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Description

Into The Wind, c'est le podcast des marins qui font des phrases.


Dans Into The Wind, les marins prennent le temps de revenir sur leur parcours et se racontent au long cours, depuis leurs débuts et leurs galères jusqu'à la gloire et aux sommets des podiums...

En explorant leurs trajectoires, Into The Wind cherche à comprendre comment se construisent ceux qui vont sur la mer en course, pour une journée, une semaine, un mois ou un trimestre, seul ou en équipage, en baie ou autour du monde.


Les marins, hommes ou femmes, sont souvent de peu de mots. En leur donnant du temps et en les laissant parler, Into The Wind n'a qu'un objectif : prendre le large avec eux.


Into The Wind est animé par Pierre-Yves Lautrou et produit par Tip & Shaft, le média expert de la voile de compétition. Pour vous abonner, c'est ici : https://www.tipandshaft.com/abonnement


Générique : In Closing - Days Past

© Tip & Shaft 2018-2021, tous droits réservés.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Into The Wind, c'est le podcast des marins qui font des phrases.


Dans Into The Wind, les marins prennent le temps de revenir sur leur parcours et se racontent au long cours, depuis leurs débuts et leurs galères jusqu'à la gloire et aux sommets des podiums...

En explorant leurs trajectoires, Into The Wind cherche à comprendre comment se construisent ceux qui vont sur la mer en course, pour une journée, une semaine, un mois ou un trimestre, seul ou en équipage, en baie ou autour du monde.


Les marins, hommes ou femmes, sont souvent de peu de mots. En leur donnant du temps et en les laissant parler, Into The Wind n'a qu'un objectif : prendre le large avec eux.


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149 episodes

    Season 6

  • #94 Luc Talbourdet, du pétrole aux foils construits par des robots cover
    #94 Luc Talbourdet, du pétrole aux foils construits par des robots cover
    #94 Luc Talbourdet, du pétrole aux foils construits par des robots

    Si les chats ont 9 vies, Luc Talbourdet, 57 ans, en a 3... et c'est déjà pas mal.La première, pour ce fils de fonctionnaire né à Saint-Quentin, dans l'Aisne, mais dont les racines sont du côté de Dinan, est celle d'un ingénieur qui commence sa carrière dans l'exploration pétrolière, enchaîne par un MBA à HEC suivi de cinq années à gérer un site de production de bonbons dans les Deux-Sèvres. La mer est loin - la course encore plus -, même s'il la pratique comme un plaisancier lambda, avec un objectif d'année sabbatique à moyen terme.Sauf qu'à HEC, il a rencontré un certain Jean-Pierre Dick, avec qui il a monté un projet de participation au Tour de France à la Voile. Alors quand son copain de promo, avec qui il s'est lié d'amitié, lui dit, à l'automne 2001, qu'il recherche quelqu'un pour gérer son projet de Vendée Globe, Luc Talbourdet se porte candidat, pensant que cette aventure fera office de "pause" dans sa carrière. Elle durera en fait... 16 années, pendant lesquelles, en tant que team manager d'Absolute Dreamer, il vivra 4 Vendée Globe aux côtés de Jean-Pierre Dick, gagnera 4 Transat Jacques Vabre et 2 Barcelona World Race - sans parler de ses mandats de président de l'Imoca...Mais Luc Talbourdet garde depuis longtemps en lui l'envie d'être aux commandes seul, d'entreprendre. C'est sa troisième vie : dans le giron d'Absolute Dreamer, il développe une innovation, la construction de foils, d'abord d'ETF26, par robot. Les tests sont concluants, la recherche scientifique valide le concept et il lance Avel Robotics en 2017 avec Adrien Marchandise. Sept ans plus tard, l'entreprise - 30 salariés - construit des foils pour de nombreux Imoca, participe au consortium Solid Sail qui construit les mâts pour les paquebots SilenSeas et se diversifie dans l'aéronautique.Une nouvelle tranche de vie, encore loin d'être arrivée à terme à écouter Luc Talbourdet...Diffusé le 19 avril 2024Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U)Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    2h47 | Published on April 19, 2024

  • #93 Denis Horeau, Monsieur le Directeur cover
    #93 Denis Horeau, Monsieur le Directeur cover
    #93 Denis Horeau, Monsieur le Directeur

    Il vit désormais dans les Alpes, face au Mont-Blanc, loin de la mer et du Vendée Globe, qu'il a incarné en tant que directeur de course pendant quatre éditions. Mais à 73 ans, huit années après avoir lâché la barre, Denis Horeau reste un observateur attentif de l'institution qu'est devenu le tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance - l'un de ses plus fins connaisseurs, aussi.Rien, sur le papier, ne le prédestinait à de pareilles fonctions. Fils de médecin installé à Nantes amoureux des bateaux, il passe ses vacances en presqu'île de Guérande avec son frère Michel - dont le fils, Corentin, brille sur de nombreux supports - mais vit le reste de l'année en pension, où il s'ennuie ferme et passe son temps à dessiner des bateaux. Il commence beaucoup d'études mais ne les finit pas, vit en communauté et traverse l'Atlantique une première fois en mode coup de main, avant de plonger dans la vie de convoyeur.Des années 1970, marquées par le voyage, aux années 1980, qui voient les grands multicoques briller, il n'y a qu'un pas que Denis Horeau franchit en participant à La Baule-Dakar, sur un trimaran (l'ex Three Legs of Man), loué sur un coup de tête. Sa carrière de coureur démarre, il multiplie les embarquements avec les plus grands marins, équipier et préparateur recherché, il gagne ainsi entre autres la Course de l'Europe avec Philippe Jeantot en 1985.C'est ce même Jeantot qui vient le chercher pour être le premier directeur de course du premier Vendée Globe Challenge, en 1989. Avec son équipe, il va inventer le métier de directeur de course et mener à bon port cette première circumnavigation au départ de Sables d'Olonne. Il est cependant débarqué par Jeantot lorsqu'il rentre à terre, les deux hommes n'ont pas la même vision du tour du monde.Avec une partie de son équipe - dont Eric Coquerel, désormais président de la commission des finances de l'Assemblée nationale -, Denis Horeau crée en 1992 l'agence de communication Seven Seas, avant d'être nommé directeur de course de la Solitaire du Figaro/ Neuf années de bonheur, avant que Philippe de Villiers, qui a racheté en 2004 le Vendée Globe en difficulté à Philippe Jeantot, ne l'appelle pour être le nouveau directeur de course.De 2004 à 2012, Denis Horeau mettra en musique trois éditions marquées par l'avènement des régatiers, mais s'attachera à conserver l'ADN de la course, pour laquelle il continue à vouer passion et admiration. Il prépare une quatrième édition mais 6 mois avant le départ, en mai 2016, épuisé et en désaccord avec la SAEM Vendée, il préfère jeter l'éponge.Avec une pointe d'amertume, il ne cache pas que les mois qui suivent n'ont pas été faciles : "Tout s'arrête en une fraction de seconde", résume-t-il. Alors Denis Horeau passe à autre chose, lançant un évènement dédié aux solutions environnementales à Annecy, organisant un rassemblement de voiliers classiques sur le lac Léman (Les voiles d'Yvoire)... et s'apprêtant à chroniquer le prochain Vendée Globe sur TV8 Mont-Blanc.Si loin, si près...Diffusé le 5 avril 2024Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U)Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    2h18 | Published on April 5, 2024

