Speaker #0Ok, nous y sommes les amis, dernier Investia de l'année, peut-être dernier, peut-être avant dernier, je ne sais pas, je me réserve le droit d'en faire la semaine prochaine. J'espère que vous allez bien, j'espère que cette fin d'année se passe bien pour vous, c'est toujours des périodes un petit peu délicates, on ne voit pas le soleil, on n'a pas trop de vitamines, on est carencés. Et c'est pour ça qu'en fonction de vos carences, une prise de soin peut être intéressante et faire... Une petite cure de vitamines, ça fait rarement du mal à qui que ce soit. Et c'est souvent des trucs qui peuvent faire un petit peu du bien. Mais voilà, moi, ça va écouter les amis. Pas mal fatigué en ce moment. La petite pause de fin d'année va faire du bien. Petite session à la montagne qui va un petit peu permettre de reset. J'aime beaucoup la montagne pour ça. Ça permet de souffler un peu. Puis je trouve que le froid, ça fait du bien. le calme de la montagne avec la neige ça fait du bien donc voilà je ne sais pas si vous partez pendant cette période de Noël ce qui n'est pas obligatoire mais j'espère que vous allez pouvoir vous reposer bon les amis allons-y pour cet épisode d'Investia on a pas mal de sujets à traiter aujourd'hui comme d'habitude un petit point sur le marché mais rien de vraiment très anxiogène on va juste essayer de réfléchir un petit peu à la situation et des petits sujets que j'ai notés avec notamment Un truc intéressant qui est un petit bilan de cette année, de ce que j'ai appris cette année et de ce que j'aimerais pour l'année prochaine. Les prochains épisodes vont être concentrés un petit peu sur ça. Je pense que c'est important de marquer des saisons, comme dans les saisons de foot, tu te dis ok, là on arrive au mois d'août, la métaphore est vraiment très beauf, on arrive à la saison du mois d'août, ok, on reset, on y retourne. Et je trouve que c'est important de faire des checkpoints un petit peu comme ça pour pouvoir se dire ok, qu'est-ce qui a marché, qu'est-ce qui n'a pas marché. Comment est-ce que je peux améliorer ? Parce qu'on apprend énormément de choses en une année. Quand je revois l'année 2025, il s'est passé beaucoup de choses bonnes, mauvaises. Mais du coup, c'est intéressant parce que ça me permet de faire le point sur la situation. Bref, on en parlera. Comme d'habitude, on commence avec le petit point marché. Parce que je suis à la base un bon vieux youtubeur crypto, n'oublions pas ça. Et après, on continuera sur tout le reste. Je vous rappelle que le principe d'Investia, c'est qu'il y a pas mal de petits sujets qui sont répertoriés dans la timeline de la vidéo. Donc si certains des sujets ne vous intéressent pas, par exemple le point de marché ne vous intéresse pas, vous pouvez avancer, vous pouvez y aller. Bref, on y va, c'est parti. Le marché, bon ça va aller vite. Tant que la liquidité globale stagne, il ne se passera rien. Donc on surveille et on attend. Je pourrais faire un petit épisode un peu plus dédié sur la liquidité. C'est vraiment la façon dont... j'ai choisi de structurer mon analyse. J'ai essayé plein de trucs. J'ai commencé par l'analyse fondamentale de crypto. Et en fait, plus j'avance dans l'investissement, plus je me rends compte que tout n'est qu'une espèce de poupée russe comme ça. Avec la première poupée russe qui va être l'énorme schéma de la macroéconomie, de la liquidité, la poupée russe d'en dessous qui va être OK, comment se passent les résultats des grosses boîtes tech par exemple. comment on est sur le marché des obligations, sur le marché interbancaire, sur le marché liquide. Et après, on ouvre les poupées, on ouvre les poupées, on ouvre les poupées, on ouvre les poupées, et on arrive, au bout d'un moment, à Bitcoin et aux cryptos. Et du coup, juste analyser Bitcoin et faire des tracés sur une charte sur Bitcoin, pour moi, n'a pas de sens. C'est pour ça que je suis beaucoup la liquidité globale. Bitcoin est dépendant à 90% de la liquidité mondiale. C'est l'actif, littéralement, au monde, le plus dépendant de la liquidité mondiale. Que ce soit la liquidité qui vienne des Etats-Unis ou de Chine ou de partout en fait. Ça peut venir la liquidité de Russie, des Maldives, de où vous voulez. Bitcoin absorbe la liquidité mondiale. Et donc suivre la liquidité est pour moi la méthode la plus importante. Parce que si on suit la liquidité, derrière on peut voir où est-ce que les choses vont évoluer. Et cette année 2025, si on fait un petit peu le point sur la liquidité. a été très très intéressante parce que début 2025, on a eu un énorme afflux de liquidités qui a été mis en place par des mécanismes de banque centrale qu'on peut appeler du note QE, des petits mécanismes un petit peu derrière le rideau pour stimuler la liquidité. Ok, on est arrivé, je crois que c'était en juillet, le gouvernement américain a dit on va augmenter le plafond de la dette. La dette a normalement un plafond, je crois qu'il a été augmenté. J'ai plus le chiffre exact, mais des dizaines de fois depuis l'existence de ce plafond, on augmente, on augmente, on augmente. Là où ça a changé beaucoup de choses, et là où ça a été une fracture, c'est que ce mois de juillet, il a empêché le gouvernement d'émettre des nouvelles obligations, des T-bills, pendant cette période-là. Et donc on a eu une sécheresse de liquidités qui s'est créée, et qui, vu qu'elle met à peu près trois mois à se déverser sur le marché crypto, Qu'est-ce qu'on se mange dans la gueule en ce moment ? Une sécheresse de liquidités. Donc c'est juste mon analyse. Et