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L'instant Vertical

Épisode 86 - Le sentiment d'Être, une clé d'éveil - Partage de Benjamin

Épisode 86 - Le sentiment d'Être, une clé d'éveil - Partage de Benjamin

23min |09/09/2024|

147

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Description

Lancement d'une nouvelle saison de L'instant vertical. Rien de mieux pour se remettre dans le bain que l'essentiel en 2 mots : sentiment d'Être. Je suis, j'existe, c'est un fait. Lorsque la conscience d'attention retrouve le chemin de ce sentiment d'être, c'est l'éveil. C'est ce qui se produit là, tout de suite, maintenant. N'en croyez rien, vivez-le avec votre propre vibration, vos propres filtres. Bonne exploration.


📢Infos et contact : https://www.benjaminbouguier.fr

👉Entretien d'exploration 1 à1 : https://www.benjaminbouguier.fr/entretiens

👉Retraite Folle sagesse - Octobre 2024 : https://www.benjaminbouguier.fr/follesagesse

👉Retraite Sésame, ouvre-toi - Novembre 2024 : https://www.benjaminbouguier.fr/sesame


Emission animé par Benjamin Bouguier / Suivre sur instagram @instantvertical_podcast et facebook : @instantvertical   


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à toi, bienvenue sur la saison 3 de l'instant vertical, le podcast qui remet de l'absolu dans ton relatif. Je m'appelle Benjamin et avec toi ici, j'ai envie de parler d'éveil, de réalisation du soi. Je t'invite à t'installer confortablement pour ce nouvel épisode. qui va t'en mettre plein les oreilles. Bonjour, bienvenue dans ce premier épisode de la saison 3 de l'instant vertical. Je suis de retour. de retour après une pause bien méritée. Ça m'a vraiment fait du bien d'arrêter aussi de faire le podcast pendant quelques semaines. Je sentais que je tournais un petit peu en rond à la fin de... Enfin du coup, début d'été. Et ça m'a vraiment fait du bien. Ça m'a permis de reposer pas mal de choses pour pouvoir me relancer dans cette troisième saison de l'instant vertical. Et pour... Pour célébrer ça, j'avais envie de commencer ce premier épisode par évoquer, échanger sur le sentiment d'être. Ce sentiment d'être qui est pour moi l'essence de la recherche spirituelle. C'est le vecteur, c'est ce qui va enclencher. toute la révélation que nous ne sommes pas ce que nous croyons être. Et pour tout simplement commencer, je vous invite vraiment à vous poser la question, à essayer de ressentir le fait que vous êtes. C'est quelque chose qu'on ne peut pas remettre en question, le fait d'être. C'est quelque chose que l'on peut imaginer, que l'on peut largement... Créer des croyances sur ce que nous sommes. Je suis comme ceci, j'aimerais être comme cela. Si j'avais ceci, je serais une meilleure personne. Si je faisais moins comme ceci ou moins comme cela. Mais cette êtreté qui est en jeu, le fait d'être, est ce que vous êtes ? Et la question que je vous pose, à quel moment vous n'êtes pas ? Évidemment, quand... je pose une question comme ça, il y a automatiquement quelque chose qui se met en recherche d'une réponse. Et va essayer de réfléchir, d'analyser pour comprendre et répondre à cette question. Et je vous invite à ne pas trop faire attention à ce mouvement-là, mais à revenir sur le sentiment d'être. Avez-vous le sentiment d'être ? Je pourrais parler de... sensation d'être, de présence d'être, de sensation d'être, de sentiment d'être. C'est comme si dans l'essence, nous sommes, je suis, je suis, j'existe. Avez-vous l'impression d'exister ? En portant votre attention sur ce sentiment d'être, Sur ce je suis originel, ce j'existe avant toute chose, automatiquement, il devient perceptible que nous sommes en amont de la pensée. C'est comme s'il pouvait discerner, entrevoir le fait que le fait d'être n'a rien à voir avec une pensée. Je suis. et des pensées arrivent. On peut aussi remarquer que le fait d'être, le sentiment d'être, est antérieur, en amont, de l'identité. Je suis un prénom, je suis comme ceci ou comme cela, je suis une nationalité. Mais ce je suis est bien antérieur. Encore une fois, je vous invite à ne pas trop réfléchir, mais à tourner votre attention vers ce qui est ressenti. Puisqu'on pourrait très bien dire, oui bien sûr que je ne suis pas mon identité. Il ne s'agit pas d'en être sûr et de le savoir, mais bien de le ressentir, de le vivre. Et pour cela, il ne suffit pas grand-chose de tourner son attention tout de suite sur le fait d'être, sur la sensation d'être, le sentiment d'être, ce j'existe fondamental, et de regarder, de percevoir. Est-ce que, par exemple, ce sentiment d'existence est lié à la vie du corps ? Est-ce que ce sentiment d'existence dépend d'une condition de vie qui serait remplie ou absente ? reporter son attention vers le sentiment d'être, c'est faire un rappel au soi, à ce qui est plus grand que ce que moi je crois que je suis. Et en aucun cas cela fait dire ou permet de percevoir que je ne suis pas. ce moi je suis aussi ce moi mais avant tout je suis ce qui existe je suis aussi bien l'existence d'un moi que son absence je suis la manifestation, ce que je suis n'est pas manifesté. Écouter cela à travers une écoute de compréhension ne peut pas permettre de ressentir, de vivre cela. Si vous sentez que cette recherche qui essaye de comprendre à tout prix, qui essaye de comprendre les mots comme si elle... de comprendre les concepts, puisque j'utilise des concepts, vu que j'utilise le langage, c'est simplement de revenir, de poser votre attention et de tourner votre attention vers le sentiment d'être encore une fois. Et puis regardez ce que ce sentiment d'être est apparu. Est-ce que ce sentiment d'être peut disparaître ? Lorsque j'organise des retraites, des stages, des programmes, toutes les personnes qui viennent, Son engine démarche, personnelle, de cheminement spirituel. Il y a une volonté de comprendre. Et surtout, si on regarde bien, il y a une volonté de se trouver soi-même. Souvent, cette volonté de se trouver soi-même, c'est de trouver la version idéalisée de ce que je suis. Et si on regarde encore un petit peu plus précisément, ce que je suis est souvent plus de ceci et moins de cela. Plus de calme, plus de paix, moins de colère, moins d'agitation. Et si on remet ce sentiment d'être là-dedans ? Est-ce