146-147 - 17 bonnes nouvelles, 17 raisons de faire la fête ! ( Partie 1) cover
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Journal de Bord d'un Élu Local

146-147 - 17 bonnes nouvelles, 17 raisons de faire la fête ! ( Partie 1)

146-147 - 17 bonnes nouvelles, 17 raisons de faire la fête ! ( Partie 1)

23min |20/06/2025
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146-147 - 17 bonnes nouvelles, 17 raisons de faire la fête ! ( Partie 1)

146-147 - 17 bonnes nouvelles, 17 raisons de faire la fête ! ( Partie 1)

23min |20/06/2025
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Description

Dans ce double épisode, je vous partage 7 bonnes nouvelles qui illustrent un morceau de ma vie d’élu (et il y en aura encore 10 de plus dans le prochain !)

De la réappropriation de la Loire à Blois, avec des aménagements imaginés par les étudiants, à la mise en valeur de la confluence Loire-Beuvron, en passant par la restauration du lac de Loire

pour un tourisme plus lent et populaire qui permet de redécouvrir le fleuve autrement.


Je vous parle aussi de la politique alimentaire coconstruite avec les habitants, notamment à travers le dispositif citoyen BOCAL,

qui a permis cette année l’émergence de 15 projets concrets et inspirants, portés par des citoyens engagés sur le territoire.


On termine enfin en abordant deux enjeux essentiels : l’eau et l’alimentation, où tout ne s’est pas aussi bien passé, mais qui ouvre une voie sur le sujet... avant d’ouvrir la porte à d’autres bonnes nouvelles à venir !


Un podcast (balado) qui vous est proposé par : Gaël Bernard et Nicolas Orgelet.

Montage / Post-production : Gaël Bernard

Avec Candice Menant-Fernandez, assistante du groupe Blois Naturellement

Enregistrement : 09 avril 2025

Photo : Candice

Graphisme : Julien Soula

Musique : Clément Oury-« Miniball BrassDuo »


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Journal de bord d'un élu local, c'est l'épisode 146, un épisode plein de bonne humeur, vous allez voir. Il s'intitule 17 bonnes nouvelles parce qu'on entame une série de 3 épisodes avec, devinez combien de bonnes nouvelles ? 17. 17 bonnes nouvelles. Il y en aura 7 dans celui-là, c'est une promesse. Avec nous, Candice Menand-Fernandez, l'assistante du groupe Lois Naturellement. C'est parti ! Nicolas, Nicolas, Nicolas. Bonjour Nicolas.

  • Speaker #1

    Bonjour Gaël.

  • Speaker #0

    Nicolas, nous sommes accompagnés aujourd'hui de Candice Menon-Fernandez. Bonjour Candice.

  • Speaker #2

    Hola.

  • Speaker #0

    Candice, tu es assistante du groupe Blaise ou Blaise. Tu es assistante du groupe Blois Naturellement.

  • Speaker #2

    C'est confondant, oui. Blois Naturellement.

  • Speaker #0

    Exactement. Et donc, qu'est-ce qu'on va faire aujourd'hui ? Dites-moi.

  • Speaker #2

    On va faire la fête.

  • Speaker #0

    On va faire la fête ?

  • Speaker #2

    17 raisons de faire la fête.

  • Speaker #0

    Oh, ok, cool. Alors, qu'est-ce que c'est ces raisons de faire la fête ?

  • Speaker #1

    J'énumère ?

  • Speaker #0

    Non, déjà tu m'expliques le principe de l'épisode.

  • Speaker #1

    Le principe, c'est de faire un petit point sur où on en est, parce qu'en fait, on a fait plein d'épisodes au fur et à mesure des années. Et en fait, même quand je t'en parle, des fois, on ne se souvient plus forcément de ce qu'on a fait, de ce qu'on n'a pas fait, etc. De ce qu'on a dit. De ce qu'on n'a pas dit. Et peut-être de revenir pour se dire, finalement, cette fin de mandat, il y a plein de positifs qui ressortent de tout ça. Et de faire un petit inventaire de plein de trucs positifs qui sont en train de sortir, de germer de toute cette énergie qu'on a pu mettre pendant ces quelques années.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'on n'a pas besoin de ce genre de choses, des choses positives ? Eh bien, je crois que si. Alors, raconte-nous. Dis-nous une bonne nouvelle, Nicolas.

  • Speaker #1

    Alors, première bonne nouvelle. On a inauguré cette semaine avec des étudiants des différentes écoles créatives de Blois, des mobiliers en bord de Loire pour se réapproprier la Loire, profiter de la Loire.

  • Speaker #0

    C'était déjà le cas l'année dernière ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est la deuxième année consécutive. En fait, c'est un projet de long cours. C'est né d'une initiative qui s'appelle Regards sur Loire, portée avec la mission Val de Loire UNESCO et le Pôle des Arts Urbains à Tours. où on avait dit il faut qu'on retravaille sur le lien entre les habitants et la Loire, qui est un fleuve auquel on a beaucoup d'attachements, mais des fois, on lui tourne le dos, on se l'appropriait pas assez. Et en Vienne, en Blois-Vienne, sur ce grand axe de... le long de la Loire, de la Loire à vélo, les gens passaient mais ne s'arrêtaient pas. Jamais, en fait. On a fait... il y avait même des scientifiques qui ont fait une étude sociologique qui montrait que tout le monde se passe mais ne s'arrête pas. Il y avait même des conflits d'usage entre cyclistes, piétons, etc. On s'est dit, il faut faire ralentir les gens, les faire découvrir Beau paysage de Blois, on voit la cathédrale, le château, l'église Saint-Nicolas, une super skyline avec la Loire de vent sauvage. Et les gens ne s'arrêtent pas pour regarder. Et en fait, on a travaillé sur trois ans. La première année, on a eu un pôle avec des citoyens, des habitants du bord de Loire, des artistes de la Lograin et d'autres choses qui ont fait des performances pour montrer un peu tout ce qui se passait en termes de patrimoine, de nature. et de vue sur ce point là et puis des scientifiques qui ont dit aussi tout ce qui est intéressant en termes de biodiversité donc c'était premier comité pour créer un premier programme puis si tu as ça ce programme on s'est dit ben en fait on va le mettre à disposition d'étudiants créatifs donc les étudiants de l'école du paysage les étudiants de l'éthique qui sont des gens graphisme et puis des étudiants de camille claudel qui sont des gens qui travaillent sur du mobilier et ils vont travailler ensemble pour des moments réappropriation ils ont fait des mobiliers dernière

  • Speaker #0

    Ouais c'était chouette,

  • Speaker #1

    c'était super chouette On a obtenu que ça se refasse cette année C'est encore plus chouette parce qu'en plus ils sont encore mieux coordonnés Ils ont travaillé en plus avec les services techniques de la ville de Blois Donc je trouve que ça valorise aussi des gens qui font plein de choses Et en fait on voit pas leur boulot du quotidien Et donc là ils transmettent un savoir à des étudiants qui souvent intellectualisent Mais ont pas encore l'intelligence manuelle du fer Et donc ce partage de connaissances c'était super Et cette année donc ils ont remis des mobiliers Et l'an prochain on refera la même chose à Lavacry, là où il y a tous les maraîchers.

  • Speaker #0

    Superbe ! Eh bien d'accord. Ok, première bonne nouvelle. Première bonne nouvelle, j'adore. Est-ce que tu as d'autres bonnes nouvelles ?

  • Speaker #1

    Deuxième bonne nouvelle, on reste sur le paysage.

  • Speaker #0

    Deuxième bonne nouvelle.

  • Speaker #1

    On reste sur le paysage et regarde sur Loire. On a un endroit où c'est la confluence du Beuveron et de la Loire qui se rencontrent, du Cosson et du Beuveron, donc deux rivières qui se rencontrent. Et après, cette grosse rivière, elle arrive à la Loire et c'est un endroit aussi au bord de la Loire à vélo que personne ne voit, personne ne connaît. On passe à côté.

  • Speaker #0

    C'est la belle promenade à la Grande-Esteve.

  • Speaker #1

    C'est un chemin de halage dont on avait parlé dans un autre épisode.

  • Speaker #0

    Exactement, qui est juste après le pont là. C'est vraiment super sympa.

  • Speaker #1

    et on avait dit mais cet endroit il faut qu'on l'améliore pour que Les gens se l'approprient mieux aussi. Et donc là, ça y est, le chantier va être lancé. Les voitures et les piétons seront séparés. Les piétons vont vraiment profiter. Il va y avoir des endroits d'assises pour s'arrêter, pour voir ces confluences, pour voir toute la nature qui s'y passe et pour inciter à ralentir et prendre le temps sur cette loire à vélo de voir la nature, profiter de la nature, sensibiliser à la beauté des paysages qui nous entourent. Ok. Ok,

  • Speaker #0

    ça promet que ça donne envie quand il s'en va. C'est parti. Ouais.

  • Speaker #1

    troisième victoire ?

  • Speaker #0

    il y a encore une troisième victoire je suis désolé pardon je vais essayer de ne pas le faire tout le long de l'épisode mais si le projet de lac de Loire avance ça

  • Speaker #1

    aussi c'était un épisode on avait parlé avec Grégory Morisseau du projet de la bouillie le lac de Loire c'était l'épisode 102 et 103 t'es trop fort non c'est qu'on dit merci vous êtes trop fort qu'est ce que je vais dire donc le lac de loire moi je suis un peu moins voilà on est là le lac de loire donc c'était un espèce de las vegas sur loire avec un immense camping qui était lié à un gros barrage sur la loire pour faire du jet ski pour faire de la voile oui c'est abandonné ce projet là est abandonné parce que c'est plus du temps en l'air du temps le Le barrage a été démantelé et donc ce site était complètement abandonné alors que c'est un des très rares sites au milieu de la Loire, entre les digues, avec un restaurant abandonné en belvédère sur la Loire et tout ça. Et donc tout ça, on est en train de le rénover. Ça a commencé ? Ça a commencé. Les travaux pour retrouver ce belvédère sur la Loire ont commencé. En plus, on a dit qu'on veut un restaurant populaire, pas un 4 étoiles, etc. Un truc pour que tout le monde, les familles, etc. puissent y aller. Donc ça, c'est super. Et puis moi, alors ça, ce n'est pas encore tout à fait une victoire, mais j'aimerais vraiment qu'on arrive à avoir un grand plan de paysage sur tous ces hectares pour valoriser là aussi un tourisme lent, un tourisme doux où la biodiversité a sa place et on repart du lien à la loi. Oui. Mais en tout cas, c'est parti, c'est lancé. Bravo. Voir 2026.

  • Speaker #0

    Génial.

  • Speaker #1

    Excellent. On arrête un peu avec le paysage. On va varier les plaisirs qui vont passer. Voilà, c'était l'entrée. et donc comme plat principal parlons d'alimentation oh la la la transition et bien un truc dont je suis vraiment ça fait combien là ?

  • Speaker #0

    c'est la cinquième bonne nouvelle c'est ça ?

  • Speaker #1

    ouais ouais un truc dont je suis très content parce que c'est qu'en fait c'est 15 bonnes nouvelles d'un coup en une seule on est gâté là c'est le lancement La réussite d'un projet qui s'appelle le BOCAL. En fait, je t'ai souvent parlé du Conseil local de l'alimentation, quand on parlait d'alimentation, parce que nous, on a un projet alimentaire territorial.

  • Speaker #0

    Le PAT.

  • Speaker #1

    Le PAT.

  • Speaker #2

    Oh là là, Gaël, t'es trop calé.

  • Speaker #0

    Non, mais le roi des acronymes. Je me fais à l'envers maintenant, je fais les acronymes.

  • Speaker #1

    Qui a pour objectif de dire que l'alimentation, ce n'est pas que l'agriculture, c'est tout un écosystème. C'est les transformateurs, c'est les gens qui vont dans les amables. C'est les associations, c'est l'aide alimentaire, il y a aussi une dimension sociale, etc. Tous ces gens-là, c'est l'environnement, on les a mis ensemble, et ils ont porté plein de projets ensemble, et une priorisation de nos politiques publiques. Je trouvais ça vachement bien, des gens nous ont témoigné un peu partout en France, parce que c'est une vraie démarche démocratique, c'est les gens qui sont au contact de ces sujets, qui aident à co-construire la colonne vertébrale politique de ce qu'on va faire. Et après, le truc c'est que les projets, c'était... la chargée de mission, donc Oriane Marcadier et Cléa Blanchard, qui les mettaient en place avec moi dans le suivi du quotidien. Donc par exemple, on a fait des choses pour la loi EGalim, l'accès du local et bio dans les cantines même rurales, l'accès aux fonciers, etc. Donc plein de bonnes nouvelles dont on a parlé à d'autres moments. Mais ce que je trouvais, c'était que malgré tout, ça pouvait être désengagé pour tous ces citoyens, parce qu'en fait, ils proposent des choses mais après, c'est nous qui les mettons en œuvre. Donc comment on fait encore plus loin dans la démocratie ? Et donc j'avais demandé à ce que Yann part de budget, 30 000 euros, qui leur soit confiée et que ce soit eux qui décident de ce qu'ils allaient en faire.

  • Speaker #0

    30 000 euros.

  • Speaker #1

    C'est beaucoup. Et en fait, c'est le Conseil local d'alimentation, maintenant, à 30 000 euros. Et c'est eux qui décident de la manière dont ils vont les attribuer. Et ils ont construit avec un bureau d'études qui a été co-financé par... la fondation Daniel et Nina Caruso, ils ont co-construit un appel à projet où on dit, nous on veut que ça tienne sur 1 à 4 pour que ça soit accessible au plus grand nombre. On demande juste que ça soit, que ça respecte les grandes valeurs du PAT, la transition écologique, l'acceptation des paysages, la justice sociale, alimentaire, etc. Mais on veut que ça tienne en 1 à 4, juste vous nous dites qui vous êtes, il y a une obligation qui est un partenariat un peu innovant, vous ne devez pas être tout seul, vous devez faire ça avec quelqu'un d'autre et vous nous expliquez, même si votre projet n'est pas tout à fait calé, c'est pas grave. Nous, on vous donnera l'argent pour le faire, mais aussi on vous accompagnera pour caler votre projet mieux et qu'il réussisse.

  • Speaker #2

    Mais c'est trop bien.

  • Speaker #1

    Et à la suite de ça, il y a 15 projets qui ont été retenus. En fait, comme on avait très peu de temps, on a lancé l'appel à projet, il a duré à peine deux mois. Et pourtant, il y a eu 15 candidatures, elles ont toutes été retenues.

  • Speaker #0

    Elles ont toutes été retenues.