voilà à peu près où on en est. Et personnellement, je ne crois plus à la temporalité et à la théorie des cycles. Si on a un top ou un bottom, c'est parce que la liquidité et le business cycle correspondent. Tant qu'il ne se passe rien, on n'a rien non plus sur le marché. Donc en ce moment, il ne se passe rien sur la liquidité, donc il ne se passe rien sur les marchés. Et on peut arriver en se disant, est-ce qu'on est dans un bear market ? Si on a un bear market qui dure 4 mois, est-ce que c'est quand même un bear market ? Bah oui, parce qu'un bear market à la base, c'est un marché baissier. Donc on est dans un marché baissier en ce moment. Là où j'ai du mal avec ces réflexions de bear market et où ça me fatigue, c'est qu'en fait, bear market c'est utilisé à tout bout de champ. On peut avoir un bear market de 1 an comme on peut avoir un bear market de 2 mois. On peut avoir un bear market qui fait moins 10% comme on peut avoir un bear market qui fait moins 40%. Et c'est pour ça que ce débat, est-ce qu'on est en bear market, est-ce qu'on n'est pas en bear market, il ne m'intéresse pas, j'ai d'autres combats, justement pour cette raison-là. Mais en ce moment, la situation est assez figée. Attendez, je vais éteindre la bougie, parce que l'odeur ne me plaît pas. Voilà. Et la situation est assez figée, avec, en ce moment, la plus grosse contraction du PMI, qui représente la santé du commerce et donc de la circulation de la monnaie. Le PMI est actuellement dans la plus grosse contraction de son histoire. L'injection post-Covid a fait vraiment beaucoup de mal et le fameux soft lending, l'atterrissage en 10 heures post-Covid, je ne suis personne pour dire que cela a été bien géré mais en tout cas on en subit les frais. On a aussi une très grosse stagnation de la Global Liquidity que je regarde depuis plusieurs mois, je vous en parle dans mes vidéos. On a des taux qui ne sont pas assez bas avec le Trésor US qui le reproche à la Fed mais des taux qui sont en train de baisser. Et on a un dollar qui est à des niveaux de résistance qu'il ne faut pas franchir. Tout ça, je le surveille chaque semaine. Par contre, j'insiste sur un truc, c'est que ce n'est pas parce que le marché se fige que nous, on doit se figer. Plein de choses à faire. Que ce soit en dehors des cryptos, ça peut être le moment de se former à de l'analyse technique, de l'analyse on-chain, de l'analyse macro. C'est des moments un peu chiants comme ça. Ou de faire complètement autre chose. Et on ne se rend pas compte, mais aucune situation n'est éternelle. Les cryptos remonteront. Et je sais que c'est vraiment le blues de Bear Market, c'est les ambiances de Bear Market. C'est cette sensation de, ah mais en fait, c'était que du vent depuis le début. Il y a beaucoup de vent, ça c'est sûr et certain. Par contre, les cryptos principales remonteront. Ce n'est pas pour rien que des gros acteurs se positionnent. Et oui, sur du court terme, il y a énormément de mouvements. Sur du long terme... je le répète, c'est pas pour rien que des gros acteurs se positionnent deuxième chose, le bear market on peut le vivre de deux façons bon, c'est pas, on va pas faire le mec qui va totalement à l'encontre de ce qui se fait c'est pas agréable, oui mais, le bear market on peut le vivre de deux façons, si bear market il y a, en tout cas les périodes de merde comme on est en ce moment, on va pas parler de bear market soit on essaye de l'utiliser pour trouver les opportunités soit vraiment on se fige et on fait rien, ou on a juste son risque. Chacun a sa stratégie, c'est pour ça que je ne peux pas vous dire est-ce qu'il faut dérisquer, est-ce qu'il ne faut pas dérisquer. La réflexion que je peux vous amener c'est, peu importe les pertes ou les gains dans lesquels vous êtes en ce moment, dans quelle situation est votre portefeuille à l'instant T ? C'est la seule réflexion que vous devriez avoir. Les gains et les pertes que vous avez faits ne devraient pas rentrer dans l'équation. Parce que la notion de perte latente n'existe pas. Si tu es à moins 40% sur ton portefeuille, mais que tu n'as pas vendu, tu es quand même à moins 40% parce que la valeur de ton portefeuille est de moins 40%. Ça, c'est la première réalité. Ensuite, les bear markets sont des endroits d'opportunité. En ce moment, on est en train d'explorer avec mon équipe des stratégies de short en fonction de la liquidité. Et les stratégies de short sur les altcoins, les altcoins qui font des inadéquations de marché. Il y a beaucoup d'inadéquations de marché. Et en fait, nous... La façon dont on se base, et peut-être que je vous en dirai plus quand la théorie sera un petit peu plus avancée, là on est encore en R&D, la façon dont on travaille, c'est ok, on est dans le marché depuis un moment, il y a une chose quand même qu'on a remarqué, c'est qu'il y a plus d'alcoins qui vont à 0 que d'alcoins qui vont à x10. Donc, pari à la baisse sur les alcoins, si tu mets ta canne à pêche dans l'étang des alcoins qui vont aller à la baisse, tu auras plus de chances que ça morde que l'inverse. Parce qu'il y a plus de poissons Et du coup On est en train de réfléchir à, ok, comment est-ce qu'on va chercher les inadéquations de marché vers le bas pendant ces périodes-là, pour que dans les périodes où le marché des cryptos stagne, où le marché descend, on ait quand même des opportunités, et il y a des opportunités. Je ne peux pas vous en dire plus exactement, parce qu'on est encore en train de travailler la stratégie, mais on a des très très bons... signaux et des très très