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Episode 7 : Le Traumatisme et son héritage familiale cover
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Instant Thérapie

Episode 7 : Le Traumatisme et son héritage familiale

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23min |14/05/2025
Play
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Description

Dans cet épisode 7 on aborde Le traumatisme et son héritage familiale.


👉 Le traumatisme ne touche pas uniquement la personne qui l’a vécu directement. Il peut aussi affecter son entourage, sa famille, et parfois même les générations suivantes.

C’est ce que nous appelons l’héritage familial du traumatisme, un phénomène qui suscite de plus en plus d’intérêt dans le domaine de la psychologie


On développera ensemble:


🌱Qu'entendons par héritage familiale du traumatisme?


🌱Les conséquences de cet héritages sur les générations suivantes


🌱Comment faire face à cet héritage


🌱Des conseils d'outils à utiliser au quotidien


Que vous soyez en quête de réponses ou simplement curieux d'en savoir plus, cet épisode promet de vous apporter des éclairages précieux et réconfortants.


On reste en contact

https://votreinstanttherapie.com


insta https://www.instagram.com/votre_instant_therapie/?igshid=YmMyMTA2M2Y%3D



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Instant Thérapie. Ici, je vulgarise la psychologie, la santé mentale et plus particulièrement le psychotraumatisme. Je suis Martha, la psy en ligne, psychopraticienne en relations bêtes et psychotraumatologue, sève et située. Nous allons parler au cœur du trauma, mais de manière accessible à tous. Alors rejoignez-moi pour des discussions éclairantes et inclusives. qui vise à démystifier ces sujets qui sont parfois trop complexes et à promouvoir le bien-être mental pour tous. Alors, bienvenue dans cet épisode 7 du podcast Instant Thérapie où, du coup, cette fois-ci, nous allons pouvoir parler un petit peu de tout ce qui est en lien avec l'histoire et l'héritage familial. Parce que... c'est souvent sous-estimé, mais comprendre que notre héritage familial peut être aussi un traumatisme. En fait, répondre à la question, peut-on transmettre un traumatisme de génération en génération ? Comment est-ce que nos parents ou grands-parents et en fonction de ce qu'ils ont vécu, est-ce que cela peut influencer nos vies aujourd'hui ? Voilà. C'est ce que nous allons aborder dans cet épisode. Et je vous remercie de votre confiance et de votre écoute tous ces 15 jours ensemble. Alors, on y va. Et donc déjà, le traumatisme, j'en ai parlé dans plusieurs épisodes. Je pense que maintenant, vous avez compris un petit peu ce que c'était. mais on oublie que... Le traumatisme, en fait, il ne touche pas uniquement la personne qui l'a vécu. Et c'est ça qui est parfois sous-estimé dans nos vies aujourd'hui, c'est qu'en fait, le traumatisme, il peut aussi affecter notre entourage, sa famille, et parfois même les générations suivantes, en fonction, nous allons le voir. de ce qu'il se passe dans l'histoire de la personne. Et c'est ce qu'on appelle finalement l'héritage familial du traumatisme. C'est un phénomène qui, voilà, on s'en pose de plus en plus de questions en fait, parce qu'on se rend compte que les personnes, par exemple, descendants de la Seconde Guerre mondiale, ou qui ont vécu la Shoah, qui ont vécu l'esclavage, qui ont vécu des traumatismes historiques, très complexes. Finalement, on a de plus en plus d'études et de recherches qui prouvent qu'il y a un impact et qu'il y a des conséquences encore aujourd'hui dans les nouvelles générations. Et donc, c'est ce qui fait que, de plus en plus, ce sont des sujets qui sont assez recherchés. Alors après, tous les scientifiques ne seront pas d'accord, mais il y a quand même eu des recherches qui ont été assez... assez... Ouais, je veux dire, on peut pas revenir dessus et dire que ça n'existe pas et que nos familles ne nous lèguent rien. D'accord ? Mais vraiment, qu'est-ce qu'on entend en fait par héritage familial du traumatisme ? Qu'est-ce que ça signifie ? Qu'est-ce que ça impacte en fait ? Finalement, que les générations suivantes peuvent indirectement avoir des conséquences de quelque chose qu'un de leurs aïeux ait pu vivre. D'accord ? Et en fait, il y a plusieurs mécanismes qui peuvent expliquer la transmission. Alors, il y aura tout d'abord la transmission émotionnelle. Par exemple, un parent qui a vécu un traumatisme peut... développer des peurs, des angoisses ou des comportements protecteurs qui vont forcément influencer la manière dont il va élever ses enfants. C'est-à-dire quelqu'un qui a dû se déplacer suite à une guerre, qui a quitté ses terres, qui a quitté son environnement qu'il connaissait, qu'il affectionnait, qu'il le sécurisait et qui se retrouve à devoir partir, va forcément vivre une anxiété plus, plus, plus, etc. Et... Forcément, il va développer des peurs en fait. Il va apprendre à vivre en hypervigilance constante. Donc... forcément, ces enfants grandissants peuvent alors finalement intérioriser ces émotions et se dire que c'est normal de vivre dans la peur, de vivre dans la peur des maladies, de vivre dans la peur de vivre une guerre, de vivre dans la peur encore de voir se déplacer. Donc très souvent, les familles qui ont dû se déplacer, par exemple, on va voir qu'il va y avoir un figement des prochaines générations, c'est-à-dire on a réussi à se déplacer, à survivre, on ne bouge plus. Et donc, très souvent, plusieurs générations vont se retrouver au même endroit, dans un même village et ne vont plus bouger alors qu'elles ont d'autres origines. Et c'est même des personnes qui ne vont pas forcément aller explorer leur histoire et leur origine ou retourner. Voilà. Parce qu'elles vont avoir intériorisé cette peur que si on se déplace, on peut revivre ce que les anciennes générations de notre histoire ont vécu. D'accord ? Et souvent, ces enfants, ils n'en ont pas conscience. C'est-à-dire que eux, ça va être leur schéma dans lequel ils vont être éduqués. Donc, ils ne vont pas avoir conscience que dans d'autres familles, il y a plus de sécurité, il y a moins d'anxiété, il y a moins de peur, etc. Ensuite, il va y avoir aussi la transmission par l'éducation et l'interéducation familiale. C'est-à-dire... On a aussi l'éducation des oncles, des tantes, des grands-parents, des cousins, des cousines, etc. Mais il y a aussi les histoires familiales, les silences, les non-dits autour de certains événements qui vont et qui peuvent alors créer un climat vraiment particulier qui va péser sur la famille. Mais ça va être un climat vraiment de... inconscient de ben en fait si je passe si je questionne mon histoire il va m'arriver un malheur donc oui je sais qu'il ya des non-dits je sais qu'il ya des événements assez graves qui sont arrivés dans mon histoire mais je ne sais pas lesquels et et finalement dans ma famille on apprend à pas transmettre à pas se dire à des cas un événement difficile à fuir ou à être dans déni de tout ça. Et donc ça, c'est aussi un climat qui peut être particulier et qui peut finalement laisser des séquelles. Et puis enfin, les dernières recherches, c'est les dernières recherches qui sont récentes et qui sont sur l'épigénétique et qui ont montré qu'un stress intense vécu par une personne va et peut modifier la manière dont certains gènes s'expriment par la suite et que ces modifications, finalement, elles peuvent être transmises à ses descendants. D'accord ? par le biais d'épigénétiques qui vont se manifester par certaines façons dont des cicatrices sur l'ADN et qui vont se retrouver dans d'autres générations. Et puis il y avait d'ailleurs des recherches qui avaient été faites par des chercheurs, psychiatres dans un institut en Suisse. où justement ils avaient fait des recherches où une petite fille vivait un trouble très anxieux et une dépression et finalement elle avait à peine 12 ans et elle avait dans sa famille rien qui pouvait laisser déceler ça, en tout cas dans son histoire à elle. Quand la thérapeute s'entretenait avec la maman ou le papa, il n'y avait non plus rien. Ils pouvaient laisser paraître que les parents avaient été maltraitants ou avaient été... Voilà, on ressentait quand même peut-être un peu d'anxiété des parents, mais voilà. Et en fait, en allant sur l'ADN de la grand-mère, voilà, ils se sont rendus compte qu'il y avait un lien et qu'en fait, la grand-mère n'avait jamais révélé qu'elle avait vécu un viol. Et en fait, la fille vivait ce non-dit, en fait, par de la somatisation, donc une anxiété plus plus plus et une dépression, alors qu'elle-même n'avait jamais été violée. Voilà ce que les chercheurs... Et c'est encore en cours, donc on reste à l'écoute, on ne dit pas que c'est une vérité, ça peut expliquer certaines choses. Et je rappelle même, j'en parle parce que c'est vrai que c'est quelque chose qui, dans ma pratique, qui est importante, mais pas obligatoire. C'est-à-dire que je reçois très souvent des personnes qui ne souhaitent pas. à aller et comprendre leur héritage familial et ça ne les empêche pas d'avancer d'une autre manière. D'accord ? Chaque personne est différente, donc il y a des personnes qui vont ressentir ce besoin et c'est là où très souvent, quand on le ressent, c'est qu'il y a quelque chose derrière. Mais ce n'est pas une obligation, et je préfère le rappeler parce que ce n'est pas, pour moi, une obligation pour se rétablir. Voilà. Et je préfère aussi le rappeler, que chaque personne est différente, et donc chaque personne a des besoins, etc. Mais on ne peut pas nier que ça existe, par contre. Mais après, c'est pour ça que j'ai une approche intégrative, parce que chaque personne aura des besoins et des spécificités différentes pour se rétablir, et voilà. Donc là, je parle plus, dans cet épisode, aux personnes qui ont ce besoin, qui ont ces interrogations. qui ont une histoire complexe, qu'ils le savent. D'accord ? Mais si je, comme par exemple, si je cite un descendant, et ça, c'est parce qu'il y a eu des recherches qui ont été faites, par exemple, de descendants de survivants de la Shoah, beaucoup d'entre eux vont rapporter