undefined cover
undefined cover
Face au déracinement - Radio Courtoisie - 07/07/2025 cover
Face au déracinement - Radio Courtoisie - 07/07/2025 cover
Institut Iliade

Face au déracinement - Radio Courtoisie - 07/07/2025

Face au déracinement - Radio Courtoisie - 07/07/2025

1h20 |07/07/2025
Play
undefined cover
undefined cover
Face au déracinement - Radio Courtoisie - 07/07/2025 cover
Face au déracinement - Radio Courtoisie - 07/07/2025 cover
Institut Iliade

Face au déracinement - Radio Courtoisie - 07/07/2025

Face au déracinement - Radio Courtoisie - 07/07/2025

1h20 |07/07/2025
Play

Description

Le déracinement est l’un des phénomènes majeurs de la modernité occidentale. La majorité des Européens mènent des vies quotidiennes désincarnées, sans mémoire des anciens, ni tradition à laquelle se rattacher, sans repères identitaires ni vie spirituelle. Une existence aliénée, de zombie ou de robot, dans un monde qui tend à toujours plus d’uniformisation.

Cette rupture avec toutes les attaches culturelles, symboliques et affectives est la cause d’une souffrance « identitaire » individuelle autant que collective. Que ce soit dans les familles, à l’école, ou au travail, l’homme moderne voit devenir de plus en plus incertains les repères auxquels s’adossait l’existence des générations qui l’ont précédé. Il doit désormais résoudre, jour après jour, la tension entre les attaches naturelles dont il ne peut se départir, et les injonctions contradictoires que lui assènent des institutions phagocytées par l’idéologie ou la publicité.

Les grands penseurs du XXe siècle, de Martin Heidegger à Pierre Boutang, rappellent pourtant que l’enracinement est un besoin fondamental et même « le besoin le plus important et le plus méconnu de l’âme humaine », comme l’écrivait Simone Weil. L’ancrage dans une communauté organique et dans un héritage offre à la fois protection et autonomie, mais aussi l’accès à une vie spirituelle immanente grâce à l’esprit du lieu et du groupe.

Une fois ce constat posé, il reste à comprendre les effets positifs ou négatifs de nos institutions culturelles et politiques sur ces liens qui libèrent. L’école qui "fabrique de l’oubli" arrache-t-elle les enfants à leurs racines ? L’État, perçu souvent comme une entité abstraite et potentiellement oppressante, joue-t-il un rôle actif dans le déracinement ? Le système de la marchandise, qui tend à tout quantifier et à transformer en fétiche le monde sensible, est-il le vrai responsable ?

Face à cette fatigue générale, comment retrouver de la vitalité et mettre fin à la crise identitaire ? Comment redevenir des héritiers soucieux de reconnaitre la dette de leurs ancêtres plutôt que des individus égoïstement centrés sur leurs droits ? Comment faire face concrètement au déracinement ?

Pour en discuter, nous recevons :

• Rémi Soulié, écrivain et philosophe originaire du Rouergue, est docteur ès lettres et a été professeur à l’université de Toulouse jusqu’en 2001, avant de travailler à Paris comme secrétaire des débats à l’Assemblée nationale. Il a publié une dizaine de livres, parmi lesquels figurent Nietzsche ou la sagesse dionysiaque (2014), Pour saluer Pierre Boutang (2016), Racination (2018), Les Métamorphoses d’Hermès (2021) et Les âges d’Orphée (2022).

et

• Axelle Simpère est psychologue clinicienne et psychopraticienne, ancien professeur de lettres-anglais en collège et lycée professionnels. Enracinée en Gascogne, mère de deux grands enfants qu’elle a élevés et instruits à la maison, hors du cadre scolaire classique, elle est aussi chasseuse et arpenteuse de ses montagnes pyrénéennes en toutes saisons. Elle mène une réflexion de fond sur l’enracinement et l’identité, à un moment où la civilisation européenne vacille sur ses bases.

