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Description

Into The Wind, c'est le podcast des marins qui font des phrases.


Dans Into The Wind, les marins prennent le temps de revenir sur leur parcours et se racontent au long cours, depuis leurs débuts et leurs galères jusqu'à la gloire et aux sommets des podiums...

En explorant leurs trajectoires, Into The Wind cherche à comprendre comment se construisent ceux qui vont sur la mer en course, pour une journée, une semaine, un mois ou un trimestre, seul ou en équipage, en baie ou autour du monde.


Les marins, hommes ou femmes, sont souvent de peu de mots. En leur donnant du temps et en les laissant parler, Into The Wind n'a qu'un objectif : prendre le large avec eux.


Into The Wind est animé par Pierre-Yves Lautrou et produit par Sailorz, le média expert de la voile de compétition. Pour vous abonner, c'est ici : https://www.tipandshaft.com/abonnement


Générique : In Closing - Days Past

© Sailorz 2018-2025, tous droits réservés.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Into The Wind, c'est le podcast des marins qui font des phrases.


Dans Into The Wind, les marins prennent le temps de revenir sur leur parcours et se racontent au long cours, depuis leurs débuts et leurs galères jusqu'à la gloire et aux sommets des podiums...

En explorant leurs trajectoires, Into The Wind cherche à comprendre comment se construisent ceux qui vont sur la mer en course, pour une journée, une semaine, un mois ou un trimestre, seul ou en équipage, en baie ou autour du monde.


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196 episodes

    Season 8

  • #127 Sébastien Destremau, hors des sentiers battus cover
    #127 Sébastien Destremau, hors des sentiers battus cover
    #127 Sébastien Destremau, hors des sentiers battus

    Navigateur, journaliste, auteur, humanitaire, convoyeur, à 61 ans, Sébastien Destremau a toujours vécu à contre-courant. Né à Toulon dans une sacrée famille, formé en autodidacte très tôt sur les plans d’eau méditerranéens, il s’est d’abord illustré en habitable, glanant de nombreux titres, avant de tenter une PO en Flying Dutchman puis de parrticiper à plusieurs campagnes de la Coupe de l’America - son rêve de gamin. Il y découvre la rigueur et la folie de ce monde à part, entre haute technologie et ego surdimensionnés. Après avoir longtemps raconté les autres – notamment comme commentateur pour la télévision et pour sa propre émission Destop News – il décide, à plus de 40 ans, de repasser de l’autre côté du miroir, après une véritable révélation la veille du départ du Vendée Globe 2012. Quatre ans plus tard, il prend le départ de son premier tour du monde en solo à bord d’un bateau d’occasion, presque seul contre tous. Sa course, marquée par une panne de pilote automatique dès les premiers jours et une lente descente vers les mers du Sud, devient une odyssée. Il boucle le tour du monde en 124 jours, dernier mais héros malgré lui, symbole d’une aventure hors norme assumée, loin de l'esprit de performance des premiers. Il raconte son odyssée et son parcours dans un livre à succès Seul au monde, qui deviendra une pièce de théâtre, une BD, des conférences... En 2020, il repart, cette fois sur Merci, son bateau fétiche, avec l’envie de boucler une deuxième fois la boucle. Mais la mer en décide autrement : avarie majeure dans l’océan Indien, abandon, puis rapatriement, en convoyage avec sa fille depuis l'Australie. Le marin évoque aujourd’hui cette expérience comme une renaissance contrariée plutôt qu’un échec. “Le Vendée Globe, dit-il, ne pardonne pas, mais il apprend à se connaître.” Entre ces deux tours du monde, Destremau explore beaucoup d’autres horizons - sa marque de fabrique - avec, toujours dans un coin de la tête, le Vendée Globe, dont il regrette l'évolution, trop professionnel à son goût. Dans Into The Wind, il revient sans détour sur ses contradictions, sa quête de sens et son besoin viscéral de liberté. Un récit franc, parfois rugueux, mais toujours sincère. Diffusé le 17 octobre 2025 Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U) Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    3h23 | Published on October 17, 2025

  • #126 Thierry Douillard, l'art du collectif, en mer et à terre cover
    #126 Thierry Douillard, l'art du collectif, en mer et à terre cover
    #126 Thierry Douillard, l'art du collectif, en mer et à terre

    Tout nouveau team manager du projet Macif, Thierry Douillard raconte dans Into The Wind comment il a basculé d’une vie de marin et de coach à un rôle de chef d’orchestre. Succédant à Jean-Luc Nélias à la tête d’une équipe qui a beaucoup gagné avec Charlie Dalin, il découvre un poste où se mêlent technicité, management et relation partenaires. Une fonction à la fois sportive et stratégique, au cœur de MerConcept, la structure qui gère plusieurs projets, dont ceux de Macif, SVR-Lazartigue ou UpWind. Navigateur d’expérience, Douillard revient sur un parcours nourri d’équipages plus que de solitaire, entre Tour de France à la voile, match racing et grandes campagnes internationales. Champion du monde de match racing en 2006 aux côtés de Peter Gilmour, il a longtemps évolué dans le cercle fermé des spécialistes, avant de s’engager dans deux campagnes de Coupe de l’America, à Auckland et à Valence, au sein des défis français. Il raconte aussi son long compagnonnage avec Thomas Coville et Sodebo, au sein de la cellule météo, où il participe à toutes les tentatives de record autour du monde, jusqu’au succès de 2016 en 49 jours. Une expérience marquante, où se mêlent pression technique, décisions lourdes de conséquences et une relation d’amitié indéfectible avec le skipper. De Spindrift aux Extreme Sailing Series en passant par Oman Sail, son itinéraire s’est construit au fil de collaborations multiples, toujours au plus haut niveau. Avec SailGP, Thierry Douillard franchit une nouvelle étape en devenant coach de l’équipe de France en 2020. Au contact direct de Quentin Delapierre et de ses équipiers, il plonge dans l’univers ultra-technologique des F50, où la data et l’analyse en temps réel redéfinissent le rôle de l’entraîneur. Une école d’exigence et de précision, proche de la Formule 1, qui le marque autant humainement que professionnellement. Aujourd’hui, à 50 ans passés, il continue de se réinventer en plongeant dans une nouvelle classe - l'Imoca -, apportant à la fois son regard de marin, son expérience internationale et une culture de la gagne acquise sur tous les circuits. Diffusé le 3 octobre 2025 Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U) Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    2h23 | Published on October 3, 2025

  • #125 Hervé Le Quilliec, chef d'orchestre à terre cover
    #125 Hervé Le Quilliec, chef d'orchestre à terre cover
    #125 Hervé Le Quilliec, chef d'orchestre à terre