  • #92 Gilles Martin-Raget, la classe marseillaise cover
    #92 Gilles Martin-Raget, la classe marseillaise cover
    #92 Gilles Martin-Raget, la classe marseillaise

    Gilles Martin-Raget est une légende de la photo de voile. Mais pour autant, vous ne trouverez pas grand-chose sur lui en ligne, à part de nombreuses photos, évidemment. Car l'homme est discret même s'il promène sa silhouette longiligne sur les plans d'eaux depuis plus de 40 ans.Né à Arles - un comble pour un photographe ! -, il plonge, adolescent, dans l'univers maritime par la littérature, comme beaucoup dans ces années 1970 où Moitessier et les autres influencent une génération. C'est à l'université à Montpellier qu'il se met à pratiquer et découvre la régate avant de s'y jeter à corps perdu. On est en Méditerranée, alors il enchaîne les embarquements en équipage sur des maxis - avec, souvent un appareil photo pas loin : le journalisme le titille depuis longtemps.En 1983, le défi français d'Yves Rousset-Rouard recrute pour la Coupe de l'America et les marins qui connaissent les navigations en équipage sur de gros bateaux ne sont pas nombreux : le voilà embarqué dans sa première coupe, d'abord comme coureur et puis, une fois le défi français éliminé, comme journaliste. C'est le début d'une longue passion pour l'aiguière d'argent.Rapidement, sa plume et son regard font mouche, et il enchaîne les couvertures d'évènements, en particulier pour Voiles et voiliers. Il sera de la Coupe, bien sûr, et de toutes les éditions depuis 40 ans, emmenant régulièrement femme et enfants s'installer à l'autre bout du monde. Mais aussi des Jeux Olympiques (3 fois), de la Nioulargue et des Voiles de Saint-Tropez - "la plus belle course du monde" - et aussi, des grandes courses au large (Vendée Globe, Route du Rhum...).Mais s'il a souvent fait la route vers l'Ouest depuis le Sud, Gilles Martin-Raget n'a jamais renoncé à sa Méditerranée, dont il sait lire les couleurs et les lumières mieux que personne, sur l'eau mais aussi à terre. Depuis sa maison marseillaise, on embrasse les rades sud et nord d'un coup d'œil : à portée de téléobjectif, ou presque, les ronds olympiques sont déjà sillonnés par les coureurs de Paris 2024. Pour une fois, Gilles Martin-Raget n'aura pas besoin de faire ses valises...Diffusé le 22 mars 2024Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U)Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    2h05 | Published on March 22, 2024

  • #91 Fabien Delahaye, stakhanoviste discret mais efficace - 2ème partie cover
    #91 Fabien Delahaye, stakhanoviste discret mais efficace - 2ème partie cover
    #91 Fabien Delahaye, stakhanoviste discret mais efficace - 2ème partie

    Avec ses lunettes rondes et son air de jeune homme de bonne famille, on donnerait facilement le bon Dieu sans confession à Fabien Delahaye. Ses adversaires... un peu moins ! Car à même pas 40 ans, le discret Normand a déjà parcouru un sacré bout de chemin, et souvent en tête de la flotte.Jugez plutôt. Issue d'une famille éloignée de la voile, il découvre la pratique par le biais de l'école. S'ensuivent de longues années de voile légère, en Equipe, en 420 puis en 470, à Ouistreham, où il apprend la rigueur du support olympique. Mais le large le tente pour devenir pro : les études bouclées, il se lance dans les sélections en Mini et en Figaro, avant de monter son propre projet.A 24 ans, il se jette dans le grand bain, et apprend à nager assez vite : 1er bizuth pour sa première saison, vainqueur de la transat AG2R avec Armel Le Cléac'h l'année suivante, 2e de la Solitaire et champion de France pour sa troisième saison ! Les trois saisons suivantes il court sous les couleurs de Skipper Macif, multipliant les places d'honneur, remportant au passage la Transat Jacques Vabre en 2013, avec Sébastien Rogues en Class40.En 2015, saturé de Figaro, il découvre l'Imoca avec Jean-Pierre Dick, qu'il accompagne dans son dernier Vendée Globe. Puis c'est Charles Caudrelier qui le recrute pour analyser la performance de Dongfeng dans la Volvo Ocean Race 2017-2018, remportée par l'équipe franco chinoise. A l'occasion, Fabien Delahaye développe une expertise reconnue en la matière, pour laquelle il est souvent sollicité.Sevré de la vie de marin à terre, il retrouve ensuite le circuit Figaro pour trois saisons, entrecoupées Transat Jacques Vabre en Class40 (2019) ou en Imoca (2021), puis de coaching et d'analyse de performance ; ces saisons denses - parfois plus de 200 jours sur l'eau - sont sa marque de fabrique.A l'image de nombreux figaristes, il s'est engagé depuis 2022 dans un projet Class40, avec Legallais, et un bateau neuf à la clé. Après une Transat Jacques Vabre abrégée pour cause d'avarie, il a remis son plan Lombard à l'eau le dernier jour de février, avant de le convoyer à Lorient en solo depuis Caen, histoire de préparer une saison chargée. Il a promis que cette année, il ne ferait que du Class40. Stakhanoviste, on vous dit !Diffusé le 15 mars 2023Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U)Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    1h31 | Published on March 15, 2024

  • #91 Fabien Delahaye, stakhanoviste discret mais efficace - 1ère partie cover
    #91 Fabien Delahaye, stakhanoviste discret mais efficace - 1ère partie cover
    #91 Fabien Delahaye, stakhanoviste discret mais efficace - 1ère partie

