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Je sème Tu sèmes On sème

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Description

Le podcast "Je sème Tu sèmes On sème"
Pour dessiner le monde que l’on veut, un peu plus joli, poétique, respectueux de la la Planète et de l'Autre.

Ecologie, la nature, l’humain.e.
Un podcast qui a envie de mettre en lumière les faisous – celles et ceux qui œuvrent, dans les champs, ou ailleurs, ou autrement. Non, le propos ne sera pas qu’agricole ;-) car si j'ai été paysanne et boulangère, je me sens aujourd'hui, avant tout, citoyenne.
(On ne se refait pas ;-) !


Ce podcast, en bref ? Donner matière à réflexion, sur des sujets qui me tiennent à cœur et nous concerne toutes, en lien de près ou de loin avec la nature et l'écologie. (Clin d’œil ici à Marc Chabaron, préfaceur de Paysômes et génial poète, à qui j’ai emprunté cette phrase « Je fais de la résistance pensive »).


Ce podcast s’inscrit dans la continuité de Paysâmes (ce bouquin bientôt réédité), qui a été un vrai tournant dans ma vie, ma carrière : oser écrire, comme je suis. Oser mêler les arts (la poésie au reporterre). Oser mêler le beau à l’exigeant, j’aime à le penser.

C’est aussi une histoire de femme, qui raconte et rencontre d’autres, pour inviter chacune et chacun à prendre sa place, dans le seing familial (de femme, sœur, mère, … idem conjugué au masculin bien sûr), dans le monde – rien de moins.

A chacune ses talents, ses engagements et sa contribution.


Bref, en court, vous trouverez ici un contenu qui, à l’image de mes bouquins, se plaît à mêler les arts et les formats. Ce seront donc des lectures, des rencontres, des interviews assise et dans les bois, des itinérances à la ferme, ou à l’atelier.

Bienvenue donc !

Johanne


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Le podcast "Je sème Tu sèmes On sème"
Pour dessiner le monde que l’on veut, un peu plus joli, poétique, respectueux de la la Planète et de l'Autre.

Ecologie, la nature, l’humain.e.
Un podcast qui a envie de mettre en lumière les faisous – celles et ceux qui œuvrent, dans les champs, ou ailleurs, ou autrement. Non, le propos ne sera pas qu’agricole ;-) car si j'ai été paysanne et boulangère, je me sens aujourd'hui, avant tout, citoyenne.
(On ne se refait pas ;-) !


Ce podcast, en bref ? Donner matière à réflexion, sur des sujets qui me tiennent à cœur et nous concerne toutes, en lien de près ou de loin avec la nature et l'écologie. (Clin d’œil ici à Marc Chabaron, préfaceur de Paysômes et génial poète, à qui j’ai emprunté cette phrase « Je fais de la résistance pensive »).


Ce podcast s’inscrit dans la continuité de Paysâmes (ce bouquin bientôt réédité), qui a été un vrai tournant dans ma vie, ma carrière : oser écrire, comme je suis. Oser mêler les arts (la poésie au reporterre). Oser mêler le beau à l’exigeant, j’aime à le penser.

C’est aussi une histoire de femme, qui raconte et rencontre d’autres, pour inviter chacune et chacun à prendre sa place, dans le seing familial (de femme, sœur, mère, … idem conjugué au masculin bien sûr), dans le monde – rien de moins.

A chacune ses talents, ses engagements et sa contribution.


Bref, en court, vous trouverez ici un contenu qui, à l’image de mes bouquins, se plaît à mêler les arts et les formats. Ce seront donc des lectures, des rencontres, des interviews assise et dans les bois, des itinérances à la ferme, ou à l’atelier.

Bienvenue donc !