  • Speaker #1

    Parce qu'elles ont tous accompagnées. On a fait une décision au consentement. En fait, ils ont travaillé par groupe de travail avec des référents pour dire combien on donne à chacun, qu'est-ce qui nous semble le plus logique, etc. Après on a réunit... tout le conseil local d'alimentation, donc on était une quarantaine. On a levé toutes les objections de chacun pour que tout le monde soit d'accord à la fin, à la fin, unanimité sur la manière dont on répartit les 30 000 euros auprès de tous les citoyens. Et ça a amené 15 projets. Je ne vais pas me souvenir de tous, mais je t'en cite quelques-uns parce que c'est que des projets vraiment extraordinaires.

  • Speaker #0

    Je t'en supplie. Dis-moi tout ça.

  • Speaker #1

    Il y en a un, c'est par exemple la Fédération Libre Comme L'Air qui est une fédération dans les quartiers propriétaires de la ville de Blois. qui s'est associée avec Biocentre pour distribuer aux femmes enceintes en précarité des paniers alimentaires bio. C'est l'ordonnance alimentaire dont on a déjà entendu parler à Strasbourg. Et donc ça se développe sur Blois par des associations. Et on a un autre, c'est la Maison de Bégon, qui nous donne des cours de français à des familles allophones, qui arrivent sans forcément bien parler la langue. Mais en fait ces familles-là, quand elles arrivent, elles ont des habitudes alimentaires qui ne sont pas les nôtres. Par exemple, elles sauront cuisiner une manioc, mais un panais, elles vont bien se demander ce qu'elles vont pouvoir faire de ce truc-là. Et on va les aider à cuisiner, à apprendre à cuisiner avec les produits ici. Et donc, il y a un échange de savoirs qui aide aussi à l'intégration et au fait de se sentir bien en arrivant. Excellent. Il y a des gens qui ont travaillé sur comment, il y a des équipes périscolaires dans des petites communes rurales où il y a peu de moyens que quelques animateurs. et il disait mais nous... On a un sujet sur les goûters. A chaque fois, les familles arrivent avec des sodas, des sneakers, des bars, etc. On aimerait travailler avec elles sur ce qu'est un goûter équilibré, comment on fait, on cuisine et on travaille là-dessus, etc. Et donc ça, ça s'est fait. On a des festivals de l'alimentation. Il y a eu un festival qui a travaillé sur eau et alimentation à Sélète. Il y en a un autre qui a travaillé sur l'alimentation et la survie des agriculteurs par une agriculture qui a du sens à Marolle. où on a travaillé sur ça il y en a qui ont travaillé sur on fait des soupes en pédalant un vélo et ça se distribue sur des villages il y a un tiers lieu de l'alimentation qui ouvre à Cheverny aussi pour apprendre aux mamans à cuisiner mais aussi vendre des produits bio et locaux dans un petit magasin de producteurs associatifs au milieu de Cheverny j'en oublie il y en a 15, ils sont tous aussi extraordinaires les uns que les autres,

  • Speaker #0

    je suis désolé pour ceux que j'ai oubliés et où est-ce qu'on peut aller céder à cette liste ?

  • Speaker #1

    des 15 vous pouvez trouver ces 15 sur le site internet du pays des châteaux profitez-en pour vous abonner à la newsletter du projet alimentaire territorial du pays des châteaux et chaque mois vous serez subjugué par toutes les nouvelles extraordinaires du projet alimentaire territorial de blois tiens puisqu'on parle de newsletter on en a aussi une sur le podcast de journal de bord d'un élu local oui j'ai buggé en disant le nom de mais oui tu as raison inscrivez-vous à votre à notre newsletter et comme ça vous ne le redrez plus aucun épisode.

  • Speaker #0

    Exactement. Bon, voilà. C'était la petite pub.

  • Speaker #1

    Je remercie le petit blog Capital qui souvent rediffuse nos épisodes dans ses pages. Merci beaucoup Marc Adel. Merci Marc.

  • Speaker #0

    On en est où ? On a fait combien de bonnes nouvelles pour l'instant ?

  • Speaker #2

    On en est là-dessus parce qu'on en a mis 15 en un point.

  • Speaker #1

    Ah ouais, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Mais on les compte alors ? Du coup, ça fait

  • Speaker #1

    4 plus 5. On était à la numéro 5. On la compte comme 5. Ça serait un 5 étoile.

  • Speaker #0

    Ah ouais. 5 prime. C'est beau. Ok.

  • Speaker #2

    Le sens du marketing.

  • Speaker #0

    Donc là, on va passer à la 6 ?

  • Speaker #1

    Ouais, on reste sur... On va faire le lien entre l'alimentation et l'eau.

  • Speaker #0

    La 6, du coup ?

  • Speaker #1

    La 6 !

  • Speaker #0

    Comme la rivière de la 6 ?

  • Speaker #2

    Oh ! Alors là, on sent le professionnel.

  • Speaker #1

    Mais oui, alors, je m'en profite pour faire un petit lien avec l'épisode où on parle de la rivière de la 6 avec Didier Moëllo, maire d'Averdon, qui nous disait « Moi, les questions agriculture, ça me... » Ça m'atteint parce que je vois bien qu'on a de moins en moins d'eau, que l'eau a une qualité qui se dégrade et que ça va poser des problèmes dans l'avenir. Et il y a tout un sujet sur ça. C'est-à-dire qu'en effet, demain, à Blois et dans les communes autour, un jour on ne sera plus capable de faire de l'eau potable si on continue comme ça, parce que ça coûte de plus en plus cher de dépolluer l'eau. On en est de moins en moins capable. Et il y a deux phénomènes principaux à ça. Le changement climatique, où on a des étés de plus en plus secs.

  • Speaker #0

    Donc il y a moins d'apport en eau.

  • Speaker #1

    Donc il y a moins d'apport en eau. Et puis même quand il y a moins d'eau, ça concentre aussi les pollutions, parce que la même quantité de pollution dans moins d'eau, c'est une pollution plus concentrée. Et puis des moments de surabondance et d'inondations, etc. L'inondation, on y viendra plus tard. Mais en tout cas, on a cette épuie des nappes qui quand même se vide parce qu'on les surconsomme. Et donc, le deuxième enjeu à côté de ce problème climatique, c'est un enjeu agricole. C'est-à-dire qu'on a un modèle agricole aujourd'hui qui pousse les agriculteurs à utiliser des engrais azotés. qui crée après une eau qui est trop chargée en nitrate et un certain nombre de pesticides, fongicides, insecticides dont ils ont du mal à se passer étant donné le coût auquel on est prêt à acheter l'alimentation qu'on achète.

  • Speaker #2

    Après toutes ces infos, on a bien envie de l'entendre la bonne nouvelle.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Et en fait, la grosse difficulté sur ça, c'est que les agriculteurs, si tu leur dis juste qu'il faut changer de modèle, forcément ils ne le vivent pas bien parce que c'est une injonction à changer. dans un système qui, lui, ne change pas et qui les pousse à avoir ce type de pratiques-là. C'est-à-dire qu'en fait, eux, ils sont dépendants de marchés internationaux, de logiques de consommation, et c'est moins facile d'avoir la main sur la manière dont tu produis si tu n'as pas en face des marchés. Donc, ils nous disent, nous, on est prêts à changer, mais il nous faut des filières en face. On veut bien faire de la bio, mais si la bio, elle ne se vend pas, on va arrêter, on va se déconventionner. Et donc, la bonne nouvelle. C'est qu'on va travailler sur... On travaille pour remporter un appel à vos projets européens qui s'appelle Terre de Source, qui a déjà été expérimenté à Rennes, dans le territoire rennais, où en fait, ils ont travaillé avec des agriculteurs conventionnels, etc. en disant, vous prenez des engagements d'amélioration de vos pratiques. Plus l'engagement est important, plus ils vont avoir de revenus dégagés en fonction de ça, qui sera financé par l'Agence de l'eau et la collectivité locale. Et en fait, on vous assure des débouchés parce que ce label, Terre de Source, donc il dit bien son nom, c'est un label pour protéger l'eau, on va le valoriser dans la loi EGalim, c'est-à-dire qu'on va faire en sorte qu'il soit acheté par la restauration scolaire. C'est-à-dire, nous, on sera votre débouché. Si vous vous engagez là-dessus, nous, on s'engage à acheter vos produits pour la restauration scolaire et on vous financera le prix de vos produits à son coût réel, donc que vous allez fixer avec nous, qu'on va vous aider à fixer avec les différents partenaires agricoles, les chambres d'agriculture et autres. Plus un bonus, parce qu'en fait, vous nous rendez service en protégeant notre eau. Donc, on vous finance ce service de protection de l'eau. Et on vous finance aussi un enjeu de sensibilisation, c'est-à-dire vous accueillez des scolaires ou vous venez faire des interventions pour expliquer votre métier dans les écoles. Et ça permet aussi de recréer le lien entre les mangeurs et les gens qui produisent et de revaloriser le métier de l'agriculture et de valoriser tout ce qu'ils essayent de mettre en œuvre pour améliorer le pratique, pour protéger l'eau, pour protéger l'environnement. parce que c'est les premiers acteurs de cette protection.

  • Speaker #0

    Et ça a bien marché à Rennes ?

  • Speaker #1

    Et ça a bien marché à Rennes. La preuve, alors que nous, on n'arrive pas à baisser la courbe d'augmentation des nitrates, elle a baissé de manière assez importante sur les territoires où ça a été mis en place. On connaît Rennes, ça a été lancé notamment avec les problèmes d'algues vertes en Bretagne, etc.

  • Speaker #0

    Tu me montres du doigt, mais parce que je suis breton.

  • Speaker #1

    et que tu sais que pour moi c'est très important je te stigmatise non mais c'est vrai tu m'en avais parlé plusieurs fois et donc en tout cas ça montre que c'est possible, nous aujourd'hui ce qui m'a choqué c'est je me souviens à un moment donné on a payé plus de 300 000 euros pour créer une interconnection entre deux captages c'est à dire qu'à Verdon il y avait trop de nitrate donc on a payé un gros tuyau pour amener de l'eau d'un autre forage parce qu'elle était moins polluée pour diluer les pollutions du premier forage Et donc en fait tu ne résous pas le problème, juste tu rajoutes de l'eau, tu vas un peu moins polluer pour que la pollution soit moins forte et que tu puisses continuer de la donner aux gens.

  • Speaker #0

    Oui et puis du coup ça coûte très cher en plus.

  • Speaker #1

    Ça coûte très cher, ça ne résout pas le problème, les nitrates continuent d'augmenter et puis demain en fait quand tous les forages seront pollués, on n'aura plus de solution. Bonne nouvelle, on lance une action sur ça, ça a été accepté, on arrive à travailler avec les différents partenaires et ça c'est super chouette parce que c'est des sujets facilement clivants et je trouve qu'on arrive à trouver que des positifs pour aller de l'avant.

  • Speaker #0

    Ok. Tu nous parles un petit peu de l'eau encore, avec la gemma pi, je crois. Et notre septième bonne nouvelle ! Wouhou ! Et après, peut-être qu'on fera une pause et qu'on mettra un prochain épisode.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Vas-y.

  • Speaker #1

    Eh bien, je t'ai parlé sécheresse et inondation. Je suis très content parce qu'on a mis en place un plan d'action prévention des inondations. Papy, P-A-P-I.

  • Speaker #0

    Mais attendez,

  • Speaker #1

    action et prévention des inondations.

  • Speaker #0

    Je suis un peu méchant quand tu fais ce genre de choses, mais ok.

  • Speaker #1

    Et en fait, c'est super parce que ça nous permet d'avoir une stratégie sur les inondations de prévention. Et c'est très rare de réussir à porter des politiques publiques de prévention sur des centaines de milliers d'euros pour prévenir le risque avant qu'il n'arrive. souvent c'est le jour où ça arrive où il y a une grosse inondation, tout d'un coup on va mettre beaucoup d'argent parce qu'on se rend compte que c'était important là, à l'échelle des valles du Blaisoy et de 5 intercommunalités je suis référent sur une politique publique de prévention des inondations où on travaille, on fait des études pour regarder les risques de ruissellement, donc le ruissellement c'est quand il pleut beaucoup, que toute l'eau ruisselle tu peux te retrouver très vite avec des communes qui sont inondées sur notre territoire parce que comme on a redressé les fossés Merci. Comme on a des champs qui sont drainés, toute l'eau coule plus vite. Et comme elle coule plus vite, dès qu'il pleut, l'inondation arrive plus vite dans le village et les choses gonflent plus. Et comme en plus tout ça s'est augmenté par le changement climatique, on a des problèmes de ruissellement et d'inondation très importants. Donc en fait, on modélise ça pour pouvoir trouver des solutions pour l'éviter. Par exemple, en recréant des zones humides qui vont tamponner l'eau et ralentir le cycle de l'eau et donc limiter les risques d'inondation. mais aussi en sensibilisant les gens en... qu'est-ce que vous devez faire en cas d'inondation et en coordonnant les différentes mairies et l'agglomération sur comment on réagit en cas d'inondation sur certaines zones, comment on se prépare à pouvoir réagir à la crise pour que cette crise soit moins forte et qu'on y soit préparé.

  • Speaker #0

    Et alors comment on met ça en place ?

  • Speaker #1

    Alors il y a ce qui s'appelle des dix crimes notamment, c'est des documents qui vont dire comment on organise cette cellule de crise, ce que chacun doit avoir dans sa mairie, ce qu'on demande aux citoyens d'avoir chez eux. D'accord.

  • Speaker #0

    Ça permet de faire des moyens d'action derrière ?

  • Speaker #1

    Ça permet notamment de tester des scénarios pour s'assurer que la coordination entre les différents services publics soit bonne et fonctionnelle pour le jour où ça arrive ne pas être pris au dépourvu et pouvoir coordonner les secours, barrer les routes là où elles doivent être barrées, etc.

  • Speaker #2

    Ça cadre très bien les choses. Moi je me souviens que c'était très clair sur si l'eau atteint... tel niveau à Orléans, ça veut dire qu'il faut lancer le plan d'alerte tout de suite pour vouloir.

  • Speaker #1

    Exactement, en fonction des niveaux d'eau. Et après, on a tout un plan de sensibilisation des différents publics. Et puis, on a aussi des plans de travail sur les établissements recevant du public. On fait des diagnostics individuels sur des établissements recevant du public ou sur des entreprises pour pouvoir les aider à s'adapter aux risques d'inondation et qu'elles soient moins sensibles à ce risque.

  • Speaker #0

    D'accord,

  • Speaker #1

    des sacrées ressources. C'est super important parce que Merci. Vraiment, la question du risque va devenir de plus en plus prégnante dans les années à venir. Et je pense que tout ce qu'on peut engager comme dépenses aujourd'hui, c'est des économies pour demain. Et c'est aussi peut-être des vies humaines. Donc c'est formidable.

