Description
Qui choisit ce qu'on mange à la cantine ? Et pourquoi c'est pas bon ? Au menu aujourd'hui, les cantines, avec Noémie. Et ce sont les enfants qui posent les questions ! Ensuite, les consultants de Politeia y répondent pour que le résultat soit ludique et instructif, pour les petits comme les grands.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Politeia, territoire d'action publique, présente Jeune public
Jeune public L'action publique à hauteur d'enfant Bienvenue sur Jeune public, l'action publique à hauteur d'enfant C'est pas parce qu'on est petit qu'on n'a rien compris
Bonjour, qu'est-ce qu'on mange aujourd'hui ? Au menu, des réponses à tes questions sur la cantine.
Et c'est qui qui choisit ce qu'on mange ?
La restauration scolaire est organisée par la mairie. C'est un service proposé aux parents par les villes, notamment dans un esprit d'égalité, pour que tous les enfants aient l'opportunité de manger un repas complet et équilibré chaque jour. Dans l'école publique, la cantine est payée par les parents, selon ce que l'on appelle le quotient familial. C'est-à-dire que tout le monde ne paye pas le même prix, et cela est en fonction des revenus des parents, et de la composition de la famille, avec plus ou moins de frères et sœurs par exemple.
Les petits ne peuvent pas se servir tout seuls. Pas parce qu'ils sont un peu trop petits, ils vont un peu trop casser de vaisselle.
Bon, on a parlé du prix pour commencer, mais alors qu'est-ce qu'on mange ? Et qui fait le menu ? Le maire ? Non, pas directement, mais des personnes qui travaillent dans les services de la mairie. Les menus sont élaborés par des diététiciens et par la cuisine centrale pour s'assurer qu'ils respectent les besoins des enfants. Tu dois entendre parler de menus différenciés, de menus végétariens, ou encore de lutte contre le gaspillage alimentaire. Ce sont des sujets très importants, en lien avec la restauration scolaire, qui font partie de la politique de la ville liée à l'enfance et l'éducation. Parfois les parents sont aussi concertés, on leur demande leur avis sur ces questions. Faut-il donner de la viande tous les jours ? Est-ce que les enfants doivent pouvoir choisir leur alimentation ? Les enfants doivent-ils manger exclusivement bio ? Il y a toujours beaucoup de débats sur ces questions, avec, pour beaucoup de mairies, l'envie de proposer de meilleurs produits et de meilleurs menus, sans pour autant augmenter les tarifs. Est-ce que les produits sont frais ? Excellente question. Frais, oui, très certainement. Bons, c'est une autre question. Les villes mettent en place des projets alimentaires territoriaux, qui ont pour objectif de favoriser l'agriculture locale en soutenant l'installation d'agriculteurs, les circuits courts, c'est-à-dire les aliments produits dans un rayon proche, dans les cantines. Il s'agit de penser toute la chaîne alimentaire, on dit souvent du champ à l'assiette. Travailler avec des producteurs, pouvoir s'approvisionner à bon prix, avoir des conditions matérielles, comme des cuisines et du personnel qualifié, pour transformer ces produits. Et malheureusement, toutes ces conditions ne sont pas toujours assemblées. Alors, pour faire des menus en très grande quantité et pour pas cher, cela se fait parfois au détriment de la qualité ou de la diversité des produits. Pourquoi souvent c'est pas bon ? Pour te donner une idée, il y a 129 cantines scolaires dans la ville de Lyon qui servent environ 29 000 repas chaque jour. C'est beaucoup, non ? Il y a une cuisine centrale basée à Rilleux-la-Pape qui approvisionne chaque jour les écoles. Lorsqu'on cuisine en grande quantité, il faut savoir cuisiner de gros volumes de marchandises. C'est un métier très particulier pour lequel il faut être efficace, simple et rapide. Les chefs, dans la restauration collective, suivent des formations particulières parce que ce n'est pas du tout la même chose de cuisiner pour un restaurant de 20 tables et pour 129 cantines. Pourtant, ils sont chefs également. Pour les services enfance et éducation dans les villes, la restauration scolaire est très importante. C'est à la fois un outil pour éduquer les enfants au goût. On y organise la semaine du goût par exemple, ou des semaines thématiques autour de certains légumes. C'est aussi un lieu d'apprentissage de la vie en société, où l'on apprend le partage, où on lutte contre le gaspillage alimentaire. C'est aussi un excellent moyen de sensibiliser les enfants au conditionnement des aliments et au tri des déchets. Alors des fois c'est pas bon, mais ça reste une question de goût. C'était Jeune Public ! Oh !
L'action publique à hauteur d'enfant !