    Avec ses lunettes rondes et son air de jeune homme de bonne famille, on donnerait facilement le bon Dieu sans confession à Fabien Delahaye. Ses adversaires... un peu moins ! Car à même pas 40 ans, le discret Normand a déjà parcouru un sacré bout de chemin, et souvent en tête de la flotte.Jugez plutôt. Issue d'une famille éloignée de la voile, il découvre la pratique par le biais de l'école. S'ensuivent de longues années de voile légère, en Equipe, en 420 puis en 470, à Ouistreham, où il apprend la rigueur du support olympique. Mais le large le tente pour devenir pro : les études bouclées, il se lance dans les sélections en Mini et en Figaro, avant de monter son propre projet.A 24 ans, il se jette dans le grand bain, et apprend à nager assez vite : 1er bizuth pour sa première saison, vainqueur de la transat AG2R avec Armel Le Cléac'h l'année suivante, 2e de la Solitaire et champion de France pour sa troisième saison ! Les trois saisons suivantes il court sous les couleurs de Skipper Macif, multipliant les places d'honneur, remportant au passage la Transat Jacques Vabre en 2013, avec Sébastien Rogues en Class40.En 2015, saturé de Figaro, il découvre l'Imoca avec Jean-Pierre Dick, qu'il accompagne dans son dernier Vendée Globe. Puis c'est Charles Caudrelier qui le recrute pour analyser la performance de Dongfeng dans la Volvo Ocean Race 2017-2018, remportée par l'équipe franco chinoise. A l'occasion, Fabien Delahaye développe une expertise reconnue en la matière, pour laquelle il est souvent sollicité.Sevré de la vie de marin à terre, il retrouve ensuite le circuit Figaro pour trois saisons, entrecoupées Transat Jacques Vabre en Class40 (2019) ou en Imoca (2021), puis de coaching et d'analyse de performance ; ces saisons denses - parfois plus de 200 jours sur l'eau - sont sa marque de fabrique.A l'image de nombreux figaristes, il s'est engagé depuis 2022 dans un projet Class40, avec Legallais, et un bateau neuf à la clé. Après une Transat Jacques Vabre abrégée pour cause d'avarie, il a remis son plan Lombard à l'eau le dernier jour de février, avant de le convoyer à Lorient en solo depuis Caen, histoire de préparer une saison chargée. Il a promis que cette année, il ne ferait que du Class40. Stakhanoviste, on vous dit !Diffusé le 8 mars 2023Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U)Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    1h37 | Published on March 8, 2024

  • #90 Daniel Souben, tout pour la compétition cover
    #90 Daniel Souben, tout pour la compétition cover
    #90 Daniel Souben, tout pour la compétition

    Il le dit très simplement : "Moi, ce qui m'intéresse, c'est la compétition". Toute sa vie, ou presque, Daniel Souben, 63 ans, n'a cherché qu'une chose : aller plus vite que le voisin. Forcément, après plus de cinq décennies de régates, ça vous pose un homme ; discret et peu connu du grand public, le Vannetais né en pays bigouden est une figure du milieu, très respectée de ses pairs.Cette passion, elle débute dès le plus jeune âge, grâce à un père passionné, et un frère qui devient naturellement l'équipier. A l'âge où l'on pratique l'Optimist, il est déjà en 420, écume les régates locales dès ses 10 ans, titille le haut des classements alors qu'il est encore ado, et les premiers podiums nationaux et mondiaux arrivent alors qu'il n'a pas 18 ans. C'est parti pour une longue carrière dans la voile olympique, en 470, d'abord, en Tornado ensuite.La sélection pour les JO se refusera à lui, mais il sait se diversifier : dès la fin des années 1980, les coureurs au large en multicoque viennent chercher les marins de l'olympisme, appréciés pour leur finesse de barre et leur rigueur. Souben est de ceux-là : sur Jet Services, puis avec Laurent Bourgnon sur Primagaz.Pendant ce temps, il n'oublie pas qu'il est prof de gym en disponibilité : à la fin des années 1980, il est sollicité par un groupe de très jeunes marins qui veulent faire du catamaran de sport, alors que la filière jeune est inexistante. Il lance avec eux la Cataschool et les fait grandir : les frères Morvan, Matthieu Vandame, son fils Matthieu Souben, Arnaud Jarlegan, Gurvan Bontemps font tous de très belles carrières dans la voile, au plus haut niveau.Au début des années 2000, il devient enfin professionnel en passant chez Banque Populaire, dont il structure l'équipe Orma, avant de travailler avec Franck Cammas puis Jean-Luc Nélias. Il rencontre ensuite Géry Trentesaux, qui lui demande d'organiser une équipe gagner le Tour de France à la voile. Daniel Souben, qui n'a pas couru en monocoque depuis le 470, se met à la tâche avec méthode et professionnalisme : ce sera l'aventure Courrier Dunkerque, soldée par trois victoires dans le TFV entre 2008 et 2014.En 2015, il pose sac à terre, mais son savoir-faire reste demandé : il coache et route nombre de marins - Erwan Le Roux, Yann Eliès, Sébastien Rogues (qui gagne la Transat Jacques Vabre avec son fils Matthieu en 2021) - et prend, en 2022, la tête d'Orlabay, le centre d'entraînement de La Trinité-sur-Mer. Avec toujours les mêmes objectifs : être devant, et transmettre.Diffusé le 16 février 2023Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U)Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    2h03 | Published on February 16, 2024

  • #89 Thibaut Vauchel-Camus, plusieurs coques, sinon rien ! cover
    #89 Thibaut Vauchel-Camus, plusieurs coques, sinon rien ! cover
    #89 Thibaut Vauchel-Camus, plusieurs coques, sinon rien !

    Diffusé le 2 février 2023Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U)Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    3h04 | Published on February 2, 2024

  • #88 Alex Pella, l'Espagnol qui parlait... breton ! cover
    #88 Alex Pella, l'Espagnol qui parlait... breton ! cover
    #88 Alex Pella, l'Espagnol qui parlait... breton !

    Ils sont quelques marins espagnols à être recherchés pour leurs talents de navigateur ; mais dans le club fermé des coureurs au large ibères admis chez les Frenchies, Alex Pella est le premier d'entre eux. Sans doute parce qu'il parle un français parfait, hérité de sa famille maternelle ; aussi parce qu'il a l'enthousiasme contagieux ; et surtout parce qu'il excelle dans le métier, en solo, en double et en équipage...Barcelonais bercé par la mer en famille, il commence, à la vingtaine, par être préparateur de Figaro à la fin des années 1990 et découvre la Bretagne, pas encore le centre du monde de la course au large. : toute sa carrière il alternera entre séjour "là-haut", comme il dit, et préparation de ses projets sur les rives de la Méditerranée. "Maintenant, je suis mi-espagnol, mi-breton !" rigole-t-il.Il fait ses armes sur les Mini Transats (2003, 2005, 2007) se faisant rapidement remarquer, multipliant les embarquements sur tout ce qui navigue - une de ses marques de fabrique. Il ne met pas longtemps à passer en Class40 puis en Imoca, avec, notamment une 5e place sur la Barcelona World Race en 2011.Mais c’est sa victoire magistrale sur la Route du Rhum en Class40, en 2014, avec un projet 100% espagnol, qui le fait changer de catégorie. Francis Joyon, Sidney Gavignet, Lalou Roucayrol l'appellent - il est de l'équipage d'Idec qui tourne autour de la planète en à peine plus de 40 jours en 2017. Insatiable, il enchaîne ensuite avec - entre autres - Soldini sur Maserati, avec Le Blévec sur Actual, Pilliard sur UseItAgain...A 51 ans , l'équipier très recherché s'est trouvé un nouveau projet depuis l'an dernier : le sien. Il a racheté l'ex  Club Med, catamaran de 33 mètres vainqueur de The Race en 2000. Objectif : boucler  à l'hiver 2025 en 100 jours le trophée océanique Elcano, du nom du capitaine qui termina le voyage de Magellan, premier tour du monde à la voile recensé, contre les vents et les courants, voilà plus de 500 ans. "C'est dingue, c'est le tour du monde originel, et il est à l'envers ! Je me suis dit tout de suite que c'était pour moi."Diffusé le 19 janvier 2023Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U)Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    2h40 | Published on January 19, 2024

