max, je suis, je pense que tu te prends pas compte, bah si parce que tu es là, mais je suis tellement heureuse vraiment de t'accueillir sur cet épisode, ça fait... pour vous qui nous écoutez ça fait tellement de temps qu'on veut enregistrer cet épisode c'est vrai Et du coup, Max, pour planter un peu le contexte, tu es une personne que j'ai rencontrée, tu es une rencontre de voyage que j'ai rencontrée lors de mon trip à Istanbul en octobre. On s'est rencontrés dans cette auberge de jeunesse, on a passé beaucoup de soirées ensemble, beaucoup de moments ensemble et tu es vraiment une rencontre de voyage qui a marqué ma vie. Enfin, je vais arrêter de te saucer, mais vraiment, tu es une personne ultra inspirante et quand je t'ai rencontrée, je crois qu'une des premières choses que je t'ai demandées, c'était d'enregistrer un épisode avec moi.

  • Speaker #1

    C'est vrai, tu étais la première Française que j'ai rencontrée durant mon voyage que j'avais commencé quelques semaines plus tôt et c'est vrai que tu m'avais parlé de ce podcast super inspirant parce que j'étais très intéressé, ça direct matchait.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est clair et puis surtout quand tu m'as vraiment parlé de toi, de ton voyage, de ton projet, j'ai trouvé ça tellement fou parce que, bon je vais te laisser te présenter et on en parlera après je pense.

  • Speaker #1

    C'est vrai que c'est ce qu'on m'a souvent dit. J'ai été souvent amené à présenter mon projet. Je suis parti à 18 ans. Rien que ça, tout le monde, et encore aujourd'hui, même à 19 ans, tout le monde me regarde avec de grands yeux, parti à 18 ans sans avoir commencé d'études. C'est vrai que j'ai eu, comme toute personne, on arrive enfin au lycée, on a vraiment ce choix à faire, ce choix d'études. Et moi, j'hésitais entre médecine, Sciences Po à Paris ou cinéma. Et déjà, j'avais vu que j'étais déjà passionné par le cinéma parce que le cinéma pouvait combiner toutes les thématiques que je voulais. Grâce au cinéma, je n'avais pas de choix à faire. Mais finalement, je me suis dit, j'avais peur aussi de perdre un peu. Je ne sais pas si c'était une âme d'enfance ou... J'avais peur de perdre une folie en me lançant directement après le bac dans le cursus traditionnel avec les études. Puis j'ai passé le concours de cette école de cinéma que j'ai réussi. Le directeur de l'école m'a accueilli. Et je lui ai dit, écoutez, je vais être sincère avec vous, mais... En fait, il y a deux choix. Soit je pars maintenant autour du monde et je reprends vos études après. Ou soit je commence vos études maintenant et après je pars parce que j'ai envie de découvrir le monde. J'ai envie de garder cette folie et de découvrir plein de choses. et il m'a dit alors en tant qu'il était assez surpris en tant que directeur de cette école je te conseillerais de commencer par les études mais en tant que personne, en tant qu'humain je te dirais mais vis ton rêve surtout pour le cinéma c'est parfait puis j'en ai parlé à une amie qui m'a dit mais si t'hésites c'est que forcément tu veux partir maintenant et c'est vrai qu'en fait je me suis rendu compte que j'avais aussi vraiment je me suis rendu compte que j'avais peut-être aussi besoin de ça donc je me suis écouté j'en ai parlé un peu à ma famille après quelques temps ça a été ça a été un grand moment je l'ai d'abord annoncé à ma mère qui en disant bon maintenant j'ai fait mon choix d'études, je commencerai pas mes études je pars en cours du monde pendant 2-3 ans pendant 2-3 ans c'est ça elle a pris un verre elle a décidé de partir autour du monde pendant 3 ans c'est incroyable je ne sais pas si elle m'en rendait compte à ce moment là ce que réellement ça voulait dire mais je pense que je voulais juste raviver une flamme de folie en fait elle a pris un verre puis après on en a parlé elle ne voulait pas me dire non parce qu'elle sentait qu'elle sentait que ça me rendait heureux et Et dans tous les cas, il fallait qu'on parte dans notre bon terme. Mais bon, j'ai dû quand même, comme tout parent à cet âge-là, on doit les rassurer. Donc, j'ai fait un itinéraire que j'ai finalement plus ou moins respecté. Mais j'ai fait un itinéraire, j'ai pris une assurance. Et puis, bon, la banque, elle a voulu s'en occuper. Donc, ça l'a rassuré un peu de s'en occuper. Et voilà, c'était les rassurer au mieux, leur dire que dans tous les cas, on reste en contact. Et même si on part... j'ai toujours la solution d'urgence de prendre cet avion retour. Voilà, la pire des choses qui puissent arriver, c'est que je prenne cet avion retour, ce qui n'en soit pas dramatique. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    C'est ça. Donc au final, c'est juste la porte ouverte à quelques belles aventures. Ce qui leur a fait peur aussi, c'est que... Bon, après, c'est des parents. C'est qu'en fait, je vois ça juste comme des vacances. Donc là aussi, j'ai dû les rassurer que beaucoup voient le voyage comme des vacances. Alors, c'est marrant, en fait, d'essayer de dire que non, ce ne sont pas des vacances. Je ne suis pas là à fuir un quotidien ennuyant ou à fuir quelque chose. Mais non, en fait, ça a été... Je voulais juste partir pour découvrir le monde, et je pense inconsciemment pour me découvrir moi-même. Et comme tu l'as dit, c'est que le début. J'avais dit deux ou trois ans, mais je me rends compte maintenant que ça va peut-être prendre plus de temps.

  • Speaker #0

    tes parents en BLS là du coup c'est ça je trouve ça dingue en fait parce que du coup à 18 ans moi tu vois si je transpose à mon cas à 18 ans on sort du bac on est tout jeune et vraiment c'est Je trouve ça très fort ce que tu as fait de déjouer tous les carcans que nous pose la société parce que littéralement, moi j'ai le souvenir que quand on passait le bac, depuis la première, on nous met la pression sur les notes parce que ça va influer sur tout notre parcours après. Et en fait, on ne met même pas la possibilité voyage après le bac. C'est direct, tu fais les études et après peut-être tu vas voyager.

  • Speaker #1

    C'est sûr qu'on a toujours un schéma traditionnel, surtout en France, de direct après le bac, faire 5 ans minimum d'études, jusqu'à l'écriture. Mais on a quand même vraiment un schéma traditionnel et qui est assez mondial, parce que même quand j'expliquais que j'étais parti à 18 ans... mais après je pense qu'en fait il suffit juste de prendre un peu de recul et ce qui a rassuré mon entourage et moi aussi au pire, j'ai pas dit non aux études juste pas tout de suite parce que je voulais pas me lancer dans des études parce que le schéma m'impose de me lancer dans des études et parce que je dois me lancer dans des études surtout que je regarde mes amis certains se requestionnent par rapport à leur choix d'études on est dans un âge où on nous demande le plus ce qu'on veut faire et en même temps on est à ce même âge où on ne sait pas du tout ce qu'on veut faire donc pour moi c'est exactement là où il faut voyager, là où il faut rencontrer du monde qui nous inspire se rencontrer soi-même pour voir vraiment ce qu'on aime ce qu'on n'aime pas et après pourquoi pas faire un choix ou pas parce que peut-être en fait au long de son chemin on va rencontrer une opportunité, on va rencontrer quelqu'un qui va nous ouvrir d'autres portes. Et je pense qu'il suffit juste de prendre quelques années de recul, juste un peu de recul, et en fin de compte, si vraiment, admettons, je ne trouve pas quelque chose dans mon chemin, je reviendrai grand maximum dans cinq ans, mais je serai toujours dans la vingtaine. Et en soi, c'est toujours jeune pour commencer à étudier, commencer un travail. il n'y a pas de pression à se mettre, surtout à cet âge-là. En fait, j'ai vraiment cette... Je ne sais pas, peut-être qu'il faudrait que je l'aie un peu plus, mais j'ai vraiment cette pensée de me dire qu'on est trop jeune encore pour se poser trop de problèmes ou pour commencer trop à réfléchir. Justement, il faudrait en profiter pour continuer à être fou, pour continuer à avoir cette insouciance et justifier, et après on verra.

  • Speaker #0

    Mais je te rejoins tellement parce qu'aujourd'hui, combien on connaît de potes qui se sont plantés dans leur première, dans leur deuxième, dans leur troisième année d'études parce qu'ils ont été faire une licence de droit et ça ne leur plaisait pas. Ou alors, tu vois, tous ces clichés qu'on a, ce n'est pas des clichés en fait, c'est la réalité. Au final, ces personnes, elles se retrouvent à... avoir planté un peu une année et tu te dis, à la place de cette année-là, autant partir en voyage. Mais c'est vrai qu'il faut...

  • Speaker #1

    Non, c'est ça.

  • Speaker #0

    Il faut quand même du courage.

  • Speaker #1

    Oui, et puis je crois que... Oui, c'est ça. Et puis je crois que si on ne se donne pas de but final, quand bien même on ne se donne pas de but final, si on choisit tout le temps en fonction de ce que l'on aime, quelles que soient les décisions qu'on va faire, si ça reste en fonction de ce que l'on aime, la chose finale, le but final, sera toujours correspondant à ce qu'on avait toujours envie. Je pense qu'il ne faudrait pas commencer à se donner... Alors, il faudrait tout le temps se donner une ligne directrice, mais pas commencer par le but, mais commencer dès l'instant présent à se questionner qu'est-ce que je veux, qu'est-ce que j'aime. Je pense vraiment que si on continue sur la voie de ce que j'aime, ce qui est bien pour moi, le final sera toujours merveilleux.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Et du coup, si on revient à ton expérience, au niveau de la temporalité, c'est quoi à peu près ? À quel moment, est-ce que ça s'est décidé en terminale ? J'imagine du coup. Est-ce que tu sais à peu près en temporalité quand est-ce que tu as décidé de partir en tour du monde et quand est-ce que tu es parti ? Combien de temps t'as mis de réflexion, préparation, tout ça ?

  • Speaker #1

    Alors, je m'en souviens à peu près. Alors, déjà pas dès septembre, dès la rentrée de la terminale, parce que je pensais faire médecine. J'ai même pris une prépa médecine. en même temps que pour la terminale, donc j'avais vraiment dans l'objectif les études de médecine, je pense à peu près, je me suis mis, ouais, pourquoi pas de Sciences Po, après le cinéma, je pense vraiment vers avril, vers avril, j'ai vraiment eu ce questionnement de tour du monde, et après, après en discuter, je me suis rendu compte que... même en en discutant avec mon ostéo j'en parlais parce que ça ça tournait dans ma tête et je me suis rendu compte que c'était peut-être que j'en avais besoin et finalement en juin j'ai pris la décision même avril mai je pense que c'est dans ces eaux là que au moment de Parcoursup parce que j'ai pas fini Parcoursup je pense en mai je me suis désinscrit mais j'ai fait je pars autour du monde bisous et donc non j'ai pas fait la fin de Parcoursup donc oui j'irai avril-mai j'ai pris la décision réellement et après donc juin, juillet août, septembre c'était vraiment des mois où déjà j'ai établi un itinéraire par quoi j'avais commencé pourquoi, je ne sais pas encore, mais par où j'avais commencé. Ouais. L'itinéraire et après, bon, le matériel. Donc, c'est là que je commence à faire mes petites recherches sur TikTok, sur Internet, des gens que je connais qui voyagent, qui pourraient me donner des conseils. Et de là, j'ai essayé de faire le maximum. Et après, je pense qu'on ne peut pas être matériellement oui. mais sinon je sais pas si on est réellement prêt à un pro du monde est-ce qu'il faut vraiment l'être psychologiquement je pense pas que ce soit le but mais au moment d'intérieur peut-être

  • Speaker #0

    mais non il faut se laisser sauter dans le vide c'est vrai que je trouve ça dingue parce qu'il y a beaucoup de personnes que je connais et leur projet tour du monde ils le réfléchissent peut-être pendant 3 ans ou plus tu vois et du coup pendant ces 3 années les personnes vont travailler vont mettre de l'argent de côté etc pour le tour du monde et du coup là je trouve ça dingue que tu dises je pars en tour du monde et tu te laisses 3 mois quoi

  • Speaker #1

    En fait, il y avait deux choses. Déjà, ce qui a été très fort aussi encouragé par mes parents, c'est que je travaille avant de partir. Et je pense que ça a été une bonne idée parce que ça m'a permis de voir ce que c'était le monde hors mon petit monde de lycéen ou de collégien. donc voir ce que c'était un peu le monde du travail et le monde que beaucoup connaissent donc après c'était que deux mois de travail mais ça m'a permis déjà de faire face à une réalité qui est sympa et aussi je pense qu'il faut aussi savoir ce qui est très dur mais savoir sauter dans le vide parce que quelque part, je me revois avec ma mamie, ma tante et ma mère à l'aéroport leur dire au revoir sans vraiment savoir où je vais. Mais je savais que c'était la bonne décision. Après, même encore là, de savoir réellement où ça va m'emmener, je ne sais pas. Mais oui, en fait, je pense qu'il faudrait ne pas partir avec une confiance en soi absolue parce que sinon, je ne pense pas qu'on part. tout de suite mais non mais vraiment avoir ce truc de je pars et de se dire que au pire des cas je reviens et je repartirai c'est à dire que vraiment savoir faire le premier pas, se faire confiance parce que voilà aussi c'est un voyage solo et on m'a beaucoup parlé de ça aussi et ça vous fait beaucoup de discussions pourquoi tu pars pas avec un ami des amis voulaient partir avec moi enfin m'ont proposé et vraiment je pense que déjà il y a Il y a une différence entre être seul et se sentir seul. C'est-à-dire qu'être seul, je le suis pas mal de fois, mais je ne me sens jamais seul. C'est-à-dire que j'ai passé vraiment ce sentiment de solitude, puisque je suis merveillé par le voyage. Et aussi, être avec moi-même, ça fait du bien de se retrouver avec soi-même, parce qu'on apprend à se connaître. Et ça fait du bien de se rencontrer. Donc je pense que... il ne faut pas vraiment être exigeant à se sentir prêt à partir il faut se laisser partir il ne faut pas avoir peur au mieux possible parce que ça peut faire peur mais non, il faut se laisser aller et pareil parce que j'ai eu beaucoup de questions par rapport à l'anglais je suis arrivé en Grèce première destination j'arrive à Athènes j'avais pas un anglais exceptionnel mais les premiers potes que je me fais sont un américain un canadien et un anglais donc ça commence bien c'est ça j'avais pas d'autre choix que d'apprendre l'anglais puis après j'ai rencontré des canadiens, des australiens des mexicains et enfin finalement on se forme un groupe mais donc sans français, vraiment c'était vraiment de Turquie que j'ai rencontré, c'était la première française que j'ai rencontrée dans mon périple donc vraiment c'est ça vraiment avant ça j'avais pas rencontré le français et donc donc en fait l'anglais vient naturellement déjà on a déjà des bases avec l'école etc mais quand t'as pas le choix et que c'est ça il vient naturellement et puis il va s'améliorer et puis les gens te comprennent forcément

  • Speaker #0

    et voilà non vraiment faut se dire en de bonheur ça va aller ça va aller et et c'est vrai que c'est une forme aussi de lâcher prise en fait on a tellement l'habitude d'être dans le contrôle de tout ce qui se passe dans nos vies de tout contrôler, de s'inscrire à une école de signer un contrat on a tellement l'habitude que tout soit cadré dans nos vies que pour certaines personnes, c'est très compliqué de lâcher prise sur des situations et d'accepter que là, il va se passer des choses, que t'as aucune idée de tout ce qui va se passer. T'as juste un billet d'avion, une ville d'arrivée, et tu sais pas où tu vas. Et c'est vraiment se lâcher prise de dire tout est juste dans l'univers et j'atterrirai où je dois atterrir et je rencontrerai les personnes que je dois rencontrer.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et puis cette peur de l'inconnu, cette peur de je ne sais pas ce qui va m'arriver, il peut m'arriver le pire mais il peut nous arriver le meilleur, il nous arrive souvent le meilleur. Cette peur en fait elle devient excitante dans le sens où... Mais justement, en fait, on ne sait pas ce qui va arriver. Mais c'est pour ça qu'on part et c'est pour ça qu'on va là. Et c'est pour ça qu'on va dans de nouveaux pays, parce qu'on ne sait pas ce que ce pays nous réserve et on ne sait pas quelles gens on va rencontrer. Et si ça nous plaît, c'est incroyable, on y reste, etc. Si ça ne nous plaît pas, il y a plein de pays autour. et chaque pays a une nouvelle âme chaque personne aussi on donne d'autres énergies qui sont juste magnifique et ça m'a touché dans une dernière vidéo que tu as fait sur les rencontres autour du monde le voyage solo c'est voyager solo oui c'est voyager solo mais ça fait partie aussi du côté où on n'est jamais seul c'est qu'on rencontre tellement de monde on n'est tellement pas du tout les seuls à voyager et ça fait partie de la magie du voyage c'est qu'on rencontre plein de gens avec ce point commun du voyage, mais avec tellement d'histoires différentes. Donc, encore une fois, tu as encore plein d'inspiration parce que tu rencontres... Ben voilà, toi, je t'ai rencontré, tu es la première digital nomade que je rencontre qui voyage et qui arrive à faire de ton voyage un métier. et c'est une source d'inspiration mais comme plein d'autres et je pense que ça fait aussi partie des richesses du voyage toutes les rencontres souvent en tout cas je pense que c'est pareil pour toi quand on me demande pourquoi

  • Speaker #0

    je voyage pas en couple ou pourquoi je voyage pas entre amis et bah parce qu'en fait tu vois je trouve que Enfin, ce n'est pas le cas, tu vois. Mais si j'étais en couple et que je faisais tous mes voyages avec mon copain, je ne dis pas qu'on n'aurait pas de souvenirs et tout. Mais pour moi, je sais que quand je voyage à travers le monde, je raccroche toujours des personnes au lieu. Et ça rend le souvenir de ce lieu encore plus beau parce que tu sais que, par exemple, tu vois, à Istanbul, quand je pense à Istanbul, je pense à toi, je pense à Julie, je pense à Ozan. Enfin, je pense à... je pense à tous les gens que j'ai rencontrés là-bas.

  • Speaker #1

    Il y a tout le monde, oui.

  • Speaker #0

    Et tu vois, je trouve ça encore plus beau. Ou par exemple, quand j'étais au Maroc et que je suis partie dans le désert, pour moi, le désert, c'est les Québécois avec lesquels j'étais. Tu vois, c'est raccrocher en fait des personnes au lieu pour rendre les souvenirs encore plus fous. Parce que si tu étais tout le temps avec la même personne dans ces lieux-là, je ne suis pas sûre que je me rappellerais de tout ce qui s'est passé.

  • Speaker #1

    Oui, c'est totalement différent. Et c'est vrai, cette question du souvenir de ce voyage, c'est déjà les personnes aussi. Et ce sont pas mal tellement que j'ai croisé des gens, des voyageurs qui... qui tenaient un carnet et qui, une fois que tu les rencontrais, te demandaient d'écrire un mot dans ta langue, donc en français. Et eux, ils avaient un carnet et en fonction du lieu, plein de différents messages en différentes langues de tous les gens qui avaient... Et je trouvais ça merveilleux. D'autres utilisent les parfums, un parfum par pays, qui sentent bon, qui sentent mauvais, ça rappelle le pays. moi c'est les tatous j'avais commencé ça on a pas encore commencé à Paris ah ouais les tatouages mais moi j'en ai eu des tatouages non alors j'en ai pas encore non t'étais pas là quand j'avais fait ce pour la Turquie mais c'est Non, c'est... En fait, moi, c'est mon souvenir. Alors, j'en ai deux, deux moyens de souvenir. Déjà, c'est PolarStep. PolarStep, c'est l'application qui te suit dans ton voyage et où tu peux créer des steps, donc des étapes, où tu rajoutes des photos, tu écris. Et moi, ça me permet après de faire un book, parce qu'une fois que tu as terminé ton voyage, tu peux envoyer à PolarStep, ils te font un petit livre photo avec tout ça. Donc, en fait, moi, ça peut me permettre de garder une trace de mon voyage. et de ce que je pensais à ce moment-là parce que j'ai essayé d'écrire le jour le jour et oui, essayer Tattoo parce que en fait les Tattoo qui est le tatouage il y a plusieurs écoles ceux qui veulent une signification plus ou moins d'autres moi ma signification c'était celle du celle du voyage c'est un tattoo par pays alors là sur moi sur mon bras droit j'en ai trois pour les mes trois premiers pays la Grèce, la Bulgarie, la Turquie j'en ai fait d'autres donc il m'en manque pour l'Inde et l'Australie mais mais ouais moi c'est ma c'est ma marque de souvenir alors voilà moi comme but c'est de pas par exemple euh Pour la Turquie, il fallait mon golfière de la Cappadoce ou le Bosphore d'Istanbul. Non, moi, c'est plus de raccrocher mon tatouage à un souvenir. Par exemple, pour la Turquie, c'est un petit message où il y a marqué Play North Aid Pool, avion ou billard ? Parce qu'en fait, je me suis retrouvé... soudainement en Turquie parce que j'avais raté deux avions pour le nord de la Grèce et donc je me suis retrouvé plutôt en Turquie mais grâce à ça j'étais rencontré grâce à ça j'ai pu continuer mon voyage avec Julie et deux kiwis après en Turquie puis ensuite en Bulgarie enfin c'est rien que ça part d'un mauvais moment, rater deux avions j'étais pas au top de la forme de ma forme, je pense que c'est La deuxième fois, oui, la première fois, c'était parce que tous mes transports avant étaient en retard. Enfin bref. Et la deuxième fois, oui, parce que j'ai joué au billard. Justement avec les kiwis que j'ai retrouvés ensuite plus tard. Et donc ce tatouage, c'est la Turquie. Pour la Bulgarie, c'est des feuilles qui me rappellent la beauté de la nature de ce pays. Qui a des forêts magnifiques. La Grèce, c'est une colonne antique pas encore finie, parce que j'ai raté mes avions pour le nord de la Grèce, donc c'est un tatouage à compléter quand j'y retournerai, tu vois. Mais ouais, c'est un monument, c'est une colonne antique parce que vraiment la charge culturelle de la Grèce est juste magnifique. Mais de toute façon, j'en ai pas fini avec la Grèce, il faut que je fasse encore plus d'îlés que...

  • Speaker #0

    je profite encore de ce soleil ouais on le sent et si du coup tu dois tu dois nous parler de l'itinéraire que tu as mis en place en tout cas dans tes plans de départ c'était quoi ?

  • Speaker #1

    alors je me rappelle au tout tout début donc j'avais eu mon permis en avril et j'étais en juin j'avais une voiture. Et je me suis dit, j'ai une voiture, pourquoi pas commencer ce tour du monde en voiture en faisant l'Europe. Puis j'ai vu qu'en fait, ça allait me coûter énormément de sous, que je n'allais pas forcément rencontrer du monde, que je vais être seul avec ma voiture. Bon, ce n'était pas forcément ce que je voulais. Donc je me suis dit, bon, je ne vais pas commencer avec la voiture. J'aurais pu commencer par faire Interrail, le circuit européen. Mais finalement, j'ai choisi de commencer par la Grèce. La Grèce m'a toujours attiré parce que c'est le pays d'un de mes films préférés d'enfance qu'on a en commun avec ma maman. Et aussi, c'est un très beau pays, surtout. où les îles sont magnifiques, les gens aussi. Donc j'avais choisi de commencer par la Grèce, puis ensuite de continuer vers l'Est. Donc ça veut dire après la Turquie, puis après j'avais prévu le Moyen-Orient, puis après l'Inde, l'Asie du Sud-Est, enfin l'Australie. Puis l'Australie, je traverse le Pacifique en Amérique du Sud. Amérique du Sud, je remonte jusqu'en Amérique du Nord. Et là, je reviens en Europe par les pays scandinaves. et des pays scandinaves, je redescends en Europe, et enfin en France.