Un podcast produit par Politéia et Agence Lug et réalisé par Lucie Baverelle du collectif Risette. Et merci à...
Je m'appelle Héloïse. Raphaël. Arsène. Je m'appelle Lucie. Nora. Manon.
Maxime.
Joséphine et j'ai 7 ans.
Pour leurs pertinentes questions. A retrouver sur toutes les plateformes de podcast. Si vous avez aimé, commentez et surtout partagez.
27sec
2min
2min
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Qui choisit ce qu'on mange à la cantine ? Et pourquoi c'est pas bon ? Au menu aujourd'hui, les cantines, avec Noémie. Et ce sont les enfants qui posent les questions ! Ensuite, les consultants de Politeia y répondent pour que le résultat soit ludique et instructif, pour les petits comme les grands.
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Politeia, territoire d'action publique, présente Jeune public
Jeune public L'action publique à hauteur d'enfant Bienvenue sur Jeune public, l'action publique à hauteur d'enfant C'est pas parce qu'on est petit qu'on n'a rien compris
Bonjour, qu'est-ce qu'on mange aujourd'hui ? Au menu, des réponses à tes questions sur la cantine.
Et c'est qui qui choisit ce qu'on mange ?
La restauration scolaire est organisée par la mairie. C'est un service proposé aux parents par les villes, notamment dans un esprit d'égalité, pour que tous les enfants aient l'opportunité de manger un repas complet et équilibré chaque jour. Dans l'école publique, la cantine est payée par les parents, selon ce que l'on appelle le quotient familial. C'est-à-dire que tout le monde ne paye pas le même prix, et cela est en fonction des revenus des parents, et de la composition de la famille, avec plus ou moins de frères et sœurs par exemple.
Les petits ne peuvent pas se servir tout seuls. Pas parce qu'ils sont un peu trop petits, ils vont un peu trop casser de vaisselle.
Bon, on a parlé du prix pour commencer, mais alors qu'est-ce qu'on mange ? Et qui fait le menu ? Le maire ? Non, pas directement, mais des personnes qui travaillent dans les services de la mairie. Les menus sont élaborés par des diététiciens et par la cuisine centrale pour s'assurer qu'ils respectent les besoins des enfants. Tu dois entendre parler de menus différenciés, de menus végétariens, ou encore de lutte contre le gaspillage alimentaire. Ce sont des sujets très importants, en lien avec la restauration scolaire, qui font partie de la politique de la ville liée à l'enfance et l'éducation. Parfois les parents sont aussi concertés, on leur demande leur avis sur ces questions. Faut-il donner de la viande tous les jours ? Est-ce que les enfants doivent pouvoir choisir leur alimentation ? Les enfants doivent-ils manger exclusivement bio ? Il y a toujours beaucoup de débats sur ces questions, avec, pour beaucoup de mairies, l'envie de proposer de meilleurs produits et de meilleurs menus, sans pour autant augmenter les tarifs. Est-ce que les produits sont frais ? Excellente question. Frais, oui, très certainement. Bons, c'est une autre question. Les villes mettent en place des projets alimentaires territoriaux, qui ont pour objectif de favoriser l'agriculture locale en soutenant l'installation d'agriculteurs, les circuits courts, c'est-à-dire les aliments produits dans un rayon proche, dans les cantines. Il s'agit de penser toute la chaîne alimentaire, on dit souvent du champ à l'assiette. Travailler avec des producteurs, pouvoir s'approvisionner à bon prix, avoir des conditions matérielles, comme des cuisines et du personnel qualifié, pour transformer ces produits. Et malheureusement, toutes ces conditions ne sont pas toujours assemblées. Alors, pour faire des menus en très grande quantité et pour pas cher, cela se fait parfois au détriment de la qualité ou de la diversité des produits. Pourquoi souvent c'est pas bon ? Pour te donner une idée, il y a 129 cantines scolaires dans la ville de Lyon qui servent environ 29 000 repas chaque jour. C'est beaucoup, non ? Il y a une cuisine centrale basée à Rilleux-la-Pape qui approvisionne chaque jour les écoles. Lorsqu'on cuisine en grande quantité, il faut savoir cuisiner de gros volumes de marchandises. C'est un métier très particulier pour lequel il faut être efficace, simple et rapide. Les chefs, dans la restauration collective, suivent des formations particulières parce que ce n'est pas du tout la même chose de cuisiner pour un restaurant de 20 tables et pour 129 cantines. Pourtant, ils sont chefs également. Pour les services enfance et éducation dans les villes, la restauration scolaire est très importante. C'est à la fois un outil pour éduquer les enfants au goût. On y organise la semaine du goût par exemple, ou des semaines thématiques autour de certains légumes. C'est aussi un lieu d'apprentissage de la vie en société, où l'on apprend le partage, où on lutte contre le gaspillage alimentaire. C'est aussi un excellent moyen de sensibiliser les enfants au conditionnement des aliments et au tri des déchets. Alors des fois c'est pas bon, mais ça reste une question de goût. C'était Jeune Public ! Oh !