    Vous ne trouverez pas de page Wikipedia pour Hervé Le Quilliec. Il est plutôt du genre homme de l'ombre, spécialiste des opérations à terre, des logistiques impossibles quand un bateau démâte à l'autre bout du monde ou des villages de course montés dans les temps, loin à l'étranger. Avec trois décennies d'expérience dans ce monde jusqu'ici très anglo-saxon, il est l'un des meilleurs experts du sujet... et a beaucoup de bonnes histores à raconter. Né à Vannes, élevé en Guadeloupe puis formé à l’école hôtelière de Bordeaux, il découvre la régate à La Rochelle. Il trouve sa voie aux côtés de Lionel Péan à Saint-Malo, avant de passer près de dix ans comme navigant au sein d'une des plus belles équipes de course des années 1990 : le Corum Sailing Team. La trentaine venue, il rentre dans le rang et pose sac à terre : une famille, un master dans une école de commerce et un job au siège du Club Med à Paris. Mais il est rattrapé par le destin chez son employeur qui se lance dans The Race avec Grant Dalton, dont il va coordonner le projet victorieux. Il suit le skipper kiwi et vit sa première Volvo Ocean Race avec l’équipe Amer Sports. Cette course autour du monde deviendra son fil rouge, de Brasil 1 en 2005-2006 à Ericsson Racing Team en 2008-2009, puis avec Groupama Sailing Team sur la victoire de Franck Cammas en 2011-2012. Au total, il compte huit participations, toujours dans des fonctions d' "operations manager", un job stratégique sur ces évènements itinérants sur cinq continents. Hervé Le Quilliec goûte aussi à la Coupe de l'America toujours chez Groupama Team France aux Bermudes et Luna Rossa en Nouvelle-Zélande, mettant aussi son expertise au service de projets comme Energy Observer Art Explora, le catamaran-musée imaginé par Frédéric Jousset, qu’il accompagne dans ses escales méditerranéennes. Partout, le même savoir-faire : trouver les sites, organiser les flux, sécuriser les opérations. A 62 ans, il vient de boucler The Ocean Race Europe et prépare activement son neuvième tour du monde, avec The Ocean Race 2027. Une épreuve devenue, au fil de sa longue carrière, un "style de vie". Diffusé le 19 septembre 2025 Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U) Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    2h19 | Published on September 19, 2025

  • #124 Clarisse Crémer, en quête d'équilibre cover
    #124 Clarisse Crémer, en quête d'équilibre cover
    #124 Clarisse Crémer, en quête d'équilibre

    De l'achat de son mini 6.50 à l'arrivée de son deuxième Vendée Globe fin janvier 2025, il s'est écoulé... à peine une décennie. Quel parcours que celui de Clarisse Crémer : marqué par des succès sportifs (victoires et podiums sur le circuit Mini, double finisheuse du Vendée Globe) mais aussi des épreuves personnelles et médiatiques qui l’ont profondément transformée. À 35 ans, elle parle avec beaucoup de sincérité de sa vie de navigatrice, de femme et de mère, entre passion de la mer et quête d’équilibre. Ses débuts sont atypiques : issue d’une famille parisienne aisée, passée par HEC, cofondatrice d'une start-up, elle découvre la course au large presque par hasard, dans le sillage de son compagnon Tanguy Le Turquais, avant de s’y engouffrer avec une énergie impressionnante. Mini-Transat, Figaro, puis le Vendée Globe : en dix ans, sa trajectoire fulgurante l’amène au plus haut niveau d’un sport où la légitimité se construit souvent dès l’enfance. Clarisse revient ensuite sur son premier tour du monde en solitaire, bouclé en 2021 à la 12ᵉ place, sous les couleurs de Banque Populaire. Un immense défi, vécu avec des doutes et un sentiment d’imposture, mais aussi comme une révélation intime : la compétition, dit-elle, n’efface jamais sa relation « presque spirituelle » avec la mer. C’est ce mélange de fragilité et de combativité qui la pousse à vouloir repartir, malgré les obstacles. Elle aborde sans détour les épisodes plus sombres, les "affaires" qui la touchent : la rupture avec son ancien sponsor au moment de sa grossesse, les polémiques qui s’ensuivent, puis les accusations de triche un an plus tard, dont elle sera blanchie avec Tanguy Le Turquais. Autant de tempêtes médiatiques qui ont failli la faire renoncer, mais qu’elle décrit comme autant d’occasions d’apprendre à s’affirmer, à dire non et à tracer sa voie. Enfin, elle raconte son second Vendée Globe à bord de L'Occitane, vécu cette fois avec une forme de sérénité. Malgré les avaries et la fatigue, elle savoure le simple fait d’être seule en mer, dans une vie réduite à l’essentiel. À l’arrivée, confie-t-elle, c’est la première fois qu’elle s’est sentie vraiment fière d’elle. Une fierté forgée par l’expérience, les coups encaissés, et le choix assumé de continuer à naviguer, coûte que coûte. Diffusé le 5 septembre 2025 Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U) Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    2h44 | Published on September 5, 2025

  • #123 Louis Duc, artisan du large cover
    #123 Louis Duc, artisan du large cover
    #123 Louis Duc, artisan du large

    À 41 ans, Louis Duc a bouclé le dernier Vendée Globe au terme d’une aventure marquée par la ténacité. De cette expérience fondatrice, le skipper normand confie sans détour la difficulté de s’en remettre, l’amnésie étrange des premières semaines après l’arrivée, et ce besoin irrépressible d’y retourner : « J’ai vécu un truc extraordinaire… mais pas fini ». La carrière de Louis Duc ne ressemble à aucune autre. Né à Cherbourg, élevé à Carteret, il découvre la mer dans un doris de récréation et construit ses rêves dans les pages des magazines. L’école, très peu pour lui : il arrête à 17 ans pour apprendre le composite chez JMV à Cherbourg, puis chez Foncia aux côtés d’Alain Gautier. Il multiplie ensuite les embarquements, achète un mini en épave, le retape, prend le départ de la MiniTransat en 2005, démâte en mer, regrée, arrive à Dakar et revient… embarqué par la Marine nationale ! L’histoire est rocambolesque, mais fonde un style : celui d'un artisan, déterminé et passionné. Ce goût pour les aventures hors-normes le conduit ensuite en Class40, où il monte avec trois associés un projet basé en Normandie avec un bateau d'occasion pendant 3 saisons. Ensemble, ils construisent ensuite en 2017 un bateau neuf et innovant signé Marc Lombard - le premier Lift - , et Louis Duc se retrouve pour la première fois à la tête d'un projet financé et compétitif. Malgré des hauts et des bas – abandon sur la Route du Rhum 2018, 5e place avec Aurélien Ducroz lors de la Transat Jacques Vabre 2019 –, "P'tit Louis", comme on l'appelle, est devenu grand. Malheureusement, lors du convoyage retour, dans un coup de vent proche des Açores, lui et son équipier sont doivent abandonner le bateau... Une épreuve marquante,  mais Louis Duc est tenace et se lance ensuite dans son premier Vendée Globe, sur un bateau reconstruit à partir d’une coque incendiée. Louis boucle l’épreuve, malgré les avaries de voile et les moyens limités. Il en tire un mélange de fierté – "je l’ai fini" – et aussi de frustration – "je pouvais faire mieux". Depuis, il prépare la suite, avec l’envie de passer sur un foiler, mais sans illusion sur la difficulté à financer un projet à 4 ou 5 millions d’euros. Le Vendée Globe 2028 en ligne de mire, Louis Duc incarne une autre voie : celle d’un marin d’artisanat et de convictions, enraciné en Normandie, attaché au collectif, et toujours avide d’apprendre. Un skipper "normal", comme il aime à le dire, mais dont le parcours, lui, ne l’est décidément pas. Diffusé le 22 août 2025 Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U) Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    3h31 | Published on August 22, 2025

  • Season 7

  • [REDIFFUSION] - Un été post Vendée Globe #4 Sébastien Marsset cover
    [REDIFFUSION] - Un été post Vendée Globe #4 Sébastien Marsset cover
    [REDIFFUSION] - Un été post Vendée Globe #4 Sébastien Marsset

