undefined cover
undefined cover
#32 Derniers retours de BL pour "Augustine" et c'est... 😮 cover
#32 Derniers retours de BL pour "Augustine" et c'est... 😮 cover
Journal d'un roman

#32 Derniers retours de BL pour "Augustine" et c'est... 😮

#32 Derniers retours de BL pour "Augustine" et c'est... 😮

39min |06/07/2025
Play
undefined cover
undefined cover
#32 Derniers retours de BL pour "Augustine" et c'est... 😮 cover
#32 Derniers retours de BL pour "Augustine" et c'est... 😮 cover
Journal d'un roman

#32 Derniers retours de BL pour "Augustine" et c'est... 😮

#32 Derniers retours de BL pour "Augustine" et c'est... 😮

39min |06/07/2025
Play

Description

🎙️Bonjour et bienvenue dans Journal d'un roman, mon vlog audio d'écriture. Je m'appelle Amandine Delecray, j'ai 34 ans et cela fait quelques années que j'ai décidé d'accorder une place centrale à l'écriture dans ma vie.

Dans ce journal de bord, je partage sans fard chacune des étapes de mon parcours d'autrice en herbe, qu'il s'agisse de mes réussites mais aussi de mes galères. Cet été, je fignole l'ultime version d'Augustine, mon roman fantastique historique grâce aux derniers retours de mes bêta-lecteurices. Mais en parallèle, il se peut très bien que je commence un nouveau projet...


Pour vous donner une idée des thèmes qui sont abordés dans mon livre, voici son pitch :


👻France, 1902.

Alors qu'elle a coupé tous liens avec elle, Julie apprend la mort de sa petite sœur Augustine. Dès lors, d'étranges événements bousculent sa vie, allant jusqu'à détériorer sa santé.

Le fantôme d'Augustine semble être responsable de ses symptômes. Si Julie veut survivre, elle n'a qu'une seule solution : libérer l'âme de sa sœur.

Mais parviendra-t-elle à dépasser sa rancœur pour comprendre ce qu'Augustine cherche réellement à lui révéler ?


🌻Cette semaine,

Je reprends l'écriture... et les réveils matinaux ! Au programme : fignolage d'Augustine en m'aidant des retours de mes bêta-lecteurices. En parallèle, je continue de travailler sur les manuscrits du concours des Murmures Littéraires mais j'entame aussi une nouvelle bêta-lecture bénévole pour une jeune autrice de dark fantasy. Enfin, je commence des tas de livres (c'est bien mais il faudrait penser à les finir un jour...).


Dans cet épisode, je parle :

  • de mon bêta-lecteur Alexandre Jarry ;

  • de mon bêta-lecteur professionnel, Cyril Destoky ;

  • du concours des Murmures Littéraires ;

  • du livre Dans le jardin de l'ogre de Leïla Slimani ;

  • du roman La huitième couleur de Terry Pratchett ;

  • du roman Vallée du carnage de Romain Lucazeau ;

  • de Petite sale de Louise Mey ;

  • du premier tome de Blackwater de Michael McDowell.