Johanne


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

3 episodes

    Season 1

  • Paysâmes - Stéphanie, 5 ans plus tard cover
    Paysâmes - Stéphanie, 5 ans plus tard cover
    Paysâmes - Stéphanie, 5 ans plus tard

    Résumé En 2019-2020, j’entamais les rencontres alors que s’esquissait le livre Paysâmes – j’ignorais alors si et quand le projet verrait le jour. Plutôt quand : j’étais alors bien décidée à raconter le monde paysan, agricole, rural. (J’allais lancer un financement participatif en 2020, en pleine période covidée). Stéphanie faisait partie de ces femmes que j’ai très tôt eu envie de rencontrer et de raconter. Parce qu’elle venait alors de s’installer, parce qu’elle était dans une toute autre configuration que la mienne – installée en couple, certes, mais sur une ferme existante – avec le poids que cela suppose. L’héritage familial : une chance ou un poids ? Elle s’installait chez des vieux de la vieille, si vous permettez – engagés très tôt en bio. Loin, très loin de mon héritage familial donc. L’occasion de croiser le regard avec une jeune femme alors enceinte de 8 mois de son 2e enfant (ce que laisse d’ailleurs très peu deviner certaines des photos d’elle dans le livre papier). Elle partageait alors ses réflexions sur le rôle des femmes, sur les fermes. Stéphanie évoquait ainsi le rôle crucial de sa belle-mère, qui avait – comme il se dit – souvent permis de faire « bouillir la marmite » (expression consacrée en milieu rural, qui en dit long sur les réalités économiques de ce monde agricole.) 4, 5 ans plus tard. Retour chez Stéphanie. L’occasion de faire le point avec la paysanne-boulangère. A son dos, dans l’écharpe, son 3e enfant. Alors, femme, mère, paysanne ? Raconte-toi, raconte-nous.   Note : la réédition augmentée du livre Paysâmes est prévue pour 2025. Je croise des doigts ! Le livre sera disponible en format pdf sous peu (encore quelques manips sur le site, etc.’). Quelques mots clés « C’est dur de concilier tout, quand on bosse avec son conjoint à la ferme. On a du mal à séparer la vie personnelle et professionnelle. Tout est mélangé. »  « Je fais des compromis en essayant de changer les mentalités […] La patronne est en face d’eux ! » « Conseil : savoir ce que l’on veut et être clair. » « J’ouvre les yeux. Je me dis, il y  a vraiment un problème avec le climat »    Invitée : Stéphanie de Sacré Pain ! Ferme à Neulliac, Morbihan   Quelques éléments + Un des éléments qui émerge dans le portrait, évoqué par Stéphanie, est le temps consacré à la comptabilité. Pour rebondir, rappelons la « tertiarisation » qu’ont connu les métiers de l’agriculture ces dernières décennies : comptabilité, dossier administratif, Tva (une « révolution » lors de sa mise en œuvre dans les années 1960), … Bref. Point évoqué dans le Complémenterre du livre, par Anne Guillou notamment, sociologue spécialiste de la place de la femme en milieu rural.   Liens et ressources cités   Le livre Paysâmes : quelques exemplaires papier restent disponibles + disponible en pdf (ça arrive !). A retrouver dans la boutik en ligne   Episodes recommandés/en lien Episode 2 : intro au livre Paysâmes, en musique. Raconter la vie des « vraies » gens. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    35min | Published on February 27, 2025

  • Paysâmes – Pourquoi raconter les femmes de la Terre cover
    Paysâmes – Pourquoi raconter les femmes de la Terre cover
    Paysâmes – Pourquoi raconter les femmes de la Terre