que justement, cette recherche dans soi-même n'est pas tout simplement le fait de regoutter à l'essence, à ce sentiment d'être, à ce je suis libre de la forme, libre des croyances ? Ce qui est bien avec... Ce sentiment d'être, c'est qu'il est là, disponible à chaque instant. Il est l'instant même. Il ne va pas apparaître parce qu'on fait des efforts pour cela. Il ne va pas apparaître parce qu'on a récité des mantras. Il peut devenir conscient, visible, perceptible, parce que l'attention se porte dessus et que peut-être que pour que l'attention se porte dessus, une pratique, quelle qu'elle soit, va favoriser cela, mais n'en est pas la cause, n'en est pas la conséquence. Et très souvent, tout le monde cherche à droite et à gauche, alors que c'était là tout le temps. Aussi simple que la sensation d'être, le sentiment d'être. Et si, tout d'un coup, vous vous autorisiez à vous dire que peut-être que toute la recherche que je mène depuis des années m'amenait à cet instant précis de reconnaître être. Et si, quand vous tourniez votre regard sur la nature, sur un arbre, vous reconnaissiez... être, il y a tellement de bonnes raisons de ne pas y croire, tellement de raisons de se dire que ça doit se passer ailleurs que juste dans un espace aussi simple que bien sûr que je suis, évidemment que je suis. Et si tout... pouvait être regardé à partir de ce prisme d'être. Et là, je peux partager comme une réactualisation des concepts, des croyances. Tout tombe. Une joie d'être devient perceptible, devient vivante. Peut-être je nommerais également une fluidité. Une reconnaissance que je suis dans toute chose. Et cela, je vous invite à ne rien croire de ce que je suis en train de raconter. Encore une bonne raison de ne pas y croire, n'est-ce pas ? Mais en faire l'expérience directe, vraiment de faire l'expérience directe de votre sentiment d'être. de ce sentiment d'être si vibrant, si prégnant, si simple. Cela peut ouvrir la porte de la conscience d'être. Dès tout d'un coup, la conscience a conscience de l'être-té, de la présence d'être. On pourrait dire autre chose. Tout d'un coup, la conscience retrouve le soi. Non pas le moi, le soi. L'essence de ce que je suis. Le self en anglais. Être. Déjà même possible de prendre refuge. dans la sensation d'être, dans le sentiment d'être. Une pratique apparaît alors, et cette pratique est de ramener constamment être dans les choses de la vie. une situation au travail, dans la famille. Et hop, je peux regarder, est-ce que cela m'a rendu plus être ou moins être ? Cela a-t-il changé quelque chose au sentiment d'être ? D'ailleurs, on peut commencer à décrire. Ce qui est ressenti lorsque je suis tourné de toute mon attention vers ce sentiment d'être. Peut-être qu'il y a un calme, une sensation de vastitude, de plénitude. d'intégrité, peu importe. Le sentiment d'être est la clé de la réalisation de notre nature véritable. Elle est tout simplement notre nature véritable. Et le processus d'éveil, si on peut dire qu'il y a un processus d'éveil, est la réactualisation du sentiment d'être dans tout ce qui se manifeste, des choses de la vie, du quotidien. Cela n'empêche pas d'avoir une pratique, quelle qu'elle soit, de yoga, de mantra, de... de méditation, de tambour, lorsque ça se réactualise à partir de cette présence d'être, de cette attention tournée vers l'être-té, il peut être vu tout simplement que rien, absolument rien du tout, en est la cause. Le sentiment d'être est là. Il est. Inaltérable. Permanent. Il est vacuité. Il est vaillance, il est peur, il est quoi qu'il arrive, transcendantale, et peu importe les mots en al qui vous conviennent, ou en itude il est. Il est cela qui est maintenant. Et puis... Ceux qui cherchent reprennent toute la place. Aucun problème. Ce je suis est aussi présent dans la recherche. C'est juste qu'à cet instant précis, il n'y a plus conscience de ce sentiment d'être. Je m'en rappelle. Je me rappelle d'être. Et le sentiment d'être redevient perceptible. Le fait de tourner son attention constamment à travers un rappel, le fait que son attention se tourne et se retourne et se re-retourne encore une fois, même l'espace de deux secondes, suffit. Ça devient la verticalité. Je quitte le monde de l'horizontalité qui se déploie dans le temps et bam ! Je reprends conscience de la verticalité d'être dans l'instant. C'est tellement simple que ce qui cherche ne peut pas le trouver. Comment quelque chose de fini, qui apparaît en aval d'être, pourrait avoir conscience de ce qu'il y avait en amont ? Pourtant, il y a bien conscience d'être. Alors, peut-être que je ne suis pas la pensée. Peut-être que les changements du corps n'affectent pas être. Alors, peut-être que je ne suis pas le corps, que je ne suis pas l'identité, que je ne suis pas ce que j'aime ou ce que je n'aime pas. Que je ne suis pas un statut, que je ne suis ni ceci, ni cela, le fameux neti-neti de l'investigation du soi, dans le silence entre les pensées. Brille le sentiment d'être, une clé d'éveil, d'éveil à la conscience d'être. Voilà, merci de votre écoute, c'était mon premier épisode pour cette introduction de la saison 3 de l'instinct vertical, et ça me tient vraiment à cœur de partager ce sentiment d'être, puisque c'est là toute la clé à laquelle se joue en fait, cette reconnaissance de la conscience d'être. Vraiment, j'insiste, prenez le temps de le vivre par vous-même, de goûter à cela. Observez, vivez. Voyez ce que ça vous fait. On a beau répéter maintes et maintes fois que c'est très simple, la simplicité ne peut que se révéler à travers le vécu concret, direct. Voilà, merci de votre écoute. Je vous souhaite une belle rentrée verticale. Je vous invite vraiment à ramener cette conscience du sentiment d'être dans votre vie quotidienne. Et puis, je vous retrouve dès la semaine prochaine pour les témoignages, les nouveaux épisodes qui vont sortir. Voilà, je n'ai pas encore tout bien défini de ce qui va se passer pour l'instant vertical. pour cette saison trop ramée. Elle est là, quoi qu'il arrive. Allez, belle semaine à vous. N'hésitez pas à partager cet épisode, à aller aussi sur les réseaux sociaux de l'instant vertical sur Facebook et Instagram. Et en attendant, je vous souhaite une très très belle semaine. Ciao !