  • Speaker #0

    Ok. Alors, je pense qu'on va en faire plusieurs des épisodes de Bonnes Nouvelles. Parce que, au final, Bonnes Nouvelles, je dirais ? C'est cadeau. Ouais, c'est cadeau. Donc, on va continuer dans un prochain épisode. Merci beaucoup, Nicolas. Merci, Candice. Merci. À bientôt, salut !

Description

Dans ce double épisode, je vous partage 7 bonnes nouvelles qui illustrent un morceau de ma vie d’élu (et il y en aura encore 10 de plus dans le prochain !)

De la réappropriation de la Loire à Blois, avec des aménagements imaginés par les étudiants, à la mise en valeur de la confluence Loire-Beuvron, en passant par la restauration du lac de Loire

pour un tourisme plus lent et populaire qui permet de redécouvrir le fleuve autrement.


Je vous parle aussi de la politique alimentaire coconstruite avec les habitants, notamment à travers le dispositif citoyen BOCAL,

qui a permis cette année l’émergence de 15 projets concrets et inspirants, portés par des citoyens engagés sur le territoire.


On termine enfin en abordant deux enjeux essentiels : l’eau et l’alimentation, où tout ne s’est pas aussi bien passé, mais qui ouvre une voie sur le sujet... avant d’ouvrir la porte à d’autres bonnes nouvelles à venir !


Un podcast (balado) qui vous est proposé par : Gaël Bernard et Nicolas Orgelet.

Montage / Post-production : Gaël Bernard

Avec Candice Menant-Fernandez, assistante du groupe Blois Naturellement

Enregistrement : 09 avril 2025

Photo : Candice

Graphisme : Julien Soula

Musique : Clément Oury-« Miniball BrassDuo »


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Journal de bord d'un élu local, c'est l'épisode 146, un épisode plein de bonne humeur, vous allez voir. Il s'intitule 17 bonnes nouvelles parce qu'on entame une série de 3 épisodes avec, devinez combien de bonnes nouvelles ? 17. 17 bonnes nouvelles. Il y en aura 7 dans celui-là, c'est une promesse. Avec nous, Candice Menand-Fernandez, l'assistante du groupe Lois Naturellement. C'est parti ! Nicolas, Nicolas, Nicolas. Bonjour Nicolas.

  • Speaker #1

    Bonjour Gaël.

  • Speaker #0

    Nicolas, nous sommes accompagnés aujourd'hui de Candice Menon-Fernandez. Bonjour Candice.

  • Speaker #2

    Hola.

  • Speaker #0

    Candice, tu es assistante du groupe Blaise ou Blaise. Tu es assistante du groupe Blois Naturellement.

  • Speaker #2

    C'est confondant, oui. Blois Naturellement.

  • Speaker #0

    Exactement. Et donc, qu'est-ce qu'on va faire aujourd'hui ? Dites-moi.

  • Speaker #2

    On va faire la fête.

  • Speaker #0

    On va faire la fête ?

  • Speaker #2

    17 raisons de faire la fête.

  • Speaker #0

    Oh, ok, cool. Alors, qu'est-ce que c'est ces raisons de faire la fête ?

  • Speaker #1

    J'énumère ?

  • Speaker #0

    Non, déjà tu m'expliques le principe de l'épisode.

  • Speaker #1

    Le principe, c'est de faire un petit point sur où on en est, parce qu'en fait, on a fait plein d'épisodes au fur et à mesure des années. Et en fait, même quand je t'en parle, des fois, on ne se souvient plus forcément de ce qu'on a fait, de ce qu'on n'a pas fait, etc. De ce qu'on a dit. De ce qu'on n'a pas dit. Et peut-être de revenir pour se dire, finalement, cette fin de mandat, il y a plein de positifs qui ressortent de tout ça. Et de faire un petit inventaire de plein de trucs positifs qui sont en train de sortir, de germer de toute cette énergie qu'on a pu mettre pendant ces quelques années.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'on n'a pas besoin de ce genre de choses, des choses positives ? Eh bien, je crois que si. Alors, raconte-nous. Dis-nous une bonne nouvelle, Nicolas.

  • Speaker #1

    Alors, première bonne nouvelle. On a inauguré cette semaine avec des étudiants des différentes écoles créatives de Blois, des mobiliers en bord de Loire pour se réapproprier la Loire, profiter de la Loire.

  • Speaker #0

    C'était déjà le cas l'année dernière ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est la deuxième année consécutive. En fait, c'est un projet de long cours. C'est né d'une initiative qui s'appelle Regards sur Loire, portée avec la mission Val de Loire UNESCO et le Pôle des Arts Urbains à Tours. où on avait dit il faut qu'on retravaille sur le lien entre les habitants et la Loire, qui est un fleuve auquel on a beaucoup d'attachements, mais des fois, on lui tourne le dos, on se l'appropriait pas assez. Et en Vienne, en Blois-Vienne, sur ce grand axe de... le long de la Loire, de la Loire à vélo, les gens passaient mais ne s'arrêtaient pas. Jamais, en fait. On a fait... il y avait même des scientifiques qui ont fait une étude sociologique qui montrait que tout le monde se passe mais ne s'arrête pas. Il y avait même des conflits d'usage entre cyclistes, piétons, etc. On s'est dit, il faut faire ralentir les gens, les faire découvrir Beau paysage de Blois, on voit la cathédrale, le château, l'église Saint-Nicolas, une super skyline avec la Loire de vent sauvage. Et les gens ne s'arrêtent pas pour regarder. Et en fait, on a travaillé sur trois ans. La première année, on a eu un pôle avec des citoyens, des habitants du bord de Loire, des artistes de la Lograin et d'autres choses qui ont fait des performances pour montrer un peu tout ce qui se passait en termes de patrimoine, de nature. et de vue sur ce point là et puis des scientifiques qui ont dit aussi tout ce qui est intéressant en termes de biodiversité donc c'était premier comité pour créer un premier programme puis si tu as ça ce programme on s'est dit ben en fait on va le mettre à disposition d'étudiants créatifs donc les étudiants de l'école du paysage les étudiants de l'éthique qui sont des gens graphisme et puis des étudiants de camille claudel qui sont des gens qui travaillent sur du mobilier et ils vont travailler ensemble pour des moments réappropriation ils ont fait des mobiliers dernière

  • Speaker #0

    Ouais c'était chouette,

  • Speaker #1

    c'était super chouette On a obtenu que ça se refasse cette année C'est encore plus chouette parce qu'en plus ils sont encore mieux coordonnés Ils ont travaillé en plus avec les services techniques de la ville de Blois Donc je trouve que ça valorise aussi des gens qui font plein de choses Et en fait on voit pas leur boulot du quotidien Et donc là ils transmettent un savoir à des étudiants qui souvent intellectualisent Mais ont pas encore l'intelligence manuelle du fer Et donc ce partage de connaissances c'était super Et cette année donc ils ont remis des mobiliers Et l'an prochain on refera la même chose à Lavacry, là où il y a tous les maraîchers.

  • Speaker #0

    Superbe ! Eh bien d'accord. Ok, première bonne nouvelle. Première bonne nouvelle, j'adore. Est-ce que tu as d'autres bonnes nouvelles ?

  • Speaker #1

    Deuxième bonne nouvelle, on reste sur le paysage.

  • Speaker #0

    Deuxième bonne nouvelle.

  • Speaker #1

    On reste sur le paysage et regarde sur Loire. On a un endroit où c'est la confluence du Beuveron et de la Loire qui se rencontrent, du Cosson et du Beuveron, donc deux rivières qui se rencontrent. Et après, cette grosse rivière, elle arrive à la Loire et c'est un endroit aussi au bord de la Loire à vélo que personne ne voit, personne ne connaît. On passe à côté.

  • Speaker #0

    C'est la belle promenade à la Grande-Esteve.

  • Speaker #1

    C'est un chemin de halage dont on avait parlé dans un autre épisode.

  • Speaker #0

    Exactement, qui est juste après le pont là. C'est vraiment super sympa.

  • Speaker #1

    et on avait dit mais cet endroit il faut qu'on l'améliore pour que Les gens se l'approprient mieux aussi. Et donc là, ça y est, le chantier va être lancé. Les voitures et les piétons seront séparés. Les piétons vont vraiment profiter. Il va y avoir des endroits d'assises pour s'arrêter, pour voir ces confluences, pour voir toute la nature qui s'y passe et pour inciter à ralentir et prendre le temps sur cette loire à vélo de voir la nature, profiter de la nature, sensibiliser à la beauté des paysages qui nous entourent. Ok. Ok,

  • Speaker #0

    ça promet que ça donne envie quand il s'en va. C'est parti. Ouais.

  • Speaker #1

    troisième victoire ?

  • Speaker #0

    il y a encore une troisième victoire je suis désolé pardon je vais essayer de ne pas le faire tout le long de l'épisode mais si le projet de lac de Loire avance ça

  • Speaker #1

    aussi c'était un épisode on avait parlé avec Grégory Morisseau du projet de la bouillie le lac de Loire c'était l'épisode 102 et 103 t'es trop fort non c'est qu'on dit merci vous êtes trop fort qu'est ce que je vais dire donc le lac de loire moi je suis un peu moins voilà on est là le lac de loire donc c'était un espèce de las vegas sur loire avec un immense camping qui était lié à un gros barrage sur la loire pour faire du jet ski pour faire de la voile oui c'est abandonné ce projet là est abandonné parce que c'est plus du temps en l'air du temps le Le barrage a été démantelé et donc ce site était complètement abandonné alors que c'est un des très rares sites au milieu de la Loire, entre les digues, avec un restaurant abandonné en belvédère sur la Loire et tout ça. Et donc tout ça, on est en train de le rénover. Ça a commencé ? Ça a commencé. Les travaux pour retrouver ce belvédère sur la Loire ont commencé. En plus, on a dit qu'on veut un restaurant populaire, pas un 4 étoiles, etc. Un truc pour que tout le monde, les familles, etc. puissent y aller. Donc ça, c'est super. Et puis moi, alors ça, ce n'est pas encore tout à fait une victoire, mais j'aimerais vraiment qu'on arrive à avoir un grand plan de paysage sur tous ces hectares pour valoriser là aussi un tourisme lent, un tourisme doux où la biodiversité a sa place et on repart du lien à la loi. Oui. Mais en tout cas, c'est parti, c'est lancé. Bravo. Voir 2026.

  • Speaker #0

    Génial.

  • Speaker #1

    Excellent. On arrête un peu avec le paysage. On va varier les plaisirs qui vont passer. Voilà, c'était l'entrée. et donc comme plat principal parlons d'alimentation oh la la la transition et bien un truc dont je suis vraiment ça fait combien là ?

  • Speaker #0

    c'est la cinquième bonne nouvelle c'est ça ?

  • Speaker #1

    ouais ouais un truc dont je suis très content parce que c'est qu'en fait c'est 15 bonnes nouvelles d'un coup en une seule on est gâté là c'est le lancement La réussite d'un projet qui s'appelle le BOCAL. En fait, je t'ai souvent parlé du Conseil local de l'alimentation, quand on parlait d'alimentation, parce que nous, on a un projet alimentaire territorial.

  • Speaker #0

    Le PAT.

  • Speaker #1

    Le PAT.

  • Speaker #2

    Oh là là, Gaël, t'es trop calé.

  • Speaker #0

    Non, mais le roi des acronymes. Je me fais à l'envers maintenant, je fais les acronymes.

  • Speaker #1

    Qui a pour objectif de dire que l'alimentation, ce n'est pas que l'agriculture, c'est tout un écosystème. C'est les transformateurs, c'est les gens qui vont dans les amables. C'est les associations, c'est l'aide alimentaire, il y a aussi une dimension sociale, etc. Tous ces gens-là, c'est l'environnement, on les a mis ensemble, et ils ont porté plein de projets ensemble, et une priorisation de nos politiques publiques. Je trouvais ça vachement bien, des gens nous ont témoigné un peu partout en France, parce que c'est une vraie démarche démocratique, c'est les gens qui sont au contact de ces sujets, qui aident à co-construire la colonne vertébrale politique de ce qu'on va faire. Et après, le truc c'est que les projets, c'était... la chargée de mission, donc Oriane Marcadier et Cléa Blanchard, qui les mettaient en place avec moi dans le suivi du quotidien. Donc par exemple, on a fait des choses pour la loi EGalim, l'accès du local et bio dans les cantines même rurales, l'accès aux fonciers, etc. Donc plein de bonnes nouvelles dont on a parlé à d'autres moments. Mais ce que je trouvais, c'était que malgré tout, ça pouvait être désengagé pour tous ces citoyens, parce qu'en fait, ils proposent des choses mais après, c'est nous qui les mettons en œuvre. Donc comment on fait encore plus loin dans la démocratie ? Et donc j'avais demandé à ce que Yann part de budget, 30 000 euros, qui leur soit confiée et que ce soit eux qui décident de ce qu'ils allaient en faire.

  • Speaker #0

    30 000 euros.

  • Speaker #1

    C'est beaucoup. Et en fait, c'est le Conseil local d'alimentation, maintenant, à 30 000 euros. Et c'est eux qui décident de la manière dont ils vont les attribuer. Et ils ont construit avec un bureau d'études qui a été co-financé par... la fondation Daniel et Nina Caruso, ils ont co-construit un appel à projet où on dit, nous on veut que ça tienne sur 1 à 4 pour que ça soit accessible au plus grand nombre. On demande juste que ça soit, que ça respecte les grandes valeurs du PAT, la transition écologique, l'acceptation des paysages, la justice sociale, alimentaire, etc. Mais on veut que ça tienne en 1 à 4, juste vous nous dites qui vous êtes, il y a une obligation qui est un partenariat un peu innovant, vous ne devez pas être tout seul, vous devez faire ça avec quelqu'un d'autre et vous nous expliquez, même si votre projet n'est pas tout à fait calé, c'est pas grave. Nous, on vous donnera l'argent pour le faire, mais aussi on vous accompagnera pour caler votre projet mieux et qu'il réussisse.

  • Speaker #2

    Mais c'est trop bien.

  • Speaker #1

    Et à la suite de ça, il y a 15 projets qui ont été retenus. En fait, comme on avait très peu de temps, on a lancé l'appel à projet, il a duré à peine deux mois. Et pourtant, il y a eu 15 candidatures, elles ont toutes été retenues.

  • Speaker #0

    Elles ont toutes été retenues.