  • Speaker #0

    mais j'ai commencé jusqu'à maintenant tout se passait bien j'ai fait la Grèce, j'ai fait la Turquie en Turquie j'ai rencontré des kiwis qui m'ont dit est-ce que tu veux nous accompagner en Bulgarie au début j'ai dit c'est pas dans mon itinéraire mais j'ai quoi à perdre que des bons souvenirs donc j'ai sauté sur l'occasion après quelques mois après quelques heures de réflexion en fait mais moi j'ai sauté sur l'occasion et je ne regrette pas du tout parce que c'était merveilleux, j'ai fait Clodiv et Sofia la capitale et ensuite l'une des plus vieilles villes d'Europe et enfin je suis revenu en Turquie parce que j'avais vu Istanbul et je voulais faire un road trip où j'ai rencontré Sanket un indien avec qui euh... J'ai fait toute la Turquie, en fait, toute la côte ouest et sud. Et après la Turquie, je voulais faire le Moyen-Orient, mais vu avec tout ce qui se passait autour du Moyen-Orient, ce n'était peut-être pas le meilleur moment. Donc, je me suis dit que je voulais profiter un maximum. Donc, j'ai pris mes billets d'avion pour l'Inde. Et là, j'étais tout excité. Parce qu'en fait, moi qui viens de Marseille, la Turquie, c'était... toujours très méditerranéen. Donc, moi, je voulais un choc culturel, un peu capricieux, mais... Eh bien, ça part à tirer un nal, c'est... Mais... Ça n'a pas du tout raté. En Inde, c'était... Waouh ! L'Inde, ça a été... très... très intense. Un voyage qui a pris... Un pays qui a pris... qui m'a pris beaucoup d'énergie. parce que c'est un pays en fait tu es tout le temps stimulé d'émerveillement, d'interrogation de questionnement les indiens sont très curieux enfin ceux que j'ai rencontrés sont très curieux pourquoi t'es là te regardent, parfois prennent des photos avec ça et ça je trouvais ça très touchant parce que j'avais vraiment cette impression parce que même certains me demandaient juste que je les prenne en photo pas que je les envoie etc et en fait j'avais vraiment ce sentiment ils voulaient que que je me souvienne d'eux, où ils voulaient qu'on se souvienne d'eux. Et je me suis dit, mais avec plaisir. Et donc, avec plaisir, parfois, vous voulez des selfies, regarder un Français dans le sud de l'Inde. Donc oui, j'ai atterri dans le sud de l'Inde, à Kochi. Puis après, je suis... Puis j'ai... Voilà, en disant Kochi, dans le sud, côte ouest. Puis après, je suis allé dans le sud, côte est. À Pondichéry. Enceinte colonie française, donc avec un quartier français. mais en fait l'Inde ça a été un émerveillement et aussi ça a été très intense même quelques mois après je n'en suis pas encore décidé sur mon opinion sur le pays parce que En fait, j'ai ressenti tellement de choses, j'ai vu tellement de nouvelles choses. J'ai vu des choses qui sont parfois d'un côté déshumanisantes, mais parfois tellement belles. Il y a de tout. C'est-à-dire que là, la censure émotionnelle, là, il y est. Là, on le ressent. J'ai vu une nature resplendissante dans les montagnes et puis la bagaille de la ville indienne pour les grandes villes. et puis en fait ça devenait un peu serré au niveau du budget en Inde parce que à partir comme ça c'est vrai que j'ai beaucoup fait la fête en Grèce en Turquie

  • Speaker #1

    Ah bon ?

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. J'ai bien profité. Et donc, là, il fallait que je travaille. Et je ne l'avais pas prévu aussi tôt, mais de l'Inde, j'ai pris un avion pour Sydney. Certains m'ont posé la question si je regrettais de ne pas avoir fait plus attention, etc. Non, pas du tout. J'ai adoré comment j'ai profité en Grèce et en Turquie. Pour le moment, je le referai différemment. Je pense que c'est ça aussi de partir. C'est dur, mais éviter d'avoir des regrets. Parce qu'on a beaucoup de regrets parfois d'être loin de ses proches, de rater certains moments, de faire parfois des choix où on pourrait plus réfléchir. Mais en fin de compte, j'ai fait le choix de profiter, de faire la fête, de boire, de sortir le soir. et je ne regrette en rien du tout parce que bon ça suit son chemin je me suis retrouvé plus tôt en Australie à Sydney et grâce à ça j'ai fait ma première coloc avec des gens merveilleux avec des français parce qu'en Australie il y a énormément énormément de français tu vois la plage c'est des français tu déposes ton CV la manager c'est française tout est français là-bas Il y a énormément de français. Tu marches dans la rue, ça parle français à côté de toi. Bon, bref. Enfin, beaucoup de français. Donc, oui, ma première colloque a été avec des françaises et des français. J'ai eu énormément de chance. En plus, c'est une colloque que j'ai rencontrée le jour de Noël. Donc, est-ce que c'est la magie de Noël ? Juste par une belle chance. mais en tout cas justement là la dernière de cette première colloque vient de suivre son chemin et là je me retrouve dans le même appartement mais avec d'autres super colloques et là voilà ça suit son chemin et là donc donc là c'est la mission de trouver un travail, de remettre de l'argent de côté pour repartir faire l'Asie du Sud et ensuite continuer à l'Amérique du Sud etc et traverser le Pacifique surtout, grande épreuve mais mais oui mais le ciné ça a été aussi un challenge oui

  • Speaker #1

    Et du coup, il y a une question que je me pose depuis tout à l'heure, et je pense que pas mal d'auditeurs peuvent se la poser aussi, au niveau budget, justement. Comment tu t'es débrouillé ? C'est-à-dire, si tu n'as pas envie de donner les chiffres...

  • Speaker #0

    Non, non, non.

  • Speaker #1

    Avant le départ, est-ce que tu avais de l'argent de côté ou est-ce que tu t'es dit je vais travailler pendant mon tour du monde ? Est-ce que tes proches t'ont aidé ? Comment ça s'est passé ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est vrai que la question de l'argent dans des moments qui sont parfois très peu matériels, ça... En fait, c'est se dire... C'est l'importance... En fait, on aimerait nier l'importance de l'argent, mais c'est vrai qu'en fait, c'est une place importante et qui n'est pas forcément mal. Il faut l'avoir du bon côté parce que c'est ce qui nous permet de faire de beaux souvenirs. Alors moi, je suis parti en tour avec environ environ entre Oui, 6-7 000 euros. J'avais vu sur Internet que le budget pour un tour du monde fallait prévoir 10 000 euros. mais je suis parti avec 7000 euros parce que j'avais fait la fête avant aussi il fallait fêter le départ donc et non et puis donc voilà j'avais travaillé un mois en restauration je m'étais fait 2005-2008 j'avais fait un mois à la caisse super dans un magasin où j'avais bien gagné aussi. Et après, j'avais pris l'argent que mes parents avaient mis pour mes études. Et ça aussi, ça a été un sujet parce qu'on m'a dit... Alors déjà, il y a plusieurs choses, mais déjà, cet argent, c'est sur la question est-ce que je méritais cet argent parce que j'avais pas travaillé pour cet argent, donc est-ce que j'étais légitime de prendre cet argent mis de l'autre côté ? Mais je me suis dit, mais... en fait, pour moi, ce voyage, je le vois aussi comme des études parce que si je ne fais pas science-po, si je ne fais pas médecine, c'est aussi l'école de la vie. J'ai appris tellement de choses, en fait, sur moi-même, sur les autres et sur le monde qui m'entoure que... Oui, c'est un investissement. Enfin, là, j'investissais pas dans des vacances. C'était pas dans des études traditionnelles, mais ouais, j'ai investi sur...

  • Speaker #1

    Et puis surtout, le jour... Si un jour tu reviens, de toute façon, on sait pas de quoi demain sera fait, comme on dit, mais... si un jour t'es amené à revenir en France et à faire des études mais je pense que tu seras tellement plus éclairé que la plupart des personnes sur qui tu es sur ce que tu as envie de faire de ta vie parce que t'as rencontré des personnes avec des métiers ultra différents qui avaient différentes cultures et c'est pas juste t'es pas resté la tête dans des bouquins à te dire peut-être que le droit je vais être avocate, peut-être que le droit c'est fait pour moi enfin tu vois c'est plus que ça au final c'est pas du temps perdu et c'est un investissement sur soi mais c'est clair non ça un temps perdu mais parce qu'on a pas de temps à perdre à notre âge justement chaque

  • Speaker #0

    temps qu'on a c'est pas un temps qu'on utilise et ce qu'on fait c'est pas un temps perdu c'est et puis encore moins de voyager. On me l'a dit aussi, le voyage, les vacances, du temps perdu, mais pas du tout. C'est vrai que, et plus on voit au fil de la discussion, qu'en fait, il y en a beaucoup des préjugés sur le voyage, mais non, c'est un temps perdu très long de là, au contraire. C'est un gain de temps, je le verrai, mais je pense, mais en tout cas, c'est... je pense que j'aurais perdu du temps à aller dans les études parce que c'est le schéma traditionnel et je me serais planté parce que même là non parce que c'est des erreurs qui nous amènent à réfléchir donc c'est même pas du temps perdu non je n'arrive pas à avoir cette notion de temps perdu mais en chaque temps c'est bon pour nous

  • Speaker #1

    Et si on revient du coup sur le budget, sur la gestion de ton budget, donc tu pars avec, on va dire, 7000 euros, ton plan, c'est quoi ? C'est de te dire après, une fois que tu es en Australie, tu pourras retravailler ?

  • Speaker #0

    En fait, c'est-à-dire que j'étais persuadé qu'à des moments, il fallait que je retravaille. donc j'avais prévu de passer du temps en Australie prévu de passer du temps au Canada parce que bon, un tour du monde mine de rien ça coûte quand même et si on veut se faire des petits plaisirs il faut pouvoir les payer aussi après bon, il y a plein d'alternatives pour ne pas payer cher, on pourra en parler mais c'est c'est Oui, voilà, j'avais un plan de dépenser le moins possible. Aussi, de voir sur quoi dépenser. Par exemple, je pense qu'il faut prioriser ses dépenses. Voir ce qui nous fait le plus plaisir. Parce que d'avoir de nouveaux vêtements et plein de manettes, c'est ce qui me faisait plaisir. J'aurais fait plein de dépenses là-dedans, mais ce n'était pas ce qui me faisait plaisir. Donc voilà, moi, j'ai pris mes vêtements. J'ai avec moi trois t-shirts. Non, allez, 5 t-shirts, 3 pantalons, 1 short, enfin voilà, une trousse de t-shirts, une trousse de pantalons, une trousse de sous-vêtements. un sac à dos, une tente, un matelas, enfin bref, le minimum quoi, parce que non voilà il faut savoir qu'on veut de ce voyage on devient bien moins matérialiste j'étais parti avec deux sacs à dos, j'en ai plus qu'un parce que le but c'est aussi de voyager léger, parce que voyager léger c'est voyager confortablement c'est vrai et euh et donc au niveau du budget après au quotidien c'était dépenser le moins possible donc moi je sais que j'étais pas intéressé par me nourrir alors me nourrir oui mais pas forcément non plus un super restaurant ou quoi donc je voyais le moins cher et j'avais la chance qu'en Grèce il y avait de super brunch et puis comme tous les soirs on allait faire la fête on se levait tard donc c'était parfait et en Turquie c'était pas cher et on pouvait trouver de la bonne nourriture, de bons fish kebab autour du Bosch Fort. le bon autour du gosseur pour pas cher et en Inde c'est très bon pour pas cher, enfin bref en fait voilà, dépenser le moins possible dépenser sur ne pas hésiter sur les voyages ne pas hésiter, voilà pour la Bulgarie je voulais pas me dire non je vais pas en Bulgarie parce que j'aurai pas assez pour après non ma priorité c'est le voyage, voilà je veux dépenser quitte à dépenser dans les bus dans les transports parce que c'est ce qui nous emmène d'un bout à l'autre. Ça, oui, dépenser sur une expérience de... Bon, je n'ai pas pu le faire parce qu'il faisait trop froid, mais faire un tour de Montgolfière en Cap-Adoze parce qu'il n'y a qu'en Turquie qu'on peut le faire. Bon, allez, ce sera la dépense du voyage. N'importe, mais voilà. Plus dépenser. Moi, c'était plus dépenser sur l'expérience. c'est ça, exactement, c'est le bon mot c'est mettre de l'argent dans l'expérience dans le souvenir en fait et ensuite c'est vrai qu'avec le voyage on devient moins matérialiste et très accroché à ses souvenirs tout en restant sur ce moment présent

  • Speaker #1

    et j'avais une autre question aussi justement parce que il y a beaucoup de personnes que j'accompagne via Instance Simple sur les réseaux où tu vois déjà la question de l'argent c'est toujours un sujet c'est toujours un sujet mais surtout c'est toujours une excuse pour dire qu'on n'a pas encore assez pour partir c'est de dire ah bah oui je veux voyager mais bon du coup j'ai pas encore assez de côté pour partir etc et il y a aussi cette notion donc la notion du coup du budget enfin de ça donc toi qu'est-ce que tu dirais à quelqu'un qui se donne comme excuse qu'il a pas encore assez mis de côté pour partir

  • Speaker #0

    il y a en fait plein d'estimations pas chères déjà je pense que un voyage solo c'est pas partir à l'autre bout du monde un voyage solo ça peut être même en France ça peut ou même en Europe je pense pas que non parce qu'un voyage solo ça coûte pas forcément cher et puis stratégiquement je dirais que il faut il faudrait partir avec ce que l'on a ou ce qu'on a réussi à mettre de côté. Si on veut partir loin, on a toujours ce chiffre célèbre des environ 10 000 euros, mais après ça, c'est en fonction de nos attentes. Toujours garder de côté les 1 000 euros, parce que c'est le prix d'un billet retour en urgence en fonction d'où on est dans le globe. par exemple c'est le prix d'un billet retour en fonction de là où je suis en Australie pour la France mais après le reste c'est juste du voyage donc juste prévoir un ticket retour comme ça ça fait un petit sol de sécurité partir avec une petite assurance pour être en confiance mais après le reste, il faut partir, se laisser tomber dans le vide en fait et ne pas avoir peur de trop dépenser, que ça coûte trop cher

  • Speaker #1

    Et justement, un autre frein qui revient très souvent quand je parle, c'est la notion de sécurité. Ah, tu voyages seule, tu es une femme, c'est dangereux, etc. Mais même aussi, il y a même des hommes qui peuvent ressentir ce sentiment d'avoir peur de se sentir en insécurité. Est-ce que toi, ça t'est déjà arrivé pendant ton voyage ?

  • Speaker #0

    Euh... Moi, personnellement, non. Mais j'aimerais surtout parler d'une dame que j'ai rencontrée en Inde, à Pondichéry, Nathalie, qui a une cinquantaine d'années, qui est de la Ciota. Et je l'ai rencontrée à Pondichéry. et elle voyage solo donc ses enfants maintenant de travail elle a du temps pour elle, super voyage solo d'ouest en est et en fait elle revenait d'Iran elle avait fait l'Iran, le Pakistan et des destinations qui tout de suite on a le cliché de l'insécurité le cliché de la dangerosité dans ces pays instables et donc moi quand elle m'a dit qu'elle revenait d'Iran je me suis dit oui Mais moi, j'entendais que même pour l'Inde, voilà, pour des filles, certaines avaient peur, même des hommes. Moi, quand j'ai dit à des Français ici ou à d'autres que j'étais parti en Inde, les gros yeux, etc. Mais elle m'a dit, mais en Iran, par exemple, cette dame, mais bon, le gouvernement est ce qu'il est, mais la population est tellement douce, tellement gentille. euh ouais elle m'a dit honnêtement l'une des elle m'a dit là où elle s'est fait le plus d'amis, là où elle a vu la population la plus gentille, c'est vraiment en Iran. Elle a adoré être dans le bus avec les Iraniennes, parler avec elles, parce que déjà au niveau culturel, institutionnellement, c'est différent, mais au niveau du mode de pensée, c'est pas si loin. Elle m'a dit que la population iranienne a une pensée assez libérale, mais et les femmes iraniennes sont belles, c'est très agréable de parler avec elles, et les Iraniens aussi, et les Pakistanais. En fait, je pense que nous, on grandit déjà autour de plein de mauvaises actualités, de plein de peurs, et je me dis, en fait, si on cherche vraiment l'insécurité, on n'est pas obligé d'aller à l'autre bout du monde déjà sans rentrer dans les clichés en Marseille moi étant de Marseille je suis pas obligé d'aller très loin franchement je suis pas non des endroits dangereux des mauvaises rencontres de partout ça existe Je ne pense pas que vraiment il faille partir à l'autre bout du globe. et après de minimiser les risques si vraiment on a peur c'est à dire faire attention dans les hostels de mettre un cadenas et encore moi en Inde je laissais mon orsi dans les lits dans le lit les turquie je crois que j'ai jamais fermé après c'est pas un exemple c'est à dire que c'est pas du tout un exemple mais j'ai pas ressenti cette peur je pense qu'il faut pas partir avec les... Après, voilà, si la mauvaise rencontre arrive, ça peut arriver, un petit vol de cartes bleues, tout peut arriver. Mais c'est pas grave. C'est pas grave, parce que, pour les cartes bleues, on peut les refaire. Le passeport, on peut le refaire facilement, maintenant, à l'étranger. Enfin, le téléphone, j'espère pas que ça m'arrivera, mais c'est super embêtant, mais... c'est pas grave au pire ça arrive c'est ça, au pire ça arrive et si on se sent encore moins en sécurité et qu'on se sent vraiment pas bien,

  • Speaker #1

    mais hop là on prend le billet retour et on rentre c'est à dire que merci de dire ça parce que je trouve c'est vachement en fait on se fait, enfin il y a des personnes qui se font un monstre de partir loin et tout et ça fait du bien d'entendre quelqu'un qui dit en mode

  • Speaker #0

    faut pas voir le mal partout puis je suis persuadée qu'il y a quand même plus de gens bien sur Terre que de gens mal attentionnés ça je et chaque pays ah oui oui oui oui parce que je trouve ça j'ai une bête d'imaginer que les hommes la majorité des hommes ont une intention malsaine envers toi non surtout il faut se mettre à la place des gens qui reçoivent moi en tant que moi je vois dans ma ville ou dans mon pays quelqu'un qui vient de l'autre bout du monde je suis le plus heureux et je serais le plus content à le faire visiter ma ville et ses alentours Si je vois quelqu'un, je ne vois pas pourquoi on aurait tout de suite une envie, une mauvaise envie envers nous. Non, je ne fais que des bonnes rencontres. Les locaux, souvent, sont les plus adorables. est souvent la plus accueillante dans tous les pays. Et je suis prêt à continuer à le confirmer dans tous les pays que je vais faire. Donc, oui, il ne faut pas avoir peur sur ça. Puis voilà, c'est pour ça que je dis, vraiment la pire des choses qui puissent arriver, c'est d'activer ce petit billet retour.

  • Speaker #1

    Et là, ça fait déjà longtemps qu'on est en train de parler, Max. Je suis en train de voir que ça fait pas loin d'une heure. du coup il va falloir que je te réinvite dans un autre épisode je pense en tout cas comme on s'était dit là on va dire que cet épisode c'est un peu l'épisode de ton début de voyage c'est ça et le jour où tu rentres que ce soit dans peu importe dans combien d'années combien de mois, combien de temps mais je serais très heureuse de t'accueillir pour suivre voilà pour faire plusieurs la saga de Max et faire plusieurs épisodes du cours de ton voyage avec plaisir Lina et je trouve je pense que c'est un avis qui sera partagé avec les personnes qui m'écoutent et pour quelqu'un qui a 18 ans, enfin 19 ans, excuse-moi, quelqu'un qui a 19 ans, tu as... Enfin, ta parole, c'est d'une sagesse, je trouve. Ça fait du bien d'entendre qu'il y a encore une jeunesse qui pense, tu vois. Alors, tu sais, j'ai tout le gai, tu vois, mais voilà. Mais pour avoir...

  • Speaker #0

    De cette jeunesse pensante qu'il y a.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. Mais l'autre jour, tu vois, je donnais des cours à l'université. Alors, pas les cours que je donnais, mais j'étais jury dans des oraux pour simuler des entretiens d'embauche. On avait des personnes, on avait des jeunes de 19-20 ans devant nous. Et moi, j'ai 26 ans, tu vois. Et genre, je te jure, mais le néant dans leurs yeux, c'était... Mais genre, on touchait le fond, on creusait encore, quoi. et quand je suis prof à l'université honnêtement je suis sympa au niveau des notes je mets facilement des 16 des 18 mais là j'ai mis des 5 des 6 parce que parce qu'il n'y avait rien et avec ma avec la jury avec laquelle j'étais je te jure ça nous a fait peur parce que j'étais là mais si ça c'est la nouvelle génération qui arrive sur le marché de l'emploi mais ça craint tu vois non non ça va donc merci beaucoup et si tu devais je sais pas nous dire un dernier petit quelque chose ce qu'on peut te souhaiter, ce que t'as envie de dire aux personnes vas-y t'as le temps libre là pendant 5 minutes pour nous dire ce que tu veux euh waouh Rien que ça.

  • Speaker #0

    Déjà, première chose, c'est ça. Non, première chose, partez, partez, partez, partez. Foncez sur ce mur, si vous voyez comme un mur, ou sautez dans le vise. Mais il en restera que de belles choses. Et je pense que la plus belle des choses, c'est de se rencontrer soi-même, rencontrer les autres, pouvoir à tout moment, et de savoir qu'après, sur notre retour, on va retrouver des gens si chers. Et même sur notre chemin, je ne pense pas qu'on est à l'abri, qu'on se recroise. Et pareil pour d'autres personnes que j'ai rencontrées. Donc, non, faire ce premier pas.

  • Speaker #1

    Trop bien. Et là, tes plans, du coup, qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour la suite de ton voyage ?

  • Speaker #0

    Pour la suite ? Bon, alors, mon visa. Là, mon visa se termine en décembre. Donc, oui, ça serait de trouver un job au plus vite pour mettre le maximum d'argent de sous-sous de côté et pour continuer au mieux.

  • Speaker #1

    ok et ben trop bien j'ai hâte de continuer à suivre tes aventures avec plaisir et c'est trop cool s'il y a des personnes là qui nous écoutent et qui veulent je sais pas peut-être venir te poser des questions ou quoi est-ce que tu serais ok déjà et si oui comment on peut te contacter ouais

  • Speaker #0

    sur insta c'est là où je mets le plus de photos du voyage donc max.azl et après de toute façon à force de me le répéter peut-être que je vais devoir lancer un tiktok ou quelque chose où je vais devoir faire des publications parce qu'on fait que me le répéter, partage, partage ton voyage donc je pense qu'à un moment ou à un autre je vais partager plus ça avec tout le monde

  • Speaker #1

    trop bien dans tous les cas dans la description je mettrai toutes les infos pour te contacter et si tu lances cette page ce tiktok je le rajouterai aussi trop

  • Speaker #0

    cool merci beaucoup Antoine pour ce super temps et enfin on a fait ce merveilleux épisode je suis très honoré en tout cas

  • Speaker #1

    et bien merci à toi c'est moi qui me sens honorée honnêtement parce que si tu savais comme ça me fait plaisir à chaque fois je pleure dans les podcasts c'est pas possible non mais si tu savais comme ça me fait plaisir d'avoir l'opportunité de d'inviter des personnes que j'ai rencontrées en voyage. C'est vraiment, je trouve... J'adore faire les épisodes invités sur mon podcast, mais vraiment, les épisodes que je fais avec des rencontres de voyage, je trouve que c'est les plus puissants parce que ça m'a vraiment replongée dans mon trip à Istanbul. Et tu vois, vous êtes des personnes, les rencontres de voyage, qu'on ne prend pas des nouvelles tous les quatre matins. On se suit sur les réseaux de temps en temps. Et là, ça fait du bien de... de s'offrir un temps pour nous, pour échanger autour du voyage. Et franchement, ton parcours est ultra inspirant. Des fois, j'en parle à des amis, des fois qui ont peur de partir. Je fais, mais un jour, j'ai rencontré un gars, il avait 18 ans, il a fait trois ans autour du monde. Et puis là, on me dit, toi, tu dis que tu as peur, mais il y en a, ils font des trucs de fou. Et ce qui est beau, c'est que tu es vraiment l'exemple, je trouve, qui montre que... on n'a pas besoin d'avoir beaucoup pour voyager. Je veux dire, on n'a pas besoin d'avoir 30 000 euros sur un compte pour partir. Tout est... Tu vois, tout va dans le flot de l'instant présent, en gros. C'est, tiens, tu rencontres des gens, ah bah oui, je vais aller là-bas, si on les suit, c'est vraiment... C'est savoir.

  • Speaker #0

    C'est savoir se laisser porter par le tourbillon de la vie, en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça. c'est c'est c'est c'est c'

Description

Faire un tour du monde est le projet d'une vie pour certains, des années de préparation, d'économies pour le réaliser. Et puis, il y a ceux comme Max, qui ne se mettent pas de limite, qui décident à 18 ans, avant de plonger dans le grand bain des études sup, de partir avec quelques économies, et 2 mois de préparation pour un tour du monde de 3 ans !


Max, je l'ai rencontré, sur le rooftop d'une auberge de jeunesse en Turquie et son parcours m'a tellement inspiré que j'ai voulu vous le partager !


Je laisse ces quelques mots à Max pour présenter son épisode :

"Le pire qui puisse arriver lorsqu'on part à l'aventure, c'est de prendre un billet retour et rentrer chez soi.

Alors pourquoi ne pas faire ce grand saut et partir ? Peut importe qui tu es, ton âge ou encore ce que tu as, la vérité c’est qu’il n'y a pas de mode d'emploi pour sauter dans le vide.

Pars et tu verras, tu apprendras et fera tes propres expériences, tes propres rencontres - ta propre vie."


Retrouvez Max sur instagram : @max.azl


🗺️Découvre la formation Âme Vagabonde et organise ton premier voyage solo sereinement : subscribepage.io/amevagabonde


Chaque mardi, retrouve un épisode de podcast voyage et développement personnel, qui retrace une histoire de voyage, un témoignage inspirant, une aventure. Entre voyage émotionnel, exploration, découverte du monde, chaque épisode regorge de conseils, d'authenticité, de sortie de zone de confort. Vois ces épisodes comme ton mindset booster de la semaine, qui vient te prouver que TOUT est possible. 💥


Si toi aussi tu as un récit de voyage à raconter, contacte moi sur instagram : @instant_simple 📩


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode d'Instant Simple, une parenthèse d'évasion. Aujourd'hui, j'ai la chance d'être avec Max que j'ai rencontré à Istanbul pour qu'il nous partage son expérience complètement hors du commun. Un jeune homme qui a 18 ans, au lieu d'aller en études supérieures après son bac, a décidé de tout quitter pour aller faire le tour du monde pendant 3 ans. Il vous raconte son histoire. Allez, je ne vous en dis pas plus et je vous laisse avec la suite. parfois un peu folle quand même. Alors, si vous cherchez un podcast qui mixe développement personnel et voyage, vous êtes au bon endroit. Si ce concept vous plaît, je vous invite à soutenir ce podcast en laissant une note, un commentaire ou en le partageant à vos proches. Sur ce, bon épisode. Hello Max !