  • [REDIFFUSION] - 71 Sam Manuard, le ministe devenu architecte éclectique cover
    [REDIFFUSION] - 71 Sam Manuard, le ministe devenu architecte éclectique cover
    [REDIFFUSION] - 71 Sam Manuard, le ministe devenu architecte éclectique

    Tip & Shaft vous propose d’écouter ou de réécouter les 3 épisodes d'Into The Wind les plus suivis de l'année 2023. Votre podcast revient dans son format habituel le vendredi 19 janvier. D'ici là, toute l’équipe de Tip & Shaft vous souhaite une très bonne année 2024 !C'est une histoire de ministe - une de plus. Mais un ministe devenu architecte naval, qui collabore avec les équipes les plus prestigieuses de la discipline, du team Imoca Charal jusqu'à Alinghi Red Bull Racing. Tout en ayant appris son métier sur le tas. Cette histoire, c'est celle de Sam Manuard, qui a fait de l'éclectisme une quasi-discipline.Elle commence par un atavisme familial, qui a vu son grand-père et son père construire des bateaux - dans son jardin, pour le second, qui emmène, à la fin des années 1970, sa famille naviguer vers l'Afrique puis le Brésil. Le jeune Sam vit la voile d'abord comme un mode de vie, mais une fois étudiant, c'est la Mini Transat qui l'attire, et en particulier les objets fascinants que sont les Minis 6.50.A la fin des années 1990, il se lance dans son premier dessin, en pur autodidacte, et le construit dans la foulée, pour s'aligner sur sa première Mini Transat en 2001 qu'il finit 4e. C'est le début d'une passion pour la classe et ces bateaux qui dure encore, 20 ans plus tard. Au cours de ces années Mini, il démâte à 60 milles de l'arrivée, en tête de l'édition 2003 de la transat, voit l'un de ses plans l'emporter en 2005 aux mains de Corentin Douguet, fait connaissance avec Kristian Hajnsek et Andraz Mihelin, duo slovène qui l'emmènera loin...Son premier dessin hors Mini 6.50 est le Mach45, puis il enchaîne avec la Class40, révolutionnant le genre en 2010, avec le lancement du premier Mach40 - on en est à la version 5. Il finit 4e de la Route du Rhum en 2010 en Class40, gagne la Transat Jacques Vabre en Multi50 avec Yves Le Blevec en 2011, nourrissant en permanence son travail d'architecte de ses navigations en course.En 2018, Armel Tripon lui commande son premier Imoca, L'Occitane. Là aussi, un bateau radical qui tape dans l'œil des spécialistes : quelques jours avant le départ du Vendée Globe 2020, c'est le team Charal qui vient le chercher pour le prochain Imoca de Jérémie Beyou. Curieux, touche-à-tout et passionné de tous les bateaux, Sam Manuard a dessiné des skiffs, des classes A, un Mini de série en lin... et collabore avec Beneteau via ses amis slovènes de la Mini 2005 : son First 36 est Bateau européen de l'année ! Jusqu'aux Suisses d'Alinghi Red Bull, qui l'ont recruté pour la prochaine Coupe de l'America.Quand on écoute Sam Manuard parler travail, ce sont les mots "plaisir", "rencontre", "apprendre", "génial" qui reviennent souvent. Deux heures de conversation qui passent très vite ! Diffusé le 17 mars 2023Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U)Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    2h14 | Published on January 12, 2024

  • #87 Denis Hugues, la Mini Transat dans la peau cover
    #87 Denis Hugues, la Mini Transat dans la peau cover
    #87 Denis Hugues, la Mini Transat dans la peau

    C'est l'histoire d'un jeune Parisien, d'abord passionné par la moto, les circuits et l'odeur de l'huile sur la piste. Mais, qui, fauché par une voiture, se retrouve paraplégique dans un fauteuil roulant à 20 ans. On est en 1978, et Denis Hugues se dit qu'il ne va pas vivre vieux. Il monte une boîte de coursiers et commence à s'intéresser à la voile, grâce à l'un de ses amis qui construit un bateau à Nice. Avec lui, il découvre la mer, le vent, le voyage, et de fil en aiguille, multiplie les embarquements, avant de goûter à ses premières régates.Dans cette deuxième moitié des années 1980, la Mini Transat - créée en 1977 - peut se courir en double. Denis Hugues se lance dans l'aventure avec Jack Viau, mais elle s'arrête peu après les Canaries, où ils sont récupérés par un cargo après une voie d'eau. En 1989, il tente de récidiver en solitaire, mais doit renoncer, hospitalisé à l'issue du convoyage entre La Rochelle et Concarneau. Deux ans plus tard, il est à nouveau au départ, et finit la course en 29e position - tous les concurrents déjà arrivés sortent sous voile à la rencontre de ce ministe hors du commun.Il a des velléités de poursuivre sa carrière de coureur, mais il devient, après la création de la classe Mini, organisateur de la Mini Transat 1993, puis des deux éditions suivantes. Un rude métier, marqué par plusieurs disparitions de coureur - Pascal Leys, Marie-Agnès Peron, Philippe Graber...En 2001, les Rochelais décrochent l'organisation de l'épreuve et l'appellent comme directeur de course : 22 ans plus tard, incontournable, l'homme qui parle à l'oreille des ministes est toujours là, venant de conclure, à 65 ans, sa douzième Mini Transat à la tête de la "DC".Pas d'usure ni de fatigue du 6.50 chez celui qui dirige aussi des courses en Figaro et en Class40. Et toujours le même émerveillement devant la lumière qui brille dans les yeux des marins qui bouclent leur Mini Transat.Diffusé le 15 décembre 2023Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U)Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    1h38 | Published on December 15, 2023

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Description

Into The Wind, c'est le podcast des marins qui font des phrases.