💫 Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans Journal d'un roman, mon vlog audio d'écriture. Je m'appelle Amandine Delecray, j'ai 34 ans, et cela fait quelques années que j'ai décidé d'accorder une place centrale à l'écriture dans ma vie. Dans ce journal de bord, je partage sans phare chacune des étapes de mon parcours d'autrice en herbe, qu'il s'agisse de mes réussites, mais aussi de mes galères. Cet été, je finiole l'ultime version d'Augustine, mon roman fantastique historique, grâce au dernier retour de mes bêta-lecteurices. Mais en parallèle, il se peut très bien que je commence un nouveau projet. Je vous souhaite donc une très belle écoute. Cher journal, nous sommes le jeudi 3 juillet 2025, il est 13h25. Je ne vous prends qu'aujourd'hui dans la semaine parce que tout simplement je n'ai pas eu le temps de vous parler jusqu'à présent, il y a eu les fortes chaleurs, mon fils a été super malade, donc c'était assez compliqué. Aujourd'hui, je suis désolée, il y aura peut-être un peu d'écho parce que je ne suis pas dans mon bureau, je suis en gardiennage pour ma maman et peut-être qu'on aura de temps en temps des petits bruits parce qu'il y a deux petits chiens avec moi qui sont très sages mais qui pourrait peut-être se manifester à un moment ou à un autre. Alors aujourd'hui c'est d'autant plus intéressant que je vous reprenne parce que ça y est je me suis remis le réveil très tôt le matin pour trouver du temps pour travailler parce que voilà avec la chaleur, avec les vacances scolaires qui commencent, je n'ai plus du tout le temps ni la tête, ni la disponibilité d'esprit de travailler sérieusement à l'écriture donc là j'ai remis mon réveil et effectivement ça marche beaucoup mieux le matin je suis beaucoup plus concentrée donc j'ai repris les corrections d'Augustine parce que figurez-vous ça y est j'ai reçu pratiquement tous mes retours de bêta lecture à la fois la bêta lecture pro de Cyril Destocky mais aussi la bêta lecture complète d'Alexandre Jari et j'ai même eu des nouvelles de ma dernière bêta lectrice qui ça y est a démarré et donc m'a donné ses premiers retours. Donc normalement j'aurai tout d'ici assez peu de temps. Donc ce qu'il en ressort c'est que globalement quand même les bêta lectrices ont apprécié et notamment Cyril Destocky qui m'a fait... un rapport vraiment extrêmement flatteur pour mon égo qui n'en demandait pas tant n'est-ce pas pour déjà être bien chargé donc je vous lis l'appréciation générale de son rapport en lisant les premières pages je craignais un travers dans lequel tombent parfois ces auteurs qui ont du style et qui se regardent un peu écrire à tel point que l'intrigue en devient légère ou même invisible une sorte de long poème élégant sans doute mais qui laisse le lecteur du roman sur sa fin. Heureusement, ce n'est pas ce que j'ai lu. Ton style est précis, juste, rempli de vraies trouvailles, mais il porte aussi des personnages attachants, qui passent par mille souffrances, et qui nous emmènent dans une intrigue vraiment prenante. C'est un des meilleurs textes que j'ai bêta lu. Donc je vous laisse imaginer, quand j'ai reçu ce rapport, et que le premier paragraphe que je vois, c'était ça. Bon, je ne savais plus où me mettre, j'étais vraiment extrêmement ravie. Et bon, le rapport est assez succinct et j'ai pas mal comme ça de... Voilà, à plusieurs reprises, il me dit que c'est très positif, que selon lui, le texte est prêt à être envoyé en maison d'édition sans qu'il y ait de changements à apporter. Même la faiblesse, entre guillemets, qui... d'eau. qu'il m'a indiqué, c'est-à-dire que les 50 premières pages de mon roman, apparemment on ne sait pas vraiment où on va, parce que c'est un texte qui mélange un petit peu mysticisme, onirisme, et en même temps il y a des passages assez horrifiques, des passages plutôt de vie quotidienne, voilà, très marqués. marquée par le... Alexandre m'a dit que c'est très pagnolesque, c'est-à-dire, voilà, très marquée par la gouaille provençale ou le largot, plutôt, de... De Besançon, pardon, j'avais Bérichon dans la tête, mais c'est pas Bérichon. De Besançon, etc. Donc oui, effectivement, ça peut peut-être... Au premier abord, on peut ne pas trop savoir où est-ce qu'on va. Et quand je lui ai posé la question à Cyril, que je lui ai dit qu'est-ce que tu pourrais me proposer, est-ce que tu as des idées pour éviter qu'un lecteur lambda qui n'a pas une bêta-lecture... Ha ! qui a été payé, risque de lâcher le texte. Il m'a dit non, non, mais je ne pense pas du tout que ça va faire lâcher le texte. C'était juste pour te prévenir de bien présenter ton roman, ce que tu as voulu faire aux éditorices quand tu enverras ton roman. Donc même ça, il m'a dit de le conserver, que ça faisait vraiment l'identité du texte. et il faut juste que en gros je vende bien mon roman pour expliquer mon intention voilà mais que c'est normal que ça fasse voilà il faut entrer dans cette ambiance très étrange très particulière que j'ai mis dans ce roman apparemment donc voilà j'étais ravi forcément Mais je dois avouer, maintenant que j'ai un petit peu, comment dire, de temps, quelques jours qui sont passés, je trouve, pour être honnête, que c'est un petit peu léger. Parce que j'ai payé très cher, enfin j'ai payé très cher, non, j'ai payé le prix d'une bêta lecture. Et je trouve que vraiment là, bon, c'est très léger comme retour. Parce que c'est sûr, ça fait vraiment plaisir de s'entendre dire que son texte est très bien comme il est, qu'il n'y a rien à changer, que j'ai un style magnifique, que mes personnages sont super. Et tant mieux, je veux dire, je ne vais pas me plaindre de ça. Mais quand je vois la bêta lecture amatrice que me propose Alexandre Jarry, par exemple, lui aussi m'a dit qu'il a adoré mon texte. Et pourtant... c'est sans concession je veux dire mon texte est blindé de commentaires et il est allé vraiment dans la dentelle pour ne rien laisser passer et il y a même des scènes où il est pas dans la dentelle, où il m'explique vraiment que ben et je suis d'accord avec lui que je vais trop vite en besogne et que du coup ça fait pas crédible donc qu'il faut un petit peu changer quelques éléments donc voilà ça, ce travail là heureusement que je l'ai du côté d'Alexandre. Mais je me dis, là, ce sont des choses que quand même, je pense que Cyril aurait pu me faire, me proposer. Il y a des passages. Il m'a dit à deux, trois moments, oui, je ne comprends pas trop cette scène, mais il ne me propose rien. Voilà, donc, mitigé. C'est-à-dire, je... je... pense que je ne recommanderais pas sa bêta lecture par contre vous pouvez aller sur ses formations les yeux fermés et ses formations sont très bien mais voilà je pour la bêta lecture je trouve que quand même c'est un petit peu léger ou alors je me dis que puisque au final je n'ai rien de concret il ne m'apporte rien de concret Au moins, il aurait pu faire un petit effort sur le tarif. Payer, bien sûr, le temps qu'il a passé dessus, c'est normal. Mais bon, voilà. Je vois que j'ai des amis qui font ça bénévolement et qui m'apportent beaucoup plus. Donc, voilà. Bon, je suis passée en cobaye. Au moins, je vous le dis. Ma vision des choses à moi, je ne recommanderais pas Cyril Lestocki en tant que bêta lecteur. Après, en tant que formation, Et sur sa chaîne YouTube, vraiment, et sa newsletter, vraiment, vous pouvez y aller les yeux fermés, c'est vraiment super. Mais bon, voilà, moi, mon ressenti est un peu mitigé à ce niveau-là. Alors, ma troisième bêta lectrice, là, qui est en train de démarrer, Dorianne, elle a fait mes trois premiers chapitres. Et déjà, elle m'a apporté un gros élément, c'est que je place mal mes virgules. C'est vrai qu'une fois qu'elle m'a expliqué, parce qu'elle, elle fait une formation de correctrice, donc comme ça, au moins, j'apprends des choses. Et je me suis rendu compte qu'effectivement, tout le long de mon texte, j'ai mis des virgules là où il ne fallait pas. Ou des fois, j'en mets qu'une alors qu'il en faut deux. Vous savez, pour mettre entre, comme si on mettait entre parenthèses une information. Mais c'est, voilà, je la mets entre virgules. Et voilà, donc ça, c'est déjà un très, très gros point. Et voilà, c'est ce genre de petits détails que j'attendais peut-être d'une bêta-lecture pro. Alors, j'ai du coup commencé à réécrire les éléments que signifiaient Alexandre et Cyril. Donc, c'était assez agréable à faire ce matin. Je n'ai pas fini, j'en suis au chapitre 16 je crois, sur 38 chapitres plus un épilogue qui restera. Donc bon, le principal c'est que je suis rassurée au niveau de la tension, parce que dans la version précédente on m'avait dit que je gérais mal ma tension. et en fait comme quoi c'est vraiment ça tient à rien parce que le principal changement que j'ai effectué pour la tension dans le texte c'est de modifier mon prologue. Parce que mon prologue faisait des promesses qui n'étaient pas tenues dans le texte. Et en modifiant le prologue, du coup, ça change complètement les attentes et il n'y a pas du tout cette sensation de tension qui n'est pas bien gérée. Donc déjà, je suis rassurée là-dessus. Ce que je vois quand même, malgré tout, avec tous mes retours, c'est qu'Augustine est quasiment prête. Voilà. C'est vraiment maintenant, c'est des... du détail, mais voilà, je veux faire le texte le mieux que je peux. Et ce qui est excessivement frustrant, c'est qu'on est bien sûr au début de l'été et que les maisons d'édition soit sont en vacances, soit sont en train de préparer la rentrée littéraire. Et donc j'étais presque à me dire, quand même, je ne tiens pas, je vais l'envoyer à quelques-unes et tout. Et j'ai posé la question à mes... collègues de l'association Les Murmures littéraires, qui m'ont, eux et elles aussi, conseillé d'attendre la rentrée, d'attendre fin septembre pour commencer mes envois, de peur que le manuscrit passe à la trappe, ou soit oublié, parce que tout le monde va partir en vacances, les gens sont fatigués et n'ont peut-être pas envie. de lire des manuscrits, ou ça va sur des boîtes qui sont faites que pour ça, et du coup, il y a un risque qu'ils soient oubliés. Donc, c'est excessivement frustrant, mais je vais attendre jusqu'à septembre pour commencer mes envois. Ce qui ne veut pas dire que je vais laisser complètement tomber Augustine pendant cet été, je me dis que là, je vais finir au maximum avec les retours que j'ai. et je vais déjà participer au concours Rajot et Babelio sur les littératures de l'imaginaire. Alors, Ousine ne correspondrait pas vraiment parce que c'est jusqu'à New Adult. Bon, pas sûr que ça soit très New Adult, ce livre-là. Mais on s'en fiche parce qu'en fait, le concours, c'est pour gagner une rencontre avec les éditorices et une masterclass avec Maëlle Dessart. Donc je me dis, bon, ben, j'ai rien à perdre. Au pire, ça ne leur plaît pas, ça ne leur plaît pas. Mais si je suis parmi les finalistes, au moins, ça me donnera l'occasion de rencontrer des gens, d'assister à une conférence. Donc, ce n'est pas plus mal. Et puis, en même temps, ça m'aidera à ronger mon frein. Pendant l'été, j'ai préparé ce petit dossier. Et puis, voilà, ça me fera déjà quelque chose à faire là-dessus. N'empêche que, du point de vue de l'écriture, j'ai quand même... ça me démange un peu, j'ai envie de me remettre à créer vraiment j'ai envie de repartir du début d'un projet, même si ça me fait un peu peur parce que j'ai tellement galéré avec Augustine que je me dis ça va être chaud de me réinvestir sur autre chose et donc j'ai à la fois cette envie et à la fois je suis un peu pleine de doutes J'ai pas mal de projets que j'avais commencé ou que j'ai des premiers jets, soit terminés, soit presque terminés. Et je ne sais pas vraiment lequel choisir. Là, ça y est, je pense que je vais plus vers l'un d'entre eux. C'est celui que j'avais commencé quand j'ai fait ma petite pause d'Augustine, la dernière fois, il y a quelques mois. Donc je pense que je vais essayer de me lancer sur celui-là plus à fond. Mais voilà, j'ai toujours la sensation que je ne suis pas aussi attachée à cette histoire-là, qu'elle représentera moins. qu'Augustine parce qu'il y avait cette idée que c'était aussi un livre qui venait réparer en quelque sorte un petit peu mon histoire familiale. Je me sentais très liée, ça me portait un peu. Et là, ça serait sur une fiction totale. Alors, en m'inspirant très fortement de mon groupe de copains que j'avais à l'adolescence, Et je me dis, bon, peut-être que je vais aller réparer d'autres choses de ce côté-là, parce qu'à mon avis, il y a pas mal de boulot à faire aussi de ce côté-là. Donc bon, pourquoi pas ? Voilà, je suis un petit peu dans cette humeur-là, vous voyez, entre deux projets. Voilà, et donc j'ai envie de retrouver une dynamique et de changer de projet. Voilà, ça y est, je sens qu'Augustine, c'est bon. de passer sur autre chose. Et en même temps, c'est un peu plein de doutes. Est-ce que j'aurai la force de repartir sur un projet qui va durer un an, deux ans, trois ans ? Voilà, il y a tout ça, avec le doute d'Augustine. Est-ce qu'Augustine va fonctionner auprès des maisons d'édition ou pas ? Donc, je suis un peu là-dessus au niveau de l'écriture. En ce qui concerne le concours des murmures littéraires, j'ai avancé la fiche du troisième manuscrit, troisième et dernier manuscrit que je dois ficher pour cette deuxième étape. J'avoue que j'ai beaucoup de mal à m'y mettre. D'ailleurs, cet après-midi, je vais prendre une paire d'heures pour vraiment me forcer à avancer un maximum parce que j'ai trouvé beaucoup de choses problématiques dans ce manuscrit. Et du coup, bon, ça ne m'enchante pas. C'est dur, parce que je ne sais pas l'intention de l'autorise. Donc, autant, c'est une personne qui n'a vraiment pas fait exprès d'avoir mis ses réflexions aussi misogynes et sexistes. Mais quand même, je trouve que c'est sûrement une personne qui n'a pas... entamer sa réflexion sur ce domaine-là. Et donc, on part de très, très, très loin. Et voilà. Et des fois, je me sens un peu fatiguée et je n'ai pas la niaque d'expliquer des choses qui me paraissent évidentes. Mais non, il faut les expliquer en prenant des gants, en veillant à ne pas vexer. Mais bon, moi, j'ai été vexée par ce qui est dit dans ce texte. Donc voilà, c'est... Mais bon, c'est normal, c'est mon rôle. En tant que juge, je dois faire du mieux possible. Et justement, je me dis, peut-être que ça va aider la personne qui a écrit ce manuscrit à prendre conscience de certaines choses. Et que peut-être, ça va être un petit déclic qu'on ne sait jamais. Donc on verra. Bon, je... cet après-midi, je vais essayer d'avancer un maximum là-dessus. D'un point de vue des lectures, depuis que je vous ai eu la semaine dernière, j'ai fini un livre. C'est Dans le jardin de l'ogre de Leïla Slimani. Bon, j'étais un peu déçue parce que c'est une copine d'Instagram qui me l'avait recommandé en me disant que j'allais bien aimer. Et finalement, j'ai pas tant accroché que ça, donc c'est l'histoire d'Adèle. Adèle, c'est la bobo parisienne, journaliste, mariée, qui a un petit garçon. On pense que toute la vie lui réussit, voilà, son homme, il est médecin, il gagne de l'argent, bon bref. Et en fait, Adèle, elle a énormément de blessures dues à son enfance et elle a une addiction au sexe. Et du coup, elle mène une double vie comme ça. Et l'intrigue la prend au moment où on sent qu'il y a tout qui va se casser la figure. Et donc, l'intrigue fonctionne parce qu'on se demande quand est-ce que ça va se casser la figure, quoi, et comment. Donc, oui, moi, je l'ai lu assez rapidement parce que je voulais savoir. un peu en apnée, mais qu'est-ce qui va se passer ? Comment elle va se faire prendre ? Comment tout son monde va s'effondrer à force de mensonges toujours plus gros, de péripéties de plus en plus impossibles à tenir ? En cela, l'intrigue fonctionne bien. Par contre, le personnage d'Adèle, bon, il est resté assez froid pour moi. Je n'arrivais pas à la comprendre. Alors qu'il soit froid, je pense que c'est une volonté de l'autrice. Parce qu'Adèle est beaucoup décrite par les autres personnages comme quelqu'un de froid, d'inaccessible, etc. Ça soit. Mais par contre, je n'arrivais pas à comprendre pourquoi elle agissait de telle ou telle façon. Il y a quelques petits éléments qui sont donnés, des petites références à son enfance, à des choses qu'elle a vécues, mais ça ne va jamais très très loin. Donc pour moi, ce n'était pas suffisant pour expliquer. Donc ça restait toujours très en surface. Et du coup, oui j'ai lu parce que je voulais savoir quand est-ce qu'elle allait se casser la figure. Mais finalement, quand elle se casse la figure, je ne vais pas dire que ça ne me fait rien, mais bon, voilà, je n'étais pas hyper impactée comparée à une protagoniste que j'aurais vraiment suivie, compris, peut-être réprouvé les choix, mais qu'au moins je les aurais compris. Donc là, j'étais assez mitigée parce que bon, oui, ça se lit vite, mais... Ça ne va pas rester pour moi dans les annales. Et en ce moment, j'ai plusieurs lectures en cours. J'ai commencé depuis quelques jours le premier tome des annales du Disque Monde de Terry Pratchett, la huitième couleur. Alors j'aime beaucoup parce que je pense qu'il y a beaucoup de monde qui connaît, mais Terry Pratchett, c'est de la fantaisie humoristique. Et c'est vrai que ça marche bien, je rigole. Alors le petit problème, c'est qu'il y a beaucoup de personnages différents. Et d'une scène à l'autre, on passe à des personnages complètement différents. Et des fois, ce sont des personnages qu'on n'a jamais vus, mais qu'on nous introduit comme ça, sans les présenter, sans rien. Donc il y a eu plusieurs moments où ça m'a un peu cassé le truc parce que j'étais un peu perdue. Je ne sais plus qui est qui ou alors c'est des nouveaux personnages. Mais bon voilà, ça se mélange beaucoup. C'est quand même assez exigeant je trouve comme fantaisie. C'est très rigolo, vraiment. Il y a des moments où j'éclate de rire. Mais par contre, il faut être concentré. Moi je lis ça, j'ai voulu lire ça sur la plage ou le soir avant de me coucher. Bon, non. Il faut le lire à un moment donné où on est bien réveillé parce que sinon je pense que je passe à côté de plein de choses. Alors j'ai besoin de quelque chose d'humoristique parce qu'en même temps je lis Valais du Carnage de Romain Lucaso. Je crois, oui voilà, pardon, j'ai bougé le micro. De Romain Lucaso. Alors là j'ai juste démarré. Donc Valais du Carnage c'est en fait, ça se passe... Comment dire, c'est de la science-fiction, ça se passerait dans notre époque actuelle, sauf qu'une époque où l'Antiquité ne se serait jamais arrêtée. Donc où il y aurait l'Empire Perse contre les Phéniciens, contre une sorte de monde grec de cité libre. et en gros ça se tape dessus de façon extrêmement violente Voilà, là on est vraiment dans un récit de guerre pur et dur. Ouais, je sais pas, bon je viens juste de démarrer, je sais pas trop ce que j'en pense. Ce que je trouve plutôt pas mal, c'est qu'on a différents personnages et que la narration est en tu, deuxième personne du singulier. Ce qui donne une originalité au style qui est assez intéressante. Après, là, j'ai l'impression qu'on se dirige vers un petit peu toujours les mêmes choses, c'est-à-dire que oui, c'est l'Antiquité, mais donc une Antiquité où la technologie serait la même qu'à l'époque actuelle. Donc ça reprend un monde où il y aurait des camps de concentration, où il y aurait... l'asservissement, mais de façon assez méthodique et administrative. Il y a un personnage, il y a un administrateur, et sur un dossier, il fait ses statistiques, combien de pourcentages d'esclaves il peut sacrifier pour que la production militaire soit toujours au maximum. Je sens que ça va dénoncer ce genre de choses. Bon, je ne sais pas si ça vient de ma formation d'historienne ou quoi, mais ce genre de littérature, moi je trouve que je l'ai souvent lu, en fait. C'est plus quelque chose qui me... qui vont dire qu'il va me... voilà, m'interpeller, ou qu'il va m'étonner, ou... voilà. Bon, je trouve que oui, ce genre de choses-là, on l'a vu, voilà, c'est... ok, ouais, c'est... Bon, pourquoi pas, de voir, imaginer que l'Antiquité... Moi qui suis une antiquisante, hein, n'est-ce pas ? Et d'imaginer que l'Antiquité, ça pourrait être que des gens qui se trucident, bon, ouais. On va voir, je sais pas, vraiment je démarre, donc je sais pas, on verra ce que ça donne. Et dernier livre que je suis en train de lire, mais plutôt écouter, c'est Petite salle de Louise May. Et alors là, c'est vraiment un coup de cœur, et pour une fois pour un audiolivre, parce que j'ai un peu de mal avec les livres audio, mais bon, quand je fais mes puzzles, c'est bien sympa. Et là, vraiment, le style, c'est incroyable. j'ai... accroché de suite, j'adore j'adore voilà, bon je suis pareil je dois être au premier tiers j'arrivais plus à m'arrêter de l'écouter alors c'est bien comme ça mon poste il avance mais ah ouais, non j'aime beaucoup donc Louise, Petite salle c'est l'histoire d'une d'une jeune femme qui est domestique dans une espèce de grande ferme dans les années 60 et qui quand même vit encore comme au tout début du XXe siècle. Elle n'a pas d'électricité, pas d'eau courante, elle est extrêmement pauvre. Et donc elle travaille pour les propriétaires de cette ferme. Et donc elle va raconter à quel point elle est et elle déteste sa position. et puis les Les gens avec qui elle travaille et les gens pour qui elle travaille. Et en fait un jour, elle est chargée de s'occuper de la petite fille de son patron, une petite fille qui a 4 ans. Et par un concours de circonstances, en fait cette petite fille va lui échapper. Et là j'en suis que la petite fille a disparu, personne ne sait où elle est. et c'est toujours le regard de cette personne. petite salle, entre guillemets, parce que je ne sais plus son prénom, mais je crois que si, elle en a un, je crois que c'est Catherine ou Caroline, quelque chose comme ça. Et donc, elle, elle raconte en fait ce qui se passe à le début de l'enquête, évidemment, elle est soupçonnée d'abord, puis ensuite, on passe à d'autres, etc. Donc, voilà, ça a l'air très, très intéressant et je me languis de voir ce que ça va donner. Cher journal, nous sommes le vendredi 4 juillet 2025 et il est 14h29. Bon, petite voix aujourd'hui parce que je n'ai pas beaucoup dormi cette nuit. Il faut dire que hier soir j'ai voulu absolument avancer un petit peu la bêta lecture bénévole que je fais pour quelqu'un sur Instagram. C'est de la dark fantasy. Et j'ai envie de le faire le plus sérieusement possible. Et en plus, j'ai l'impression que c'est quelqu'un qui écrit depuis longtemps, mais qui n'a pas beaucoup fait relire. Donc il y a quelques éléments dont j'ai envie de lui... de sensibiliser là-dessus et j'ai envie aussi d'être la moins agressive possible la plus précise et la plus concrète pour que vraiment ça aide cette personne et surtout pas que ça l'enfonce donc du coup ça me demande beaucoup d'énergie et je suis restée jusqu'à très tard pour avancer ça et ce matin je me suis réveillée très tôt pour de continuer les... Vous voyez, je n'arrive plus à parler. Pour continuer les corrections sur Augustine. Alors, ça se passe plutôt tranquillement. Je suis contente, là je vois vraiment, ça y est, les derniers petits éléments qui vont rendre le texte au maximum de ce que je peux faire. Et aujourd'hui, j'ai insisté notamment sur un chapitre où Alexandre, mon bêta lecteur, m'avait interpellé sur le fait que La scène se passait trop vite, c'est-à-dire qu'on partait d'un début avec Augustine qui était dans une certaine humeur, quelque chose d'assez fort, et puis on passait très vite à un retournement complet tout au long du chapitre jusqu'à la fin. Et donc il m'a interpellé sur le fait que ça faisait un peu rapide quand même. Donc résultat, j'ai changé le début du chapitre. pour que ça soit plus fluide et que ça paraisse moins abrupte, cette évolution d'Augustine au cours du chapitre, que ça fasse plus cohérent. Et ensuite, ça a été des détails de fignolage, de réflexion sur le vocabulaire, voilà, petit changement de fignolage vraiment. Là j'en suis actuellement au chapitre 22. Sur 38 chapitres plus un épilogue. Donc voilà, ça avance petit à petit. J'ai l'impression que d'ici une semaine, 10 jours maximum, ça devrait être terminé. J'ai des petits guillis dans l'ordre en y pensant. Voilà, ça y est, je pense que j'ai atteint en tout cas, en tant que moi toute seule, j'ai atteint le... L'ultime version d'Augustine. Même si je suis bien consciente que si, avec un peu de chance, ce texte-là est accepté dans une maison d'édition, j'aurai de nouveau des changements à faire, mais ça sera dans une autre optique. Ça sera différent. Je ne serai plus toute seule face à mon texte. voilà j'ai aussi commencé parce que comme je suis sur plusieurs maisons en ce moment je fais des allers retours un petit peu à droite à gauche et je n'avais plus aucun de mes livres que j'ai commencé donc résultat j'en ai commencé encore un autre c'est Blackwater de Michael McDowell Michael McDowell plutôt ça sera plus juste je pense donc bah j'aime C'est bien, j'ai lu le prologue, c'est assez intriguant. Voilà, ça se passe donc dans une... c'est aux Etats-Unis, il y a une ville qui est inondée. Et donc il y a deux personnages qui sont sur un canot et qui vont essayer d'aller voir ce qui se passe dans cette ville inondée. Et en fait, ils découvrent dans l'hôtel de la ville... une jeune femme qui est dans sa chambre, très tranquillement, et qu'ils vont sauver, en fait, qu'ils vont récupérer. Mais cette femme est très étrange parce qu'elle dit qu'elle n'a pas entendu les sirènes. Alors c'était quatre jours auparavant, l'inondation, et les sirènes ont duré pendant plus de deux ou quatre heures, je crois. Et donc voilà, c'est assez incohérent ce qu'elle raconte. Et puis un des personnages va chercher ses valises dans la chambre où elle aurait dormi entre guillemets et il se rend compte que le lit est trempé, recouvert de vases et qu'il pue et que l'eau est montée bien au dessus de l'armoire en fait. Donc que c'est impossible qu'elle soit restée dans cette chambre là. Donc voilà, ça commence comme ça et donc c'est très interpellant, ça donne envie de savoir la suite. Bon, moi par contre je suis gênée par la façon dont est traité le personnage racisé. Bon je sais que c'est une autre époque, c'est un texte qui date des années 80 il me semble, mais bon quand même, les années 80 c'est pas non plus quelque chose de... si lointain que ça, bon ça fait presque une cinquantaine d'années mais bon, ouais voilà donc je suis un peu plutôt une quarantaine d'années, je suis un petit peu voilà, un petit peu perplexe là-dessus j'aime bien l'intrigue mais voilà, le personnage noir est décrit comme étant très peureux un peu bête soumis, voilà bon, ça me Voilà, ça me rend assez perplexe quand même. et enfin j'avance toujours sur l'affiche des murmures littéraires je crois avoir terminé mon principal laïus sur la vision sexiste qui est dans ce manuscrit donc ça m'a pris quand même une dizaine de pages voilà d'expliquer de donner des exemples et de montrer que voilà, il y a des réflexions qui sont assez glaçantes quand même. Et puis de montrer, alors je suis allée chercher des statistiques pour appuyer mes dires. Voilà, j'essaye de mettre des références et de montrer que d'une façon objective, ce qui est dit dans ce texte ne peut pas. être réaliste et pourtant c'est un texte qui se veut justement dans le concret très réaliste il faut reprendre en considération certaines réalités donc j'ai fini là dessus mais j'ai encore beaucoup de boulot parce que là je rentre dans un autre élément de vérification de tout un tas de détails concernant l'intrigue Parce que c'est pareil, comme c'est un texte qui se passe dans notre réalité, il faut forcément vérifier ce qui est dit et donc je me plonge dans la procédure pénale et je découvre tout un tas de choses sur la juridiction, sur les droits, etc. Et voilà, et donc, bon, j'avais... J'avais certains passages que je soupçonnais qui n'étaient pas possibles et puis finalement je me suis rendu compte que selon la loi, oui, dans certains contextes, ça peut se passer. Donc bon, du coup, autant pour moi, j'ai rien marqué. Et puis il y a d'autres passages où je trouvais qu'on allait un peu vite, qu'il fallait... expliquer que dans la réalité les choses ne pourraient pas se passer aussi facilement, aussi rapidement. Et du coup d'insister que le fait que les personnages soient en difficulté, ça apporte aussi à l'histoire en fait, c'est ce qui fait qu'on va s'intéresser. Si tout est trop facile, s'il y a un mystère mais qu'il est résolu, très facilement sans qu'il y ait vraiment de gros efforts à faire de la part des personnages bon bah ça fonctionne pas, en tout cas moi dans mon opinion ça fonctionne pas très bien donc voilà donc je suis là dessus écoutez j'ai déjà beaucoup parlé hier donc je vais m'arrêter là j'espère que vous survivez à cette vague de chaleur Apparemment la semaine où vous m'écouterez il fera un peu moins chaud Donc j'espère qu'on en profitera tous Je vous souhaite de passer du coup une agréable semaine Un très bon week-end Et on se retrouve dimanche prochain à 8h A très bientôt Voilà, la semaine est terminée Moi je referme mon journal Et je te remercie infiniment pour m'avoir écouté jusqu'au bout de cet épisode Si tu veux en connaître davantage sur mon parcours d'écriture, tu peux me suivre sur Instagram, recherche "Amandine Delecray". Et si tu veux aider le podcast, tu peux lui donner 5 étoiles et en parler autour de toi. Je te remercie sincèrement d'avance. Et il ne me reste plus qu'à te souhaiter à la semaine prochaine.