  • Speaker #1

    Salut !

  • Speaker #0

    Comment tu vas aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui ça va, bah écoute là je suis à Sydney, il est 18h30 bientôt, donc ouais on a pas mal de décalage mais tout va bien.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai qu'ici il est 10h30, mais je suis en France, écoutez, aujourd'hui Max, je suis, je pense que tu te prends pas compte, bah si parce que tu es là, mais je suis tellement heureuse vraiment de t'accueillir sur cet épisode, ça fait... pour vous qui nous écoutez ça fait tellement de temps qu'on veut enregistrer cet épisode c'est vrai Et du coup, Max, pour planter un peu le contexte, tu es une personne que j'ai rencontrée, tu es une rencontre de voyage que j'ai rencontrée lors de mon trip à Istanbul en octobre. On s'est rencontrés dans cette auberge de jeunesse, on a passé beaucoup de soirées ensemble, beaucoup de moments ensemble et tu es vraiment une rencontre de voyage qui a marqué ma vie. Enfin, je vais arrêter de te saucer, mais vraiment, tu es une personne ultra inspirante et quand je t'ai rencontrée, je crois qu'une des premières choses que je t'ai demandées, c'était d'enregistrer un épisode avec moi.

  • Speaker #1

    C'est vrai, tu étais la première Française que j'ai rencontrée durant mon voyage que j'avais commencé quelques semaines plus tôt et c'est vrai que tu m'avais parlé de ce podcast super inspirant parce que j'étais très intéressé, ça direct matchait.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est clair et puis surtout quand tu m'as vraiment parlé de toi, de ton voyage, de ton projet, j'ai trouvé ça tellement fou parce que, bon je vais te laisser te présenter et on en parlera après je pense.

  • Speaker #1

    C'est vrai que c'est ce qu'on m'a souvent dit. J'ai été souvent amené à présenter mon projet. Je suis parti à 18 ans. Rien que ça, tout le monde, et encore aujourd'hui, même à 19 ans, tout le monde me regarde avec de grands yeux, parti à 18 ans sans avoir commencé d'études. C'est vrai que j'ai eu, comme toute personne, on arrive enfin au lycée, on a vraiment ce choix à faire, ce choix d'études. Et moi, j'hésitais entre médecine, Sciences Po à Paris ou cinéma. Et déjà, j'avais vu que j'étais déjà passionné par le cinéma parce que le cinéma pouvait combiner toutes les thématiques que je voulais. Grâce au cinéma, je n'avais pas de choix à faire. Mais finalement, je me suis dit, j'avais peur aussi de perdre un peu. Je ne sais pas si c'était une âme d'enfance ou... J'avais peur de perdre une folie en me lançant directement après le bac dans le cursus traditionnel avec les études. Puis j'ai passé le concours de cette école de cinéma que j'ai réussi. Le directeur de l'école m'a accueilli. Et je lui ai dit, écoutez, je vais être sincère avec vous, mais... En fait, il y a deux choix. Soit je pars maintenant autour du monde et je reprends vos études après. Ou soit je commence vos études maintenant et après je pars parce que j'ai envie de découvrir le monde. J'ai envie de garder cette folie et de découvrir plein de choses. et il m'a dit alors en tant qu'il était assez surpris en tant que directeur de cette école je te conseillerais de commencer par les études mais en tant que personne, en tant qu'humain je te dirais mais vis ton rêve surtout pour le cinéma c'est parfait puis j'en ai parlé à une amie qui m'a dit mais si t'hésites c'est que forcément tu veux partir maintenant et c'est vrai qu'en fait je me suis rendu compte que j'avais aussi vraiment je me suis rendu compte que j'avais peut-être aussi besoin de ça donc je me suis écouté j'en ai parlé un peu à ma famille après quelques temps ça a été ça a été un grand moment je l'ai d'abord annoncé à ma mère qui en disant bon maintenant j'ai fait mon choix d'études, je commencerai pas mes études je pars en cours du monde pendant 2-3 ans pendant 2-3 ans c'est ça elle a pris un verre elle a décidé de partir autour du monde pendant 3 ans c'est incroyable je ne sais pas si elle m'en rendait compte à ce moment là ce que réellement ça voulait dire mais je pense que je voulais juste raviver une flamme de folie en fait elle a pris un verre puis après on en a parlé elle ne voulait pas me dire non parce qu'elle sentait qu'elle sentait que ça me rendait heureux et Et dans tous les cas, il fallait qu'on parte dans notre bon terme. Mais bon, j'ai dû quand même, comme tout parent à cet âge-là, on doit les rassurer. Donc, j'ai fait un itinéraire que j'ai finalement plus ou moins respecté. Mais j'ai fait un itinéraire, j'ai pris une assurance. Et puis, bon, la banque, elle a voulu s'en occuper. Donc, ça l'a rassuré un peu de s'en occuper. Et voilà, c'était les rassurer au mieux, leur dire que dans tous les cas, on reste en contact. Et même si on part... j'ai toujours la solution d'urgence de prendre cet avion retour. Voilà, la pire des choses qui puissent arriver, c'est que je prenne cet avion retour, ce qui n'en soit pas dramatique. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    C'est ça. Donc au final, c'est juste la porte ouverte à quelques belles aventures. Ce qui leur a fait peur aussi, c'est que... Bon, après, c'est des parents. C'est qu'en fait, je vois ça juste comme des vacances. Donc là aussi, j'ai dû les rassurer que beaucoup voient le voyage comme des vacances. Alors, c'est marrant, en fait, d'essayer de dire que non, ce ne sont pas des vacances. Je ne suis pas là à fuir un quotidien ennuyant ou à fuir quelque chose. Mais non, en fait, ça a été... Je voulais juste partir pour découvrir le monde, et je pense inconsciemment pour me découvrir moi-même. Et comme tu l'as dit, c'est que le début. J'avais dit deux ou trois ans, mais je me rends compte maintenant que ça va peut-être prendre plus de temps.

  • Speaker #0

    tes parents en BLS là du coup c'est ça je trouve ça dingue en fait parce que du coup à 18 ans moi tu vois si je transpose à mon cas à 18 ans on sort du bac on est tout jeune et vraiment c'est Je trouve ça très fort ce que tu as fait de déjouer tous les carcans que nous pose la société parce que littéralement, moi j'ai le souvenir que quand on passait le bac, depuis la première, on nous met la pression sur les notes parce que ça va influer sur tout notre parcours après. Et en fait, on ne met même pas la possibilité voyage après le bac. C'est direct, tu fais les études et après peut-être tu vas voyager.

  • Speaker #1

    C'est sûr qu'on a toujours un schéma traditionnel, surtout en France, de direct après le bac, faire 5 ans minimum d'études, jusqu'à l'écriture. Mais on a quand même vraiment un schéma traditionnel et qui est assez mondial, parce que même quand j'expliquais que j'étais parti à 18 ans... mais après je pense qu'en fait il suffit juste de prendre un peu de recul et ce qui a rassuré mon entourage et moi aussi au pire, j'ai pas dit non aux études juste pas tout de suite parce que je voulais pas me lancer dans des études parce que le schéma m'impose de me lancer dans des études et parce que je dois me lancer dans des études surtout que je regarde mes amis certains se requestionnent par rapport à leur choix d'études on est dans un âge où on nous demande le plus ce qu'on veut faire et en même temps on est à ce même âge où on ne sait pas du tout ce qu'on veut faire donc pour moi c'est exactement là où il faut voyager, là où il faut rencontrer du monde qui nous inspire se rencontrer soi-même pour voir vraiment ce qu'on aime ce qu'on n'aime pas et après pourquoi pas faire un choix ou pas parce que peut-être en fait au long de son chemin on va rencontrer une opportunité, on va rencontrer quelqu'un qui va nous ouvrir d'autres portes. Et je pense qu'il suffit juste de prendre quelques années de recul, juste un peu de recul, et en fin de compte, si vraiment, admettons, je ne trouve pas quelque chose dans mon chemin, je reviendrai grand maximum dans cinq ans, mais je serai toujours dans la vingtaine. Et en soi, c'est toujours jeune pour commencer à étudier, commencer un travail. il n'y a pas de pression à se mettre, surtout à cet âge-là. En fait, j'ai vraiment cette... Je ne sais pas, peut-être qu'il faudrait que je l'aie un peu plus, mais j'ai vraiment cette pensée de me dire qu'on est trop jeune encore pour se poser trop de problèmes ou pour commencer trop à réfléchir. Justement, il faudrait en profiter pour continuer à être fou, pour continuer à avoir cette insouciance et justifier, et après on verra.

  • Speaker #0

    Mais je te rejoins tellement parce qu'aujourd'hui, combien on connaît de potes qui se sont plantés dans leur première, dans leur deuxième, dans leur troisième année d'études parce qu'ils ont été faire une licence de droit et ça ne leur plaisait pas. Ou alors, tu vois, tous ces clichés qu'on a, ce n'est pas des clichés en fait, c'est la réalité. Au final, ces personnes, elles se retrouvent à... avoir planté un peu une année et tu te dis, à la place de cette année-là, autant partir en voyage. Mais c'est vrai qu'il faut...

  • Speaker #1

    Non, c'est ça.

  • Speaker #0

    Il faut quand même du courage.

  • Speaker #1

    Oui, et puis je crois que... Oui, c'est ça. Et puis je crois que si on ne se donne pas de but final, quand bien même on ne se donne pas de but final, si on choisit tout le temps en fonction de ce que l'on aime, quelles que soient les décisions qu'on va faire, si ça reste en fonction de ce que l'on aime, la chose finale, le but final, sera toujours correspondant à ce qu'on avait toujours envie. Je pense qu'il ne faudrait pas commencer à se donner... Alors, il faudrait tout le temps se donner une ligne directrice, mais pas commencer par le but, mais commencer dès l'instant présent à se questionner qu'est-ce que je veux, qu'est-ce que j'aime. Je pense vraiment que si on continue sur la voie de ce que j'aime, ce qui est bien pour moi, le final sera toujours merveilleux.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Et du coup, si on revient à ton expérience, au niveau de la temporalité, c'est quoi à peu près ? À quel moment, est-ce que ça s'est décidé en terminale ? J'imagine du coup. Est-ce que tu sais à peu près en temporalité quand est-ce que tu as décidé de partir en tour du monde et quand est-ce que tu es parti ? Combien de temps t'as mis de réflexion, préparation, tout ça ?

  • Speaker #1

    Alors, je m'en souviens à peu près. Alors, déjà pas dès septembre, dès la rentrée de la terminale, parce que je pensais faire médecine. J'ai même pris une prépa médecine. en même temps que pour la terminale, donc j'avais vraiment dans l'objectif les études de médecine, je pense à peu près, je me suis mis, ouais, pourquoi pas de Sciences Po, après le cinéma, je pense vraiment vers avril, vers avril, j'ai vraiment eu ce questionnement de tour du monde, et après, après en discuter, je me suis rendu compte que... même en en discutant avec mon ostéo j'en parlais parce que ça ça tournait dans ma tête et je me suis rendu compte que c'était peut-être que j'en avais besoin et finalement en juin j'ai pris la décision même avril mai je pense que c'est dans ces eaux là que au moment de Parcoursup parce que j'ai pas fini Parcoursup je pense en mai je me suis désinscrit mais j'ai fait je pars autour du monde bisous et donc non j'ai pas fait la fin de Parcoursup donc oui j'irai avril-mai j'ai pris la décision réellement et après donc juin, juillet août, septembre c'était vraiment des mois où déjà j'ai établi un itinéraire par quoi j'avais commencé pourquoi, je ne sais pas encore, mais par où j'avais commencé. Ouais. L'itinéraire et après, bon, le matériel. Donc, c'est là que je commence à faire mes petites recherches sur TikTok, sur Internet, des gens que je connais qui voyagent, qui pourraient me donner des conseils. Et de là, j'ai essayé de faire le maximum. Et après, je pense qu'on ne peut pas être matériellement oui. mais sinon je sais pas si on est réellement prêt à un pro du monde est-ce qu'il faut vraiment l'être psychologiquement je pense pas que ce soit le but mais au moment d'intérieur peut-être

  • Speaker #0

    mais non il faut se laisser sauter dans le vide c'est vrai que je trouve ça dingue parce qu'il y a beaucoup de personnes que je connais et leur projet tour du monde ils le réfléchissent peut-être pendant 3 ans ou plus tu vois et du coup pendant ces 3 années les personnes vont travailler vont mettre de l'argent de côté etc pour le tour du monde et du coup là je trouve ça dingue que tu dises je pars en tour du monde et tu te laisses 3 mois quoi

  • Speaker #1

    En fait, il y avait deux choses. Déjà, ce qui a été très fort aussi encouragé par mes parents, c'est que je travaille avant de partir. Et je pense que ça a été une bonne idée parce que ça m'a permis de voir ce que c'était le monde hors mon petit monde de lycéen ou de collégien. donc voir ce que c'était un peu le monde du travail et le monde que beaucoup connaissent donc après c'était que deux mois de travail mais ça m'a permis déjà de faire face à une réalité qui est sympa et aussi je pense qu'il faut aussi savoir ce qui est très dur mais savoir sauter dans le vide parce que quelque part, je me revois avec ma mamie, ma tante et ma mère à l'aéroport leur dire au revoir sans vraiment savoir où je vais. Mais je savais que c'était la bonne décision. Après, même encore là, de savoir réellement où ça va m'emmener, je ne sais pas. Mais oui, en fait, je pense qu'il faudrait ne pas partir avec une confiance en soi absolue parce que sinon, je ne pense pas qu'on part. tout de suite mais non mais vraiment avoir ce truc de je pars et de se dire que au pire des cas je reviens et je repartirai c'est à dire que vraiment savoir faire le premier pas, se faire confiance parce que voilà aussi c'est un voyage solo et on m'a beaucoup parlé de ça aussi et ça vous fait beaucoup de discussions pourquoi tu pars pas avec un ami des amis voulaient partir avec moi enfin m'ont proposé et vraiment je pense que déjà il y a Il y a une différence entre être seul et se sentir seul. C'est-à-dire qu'être seul, je le suis pas mal de fois, mais je ne me sens jamais seul. C'est-à-dire que j'ai passé vraiment ce sentiment de solitude, puisque je suis merveillé par le voyage. Et aussi, être avec moi-même, ça fait du bien de se retrouver avec soi-même, parce qu'on apprend à se connaître. Et ça fait du bien de se rencontrer. Donc je pense que... il ne faut pas vraiment être exigeant à se sentir prêt à partir il faut se laisser partir il ne faut pas avoir peur au mieux possible parce que ça peut faire peur mais non, il faut se laisser aller et pareil parce que j'ai eu beaucoup de questions par rapport à l'anglais je suis arrivé en Grèce première destination j'arrive à Athènes j'avais pas un anglais exceptionnel mais les premiers potes que je me fais sont un américain un canadien et un anglais donc ça commence bien c'est ça j'avais pas d'autre choix que d'apprendre l'anglais puis après j'ai rencontré des canadiens, des australiens des mexicains et enfin finalement on se forme un groupe mais donc sans français, vraiment c'était vraiment de Turquie que j'ai rencontré, c'était la première française que j'ai rencontrée dans mon périple donc vraiment c'est ça vraiment avant ça j'avais pas rencontré le français et donc donc en fait l'anglais vient naturellement déjà on a déjà des bases avec l'école etc mais quand t'as pas le choix et que c'est ça il vient naturellement et puis il va s'améliorer et puis les gens te comprennent forcément

  • Speaker #0

    et voilà non vraiment faut se dire en de bonheur ça va aller ça va aller et et c'est vrai que c'est une forme aussi de lâcher prise en fait on a tellement l'habitude d'être dans le contrôle de tout ce qui se passe dans nos vies de tout contrôler, de s'inscrire à une école de signer un contrat on a tellement l'habitude que tout soit cadré dans nos vies que pour certaines personnes, c'est très compliqué de lâcher prise sur des situations et d'accepter que là, il va se passer des choses, que t'as aucune idée de tout ce qui va se passer. T'as juste un billet d'avion, une ville d'arrivée, et tu sais pas où tu vas. Et c'est vraiment se lâcher prise de dire tout est juste dans l'univers et j'atterrirai où je dois atterrir et je rencontrerai les personnes que je dois rencontrer.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et puis cette peur de l'inconnu, cette peur de je ne sais pas ce qui va m'arriver, il peut m'arriver le pire mais il peut nous arriver le meilleur, il nous arrive souvent le meilleur. Cette peur en fait elle devient excitante dans le sens où... Mais justement, en fait, on ne sait pas ce qui va arriver. Mais c'est pour ça qu'on part et c'est pour ça qu'on va là. Et c'est pour ça qu'on va dans de nouveaux pays, parce qu'on ne sait pas ce que ce pays nous réserve et on ne sait pas quelles gens on va rencontrer. Et si ça nous plaît, c'est incroyable, on y reste, etc. Si ça ne nous plaît pas, il y a plein de pays autour. et chaque pays a une nouvelle âme chaque personne aussi on donne d'autres énergies qui sont juste magnifique et ça m'a touché dans une dernière vidéo que tu as fait sur les rencontres autour du monde le voyage solo c'est voyager solo oui c'est voyager solo mais ça fait partie aussi du côté où on n'est jamais seul c'est qu'on rencontre tellement de monde on n'est tellement pas du tout les seuls à voyager et ça fait partie de la magie du voyage c'est qu'on rencontre plein de gens avec ce point commun du voyage, mais avec tellement d'histoires différentes. Donc, encore une fois, tu as encore plein d'inspiration parce que tu rencontres... Ben voilà, toi, je t'ai rencontré, tu es la première digital nomade que je rencontre qui voyage et qui arrive à faire de ton voyage un métier. et c'est une source d'inspiration mais comme plein d'autres et je pense que ça fait aussi partie des richesses du voyage toutes les rencontres souvent en tout cas je pense que c'est pareil pour toi quand on me demande pourquoi

  • Speaker #0

    je voyage pas en couple ou pourquoi je voyage pas entre amis et bah parce qu'en fait tu vois je trouve que Enfin, ce n'est pas le cas, tu vois. Mais si j'étais en couple et que je faisais tous mes voyages avec mon copain, je ne dis pas qu'on n'aurait pas de souvenirs et tout. Mais pour moi, je sais que quand je voyage à travers le monde, je raccroche toujours des personnes au lieu. Et ça rend le souvenir de ce lieu encore plus beau parce que tu sais que, par exemple, tu vois, à Istanbul, quand je pense à Istanbul, je pense à toi, je pense à Julie, je pense à Ozan. Enfin, je pense à... je pense à tous les gens que j'ai rencontrés là-bas.

  • Speaker #1

    Il y a tout le monde, oui.

  • Speaker #0

    Et tu vois, je trouve ça encore plus beau. Ou par exemple, quand j'étais au Maroc et que je suis partie dans le désert, pour moi, le désert, c'est les Québécois avec lesquels j'étais. Tu vois, c'est raccrocher en fait des personnes au lieu pour rendre les souvenirs encore plus fous. Parce que si tu étais tout le temps avec la même personne dans ces lieux-là, je ne suis pas sûre que je me rappellerais de tout ce qui s'est passé.

  • Speaker #1

    Oui, c'est totalement différent. Et c'est vrai, cette question du souvenir de ce voyage, c'est déjà les personnes aussi. Et ce sont pas mal tellement que j'ai croisé des gens, des voyageurs qui... qui tenaient un carnet et qui, une fois que tu les rencontrais, te demandaient d'écrire un mot dans ta langue, donc en français. Et eux, ils avaient un carnet et en fonction du lieu, plein de différents messages en différentes langues de tous les gens qui avaient... Et je trouvais ça merveilleux. D'autres utilisent les parfums, un parfum par pays, qui sentent bon, qui sentent mauvais, ça rappelle le pays. moi c'est les tatous j'avais commencé ça on a pas encore commencé à Paris ah ouais les tatouages mais moi j'en ai eu des tatouages non alors j'en ai pas encore non t'étais pas là quand j'avais fait ce pour la Turquie mais c'est Non, c'est... En fait, moi, c'est mon souvenir. Alors, j'en ai deux, deux moyens de souvenir. Déjà, c'est PolarStep. PolarStep, c'est l'application qui te suit dans ton voyage et où tu peux créer des steps, donc des étapes, où tu rajoutes des photos, tu écris. Et moi, ça me permet après de faire un book, parce qu'une fois que tu as terminé ton voyage, tu peux envoyer à PolarStep, ils te font un petit livre photo avec tout ça. Donc, en fait, moi, ça peut me permettre de garder une trace de mon voyage. et de ce que je pensais à ce moment-là parce que j'ai essayé d'écrire le jour le jour et oui, essayer Tattoo parce que en fait les Tattoo qui est le tatouage il y a plusieurs écoles ceux qui veulent une signification plus ou moins d'autres moi ma signification c'était celle du celle du voyage c'est un tattoo par pays alors là sur moi sur mon bras droit j'en ai trois pour les mes trois premiers pays la Grèce, la Bulgarie, la Turquie j'en ai fait d'autres donc il m'en manque pour l'Inde et l'Australie mais mais ouais moi c'est ma c'est ma marque de souvenir alors voilà moi comme but c'est de pas par exemple euh Pour la Turquie, il fallait mon golfière de la Cappadoce ou le Bosphore d'Istanbul. Non, moi, c'est plus de raccrocher mon tatouage à un souvenir. Par exemple, pour la Turquie, c'est un petit message où il y a marqué Play North Aid Pool, avion ou billard ? Parce qu'en fait, je me suis retrouvé... soudainement en Turquie parce que j'avais raté deux avions pour le nord de la Grèce et donc je me suis retrouvé plutôt en Turquie mais grâce à ça j'étais rencontré grâce à ça j'ai pu continuer mon voyage avec Julie et deux kiwis après en Turquie puis ensuite en Bulgarie enfin c'est rien que ça part d'un mauvais moment, rater deux avions j'étais pas au top de la forme de ma forme, je pense que c'est La deuxième fois, oui, la première fois, c'était parce que tous mes transports avant étaient en retard. Enfin bref. Et la deuxième fois, oui, parce que j'ai joué au billard. Justement avec les kiwis que j'ai retrouvés ensuite plus tard. Et donc ce tatouage, c'est la Turquie. Pour la Bulgarie, c'est des feuilles qui me rappellent la beauté de la nature de ce pays. Qui a des forêts magnifiques. La Grèce, c'est une colonne antique pas encore finie, parce que j'ai raté mes avions pour le nord de la Grèce, donc c'est un tatouage à compléter quand j'y retournerai, tu vois. Mais ouais, c'est un monument, c'est une colonne antique parce que vraiment la charge culturelle de la Grèce est juste magnifique. Mais de toute façon, j'en ai pas fini avec la Grèce, il faut que je fasse encore plus d'îlés que...

  • Speaker #0

    je profite encore de ce soleil ouais on le sent et si du coup tu dois tu dois nous parler de l'itinéraire que tu as mis en place en tout cas dans tes plans de départ c'était quoi ?

  • Speaker #1

    alors je me rappelle au tout tout début donc j'avais eu mon permis en avril et j'étais en juin j'avais une voiture. Et je me suis dit, j'ai une voiture, pourquoi pas commencer ce tour du monde en voiture en faisant l'Europe. Puis j'ai vu qu'en fait, ça allait me coûter énormément de sous, que je n'allais pas forcément rencontrer du monde, que je vais être seul avec ma voiture. Bon, ce n'était pas forcément ce que je voulais. Donc je me suis dit, bon, je ne vais pas commencer avec la voiture. J'aurais pu commencer par faire Interrail, le circuit européen. Mais finalement, j'ai choisi de commencer par la Grèce. La Grèce m'a toujours attiré parce que c'est le pays d'un de mes films préférés d'enfance qu'on a en commun avec ma maman. Et aussi, c'est un très beau pays, surtout. où les îles sont magnifiques, les gens aussi. Donc j'avais choisi de commencer par la Grèce, puis ensuite de continuer vers l'Est. Donc ça veut dire après la Turquie, puis après j'avais prévu le Moyen-Orient, puis après l'Inde, l'Asie du Sud-Est, enfin l'Australie. Puis l'Australie, je traverse le Pacifique en Amérique du Sud. Amérique du Sud, je remonte jusqu'en Amérique du Nord. Et là, je reviens en Europe par les pays scandinaves. et des pays scandinaves, je redescends en Europe, et enfin en France.