Vous pourrez retrouver les chroniques des auditeurs de l’Iliade :

• "Perspectives identitaires" de Raphaël Ayma, auditeur de la promotion Frédéric Mistral de l’Institut Iliade.
• Autour d'un vers, le rendez-vous poétique de Frédérique de Saint-Quio, auditrice de la promotion Homère.
• Les chroniques musicales de Pierre Leprince, auditeur de la promotion Patrick Pearse de l’Iliade.
• La boussole artistique de Gabrielle Fouquet.

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Le déracinement est l’un des phénomènes majeurs de la modernité occidentale. La majorité des Européens mènent des vies quotidiennes désincarnées, sans mémoire des anciens, ni tradition à laquelle se rattacher, sans repères identitaires ni vie spirituelle. Une existence aliénée, de zombie ou de robot, dans un monde qui tend à toujours plus d’uniformisation.

Cette rupture avec toutes les attaches culturelles, symboliques et affectives est la cause d’une souffrance « identitaire » individuelle autant que collective. Que ce soit dans les familles, à l’école, ou au travail, l’homme moderne voit devenir de plus en plus incertains les repères auxquels s’adossait l’existence des générations qui l’ont précédé. Il doit désormais résoudre, jour après jour, la tension entre les attaches naturelles dont il ne peut se départir, et les injonctions contradictoires que lui assènent des institutions phagocytées par l’idéologie ou la publicité.

Les grands penseurs du XXe siècle, de Martin Heidegger à Pierre Boutang, rappellent pourtant que l’enracinement est un besoin fondamental et même « le besoin le plus important et le plus méconnu de l’âme humaine », comme l’écrivait Simone Weil. L’ancrage dans une communauté organique et dans un héritage offre à la fois protection et autonomie, mais aussi l’accès à une vie spirituelle immanente grâce à l’esprit du lieu et du groupe.

Une fois ce constat posé, il reste à comprendre les effets positifs ou négatifs de nos institutions culturelles et politiques sur ces liens qui libèrent. L’école qui "fabrique de l’oubli" arrache-t-elle les enfants à leurs racines ? L’État, perçu souvent comme une entité abstraite et potentiellement oppressante, joue-t-il un rôle actif dans le déracinement ? Le système de la marchandise, qui tend à tout quantifier et à transformer en fétiche le monde sensible, est-il le vrai responsable ?

Face à cette fatigue générale, comment retrouver de la vitalité et mettre fin à la crise identitaire ? Comment redevenir des héritiers soucieux de reconnaitre la dette de leurs ancêtres plutôt que des individus égoïstement centrés sur leurs droits ? Comment faire face concrètement au déracinement ?

Pour en discuter, nous recevons :

• Rémi Soulié, écrivain et philosophe originaire du Rouergue, est docteur ès lettres et a été professeur à l’université de Toulouse jusqu’en 2001, avant de travailler à Paris comme secrétaire des débats à l’Assemblée nationale. Il a publié une dizaine de livres, parmi lesquels figurent Nietzsche ou la sagesse dionysiaque (2014), Pour saluer Pierre Boutang (2016), Racination (2018), Les Métamorphoses d’Hermès (2021) et Les âges d’Orphée (2022).

et

• Axelle Simpère est psychologue clinicienne et psychopraticienne, ancien professeur de lettres-anglais en collège et lycée professionnels. Enracinée en Gascogne, mère de deux grands enfants qu’elle a élevés et instruits à la maison, hors du cadre scolaire classique, elle est aussi chasseuse et arpenteuse de ses montagnes pyrénéennes en toutes saisons. Elle mène une réflexion de fond sur l’enracinement et l’identité, à un moment où la civilisation européenne vacille sur ses bases.