Description

🎙️Bonjour et bienvenue dans Journal d'un roman, mon vlog audio d'écriture. Je m'appelle Amandine Delecray, j'ai 34 ans et cela fait quelques années que j'ai décidé d'accorder une place centrale à l'écriture dans ma vie.

Dans ce journal de bord, je partage sans fard chacune des étapes de mon parcours d'autrice en herbe, qu'il s'agisse de mes réussites mais aussi de mes galères. Cet été, je fignole l'ultime version d'Augustine, mon roman fantastique historique grâce aux derniers retours de mes bêta-lecteurices. Mais en parallèle, il se peut très bien que je commence un nouveau projet...


Pour vous donner une idée des thèmes qui sont abordés dans mon livre, voici son pitch :


👻France, 1902.

Alors qu'elle a coupé tous liens avec elle, Julie apprend la mort de sa petite sœur Augustine. Dès lors, d'étranges événements bousculent sa vie, allant jusqu'à détériorer sa santé.

Le fantôme d'Augustine semble être responsable de ses symptômes. Si Julie veut survivre, elle n'a qu'une seule solution : libérer l'âme de sa sœur.

Mais parviendra-t-elle à dépasser sa rancœur pour comprendre ce qu'Augustine cherche réellement à lui révéler ?


🌻Cette semaine,

Je reprends l'écriture... et les réveils matinaux ! Au programme : fignolage d'Augustine en m'aidant des retours de mes bêta-lecteurices. En parallèle, je continue de travailler sur les manuscrits du concours des Murmures Littéraires mais j'entame aussi une nouvelle bêta-lecture bénévole pour une jeune autrice de dark fantasy. Enfin, je commence des tas de livres (c'est bien mais il faudrait penser à les finir un jour...).


Dans cet épisode, je parle :

  • de mon bêta-lecteur Alexandre Jarry ;

  • de mon bêta-lecteur professionnel, Cyril Destoky ;

  • du concours des Murmures Littéraires ;

  • du livre Dans le jardin de l'ogre de Leïla Slimani ;

  • du roman La huitième couleur de Terry Pratchett ;

  • du roman Vallée du carnage de Romain Lucazeau ;

  • de Petite sale de Louise Mey ;

  • du premier tome de Blackwater de Michael McDowell.


