Pour ce cinquième épisode de Joyful Return je vous propose un cours bonus qui vient compléter l'épisode numéro 3, enregistré avec père et mère Jah « Les patriarches du retour en Afrique ».
Je suis donc très heureuse d'échanger avec JAHOJAH, femme, mère, entrepreneure aguerrie et fille de Père et mère JAH.
À cette occasion, elle revient sur son retour en Afrique en pleine adolescence aux côtés de ses parents et nous partage son point de vue sur ce choix, mais pas que !
Note et références :
Femme active JAHOJAH travaille la noix de coco pour en faire de l’artisanat d’art utilitaire. Elle propose aussi l’éponge Loofah exfoliante, naturelle et écologique.
Si vous souhaitez soutenir ses activités de transformation, n’hésitez pas à la contacter via le site de la famille JAH : ecolojahbenin@gmail.com / www.famillejah.com (http://www.famillejah.com) .
Une petite présentation de la ReinePokuévoquée parJAHOJAHlors de ce bonus :
Nièce du fondateur de la confédération Ashanti de l’actuel Ghana, Abla Pokou devient reine légitime après la mort de son oncle et ses frères. Traquée par les assassins de son frère, elle a la responsabilité de son peuple et décide de fuir vers le Nord-ouest. Freinée par un fleuve immense et turbulent qui réclame quelque chose de cher à leurs yeux, elle endosse la responsabilité de donner son bien le plus précieux. […]
La légende raconte que son peuple et elle marchent pendant des jours essayant de fuir ses détracteurs. Ils se retrouvent à la frontière entre le Ghana et la Cote d’ivoire en face du fleuve Comoé. Malheureusement, le fleuve trop turbulent est infranchissable. Pour maintenir en vie ses sujets qui lui avaient accordé toute leur confiance, la reine cherche une solution pour traverser le fleuve et s’en remet aux divinités.
Elle demande donc à son devin de demander aux génies du fleuve ce qu’ils voulaient afin de les laisser passer. Celui-ci répondit que les génies voulaient en offrande ce qu’ils avaient de plus cher, en l’occurrence “leurs enfants.”
Se sentant responsable de la survie de son peuple, elle refusa que ses fidèles se sacrifient à sa place. […]. La tribu traversa enfin. Avant la traversée, la reine n’avait fait couler aucune larme. Arrivée sur l’autre rive, elle poussa un cri en sanglot : « BA OULI » qui signifie « l’enfant est mort ». C’est de là que vient le nom de la tribu « Baoulé », en souvenir de cet enfant.
La capitale traditionnelle de l’ethnie fut baptisée Sakassou qui veut dire « lieu des funérailles ». La Reine règnera des années dans la région de l’actuelle Côte d’Ivoire en créant des cités-États en huit clans principaux : les N’gbans, Oualèbo, Agbas, Ahitous, Nzikiplis, Nanafwès, Saafwès, Faafwès. Elle offrit une place de choix à la femme dans la société traditionnelle Baoulé en initiant les femmes à la danse « Adjanou », un rite sous forme d’exorcisation révélant le pouvoir caché de la femme.
Source : https://heroinesdici.com/
**********************************************************************************
Si cet épisode vous plaît, n'hésitez pas à laisser 5 ⭐⭐⭐⭐⭐ sur Apple podcast ou la plateforme de votre choix. Cela m'aidera beaucoup pour la suite de l'aventure. N'hésitez pas également à partager l'épisode autour de vous si le cœur vous en dit.
Vous pouvez aussi me faire part de vos retours sur les différents réseaux du podcast listés ci-dessous :
Instagram : @Joyfulreturn
Youtube : Joyful Return le podcast
Twitter: @Joyful_return
Site Internet : www.joyful-return.com
À très bientôt pour un nouvel épisode.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.