Vous pourrez retrouver les chroniques des auditeurs de l’Iliade :

• "Perspectives identitaires" de Raphaël Ayma, auditeur de la promotion Frédéric Mistral de l’Institut Iliade.
• Autour d'un vers, le rendez-vous poétique de Frédérique de Saint-Quio, auditrice de la promotion Homère.
• Les chroniques musicales de Pierre Leprince, auditeur de la promotion Patrick Pearse de l’Iliade.
• La boussole artistique de Gabrielle Fouquet.

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Share

Embed

You may also like

Description

Le déracinement est l’un des phénomènes majeurs de la modernité occidentale. La majorité des Européens mènent des vies quotidiennes désincarnées, sans mémoire des anciens, ni tradition à laquelle se rattacher, sans repères identitaires ni vie spirituelle. Une existence aliénée, de zombie ou de robot, dans un monde qui tend à toujours plus d’uniformisation.

Cette rupture avec toutes les attaches culturelles, symboliques et affectives est la cause d’une souffrance « identitaire » individuelle autant que collective. Que ce soit dans les familles, à l’école, ou au travail, l’homme moderne voit devenir de plus en plus incertains les repères auxquels s’adossait l’existence des générations qui l’ont précédé. Il doit désormais résoudre, jour après jour, la tension entre les attaches naturelles dont il ne peut se départir, et les injonctions contradictoires que lui assènent des institutions phagocytées par l’idéologie ou la publicité.

Les grands penseurs du XXe siècle, de Martin Heidegger à Pierre Boutang, rappellent pourtant que l’enracinement est un besoin fondamental et même « le besoin le plus important et le plus méconnu de l’âme humaine », comme l’écrivait Simone Weil. L’ancrage dans une communauté organique et dans un héritage offre à la fois protection et autonomie, mais aussi l’accès à une vie spirituelle immanente grâce à l’esprit du lieu et du groupe.

Une fois ce constat posé, il reste à comprendre les effets positifs ou négatifs de nos institutions culturelles et politiques sur ces liens qui libèrent. L’école qui "fabrique de l’oubli" arrache-t-elle les enfants à leurs racines ? L’État, perçu souvent comme une entité abstraite et potentiellement oppressante, joue-t-il un rôle actif dans le déracinement ? Le système de la marchandise, qui tend à tout quantifier et à transformer en fétiche le monde sensible, est-il le vrai responsable ?

Face à cette fatigue générale, comment retrouver de la vitalité et mettre fin à la crise identitaire ? Comment redevenir des héritiers soucieux de reconnaitre la dette de leurs ancêtres plutôt que des individus égoïstement centrés sur leurs droits ? Comment faire face concrètement au déracinement ?

Pour en discuter, nous recevons :

• Rémi Soulié, écrivain et philosophe originaire du Rouergue, est docteur ès lettres et a été professeur à l’université de Toulouse jusqu’en 2001, avant de travailler à Paris comme secrétaire des débats à l’Assemblée nationale. Il a publié une dizaine de livres, parmi lesquels figurent Nietzsche ou la sagesse dionysiaque (2014), Pour saluer Pierre Boutang (2016), Racination (2018), Les Métamorphoses d’Hermès (2021) et Les âges d’Orphée (2022).

et

• Axelle Simpère est psychologue clinicienne et psychopraticienne, ancien professeur de lettres-anglais en collège et lycée professionnels. Enracinée en Gascogne, mère de deux grands enfants qu’elle a élevés et instruits à la maison, hors du cadre scolaire classique, elle est aussi chasseuse et arpenteuse de ses montagnes pyrénéennes en toutes saisons. Elle mène une réflexion de fond sur l’enracinement et l’identité, à un moment où la civilisation européenne vacille sur ses bases.

Vous pourrez retrouver les chroniques des auditeurs de l’Iliade :

• "Perspectives identitaires" de Raphaël Ayma, auditeur de la promotion Frédéric Mistral de l’Institut Iliade.
• Autour d'un vers, le rendez-vous poétique de Frédérique de Saint-Quio, auditrice de la promotion Homère.
• Les chroniques musicales de Pierre Leprince, auditeur de la promotion Patrick Pearse de l’Iliade.
• La boussole artistique de Gabrielle Fouquet.

