- Speaker #0
Bienvenue dans ce tout premier épisode de mon podcast Just Boost It. Je suis Sacha Farber, votre hôte, entrepreneur passionné par l'idée d'aider les femmes à réussir dans leurs projets professionnels et personnels. Pour ce lancement, je suis honorée de recevoir une invitée exceptionnelle, Chloé Cho Jackson, mieux connue sous le nom de NutriKeto sur Instagram et TikTok. Elle est experte en nutrition et bien-être et son contenu inspire des centaines de milliers de personnes chaque jour. Bienvenue ! Chloé.
- Speaker #1
Bonjour Sacha et merci pour l'invitation. C'est une grande première pour moi. J'ai l'habitude d'être face caméra mais je n'ai jamais fait un podcast.
- Speaker #0
Avec plaisir, ravie de te recevoir. Chloé, pour commencer, peux-tu te présenter pour celles qui ne te connaissent pas, celles et ceux d'ailleurs, et nous dire un petit peu qu'est-ce qui t'a amené à créer du contenu autour de la nutrition et du kéto ?
- Speaker #1
Donc ma formation de base, c'est un doctorat en sciences avec une spécialisation en biologie moléculaire. Alors je travaille de longue date en procréation médicalement assistée comme embryologiste et il y a quelques années je me suis intéressée à la nutrition. Donc tout d'abord le régime cétogène et le jeûne. Donc j'ai passé un diplôme aux Etats-Unis en ligne avec Dr Berg et puis je me suis rendu compte que ce serait très intéressant d'encadrer des gens mais il fallait pousser cette formation plus loin. Et donc là j'ai fait plusieurs années de santé, nutrition et micronutrition. Et puis l'année passée, il y a deux ans, j'ai fait également un cursus sur la biologie médicale appliquée à la nutrition. C'est donc tout ce qui est analyse de bilan sanguin nutritionnel. Alors, comment ça se fait que je suis arrivée sur les réseaux sociaux ? Eh bien, par ma fille, donc Lorraine Bruls, qui actuellement vit à Paris, qui m'a dit un jour, bon, donc pendant le Covid, elle a fait des petits TikTok. Et puis elle m'a dit, mais maman, on va... à parler de toi sur les réseaux sociaux. Donc, à part Facebook, je ne connaissais rien sur les réseaux Instagram, TikTok. Et donc, voilà, elle a lancé le compte et elle s'est vraiment occupée de publier des réels, faire des photos de recettes, parler avec la communauté et m'interroger pour les réponses. Et donc, elle m'a appris à parler face caméra de manière vraiment ponctuelle, claire, précise. Donc, le combo. La scientifique avec Lorraine, qui est très créative, artistique, douée en communication, ça a marché tonnerre. Et en moins de six mois, on avait 100 000 abonnés sur TikTok, une vidéo d'un million de vues sur le sommet, 10 000 messages.
- Speaker #0
Incroyable.
- Speaker #1
Voilà, donc c'est vraiment grâce à Lorraine, ma fille.
- Speaker #0
C'est magnifique, en tout cas, très beau duo. Et bravo déjà pour ce succès. Et le fait d'avoir une telle visibilité aussi rapidement, c'est effectivement très impressionnant. Pour ma part, je t'ai aussi découverte à l'époque sur TikTok. Et c'est vrai que c'est assez fou. C'est vraiment un parcours très impressionnant. Du coup, on va un petit peu enchaîner sur ton parcours personnel. La première question que j'ai envie de te poser, c'est justement comment est-ce que tu as découvert ce fameux régime cétogène ?
- Speaker #1
Par pur hasard. Donc, un jour, je me suis décidée à me lancer dans un jeûne. Une collègue m'a dit je vais jeûner plusieurs jours. J'ai dit moi aussi. C'était un mardi et voilà, c'est parti. J'ai jeûné à la page jeûnée. J'ai tenu cinq jours. J'ai souffert beaucoup parce que j'étais très accro au sucre. Je n'ai pas du tout fait ça comme il faut. Je n'ai pas assez bu. Je n'ai pas pris du magnésium, des électrolytes. Et en fait, j'ai basculé en cétose. Donc, quand on jeûne, on ne mange pas. Et donc, il faut un carburant alternatif pour avoir de l'énergie. Et donc, ce qui se passe, c'est qu'on bascule sur les graisses du corps. On va produire des... corps cétoniques qui servent comme carburant et le corps va également quand même produire du glucose par néoglycogénèse parce qu'il y a des cellules qui ne peuvent pas se passer de glucose. Et donc, j'ai basculé en cétose par la force des choses, par le jeûne. J'ai commencé à lire sur le sujet. Ça m'intéressait beaucoup et du coup, je me suis dit, je vais faire une formation là-dessus et j'ai commencé la formation. Donc, par exemple, en ce moment, je jeûne depuis dimanche soir. Comme tu peux voir, je suis alerte. Tu me diras si je fais beaucoup de bêtises, si je dis beaucoup de bêtises. Mais je ne suis pas par terre affaiblie. Je vais très bien. Donc, on peut voir ici sur mon téléphone, par exemple. J'ai un petit capteur sur mon bras,
- Speaker #0
ici.