un sentiment de peur, d'angoisse, de difficulté à gérer ses émotions. Et très souvent, c'est lié à l'histoire. traumatique de guerre d'accord mais voilà on peut aussi par rapport à un autre psychiatre qui avait fait un colloque à ce sujet qui a écrit un livre à ce sujet sur les descendants d'esclaves aussi et qui avait pu noter et rapporter que voilà et beaucoup de choses que les descendants de colonies pouvait attribuer à leur culture alors qu'en réalité en prenant du recul, en comprenant le contexte social, l'histoire qu'il y avait eu derrière, on se rendait compte qu'en fait, c'était plus des conséquences psychologiques dues à l'histoire coloniale et au passé qu'à une réelle culture. Donc voilà ce qu'on peut voir. Après, finalement, c'est se dire quelles vont être finalement aussi les conséquences de cette histoire familiale, de cet héritage sur les générations futures. Et en fait, très souvent, ce que je disais tout à l'heure et ce qui avait été reporté par l'épidélytique, c'est vraiment très souvent une difficulté émotionnelle, de l'anxiété, de la dépression, des troubles du sommeil. Et puis, on va avoir aussi très souvent une difficulté relationnelle. C'est-à-dire que dans les relations interpersonnelles, ça va être... très difficile, puisqu'en fait, dans le schéma familial, il y a une façon de fonctionner qui est toxique, qui est due à l'histoire. Donc, par exemple, les non-dits, les secrets de famille, le fait de ne pas avoir le droit d'exprimer ses émotions, le fait de punir par le silence, voilà. Toutes ces choses-là, souvent, on va dire que c'est dans cette histoire familiale qui, finalement, conduit Merci. très souvent à devenir une famille un peu toxique. Pas toujours, d'ailleurs. Parce que très souvent, on peut quand même recevoir de l'amour malgré ce contexte-là. Et que c'est juste de l'insécurité qu'on aura parce qu'on n'aura pas appris à être sécurisé. Parce qu'eux-mêmes, de par leur histoire, auront eu des difficultés à se sentir en sécurité, etc. Et du coup, à le donner à l'enfant. Ce qui n'empêchera pas d'avoir donné de l'amour. D'accord ? Donc vraiment, il n'y a pas forcément de toxicité à chaque fois. Par contre, le fait de répéter des schémas qu'on croit universels, parce que c'est inconscient, comme on a été éduqué, ce qu'on nous a transmis dans notre histoire, fait qu'on sera aussi cette personne-là. D'accord ? Et qu'on va croire que les autres fonctionnent pareil. Et ce qui va créer souvent des conflits, des incompréhensions, des décalages, etc. Et puis, on va avoir aussi ce sentiment de toujours répéter des schémas douloureux sans comprendre pourquoi, parce qu'on va avoir du mal à faire le lien entre notre histoire et un petit peu aussi finalement la loyauté familiale, parce que c'est souvent aussi ça qui est en conflit, c'est-à-dire que des fois on va être dans le déni. Et on va se laisser manipuler, etc. Ou même se sacrifier auprès de notre famille par loyauté. Donc ça, je pense que vous pouvez retrouver aussi le live que j'avais fait avec psychologue.net où justement, ça revient. En fait, pour se libérer finalement de la loyauté familiale, c'est d'aller comprendre son histoire. Donc des fois, il y a besoin. Et voilà, et on y va. Et on va aller voir les schémas qu'on répète, qui sont douloureux. Donc ça peut être le fonctionnement avec les autres. Donc on n'a pas appris à fonctionner correctement. Ça peut être le fait de toujours rester dans le déni et faire l'autruche dès qu'il nous arrive un événement difficile et qui peut être complexe. On va rester dans ce déni-là. Ça peut être aussi... Le fait de toujours avoir des difficultés en amour, parce qu'en fait, dans nos familles, il peut y avoir une histoire en lien avec ça qui fait que, que ce soit les lignées de femmes ou d'hommes, ça peut être des deux côtés, il y a un dysfonctionnement. On se rend compte qu'il y a beaucoup de divorces. Et quand on étudie la dynamique familiale, on se rend compte que tous les oncles et les tantes divorcent. Et que finalement, ça permet de comprendre pourquoi on a divorcé, peut-être. Parce qu'on a juste répété inconsciemment des schémas qu'on connaissait dans nos hôtes de confort, dans notre histoire familiale, dans notre héritage, finalement. D'accord ? Mais des fois, ce point invisible aussi, il peut vraiment créer un sentiment d'incompréhension et même de culpabilité. Parce qu'on se dit, mais qu'est-ce qui cloche chez moi, en fait ? Je sens que je bloque, je sens que je souffre. Mais... j'arrive pas à voir ce qui bloque d'accord et en plus très souvent j'ai des personnes qui vont venir en consultation et au début qui vont pas du tout être intéressés par cet héritage familial comprend leur dynamique etc voilà et donc on va plus axé le travail sur de la tcc l'hypnose etc on va commencer à avoir des résultats etc mais il peut avoir aussi un béni on appelle ça un C'est un bénéfice secondaire à garder des fois des schémas. Et là, dans ce sens-là, quand je vois que ça bloque encore, je peux proposer d'aller étudier et comprendre un peu son héritage familial. Parce que très souvent, la compréhension de son héritage familial fait qu'on se peut se débloquer de certaines choses. D'accord ? Donc, ce n'est pas toujours obligatoire. Il y a des personnes qui n'en auront pas besoin. Je le répète. Parce que je ne veux pas qu'on pense que c'est un peu... Une pratique que j'ai obligatoirement, etc. Il y a des personnes pour qui ils ne feront jamais ce travail-là et c'est OK aussi, en fait. Ça ne convient pas à tout le monde. Et toutes les histoires aussi familiales n'en ont pas forcément besoin, tout simplement. Et voilà. Je préfère assister sur ça parce que je ne veux pas qu'on pense que c'est... Ça peut paraître... que ce soit une obligation, ça peut aussi mettre une pression auprès du consultant et aussi bloquer du coup l'avancement thérapeutique. Et on rappelle que ce qui permet de se rétablir et d'aller mieux dans sa vie, ce n'est pas vraiment l'outil, etc. C'est vraiment la compréhension du thérapeute, ce qu'elle apporte, ce qu'elle amène et comment elle voit les choses. et après l'autre va se sentir... dans une approche, en fait, une alliance, une approche où tous les outils vont être acceptés et auront une efficacité. Donc ça aussi, c'est important de le rappeler. Peut-être que je me rabâche, mais ce n'est pas grave. Et donc, finalement, comment petit à petit, on fait face à cet héritage quand on voit que même dans notre avancement thérapeutique, nous qui étions, par exemple, réticents, à cette Ausha ? Eh bien, on bloque. Comment on peut y faire face ? Tout simplement, la conscientisation, le fait que petit à petit, on réinstaure aussi un dialogue avec sa famille où on essaye en fait d'être en face de soi, de comprendre quels sont nos besoins, nos envies et est-ce que finalement dans ma vie, c'est ce qui se passe ? Et partager ses ressentis, son histoire, écrire, aller aussi dans des groupes de paroles, parce que la thérapie de groupe est très efficace, surtout quand l'histoire est très intense et qu'il y a une histoire même collective, un trauma collectif, on appelle ça. C'est tout les histoires de guerre. de catastrophes naturelles, etc., que vive une population entière, en fait. Et des fois aussi, d'aller comprendre et de lire sur la population, sur cette histoire, permet aussi de petit à petit cheminer vers un rétablissement, vers une paix. En fait, parce que des fois, c'est juste de dire, allez, stop, en fait. Moi, aujourd'hui, je décide de faire ma part, d'aller voir ça et de le travailler, en fait. Donc, c'est vrai que pour moi, c'est, je dirais, quelque chose que tout le monde devrait faire, mais sans obligation. Et dans ma pratique, si vous venez et qu'il n'y a pas d'envie, on n'y va pas. Mais rappelez-vous qu'en fait, souvent, ... comprend son héritage familial, comprend sa dynamique, ça permet de débloquer pas mal de choses dans sa vie, en fait. Parce que très souvent, quand on ne va être que dans une unique approche TCC, oui, scientifiquement, elle a fait ses preuves, mais ça n'empêchera pas que ça revienne. Voilà. Et j'ai déjà eu le cas des personnes où on avait vraiment axé le travail sur ça. et qui, 6 mois, 8 mois après, ont des grosses rechutes. Et finalement, quand on prend le temps de comprendre son histoire, son contexte social, familial, historique, etc., il y a beaucoup moins de rechutes. Donc, je trouve que c'est très complémentaire. C'est pour moi comment je le vois. Et surtout, de vous dire que... Le traumatisme ne s'arrête pas toujours à la personne qui le vit. D'accord ? Donc, il ne faut pas l'oublier. Et ça peut vraiment avoir des répercussions biologiques, relationnelles, émotionnelles, et de génération en génération. Mais que ce n'est pas une fatalité. D'accord ? Donc, juste, c'est un cheminement. Mais des fois, c'est un cheminement de vie. C'est-à-dire que... On peut se rétablir tout en continuant ce processus de soutien dans ce travail de soi, en fait, et de conscience. Parce que très souvent, il y a des choses qui ne vont pas faire tilt sur vous quand on va le travailler. On va avancer sur d'autres choses. Et puis, peut-être, ça fera tilt 4-5 mois après. Parce que vous allez le revivre, ce schéma, et vous allez dire « Ah ! Ok ! » En fait, c'était ça. Voilà. Donc, tout simplement aussi de ne pas se poser de questions. D'accord ? Voilà, j'espère que cet épisode vous aura apporté des réponses sur l'héritage familial et traumatique. Et puis, je vous invite à vous abonner, à me faire des retours si besoin, à vous poser toutes vos questions, en fait. Et puis, on se retrouve dans 15 jours pour un nouvel épisode. Et n'hésitez pas aussi à m'envoyer des mails s'il y a des épisodes ou des questions que vous auriez envie que j'aborde dans cette vidéo. dans un épisode, tout simplement. Prenez soin de vous et à dans 15 jours. Et c'est terminé pour aujourd'hui. Merci de m'avoir écoutée. N'hésite pas à me mettre des likes pour me permettre une visibilité et puis à t'abonner pour ne pas rater le prochain épisode. Je t'invite aussi à me suivre sur ma chaîne YouTube et sur mon Instagram. A très bientôt, prends soin de toi.