  • Speaker #1

    Parce qu'elles ont tous accompagnées. On a fait une décision au consentement. En fait, ils ont travaillé par groupe de travail avec des référents pour dire combien on donne à chacun, qu'est-ce qui nous semble le plus logique, etc. Après on a réunit... tout le conseil local d'alimentation, donc on était une quarantaine. On a levé toutes les objections de chacun pour que tout le monde soit d'accord à la fin, à la fin, unanimité sur la manière dont on répartit les 30 000 euros auprès de tous les citoyens. Et ça a amené 15 projets. Je ne vais pas me souvenir de tous, mais je t'en cite quelques-uns parce que c'est que des projets vraiment extraordinaires.

  • Speaker #0

    Je t'en supplie. Dis-moi tout ça.

  • Speaker #1

    Il y en a un, c'est par exemple la Fédération Libre Comme L'Air qui est une fédération dans les quartiers propriétaires de la ville de Blois. qui s'est associée avec Biocentre pour distribuer aux femmes enceintes en précarité des paniers alimentaires bio. C'est l'ordonnance alimentaire dont on a déjà entendu parler à Strasbourg. Et donc ça se développe sur Blois par des associations. Et on a un autre, c'est la Maison de Bégon, qui nous donne des cours de français à des familles allophones, qui arrivent sans forcément bien parler la langue. Mais en fait ces familles-là, quand elles arrivent, elles ont des habitudes alimentaires qui ne sont pas les nôtres. Par exemple, elles sauront cuisiner une manioc, mais un panais, elles vont bien se demander ce qu'elles vont pouvoir faire de ce truc-là. Et on va les aider à cuisiner, à apprendre à cuisiner avec les produits ici. Et donc, il y a un échange de savoirs qui aide aussi à l'intégration et au fait de se sentir bien en arrivant. Excellent. Il y a des gens qui ont travaillé sur comment, il y a des équipes périscolaires dans des petites communes rurales où il y a peu de moyens que quelques animateurs. et il disait mais nous... On a un sujet sur les goûters. A chaque fois, les familles arrivent avec des sodas, des sneakers, des bars, etc. On aimerait travailler avec elles sur ce qu'est un goûter équilibré, comment on fait, on cuisine et on travaille là-dessus, etc. Et donc ça, ça s'est fait. On a des festivals de l'alimentation. Il y a eu un festival qui a travaillé sur eau et alimentation à Sélète. Il y en a un autre qui a travaillé sur l'alimentation et la survie des agriculteurs par une agriculture qui a du sens à Marolle. où on a travaillé sur ça il y en a qui ont travaillé sur on fait des soupes en pédalant un vélo et ça se distribue sur des villages il y a un tiers lieu de l'alimentation qui ouvre à Cheverny aussi pour apprendre aux mamans à cuisiner mais aussi vendre des produits bio et locaux dans un petit magasin de producteurs associatifs au milieu de Cheverny j'en oublie il y en a 15, ils sont tous aussi extraordinaires les uns que les autres,

  • Speaker #0

    je suis désolé pour ceux que j'ai oubliés et où est-ce qu'on peut aller céder à cette liste ?

  • Speaker #1

    des 15 vous pouvez trouver ces 15 sur le site internet du pays des châteaux profitez-en pour vous abonner à la newsletter du projet alimentaire territorial du pays des châteaux et chaque mois vous serez subjugué par toutes les nouvelles extraordinaires du projet alimentaire territorial de blois tiens puisqu'on parle de newsletter on en a aussi une sur le podcast de journal de bord d'un élu local oui j'ai buggé en disant le nom de mais oui tu as raison inscrivez-vous à votre à notre newsletter et comme ça vous ne le redrez plus aucun épisode.

  • Speaker #0

    Exactement. Bon, voilà. C'était la petite pub.

  • Speaker #1

    Je remercie le petit blog Capital qui souvent rediffuse nos épisodes dans ses pages. Merci beaucoup Marc Adel. Merci Marc.

  • Speaker #0

    On en est où ? On a fait combien de bonnes nouvelles pour l'instant ?

  • Speaker #2

    On en est là-dessus parce qu'on en a mis 15 en un point.

  • Speaker #1

    Ah ouais, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Mais on les compte alors ? Du coup, ça fait

  • Speaker #1

    4 plus 5. On était à la numéro 5. On la compte comme 5. Ça serait un 5 étoile.

  • Speaker #0

    Ah ouais. 5 prime. C'est beau. Ok.

  • Speaker #2

    Le sens du marketing.

  • Speaker #0

    Donc là, on va passer à la 6 ?

  • Speaker #1

    Ouais, on reste sur... On va faire le lien entre l'alimentation et l'eau.

  • Speaker #0

    La 6, du coup ?

  • Speaker #1

    La 6 !

  • Speaker #0

    Comme la rivière de la 6 ?

  • Speaker #2

    Oh ! Alors là, on sent le professionnel.

  • Speaker #1

    Mais oui, alors, je m'en profite pour faire un petit lien avec l'épisode où on parle de la rivière de la 6 avec Didier Moëllo, maire d'Averdon, qui nous disait « Moi, les questions agriculture, ça me... » Ça m'atteint parce que je vois bien qu'on a de moins en moins d'eau, que l'eau a une qualité qui se dégrade et que ça va poser des problèmes dans l'avenir. Et il y a tout un sujet sur ça. C'est-à-dire qu'en effet, demain, à Blois et dans les communes autour, un jour on ne sera plus capable de faire de l'eau potable si on continue comme ça, parce que ça coûte de plus en plus cher de dépolluer l'eau. On en est de moins en moins capable. Et il y a deux phénomènes principaux à ça. Le changement climatique, où on a des étés de plus en plus secs.

  • Speaker #0

    Donc il y a moins d'apport en eau.

  • Speaker #1

    Donc il y a moins d'apport en eau. Et puis même quand il y a moins d'eau, ça concentre aussi les pollutions, parce que la même quantité de pollution dans moins d'eau, c'est une pollution plus concentrée. Et puis des moments de surabondance et d'inondations, etc. L'inondation, on y viendra plus tard. Mais en tout cas, on a cette épuie des nappes qui quand même se vide parce qu'on les surconsomme. Et donc, le deuxième enjeu à côté de ce problème climatique, c'est un enjeu agricole. C'est-à-dire qu'on a un modèle agricole aujourd'hui qui pousse les agriculteurs à utiliser des engrais azotés. qui crée après une eau qui est trop chargée en nitrate et un certain nombre de pesticides, fongicides, insecticides dont ils ont du mal à se passer étant donné le coût auquel on est prêt à acheter l'alimentation qu'on achète.

  • Speaker #2

    Après toutes ces infos, on a bien envie de l'entendre la bonne nouvelle.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Et en fait, la grosse difficulté sur ça, c'est que les agriculteurs, si tu leur dis juste qu'il faut changer de modèle, forcément ils ne le vivent pas bien parce que c'est une injonction à changer. dans un système qui, lui, ne change pas et qui les pousse à avoir ce type de pratiques-là. C'est-à-dire qu'en fait, eux, ils sont dépendants de marchés internationaux, de logiques de consommation, et c'est moins facile d'avoir la main sur la manière dont tu produis si tu n'as pas en face des marchés. Donc, ils nous disent, nous, on est prêts à changer, mais il nous faut des filières en face. On veut bien faire de la bio, mais si la bio, elle ne se vend pas, on va arrêter, on va se déconventionner. Et donc, la bonne nouvelle. C'est qu'on va travailler sur... On travaille pour remporter un appel à vos projets européens qui s'appelle Terre de Source, qui a déjà été expérimenté à Rennes, dans le territoire rennais, où en fait, ils ont travaillé avec des agriculteurs conventionnels, etc. en disant, vous prenez des engagements d'amélioration de vos pratiques. Plus l'engagement est important, plus ils vont avoir de revenus dégagés en fonction de ça, qui sera financé par l'Agence de l'eau et la collectivité locale. Et en fait, on vous assure des débouchés parce que ce label, Terre de Source, donc il dit bien son nom, c'est un label pour protéger l'eau, on va le valoriser dans la loi EGalim, c'est-à-dire qu'on va faire en sorte qu'il soit acheté par la restauration scolaire. C'est-à-dire, nous, on sera votre débouché. Si vous vous engagez là-dessus, nous, on s'engage à acheter vos produits pour la restauration scolaire et on vous financera le prix de vos produits à son coût réel, donc que vous allez fixer avec nous, qu'on va vous aider à fixer avec les différents partenaires agricoles, les chambres d'agriculture et autres. Plus un bonus, parce qu'en fait, vous nous rendez service en protégeant notre eau. Donc, on vous finance ce service de protection de l'eau. Et on vous finance aussi un enjeu de sensibilisation, c'est-à-dire vous accueillez des scolaires ou vous venez faire des interventions pour expliquer votre métier dans les écoles. Et ça permet aussi de recréer le lien entre les mangeurs et les gens qui produisent et de revaloriser le métier de l'agriculture et de valoriser tout ce qu'ils essayent de mettre en œuvre pour améliorer le pratique, pour protéger l'eau, pour protéger l'environnement. parce que c'est les premiers acteurs de cette protection.

  • Speaker #0

    Et ça a bien marché à Rennes ?

  • Speaker #1

    Et ça a bien marché à Rennes. La preuve, alors que nous, on n'arrive pas à baisser la courbe d'augmentation des nitrates, elle a baissé de manière assez importante sur les territoires où ça a été mis en place. On connaît Rennes, ça a été lancé notamment avec les problèmes d'algues vertes en Bretagne, etc.

  • Speaker #0

    Tu me montres du doigt, mais parce que je suis breton.

  • Speaker #1

    et que tu sais que pour moi c'est très important je te stigmatise non mais c'est vrai tu m'en avais parlé plusieurs fois et donc en tout cas ça montre que c'est possible, nous aujourd'hui ce qui m'a choqué c'est je me souviens à un moment donné on a payé plus de 300 000 euros pour créer une interconnection entre deux captages c'est à dire qu'à Verdon il y avait trop de nitrate donc on a payé un gros tuyau pour amener de l'eau d'un autre forage parce qu'elle était moins polluée pour diluer les pollutions du premier forage Et donc en fait tu ne résous pas le problème, juste tu rajoutes de l'eau, tu vas un peu moins polluer pour que la pollution soit moins forte et que tu puisses continuer de la donner aux gens.

  • Speaker #0

    Oui et puis du coup ça coûte très cher en plus.

  • Speaker #1

    Ça coûte très cher, ça ne résout pas le problème, les nitrates continuent d'augmenter et puis demain en fait quand tous les forages seront pollués, on n'aura plus de solution. Bonne nouvelle, on lance une action sur ça, ça a été accepté, on arrive à travailler avec les différents partenaires et ça c'est super chouette parce que c'est des sujets facilement clivants et je trouve qu'on arrive à trouver que des positifs pour aller de l'avant.

  • Speaker #0

    Ok. Tu nous parles un petit peu de l'eau encore, avec la gemma pi, je crois. Et notre septième bonne nouvelle ! Wouhou ! Et après, peut-être qu'on fera une pause et qu'on mettra un prochain épisode.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Vas-y.

  • Speaker #1

    Eh bien, je t'ai parlé sécheresse et inondation. Je suis très content parce qu'on a mis en place un plan d'action prévention des inondations. Papy, P-A-P-I.

  • Speaker #0

    Mais attendez,

  • Speaker #1

    action et prévention des inondations.

  • Speaker #0

    Je suis un peu méchant quand tu fais ce genre de choses, mais ok.

  • Speaker #1

    Et en fait, c'est super parce que ça nous permet d'avoir une stratégie sur les inondations de prévention. Et c'est très rare de réussir à porter des politiques publiques de prévention sur des centaines de milliers d'euros pour prévenir le risque avant qu'il n'arrive. souvent c'est le jour où ça arrive où il y a une grosse inondation, tout d'un coup on va mettre beaucoup d'argent parce qu'on se rend compte que c'était important là, à l'échelle des valles du Blaisoy et de 5 intercommunalités je suis référent sur une politique publique de prévention des inondations où on travaille, on fait des études pour regarder les risques de ruissellement, donc le ruissellement c'est quand il pleut beaucoup, que toute l'eau ruisselle tu peux te retrouver très vite avec des communes qui sont inondées sur notre territoire parce que comme on a redressé les fossés Merci. Comme on a des champs qui sont drainés, toute l'eau coule plus vite. Et comme elle coule plus vite, dès qu'il pleut, l'inondation arrive plus vite dans le village et les choses gonflent plus. Et comme en plus tout ça s'est augmenté par le changement climatique, on a des problèmes de ruissellement et d'inondation très importants. Donc en fait, on modélise ça pour pouvoir trouver des solutions pour l'éviter. Par exemple, en recréant des zones humides qui vont tamponner l'eau et ralentir le cycle de l'eau et donc limiter les risques d'inondation. mais aussi en sensibilisant les gens en... qu'est-ce que vous devez faire en cas d'inondation et en coordonnant les différentes mairies et l'agglomération sur comment on réagit en cas d'inondation sur certaines zones, comment on se prépare à pouvoir réagir à la crise pour que cette crise soit moins forte et qu'on y soit préparé.

  • Speaker #0

    Et alors comment on met ça en place ?

  • Speaker #1

    Alors il y a ce qui s'appelle des dix crimes notamment, c'est des documents qui vont dire comment on organise cette cellule de crise, ce que chacun doit avoir dans sa mairie, ce qu'on demande aux citoyens d'avoir chez eux. D'accord.

  • Speaker #0

    Ça permet de faire des moyens d'action derrière ?

  • Speaker #1

    Ça permet notamment de tester des scénarios pour s'assurer que la coordination entre les différents services publics soit bonne et fonctionnelle pour le jour où ça arrive ne pas être pris au dépourvu et pouvoir coordonner les secours, barrer les routes là où elles doivent être barrées, etc.

  • Speaker #2

    Ça cadre très bien les choses. Moi je me souviens que c'était très clair sur si l'eau atteint... tel niveau à Orléans, ça veut dire qu'il faut lancer le plan d'alerte tout de suite pour vouloir.

  • Speaker #1

    Exactement, en fonction des niveaux d'eau. Et après, on a tout un plan de sensibilisation des différents publics. Et puis, on a aussi des plans de travail sur les établissements recevant du public. On fait des diagnostics individuels sur des établissements recevant du public ou sur des entreprises pour pouvoir les aider à s'adapter aux risques d'inondation et qu'elles soient moins sensibles à ce risque.

  • Speaker #0

    D'accord,

  • Speaker #1

    des sacrées ressources. C'est super important parce que Merci. Vraiment, la question du risque va devenir de plus en plus prégnante dans les années à venir. Et je pense que tout ce qu'on peut engager comme dépenses aujourd'hui, c'est des économies pour demain. Et c'est aussi peut-être des vies humaines. Donc c'est formidable.