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Lancement d'une nouvelle saison de L'instant vertical. Rien de mieux pour se remettre dans le bain que l'essentiel en 2 mots : sentiment d'Être. Je suis, j'existe, c'est un fait. Lorsque la conscience d'attention retrouve le chemin de ce sentiment d'être, c'est l'éveil. C'est ce qui se produit là, tout de suite, maintenant. N'en croyez rien, vivez-le avec votre propre vibration, vos propres filtres. Bonne exploration.


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  • Speaker #0

    Salut à toi, bienvenue sur la saison 3 de l'instant vertical, le podcast qui remet de l'absolu dans ton relatif. Je m'appelle Benjamin et avec toi ici, j'ai envie de parler d'éveil, de réalisation du soi. Je t'invite à t'installer confortablement pour ce nouvel épisode. qui va t'en mettre plein les oreilles. Bonjour, bienvenue dans ce premier épisode de la saison 3 de l'instant vertical. Je suis de retour. de retour après une pause bien méritée. Ça m'a vraiment fait du bien d'arrêter aussi de faire le podcast pendant quelques semaines. Je sentais que je tournais un petit peu en rond à la fin de... Enfin du coup, début d'été. Et ça m'a vraiment fait du bien. Ça m'a permis de reposer pas mal de choses pour pouvoir me relancer dans cette troisième saison de l'instant vertical. Et pour... Pour célébrer ça, j'avais envie de commencer ce premier épisode par évoquer, échanger sur le sentiment d'être. Ce sentiment d'être qui est pour moi l'essence de la recherche spirituelle. C'est le vecteur, c'est ce qui va enclencher. toute la révélation que nous ne sommes pas ce que nous croyons être. Et pour tout simplement commencer, je vous invite vraiment à vous poser la question, à essayer de ressentir le fait que vous êtes. C'est quelque chose qu'on ne peut pas remettre en question, le fait d'être. C'est quelque chose que l'on peut imaginer, que l'on peut largement... Créer des croyances sur ce que nous sommes. Je suis comme ceci, j'aimerais être comme cela. Si j'avais ceci, je serais une meilleure personne. Si je faisais moins comme ceci ou moins comme cela. Mais cette êtreté qui est en jeu, le fait d'être, est ce que vous êtes ? Et la question que je vous pose, à quel moment vous n'êtes pas ? Évidemment, quand... je pose une question comme ça, il y a automatiquement quelque chose qui se met en recherche d'une réponse. Et va essayer de réfléchir, d'analyser pour comprendre et répondre à cette question. Et je vous invite à ne pas trop faire attention à ce mouvement-là, mais à revenir sur le sentiment d'être. Avez-vous le sentiment d'être ? Je pourrais parler de... sensation d'être, de présence d'être, de sensation d'être, de sentiment d'être. C'est comme si dans l'essence, nous sommes, je suis, je suis, j'existe. Avez-vous l'impression d'exister ? En portant votre attention sur ce sentiment d'être, Sur ce je suis originel, ce j'existe avant toute chose, automatiquement, il devient perceptible que nous sommes en amont de la pensée. C'est comme s'il pouvait discerner, entrevoir le fait que le fait d'être n'a rien à voir avec une pensée. Je suis. et des pensées arrivent. On peut aussi remarquer que le fait d'être, le sentiment d'être, est antérieur, en amont, de l'identité. Je suis un prénom, je suis comme ceci ou comme cela, je suis une nationalité. Mais ce je suis est bien antérieur. Encore une fois, je vous invite à ne pas trop réfléchir, mais à tourner votre attention vers ce qui est ressenti. Puisqu'on pourrait très bien dire, oui bien sûr que je ne suis pas mon identité. Il ne s'agit pas d'en être sûr et de le savoir, mais bien de le ressentir, de le vivre. Et pour cela, il ne suffit pas grand-chose de tourner son attention tout de suite sur le fait d'être, sur la sensation d'être, le sentiment d'être, ce j'existe fondamental, et de regarder, de percevoir. Est-ce que, par exemple, ce sentiment d'existence est lié à la vie du corps ? Est-ce que ce sentiment d'existence dépend d'une condition de vie qui serait remplie ou absente ? reporter son attention vers le sentiment d'être, c'est faire un rappel au soi, à ce qui est plus grand que ce que moi je crois que je suis. Et en aucun cas cela fait dire ou permet de percevoir que je ne suis pas. ce moi je suis aussi ce moi mais avant tout je suis ce qui existe je suis aussi bien l'existence d'un moi que son absence je suis la manifestation, ce que je suis n'est pas manifesté. Écouter cela à travers une écoute de compréhension ne peut pas permettre de ressentir, de vivre cela. Si vous sentez que cette recherche qui essaye de comprendre à tout prix, qui essaye de comprendre les mots comme si elle... de comprendre les concepts, puisque j'utilise des concepts, vu que j'utilise le langage, c'est simplement de revenir, de poser votre attention et de tourner votre attention vers le sentiment d'être encore une fois. Et puis regardez ce que ce sentiment d'être est apparu. Est-ce que ce sentiment d'être peut disparaître ? Lorsque j'organise des retraites, des stages, des programmes, toutes les personnes qui viennent, Son engine démarche, personnelle, de cheminement spirituel. Il y a une volonté de comprendre. Et surtout, si on regarde bien, il y a une volonté de se trouver soi-même. Souvent, cette volonté de se trouver soi-même, c'est de trouver la version idéalisée de ce que je suis. Et si on regarde encore un petit peu plus précisément, ce que je suis est souvent plus de ceci et moins de cela. Plus de calme, plus de paix, moins de colère, moins d'agitation. Et si on remet ce sentiment d'être là-dedans ? Est-ce que justement, cette recherche dans soi-même n'est pas tout simplement le fait de regoutter à l'essence, à ce sentiment d'être, à ce je suis libre de la forme, libre des croyances ? Ce qui est bien avec... Ce sentiment d'être, c'est qu'il est là, disponible à chaque instant. Il est l'instant même. Il ne va pas apparaître parce