  • Speaker #0

    mais j'ai commencé jusqu'à maintenant tout se passait bien j'ai fait la Grèce, j'ai fait la Turquie en Turquie j'ai rencontré des kiwis qui m'ont dit est-ce que tu veux nous accompagner en Bulgarie au début j'ai dit c'est pas dans mon itinéraire mais j'ai quoi à perdre que des bons souvenirs donc j'ai sauté sur l'occasion après quelques mois après quelques heures de réflexion en fait mais moi j'ai sauté sur l'occasion et je ne regrette pas du tout parce que c'était merveilleux, j'ai fait Clodiv et Sofia la capitale et ensuite l'une des plus vieilles villes d'Europe et enfin je suis revenu en Turquie parce que j'avais vu Istanbul et je voulais faire un road trip où j'ai rencontré Sanket un indien avec qui euh... J'ai fait toute la Turquie, en fait, toute la côte ouest et sud. Et après la Turquie, je voulais faire le Moyen-Orient, mais vu avec tout ce qui se passait autour du Moyen-Orient, ce n'était peut-être pas le meilleur moment. Donc, je me suis dit que je voulais profiter un maximum. Donc, j'ai pris mes billets d'avion pour l'Inde. Et là, j'étais tout excité. Parce qu'en fait, moi qui viens de Marseille, la Turquie, c'était... toujours très méditerranéen. Donc, moi, je voulais un choc culturel, un peu capricieux, mais... Eh bien, ça part à tirer un nal, c'est... Mais... Ça n'a pas du tout raté. En Inde, c'était... Waouh ! L'Inde, ça a été... très... très intense. Un voyage qui a pris... Un pays qui a pris... qui m'a pris beaucoup d'énergie. parce que c'est un pays en fait tu es tout le temps stimulé d'émerveillement, d'interrogation de questionnement les indiens sont très curieux enfin ceux que j'ai rencontrés sont très curieux pourquoi t'es là te regardent, parfois prennent des photos avec ça et ça je trouvais ça très touchant parce que j'avais vraiment cette impression parce que même certains me demandaient juste que je les prenne en photo pas que je les envoie etc et en fait j'avais vraiment ce sentiment ils voulaient que que je me souvienne d'eux, où ils voulaient qu'on se souvienne d'eux. Et je me suis dit, mais avec plaisir. Et donc, avec plaisir, parfois, vous voulez des selfies, regarder un Français dans le sud de l'Inde. Donc oui, j'ai atterri dans le sud de l'Inde, à Kochi. Puis après, je suis... Puis j'ai... Voilà, en disant Kochi, dans le sud, côte ouest. Puis après, je suis allé dans le sud, côte est. À Pondichéry. Enceinte colonie française, donc avec un quartier français. mais en fait l'Inde ça a été un émerveillement et aussi ça a été très intense même quelques mois après je n'en suis pas encore décidé sur mon opinion sur le pays parce que En fait, j'ai ressenti tellement de choses, j'ai vu tellement de nouvelles choses. J'ai vu des choses qui sont parfois d'un côté déshumanisantes, mais parfois tellement belles. Il y a de tout. C'est-à-dire que là, la censure émotionnelle, là, il y est. Là, on le ressent. J'ai vu une nature resplendissante dans les montagnes et puis la bagaille de la ville indienne pour les grandes villes. et puis en fait ça devenait un peu serré au niveau du budget en Inde parce que à partir comme ça c'est vrai que j'ai beaucoup fait la fête en Grèce en Turquie

  • Speaker #1

    Ah bon ?

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. J'ai bien profité. Et donc, là, il fallait que je travaille. Et je ne l'avais pas prévu aussi tôt, mais de l'Inde, j'ai pris un avion pour Sydney. Certains m'ont posé la question si je regrettais de ne pas avoir fait plus attention, etc. Non, pas du tout. J'ai adoré comment j'ai profité en Grèce et en Turquie. Pour le moment, je le referai différemment. Je pense que c'est ça aussi de partir. C'est dur, mais éviter d'avoir des regrets. Parce qu'on a beaucoup de regrets parfois d'être loin de ses proches, de rater certains moments, de faire parfois des choix où on pourrait plus réfléchir. Mais en fin de compte, j'ai fait le choix de profiter, de faire la fête, de boire, de sortir le soir. et je ne regrette en rien du tout parce que bon ça suit son chemin je me suis retrouvé plus tôt en Australie à Sydney et grâce à ça j'ai fait ma première coloc avec des gens merveilleux avec des français parce qu'en Australie il y a énormément énormément de français tu vois la plage c'est des français tu déposes ton CV la manager c'est française tout est français là-bas Il y a énormément de français. Tu marches dans la rue, ça parle français à côté de toi. Bon, bref. Enfin, beaucoup de français. Donc, oui, ma première colloque a été avec des françaises et des français. J'ai eu énormément de chance. En plus, c'est une colloque que j'ai rencontrée le jour de Noël. Donc, est-ce que c'est la magie de Noël ? Juste par une belle chance. mais en tout cas justement là la dernière de cette première colloque vient de suivre son chemin et là je me retrouve dans le même appartement mais avec d'autres super colloques et là voilà ça suit son chemin et là donc donc là c'est la mission de trouver un travail, de remettre de l'argent de côté pour repartir faire l'Asie du Sud et ensuite continuer à l'Amérique du Sud etc et traverser le Pacifique surtout, grande épreuve mais mais oui mais le ciné ça a été aussi un challenge oui

  • Speaker #1

    Et du coup, il y a une question que je me pose depuis tout à l'heure, et je pense que pas mal d'auditeurs peuvent se la poser aussi, au niveau budget, justement. Comment tu t'es débrouillé ? C'est-à-dire, si tu n'as pas envie de donner les chiffres...

  • Speaker #0

    Non, non, non.

  • Speaker #1

    Avant le départ, est-ce que tu avais de l'argent de côté ou est-ce que tu t'es dit je vais travailler pendant mon tour du monde ? Est-ce que tes proches t'ont aidé ? Comment ça s'est passé ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est vrai que la question de l'argent dans des moments qui sont parfois très peu matériels, ça... En fait, c'est se dire... C'est l'importance... En fait, on aimerait nier l'importance de l'argent, mais c'est vrai qu'en fait, c'est une place importante et qui n'est pas forcément mal. Il faut l'avoir du bon côté parce que c'est ce qui nous permet de faire de beaux souvenirs. Alors moi, je suis parti en tour avec environ environ entre Oui, 6-7 000 euros. J'avais vu sur Internet que le budget pour un tour du monde fallait prévoir 10 000 euros. mais je suis parti avec 7000 euros parce que j'avais fait la fête avant aussi il fallait fêter le départ donc et non et puis donc voilà j'avais travaillé un mois en restauration je m'étais fait 2005-2008 j'avais fait un mois à la caisse super dans un magasin où j'avais bien gagné aussi. Et après, j'avais pris l'argent que mes parents avaient mis pour mes études. Et ça aussi, ça a été un sujet parce qu'on m'a dit... Alors déjà, il y a plusieurs choses, mais déjà, cet argent, c'est sur la question est-ce que je méritais cet argent parce que j'avais pas travaillé pour cet argent, donc est-ce que j'étais légitime de prendre cet argent mis de l'autre côté ? Mais je me suis dit, mais... en fait, pour moi, ce voyage, je le vois aussi comme des études parce que si je ne fais pas science-po, si je ne fais pas médecine, c'est aussi l'école de la vie. J'ai appris tellement de choses, en fait, sur moi-même, sur les autres et sur le monde qui m'entoure que... Oui, c'est un investissement. Enfin, là, j'investissais pas dans des vacances. C'était pas dans des études traditionnelles, mais ouais, j'ai investi sur...

  • Speaker #1

    Et puis surtout, le jour... Si un jour tu reviens, de toute façon, on sait pas de quoi demain sera fait, comme on dit, mais... si un jour t'es amené à revenir en France et à faire des études mais je pense que tu seras tellement plus éclairé que la plupart des personnes sur qui tu es sur ce que tu as envie de faire de ta vie parce que t'as rencontré des personnes avec des métiers ultra différents qui avaient différentes cultures et c'est pas juste t'es pas resté la tête dans des bouquins à te dire peut-être que le droit je vais être avocate, peut-être que le droit c'est fait pour moi enfin tu vois c'est plus que ça au final c'est pas du temps perdu et c'est un investissement sur soi mais c'est clair non ça un temps perdu mais parce qu'on a pas de temps à perdre à notre âge justement chaque

  • Speaker #0

    temps qu'on a c'est pas un temps qu'on utilise et ce qu'on fait c'est pas un temps perdu c'est et puis encore moins de voyager. On me l'a dit aussi, le voyage, les vacances, du temps perdu, mais pas du tout. C'est vrai que, et plus on voit au fil de la discussion, qu'en fait, il y en a beaucoup des préjugés sur le voyage, mais non, c'est un temps perdu très long de là, au contraire. C'est un gain de temps, je le verrai, mais je pense, mais en tout cas, c'est... je pense que j'aurais perdu du temps à aller dans les études parce que c'est le schéma traditionnel et je me serais planté parce que même là non parce que c'est des erreurs qui nous amènent à réfléchir donc c'est même pas du temps perdu non je n'arrive pas à avoir cette notion de temps perdu mais en chaque temps c'est bon pour nous

  • Speaker #1

    Et si on revient du coup sur le budget, sur la gestion de ton budget, donc tu pars avec, on va dire, 7000 euros, ton plan, c'est quoi ? C'est de te dire après, une fois que tu es en Australie, tu pourras retravailler ?

  • Speaker #0

    En fait, c'est-à-dire que j'étais persuadé qu'à des moments, il fallait que je retravaille. donc j'avais prévu de passer du temps en Australie prévu de passer du temps au Canada parce que bon, un tour du monde mine de rien ça coûte quand même et si on veut se faire des petits plaisirs il faut pouvoir les payer aussi après bon, il y a plein d'alternatives pour ne pas payer cher, on pourra en parler mais c'est c'est Oui, voilà, j'avais un plan de dépenser le moins possible. Aussi, de voir sur quoi dépenser. Par exemple, je pense qu'il faut prioriser ses dépenses. Voir ce qui nous fait le plus plaisir. Parce que d'avoir de nouveaux vêtements et plein de manettes, c'est ce qui me faisait plaisir. J'aurais fait plein de dépenses là-dedans, mais ce n'était pas ce qui me faisait plaisir. Donc voilà, moi, j'ai pris mes vêtements. J'ai avec moi trois t-shirts. Non, allez, 5 t-shirts, 3 pantalons, 1 short, enfin voilà, une trousse de t-shirts, une trousse de pantalons, une trousse de sous-vêtements. un sac à dos, une tente, un matelas, enfin bref, le minimum quoi, parce que non voilà il faut savoir qu'on veut de ce voyage on devient bien moins matérialiste j'étais parti avec deux sacs à dos, j'en ai plus qu'un parce que le but c'est aussi de voyager léger, parce que voyager léger c'est voyager confortablement c'est vrai et euh et donc au niveau du budget après au quotidien c'était dépenser le moins possible donc moi je sais que j'étais pas intéressé par me nourrir alors me nourrir oui mais pas forcément non plus un super restaurant ou quoi donc je voyais le moins cher et j'avais la chance qu'en Grèce il y avait de super brunch et puis comme tous les soirs on allait faire la fête on se levait tard donc c'était parfait et en Turquie c'était pas cher et on pouvait trouver de la bonne nourriture, de bons fish kebab autour du Bosch Fort. le bon autour du gosseur pour pas cher et en Inde c'est très bon pour pas cher, enfin bref en fait voilà, dépenser le moins possible dépenser sur ne pas hésiter sur les voyages ne pas hésiter, voilà pour la Bulgarie je voulais pas me dire non je vais pas en Bulgarie parce que j'aurai pas assez pour après non ma priorité c'est le voyage, voilà je veux dépenser quitte à dépenser dans les bus dans les transports parce que c'est ce qui nous emmène d'un bout à l'autre. Ça, oui, dépenser sur une expérience de... Bon, je n'ai pas pu le faire parce qu'il faisait trop froid, mais faire un tour de Montgolfière en Cap-Adoze parce qu'il n'y a qu'en Turquie qu'on peut le faire. Bon, allez, ce sera la dépense du voyage. N'importe, mais voilà. Plus dépenser. Moi, c'était plus dépenser sur l'expérience. c'est ça, exactement, c'est le bon mot c'est mettre de l'argent dans l'expérience dans le souvenir en fait et ensuite c'est vrai qu'avec le voyage on devient moins matérialiste et très accroché à ses souvenirs tout en restant sur ce moment présent

  • Speaker #1

    et j'avais une autre question aussi justement parce que il y a beaucoup de personnes que j'accompagne via Instance Simple sur les réseaux où tu vois déjà la question de l'argent c'est toujours un sujet c'est toujours un sujet mais surtout c'est toujours une excuse pour dire qu'on n'a pas encore assez pour partir c'est de dire ah bah oui je veux voyager mais bon du coup j'ai pas encore assez de côté pour partir etc et il y a aussi cette notion donc la notion du coup du budget enfin de ça donc toi qu'est-ce que tu dirais à quelqu'un qui se donne comme excuse qu'il a pas encore assez mis de côté pour partir

  • Speaker #0

    il y a en fait plein d'estimations pas chères déjà je pense que un voyage solo c'est pas partir à l'autre bout du monde un voyage solo ça peut être même en France ça peut ou même en Europe je pense pas que non parce qu'un voyage solo ça coûte pas forcément cher et puis stratégiquement je dirais que il faut il faudrait partir avec ce que l'on a ou ce qu'on a réussi à mettre de côté. Si on veut partir loin, on a toujours ce chiffre célèbre des environ 10 000 euros, mais après ça, c'est en fonction de nos attentes. Toujours garder de côté les 1 000 euros, parce que c'est le prix d'un billet retour en urgence en fonction d'où on est dans le globe. par exemple c'est le prix d'un billet retour en fonction de là où je suis en Australie pour la France mais après le reste c'est juste du voyage donc juste prévoir un ticket retour comme ça ça fait un petit sol de sécurité partir avec une petite assurance pour être en confiance mais après le reste, il faut partir, se laisser tomber dans le vide en fait et ne pas avoir peur de trop dépenser, que ça coûte trop cher

  • Speaker #1

    Et justement, un autre frein qui revient très souvent quand je parle, c'est la notion de sécurité. Ah, tu voyages seule, tu es une femme, c'est dangereux, etc. Mais même aussi, il y a même des hommes qui peuvent ressentir ce sentiment d'avoir peur de se sentir en insécurité. Est-ce que toi, ça t'est déjà arrivé pendant ton voyage ?

  • Speaker #0

    Euh... Moi, personnellement, non. Mais j'aimerais surtout parler d'une dame que j'ai rencontrée en Inde, à Pondichéry, Nathalie, qui a une cinquantaine d'années, qui est de la Ciota. Et je l'ai rencontrée à Pondichéry. et elle voyage solo donc ses enfants maintenant de travail elle a du temps pour elle, super voyage solo d'ouest en est et en fait elle revenait d'Iran elle avait fait l'Iran, le Pakistan et des destinations qui tout de suite on a le cliché de l'insécurité le cliché de la dangerosité dans ces pays instables et donc moi quand elle m'a dit qu'elle revenait d'Iran je me suis dit oui Mais moi, j'entendais que même pour l'Inde, voilà, pour des filles, certaines avaient peur, même des hommes. Moi, quand j'ai dit à des Français ici ou à d'autres que j'étais parti en Inde, les gros yeux, etc. Mais elle m'a dit, mais en Iran, par exemple, cette dame, mais bon, le gouvernement est ce qu'il est, mais la population est tellement douce, tellement gentille. euh ouais elle m'a dit honnêtement l'une des elle m'a dit là où elle s'est fait le plus d'amis, là où elle a vu la population la plus gentille, c'est vraiment en Iran. Elle a adoré être dans le bus avec les Iraniennes, parler avec elles, parce que déjà au niveau culturel, institutionnellement, c'est différent, mais au niveau du mode de pensée, c'est pas si loin. Elle m'a dit que la population iranienne a une pensée assez libérale, mais et les femmes iraniennes sont belles, c'est très agréable de parler avec elles, et les Iraniens aussi, et les Pakistanais. En fait, je pense que nous, on grandit déjà autour de plein de mauvaises actualités, de plein de peurs, et je me dis, en fait, si on cherche vraiment l'insécurité, on n'est pas obligé d'aller à l'autre bout du monde déjà sans rentrer dans les clichés en Marseille moi étant de Marseille je suis pas obligé d'aller très loin franchement je suis pas non des endroits dangereux des mauvaises rencontres de partout ça existe Je ne pense pas que vraiment il faille partir à l'autre bout du globe. et après de minimiser les risques si vraiment on a peur c'est à dire faire attention dans les hostels de mettre un cadenas et encore moi en Inde je laissais mon orsi dans les lits dans le lit les turquie je crois que j'ai jamais fermé après c'est pas un exemple c'est à dire que c'est pas du tout un exemple mais j'ai pas ressenti cette peur je pense qu'il faut pas partir avec les... Après, voilà, si la mauvaise rencontre arrive, ça peut arriver, un petit vol de cartes bleues, tout peut arriver. Mais c'est pas grave. C'est pas grave, parce que, pour les cartes bleues, on peut les refaire. Le passeport, on peut le refaire facilement, maintenant, à l'étranger. Enfin, le téléphone, j'espère pas que ça m'arrivera, mais c'est super embêtant, mais... c'est pas grave au pire ça arrive c'est ça, au pire ça arrive et si on se sent encore moins en sécurité et qu'on se sent vraiment pas bien,

  • Speaker #1

    mais hop là on prend le billet retour et on rentre c'est à dire que merci de dire ça parce que je trouve c'est vachement en fait on se fait, enfin il y a des personnes qui se font un monstre de partir loin et tout et ça fait du bien d'entendre quelqu'un qui dit en mode

  • Speaker #0

    faut pas voir le mal partout puis je suis persuadée qu'il y a quand même plus de gens bien sur Terre que de gens mal attentionnés ça je et chaque pays ah oui oui oui oui parce que je trouve ça j'ai une bête d'imaginer que les hommes la majorité des hommes ont une intention malsaine envers toi non surtout il faut se mettre à la place des gens qui reçoivent moi en tant que moi je vois dans ma ville ou dans mon pays quelqu'un qui vient de l'autre bout du monde je suis le plus heureux et je serais le plus content à le faire visiter ma ville et ses alentours Si je vois quelqu'un, je ne vois pas pourquoi on aurait tout de suite une envie, une mauvaise envie envers nous. Non, je ne fais que des bonnes rencontres. Les locaux, souvent, sont les plus adorables. est souvent la plus accueillante dans tous les pays. Et je suis prêt à continuer à le confirmer dans tous les pays que je vais faire. Donc, oui, il ne faut pas avoir peur sur ça. Puis voilà, c'est pour ça que je dis, vraiment la pire des choses qui puissent arriver, c'est d'activer ce petit billet retour.

  • Speaker #1

    Et là, ça fait déjà longtemps qu'on est en train de parler, Max. Je suis en train de voir que ça fait pas loin d'une heure. du coup il va falloir que je te réinvite dans un autre épisode je pense en tout cas comme on s'était dit là on va dire que cet épisode c'est un peu l'épisode de ton début de voyage c'est ça et le jour où tu rentres que ce soit dans peu importe dans combien d'années combien de mois, combien de temps mais je serais très heureuse de t'accueillir pour suivre voilà pour faire plusieurs la saga de Max et faire plusieurs épisodes du cours de ton voyage avec plaisir Lina et je trouve je pense que c'est un avis qui sera partagé avec les personnes qui m'écoutent et pour quelqu'un qui a 18 ans, enfin 19 ans, excuse-moi, quelqu'un qui a 19 ans, tu as... Enfin, ta parole, c'est d'une sagesse, je trouve. Ça fait du bien d'entendre qu'il y a encore une jeunesse qui pense, tu vois. Alors, tu sais, j'ai tout le gai, tu vois, mais voilà. Mais pour avoir...

  • Speaker #0

    De cette jeunesse pensante qu'il y a.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. Mais l'autre jour, tu vois, je donnais des cours à l'université. Alors, pas les cours que je donnais, mais j'étais jury dans des oraux pour simuler des entretiens d'embauche. On avait des personnes, on avait des jeunes de 19-20 ans devant nous. Et moi, j'ai 26 ans, tu vois. Et genre, je te jure, mais le néant dans leurs yeux, c'était... Mais genre, on touchait le fond, on creusait encore, quoi. et quand je suis prof à l'université honnêtement je suis sympa au niveau des notes je mets facilement des 16 des 18 mais là j'ai mis des 5 des 6 parce que parce qu'il n'y avait rien et avec ma avec la jury avec laquelle j'étais je te jure ça nous a fait peur parce que j'étais là mais si ça c'est la nouvelle génération qui arrive sur le marché de l'emploi mais ça craint tu vois non non ça va donc merci beaucoup et si tu devais je sais pas nous dire un dernier petit quelque chose ce qu'on peut te souhaiter, ce que t'as envie de dire aux personnes vas-y t'as le temps libre là pendant 5 minutes pour nous dire ce que tu veux euh waouh Rien que ça.

  • Speaker #0

    Déjà, première chose, c'est ça. Non, première chose, partez, partez, partez, partez. Foncez sur ce mur, si vous voyez comme un mur, ou sautez dans le vise. Mais il en restera que de belles choses. Et je pense que la plus belle des choses, c'est de se rencontrer soi-même, rencontrer les autres, pouvoir à tout moment, et de savoir qu'après, sur notre retour, on va retrouver des gens si chers. Et même sur notre chemin, je ne pense pas qu'on est à l'abri, qu'on se recroise. Et pareil pour d'autres personnes que j'ai rencontrées. Donc, non, faire ce premier pas.

  • Speaker #1

    Trop bien. Et là, tes plans, du coup, qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour la suite de ton voyage ?

  • Speaker #0

    Pour la suite ? Bon, alors, mon visa. Là, mon visa se termine en décembre. Donc, oui, ça serait de trouver un job au plus vite pour mettre le maximum d'argent de sous-sous de côté et pour continuer au mieux.

  • Speaker #1

    ok et ben trop bien j'ai hâte de continuer à suivre tes aventures avec plaisir et c'est trop cool s'il y a des personnes là qui nous écoutent et qui veulent je sais pas peut-être venir te poser des questions ou quoi est-ce que tu serais ok déjà et si oui comment on peut te contacter ouais

  • Speaker #0

    sur insta c'est là où je mets le plus de photos du voyage donc max.azl et après de toute façon à force de me le répéter peut-être que je vais devoir lancer un tiktok ou quelque chose où je vais devoir faire des publications parce qu'on fait que me le répéter, partage, partage ton voyage donc je pense qu'à un moment ou à un autre je vais partager plus ça avec tout le monde

  • Speaker #1

    trop bien dans tous les cas dans la description je mettrai toutes les infos pour te contacter et si tu lances cette page ce tiktok je le rajouterai aussi trop

  • Speaker #0

    cool merci beaucoup Antoine pour ce super temps et enfin on a fait ce merveilleux épisode je suis très honoré en tout cas

  • Speaker #1

    et bien merci à toi c'est moi qui me sens honorée honnêtement parce que si tu savais comme ça me fait plaisir à chaque fois je pleure dans les podcasts c'est pas possible non mais si tu savais comme ça me fait plaisir d'avoir l'opportunité de d'inviter des personnes que j'ai rencontrées en voyage. C'est vraiment, je trouve... J'adore faire les épisodes invités sur mon podcast, mais vraiment, les épisodes que je fais avec des rencontres de voyage, je trouve que c'est les plus puissants parce que ça m'a vraiment replongée dans mon trip à Istanbul. Et tu vois, vous êtes des personnes, les rencontres de voyage, qu'on ne prend pas des nouvelles tous les quatre matins. On se suit sur les réseaux de temps en temps. Et là, ça fait du bien de... de s'offrir un temps pour nous, pour échanger autour du voyage. Et franchement, ton parcours est ultra inspirant. Des fois, j'en parle à des amis, des fois qui ont peur de partir. Je fais, mais un jour, j'ai rencontré un gars, il avait 18 ans, il a fait trois ans autour du monde. Et puis là, on me dit, toi, tu dis que tu as peur, mais il y en a, ils font des trucs de fou. Et ce qui est beau, c'est que tu es vraiment l'exemple, je trouve, qui montre que... on n'a pas besoin d'avoir beaucoup pour voyager. Je veux dire, on n'a pas besoin d'avoir 30 000 euros sur un compte pour partir. Tout est... Tu vois, tout va dans le flot de l'instant présent, en gros. C'est, tiens, tu rencontres des gens, ah bah oui, je vais aller là-bas, si on les suit, c'est vraiment... C'est savoir.

  • Speaker #0

    C'est savoir se laisser porter par le tourbillon de la vie, en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça. c'est c'est c'est c'est c'

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Description

Faire un tour du monde est le projet d'une vie pour certains, des années de préparation, d'économies pour le réaliser. Et puis, il y a ceux comme Max, qui ne se mettent pas de limite, qui décident à 18 ans, avant de plonger dans le grand bain des études sup, de partir avec quelques économies, et 2 mois de préparation pour un tour du monde de 3 ans !


Max, je l'ai rencontré, sur le rooftop d'une auberge de jeunesse en Turquie et son parcours m'a tellement inspiré que j'ai voulu vous le partager !


Je laisse ces quelques mots à Max pour présenter son épisode :

"Le pire qui puisse arriver lorsqu'on part à l'aventure, c'est de prendre un billet retour et rentrer chez soi.

Alors pourquoi ne pas faire ce grand saut et partir ? Peut importe qui tu es, ton âge ou encore ce que tu as, la vérité c’est qu’il n'y a pas de mode d'emploi pour sauter dans le vide.

Pars et tu verras, tu apprendras et fera tes propres expériences, tes propres rencontres - ta propre vie."