Dans Into The Wind, les marins prennent le temps de revenir sur leur parcours et se racontent au long cours, depuis leurs débuts et leurs galères jusqu'à la gloire et aux sommets des podiums...

En explorant leurs trajectoires, Into The Wind cherche à comprendre comment se construisent ceux qui vont sur la mer en course, pour une journée, une semaine, un mois ou un trimestre, seul ou en équipage, en baie ou autour du monde.


Les marins, hommes ou femmes, sont souvent de peu de mots. En leur donnant du temps et en les laissant parler, Into The Wind n'a qu'un objectif : prendre le large avec eux.


Into The Wind est animé par Pierre-Yves Lautrou et produit par Tip & Shaft, le média expert de la voile de compétition. Pour vous abonner, c'est ici : https://www.tipandshaft.com/abonnement


Générique : In Closing - Days Past

© Tip & Shaft 2018-2021, tous droits réservés.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Into The Wind, c'est le podcast des marins qui font des phrases.


Dans Into The Wind, les marins prennent le temps de revenir sur leur parcours et se racontent au long cours, depuis leurs débuts et leurs galères jusqu'à la gloire et aux sommets des podiums...

En explorant leurs trajectoires, Into The Wind cherche à comprendre comment se construisent ceux qui vont sur la mer en course, pour une journée, une semaine, un mois ou un trimestre, seul ou en équipage, en baie ou autour du monde.


Les marins, hommes ou femmes, sont souvent de peu de mots. En leur donnant du temps et en les laissant parler, Into The Wind n'a qu'un objectif : prendre le large avec eux.


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149 episodes

    Season 6

  • #94 Luc Talbourdet, du pétrole aux foils construits par des robots cover
    #94 Luc Talbourdet, du pétrole aux foils construits par des robots cover
    #94 Luc Talbourdet, du pétrole aux foils construits par des robots

    Si les chats ont 9 vies, Luc Talbourdet, 57 ans, en a 3... et c'est déjà pas mal.La première, pour ce fils de fonctionnaire né à Saint-Quentin, dans l'Aisne, mais dont les racines sont du côté de Dinan, est celle d'un ingénieur qui commence sa carrière dans l'exploration pétrolière, enchaîne par un MBA à HEC suivi de cinq années à gérer un site de production de bonbons dans les Deux-Sèvres. La mer est loin - la course encore plus -, même s'il la pratique comme un plaisancier lambda, avec un objectif d'année sabbatique à moyen terme.Sauf qu'à HEC, il a rencontré un certain Jean-Pierre Dick, avec qui il a monté un projet de participation au Tour de France à la Voile. Alors quand son copain de promo, avec qui il s'est lié d'amitié, lui dit, à l'automne 2001, qu'il recherche quelqu'un pour gérer son projet de Vendée Globe, Luc Talbourdet se porte candidat, pensant que cette aventure fera office de "pause" dans sa carrière. Elle durera en fait... 16 années, pendant lesquelles, en tant que team manager d'Absolute Dreamer, il vivra 4 Vendée Globe aux côtés de Jean-Pierre Dick, gagnera 4 Transat Jacques Vabre et 2 Barcelona World Race - sans parler de ses mandats de président de l'Imoca...Mais Luc Talbourdet garde depuis longtemps en lui l'envie d'être aux commandes seul, d'entreprendre. C'est sa troisième vie : dans le giron d'Absolute Dreamer, il développe une innovation, la construction de foils, d'abord d'ETF26, par robot. Les tests sont concluants, la recherche scientifique valide le concept et il lance Avel Robotics en 2017 avec Adrien Marchandise. Sept ans plus tard, l'entreprise - 30 salariés - construit des foils pour de nombreux Imoca, participe au consortium Solid Sail qui construit les mâts pour les paquebots SilenSeas et se diversifie dans l'aéronautique.Une nouvelle tranche de vie, encore loin d'être arrivée à terme à écouter Luc Talbourdet...Diffusé le 19 avril 2024Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U)Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    2h47 | Published on April 19, 2024

  • #93 Denis Horeau, Monsieur le Directeur cover
    #93 Denis Horeau, Monsieur le Directeur cover
    #93 Denis Horeau, Monsieur le Directeur

    Il vit désormais dans les Alpes, face au Mont-Blanc, loin de la mer et du Vendée Globe, qu'il a incarné en tant que directeur de course pendant quatre éditions. Mais à 73 ans, huit années après avoir lâché la barre, Denis Horeau reste un observateur attentif de l'institution qu'est devenu le tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance - l'un de ses plus fins connaisseurs, aussi.Rien, sur le papier, ne le prédestinait à de pareilles fonctions. Fils de médecin installé à Nantes amoureux des bateaux, il passe ses vacances en presqu'île de Guérande avec son frère Michel - dont le fils, Corentin, brille sur de nombreux supports - mais vit le reste de l'année en pension, où il s'ennuie ferme et passe son temps à dessiner des bateaux. Il commence beaucoup d'études mais ne les finit pas, vit en communauté et traverse l'Atlantique une première fois en mode coup de main, avant de plonger dans la vie de convoyeur.Des années 1970, marquées par le voyage, aux années 1980, qui voient les grands multicoques briller, il n'y a qu'un pas que Denis Horeau franchit en participant à La Baule-Dakar, sur un trimaran (l'ex Three Legs of Man), loué sur un coup de tête. Sa carrière de coureur démarre, il multiplie les embarquements avec les plus grands marins, équipier et préparateur recherché, il gagne ainsi entre autres la Course de l'Europe avec Philippe Jeantot en 1985.C'est ce même Jeantot qui vient le chercher pour être le premier directeur de course du premier Vendée Globe Challenge, en 1989. Avec son équipe, il va inventer le métier de directeur de course et mener à bon port cette première circumnavigation au départ de Sables d'Olonne. Il est cependant débarqué par Jeantot lorsqu'il rentre à terre, les deux hommes n'ont pas la même vision du tour du monde.Avec une partie de son équipe - dont Eric Coquerel, désormais président de la commission des finances de l'Assemblée nationale -, Denis Horeau crée en 1992 l'agence de communication Seven Seas, avant d'être nommé directeur de course de la Solitaire du Figaro/ Neuf années de bonheur, avant que Philippe de Villiers, qui a racheté en 2004 le Vendée Globe en difficulté à Philippe Jeantot, ne l'appelle pour être le nouveau directeur de course.De 2004 à 2012, Denis Horeau mettra en musique trois éditions marquées par l'avènement des régatiers, mais s'attachera à conserver l'ADN de la course, pour laquelle il continue à vouer passion et admiration. Il prépare une quatrième édition mais 6 mois avant le départ, en mai 2016, épuisé et en désaccord avec la SAEM Vendée, il préfère jeter l'éponge.Avec une pointe d'amertume, il ne cache pas que les mois qui suivent n'ont pas été faciles : "Tout s'arrête en une fraction de seconde", résume-t-il. Alors Denis Horeau passe à autre chose, lançant un évènement dédié aux solutions environnementales à Annecy, organisant un rassemblement de voiliers classiques sur le lac Léman (Les voiles d'Yvoire)... et s'apprêtant à chroniquer le prochain Vendée Globe sur TV8 Mont-Blanc.Si loin, si près...Diffusé le 5 avril 2024Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U)Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    2h18 | Published on April 5, 2024