qu'on fait des efforts pour cela. Il ne va pas apparaître parce qu'on a récité des mantras. Il peut devenir conscient, visible, perceptible, parce que l'attention se porte dessus et que peut-être que pour que l'attention se porte dessus, une pratique, quelle qu'elle soit, va favoriser cela, mais n'en est pas la cause, n'en est pas la conséquence. Et très souvent, tout le monde cherche à droite et à gauche, alors que c'était là tout le temps. Aussi simple que la sensation d'être, le sentiment d'être. Et si, tout d'un coup, vous vous autorisiez à vous dire que peut-être que toute la recherche que je mène depuis des années m'amenait à cet instant précis de reconnaître être. Et si, quand vous tourniez votre regard sur la nature, sur un arbre, vous reconnaissiez... être, il y a tellement de bonnes raisons de ne pas y croire, tellement de raisons de se dire que ça doit se passer ailleurs que juste dans un espace aussi simple que bien sûr que je suis, évidemment que je suis. Et si tout... pouvait être regardé à partir de ce prisme d'être. Et là, je peux partager comme une réactualisation des concepts, des croyances. Tout tombe. Une joie d'être devient perceptible, devient vivante. Peut-être je nommerais également une fluidité. Une reconnaissance que je suis dans toute chose. Et cela, je vous invite à ne rien croire de ce que je suis en train de raconter. Encore une bonne raison de ne pas y croire, n'est-ce pas ? Mais en faire l'expérience directe, vraiment de faire l'expérience directe de votre sentiment d'être. de ce sentiment d'être si vibrant, si prégnant, si simple. Cela peut ouvrir la porte de la conscience d'être. Dès tout d'un coup, la conscience a conscience de l'être-té, de la présence d'être. On pourrait dire autre chose. Tout d'un coup, la conscience retrouve le soi. Non pas le moi, le soi. L'essence de ce que je suis. Le self en anglais. Être. Déjà même possible de prendre refuge. dans la sensation d'être, dans le sentiment d'être. Une pratique apparaît alors, et cette pratique est de ramener constamment être dans les choses de la vie. une situation au travail, dans la famille. Et hop, je peux regarder, est-ce que cela m'a rendu plus être ou moins être ? Cela a-t-il changé quelque chose au sentiment d'être ? D'ailleurs, on peut commencer à décrire. Ce qui est ressenti lorsque je suis tourné de toute mon attention vers ce sentiment d'être. Peut-être qu'il y a un calme, une sensation de vastitude, de plénitude. d'intégrité, peu importe. Le sentiment d'être est la clé de la réalisation de notre nature véritable. Elle est tout simplement notre nature véritable. Et le processus d'éveil, si on peut dire qu'il y a un processus d'éveil, est la réactualisation du sentiment d'être dans tout ce qui se manifeste, des choses de la vie, du quotidien. Cela n'empêche pas d'avoir une pratique, quelle qu'elle soit, de yoga, de mantra, de... de méditation, de tambour, lorsque ça se réactualise à partir de cette présence d'être, de cette attention tournée vers l'être-té, il peut être vu tout simplement que rien, absolument rien du tout, en est la cause. Le sentiment d'être est là. Il est. Inaltérable. Permanent. Il est vacuité. Il est vaillance, il est peur, il est quoi qu'il arrive, transcendantale, et peu importe les mots en al qui vous conviennent, ou en itude il est. Il est cela qui est maintenant. Et puis... Ceux qui cherchent reprennent toute la place. Aucun problème. Ce je suis est aussi présent dans la recherche. C'est juste qu'à cet instant précis, il n'y a plus conscience de ce sentiment d'être. Je m'en rappelle. Je me rappelle d'être. Et le sentiment d'être redevient perceptible. Le fait de tourner son attention constamment à travers un rappel, le fait que son attention se tourne et se retourne et se re-retourne encore une fois, même l'espace de deux secondes, suffit. Ça devient la verticalité. Je quitte le monde de l'horizontalité qui se déploie dans le temps et bam ! Je reprends conscience de la verticalité d'être dans l'instant. C'est tellement simple que ce qui cherche ne peut pas le trouver. Comment quelque chose de fini, qui apparaît en aval d'être, pourrait avoir conscience de ce qu'il y avait en amont ? Pourtant, il y a bien conscience d'être. Alors, peut-être que je ne suis pas la pensée. Peut-être que les changements du corps n'affectent pas être. Alors, peut-être que je ne suis pas le corps, que je ne suis pas l'identité, que je ne suis pas ce que j'aime ou ce que je n'aime pas. Que je ne suis pas un statut, que je ne suis ni ceci, ni cela, le fameux neti-neti de l'investigation du soi, dans le silence entre les pensées. Brille le sentiment d'être, une clé d'éveil, d'éveil à la conscience d'être. Voilà, merci de votre écoute, c'était mon premier épisode pour cette introduction de la saison 3 de l'instinct vertical, et ça me tient vraiment à cœur de partager ce sentiment d'être, puisque c'est là toute la clé à laquelle se joue en fait, cette reconnaissance de la conscience d'être. Vraiment, j'insiste, prenez le temps de le vivre par vous-même, de goûter à cela. Observez, vivez. Voyez ce que ça vous fait. On a beau répéter maintes et maintes fois que c'est très simple, la simplicité ne peut que se révéler à travers le vécu concret, direct. Voilà, merci de votre écoute. Je vous souhaite une belle rentrée verticale. Je vous invite vraiment à ramener cette conscience du sentiment d'être dans votre vie quotidienne. Et puis, je vous retrouve dès la semaine prochaine pour les témoignages, les nouveaux épisodes qui vont sortir. Voilà, je n'ai pas encore tout bien défini de ce qui va se passer pour l'instant vertical. pour cette saison trop ramée. Elle est là, quoi qu'il arrive. Allez, belle semaine à vous. N'hésitez pas à partager cet épisode, à aller aussi sur les réseaux sociaux de l'instant vertical sur Facebook et Instagram. Et en attendant, je vous souhaite une très très belle semaine. Ciao !