    Chaque vendredi du 25 juillet au 15 août, Tip & Shaft vous propose sa série estivale baptisée Un été post Vendée Globe, l'occasion d'écouter ou de réécouter les récits de skippers ayant participé à la 10e édition. Quatrième et dernier invité, Sébastien Marsset, arrivé en 27e position. Écoutez-le dans ce 117e épisode d’Into The Wind, enregistré le 5 mai 2025, peu de temps après le retour de son Vendée Globe. -- Il disposait probablement du plus petit budget de cette édition du Vendée Globe : 900 000 € au total pour les trois saisons et la course, qu'il termine en 27e position, après un peu plus de 91 jours de mer. Pas question pour Sébastien Marsset, malgré ces bouts de ficelles, de renoncer à la régate : d'où le concept de "sobriété performante" revendiqué par le Nantais, né à Paris voilà un peu plus de 40 ans. Formé sur le tas, à l'école de l'habitable et du convoyage, d'abord, à l'Ecole nationale de voile où il passe son brevet d'Etat, ensuite, il se lance, après de nombreuses régates en équipage, dans le circuit mini : 4 saisons d'apprentissage, avant d'être recruté comme petite main chez Groupama, pour des coups de main techniques ponctuels. Toujours dispo, toujours candidat, il finit par être embarqué comme technicien et navigateur de moins de 30 ans remplaçant d pour la Volvo Ocean Race 2011-2012 remportée par l'équipe de Franck Cammas. Le solide gaillard, connu pour son impact physique et son engagement, change de dimension, le téléphone se met à sonner : l'équipe Spindrift l'appelle pour naviguer sur l'ex Maxi Trimaran Banque Populaire, puis c'est Alvimedica qui l'engage pour la Volvo 2014-2015 - où il court, cette fois, toutes les étapes sauf une - avant de retourner boucler un Trophée Jules Verne avec Spindrift, sans parler des circuits GC32 et match racing avec l'équipage de Yann Guichard. Il passe ensuite au solo en Claass40 mais doit abandonner le Rhum 2018, enchaîne avec la Solitaire l'année suivante avant d'être recruté par Romain Attanasio sur son projet Imoca. C'est là que son projet de Vendée Globe prend corps, un peu ralenti par le Covid l'année suivante. En 2021, il accomplit une nouvelle saison avec Romain Attanasio, sur l'ex-Malizia, goûtant au foiler, mais il est temps de voler de ses propres ailes en Imoca : en 2022, il achète l'ancien Delta Dore à Erik Nigon et se lance dans les qualifs du Vendée Globe, montant une petite équipe commando qui l'emmène au départ avec le plus vieux bateau de la flotte. Un Vendée Globe où il prend du plaisir, malgré une remontée de l'Atlantique difficile, et qui lui donne immédiatement envie de recommencer ! Mais pas à n'importe quel prix, lui qui sait les sacrifices que demande cette épreuve : pour 2028, Sébastien veut jouer avec les foilers, visant un bateau d'occasion de la génération 2020 et un budget largement redimensionné. Trois mois après son retour, il y travaille déjà - "le large me manque". Rediffusé le 15 août 2025 Diffusé le 5 Mai 2025 Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U) Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    2h44 | Published on August 15, 2025

  • [REDIFFUSION] - Un été post Vendée Globe #3 Sam Goodchild cover
    [REDIFFUSION] - Un été post Vendée Globe #3 Sam Goodchild cover
    [REDIFFUSION] - Un été post Vendée Globe #3 Sam Goodchild

    Chaque vendredi du 25 juillet au 15 août, Tip & Shaft vous propose sa série estivale baptisée Un été post Vendée Globe, l'occasion d'écouter ou de réécouter les récits de skippers ayant participé à la 10e édition. Troisième invité, Sam Goodchild, arrivé en 9e position. Écoutez-le dans ce 116e épisode d’Into The Wind, enregistré le 22 avril 2025, peu de temps après le retour de son Vendée Globe. -- Rares sont les marins à avoir goûté à autant de supports, si jeune : à 35 ans, Sam Goodchild, qui vient de boucler le Vendée Globe à la 9e position après 76 jours de course, n'a que le mot "apprendre" à la bouche. Alors, depuis qu'à 15 ans il s'est mis en tête de boucler le tour du monde en solitaire, le jeune Anglais multiplie les expériences. Après une jeunesse vécue aux Antilles sur le bateau familial, il rentre en Angleterre en pension puis intègre le circuit habitable et goûte au match racing, toujours partant pour filer un coup de main pour bricoler. C'est comme ça qu'il rencontre Alex Thomson et Mike Golding et vit le Vendée Globe 2008 de l'intérieur, après des premières transatlantiques et transpacifiques. Il a à peine 18 ans et arrête ses études : il sera marin. Il entre à l'Artemis Offshore Academy, et se lance en Figaro, pour quatre saisons : un apprentissage rude mais précieux, d'autant que, déjà, à côté, il multiplie les piges en Class40, gagnant la Normandy Channel Race en 2012. Quelques mois plus tard, il tombe à la mer lors de la deuxième étape de la Global Ocean Race, récupéré après 40 minutes à l'eau par son équipier Conrad Colman. Pendant ces riches années, il navigue en VOR65, en MOD70, en Imoca, désormais reconnu par les marins français, qui apprécient sa polyvalence... et son français parfait ! Habitué aux projets des autres, il se lance en Class40 pour le Rhum 2018, soutentu par Netflix, mais il démâte quelques jours après le départ. L'année suivante, il fait la rencontre de Leyton, qui lui confie la barre du Figaro, puis celle de l'Ocean Fifty. Cette fois, il a son propre projet, deux saisons complètes - dont une 3e place sur la Transat Jacques Vabre - et un statut de favori au départ de la Route du Rhum 2022 ; malheureusement, il est gravement blessé par sa colonne de winch dès le départ et doit renoncer. La suite était déjà écrite : à peine remis, il prend la barre de l'ancien Imoca de Thomas Ruyant et intègre la structure du Nordiste pour préparer le Vendée Globe, enfin ! En deux saisons, il accumule les places de 3e et décroche un titre de champion du monde Imoca, participe à The Ocean Race avec Holcim PRB, démâte quelques semaines avant le départ mais prend le départ de son tour du monde en solo serein et heureux. Il avait deux objectifs : terminer classé et prendre du plaisir. Objectifs atteints, et maintenant ? Sam Goodchild reconnaît que se remettre en selle n'est pas forcément évident et que réaliser son rêve est un peu vertigineux. Mais, désormais, courir autour du monde n'est plus un rêve, c'est son métier, et il a bien l'intention de continuer à le pratiquer. Rediffusé le 8 août 2025 Diffusé le 22 Avril 2025 Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U) Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    1h58 | Published on August 8, 2025

  • [REDIFFUSION] - Un été post Vendée Globe #2 Tanguy Le Turquais cover
    [REDIFFUSION] - Un été post Vendée Globe #2 Tanguy Le Turquais cover
    [REDIFFUSION] - Un été post Vendée Globe #2 Tanguy Le Turquais

