Quels services l’intelligence artificielle (IA) peut-elle rendre aux avocats dans le cadre de leur exercice professionnel ? Quels risques peut-elle leur faire courir en termes de protection des données et de mise en cause de leur responsabilité civile professionnelle ? Quels sont les biais qui existent ? L’IA peut-elle inventer des solutions qui n’existent pas ? Son utilisation est-elle compatible avec la définition de la consultation juridique ?      Comment la déontologie de l’avocat peut-elle protéger ce dernier, ainsi que son client, contre les dérives de l’IA ? Peut-on se passer d’une formation pour l’utiliser ? Risque-t-elle de creuser la fracture numérique entre cabinets ? Va-t-elle avoir un impact sur le travail des collaborateurs, des stagiaires ou des assistants ? Peut-on craindre un recours à la justice prédictive ?

Dans ce 13e épisode, Pauline Costantini-Rabinoit, avocate au barreau de Marseille et co-présidente de la commission Numérique de la FNUJA, et Sandrine Vara, avocate au barreau de Lyon et ancienne présidente de la commission Numérique du Conseil national des barreaux, répondent aux questions de Laurence Garnerie, rédactrice en chef de la Gazette du Palais.

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