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    Salut à toi, bienvenue sur la saison 3 de l'instant vertical, le podcast qui remet de l'absolu dans ton relatif. Je m'appelle Benjamin et avec toi ici, j'ai envie de parler d'éveil, de réalisation du soi. Je t'invite à t'installer confortablement pour ce nouvel épisode. qui va t'en mettre plein les oreilles. Bonjour, bienvenue dans ce premier épisode de la saison 3 de l'instant vertical. Je suis de retour. de retour après une pause bien méritée. Ça m'a vraiment fait du bien d'arrêter aussi de faire le podcast pendant quelques semaines. Je sentais que je tournais un petit peu en rond à la fin de... Enfin du coup, début d'été. Et ça m'a vraiment fait du bien. Ça m'a permis de reposer pas mal de choses pour pouvoir me relancer dans cette troisième saison de l'instant vertical. Et pour... Pour célébrer ça, j'avais envie de commencer ce premier épisode par évoquer, échanger sur le sentiment d'être. Ce sentiment d'être qui est pour moi l'essence de la recherche spirituelle. C'est le vecteur, c'est ce qui va enclencher. toute la révélation que nous ne sommes pas ce que nous croyons être. Et pour tout simplement commencer, je vous invite vraiment à vous poser la question, à essayer de ressentir le fait que vous êtes. C'est quelque chose qu'on ne peut pas remettre en question, le fait d'être. C'est quelque chose que l'on peut imaginer, que l'on peut largement... Créer des croyances sur ce que nous sommes. Je suis comme ceci, j'aimerais être comme cela. Si j'avais ceci, je serais une meilleure personne. Si je faisais moins comme ceci ou moins comme cela. Mais cette êtreté qui est en jeu, le fait d'être, est ce que vous êtes ? Et la question que je vous pose, à quel moment vous n'êtes pas ? Évidemment, quand... je pose une question comme ça, il y a automatiquement quelque chose qui se met en recherche d'une réponse. Et va essayer de réfléchir, d'analyser pour comprendre et répondre à cette question. Et je vous invite à ne pas trop faire attention à ce mouvement-là, mais à revenir sur le sentiment d'être. Avez-vous le sentiment d'être ? Je pourrais parler de... sensation d'être, de présence d'être, de sensation d'être, de sentiment d'être. C'est comme si dans l'essence, nous sommes, je suis, je suis, j'existe. Avez-vous l'impression d'exister ? En portant votre attention sur ce sentiment d'être, Sur ce je suis originel, ce j'existe avant toute chose, automatiquement, il devient perceptible que nous sommes en amont de la pensée. C'est comme s'il pouvait discerner, entrevoir le fait que le fait d'être n'a rien à voir avec une pensée. Je suis. et des pensées arrivent. On peut aussi remarquer que le fait d'être, le sentiment d'être, est antérieur, en amont, de l'identité. Je suis un prénom, je suis comme ceci ou comme cela, je suis une nationalité. Mais ce je suis est bien antérieur. Encore une fois, je vous invite à ne pas trop réfléchir, mais à tourner votre attention vers ce qui est ressenti. Puisqu'on pourrait très bien dire, oui bien sûr que je ne suis pas mon identité. Il ne s'agit pas d'en être sûr et de le savoir, mais bien de le ressentir, de le vivre. Et pour cela, il ne suffit pas grand-chose de tourner son attention tout de suite sur le fait d'être, sur la sensation d'être, le sentiment d'être, ce j'existe fondamental, et de regarder, de percevoir. Est-ce que, par exemple, ce sentiment d'existence est lié à la vie du corps ? Est-ce que ce sentiment d'existence dépend d'une condition de vie qui serait remplie ou absente ? reporter son attention vers le sentiment d'être, c'est faire un rappel au soi, à ce qui est plus grand que ce que moi je crois que je suis. Et en aucun cas cela fait dire ou permet de percevoir que je ne suis pas. ce moi je suis aussi ce moi mais avant tout je suis ce qui existe je suis aussi bien l'existence d'un moi que son absence je suis la manifestation, ce que je suis n'est pas manifesté. Écouter cela à travers une écoute de compréhension ne peut pas permettre de ressentir, de vivre cela. Si vous sentez que cette recherche qui essaye de comprendre à tout prix, qui essaye de comprendre les mots comme si elle... de comprendre les concepts, puisque j'utilise des concepts, vu que j'utilise le langage, c'est simplement de revenir, de poser votre attention et de tourner votre attention vers le sentiment d'être encore une fois. Et puis regardez ce que ce sentiment d'être est apparu. Est-ce que ce sentiment d'être peut disparaître ? Lorsque j'organise des retraites, des stages, des programmes, toutes les personnes qui viennent, Son engine démarche, personnelle, de cheminement spirituel. Il y a une volonté de comprendre. Et surtout, si on regarde bien, il y a une volonté de se trouver soi-même. Souvent, cette volonté de se trouver soi-même, c'est de trouver la version idéalisée de ce que je suis. Et si on regarde encore un petit peu plus précisément, ce que je suis est souvent plus de ceci et moins de cela. Plus de calme, plus de paix, moins de colère, moins d'agitation. Et si on remet ce sentiment d'être là-dedans ? Est-ce que justement, cette recherche dans soi-même n'est pas tout simplement le fait de regoutter à l'essence, à ce sentiment d'être, à ce je suis libre de la forme, libre des croyances ? Ce qui est bien avec... Ce sentiment d'être, c'est qu'il est là, disponible à chaque instant. Il est l'instant même. Il ne va pas apparaître parce qu'on fait des efforts pour cela. Il ne va pas apparaître parce qu'on a récité des mantras. Il peut devenir conscient, visible, perceptible, parce que l'attention se porte dessus et que peut-être que pour que l'attention se porte dessus, une