💫 Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans Journal d'un roman, mon vlog audio d'écriture. Je m'appelle Amandine Delecray, j'ai 34 ans, et cela fait quelques années que j'ai décidé d'accorder une place centrale à l'écriture dans ma vie. Dans ce journal de bord, je partage sans phare chacune des étapes de mon parcours d'autrice en herbe, qu'il s'agisse de mes réussites, mais aussi de mes galères. Cet été, je finiole l'ultime version d'Augustine, mon roman fantastique historique, grâce au dernier retour de mes bêta-lecteurices. Mais en parallèle, il se peut très bien que je commence un nouveau projet. Je vous souhaite donc une très belle écoute. Cher journal, nous sommes le jeudi 3 juillet 2025, il est 13h25. Je ne vous prends qu'aujourd'hui dans la semaine parce que tout simplement je n'ai pas eu le temps de vous parler jusqu'à présent, il y a eu les fortes chaleurs, mon fils a été super malade, donc c'était assez compliqué. Aujourd'hui, je suis désolée, il y aura peut-être un peu d'écho parce que je ne suis pas dans mon bureau, je suis en gardiennage pour ma maman et peut-être qu'on aura de temps en temps des petits bruits parce qu'il y a deux petits chiens avec moi qui sont très sages mais qui pourrait peut-être se manifester à un moment ou à un autre. Alors aujourd'hui c'est d'autant plus intéressant que je vous reprenne parce que ça y est je me suis remis le réveil très tôt le matin pour trouver du temps pour travailler parce que voilà avec la chaleur, avec les vacances scolaires qui commencent, je n'ai plus du tout le temps ni la tête, ni la disponibilité d'esprit de travailler sérieusement à l'écriture donc là j'ai remis mon réveil et effectivement ça marche beaucoup mieux le matin je suis beaucoup plus concentrée donc j'ai repris les corrections d'Augustine parce que figurez-vous ça y est j'ai reçu pratiquement tous mes retours de bêta lecture à la fois la bêta lecture pro de Cyril Destocky mais aussi la bêta lecture complète d'Alexandre Jari et j'ai même eu des nouvelles de ma dernière bêta lectrice qui ça y est a démarré et donc m'a donné ses premiers retours. Donc normalement j'aurai tout d'ici assez peu de temps. Donc ce qu'il en ressort c'est que globalement quand même les bêta lectrices ont apprécié et notamment Cyril Destocky qui m'a fait... un rapport vraiment extrêmement flatteur pour mon égo qui n'en demandait pas tant n'est-ce pas pour déjà être bien chargé donc je vous lis l'appréciation générale de son rapport en lisant les premières pages je craignais un travers dans lequel tombent parfois ces auteurs qui ont du style et qui se regardent un peu écrire à tel point que l'intrigue en devient légère ou même invisible une sorte de long poème élégant sans doute mais qui laisse le lecteur du roman sur sa fin. Heureusement, ce n'est pas ce que j'ai lu. Ton style est précis, juste, rempli de vraies trouvailles, mais il porte aussi des personnages attachants, qui passent par mille souffrances, et qui nous emmènent dans une intrigue vraiment prenante. C'est un des meilleurs textes que j'ai bêta lu. Donc je vous laisse imaginer, quand j'ai reçu ce rapport, et que le premier paragraphe que je vois, c'était ça. Bon, je ne savais plus où me mettre, j'étais vraiment extrêmement ravie. Et bon, le rapport est assez succinct et j'ai pas mal comme ça de... Voilà, à plusieurs reprises, il me dit que c'est très positif, que selon lui, le texte est prêt à être envoyé en maison d'édition sans qu'il y ait de changements à apporter. Même la faiblesse, entre guillemets, qui... d'eau. qu'il m'a indiqué, c'est-à-dire que les 50 premières pages de mon roman, apparemment on ne sait pas vraiment où on va, parce que c'est un texte qui mélange un petit peu mysticisme, onirisme, et en même temps il y a des passages assez horrifiques, des passages plutôt de vie quotidienne, voilà, très marqués. marquée par le... Alexandre m'a dit que c'est très pagnolesque, c'est-à-dire, voilà, très marquée par la gouaille provençale ou le largot, plutôt, de... De Besançon, pardon, j'avais Bérichon dans la tête, mais c'est pas Bérichon. De Besançon, etc. Donc oui, effectivement, ça peut peut-être... Au premier abord, on peut ne pas trop savoir où est-ce qu'on va. Et quand je lui ai posé la question à Cyril, que je lui ai dit qu'est-ce que tu pourrais me proposer, est-ce que tu as des idées pour éviter qu'un lecteur lambda qui n'a pas une bêta-lecture... Ha ! qui a été payé, risque de lâcher le texte. Il m'a dit non, non, mais je ne pense pas du tout que ça va faire lâcher le texte. C'était juste pour te prévenir de bien présenter ton roman, ce que tu as voulu faire aux éditorices quand tu enverras ton roman. Donc même ça, il m'a dit de le conserver, que ça faisait vraiment l'identité du texte. et il faut juste que en gros je vende bien mon roman pour expliquer mon intention voilà mais que c'est normal que ça fasse voilà il faut entrer dans cette ambiance très étrange très particulière que j'ai mis dans ce roman apparemment donc voilà j'étais ravi forcément Mais je dois avouer, maintenant que j'ai un petit peu, comment dire, de temps, quelques jours qui sont passés, je trouve, pour être honnête, que c'est un petit peu léger. Parce que j'ai payé très cher, enfin j'ai payé très cher, non, j'ai payé le prix d'une bêta lecture. Et je trouve que vraiment là, bon, c'est très léger comme retour. Parce que c'est sûr, ça fait vraiment plaisir de s'entendre dire que son texte est très bien comme il est, qu'il n'y a rien à changer, que j'ai un style magnifique, que mes personnages sont super. Et tant mieux, je veux dire, je ne vais pas me plaindre de ça. Mais quand je vois la bêta lecture amatrice que me propose Alexandre Jarry, par exemple, lui aussi m'a dit qu'il a adoré mon texte. Et pourtant... c'est sans concession je veux dire mon texte est blindé de commentaires et il est allé vraiment dans la dentelle pour ne rien laisser passer et il y a même des scènes où il est pas dans la dentelle, où il m'explique vraiment que ben et je suis d'accord avec lui que je vais trop vite en besogne et que du coup ça fait pas crédible donc qu'il faut un petit peu changer quelques éléments donc voilà ça, ce travail là heureusement que je l'ai du côté d'Alexandre. Mais je me dis, là, ce sont des choses que quand même, je pense que Cyril aurait pu me faire, me proposer. Il y a des passages. Il m'a dit à deux, trois moments, oui, je ne comprends pas trop cette scène, mais il ne me propose rien. Voilà, donc, mitigé. C'est-à-dire, je... je... pense que je ne recommanderais pas sa bêta lecture par contre vous pouvez aller sur ses formations les yeux fermés et ses formations sont très bien mais voilà je pour la bêta lecture je trouve que quand même c'est un petit peu léger ou alors je me dis que puisque au final je n'ai rien de concret il ne m'apporte rien de concret Au moins, il aurait pu faire un petit effort sur le tarif. Payer, bien sûr, le temps qu'il a passé dessus, c'est normal. Mais bon, voilà. Je vois que j'ai des amis qui font ça bénévolement et qui m'apportent beaucoup plus. Donc, voilà. Bon, je suis passée en cobaye. Au moins, je vous le dis. Ma vision des choses à moi, je ne recommanderais pas Cyril Lestocki en tant que bêta lecteur. Après, en tant que formation, Et sur sa chaîne YouTube, vraiment, et sa newsletter, vraiment, vous pouvez y aller les yeux fermés, c'est vraiment super. Mais bon, voilà, moi, mon ressenti est un peu mitigé à ce niveau-là. Alors, ma troisième bêta lectrice, là, qui est en train de démarrer, Dorianne, elle a fait mes trois premiers chapitres. Et déjà, elle m'a apporté un gros élément, c'est que je place mal mes virgules. C'est vrai qu'une fois qu'elle m'a expliqué, parce qu'elle, elle fait une formation de correctrice, donc comme ça, au moins, j'apprends des choses. Et je me suis rendu compte qu'effectivement, tout le long de mon texte, j'ai mis des virgules là où il ne fallait pas. Ou des fois, j'en mets qu'une alors qu'il en faut deux. Vous savez, pour mettre entre, comme si on mettait entre parenthèses une information. Mais c'est, voilà, je la mets entre virgules. Et voilà, donc ça, c'est déjà un très, très gros point. Et voilà, c'est ce genre de petits détails que j'attendais peut-être d'une bêta-lecture pro. Alors, j'ai du coup commencé à réécrire les éléments que signifiaient Alexandre et Cyril. Donc, c'était assez agréable à faire ce matin. Je n'ai pas fini, j'en suis au chapitre 16 je crois, sur 38 chapitres plus un épilogue qui restera. Donc bon, le principal c'est que je suis rassurée au niveau de la tension, parce que dans la version précédente on m'avait dit que je gérais mal ma tension. et en fait comme quoi c'est vraiment ça tient à rien parce que le principal changement que j'ai effectué pour la tension dans le texte c'est de modifier mon prologue. Parce que mon prologue faisait des promesses qui n'étaient pas tenues dans le texte. Et en modifiant le prologue, du coup, ça change complètement les attentes et il n'y a pas du tout cette sensation de tension qui n'est pas bien gérée. Donc déjà, je suis rassurée là-dessus. Ce que je vois quand même, malgré tout, avec tous mes retours, c'est qu'Augustine est quasiment prête. Voilà. C'est vraiment maintenant, c'est des... du détail, mais voilà, je veux faire le texte le mieux que je peux. Et ce qui est excessivement frustrant, c'est qu'on est bien sûr au début de l'été et que les maisons d'édition soit sont en vacances, soit sont en train de préparer la rentrée littéraire. Et donc j'étais presque à me dire, quand même, je ne tiens pas, je vais l'envoyer à quelques-unes et tout. Et j'ai posé la question à mes... collègues de l'association Les Murmures littéraires, qui m'ont, eux et elles aussi, conseillé d'attendre la rentrée, d'attendre fin septembre pour commencer mes envois, de peur que le manuscrit passe à la trappe, ou soit oublié, parce que tout le monde va partir en vacances, les gens sont fatigués et n'ont peut-être pas envie. de lire des manuscrits, ou ça va sur des boîtes qui sont faites que pour ça, et du coup, il y a un risque qu'ils soient oubliés. Donc, c'est excessivement frustrant, mais je vais attendre jusqu'à septembre pour commencer mes envois. Ce qui ne veut pas dire que je vais laisser complètement tomber Augustine pendant cet été, je me dis que là, je vais finir au maximum avec les retours que j'ai. et je vais déjà participer au concours Rajot et Babelio sur les littératures de l'imaginaire. Alors, Ousine ne correspondrait pas vraiment parce que c'est jusqu'à New Adult. Bon, pas sûr que ça soit très New Adult, ce livre-là. Mais on s'en fiche parce qu'en fait, le concours, c'est pour gagner une rencontre avec les éditorices et une masterclass avec Maëlle Dessart. Donc je me dis, bon, ben, j'ai rien à perdre. Au pire, ça ne leur plaît pas, ça ne leur plaît pas. Mais si je suis parmi les finalistes, au moins, ça me donnera l'occasion de rencontrer des gens, d'assister à une conférence. Donc, ce n'est pas plus mal. Et puis, en même temps, ça m'aidera à ronger mon frein. Pendant l'été, j'ai préparé ce petit dossier. Et puis, voilà, ça me fera déjà quelque chose à faire là-dessus. N'empêche que, du point de vue de l'écriture, j'ai quand même... ça me démange un peu, j'ai envie de me remettre à créer vraiment j'ai envie de repartir du début d'un projet, même si ça me fait un peu peur parce que j'ai tellement galéré avec Augustine que je me dis ça va être chaud de me réinvestir sur autre chose et donc j'ai à la fois cette envie et à la fois je suis un peu pleine de doutes J'ai pas mal de projets que j'avais commencé ou que j'ai des premiers jets, soit terminés, soit presque terminés. Et je ne sais pas vraiment lequel choisir. Là, ça y est, je pense que je vais plus vers l'un d'entre eux. C'est celui que j'avais commencé quand j'ai fait ma petite pause d'Augustine, la dernière fois, il y a quelques mois. Donc je pense que je vais essayer de me lancer sur celui-là plus à fond. Mais voilà, j'ai toujours la sensation que je ne suis pas aussi attachée à cette histoire-là, qu'elle représentera moins. qu'Augustine parce qu'il y avait cette idée que c'était aussi un livre qui venait réparer en quelque sorte un petit peu mon histoire familiale. Je me sentais très liée, ça me portait un peu. Et là, ça serait sur une fiction totale. Alors, en m'inspirant très fortement de mon groupe de copains que j'avais à l'adolescence, Et je me dis, bon, peut-être que je vais aller réparer d'autres choses de ce côté-là, parce qu'à mon avis, il y a pas mal de boulot à faire aussi de ce côté-là. Donc bon, pourquoi pas ? Voilà, je suis un petit peu dans cette humeur-là, vous voyez, entre deux projets. Voilà, et donc j'ai envie de retrouver une dynamique et de changer de projet. Voilà, ça y est, je sens qu'Augustine, c'est bon. de passer sur autre chose. Et en même temps, c'est un peu plein de doutes. Est-ce que j'aurai la force de repartir sur un projet qui va durer un an, deux ans, trois ans ? Voilà, il y a tout ça, avec le doute d'Augustine. Est-ce qu'Augustine va fonctionner auprès des maisons d'édition ou pas ? Donc, je suis un peu là-dessus au niveau de l'écriture. En ce qui concerne le concours des murmures littéraires, j'ai avancé la fiche du troisième manuscrit, troisième et dernier manuscrit que je dois ficher pour cette deuxième étape. J'avoue que j'ai beaucoup de mal à m'y mettre. D'ailleurs, cet après-midi, je vais prendre une paire d'heures pour vraiment me forcer à avancer un maximum parce que j'ai trouvé beaucoup de choses problématiques dans ce manuscrit. Et du coup, bon, ça ne m'enchante pas. C'est dur, parce que je ne sais pas l'intention de l'autorise. Donc, autant, c'est une personne qui n'a vraiment pas fait exprès d'avoir mis ses réflexions aussi misogynes et sexistes. Mais quand même, je trouve que c'est sûrement une personne qui n'a pas... entamer sa réflexion sur ce domaine-là. Et donc, on part de très, très, très loin. Et voilà. Et des fois, je me sens un peu fatiguée et je n'ai pas la niaque d'expliquer des choses qui me paraissent évidentes. Mais non, il faut les expliquer en prenant des gants, en veillant à ne pas vexer. Mais bon, moi, j'ai été vexée par ce qui est dit dans ce texte. Donc voilà, c'est... Mais bon, c'est normal, c'est mon rôle. En tant que juge, je dois faire du mieux possible. Et justement, je me dis, peut-être que ça va aider la personne qui a écrit ce manuscrit à prendre conscience de certaines choses. Et que peut-être, ça va être un petit déclic qu'on ne sait jamais. Donc on verra. Bon, je... cet après-midi, je vais essayer d'avancer un maximum là-dessus. D'un point de vue des lectures, depuis que je vous ai eu la semaine dernière, j'ai fini un livre. C'est Dans le jardin de l'ogre de Leïla Slimani. Bon, j'étais un peu déçue parce que c'est une copine d'Instagram qui me l'avait recommandé en me disant que j'allais bien aimer. Et finalement, j'ai pas tant accroché que ça, donc c'est l'histoire d'Adèle. Adèle, c'est la bobo parisienne, journaliste, mariée, qui a un petit garçon. On pense que toute la vie lui réussit, voilà, son homme, il est médecin, il gagne de l'argent, bon bref. Et en fait, Adèle, elle a énormément de blessures dues à son enfance et elle a une addiction au sexe. Et du coup, elle mène une double vie comme ça. Et l'intrigue la prend au moment où on sent qu'il y a tout qui va se casser la figure. Et donc, l'intrigue fonctionne parce qu'on se demande quand est-ce que ça va se casser la figure, quoi, et comment. Donc, oui, moi, je l'ai lu assez rapidement parce que je voulais savoir. un peu en apnée, mais qu'est-ce qui va se passer ? Comment elle va se faire prendre ? Comment tout son monde va s'effondrer à force de mensonges toujours plus gros, de péripéties de plus en plus impossibles à tenir ? En cela, l'intrigue fonctionne bien. Par contre, le personnage d'Adèle, bon, il est resté assez froid pour moi. Je n'arrivais pas à la comprendre. Alors qu'il soit froid, je pense que c'est une volonté de l'autrice. Parce qu'Adèle est beaucoup décrite par les autres personnages comme quelqu'un de froid, d'inaccessible, etc. Ça soit. Mais par contre, je n'arrivais pas à comprendre pourquoi elle agissait de telle ou telle façon. Il y a quelques petits éléments qui sont donnés, des petites références à son enfance, à des choses qu'elle a vécues, mais ça ne va jamais très très loin. Donc pour moi, ce n'était pas suffisant pour expliquer. Donc ça restait toujours très en surface. Et du coup, oui j'ai lu parce que je voulais savoir quand est-ce qu'elle allait se casser la figure. Mais finalement, quand elle se casse la figure, je ne vais pas dire que ça ne me fait rien, mais bon, voilà, je n'étais pas hyper impactée comparée à une protagoniste que j'aurais vraiment suivie, compris, peut-être réprouvé les choix, mais qu'au moins je les aurais compris. Donc là, j'étais assez mitigée parce que bon, oui, ça se lit vite, mais... Ça ne va pas rester pour moi dans les annales. Et en ce moment, j'ai plusieurs lectures en cours. J'ai commencé depuis quelques jours le premier tome des annales du Disque Monde de Terry Pratchett, la huitième couleur. Alors j'aime beaucoup parce que je pense qu'il y a beaucoup de monde qui connaît, mais Terry Pratchett, c'est de la fantaisie humoristique. Et c'est vrai que ça marche bien, je rigole. Alors le petit problème, c'est qu'il y a beaucoup de personnages différents. Et d'une scène à l'autre, on passe à des personnages complètement différents. Et des fois, ce sont des personnages qu'on n'a jamais vus, mais qu'on nous introduit comme ça, sans les présenter, sans rien. Donc il y a eu plusieurs moments où ça m'a un peu cassé le truc parce que j'étais un peu perdue. Je ne sais plus qui est qui ou alors c'est des nouveaux personnages. Mais bon voilà, ça se mélange beaucoup. C'est quand même assez exigeant je trouve comme fantaisie. C'est très rigolo, vraiment. Il y a des moments où j'éclate de rire. Mais par contre, il faut être concentré. Moi je lis ça, j'ai voulu lire ça sur la plage ou le soir avant de me coucher. Bon, non. Il faut le lire à un moment donné où on est bien réveillé parce que sinon je pense que je passe à côté de plein de choses. Alors j'ai besoin de quelque chose d'humoristique parce qu'en même temps je lis Valais du Carnage de Romain Lucaso. Je crois, oui voilà, pardon, j'ai bougé le micro. De Romain Lucaso. Alors là j'ai juste démarré. Donc Valais du Carnage c'est en fait, ça se passe... Comment dire, c'est de la science-fiction, ça se passerait dans notre époque actuelle, sauf qu'une époque où l'Antiquité ne se serait jamais arrêtée. Donc où il y aurait l'Empire Perse contre les Phéniciens, contre une sorte de monde grec de cité libre. et en gros ça se tape dessus de façon extrêmement violente Voilà, là on est vraiment dans un récit de guerre pur et dur. Ouais, je sais pas, bon je viens juste de démarrer, je sais pas trop ce que j'en pense. Ce que je trouve plutôt pas mal, c'est qu'on a différents personnages et que la narration est en tu, deuxième personne du singulier. Ce qui donne une originalité au style qui est assez intéressante. Après, là, j'ai l'impression qu'on se dirige vers un petit peu toujours les mêmes choses, c'est-à-dire que oui, c'est l'Antiquité, mais donc une Antiquité où la technologie serait la même qu'à l'époque actuelle. Donc ça reprend un monde où il y aurait des camps de concentration, où il y aurait... l'asservissement, mais de façon assez méthodique et administrative. Il y a un personnage, il y a un administrateur, et sur un dossier, il fait ses statistiques, combien de pourcentages d'esclaves il peut sacrifier pour que la production militaire soit toujours au maximum. Je sens que ça va dénoncer ce genre de choses. Bon, je ne sais pas si ça vient de ma formation d'historienne ou quoi, mais ce genre de littérature, moi je trouve que je l'ai souvent lu, en fait. C'est plus quelque chose qui me... qui vont dire qu'il va me... voilà, m'interpeller, ou qu'il va m'étonner, ou... voilà. Bon, je trouve que oui, ce genre de choses-là, on l'a vu, voilà, c'est... ok, ouais, c'est... Bon, pourquoi pas, de voir, imaginer que l'Antiquité... Moi qui suis une antiquisante, hein, n'est-ce pas ? Et d'imaginer que l'Antiquité, ça pourrait être que des gens qui se trucident, bon, ouais. On va voir, je sais pas, vraiment je démarre, donc je sais pas, on verra ce que ça donne. Et dernier livre que je suis en train de lire, mais plutôt écouter, c'est Petite salle de Louise May. Et alors là, c'est vraiment un coup de cœur, et pour une fois pour un audiolivre, parce que j'ai un peu de mal avec les livres audio, mais bon, quand je fais mes puzzles, c'est bien sympa. Et là, vraiment, le style, c'est incroyable. j'ai... accroché de suite, j'adore j'adore voilà, bon je suis pareil je dois être au premier tiers j'arrivais plus à m'arrêter de l'écouter alors c'est bien comme ça mon poste il avance mais ah ouais, non j'aime beaucoup donc Louise, Petite salle c'est l'histoire d'une d'une jeune femme qui est domestique dans une espèce de grande ferme dans les années 60 et qui quand même vit encore comme au tout début du XXe siècle. Elle n'a pas d'électricité, pas d'eau courante, elle est extrêmement pauvre. Et donc elle travaille pour les propriétaires de cette ferme. Et donc elle va raconter à quel point elle est et elle déteste sa position. et puis les Les gens avec qui elle travaille et les gens pour qui elle travaille. Et en fait un jour, elle est chargée de s'occuper de la petite fille de son patron, une petite fille qui a 4 ans. Et par un concours de circonstances, en fait cette petite fille va lui échapper. Et là j'en suis que la petite fille a disparu, personne ne sait où elle est. et c'est toujours le regard de cette personne. petite salle, entre guillemets, parce que je ne sais plus son prénom, mais je crois que si, elle en a un, je crois que c'est Catherine ou Caroline, quelque chose comme ça. Et donc, elle, elle raconte en fait ce qui se passe à le début de l'enquête, évidemment, elle est soupçonnée d'abord, puis ensuite, on passe à d'autres, etc. Donc, voilà, ça a l'air très, très intéressant et je me languis de voir ce que ça va donner. Cher journal, nous sommes le vendredi 4 juillet 2025 et il est 14h29. Bon, petite voix aujourd'hui parce que je n'ai pas beaucoup dormi cette nuit. Il faut dire que hier soir j'ai voulu absolument avancer un petit peu la bêta lecture bénévole que je fais pour quelqu'un sur Instagram. C'est de la dark fantasy. Et j'ai envie de le faire le plus sérieusement possible. Et en plus, j'ai l'impression que c'est quelqu'un qui écrit depuis longtemps, mais qui n'a pas beaucoup fait relire. Donc il y a quelques éléments dont j'ai envie de lui... de sensibiliser là-dessus et j'ai envie aussi d'être la moins agressive possible la plus précise et la plus concrète pour que vraiment ça aide cette personne et surtout pas que ça l'enfonce donc du coup ça me demande beaucoup d'énergie et je suis restée jusqu'à très tard pour avancer ça et ce matin je me suis réveillée très tôt pour de continuer les... Vous voyez, je n'arrive plus à parler. Pour continuer les corrections sur Augustine. Alors, ça se passe plutôt tranquillement. Je suis contente, là je vois vraiment, ça y est, les derniers petits éléments qui vont rendre le texte au maximum de ce que je peux faire. Et aujourd'hui, j'ai insisté notamment sur un chapitre où Alexandre, mon bêta lecteur, m'avait interpellé sur le fait que La scène se passait trop vite, c'est-à-dire qu'on partait d'un début avec Augustine qui était dans une certaine humeur, quelque chose d'assez fort, et puis on passait très vite à un retournement complet tout au long du chapitre jusqu'à la fin. Et donc il m'a interpellé sur le fait que ça faisait un peu rapide quand même. Donc résultat, j'ai changé le début du chapitre. pour que ça soit plus fluide et que ça paraisse moins abrupte, cette évolution d'Augustine au cours du chapitre, que ça fasse plus cohérent. Et ensuite, ça a été des détails de fignolage, de réflexion sur le vocabulaire, voilà, petit changement de fignolage vraiment. Là j'en suis actuellement au chapitre 22. Sur 38 chapitres plus un épilogue. Donc voilà, ça avance petit à petit. J'ai l'impression que d'ici une semaine, 10 jours maximum, ça devrait être terminé. J'ai des petits guillis dans l'ordre en y pensant. Voilà, ça y est, je pense que j'ai atteint en tout cas, en tant que moi toute seule, j'ai atteint le... L'ultime version d'Augustine. Même si je suis bien consciente que si, avec un peu de chance, ce texte-là est accepté dans une maison d'édition, j'aurai de nouveau des changements à faire, mais ça sera dans une autre optique. Ça sera différent. Je ne serai plus toute seule face à mon texte. voilà j'ai aussi commencé parce que comme je suis sur plusieurs maisons en ce moment je fais des allers retours un petit peu à droite à gauche et je n'avais plus aucun de mes livres que j'ai commencé donc résultat j'en ai commencé encore un autre c'est Blackwater de Michael McDowell Michael McDowell plutôt ça sera plus juste je pense donc bah j'aime C'est bien, j'ai lu le prologue, c'est assez intriguant. Voilà, ça se passe donc dans une... c'est aux Etats-Unis, il y a une ville qui est inondée. Et donc il y a deux personnages qui sont sur un canot et qui vont essayer d'aller voir ce qui se passe dans cette ville inondée. Et en fait, ils découvrent dans l'hôtel de la ville... une jeune femme qui est dans sa chambre, très tranquillement, et qu'ils vont sauver, en fait, qu'ils vont récupérer. Mais cette femme est très étrange parce qu'elle dit qu'elle n'a pas entendu les sirènes. Alors c'était quatre jours auparavant, l'inondation, et les sirènes ont duré pendant plus de deux ou quatre heures, je crois. Et donc voilà, c'est assez incohérent ce qu'elle raconte. Et puis un des personnages va chercher ses valises dans la chambre où elle aurait dormi entre guillemets et il se rend compte que le lit est trempé, recouvert de vases et qu'il pue et que l'eau est montée bien au dessus de l'armoire en fait. Donc que c'est impossible qu'elle soit restée dans cette chambre là. Donc voilà, ça commence comme ça et donc c'est très interpellant, ça donne envie de savoir la suite. Bon, moi par contre je suis gênée par la façon dont est traité le personnage racisé. Bon je sais que c'est une autre époque, c'est un texte qui date des années 80 il me semble, mais bon quand même, les années 80 c'est pas non plus quelque chose de... si lointain que ça, bon ça fait presque une cinquantaine d'années mais bon, ouais voilà donc je suis un peu plutôt une quarantaine d'années, je suis un petit peu voilà, un petit peu perplexe là-dessus j'aime bien l'intrigue mais voilà, le personnage noir est décrit comme étant très peureux un peu bête soumis, voilà bon, ça me Voilà, ça me rend assez perplexe quand même. et enfin j'avance toujours sur l'affiche des murmures littéraires je crois avoir terminé mon principal laïus sur la vision sexiste qui est dans ce manuscrit donc ça m'a pris quand même une dizaine de pages voilà d'expliquer de donner des exemples et de montrer que voilà, il y a des réflexions qui sont assez glaçantes quand même. Et puis de montrer, alors je suis allée chercher des statistiques pour appuyer mes dires. Voilà, j'essaye de mettre des références et de montrer que d'une façon objective, ce qui est dit dans ce texte ne peut pas. être réaliste et pourtant c'est un texte qui se veut justement dans le concret très réaliste il faut reprendre en considération certaines réalités donc j'ai fini là dessus mais j'ai encore beaucoup de boulot parce que là je rentre dans un autre élément de vérification de tout un tas de détails concernant l'intrigue Parce que c'est pareil, comme c'est un texte qui se passe dans notre réalité, il faut forcément vérifier ce qui est dit et donc je me plonge dans la procédure pénale et je découvre tout un tas de choses sur la juridiction, sur les droits, etc. Et voilà, et donc, bon, j'avais... J'avais certains passages que je soupçonnais qui n'étaient pas possibles et puis finalement je me suis rendu compte que selon la loi, oui, dans certains contextes, ça peut se passer. Donc bon, du coup, autant pour moi, j'ai rien marqué. Et puis il y a d'autres passages où je trouvais qu'on allait un peu vite, qu'il fallait... expliquer que dans la réalité les choses ne pourraient pas se passer aussi facilement, aussi rapidement. Et du coup d'insister que le fait que les personnages soient en difficulté, ça apporte aussi à l'histoire en fait, c'est ce qui fait qu'on va s'intéresser. Si tout est trop facile, s'il y a un mystère mais qu'il est résolu, très facilement sans qu'il y ait vraiment de gros efforts à faire de la part des personnages bon bah ça fonctionne pas, en tout cas moi dans mon opinion ça fonctionne pas très bien donc voilà donc je suis là dessus écoutez j'ai déjà beaucoup parlé hier donc je vais m'arrêter là j'espère que vous survivez à cette vague de chaleur Apparemment la semaine où vous m'écouterez il fera un peu moins chaud Donc j'espère qu'on en profitera tous Je vous souhaite de passer du coup une agréable semaine Un très bon week-end Et on se retrouve dimanche prochain à 8h A très bientôt Voilà, la semaine est terminée Moi je referme mon journal Et je te remercie infiniment pour m'avoir écouté jusqu'au bout de cet épisode Si tu veux en connaître davantage sur mon parcours d'écriture, tu peux me suivre sur Instagram, recherche "Amandine Delecray". Et si tu veux aider le podcast, tu peux lui donner 5 étoiles et en parler autour de toi. Je te remercie sincèrement d'avance. Et il ne me reste plus qu'à te souhaiter à la semaine prochaine.