  • Speaker #0

    Ok. Alors, je pense qu'on va en faire plusieurs des épisodes de Bonnes Nouvelles. Parce que, au final, Bonnes Nouvelles, je dirais ? C'est cadeau. Ouais, c'est cadeau. Donc, on va continuer dans un prochain épisode. Merci beaucoup, Nicolas. Merci, Candice. Merci. À bientôt, salut !

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Description

Dans ce double épisode, je vous partage 7 bonnes nouvelles qui illustrent un morceau de ma vie d’élu (et il y en aura encore 10 de plus dans le prochain !)

De la réappropriation de la Loire à Blois, avec des aménagements imaginés par les étudiants, à la mise en valeur de la confluence Loire-Beuvron, en passant par la restauration du lac de Loire

pour un tourisme plus lent et populaire qui permet de redécouvrir le fleuve autrement.


Je vous parle aussi de la politique alimentaire coconstruite avec les habitants, notamment à travers le dispositif citoyen BOCAL,

qui a permis cette année l’émergence de 15 projets concrets et inspirants, portés par des citoyens engagés sur le territoire.


On termine enfin en abordant deux enjeux essentiels : l’eau et l’alimentation, où tout ne s’est pas aussi bien passé, mais qui ouvre une voie sur le sujet... avant d’ouvrir la porte à d’autres bonnes nouvelles à venir !


Un podcast (balado) qui vous est proposé par : Gaël Bernard et Nicolas Orgelet.

Montage / Post-production : Gaël Bernard

Avec Candice Menant-Fernandez, assistante du groupe Blois Naturellement

Enregistrement : 09 avril 2025

Photo : Candice

Graphisme : Julien Soula

Musique : Clément Oury-« Miniball BrassDuo »


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Journal de bord d'un élu local, c'est l'épisode 146, un épisode plein de bonne humeur, vous allez voir. Il s'intitule 17 bonnes nouvelles parce qu'on entame une série de 3 épisodes avec, devinez combien de bonnes nouvelles ? 17. 17 bonnes nouvelles. Il y en aura 7 dans celui-là, c'est une promesse. Avec nous, Candice Menand-Fernandez, l'assistante du groupe Lois Naturellement. C'est parti ! Nicolas, Nicolas, Nicolas. Bonjour Nicolas.

  • Speaker #1

    Bonjour Gaël.

  • Speaker #0

    Nicolas, nous sommes accompagnés aujourd'hui de Candice Menon-Fernandez. Bonjour Candice.

  • Speaker #2

    Hola.

  • Speaker #0

    Candice, tu es assistante du groupe Blaise ou Blaise. Tu es assistante du groupe Blois Naturellement.

  • Speaker #2

    C'est confondant, oui. Blois Naturellement.

  • Speaker #0

    Exactement. Et donc, qu'est-ce qu'on va faire aujourd'hui ? Dites-moi.

  • Speaker #2

    On va faire la fête.

  • Speaker #0

    On va faire la fête ?

  • Speaker #2

    17 raisons de faire la fête.

  • Speaker #0

    Oh, ok, cool. Alors, qu'est-ce que c'est ces raisons de faire la fête ?

  • Speaker #1

    J'énumère ?

  • Speaker #0

    Non, déjà tu m'expliques le principe de l'épisode.

  • Speaker #1

    Le principe, c'est de faire un petit point sur où on en est, parce qu'en fait, on a fait plein d'épisodes au fur et à mesure des années. Et en fait, même quand je t'en parle, des fois, on ne se souvient plus forcément de ce qu'on a fait, de ce qu'on n'a pas fait, etc. De ce qu'on a dit. De ce qu'on n'a pas dit. Et peut-être de revenir pour se dire, finalement, cette fin de mandat, il y a plein de positifs qui ressortent de tout ça. Et de faire un petit inventaire de plein de trucs positifs qui sont en train de sortir, de germer de toute cette énergie qu'on a pu mettre pendant ces quelques années.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'on n'a pas besoin de ce genre de choses, des choses positives ? Eh bien, je crois que si. Alors, raconte-nous. Dis-nous une bonne nouvelle, Nicolas.

  • Speaker #1

    Alors, première bonne nouvelle. On a inauguré cette semaine avec des étudiants des différentes écoles créatives de Blois, des mobiliers en bord de Loire pour se réapproprier la Loire, profiter de la Loire.

  • Speaker #0

    C'était déjà le cas l'année dernière ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est la deuxième année consécutive. En fait, c'est un projet de long cours. C'est né d'une initiative qui s'appelle Regards sur Loire, portée avec la mission Val de Loire UNESCO et le Pôle des Arts Urbains à Tours. où on avait dit il faut qu'on retravaille sur le lien entre les habitants et la Loire, qui est un fleuve auquel on a beaucoup d'attachements, mais des fois, on lui tourne le dos, on se l'appropriait pas assez. Et en Vienne, en Blois-Vienne, sur ce grand axe de... le long de la Loire, de la Loire à vélo, les gens passaient mais ne s'arrêtaient pas. Jamais, en fait. On a fait... il y avait même des scientifiques qui ont fait une étude sociologique qui montrait que tout le monde se passe mais ne s'arrête pas. Il y avait même des conflits d'usage entre cyclistes, piétons, etc. On s'est dit, il faut faire ralentir les gens, les faire découvrir Beau paysage de Blois, on voit la cathédrale, le château, l'église Saint-Nicolas, une super skyline avec la Loire de vent sauvage. Et les gens ne s'arrêtent pas pour regarder. Et en fait, on a travaillé sur trois ans. La première année, on a eu un pôle avec des citoyens, des habitants du bord de Loire, des artistes de la Lograin et d'autres choses qui ont fait des performances pour montrer un peu tout ce qui se passait en termes de patrimoine, de nature. et de vue sur ce point là et puis des scientifiques qui ont dit aussi tout ce qui est intéressant en termes de biodiversité donc c'était premier comité pour créer un premier programme puis si tu as ça ce programme on s'est dit ben en fait on va le mettre à disposition d'étudiants créatifs donc les étudiants de l'école du paysage les étudiants de l'éthique qui sont des gens graphisme et puis des étudiants de camille claudel qui sont des gens qui travaillent sur du mobilier et ils vont travailler ensemble pour des moments réappropriation ils ont fait des mobiliers dernière

  • Speaker #0

    Ouais c'était chouette,

  • Speaker #1

    c'était super chouette On a obtenu que ça se refasse cette année C'est encore plus chouette parce qu'en plus ils sont encore mieux coordonnés Ils ont travaillé en plus avec les services techniques de la ville de Blois Donc je trouve que ça valorise aussi des gens qui font plein de choses Et en fait on voit pas leur boulot du quotidien Et donc là ils transmettent un savoir à des étudiants qui souvent intellectualisent Mais ont pas encore l'intelligence manuelle du fer Et donc ce partage de connaissances c'était super Et cette année donc ils ont remis des mobiliers Et l'an prochain on refera la même chose à Lavacry, là où il y a tous les maraîchers.

  • Speaker #0

    Superbe ! Eh bien d'accord. Ok, première bonne nouvelle. Première bonne nouvelle, j'adore. Est-ce que tu as d'autres bonnes nouvelles ?

  • Speaker #1

    Deuxième bonne nouvelle, on reste sur le paysage.

  • Speaker #0

    Deuxième bonne nouvelle.

  • Speaker #1

    On reste sur le paysage et regarde sur Loire. On a un endroit où c'est la confluence du Beuveron et de la Loire qui se rencontrent, du Cosson et du Beuveron, donc deux rivières qui se rencontrent. Et après, cette grosse rivière, elle arrive à la Loire et c'est un endroit aussi au bord de la Loire à vélo que personne ne voit, personne ne connaît. On passe à côté.

  • Speaker #0

    C'est la belle promenade à la Grande-Esteve.

  • Speaker #1

    C'est un chemin de halage dont on avait parlé dans un autre épisode.

  • Speaker #0

    Exactement, qui est juste après le pont là. C'est vraiment super sympa.

  • Speaker #1

    et on avait dit mais cet endroit il faut qu'on l'améliore pour que Les gens se l'approprient mieux aussi. Et donc là, ça y est, le chantier va être lancé. Les voitures et les piétons seront séparés. Les piétons vont vraiment profiter. Il va y avoir des endroits d'assises pour s'arrêter, pour voir ces confluences, pour voir toute la nature qui s'y passe et pour inciter à ralentir et prendre le temps sur cette loire à vélo de voir la nature, profiter de la nature, sensibiliser à la beauté des paysages qui nous entourent. Ok. Ok,

  • Speaker #0

    ça promet que ça donne envie quand il s'en va. C'est parti. Ouais.

  • Speaker #1

    troisième victoire ?

  • Speaker #0

    il y a encore une troisième victoire je suis désolé pardon je vais essayer de ne pas le faire tout le long de l'épisode mais si le projet de lac de Loire avance ça

  • Speaker #1

    aussi c'était un épisode on avait parlé avec Grégory Morisseau du projet de la bouillie le lac de Loire c'était l'épisode 102 et 103 t'es trop fort non c'est qu'on dit merci vous êtes trop fort qu'est ce que je vais dire donc le lac de loire moi je suis un peu moins voilà on est là le lac de loire donc c'était un espèce de las vegas sur loire avec un immense camping qui était lié à un gros barrage sur la loire pour faire du jet ski pour faire de la voile oui c'est abandonné ce projet là est abandonné parce que c'est plus du temps en l'air du temps le Le barrage a été démantelé et donc ce site était complètement abandonné alors que c'est un des très rares sites au milieu de la Loire, entre les digues, avec un restaurant abandonné en belvédère sur la Loire et tout ça. Et donc tout ça, on est en train de le rénover. Ça a commencé ? Ça a commencé. Les travaux pour retrouver ce belvédère sur la Loire ont commencé. En plus, on a dit qu'on veut un restaurant populaire, pas un 4 étoiles, etc. Un truc pour que tout le monde, les familles, etc. puissent y aller. Donc ça, c'est super. Et puis moi, alors ça, ce n'est pas encore tout à fait une victoire, mais j'aimerais vraiment qu'on arrive à avoir un grand plan de paysage sur tous ces hectares pour valoriser là aussi un tourisme lent, un tourisme doux où la biodiversité a sa place et on repart du lien à la loi. Oui. Mais en tout cas, c'est parti, c'est lancé. Bravo. Voir 2026.

  • Speaker #0

    Génial.

  • Speaker #1

    Excellent. On arrête un peu avec le paysage. On va varier les plaisirs qui vont passer. Voilà, c'était l'entrée. et donc comme plat principal parlons d'alimentation oh la la la transition et bien un truc dont je suis vraiment ça fait combien là ?

  • Speaker #0

    c'est la cinquième bonne nouvelle c'est ça ?

  • Speaker #1

    ouais ouais un truc dont je suis très content parce que c'est qu'en fait c'est 15 bonnes nouvelles d'un coup en une seule on est gâté là c'est le lancement La réussite d'un projet qui s'appelle le BOCAL. En fait, je t'ai souvent parlé du Conseil local de l'alimentation, quand on parlait d'alimentation, parce que nous, on a un projet alimentaire territorial.

  • Speaker #0

    Le PAT.

  • Speaker #1

    Le PAT.

  • Speaker #2

    Oh là là, Gaël, t'es trop calé.

  • Speaker #0

    Non, mais le roi des acronymes. Je me fais à l'envers maintenant, je fais les acronymes.

  • Speaker #1

    Qui a pour objectif de dire que l'alimentation, ce n'est pas que l'agriculture, c'est tout un écosystème. C'est les transformateurs, c'est les gens qui vont dans les amables. C'est les associations, c'est l'aide alimentaire, il y a aussi une dimension sociale, etc. Tous ces gens-là, c'est l'environnement, on les a mis ensemble, et ils ont porté plein de projets ensemble, et une priorisation de nos politiques publiques. Je trouvais ça vachement bien, des gens nous ont témoigné un peu partout en France, parce que c'est une vraie démarche démocratique, c'est les gens qui sont au contact de ces sujets, qui aident à co-construire la colonne vertébrale politique de ce qu'on va faire. Et après, le truc c'est que les projets, c'était... la chargée de mission, donc Oriane Marcadier et Cléa Blanchard, qui les mettaient en place avec moi dans le suivi du quotidien. Donc par exemple, on a fait des choses pour la loi EGalim, l'accès du local et bio dans les cantines même rurales, l'accès aux fonciers, etc. Donc plein de bonnes nouvelles dont on a parlé à d'autres moments. Mais ce que je trouvais, c'était que malgré tout, ça pouvait être désengagé pour tous ces citoyens, parce qu'en fait, ils proposent des choses mais après, c'est nous qui les mettons en œuvre. Donc comment on fait encore plus loin dans la démocratie ? Et donc j'avais demandé à ce que Yann part de budget, 30 000 euros, qui leur soit confiée et que ce soit eux qui décident de ce qu'ils allaient en faire.

  • Speaker #0

    30 000 euros.

  • Speaker #1

    C'est beaucoup. Et en fait, c'est le Conseil local d'alimentation, maintenant, à 30 000 euros. Et c'est eux qui décident de la manière dont ils vont les attribuer. Et ils ont construit avec un bureau d'études qui a été co-financé par... la fondation Daniel et Nina Caruso, ils ont co-construit un appel à projet où on dit, nous on veut que ça tienne sur 1 à 4 pour que ça soit accessible au plus grand nombre. On demande juste que ça soit, que ça respecte les grandes valeurs du PAT, la transition écologique, l'acceptation des paysages, la justice sociale, alimentaire, etc. Mais on veut que ça tienne en 1 à 4, juste vous nous dites qui vous êtes, il y a une obligation qui est un partenariat un peu innovant, vous ne devez pas être tout seul, vous devez faire ça avec quelqu'un d'autre et vous nous expliquez, même si votre projet n'est pas tout à fait calé, c'est pas grave. Nous, on vous donnera l'argent pour le faire, mais aussi on vous accompagnera pour caler votre projet mieux et qu'il réussisse.

  • Speaker #2

    Mais c'est trop bien.

  • Speaker #1

    Et à la suite de ça, il y a 15 projets qui ont été retenus. En fait, comme on avait très peu de temps, on a lancé l'appel à projet, il a duré à peine deux mois. Et pourtant, il y a eu 15 candidatures, elles ont toutes été retenues.

  • Speaker #0

    Elles ont toutes été retenues.

  • Speaker #1

    Parce qu'elles ont tous accompagnées. On a fait une décision au consentement. En fait, ils ont travaillé par groupe de travail avec des référents pour dire combien on donne à chacun, qu'est-ce qui nous semble le plus logique, etc. Après on a réunit... tout le conseil local d'alimentation, donc on était une quarantaine. On a levé toutes les objections de chacun pour que tout le monde soit d'accord à la fin, à la fin, unanimité sur la manière dont on répartit les 30 000 euros auprès de tous les citoyens. Et ça a amené 15 projets. Je ne vais pas me souvenir de tous, mais je t'en cite quelques-uns parce que c'est que des projets vraiment extraordinaires.