pratique, quelle qu'elle soit, va favoriser cela, mais n'en est pas la cause, n'en est pas la conséquence. Et très souvent, tout le monde cherche à droite et à gauche, alors que c'était là tout le temps. Aussi simple que la sensation d'être, le sentiment d'être. Et si, tout d'un coup, vous vous autorisiez à vous dire que peut-être que toute la recherche que je mène depuis des années m'amenait à cet instant précis de reconnaître être. Et si, quand vous tourniez votre regard sur la nature, sur un arbre, vous reconnaissiez... être, il y a tellement de bonnes raisons de ne pas y croire, tellement de raisons de se dire que ça doit se passer ailleurs que juste dans un espace aussi simple que bien sûr que je suis, évidemment que je suis. Et si tout... pouvait être regardé à partir de ce prisme d'être. Et là, je peux partager comme une réactualisation des concepts, des croyances. Tout tombe. Une joie d'être devient perceptible, devient vivante. Peut-être je nommerais également une fluidité. Une reconnaissance que je suis dans toute chose. Et cela, je vous invite à ne rien croire de ce que je suis en train de raconter. Encore une bonne raison de ne pas y croire, n'est-ce pas ? Mais en faire l'expérience directe, vraiment de faire l'expérience directe de votre sentiment d'être. de ce sentiment d'être si vibrant, si prégnant, si simple. Cela peut ouvrir la porte de la conscience d'être. Dès tout d'un coup, la conscience a conscience de l'être-té, de la présence d'être. On pourrait dire autre chose. Tout d'un coup, la conscience retrouve le soi. Non pas le moi, le soi. L'essence de ce que je suis. Le self en anglais. Être. Déjà même possible de prendre refuge. dans la sensation d'être, dans le sentiment d'être. Une pratique apparaît alors, et cette pratique est de ramener constamment être dans les choses de la vie. une situation au travail, dans la famille. Et hop, je peux regarder, est-ce que cela m'a rendu plus être ou moins être ? Cela a-t-il changé quelque chose au sentiment d'être ? D'ailleurs, on peut commencer à décrire. Ce qui est ressenti lorsque je suis tourné de toute mon attention vers ce sentiment d'être. Peut-être qu'il y a un calme, une sensation de vastitude, de plénitude. d'intégrité, peu importe. Le sentiment d'être est la clé de la réalisation de notre nature véritable. Elle est tout simplement notre nature véritable. Et le processus d'éveil, si on peut dire qu'il y a un processus d'éveil, est la réactualisation du sentiment d'être dans tout ce qui se manifeste, des choses de la vie, du quotidien. Cela n'empêche pas d'avoir une pratique, quelle qu'elle soit, de yoga, de mantra, de... de méditation, de tambour, lorsque ça se réactualise à partir de cette présence d'être, de cette attention tournée vers l'être-té, il peut être vu tout simplement que rien, absolument rien du tout, en est la cause. Le sentiment d'être est là. Il est. Inaltérable. Permanent. Il est vacuité. Il est vaillance, il est peur, il est quoi qu'il arrive, transcendantale, et peu importe les mots en al qui vous conviennent, ou en itude il est. Il est cela qui est maintenant. Et puis... Ceux qui cherchent reprennent toute la place. Aucun problème. Ce je suis est aussi présent dans la recherche. C'est juste qu'à cet instant précis, il n'y a plus conscience de ce sentiment d'être. Je m'en rappelle. Je me rappelle d'être. Et le sentiment d'être redevient perceptible. Le fait de tourner son attention constamment à travers un rappel, le fait que son attention se tourne et se retourne et se re-retourne encore une fois, même l'espace de deux secondes, suffit. Ça devient la verticalité. Je quitte le monde de l'horizontalité qui se déploie dans le temps et bam ! Je reprends conscience de la verticalité d'être dans l'instant. C'est tellement simple que ce qui cherche ne peut pas le trouver. Comment quelque chose de fini, qui apparaît en aval d'être, pourrait avoir conscience de ce qu'il y avait en amont ? Pourtant, il y a bien conscience d'être. Alors, peut-être que je ne suis pas la pensée. Peut-être que les changements du corps n'affectent pas être. Alors, peut-être que je ne suis pas le corps, que je ne suis pas l'identité, que je ne suis pas ce que j'aime ou ce que je n'aime pas. Que je ne suis pas un statut, que je ne suis ni ceci, ni cela, le fameux neti-neti de l'investigation du soi, dans le silence entre les pensées. Brille le sentiment d'être, une clé d'éveil, d'éveil à la conscience d'être. Voilà, merci de votre écoute, c'était mon premier épisode pour cette introduction de la saison 3 de l'instinct vertical, et ça me tient vraiment à cœur de partager ce sentiment d'être, puisque c'est là toute la clé à laquelle se joue en fait, cette reconnaissance de la conscience d'être. Vraiment, j'insiste, prenez le temps de le vivre par vous-même, de goûter à cela. Observez, vivez. Voyez ce que ça vous fait. On a beau répéter maintes et maintes fois que c'est très simple, la simplicité ne peut que se révéler à travers le vécu concret, direct. Voilà, merci de votre écoute. Je vous souhaite une belle rentrée verticale. Je vous invite vraiment à ramener cette conscience du sentiment d'être dans votre vie quotidienne. Et puis, je vous retrouve dès la semaine prochaine pour les témoignages, les nouveaux épisodes qui vont sortir. Voilà, je n'ai pas encore tout bien défini de ce qui va se passer pour l'instant vertical. pour cette saison trop ramée. Elle est là, quoi qu'il arrive. Allez, belle semaine à vous. N'hésitez pas à partager cet épisode, à aller aussi sur les réseaux sociaux de l'instant vertical sur Facebook et Instagram. Et en attendant, je vous souhaite une très très belle semaine. Ciao !