    Résumé Raconter les femmes qui ont choisi la Terre, un choix réfléchi, assumé. Ex-paysanne moi-même, j’avais envie de donner à voir les paysannes, les agricultrices, ces « faisous » pour qu’elles se racontent et nous racontent. Leur métier, leur joie, leurs peines, et leurs engagements. En creux ? Dire le monde agricole actuel – celui alternatif, bio – et mettre en avant leur réflexion – souvent tout occupée par le souci de l’autre et de la planète. Bref. Alors que j’œuvrais au projet (notamment pour la campagne de financement participatif), il m’a souvent fallu le réexpliquer. Un texte est né – l’intro de Paysâmes. Et comme la musique m’est vitale, que la musique touche au cœur, à l’âme, j’ai cherché à le mettre en musique. Voilà le résultat, avec une voix d’homme posée sur mes mots de femme. Diffusion ici alors que la réédition augmentée du livre arrive pour 2025. Paysâmes "Dans ton métier, y’a pas de noces faciles. Jamais de certitudes." L’invité.e       Voix off et choix de la musique : Philippe Pastor Pour le trouver : La Citadelle Production Multimédia   Quelques éléments + Dans le livre, il existe toute une partie complémenterre – avec une partie statistique sur les questions de genre. Le propos est bien trop complexe pour le résumer en quelques phrases. Disons qu’en court, l’idée était d’interroger de nombreux préconçus et de faire le point sur leur situation. Alors, très clairement, ce qui est compliqué, ça a été de trouver des données chiffrées sur le genre. Les résultats économiques, techniques, oui mais de là à savoir qui fait quoi sur les fermes, c’est autre chose. Bref. Tout est à questionner.   Par exemple, il est assez convenu que le monde agricole se féminise, que les écoles agricoles se féminisent. Il s’entend « 30 % des fermes/exploitations ont une femme à leur tête » (avec en appui, des chiffres traçant l’évolution). Oui, les femmes étaient déjà là avant. Leur statut a juste « changé » sur la ferme – ainsi, depuis 2010, il est possible de créer des Gaec entre époux ou pacsés ( !), là où avant ce statut était « réservé » à des duos pères-fils, ou frères. Sur la féminisation des filières agricoles en écoles, vigilance aussi sur la lecture des chiffres. Oui, globalement, mais « simplement » parce que les écoles d’agriculture ont vu leur filière se diversifier avec les services d’aide à la personne, traditionnellement féminines. Note : la partie statistique va être réactualisée pour l’édition 2025.   + info : Démarches et livres, photothèque : joooa.fr (http://joooa.fr) Videos teaser du projet : Paysâmes (https://www.youtube.com/watch?v=_i397bzyHoE) Liens et ressources cités   -   Episodes recommandés/en lien En vue de la réédition du livre Paysâmes, prévue pour 2025, toutes les femmes de Paysâmes sont re-rencontrées pour faire le point 4-5 ans plus tard. La plupart ont accepté, à cette occasion, d’être enregistrées. Arrivent ainsi les voix de Stéphanie, Fabienne, Gene, Martine, Christiane. Et ce n’est pas fini 😉   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    11min | Published on February 14, 2025

  • 001# Toi l'élu.e cover
    001# Toi l'élu.e cover
    001# Toi l'élu.e

    Nom de l’épisode          Toi l’élu.e Numéro                          #1 Collection                       Engagé.e ! Type :                            Lecture Témoignage   Descriptif Résumé Lecture du texte Toi l’élu.e, écrit en 2020, juste en période covid, avant les élections municipales. Pour sensibiliser sur le sort des artistes, à qui l’on demande fort souvent de travailler gratuitement.   Pour plus de justice sociale 😉 Mots clés Viens exposer ! Ca te fera connaître ! Tu sais, toi qui vas bientôt gérer l’argent de la collectivité, je n’en veux pas. Je veux vivre de mon art !   Chapitrage Générique                      jusque 1’20 Introduction                     1’22 Début de l’épisode           4’ Générique                      6’40 L’invité.e       Y’en a pas dans cet épisode. Complémenterre ½ des artistes et des professionnels de la culture souffrent de mauvaises conditions de travail. Les artistes dans le visuel indépendant sont particulièrement touchés. (Source : étude de Culture Action Europe, 2023-2024) 15 % des artistes auteurs ont des revenus supérieurs à 9 000 € (Source : rapport gouvernemental de 2017) 29 800 €/an : revenu moyen des artistes-auteurs (‘de fortes disparités selon les professions’). (Source : Ministère de la Culture, 2022)   Quelques éléments + Les artistes dans le visuel, confrontés à une activité discontinue - avec des périodes de création et de production, alternant avec des périodes de recherche de commandes, d'expositions ou de ventes – ne sont pas éligibles à l’intermittence*. Pas d’aide, pas de chômage, jamais. Evidemment, cela engendre une situation de grande précarité, financière et morale d’ailleurs. Il faut chercher constamment des expo, créer – et comment créer quand on a la tête farcie d’obligations (chercher des lieux d’expo (qui ne payent pas), …), quand on balise de ne pas remplir le frigo ? Je vous le demande ! * Régime d'intermittence : dispositif spécifique de l'assurance chômage qui s'applique aux professionnels du spectacle (artistes, techniciens, etc.) dont l'activité est, par nature, discontinue. Il leur permet de bénéficier d'allocations chômage entre deux contrats, sous réserve bien sûr (nombre de cachets, …). Liens et ressources cités   - Episodes recommandés/en lien Ca va venir 😊 Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    08min | Published on January 29, 2025

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Le podcast "Je sème Tu sèmes On sème"
Pour dessiner le monde que l’on veut, un peu plus joli, poétique, respectueux de la la Planète et de l'Autre.