bonnes évolutions et dès que ça sera fait, j'en ferai part. Je ne sais pas si j'en ferai part sur ma chaîne publique parce que les gens sont très très très émotifs et est-ce que j'ai envie de revenir avec une stratégie de short sur ma chaîne publique, je ne sais pas. J'en parlerai sûrement sur ce podcast parce que j'estime que si vous êtes sur ce podcast, c'est que vous êtes là pour un peu plus que les datas cryptos et vous normalement ne faites pas partie des haineux. qui ne comprennent pas pourquoi leur portefeuille descendre et qui essayent de blâmer le monde entier. Et bravo à vous. Croyez-moi, ce n'est pas la plupart des gens. Mais bref, j'en parlerai un peu plus en détail sur ce podcast. Mais il y a des opportunités, en plus des opportunités de rentrer. Si on se dit, ok, putain, si j'avais pu rentrer sur Bitcoin à 20 000, comment je serais bien ? Bitcoin à 20 000, c'était un Uber Market. Donc, je pense que c'est des moments où il faut réussir à ne pas voir ça comme non plus une période où on fait la tortue et on ne bouge pas. Il y a des opportunités, il y a toujours des opportunités, il y aura toujours des opportunités, ne vous inquiétez pas pour ça. Le marché s'ajuste, je vais pas la faire à chaque fois, normalement le portefeuille de tout le monde devrait comporter 70% minimum de grosses capitalisations, je le dis depuis un moment, quand je faisais les vidéos pour débutants j'en parlais, je sais que c'est pas le cas, enfin pas pour la plupart des gens, je pense qu'il y a beaucoup de gens pour qui c'est le cas, mais je sais qu'il y a des gens qui sont aussi tombés dans la courbe du risque et... Et il n'y a pas de honte à ça. Mais juste, rester actif. Ce n'est pas parce qu'il ne se passe rien qu'il faut juste rester passif et ne pas voir comment les choses évoluent. Mais pour finir sur ce côté marché, je pense sincèrement que 2026 peut nous offrir des belles choses. Je pense que pour l'instant, on ne le voit pas. Mais que 2026 peut nous offrir des très belles choses et qu'on n'est pas à l'abri d'avoir des surprises. Mais que pour l'instant, et ça fait un moment qu'on en parle, mois de novembre, mois de décembre... pas de liquidité, il se passe rien il peut y avoir un rebond, il peut y avoir machin mais il se passe rien. Voilà pour le côté marché les amis un truc quand même que ça que cette situation m'a quand même bien appris c'est que diversifier son capital est pas une mauvaise idée y avoir un petit peu d'action et un petit peu de commodité type or, argent ou quoi et un peu de crypto c'est pas mal non plus Mais surtout, c'est d'avoir une approche un peu plus par le risque. Je vous le dis, j'ai 70% de mon portefeuille en Bitcoin et Solana. Solana, c'est pris une claque. Attention, mon portefeuille, c'est pris une claque. Mais le fait d'avoir quand même grande partie de mon portefeuille en Bitcoin, Solana, fait que, bon, ça fait chier, mais on peut rebondir. Le problème, c'est qu'il y a eu un petit peu trop... d'euphorie autour de ce marché des altcoins et j'ai ma part de responsabilité là-dessus, sincèrement. Mais il y aura quand même des mouvements, j'en suis sûr. Bref, passons ce côté marché. Là, ça finit en conversation de bar. On en rediscutera si vous voulez. On fera peut-être même un petit live, ça pourrait être sympa. Je pourrais faire un investi en live. Je sais pas si les gens viendraient. Mais on pourrait faire un investi en réponse aux questions en live, ça pourrait être stylé. Avançons sur le prochain sujet, ce que j'ai appris cette année. Est-ce que je le fais maintenant ? Allez non, je le fais après. Je le fais après. Je voulais vous raconter une histoire d'un truc intéressant, très intéressant. Est-ce que vous connaissez Viktor Frankl ? Viktor Frankl, c'est un psychiatre autrichien qui était juif. Pendant la Deuxième Guerre Mondiale, il a été survivant de plusieurs camps de concentration, dont au Juiz, dans lequel il s'est fait déporter. Là-bas, il était séparé de sa famille, dans des conditions... atroce, et tout psychiatre qu'il est intrinsèquement, il a commencé à observer les gens. Les gens dans les camps de concentration, et il s'est dit ok, bon, je suis dans des conditions atroces avec d'autres gens, je reste un psychiatre, je vais observer comment les gens réagissent. dans des conditions d'extrême stress, d'extrême douleur, d'extrême tout. Et il a développé une idée incroyable qui est encore utilisée aujourd'hui. En fait, dans ses camps, il a remarqué un truc. Ceux qui sont les plus forts mentalement, qui survivent dans des conditions vraiment horribles, c'est pas les plus forts physiquement, c'est pas ceux qui ont la meilleure force mentale, ça n'existe pas. C'est ceux qui se sont accrochés à un sens, à un pourquoi. Les prisonniers qui n'avaient aucun projet au-delà de la survie immédiate, à savoir manger et ne pas être battus aujourd'hui, ils s'effondraient extrêmement vite. Et Frankel, il appelle ça l'effondrement psychique, la mort psychique. Tu te renfermes sur toi-même, tu n'as plus rien à t'accrocher, et tu dépéris. A l'inverse, ceux qui survivaient le plus longtemps, et parfois jusqu'à ce qu'ils soient libérés, ils avaient presque toujours une raison, ce qu'il a appelé un... pourquoi, qui était très clair. Des enfants qui les attendaient dehors, une femme, un mari, un livre ou une oeuvre scientifique qu'il voulait faire, c'était son cas, lui. Il se disait, je réécrivais dans ma tête tout ce qui se passait, comme ça quand je sors je peux finir mon ouvrage. Une mission spirituelle, mission religieuse, parfois