  • #92 Gilles Martin-Raget, la classe marseillaise cover
    #92 Gilles Martin-Raget, la classe marseillaise cover
    #92 Gilles Martin-Raget, la classe marseillaise

    Gilles Martin-Raget est une légende de la photo de voile. Mais pour autant, vous ne trouverez pas grand-chose sur lui en ligne, à part de nombreuses photos, évidemment. Car l'homme est discret même s'il promène sa silhouette longiligne sur les plans d'eaux depuis plus de 40 ans.Né à Arles - un comble pour un photographe ! -, il plonge, adolescent, dans l'univers maritime par la littérature, comme beaucoup dans ces années 1970 où Moitessier et les autres influencent une génération. C'est à l'université à Montpellier qu'il se met à pratiquer et découvre la régate avant de s'y jeter à corps perdu. On est en Méditerranée, alors il enchaîne les embarquements en équipage sur des maxis - avec, souvent un appareil photo pas loin : le journalisme le titille depuis longtemps.En 1983, le défi français d'Yves Rousset-Rouard recrute pour la Coupe de l'America et les marins qui connaissent les navigations en équipage sur de gros bateaux ne sont pas nombreux : le voilà embarqué dans sa première coupe, d'abord comme coureur et puis, une fois le défi français éliminé, comme journaliste. C'est le début d'une longue passion pour l'aiguière d'argent.Rapidement, sa plume et son regard font mouche, et il enchaîne les couvertures d'évènements, en particulier pour Voiles et voiliers. Il sera de la Coupe, bien sûr, et de toutes les éditions depuis 40 ans, emmenant régulièrement femme et enfants s'installer à l'autre bout du monde. Mais aussi des Jeux Olympiques (3 fois), de la Nioulargue et des Voiles de Saint-Tropez - "la plus belle course du monde" - et aussi, des grandes courses au large (Vendée Globe, Route du Rhum...).Mais s'il a souvent fait la route vers l'Ouest depuis le Sud, Gilles Martin-Raget n'a jamais renoncé à sa Méditerranée, dont il sait lire les couleurs et les lumières mieux que personne, sur l'eau mais aussi à terre. Depuis sa maison marseillaise, on embrasse les rades sud et nord d'un coup d'œil : à portée de téléobjectif, ou presque, les ronds olympiques sont déjà sillonnés par les coureurs de Paris 2024. Pour une fois, Gilles Martin-Raget n'aura pas besoin de faire ses valises...Diffusé le 22 mars 2024Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U)Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    2h05 | Published on March 22, 2024

  • #91 Fabien Delahaye, stakhanoviste discret mais efficace - 2ème partie cover
    #91 Fabien Delahaye, stakhanoviste discret mais efficace - 2ème partie cover
    #91 Fabien Delahaye, stakhanoviste discret mais efficace - 2ème partie

    Avec ses lunettes rondes et son air de jeune homme de bonne famille, on donnerait facilement le bon Dieu sans confession à Fabien Delahaye. Ses adversaires... un peu moins ! Car à même pas 40 ans, le discret Normand a déjà parcouru un sacré bout de chemin, et souvent en tête de la flotte.Jugez plutôt. Issue d'une famille éloignée de la voile, il découvre la pratique par le biais de l'école. S'ensuivent de longues années de voile légère, en Equipe, en 420 puis en 470, à Ouistreham, où il apprend la rigueur du support olympique. Mais le large le tente pour devenir pro : les études bouclées, il se lance dans les sélections en Mini et en Figaro, avant de monter son propre projet.A 24 ans, il se jette dans le grand bain, et apprend à nager assez vite : 1er bizuth pour sa première saison, vainqueur de la transat AG2R avec Armel Le Cléac'h l'année suivante, 2e de la Solitaire et champion de France pour sa troisième saison ! Les trois saisons suivantes il court sous les couleurs de Skipper Macif, multipliant les places d'honneur, remportant au passage la Transat Jacques Vabre en 2013, avec Sébastien Rogues en Class40.En 2015, saturé de Figaro, il découvre l'Imoca avec Jean-Pierre Dick, qu'il accompagne dans son dernier Vendée Globe. Puis c'est Charles Caudrelier qui le recrute pour analyser la performance de Dongfeng dans la Volvo Ocean Race 2017-2018, remportée par l'équipe franco chinoise. A l'occasion, Fabien Delahaye développe une expertise reconnue en la matière, pour laquelle il est souvent sollicité.Sevré de la vie de marin à terre, il retrouve ensuite le circuit Figaro pour trois saisons, entrecoupées Transat Jacques Vabre en Class40 (2019) ou en Imoca (2021), puis de coaching et d'analyse de performance ; ces saisons denses - parfois plus de 200 jours sur l'eau - sont sa marque de fabrique.A l'image de nombreux figaristes, il s'est engagé depuis 2022 dans un projet Class40, avec Legallais, et un bateau neuf à la clé. Après une Transat Jacques Vabre abrégée pour cause d'avarie, il a remis son plan Lombard à l'eau le dernier jour de février, avant de le convoyer à Lorient en solo depuis Caen, histoire de préparer une saison chargée. Il a promis que cette année, il ne ferait que du Class40. Stakhanoviste, on vous dit !Diffusé le 15 mars 2023Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U)Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    1h31 | Published on March 15, 2024

  • #91 Fabien Delahaye, stakhanoviste discret mais efficace - 1ère partie cover
    #91 Fabien Delahaye, stakhanoviste discret mais efficace - 1ère partie cover
    #91 Fabien Delahaye, stakhanoviste discret mais efficace - 1ère partie