    Chaque vendredi du 25 juillet au 15 août, Tip & Shaft vous propose sa série estivale baptisée Un été post Vendée Globe, l'occasion d'écouter ou de réécouter les récits de skippers ayant participé à la 10e édition. Deuxième invité, Tanguy Le Turquais, arrivé en 17e position. Écoutez-le dans ce 115e épisode d’Into The Wind, enregistré le 4 avril 2025, peu de temps après le retour de son Vendée Globe. -- Si on s'en tient aux grandes dates de sa carrière nautique, la trajectoire de Tanguy Le Turquais, 35 ans, est limpide : une enfance à bord d'un bateau amarré à Vannes, un brevet d'Etat voile et un capitaine 200 comme diplômes, cinq saisons en Mini 6.50, cinq saisons en Figaro, trois saisons en Imoca et un magnifique Vendée Globe 2024-2025 conclu en 84 jours, un petit 1/4 d'heure derrière Benjamin Ferré, premier bateau à dérives. Dans les faits, évidemment, ça a été un peu plus compliqué que ça ! Issu d'un milieu modeste et pas très porté par les études, il travaille d'abord très jeune en école de voile, se spécialise en mécaniqie marine et entame une carrière de convoyeur qui lui forge son expérience sur le terrain. Sans le sou, il achète avec Clarisse Crémer, qu'il rencontre en croisière, un Pogo pour se lancer dans la Mini. Au bout de deux saisons de vaches maigres, avec deux bouts de ficelles et sans le sou, il finit 6e de la Mini 2013 et récidive en 2015 pour accrocher un podium, toujours en série. Bilan des années mini : deux titres de champion de France promotion. Les années Figaro constituent un passage obligatoire, à ses yeux, pour parfaire son apprentissage vers le Vendée Globe, un projet qui commence à germer dans un coin de sa tête. Mais il le dit lui-même, il n'y prend pas beaucoup de plaisir. C'est là, aussi, que germe en lui l'envie de "ne pas être qu'un simple panneau publicitaire". Il ne parvient pas à convaincre son sponsor Queguiner de le suivre en Imoca, alors il y va tout seul, en soutenant une cause, celle de Lazare, qui organise des colocations entre sans-abris et jeunes actifs. A l'automne 2021, il lance son projet en achetant l'ancien Imoca de Damien Seguin : là aussi, le chemain sera semé d'embûches, entre Transat Jacques Vabre finie in extremis et sprint retour, accusations de triche avec sa compagne Clarisse Crémer - ils ont été blanchis par la FF Voile - mais toujours en jouant dans le paquet de tête des bateaux à dérives. Son Vendée Globe sera à l'image de l'homme et du marin : une explosion d'émotions au début, puis à fond, jusqu'au dernier jour, pour finir juste derrière Benjamin Ferré, avec qui une relation unique s'est créée. Et maintenant ? Pas de Vendée Globe supplémentaire : pour lui, cette course ne se vit qu'une fois, et les émotions y ont été tellement fortes, qu'on ne peut les galvauder. Mais celui qui dit être devenu "entrepreneur malgré lui" a déjà repris son bâton de pélerin pour se lancer dans un nouveau projet, en Ocean Fifty cette fois. Et toujours sous les couleurs de Lazare, parce que naviguer aligné avec ses valeurs compte beaucoup pour Tangy Le Turquais Rediffusé le 1er août 2025 Diffusé le 4 Avril 2025 Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U) Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    2h26 | Published on August 1, 2025

  • [REDIFFUSION] - Un été post Vendée Globe #1 Benjamin Ferré cover
    [REDIFFUSION] - Un été post Vendée Globe #1 Benjamin Ferré cover
    [REDIFFUSION] - Un été post Vendée Globe #1 Benjamin Ferré

    Chaque vendredi du 25 juillet au 15 août, Tip & Shaft vous propose sa série estivale baptisée Un été post Vendée Globe, l'occasion d'écouter ou de réécouter les récits de skippers ayant participé à la 10e édition. Premier invité, Benjamin Ferré, arrivé en 16e position. Écoutez-le dans ce 114e épisode d’Into The Wind, enregistré le 21 mars 2025, peu de temps après le retour de son Vendée Globe. -- Il parle d'une voix calme et tranquille, mais sous chaque intonation percent les convictions et une passion pour son métier, qu'il Sur le papier un destin de cadre sup à La Défense l'attendait à la sortie de son école de commerce. Mais tout ne s'est pas passé comme prévu. Et 10 ans plus tard, Benjamin Ferré s'est retrouvé au départ du Vendée Globe, bouclé en un peu moins de 85 jours, premier bateau à dérives. En retraçant son parcours, on comprend que la route initiale n'était pas aussi tracée que cela. Pas beaucoup de bateau pendant sa jeunesse, mais beaucoup de sport ; un tour du monde en stop pendant son année de césure - quand ses camarades de promo enchaînaient les stages - dont il revient changé ; une traversée de l'Atlantique au sextant avec des copains ; une expérience en start-up et très vite le goût de l'entrepreneuriat, puisqu'il crée sa boîte et multiplie les projets. Et puis, un jour à Paris, un dîner avec un concurrent de la Mini Transat, rencontré par hasard, va tout changer. Il se lance dans la préparation de l'édition 2019 en rachetant le bateau de Clarisse Crémer. Tout aurait pu s'arrêter en 2018 avec une double hernie discale, mais il surmonte l'obstacle, progresse à vitesse grand V pour finir par décrocher un podium en bateau de série. S'il se fait plus discret ensuite, c'est qu'il réfléchit avec beaucoup de méthode au Vendée Globe. En est-il capable ? Un dîner avec Jean Le Cam va faire tomber la dernière barrière et sceller entre les deux hommes une relation forte et durable. Après des mois de travail, il trouve de quoi acheter l'ancien Banque Populaire avec lequel Clarisse Crémer vient de terminer son premier Vendée Globe et signe avec Monnoyeur. La marche est haute, mais comme pour la Mini Transat, Benjamin Ferré va beaucoup travailler et beaucoup naviguer, enchaînant les courses et les performances pendant les 2 années de préparation. Résultat : un Vendée Globe marqué par une bataille homérique avec Tanguy Le Turquais, qu'il devance de 16 minutes pour la première place des "dériveurs". Et maintenant ? Priorité aux proches, la famille, les amis. Mais l'homme de projets, devenu marin, a beaucoup d'envies, et pas que dans la voile... Rediffusé le 25 juillet 2025 Diffusé le 21 Mars 2025 Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U) Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    2h26 | Published on July 25, 2025

  • #122 Pierre Leboucher, d'un monde à l'autre cover
    #122 Pierre Leboucher, d'un monde à l'autre cover
    #122 Pierre Leboucher, d'un monde à l'autre

    Sur le papier, c'est le parcours idéal ; dans les faits, des trajectoires comme les siennes sont rares, et il le rappelle : "Voile olympique et course au large sont deux disciplines différentes". Pierre Leboucher a longtemps été un pur produit du 470, qu’il a pratiqué pendant plus de dix ans avec Vincent Garos. Ensemble, ils remportent plusieurs titres de champion de France, des étapes de Coupe du monde, des médailles européennes et mondiales, et décrochent leur sélection pour les Jeux olympiques de Londres en 2012. Ils y terminent à la 7e place, frustrés de ne pas avoir concrétisé leur potentiel, mais fiers du chemin accompli. En 2016, Pierre Leboucher change de cap. Ingénieur au bureau d'études d'AG+ Spars, il plaque tout et fait "all in" pour se consacrer à la course au large et entame une nouvelle vie de figariste, d’abord sur ses fonds propres, puis sous les couleurs de Guyot Environnement pendant quatre saisons. Dans cette discipline exigeante, il se forge une solide réputation, jusqu’à remporter une étape de la Solitaire du Figaro en 2021 et signer plusieurs tops 10 au général. Depuis, le Nantais explore tous les supports : Figaro, Class40, Ocean Fifty, Ultim. Équipier aussi discret qu'efficace, il enchaîne les embarquements, avec Fabien Delahaye sur le circuit Class40 cette année, mais aussi avec Thomas Coville sur Sodebo Ultim 3, avec qui il a tenté le Trophée Jules Verne à l’hiver 2024-2025. Dans cet épisode, il raconte sans détour la vie d’un marin embarqué sur les projets des autres, souvent dans l’incertitude, toujours avec l’envie de progresser. Il partage aussi son envie de retrouver un projet personnel, pour la Route du Rhum 2026, voire pour le Vendée Globe 2028 - lui qui serait le premier ancien olympien français à prendre le départ du tour du monde en solitaire. Diffusé le 11 juillet 2025 Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U) Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    1h55 | Published on July 11, 2025

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Description

Into The Wind, c'est le podcast des marins qui font des phrases.


Dans Into The Wind, les marins prennent le temps de revenir sur leur parcours et se racontent au long cours, depuis leurs débuts et leurs galères jusqu'à la gloire et aux sommets des podiums...