  • Speaker #0

    Je t'en supplie. Dis-moi tout ça.

  • Speaker #1

    Il y en a un, c'est par exemple la Fédération Libre Comme L'Air qui est une fédération dans les quartiers propriétaires de la ville de Blois. qui s'est associée avec Biocentre pour distribuer aux femmes enceintes en précarité des paniers alimentaires bio. C'est l'ordonnance alimentaire dont on a déjà entendu parler à Strasbourg. Et donc ça se développe sur Blois par des associations. Et on a un autre, c'est la Maison de Bégon, qui nous donne des cours de français à des familles allophones, qui arrivent sans forcément bien parler la langue. Mais en fait ces familles-là, quand elles arrivent, elles ont des habitudes alimentaires qui ne sont pas les nôtres. Par exemple, elles sauront cuisiner une manioc, mais un panais, elles vont bien se demander ce qu'elles vont pouvoir faire de ce truc-là. Et on va les aider à cuisiner, à apprendre à cuisiner avec les produits ici. Et donc, il y a un échange de savoirs qui aide aussi à l'intégration et au fait de se sentir bien en arrivant. Excellent. Il y a des gens qui ont travaillé sur comment, il y a des équipes périscolaires dans des petites communes rurales où il y a peu de moyens que quelques animateurs. et il disait mais nous... On a un sujet sur les goûters. A chaque fois, les familles arrivent avec des sodas, des sneakers, des bars, etc. On aimerait travailler avec elles sur ce qu'est un goûter équilibré, comment on fait, on cuisine et on travaille là-dessus, etc. Et donc ça, ça s'est fait. On a des festivals de l'alimentation. Il y a eu un festival qui a travaillé sur eau et alimentation à Sélète. Il y en a un autre qui a travaillé sur l'alimentation et la survie des agriculteurs par une agriculture qui a du sens à Marolle. où on a travaillé sur ça il y en a qui ont travaillé sur on fait des soupes en pédalant un vélo et ça se distribue sur des villages il y a un tiers lieu de l'alimentation qui ouvre à Cheverny aussi pour apprendre aux mamans à cuisiner mais aussi vendre des produits bio et locaux dans un petit magasin de producteurs associatifs au milieu de Cheverny j'en oublie il y en a 15, ils sont tous aussi extraordinaires les uns que les autres,

  • Speaker #0

    je suis désolé pour ceux que j'ai oubliés et où est-ce qu'on peut aller céder à cette liste ?

  • Speaker #1

    des 15 vous pouvez trouver ces 15 sur le site internet du pays des châteaux profitez-en pour vous abonner à la newsletter du projet alimentaire territorial du pays des châteaux et chaque mois vous serez subjugué par toutes les nouvelles extraordinaires du projet alimentaire territorial de blois tiens puisqu'on parle de newsletter on en a aussi une sur le podcast de journal de bord d'un élu local oui j'ai buggé en disant le nom de mais oui tu as raison inscrivez-vous à votre à notre newsletter et comme ça vous ne le redrez plus aucun épisode.

  • Speaker #0

    Exactement. Bon, voilà. C'était la petite pub.

  • Speaker #1

    Je remercie le petit blog Capital qui souvent rediffuse nos épisodes dans ses pages. Merci beaucoup Marc Adel. Merci Marc.

  • Speaker #0

    On en est où ? On a fait combien de bonnes nouvelles pour l'instant ?

  • Speaker #2

    On en est là-dessus parce qu'on en a mis 15 en un point.

  • Speaker #1

    Ah ouais, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Mais on les compte alors ? Du coup, ça fait

  • Speaker #1

    4 plus 5. On était à la numéro 5. On la compte comme 5. Ça serait un 5 étoile.

  • Speaker #0

    Ah ouais. 5 prime. C'est beau. Ok.

  • Speaker #2

    Le sens du marketing.

  • Speaker #0

    Donc là, on va passer à la 6 ?

  • Speaker #1

    Ouais, on reste sur... On va faire le lien entre l'alimentation et l'eau.

  • Speaker #0

    La 6, du coup ?

  • Speaker #1

    La 6 !

  • Speaker #0

    Comme la rivière de la 6 ?

  • Speaker #2

    Oh ! Alors là, on sent le professionnel.

  • Speaker #1

    Mais oui, alors, je m'en profite pour faire un petit lien avec l'épisode où on parle de la rivière de la 6 avec Didier Moëllo, maire d'Averdon, qui nous disait « Moi, les questions agriculture, ça me... » Ça m'atteint parce que je vois bien qu'on a de moins en moins d'eau, que l'eau a une qualité qui se dégrade et que ça va poser des problèmes dans l'avenir. Et il y a tout un sujet sur ça. C'est-à-dire qu'en effet, demain, à Blois et dans les communes autour, un jour on ne sera plus capable de faire de l'eau potable si on continue comme ça, parce que ça coûte de plus en plus cher de dépolluer l'eau. On en est de moins en moins capable. Et il y a deux phénomènes principaux à ça. Le changement climatique, où on a des étés de plus en plus secs.

  • Speaker #0

    Donc il y a moins d'apport en eau.

  • Speaker #1

    Donc il y a moins d'apport en eau. Et puis même quand il y a moins d'eau, ça concentre aussi les pollutions, parce que la même quantité de pollution dans moins d'eau, c'est une pollution plus concentrée. Et puis des moments de surabondance et d'inondations, etc. L'inondation, on y viendra plus tard. Mais en tout cas, on a cette épuie des nappes qui quand même se vide parce qu'on les surconsomme. Et donc, le deuxième enjeu à côté de ce problème climatique, c'est un enjeu agricole. C'est-à-dire qu'on a un modèle agricole aujourd'hui qui pousse les agriculteurs à utiliser des engrais azotés. qui crée après une eau qui est trop chargée en nitrate et un certain nombre de pesticides, fongicides, insecticides dont ils ont du mal à se passer étant donné le coût auquel on est prêt à acheter l'alimentation qu'on achète.

  • Speaker #2

    Après toutes ces infos, on a bien envie de l'entendre la bonne nouvelle.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Et en fait, la grosse difficulté sur ça, c'est que les agriculteurs, si tu leur dis juste qu'il faut changer de modèle, forcément ils ne le vivent pas bien parce que c'est une injonction à changer. dans un système qui, lui, ne change pas et qui les pousse à avoir ce type de pratiques-là. C'est-à-dire qu'en fait, eux, ils sont dépendants de marchés internationaux, de logiques de consommation, et c'est moins facile d'avoir la main sur la manière dont tu produis si tu n'as pas en face des marchés. Donc, ils nous disent, nous, on est prêts à changer, mais il nous faut des filières en face. On veut bien faire de la bio, mais si la bio, elle ne se vend pas, on va arrêter, on va se déconventionner. Et donc, la bonne nouvelle. C'est qu'on va travailler sur... On travaille pour remporter un appel à vos projets européens qui s'appelle Terre de Source, qui a déjà été expérimenté à Rennes, dans le territoire rennais, où en fait, ils ont travaillé avec des agriculteurs conventionnels, etc. en disant, vous prenez des engagements d'amélioration de vos pratiques. Plus l'engagement est important, plus ils vont avoir de revenus dégagés en fonction de ça, qui sera financé par l'Agence de l'eau et la collectivité locale. Et en fait, on vous assure des débouchés parce que ce label, Terre de Source, donc il dit bien son nom, c'est un label pour protéger l'eau, on va le valoriser dans la loi EGalim, c'est-à-dire qu'on va faire en sorte qu'il soit acheté par la restauration scolaire. C'est-à-dire, nous, on sera votre débouché. Si vous vous engagez là-dessus, nous, on s'engage à acheter vos produits pour la restauration scolaire et on vous financera le prix de vos produits à son coût réel, donc que vous allez fixer avec nous, qu'on va vous aider à fixer avec les différents partenaires agricoles, les chambres d'agriculture et autres. Plus un bonus, parce qu'en fait, vous nous rendez service en protégeant notre eau. Donc, on vous finance ce service de protection de l'eau. Et on vous finance aussi un enjeu de sensibilisation, c'est-à-dire vous accueillez des scolaires ou vous venez faire des interventions pour expliquer votre métier dans les écoles. Et ça permet aussi de recréer le lien entre les mangeurs et les gens qui produisent et de revaloriser le métier de l'agriculture et de valoriser tout ce qu'ils essayent de mettre en œuvre pour améliorer le pratique, pour protéger l'eau, pour protéger l'environnement. parce que c'est les premiers acteurs de cette protection.

  • Speaker #0

    Et ça a bien marché à Rennes ?

  • Speaker #1

    Et ça a bien marché à Rennes. La preuve, alors que nous, on n'arrive pas à baisser la courbe d'augmentation des nitrates, elle a baissé de manière assez importante sur les territoires où ça a été mis en place. On connaît Rennes, ça a été lancé notamment avec les problèmes d'algues vertes en Bretagne, etc.

  • Speaker #0

    Tu me montres du doigt, mais parce que je suis breton.

  • Speaker #1

    et que tu sais que pour moi c'est très important je te stigmatise non mais c'est vrai tu m'en avais parlé plusieurs fois et donc en tout cas ça montre que c'est possible, nous aujourd'hui ce qui m'a choqué c'est je me souviens à un moment donné on a payé plus de 300 000 euros pour créer une interconnection entre deux captages c'est à dire qu'à Verdon il y avait trop de nitrate donc on a payé un gros tuyau pour amener de l'eau d'un autre forage parce qu'elle était moins polluée pour diluer les pollutions du premier forage Et donc en fait tu ne résous pas le problème, juste tu rajoutes de l'eau, tu vas un peu moins polluer pour que la pollution soit moins forte et que tu puisses continuer de la donner aux gens.

  • Speaker #0

    Oui et puis du coup ça coûte très cher en plus.

  • Speaker #1

    Ça coûte très cher, ça ne résout pas le problème, les nitrates continuent d'augmenter et puis demain en fait quand tous les forages seront pollués, on n'aura plus de solution. Bonne nouvelle, on lance une action sur ça, ça a été accepté, on arrive à travailler avec les différents partenaires et ça c'est super chouette parce que c'est des sujets facilement clivants et je trouve qu'on arrive à trouver que des positifs pour aller de l'avant.

  • Speaker #0

    Ok. Tu nous parles un petit peu de l'eau encore, avec la gemma pi, je crois. Et notre septième bonne nouvelle ! Wouhou ! Et après, peut-être qu'on fera une pause et qu'on mettra un prochain épisode.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Vas-y.

  • Speaker #1

    Eh bien, je t'ai parlé sécheresse et inondation. Je suis très content parce qu'on a mis en place un plan d'action prévention des inondations. Papy, P-A-P-I.

  • Speaker #0

    Mais attendez,

  • Speaker #1

    action et prévention des inondations.

  • Speaker #0

    Je suis un peu méchant quand tu fais ce genre de choses, mais ok.

  • Speaker #1

    Et en fait, c'est super parce que ça nous permet d'avoir une stratégie sur les inondations de prévention. Et c'est très rare de réussir à porter des politiques publiques de prévention sur des centaines de milliers d'euros pour prévenir le risque avant qu'il n'arrive. souvent c'est le jour où ça arrive où il y a une grosse inondation, tout d'un coup on va mettre beaucoup d'argent parce qu'on se rend compte que c'était important là, à l'échelle des valles du Blaisoy et de 5 intercommunalités je suis référent sur une politique publique de prévention des inondations où on travaille, on fait des études pour regarder les risques de ruissellement, donc le ruissellement c'est quand il pleut beaucoup, que toute l'eau ruisselle tu peux te retrouver très vite avec des communes qui sont inondées sur notre territoire parce que comme on a redressé les fossés Merci. Comme on a des champs qui sont drainés, toute l'eau coule plus vite. Et comme elle coule plus vite, dès qu'il pleut, l'inondation arrive plus vite dans le village et les choses gonflent plus. Et comme en plus tout ça s'est augmenté par le changement climatique, on a des problèmes de ruissellement et d'inondation très importants. Donc en fait, on modélise ça pour pouvoir trouver des solutions pour l'éviter. Par exemple, en recréant des zones humides qui vont tamponner l'eau et ralentir le cycle de l'eau et donc limiter les risques d'inondation. mais aussi en sensibilisant les gens en... qu'est-ce que vous devez faire en cas d'inondation et en coordonnant les différentes mairies et l'agglomération sur comment on réagit en cas d'inondation sur certaines zones, comment on se prépare à pouvoir réagir à la crise pour que cette crise soit moins forte et qu'on y soit préparé.

  • Speaker #0

    Et alors comment on met ça en place ?

  • Speaker #1

    Alors il y a ce qui s'appelle des dix crimes notamment, c'est des documents qui vont dire comment on organise cette cellule de crise, ce que chacun doit avoir dans sa mairie, ce qu'on demande aux citoyens d'avoir chez eux. D'accord.

  • Speaker #0

    Ça permet de faire des moyens d'action derrière ?

  • Speaker #1

    Ça permet notamment de tester des scénarios pour s'assurer que la coordination entre les différents services publics soit bonne et fonctionnelle pour le jour où ça arrive ne pas être pris au dépourvu et pouvoir coordonner les secours, barrer les routes là où elles doivent être barrées, etc.

  • Speaker #2

    Ça cadre très bien les choses. Moi je me souviens que c'était très clair sur si l'eau atteint... tel niveau à Orléans, ça veut dire qu'il faut lancer le plan d'alerte tout de suite pour vouloir.

  • Speaker #1

    Exactement, en fonction des niveaux d'eau. Et après, on a tout un plan de sensibilisation des différents publics. Et puis, on a aussi des plans de travail sur les établissements recevant du public. On fait des diagnostics individuels sur des établissements recevant du public ou sur des entreprises pour pouvoir les aider à s'adapter aux risques d'inondation et qu'elles soient moins sensibles à ce risque.

  • Speaker #0

    D'accord,

  • Speaker #1

    des sacrées ressources. C'est super important parce que Merci. Vraiment, la question du risque va devenir de plus en plus prégnante dans les années à venir. Et je pense que tout ce qu'on peut engager comme dépenses aujourd'hui, c'est des économies pour demain. Et c'est aussi peut-être des vies humaines. Donc c'est formidable.

  • Speaker #0

    Ok. Alors, je pense qu'on va en faire plusieurs des épisodes de Bonnes Nouvelles. Parce que, au final, Bonnes Nouvelles, je dirais ? C'est cadeau. Ouais, c'est cadeau. Donc, on va continuer dans un prochain épisode. Merci beaucoup, Nicolas. Merci, Candice. Merci. À bientôt, salut !