Share

Embed

You may also like

Description

🎙️Bonjour et bienvenue dans Journal d'un roman, mon vlog audio d'écriture. Je m'appelle Amandine Delecray, j'ai 34 ans et cela fait quelques années que j'ai décidé d'accorder une place centrale à l'écriture dans ma vie.

Dans ce journal de bord, je partage sans fard chacune des étapes de mon parcours d'autrice en herbe, qu'il s'agisse de mes réussites mais aussi de mes galères. Cet été, je fignole l'ultime version d'Augustine, mon roman fantastique historique grâce aux derniers retours de mes bêta-lecteurices. Mais en parallèle, il se peut très bien que je commence un nouveau projet...


Pour vous donner une idée des thèmes qui sont abordés dans mon livre, voici son pitch :


👻France, 1902.

Alors qu'elle a coupé tous liens avec elle, Julie apprend la mort de sa petite sœur Augustine. Dès lors, d'étranges événements bousculent sa vie, allant jusqu'à détériorer sa santé.

Le fantôme d'Augustine semble être responsable de ses symptômes. Si Julie veut survivre, elle n'a qu'une seule solution : libérer l'âme de sa sœur.

Mais parviendra-t-elle à dépasser sa rancœur pour comprendre ce qu'Augustine cherche réellement à lui révéler ?


🌻Cette semaine,

Je reprends l'écriture... et les réveils matinaux ! Au programme : fignolage d'Augustine en m'aidant des retours de mes bêta-lecteurices. En parallèle, je continue de travailler sur les manuscrits du concours des Murmures Littéraires mais j'entame aussi une nouvelle bêta-lecture bénévole pour une jeune autrice de dark fantasy. Enfin, je commence des tas de livres (c'est bien mais il faudrait penser à les finir un jour...).


Dans cet épisode, je parle :

  • de mon bêta-lecteur Alexandre Jarry ;

  • de mon bêta-lecteur professionnel, Cyril Destoky ;

  • du concours des Murmures Littéraires ;

  • du livre Dans le jardin de l'ogre de Leïla Slimani ;

  • du roman La huitième couleur de Terry Pratchett ;

  • du roman Vallée du carnage de Romain Lucazeau ;

  • de Petite sale de Louise Mey ;

  • du premier tome de Blackwater de Michael McDowell.