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Le déracinement est l’un des phénomènes majeurs de la modernité occidentale. La majorité des Européens mènent des vies quotidiennes désincarnées, sans mémoire des anciens, ni tradition à laquelle se rattacher, sans repères identitaires ni vie spirituelle. Une existence aliénée, de zombie ou de robot, dans un monde qui tend à toujours plus d’uniformisation.

Cette rupture avec toutes les attaches culturelles, symboliques et affectives est la cause d’une souffrance « identitaire » individuelle autant que collective. Que ce soit dans les familles, à l’école, ou au travail, l’homme moderne voit devenir de plus en plus incertains les repères auxquels s’adossait l’existence des générations qui l’ont précédé. Il doit désormais résoudre, jour après jour, la tension entre les attaches naturelles dont il ne peut se départir, et les injonctions contradictoires que lui assènent des institutions phagocytées par l’idéologie ou la publicité.

Les grands penseurs du XXe siècle, de Martin Heidegger à Pierre Boutang, rappellent pourtant que l’enracinement est un besoin fondamental et même « le besoin le plus important et le plus méconnu de l’âme humaine », comme l’écrivait Simone Weil. L’ancrage dans une communauté organique et dans un héritage offre à la fois protection et autonomie, mais aussi l’accès à une vie spirituelle immanente grâce à l’esprit du lieu et du groupe.

Une fois ce constat posé, il reste à comprendre les effets positifs ou négatifs de nos institutions culturelles et politiques sur ces liens qui libèrent. L’école qui "fabrique de l’oubli" arrache-t-elle les enfants à leurs racines ? L’État, perçu souvent comme une entité abstraite et potentiellement oppressante, joue-t-il un rôle actif dans le déracinement ? Le système de la marchandise, qui tend à tout quantifier et à transformer en fétiche le monde sensible, est-il le vrai responsable ?

Face à cette fatigue générale, comment retrouver de la vitalité et mettre fin à la crise identitaire ? Comment redevenir des héritiers soucieux de reconnaitre la dette de leurs ancêtres plutôt que des individus égoïstement centrés sur leurs droits ? Comment faire face concrètement au déracinement ?

Pour en discuter, nous recevons :

• Rémi Soulié, écrivain et philosophe originaire du Rouergue, est docteur ès lettres et a été professeur à l’université de Toulouse jusqu’en 2001, avant de travailler à Paris comme secrétaire des débats à l’Assemblée nationale. Il a publié une dizaine de livres, parmi lesquels figurent Nietzsche ou la sagesse dionysiaque (2014), Pour saluer Pierre Boutang (2016), Racination (2018), Les Métamorphoses d’Hermès (2021) et Les âges d’Orphée (2022).

et

• Axelle Simpère est psychologue clinicienne et psychopraticienne, ancien professeur de lettres-anglais en collège et lycée professionnels. Enracinée en Gascogne, mère de deux grands enfants qu’elle a élevés et instruits à la maison, hors du cadre scolaire classique, elle est aussi chasseuse et arpenteuse de ses montagnes pyrénéennes en toutes saisons. Elle mène une réflexion de fond sur l’enracinement et l’identité, à un moment où la civilisation européenne vacille sur ses bases.

Vous pourrez retrouver les chroniques des auditeurs de l’Iliade :

• "Perspectives identitaires" de Raphaël Ayma, auditeur de la promotion Frédéric Mistral de l’Institut Iliade.
• Autour d'un vers, le rendez-vous poétique de Frédérique de Saint-Quio, auditrice de la promotion Homère.
• Les chroniques musicales de Pierre Leprince, auditeur de la promotion Patrick Pearse de l’Iliade.
• La boussole artistique de Gabrielle Fouquet.

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Share

Embed

You may also like