En explorant leurs trajectoires, Into The Wind cherche à comprendre comment se construisent ceux qui vont sur la mer en course, pour une journée, une semaine, un mois ou un trimestre, seul ou en équipage, en baie ou autour du monde.


Les marins, hommes ou femmes, sont souvent de peu de mots. En leur donnant du temps et en les laissant parler, Into The Wind n'a qu'un objectif : prendre le large avec eux.


Into The Wind est animé par Pierre-Yves Lautrou et produit par Sailorz, le média expert de la voile de compétition. Pour vous abonner, c'est ici : https://www.tipandshaft.com/abonnement


Générique : In Closing - Days Past

© Sailorz 2018-2025, tous droits réservés.


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Description

Into The Wind, c'est le podcast des marins qui font des phrases.


Dans Into The Wind, les marins prennent le temps de revenir sur leur parcours et se racontent au long cours, depuis leurs débuts et leurs galères jusqu'à la gloire et aux sommets des podiums...

En explorant leurs trajectoires, Into The Wind cherche à comprendre comment se construisent ceux qui vont sur la mer en course, pour une journée, une semaine, un mois ou un trimestre, seul ou en équipage, en baie ou autour du monde.


Les marins, hommes ou femmes, sont souvent de peu de mots. En leur donnant du temps et en les laissant parler, Into The Wind n'a qu'un objectif : prendre le large avec eux.


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196 episodes

    Season 8

  • #127 Sébastien Destremau, hors des sentiers battus cover
    #127 Sébastien Destremau, hors des sentiers battus cover
    #127 Sébastien Destremau, hors des sentiers battus

    Navigateur, journaliste, auteur, humanitaire, convoyeur, à 61 ans, Sébastien Destremau a toujours vécu à contre-courant. Né à Toulon dans une sacrée famille, formé en autodidacte très tôt sur les plans d’eau méditerranéens, il s’est d’abord illustré en habitable, glanant de nombreux titres, avant de tenter une PO en Flying Dutchman puis de parrticiper à plusieurs campagnes de la Coupe de l’America - son rêve de gamin. Il y découvre la rigueur et la folie de ce monde à part, entre haute technologie et ego surdimensionnés. Après avoir longtemps raconté les autres – notamment comme commentateur pour la télévision et pour sa propre émission Destop News – il décide, à plus de 40 ans, de repasser de l’autre côté du miroir, après une véritable révélation la veille du départ du Vendée Globe 2012. Quatre ans plus tard, il prend le départ de son premier tour du monde en solo à bord d’un bateau d’occasion, presque seul contre tous. Sa course, marquée par une panne de pilote automatique dès les premiers jours et une lente descente vers les mers du Sud, devient une odyssée. Il boucle le tour du monde en 124 jours, dernier mais héros malgré lui, symbole d’une aventure hors norme assumée, loin de l'esprit de performance des premiers. Il raconte son odyssée et son parcours dans un livre à succès Seul au monde, qui deviendra une pièce de théâtre, une BD, des conférences... En 2020, il repart, cette fois sur Merci, son bateau fétiche, avec l’envie de boucler une deuxième fois la boucle. Mais la mer en décide autrement : avarie majeure dans l’océan Indien, abandon, puis rapatriement, en convoyage avec sa fille depuis l'Australie. Le marin évoque aujourd’hui cette expérience comme une renaissance contrariée plutôt qu’un échec. “Le Vendée Globe, dit-il, ne pardonne pas, mais il apprend à se connaître.” Entre ces deux tours du monde, Destremau explore beaucoup d’autres horizons - sa marque de fabrique - avec, toujours dans un coin de la tête, le Vendée Globe, dont il regrette l'évolution, trop professionnel à son goût. Dans Into The Wind, il revient sans détour sur ses contradictions, sa quête de sens et son besoin viscéral de liberté. Un récit franc, parfois rugueux, mais toujours sincère. Diffusé le 17 octobre 2025 Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U) Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    3h23 | Published on October 17, 2025

  • #126 Thierry Douillard, l'art du collectif, en mer et à terre cover
    #126 Thierry Douillard, l'art du collectif, en mer et à terre cover
    #126 Thierry Douillard, l'art du collectif, en mer et à terre

    Tout nouveau team manager du projet Macif, Thierry Douillard raconte dans Into The Wind comment il a basculé d’une vie de marin et de coach à un rôle de chef d’orchestre. Succédant à Jean-Luc Nélias à la tête d’une équipe qui a beaucoup gagné avec Charlie Dalin, il découvre un poste où se mêlent technicité, management et relation partenaires. Une fonction à la fois sportive et stratégique, au cœur de MerConcept, la structure qui gère plusieurs projets, dont ceux de Macif, SVR-Lazartigue ou UpWind. Navigateur d’expérience, Douillard revient sur un parcours nourri d’équipages plus que de solitaire, entre Tour de France à la voile, match racing et grandes campagnes internationales. Champion du monde de match racing en 2006 aux côtés de Peter Gilmour, il a longtemps évolué dans le cercle fermé des spécialistes, avant de s’engager dans deux campagnes de Coupe de l’America, à Auckland et à Valence, au sein des défis français. Il raconte aussi son long compagnonnage avec Thomas Coville et Sodebo, au sein de la cellule météo, où il participe à toutes les tentatives de record autour du monde, jusqu’au succès de 2016 en 49 jours. Une expérience marquante, où se mêlent pression technique, décisions lourdes de conséquences et une relation d’amitié indéfectible avec le skipper. De Spindrift aux Extreme Sailing Series en passant par Oman Sail, son itinéraire s’est construit au fil de collaborations multiples, toujours au plus haut niveau. Avec SailGP, Thierry Douillard franchit une nouvelle étape en devenant coach de l’équipe de France en 2020. Au contact direct de Quentin Delapierre et de ses équipiers, il plonge dans l’univers ultra-technologique des F50, où la data et l’analyse en temps réel redéfinissent le rôle de l’entraîneur. Une école d’exigence et de précision, proche de la Formule 1, qui le marque autant humainement que professionnellement. Aujourd’hui, à 50 ans passés, il continue de se réinventer en plongeant dans une nouvelle classe - l'Imoca -, apportant à la fois son regard de marin, son expérience internationale et une culture de la gagne acquise sur tous les circuits. Diffusé le 3 octobre 2025 Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U) Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    2h23 | Published on October 3, 2025

  • #125 Hervé Le Quilliec, chef d'orchestre à terre cover
    #125 Hervé Le Quilliec, chef d'orchestre à terre cover
    #125 Hervé Le Quilliec, chef d'orchestre à terre