💫 Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans Journal d'un roman, mon vlog audio d'écriture. Je m'appelle Amandine Delecray, j'ai 34 ans, et cela fait quelques années que j'ai décidé d'accorder une place centrale à l'écriture dans ma vie. Dans ce journal de bord, je partage sans phare chacune des étapes de mon parcours d'autrice en herbe, qu'il s'agisse de mes réussites, mais aussi de mes galères. Cet été, je finiole l'ultime version d'Augustine, mon roman fantastique historique, grâce au dernier retour de mes bêta-lecteurices. Mais en parallèle, il se peut très bien que je commence un nouveau projet. Je vous souhaite donc une très belle écoute. Cher journal, nous sommes le jeudi 3 juillet 2025, il est 13h25. Je ne vous prends qu'aujourd'hui dans la semaine parce que tout simplement je n'ai pas eu le temps de vous parler jusqu'à présent, il y a eu les fortes chaleurs, mon fils a été super malade, donc c'était assez compliqué. Aujourd'hui, je suis désolée, il y aura peut-être un peu d'écho parce que je ne suis pas dans mon bureau, je suis en gardiennage pour ma maman et peut-être qu'on aura de temps en temps des petits bruits parce qu'il y a deux petits chiens avec moi qui sont très sages mais qui pourrait peut-être se manifester à un moment ou à un autre. Alors aujourd'hui c'est d'autant plus intéressant que je vous reprenne parce que ça y est je me suis remis le réveil très tôt le matin pour trouver du temps pour travailler parce que voilà avec la chaleur, avec les vacances scolaires qui commencent, je n'ai plus du tout le temps ni la tête, ni la disponibilité d'esprit de travailler sérieusement à l'écriture donc là j'ai remis mon réveil et effectivement ça marche beaucoup mieux le matin je suis beaucoup plus concentrée donc j'ai repris les corrections d'Augustine parce que figurez-vous ça y est j'ai reçu pratiquement tous mes retours de bêta lecture à la fois la bêta lecture pro de Cyril Destocky mais aussi la bêta lecture complète d'Alexandre Jari et j'ai même eu des nouvelles de ma dernière bêta lectrice qui ça y est a démarré et donc m'a donné ses premiers retours. Donc normalement j'aurai tout d'ici assez peu de temps. Donc ce qu'il en ressort c'est que globalement quand même les bêta lectrices ont apprécié et notamment Cyril Destocky qui m'a fait... un rapport vraiment extrêmement flatteur pour mon égo qui n'en demandait pas tant n'est-ce pas pour déjà être bien chargé donc je vous lis l'appréciation générale de son rapport en lisant les premières pages je craignais un travers dans lequel tombent parfois ces auteurs qui ont du style et qui se regardent un peu écrire à tel point que l'intrigue en devient légère ou même invisible une sorte de long poème élégant sans doute mais qui laisse le lecteur du roman sur sa fin. Heureusement, ce n'est pas ce que j'ai lu. Ton style est précis, juste, rempli de vraies trouvailles, mais il porte aussi des personnages attachants, qui passent par mille souffrances, et qui nous emmènent dans une intrigue vraiment prenante. C'est un des meilleurs textes que j'ai bêta lu. Donc je vous laisse imaginer, quand j'ai reçu ce rapport, et que le premier paragraphe que je vois, c'était ça. Bon, je ne savais plus où me mettre, j'étais vraiment extrêmement ravie. Et bon, le rapport est assez succinct et j'ai pas mal comme ça de... Voilà, à plusieurs reprises, il me dit que c'est très positif, que selon lui, le texte est prêt à être envoyé en maison d'édition sans qu'il y ait de changements à apporter. Même la faiblesse, entre guillemets, qui... d'eau. qu'il m'a indiqué, c'est-à-dire que les 50 premières pages de mon roman, apparemment on ne sait pas vraiment où on va, parce que c'est un texte qui mélange un petit peu mysticisme, onirisme, et en même temps il y a des passages assez horrifiques, des passages plutôt de vie quotidienne, voilà, très marqués. marquée par le... Alexandre m'a dit que c'est très pagnolesque, c'est-à-dire, voilà, très marquée par la gouaille provençale ou le largot, plutôt, de... De Besançon, pardon, j'avais Bérichon dans la tête, mais c'est pas Bérichon. De Besançon, etc. Donc oui, effectivement, ça peut peut-être... Au premier abord, on peut ne pas trop savoir où est-ce qu'on va. Et quand je lui ai posé la question à Cyril, que je lui ai dit qu'est-ce que tu pourrais me proposer, est-ce que tu as des idées pour éviter qu'un lecteur lambda qui n'a pas une bêta-lecture... Ha ! qui a été payé, risque de lâcher le texte. Il m'a dit non, non, mais je ne pense pas du tout que ça va faire lâcher le texte. C'était juste pour te prévenir de bien présenter ton roman, ce que tu as voulu faire aux éditorices quand tu enverras ton roman. Donc même ça, il m'a dit de le conserver, que ça faisait vraiment l'identité du texte. et il faut juste que en gros je vende bien mon roman pour expliquer mon intention voilà mais que c'est normal que ça fasse voilà il faut entrer dans cette ambiance très étrange très particulière que j'ai mis dans ce roman apparemment donc voilà j'étais ravi forcément Mais je dois avouer, maintenant que j'ai un petit peu, comment dire, de temps, quelques jours qui sont passés, je trouve, pour être honnête, que c'est un petit peu léger. Parce que j'ai payé très cher, enfin j'ai payé très cher, non, j'ai payé le prix d'une bêta lecture. Et je trouve que vraiment là, bon, c'est très léger comme retour. Parce que c'est sûr, ça fait vraiment plaisir de s'entendre dire que son texte est très bien comme il est, qu'il n'y a rien à changer, que j'ai un style magnifique, que mes personnages sont super. Et tant mieux, je veux dire, je ne vais pas me plaindre de ça. Mais quand je vois la bêta lecture amatrice que me propose Alexandre Jarry, par exemple, lui aussi m'a dit qu'il a adoré mon texte. Et pourtant... c'est sans concession je veux dire mon texte est blindé de commentaires et il est allé vraiment dans la dentelle pour ne rien laisser passer et il y a même des scènes où il est pas dans la dentelle, où il m'explique vraiment que ben et je suis d'accord avec lui que je vais trop vite en besogne et que du coup ça fait pas crédible donc qu'il faut un petit peu changer quelques éléments donc voilà ça, ce travail là heureusement que je l'ai du côté d'Alexandre. Mais je me dis, là, ce sont des choses que quand même, je pense que Cyril aurait pu me faire, me proposer. Il y a des passages. Il m'a dit à deux, trois moments, oui, je ne comprends pas trop cette scène, mais il ne me propose rien. Voilà, donc, mitigé. C'est-à-dire, je... je... pense que je ne recommanderais pas sa bêta lecture par contre vous pouvez aller sur ses formations les yeux fermés et ses formations sont très bien mais voilà je pour la bêta lecture je trouve que quand même c'est un petit peu léger ou alors je me dis que puisque au final je n'ai rien de concret il ne m'apporte rien de concret Au moins, il aurait pu faire un petit effort sur le tarif. Payer, bien sûr, le temps qu'il a passé dessus, c'est normal. Mais bon, voilà. Je vois que j'ai des amis qui font ça bénévolement et qui m'apportent beaucoup plus. Donc, voilà. Bon, je suis passée en cobaye. Au moins, je vous le dis. Ma vision des choses à moi, je ne recommanderais pas Cyril Lestocki en tant que bêta lecteur. Après, en tant que formation, Et sur sa chaîne YouTube, vraiment, et sa newsletter, vraiment, vous pouvez y aller les yeux fermés, c'est vraiment super. Mais bon, voilà, moi, mon ressenti est un peu mitigé à ce niveau-là. Alors, ma troisième bêta lectrice, là, qui est en train de démarrer, Dorianne, elle a fait mes trois premiers chapitres. Et déjà, elle m'a apporté un gros élément, c'est que je place mal mes virgules. C'est vrai qu'une fois qu'elle m'a expliqué, parce qu'elle, elle fait une formation de correctrice, donc comme ça, au moins, j'apprends des choses. Et je me suis rendu compte qu'effectivement, tout le long de mon texte, j'ai mis des virgules là où il ne fallait pas. Ou des fois, j'en mets qu'une alors qu'il en faut deux. Vous savez, pour mettre entre, comme si on mettait entre parenthèses une information. Mais c'est, voilà, je la mets entre virgules. Et voilà, donc ça, c'est déjà un très, très gros point. Et voilà, c'est ce genre de petits détails que j'attendais peut-être d'une bêta-lecture pro. Alors, j'ai du coup commencé à réécrire les éléments que signifiaient Alexandre et Cyril. Donc, c'était assez agréable à faire ce matin. Je n'ai pas fini, j'en suis au chapitre 16 je crois, sur 38 chapitres plus un épilogue qui restera. Donc bon, le principal c'est que je suis rassurée au niveau de la tension, parce que dans la version précédente on m'avait dit que je gérais mal ma tension. et en fait comme quoi c'est vraiment ça tient à rien parce que le principal changement que j'ai effectué pour la tension dans le texte c'est de modifier mon prologue. Parce que mon prologue faisait des promesses qui n'étaient pas tenues dans le texte. Et en modifiant le prologue, du coup, ça change complètement les attentes et il n'y a pas du tout cette sensation de tension qui n'est pas bien gérée. Donc déjà, je suis rassurée là-dessus. Ce que je vois quand même, malgré tout, avec tous mes retours, c'est qu'Augustine est quasiment prête. Voilà. C'est vraiment maintenant, c'est des... du détail, mais voilà, je veux faire le texte le mieux que je peux. Et ce qui est excessivement frustrant, c'est qu'on est bien sûr au début de l'été et que les maisons d'édition soit sont en vacances, soit sont en train de préparer la rentrée littéraire. Et donc j'étais presque à me dire, quand même, je ne tiens pas, je vais l'envoyer à quelques-unes et tout. Et j'ai posé la question à mes... collègues de l'association Les Murmures littéraires, qui m'ont, eux et elles aussi, conseillé d'attendre la rentrée, d'attendre fin septembre pour commencer mes envois, de peur que le manuscrit passe à la trappe, ou soit oublié, parce que tout le monde va partir en vacances, les gens sont fatigués et n'ont peut-être pas envie. de lire des manuscrits, ou ça va sur des boîtes qui sont faites que pour ça, et du coup, il y a un risque qu'ils soient oubliés. Donc, c'est excessivement frustrant, mais je vais attendre jusqu'à septembre pour commencer mes envois. Ce qui ne veut pas dire que je vais laisser complètement tomber Augustine pendant cet été, je me dis que là, je vais finir au maximum avec les retours que j'ai. et je vais déjà participer au concours Rajot et Babelio sur les littératures de l'imaginaire. Alors, Ousine ne correspondrait pas vraiment parce que c'est jusqu'à New Adult. Bon, pas sûr que ça soit très New Adult, ce livre-là. Mais on s'en fiche parce qu'en fait, le concours, c'est pour gagner une rencontre avec les éditorices et une masterclass avec Maëlle Dessart. Donc je me dis, bon, ben, j'ai rien à perdre. Au pire, ça ne leur plaît pas, ça ne leur plaît pas. Mais si je suis parmi les finalistes, au moins, ça me donnera l'occasion de rencontrer des gens, d'assister à une conférence. Donc, ce n'est pas plus mal. Et puis, en même temps, ça m'aidera à ronger mon frein. Pendant l'été, j'ai préparé ce petit dossier. Et puis, voilà, ça me fera déjà quelque chose à faire là-dessus. N'empêche que, du point de vue de l'écriture, j'ai quand même... ça me démange un peu, j'ai envie de me remettre à créer vraiment j'ai envie de repartir du début d'un projet, même si ça me fait un peu peur parce que j'ai tellement galéré avec Augustine que je me dis ça va être chaud de me réinvestir sur autre chose et donc j'ai à la fois cette envie et à la fois je suis un peu pleine de doutes J'ai pas mal de projets que j'avais commencé ou que j'ai des premiers jets, soit terminés, soit presque terminés. Et je ne sais pas vraiment lequel choisir. Là, ça y est, je pense que je vais plus vers l'un d'entre eux. C'est celui que j'avais commencé quand j'ai fait ma petite pause d'Augustine, la dernière fois, il y a quelques mois. Donc je pense que je vais essayer de me lancer sur celui-là plus à fond. Mais voilà, j'ai toujours la sensation que je ne suis pas aussi attachée à cette histoire-là, qu'elle représentera moins. qu'Augustine parce qu'il y avait cette idée que c'était aussi un livre qui venait réparer en quelque sorte un petit peu mon histoire familiale. Je me sentais très liée, ça me portait un peu. Et là, ça serait sur une fiction totale. Alors, en m'inspirant très fortement de mon groupe de copains que j'avais à l'adolescence, Et je me dis, bon, peut-être que je vais aller réparer d'autres choses de ce côté-là, parce qu'à mon avis, il y a pas mal de boulot à faire aussi de ce côté-là. Donc bon, pourquoi pas ? Voilà, je suis un petit peu dans cette humeur-là, vous voyez, entre deux projets. Voilà, et donc j'ai envie de retrouver une dynamique et de changer de projet. Voilà, ça y est, je sens qu'Augustine, c'est bon. de passer sur autre chose. Et en même temps, c'est un peu plein de doutes. Est-ce que j'aurai la force de repartir sur un projet qui va durer un an, deux ans, trois ans ? Voilà, il y a tout ça, avec le doute d'Augustine. Est-ce qu'Augustine va fonctionner auprès des maisons d'édition ou pas ? Donc, je suis un peu là-dessus au niveau de l'écriture. En ce qui concerne le concours des murmures littéraires, j'ai avancé la fiche du troisième manuscrit, troisième et dernier manuscrit que je dois ficher pour cette deuxième étape. J'avoue que j'ai beaucoup de mal à m'y mettre. D'ailleurs, cet après-midi, je vais prendre une paire d'heures pour vraiment me forcer à avancer un maximum parce que j'ai trouvé beaucoup de choses problématiques dans ce manuscrit. Et du coup, bon, ça ne m'enchante pas. C'est dur, parce que je ne sais pas l'intention de l'autorise. Donc, autant, c'est une personne qui n'a vraiment pas fait exprès d'avoir mis ses réflexions aussi misogynes et sexistes. Mais quand même, je trouve que c'est sûrement une personne qui n'a pas... entamer sa réflexion sur ce domaine-là. Et donc, on part de très, très, très loin. Et voilà. Et des fois, je me sens un peu fatiguée et je n'ai pas la niaque d'expliquer des choses qui me paraissent évidentes. Mais non, il faut les expliquer en prenant des gants, en veillant à ne pas vexer. Mais bon, moi, j'ai été vexée par ce qui est dit dans ce texte. Donc voilà, c'est... Mais bon, c'est normal, c'est mon rôle. En tant que juge, je dois faire du mieux possible. Et justement, je me dis, peut-être que ça va aider la personne qui a écrit ce manuscrit à prendre conscience de certaines choses. Et que peut-être, ça va être un petit déclic qu'on ne sait jamais. Donc on verra. Bon, je... cet après-midi, je vais essayer d'avancer un maximum là-dessus. D'un point de vue des lectures, depuis que je vous ai eu la semaine dernière, j'ai fini un livre. C'est Dans le jardin de l'ogre de Leïla Slimani. Bon, j'étais un peu déçue parce que c'est une copine d'Instagram qui me l'avait recommandé en me disant que j'allais bien aimer. Et finalement, j'ai pas tant accroché que ça, donc c'est l'histoire d'Adèle. Adèle, c'est la bobo parisienne, journaliste, mariée, qui a un petit garçon. On pense que toute la vie lui réussit, voilà, son homme, il est médecin, il gagne de l'argent, bon bref. Et en fait, Adèle, elle a énormément de blessures dues à son enfance et elle a une addiction au sexe. Et du coup, elle mène une double vie comme ça. Et l'intrigue la prend au moment où on sent qu'il y a tout qui va se casser la figure. Et donc, l'intrigue fonctionne parce qu'on se demande quand est-ce que ça va se casser la figure, quoi, et comment. Donc, oui, moi, je l'ai lu assez rapidement parce que je voulais savoir. un peu en apnée, mais qu'est-ce qui va se passer ? Comment elle va se faire prendre ? Comment tout son monde va s'effondrer à force de mensonges toujours plus gros, de péripéties de plus en plus impossibles à tenir ? En cela, l'intrigue fonctionne bien. Par contre, le personnage d'Adèle, bon, il est resté assez froid pour moi. Je n'arrivais pas à la comprendre. Alors qu'il soit froid, je pense que c'est une volonté de l'autrice. Parce qu'Adèle est beaucoup décrite par les autres personnages comme quelqu'un de froid, d'inaccessible, etc. Ça soit. Mais par contre, je n'arrivais pas à comprendre pourquoi elle agissait de telle ou telle façon. Il y a quelques petits éléments qui sont donnés, des petites références à son enfance, à des choses qu'elle a vécues, mais ça ne va jamais très très loin. Donc pour moi, ce n'était pas suffisant pour expliquer. Donc ça restait toujours très en surface. Et du coup, oui j'ai lu parce que je voulais savoir quand est-ce qu'elle allait se casser la figure. Mais finalement, quand elle se casse la figure, je ne vais pas dire que ça ne me fait rien, mais bon, voilà, je n'étais pas hyper impactée comparée à une protagoniste que j'aurais vraiment suivie, compris, peut-être réprouvé les choix, mais qu'au moins je les aurais compris. Donc là, j'étais assez mitigée parce que bon, oui, ça se lit vite, mais... Ça ne va pas rester pour moi dans les annales. Et en ce moment, j'ai plusieurs lectures en cours. J'ai commencé depuis quelques jours le premier tome des annales du Disque Monde de Terry Pratchett, la huitième couleur. Alors j'aime beaucoup parce que je pense qu'il y a beaucoup de monde qui connaît, mais Terry Pratchett, c'est de la fantaisie humoristique. Et c'est vrai que ça marche bien, je rigole. Alors le petit problème, c'est qu'il y a beaucoup de personnages différents. Et d'une scène à l'autre, on passe à des personnages complètement différents. Et des fois, ce sont des personnages qu'on n'a jamais vus, mais qu'on nous introduit comme ça, sans les présenter, sans rien. Donc il y a eu plusieurs moments où ça m'a un peu cassé le truc parce que j'étais un peu perdue. Je ne sais plus qui est qui ou alors c'est des nouveaux personnages. Mais bon voilà, ça se mélange beaucoup. C'est quand même assez exigeant je trouve comme fantaisie. C'est très rigolo, vraiment. Il y a des moments où j'éclate de rire. Mais par contre, il faut être concentré. Moi je lis ça, j'ai voulu lire ça sur la plage ou le soir avant de me coucher. Bon, non. Il faut le lire à un moment donné où on est bien réveillé parce que sinon je pense que je passe à côté de plein de choses. Alors j'ai besoin de quelque chose d'humoristique parce qu'en même temps je lis Valais du Carnage de Romain Lucaso. Je crois, oui voilà, pardon, j'ai bougé le micro. De Romain Lucaso. Alors là j'ai juste démarré. Donc Valais du Carnage c'est en fait, ça se passe... Comment dire, c'est de la science-fiction, ça se passerait dans notre époque actuelle, sauf qu'une époque où l'Antiquité ne se serait jamais arrêtée. Donc où il y aurait l'Empire Perse contre les Phéniciens, contre une sorte de monde grec de cité libre. et en gros ça se tape dessus de façon extrêmement violente Voilà, là on est vraiment dans un récit de guerre pur et dur. Ouais, je sais pas, bon je viens juste de démarrer, je sais pas trop ce que j'en pense. Ce que je trouve plutôt pas mal, c'est qu'on a différents personnages et que la narration est en tu, deuxième personne du singulier. Ce qui donne une originalité au style qui est assez intéressante. Après, là, j'ai l'impression qu'on se dirige vers un petit peu toujours les mêmes choses, c'est-à-dire que oui, c'est l'Antiquité, mais donc une Antiquité où la technologie serait la même qu'à l'époque actuelle. Donc ça reprend un monde où il y aurait des camps de concentration, où il y aurait... l'asservissement, mais de façon assez méthodique et administrative. Il y a un personnage, il y a un administrateur, et sur un dossier, il fait ses statistiques, combien de pourcentages d'esclaves il peut sacrifier pour que la production militaire soit toujours au maximum. Je sens que ça va dénoncer ce genre de choses. Bon, je ne sais pas si ça vient de ma formation d'historienne ou quoi, mais ce genre de littérature, moi je trouve que je l'ai souvent lu, en fait. C'est plus quelque chose qui me... qui vont dire qu'il va me... voilà, m'interpeller, ou qu'il va m'étonner, ou... voilà. Bon, je trouve que oui, ce genre de choses-là, on l'a vu, voilà, c'est... ok, ouais, c'est... Bon, pourquoi pas, de voir, imaginer que l'Antiquité... Moi qui suis une antiquisante, hein, n'est-ce pas ? Et d'imaginer que l'Antiquité, ça pourrait être que des gens qui se trucident, bon, ouais. On va voir, je sais pas, vraiment je démarre, donc je sais pas, on verra ce que ça donne. Et dernier livre que je suis en train de lire, mais plutôt écouter, c'est Petite salle de Louise May. Et alors là, c'est vraiment un coup de cœur, et pour une fois pour un audiolivre, parce que j'ai un peu de mal avec les livres audio, mais bon, quand je fais mes puzzles, c'est bien sympa. Et là, vraiment, le style, c'est incroyable. j'ai... accroché de suite, j'adore j'adore voilà, bon je suis pareil je dois être au premier tiers j'arrivais plus à m'arrêter de l'écouter alors c'est bien comme ça mon poste il avance mais ah ouais, non j'aime beaucoup donc Louise, Petite salle c'est l'histoire d'une d'une jeune femme qui est domestique dans une espèce de grande ferme dans les années 60 et qui quand même vit encore comme au tout début du XXe siècle. Elle n'a pas d'électricité, pas d'eau courante, elle est extrêmement pauvre. Et donc elle travaille pour les propriétaires de cette ferme. Et donc elle va raconter à quel point elle est et elle déteste sa position. et puis les Les gens avec qui elle travaille et les gens pour qui elle travaille. Et en fait un jour, elle est chargée de s'occuper de la petite fille de son patron, une petite fille qui a 4 ans. Et par un concours de circonstances, en fait cette petite fille va lui échapper. Et là j'en suis que la petite fille a disparu, personne ne sait où elle est. et c'est toujours le regard de cette personne. petite salle, entre guillemets, parce que je ne sais plus son prénom, mais je crois que si, elle en a un, je crois que c'est Catherine ou Caroline, quelque chose comme ça. Et donc, elle, elle raconte en fait ce qui se passe à le début de l'enquête, évidemment, elle est soupçonnée d'abord, puis ensuite, on passe à d'autres, etc. Donc, voilà, ça a l'air très, très intéressant et je me languis de voir ce que ça va donner. Cher journal, nous sommes le vendredi 4 juillet 2025 et il est 14h29. Bon, petite voix aujourd'hui parce que je n'ai pas beaucoup dormi cette nuit. Il faut dire que hier soir j'ai voulu absolument avancer un petit peu la bêta lecture bénévole que je fais pour quelqu'un sur Instagram. C'est de la dark fantasy. Et j'ai envie de le faire le plus sérieusement possible. Et en plus, j'ai l'impression que c'est quelqu'un qui écrit depuis longtemps, mais qui n'a pas beaucoup fait relire. Donc il y a quelques éléments dont j'ai envie de lui... de sensibiliser là-dessus et j'ai envie aussi d'être la moins agressive possible la plus précise et la plus concrète pour que vraiment ça aide cette personne et surtout pas que ça l'enfonce donc du coup ça me demande beaucoup d'énergie et je suis restée jusqu'à très tard pour avancer ça et ce matin je me suis réveillée très tôt pour de continuer les... Vous voyez, je n'arrive plus à parler. Pour continuer les corrections sur Augustine. Alors, ça se passe plutôt tranquillement. Je suis contente, là je vois vraiment, ça y est, les derniers petits éléments qui vont rendre le texte au maximum de ce que je peux faire. Et aujourd'hui, j'ai insisté notamment sur un chapitre où Alexandre, mon bêta lecteur, m'avait interpellé sur le fait que La scène se passait trop vite, c'est-à-dire qu'on partait d'un début avec Augustine qui était dans une certaine humeur, quelque chose d'assez fort, et puis on passait très vite à un retournement complet tout au long du chapitre jusqu'à la fin. Et donc il m'a interpellé sur le fait que ça faisait un peu rapide quand même. Donc résultat, j'ai changé le début du chapitre. pour que ça soit plus fluide et que ça paraisse moins abrupte, cette évolution d'Augustine au cours du chapitre, que ça fasse plus cohérent. Et ensuite, ça a été des détails de fignolage, de réflexion sur le vocabulaire, voilà, petit changement de fignolage vraiment. Là j'en suis actuellement au chapitre 22. Sur 38 chapitres plus un épilogue. Donc voilà, ça avance petit à petit. J'ai l'impression que d'ici une semaine, 10 jours maximum, ça devrait être terminé. J'ai des petits guillis dans l'ordre en y pensant. Voilà, ça y est, je pense que j'ai atteint en tout cas, en tant que moi toute seule, j'ai atteint le... L'ultime version d'Augustine. Même si je suis bien consciente que si, avec un peu de chance, ce texte-là est accepté dans une maison d'édition, j'aurai de nouveau des changements à faire, mais ça sera dans une autre optique. Ça sera différent. Je ne serai plus toute seule face à mon texte. voilà j'ai aussi commencé parce que comme je suis sur plusieurs maisons en ce moment je fais des allers retours un petit peu à droite à gauche et je n'avais plus aucun de mes livres que j'ai commencé donc résultat j'en ai commencé encore un autre c'est Blackwater de Michael McDowell Michael McDowell plutôt ça sera plus juste je pense donc bah j'aime C'est bien, j'ai lu le prologue, c'est assez intriguant. Voilà, ça se passe donc dans une... c'est aux Etats-Unis, il y a une ville qui est inondée. Et donc il y a deux personnages qui sont sur un canot et qui vont essayer d'aller voir ce qui se passe dans cette ville inondée. Et en fait, ils découvrent dans l'hôtel de la ville... une jeune femme qui est dans sa chambre, très tranquillement, et qu'ils vont sauver, en fait, qu'ils vont récupérer. Mais cette femme est très étrange parce qu'elle dit qu'elle n'a pas entendu les sirènes. Alors c'était quatre jours auparavant, l'inondation, et les sirènes ont duré pendant plus de deux ou quatre heures, je crois. Et donc voilà, c'est assez incohérent ce qu'elle raconte. Et puis un des personnages va chercher ses valises dans la chambre où elle aurait dormi entre guillemets et il se rend compte que le lit est trempé, recouvert de vases et qu'il pue et que l'eau est montée bien au dessus de l'armoire en fait. Donc que c'est impossible qu'elle soit restée dans cette chambre là. Donc voilà, ça commence comme ça et donc c'est très interpellant, ça donne envie de savoir la suite. Bon, moi par contre je suis gênée par la façon dont est traité le personnage racisé. Bon je sais que c'est une autre époque, c'est un texte qui date des années 80 il me semble, mais bon quand même, les années 80 c'est pas non plus quelque chose de... si lointain que ça, bon ça fait presque une cinquantaine d'années mais bon, ouais voilà donc je suis un peu plutôt une quarantaine d'années, je suis un petit peu voilà, un petit peu perplexe là-dessus j'aime bien l'intrigue mais voilà, le personnage noir est décrit comme étant très peureux un peu bête soumis, voilà bon, ça me Voilà, ça me rend assez perplexe quand même. et enfin j'avance toujours sur l'affiche des murmures littéraires je crois avoir terminé mon principal laïus sur la vision sexiste qui est dans ce manuscrit donc ça m'a pris quand même une dizaine de pages voilà d'expliquer de donner des exemples et de montrer que voilà, il y a des réflexions qui sont assez glaçantes quand même. Et puis de montrer, alors je suis allée chercher des statistiques pour appuyer mes dires. Voilà, j'essaye de mettre des références et de montrer que d'une façon objective, ce qui est dit dans ce texte ne peut pas. être réaliste et pourtant c'est un texte qui se veut justement dans le concret très réaliste il faut reprendre en considération certaines réalités donc j'ai fini là dessus mais j'ai encore beaucoup de boulot parce que là je rentre dans un autre élément de vérification de tout un tas de détails concernant l'intrigue Parce que c'est pareil, comme c'est un texte qui se passe dans notre réalité, il faut forcément vérifier ce qui est dit et donc je me plonge dans la procédure pénale et je découvre tout un tas de choses sur la juridiction, sur les droits, etc. Et voilà, et donc, bon, j'avais... J'avais certains passages que je soupçonnais qui n'étaient pas possibles et puis finalement je me suis rendu compte que selon la loi, oui, dans certains contextes, ça peut se passer. Donc bon, du coup, autant pour moi, j'ai rien marqué. Et puis il y a d'autres passages où je trouvais qu'on allait un peu vite, qu'il fallait... expliquer que dans la réalité les choses ne pourraient pas se passer aussi facilement, aussi rapidement. Et du coup d'insister que le fait que les personnages soient en difficulté, ça apporte aussi à l'histoire en fait, c'est ce qui fait qu'on va s'intéresser. Si tout est trop facile, s'il y a un mystère mais qu'il est résolu, très facilement sans qu'il y ait vraiment de gros efforts à faire de la part des personnages bon bah ça fonctionne pas, en tout cas moi dans mon opinion ça fonctionne pas très bien donc voilà donc je suis là dessus écoutez j'ai déjà beaucoup parlé hier donc je vais m'arrêter là j'espère que vous survivez à cette vague de chaleur Apparemment la semaine où vous m'écouterez il fera un peu moins chaud Donc j'espère qu'on en profitera tous Je vous souhaite de passer du coup une agréable semaine Un très bon week-end Et on se retrouve dimanche prochain à 8h A très bientôt Voilà, la semaine est terminée Moi je referme mon journal Et je te remercie infiniment pour m'avoir écouté jusqu'au bout de cet épisode Si tu veux en connaître davantage sur mon parcours d'écriture, tu peux me suivre sur Instagram, recherche "Amandine Delecray". Et si tu veux aider le podcast, tu peux lui donner 5 étoiles et en parler autour de toi. Je te remercie sincèrement d'avance. Et il ne me reste plus qu'à te souhaiter à la semaine prochaine.