Ecologie, la nature, l’humain.e.
Un podcast qui a envie de mettre en lumière les faisous – celles et ceux qui œuvrent, dans les champs, ou ailleurs, ou autrement. Non, le propos ne sera pas qu’agricole ;-) car si j'ai été paysanne et boulangère, je me sens aujourd'hui, avant tout, citoyenne.
(On ne se refait pas ;-) !


Ce podcast, en bref ? Donner matière à réflexion, sur des sujets qui me tiennent à cœur et nous concerne toutes, en lien de près ou de loin avec la nature et l'écologie. (Clin d’œil ici à Marc Chabaron, préfaceur de Paysômes et génial poète, à qui j’ai emprunté cette phrase « Je fais de la résistance pensive »).


Ce podcast s’inscrit dans la continuité de Paysâmes (ce bouquin bientôt réédité), qui a été un vrai tournant dans ma vie, ma carrière : oser écrire, comme je suis. Oser mêler les arts (la poésie au reporterre). Oser mêler le beau à l’exigeant, j’aime à le penser.

C’est aussi une histoire de femme, qui raconte et rencontre d’autres, pour inviter chacune et chacun à prendre sa place, dans le seing familial (de femme, sœur, mère, … idem conjugué au masculin bien sûr), dans le monde – rien de moins.

A chacune ses talents, ses engagements et sa contribution.


Bref, en court, vous trouverez ici un contenu qui, à l’image de mes bouquins, se plaît à mêler les arts et les formats. Ce seront donc des lectures, des rencontres, des interviews assise et dans les bois, des itinérances à la ferme, ou à l’atelier.

Bienvenue donc !

Johanne


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Le podcast "Je sème Tu sèmes On sème"
Pour dessiner le monde que l’on veut, un peu plus joli, poétique, respectueux de la la Planète et de l'Autre.

Ecologie, la nature, l’humain.e.
Un podcast qui a envie de mettre en lumière les faisous – celles et ceux qui œuvrent, dans les champs, ou ailleurs, ou autrement. Non, le propos ne sera pas qu’agricole ;-) car si j'ai été paysanne et boulangère, je me sens aujourd'hui, avant tout, citoyenne.
(On ne se refait pas ;-) !


Ce podcast, en bref ? Donner matière à réflexion, sur des sujets qui me tiennent à cœur et nous concerne toutes, en lien de près ou de loin avec la nature et l'écologie. (Clin d’œil ici à Marc Chabaron, préfaceur de Paysômes et génial poète, à qui j’ai emprunté cette phrase « Je fais de la résistance pensive »).


Ce podcast s’inscrit dans la continuité de Paysâmes (ce bouquin bientôt réédité), qui a été un vrai tournant dans ma vie, ma carrière : oser écrire, comme je suis. Oser mêler les arts (la poésie au reporterre). Oser mêler le beau à l’exigeant, j’aime à le penser.

C’est aussi une histoire de femme, qui raconte et rencontre d’autres, pour inviter chacune et chacun à prendre sa place, dans le seing familial (de femme, sœur, mère, … idem conjugué au masculin bien sûr), dans le monde – rien de moins.

A chacune ses talents, ses engagements et sa contribution.


Bref, en court, vous trouverez ici un contenu qui, à l’image de mes bouquins, se plaît à mêler les arts et les formats. Ce seront donc des lectures, des rencontres, des interviews assise et dans les bois, des itinérances à la ferme, ou à l’atelier.

Bienvenue donc !