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Dans cet épisode 7 on aborde Le traumatisme et son héritage familiale.


👉 Le traumatisme ne touche pas uniquement la personne qui l’a vécu directement. Il peut aussi affecter son entourage, sa famille, et parfois même les générations suivantes.

C’est ce que nous appelons l’héritage familial du traumatisme, un phénomène qui suscite de plus en plus d’intérêt dans le domaine de la psychologie


On développera ensemble:


🌱Qu'entendons par héritage familiale du traumatisme?


🌱Les conséquences de cet héritages sur les générations suivantes


🌱Comment faire face à cet héritage


🌱Des conseils d'outils à utiliser au quotidien


Que vous soyez en quête de réponses ou simplement curieux d'en savoir plus, cet épisode promet de vous apporter des éclairages précieux et réconfortants.


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    Bienvenue dans le podcast Instant Thérapie. Ici, je vulgarise la psychologie, la santé mentale et plus particulièrement le psychotraumatisme. Je suis Martha, la psy en ligne, psychopraticienne en relations bêtes et psychotraumatologue, sève et située. Nous allons parler au cœur du trauma, mais de manière accessible à tous. Alors rejoignez-moi pour des discussions éclairantes et inclusives. qui vise à démystifier ces sujets qui sont parfois trop complexes et à promouvoir le bien-être mental pour tous. Alors, bienvenue dans cet épisode 7 du podcast Instant Thérapie où, du coup, cette fois-ci, nous allons pouvoir parler un petit peu de tout ce qui est en lien avec l'histoire et l'héritage familial. Parce que... c'est souvent sous-estimé, mais comprendre que notre héritage familial peut être aussi un traumatisme. En fait, répondre à la question, peut-on transmettre un traumatisme de génération en génération ? Comment est-ce que nos parents ou grands-parents et en fonction de ce qu'ils ont vécu, est-ce que cela peut influencer nos vies aujourd'hui ? Voilà. C'est ce que nous allons aborder dans cet épisode. Et je vous remercie de votre confiance et de votre écoute tous ces 15 jours ensemble. Alors, on y va. Et donc déjà, le traumatisme, j'en ai parlé dans plusieurs épisodes. Je pense que maintenant, vous avez compris un petit peu ce que c'était. mais on oublie que... Le traumatisme, en fait, il ne touche pas uniquement la personne qui l'a vécu. Et c'est ça qui est parfois sous-estimé dans nos vies aujourd'hui, c'est qu'en fait, le traumatisme, il peut aussi affecter notre entourage, sa famille, et parfois même les générations suivantes, en fonction, nous allons le voir. de ce qu'il se passe dans l'histoire de la personne. Et c'est ce qu'on appelle finalement l'héritage familial du traumatisme. C'est un phénomène qui, voilà, on s'en pose de plus en plus de questions en fait, parce qu'on se rend compte que les personnes, par exemple, descendants de la Seconde Guerre mondiale, ou qui ont vécu la Shoah, qui ont vécu l'esclavage, qui ont vécu des traumatismes historiques, très complexes. Finalement, on a de plus en plus d'études et de recherches qui prouvent qu'il y a un impact et qu'il y a des conséquences encore aujourd'hui dans les nouvelles générations. Et donc, c'est ce qui fait que, de plus en plus, ce sont des sujets qui sont assez recherchés. Alors après, tous les scientifiques ne seront pas d'accord, mais il y a quand même eu des recherches qui ont été assez... assez... Ouais, je veux dire, on peut pas revenir dessus et dire que ça n'existe pas et que nos familles ne nous lèguent rien. D'accord ? Mais vraiment, qu'est-ce qu'on entend en fait par héritage familial du traumatisme ? Qu'est-ce que ça signifie ? Qu'est-ce que ça impacte en fait ? Finalement, que les générations suivantes peuvent indirectement avoir des conséquences de quelque chose qu'un de leurs aïeux ait pu vivre. D'accord ? Et en fait, il y a plusieurs mécanismes qui peuvent expliquer la transmission. Alors, il y aura tout d'abord la transmission émotionnelle. Par exemple, un parent qui a vécu un traumatisme peut... développer des peurs, des angoisses ou des comportements protecteurs qui vont forcément influencer la manière dont il va élever ses enfants. C'est-à-dire quelqu'un qui a dû se déplacer suite à une guerre, qui a quitté ses terres, qui a quitté son environnement qu'il connaissait, qu'il affectionnait, qu'il le sécurisait et qui se retrouve à devoir partir, va forcément vivre une anxiété plus, plus, plus, etc. Et... Forcément, il va développer des peurs en fait. Il va apprendre à vivre en hypervigilance constante. Donc... forcément, ces enfants grandissants peuvent alors finalement intérioriser ces émotions et se dire que c'est normal de vivre dans la peur, de vivre dans la peur des maladies, de vivre dans la peur de vivre une guerre, de vivre dans la peur encore de voir se déplacer. Donc très souvent, les familles qui ont dû se déplacer, par exemple, on va voir qu'il va y avoir un figement des prochaines générations, c'est-à-dire on a réussi à se déplacer, à survivre, on ne bouge plus. Et donc, très souvent, plusieurs générations vont se retrouver au même endroit, dans un même village et ne vont plus bouger alors qu'elles ont d'autres origines. Et c'est même des personnes qui ne vont pas forcément aller explorer leur histoire et leur origine ou retourner. Voilà. Parce qu'elles vont avoir intériorisé cette peur que si on se déplace, on peut revivre ce que les anciennes générations de notre histoire ont vécu. D'accord ? Et souvent, ces enfants, ils n'en ont pas conscience. C'est-à-dire que eux, ça va être leur schéma dans lequel ils vont être éduqués. Donc, ils ne vont pas avoir conscience que dans d'autres familles, il y a plus de sécurité, il y a moins d'anxiété, il y a moins de peur, etc. Ensuite, il va y avoir aussi la transmission par l'éducation et l'interéducation familiale. C'est-à-dire... On a aussi l'éducation des oncles, des tantes, des grands-parents, des cousins, des cousines, etc. Mais il y a aussi les histoires familiales, les silences, les non-dits autour de certains événements qui vont et qui peuvent alors créer un climat vraiment particulier qui va péser sur la famille. Mais ça va être un climat vraiment de... inconscient de ben en fait si je passe si je questionne mon histoire il va m'arriver un malheur donc oui je sais qu'il ya des non-dits je sais qu'il ya des événements assez graves qui sont arrivés dans mon histoire mais je ne sais pas lesquels et et finalement dans ma famille on apprend à pas transmettre à pas se dire à des cas un événement difficile à fuir ou à être dans déni de tout ça. Et donc ça, c'est aussi un climat qui peut être particulier et qui peut finalement laisser des séquelles. Et puis enfin, les dernières recherches, c'est les dernières recherches qui sont récentes et qui sont sur l'épigénétique et qui ont montré qu'un stress intense vécu par une personne va et peut modifier la manière dont certains gènes s'expriment par la suite et que ces modifications, finalement, elles peuvent être transmises à ses descendants. D'accord ? par le biais d'épigénétiques qui vont se manifester par certaines façons dont des cicatrices sur l'ADN et qui vont se retrouver dans d'autres générations. Et puis il y avait d'ailleurs des recherches qui avaient été faites par des chercheurs, psychiatres dans un institut en Suisse. où justement ils avaient fait des recherches où une petite fille vivait un trouble très anxieux et une dépression et finalement elle avait à peine 12 ans et elle avait dans sa famille rien qui pouvait laisser déceler ça, en tout cas dans son histoire à elle. Quand la thérapeute s'entretenait avec la maman ou le papa, il n'y avait non plus rien. Ils pouvaient laisser paraître que les parents avaient été maltraitants ou avaient été... Voilà, on ressentait quand même peut-être un peu d'anxiété des parents, mais voilà. Et en fait, en allant sur l'ADN de la grand-mère, voilà, ils se sont rendus compte qu'il y avait un lien et qu'en fait, la grand-mère n'avait jamais révélé qu'elle avait vécu un viol. Et en fait, la fille vivait ce non-dit, en fait, par de la somatisation, donc une anxiété plus plus plus et une dépression, alors qu'elle-même n'avait jamais été violée. Voilà ce que les chercheurs... Et c'est encore en cours, donc on reste à l'écoute, on ne dit pas que c'est une vérité, ça peut expliquer certaines choses. Et je rappelle même, j'en parle parce que c'est vrai que c'est quelque chose qui, dans ma pratique, qui est importante, mais pas obligatoire. C'est-à-dire que je reçois très souvent des personnes qui ne souhaitent pas. à aller et comprendre leur héritage familial et ça ne les empêche pas d'avancer d'une autre manière. D'accord ? Chaque personne est différente, donc il y a des personnes qui vont ressentir ce besoin et c'est là où très souvent, quand on le ressent, c'est qu'il y a quelque chose derrière. Mais ce n'est pas une obligation, et je préfère le rappeler parce que ce n'est pas, pour moi, une obligation pour se rétablir. Voilà. Et je préfère aussi le rappeler, que chaque personne est différente, et donc chaque personne a des besoins, etc. Mais on ne peut pas nier que ça existe, par contre. Mais après, c'est pour ça que j'ai une approche intégrative, parce que chaque personne aura des besoins et des spécificités différentes pour se rétablir, et voilà. Donc là, je parle plus, dans cet épisode, aux personnes qui ont ce besoin, qui ont ces interrogations. qui ont une histoire complexe, qu'ils le savent. D'accord ? Mais si je, comme par exemple, si je cite un descendant, et ça, c'est parce qu'il y a eu des recherches qui ont été faites, par exemple, de descendants de survivants de la Shoah, beaucoup d'entre eux vont rapporter un sentiment de peur, d'angoisse, de difficulté à gérer ses émotions. Et très souvent, c'est lié à l'histoire. traumatique de guerre d'accord mais voilà on peut aussi par rapport à un autre psychiatre qui avait