Description

🎙️Bonjour et bienvenue dans Journal d'un roman, mon vlog audio d'écriture. Je m'appelle Amandine Delecray, j'ai 34 ans et cela fait quelques années que j'ai décidé d'accorder une place centrale à l'écriture dans ma vie.

Dans ce journal de bord, je partage sans fard chacune des étapes de mon parcours d'autrice en herbe, qu'il s'agisse de mes réussites mais aussi de mes galères. Cet été, je fignole l'ultime version d'Augustine, mon roman fantastique historique grâce aux derniers retours de mes bêta-lecteurices. Mais en parallèle, il se peut très bien que je commence un nouveau projet...


Pour vous donner une idée des thèmes qui sont abordés dans mon livre, voici son pitch :


👻France, 1902.

Alors qu'elle a coupé tous liens avec elle, Julie apprend la mort de sa petite sœur Augustine. Dès lors, d'étranges événements bousculent sa vie, allant jusqu'à détériorer sa santé.

Le fantôme d'Augustine semble être responsable de ses symptômes. Si Julie veut survivre, elle n'a qu'une seule solution : libérer l'âme de sa sœur.

Mais parviendra-t-elle à dépasser sa rancœur pour comprendre ce qu'Augustine cherche réellement à lui révéler ?


🌻Cette semaine,

Je reprends l'écriture... et les réveils matinaux ! Au programme : fignolage d'Augustine en m'aidant des retours de mes bêta-lecteurices. En parallèle, je continue de travailler sur les manuscrits du concours des Murmures Littéraires mais j'entame aussi une nouvelle bêta-lecture bénévole pour une jeune autrice de dark fantasy. Enfin, je commence des tas de livres (c'est bien mais il faudrait penser à les finir un jour...).


Dans cet épisode, je parle :

  • de mon bêta-lecteur Alexandre Jarry ;

  • de mon bêta-lecteur professionnel, Cyril Destoky ;

  • du concours des Murmures Littéraires ;

  • du livre Dans le jardin de l'ogre de Leïla Slimani ;

  • du roman La huitième couleur de Terry Pratchett ;

  • du roman Vallée du carnage de Romain Lucazeau ;

  • de Petite sale de Louise Mey ;

  • du premier tome de Blackwater de Michael McDowell.