Retrouvez Max sur instagram : @max.azl


🗺️Découvre la formation Âme Vagabonde et organise ton premier voyage solo sereinement : subscribepage.io/amevagabonde


Chaque mardi, retrouve un épisode de podcast voyage et développement personnel, qui retrace une histoire de voyage, un témoignage inspirant, une aventure. Entre voyage émotionnel, exploration, découverte du monde, chaque épisode regorge de conseils, d'authenticité, de sortie de zone de confort. Vois ces épisodes comme ton mindset booster de la semaine, qui vient te prouver que TOUT est possible. 💥


Si toi aussi tu as un récit de voyage à raconter, contacte moi sur instagram : @instant_simple 📩


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode d'Instant Simple, une parenthèse d'évasion. Aujourd'hui, j'ai la chance d'être avec Max que j'ai rencontré à Istanbul pour qu'il nous partage son expérience complètement hors du commun. Un jeune homme qui a 18 ans, au lieu d'aller en études supérieures après son bac, a décidé de tout quitter pour aller faire le tour du monde pendant 3 ans. Il vous raconte son histoire. Allez, je ne vous en dis pas plus et je vous laisse avec la suite. parfois un peu folle quand même. Alors, si vous cherchez un podcast qui mixe développement personnel et voyage, vous êtes au bon endroit. Si ce concept vous plaît, je vous invite à soutenir ce podcast en laissant une note, un commentaire ou en le partageant à vos proches. Sur ce, bon épisode. Hello Max !

  • Speaker #1

    Salut !

  • Speaker #0

    Comment tu vas aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui ça va, bah écoute là je suis à Sydney, il est 18h30 bientôt, donc ouais on a pas mal de décalage mais tout va bien.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai qu'ici il est 10h30, mais je suis en France, écoutez, aujourd'hui Max, je suis, je pense que tu te prends pas compte, bah si parce que tu es là, mais je suis tellement heureuse vraiment de t'accueillir sur cet épisode, ça fait... pour vous qui nous écoutez ça fait tellement de temps qu'on veut enregistrer cet épisode c'est vrai Et du coup, Max, pour planter un peu le contexte, tu es une personne que j'ai rencontrée, tu es une rencontre de voyage que j'ai rencontrée lors de mon trip à Istanbul en octobre. On s'est rencontrés dans cette auberge de jeunesse, on a passé beaucoup de soirées ensemble, beaucoup de moments ensemble et tu es vraiment une rencontre de voyage qui a marqué ma vie. Enfin, je vais arrêter de te saucer, mais vraiment, tu es une personne ultra inspirante et quand je t'ai rencontrée, je crois qu'une des premières choses que je t'ai demandées, c'était d'enregistrer un épisode avec moi.

  • Speaker #1

    C'est vrai, tu étais la première Française que j'ai rencontrée durant mon voyage que j'avais commencé quelques semaines plus tôt et c'est vrai que tu m'avais parlé de ce podcast super inspirant parce que j'étais très intéressé, ça direct matchait.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est clair et puis surtout quand tu m'as vraiment parlé de toi, de ton voyage, de ton projet, j'ai trouvé ça tellement fou parce que, bon je vais te laisser te présenter et on en parlera après je pense.

  • Speaker #1

    C'est vrai que c'est ce qu'on m'a souvent dit. J'ai été souvent amené à présenter mon projet. Je suis parti à 18 ans. Rien que ça, tout le monde, et encore aujourd'hui, même à 19 ans, tout le monde me regarde avec de grands yeux, parti à 18 ans sans avoir commencé d'études. C'est vrai que j'ai eu, comme toute personne, on arrive enfin au lycée, on a vraiment ce choix à faire, ce choix d'études. Et moi, j'hésitais entre médecine, Sciences Po à Paris ou cinéma. Et déjà, j'avais vu que j'étais déjà passionné par le cinéma parce que le cinéma pouvait combiner toutes les thématiques que je voulais. Grâce au cinéma, je n'avais pas de choix à faire. Mais finalement, je me suis dit, j'avais peur aussi de perdre un peu. Je ne sais pas si c'était une âme d'enfance ou... J'avais peur de perdre une folie en me lançant directement après le bac dans le cursus traditionnel avec les études. Puis j'ai passé le concours de cette école de cinéma que j'ai réussi. Le directeur de l'école m'a accueilli. Et je lui ai dit, écoutez, je vais être sincère avec vous, mais... En fait, il y a deux choix. Soit je pars maintenant autour du monde et je reprends vos études après. Ou soit je commence vos études maintenant et après je pars parce que j'ai envie de découvrir le monde. J'ai envie de garder cette folie et de découvrir plein de choses. et il m'a dit alors en tant qu'il était assez surpris en tant que directeur de cette école je te conseillerais de commencer par les études mais en tant que personne, en tant qu'humain je te dirais mais vis ton rêve surtout pour le cinéma c'est parfait puis j'en ai parlé à une amie qui m'a dit mais si t'hésites c'est que forcément tu veux partir maintenant et c'est vrai qu'en fait je me suis rendu compte que j'avais aussi vraiment je me suis rendu compte que j'avais peut-être aussi besoin de ça donc je me suis écouté j'en ai parlé un peu à ma famille après quelques temps ça a été ça a été un grand moment je l'ai d'abord annoncé à ma mère qui en disant bon maintenant j'ai fait mon choix d'études, je commencerai pas mes études je pars en cours du monde pendant 2-3 ans pendant 2-3 ans c'est ça elle a pris un verre elle a décidé de partir autour du monde pendant 3 ans c'est incroyable je ne sais pas si elle m'en rendait compte à ce moment là ce que réellement ça voulait dire mais je pense que je voulais juste raviver une flamme de folie en fait elle a pris un verre puis après on en a parlé elle ne voulait pas me dire non parce qu'elle sentait qu'elle sentait que ça me rendait heureux et Et dans tous les cas, il fallait qu'on parte dans notre bon terme. Mais bon, j'ai dû quand même, comme tout parent à cet âge-là, on doit les rassurer. Donc, j'ai fait un itinéraire que j'ai finalement plus ou moins respecté. Mais j'ai fait un itinéraire, j'ai pris une assurance. Et puis, bon, la banque, elle a voulu s'en occuper. Donc, ça l'a rassuré un peu de s'en occuper. Et voilà, c'était les rassurer au mieux, leur dire que dans tous les cas, on reste en contact. Et même si on part... j'ai toujours la solution d'urgence de prendre cet avion retour. Voilà, la pire des choses qui puissent arriver, c'est que je prenne cet avion retour, ce qui n'en soit pas dramatique. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    C'est ça. Donc au final, c'est juste la porte ouverte à quelques belles aventures. Ce qui leur a fait peur aussi, c'est que... Bon, après, c'est des parents. C'est qu'en fait, je vois ça juste comme des vacances. Donc là aussi, j'ai dû les rassurer que beaucoup voient le voyage comme des vacances. Alors, c'est marrant, en fait, d'essayer de dire que non, ce ne sont pas des vacances. Je ne suis pas là à fuir un quotidien ennuyant ou à fuir quelque chose. Mais non, en fait, ça a été... Je voulais juste partir pour découvrir le monde, et je pense inconsciemment pour me découvrir moi-même. Et comme tu l'as dit, c'est que le début. J'avais dit deux ou trois ans, mais je me rends compte maintenant que ça va peut-être prendre plus de temps.

  • Speaker #0

    tes parents en BLS là du coup c'est ça je trouve ça dingue en fait parce que du coup à 18 ans moi tu vois si je transpose à mon cas à 18 ans on sort du bac on est tout jeune et vraiment c'est Je trouve ça très fort ce que tu as fait de déjouer tous les carcans que nous pose la société parce que littéralement, moi j'ai le souvenir que quand on passait le bac, depuis la première, on nous met la pression sur les notes parce que ça va influer sur tout notre parcours après. Et en fait, on ne met même pas la possibilité voyage après le bac. C'est direct, tu fais les études et après peut-être tu vas voyager.

  • Speaker #1

    C'est sûr qu'on a toujours un schéma traditionnel, surtout en France, de direct après le bac, faire 5 ans minimum d'études, jusqu'à l'écriture. Mais on a quand même vraiment un schéma traditionnel et qui est assez mondial, parce que même quand j'expliquais que j'étais parti à 18 ans... mais après je pense qu'en fait il suffit juste de prendre un peu de recul et ce qui a rassuré mon entourage et moi aussi au pire, j'ai pas dit non aux études juste pas tout de suite parce que je voulais pas me lancer dans des études parce que le schéma m'impose de me lancer dans des études et parce que je dois me lancer dans des études surtout que je regarde mes amis certains se requestionnent par rapport à leur choix d'études on est dans un âge où on nous demande le plus ce qu'on veut faire et en même temps on est à ce même âge où on ne sait pas du tout ce qu'on veut faire donc pour moi c'est exactement là où il faut voyager, là où il faut rencontrer du monde qui nous inspire se rencontrer soi-même pour voir vraiment ce qu'on aime ce qu'on n'aime pas et après pourquoi pas faire un choix ou pas parce que peut-être en fait au long de son chemin on va rencontrer une opportunité, on va rencontrer quelqu'un qui va nous ouvrir d'autres portes. Et je pense qu'il suffit juste de prendre quelques années de recul, juste un peu de recul, et en fin de compte, si vraiment, admettons, je ne trouve pas quelque chose dans mon chemin, je reviendrai grand maximum dans cinq ans, mais je serai toujours dans la vingtaine. Et en soi, c'est toujours jeune pour commencer à étudier, commencer un travail. il n'y a pas de pression à se mettre, surtout à cet âge-là. En fait, j'ai vraiment cette... Je ne sais pas, peut-être qu'il faudrait que je l'aie un peu plus, mais j'ai vraiment cette pensée de me dire qu'on est trop jeune encore pour se poser trop de problèmes ou pour commencer trop à réfléchir. Justement, il faudrait en profiter pour continuer à être fou, pour continuer à avoir cette insouciance et justifier, et après on verra.

  • Speaker #0

    Mais je te rejoins tellement parce qu'aujourd'hui, combien on connaît de potes qui se sont plantés dans leur première, dans leur deuxième, dans leur troisième année d'études parce qu'ils ont été faire une licence de droit et ça ne leur plaisait pas. Ou alors, tu vois, tous ces clichés qu'on a, ce n'est pas des clichés en fait, c'est la réalité. Au final, ces personnes, elles se retrouvent à... avoir planté un peu une année et tu te dis, à la place de cette année-là, autant partir en voyage. Mais c'est vrai qu'il faut...

  • Speaker #1

    Non, c'est ça.

  • Speaker #0

    Il faut quand même du courage.

  • Speaker #1

    Oui, et puis je crois que... Oui, c'est ça. Et puis je crois que si on ne se donne pas de but final, quand bien même on ne se donne pas de but final, si on choisit tout le temps en fonction de ce que l'on aime, quelles que soient les décisions qu'on va faire, si ça reste en fonction de ce que l'on aime, la chose finale, le but final, sera toujours correspondant à ce qu'on avait toujours envie. Je pense qu'il ne faudrait pas commencer à se donner... Alors, il faudrait tout le temps se donner une ligne directrice, mais pas commencer par le but, mais commencer dès l'instant présent à se questionner qu'est-ce que je veux, qu'est-ce que j'aime. Je pense vraiment que si on continue sur la voie de ce que j'aime, ce qui est bien pour moi, le final sera toujours merveilleux.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Et du coup, si on revient à ton expérience, au niveau de la temporalité, c'est quoi à peu près ? À quel moment, est-ce que ça s'est décidé en terminale ? J'imagine du coup. Est-ce que tu sais à peu près en temporalité quand est-ce que tu as décidé de partir en tour du monde et quand est-ce que tu es parti ? Combien de temps t'as mis de réflexion, préparation, tout ça ?

  • Speaker #1

    Alors, je m'en souviens à peu près. Alors, déjà pas dès septembre, dès la rentrée de la terminale, parce que je pensais faire médecine. J'ai même pris une prépa médecine. en même temps que pour la terminale, donc j'avais vraiment dans l'objectif les études de médecine, je pense à peu près, je me suis mis, ouais, pourquoi pas de Sciences Po, après le cinéma, je pense vraiment vers avril, vers avril, j'ai vraiment eu ce questionnement de tour du monde, et après, après en discuter, je me suis rendu compte que... même en en discutant avec mon ostéo j'en parlais parce que ça ça tournait dans ma tête et je me suis rendu compte que c'était peut-être que j'en avais besoin et finalement en juin j'ai pris la décision même avril mai je pense que c'est dans ces eaux là que au moment de Parcoursup parce que j'ai pas fini Parcoursup je pense en mai je me suis désinscrit mais j'ai fait je pars autour du monde bisous et donc non j'ai pas fait la fin de Parcoursup donc oui j'irai avril-mai j'ai pris la décision réellement et après donc juin, juillet août, septembre c'était vraiment des mois où déjà j'ai établi un itinéraire par quoi j'avais commencé pourquoi, je ne sais pas encore, mais par où j'avais commencé. Ouais. L'itinéraire et après, bon, le matériel. Donc, c'est là que je commence à faire mes petites recherches sur TikTok, sur Internet, des gens que je connais qui voyagent, qui pourraient me donner des conseils. Et de là, j'ai essayé de faire le maximum. Et après, je pense qu'on ne peut pas être matériellement oui. mais sinon je sais pas si on est réellement prêt à un pro du monde est-ce qu'il faut vraiment l'être psychologiquement je pense pas que ce soit le but mais au moment d'intérieur peut-être

  • Speaker #0

    mais non il faut se laisser sauter dans le vide c'est vrai que je trouve ça dingue parce qu'il y a beaucoup de personnes que je connais et leur projet tour du monde ils le réfléchissent peut-être pendant 3 ans ou plus tu vois et du coup pendant ces 3 années les personnes vont travailler vont mettre de l'argent de côté etc pour le tour du monde et du coup là je trouve ça dingue que tu dises je pars en tour du monde et tu te laisses 3 mois quoi

  • Speaker #1

    En fait, il y avait deux choses. Déjà, ce qui a été très fort aussi encouragé par mes parents, c'est que je travaille avant de partir. Et je pense que ça a été une bonne idée parce que ça m'a permis de voir ce que c'était le monde hors mon petit monde de lycéen ou de collégien. donc voir ce que c'était un peu le monde du travail et le monde que beaucoup connaissent donc après c'était que deux mois de travail mais ça m'a permis déjà de faire face à une réalité qui est sympa et aussi je pense qu'il faut aussi savoir ce qui est très dur mais savoir sauter dans le vide parce que quelque part, je me revois avec ma mamie, ma tante et ma mère à l'aéroport leur dire au revoir sans vraiment savoir où je vais. Mais je savais que c'était la bonne décision. Après, même encore là, de savoir réellement où ça va m'emmener, je ne sais pas. Mais oui, en fait, je pense qu'il faudrait ne pas partir avec une confiance en soi absolue parce que sinon, je ne pense pas qu'on part. tout de suite mais non mais vraiment avoir ce truc de je pars et de se dire que au pire des cas je reviens et je repartirai c'est à dire que vraiment savoir faire le premier pas, se faire confiance parce que voilà aussi c'est un voyage solo et on m'a beaucoup parlé de ça aussi et ça vous fait beaucoup de discussions pourquoi tu pars pas avec un ami des amis voulaient partir avec moi enfin m'ont proposé et vraiment je pense que déjà il y a Il y a une différence entre être seul et se sentir seul. C'est-à-dire qu'être seul, je le suis pas mal de fois, mais je ne me sens jamais seul. C'est-à-dire que j'ai passé vraiment ce sentiment de solitude, puisque je suis merveillé par le voyage. Et aussi, être avec moi-même, ça fait du bien de se retrouver avec soi-même, parce qu'on apprend à se connaître. Et ça fait du bien de se rencontrer. Donc je pense que... il ne faut pas vraiment être exigeant à se sentir prêt à partir il faut se laisser partir il ne faut pas avoir peur au mieux possible parce que ça peut faire peur mais non, il faut se laisser aller et pareil parce que j'ai eu beaucoup de questions par rapport à l'anglais je suis arrivé en Grèce première destination j'arrive à Athènes j'avais pas un anglais exceptionnel mais les premiers potes que je me fais sont un américain un canadien et un anglais donc ça commence bien c'est ça j'avais pas d'autre choix que d'apprendre l'anglais puis après j'ai rencontré des canadiens, des australiens des mexicains et enfin finalement on se forme un groupe mais donc sans français, vraiment c'était vraiment de Turquie que j'ai rencontré, c'était la première française que j'ai rencontrée dans mon périple donc vraiment c'est ça vraiment avant ça j'avais pas rencontré le français et donc donc en fait l'anglais vient naturellement déjà on a déjà des bases avec l'école etc mais quand t'as pas le choix et que c'est ça il vient naturellement et puis il va s'améliorer et puis les gens te comprennent forcément

  • Speaker #0

    et voilà non vraiment faut se dire en de bonheur ça va aller ça va aller et et c'est vrai que c'est une forme aussi de lâcher prise en fait on a tellement l'habitude d'être dans le contrôle de tout ce qui se passe dans nos vies de tout contrôler, de s'inscrire à une école de signer un contrat on a tellement l'habitude que tout soit cadré dans nos vies que pour certaines personnes, c'est très compliqué de lâcher prise sur des situations et d'accepter que là, il va se passer des choses, que t'as aucune idée de tout ce qui va se passer. T'as juste un billet d'avion, une ville d'arrivée, et tu sais pas où tu vas. Et c'est vraiment se lâcher prise de dire tout est juste dans l'univers et j'atterrirai où je dois atterrir et je rencontrerai les personnes que je dois rencontrer.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et puis cette peur de l'inconnu, cette peur de je ne sais pas ce qui va m'arriver, il peut m'arriver le pire mais il peut nous arriver le meilleur, il nous arrive souvent le meilleur. Cette peur en fait elle devient excitante dans le sens où... Mais justement, en fait, on ne sait pas ce qui va arriver. Mais c'est pour ça qu'on part et c'est pour ça qu'on va là. Et c'est pour ça qu'on va dans de nouveaux pays, parce qu'on ne sait pas ce que ce pays nous réserve et on ne sait pas quelles gens on va rencontrer. Et si ça nous plaît, c'est incroyable, on y reste, etc. Si ça ne nous plaît pas, il y a plein de pays autour. et chaque pays a une nouvelle âme chaque personne aussi on donne d'autres énergies qui sont juste magnifique et ça m'a touché dans une dernière vidéo que tu as fait sur les rencontres autour du monde le voyage solo c'est voyager solo oui c'est voyager solo mais ça fait partie aussi du côté où on n'est jamais seul c'est qu'on rencontre tellement de monde on n'est tellement pas du tout les seuls à voyager et ça fait partie de la magie du voyage c'est qu'on rencontre plein de gens avec ce point commun du voyage, mais avec tellement d'histoires différentes. Donc, encore une fois, tu as encore plein d'inspiration parce que tu rencontres... Ben voilà, toi, je t'ai rencontré, tu es la première digital nomade que je rencontre qui voyage et qui arrive à faire de ton voyage un métier. et c'est une source d'inspiration mais comme plein d'autres et je pense que ça fait aussi partie des richesses du voyage toutes les rencontres souvent en tout cas je pense que c'est pareil pour toi quand on me demande pourquoi

  • Speaker #0

    je voyage pas en couple ou pourquoi je voyage pas entre amis et bah parce qu'en fait tu vois je trouve que Enfin, ce n'est pas le cas, tu vois. Mais si j'étais en couple et que je faisais tous mes voyages avec mon copain, je ne dis pas qu'on n'aurait pas de souvenirs et tout. Mais pour moi, je sais que quand je voyage à travers le monde, je raccroche toujours des personnes au lieu. Et ça rend le souvenir de ce lieu encore plus beau parce que tu sais que, par exemple, tu vois, à Istanbul, quand je pense à Istanbul, je pense à toi, je pense à Julie, je pense à Ozan. Enfin, je pense à... je pense à tous les gens que j'ai rencontrés là-bas.

  • Speaker #1

    Il y a tout le monde, oui.

  • Speaker #0

    Et tu vois, je trouve ça encore plus beau. Ou par exemple, quand j'étais au Maroc et que je suis partie dans le désert, pour moi, le désert, c'est les Québécois avec lesquels j'étais. Tu vois, c'est raccrocher en fait des personnes au lieu pour rendre les souvenirs encore plus fous. Parce que si tu étais tout le temps avec la même personne dans ces lieux-là, je ne suis pas sûre que je me rappellerais de tout ce qui s'est passé.

  • Speaker #1

    Oui, c'est totalement différent. Et c'est vrai, cette question du souvenir de ce voyage, c'est déjà les personnes aussi. Et ce sont pas mal tellement que j'ai croisé des gens, des voyageurs qui... qui tenaient un carnet et qui, une fois que tu les rencontrais, te demandaient d'écrire un mot dans ta langue, donc en français. Et eux, ils avaient un carnet et en fonction du lieu, plein de différents messages en différentes langues de tous les gens qui avaient... Et je trouvais ça merveilleux. D'autres utilisent les parfums, un parfum par pays, qui sentent bon, qui sentent mauvais, ça rappelle le pays. moi c'est les tatous j'avais commencé ça on a pas encore commencé à Paris ah ouais les tatouages mais moi j'en ai eu des tatouages non alors j'en ai pas encore non t'étais pas là quand j'avais fait ce pour la Turquie mais c'est Non, c'est... En fait, moi, c'est mon souvenir. Alors, j'en ai deux, deux moyens de souvenir. Déjà, c'est PolarStep. PolarStep, c'est l'application qui te suit dans ton voyage et où tu peux créer des steps, donc des étapes, où tu rajoutes des photos, tu écris. Et moi, ça me permet après de faire un book, parce qu'une fois que tu as terminé ton voyage, tu peux envoyer à PolarStep, ils te font un petit livre photo avec tout ça. Donc, en fait, moi, ça peut me permettre de garder une trace de mon voyage. et de ce que je pensais à ce moment-là parce que j'ai essayé d'écrire le jour le jour et oui, essayer Tattoo parce que en fait les Tattoo qui est le tatouage il y a plusieurs écoles ceux qui veulent une signification plus ou moins d'autres moi ma signification c'était celle du celle du voyage c'est un tattoo par pays alors là sur moi sur mon bras droit j'en ai trois pour les mes trois premiers pays la Grèce, la Bulgarie, la Turquie j'en ai fait d'autres donc il m'en manque pour l'Inde et l'Australie mais mais ouais moi c'est ma c'est ma marque de souvenir alors voilà moi comme but c'est de pas par exemple euh Pour la Turquie, il fallait mon golfière de la Cappadoce ou le Bosphore d'Istanbul. Non, moi, c'est plus de raccrocher mon tatouage à un souvenir. Par exemple, pour la Turquie, c'est un petit message où il y a marqué Play North Aid Pool, avion ou billard ? Parce qu'en fait, je me suis retrouvé... soudainement en Turquie parce que j'avais raté deux avions pour le nord de la Grèce et donc je me suis retrouvé plutôt en Turquie mais grâce à ça j'étais rencontré grâce à ça j'ai pu continuer mon voyage avec Julie et deux kiwis après en Turquie puis ensuite en Bulgarie enfin c'est rien que ça part d'un mauvais moment, rater deux avions j'étais pas au top de la forme de ma forme, je pense que c'est La deuxième fois, oui, la première fois, c'était parce que tous mes transports avant étaient en retard. Enfin bref. Et la deuxième fois, oui, parce que j'ai joué au billard. Justement avec les kiwis que j'ai retrouvés ensuite plus tard. Et donc ce tatouage, c'est la Turquie. Pour la Bulgarie, c'est des feuilles qui me rappellent la beauté de la nature de ce pays. Qui a des forêts magnifiques. La Grèce, c'est une colonne antique pas encore finie, parce que j'ai raté mes avions pour le nord de la Grèce, donc c'est un tatouage à compléter quand j'y retournerai, tu vois. Mais ouais, c'est un monument, c'est une colonne antique parce que vraiment la charge culturelle de la Grèce est juste magnifique. Mais de toute façon, j'en ai pas fini avec la Grèce, il faut que je fasse encore plus d'îlés que...

  • Speaker #0

    je profite encore de ce soleil ouais on le sent et si du coup tu dois tu dois nous parler de l'itinéraire que tu as mis en place en tout cas dans tes plans de départ c'était quoi ?

  • Speaker #1

    alors je me rappelle au tout tout début donc j'avais eu mon permis en avril et j'étais en juin j'avais une voiture. Et je me suis dit, j'ai une voiture, pourquoi pas commencer ce tour du monde en voiture en faisant l'Europe. Puis j'ai vu qu'en fait, ça allait me coûter énormément de sous, que je n'allais pas forcément rencontrer du monde, que je vais être seul avec ma voiture. Bon, ce n'était pas forcément ce que je voulais. Donc je me suis dit, bon, je ne vais pas commencer avec la voiture. J'aurais pu commencer par faire Interrail, le circuit européen. Mais finalement, j'ai choisi de commencer par la Grèce. La Grèce m'a toujours attiré parce que c'est le pays d'un de mes films préférés d'enfance qu'on a en commun avec ma maman. Et aussi, c'est un très beau pays, surtout. où les îles sont magnifiques, les gens aussi. Donc j'avais choisi de commencer par la Grèce, puis ensuite de continuer vers l'Est. Donc ça veut dire après la Turquie, puis après j'avais prévu le Moyen-Orient, puis après l'Inde, l'Asie du Sud-Est, enfin l'Australie. Puis l'Australie, je traverse le Pacifique en Amérique du Sud. Amérique du Sud, je remonte jusqu'en Amérique du Nord. Et là, je reviens en Europe par les pays scandinaves. et des pays scandinaves, je redescends en Europe, et enfin en France.