    Vous ne trouverez pas de page Wikipedia pour Hervé Le Quilliec. Il est plutôt du genre homme de l'ombre, spécialiste des opérations à terre, des logistiques impossibles quand un bateau démâte à l'autre bout du monde ou des villages de course montés dans les temps, loin à l'étranger. Avec trois décennies d'expérience dans ce monde jusqu'ici très anglo-saxon, il est l'un des meilleurs experts du sujet... et a beaucoup de bonnes histores à raconter. Né à Vannes, élevé en Guadeloupe puis formé à l’école hôtelière de Bordeaux, il découvre la régate à La Rochelle. Il trouve sa voie aux côtés de Lionel Péan à Saint-Malo, avant de passer près de dix ans comme navigant au sein d'une des plus belles équipes de course des années 1990 : le Corum Sailing Team. La trentaine venue, il rentre dans le rang et pose sac à terre : une famille, un master dans une école de commerce et un job au siège du Club Med à Paris. Mais il est rattrapé par le destin chez son employeur qui se lance dans The Race avec Grant Dalton, dont il va coordonner le projet victorieux. Il suit le skipper kiwi et vit sa première Volvo Ocean Race avec l’équipe Amer Sports. Cette course autour du monde deviendra son fil rouge, de Brasil 1 en 2005-2006 à Ericsson Racing Team en 2008-2009, puis avec Groupama Sailing Team sur la victoire de Franck Cammas en 2011-2012. Au total, il compte huit participations, toujours dans des fonctions d' "operations manager", un job stratégique sur ces évènements itinérants sur cinq continents. Hervé Le Quilliec goûte aussi à la Coupe de l'America toujours chez Groupama Team France aux Bermudes et Luna Rossa en Nouvelle-Zélande, mettant aussi son expertise au service de projets comme Energy Observer Art Explora, le catamaran-musée imaginé par Frédéric Jousset, qu’il accompagne dans ses escales méditerranéennes. Partout, le même savoir-faire : trouver les sites, organiser les flux, sécuriser les opérations. A 62 ans, il vient de boucler The Ocean Race Europe et prépare activement son neuvième tour du monde, avec The Ocean Race 2027. Une épreuve devenue, au fil de sa longue carrière, un "style de vie". Diffusé le 19 septembre 2025 Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U) Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    2h19 | Published on September 19, 2025

  • #124 Clarisse Crémer, en quête d'équilibre cover
    #124 Clarisse Crémer, en quête d'équilibre cover
    #124 Clarisse Crémer, en quête d'équilibre

    De l'achat de son mini 6.50 à l'arrivée de son deuxième Vendée Globe fin janvier 2025, il s'est écoulé... à peine une décennie. Quel parcours que celui de Clarisse Crémer : marqué par des succès sportifs (victoires et podiums sur le circuit Mini, double finisheuse du Vendée Globe) mais aussi des épreuves personnelles et médiatiques qui l’ont profondément transformée. À 35 ans, elle parle avec beaucoup de sincérité de sa vie de navigatrice, de femme et de mère, entre passion de la mer et quête d’équilibre. Ses débuts sont atypiques : issue d’une famille parisienne aisée, passée par HEC, cofondatrice d'une start-up, elle découvre la course au large presque par hasard, dans le sillage de son compagnon Tanguy Le Turquais, avant de s’y engouffrer avec une énergie impressionnante. Mini-Transat, Figaro, puis le Vendée Globe : en dix ans, sa trajectoire fulgurante l’amène au plus haut niveau d’un sport où la légitimité se construit souvent dès l’enfance. Clarisse revient ensuite sur son premier tour du monde en solitaire, bouclé en 2021 à la 12ᵉ place, sous les couleurs de Banque Populaire. Un immense défi, vécu avec des doutes et un sentiment d’imposture, mais aussi comme une révélation intime : la compétition, dit-elle, n’efface jamais sa relation « presque spirituelle » avec la mer. C’est ce mélange de fragilité et de combativité qui la pousse à vouloir repartir, malgré les obstacles. Elle aborde sans détour les épisodes plus sombres, les "affaires" qui la touchent : la rupture avec son ancien sponsor au moment de sa grossesse, les polémiques qui s’ensuivent, puis les accusations de triche un an plus tard, dont elle sera blanchie avec Tanguy Le Turquais. Autant de tempêtes médiatiques qui ont failli la faire renoncer, mais qu’elle décrit comme autant d’occasions d’apprendre à s’affirmer, à dire non et à tracer sa voie. Enfin, elle raconte son second Vendée Globe à bord de L'Occitane, vécu cette fois avec une forme de sérénité. Malgré les avaries et la fatigue, elle savoure le simple fait d’être seule en mer, dans une vie réduite à l’essentiel. À l’arrivée, confie-t-elle, c’est la première fois qu’elle s’est sentie vraiment fière d’elle. Une fierté forgée par l’expérience, les coups encaissés, et le choix assumé de continuer à naviguer, coûte que coûte. Diffusé le 5 septembre 2025 Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U) Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    2h44 | Published on September 5, 2025

  • #123 Louis Duc, artisan du large cover
    #123 Louis Duc, artisan du large cover
    #123 Louis Duc, artisan du large

    À 41 ans, Louis Duc a bouclé le dernier Vendée Globe au terme d’une aventure marquée par la ténacité. De cette expérience fondatrice, le skipper normand confie sans détour la difficulté de s’en remettre, l’amnésie étrange des premières semaines après l’arrivée, et ce besoin irrépressible d’y retourner : « J’ai vécu un truc extraordinaire… mais pas fini ». La carrière de Louis Duc ne ressemble à aucune autre. Né à Cherbourg, élevé à Carteret, il découvre la mer dans un doris de récréation et construit ses rêves dans les pages des magazines. L’école, très peu pour lui : il arrête à 17 ans pour apprendre le composite chez JMV à Cherbourg, puis chez Foncia aux côtés d’Alain Gautier. Il multiplie ensuite les embarquements, achète un mini en épave, le retape, prend le départ de la MiniTransat en 2005, démâte en mer, regrée, arrive à Dakar et revient… embarqué par la Marine nationale ! L’histoire est rocambolesque, mais fonde un style : celui d'un artisan, déterminé et passionné. Ce goût pour les aventures hors-normes le conduit ensuite en Class40, où il monte avec trois associés un projet basé en Normandie avec un bateau d'occasion pendant 3 saisons. Ensemble, ils construisent ensuite en 2017 un bateau neuf et innovant signé Marc Lombard - le premier Lift - , et Louis Duc se retrouve pour la première fois à la tête d'un projet financé et compétitif. Malgré des hauts et des bas – abandon sur la Route du Rhum 2018, 5e place avec Aurélien Ducroz lors de la Transat Jacques Vabre 2019 –, "P'tit Louis", comme on l'appelle, est devenu grand. Malheureusement, lors du convoyage retour, dans un coup de vent proche des Açores, lui et son équipier sont doivent abandonner le bateau... Une épreuve marquante,  mais Louis Duc est tenace et se lance ensuite dans son premier Vendée Globe, sur un bateau reconstruit à partir d’une coque incendiée. Louis boucle l’épreuve, malgré les avaries de voile et les moyens limités. Il en tire un mélange de fierté – "je l’ai fini" – et aussi de frustration – "je pouvais faire mieux". Depuis, il prépare la suite, avec l’envie de passer sur un foiler, mais sans illusion sur la difficulté à financer un projet à 4 ou 5 millions d’euros. Le Vendée Globe 2028 en ligne de mire, Louis Duc incarne une autre voie : celle d’un marin d’artisanat et de convictions, enraciné en Normandie, attaché au collectif, et toujours avide d’apprendre. Un skipper "normal", comme il aime à le dire, mais dont le parcours, lui, ne l’est décidément pas. Diffusé le 22 août 2025 Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U) Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    3h31 | Published on August 22, 2025

  • Season 7

  • [REDIFFUSION] - Un été post Vendée Globe #4 Sébastien Marsset cover
    [REDIFFUSION] - Un été post Vendée Globe #4 Sébastien Marsset cover
    [REDIFFUSION] - Un été post Vendée Globe #4 Sébastien Marsset