même un truc très simple. Je veux revoir ma maison, mon chien, je veux pouvoir raconter ce que j'ai vécu. Celui qui a un pourquoi peut supporter presque n'importe quel comment. Ça a été sa citation culte, celui qui a un pourquoi peut supporter presque n'importe quel comment. Et du coup, quand il est sorti de seconde concentration, il a écrit une très belle œuvre qui s'appelle L'Homme en quête de sens. Et ce livre, c'est à la fois un témoignage de ce qu'il a vécu et la naissance de sa méthode de psychothérapie, qui est encore utilisée aujourd'hui, qui s'appelle la logothérapie. La logothérapie et le travail de Frenkel s'appuient sur trois notions. La première notion, c'est que le sens de la vie n'est pas inventé, il est découvert. Pour lui, le sens, ce n'est pas quelque chose qu'on crée de toute pièce. C'est quelque chose qui nous attend dans chaque situation, chaque jour, chaque heure, propose une question différente. Qu'est-ce que la vie attend de moi maintenant ? Ce n'est pas qu'est-ce que j'attends de la vie, c'est qu'est-ce que la vie attend de moi à ce moment-là. Pour lui, il y a trois grandes voies pour trouver du sens dans ce qu'on fait. Il les appelle les catégories de valeurs. Le premier, c'est les valeurs de création. C'est ce qu'on donne au monde, dans notre travail, dans notre art, dans notre engagement. C'est très connu que la création aide énormément. Parce que quand on crée, on amène de la valeur au monde. Et créer, ça peut être organiser un dîner avec ses potes, tu vois. Tu crées, mais tu amènes de la valeur au monde. Et les valeurs de création sont très importantes. pour trouver du sens. Ensuite, il y a les valeurs d'expérience. C'est ce qu'on reçoit du monde. L'amour, de la beauté, la vérité, la nature, les relations. C'est ce que le monde nous apporte. Et ensuite, il y a les valeurs d'attitude. C'est la façon dont on choisit de se tenir face à une souffrance inévitable. Je l'ai mal dit dans ma phrase, je vais la refaire. J'ai dit face trop tôt. C'est la façon dont on choisit de se tenir face à une souffrance inévitable. Voilà. Et c'est là qu'il a dit sa phrase qui est très célèbre, mais maintenant, dans le monde de tout ce qui est psychothérapie, philosophie, la dernière des libertés humaines, c'est de choisir son attitude dans n'importe quelle circonstance. Et lui, il l'a remarqué par exemple dans les camps, il y avait des prisonniers qui étaient dans les mêmes conditions atroces que les autres, mais qui se donnaient des missions. Pour mission, d'aider un camarade, de garder de la dignité, ou simplement de se dire je témoigne plus tard. Et c'était un petit... Pourquoi ? Qui leur donnait la force de supporter le commun. Et je finis ce passage en vous donnant une petite partie de son livre, un tout petit paragraphe. Nous qui avons vécu dans les camps de concentration, nous nous souvenons des hommes qui passaient de baraque en baraque pour consoler les autres en donnant leur dernier morceau de pain. Ils étaient peu nombreux, mais ils offrent la preuve suffisante que... tout peut être enlevé à l'homme, sauf une chose, la dernière des libertés humaines, choisir son attitude, en toutes circonstances. J'ai trouvé ça très beau comme histoire, ça n'a rien d'entrepreneurial, mais c'est pas grave, il n'y a pas que ça dans la vie, et Viktor Frankl, je peux vous le mettre dans la description si vous voulez, avec son livre, théorique très très intéressante sur le fait que on peut contrôler nos réactions à tout moment, et ça on le voit... Bon là on part sur de la philosophie bas de gamme, attention, philosophie de comptoir, mais on le voit même dans des réactions de tous les jours qui n'amènent pas un énorme niveau de douleur. mais qu'on peut choisir de réagir différemment. Par exemple, on connaît tous des gens qui sont vraiment énervés quand il pleut, tu vois. « Oh putain, il pleut, je suis... » C'est simplement la façon dont on réagit à un événement. T'as d'autres gens qui vont faire « Oh stylé, il pleut, ça fait un petit mode. » Alors que c'est le même événement. Donc ce n'est pas l'événement qui vient créer l'émotion, c'est la réaction qu'on choisit d'avoir à un événement. La réaction que je choisis d'avoir à « il pleut » . Et ça, on l'a dans plein de domaines. Voilà, à méditer, les amis. J'ai trouvé ça assez stylé. On retourne sur quelque chose de beaucoup plus terre-à-terre. Netflix rachète Warner. J'adore le fait qu'on switch comme ça de sujet. On parle du marché, après on parle d'un psychiatre juif. Et là, on parle de Netflix. Mais c'est très intéressant. On vient d'assister à l'un des rachats les plus importants du monde du divertissement. Netflix rachète Warner Bros. Warner Bros, le studio d'Hollywood, derrière Harry Potter, le Seigneur des Anneaux. Inception, Friends, tout. Ils l'ont racheté pour 82 milliards de dollars, dont 62 milliards d'equity, 72 pardon, avec 27 dollars par action. La société est cotée à 26 dollars par action actuellement. Donc là, il y a les studios, les licences, HBO, la production, la distribution qui part directement chez Netflix. Pourquoi c'est un gros deal ? Parce qu'en fait, Netflix, jusque-là, c'était juste un géant du streaming avec sa propre production. C'était un modèle simple avec... plateforme, création originale comme Prime. C'était des films Netflix d'ailleurs, petite parallèle, mais les films Netflix manquent énormément d'âme. Je trouve que c'est je sais pas, c'est fait trop vite. Il y a un truc qui va pas. Donc là, ils viennent de mettre la main sur un siècle d'héritage culturel