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  • Paysâmes - Stéphanie, 5 ans plus tard cover
    Paysâmes - Stéphanie, 5 ans plus tard cover
    Paysâmes - Stéphanie, 5 ans plus tard

    Résumé En 2019-2020, j’entamais les rencontres alors que s’esquissait le livre Paysâmes – j’ignorais alors si et quand le projet verrait le jour. Plutôt quand : j’étais alors bien décidée à raconter le monde paysan, agricole, rural. (J’allais lancer un financement participatif en 2020, en pleine période covidée). Stéphanie faisait partie de ces femmes que j’ai très tôt eu envie de rencontrer et de raconter. Parce qu’elle venait alors de s’installer, parce qu’elle était dans une toute autre configuration que la mienne – installée en couple, certes, mais sur une ferme existante – avec le poids que cela suppose. L’héritage familial : une chance ou un poids ? Elle s’installait chez des vieux de la vieille, si vous permettez – engagés très tôt en bio. Loin, très loin de mon héritage familial donc. L’occasion de croiser le regard avec une jeune femme alors enceinte de 8 mois de son 2e enfant (ce que laisse d’ailleurs très peu deviner certaines des photos d’elle dans le livre papier). Elle partageait alors ses réflexions sur le rôle des femmes, sur les fermes. Stéphanie évoquait ainsi le rôle crucial de sa belle-mère, qui avait – comme il se dit – souvent permis de faire « bouillir la marmite » (expression consacrée en milieu rural, qui en dit long sur les réalités économiques de ce monde agricole.) 4, 5 ans plus tard. Retour chez Stéphanie. L’occasion de faire le point avec la paysanne-boulangère. A son dos, dans l’écharpe, son 3e enfant. Alors, femme, mère, paysanne ? Raconte-toi, raconte-nous.   Note : la réédition augmentée du livre Paysâmes est prévue pour 2025. Je croise des doigts ! Le livre sera disponible en format pdf sous peu (encore quelques manips sur le site, etc.’). Quelques mots clés « C’est dur de concilier tout, quand on bosse avec son conjoint à la ferme. On a du mal à séparer la vie personnelle et professionnelle. Tout est mélangé. »  « Je fais des compromis en essayant de changer les mentalités […] La patronne est en face d’eux ! » « Conseil : savoir ce que l’on veut et être clair. » « J’ouvre les yeux. Je me dis, il y  a vraiment un problème avec le climat »    Invitée : Stéphanie de Sacré Pain ! Ferme à Neulliac, Morbihan   Quelques éléments + Un des éléments qui émerge dans le portrait, évoqué par Stéphanie, est le temps consacré à la comptabilité. Pour rebondir, rappelons la « tertiarisation » qu’ont connu les métiers de l’agriculture ces dernières décennies : comptabilité, dossier administratif, Tva (une « révolution » lors de sa mise en œuvre dans les années 1960), … Bref. Point évoqué dans le Complémenterre du livre, par Anne Guillou notamment, sociologue spécialiste de la place de la femme en milieu rural.   Liens et ressources cités   Le livre Paysâmes : quelques exemplaires papier restent disponibles + disponible en pdf (ça arrive !). A retrouver dans la boutik en ligne   Episodes recommandés/en lien Episode 2 : intro au livre Paysâmes, en musique. Raconter la vie des « vraies » gens. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    35min | Published on February 27, 2025

  • Paysâmes – Pourquoi raconter les femmes de la Terre cover
    Paysâmes – Pourquoi raconter les femmes de la Terre cover
    Paysâmes – Pourquoi raconter les femmes de la Terre