  • Speaker #0

    mais j'ai commencé jusqu'à maintenant tout se passait bien j'ai fait la Grèce, j'ai fait la Turquie en Turquie j'ai rencontré des kiwis qui m'ont dit est-ce que tu veux nous accompagner en Bulgarie au début j'ai dit c'est pas dans mon itinéraire mais j'ai quoi à perdre que des bons souvenirs donc j'ai sauté sur l'occasion après quelques mois après quelques heures de réflexion en fait mais moi j'ai sauté sur l'occasion et je ne regrette pas du tout parce que c'était merveilleux, j'ai fait Clodiv et Sofia la capitale et ensuite l'une des plus vieilles villes d'Europe et enfin je suis revenu en Turquie parce que j'avais vu Istanbul et je voulais faire un road trip où j'ai rencontré Sanket un indien avec qui euh... J'ai fait toute la Turquie, en fait, toute la côte ouest et sud. Et après la Turquie, je voulais faire le Moyen-Orient, mais vu avec tout ce qui se passait autour du Moyen-Orient, ce n'était peut-être pas le meilleur moment. Donc, je me suis dit que je voulais profiter un maximum. Donc, j'ai pris mes billets d'avion pour l'Inde. Et là, j'étais tout excité. Parce qu'en fait, moi qui viens de Marseille, la Turquie, c'était... toujours très méditerranéen. Donc, moi, je voulais un choc culturel, un peu capricieux, mais... Eh bien, ça part à tirer un nal, c'est... Mais... Ça n'a pas du tout raté. En Inde, c'était... Waouh ! L'Inde, ça a été... très... très intense. Un voyage qui a pris... Un pays qui a pris... qui m'a pris beaucoup d'énergie. parce que c'est un pays en fait tu es tout le temps stimulé d'émerveillement, d'interrogation de questionnement les indiens sont très curieux enfin ceux que j'ai rencontrés sont très curieux pourquoi t'es là te regardent, parfois prennent des photos avec ça et ça je trouvais ça très touchant parce que j'avais vraiment cette impression parce que même certains me demandaient juste que je les prenne en photo pas que je les envoie etc et en fait j'avais vraiment ce sentiment ils voulaient que que je me souvienne d'eux, où ils voulaient qu'on se souvienne d'eux. Et je me suis dit, mais avec plaisir. Et donc, avec plaisir, parfois, vous voulez des selfies, regarder un Français dans le sud de l'Inde. Donc oui, j'ai atterri dans le sud de l'Inde, à Kochi. Puis après, je suis... Puis j'ai... Voilà, en disant Kochi, dans le sud, côte ouest. Puis après, je suis allé dans le sud, côte est. À Pondichéry. Enceinte colonie française, donc avec un quartier français. mais en fait l'Inde ça a été un émerveillement et aussi ça a été très intense même quelques mois après je n'en suis pas encore décidé sur mon opinion sur le pays parce que En fait, j'ai ressenti tellement de choses, j'ai vu tellement de nouvelles choses. J'ai vu des choses qui sont parfois d'un côté déshumanisantes, mais parfois tellement belles. Il y a de tout. C'est-à-dire que là, la censure émotionnelle, là, il y est. Là, on le ressent. J'ai vu une nature resplendissante dans les montagnes et puis la bagaille de la ville indienne pour les grandes villes. et puis en fait ça devenait un peu serré au niveau du budget en Inde parce que à partir comme ça c'est vrai que j'ai beaucoup fait la fête en Grèce en Turquie

  • Speaker #1

    Ah bon ?

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. J'ai bien profité. Et donc, là, il fallait que je travaille. Et je ne l'avais pas prévu aussi tôt, mais de l'Inde, j'ai pris un avion pour Sydney. Certains m'ont posé la question si je regrettais de ne pas avoir fait plus attention, etc. Non, pas du tout. J'ai adoré comment j'ai profité en Grèce et en Turquie. Pour le moment, je le referai différemment. Je pense que c'est ça aussi de partir. C'est dur, mais éviter d'avoir des regrets. Parce qu'on a beaucoup de regrets parfois d'être loin de ses proches, de rater certains moments, de faire parfois des choix où on pourrait plus réfléchir. Mais en fin de compte, j'ai fait le choix de profiter, de faire la fête, de boire, de sortir le soir. et je ne regrette en rien du tout parce que bon ça suit son chemin je me suis retrouvé plus tôt en Australie à Sydney et grâce à ça j'ai fait ma première coloc avec des gens merveilleux avec des français parce qu'en Australie il y a énormément énormément de français tu vois la plage c'est des français tu déposes ton CV la manager c'est française tout est français là-bas Il y a énormément de français. Tu marches dans la rue, ça parle français à côté de toi. Bon, bref. Enfin, beaucoup de français. Donc, oui, ma première colloque a été avec des françaises et des français. J'ai eu énormément de chance. En plus, c'est une colloque que j'ai rencontrée le jour de Noël. Donc, est-ce que c'est la magie de Noël ? Juste par une belle chance. mais en tout cas justement là la dernière de cette première colloque vient de suivre son chemin et là je me retrouve dans le même appartement mais avec d'autres super colloques et là voilà ça suit son chemin et là donc donc là c'est la mission de trouver un travail, de remettre de l'argent de côté pour repartir faire l'Asie du Sud et ensuite continuer à l'Amérique du Sud etc et traverser le Pacifique surtout, grande épreuve mais mais oui mais le ciné ça a été aussi un challenge oui

  • Speaker #1

    Et du coup, il y a une question que je me pose depuis tout à l'heure, et je pense que pas mal d'auditeurs peuvent se la poser aussi, au niveau budget, justement. Comment tu t'es débrouillé ? C'est-à-dire, si tu n'as pas envie de donner les chiffres...

  • Speaker #0

    Non, non, non.

  • Speaker #1

    Avant le départ, est-ce que tu avais de l'argent de côté ou est-ce que tu t'es dit je vais travailler pendant mon tour du monde ? Est-ce que tes proches t'ont aidé ? Comment ça s'est passé ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est vrai que la question de l'argent dans des moments qui sont parfois très peu matériels, ça... En fait, c'est se dire... C'est l'importance... En fait, on aimerait nier l'importance de l'argent, mais c'est vrai qu'en fait, c'est une place importante et qui n'est pas forcément mal. Il faut l'avoir du bon côté parce que c'est ce qui nous permet de faire de beaux souvenirs. Alors moi, je suis parti en tour avec environ environ entre Oui, 6-7 000 euros. J'avais vu sur Internet que le budget pour un tour du monde fallait prévoir 10 000 euros. mais je suis parti avec 7000 euros parce que j'avais fait la fête avant aussi il fallait fêter le départ donc et non et puis donc voilà j'avais travaillé un mois en restauration je m'étais fait 2005-2008 j'avais fait un mois à la caisse super dans un magasin où j'avais bien gagné aussi. Et après, j'avais pris l'argent que mes parents avaient mis pour mes études. Et ça aussi, ça a été un sujet parce qu'on m'a dit... Alors déjà, il y a plusieurs choses, mais déjà, cet argent, c'est sur la question est-ce que je méritais cet argent parce que j'avais pas travaillé pour cet argent, donc est-ce que j'étais légitime de prendre cet argent mis de l'autre côté ? Mais je me suis dit, mais... en fait, pour moi, ce voyage, je le vois aussi comme des études parce que si je ne fais pas science-po, si je ne fais pas médecine, c'est aussi l'école de la vie. J'ai appris tellement de choses, en fait, sur moi-même, sur les autres et sur le monde qui m'entoure que... Oui, c'est un investissement. Enfin, là, j'investissais pas dans des vacances. C'était pas dans des études traditionnelles, mais ouais, j'ai investi sur...

  • Speaker #1

    Et puis surtout, le jour... Si un jour tu reviens, de toute façon, on sait pas de quoi demain sera fait, comme on dit, mais... si un jour t'es amené à revenir en France et à faire des études mais je pense que tu seras tellement plus éclairé que la plupart des personnes sur qui tu es sur ce que tu as envie de faire de ta vie parce que t'as rencontré des personnes avec des métiers ultra différents qui avaient différentes cultures et c'est pas juste t'es pas resté la tête dans des bouquins à te dire peut-être que le droit je vais être avocate, peut-être que le droit c'est fait pour moi enfin tu vois c'est plus que ça au final c'est pas du temps perdu et c'est un investissement sur soi mais c'est clair non ça un temps perdu mais parce qu'on a pas de temps à perdre à notre âge justement chaque

  • Speaker #0

    temps qu'on a c'est pas un temps qu'on utilise et ce qu'on fait c'est pas un temps perdu c'est et puis encore moins de voyager. On me l'a dit aussi, le voyage, les vacances, du temps perdu, mais pas du tout. C'est vrai que, et plus on voit au fil de la discussion, qu'en fait, il y en a beaucoup des préjugés sur le voyage, mais non, c'est un temps perdu très long de là, au contraire. C'est un gain de temps, je le verrai, mais je pense, mais en tout cas, c'est... je pense que j'aurais perdu du temps à aller dans les études parce que c'est le schéma traditionnel et je me serais planté parce que même là non parce que c'est des erreurs qui nous amènent à réfléchir donc c'est même pas du temps perdu non je n'arrive pas à avoir cette notion de temps perdu mais en chaque temps c'est bon pour nous

  • Speaker #1

    Et si on revient du coup sur le budget, sur la gestion de ton budget, donc tu pars avec, on va dire, 7000 euros, ton plan, c'est quoi ? C'est de te dire après, une fois que tu es en Australie, tu pourras retravailler ?

  • Speaker #0

    En fait, c'est-à-dire que j'étais persuadé qu'à des moments, il fallait que je retravaille. donc j'avais prévu de passer du temps en Australie prévu de passer du temps au Canada parce que bon, un tour du monde mine de rien ça coûte quand même et si on veut se faire des petits plaisirs il faut pouvoir les payer aussi après bon, il y a plein d'alternatives pour ne pas payer cher, on pourra en parler mais c'est c'est Oui, voilà, j'avais un plan de dépenser le moins possible. Aussi, de voir sur quoi dépenser. Par exemple, je pense qu'il faut prioriser ses dépenses. Voir ce qui nous fait le plus plaisir. Parce que d'avoir de nouveaux vêtements et plein de manettes, c'est ce qui me faisait plaisir. J'aurais fait plein de dépenses là-dedans, mais ce n'était pas ce qui me faisait plaisir. Donc voilà, moi, j'ai pris mes vêtements. J'ai avec moi trois t-shirts. Non, allez, 5 t-shirts, 3 pantalons, 1 short, enfin voilà, une trousse de t-shirts, une trousse de pantalons, une trousse de sous-vêtements. un sac à dos, une tente, un matelas, enfin bref, le minimum quoi, parce que non voilà il faut savoir qu'on veut de ce voyage on devient bien moins matérialiste j'étais parti avec deux sacs à dos, j'en ai plus qu'un parce que le but c'est aussi de voyager léger, parce que voyager léger c'est voyager confortablement c'est vrai et euh et donc au niveau du budget après au quotidien c'était dépenser le moins possible donc moi je sais que j'étais pas intéressé par me nourrir alors me nourrir oui mais pas forcément non plus un super restaurant ou quoi donc je voyais le moins cher et j'avais la chance qu'en Grèce il y avait de super brunch et puis comme tous les soirs on allait faire la fête on se levait tard donc c'était parfait et en Turquie c'était pas cher et on pouvait trouver de la bonne nourriture, de bons fish kebab autour du Bosch Fort. le bon autour du gosseur pour pas cher et en Inde c'est très bon pour pas cher, enfin bref en fait voilà, dépenser le moins possible dépenser sur ne pas hésiter sur les voyages ne pas hésiter, voilà pour la Bulgarie je voulais pas me dire non je vais pas en Bulgarie parce que j'aurai pas assez pour après non ma priorité c'est le voyage, voilà je veux dépenser quitte à dépenser dans les bus dans les transports parce que c'est ce qui nous emmène d'un bout à l'autre. Ça, oui, dépenser sur une expérience de... Bon, je n'ai pas pu le faire parce qu'il faisait trop froid, mais faire un tour de Montgolfière en Cap-Adoze parce qu'il n'y a qu'en Turquie qu'on peut le faire. Bon, allez, ce sera la dépense du voyage. N'importe, mais voilà. Plus dépenser. Moi, c'était plus dépenser sur l'expérience. c'est ça, exactement, c'est le bon mot c'est mettre de l'argent dans l'expérience dans le souvenir en fait et ensuite c'est vrai qu'avec le voyage on devient moins matérialiste et très accroché à ses souvenirs tout en restant sur ce moment présent

  • Speaker #1

    et j'avais une autre question aussi justement parce que il y a beaucoup de personnes que j'accompagne via Instance Simple sur les réseaux où tu vois déjà la question de l'argent c'est toujours un sujet c'est toujours un sujet mais surtout c'est toujours une excuse pour dire qu'on n'a pas encore assez pour partir c'est de dire ah bah oui je veux voyager mais bon du coup j'ai pas encore assez de côté pour partir etc et il y a aussi cette notion donc la notion du coup du budget enfin de ça donc toi qu'est-ce que tu dirais à quelqu'un qui se donne comme excuse qu'il a pas encore assez mis de côté pour partir

  • Speaker #0

    il y a en fait plein d'estimations pas chères déjà je pense que un voyage solo c'est pas partir à l'autre bout du monde un voyage solo ça peut être même en France ça peut ou même en Europe je pense pas que non parce qu'un voyage solo ça coûte pas forcément cher et puis stratégiquement je dirais que il faut il faudrait partir avec ce que l'on a ou ce qu'on a réussi à mettre de côté. Si on veut partir loin, on a toujours ce chiffre célèbre des environ 10 000 euros, mais après ça, c'est en fonction de nos attentes. Toujours garder de côté les 1 000 euros, parce que c'est le prix d'un billet retour en urgence en fonction d'où on est dans le globe. par exemple c'est le prix d'un billet retour en fonction de là où je suis en Australie pour la France mais après le reste c'est juste du voyage donc juste prévoir un ticket retour comme ça ça fait un petit sol de sécurité partir avec une petite assurance pour être en confiance mais après le reste, il faut partir, se laisser tomber dans le vide en fait et ne pas avoir peur de trop dépenser, que ça coûte trop cher

  • Speaker #1

    Et justement, un autre frein qui revient très souvent quand je parle, c'est la notion de sécurité. Ah, tu voyages seule, tu es une femme, c'est dangereux, etc. Mais même aussi, il y a même des hommes qui peuvent ressentir ce sentiment d'avoir peur de se sentir en insécurité. Est-ce que toi, ça t'est déjà arrivé pendant ton voyage ?

  • Speaker #0

    Euh... Moi, personnellement, non. Mais j'aimerais surtout parler d'une dame que j'ai rencontrée en Inde, à Pondichéry, Nathalie, qui a une cinquantaine d'années, qui est de la Ciota. Et je l'ai rencontrée à Pondichéry. et elle voyage solo donc ses enfants maintenant de travail elle a du temps pour elle, super voyage solo d'ouest en est et en fait elle revenait d'Iran elle avait fait l'Iran, le Pakistan et des destinations qui tout de suite on a le cliché de l'insécurité le cliché de la dangerosité dans ces pays instables et donc moi quand elle m'a dit qu'elle revenait d'Iran je me suis dit oui Mais moi, j'entendais que même pour l'Inde, voilà, pour des filles, certaines avaient peur, même des hommes. Moi, quand j'ai dit à des Français ici ou à d'autres que j'étais parti en Inde, les gros yeux, etc. Mais elle m'a dit, mais en Iran, par exemple, cette dame, mais bon, le gouvernement est ce qu'il est, mais la population est tellement douce, tellement gentille. euh ouais elle m'a dit honnêtement l'une des elle m'a dit là où elle s'est fait le plus d'amis, là où elle a vu la population la plus gentille, c'est vraiment en Iran. Elle a adoré être dans le bus avec les Iraniennes, parler avec elles, parce que déjà au niveau culturel, institutionnellement, c'est différent, mais au niveau du mode de pensée, c'est pas si loin. Elle m'a dit que la population iranienne a une pensée assez libérale, mais et les femmes iraniennes sont belles, c'est très agréable de parler avec elles, et les Iraniens aussi, et les Pakistanais. En fait, je pense que nous, on grandit déjà autour de plein de mauvaises actualités, de plein de peurs, et je me dis, en fait, si on cherche vraiment l'insécurité, on n'est pas obligé d'aller à l'autre bout du monde déjà sans rentrer dans les clichés en Marseille moi étant de Marseille je suis pas obligé d'aller très loin franchement je suis pas non des endroits dangereux des mauvaises rencontres de partout ça existe Je ne pense pas que vraiment il faille partir à l'autre bout du globe. et après de minimiser les risques si vraiment on a peur c'est à dire faire attention dans les hostels de mettre un cadenas et encore moi en Inde je laissais mon orsi dans les lits dans le lit les turquie je crois que j'ai jamais fermé après c'est pas un exemple c'est à dire que c'est pas du tout un exemple mais j'ai pas ressenti cette peur je pense qu'il faut pas partir avec les... Après, voilà, si la mauvaise rencontre arrive, ça peut arriver, un petit vol de cartes bleues, tout peut arriver. Mais c'est pas grave. C'est pas grave, parce que, pour les cartes bleues, on peut les refaire. Le passeport, on peut le refaire facilement, maintenant, à l'étranger. Enfin, le téléphone, j'espère pas que ça m'arrivera, mais c'est super embêtant, mais... c'est pas grave au pire ça arrive c'est ça, au pire ça arrive et si on se sent encore moins en sécurité et qu'on se sent vraiment pas bien,

  • Speaker #1

    mais hop là on prend le billet retour et on rentre c'est à dire que merci de dire ça parce que je trouve c'est vachement en fait on se fait, enfin il y a des personnes qui se font un monstre de partir loin et tout et ça fait du bien d'entendre quelqu'un qui dit en mode

  • Speaker #0

    faut pas voir le mal partout puis je suis persuadée qu'il y a quand même plus de gens bien sur Terre que de gens mal attentionnés ça je et chaque pays ah oui oui oui oui parce que je trouve ça j'ai une bête d'imaginer que les hommes la majorité des hommes ont une intention malsaine envers toi non surtout il faut se mettre à la place des gens qui reçoivent moi en tant que moi je vois dans ma ville ou dans mon pays quelqu'un qui vient de l'autre bout du monde je suis le plus heureux et je serais le plus content à le faire visiter ma ville et ses alentours Si je vois quelqu'un, je ne vois pas pourquoi on aurait tout de suite une envie, une mauvaise envie envers nous. Non, je ne fais que des bonnes rencontres. Les locaux, souvent, sont les plus adorables. est souvent la plus accueillante dans tous les pays. Et je suis prêt à continuer à le confirmer dans tous les pays que je vais faire. Donc, oui, il ne faut pas avoir peur sur ça. Puis voilà, c'est pour ça que je dis, vraiment la pire des choses qui puissent arriver, c'est d'activer ce petit billet retour.

  • Speaker #1

    Et là, ça fait déjà longtemps qu'on est en train de parler, Max. Je suis en train de voir que ça fait pas loin d'une heure. du coup il va falloir que je te réinvite dans un autre épisode je pense en tout cas comme on s'était dit là on va dire que cet épisode c'est un peu l'épisode de ton début de voyage c'est ça et le jour où tu rentres que ce soit dans peu importe dans combien d'années combien de mois, combien de temps mais je serais très heureuse de t'accueillir pour suivre voilà pour faire plusieurs la saga de Max et faire plusieurs épisodes du cours de ton voyage avec plaisir Lina et je trouve je pense que c'est un avis qui sera partagé avec les personnes qui m'écoutent et pour quelqu'un qui a 18 ans, enfin 19 ans, excuse-moi, quelqu'un qui a 19 ans, tu as... Enfin, ta parole, c'est d'une sagesse, je trouve. Ça fait du bien d'entendre qu'il y a encore une jeunesse qui pense, tu vois. Alors, tu sais, j'ai tout le gai, tu vois, mais voilà. Mais pour avoir...

  • Speaker #0

    De cette jeunesse pensante qu'il y a.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. Mais l'autre jour, tu vois, je donnais des cours à l'université. Alors, pas les cours que je donnais, mais j'étais jury dans des oraux pour simuler des entretiens d'embauche. On avait des personnes, on avait des jeunes de 19-20 ans devant nous. Et moi, j'ai 26 ans, tu vois. Et genre, je te jure, mais le néant dans leurs yeux, c'était... Mais genre, on touchait le fond, on creusait encore, quoi. et quand je suis prof à l'université honnêtement je suis sympa au niveau des notes je mets facilement des 16 des 18 mais là j'ai mis des 5 des 6 parce que parce qu'il n'y avait rien et avec ma avec la jury avec laquelle j'étais je te jure ça nous a fait peur parce que j'étais là mais si ça c'est la nouvelle génération qui arrive sur le marché de l'emploi mais ça craint tu vois non non ça va donc merci beaucoup et si tu devais je sais pas nous dire un dernier petit quelque chose ce qu'on peut te souhaiter, ce que t'as envie de dire aux personnes vas-y t'as le temps libre là pendant 5 minutes pour nous dire ce que tu veux euh waouh Rien que ça.

  • Speaker #0

    Déjà, première chose, c'est ça. Non, première chose, partez, partez, partez, partez. Foncez sur ce mur, si vous voyez comme un mur, ou sautez dans le vise. Mais il en restera que de belles choses. Et je pense que la plus belle des choses, c'est de se rencontrer soi-même, rencontrer les autres, pouvoir à tout moment, et de savoir qu'après, sur notre retour, on va retrouver des gens si chers. Et même sur notre chemin, je ne pense pas qu'on est à l'abri, qu'on se recroise. Et pareil pour d'autres personnes que j'ai rencontrées. Donc, non, faire ce premier pas.

  • Speaker #1

    Trop bien. Et là, tes plans, du coup, qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour la suite de ton voyage ?

  • Speaker #0

    Pour la suite ? Bon, alors, mon visa. Là, mon visa se termine en décembre. Donc, oui, ça serait de trouver un job au plus vite pour mettre le maximum d'argent de sous-sous de côté et pour continuer au mieux.

  • Speaker #1

    ok et ben trop bien j'ai hâte de continuer à suivre tes aventures avec plaisir et c'est trop cool s'il y a des personnes là qui nous écoutent et qui veulent je sais pas peut-être venir te poser des questions ou quoi est-ce que tu serais ok déjà et si oui comment on peut te contacter ouais

  • Speaker #0

    sur insta c'est là où je mets le plus de photos du voyage donc max.azl et après de toute façon à force de me le répéter peut-être que je vais devoir lancer un tiktok ou quelque chose où je vais devoir faire des publications parce qu'on fait que me le répéter, partage, partage ton voyage donc je pense qu'à un moment ou à un autre je vais partager plus ça avec tout le monde

  • Speaker #1

    trop bien dans tous les cas dans la description je mettrai toutes les infos pour te contacter et si tu lances cette page ce tiktok je le rajouterai aussi trop

  • Speaker #0

    cool merci beaucoup Antoine pour ce super temps et enfin on a fait ce merveilleux épisode je suis très honoré en tout cas

  • Speaker #1

    et bien merci à toi c'est moi qui me sens honorée honnêtement parce que si tu savais comme ça me fait plaisir à chaque fois je pleure dans les podcasts c'est pas possible non mais si tu savais comme ça me fait plaisir d'avoir l'opportunité de d'inviter des personnes que j'ai rencontrées en voyage. C'est vraiment, je trouve... J'adore faire les épisodes invités sur mon podcast, mais vraiment, les épisodes que je fais avec des rencontres de voyage, je trouve que c'est les plus puissants parce que ça m'a vraiment replongée dans mon trip à Istanbul. Et tu vois, vous êtes des personnes, les rencontres de voyage, qu'on ne prend pas des nouvelles tous les quatre matins. On se suit sur les réseaux de temps en temps. Et là, ça fait du bien de... de s'offrir un temps pour nous, pour échanger autour du voyage. Et franchement, ton parcours est ultra inspirant. Des fois, j'en parle à des amis, des fois qui ont peur de partir. Je fais, mais un jour, j'ai rencontré un gars, il avait 18 ans, il a fait trois ans autour du monde. Et puis là, on me dit, toi, tu dis que tu as peur, mais il y en a, ils font des trucs de fou. Et ce qui est beau, c'est que tu es vraiment l'exemple, je trouve, qui montre que... on n'a pas besoin d'avoir beaucoup pour voyager. Je veux dire, on n'a pas besoin d'avoir 30 000 euros sur un compte pour partir. Tout est... Tu vois, tout va dans le flot de l'instant présent, en gros. C'est, tiens, tu rencontres des gens, ah bah oui, je vais aller là-bas, si on les suit, c'est vraiment... C'est savoir.

  • Speaker #0

    C'est savoir se laisser porter par le tourbillon de la vie, en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça. c'est c'est c'est c'est c'

Description

Faire un tour du monde est le projet d'une vie pour certains, des années de préparation, d'économies pour le réaliser. Et puis, il y a ceux comme Max, qui ne se mettent pas de limite, qui décident à 18 ans, avant de plonger dans le grand bain des études sup, de partir avec quelques économies, et 2 mois de préparation pour un tour du monde de 3 ans !


Max, je l'ai rencontré, sur le rooftop d'une auberge de jeunesse en Turquie et son parcours m'a tellement inspiré que j'ai voulu vous le partager !


Je laisse ces quelques mots à Max pour présenter son épisode :

"Le pire qui puisse arriver lorsqu'on part à l'aventure, c'est de prendre un billet retour et rentrer chez soi.