absolument gigantesque. Films, sagas, séries cultes, franchises, blockbusters, tout ce qui fait que Warner était Warner. Et du coup, on passe d'un Netflix plateforme A un Netflix studio intégré, qui est capable de produire, qui est capable de distribuer, d'exploiter des licences, de décliner des univers, de faire du merch, de faire des séries dérivées, du cinéma, du streaming, de tout intégrer verticalement. Netflix a fait un pari sur les 10-20 prochaines années. Les concurrents, forcément, vont devoir réagir. Pareil pour les salles de cinéma et les inquiétudes sur le fait que Netflix sortira ou non ses prochains films via Warner au ciné. Vous imaginez la différence si... il décline un univers du Seigneur des Anneaux, mais ça se recuse sur Netflix et pas au ciné. Il y a même Trump qui s'y est opposé un petit peu, pour l'instant, parce que Netflix aura un quasi-monopole sur son marché. Et en fait, ça m'a rappelé un truc important dans tout ce qui touche au contenu, c'est la propriété intellectuelle. On en avait parlé, rapidement, avec l'histoire de Stephen Bartlett, qui veut faire le Disney de l'économie des créateurs. Là, Netflix, c'est pas des vidéos TikTok qu'ils rachètent. Ils achètent des univers qui vivent encore 30 ans plus tard. Harry Potter, évidemment qu'Harry Potter sa vie encore. Et je trouve ça hyper intéressant de se dire qu'au-delà de faire du contenu, s'il peut avoir de l'impact, c'est encore mieux. Et j'espère d'ailleurs que c'est le cas avec ce podcast. Et d'un point de vue business, c'est assez intéressant d'observer comment ils verticalisent un petit peu tout pour contrôler l'ensemble de leur chaîne de valeur. C'est vraiment un truc que j'aimerais dans le futur implémenter dans mon entreprise, de réussir à faire le maximum de choses en interne pour limiter les dépendances. Et du coup, j'ai réfléchi à plusieurs éléments que je pourrais tirer de tout ça. Le fait de créer du contenu long terme, des posts, des vidéos, des guides. des projets qui auront encore de la valeur dans un an ou plus. C'est complexe avec les points de marché que je fais sur E-Reel, par exemple, parce que c'est beaucoup de réactions, mais c'est pour ça que ce podcast existe. Et construire un écosystème, pas juste un post, pas juste un produit, un ensemble qui est cohérent. Et ça fait du bien, parce que putain, les films Netflix, ils ont pas d'âme. J'espère que Warner Bros. va pouvoir faire la production et nous amener un peu tout ça. Parce qu'on en a ras le cul des films sans âme, sans personnage, qui sont faits trop vite, tu le sens. Là, je vais faire mon boomer. Mais il y avait quand même une belle époque. Quand les albums qui sortaient, c'était quasiment qu'en CD. Et que du coup, tu appréciais beaucoup plus l'oeuvre. Quand les films qui sortaient, tu les appréciais. Et quand c'était pas aussi fast food et aussi basé sur la quantité. Je prends un exemple d'un truc qui m'a marqué cette année, c'est Brave 2. La série Bref 2 de Kyan Kouchandi, que vous avez peut-être vu. Tu prends une claque. Tout le monde a pris une claque. Ce qui est terrible, c'est que tout le monde a pris une claque pendant une semaine, et après, c'est oublié. Pareil avec certains albums. Il y a moins cette sensation de « Ah, il y a un nouvel album » . Les albums sortent. Ils sont écoutés une semaine. Ça dégage. C'est le monde dans lequel on est. mais c'est dommage je trouve C'est dommage. Apprécions encore les œuvres. Et j'essaye aussi, par exemple, de limiter le nombre de films que je regarde et vraiment de ne pas regarder les films, de ne pas consommer les films comme je pourrais consommer une vidéo, par exemple. Tu vois, un film, tu le consommes en étant totalement concentré, en l'ayant préparé, en ayant un peu de hype sur le film, tu vois pas, en disant « Ah, qu'est-ce qu'on peut regarder, ça, bon allez, pourquoi pas ? » Et dès que tu commences le film, t'es déjà « Oh ! » Essayons de continuer de consommer les choses de manière un peu plus pure, en fait. Sur ce qu'on a envie de consommer de manière pure, évidemment. Bref. On continue. Ce que j'ai appris cette année. Je vais essayer de faire un petit bilan un peu complet de cette année 2025. Parce qu'il s'est passé énormément de choses. Il s'est passé du bon, il s'est passé du moins bon. J'ai eu plein de problématiques. Rien de très grave, aucun problème de santé. Une petite blessure au genou, mais rien de folichon. Donc au final, est-ce que c'est vraiment des vrais problèmes ? Non, c'est plus des péripéties, on va dire. mais j'ai appris énormément de choses cette année et je vais vous donner des petits tirés que je me suis notés et je vous conseille vraiment de faire ça, juste de prendre 5 minutes et de se dire qu'est-ce que j'ai appris cette année vous allez voir qu'il y a de l'investissement et pas de l'investissement est-ce que je fais l'investissement en premier et après pas l'investissement ? ouais, allez sur le côté investissement, première chose, les prédictions sont absolument inutiles J'ai fait l'erreur, c'est une erreur, de dire que Solana allait arriver à 1000$. Énorme erreur. C'est bête, en vrai c'est bête, c'est purement une erreur. Parce que ça sert à rien. Ça ne fait que d'alimenter de l'émotionnel et les prédictions, ça n'a aucun intérêt en vrai. Les prédictions de prix n'ont aucun intérêt parce que c'est juste que tu fais une stratégie en fonction de ce que toi tu aimerais voir. Donc vraiment les prédictions. C'est absolument inutile. Et c'était un peu quand même devant nous tous. Tu regardes les gros