    Chaque vendredi du 25 juillet au 15 août, Tip & Shaft vous propose sa série estivale baptisée Un été post Vendée Globe, l'occasion d'écouter ou de réécouter les récits de skippers ayant participé à la 10e édition. Quatrième et dernier invité, Sébastien Marsset, arrivé en 27e position. Écoutez-le dans ce 117e épisode d’Into The Wind, enregistré le 5 mai 2025, peu de temps après le retour de son Vendée Globe. -- Il disposait probablement du plus petit budget de cette édition du Vendée Globe : 900 000 € au total pour les trois saisons et la course, qu'il termine en 27e position, après un peu plus de 91 jours de mer. Pas question pour Sébastien Marsset, malgré ces bouts de ficelles, de renoncer à la régate : d'où le concept de "sobriété performante" revendiqué par le Nantais, né à Paris voilà un peu plus de 40 ans. Formé sur le tas, à l'école de l'habitable et du convoyage, d'abord, à l'Ecole nationale de voile où il passe son brevet d'Etat, ensuite, il se lance, après de nombreuses régates en équipage, dans le circuit mini : 4 saisons d'apprentissage, avant d'être recruté comme petite main chez Groupama, pour des coups de main techniques ponctuels. Toujours dispo, toujours candidat, il finit par être embarqué comme technicien et navigateur de moins de 30 ans remplaçant d pour la Volvo Ocean Race 2011-2012 remportée par l'équipe de Franck Cammas. Le solide gaillard, connu pour son impact physique et son engagement, change de dimension, le téléphone se met à sonner : l'équipe Spindrift l'appelle pour naviguer sur l'ex Maxi Trimaran Banque Populaire, puis c'est Alvimedica qui l'engage pour la Volvo 2014-2015 - où il court, cette fois, toutes les étapes sauf une - avant de retourner boucler un Trophée Jules Verne avec Spindrift, sans parler des circuits GC32 et match racing avec l'équipage de Yann Guichard. Il passe ensuite au solo en Claass40 mais doit abandonner le Rhum 2018, enchaîne avec la Solitaire l'année suivante avant d'être recruté par Romain Attanasio sur son projet Imoca. C'est là que son projet de Vendée Globe prend corps, un peu ralenti par le Covid l'année suivante. En 2021, il accomplit une nouvelle saison avec Romain Attanasio, sur l'ex-Malizia, goûtant au foiler, mais il est temps de voler de ses propres ailes en Imoca : en 2022, il achète l'ancien Delta Dore à Erik Nigon et se lance dans les qualifs du Vendée Globe, montant une petite équipe commando qui l'emmène au départ avec le plus vieux bateau de la flotte. Un Vendée Globe où il prend du plaisir, malgré une remontée de l'Atlantique difficile, et qui lui donne immédiatement envie de recommencer ! Mais pas à n'importe quel prix, lui qui sait les sacrifices que demande cette épreuve : pour 2028, Sébastien veut jouer avec les foilers, visant un bateau d'occasion de la génération 2020 et un budget largement redimensionné. Trois mois après son retour, il y travaille déjà - "le large me manque". Rediffusé le 15 août 2025 Diffusé le 5 Mai 2025 Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U) Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    2h44 | Published on August 15, 2025

  • [REDIFFUSION] - Un été post Vendée Globe #3 Sam Goodchild cover
    [REDIFFUSION] - Un été post Vendée Globe #3 Sam Goodchild cover
    [REDIFFUSION] - Un été post Vendée Globe #3 Sam Goodchild

    Chaque vendredi du 25 juillet au 15 août, Tip & Shaft vous propose sa série estivale baptisée Un été post Vendée Globe, l'occasion d'écouter ou de réécouter les récits de skippers ayant participé à la 10e édition. Troisième invité, Sam Goodchild, arrivé en 9e position. Écoutez-le dans ce 116e épisode d’Into The Wind, enregistré le 22 avril 2025, peu de temps après le retour de son Vendée Globe. -- Rares sont les marins à avoir goûté à autant de supports, si jeune : à 35 ans, Sam Goodchild, qui vient de boucler le Vendée Globe à la 9e position après 76 jours de course, n'a que le mot "apprendre" à la bouche. Alors, depuis qu'à 15 ans il s'est mis en tête de boucler le tour du monde en solitaire, le jeune Anglais multiplie les expériences. Après une jeunesse vécue aux Antilles sur le bateau familial, il rentre en Angleterre en pension puis intègre le circuit habitable et goûte au match racing, toujours partant pour filer un coup de main pour bricoler. C'est comme ça qu'il rencontre Alex Thomson et Mike Golding et vit le Vendée Globe 2008 de l'intérieur, après des premières transatlantiques et transpacifiques. Il a à peine 18 ans et arrête ses études : il sera marin. Il entre à l'Artemis Offshore Academy, et se lance en Figaro, pour quatre saisons : un apprentissage rude mais précieux, d'autant que, déjà, à côté, il multiplie les piges en Class40, gagnant la Normandy Channel Race en 2012. Quelques mois plus tard, il tombe à la mer lors de la deuxième étape de la Global Ocean Race, récupéré après 40 minutes à l'eau par son équipier Conrad Colman. Pendant ces riches années, il navigue en VOR65, en MOD70, en Imoca, désormais reconnu par les marins français, qui apprécient sa polyvalence... et son français parfait ! Habitué aux projets des autres, il se lance en Class40 pour le Rhum 2018, soutentu par Netflix, mais il démâte quelques jours après le départ. L'année suivante, il fait la rencontre de Leyton, qui lui confie la barre du Figaro, puis celle de l'Ocean Fifty. Cette fois, il a son propre projet, deux saisons complètes - dont une 3e place sur la Transat Jacques Vabre - et un statut de favori au départ de la Route du Rhum 2022 ; malheureusement, il est gravement blessé par sa colonne de winch dès le départ et doit renoncer. La suite était déjà écrite : à peine remis, il prend la barre de l'ancien Imoca de Thomas Ruyant et intègre la structure du Nordiste pour préparer le Vendée Globe, enfin ! En deux saisons, il accumule les places de 3e et décroche un titre de champion du monde Imoca, participe à The Ocean Race avec Holcim PRB, démâte quelques semaines avant le départ mais prend le départ de son tour du monde en solo serein et heureux. Il avait deux objectifs : terminer classé et prendre du plaisir. Objectifs atteints, et maintenant ? Sam Goodchild reconnaît que se remettre en selle n'est pas forcément évident et que réaliser son rêve est un peu vertigineux. Mais, désormais, courir autour du monde n'est plus un rêve, c'est son métier, et il a bien l'intention de continuer à le pratiquer. Rediffusé le 8 août 2025 Diffusé le 22 Avril 2025 Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U) Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    1h58 | Published on August 8, 2025

  • [REDIFFUSION] - Un été post Vendée Globe #2 Tanguy Le Turquais cover
    [REDIFFUSION] - Un été post Vendée Globe #2 Tanguy Le Turquais cover
    [REDIFFUSION] - Un été post Vendée Globe #2 Tanguy Le Turquais