Alors pourquoi ne pas faire ce grand saut et partir ? Peut importe qui tu es, ton âge ou encore ce que tu as, la vérité c’est qu’il n'y a pas de mode d'emploi pour sauter dans le vide.

Pars et tu verras, tu apprendras et fera tes propres expériences, tes propres rencontres - ta propre vie."


Retrouvez Max sur instagram : @max.azl


🗺️Découvre la formation Âme Vagabonde et organise ton premier voyage solo sereinement : subscribepage.io/amevagabonde


Chaque mardi, retrouve un épisode de podcast voyage et développement personnel, qui retrace une histoire de voyage, un témoignage inspirant, une aventure. Entre voyage émotionnel, exploration, découverte du monde, chaque épisode regorge de conseils, d'authenticité, de sortie de zone de confort. Vois ces épisodes comme ton mindset booster de la semaine, qui vient te prouver que TOUT est possible. 💥


Si toi aussi tu as un récit de voyage à raconter, contacte moi sur instagram : @instant_simple 📩


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode d'Instant Simple, une parenthèse d'évasion. Aujourd'hui, j'ai la chance d'être avec Max que j'ai rencontré à Istanbul pour qu'il nous partage son expérience complètement hors du commun. Un jeune homme qui a 18 ans, au lieu d'aller en études supérieures après son bac, a décidé de tout quitter pour aller faire le tour du monde pendant 3 ans. Il vous raconte son histoire. Allez, je ne vous en dis pas plus et je vous laisse avec la suite. parfois un peu folle quand même. Alors, si vous cherchez un podcast qui mixe développement personnel et voyage, vous êtes au bon endroit. Si ce concept vous plaît, je vous invite à soutenir ce podcast en laissant une note, un commentaire ou en le partageant à vos proches. Sur ce, bon épisode. Hello Max !

  • Speaker #1

    Salut !

  • Speaker #0

    Comment tu vas aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui ça va, bah écoute là je suis à Sydney, il est 18h30 bientôt, donc ouais on a pas mal de décalage mais tout va bien.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai qu'ici il est 10h30, mais je suis en France, écoutez, aujourd'hui Max, je suis, je pense que tu te prends pas compte, bah si parce que tu es là, mais je suis tellement heureuse vraiment de t'accueillir sur cet épisode, ça fait... pour vous qui nous écoutez ça fait tellement de temps qu'on veut enregistrer cet épisode c'est vrai Et du coup, Max, pour planter un peu le contexte, tu es une personne que j'ai rencontrée, tu es une rencontre de voyage que j'ai rencontrée lors de mon trip à Istanbul en octobre. On s'est rencontrés dans cette auberge de jeunesse, on a passé beaucoup de soirées ensemble, beaucoup de moments ensemble et tu es vraiment une rencontre de voyage qui a marqué ma vie. Enfin, je vais arrêter de te saucer, mais vraiment, tu es une personne ultra inspirante et quand je t'ai rencontrée, je crois qu'une des premières choses que je t'ai demandées, c'était d'enregistrer un épisode avec moi.

  • Speaker #1

    C'est vrai, tu étais la première Française que j'ai rencontrée durant mon voyage que j'avais commencé quelques semaines plus tôt et c'est vrai que tu m'avais parlé de ce podcast super inspirant parce que j'étais très intéressé, ça direct matchait.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est clair et puis surtout quand tu m'as vraiment parlé de toi, de ton voyage, de ton projet, j'ai trouvé ça tellement fou parce que, bon je vais te laisser te présenter et on en parlera après je pense.

  • Speaker #1

    C'est vrai que c'est ce qu'on m'a souvent dit. J'ai été souvent amené à présenter mon projet. Je suis parti à 18 ans. Rien que ça, tout le monde, et encore aujourd'hui, même à 19 ans, tout le monde me regarde avec de grands yeux, parti à 18 ans sans avoir commencé d'études. C'est vrai que j'ai eu, comme toute personne, on arrive enfin au lycée, on a vraiment ce choix à faire, ce choix d'études. Et moi, j'hésitais entre médecine, Sciences Po à Paris ou cinéma. Et déjà, j'avais vu que j'étais déjà passionné par le cinéma parce que le cinéma pouvait combiner toutes les thématiques que je voulais. Grâce au cinéma, je n'avais pas de choix à faire. Mais finalement, je me suis dit, j'avais peur aussi de perdre un peu. Je ne sais pas si c'était une âme d'enfance ou... J'avais peur de perdre une folie en me lançant directement après le bac dans le cursus traditionnel avec les études. Puis j'ai passé le concours de cette école de cinéma que j'ai réussi. Le directeur de l'école m'a accueilli. Et je lui ai dit, écoutez, je vais être sincère avec vous, mais... En fait, il y a deux choix. Soit je pars maintenant autour du monde et je reprends vos études après. Ou soit je commence vos études maintenant et après je pars parce que j'ai envie de découvrir le monde. J'ai envie de garder cette folie et de découvrir plein de choses. et il m'a dit alors en tant qu'il était assez surpris en tant que directeur de cette école je te conseillerais de commencer par les études mais en tant que personne, en tant qu'humain je te dirais mais vis ton rêve surtout pour le cinéma c'est parfait puis j'en ai parlé à une amie qui m'a dit mais si t'hésites c'est que forcément tu veux partir maintenant et c'est vrai qu'en fait je me suis rendu compte que j'avais aussi vraiment je me suis rendu compte que j'avais peut-être aussi besoin de ça donc je me suis écouté j'en ai parlé un peu à ma famille après quelques temps ça a été ça a été un grand moment je l'ai d'abord annoncé à ma mère qui en disant bon maintenant j'ai fait mon choix d'études, je commencerai pas mes études je pars en cours du monde pendant 2-3 ans pendant 2-3 ans c'est ça elle a pris un verre elle a décidé de partir autour du monde pendant 3 ans c'est incroyable je ne sais pas si elle m'en rendait compte à ce moment là ce que réellement ça voulait dire mais je pense que je voulais juste raviver une flamme de folie en fait elle a pris un verre puis après on en a parlé elle ne voulait pas me dire non parce qu'elle sentait qu'elle sentait que ça me rendait heureux et Et dans tous les cas, il fallait qu'on parte dans notre bon terme. Mais bon, j'ai dû quand même, comme tout parent à cet âge-là, on doit les rassurer. Donc, j'ai fait un itinéraire que j'ai finalement plus ou moins respecté. Mais j'ai fait un itinéraire, j'ai pris une assurance. Et puis, bon, la banque, elle a voulu s'en occuper. Donc, ça l'a rassuré un peu de s'en occuper. Et voilà, c'était les rassurer au mieux, leur dire que dans tous les cas, on reste en contact. Et même si on part... j'ai toujours la solution d'urgence de prendre cet avion retour. Voilà, la pire des choses qui puissent arriver, c'est que je prenne cet avion retour, ce qui n'en soit pas dramatique. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    C'est ça. Donc au final, c'est juste la porte ouverte à quelques belles aventures. Ce qui leur a fait peur aussi, c'est que... Bon, après, c'est des parents. C'est qu'en fait, je vois ça juste comme des vacances. Donc là aussi, j'ai dû les rassurer que beaucoup voient le voyage comme des vacances. Alors, c'est marrant, en fait, d'essayer de dire que non, ce ne sont pas des vacances. Je ne suis pas là à fuir un quotidien ennuyant ou à fuir quelque chose. Mais non, en fait, ça a été... Je voulais juste partir pour découvrir le monde, et je pense inconsciemment pour me découvrir moi-même. Et comme tu l'as dit, c'est que le début. J'avais dit deux ou trois ans, mais je me rends compte maintenant que ça va peut-être prendre plus de temps.

  • Speaker #0

    tes parents en BLS là du coup c'est ça je trouve ça dingue en fait parce que du coup à 18 ans moi tu vois si je transpose à mon cas à 18 ans on sort du bac on est tout jeune et vraiment c'est Je trouve ça très fort ce que tu as fait de déjouer tous les carcans que nous pose la société parce que littéralement, moi j'ai le souvenir que quand on passait le bac, depuis la première, on nous met la pression sur les notes parce que ça va influer sur tout notre parcours après. Et en fait, on ne met même pas la possibilité voyage après le bac. C'est direct, tu fais les études et après peut-être tu vas voyager.

  • Speaker #1

    C'est sûr qu'on a toujours un schéma traditionnel, surtout en France, de direct après le bac, faire 5 ans minimum d'études, jusqu'à l'écriture. Mais on a quand même vraiment un schéma traditionnel et qui est assez mondial, parce que même quand j'expliquais que j'étais parti à 18 ans... mais après je pense qu'en fait il suffit juste de prendre un peu de recul et ce qui a rassuré mon entourage et moi aussi au pire, j'ai pas dit non aux études juste pas tout de suite parce que je voulais pas me lancer dans des études parce que le schéma m'impose de me lancer dans des études et parce que je dois me lancer dans des études surtout que je regarde mes amis certains se requestionnent par rapport à leur choix d'études on est dans un âge où on nous demande le plus ce qu'on veut faire et en même temps on est à ce même âge où on ne sait pas du tout ce qu'on veut faire donc pour moi c'est exactement là où il faut voyager, là où il faut rencontrer du monde qui nous inspire se rencontrer soi-même pour voir vraiment ce qu'on aime ce qu'on n'aime pas et après pourquoi pas faire un choix ou pas parce que peut-être en fait au long de son chemin on va rencontrer une opportunité, on va rencontrer quelqu'un qui va nous ouvrir d'autres portes. Et je pense qu'il suffit juste de prendre quelques années de recul, juste un peu de recul, et en fin de compte, si vraiment, admettons, je ne trouve pas quelque chose dans mon chemin, je reviendrai grand maximum dans cinq ans, mais je serai toujours dans la vingtaine. Et en soi, c'est toujours jeune pour commencer à étudier, commencer un travail. il n'y a pas de pression à se mettre, surtout à cet âge-là. En fait, j'ai vraiment cette... Je ne sais pas, peut-être qu'il faudrait que je l'aie un peu plus, mais j'ai vraiment cette pensée de me dire qu'on est trop jeune encore pour se poser trop de problèmes ou pour commencer trop à réfléchir. Justement, il faudrait en profiter pour continuer à être fou, pour continuer à avoir cette insouciance et justifier, et après on verra.

  • Speaker #0

    Mais je te rejoins tellement parce qu'aujourd'hui, combien on connaît de potes qui se sont plantés dans leur première, dans leur deuxième, dans leur troisième année d'études parce qu'ils ont été faire une licence de droit et ça ne leur plaisait pas. Ou alors, tu vois, tous ces clichés qu'on a, ce n'est pas des clichés en fait, c'est la réalité. Au final, ces personnes, elles se retrouvent à... avoir planté un peu une année et tu te dis, à la place de cette année-là, autant partir en voyage. Mais c'est vrai qu'il faut...

  • Speaker #1

    Non, c'est ça.

  • Speaker #0

    Il faut quand même du courage.

  • Speaker #1

    Oui, et puis je crois que... Oui, c'est ça. Et puis je crois que si on ne se donne pas de but final, quand bien même on ne se donne pas de but final, si on choisit tout le temps en fonction de ce que l'on aime, quelles que soient les décisions qu'on va faire, si ça reste en fonction de ce que l'on aime, la chose finale, le but final, sera toujours correspondant à ce qu'on avait toujours envie. Je pense qu'il ne faudrait pas commencer à se donner... Alors, il faudrait tout le temps se donner une ligne directrice, mais pas commencer par le but, mais commencer dès l'instant présent à se questionner qu'est-ce que je veux, qu'est-ce que j'aime. Je pense vraiment que si on continue sur la voie de ce que j'aime, ce qui est bien pour moi, le final sera toujours merveilleux.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Et du coup, si on revient à ton expérience, au niveau de la temporalité, c'est quoi à peu près ? À quel moment, est-ce que ça s'est décidé en terminale ? J'imagine du coup. Est-ce que tu sais à peu près en temporalité quand est-ce que tu as décidé de partir en tour du monde et quand est-ce que tu es parti ? Combien de temps t'as mis de réflexion, préparation, tout ça ?

  • Speaker #1

    Alors, je m'en souviens à peu près. Alors, déjà pas dès septembre, dès la rentrée de la terminale, parce que je pensais faire médecine. J'ai même pris une prépa médecine. en même temps que pour la terminale, donc j'avais vraiment dans l'objectif les études de médecine, je pense à peu près, je me suis mis, ouais, pourquoi pas de Sciences Po, après le cinéma, je pense vraiment vers avril, vers avril, j'ai vraiment eu ce questionnement de tour du monde, et après, après en discuter, je me suis rendu compte que... même en en discutant avec mon ostéo j'en parlais parce que ça ça tournait dans ma tête et je me suis rendu compte que c'était peut-être que j'en avais besoin et finalement en juin j'ai pris la décision même avril mai je pense que c'est dans ces eaux là que au moment de Parcoursup parce que j'ai pas fini Parcoursup je pense en mai je me suis désinscrit mais j'ai fait je pars autour du monde bisous et donc non j'ai pas fait la fin de Parcoursup donc oui j'irai avril-mai j'ai pris la décision réellement et après donc juin, juillet août, septembre c'était vraiment des mois où déjà j'ai établi un itinéraire par quoi j'avais commencé pourquoi, je ne sais pas encore, mais par où j'avais commencé. Ouais. L'itinéraire et après, bon, le matériel. Donc, c'est là que je commence à faire mes petites recherches sur TikTok, sur Internet, des gens que je connais qui voyagent, qui pourraient me donner des conseils. Et de là, j'ai essayé de faire le maximum. Et après, je pense qu'on ne peut pas être matériellement oui. mais sinon je sais pas si on est réellement prêt à un pro du monde est-ce qu'il faut vraiment l'être psychologiquement je pense pas que ce soit le but mais au moment d'intérieur peut-être

  • Speaker #0

    mais non il faut se laisser sauter dans le vide c'est vrai que je trouve ça dingue parce qu'il y a beaucoup de personnes que je connais et leur projet tour du monde ils le réfléchissent peut-être pendant 3 ans ou plus tu vois et du coup pendant ces 3 années les personnes vont travailler vont mettre de l'argent de côté etc pour le tour du monde et du coup là je trouve ça dingue que tu dises je pars en tour du monde et tu te laisses 3 mois quoi

  • Speaker #1

    En fait, il y avait deux choses. Déjà, ce qui a été très fort aussi encouragé par mes parents, c'est que je travaille avant de partir. Et je pense que ça a été une bonne idée parce que ça m'a permis de voir ce que c'était le monde hors mon petit monde de lycéen ou de collégien. donc voir ce que c'était un peu le monde du travail et le monde que beaucoup connaissent donc après c'était que deux mois de travail mais ça m'a permis déjà de faire face à une réalité qui est sympa et aussi je pense qu'il faut aussi savoir ce qui est très dur mais savoir sauter dans le vide parce que quelque part, je me revois avec ma mamie, ma tante et ma mère à l'aéroport leur dire au revoir sans vraiment savoir où je vais. Mais je savais que c'était la bonne décision. Après, même encore là, de savoir réellement où ça va m'emmener, je ne sais pas. Mais oui, en fait, je pense qu'il faudrait ne pas partir avec une confiance en soi absolue parce que sinon, je ne pense pas qu'on part. tout de suite mais non mais vraiment avoir ce truc de je pars et de se dire que au pire des cas je reviens et je repartirai c'est à dire que vraiment savoir faire le premier pas, se faire confiance parce que voilà aussi c'est un voyage solo et on m'a beaucoup parlé de ça aussi et ça vous fait beaucoup de discussions pourquoi tu pars pas avec un ami des amis voulaient partir avec moi enfin m'ont proposé et vraiment je pense que déjà il y a Il y a une différence entre être seul et se sentir seul. C'est-à-dire qu'être seul, je le suis pas mal de fois, mais je ne me sens jamais seul. C'est-à-dire que j'ai passé vraiment ce sentiment de solitude, puisque je suis merveillé par le voyage. Et aussi, être avec moi-même, ça fait du bien de se retrouver avec soi-même, parce qu'on apprend à se connaître. Et ça fait du bien de se rencontrer. Donc je pense que... il ne faut pas vraiment être exigeant à se sentir prêt à partir il faut se laisser partir il ne faut pas avoir peur au mieux possible parce que ça peut faire peur mais non, il faut se laisser aller et pareil parce que j'ai eu beaucoup de questions par rapport à l'anglais je suis arrivé en Grèce première destination j'arrive à Athènes j'avais pas un anglais exceptionnel mais les premiers potes que je me fais sont un américain un canadien et un anglais donc ça commence bien c'est ça j'avais pas d'autre choix que d'apprendre l'anglais puis après j'ai rencontré des canadiens, des australiens des mexicains et enfin finalement on se forme un groupe mais donc sans français, vraiment c'était vraiment de Turquie que j'ai rencontré, c'était la première française que j'ai rencontrée dans mon périple donc vraiment c'est ça vraiment avant ça j'avais pas rencontré le français et donc donc en fait l'anglais vient naturellement déjà on a déjà des bases avec l'école etc mais quand t'as pas le choix et que c'est ça il vient naturellement et puis il va s'améliorer et puis les gens te comprennent forcément

  • Speaker #0

    et voilà non vraiment faut se dire en de bonheur ça va aller ça va aller et et c'est vrai que c'est une forme aussi de lâcher prise en fait on a tellement l'habitude d'être dans le contrôle de tout ce qui se passe dans nos vies de tout contrôler, de s'inscrire à une école de signer un contrat on a tellement l'habitude que tout soit cadré dans nos vies que pour certaines personnes, c'est très compliqué de lâcher prise sur des situations et d'accepter que là, il va se passer des choses, que t'as aucune idée de tout ce qui va se passer. T'as juste un billet d'avion, une ville d'arrivée, et tu sais pas où tu vas. Et c'est vraiment se lâcher prise de dire tout est juste dans l'univers et j'atterrirai où je dois atterrir et je rencontrerai les personnes que je dois rencontrer.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et puis cette peur de l'inconnu, cette peur de je ne sais pas ce qui va m'arriver, il peut m'arriver le pire mais il peut nous arriver le meilleur, il nous arrive souvent le meilleur. Cette peur en fait elle devient excitante dans le sens où... Mais justement, en fait, on ne sait pas ce qui va arriver. Mais c'est pour ça qu'on part et c'est pour ça qu'on va là. Et c'est pour ça qu'on va dans de nouveaux pays, parce qu'on ne sait pas ce que ce pays nous réserve et on ne sait pas quelles gens on va rencontrer. Et si ça nous plaît, c'est incroyable, on y reste, etc. Si ça ne nous plaît pas, il y a plein de pays autour. et chaque pays a une nouvelle âme chaque personne aussi on donne d'autres énergies qui sont juste magnifique et ça m'a touché dans une dernière vidéo que tu as fait sur les rencontres autour du monde le voyage solo c'est voyager solo oui c'est voyager solo mais ça fait partie aussi du côté où on n'est jamais seul c'est qu'on rencontre tellement de monde on n'est tellement pas du tout les seuls à voyager et ça fait partie de la magie du voyage c'est qu'on rencontre plein de gens avec ce point commun du voyage, mais avec tellement d'histoires différentes. Donc, encore une fois, tu as encore plein d'inspiration parce que tu rencontres... Ben voilà, toi, je t'ai rencontré, tu es la première digital nomade que je rencontre qui voyage et qui arrive à faire de ton voyage un métier. et c'est une source d'inspiration mais comme plein d'autres et je pense que ça fait aussi partie des richesses du voyage toutes les rencontres souvent en tout cas je pense que c'est pareil pour toi quand on me demande pourquoi

  • Speaker #0

    je voyage pas en couple ou pourquoi je voyage pas entre amis et bah parce qu'en fait tu vois je trouve que Enfin, ce n'est pas le cas, tu vois. Mais si j'étais en couple et que je faisais tous mes voyages avec mon copain, je ne dis pas qu'on n'aurait pas de souvenirs et tout. Mais pour moi, je sais que quand je voyage à travers le monde, je raccroche toujours des personnes au lieu. Et ça rend le souvenir de ce lieu encore plus beau parce que tu sais que, par exemple, tu vois, à Istanbul, quand je pense à Istanbul, je pense à toi, je pense à Julie, je pense à Ozan. Enfin, je pense à... je pense à tous les gens que j'ai rencontrés là-bas.

  • Speaker #1

    Il y a tout le monde, oui.

  • Speaker #0

    Et tu vois, je trouve ça encore plus beau. Ou par exemple, quand j'étais au Maroc et que je suis partie dans le désert, pour moi, le désert, c'est les Québécois avec lesquels j'étais. Tu vois, c'est raccrocher en fait des personnes au lieu pour rendre les souvenirs encore plus fous. Parce que si tu étais tout le temps avec la même personne dans ces lieux-là, je ne suis pas sûre que je me rappellerais de tout ce qui s'est passé.

  • Speaker #1

    Oui, c'est totalement différent. Et c'est vrai, cette question du souvenir de ce voyage, c'est déjà les personnes aussi. Et ce sont pas mal tellement que j'ai croisé des gens, des voyageurs qui... qui tenaient un carnet et qui, une fois que tu les rencontrais, te demandaient d'écrire un mot dans ta langue, donc en français. Et eux, ils avaient un carnet et en fonction du lieu, plein de différents messages en différentes langues de tous les gens qui avaient... Et je trouvais ça merveilleux. D'autres utilisent les parfums, un parfum par pays, qui sentent bon, qui sentent mauvais, ça rappelle le pays. moi c'est les tatous j'avais commencé ça on a pas encore commencé à Paris ah ouais les tatouages mais moi j'en ai eu des tatouages non alors j'en ai pas encore non t'étais pas là quand j'avais fait ce pour la Turquie mais c'est Non, c'est... En fait, moi, c'est mon souvenir. Alors, j'en ai deux, deux moyens de souvenir. Déjà, c'est PolarStep. PolarStep, c'est l'application qui te suit dans ton voyage et où tu peux créer des steps, donc des étapes, où tu rajoutes des photos, tu écris. Et moi, ça me permet après de faire un book, parce qu'une fois que tu as terminé ton voyage, tu peux envoyer à PolarStep, ils te font un petit livre photo avec tout ça. Donc, en fait, moi, ça peut me permettre de garder une trace de mon voyage. et de ce que je pensais à ce moment-là parce que j'ai essayé d'écrire le jour le jour et oui, essayer Tattoo parce que en fait les Tattoo qui est le tatouage il y a plusieurs écoles ceux qui veulent une signification plus ou moins d'autres moi ma signification c'était celle du celle du voyage c'est un tattoo par pays alors là sur moi sur mon bras droit j'en ai trois pour les mes trois premiers pays la Grèce, la Bulgarie, la Turquie j'en ai fait d'autres donc il m'en manque pour l'Inde et l'Australie mais mais ouais moi c'est ma c'est ma marque de souvenir alors voilà moi comme but c'est de pas par exemple euh Pour la Turquie, il fallait mon golfière de la Cappadoce ou le Bosphore d'Istanbul. Non, moi, c'est plus de raccrocher mon tatouage à un souvenir. Par exemple, pour la Turquie, c'est un petit message où il y a marqué Play North Aid Pool, avion ou billard ? Parce qu'en fait, je me suis retrouvé... soudainement en Turquie parce que j'avais raté deux avions pour le nord de la Grèce et donc je me suis retrouvé plutôt en Turquie mais grâce à ça j'étais rencontré grâce à ça j'ai pu continuer mon voyage avec Julie et deux kiwis après en Turquie puis ensuite en Bulgarie enfin c'est rien que ça part d'un mauvais moment, rater deux avions j'étais pas au top de la forme de ma forme, je pense que c'est La deuxième fois, oui, la première fois, c'était parce que tous mes transports avant étaient en retard. Enfin bref. Et la deuxième fois, oui, parce que j'ai joué au billard. Justement avec les kiwis que j'ai retrouvés ensuite plus tard. Et donc ce tatouage, c'est la Turquie. Pour la Bulgarie, c'est des feuilles qui me rappellent la beauté de la nature de ce pays. Qui a des forêts magnifiques. La Grèce, c'est une colonne antique pas encore finie, parce que j'ai raté mes avions pour le nord de la Grèce, donc c'est un tatouage à compléter quand j'y retournerai, tu vois. Mais ouais, c'est un monument, c'est une colonne antique parce que vraiment la charge culturelle de la Grèce est juste magnifique. Mais de toute façon, j'en ai pas fini avec la Grèce, il faut que je fasse encore plus d'îlés que...

  • Speaker #0

    je profite encore de ce soleil ouais on le sent et si du coup tu dois tu dois nous parler de l'itinéraire que tu as mis en place en tout cas dans tes plans de départ c'était quoi ?

  • Speaker #1

    alors je me rappelle au tout tout début donc j'avais eu mon permis en avril et j'étais en juin j'avais une voiture. Et je me suis dit, j'ai une voiture, pourquoi pas commencer ce tour du monde en voiture en faisant l'Europe. Puis j'ai vu qu'en fait, ça allait me coûter énormément de sous, que je n'allais pas forcément rencontrer du monde, que je vais être seul avec ma voiture. Bon, ce n'était pas forcément ce que je voulais. Donc je me suis dit, bon, je ne vais pas commencer avec la voiture. J'aurais pu commencer par faire Interrail, le circuit européen. Mais finalement, j'ai choisi de commencer par la Grèce. La Grèce m'a toujours attiré parce que c'est le pays d'un de mes films préférés d'enfance qu'on a en commun avec ma maman. Et aussi, c'est un très beau pays, surtout. où les îles sont magnifiques, les gens aussi. Donc j'avais choisi de commencer par la Grèce, puis ensuite de continuer vers l'Est. Donc ça veut dire après la Turquie, puis après j'avais prévu le Moyen-Orient, puis après l'Inde, l'Asie du Sud-Est, enfin l'Australie. Puis l'Australie, je traverse le Pacifique en Amérique du Sud. Amérique du Sud, je remonte jusqu'en Amérique du Nord. Et là, je reviens en Europe par les pays scandinaves. et des pays scandinaves, je redescends en Europe, et enfin en France.