    Avec ses lunettes rondes et son air de jeune homme de bonne famille, on donnerait facilement le bon Dieu sans confession à Fabien Delahaye. Ses adversaires... un peu moins ! Car à même pas 40 ans, le discret Normand a déjà parcouru un sacré bout de chemin, et souvent en tête de la flotte.Jugez plutôt. Issue d'une famille éloignée de la voile, il découvre la pratique par le biais de l'école. S'ensuivent de longues années de voile légère, en Equipe, en 420 puis en 470, à Ouistreham, où il apprend la rigueur du support olympique. Mais le large le tente pour devenir pro : les études bouclées, il se lance dans les sélections en Mini et en Figaro, avant de monter son propre projet.A 24 ans, il se jette dans le grand bain, et apprend à nager assez vite : 1er bizuth pour sa première saison, vainqueur de la transat AG2R avec Armel Le Cléac'h l'année suivante, 2e de la Solitaire et champion de France pour sa troisième saison ! Les trois saisons suivantes il court sous les couleurs de Skipper Macif, multipliant les places d'honneur, remportant au passage la Transat Jacques Vabre en 2013, avec Sébastien Rogues en Class40.En 2015, saturé de Figaro, il découvre l'Imoca avec Jean-Pierre Dick, qu'il accompagne dans son dernier Vendée Globe. Puis c'est Charles Caudrelier qui le recrute pour analyser la performance de Dongfeng dans la Volvo Ocean Race 2017-2018, remportée par l'équipe franco chinoise. A l'occasion, Fabien Delahaye développe une expertise reconnue en la matière, pour laquelle il est souvent sollicité.Sevré de la vie de marin à terre, il retrouve ensuite le circuit Figaro pour trois saisons, entrecoupées Transat Jacques Vabre en Class40 (2019) ou en Imoca (2021), puis de coaching et d'analyse de performance ; ces saisons denses - parfois plus de 200 jours sur l'eau - sont sa marque de fabrique.A l'image de nombreux figaristes, il s'est engagé depuis 2022 dans un projet Class40, avec Legallais, et un bateau neuf à la clé. Après une Transat Jacques Vabre abrégée pour cause d'avarie, il a remis son plan Lombard à l'eau le dernier jour de février, avant de le convoyer à Lorient en solo depuis Caen, histoire de préparer une saison chargée. Il a promis que cette année, il ne ferait que du Class40. Stakhanoviste, on vous dit !Diffusé le 8 mars 2023Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U)Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    1h37 | Published on March 8, 2024

  • #90 Daniel Souben, tout pour la compétition cover
    #90 Daniel Souben, tout pour la compétition cover
    #90 Daniel Souben, tout pour la compétition

    Il le dit très simplement : "Moi, ce qui m'intéresse, c'est la compétition". Toute sa vie, ou presque, Daniel Souben, 63 ans, n'a cherché qu'une chose : aller plus vite que le voisin. Forcément, après plus de cinq décennies de régates, ça vous pose un homme ; discret et peu connu du grand public, le Vannetais né en pays bigouden est une figure du milieu, très respectée de ses pairs.Cette passion, elle débute dès le plus jeune âge, grâce à un père passionné, et un frère qui devient naturellement l'équipier. A l'âge où l'on pratique l'Optimist, il est déjà en 420, écume les régates locales dès ses 10 ans, titille le haut des classements alors qu'il est encore ado, et les premiers podiums nationaux et mondiaux arrivent alors qu'il n'a pas 18 ans. C'est parti pour une longue carrière dans la voile olympique, en 470, d'abord, en Tornado ensuite.La sélection pour les JO se refusera à lui, mais il sait se diversifier : dès la fin des années 1980, les coureurs au large en multicoque viennent chercher les marins de l'olympisme, appréciés pour leur finesse de barre et leur rigueur. Souben est de ceux-là : sur Jet Services, puis avec Laurent Bourgnon sur Primagaz.Pendant ce temps, il n'oublie pas qu'il est prof de gym en disponibilité : à la fin des années 1980, il est sollicité par un groupe de très jeunes marins qui veulent faire du catamaran de sport, alors que la filière jeune est inexistante. Il lance avec eux la Cataschool et les fait grandir : les frères Morvan, Matthieu Vandame, son fils Matthieu Souben, Arnaud Jarlegan, Gurvan Bontemps font tous de très belles carrières dans la voile, au plus haut niveau.Au début des années 2000, il devient enfin professionnel en passant chez Banque Populaire, dont il structure l'équipe Orma, avant de travailler avec Franck Cammas puis Jean-Luc Nélias. Il rencontre ensuite Géry Trentesaux, qui lui demande d'organiser une équipe gagner le Tour de France à la voile. Daniel Souben, qui n'a pas couru en monocoque depuis le 470, se met à la tâche avec méthode et professionnalisme : ce sera l'aventure Courrier Dunkerque, soldée par trois victoires dans le TFV entre 2008 et 2014.En 2015, il pose sac à terre, mais son savoir-faire reste demandé : il coache et route nombre de marins - Erwan Le Roux, Yann Eliès, Sébastien Rogues (qui gagne la Transat Jacques Vabre avec son fils Matthieu en 2021) - et prend, en 2022, la tête d'Orlabay, le centre d'entraînement de La Trinité-sur-Mer. Avec toujours les mêmes objectifs : être devant, et transmettre.Diffusé le 16 février 2023Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U)Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    2h03 | Published on February 16, 2024

  • #89 Thibaut Vauchel-Camus, plusieurs coques, sinon rien ! cover
    #89 Thibaut Vauchel-Camus, plusieurs coques, sinon rien ! cover
    #89 Thibaut Vauchel-Camus, plusieurs coques, sinon rien !

    Diffusé le 2 février 2023Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U)Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    3h04 | Published on February 2, 2024

  • #88 Alex Pella, l'Espagnol qui parlait... breton ! cover
    #88 Alex Pella, l'Espagnol qui parlait... breton ! cover
    #88 Alex Pella, l'Espagnol qui parlait... breton !

    Ils sont quelques marins espagnols à être recherchés pour leurs talents de navigateur ; mais dans le club fermé des coureurs au large ibères admis chez les Frenchies, Alex Pella est le premier d'entre eux. Sans doute parce qu'il parle un français parfait, hérité de sa famille maternelle ; aussi parce qu'il a l'enthousiasme contagieux ; et surtout parce qu'il excelle dans le métier, en solo, en double et en équipage...Barcelonais bercé par la mer en famille, il commence, à la vingtaine, par être préparateur de Figaro à la fin des années 1990 et découvre la Bretagne, pas encore le centre du monde de la course au large. : toute sa carrière il alternera entre séjour "là-haut", comme il dit, et préparation de ses projets sur les rives de la Méditerranée. "Maintenant, je suis mi-espagnol, mi-breton !" rigole-t-il.Il fait ses armes sur les Mini Transats (2003, 2005, 2007) se faisant rapidement remarquer, multipliant les embarquements sur tout ce qui navigue - une de ses marques de fabrique. Il ne met pas longtemps à passer en Class40 puis en Imoca, avec, notamment une 5e place sur la Barcelona World Race en 2011.Mais c’est sa victoire magistrale sur la Route du Rhum en Class40, en 2014, avec un projet 100% espagnol, qui le fait changer de catégorie. Francis Joyon, Sidney Gavignet, Lalou Roucayrol l'appellent - il est de l'équipage d'Idec qui tourne autour de la planète en à peine plus de 40 jours en 2017. Insatiable, il enchaîne ensuite avec - entre autres - Soldini sur Maserati, avec Le Blévec sur Actual, Pilliard sur UseItAgain...A 51 ans , l'équipier très recherché s'est trouvé un nouveau projet depuis l'an dernier : le sien. Il a racheté l'ex  Club Med, catamaran de 33 mètres vainqueur de The Race en 2000. Objectif : boucler  à l'hiver 2025 en 100 jours le trophée océanique Elcano, du nom du capitaine qui termina le voyage de Magellan, premier tour du monde à la voile recensé, contre les vents et les courants, voilà plus de 500 ans. "C'est dingue, c'est le tour du monde originel, et il est à l'envers ! Je me suis dit tout de suite que c'était pour moi."Diffusé le 19 janvier 2023Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U)Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    2h40 | Published on January 19, 2024