- Speaker #1
Et donc, ça mesure mes corps cétoniques en temps réel. Donc, actuellement, je suis à 2,2 millimoles par litre de corps cétonique. Et on voit que je brûle 12,66 grammes de graisse par heure. Donc, bien en cétose. Voilà. Et ça permet de perdre du poids.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Mais il y a des bénéfices santé énormes. Ça mime le jeûne, donc c'est fabuleux.
- Speaker #0
Ok, incroyable. Et du coup, pour peut-être... Alors déjà, juste pour les auditeurs, nous sommes mardi après-midi, puisque tu as dit que tu étais en jeûne depuis dimanche, mais comme ça, ils peuvent un petit peu situer. Et donc, je confirme effectivement que tu es très en forme et que tout va bien. Par rapport au régime cétogène, pour peut-être un petit peu vulgariser les termes, Ce que ça veut dire, c'est qu'en fait, quand tu fais un jeûne, il y a un certain moment où ton corps est en cétose, ce qui veut dire que pour pouvoir fonctionner convenablement, il va brûler des graisses. C'est bien ça dont il s'agit pour pouvoir l'expliquer et que ça parle à un maximum de personnes ?
- Speaker #1
Tout à fait. Donc ici, en jeûnant, je brûle la graisse de mon corps et le foie va produire des corps cétoniques. C'est comme du glucose, c'est de l'énergie. La différence, c'est que les corps cétoniques vont produire... plus d'énergie et moins de stress oxydant, de dégâts oxydatifs. Donc, c'est une énergie intéressante. Maintenant, le régime cétogène, c'est autre chose. Alors, il est clair que là, je fais des efforts importants. Voilà, quand mon mari se met à cuisiner hier soir, j'ai envie de manger. Voilà, manger, ça fait partie des plaisirs de la vie et donc, ça demande un effort de jeûner, surtout quand c'est un jeûne long comme ça.
- Speaker #0
OK.
- Speaker #1
Le régime cétogène, c'est tout autre. En fait, le régime cétogène va mimer le jeûne tout en mangeant. D'accord. Donc, en fait, qu'est-ce qui se passe quand je mange un repas traditionnel ? Ça contient des protéines, des glucides, des lipides. Principalement, les glucides vont stimuler une hormone, l'insuline, qui va permettre d'internaliser les glucides dans nos cellules, source importante d'énergie. Et cette énergie va servir pour nos fonctions vitales, respirer, digérer, l'activité physique. Et si un petit excès ? On va stocker. OK. On va stocker dans le foie et les muscles le glucose associé à de l'eau pour former du glycogène. OK. D'accord ? Mais ce sont des réserves ponctuelles. Le réservoir de stockage est petit. Hum hum. Environ 24 heures d'autonomie. Donc là, j'ai rien mangé. En plus ou moins 15 heures, j'étais déjà en céto. D'accord. Ça dépend si on fait un peu de sport ou pas. OK. D'accord ? Alors, une fois que ces réservoirs sont pleins... on stocke l'excédent de glucides sous la peau sous forme de graisse. Et c'est ce qu'on n'aime pas. On n'aime pas avoir un peu de graisse. Or, c'est essentiel, parce que cette graisse va protéger nos organes, mais surtout en période de disette, il faut pouvoir avoir de l'énergie. Le problème, c'est que la majorité des gens mangent toute la journée, trois repas, trois snacks, sept choses sur sept, toute l'année, et on n'est pas supposé fonctionner comme ça. On est supposé aller puiser un petit peu dans les réserves. D'accord. Donc, le régime cétogène, c'est quoi ? On va justement mimer les effets du jeûne tout en mangeant. Donc, quand l'insuline monte, c'est une hormone qui stocke de l'énergie. On ne va pas aller brûler les graisses tout en stockant. Donc, l'insuline qui monte, ça bloque l'utilisation des graisses du corps. Donc, on ne peut pas être en cétose. Qu'est-ce qui stimule l'insuline ? Avant tout, les glucides.
- Speaker #0
C'est ça.