fait un colloque à ce sujet qui a écrit un livre à ce sujet sur les descendants d'esclaves aussi et qui avait pu noter et rapporter que voilà et beaucoup de choses que les descendants de colonies pouvait attribuer à leur culture alors qu'en réalité en prenant du recul, en comprenant le contexte social, l'histoire qu'il y avait eu derrière, on se rendait compte qu'en fait, c'était plus des conséquences psychologiques dues à l'histoire coloniale et au passé qu'à une réelle culture. Donc voilà ce qu'on peut voir. Après, finalement, c'est se dire quelles vont être finalement aussi les conséquences de cette histoire familiale, de cet héritage sur les générations futures. Et en fait, très souvent, ce que je disais tout à l'heure et ce qui avait été reporté par l'épidélytique, c'est vraiment très souvent une difficulté émotionnelle, de l'anxiété, de la dépression, des troubles du sommeil. Et puis, on va avoir aussi très souvent une difficulté relationnelle. C'est-à-dire que dans les relations interpersonnelles, ça va être... très difficile, puisqu'en fait, dans le schéma familial, il y a une façon de fonctionner qui est toxique, qui est due à l'histoire. Donc, par exemple, les non-dits, les secrets de famille, le fait de ne pas avoir le droit d'exprimer ses émotions, le fait de punir par le silence, voilà. Toutes ces choses-là, souvent, on va dire que c'est dans cette histoire familiale qui, finalement, conduit Merci. très souvent à devenir une famille un peu toxique. Pas toujours, d'ailleurs. Parce que très souvent, on peut quand même recevoir de l'amour malgré ce contexte-là. Et que c'est juste de l'insécurité qu'on aura parce qu'on n'aura pas appris à être sécurisé. Parce qu'eux-mêmes, de par leur histoire, auront eu des difficultés à se sentir en sécurité, etc. Et du coup, à le donner à l'enfant. Ce qui n'empêchera pas d'avoir donné de l'amour. D'accord ? Donc vraiment, il n'y a pas forcément de toxicité à chaque fois. Par contre, le fait de répéter des schémas qu'on croit universels, parce que c'est inconscient, comme on a été éduqué, ce qu'on nous a transmis dans notre histoire, fait qu'on sera aussi cette personne-là. D'accord ? Et qu'on va croire que les autres fonctionnent pareil. Et ce qui va créer souvent des conflits, des incompréhensions, des décalages, etc. Et puis, on va avoir aussi ce sentiment de toujours répéter des schémas douloureux sans comprendre pourquoi, parce qu'on va avoir du mal à faire le lien entre notre histoire et un petit peu aussi finalement la loyauté familiale, parce que c'est souvent aussi ça qui est en conflit, c'est-à-dire que des fois on va être dans le déni. Et on va se laisser manipuler, etc. Ou même se sacrifier auprès de notre famille par loyauté. Donc ça, je pense que vous pouvez retrouver aussi le live que j'avais fait avec psychologue.net où justement, ça revient. En fait, pour se libérer finalement de la loyauté familiale, c'est d'aller comprendre son histoire. Donc des fois, il y a besoin. Et voilà, et on y va. Et on va aller voir les schémas qu'on répète, qui sont douloureux. Donc ça peut être le fonctionnement avec les autres. Donc on n'a pas appris à fonctionner correctement. Ça peut être le fait de toujours rester dans le déni et faire l'autruche dès qu'il nous arrive un événement difficile et qui peut être complexe. On va rester dans ce déni-là. Ça peut être aussi... Le fait de toujours avoir des difficultés en amour, parce qu'en fait, dans nos familles, il peut y avoir une histoire en lien avec ça qui fait que, que ce soit les lignées de femmes ou d'hommes, ça peut être des deux côtés, il y a un dysfonctionnement. On se rend compte qu'il y a beaucoup de divorces. Et quand on étudie la dynamique familiale, on se rend compte que tous les oncles et les tantes divorcent. Et que finalement, ça permet de comprendre pourquoi on a divorcé, peut-être. Parce qu'on a juste répété inconsciemment des schémas qu'on connaissait dans nos hôtes de confort, dans notre histoire familiale, dans notre héritage, finalement. D'accord ? Mais des fois, ce point invisible aussi, il peut vraiment créer un sentiment d'incompréhension et même de culpabilité. Parce qu'on se dit, mais qu'est-ce qui cloche chez moi, en fait ? Je sens que je bloque, je sens que je souffre. Mais... j'arrive pas à voir ce qui bloque d'accord et en plus très souvent j'ai des personnes qui vont venir en consultation et au début qui vont pas du tout être intéressés par cet héritage familial comprend leur dynamique etc voilà et donc on va plus axé le travail sur de la tcc l'hypnose etc on va commencer à avoir des résultats etc mais il peut avoir aussi un béni on appelle ça un C'est un bénéfice secondaire à garder des fois des schémas. Et là, dans ce sens-là, quand je vois que ça bloque encore, je peux proposer d'aller étudier et comprendre un peu son héritage familial. Parce que très souvent, la compréhension de son héritage familial fait qu'on se peut se débloquer de certaines choses. D'accord ? Donc, ce n'est pas toujours obligatoire. Il y a des personnes qui n'en auront pas besoin. Je le répète. Parce que je ne veux pas qu'on pense que c'est un peu... Une pratique que j'ai obligatoirement, etc. Il y a des personnes pour qui ils ne feront jamais ce travail-là et c'est OK aussi, en fait. Ça ne convient pas à tout le monde. Et toutes les histoires aussi familiales n'en ont pas forcément besoin, tout simplement. Et voilà. Je préfère assister sur ça parce que je ne veux pas qu'on pense que c'est... Ça peut paraître... que ce soit une obligation, ça peut aussi mettre une pression auprès du consultant et aussi bloquer du coup l'avancement thérapeutique. Et on rappelle que ce qui permet de se rétablir et d'aller mieux dans sa vie, ce n'est pas vraiment l'outil, etc. C'est vraiment la compréhension du thérapeute, ce qu'elle apporte, ce qu'elle amène et comment elle voit les choses. et après l'autre va se sentir... dans une approche, en fait, une alliance, une approche où tous les outils vont être acceptés et auront une efficacité. Donc ça aussi, c'est important de le rappeler. Peut-être que je me rabâche, mais ce n'est pas grave. Et donc, finalement, comment petit à petit, on fait face à cet héritage quand on voit que même dans notre avancement thérapeutique, nous qui étions, par exemple, réticents, à cette Ausha ? Eh bien, on bloque. Comment on peut y faire face ? Tout simplement, la conscientisation, le fait que petit à petit, on réinstaure aussi un dialogue avec sa famille où on essaye en fait d'être en face de soi, de comprendre quels sont nos besoins, nos envies et est-ce que finalement dans ma vie, c'est ce qui se passe ? Et partager ses ressentis, son histoire, écrire, aller aussi dans des groupes de paroles, parce que la thérapie de groupe est très efficace, surtout quand l'histoire est très intense et qu'il y a une histoire même collective, un trauma collectif, on appelle ça. C'est tout les histoires de guerre. de catastrophes naturelles, etc., que vive une population entière, en fait. Et des fois aussi, d'aller comprendre et de lire sur la population, sur cette histoire, permet aussi de petit à petit cheminer vers un rétablissement, vers une paix. En fait, parce que des fois, c'est juste de dire, allez, stop, en fait. Moi, aujourd'hui, je décide de faire ma part, d'aller voir ça et de le travailler, en fait. Donc, c'est vrai que pour moi, c'est, je dirais, quelque chose que tout le monde devrait faire, mais sans obligation. Et dans ma pratique, si vous venez et qu'il n'y a pas d'envie, on n'y va pas. Mais rappelez-vous qu'en fait, souvent, ... comprend son héritage familial, comprend sa dynamique, ça permet de débloquer pas mal de choses dans sa vie, en fait. Parce que très souvent, quand on ne va être que dans une unique approche TCC, oui, scientifiquement, elle a fait ses preuves, mais ça n'empêchera pas que ça revienne. Voilà. Et j'ai déjà eu le cas des personnes où on avait vraiment axé le travail sur ça. et qui, 6 mois, 8 mois après, ont des grosses rechutes. Et finalement, quand on prend le temps de comprendre son histoire, son contexte social, familial, historique, etc., il y a beaucoup moins de rechutes. Donc, je trouve que c'est très complémentaire. C'est pour moi comment je le vois. Et surtout, de vous dire que... Le traumatisme ne s'arrête pas toujours à la personne qui le vit. D'accord ? Donc, il ne faut pas l'oublier. Et ça peut vraiment avoir des répercussions biologiques, relationnelles, émotionnelles, et de génération en génération. Mais que ce n'est pas une fatalité. D'accord ? Donc, juste, c'est un cheminement. Mais des fois, c'est un cheminement de vie. C'est-à-dire que... On peut se rétablir tout en continuant ce processus de soutien dans ce travail de soi, en fait, et de conscience. Parce que très souvent, il y a des choses qui ne vont pas faire tilt sur vous quand on va le travailler. On va avancer sur d'autres choses. Et puis, peut-être, ça fera tilt 4-5 mois après. Parce que vous allez le revivre, ce schéma, et vous allez dire « Ah ! Ok ! » En fait, c'était ça. Voilà. Donc, tout simplement aussi de ne pas se poser de questions. D'accord ? Voilà, j'espère que cet épisode vous aura apporté des réponses sur l'héritage familial et traumatique. Et puis, je vous invite à vous abonner, à me faire des retours si besoin, à vous poser toutes vos questions, en fait. Et puis, on se retrouve dans 15 jours pour un nouvel épisode. Et n'hésitez pas aussi à m'envoyer des mails s'il y a des épisodes ou des questions que vous auriez envie que j'aborde dans cette vidéo. dans un épisode, tout simplement. Prenez soin de vous et à dans 15 jours. Et c'est terminé pour aujourd'hui. Merci de m'avoir écoutée. N'hésite pas à me mettre des likes pour me permettre une visibilité et puis à t'abonner pour ne pas rater le prochain épisode. Je t'invite aussi à me suivre sur ma chaîne YouTube et sur mon Instagram. A très bientôt, prends soin de toi.

