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Institut Iliade

Le recours à la tradition ? - Radio Courtoisie - 10/06/2024

Le recours à la tradition ? - Radio Courtoisie - 10/06/2024

1h16 |10/06/2024
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Description

« Les peuples somnolaient, mais le destin prit soin qu’ils ne s’endormissent point. »
Hölderlin

La modernité, et son avatar l’hypermodernité, que l'on caractérise volontiers pas l’absence de limites et la démesure technicienne, nous apparaît aujourd'hui avant tout comme le monde de la raison calculante, dans lequel l’intérêt, le marché, et l’individu s’imposent comme l'horizon exclusif de l’existence – ils dominent tout, colonisent tout, au premier chef notre imaginaire et notre spiritualité. Le cosmos de l'ancien monde, dans lequel toute chose prenait sa juste place, a vu naître et croitre en son sein des tendances et des aspirations nouvelles qui, en quête d'ordre et de puissance, en ont obscurci l'évidence. Cette modernité elle-même est désormais entré en décadence, et les certitudes des modernes ont laissé place à l’égarement et à l'intranquillité.

C’est dans ce contexte que la pensée traditionnelle, la philosophia perennis, qui cherche à déceler l’ordonnancement caché du monde et porte en elle la promesse du retour aux origines (le principe de la Révolution conservatrice) se propose comme un recours théorique et idéologique pour penser notre temps.

Sans nous aventurer sur les chemins ésotériques d’une tradition que d’aucuns ont qualifié de primordiale, nous nous attacherons à comprendre les grands conflits de valeurs qui sous-tendent les affrontements autour des enjeux de la modernité qui, au moins depuis les révolutions platonicienne et chrétienne, confrontent les Européens à leur propre devenir.

Pour nous engager dans cette quête philosophique, nous recevrons deux invités habitués à se jeter à corps perdu dans le débat des idées :

• Arnaud-Guyot Jeannin, qui a publié récemment aux éditions de La Nouvelle Librairie La Tradition sans complexe. Abécédaire et texte de l’antimodernité et qui en tant que journaliste, notamment à l’antenne de Radio Courtoisie, ne cesse de dénoncer la contamination de la droite hors les murs par le système libéral-libertaire et l’américanisation de la planète.

• Olivier Battistini, maître de conférences émérite en histoire grecque, qui vient de publier aux éditions Ellipses « Platon, le philosophe-roi », très utilement préfacé par Michel Maffesoli, et qui nous rappelle comment Platon « le plus radical penseur antidémocratique » a été le philosophe du recours à la mémoire et à la Tradition permettant l’« enracinement dynamique », condition sine qua non pour que les peuples de projettent dans leur avenir.

En seconde partie nous commenterons les résultats des élections européennes, en faisant un tour d’horizon de tous les pays de notre continent qui votaient dimanche 9 juin. L’Européiste identitaire Thomas Ferrier, historien, politologue et fin connaisseur des partis et des dynamiques politiques à l’œuvre en Europe sera à nos côtés pour ce moment d’analyse et de décryptage.

Enfin, vous pourrez découvrir les chroniques des auditeurs de l’Iliade :

• "Perspectives identitaires" de Raphaël Ayma, activiste provençal et auditeur de la promotion Frédéric Mistral de l’Institut Iliade
• Autour d'un vers, le rendez-vous poétique de Frédérique de Saint-Quio, auditrice de la promotion Homère
• Les chroniques musicales de Pierre Leprince, auditeur de la promotion Patrick Pearse de l’Iliade

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

« Les peuples somnolaient, mais le destin prit soin qu’ils ne s’endormissent point. »
Hölderlin

La modernité, et son avatar l’hypermodernité, que l'on caractérise volontiers pas l’absence de limites et la démesure technicienne, nous apparaît aujourd'hui avant tout comme le monde de la raison calculante, dans lequel l’intérêt, le marché, et l’individu s’imposent comme l'horizon exclusif de l’existence – ils dominent tout, colonisent tout, au premier chef notre imaginaire et notre spiritualité. Le cosmos de l'ancien monde, dans lequel toute chose prenait sa juste place, a vu naître et croitre en son sein des tendances et des aspirations nouvelles qui, en quête d'ordre et de puissance, en ont obscurci l'évidence. Cette modernité elle-même est désormais entré en décadence, et les certitudes des modernes ont laissé place à l’égarement et à l'intranquillité.