💫 Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans Journal d'un roman, mon vlog audio d'écriture. Je m'appelle Amandine Delecray, j'ai 34 ans, et cela fait quelques années que j'ai décidé d'accorder une place centrale à l'écriture dans ma vie. Dans ce journal de bord, je partage sans phare chacune des étapes de mon parcours d'autrice en herbe, qu'il s'agisse de mes réussites, mais aussi de mes galères. Cet été, je finiole l'ultime version d'Augustine, mon roman fantastique historique, grâce au dernier retour de mes bêta-lecteurices. Mais en parallèle, il se peut très bien que je commence un nouveau projet. Je vous souhaite donc une très belle écoute. Cher journal, nous sommes le jeudi 3 juillet 2025, il est 13h25. Je ne vous prends qu'aujourd'hui dans la semaine parce que tout simplement je n'ai pas eu le temps de vous parler jusqu'à présent, il y a eu les fortes chaleurs, mon fils a été super malade, donc c'était assez compliqué. Aujourd'hui, je suis désolée, il y aura peut-être un peu d'écho parce que je ne suis pas dans mon bureau, je suis en gardiennage pour ma maman et peut-être qu'on aura de temps en temps des petits bruits parce qu'il y a deux petits chiens avec moi qui sont très sages mais qui pourrait peut-être se manifester à un moment ou à un autre. Alors aujourd'hui c'est d'autant plus intéressant que je vous reprenne parce que ça y est je me suis remis le réveil très tôt le matin pour trouver du temps pour travailler parce que voilà avec la chaleur, avec les vacances scolaires qui commencent, je n'ai plus du tout le temps ni la tête, ni la disponibilité d'esprit de travailler sérieusement à l'écriture donc là j'ai remis mon réveil et effectivement ça marche beaucoup mieux le matin je suis beaucoup plus concentrée donc j'ai repris les corrections d'Augustine parce que figurez-vous ça y est j'ai reçu pratiquement tous mes retours de bêta lecture à la fois la bêta lecture pro de Cyril Destocky mais aussi la bêta lecture complète d'Alexandre Jari et j'ai même eu des nouvelles de ma dernière bêta lectrice qui ça y est a démarré et donc m'a donné ses premiers retours. Donc normalement j'aurai tout d'ici assez peu de temps. Donc ce qu'il en ressort c'est que globalement quand même les bêta lectrices ont apprécié et notamment Cyril Destocky qui m'a fait... un rapport vraiment extrêmement flatteur pour mon égo qui n'en demandait pas tant n'est-ce pas pour déjà être bien chargé donc je vous lis l'appréciation générale de son rapport en lisant les premières pages je craignais un travers dans lequel tombent parfois ces auteurs qui ont du style et qui se regardent un peu écrire à tel point que l'intrigue en devient légère ou même invisible une sorte de long poème élégant sans doute mais qui laisse le lecteur du roman sur sa fin. Heureusement, ce n'est pas ce que j'ai lu. Ton style est précis, juste, rempli de vraies trouvailles, mais il porte aussi des personnages attachants, qui passent par mille souffrances, et qui nous emmènent dans une intrigue vraiment prenante. C'est un des meilleurs textes que j'ai bêta lu. Donc je vous laisse imaginer, quand j'ai reçu ce rapport, et que le premier paragraphe que je vois, c'était ça. Bon, je ne savais plus où me mettre, j'étais vraiment extrêmement ravie. Et bon, le rapport est assez succinct et j'ai pas mal comme ça de... Voilà, à plusieurs reprises, il me dit que c'est très positif, que selon lui, le texte est prêt à être envoyé en maison d'édition sans qu'il y ait de changements à apporter. Même la faiblesse, entre guillemets, qui... d'eau. qu'il m'a indiqué, c'est-à-dire que les 50 premières pages de mon roman, apparemment on ne sait pas vraiment où on va, parce que c'est un texte qui mélange un petit peu mysticisme, onirisme, et en même temps il y a des passages assez horrifiques, des passages plutôt de vie quotidienne, voilà, très marqués. marquée par le... Alexandre m'a dit que c'est très pagnolesque, c'est-à-dire, voilà, très marquée par la gouaille provençale ou le largot, plutôt, de... De Besançon, pardon, j'avais Bérichon dans la tête, mais c'est pas Bérichon. De Besançon, etc. Donc oui, effectivement, ça peut peut-être... Au premier abord, on peut ne pas trop savoir où est-ce qu'on va. Et quand je lui ai posé la question à Cyril, que je lui ai dit qu'est-ce que tu pourrais me proposer, est-ce que tu as des idées pour éviter qu'un lecteur lambda qui n'a pas une bêta-lecture... Ha ! qui a été payé, risque de lâcher le texte. Il m'a dit non, non, mais je ne pense pas du tout que ça va faire lâcher le texte. C'était juste pour te prévenir de bien présenter ton roman, ce que tu as voulu faire aux éditorices quand tu enverras ton roman. Donc même ça, il m'a dit de le conserver, que ça faisait vraiment l'identité du texte. et il faut juste que en gros je vende bien mon roman pour expliquer mon intention voilà mais que c'est normal que ça fasse voilà il faut entrer dans cette ambiance très étrange très particulière que j'ai mis dans ce roman apparemment donc voilà j'étais ravi forcément Mais je dois avouer, maintenant que j'ai un petit peu, comment dire, de temps, quelques jours qui sont passés, je trouve, pour être honnête, que c'est un petit peu léger. Parce que j'ai payé très cher, enfin j'ai payé très cher, non, j'ai payé le prix d'une bêta lecture. Et je trouve que vraiment là, bon, c'est très léger comme retour. Parce que c'est sûr, ça fait vraiment plaisir de s'entendre dire que son texte est très bien comme il est, qu'il n'y a rien à changer, que j'ai un style magnifique, que mes personnages sont super. Et tant mieux, je veux dire, je ne vais pas me plaindre de ça. Mais quand je vois la bêta lecture amatrice que me propose Alexandre Jarry, par exemple, lui aussi m'a dit qu'il a adoré mon texte. Et pourtant... c'est sans concession je veux dire mon texte est blindé de commentaires et il est allé vraiment dans la dentelle pour ne rien laisser passer et il y a même des scènes où il est pas dans la dentelle, où il m'explique vraiment que ben et je suis d'accord avec lui que je vais trop vite en besogne et que du coup ça fait pas crédible donc qu'il faut un petit peu changer quelques éléments donc voilà ça, ce travail là heureusement que je l'ai du côté d'Alexandre. Mais je me dis, là, ce sont des choses que quand même, je pense que Cyril aurait pu me faire, me proposer. Il y a des passages. Il m'a dit à deux, trois moments, oui, je ne comprends pas trop cette scène, mais il ne me propose rien. Voilà, donc, mitigé. C'est-à-dire, je... je... pense que je ne recommanderais pas sa bêta lecture par contre vous pouvez aller sur ses formations les yeux fermés et ses formations sont très bien mais voilà je pour la bêta lecture je trouve que quand même c'est un petit peu léger ou alors je me dis que puisque au final je n'ai rien de concret il ne m'apporte rien de concret Au moins, il aurait pu faire un petit effort sur le tarif. Payer, bien sûr, le temps qu'il a passé dessus, c'est normal. Mais bon, voilà. Je vois que j'ai des amis qui font ça bénévolement et qui m'apportent beaucoup plus. Donc, voilà. Bon, je suis passée en cobaye. Au moins, je vous le dis. Ma vision des choses à moi, je ne recommanderais pas Cyril Lestocki en tant que bêta lecteur. Après, en tant que formation, Et sur sa chaîne YouTube, vraiment, et sa newsletter, vraiment, vous pouvez y aller les yeux fermés, c'est vraiment super. Mais bon, voilà, moi, mon ressenti est un peu mitigé à ce niveau-là. Alors, ma troisième bêta lectrice, là, qui est en train de démarrer, Dorianne, elle a fait mes trois premiers chapitres. Et déjà, elle m'a apporté un gros élément, c'est que je place mal mes virgules. C'est vrai qu'une fois qu'elle m'a expliqué, parce qu'elle, elle fait une formation de correctrice, donc comme ça, au moins, j'apprends des choses. Et je me suis rendu compte qu'effectivement, tout le long de mon texte, j'ai mis des virgules là où il ne fallait pas. Ou des fois, j'en mets qu'une alors qu'il en faut deux. Vous savez, pour mettre entre, comme si on mettait entre parenthèses une information. Mais c'est, voilà, je la mets entre virgules. Et voilà, donc ça, c'est déjà un très, très gros point. Et voilà, c'est ce genre de petits détails que j'attendais peut-être d'une bêta-lecture pro. Alors, j'ai du coup commencé à réécrire les éléments que signifiaient Alexandre et Cyril. Donc, c'était assez agréable à faire ce matin. Je n'ai pas fini, j'en suis au chapitre 16 je crois, sur 38 chapitres plus un épilogue qui restera. Donc bon, le principal c'est que je suis rassurée au niveau de la tension, parce que dans la version précédente on m'avait dit que je gérais mal ma tension. et en fait comme quoi c'est vraiment ça tient à rien parce que le principal changement que j'ai effectué pour la tension dans le texte c'est de modifier mon prologue. Parce que mon prologue faisait des promesses qui n'étaient pas tenues dans le texte. Et en modifiant le prologue, du coup, ça change complètement les attentes et il n'y a pas du tout cette sensation de tension qui n'est pas bien gérée. Donc déjà, je suis rassurée là-dessus. Ce que je vois quand même, malgré tout, avec tous mes retours, c'est qu'Augustine est quasiment prête. Voilà. C'est vraiment maintenant, c'est des... du détail, mais voilà, je veux faire le texte le mieux que je peux. Et ce qui est excessivement frustrant, c'est qu'on est bien sûr au début de l'été et que les maisons d'édition soit sont en vacances, soit sont en train de préparer la rentrée littéraire. Et donc j'étais presque à me dire, quand même, je ne tiens pas, je vais l'envoyer à quelques-unes et tout. Et j'ai posé la question à mes... collègues de l'association Les Murmures littéraires, qui m'ont, eux et elles aussi, conseillé d'attendre la rentrée, d'attendre fin septembre pour commencer mes envois, de peur que le manuscrit passe à la trappe, ou soit oublié, parce que tout le monde va partir en vacances, les gens sont fatigués et n'ont peut-être pas envie. de lire des manuscrits, ou ça va sur des boîtes qui sont faites que pour ça, et du coup, il y a un risque qu'ils soient oubliés. Donc, c'est excessivement frustrant, mais je vais attendre jusqu'à septembre pour commencer mes envois. Ce qui ne veut pas dire que je vais laisser complètement tomber Augustine pendant cet été, je me dis que là, je vais finir au maximum avec les retours que j'ai. et je vais déjà participer au concours Rajot et Babelio sur les littératures de l'imaginaire. Alors, Ousine ne correspondrait pas vraiment parce que c'est jusqu'à New Adult. Bon, pas sûr que ça soit très New Adult, ce livre-là. Mais on s'en fiche parce qu'en fait, le concours, c'est pour gagner une rencontre avec les éditorices et une masterclass avec Maëlle Dessart. Donc je me dis, bon, ben, j'ai rien à perdre. Au pire, ça ne leur plaît pas, ça ne leur plaît pas. Mais si je suis parmi les finalistes, au moins, ça me donnera l'occasion de rencontrer des gens, d'assister à une conférence. Donc, ce n'est pas plus mal. Et puis, en même temps, ça m'aidera à ronger mon frein. Pendant l'été, j'ai préparé ce petit dossier. Et puis, voilà, ça me fera déjà quelque chose à faire là-dessus. N'empêche que, du point de vue de l'écriture, j'ai quand même... ça me démange un peu, j'ai envie de me remettre à créer vraiment j'ai envie de repartir du début d'un projet, même si ça me fait un peu peur parce que j'ai tellement galéré avec Augustine que je me dis ça va être chaud de me réinvestir sur autre chose et donc j'ai à la fois cette envie et à la fois je suis un peu pleine de doutes J'ai pas mal de projets que j'avais commencé ou que j'ai des premiers jets, soit terminés, soit presque terminés. Et je ne sais pas vraiment lequel choisir. Là, ça y est, je pense que je vais plus vers l'un d'entre eux. C'est celui que j'avais commencé quand j'ai fait ma petite pause d'Augustine, la dernière fois, il y a quelques mois. Donc je pense que je vais essayer de me lancer sur celui-là plus à fond. Mais voilà, j'ai toujours la sensation que je ne suis pas aussi attachée à cette histoire-là, qu'elle représentera moins. qu'Augustine parce qu'il y avait cette idée que c'était aussi un livre qui venait réparer en quelque sorte un petit peu mon histoire familiale. Je me sentais très liée, ça me portait un peu. Et là, ça serait sur une fiction totale. Alors, en m'inspirant très fortement de mon groupe de copains que j'avais à l'adolescence, Et je me dis, bon, peut-être que je vais aller réparer d'autres choses de ce côté-là, parce qu'à mon avis, il y a pas mal de boulot à faire aussi de ce côté-là. Donc bon, pourquoi pas ? Voilà, je suis un petit peu dans cette humeur-là, vous voyez, entre deux projets. Voilà, et donc j'ai envie de retrouver une dynamique et de changer de projet. Voilà, ça y est, je sens qu'Augustine, c'est bon. de passer sur autre chose. Et en même temps, c'est un peu plein de doutes. Est-ce que j'aurai la force de repartir sur un projet qui va durer un an, deux ans, trois ans ? Voilà, il y a tout ça, avec le doute d'Augustine. Est-ce qu'Augustine va fonctionner auprès des maisons d'édition ou pas ? Donc, je suis un peu là-dessus au niveau de l'écriture. En ce qui concerne le concours des murmures littéraires, j'ai avancé la fiche du troisième manuscrit, troisième et dernier manuscrit que je dois ficher pour cette deuxième étape. J'avoue que j'ai beaucoup de mal à m'y mettre. D'ailleurs, cet après-midi, je vais prendre une paire d'heures pour vraiment me forcer à avancer un maximum parce que j'ai trouvé beaucoup de choses problématiques dans ce manuscrit. Et du coup, bon, ça ne m'enchante pas. C'est dur, parce que je ne sais pas l'intention de l'autorise. Donc, autant, c'est une personne qui n'a vraiment pas fait exprès d'avoir mis ses réflexions aussi misogynes et sexistes. Mais quand même, je trouve que c'est sûrement une personne qui n'a pas... entamer sa réflexion sur ce domaine-là. Et donc, on part de très, très, très loin. Et voilà. Et des fois, je me sens un peu fatiguée et je n'ai pas la niaque d'expliquer des choses qui me paraissent évidentes. Mais non, il faut les expliquer en prenant des gants, en veillant à ne pas vexer. Mais bon, moi, j'ai été vexée par ce qui est dit dans ce texte. Donc voilà, c'est... Mais bon, c'est normal, c'est mon rôle. En tant que juge, je dois faire du mieux possible. Et justement, je me dis, peut-être que ça va aider la personne qui a écrit ce manuscrit à prendre conscience de certaines choses. Et que peut-être, ça va être un petit déclic qu'on ne sait jamais. Donc on verra. Bon, je... cet après-midi, je vais essayer d'avancer un maximum là-dessus. D'un point de vue des lectures, depuis que je vous ai eu la semaine dernière, j'ai fini un livre. C'est Dans le jardin de l'ogre de Leïla Slimani. Bon, j'étais un peu déçue parce que c'est une copine d'Instagram qui me l'avait recommandé en me disant que j'allais bien aimer. Et finalement, j'ai pas tant accroché que ça, donc c'est l'histoire d'Adèle. Adèle, c'est la bobo parisienne, journaliste, mariée, qui a un petit garçon. On pense que toute la vie lui réussit, voilà, son homme, il est médecin, il gagne de l'argent, bon bref. Et en fait, Adèle, elle a énormément de blessures dues à son enfance et elle a une addiction au sexe. Et du coup, elle mène une double vie comme ça. Et l'intrigue la prend au moment où on sent qu'il y a tout qui va se casser la figure. Et donc, l'intrigue fonctionne parce qu'on se demande quand est-ce que ça va se casser la figure, quoi, et comment. Donc, oui, moi, je l'ai lu assez rapidement parce que je voulais savoir. un peu en apnée, mais qu'est-ce qui va se passer ? Comment elle va se faire prendre ? Comment tout son monde va s'effondrer à force de mensonges toujours plus gros, de péripéties de plus en plus impossibles à tenir ? En cela, l'intrigue fonctionne bien. Par contre, le personnage d'Adèle, bon, il est resté assez froid pour moi. Je n'arrivais pas à la comprendre. Alors qu'il soit froid, je pense que c'est une volonté de l'autrice. Parce qu'Adèle est beaucoup décrite par les autres personnages comme quelqu'un de froid, d'inaccessible, etc. Ça soit. Mais par contre, je n'arrivais pas à comprendre pourquoi elle agissait de telle ou telle façon. Il y a quelques petits éléments qui sont donnés, des petites références à son enfance, à des choses qu'elle a vécues, mais ça ne va jamais très très loin. Donc pour moi, ce n'était pas suffisant pour expliquer. Donc ça restait toujours très en surface. Et du coup, oui j'ai lu parce que je voulais savoir quand est-ce qu'elle allait se casser la figure. Mais finalement, quand elle se casse la figure, je ne vais pas dire que ça ne me fait rien, mais bon, voilà, je n'étais pas hyper impactée comparée à une protagoniste que j'aurais vraiment suivie, compris, peut-être réprouvé les choix, mais qu'au moins je les aurais compris. Donc là, j'étais assez mitigée parce que bon, oui, ça se lit vite, mais... Ça ne va pas rester pour moi dans les annales. Et en ce moment, j'ai plusieurs lectures en cours. J'ai commencé depuis quelques jours le premier tome des annales du Disque Monde de Terry Pratchett, la huitième couleur. Alors j'aime beaucoup parce que je pense qu'il y a beaucoup de monde qui connaît, mais Terry Pratchett, c'est de la fantaisie humoristique. Et c'est vrai que ça marche bien, je rigole. Alors le petit problème, c'est qu'il y a beaucoup de personnages différents. Et d'une scène à l'autre, on passe à des personnages complètement différents. Et des fois, ce sont des personnages qu'on n'a jamais vus, mais qu'on nous introduit comme ça, sans les présenter, sans rien. Donc il y a eu plusieurs moments où ça m'a un peu cassé le truc parce que j'étais un peu perdue. Je ne sais plus qui est qui ou alors c'est des nouveaux personnages. Mais bon voilà, ça se mélange beaucoup. C'est quand même assez exigeant je trouve comme fantaisie. C'est très rigolo, vraiment. Il y a des moments où j'éclate de rire. Mais par contre, il faut être concentré. Moi je lis ça, j'ai voulu lire ça sur la plage ou le soir avant de me coucher. Bon, non. Il faut le lire à un moment donné où on est bien réveillé parce que sinon je pense que je passe à côté de plein de choses. Alors j'ai besoin de quelque chose d'humoristique parce qu'en même temps je lis Valais du Carnage de Romain Lucaso. Je crois, oui voilà, pardon, j'ai bougé le micro. De Romain Lucaso. Alors là j'ai juste démarré. Donc Valais du Carnage c'est en fait, ça se passe... Comment dire, c'est de la science-fiction, ça se passerait dans notre époque actuelle, sauf qu'une époque où l'Antiquité ne se serait jamais arrêtée. Donc où il y aurait l'Empire Perse contre les Phéniciens, contre une sorte de monde grec de cité libre. et en gros ça se tape dessus de façon extrêmement violente Voilà, là on est vraiment dans un récit de guerre pur et dur. Ouais, je sais pas, bon je viens juste de démarrer, je sais pas trop ce que j'en pense. Ce que je trouve plutôt pas mal, c'est qu'on a différents personnages et que la narration est en tu, deuxième personne du singulier. Ce qui donne une originalité au style qui est assez intéressante. Après, là, j'ai l'impression qu'on se dirige vers un petit peu toujours les mêmes choses, c'est-à-dire que oui, c'est l'Antiquité, mais donc une Antiquité où la technologie serait la même qu'à l'époque actuelle. Donc ça reprend un monde où il y aurait des camps de concentration, où il y aurait... l'asservissement, mais de façon assez méthodique et administrative. Il y a un personnage, il y a un administrateur, et sur un dossier, il fait ses statistiques, combien de pourcentages d'esclaves il peut sacrifier pour que la production militaire soit toujours au maximum. Je sens que ça va dénoncer ce genre de choses. Bon, je ne sais pas si ça vient de ma formation d'historienne ou quoi, mais ce genre de littérature, moi je trouve que je l'ai souvent lu, en fait. C'est plus quelque chose qui me... qui vont dire qu'il va me... voilà, m'interpeller, ou qu'il va m'étonner, ou... voilà. Bon, je trouve que oui, ce genre de choses-là, on l'a vu, voilà, c'est... ok, ouais, c'est... Bon, pourquoi pas, de voir, imaginer que l'Antiquité... Moi qui suis une antiquisante, hein, n'est-ce pas ? Et d'imaginer que l'Antiquité, ça pourrait être que des gens qui se trucident, bon, ouais. On va voir, je sais pas, vraiment je démarre, donc je sais pas, on verra ce que ça donne. Et dernier livre que je suis en train de lire, mais plutôt écouter, c'est Petite salle de Louise May. Et alors là, c'est vraiment un coup de cœur, et pour une fois pour un audiolivre, parce que j'ai un peu de mal avec les livres audio, mais bon, quand je fais mes puzzles, c'est bien sympa. Et là, vraiment, le style, c'est incroyable. j'ai... accroché de suite, j'adore j'adore voilà, bon je suis pareil je dois être au premier tiers j'arrivais plus à m'arrêter de l'écouter alors c'est bien comme ça mon poste il avance mais ah ouais, non j'aime beaucoup donc Louise, Petite salle c'est l'histoire d'une d'une jeune femme qui est domestique dans une espèce de grande ferme dans les années 60 et qui quand même vit encore comme au tout début du XXe siècle. Elle n'a pas d'électricité, pas d'eau courante, elle est extrêmement pauvre. Et donc elle travaille pour les propriétaires de cette ferme. Et donc elle va raconter à quel point elle est et elle déteste sa position. et puis les Les gens avec qui elle travaille et les gens pour qui elle travaille. Et en fait un jour, elle est chargée de s'occuper de la petite fille de son patron, une petite fille qui a 4 ans. Et par un concours de circonstances, en fait cette petite fille va lui échapper. Et là j'en suis que la petite fille a disparu, personne ne sait où elle est. et c'est toujours le regard de cette personne. petite salle, entre guillemets, parce que je ne sais plus son prénom, mais je crois que si, elle en a un, je crois que c'est Catherine ou Caroline, quelque chose comme ça. Et donc, elle, elle raconte en fait ce qui se passe à le début de l'enquête, évidemment, elle est soupçonnée d'abord, puis ensuite, on passe à d'autres, etc. Donc, voilà, ça a l'air très, très intéressant et je me languis de voir ce que ça va donner. Cher journal, nous sommes le vendredi 4 juillet 2025 et il est 14h29. Bon, petite voix aujourd'hui parce que je n'ai pas beaucoup dormi cette nuit. Il faut dire que hier soir j'ai voulu absolument avancer un petit peu la bêta lecture bénévole que je fais pour quelqu'un sur Instagram. C'est de la dark fantasy. Et j'ai envie de le faire le plus sérieusement possible. Et en plus, j'ai l'impression que c'est quelqu'un qui écrit depuis longtemps, mais qui n'a pas beaucoup fait relire. Donc il y a quelques éléments dont j'ai envie de lui... de sensibiliser là-dessus et j'ai envie aussi d'être la moins agressive possible la plus précise et la plus concrète pour que vraiment ça aide cette personne et surtout pas que ça l'enfonce donc du coup ça me demande beaucoup d'énergie et je suis restée jusqu'à très tard pour avancer ça et ce matin je me suis réveillée très tôt pour de continuer les... Vous voyez, je n'arrive plus à parler. Pour continuer les corrections sur Augustine. Alors, ça se passe plutôt tranquillement. Je suis contente, là je vois vraiment, ça y est, les derniers petits éléments qui vont rendre le texte au maximum de ce que je peux faire. Et aujourd'hui, j'ai insisté notamment sur un chapitre où Alexandre, mon bêta lecteur, m'avait interpellé sur le fait que La scène se passait trop vite, c'est-à-dire qu'on partait d'un début avec Augustine qui était dans une certaine humeur, quelque chose d'assez fort, et puis on passait très vite à un retournement complet tout au long du chapitre jusqu'à la fin. Et donc il m'a interpellé sur le fait que ça faisait un peu rapide quand même. Donc résultat, j'ai changé le début du chapitre. pour que ça soit plus fluide et que ça paraisse moins abrupte, cette évolution d'Augustine au cours du chapitre, que ça fasse plus cohérent. Et ensuite, ça a été des détails de fignolage, de réflexion sur le vocabulaire, voilà, petit changement de fignolage vraiment. Là j'en suis actuellement au chapitre 22. Sur 38 chapitres plus un épilogue. Donc voilà, ça avance petit à petit. J'ai l'impression que d'ici une semaine, 10 jours maximum, ça devrait être terminé. J'ai des petits guillis dans l'ordre en y pensant. Voilà, ça y est, je pense que j'ai atteint en tout cas, en tant que moi toute seule, j'ai atteint le... L'ultime version d'Augustine. Même si je suis bien consciente que si, avec un peu de chance, ce texte-là est accepté dans une maison d'édition, j'aurai de nouveau des changements à faire, mais ça sera dans une autre optique. Ça sera différent. Je ne serai plus toute seule face à mon texte. voilà j'ai aussi commencé parce que comme je suis sur plusieurs maisons en ce moment je fais des allers retours un petit peu à droite à gauche et je n'avais plus aucun de mes livres que j'ai commencé donc résultat j'en ai commencé encore un autre c'est Blackwater de Michael McDowell Michael McDowell plutôt ça sera plus juste je pense donc bah j'aime C'est bien, j'ai lu le prologue, c'est assez intriguant. Voilà, ça se passe donc dans une... c'est aux Etats-Unis, il y a une ville qui est inondée. Et donc il y a deux personnages qui sont sur un canot et qui vont essayer d'aller voir ce qui se passe dans cette ville inondée. Et en fait, ils découvrent dans l'hôtel de la ville... une jeune femme qui est dans sa chambre, très tranquillement, et qu'ils vont sauver, en fait, qu'ils vont récupérer. Mais cette femme est très étrange parce qu'elle dit qu'elle n'a pas entendu les sirènes. Alors c'était quatre jours auparavant, l'inondation, et les sirènes ont duré pendant plus de deux ou quatre heures, je crois. Et donc voilà, c'est assez incohérent ce qu'elle raconte. Et puis un des personnages va chercher ses valises dans la chambre où elle aurait dormi entre guillemets et il se rend compte que le lit est trempé, recouvert de vases et qu'il pue et que l'eau est montée bien au dessus de l'armoire en fait. Donc que c'est impossible qu'elle soit restée dans cette chambre là. Donc voilà, ça commence comme ça et donc c'est très interpellant, ça donne envie de savoir la suite. Bon, moi par contre je suis gênée par la façon dont est traité le personnage racisé. Bon je sais que c'est une autre époque, c'est un texte qui date des années 80 il me semble, mais bon quand même, les années 80 c'est pas non plus quelque chose de... si lointain que ça, bon ça fait presque une cinquantaine d'années mais bon, ouais voilà donc je suis un peu plutôt une quarantaine d'années, je suis un petit peu voilà, un petit peu perplexe là-dessus j'aime bien l'intrigue mais voilà, le personnage noir est décrit comme étant très peureux un peu bête soumis, voilà bon, ça me Voilà, ça me rend assez perplexe quand même. et enfin j'avance toujours sur l'affiche des murmures littéraires je crois avoir terminé mon principal laïus sur la vision sexiste qui est dans ce manuscrit donc ça m'a pris quand même une dizaine de pages voilà d'expliquer de donner des exemples et de montrer que voilà, il y a des réflexions qui sont assez glaçantes quand même. Et puis de montrer, alors je suis allée chercher des statistiques pour appuyer mes dires. Voilà, j'essaye de mettre des références et de montrer que d'une façon objective, ce qui est dit dans ce texte ne peut pas. être réaliste et pourtant c'est un texte qui se veut justement dans le concret très réaliste il faut reprendre en considération certaines réalités donc j'ai fini là dessus mais j'ai encore beaucoup de boulot parce que là je rentre dans un autre élément de vérification de tout un tas de détails concernant l'intrigue Parce que c'est pareil, comme c'est un texte qui se passe dans notre réalité, il faut forcément vérifier ce qui est dit et donc je me plonge dans la procédure pénale et je découvre tout un tas de choses sur la juridiction, sur les droits, etc. Et voilà, et donc, bon, j'avais... J'avais certains passages que je soupçonnais qui n'étaient pas possibles et puis finalement je me suis rendu compte que selon la loi, oui, dans certains contextes, ça peut se passer. Donc bon, du coup, autant pour moi, j'ai rien marqué. Et puis il y a d'autres passages où je trouvais qu'on allait un peu vite, qu'il fallait... expliquer que dans la réalité les choses ne pourraient pas se passer aussi facilement, aussi rapidement. Et du coup d'insister que le fait que les personnages soient en difficulté, ça apporte aussi à l'histoire en fait, c'est ce qui fait qu'on va s'intéresser. Si tout est trop facile, s'il y a un mystère mais qu'il est résolu, très facilement sans qu'il y ait vraiment de gros efforts à faire de la part des personnages bon bah ça fonctionne pas, en tout cas moi dans mon opinion ça fonctionne pas très bien donc voilà donc je suis là dessus écoutez j'ai déjà beaucoup parlé hier donc je vais m'arrêter là j'espère que vous survivez à cette vague de chaleur Apparemment la semaine où vous m'écouterez il fera un peu moins chaud Donc j'espère qu'on en profitera tous Je vous souhaite de passer du coup une agréable semaine Un très bon week-end Et on se retrouve dimanche prochain à 8h A très bientôt Voilà, la semaine est terminée Moi je referme mon journal Et je te remercie infiniment pour m'avoir écouté jusqu'au bout de cet épisode Si tu veux en connaître davantage sur mon parcours d'écriture, tu peux me suivre sur Instagram, recherche "Amandine Delecray". Et si tu veux aider le podcast, tu peux lui donner 5 étoiles et en parler autour de toi. Je te remercie sincèrement d'avance. Et il ne me reste plus qu'à te souhaiter à la semaine prochaine.

Share

Embed

You may also like