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Description

Dans cet épisode 7 on aborde Le traumatisme et son héritage familiale.


👉 Le traumatisme ne touche pas uniquement la personne qui l’a vécu directement. Il peut aussi affecter son entourage, sa famille, et parfois même les générations suivantes.

C’est ce que nous appelons l’héritage familial du traumatisme, un phénomène qui suscite de plus en plus d’intérêt dans le domaine de la psychologie


On développera ensemble:


🌱Qu'entendons par héritage familiale du traumatisme?


🌱Les conséquences de cet héritages sur les générations suivantes


🌱Comment faire face à cet héritage


🌱Des conseils d'outils à utiliser au quotidien


Que vous soyez en quête de réponses ou simplement curieux d'en savoir plus, cet épisode promet de vous apporter des éclairages précieux et réconfortants.


On reste en contact

https://votreinstanttherapie.com


insta https://www.instagram.com/votre_instant_therapie/?igshid=YmMyMTA2M2Y%3D



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Instant Thérapie. Ici, je vulgarise la psychologie, la santé mentale et plus particulièrement le psychotraumatisme. Je suis Martha, la psy en ligne, psychopraticienne en relations bêtes et psychotraumatologue, sève et située. Nous allons parler au cœur du trauma, mais de manière accessible à tous. Alors rejoignez-moi pour des discussions éclairantes et inclusives. qui vise à démystifier ces sujets qui sont parfois trop complexes et à promouvoir le bien-être mental pour tous. Alors, bienvenue dans cet épisode 7 du podcast Instant Thérapie où, du coup, cette fois-ci, nous allons pouvoir parler un petit peu de tout ce qui est en lien avec l'histoire et l'héritage familial. Parce que... c'est souvent sous-estimé, mais comprendre que notre héritage familial peut être aussi un traumatisme. En fait, répondre à la question, peut-on transmettre un traumatisme de génération en génération ? Comment est-ce que nos parents ou grands-parents et en fonction de ce qu'ils ont vécu, est-ce que cela peut influencer nos vies aujourd'hui ? Voilà. C'est ce que nous allons aborder dans cet épisode. Et je vous remercie de votre confiance et de votre écoute tous ces 15 jours ensemble. Alors, on y va. Et donc déjà, le traumatisme, j'en ai parlé dans plusieurs épisodes. Je pense que maintenant, vous avez compris un petit peu ce que c'était. mais on oublie que... Le traumatisme, en fait, il ne touche pas uniquement la personne qui l'a vécu. Et c'est ça qui est parfois sous-estimé dans nos vies aujourd'hui, c'est qu'en fait, le traumatisme, il peut aussi affecter notre entourage, sa famille, et parfois même les générations suivantes, en fonction, nous allons le voir. de ce qu'il se passe dans l'histoire de la personne. Et c'est ce qu'on appelle finalement l'héritage familial du traumatisme. C'est un phénomène qui, voilà, on s'en pose de plus en plus de questions en fait, parce qu'on se rend compte que les personnes, par exemple, descendants de la Seconde Guerre mondiale, ou qui ont vécu la Shoah, qui ont vécu l'esclavage, qui ont vécu des traumatismes historiques, très complexes. Finalement, on a de plus en plus d'études et de recherches qui prouvent qu'il y a un impact et qu'il y a des conséquences encore aujourd'hui dans les nouvelles générations. Et donc, c'est ce qui fait que, de plus en plus, ce sont des sujets qui sont assez recherchés. Alors après, tous les scientifiques ne seront pas d'accord, mais il y a quand même eu des recherches qui ont été assez... assez... Ouais, je veux dire, on peut pas revenir dessus et dire que ça n'existe pas et que nos familles ne nous lèguent rien. D'accord ? Mais vraiment, qu'est-ce qu'on entend en fait par héritage familial du traumatisme ? Qu'est-ce que ça signifie ? Qu'est-ce que ça impacte en fait ? Finalement, que les générations suivantes peuvent indirectement avoir des conséquences de quelque chose qu'un de leurs aïeux ait pu vivre. D'accord ? Et en fait, il y a plusieurs mécanismes qui peuvent expliquer la transmission. Alors, il y aura tout d'abord la transmission émotionnelle. Par exemple, un parent qui a vécu un traumatisme peut... développer des peurs, des angoisses ou des comportements protecteurs qui vont forcément influencer la manière dont il va élever ses enfants. C'est-à-dire quelqu'un qui a dû se déplacer suite à une guerre, qui a quitté ses terres, qui a quitté son environnement qu'il connaissait, qu'il affectionnait, qu'il le sécurisait et qui se retrouve à devoir partir, va forcément vivre une anxiété plus, plus, plus, etc. Et... Forcément, il va développer des peurs en fait. Il va apprendre à vivre en hypervigilance constante. Donc... forcément, ces enfants grandissants peuvent alors finalement intérioriser ces émotions et se dire que c'est normal de vivre dans la peur, de vivre dans la peur des maladies, de vivre dans la peur de vivre une guerre, de vivre dans la peur encore de voir se déplacer. Donc très souvent, les familles qui ont dû se déplacer, par exemple, on va voir qu'il va y avoir un figement des prochaines générations, c'est-à-dire on a réussi à se déplacer, à survivre, on ne bouge plus. Et donc, très souvent, plusieurs générations vont se retrouver au même endroit, dans un même village et ne vont plus bouger alors qu'elles ont d'autres origines. Et c'est même des personnes qui ne vont pas forcément aller explorer leur histoire et leur origine ou retourner. Voilà. Parce qu'elles vont avoir intériorisé cette peur que si on se déplace, on peut revivre ce que les anciennes générations de notre histoire ont vécu. D'accord ? Et souvent, ces enfants, ils n'en ont pas conscience. C'est-à-dire que eux, ça va être leur schéma dans lequel ils vont être éduqués. Donc, ils ne vont pas avoir conscience que dans d'autres familles, il y a plus de sécurité, il y a moins d'anxiété, il y a moins de peur, etc. Ensuite, il va y avoir aussi la transmission par l'éducation et l'interéducation familiale. C'est-à-dire... On a aussi l'éducation des oncles, des tantes, des grands-parents, des cousins, des cousines, etc. Mais il y a aussi les histoires familiales, les silences, les non-dits autour de certains événements qui vont et qui peuvent alors créer un climat vraiment particulier qui va péser sur la famille. Mais ça va être un climat vraiment de... inconscient de ben en fait si je passe si je questionne mon histoire il va m'arriver un malheur donc oui je sais qu'il ya des non-dits je sais qu'il ya des événements assez graves qui sont arrivés dans mon histoire mais je ne sais pas lesquels et et finalement dans ma famille on apprend à pas transmettre à pas se dire à des cas un événement difficile à fuir ou à être dans déni de tout ça. Et donc ça, c'est aussi un climat qui peut être particulier et qui peut finalement laisser des séquelles. Et puis enfin, les dernières recherches, c'est les dernières recherches qui sont récentes et qui sont sur l'épigénétique et qui ont montré qu'un stress intense vécu par une personne va et peut modifier la manière dont certains gènes s'expriment par la suite et que ces modifications, finalement, elles peuvent être transmises à ses descendants. D'accord ? par le biais d'épigénétiques qui vont se manifester par certaines façons dont des cicatrices sur l'ADN et qui vont se retrouver dans d'autres générations. Et puis il y avait d'ailleurs des recherches qui avaient été faites par des chercheurs, psychiatres dans un institut en Suisse. où justement ils avaient fait des recherches où une petite fille vivait un trouble très anxieux et une dépression et finalement elle avait à peine 12 ans et elle avait dans sa famille rien qui pouvait laisser déceler ça, en tout cas dans son histoire à elle. Quand la thérapeute s'entretenait avec la maman ou le papa, il n'y avait non plus rien. Ils pouvaient laisser paraître que les parents avaient été maltraitants ou avaient été... Voilà, on ressentait quand même peut-être un peu d'anxiété des parents, mais voilà. Et en fait, en allant sur l'ADN de la grand-mère, voilà, ils se sont rendus compte qu'il y avait un lien et qu'en fait, la grand-mère n'avait jamais révélé qu'elle avait vécu un viol. Et en fait, la fille vivait ce non-dit, en fait, par de la somatisation, donc une anxiété plus plus plus et une dépression, alors qu'elle-même n'avait jamais été violée. Voilà ce que les chercheurs... Et c'est encore en cours, donc on reste à l'écoute, on ne dit pas que c'est une vérité, ça peut expliquer certaines choses. Et je rappelle même, j'en parle parce que c'est vrai que c'est quelque chose qui, dans ma pratique, qui est importante, mais pas obligatoire. C'est-à-dire que je reçois très souvent des personnes qui ne souhaitent pas. à aller et comprendre leur héritage familial et ça ne les empêche pas d'avancer d'une autre manière. D'accord ? Chaque personne est différente, donc il y a des personnes qui vont ressentir ce besoin et c'est là où très souvent, quand on le ressent, c'est qu'il y a quelque chose derrière. Mais ce n'est pas une obligation, et je préfère le rappeler parce que ce n'est pas, pour moi, une obligation pour se rétablir. Voilà. Et je préfère aussi le rappeler, que chaque personne est différente, et donc chaque personne a des besoins, etc. Mais on ne peut pas nier que ça existe, par contre. Mais après, c'est pour ça que j'ai une approche intégrative, parce que chaque personne aura des besoins et des spécificités différentes pour se rétablir, et voilà. Donc là, je parle plus, dans cet épisode, aux personnes qui ont ce besoin, qui ont ces interrogations. qui ont une histoire complexe, qu'ils le savent. D'accord ? Mais si je, comme par exemple, si je cite un descendant, et ça, c'est parce qu'il y a eu des recherches qui ont été faites, par exemple, de descendants de survivants de la Shoah, beaucoup d'entre eux vont rapporter un sentiment de peur, d'angoisse, de difficulté à gérer ses émotions. Et très souvent, c'est lié à l'histoire. traumatique de guerre d'accord mais voilà