Description

Dans ce double épisode, je vous partage 7 bonnes nouvelles qui illustrent un morceau de ma vie d’élu (et il y en aura encore 10 de plus dans le prochain !)

De la réappropriation de la Loire à Blois, avec des aménagements imaginés par les étudiants, à la mise en valeur de la confluence Loire-Beuvron, en passant par la restauration du lac de Loire

pour un tourisme plus lent et populaire qui permet de redécouvrir le fleuve autrement.


Je vous parle aussi de la politique alimentaire coconstruite avec les habitants, notamment à travers le dispositif citoyen BOCAL,

qui a permis cette année l’émergence de 15 projets concrets et inspirants, portés par des citoyens engagés sur le territoire.


On termine enfin en abordant deux enjeux essentiels : l’eau et l’alimentation, où tout ne s’est pas aussi bien passé, mais qui ouvre une voie sur le sujet... avant d’ouvrir la porte à d’autres bonnes nouvelles à venir !


Un podcast (balado) qui vous est proposé par : Gaël Bernard et Nicolas Orgelet.

Montage / Post-production : Gaël Bernard

Avec Candice Menant-Fernandez, assistante du groupe Blois Naturellement

Enregistrement : 09 avril 2025

Photo : Candice

Graphisme : Julien Soula

Musique : Clément Oury-« Miniball BrassDuo »


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Journal de bord d'un élu local, c'est l'épisode 146, un épisode plein de bonne humeur, vous allez voir. Il s'intitule 17 bonnes nouvelles parce qu'on entame une série de 3 épisodes avec, devinez combien de bonnes nouvelles ? 17. 17 bonnes nouvelles. Il y en aura 7 dans celui-là, c'est une promesse. Avec nous, Candice Menand-Fernandez, l'assistante du groupe Lois Naturellement. C'est parti ! Nicolas, Nicolas, Nicolas. Bonjour Nicolas.

  • Speaker #1

    Bonjour Gaël.

  • Speaker #0

    Nicolas, nous sommes accompagnés aujourd'hui de Candice Menon-Fernandez. Bonjour Candice.

  • Speaker #2

    Hola.

  • Speaker #0

    Candice, tu es assistante du groupe Blaise ou Blaise. Tu es assistante du groupe Blois Naturellement.

  • Speaker #2

    C'est confondant, oui. Blois Naturellement.

  • Speaker #0

    Exactement. Et donc, qu'est-ce qu'on va faire aujourd'hui ? Dites-moi.

  • Speaker #2

    On va faire la fête.

  • Speaker #0

    On va faire la fête ?

  • Speaker #2

    17 raisons de faire la fête.

  • Speaker #0

    Oh, ok, cool. Alors, qu'est-ce que c'est ces raisons de faire la fête ?

  • Speaker #1

    J'énumère ?

  • Speaker #0

    Non, déjà tu m'expliques le principe de l'épisode.

  • Speaker #1

    Le principe, c'est de faire un petit point sur où on en est, parce qu'en fait, on a fait plein d'épisodes au fur et à mesure des années. Et en fait, même quand je t'en parle, des fois, on ne se souvient plus forcément de ce qu'on a fait, de ce qu'on n'a pas fait, etc. De ce qu'on a dit. De ce qu'on n'a pas dit. Et peut-être de revenir pour se dire, finalement, cette fin de mandat, il y a plein de positifs qui ressortent de tout ça. Et de faire un petit inventaire de plein de trucs positifs qui sont en train de sortir, de germer de toute cette énergie qu'on a pu mettre pendant ces quelques années.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'on n'a pas besoin de ce genre de choses, des choses positives ? Eh bien, je crois que si. Alors, raconte-nous. Dis-nous une bonne nouvelle, Nicolas.

  • Speaker #1

    Alors, première bonne nouvelle. On a inauguré cette semaine avec des étudiants des différentes écoles créatives de Blois, des mobiliers en bord de Loire pour se réapproprier la Loire, profiter de la Loire.

  • Speaker #0

    C'était déjà le cas l'année dernière ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est la deuxième année consécutive. En fait, c'est un projet de long cours. C'est né d'une initiative qui s'appelle Regards sur Loire, portée avec la mission Val de Loire UNESCO et le Pôle des Arts Urbains à Tours. où on avait dit il faut qu'on retravaille sur le lien entre les habitants et la Loire, qui est un fleuve auquel on a beaucoup d'attachements, mais des fois, on lui tourne le dos, on se l'appropriait pas assez. Et en Vienne, en Blois-Vienne, sur ce grand axe de... le long de la Loire, de la Loire à vélo, les gens passaient mais ne s'arrêtaient pas. Jamais, en fait. On a fait... il y avait même des scientifiques qui ont fait une étude sociologique qui montrait que tout le monde se passe mais ne s'arrête pas. Il y avait même des conflits d'usage entre cyclistes, piétons, etc. On s'est dit, il faut faire ralentir les gens, les faire découvrir Beau paysage de Blois, on voit la cathédrale, le château, l'église Saint-Nicolas, une super skyline avec la Loire de vent sauvage. Et les gens ne s'arrêtent pas pour regarder. Et en fait, on a travaillé sur trois ans. La première année, on a eu un pôle avec des citoyens, des habitants du bord de Loire, des artistes de la Lograin et d'autres choses qui ont fait des performances pour montrer un peu tout ce qui se passait en termes de patrimoine, de nature. et de vue sur ce point là et puis des scientifiques qui ont dit aussi tout ce qui est intéressant en termes de biodiversité donc c'était premier comité pour créer un premier programme puis si tu as ça ce programme on s'est dit ben en fait on va le mettre à disposition d'étudiants créatifs donc les étudiants de l'école du paysage les étudiants de l'éthique qui sont des gens graphisme et puis des étudiants de camille claudel qui sont des gens qui travaillent sur du mobilier et ils vont travailler ensemble pour des moments réappropriation ils ont fait des mobiliers dernière

  • Speaker #0

    Ouais c'était chouette,

  • Speaker #1

    c'était super chouette On a obtenu que ça se refasse cette année C'est encore plus chouette parce qu'en plus ils sont encore mieux coordonnés Ils ont travaillé en plus avec les services techniques de la ville de Blois Donc je trouve que ça valorise aussi des gens qui font plein de choses Et en fait on voit pas leur boulot du quotidien Et donc là ils transmettent un savoir à des étudiants qui souvent intellectualisent Mais ont pas encore l'intelligence manuelle du fer Et donc ce partage de connaissances c'était super Et cette année donc ils ont remis des mobiliers Et l'an prochain on refera la même chose à Lavacry, là où il y a tous les maraîchers.

  • Speaker #0

    Superbe ! Eh bien d'accord. Ok, première bonne nouvelle. Première bonne nouvelle, j'adore. Est-ce que tu as d'autres bonnes nouvelles ?

  • Speaker #1

    Deuxième bonne nouvelle, on reste sur le paysage.

  • Speaker #0

    Deuxième bonne nouvelle.

  • Speaker #1

    On reste sur le paysage et regarde sur Loire. On a un endroit où c'est la confluence du Beuveron et de la Loire qui se rencontrent, du Cosson et du Beuveron, donc deux rivières qui se rencontrent. Et après, cette grosse rivière, elle arrive à la Loire et c'est un endroit aussi au bord de la Loire à vélo que personne ne voit, personne ne connaît. On passe à côté.

  • Speaker #0

    C'est la belle promenade à la Grande-Esteve.

  • Speaker #1

    C'est un chemin de halage dont on avait parlé dans un autre épisode.

  • Speaker #0

    Exactement, qui est juste après le pont là. C'est vraiment super sympa.

  • Speaker #1

    et on avait dit mais cet endroit il faut qu'on l'améliore pour que Les gens se l'approprient mieux aussi. Et donc là, ça y est, le chantier va être lancé. Les voitures et les piétons seront séparés. Les piétons vont vraiment profiter. Il va y avoir des endroits d'assises pour s'arrêter, pour voir ces confluences, pour voir toute la nature qui s'y passe et pour inciter à ralentir et prendre le temps sur cette loire à vélo de voir la nature, profiter de la nature, sensibiliser à la beauté des paysages qui nous entourent. Ok. Ok,

  • Speaker #0

    ça promet que ça donne envie quand il s'en va. C'est parti. Ouais.

  • Speaker #1

    troisième victoire ?

  • Speaker #0

    il y a encore une troisième victoire je suis désolé pardon je vais essayer de ne pas le faire tout le long de l'épisode mais si le projet de lac de Loire avance ça

  • Speaker #1

    aussi c'était un épisode on avait parlé avec Grégory Morisseau du projet de la bouillie le lac de Loire c'était l'épisode 102 et 103 t'es trop fort non c'est qu'on dit merci vous êtes trop fort qu'est ce que je vais dire donc le lac de loire moi je suis un peu moins voilà on est là le lac de loire donc c'était un espèce de las vegas sur loire avec un immense camping qui était lié à un gros barrage sur la loire pour faire du jet ski pour faire de la voile oui c'est abandonné ce projet là est abandonné parce que c'est plus du temps en l'air du temps le Le barrage a été démantelé et donc ce site était complètement abandonné alors que c'est un des très rares sites au milieu de la Loire, entre les digues, avec un restaurant abandonné en belvédère sur la Loire et tout ça. Et donc tout ça, on est en train de le rénover. Ça a commencé ? Ça a commencé. Les travaux pour retrouver ce belvédère sur la Loire ont commencé. En plus, on a dit qu'on veut un restaurant populaire, pas un 4 étoiles, etc. Un truc pour que tout le monde, les familles, etc. puissent y aller. Donc ça, c'est super. Et puis moi, alors ça, ce n'est pas encore tout à fait une victoire, mais j'aimerais vraiment qu'on arrive à avoir un grand plan de paysage sur tous ces hectares pour valoriser là aussi un tourisme lent, un tourisme doux où la biodiversité a sa place et on repart du lien à la loi. Oui. Mais en tout cas, c'est parti, c'est lancé. Bravo. Voir 2026.

  • Speaker #0

    Génial.

  • Speaker #1

    Excellent. On arrête un peu avec le paysage. On va varier les plaisirs qui vont passer. Voilà, c'était l'entrée. et donc comme plat principal parlons d'alimentation oh la la la transition et bien un truc dont je suis vraiment ça fait combien là ?

  • Speaker #0

    c'est la cinquième bonne nouvelle c'est ça ?

  • Speaker #1

    ouais ouais un truc dont je suis très content parce que c'est qu'en fait c'est 15 bonnes nouvelles d'un coup en une seule on est gâté là c'est le lancement La réussite d'un projet qui s'appelle le BOCAL. En fait, je t'ai souvent parlé du Conseil local de l'alimentation, quand on parlait d'alimentation, parce que nous, on a un projet alimentaire territorial.

  • Speaker #0

    Le PAT.

  • Speaker #1

    Le PAT.

  • Speaker #2

    Oh là là, Gaël, t'es trop calé.

  • Speaker #0

    Non, mais le roi des acronymes. Je me fais à l'envers maintenant, je fais les acronymes.

  • Speaker #1

    Qui a pour objectif de dire que l'alimentation, ce n'est pas que l'agriculture, c'est tout un écosystème. C'est les transformateurs, c'est les gens qui vont dans les amables. C'est les associations, c'est l'aide alimentaire, il y a aussi une dimension sociale, etc. Tous ces gens-là, c'est l'environnement, on les a mis ensemble, et ils ont porté plein de projets ensemble, et une priorisation de nos politiques publiques. Je trouvais ça vachement bien, des gens nous ont témoigné un peu partout en France, parce que c'est une vraie démarche démocratique, c'est les gens qui sont au contact de ces sujets, qui aident à co-construire la colonne vertébrale politique de ce qu'on va faire. Et après, le truc c'est que les projets, c'était... la chargée de mission, donc Oriane Marcadier et Cléa Blanchard, qui les mettaient en place avec moi dans le suivi du quotidien. Donc par exemple, on a fait des choses pour la loi EGalim, l'accès du local et bio dans les cantines même rurales, l'accès aux fonciers, etc. Donc plein de bonnes nouvelles dont on a parlé à d'autres moments. Mais ce que je trouvais, c'était que malgré tout, ça pouvait être désengagé pour tous ces citoyens, parce qu'en fait, ils proposent des choses mais après, c'est nous qui les mettons en œuvre. Donc comment on fait encore plus loin dans la démocratie ? Et donc j'avais demandé à ce que Yann part de budget, 30 000 euros, qui leur soit confiée et que ce soit eux qui décident de ce qu'ils allaient en faire.

  • Speaker #0

    30 000 euros.

  • Speaker #1

    C'est beaucoup. Et en fait, c'est le Conseil local d'alimentation, maintenant, à 30 000 euros. Et c'est eux qui décident de la manière dont ils vont les attribuer. Et ils ont construit avec un bureau d'études qui a été co-financé par... la fondation Daniel et Nina Caruso, ils ont co-construit un appel à projet où on dit, nous on veut que ça tienne sur 1 à 4 pour que ça soit accessible au plus grand nombre. On demande juste que ça soit, que ça respecte les grandes valeurs du PAT, la transition écologique, l'acceptation des paysages, la justice sociale, alimentaire, etc. Mais on veut que ça tienne en 1 à 4, juste vous nous dites qui vous êtes, il y a une obligation qui est un partenariat un peu innovant, vous ne devez pas être tout seul, vous devez faire ça avec quelqu'un d'autre et vous nous expliquez, même si votre projet n'est pas tout à fait calé, c'est pas grave. Nous, on vous donnera l'argent pour le faire, mais aussi on vous accompagnera pour caler votre projet mieux et qu'il réussisse.

  • Speaker #2

    Mais c'est trop bien.

  • Speaker #1

    Et à la suite de ça, il y a 15 projets qui ont été retenus. En fait, comme on avait très peu de temps, on a lancé l'appel à projet, il a duré à peine deux mois. Et pourtant, il y a eu 15 candidatures, elles ont toutes été retenues.

  • Speaker #0

    Elles ont toutes été retenues.

  • Speaker #1

    Parce qu'elles ont tous accompagnées. On a fait une décision au consentement. En fait, ils ont travaillé par groupe de travail avec des référents pour dire combien on donne à chacun, qu'est-ce qui nous semble le plus logique, etc. Après on a réunit... tout le conseil local d'alimentation, donc on était une quarantaine. On a levé toutes les objections de chacun pour que tout le monde soit d'accord à la fin, à la fin, unanimité sur la manière dont on répartit les 30 000 euros auprès de tous les citoyens. Et ça a amené 15 projets. Je ne vais pas me souvenir de tous, mais je t'en cite quelques-uns parce que c'est que des projets vraiment extraordinaires.