    Chaque vendredi du 25 juillet au 15 août, Tip & Shaft vous propose sa série estivale baptisée Un été post Vendée Globe, l'occasion d'écouter ou de réécouter les récits de skippers ayant participé à la 10e édition. Deuxième invité, Tanguy Le Turquais, arrivé en 17e position. Écoutez-le dans ce 115e épisode d’Into The Wind, enregistré le 4 avril 2025, peu de temps après le retour de son Vendée Globe. -- Si on s'en tient aux grandes dates de sa carrière nautique, la trajectoire de Tanguy Le Turquais, 35 ans, est limpide : une enfance à bord d'un bateau amarré à Vannes, un brevet d'Etat voile et un capitaine 200 comme diplômes, cinq saisons en Mini 6.50, cinq saisons en Figaro, trois saisons en Imoca et un magnifique Vendée Globe 2024-2025 conclu en 84 jours, un petit 1/4 d'heure derrière Benjamin Ferré, premier bateau à dérives. Dans les faits, évidemment, ça a été un peu plus compliqué que ça ! Issu d'un milieu modeste et pas très porté par les études, il travaille d'abord très jeune en école de voile, se spécialise en mécaniqie marine et entame une carrière de convoyeur qui lui forge son expérience sur le terrain. Sans le sou, il achète avec Clarisse Crémer, qu'il rencontre en croisière, un Pogo pour se lancer dans la Mini. Au bout de deux saisons de vaches maigres, avec deux bouts de ficelles et sans le sou, il finit 6e de la Mini 2013 et récidive en 2015 pour accrocher un podium, toujours en série. Bilan des années mini : deux titres de champion de France promotion. Les années Figaro constituent un passage obligatoire, à ses yeux, pour parfaire son apprentissage vers le Vendée Globe, un projet qui commence à germer dans un coin de sa tête. Mais il le dit lui-même, il n'y prend pas beaucoup de plaisir. C'est là, aussi, que germe en lui l'envie de "ne pas être qu'un simple panneau publicitaire". Il ne parvient pas à convaincre son sponsor Queguiner de le suivre en Imoca, alors il y va tout seul, en soutenant une cause, celle de Lazare, qui organise des colocations entre sans-abris et jeunes actifs. A l'automne 2021, il lance son projet en achetant l'ancien Imoca de Damien Seguin : là aussi, le chemain sera semé d'embûches, entre Transat Jacques Vabre finie in extremis et sprint retour, accusations de triche avec sa compagne Clarisse Crémer - ils ont été blanchis par la FF Voile - mais toujours en jouant dans le paquet de tête des bateaux à dérives. Son Vendée Globe sera à l'image de l'homme et du marin : une explosion d'émotions au début, puis à fond, jusqu'au dernier jour, pour finir juste derrière Benjamin Ferré, avec qui une relation unique s'est créée. Et maintenant ? Pas de Vendée Globe supplémentaire : pour lui, cette course ne se vit qu'une fois, et les émotions y ont été tellement fortes, qu'on ne peut les galvauder. Mais celui qui dit être devenu "entrepreneur malgré lui" a déjà repris son bâton de pélerin pour se lancer dans un nouveau projet, en Ocean Fifty cette fois. Et toujours sous les couleurs de Lazare, parce que naviguer aligné avec ses valeurs compte beaucoup pour Tangy Le Turquais Rediffusé le 1er août 2025 Diffusé le 4 Avril 2025 Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U) Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    2h26 | Published on August 1, 2025

  • [REDIFFUSION] - Un été post Vendée Globe #1 Benjamin Ferré cover
    [REDIFFUSION] - Un été post Vendée Globe #1 Benjamin Ferré cover
    [REDIFFUSION] - Un été post Vendée Globe #1 Benjamin Ferré

    Chaque vendredi du 25 juillet au 15 août, Tip & Shaft vous propose sa série estivale baptisée Un été post Vendée Globe, l'occasion d'écouter ou de réécouter les récits de skippers ayant participé à la 10e édition. Premier invité, Benjamin Ferré, arrivé en 16e position. Écoutez-le dans ce 114e épisode d’Into The Wind, enregistré le 21 mars 2025, peu de temps après le retour de son Vendée Globe. -- Il parle d'une voix calme et tranquille, mais sous chaque intonation percent les convictions et une passion pour son métier, qu'il Sur le papier un destin de cadre sup à La Défense l'attendait à la sortie de son école de commerce. Mais tout ne s'est pas passé comme prévu. Et 10 ans plus tard, Benjamin Ferré s'est retrouvé au départ du Vendée Globe, bouclé en un peu moins de 85 jours, premier bateau à dérives. En retraçant son parcours, on comprend que la route initiale n'était pas aussi tracée que cela. Pas beaucoup de bateau pendant sa jeunesse, mais beaucoup de sport ; un tour du monde en stop pendant son année de césure - quand ses camarades de promo enchaînaient les stages - dont il revient changé ; une traversée de l'Atlantique au sextant avec des copains ; une expérience en start-up et très vite le goût de l'entrepreneuriat, puisqu'il crée sa boîte et multiplie les projets. Et puis, un jour à Paris, un dîner avec un concurrent de la Mini Transat, rencontré par hasard, va tout changer. Il se lance dans la préparation de l'édition 2019 en rachetant le bateau de Clarisse Crémer. Tout aurait pu s'arrêter en 2018 avec une double hernie discale, mais il surmonte l'obstacle, progresse à vitesse grand V pour finir par décrocher un podium en bateau de série. S'il se fait plus discret ensuite, c'est qu'il réfléchit avec beaucoup de méthode au Vendée Globe. En est-il capable ? Un dîner avec Jean Le Cam va faire tomber la dernière barrière et sceller entre les deux hommes une relation forte et durable. Après des mois de travail, il trouve de quoi acheter l'ancien Banque Populaire avec lequel Clarisse Crémer vient de terminer son premier Vendée Globe et signe avec Monnoyeur. La marche est haute, mais comme pour la Mini Transat, Benjamin Ferré va beaucoup travailler et beaucoup naviguer, enchaînant les courses et les performances pendant les 2 années de préparation. Résultat : un Vendée Globe marqué par une bataille homérique avec Tanguy Le Turquais, qu'il devance de 16 minutes pour la première place des "dériveurs". Et maintenant ? Priorité aux proches, la famille, les amis. Mais l'homme de projets, devenu marin, a beaucoup d'envies, et pas que dans la voile... Rediffusé le 25 juillet 2025 Diffusé le 21 Mars 2025 Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U) Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    2h26 | Published on July 25, 2025

  • #122 Pierre Leboucher, d'un monde à l'autre cover
    #122 Pierre Leboucher, d'un monde à l'autre cover
    #122 Pierre Leboucher, d'un monde à l'autre

    Sur le papier, c'est le parcours idéal ; dans les faits, des trajectoires comme les siennes sont rares, et il le rappelle : "Voile olympique et course au large sont deux disciplines différentes". Pierre Leboucher a longtemps été un pur produit du 470, qu’il a pratiqué pendant plus de dix ans avec Vincent Garos. Ensemble, ils remportent plusieurs titres de champion de France, des étapes de Coupe du monde, des médailles européennes et mondiales, et décrochent leur sélection pour les Jeux olympiques de Londres en 2012. Ils y terminent à la 7e place, frustrés de ne pas avoir concrétisé leur potentiel, mais fiers du chemin accompli. En 2016, Pierre Leboucher change de cap. Ingénieur au bureau d'études d'AG+ Spars, il plaque tout et fait "all in" pour se consacrer à la course au large et entame une nouvelle vie de figariste, d’abord sur ses fonds propres, puis sous les couleurs de Guyot Environnement pendant quatre saisons. Dans cette discipline exigeante, il se forge une solide réputation, jusqu’à remporter une étape de la Solitaire du Figaro en 2021 et signer plusieurs tops 10 au général. Depuis, le Nantais explore tous les supports : Figaro, Class40, Ocean Fifty, Ultim. Équipier aussi discret qu'efficace, il enchaîne les embarquements, avec Fabien Delahaye sur le circuit Class40 cette année, mais aussi avec Thomas Coville sur Sodebo Ultim 3, avec qui il a tenté le Trophée Jules Verne à l’hiver 2024-2025. Dans cet épisode, il raconte sans détour la vie d’un marin embarqué sur les projets des autres, souvent dans l’incertitude, toujours avec l’envie de progresser. Il partage aussi son envie de retrouver un projet personnel, pour la Route du Rhum 2026, voire pour le Vendée Globe 2028 - lui qui serait le premier ancien olympien français à prendre le départ du tour du monde en solitaire. Diffusé le 11 juillet 2025 Générique : In Closing – Days Past (https://www.youtube.com/watch?v=rF8vlk-QU0U) Post-production : Grégoire Levillain (https://www.linkedin.com/in/gr%C3%A9goire-levillain-401a4ab0/) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    1h55 | Published on July 11, 2025

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