investisseurs, t'as jamais vu Ray Dalio faire une prédiction sur l'or. T'as jamais vu Warren Buffett te dire que Coca, ça allait aller à temps. Donc les prédictions, vraiment, ne sont que la représentation de ce qu'on aimerait avoir. Et ça n'a aucun, aucun sens. Donc ouais, les prédictions, ça dégage. Ensuite, le fait d'avoir une approche, non pas par le gain, mais un peu plus par le risque. En investissement, je pense que c'est pour tout le monde la meilleure approche possible. Quand je dis une approche par le risque, en fait, une approche par le gain, c'est comment est-ce que je me positionne pour optimiser mes gains si je fais des gains ? Une approche par le risque, c'est de dire comment est-ce que je me positionne pour que je perde avec le moins de chance possible mon capital ... et que je reste le plus longtemps possible sur le marché pour pouvoir bénéficier des moments de hausse. On est en crypto, donc avoir une approche par le risque pur, bon, tu ne vas pas acheter des obligations comme tu pourrais le faire autre part. Mais avoir une approche par le risque basée un petit peu plus sur des signaux de validation ou d'invalidation, sur la liquidité, sur les indicateurs qu'on a développés, c'est vraiment la façon dont je vais plus procéder avec un petit peu plus d'activité dans le futur. Je ne suis pas non plus de l'école de dire que le buy and hold ne marche plus du tout, d'accord ? C'est trop facile de dire ça dans les moments de baisse. Par contre, je pense qu'il faut capitaliser les moments de gain un peu plus et aller chercher un peu plus de signaux de validation et d'invalidation. Est-ce que j'ai autre chose sur le côté investissement ? Non. Sur le côté investissement, on est bon. Maintenant, c'est des choses un peu plus larges que j'ai apprises à travers divers événements, dont certains je vous raconterai et dont certains... Je parle moins publiquement, mais la leçon est quand même là. Première chose, c'est qu'il faut s'écouter. J'ai fait un burn-out en début d'année. Mon corps a craqué, tout simplement. Je travaillais trop, trop de pression, trop de toxicité aussi sur Internet que je n'arrivais pas à contenir. Et donc, à un moment, j'ai craqué. Donc, j'ai fait une pause de un ou deux mois où je travaillais beaucoup, beaucoup moins. Et la leçon que je viens de tirer de tout ça, c'est qu'il faut s'écouter. qu'il ne faut pas attendre de se brûler pour faire les réflexions et prendre les décisions importantes et avoir un côté un peu plus linéaire. Deuxième chose, fuck Twitter. Fuck Twitter. Twitter est un réseau social basé sur la toxicité, basé sur la haine, qui est habité du coup par les gens toxiques et les gens haineux parce que l'algorithme est en avant. Twitter n'a absolument rien à apporter. Twitter est du bruit, du vent, tout ce que vous voulez. Twitter, ça dégage, ça ne sert à rien, je vous recommande de faire de même. Ensuite, j'ai un chien depuis un an et demi, donc je suis allé beaucoup, beaucoup, beaucoup plus dehors cette dernière année. Ça change tout. C'est con, mais c'est vrai. Surtout quand on a des métiers de bureau. Je pense que je suis allé dehors en moyenne une heure par jour dans la forêt, etc. En nature, il y a énormément de preuves scientifiques dessus. Aller dehors est l'un des meilleurs investissements de temps qu'on puisse faire. Le nombre de bonnes idées que j'ai eues en marchant, le nombre de moments où j'ai pu calmer un peu et prendre un peu de recul sur les situations en marchant est absolument fou. Marcher, L'anglais, et avec le challenge des 3 mois, je me suis vraiment... Ça, j'ai vraiment pris la claque de fin d'année de wow. En fait, se mettre 3 mois sur un sujet fait vraiment une énorme différence et on arrive à des niveaux beaucoup plus hauts que ce qu'on croit. Testez-le. Prenez 3 mois. Prenez un coach. Prenez... Peu importe si vous voulez apprendre une langue, apprendre un truc. Et faites-le de manière régulière. Et vous allez vous rendre compte, au bout de 2-3 semaines, vous allez vous dire... Attends, mais... Ça fait trois semaines que je suis sur le même truc, j'ai l'impression que c'est long. Au bout de deux mois, vous allez vous dire « putain, c'est hyper long » , et au bout de trois mois, vous allez vous dire « putain, c'est pas assez vite » , et en même temps, c'était long, et en même temps, j'ai énormément appris. On peut tout apprendre en trois mois, j'en suis persuadé. Et je vais continuer de vous faire ce test-là l'année prochaine, mais je l'ai fait pour l'onglet, du coup, pour ceux qui suivent moins le podcast, et ça m'a vraiment changé ma perception des choses. Ensuite ce que j'ai appris cette année A quel point deux jours de déconnexion change tout A chaque fois je suis choqué de ça Le vendredi soir, je suis hyper tendu parce que j'ai travaillé pendant 25 jours de suite sans faire aucune pause. Et je sens que mon corps est vraiment tendu. Je suis crispé. Je le vois par exemple avec la bague qui suit le stress. Le stress est haut. Et là, deux jours à la montagne, tu reviens le lundi, tu fais waouh. C'est donc ça la détente. C'est donc ça le niveau de détente. Et donc, travaillez là-dessus. C'est très important. Croissance linéaire supérieure à croissance exponentielle. La croissance exponentielle. Peut exister, mais dans ce qu'on fait, on doit garder en tête que les bonnes choses prennent du temps, c'est le sujet d'en dessous en plus, et qu'on doit juste se concentrer sur avoir une croissance linéaire, ne pas être trop orienté sur les résultats, mais sur qu'est-ce que je peux améliorer. Je