    Résumé Raconter les femmes qui ont choisi la Terre, un choix réfléchi, assumé. Ex-paysanne moi-même, j’avais envie de donner à voir les paysannes, les agricultrices, ces « faisous » pour qu’elles se racontent et nous racontent. Leur métier, leur joie, leurs peines, et leurs engagements. En creux ? Dire le monde agricole actuel – celui alternatif, bio – et mettre en avant leur réflexion – souvent tout occupée par le souci de l’autre et de la planète. Bref. Alors que j’œuvrais au projet (notamment pour la campagne de financement participatif), il m’a souvent fallu le réexpliquer. Un texte est né – l’intro de Paysâmes. Et comme la musique m’est vitale, que la musique touche au cœur, à l’âme, j’ai cherché à le mettre en musique. Voilà le résultat, avec une voix d’homme posée sur mes mots de femme. Diffusion ici alors que la réédition augmentée du livre arrive pour 2025. Paysâmes "Dans ton métier, y’a pas de noces faciles. Jamais de certitudes." L’invité.e       Voix off et choix de la musique : Philippe Pastor Pour le trouver : La Citadelle Production Multimédia   Quelques éléments + Dans le livre, il existe toute une partie complémenterre – avec une partie statistique sur les questions de genre. Le propos est bien trop complexe pour le résumer en quelques phrases. Disons qu’en court, l’idée était d’interroger de nombreux préconçus et de faire le point sur leur situation. Alors, très clairement, ce qui est compliqué, ça a été de trouver des données chiffrées sur le genre. Les résultats économiques, techniques, oui mais de là à savoir qui fait quoi sur les fermes, c’est autre chose. Bref. Tout est à questionner.   Par exemple, il est assez convenu que le monde agricole se féminise, que les écoles agricoles se féminisent. Il s’entend « 30 % des fermes/exploitations ont une femme à leur tête » (avec en appui, des chiffres traçant l’évolution). Oui, les femmes étaient déjà là avant. Leur statut a juste « changé » sur la ferme – ainsi, depuis 2010, il est possible de créer des Gaec entre époux ou pacsés ( !), là où avant ce statut était « réservé » à des duos pères-fils, ou frères. Sur la féminisation des filières agricoles en écoles, vigilance aussi sur la lecture des chiffres. Oui, globalement, mais « simplement » parce que les écoles d’agriculture ont vu leur filière se diversifier avec les services d’aide à la personne, traditionnellement féminines. Note : la partie statistique va être réactualisée pour l’édition 2025.   + info : Démarches et livres, photothèque : joooa.fr (http://joooa.fr) Videos teaser du projet : Paysâmes (https://www.youtube.com/watch?v=_i397bzyHoE) Liens et ressources cités   -   Episodes recommandés/en lien En vue de la réédition du livre Paysâmes, prévue pour 2025, toutes les femmes de Paysâmes sont re-rencontrées pour faire le point 4-5 ans plus tard. La plupart ont accepté, à cette occasion, d’être enregistrées. Arrivent ainsi les voix de Stéphanie, Fabienne, Gene, Martine, Christiane. Et ce n’est pas fini 😉   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    11min | Published on February 14, 2025

  • 001# Toi l'élu.e cover
    001# Toi l'élu.e cover
    001# Toi l'élu.e

    Nom de l’épisode          Toi l’élu.e Numéro                          #1 Collection                       Engagé.e ! Type :                            Lecture Témoignage   Descriptif Résumé Lecture du texte Toi l’élu.e, écrit en 2020, juste en période covid, avant les élections municipales. Pour sensibiliser sur le sort des artistes, à qui l’on demande fort souvent de travailler gratuitement.   Pour plus de justice sociale 😉 Mots clés Viens exposer ! Ca te fera connaître ! Tu sais, toi qui vas bientôt gérer l’argent de la collectivité, je n’en veux pas. Je veux vivre de mon art !   Chapitrage Générique                      jusque 1’20 Introduction                     1’22 Début de l’épisode           4’ Générique                      6’40 L’invité.e       Y’en a pas dans cet épisode. Complémenterre ½ des artistes et des professionnels de la culture souffrent de mauvaises conditions de travail. Les artistes dans le visuel indépendant sont particulièrement touchés. (Source : étude de Culture Action Europe, 2023-2024) 15 % des artistes auteurs ont des revenus supérieurs à 9 000 € (Source : rapport gouvernemental de 2017) 29 800 €/an : revenu moyen des artistes-auteurs (‘de fortes disparités selon les professions’). (Source : Ministère de la Culture, 2022)   Quelques éléments + Les artistes dans le visuel, confrontés à une activité discontinue - avec des périodes de création et de production, alternant avec des périodes de recherche de commandes, d'expositions ou de ventes – ne sont pas éligibles à l’intermittence*. Pas d’aide, pas de chômage, jamais. Evidemment, cela engendre une situation de grande précarité, financière et morale d’ailleurs. Il faut chercher constamment des expo, créer – et comment créer quand on a la tête farcie d’obligations (chercher des lieux d’expo (qui ne payent pas), …), quand on balise de ne pas remplir le frigo ? Je vous le demande ! * Régime d'intermittence : dispositif spécifique de l'assurance chômage qui s'applique aux professionnels du spectacle (artistes, techniciens, etc.) dont l'activité est, par nature, discontinue. Il leur permet de bénéficier d'allocations chômage entre deux contrats, sous réserve bien sûr (nombre de cachets, …). Liens et ressources cités   - Episodes recommandés/en lien Ca va venir 😊 Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    08min | Published on January 29, 2025