L'action publique à hauteur d'enfant !
Un podcast produit par Politéia et Agence Lug et réalisé par Lucie Baverelle du collectif Risette. Et merci à...
Je m'appelle Héloïse. Raphaël. Arsène. Je m'appelle Lucie. Nora. Manon.
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Jeune public L'action publique à hauteur d'enfant Bienvenue sur Jeune public, l'action publique à hauteur d'enfant C'est pas parce qu'on est petit qu'on n'a rien compris
Bonjour, qu'est-ce qu'on mange aujourd'hui ? Au menu, des réponses à tes questions sur la cantine.
Et c'est qui qui choisit ce qu'on mange ?
La restauration scolaire est organisée par la mairie. C'est un service proposé aux parents par les villes, notamment dans un esprit d'égalité, pour que tous les enfants aient l'opportunité de manger un repas complet et équilibré chaque jour. Dans l'école publique, la cantine est payée par les parents, selon ce que l'on appelle le quotient familial. C'est-à-dire que tout le monde ne paye pas le même prix, et cela est en fonction des revenus des parents, et de la composition de la famille, avec plus ou moins de frères et sœurs par exemple.
Les petits ne peuvent pas se servir tout seuls. Pas parce qu'ils sont un peu trop petits, ils vont un peu trop casser de vaisselle.
Bon, on a parlé du prix pour commencer, mais alors qu'est-ce qu'on mange ? Et qui fait le menu ? Le maire ? Non, pas directement, mais des personnes qui travaillent dans les services de la mairie. Les menus sont élaborés par des diététiciens et par la cuisine centrale pour s'assurer qu'ils respectent les besoins des enfants. Tu dois entendre parler de menus différenciés, de menus végétariens, ou encore de lutte contre le gaspillage alimentaire. Ce sont des sujets très importants, en lien avec la restauration scolaire, qui font partie de la politique de la ville liée à l'enfance et l'éducation. Parfois les parents sont aussi concertés, on leur demande leur avis sur ces questions. Faut-il donner de la viande tous les jours ? Est-ce que les enfants doivent pouvoir choisir leur alimentation ? Les enfants doivent-ils manger exclusivement bio ? Il y a toujours beaucoup de débats sur ces questions, avec, pour beaucoup de mairies, l'envie de proposer de meilleurs produits et de meilleurs menus, sans pour autant augmenter les tarifs. Est-ce que les produits sont frais ? Excellente question. Frais, oui, très certainement. Bons, c'est une autre question. Les villes mettent en place des projets alimentaires territoriaux, qui ont pour objectif de favoriser l'agriculture locale en soutenant l'installation d'agriculteurs, les circuits courts, c'est-à-dire les aliments produits dans un rayon proche, dans les cantines. Il s'agit de penser toute la chaîne alimentaire, on dit souvent du champ à l'assiette. Travailler avec des producteurs, pouvoir s'approvisionner à bon prix, avoir des conditions matérielles, comme des cuisines et du personnel qualifié, pour transformer ces produits. Et malheureusement, toutes ces conditions ne sont pas toujours assemblées. Alors, pour faire des menus en très grande quantité et pour pas cher, cela se fait parfois au détriment de la qualité ou de la diversité des produits. Pourquoi souvent c'est pas bon ? Pour te donner une idée, il y a 129 cantines scolaires dans la ville de Lyon qui servent environ 29 000 repas chaque jour. C'est beaucoup, non ? Il y a une cuisine centrale basée à Rilleux-la-Pape qui approvisionne chaque jour les écoles. Lorsqu'on cuisine en grande quantité, il faut savoir cuisiner de gros volumes de marchandises. C'est un métier très particulier pour lequel il faut être efficace, simple et rapide. Les chefs, dans la restauration collective, suivent des formations particulières parce que ce n'est pas du tout la même chose de cuisiner pour un restaurant de 20 tables et pour 129 cantines. Pourtant, ils sont chefs également. Pour les services enfance et éducation dans les villes, la restauration scolaire est très importante. C'est à la fois un outil pour éduquer les enfants au goût. On y organise la semaine du goût par exemple, ou des semaines thématiques autour de certains légumes. C'est aussi un lieu d'apprentissage de la vie en société, où l'on apprend le partage, où on lutte contre le gaspillage alimentaire. C'est aussi un excellent moyen de sensibiliser les enfants au conditionnement des aliments et au tri des déchets. Alors des fois c'est pas bon, mais ça reste une question de goût. C'était Jeune Public ! Oh !