prends un exemple. Au tennis, je me disais, ok, là je vais monter tel classement cette année. Ça veut dire quoi concrètement, monter tel classement ? Ça veut dire s'améliorer, ça veut dire gagner des matchs. Comment on gagne des matchs ? Alors on gagne des matchs en gagnant plus de points que le mec en face. Ok, comment on gagne des points ? On gagne des points si l'autre fait la faute ou si nous on fait un coup gagnant. Ok, du coup je dois travailler sur moi faire la faute. Ok, où est-ce que je fais la faute ? Où est-ce que je peux forcer le mec à faire des fautes ? Comment est-ce que je fais des coups gagnants ? Et en fait, ne pas se focus sur le résultat, mais se focus sur comment j'y arrive est extrêmement pertinent. Par exemple, au tennis, je reprends l'exemple du tennis, gagner des matchs, moi ça voulait dire travailler sur le fait de jouer plus long, travailler mon service qui était dégueulasse, ok, j'ai travaillé mon service et en fait, sans jamais réfléchir à je dois gagner des matchs, je me suis concentré juste sur ce point là, je dois travailler mon service, ça va m'amener vers le résultat que je veux. C'est un peu comme les cibles en crypto, tu vois, les objectifs. de se dire ouais j'aimerais monter j'aimerais monter 30ème mondial au tennis ok ouais mais c'est hyper arbitraire tu aimerais pouvoir monter 30ème mondial au tennis mais c'est pas un objectif j'aimerais améliorer mon service pour avoir 80% de première balle et que je puisse conclure le point au filet là c'est tangible là tu peux travailler dessus et vraiment quand vous vous mettez des objectifs mettez les de façon à ce que vous savez comment actionner derrière c'est vraiment ce que j'ai appris là dessus Et qu'une croissance linéaire est très importante. Que ça soit dans ce podcast, que ça soit dans ma chaîne YouTube, que ça soit dans la chaîne de sport que j'ai, que certains connaissent, qui est un autre projet que j'ai sur le côté qui commence à très bien marcher. Tout prend du temps et tout est vraiment linéaire. Et il n'y a jamais de croissance exponentielle où tu te dis je ne fais que doubler mes revenus, je ne fais que doubler ce que je fais. Ça n'existe pas. Élargir l'horizon de temps. Je voulais être riche à 25 ans, je voulais arrêter de travailler à 25 ans, je voulais courir un marathon sous 3 heures à 25 ans. Est-ce que je suis l'un des 3 ? Non. Par contre, est-ce que j'ai compris que les bonnes choses prennent du temps parce que croissance linéaire ? Oui. Et qu'au final, c'est pas grave si je le suis. En fait, on s'en fout de quand je le suis. La question, c'est encore comment je décortique. Marathon sous 3 heures ? Est-ce que je le veux à 30 ans ? Ouais, mais c'est le même... truc que je viens de vous dire juste avant. Marathon sous 3 heures, ça demande des steps, steps, steps, steps. Ok, je m'améliore sur ça, je fais du renfaux, j'évite les blessures, je progresse de manière linéaire, je fais ci, je fais ça. et peut-être à un moment, je ferai un marathon sous 3 heures mais que je le veuille à 30 ans ou à 40 ans, n'a pas d'incidence sur ce qui va se passer derrière. Les bonnes choses prennent du temps. Ça, c'est aussi un truc que j'ai remarqué cette année. Les bonnes choses prennent du temps. Si on veut construire quelque chose de beau, de solide, il y a ce côté très naturel où le temps est nécessaire pour construire un super... Enfin, pas pour construire, pour planter un super arbre à fruits. ou un super chêne, tu peux l'arroser, tu peux en prendre soin, tu peux trouver la meilleure terre que tu veux. Ton chêne, il prend du temps à pousser. Et un grand chêne, magnifique, de 100 ans, il a mis 100 ans à être aussi beau et aussi majestueux qu'il est. Donc il y a quelque chose de naturel dans le processus qu'on a oublié, parce que du coup tout va beaucoup plus vite que les bonnes choses prennent du temps. Sortir de sa zone peut mener à de belles rencontres. ça je l'ai remarqué cette année j'ai fait un peu plus d'événements donc en gros quand on m'invitait quelque part j'y allais j'allais un peu partout et sortir de sa zone pour aller dans des événements et de faire des choses que t'as pas du tout l'habitude de faire c'est des choses qui sont stressantes au début même tout le temps en fait tu vas rencontrer des gens qui vont pas forcément être intéressants la plupart du temps mais sur les 5% de gens que tu vas rencontrer durant une année il va y avoir des exceptionnelles rencontres qui peuvent changer beaucoup de choses dans notre vie et d'être disponible pour ces rencontres peut vraiment changer les choses et plus on est disponible que ça soit dans l'énergie qu'on dégage ou alors le fait juste d'être à l'événement parce que tu peux dégager une belle énergie si dans ton bureau tout seul et que tu vois les mêmes personnes tu vas pas attirer plus de gens mais juste sortir de sa zone peut mener à de belles rencontres, sincèrement si vous voulez faire du jeu théâtre si vous voulez faire, un sport en club si vous voulez faire machin. Oui, c'est dur au début, le moment qu'il y aille, c'est toujours désagréable, mais il faut passer ce cap pour ensuite potentiellement avoir les belles choses qui arrivent dans la vie et tout arrive comme ça. Des petites organisations changent la vie. Des trucs à la con, mais mettre ses clés toujours au même endroit, tenir un agenda et arriver trois minutes avant à chaque réunion et préparer ses affaires la veille changent la vie. Me détacher des objets, ça c'est vraiment un truc que j'ai beaucoup beaucoup beaucoup travaillé cette