  • Speaker #0

    Je t'en supplie. Dis-moi tout ça.

  • Speaker #1

    Il y en a un, c'est par exemple la Fédération Libre Comme L'Air qui est une fédération dans les quartiers propriétaires de la ville de Blois. qui s'est associée avec Biocentre pour distribuer aux femmes enceintes en précarité des paniers alimentaires bio. C'est l'ordonnance alimentaire dont on a déjà entendu parler à Strasbourg. Et donc ça se développe sur Blois par des associations. Et on a un autre, c'est la Maison de Bégon, qui nous donne des cours de français à des familles allophones, qui arrivent sans forcément bien parler la langue. Mais en fait ces familles-là, quand elles arrivent, elles ont des habitudes alimentaires qui ne sont pas les nôtres. Par exemple, elles sauront cuisiner une manioc, mais un panais, elles vont bien se demander ce qu'elles vont pouvoir faire de ce truc-là. Et on va les aider à cuisiner, à apprendre à cuisiner avec les produits ici. Et donc, il y a un échange de savoirs qui aide aussi à l'intégration et au fait de se sentir bien en arrivant. Excellent. Il y a des gens qui ont travaillé sur comment, il y a des équipes périscolaires dans des petites communes rurales où il y a peu de moyens que quelques animateurs. et il disait mais nous... On a un sujet sur les goûters. A chaque fois, les familles arrivent avec des sodas, des sneakers, des bars, etc. On aimerait travailler avec elles sur ce qu'est un goûter équilibré, comment on fait, on cuisine et on travaille là-dessus, etc. Et donc ça, ça s'est fait. On a des festivals de l'alimentation. Il y a eu un festival qui a travaillé sur eau et alimentation à Sélète. Il y en a un autre qui a travaillé sur l'alimentation et la survie des agriculteurs par une agriculture qui a du sens à Marolle. où on a travaillé sur ça il y en a qui ont travaillé sur on fait des soupes en pédalant un vélo et ça se distribue sur des villages il y a un tiers lieu de l'alimentation qui ouvre à Cheverny aussi pour apprendre aux mamans à cuisiner mais aussi vendre des produits bio et locaux dans un petit magasin de producteurs associatifs au milieu de Cheverny j'en oublie il y en a 15, ils sont tous aussi extraordinaires les uns que les autres,

  • Speaker #0

    je suis désolé pour ceux que j'ai oubliés et où est-ce qu'on peut aller céder à cette liste ?

  • Speaker #1

    des 15 vous pouvez trouver ces 15 sur le site internet du pays des châteaux profitez-en pour vous abonner à la newsletter du projet alimentaire territorial du pays des châteaux et chaque mois vous serez subjugué par toutes les nouvelles extraordinaires du projet alimentaire territorial de blois tiens puisqu'on parle de newsletter on en a aussi une sur le podcast de journal de bord d'un élu local oui j'ai buggé en disant le nom de mais oui tu as raison inscrivez-vous à votre à notre newsletter et comme ça vous ne le redrez plus aucun épisode.

  • Speaker #0

    Exactement. Bon, voilà. C'était la petite pub.

  • Speaker #1

    Je remercie le petit blog Capital qui souvent rediffuse nos épisodes dans ses pages. Merci beaucoup Marc Adel. Merci Marc.

  • Speaker #0

    On en est où ? On a fait combien de bonnes nouvelles pour l'instant ?

  • Speaker #2

    On en est là-dessus parce qu'on en a mis 15 en un point.

  • Speaker #1

    Ah ouais, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Mais on les compte alors ? Du coup, ça fait

  • Speaker #1

    4 plus 5. On était à la numéro 5. On la compte comme 5. Ça serait un 5 étoile.

  • Speaker #0

    Ah ouais. 5 prime. C'est beau. Ok.

  • Speaker #2

    Le sens du marketing.

  • Speaker #0

    Donc là, on va passer à la 6 ?

  • Speaker #1

    Ouais, on reste sur... On va faire le lien entre l'alimentation et l'eau.

  • Speaker #0

    La 6, du coup ?

  • Speaker #1

    La 6 !

  • Speaker #0

    Comme la rivière de la 6 ?

  • Speaker #2

    Oh ! Alors là, on sent le professionnel.

  • Speaker #1

    Mais oui, alors, je m'en profite pour faire un petit lien avec l'épisode où on parle de la rivière de la 6 avec Didier Moëllo, maire d'Averdon, qui nous disait « Moi, les questions agriculture, ça me... » Ça m'atteint parce que je vois bien qu'on a de moins en moins d'eau, que l'eau a une qualité qui se dégrade et que ça va poser des problèmes dans l'avenir. Et il y a tout un sujet sur ça. C'est-à-dire qu'en effet, demain, à Blois et dans les communes autour, un jour on ne sera plus capable de faire de l'eau potable si on continue comme ça, parce que ça coûte de plus en plus cher de dépolluer l'eau. On en est de moins en moins capable. Et il y a deux phénomènes principaux à ça. Le changement climatique, où on a des étés de plus en plus secs.

  • Speaker #0

    Donc il y a moins d'apport en eau.

  • Speaker #1

    Donc il y a moins d'apport en eau. Et puis même quand il y a moins d'eau, ça concentre aussi les pollutions, parce que la même quantité de pollution dans moins d'eau, c'est une pollution plus concentrée. Et puis des moments de surabondance et d'inondations, etc. L'inondation, on y viendra plus tard. Mais en tout cas, on a cette épuie des nappes qui quand même se vide parce qu'on les surconsomme. Et donc, le deuxième enjeu à côté de ce problème climatique, c'est un enjeu agricole. C'est-à-dire qu'on a un modèle agricole aujourd'hui qui pousse les agriculteurs à utiliser des engrais azotés. qui crée après une eau qui est trop chargée en nitrate et un certain nombre de pesticides, fongicides, insecticides dont ils ont du mal à se passer étant donné le coût auquel on est prêt à acheter l'alimentation qu'on achète.

  • Speaker #2

    Après toutes ces infos, on a bien envie de l'entendre la bonne nouvelle.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Et en fait, la grosse difficulté sur ça, c'est que les agriculteurs, si tu leur dis juste qu'il faut changer de modèle, forcément ils ne le vivent pas bien parce que c'est une injonction à changer. dans un système qui, lui, ne change pas et qui les pousse à avoir ce type de pratiques-là. C'est-à-dire qu'en fait, eux, ils sont dépendants de marchés internationaux, de logiques de consommation, et c'est moins facile d'avoir la main sur la manière dont tu produis si tu n'as pas en face des marchés. Donc, ils nous disent, nous, on est prêts à changer, mais il nous faut des filières en face. On veut bien faire de la bio, mais si la bio, elle ne se vend pas, on va arrêter, on va se déconventionner. Et donc, la bonne nouvelle. C'est qu'on va travailler sur... On travaille pour remporter un appel à vos projets européens qui s'appelle Terre de Source, qui a déjà été expérimenté à Rennes, dans le territoire rennais, où en fait, ils ont travaillé avec des agriculteurs conventionnels, etc. en disant, vous prenez des engagements d'amélioration de vos pratiques. Plus l'engagement est important, plus ils vont avoir de revenus dégagés en fonction de ça, qui sera financé par l'Agence de l'eau et la collectivité locale. Et en fait, on vous assure des débouchés parce que ce label, Terre de Source, donc il dit bien son nom, c'est un label pour protéger l'eau, on va le valoriser dans la loi EGalim, c'est-à-dire qu'on va faire en sorte qu'il soit acheté par la restauration scolaire. C'est-à-dire, nous, on sera votre débouché. Si vous vous engagez là-dessus, nous, on s'engage à acheter vos produits pour la restauration scolaire et on vous financera le prix de vos produits à son coût réel, donc que vous allez fixer avec nous, qu'on va vous aider à fixer avec les différents partenaires agricoles, les chambres d'agriculture et autres. Plus un bonus, parce qu'en fait, vous nous rendez service en protégeant notre eau. Donc, on vous finance ce service de protection de l'eau. Et on vous finance aussi un enjeu de sensibilisation, c'est-à-dire vous accueillez des scolaires ou vous venez faire des interventions pour expliquer votre métier dans les écoles. Et ça permet aussi de recréer le lien entre les mangeurs et les gens qui produisent et de revaloriser le métier de l'agriculture et de valoriser tout ce qu'ils essayent de mettre en œuvre pour améliorer le pratique, pour protéger l'eau, pour protéger l'environnement. parce que c'est les premiers acteurs de cette protection.

  • Speaker #0

    Et ça a bien marché à Rennes ?

  • Speaker #1

    Et ça a bien marché à Rennes. La preuve, alors que nous, on n'arrive pas à baisser la courbe d'augmentation des nitrates, elle a baissé de manière assez importante sur les territoires où ça a été mis en place. On connaît Rennes, ça a été lancé notamment avec les problèmes d'algues vertes en Bretagne, etc.

  • Speaker #0

    Tu me montres du doigt, mais parce que je suis breton.

  • Speaker #1

    et que tu sais que pour moi c'est très important je te stigmatise non mais c'est vrai tu m'en avais parlé plusieurs fois et donc en tout cas ça montre que c'est possible, nous aujourd'hui ce qui m'a choqué c'est je me souviens à un moment donné on a payé plus de 300 000 euros pour créer une interconnection entre deux captages c'est à dire qu'à Verdon il y avait trop de nitrate donc on a payé un gros tuyau pour amener de l'eau d'un autre forage parce qu'elle était moins polluée pour diluer les pollutions du premier forage Et donc en fait tu ne résous pas le problème, juste tu rajoutes de l'eau, tu vas un peu moins polluer pour que la pollution soit moins forte et que tu puisses continuer de la donner aux gens.

  • Speaker #0

    Oui et puis du coup ça coûte très cher en plus.

  • Speaker #1

    Ça coûte très cher, ça ne résout pas le problème, les nitrates continuent d'augmenter et puis demain en fait quand tous les forages seront pollués, on n'aura plus de solution. Bonne nouvelle, on lance une action sur ça, ça a été accepté, on arrive à travailler avec les différents partenaires et ça c'est super chouette parce que c'est des sujets facilement clivants et je trouve qu'on arrive à trouver que des positifs pour aller de l'avant.

  • Speaker #0

    Ok. Tu nous parles un petit peu de l'eau encore, avec la gemma pi, je crois. Et notre septième bonne nouvelle ! Wouhou ! Et après, peut-être qu'on fera une pause et qu'on mettra un prochain épisode.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Vas-y.

  • Speaker #1

    Eh bien, je t'ai parlé sécheresse et inondation. Je suis très content parce qu'on a mis en place un plan d'action prévention des inondations. Papy, P-A-P-I.

  • Speaker #0

    Mais attendez,

  • Speaker #1

    action et prévention des inondations.

  • Speaker #0

    Je suis un peu méchant quand tu fais ce genre de choses, mais ok.

  • Speaker #1

    Et en fait, c'est super parce que ça nous permet d'avoir une stratégie sur les inondations de prévention. Et c'est très rare de réussir à porter des politiques publiques de prévention sur des centaines de milliers d'euros pour prévenir le risque avant qu'il n'arrive. souvent c'est le jour où ça arrive où il y a une grosse inondation, tout d'un coup on va mettre beaucoup d'argent parce qu'on se rend compte que c'était important là, à l'échelle des valles du Blaisoy et de 5 intercommunalités je suis référent sur une politique publique de prévention des inondations où on travaille, on fait des études pour regarder les risques de ruissellement, donc le ruissellement c'est quand il pleut beaucoup, que toute l'eau ruisselle tu peux te retrouver très vite avec des communes qui sont inondées sur notre territoire parce que comme on a redressé les fossés Merci. Comme on a des champs qui sont drainés, toute l'eau coule plus vite. Et comme elle coule plus vite, dès qu'il pleut, l'inondation arrive plus vite dans le village et les choses gonflent plus. Et comme en plus tout ça s'est augmenté par le changement climatique, on a des problèmes de ruissellement et d'inondation très importants. Donc en fait, on modélise ça pour pouvoir trouver des solutions pour l'éviter. Par exemple, en recréant des zones humides qui vont tamponner l'eau et ralentir le cycle de l'eau et donc limiter les risques d'inondation. mais aussi en sensibilisant les gens en... qu'est-ce que vous devez faire en cas d'inondation et en coordonnant les différentes mairies et l'agglomération sur comment on réagit en cas d'inondation sur certaines zones, comment on se prépare à pouvoir réagir à la crise pour que cette crise soit moins forte et qu'on y soit préparé.

  • Speaker #0

    Et alors comment on met ça en place ?

  • Speaker #1

    Alors il y a ce qui s'appelle des dix crimes notamment, c'est des documents qui vont dire comment on organise cette cellule de crise, ce que chacun doit avoir dans sa mairie, ce qu'on demande aux citoyens d'avoir chez eux. D'accord.

  • Speaker #0

    Ça permet de faire des moyens d'action derrière ?

  • Speaker #1

    Ça permet notamment de tester des scénarios pour s'assurer que la coordination entre les différents services publics soit bonne et fonctionnelle pour le jour où ça arrive ne pas être pris au dépourvu et pouvoir coordonner les secours, barrer les routes là où elles doivent être barrées, etc.

  • Speaker #2

    Ça cadre très bien les choses. Moi je me souviens que c'était très clair sur si l'eau atteint... tel niveau à Orléans, ça veut dire qu'il faut lancer le plan d'alerte tout de suite pour vouloir.

  • Speaker #1

    Exactement, en fonction des niveaux d'eau. Et après, on a tout un plan de sensibilisation des différents publics. Et puis, on a aussi des plans de travail sur les établissements recevant du public. On fait des diagnostics individuels sur des établissements recevant du public ou sur des entreprises pour pouvoir les aider à s'adapter aux risques d'inondation et qu'elles soient moins sensibles à ce risque.

  • Speaker #0

    D'accord,

  • Speaker #1

    des sacrées ressources. C'est super important parce que Merci. Vraiment, la question du risque va devenir de plus en plus prégnante dans les années à venir. Et je pense que tout ce qu'on peut engager comme dépenses aujourd'hui, c'est des économies pour demain. Et c'est aussi peut-être des vies humaines. Donc c'est formidable.

  • Speaker #0

    Ok. Alors, je pense qu'on va en faire plusieurs des épisodes de Bonnes Nouvelles. Parce que, au final, Bonnes Nouvelles, je dirais ? C'est cadeau. Ouais, c'est cadeau. Donc, on va continuer dans un prochain épisode. Merci beaucoup, Nicolas. Merci, Candice. Merci. À bientôt, salut !

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