C’est dans ce contexte que la pensée traditionnelle, la philosophia perennis, qui cherche à déceler l’ordonnancement caché du monde et porte en elle la promesse du retour aux origines (le principe de la Révolution conservatrice) se propose comme un recours théorique et idéologique pour penser notre temps.

Sans nous aventurer sur les chemins ésotériques d’une tradition que d’aucuns ont qualifié de primordiale, nous nous attacherons à comprendre les grands conflits de valeurs qui sous-tendent les affrontements autour des enjeux de la modernité qui, au moins depuis les révolutions platonicienne et chrétienne, confrontent les Européens à leur propre devenir.

Pour nous engager dans cette quête philosophique, nous recevrons deux invités habitués à se jeter à corps perdu dans le débat des idées :

• Arnaud-Guyot Jeannin, qui a publié récemment aux éditions de La Nouvelle Librairie La Tradition sans complexe. Abécédaire et texte de l’antimodernité et qui en tant que journaliste, notamment à l’antenne de Radio Courtoisie, ne cesse de dénoncer la contamination de la droite hors les murs par le système libéral-libertaire et l’américanisation de la planète.

• Olivier Battistini, maître de conférences émérite en histoire grecque, qui vient de publier aux éditions Ellipses « Platon, le philosophe-roi », très utilement préfacé par Michel Maffesoli, et qui nous rappelle comment Platon « le plus radical penseur antidémocratique » a été le philosophe du recours à la mémoire et à la Tradition permettant l’« enracinement dynamique », condition sine qua non pour que les peuples de projettent dans leur avenir.

En seconde partie nous commenterons les résultats des élections européennes, en faisant un tour d’horizon de tous les pays de notre continent qui votaient dimanche 9 juin. L’Européiste identitaire Thomas Ferrier, historien, politologue et fin connaisseur des partis et des dynamiques politiques à l’œuvre en Europe sera à nos côtés pour ce moment d’analyse et de décryptage.

Enfin, vous pourrez découvrir les chroniques des auditeurs de l’Iliade :

• "Perspectives identitaires" de Raphaël Ayma, activiste provençal et auditeur de la promotion Frédéric Mistral de l’Institut Iliade
• Autour d'un vers, le rendez-vous poétique de Frédérique de Saint-Quio, auditrice de la promotion Homère
• Les chroniques musicales de Pierre Leprince, auditeur de la promotion Patrick Pearse de l’Iliade

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« Les peuples somnolaient, mais le destin prit soin qu’ils ne s’endormissent point. »
Hölderlin

La modernité, et son avatar l’hypermodernité, que l'on caractérise volontiers pas l’absence de limites et la démesure technicienne, nous apparaît aujourd'hui avant tout comme le monde de la raison calculante, dans lequel l’intérêt, le marché, et l’individu s’imposent comme l'horizon exclusif de l’existence – ils dominent tout, colonisent tout, au premier chef notre imaginaire et notre spiritualité. Le cosmos de l'ancien monde, dans lequel toute chose prenait sa juste place, a vu naître et croitre en son sein des tendances et des aspirations nouvelles qui, en quête d'ordre et de puissance, en ont obscurci l'évidence. Cette modernité elle-même est désormais entré en décadence, et les certitudes des modernes ont laissé place à l’égarement et à l'intranquillité.

C’est dans ce contexte que la pensée traditionnelle, la philosophia perennis, qui cherche à déceler l’ordonnancement caché du monde et porte en elle la promesse du retour aux origines (le principe de la Révolution conservatrice) se propose comme un recours théorique et idéologique pour penser notre temps.

Sans nous aventurer sur les chemins ésotériques d’une tradition que d’aucuns ont qualifié de primordiale, nous nous attacherons à comprendre les grands conflits de valeurs qui sous-tendent les affrontements autour des enjeux de la modernité qui, au moins depuis les révolutions platonicienne et chrétienne, confrontent les Européens à leur propre devenir.

Pour nous engager dans cette quête philosophique, nous recevrons deux invités habitués à se jeter à corps perdu dans le débat des idées :

• Arnaud-Guyot Jeannin, qui a publié récemment aux éditions de La Nouvelle Librairie La Tradition sans complexe. Abécédaire et texte de l’antimodernité et qui en tant que journaliste, notamment à l’antenne de Radio Courtoisie, ne cesse de dénoncer la contamination de la droite hors les murs par le système libéral-libertaire et l’américanisation de la planète.