on peut aussi par rapport à un autre psychiatre qui avait fait un colloque à ce sujet qui a écrit un livre à ce sujet sur les descendants d'esclaves aussi et qui avait pu noter et rapporter que voilà et beaucoup de choses que les descendants de colonies pouvait attribuer à leur culture alors qu'en réalité en prenant du recul, en comprenant le contexte social, l'histoire qu'il y avait eu derrière, on se rendait compte qu'en fait, c'était plus des conséquences psychologiques dues à l'histoire coloniale et au passé qu'à une réelle culture. Donc voilà ce qu'on peut voir. Après, finalement, c'est se dire quelles vont être finalement aussi les conséquences de cette histoire familiale, de cet héritage sur les générations futures. Et en fait, très souvent, ce que je disais tout à l'heure et ce qui avait été reporté par l'épidélytique, c'est vraiment très souvent une difficulté émotionnelle, de l'anxiété, de la dépression, des troubles du sommeil. Et puis, on va avoir aussi très souvent une difficulté relationnelle. C'est-à-dire que dans les relations interpersonnelles, ça va être... très difficile, puisqu'en fait, dans le schéma familial, il y a une façon de fonctionner qui est toxique, qui est due à l'histoire. Donc, par exemple, les non-dits, les secrets de famille, le fait de ne pas avoir le droit d'exprimer ses émotions, le fait de punir par le silence, voilà. Toutes ces choses-là, souvent, on va dire que c'est dans cette histoire familiale qui, finalement, conduit Merci. très souvent à devenir une famille un peu toxique. Pas toujours, d'ailleurs. Parce que très souvent, on peut quand même recevoir de l'amour malgré ce contexte-là. Et que c'est juste de l'insécurité qu'on aura parce qu'on n'aura pas appris à être sécurisé. Parce qu'eux-mêmes, de par leur histoire, auront eu des difficultés à se sentir en sécurité, etc. Et du coup, à le donner à l'enfant. Ce qui n'empêchera pas d'avoir donné de l'amour. D'accord ? Donc vraiment, il n'y a pas forcément de toxicité à chaque fois. Par contre, le fait de répéter des schémas qu'on croit universels, parce que c'est inconscient, comme on a été éduqué, ce qu'on nous a transmis dans notre histoire, fait qu'on sera aussi cette personne-là. D'accord ? Et qu'on va croire que les autres fonctionnent pareil. Et ce qui va créer souvent des conflits, des incompréhensions, des décalages, etc. Et puis, on va avoir aussi ce sentiment de toujours répéter des schémas douloureux sans comprendre pourquoi, parce qu'on va avoir du mal à faire le lien entre notre histoire et un petit peu aussi finalement la loyauté familiale, parce que c'est souvent aussi ça qui est en conflit, c'est-à-dire que des fois on va être dans le déni. Et on va se laisser manipuler, etc. Ou même se sacrifier auprès de notre famille par loyauté. Donc ça, je pense que vous pouvez retrouver aussi le live que j'avais fait avec psychologue.net où justement, ça revient. En fait, pour se libérer finalement de la loyauté familiale, c'est d'aller comprendre son histoire. Donc des fois, il y a besoin. Et voilà, et on y va. Et on va aller voir les schémas qu'on répète, qui sont douloureux. Donc ça peut être le fonctionnement avec les autres. Donc on n'a pas appris à fonctionner correctement. Ça peut être le fait de toujours rester dans le déni et faire l'autruche dès qu'il nous arrive un événement difficile et qui peut être complexe. On va rester dans ce déni-là. Ça peut être aussi... Le fait de toujours avoir des difficultés en amour, parce qu'en fait, dans nos familles, il peut y avoir une histoire en lien avec ça qui fait que, que ce soit les lignées de femmes ou d'hommes, ça peut être des deux côtés, il y a un dysfonctionnement. On se rend compte qu'il y a beaucoup de divorces. Et quand on étudie la dynamique familiale, on se rend compte que tous les oncles et les tantes divorcent. Et que finalement, ça permet de comprendre pourquoi on a divorcé, peut-être. Parce qu'on a juste répété inconsciemment des schémas qu'on connaissait dans nos hôtes de confort, dans notre histoire familiale, dans notre héritage, finalement. D'accord ? Mais des fois, ce point invisible aussi, il peut vraiment créer un sentiment d'incompréhension et même de culpabilité. Parce qu'on se dit, mais qu'est-ce qui cloche chez moi, en fait ? Je sens que je bloque, je sens que je souffre. Mais... j'arrive pas à voir ce qui bloque d'accord et en plus très souvent j'ai des personnes qui vont venir en consultation et au début qui vont pas du tout être intéressés par cet héritage familial comprend leur dynamique etc voilà et donc on va plus axé le travail sur de la tcc l'hypnose etc on va commencer à avoir des résultats etc mais il peut avoir aussi un béni on appelle ça un C'est un bénéfice secondaire à garder des fois des schémas. Et là, dans ce sens-là, quand je vois que ça bloque encore, je peux proposer d'aller étudier et comprendre un peu son héritage familial. Parce que très souvent, la compréhension de son héritage familial fait qu'on se peut se débloquer de certaines choses. D'accord ? Donc, ce n'est pas toujours obligatoire. Il y a des personnes qui n'en auront pas besoin. Je le répète. Parce que je ne veux pas qu'on pense que c'est un peu... Une pratique que j'ai obligatoirement, etc. Il y a des personnes pour qui ils ne feront jamais ce travail-là et c'est OK aussi, en fait. Ça ne convient pas à tout le monde. Et toutes les histoires aussi familiales n'en ont pas forcément besoin, tout simplement. Et voilà. Je préfère assister sur ça parce que je ne veux pas qu'on pense que c'est... Ça peut paraître... que ce soit une obligation, ça peut aussi mettre une pression auprès du consultant et aussi bloquer du coup l'avancement thérapeutique. Et on rappelle que ce qui permet de se rétablir et d'aller mieux dans sa vie, ce n'est pas vraiment l'outil, etc. C'est vraiment la compréhension du thérapeute, ce qu'elle apporte, ce qu'elle amène et comment elle voit les choses. et après l'autre va se sentir... dans une approche, en fait, une alliance, une approche où tous les outils vont être acceptés et auront une efficacité. Donc ça aussi, c'est important de le rappeler. Peut-être que je me rabâche, mais ce n'est pas grave. Et donc, finalement, comment petit à petit, on fait face à cet héritage quand on voit que même dans notre avancement thérapeutique, nous qui étions, par exemple, réticents, à cette Ausha ? Eh bien, on bloque. Comment on peut y faire face ? Tout simplement, la conscientisation, le fait que petit à petit, on réinstaure aussi un dialogue avec sa famille où on essaye en fait d'être en face de soi, de comprendre quels sont nos besoins, nos envies et est-ce que finalement dans ma vie, c'est ce qui se passe ? Et partager ses ressentis, son histoire, écrire, aller aussi dans des groupes de paroles, parce que la thérapie de groupe est très efficace, surtout quand l'histoire est très intense et qu'il y a une histoire même collective, un trauma collectif, on appelle ça. C'est tout les histoires de guerre. de catastrophes naturelles, etc., que vive une population entière, en fait. Et des fois aussi, d'aller comprendre et de lire sur la population, sur cette histoire, permet aussi de petit à petit cheminer vers un rétablissement, vers une paix. En fait, parce que des fois, c'est juste de dire, allez, stop, en fait. Moi, aujourd'hui, je décide de faire ma part, d'aller voir ça et de le travailler, en fait. Donc, c'est vrai que pour moi, c'est, je dirais, quelque chose que tout le monde devrait faire, mais sans obligation. Et dans ma pratique, si vous venez et qu'il n'y a pas d'envie, on n'y va pas. Mais rappelez-vous qu'en fait, souvent, ... comprend son héritage familial, comprend sa dynamique, ça permet de débloquer pas mal de choses dans sa vie, en fait. Parce que très souvent, quand on ne va être que dans une unique approche TCC, oui, scientifiquement, elle a fait ses preuves, mais ça n'empêchera pas que ça revienne. Voilà. Et j'ai déjà eu le cas des personnes où on avait vraiment axé le travail sur ça. et qui, 6 mois, 8 mois après, ont des grosses rechutes. Et finalement, quand on prend le temps de comprendre son histoire, son contexte social, familial, historique, etc., il y a beaucoup moins de rechutes. Donc, je trouve que c'est très complémentaire. C'est pour moi comment je le vois. Et surtout, de vous dire que... Le traumatisme ne s'arrête pas toujours à la personne qui le vit. D'accord ? Donc, il ne faut pas l'oublier. Et ça peut vraiment avoir des répercussions biologiques, relationnelles, émotionnelles, et de génération en génération. Mais que ce n'est pas une fatalité. D'accord ? Donc, juste, c'est un cheminement. Mais des fois, c'est un cheminement de vie. C'est-à-dire que... On peut se rétablir tout en continuant ce processus de soutien dans ce travail de soi, en fait, et de conscience. Parce que très souvent, il y a des choses qui ne vont pas faire tilt sur vous quand on va le travailler. On va avancer sur d'autres choses. Et puis, peut-être, ça fera tilt 4-5 mois après. Parce que vous allez le revivre, ce schéma, et vous allez dire « Ah ! Ok ! » En fait, c'était ça. Voilà. Donc, tout simplement aussi de ne pas se poser de questions. D'accord ? Voilà, j'espère que cet épisode vous aura apporté des réponses sur l'héritage familial et traumatique. Et puis, je vous invite à vous abonner, à me faire des retours si besoin, à vous poser toutes vos questions, en fait. Et puis, on se retrouve dans 15 jours pour un nouvel épisode. Et n'hésitez pas aussi à m'envoyer des mails s'il y a des épisodes ou des questions que vous auriez envie que j'aborde dans cette vidéo. dans un épisode, tout simplement. Prenez soin de vous et à dans 15 jours. Et c'est terminé pour aujourd'hui. Merci de m'avoir écoutée. N'hésite pas à me mettre des likes pour me permettre une visibilité et puis à t'abonner pour ne pas rater le prochain épisode. Je t'invite aussi à me suivre sur ma chaîne YouTube et sur mon Instagram. A très bientôt, prends soin de toi.