L'action publique à hauteur d'enfant !
Un podcast produit par Politéia et Agence Lug et réalisé par Lucie Baverelle du collectif Risette. Et merci à...
Je m'appelle Héloïse. Raphaël. Arsène. Je m'appelle Lucie. Nora. Manon.
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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Bonjour, qu'est-ce qu'on mange aujourd'hui ? Au menu, des réponses à tes questions sur la cantine.
Et c'est qui qui choisit ce qu'on mange ?
La restauration scolaire est organisée par la mairie. C'est un service proposé aux parents par les villes, notamment dans un esprit d'égalité, pour que tous les enfants aient l'opportunité de manger un repas complet et équilibré chaque jour. Dans l'école publique, la cantine est payée par les parents, selon ce que l'on appelle le quotient familial. C'est-à-dire que tout le monde ne paye pas le même prix, et cela est en fonction des revenus des parents, et de la composition de la famille, avec plus ou moins de frères et sœurs par exemple.
Les petits ne peuvent pas se servir tout seuls. Pas parce qu'ils sont un peu trop petits, ils vont un peu trop casser de vaisselle.
Bon, on a parlé du prix pour commencer, mais alors qu'est-ce qu'on mange ? Et qui fait le menu ? Le maire ? Non, pas directement, mais des personnes qui travaillent dans les services de la mairie. Les menus sont élaborés par des diététiciens et par la cuisine centrale pour s'assurer qu'ils respectent les besoins des enfants. Tu dois entendre parler de menus différenciés, de menus végétariens, ou encore de lutte contre le gaspillage alimentaire. Ce sont des sujets très importants, en lien avec la restauration scolaire, qui font partie de la politique de la ville liée à l'enfance et l'éducation. Parfois les parents sont aussi concertés, on leur demande leur avis sur ces questions. Faut-il donner de la viande tous les jours ? Est-ce que les enfants doivent pouvoir choisir leur alimentation ? Les enfants doivent-ils manger exclusivement bio ? Il y a toujours beaucoup de débats sur ces questions, avec, pour beaucoup de mairies, l'envie de proposer de meilleurs produits et de meilleurs menus, sans pour autant augmenter les tarifs. Est-ce que les produits sont frais ? Excellente question. Frais, oui, très certainement. Bons, c'est une autre question. Les villes mettent en place des projets alimentaires territoriaux, qui ont pour objectif de favoriser l'agriculture locale en soutenant l'installation d'agriculteurs, les circuits courts, c'est-à-dire les aliments produits dans un rayon proche, dans les cantines. Il s'agit de penser toute la chaîne alimentaire, on dit souvent du champ à l'assiette. Travailler avec des producteurs, pouvoir s'approvisionner à bon prix, avoir des conditions matérielles, comme des cuisines et du personnel qualifié, pour transformer ces produits. Et malheureusement, toutes ces conditions ne sont pas toujours assemblées. Alors, pour faire des menus en très grande quantité et pour pas cher, cela se fait parfois au détriment de la qualité ou de la diversité des produits. Pourquoi souvent c'est pas bon ? Pour te donner une idée, il y a 129 cantines scolaires dans la ville de Lyon qui servent environ 29 000 repas chaque jour. C'est beaucoup, non ? Il y a une cuisine centrale basée à Rilleux-la-Pape qui approvisionne chaque jour les écoles. Lorsqu'on cuisine en grande quantité, il faut savoir cuisiner de gros volumes de marchandises. C'est un métier très particulier pour lequel il faut être efficace, simple et rapide. Les chefs, dans la restauration collective, suivent des formations particulières parce que ce n'est pas du tout la même chose de cuisiner pour un restaurant de 20 tables et pour 129 cantines. Pourtant, ils sont chefs également. Pour les services enfance et éducation dans les villes, la restauration scolaire est très importante. C'est à la fois un outil pour éduquer les enfants au goût. On y organise la semaine du goût par exemple, ou des semaines thématiques autour de certains légumes. C'est aussi un lieu d'apprentissage de la vie en société, où l'on apprend le partage, où on lutte contre le gaspillage alimentaire. C'est aussi un excellent moyen de sensibiliser les enfants au conditionnement des aliments et au tri des déchets. Alors des fois c'est pas bon, mais ça reste une question de goût. C'était Jeune Public ! Oh !
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Je m'appelle Héloïse. Raphaël. Arsène. Je m'appelle Lucie. Nora. Manon.
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