  • [REDIFFUSION] - 71 Sam Manuard, le ministe devenu architecte éclectique cover
    [REDIFFUSION] - 71 Sam Manuard, le ministe devenu architecte éclectique cover
    [REDIFFUSION] - 71 Sam Manuard, le ministe devenu architecte éclectique

    Tip & Shaft vous propose d’écouter ou de réécouter les 3 épisodes d'Into The Wind les plus suivis de l'année 2023. Votre podcast revient dans son format habituel le vendredi 19 janvier. D'ici là, toute l’équipe de Tip & Shaft vous souhaite une très bonne année 2024 !C'est une histoire de ministe - une de plus. Mais un ministe devenu architecte naval, qui collabore avec les équipes les plus prestigieuses de la discipline, du team Imoca Charal jusqu'à Alinghi Red Bull Racing. Tout en ayant appris son métier sur le tas. Cette histoire, c'est celle de Sam Manuard, qui a fait de l'éclectisme une quasi-discipline.Elle commence par un atavisme familial, qui a vu son grand-père et son père construire des bateaux - dans son jardin, pour le second, qui emmène, à la fin des années 1970, sa famille naviguer vers l'Afrique puis le Brésil. Le jeune Sam vit la voile d'abord comme un mode de vie, mais une fois étudiant, c'est la Mini Transat qui l'attire, et en particulier les objets fascinants que sont les Minis 6.50.A la fin des années 1990, il se lance dans son premier dessin, en pur autodidacte, et le construit dans la foulée, pour s'aligner sur sa première Mini Transat en 2001 qu'il finit 4e. C'est le début d'une passion pour la classe et ces bateaux qui dure encore, 20 ans plus tard. Au cours de ces années Mini, il démâte à 60 milles de l'arrivée, en tête de l'édition 2003 de la transat, voit l'un de ses plans l'emporter en 2005 aux mains de Corentin Douguet, fait connaissance avec Kristian Hajnsek et Andraz Mihelin, duo slovène qui l'emmènera loin...Son premier dessin hors Mini 6.50 est le Mach45, puis il enchaîne avec la Class40, révolutionnant le genre en 2010, avec le lancement du premier Mach40 - on en est à la version 5. Il finit 4e de la Route du Rhum en 2010 en Class40, gagne la Transat Jacques Vabre en Multi50 avec Yves Le Blevec en 2011, nourrissant en permanence son travail d'architecte de ses navigations en course.En 2018, Armel Tripon lui commande son premier Imoca, L'Occitane. Là aussi, un bateau radical qui tape dans l'œil des spécialistes : quelques jours avant le départ du Vendée Globe 2020, c'est le team Charal qui vient le chercher pour le prochain Imoca de Jérémie Beyou. Curieux, touche-à-tout et passionné de tous les bateaux, Sam Manuard a dessiné des skiffs, des classes A, un Mini de série en lin... et collabore avec Beneteau via ses amis slovènes de la Mini 2005 : son First 36 est Bateau européen de l'année ! Jusqu'aux Suisses d'Alinghi Red Bull, qui l'ont recruté pour la prochaine Coupe de l'America.Quand on écoute Sam Manuard parler travail, ce sont les mots "plaisir", "rencontre", "apprendre", "génial" qui reviennent souvent. Deux heures de conversation qui passent très vite ! Diffusé le 17 mars 2023Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U)Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    2h14 | Published on January 12, 2024

  • #87 Denis Hugues, la Mini Transat dans la peau cover
    #87 Denis Hugues, la Mini Transat dans la peau cover
    #87 Denis Hugues, la Mini Transat dans la peau

    C'est l'histoire d'un jeune Parisien, d'abord passionné par la moto, les circuits et l'odeur de l'huile sur la piste. Mais, qui, fauché par une voiture, se retrouve paraplégique dans un fauteuil roulant à 20 ans. On est en 1978, et Denis Hugues se dit qu'il ne va pas vivre vieux. Il monte une boîte de coursiers et commence à s'intéresser à la voile, grâce à l'un de ses amis qui construit un bateau à Nice. Avec lui, il découvre la mer, le vent, le voyage, et de fil en aiguille, multiplie les embarquements, avant de goûter à ses premières régates.Dans cette deuxième moitié des années 1980, la Mini Transat - créée en 1977 - peut se courir en double. Denis Hugues se lance dans l'aventure avec Jack Viau, mais elle s'arrête peu après les Canaries, où ils sont récupérés par un cargo après une voie d'eau. En 1989, il tente de récidiver en solitaire, mais doit renoncer, hospitalisé à l'issue du convoyage entre La Rochelle et Concarneau. Deux ans plus tard, il est à nouveau au départ, et finit la course en 29e position - tous les concurrents déjà arrivés sortent sous voile à la rencontre de ce ministe hors du commun.Il a des velléités de poursuivre sa carrière de coureur, mais il devient, après la création de la classe Mini, organisateur de la Mini Transat 1993, puis des deux éditions suivantes. Un rude métier, marqué par plusieurs disparitions de coureur - Pascal Leys, Marie-Agnès Peron, Philippe Graber...En 2001, les Rochelais décrochent l'organisation de l'épreuve et l'appellent comme directeur de course : 22 ans plus tard, incontournable, l'homme qui parle à l'oreille des ministes est toujours là, venant de conclure, à 65 ans, sa douzième Mini Transat à la tête de la "DC".Pas d'usure ni de fatigue du 6.50 chez celui qui dirige aussi des courses en Figaro et en Class40. Et toujours le même émerveillement devant la lumière qui brille dans les yeux des marins qui bouclent leur Mini Transat.Diffusé le 15 décembre 2023Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U)Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    1h38 | Published on December 15, 2023

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