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Dans cet épisode 7 on aborde Le traumatisme et son héritage familiale.


👉 Le traumatisme ne touche pas uniquement la personne qui l’a vécu directement. Il peut aussi affecter son entourage, sa famille, et parfois même les générations suivantes.

C’est ce que nous appelons l’héritage familial du traumatisme, un phénomène qui suscite de plus en plus d’intérêt dans le domaine de la psychologie


On développera ensemble:


🌱Qu'entendons par héritage familiale du traumatisme?


🌱Les conséquences de cet héritages sur les générations suivantes


🌱Comment faire face à cet héritage


🌱Des conseils d'outils à utiliser au quotidien


Que vous soyez en quête de réponses ou simplement curieux d'en savoir plus, cet épisode promet de vous apporter des éclairages précieux et réconfortants.


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    Bienvenue dans le podcast Instant Thérapie. Ici, je vulgarise la psychologie, la santé mentale et plus particulièrement le psychotraumatisme. Je suis Martha, la psy en ligne, psychopraticienne en relations bêtes et psychotraumatologue, sève et située. Nous allons parler au cœur du trauma, mais de manière accessible à tous. Alors rejoignez-moi pour des discussions éclairantes et inclusives. qui vise à démystifier ces sujets qui sont parfois trop complexes et à promouvoir le bien-être mental pour tous. Alors, bienvenue dans cet épisode 7 du podcast Instant Thérapie où, du coup, cette fois-ci, nous allons pouvoir parler un petit peu de tout ce qui est en lien avec l'histoire et l'héritage familial. Parce que... c'est souvent sous-estimé, mais comprendre que notre héritage familial peut être aussi un traumatisme. En fait, répondre à la question, peut-on transmettre un traumatisme de génération en génération ? Comment est-ce que nos parents ou grands-parents et en fonction de ce qu'ils ont vécu, est-ce que cela peut influencer nos vies aujourd'hui ? Voilà. C'est ce que nous allons aborder dans cet épisode. Et je vous remercie de votre confiance et de votre écoute tous ces 15 jours ensemble. Alors, on y va. Et donc déjà, le traumatisme, j'en ai parlé dans plusieurs épisodes. Je pense que maintenant, vous avez compris un petit peu ce que c'était. mais on oublie que... Le traumatisme, en fait, il ne touche pas uniquement la personne qui l'a vécu. Et c'est ça qui est parfois sous-estimé dans nos vies aujourd'hui, c'est qu'en fait, le traumatisme, il peut aussi affecter notre entourage, sa famille, et parfois même les générations suivantes, en fonction, nous allons le voir. de ce qu'il se passe dans l'histoire de la personne. Et c'est ce qu'on appelle finalement l'héritage familial du traumatisme. C'est un phénomène qui, voilà, on s'en pose de plus en plus de questions en fait, parce qu'on se rend compte que les personnes, par exemple, descendants de la Seconde Guerre mondiale, ou qui ont vécu la Shoah, qui ont vécu l'esclavage, qui ont vécu des traumatismes historiques, très complexes. Finalement, on a de plus en plus d'études et de recherches qui prouvent qu'il y a un impact et qu'il y a des conséquences encore aujourd'hui dans les nouvelles générations. Et donc, c'est ce qui fait que, de plus en plus, ce sont des sujets qui sont assez recherchés. Alors après, tous les scientifiques ne seront pas d'accord, mais il y a quand même eu des recherches qui ont été assez... assez... Ouais, je veux dire, on peut pas revenir dessus et dire que ça n'existe pas et que nos familles ne nous lèguent rien. D'accord ? Mais vraiment, qu'est-ce qu'on entend en fait par héritage familial du traumatisme ? Qu'est-ce que ça signifie ? Qu'est-ce que ça impacte en fait ? Finalement, que les générations suivantes peuvent indirectement avoir des conséquences de quelque chose qu'un de leurs aïeux ait pu vivre. D'accord ? Et en fait, il y a plusieurs mécanismes qui peuvent expliquer la transmission. Alors, il y aura tout d'abord la transmission émotionnelle. Par exemple, un parent qui a vécu un traumatisme peut... développer des peurs, des angoisses ou des comportements protecteurs qui vont forcément influencer la manière dont il va élever ses enfants. C'est-à-dire quelqu'un qui a dû se déplacer suite à une guerre, qui a quitté ses terres, qui a quitté son environnement qu'il connaissait, qu'il affectionnait, qu'il le sécurisait et qui se retrouve à devoir partir, va forcément vivre une anxiété plus, plus, plus, etc. Et... Forcément, il va développer des peurs en fait. Il va apprendre à vivre en hypervigilance constante. Donc... forcément, ces enfants grandissants peuvent alors finalement intérioriser ces émotions et se dire que c'est normal de vivre dans la peur, de vivre dans la peur des maladies, de vivre dans la peur de vivre une guerre, de vivre dans la peur encore de voir se déplacer. Donc très souvent, les familles qui ont dû se déplacer, par exemple, on va voir qu'il va y avoir un figement des prochaines générations, c'est-à-dire on a réussi à se déplacer, à survivre, on ne bouge plus. Et donc, très souvent, plusieurs générations vont se retrouver au même endroit, dans un même village et ne vont plus bouger alors qu'elles ont d'autres origines. Et c'est même des personnes qui ne vont pas forcément aller explorer leur histoire et leur origine ou retourner. Voilà. Parce qu'elles vont avoir intériorisé cette peur que si on se déplace, on peut revivre ce que les anciennes générations de notre histoire ont vécu. D'accord ? Et souvent, ces enfants, ils n'en ont pas conscience. C'est-à-dire que eux, ça va être leur schéma dans lequel ils vont être éduqués. Donc, ils ne vont pas avoir conscience que dans d'autres familles, il y a plus de sécurité, il y a moins d'anxiété, il y a moins de peur, etc. Ensuite, il va y avoir aussi la transmission par l'éducation et l'interéducation familiale. C'est-à-dire... On a aussi l'éducation des oncles, des tantes, des grands-parents, des cousins, des cousines, etc. Mais il y a aussi les histoires familiales, les silences, les non-dits autour de certains événements qui vont et qui peuvent alors créer un climat vraiment particulier qui va péser sur la famille. Mais ça va être un climat vraiment de... inconscient de ben en fait si je passe si je questionne mon histoire il va m'arriver un malheur donc oui je sais qu'il ya des non-dits je sais qu'il ya des événements assez graves qui sont arrivés dans mon histoire mais je ne sais pas lesquels et et finalement dans ma famille on apprend à pas transmettre à pas se dire à des cas un événement difficile à fuir ou à être dans déni de tout ça. Et donc ça, c'est aussi un climat qui peut être particulier et qui peut finalement laisser des séquelles. Et puis enfin, les dernières recherches, c'est les dernières recherches qui sont récentes et qui sont sur l'épigénétique et qui ont montré qu'un stress intense vécu par une personne va et peut modifier la manière dont certains gènes s'expriment par la suite et que ces modifications, finalement, elles peuvent être transmises à ses descendants. D'accord ? par le biais d'épigénétiques qui vont se manifester par certaines façons dont des cicatrices sur l'ADN et qui vont se retrouver dans d'autres générations. Et puis il y avait d'ailleurs des recherches qui avaient été faites par des chercheurs, psychiatres dans un institut en Suisse. où justement ils avaient fait des recherches où une petite fille vivait un trouble très anxieux et une dépression et finalement elle avait à peine 12 ans et elle avait dans sa famille rien qui pouvait laisser déceler ça, en tout cas dans son histoire à elle. Quand la thérapeute s'entretenait avec la maman ou le papa, il n'y avait non plus rien. Ils pouvaient laisser paraître que les parents avaient été maltraitants ou avaient été... Voilà, on ressentait quand même peut-être un peu d'anxiété des parents, mais voilà. Et en fait, en allant sur l'ADN de la grand-mère, voilà, ils se sont rendus compte qu'il y avait un lien et qu'en fait, la grand-mère n'avait jamais révélé qu'elle avait vécu un viol. Et en fait, la fille vivait ce non-dit, en fait, par de la somatisation, donc une anxiété plus plus plus et une dépression, alors qu'elle-même n'avait jamais été violée. Voilà ce que les chercheurs... Et c'est encore en cours, donc on reste à l'écoute, on ne dit pas que c'est une vérité, ça peut expliquer certaines choses. Et je rappelle même, j'en parle parce que c'est vrai que c'est quelque chose qui, dans ma pratique, qui est importante, mais pas obligatoire. C'est-à-dire que je reçois très souvent des personnes qui ne souhaitent pas. à aller et comprendre leur héritage familial et ça ne les empêche pas d'avancer d'une autre manière. D'accord ? Chaque personne est différente, donc il y a des personnes qui vont ressentir ce besoin et c'est là où très souvent, quand on le ressent, c'est qu'il y a quelque chose derrière. Mais ce n'est pas une obligation, et je préfère le rappeler parce que ce n'est pas, pour moi, une obligation pour se rétablir. Voilà. Et je préfère aussi le rappeler, que chaque personne est différente, et donc chaque personne a des besoins, etc. Mais on ne peut pas nier que ça existe, par contre. Mais après, c'est pour ça que j'ai une approche intégrative, parce que chaque personne aura des besoins et des spécificités différentes pour se rétablir, et voilà. Donc là, je parle plus, dans cet épisode, aux personnes qui ont ce besoin, qui ont ces interrogations. qui ont une histoire complexe, qu'ils le savent. D'accord ? Mais si je, comme par exemple, si je cite un descendant, et ça, c'est parce qu'il y a eu des recherches qui ont été faites, par exemple, de descendants de survivants de la Shoah, beaucoup d'entre eux vont rapporter un sentiment de peur, d'angoisse, de difficulté à gérer ses émotions. Et très souvent, c'est lié à l'histoire. traumatique de guerre d'accord mais voilà on peut aussi par rapport à un autre psychiatre qui avait fait un colloque à ce sujet