  • Speaker #0

    mais j'ai commencé jusqu'à maintenant tout se passait bien j'ai fait la Grèce, j'ai fait la Turquie en Turquie j'ai rencontré des kiwis qui m'ont dit est-ce que tu veux nous accompagner en Bulgarie au début j'ai dit c'est pas dans mon itinéraire mais j'ai quoi à perdre que des bons souvenirs donc j'ai sauté sur l'occasion après quelques mois après quelques heures de réflexion en fait mais moi j'ai sauté sur l'occasion et je ne regrette pas du tout parce que c'était merveilleux, j'ai fait Clodiv et Sofia la capitale et ensuite l'une des plus vieilles villes d'Europe et enfin je suis revenu en Turquie parce que j'avais vu Istanbul et je voulais faire un road trip où j'ai rencontré Sanket un indien avec qui euh... J'ai fait toute la Turquie, en fait, toute la côte ouest et sud. Et après la Turquie, je voulais faire le Moyen-Orient, mais vu avec tout ce qui se passait autour du Moyen-Orient, ce n'était peut-être pas le meilleur moment. Donc, je me suis dit que je voulais profiter un maximum. Donc, j'ai pris mes billets d'avion pour l'Inde. Et là, j'étais tout excité. Parce qu'en fait, moi qui viens de Marseille, la Turquie, c'était... toujours très méditerranéen. Donc, moi, je voulais un choc culturel, un peu capricieux, mais... Eh bien, ça part à tirer un nal, c'est... Mais... Ça n'a pas du tout raté. En Inde, c'était... Waouh ! L'Inde, ça a été... très... très intense. Un voyage qui a pris... Un pays qui a pris... qui m'a pris beaucoup d'énergie. parce que c'est un pays en fait tu es tout le temps stimulé d'émerveillement, d'interrogation de questionnement les indiens sont très curieux enfin ceux que j'ai rencontrés sont très curieux pourquoi t'es là te regardent, parfois prennent des photos avec ça et ça je trouvais ça très touchant parce que j'avais vraiment cette impression parce que même certains me demandaient juste que je les prenne en photo pas que je les envoie etc et en fait j'avais vraiment ce sentiment ils voulaient que que je me souvienne d'eux, où ils voulaient qu'on se souvienne d'eux. Et je me suis dit, mais avec plaisir. Et donc, avec plaisir, parfois, vous voulez des selfies, regarder un Français dans le sud de l'Inde. Donc oui, j'ai atterri dans le sud de l'Inde, à Kochi. Puis après, je suis... Puis j'ai... Voilà, en disant Kochi, dans le sud, côte ouest. Puis après, je suis allé dans le sud, côte est. À Pondichéry. Enceinte colonie française, donc avec un quartier français. mais en fait l'Inde ça a été un émerveillement et aussi ça a été très intense même quelques mois après je n'en suis pas encore décidé sur mon opinion sur le pays parce que En fait, j'ai ressenti tellement de choses, j'ai vu tellement de nouvelles choses. J'ai vu des choses qui sont parfois d'un côté déshumanisantes, mais parfois tellement belles. Il y a de tout. C'est-à-dire que là, la censure émotionnelle, là, il y est. Là, on le ressent. J'ai vu une nature resplendissante dans les montagnes et puis la bagaille de la ville indienne pour les grandes villes. et puis en fait ça devenait un peu serré au niveau du budget en Inde parce que à partir comme ça c'est vrai que j'ai beaucoup fait la fête en Grèce en Turquie

  • Speaker #1

    Ah bon ?

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. J'ai bien profité. Et donc, là, il fallait que je travaille. Et je ne l'avais pas prévu aussi tôt, mais de l'Inde, j'ai pris un avion pour Sydney. Certains m'ont posé la question si je regrettais de ne pas avoir fait plus attention, etc. Non, pas du tout. J'ai adoré comment j'ai profité en Grèce et en Turquie. Pour le moment, je le referai différemment. Je pense que c'est ça aussi de partir. C'est dur, mais éviter d'avoir des regrets. Parce qu'on a beaucoup de regrets parfois d'être loin de ses proches, de rater certains moments, de faire parfois des choix où on pourrait plus réfléchir. Mais en fin de compte, j'ai fait le choix de profiter, de faire la fête, de boire, de sortir le soir. et je ne regrette en rien du tout parce que bon ça suit son chemin je me suis retrouvé plus tôt en Australie à Sydney et grâce à ça j'ai fait ma première coloc avec des gens merveilleux avec des français parce qu'en Australie il y a énormément énormément de français tu vois la plage c'est des français tu déposes ton CV la manager c'est française tout est français là-bas Il y a énormément de français. Tu marches dans la rue, ça parle français à côté de toi. Bon, bref. Enfin, beaucoup de français. Donc, oui, ma première colloque a été avec des françaises et des français. J'ai eu énormément de chance. En plus, c'est une colloque que j'ai rencontrée le jour de Noël. Donc, est-ce que c'est la magie de Noël ? Juste par une belle chance. mais en tout cas justement là la dernière de cette première colloque vient de suivre son chemin et là je me retrouve dans le même appartement mais avec d'autres super colloques et là voilà ça suit son chemin et là donc donc là c'est la mission de trouver un travail, de remettre de l'argent de côté pour repartir faire l'Asie du Sud et ensuite continuer à l'Amérique du Sud etc et traverser le Pacifique surtout, grande épreuve mais mais oui mais le ciné ça a été aussi un challenge oui

  • Speaker #1

    Et du coup, il y a une question que je me pose depuis tout à l'heure, et je pense que pas mal d'auditeurs peuvent se la poser aussi, au niveau budget, justement. Comment tu t'es débrouillé ? C'est-à-dire, si tu n'as pas envie de donner les chiffres...

  • Speaker #0

    Non, non, non.

  • Speaker #1

    Avant le départ, est-ce que tu avais de l'argent de côté ou est-ce que tu t'es dit je vais travailler pendant mon tour du monde ? Est-ce que tes proches t'ont aidé ? Comment ça s'est passé ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est vrai que la question de l'argent dans des moments qui sont parfois très peu matériels, ça... En fait, c'est se dire... C'est l'importance... En fait, on aimerait nier l'importance de l'argent, mais c'est vrai qu'en fait, c'est une place importante et qui n'est pas forcément mal. Il faut l'avoir du bon côté parce que c'est ce qui nous permet de faire de beaux souvenirs. Alors moi, je suis parti en tour avec environ environ entre Oui, 6-7 000 euros. J'avais vu sur Internet que le budget pour un tour du monde fallait prévoir 10 000 euros. mais je suis parti avec 7000 euros parce que j'avais fait la fête avant aussi il fallait fêter le départ donc et non et puis donc voilà j'avais travaillé un mois en restauration je m'étais fait 2005-2008 j'avais fait un mois à la caisse super dans un magasin où j'avais bien gagné aussi. Et après, j'avais pris l'argent que mes parents avaient mis pour mes études. Et ça aussi, ça a été un sujet parce qu'on m'a dit... Alors déjà, il y a plusieurs choses, mais déjà, cet argent, c'est sur la question est-ce que je méritais cet argent parce que j'avais pas travaillé pour cet argent, donc est-ce que j'étais légitime de prendre cet argent mis de l'autre côté ? Mais je me suis dit, mais... en fait, pour moi, ce voyage, je le vois aussi comme des études parce que si je ne fais pas science-po, si je ne fais pas médecine, c'est aussi l'école de la vie. J'ai appris tellement de choses, en fait, sur moi-même, sur les autres et sur le monde qui m'entoure que... Oui, c'est un investissement. Enfin, là, j'investissais pas dans des vacances. C'était pas dans des études traditionnelles, mais ouais, j'ai investi sur...

  • Speaker #1

    Et puis surtout, le jour... Si un jour tu reviens, de toute façon, on sait pas de quoi demain sera fait, comme on dit, mais... si un jour t'es amené à revenir en France et à faire des études mais je pense que tu seras tellement plus éclairé que la plupart des personnes sur qui tu es sur ce que tu as envie de faire de ta vie parce que t'as rencontré des personnes avec des métiers ultra différents qui avaient différentes cultures et c'est pas juste t'es pas resté la tête dans des bouquins à te dire peut-être que le droit je vais être avocate, peut-être que le droit c'est fait pour moi enfin tu vois c'est plus que ça au final c'est pas du temps perdu et c'est un investissement sur soi mais c'est clair non ça un temps perdu mais parce qu'on a pas de temps à perdre à notre âge justement chaque

  • Speaker #0

    temps qu'on a c'est pas un temps qu'on utilise et ce qu'on fait c'est pas un temps perdu c'est et puis encore moins de voyager. On me l'a dit aussi, le voyage, les vacances, du temps perdu, mais pas du tout. C'est vrai que, et plus on voit au fil de la discussion, qu'en fait, il y en a beaucoup des préjugés sur le voyage, mais non, c'est un temps perdu très long de là, au contraire. C'est un gain de temps, je le verrai, mais je pense, mais en tout cas, c'est... je pense que j'aurais perdu du temps à aller dans les études parce que c'est le schéma traditionnel et je me serais planté parce que même là non parce que c'est des erreurs qui nous amènent à réfléchir donc c'est même pas du temps perdu non je n'arrive pas à avoir cette notion de temps perdu mais en chaque temps c'est bon pour nous

  • Speaker #1

    Et si on revient du coup sur le budget, sur la gestion de ton budget, donc tu pars avec, on va dire, 7000 euros, ton plan, c'est quoi ? C'est de te dire après, une fois que tu es en Australie, tu pourras retravailler ?

  • Speaker #0

    En fait, c'est-à-dire que j'étais persuadé qu'à des moments, il fallait que je retravaille. donc j'avais prévu de passer du temps en Australie prévu de passer du temps au Canada parce que bon, un tour du monde mine de rien ça coûte quand même et si on veut se faire des petits plaisirs il faut pouvoir les payer aussi après bon, il y a plein d'alternatives pour ne pas payer cher, on pourra en parler mais c'est c'est Oui, voilà, j'avais un plan de dépenser le moins possible. Aussi, de voir sur quoi dépenser. Par exemple, je pense qu'il faut prioriser ses dépenses. Voir ce qui nous fait le plus plaisir. Parce que d'avoir de nouveaux vêtements et plein de manettes, c'est ce qui me faisait plaisir. J'aurais fait plein de dépenses là-dedans, mais ce n'était pas ce qui me faisait plaisir. Donc voilà, moi, j'ai pris mes vêtements. J'ai avec moi trois t-shirts. Non, allez, 5 t-shirts, 3 pantalons, 1 short, enfin voilà, une trousse de t-shirts, une trousse de pantalons, une trousse de sous-vêtements. un sac à dos, une tente, un matelas, enfin bref, le minimum quoi, parce que non voilà il faut savoir qu'on veut de ce voyage on devient bien moins matérialiste j'étais parti avec deux sacs à dos, j'en ai plus qu'un parce que le but c'est aussi de voyager léger, parce que voyager léger c'est voyager confortablement c'est vrai et euh et donc au niveau du budget après au quotidien c'était dépenser le moins possible donc moi je sais que j'étais pas intéressé par me nourrir alors me nourrir oui mais pas forcément non plus un super restaurant ou quoi donc je voyais le moins cher et j'avais la chance qu'en Grèce il y avait de super brunch et puis comme tous les soirs on allait faire la fête on se levait tard donc c'était parfait et en Turquie c'était pas cher et on pouvait trouver de la bonne nourriture, de bons fish kebab autour du Bosch Fort. le bon autour du gosseur pour pas cher et en Inde c'est très bon pour pas cher, enfin bref en fait voilà, dépenser le moins possible dépenser sur ne pas hésiter sur les voyages ne pas hésiter, voilà pour la Bulgarie je voulais pas me dire non je vais pas en Bulgarie parce que j'aurai pas assez pour après non ma priorité c'est le voyage, voilà je veux dépenser quitte à dépenser dans les bus dans les transports parce que c'est ce qui nous emmène d'un bout à l'autre. Ça, oui, dépenser sur une expérience de... Bon, je n'ai pas pu le faire parce qu'il faisait trop froid, mais faire un tour de Montgolfière en Cap-Adoze parce qu'il n'y a qu'en Turquie qu'on peut le faire. Bon, allez, ce sera la dépense du voyage. N'importe, mais voilà. Plus dépenser. Moi, c'était plus dépenser sur l'expérience. c'est ça, exactement, c'est le bon mot c'est mettre de l'argent dans l'expérience dans le souvenir en fait et ensuite c'est vrai qu'avec le voyage on devient moins matérialiste et très accroché à ses souvenirs tout en restant sur ce moment présent

  • Speaker #1

    et j'avais une autre question aussi justement parce que il y a beaucoup de personnes que j'accompagne via Instance Simple sur les réseaux où tu vois déjà la question de l'argent c'est toujours un sujet c'est toujours un sujet mais surtout c'est toujours une excuse pour dire qu'on n'a pas encore assez pour partir c'est de dire ah bah oui je veux voyager mais bon du coup j'ai pas encore assez de côté pour partir etc et il y a aussi cette notion donc la notion du coup du budget enfin de ça donc toi qu'est-ce que tu dirais à quelqu'un qui se donne comme excuse qu'il a pas encore assez mis de côté pour partir

  • Speaker #0

    il y a en fait plein d'estimations pas chères déjà je pense que un voyage solo c'est pas partir à l'autre bout du monde un voyage solo ça peut être même en France ça peut ou même en Europe je pense pas que non parce qu'un voyage solo ça coûte pas forcément cher et puis stratégiquement je dirais que il faut il faudrait partir avec ce que l'on a ou ce qu'on a réussi à mettre de côté. Si on veut partir loin, on a toujours ce chiffre célèbre des environ 10 000 euros, mais après ça, c'est en fonction de nos attentes. Toujours garder de côté les 1 000 euros, parce que c'est le prix d'un billet retour en urgence en fonction d'où on est dans le globe. par exemple c'est le prix d'un billet retour en fonction de là où je suis en Australie pour la France mais après le reste c'est juste du voyage donc juste prévoir un ticket retour comme ça ça fait un petit sol de sécurité partir avec une petite assurance pour être en confiance mais après le reste, il faut partir, se laisser tomber dans le vide en fait et ne pas avoir peur de trop dépenser, que ça coûte trop cher

  • Speaker #1

    Et justement, un autre frein qui revient très souvent quand je parle, c'est la notion de sécurité. Ah, tu voyages seule, tu es une femme, c'est dangereux, etc. Mais même aussi, il y a même des hommes qui peuvent ressentir ce sentiment d'avoir peur de se sentir en insécurité. Est-ce que toi, ça t'est déjà arrivé pendant ton voyage ?

  • Speaker #0

    Euh... Moi, personnellement, non. Mais j'aimerais surtout parler d'une dame que j'ai rencontrée en Inde, à Pondichéry, Nathalie, qui a une cinquantaine d'années, qui est de la Ciota. Et je l'ai rencontrée à Pondichéry. et elle voyage solo donc ses enfants maintenant de travail elle a du temps pour elle, super voyage solo d'ouest en est et en fait elle revenait d'Iran elle avait fait l'Iran, le Pakistan et des destinations qui tout de suite on a le cliché de l'insécurité le cliché de la dangerosité dans ces pays instables et donc moi quand elle m'a dit qu'elle revenait d'Iran je me suis dit oui Mais moi, j'entendais que même pour l'Inde, voilà, pour des filles, certaines avaient peur, même des hommes. Moi, quand j'ai dit à des Français ici ou à d'autres que j'étais parti en Inde, les gros yeux, etc. Mais elle m'a dit, mais en Iran, par exemple, cette dame, mais bon, le gouvernement est ce qu'il est, mais la population est tellement douce, tellement gentille. euh ouais elle m'a dit honnêtement l'une des elle m'a dit là où elle s'est fait le plus d'amis, là où elle a vu la population la plus gentille, c'est vraiment en Iran. Elle a adoré être dans le bus avec les Iraniennes, parler avec elles, parce que déjà au niveau culturel, institutionnellement, c'est différent, mais au niveau du mode de pensée, c'est pas si loin. Elle m'a dit que la population iranienne a une pensée assez libérale, mais et les femmes iraniennes sont belles, c'est très agréable de parler avec elles, et les Iraniens aussi, et les Pakistanais. En fait, je pense que nous, on grandit déjà autour de plein de mauvaises actualités, de plein de peurs, et je me dis, en fait, si on cherche vraiment l'insécurité, on n'est pas obligé d'aller à l'autre bout du monde déjà sans rentrer dans les clichés en Marseille moi étant de Marseille je suis pas obligé d'aller très loin franchement je suis pas non des endroits dangereux des mauvaises rencontres de partout ça existe Je ne pense pas que vraiment il faille partir à l'autre bout du globe. et après de minimiser les risques si vraiment on a peur c'est à dire faire attention dans les hostels de mettre un cadenas et encore moi en Inde je laissais mon orsi dans les lits dans le lit les turquie je crois que j'ai jamais fermé après c'est pas un exemple c'est à dire que c'est pas du tout un exemple mais j'ai pas ressenti cette peur je pense qu'il faut pas partir avec les... Après, voilà, si la mauvaise rencontre arrive, ça peut arriver, un petit vol de cartes bleues, tout peut arriver. Mais c'est pas grave. C'est pas grave, parce que, pour les cartes bleues, on peut les refaire. Le passeport, on peut le refaire facilement, maintenant, à l'étranger. Enfin, le téléphone, j'espère pas que ça m'arrivera, mais c'est super embêtant, mais... c'est pas grave au pire ça arrive c'est ça, au pire ça arrive et si on se sent encore moins en sécurité et qu'on se sent vraiment pas bien,

  • Speaker #1

    mais hop là on prend le billet retour et on rentre c'est à dire que merci de dire ça parce que je trouve c'est vachement en fait on se fait, enfin il y a des personnes qui se font un monstre de partir loin et tout et ça fait du bien d'entendre quelqu'un qui dit en mode

  • Speaker #0

    faut pas voir le mal partout puis je suis persuadée qu'il y a quand même plus de gens bien sur Terre que de gens mal attentionnés ça je et chaque pays ah oui oui oui oui parce que je trouve ça j'ai une bête d'imaginer que les hommes la majorité des hommes ont une intention malsaine envers toi non surtout il faut se mettre à la place des gens qui reçoivent moi en tant que moi je vois dans ma ville ou dans mon pays quelqu'un qui vient de l'autre bout du monde je suis le plus heureux et je serais le plus content à le faire visiter ma ville et ses alentours Si je vois quelqu'un, je ne vois pas pourquoi on aurait tout de suite une envie, une mauvaise envie envers nous. Non, je ne fais que des bonnes rencontres. Les locaux, souvent, sont les plus adorables. est souvent la plus accueillante dans tous les pays. Et je suis prêt à continuer à le confirmer dans tous les pays que je vais faire. Donc, oui, il ne faut pas avoir peur sur ça. Puis voilà, c'est pour ça que je dis, vraiment la pire des choses qui puissent arriver, c'est d'activer ce petit billet retour.

  • Speaker #1

    Et là, ça fait déjà longtemps qu'on est en train de parler, Max. Je suis en train de voir que ça fait pas loin d'une heure. du coup il va falloir que je te réinvite dans un autre épisode je pense en tout cas comme on s'était dit là on va dire que cet épisode c'est un peu l'épisode de ton début de voyage c'est ça et le jour où tu rentres que ce soit dans peu importe dans combien d'années combien de mois, combien de temps mais je serais très heureuse de t'accueillir pour suivre voilà pour faire plusieurs la saga de Max et faire plusieurs épisodes du cours de ton voyage avec plaisir Lina et je trouve je pense que c'est un avis qui sera partagé avec les personnes qui m'écoutent et pour quelqu'un qui a 18 ans, enfin 19 ans, excuse-moi, quelqu'un qui a 19 ans, tu as... Enfin, ta parole, c'est d'une sagesse, je trouve. Ça fait du bien d'entendre qu'il y a encore une jeunesse qui pense, tu vois. Alors, tu sais, j'ai tout le gai, tu vois, mais voilà. Mais pour avoir...

  • Speaker #0

    De cette jeunesse pensante qu'il y a.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. Mais l'autre jour, tu vois, je donnais des cours à l'université. Alors, pas les cours que je donnais, mais j'étais jury dans des oraux pour simuler des entretiens d'embauche. On avait des personnes, on avait des jeunes de 19-20 ans devant nous. Et moi, j'ai 26 ans, tu vois. Et genre, je te jure, mais le néant dans leurs yeux, c'était... Mais genre, on touchait le fond, on creusait encore, quoi. et quand je suis prof à l'université honnêtement je suis sympa au niveau des notes je mets facilement des 16 des 18 mais là j'ai mis des 5 des 6 parce que parce qu'il n'y avait rien et avec ma avec la jury avec laquelle j'étais je te jure ça nous a fait peur parce que j'étais là mais si ça c'est la nouvelle génération qui arrive sur le marché de l'emploi mais ça craint tu vois non non ça va donc merci beaucoup et si tu devais je sais pas nous dire un dernier petit quelque chose ce qu'on peut te souhaiter, ce que t'as envie de dire aux personnes vas-y t'as le temps libre là pendant 5 minutes pour nous dire ce que tu veux euh waouh Rien que ça.

  • Speaker #0

    Déjà, première chose, c'est ça. Non, première chose, partez, partez, partez, partez. Foncez sur ce mur, si vous voyez comme un mur, ou sautez dans le vise. Mais il en restera que de belles choses. Et je pense que la plus belle des choses, c'est de se rencontrer soi-même, rencontrer les autres, pouvoir à tout moment, et de savoir qu'après, sur notre retour, on va retrouver des gens si chers. Et même sur notre chemin, je ne pense pas qu'on est à l'abri, qu'on se recroise. Et pareil pour d'autres personnes que j'ai rencontrées. Donc, non, faire ce premier pas.

  • Speaker #1

    Trop bien. Et là, tes plans, du coup, qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour la suite de ton voyage ?

  • Speaker #0

    Pour la suite ? Bon, alors, mon visa. Là, mon visa se termine en décembre. Donc, oui, ça serait de trouver un job au plus vite pour mettre le maximum d'argent de sous-sous de côté et pour continuer au mieux.

  • Speaker #1

    ok et ben trop bien j'ai hâte de continuer à suivre tes aventures avec plaisir et c'est trop cool s'il y a des personnes là qui nous écoutent et qui veulent je sais pas peut-être venir te poser des questions ou quoi est-ce que tu serais ok déjà et si oui comment on peut te contacter ouais

  • Speaker #0

    sur insta c'est là où je mets le plus de photos du voyage donc max.azl et après de toute façon à force de me le répéter peut-être que je vais devoir lancer un tiktok ou quelque chose où je vais devoir faire des publications parce qu'on fait que me le répéter, partage, partage ton voyage donc je pense qu'à un moment ou à un autre je vais partager plus ça avec tout le monde

  • Speaker #1

    trop bien dans tous les cas dans la description je mettrai toutes les infos pour te contacter et si tu lances cette page ce tiktok je le rajouterai aussi trop

  • Speaker #0

    cool merci beaucoup Antoine pour ce super temps et enfin on a fait ce merveilleux épisode je suis très honoré en tout cas

  • Speaker #1

    et bien merci à toi c'est moi qui me sens honorée honnêtement parce que si tu savais comme ça me fait plaisir à chaque fois je pleure dans les podcasts c'est pas possible non mais si tu savais comme ça me fait plaisir d'avoir l'opportunité de d'inviter des personnes que j'ai rencontrées en voyage. C'est vraiment, je trouve... J'adore faire les épisodes invités sur mon podcast, mais vraiment, les épisodes que je fais avec des rencontres de voyage, je trouve que c'est les plus puissants parce que ça m'a vraiment replongée dans mon trip à Istanbul. Et tu vois, vous êtes des personnes, les rencontres de voyage, qu'on ne prend pas des nouvelles tous les quatre matins. On se suit sur les réseaux de temps en temps. Et là, ça fait du bien de... de s'offrir un temps pour nous, pour échanger autour du voyage. Et franchement, ton parcours est ultra inspirant. Des fois, j'en parle à des amis, des fois qui ont peur de partir. Je fais, mais un jour, j'ai rencontré un gars, il avait 18 ans, il a fait trois ans autour du monde. Et puis là, on me dit, toi, tu dis que tu as peur, mais il y en a, ils font des trucs de fou. Et ce qui est beau, c'est que tu es vraiment l'exemple, je trouve, qui montre que... on n'a pas besoin d'avoir beaucoup pour voyager. Je veux dire, on n'a pas besoin d'avoir 30 000 euros sur un compte pour partir. Tout est... Tu vois, tout va dans le flot de l'instant présent, en gros. C'est, tiens, tu rencontres des gens, ah bah oui, je vais aller là-bas, si on les suit, c'est vraiment... C'est savoir.

  • Speaker #0

    C'est savoir se laisser porter par le tourbillon de la vie, en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça. c'est c'est c'est c'est c'

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