• Olivier Battistini, maître de conférences émérite en histoire grecque, qui vient de publier aux éditions Ellipses « Platon, le philosophe-roi », très utilement préfacé par Michel Maffesoli, et qui nous rappelle comment Platon « le plus radical penseur antidémocratique » a été le philosophe du recours à la mémoire et à la Tradition permettant l’« enracinement dynamique », condition sine qua non pour que les peuples de projettent dans leur avenir.

En seconde partie nous commenterons les résultats des élections européennes, en faisant un tour d’horizon de tous les pays de notre continent qui votaient dimanche 9 juin. L’Européiste identitaire Thomas Ferrier, historien, politologue et fin connaisseur des partis et des dynamiques politiques à l’œuvre en Europe sera à nos côtés pour ce moment d’analyse et de décryptage.

Enfin, vous pourrez découvrir les chroniques des auditeurs de l’Iliade :

• "Perspectives identitaires" de Raphaël Ayma, activiste provençal et auditeur de la promotion Frédéric Mistral de l’Institut Iliade
• Autour d'un vers, le rendez-vous poétique de Frédérique de Saint-Quio, auditrice de la promotion Homère
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« Les peuples somnolaient, mais le destin prit soin qu’ils ne s’endormissent point. »
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La modernité, et son avatar l’hypermodernité, que l'on caractérise volontiers pas l’absence de limites et la démesure technicienne, nous apparaît aujourd'hui avant tout comme le monde de la raison calculante, dans lequel l’intérêt, le marché, et l’individu s’imposent comme l'horizon exclusif de l’existence – ils dominent tout, colonisent tout, au premier chef notre imaginaire et notre spiritualité. Le cosmos de l'ancien monde, dans lequel toute chose prenait sa juste place, a vu naître et croitre en son sein des tendances et des aspirations nouvelles qui, en quête d'ordre et de puissance, en ont obscurci l'évidence. Cette modernité elle-même est désormais entré en décadence, et les certitudes des modernes ont laissé place à l’égarement et à l'intranquillité.

C’est dans ce contexte que la pensée traditionnelle, la philosophia perennis, qui cherche à déceler l’ordonnancement caché du monde et porte en elle la promesse du retour aux origines (le principe de la Révolution conservatrice) se propose comme un recours théorique et idéologique pour penser notre temps.

Sans nous aventurer sur les chemins ésotériques d’une tradition que d’aucuns ont qualifié de primordiale, nous nous attacherons à comprendre les grands conflits de valeurs qui sous-tendent les affrontements autour des enjeux de la modernité qui, au moins depuis les révolutions platonicienne et chrétienne, confrontent les Européens à leur propre devenir.

Pour nous engager dans cette quête philosophique, nous recevrons deux invités habitués à se jeter à corps perdu dans le débat des idées :

• Arnaud-Guyot Jeannin, qui a publié récemment aux éditions de La Nouvelle Librairie La Tradition sans complexe. Abécédaire et texte de l’antimodernité et qui en tant que journaliste, notamment à l’antenne de Radio Courtoisie, ne cesse de dénoncer la contamination de la droite hors les murs par le système libéral-libertaire et l’américanisation de la planète.

• Olivier Battistini, maître de conférences émérite en histoire grecque, qui vient de publier aux éditions Ellipses « Platon, le philosophe-roi », très utilement préfacé par Michel Maffesoli, et qui nous rappelle comment Platon « le plus radical penseur antidémocratique » a été le philosophe du recours à la mémoire et à la Tradition permettant l’« enracinement dynamique », condition sine qua non pour que les peuples de projettent dans leur avenir.

En seconde partie nous commenterons les résultats des élections européennes, en faisant un tour d’horizon de tous les pays de notre continent qui votaient dimanche 9 juin. L’Européiste identitaire Thomas Ferrier, historien, politologue et fin connaisseur des partis et des dynamiques politiques à l’œuvre en Europe sera à nos côtés pour ce moment d’analyse et de décryptage.

Enfin, vous pourrez découvrir les chroniques des auditeurs de l’Iliade :

• "Perspectives identitaires" de Raphaël Ayma, activiste provençal et auditeur de la promotion Frédéric Mistral de l’Institut Iliade
• Autour d'un vers, le rendez-vous poétique de Frédérique de Saint-Quio, auditrice de la promotion Homère
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