année. Un objet n'a pas... tu ne dois pas avoir de... à moins que ce soit quelque chose de symbolique, mais pour un téléphone ou quoi, tu ne dois pas avoir aucune affection pour les objets avec lesquels tu es. Et t'es pas plus heureux parce que t'as un nouveau téléphone ou une nouvelle voiture, ça n'existe pas. Ça n'existe pas. Et du coup se détacher de ça, c'est peut-être le plus gros travail que j'ai réussi à faire cette année, et je suis très content. Les problèmes sont souvent plus graves dans notre tête qu'en vrai. Ça c'est grosse réalisation aussi. Souvent, on se dit qu'on va avoir un problème, et la façon dont on perçoit les choses est plus violente que quand on affronte vraiment le problème en lui-même. On se dit que, putain cette année, je vais devoir payer des impôts de fou furieux, ça va être horrible. Le problème perçu... est extrêmement désagréable. Dans la réalité, ça change rien notre journée, on paye les impôts, ça fait chier, mais on s'adapte, et les problèmes étaient plus graves dans notre tête qu'en vrai. Évidemment, ça n'inclut pas les problèmes de santé, d'accord ? Mais les problèmes de la vie de tous les jours sont souvent plus graves dans notre tête qu'en vrai. Il y a eu un problème avec quelqu'un avec qui tu travailles, on t'a fait une remarque, on t'a... Le nombre de fois où je me suis fait des films et en fait tu discutes avec la personne ou tu affrontes la situation et tu te dis ah mais en fait c'est réglé vite tu vois. Donc ne pas amplifier mentalement les problèmes. Couper la relation avec les gens avec qui on a une mauvaise impression. Il y a des gens comme ça, où il y a une attache toxique qui reste, on sait pas trop pourquoi, ça peut être des anciens potes, ça peut être des gens avec qui on bosse, on sait pas trop pourquoi. Mais en fait, il faut juste couper la relation, parce que ça n'apporte rien, et parce que ça n'a absolument pas d'intérêt de continuer de travailler avec ces gens. Les gens ne changent pas, ou en tout cas, changent très peu, ou très peu de gens changent, on le voit comme on veut. Donc ça ne sert à rien de vouloir s'accrocher avec l'espoir que les choses s'améliorent. Et dernière chose, pour finir ce côté philosophique, tout ira bien, tout va bien se passer. On est en bonne santé, on est dans un pays où il n'y a pas de guerre, on est jeunes. Tout va bien se passer. Tout ira bien. On est juste dans une période de transition sur le monde, mais il faut juste la faire venir avec nous et non pas la refouler. Les skills que j'ai appris cette année, du management, analyse de marché beaucoup plus poussée, créer des histoires, storytelling, l'élocution. Le podcast m'aide énormément pour ça, à parler pendant 50 minutes tout seul, sans aucun rush et aucun cut. Ça fait une énorme différence. L'anglais, savoir jongler à 4 balles. Je sais jongler à 4 balles, les amis. Le service au tennis. Plein d'infos sur la nutrition, plein d'infos sur l'endurance aussi. Je me suis énormément renseigné. Je peux vous donner mes découvertes avec un film, un livre, un jeu, de la nourriture. Je vais te souhaiter... Bon, là, il n'y a plus rien d'investissement. Le film découverte, que vous devez absolument voir si vous ne l'avez pas vu, c'est Premier Contact de Denis Villeneuve de science-fiction exceptionnelle. First Touch, je crois, en... euh... en anglais, Denis Villeneuve, réalisateur québécois, qui est derrière des dizaines de masterclass comme Dune, comme Premier Contact, comme Blade Runner, il y en a enfin un autre que je trouve fou, je l'ai plus. Premier Contact, clac, incroyable. Livres, il y en a plusieurs. Un livre que j'ai beaucoup aimé sur le côté business, c'est Diary of a CEO, qui est là. Il y a plein de livres, attendez, je regarde. Beaucoup de livres que j'ai beaucoup aimé, que j'ai beaucoup lu, mais ouais, livres assez sympas. Jeux Claire Obscure, jeu qui est sorti avec un studio français, si vous aimez les jeux vidéo, jouez à Claire Obscure, tu te prends une claque. La nourriture coréenne, c'est exceptionnel, putain les bibimbab, quel bonheur. Et jeux de société, le jeu de société d'une est une pure masterclass. Voilà ce que j'ai appris cette année. Mais faites-le, faites-le, l'exercice c'est vraiment drôle, pour le coup. Bon les amis, je pense qu'on va s'arrêter là. J'avais encore quelques sujets, mais ça me permettra de faire le podcast de la semaine prochaine. L'année prochaine, on fera ce que j'aimerais pour l'année prochaine. La semaine prochaine, on fera ce que j'aimerais pour l'année prochaine, pardon. Et on a encore des sujets, mais en tout cas, j'espère que ce podcast vous aura aidé. Un podcast un peu plus posé, un peu plus discussion de comptoir, mais je pense que ça fait du bien. Je pense que c'est aussi un peu ce qu'on recherche avec ce type de podcast. En tout cas, sachez que je me régale et tant que vous vous régalerez on continuera de faire ça, si vous avez des sujets qui vous plairaient dans des podcasts ou des formats qui vous plairaient, dites le moi c'est toujours avec plaisir, l'objectif c'est toujours d'apporter de la valeur en passant un bon moment voilà comment on pourrait résumer les choses et c'est aussi grâce à vous si c'est possible, donc voilà mettez un petit commentaire si vous avez commencé la routine pour ceux qui ont commencé à mettre un commentaire, continuez, je me régale je les vois tous c'est un vrai bonheur Prenez soin de vous, passez des bonnes fêtes de Noël, profitez bien, déconnectez, et on se voit très très vite, la semaine prochaine, très sûrement. Ciao les potes.