qui a écrit un livre à ce sujet sur les descendants d'esclaves aussi et qui avait pu noter et rapporter que voilà et beaucoup de choses que les descendants de colonies pouvait attribuer à leur culture alors qu'en réalité en prenant du recul, en comprenant le contexte social, l'histoire qu'il y avait eu derrière, on se rendait compte qu'en fait, c'était plus des conséquences psychologiques dues à l'histoire coloniale et au passé qu'à une réelle culture. Donc voilà ce qu'on peut voir. Après, finalement, c'est se dire quelles vont être finalement aussi les conséquences de cette histoire familiale, de cet héritage sur les générations futures. Et en fait, très souvent, ce que je disais tout à l'heure et ce qui avait été reporté par l'épidélytique, c'est vraiment très souvent une difficulté émotionnelle, de l'anxiété, de la dépression, des troubles du sommeil. Et puis, on va avoir aussi très souvent une difficulté relationnelle. C'est-à-dire que dans les relations interpersonnelles, ça va être... très difficile, puisqu'en fait, dans le schéma familial, il y a une façon de fonctionner qui est toxique, qui est due à l'histoire. Donc, par exemple, les non-dits, les secrets de famille, le fait de ne pas avoir le droit d'exprimer ses émotions, le fait de punir par le silence, voilà. Toutes ces choses-là, souvent, on va dire que c'est dans cette histoire familiale qui, finalement, conduit Merci. très souvent à devenir une famille un peu toxique. Pas toujours, d'ailleurs. Parce que très souvent, on peut quand même recevoir de l'amour malgré ce contexte-là. Et que c'est juste de l'insécurité qu'on aura parce qu'on n'aura pas appris à être sécurisé. Parce qu'eux-mêmes, de par leur histoire, auront eu des difficultés à se sentir en sécurité, etc. Et du coup, à le donner à l'enfant. Ce qui n'empêchera pas d'avoir donné de l'amour. D'accord ? Donc vraiment, il n'y a pas forcément de toxicité à chaque fois. Par contre, le fait de répéter des schémas qu'on croit universels, parce que c'est inconscient, comme on a été éduqué, ce qu'on nous a transmis dans notre histoire, fait qu'on sera aussi cette personne-là. D'accord ? Et qu'on va croire que les autres fonctionnent pareil. Et ce qui va créer souvent des conflits, des incompréhensions, des décalages, etc. Et puis, on va avoir aussi ce sentiment de toujours répéter des schémas douloureux sans comprendre pourquoi, parce qu'on va avoir du mal à faire le lien entre notre histoire et un petit peu aussi finalement la loyauté familiale, parce que c'est souvent aussi ça qui est en conflit, c'est-à-dire que des fois on va être dans le déni. Et on va se laisser manipuler, etc. Ou même se sacrifier auprès de notre famille par loyauté. Donc ça, je pense que vous pouvez retrouver aussi le live que j'avais fait avec psychologue.net où justement, ça revient. En fait, pour se libérer finalement de la loyauté familiale, c'est d'aller comprendre son histoire. Donc des fois, il y a besoin. Et voilà, et on y va. Et on va aller voir les schémas qu'on répète, qui sont douloureux. Donc ça peut être le fonctionnement avec les autres. Donc on n'a pas appris à fonctionner correctement. Ça peut être le fait de toujours rester dans le déni et faire l'autruche dès qu'il nous arrive un événement difficile et qui peut être complexe. On va rester dans ce déni-là. Ça peut être aussi... Le fait de toujours avoir des difficultés en amour, parce qu'en fait, dans nos familles, il peut y avoir une histoire en lien avec ça qui fait que, que ce soit les lignées de femmes ou d'hommes, ça peut être des deux côtés, il y a un dysfonctionnement. On se rend compte qu'il y a beaucoup de divorces. Et quand on étudie la dynamique familiale, on se rend compte que tous les oncles et les tantes divorcent. Et que finalement, ça permet de comprendre pourquoi on a divorcé, peut-être. Parce qu'on a juste répété inconsciemment des schémas qu'on connaissait dans nos hôtes de confort, dans notre histoire familiale, dans notre héritage, finalement. D'accord ? Mais des fois, ce point invisible aussi, il peut vraiment créer un sentiment d'incompréhension et même de culpabilité. Parce qu'on se dit, mais qu'est-ce qui cloche chez moi, en fait ? Je sens que je bloque, je sens que je souffre. Mais... j'arrive pas à voir ce qui bloque d'accord et en plus très souvent j'ai des personnes qui vont venir en consultation et au début qui vont pas du tout être intéressés par cet héritage familial comprend leur dynamique etc voilà et donc on va plus axé le travail sur de la tcc l'hypnose etc on va commencer à avoir des résultats etc mais il peut avoir aussi un béni on appelle ça un C'est un bénéfice secondaire à garder des fois des schémas. Et là, dans ce sens-là, quand je vois que ça bloque encore, je peux proposer d'aller étudier et comprendre un peu son héritage familial. Parce que très souvent, la compréhension de son héritage familial fait qu'on se peut se débloquer de certaines choses. D'accord ? Donc, ce n'est pas toujours obligatoire. Il y a des personnes qui n'en auront pas besoin. Je le répète. Parce que je ne veux pas qu'on pense que c'est un peu... Une pratique que j'ai obligatoirement, etc. Il y a des personnes pour qui ils ne feront jamais ce travail-là et c'est OK aussi, en fait. Ça ne convient pas à tout le monde. Et toutes les histoires aussi familiales n'en ont pas forcément besoin, tout simplement. Et voilà. Je préfère assister sur ça parce que je ne veux pas qu'on pense que c'est... Ça peut paraître... que ce soit une obligation, ça peut aussi mettre une pression auprès du consultant et aussi bloquer du coup l'avancement thérapeutique. Et on rappelle que ce qui permet de se rétablir et d'aller mieux dans sa vie, ce n'est pas vraiment l'outil, etc. C'est vraiment la compréhension du thérapeute, ce qu'elle apporte, ce qu'elle amène et comment elle voit les choses. et après l'autre va se sentir... dans une approche, en fait, une alliance, une approche où tous les outils vont être acceptés et auront une efficacité. Donc ça aussi, c'est important de le rappeler. Peut-être que je me rabâche, mais ce n'est pas grave. Et donc, finalement, comment petit à petit, on fait face à cet héritage quand on voit que même dans notre avancement thérapeutique, nous qui étions, par exemple, réticents, à cette Ausha ? Eh bien, on bloque. Comment on peut y faire face ? Tout simplement, la conscientisation, le fait que petit à petit, on réinstaure aussi un dialogue avec sa famille où on essaye en fait d'être en face de soi, de comprendre quels sont nos besoins, nos envies et est-ce que finalement dans ma vie, c'est ce qui se passe ? Et partager ses ressentis, son histoire, écrire, aller aussi dans des groupes de paroles, parce que la thérapie de groupe est très efficace, surtout quand l'histoire est très intense et qu'il y a une histoire même collective, un trauma collectif, on appelle ça. C'est tout les histoires de guerre. de catastrophes naturelles, etc., que vive une population entière, en fait. Et des fois aussi, d'aller comprendre et de lire sur la population, sur cette histoire, permet aussi de petit à petit cheminer vers un rétablissement, vers une paix. En fait, parce que des fois, c'est juste de dire, allez, stop, en fait. Moi, aujourd'hui, je décide de faire ma part, d'aller voir ça et de le travailler, en fait. Donc, c'est vrai que pour moi, c'est, je dirais, quelque chose que tout le monde devrait faire, mais sans obligation. Et dans ma pratique, si vous venez et qu'il n'y a pas d'envie, on n'y va pas. Mais rappelez-vous qu'en fait, souvent, ... comprend son héritage familial, comprend sa dynamique, ça permet de débloquer pas mal de choses dans sa vie, en fait. Parce que très souvent, quand on ne va être que dans une unique approche TCC, oui, scientifiquement, elle a fait ses preuves, mais ça n'empêchera pas que ça revienne. Voilà. Et j'ai déjà eu le cas des personnes où on avait vraiment axé le travail sur ça. et qui, 6 mois, 8 mois après, ont des grosses rechutes. Et finalement, quand on prend le temps de comprendre son histoire, son contexte social, familial, historique, etc., il y a beaucoup moins de rechutes. Donc, je trouve que c'est très complémentaire. C'est pour moi comment je le vois. Et surtout, de vous dire que... Le traumatisme ne s'arrête pas toujours à la personne qui le vit. D'accord ? Donc, il ne faut pas l'oublier. Et ça peut vraiment avoir des répercussions biologiques, relationnelles, émotionnelles, et de génération en génération. Mais que ce n'est pas une fatalité. D'accord ? Donc, juste, c'est un cheminement. Mais des fois, c'est un cheminement de vie. C'est-à-dire que... On peut se rétablir tout en continuant ce processus de soutien dans ce travail de soi, en fait, et de conscience. Parce que très souvent, il y a des choses qui ne vont pas faire tilt sur vous quand on va le travailler. On va avancer sur d'autres choses. Et puis, peut-être, ça fera tilt 4-5 mois après. Parce que vous allez le revivre, ce schéma, et vous allez dire « Ah ! Ok ! » En fait, c'était ça. Voilà. Donc, tout simplement aussi de ne pas se poser de questions. D'accord ? Voilà, j'espère que cet épisode vous aura apporté des réponses sur l'héritage familial et traumatique. Et puis, je vous invite à vous abonner, à me faire des retours si besoin, à vous poser toutes vos questions, en fait. Et puis, on se retrouve dans 15 jours pour un nouvel épisode. Et n'hésitez pas aussi à m'envoyer des mails s'il y a des épisodes ou des questions que vous auriez envie que j'aborde dans cette vidéo. dans un épisode, tout simplement. Prenez soin de vous et à dans 15 jours. Et c'est terminé pour aujourd'hui. Merci de m'avoir écoutée. N'hésite pas à me mettre des likes pour me permettre une visibilité et puis à t'abonner pour ne pas rater le prochain épisode. Je t'invite aussi à me suivre sur ma chaîne YouTube et sur mon Instagram. A très bientôt, prends soin de toi.

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