Description

Lancement d'une nouvelle saison de L'instant vertical. Rien de mieux pour se remettre dans le bain que l'essentiel en 2 mots : sentiment d'Être. Je suis, j'existe, c'est un fait. Lorsque la conscience d'attention retrouve le chemin de ce sentiment d'être, c'est l'éveil. C'est ce qui se produit là, tout de suite, maintenant. N'en croyez rien, vivez-le avec votre propre vibration, vos propres filtres. Bonne exploration.


📢Infos et contact : https://www.benjaminbouguier.fr

👉Entretien d'exploration 1 à1 : https://www.benjaminbouguier.fr/entretiens

👉Retraite Folle sagesse - Octobre 2024 : https://www.benjaminbouguier.fr/follesagesse

👉Retraite Sésame, ouvre-toi - Novembre 2024 : https://www.benjaminbouguier.fr/sesame


Emission animé par Benjamin Bouguier / Suivre sur instagram @instantvertical_podcast et facebook : @instantvertical   


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à toi, bienvenue sur la saison 3 de l'instant vertical, le podcast qui remet de l'absolu dans ton relatif. Je m'appelle Benjamin et avec toi ici, j'ai envie de parler d'éveil, de réalisation du soi. Je t'invite à t'installer confortablement pour ce nouvel épisode. qui va t'en mettre plein les oreilles. Bonjour, bienvenue dans ce premier épisode de la saison 3 de l'instant vertical. Je suis de retour. de retour après une pause bien méritée. Ça m'a vraiment fait du bien d'arrêter aussi de faire le podcast pendant quelques semaines. Je sentais que je tournais un petit peu en rond à la fin de... Enfin du coup, début d'été. Et ça m'a vraiment fait du bien. Ça m'a permis de reposer pas mal de choses pour pouvoir me relancer dans cette troisième saison de l'instant vertical. Et pour... Pour célébrer ça, j'avais envie de commencer ce premier épisode par évoquer, échanger sur le sentiment d'être. Ce sentiment d'être qui est pour moi l'essence de la recherche spirituelle. C'est le vecteur, c'est ce qui va enclencher. toute la révélation que nous ne sommes pas ce que nous croyons être. Et pour tout simplement commencer, je vous invite vraiment à vous poser la question, à essayer de ressentir le fait que vous êtes. C'est quelque chose qu'on ne peut pas remettre en question, le fait d'être. C'est quelque chose que l'on peut imaginer, que l'on peut largement... Créer des croyances sur ce que nous sommes. Je suis comme ceci, j'aimerais être comme cela. Si j'avais ceci, je serais une meilleure personne. Si je faisais moins comme ceci ou moins comme cela. Mais cette êtreté qui est en jeu, le fait d'être, est ce que vous êtes ? Et la question que je vous pose, à quel moment vous n'êtes pas ? Évidemment, quand... je pose une question comme ça, il y a automatiquement quelque chose qui se met en recherche d'une réponse. Et va essayer de réfléchir, d'analyser pour comprendre et répondre à cette question. Et je vous invite à ne pas trop faire attention à ce mouvement-là, mais à revenir sur le sentiment d'être. Avez-vous le sentiment d'être ? Je pourrais parler de... sensation d'être, de présence d'être, de sensation d'être, de sentiment d'être. C'est comme si dans l'essence, nous sommes, je suis, je suis, j'existe. Avez-vous l'impression d'exister ? En portant votre attention sur ce sentiment d'être, Sur ce je suis originel, ce j'existe avant toute chose, automatiquement, il devient perceptible que nous sommes en amont de la pensée. C'est comme s'il pouvait discerner, entrevoir le fait que le fait d'être n'a rien à voir avec une pensée. Je suis. et des pensées arrivent. On peut aussi remarquer que le fait d'être, le sentiment d'être, est antérieur, en amont, de l'identité. Je suis un prénom, je suis comme ceci ou comme cela, je suis une nationalité. Mais ce je suis est bien antérieur. Encore une fois, je vous invite à ne pas trop réfléchir, mais à tourner votre attention vers ce qui est ressenti. Puisqu'on pourrait très bien dire, oui bien sûr que je ne suis pas mon identité. Il ne s'agit pas d'en être sûr et de le savoir, mais bien de le ressentir, de le vivre. Et pour cela, il ne suffit pas grand-chose de tourner son attention tout de suite sur le fait d'être, sur la sensation d'être, le sentiment d'être, ce j'existe fondamental, et de regarder, de percevoir. Est-ce que, par exemple, ce sentiment d'existence est lié à la vie du corps ? Est-ce que ce sentiment d'existence dépend d'une condition de vie qui serait remplie ou absente ? reporter son attention vers le sentiment d'être, c'est faire un rappel au soi, à ce qui est plus grand que ce que moi je crois que je suis. Et en aucun cas cela fait dire ou permet de percevoir que je ne suis pas. ce moi je suis aussi ce moi mais avant tout je suis ce qui existe je suis aussi bien l'existence d'un moi que son absence je suis la manifestation, ce que je suis n'est pas manifesté. Écouter cela à travers une écoute de compréhension ne peut pas permettre de ressentir, de vivre cela. Si vous sentez que cette recherche qui essaye de comprendre à tout prix, qui essaye de comprendre les mots comme si elle... de comprendre les concepts, puisque j'utilise des concepts, vu que j'utilise le langage, c'est simplement de revenir, de poser votre attention et de tourner votre attention vers le sentiment d'être encore une fois. Et puis regardez ce que ce sentiment d'être est apparu. Est-ce que ce sentiment d'être peut disparaître ? Lorsque j'organise des retraites, des stages, des programmes, toutes les personnes qui viennent, Son engine démarche, personnelle, de cheminement spirituel. Il y a une volonté de comprendre. Et surtout, si on regarde bien, il y a une volonté de se trouver soi-même. Souvent, cette volonté de se trouver soi-même, c'est de trouver la version idéalisée de ce que je suis. Et si on regarde encore un petit peu plus précisément, ce que je suis est souvent plus de ceci et moins de cela. Plus de calme, plus de paix, moins de colère, moins d'agitation. Et si on remet ce sentiment d'être là-dedans ? Est-ce que justement, cette recherche dans soi-même n'est pas tout simplement le fait de regoutter à l'essence, à ce sentiment d'être, à ce je suis libre de la forme, libre des croyances ? Ce qui est bien avec... Ce sentiment d'être, c'est qu'il est là, disponible à chaque instant. Il est l'instant même. Il ne va pas apparaître parce qu'on fait des efforts pour cela. Il ne va pas apparaître parce qu'on a récité des mantras. Il peut devenir conscient, visible, perceptible, parce que l'attention se porte dessus et que peut-être que pour que l'attention se porte dessus, une pratique, quelle qu'elle soit, va favoriser cela, mais n'en est pas la cause, n'en est pas la conséquence. Et très souvent, tout le monde cherche à droite et à gauche, alors que c'était là tout le temps. Aussi simple que la sensation d'être, le sentiment d'être. Et si, tout d'un coup, vous vous autorisiez à vous dire que peut-être que toute la recherche que je mène depuis des années m'amenait à cet instant précis de reconnaître être. Et si, quand vous tourniez votre regard sur la nature, sur un arbre, vous reconnaissiez... être, il y a tellement de bonnes raisons de ne pas y croire, tellement de raisons de se dire que ça doit se passer ailleurs que juste dans un espace aussi simple que bien sûr que je suis, évidemment que je suis. Et si tout... pouvait être regardé à partir de ce prisme d'être. Et là, je peux partager comme une réactualisation des concepts, des croyances. Tout tombe. Une joie d'être devient perceptible, devient vivante. Peut-être je nommerais également une fluidité. Une reconnaissance que je suis dans toute chose. Et cela, je vous invite à ne rien croire de ce que je suis en train de raconter. Encore une bonne raison de ne pas y croire, n'est-ce pas ? Mais en faire l'expérience directe, vraiment de faire l'expérience directe de votre sentiment d'être. de ce sentiment d'être si vibrant, si prégnant, si simple. Cela peut ouvrir la porte de la conscience d'être. Dès tout d'un coup, la conscience a conscience de l'être-té, de la présence d'être. On pourrait dire autre chose. Tout d'un coup, la conscience retrouve le soi. Non pas le moi, le soi. L'essence de ce que je suis. Le self en anglais. Être. Déjà même possible de prendre refuge. dans la sensation d'être, dans le sentiment d'être. Une pratique apparaît alors, et cette pratique est de ramener constamment être dans les choses de la vie. une situation au travail, dans la famille. Et hop, je peux regarder, est-ce que cela m'a rendu plus être ou moins être ? Cela a-t-il changé quelque chose au sentiment d'être ? D'ailleurs, on peut commencer à décrire. Ce qui est ressenti lorsque je suis tourné de toute mon attention vers ce sentiment d'être. Peut-être qu'il y a un calme, une sensation de vastitude, de plénitude. d'intégrité, peu importe. Le sentiment d'être est la clé de la réalisation de notre nature véritable. Elle est tout simplement notre nature véritable. Et le processus d'éveil, si on peut dire qu'il y a un processus d'éveil, est la réactualisation du sentiment d'être dans tout ce qui se manifeste, des choses de la vie, du quotidien. Cela n'empêche pas d'avoir une pratique, quelle qu'elle soit, de yoga, de mantra, de... de méditation, de tambour, lorsque ça se réactualise à partir de cette présence d'être, de cette attention tournée vers l'être-té, il peut être vu tout simplement que rien, absolument rien du tout, en est la cause. Le sentiment d'être est là. Il est. Inaltérable. Permanent. Il est vacuité. Il est vaillance, il est peur, il est quoi qu'il arrive, transcendantale, et peu importe les mots en al qui vous conviennent, ou en itude il est. Il est cela qui est maintenant. Et puis... Ceux qui cherchent reprennent toute la place. Aucun problème. Ce je suis est aussi présent dans la recherche. C'est juste qu'à cet instant précis, il n'y a plus conscience de ce sentiment d'être. Je m'en rappelle. Je me rappelle d'être. Et le sentiment d'être redevient perceptible. Le fait de tourner son attention constamment à travers un rappel, le fait que son attention se tourne et se retourne et se re-retourne encore une fois, même l'espace de deux secondes, suffit. Ça devient la verticalité. Je quitte le monde de l'horizontalité qui se déploie dans le temps et bam ! Je reprends conscience de la verticalité d'être dans l'instant. C'est tellement simple que ce qui cherche ne peut pas le trouver. Comment quelque chose de fini, qui apparaît en aval d'être, pourrait avoir conscience de ce qu'il y avait en amont ? Pourtant, il y a bien conscience d'être. Alors, peut-être que je ne suis pas la pensée. Peut-être que les changements du corps n'affectent pas être. Alors, peut-être que je ne suis pas le corps, que je ne suis pas l'identité, que je ne suis pas ce que j'aime ou ce que je n'aime pas. Que je ne suis pas un statut, que je ne suis ni ceci, ni cela, le fameux neti-neti de l'investigation du soi, dans le silence entre les pensées. Brille le sentiment d'être, une clé d'éveil, d'éveil à la conscience d'être. Voilà, merci de votre écoute, c'était mon premier épisode pour cette introduction de la saison 3 de l'instinct vertical, et ça me tient vraiment à cœur de partager ce sentiment d'être, puisque c'est là toute la clé à laquelle se joue en fait, cette reconnaissance de la conscience d'être. Vraiment, j'insiste, prenez le temps de le vivre par vous-même, de goûter à cela. Observez, vivez. Voyez ce que ça vous fait. On a beau répéter maintes et maintes fois que c'est très simple, la simplicité ne peut que se révéler à travers le vécu concret, direct. Voilà, merci de votre écoute. Je vous souhaite une belle rentrée verticale. Je vous invite vraiment à ramener cette conscience du sentiment d'être dans votre vie quotidienne. Et puis, je vous retrouve dès la semaine prochaine pour les témoignages, les nouveaux épisodes qui vont sortir. Voilà, je n'ai pas encore tout bien défini de ce qui va se passer pour l'instant vertical. pour cette saison trop ramée. Elle est là, quoi qu'il arrive. Allez, belle semaine à vous. N'hésitez pas à partager cet épisode, à aller aussi sur les réseaux sociaux de l'instant vertical sur Facebook et Instagram. Et en attendant, je vous souhaite une très très belle semaine. Ciao !

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