- Speaker #1
Donc, si on réduit les glucides, qu'on mange des protéines et des bonnes graisses, on va pouvoir basculer en cétose tout en mangeant. Parce que les bonnes graisses, je le dis bien, les bonnes graisses saines, les protéines vont peu stimuler l'insuline.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Et donc, on bascule en cétose tout en mangeant. Donc, c'est très confortable. Et par rapport à tous ces régimes hypocaloriques où on a faim, on fait beaucoup de sport, on ne met pas de beurre sur ses brocolis. C'est affreux. On ne tient pas. On va perdre du poids, mais c'est inconfortable. Et donc, on finit par faire yo-yo et revenir à ses habitudes. L'intérêt du régime cétogène, c'est qu'on mange bien. Ça peut être très sain si on le fait bien. Et on va espacer nos repas. On va tenir sur du plus long terme. Et donc, on va changer les habitudes alimentaires qui prennent du temps à instaurer. Alors, en plus, être en cétose a des bénéfices santé. Je l'ai dit tout à l'heure, plus d'énergie produite pour moins de dégâts oxydatifs. Les cétones ont des effets anti-inflammatoires. Bien sûr, on enlève un carburant important des cellules cancéreuses. La majorité des cancers ne savent pas utiliser les corps cétoniques. Et quand on est en cétose, ça va provoquer ce qu'on appelle un découplage mitochondrial. Alors, ça paraît très technique, mais c'est simple. Dans les cellules, on a des milliers de mitochondries qui sont les centrales énergétiques. Et ils s'abîment avec le temps, avec le stress oxydatif. Ici, on va les réparer et les répliquer grâce aux cétones. Donc, voilà, c'est fabuleux.
- Speaker #0
Oui, effectivement. Quel a été ton déclic ? Tu nous as déjà un petit peu parlé de Lorraine, ta fille, mais quel a été ton déclic pour partager tes connaissances sur les réseaux sociaux ?
- Speaker #1
Partager ses connaissances sur les réseaux sociaux, c'est fabuleux. Parce qu'on peut toucher des gens au Canada, en Afrique, en Égypte, en Suisse, donc un peu partout dans le monde. Donc ça, c'est fabuleux. Et puis, c'est extrêmement gratifiant de pouvoir partager des informations scientifiques et d'échanger et d'avoir des retours, des feedbacks positifs. On m'a croisée dans l'avion, au restaurant, au cinéma, sur les pistes de ski, même à Paris, en me disant, grâce à vous, j'ai perdu 13 kilos sans même me rencontrer. Merci, j'ai compris que le sucre est mauvais, qu'il faut le réduire. Je dors mieux grâce à vous. Et donc, c'est fabuleux d'avoir ces feedbacks et de pouvoir partager et donner de son temps à des personnes un peu partout dans le monde. Et de mon côté, je suis des médecins, des professionnels de la santé, des docteurs en sciences et j'apprends plein de choses. Donc, c'est un moyen d'échange incroyable et c'est très gratifiant, en fait, de pouvoir faire ça.
- Speaker #0
Ah oui, tout à fait. Je suis tout à fait d'accord. Et puis,
- Speaker #1
travailler sur les réseaux sociaux. Je dirais beaucoup plus Instagram que TikTok. TikTok, je poste mon réel et je pars de là. Donc, je connais moins bien les gens. Je ne poste pas de story. Je réponds aux messages, mais pas des messages privés. Instagram, c'est tout à fait différent. C'est très créatif. On peut faire des stories avec ce que j'ai mangé dans la journée, des belles photos. Il y a des réels, des posts. On peut vraiment faire de tout. Et donc, c'est vraiment créatif. Et on peut apprendre à connaître sa communauté. une communauté qui est fidèle, eh bien, je connais déjà bien les personnes. Je sais ce qu'ils font, ce qu'ils ne font pas, ce qu'ils aiment, etc. Et donc, cette communauté est très engageante et c'est chouette d'échanger avec eux. Oui,
- Speaker #0
oui, mais je comprends tout à fait parce que comme c'est aussi mon métier d'être très active sur les réseaux, je vois très bien de quoi tu parles. Et c'est vrai que TikTok, pour le coup, est un peu plus... Il y a plus de monde, donc on a moins... Et puis, le réseau social en lui-même est moins fait pour créer, je trouve, ce lien, cet engagement avec la communauté, même si, effectivement, les personnes peuvent commenter, etc. On peut leur répondre. Donc, il y a quand même quelque chose qui se passe. Mais je trouve aussi que la qualité du lien qui peut se créer avec les followers, avec la communauté, est plus intéressante et plus fort sur Insta que sur TikTok, même si les deux sont très chouettes et différents. Mais... Je suis assez d'accord avec toi là-dessus. Alors, Chloé, prochaine question. Quels ont été les plus grands défis que tu as rencontrés en développant ta communauté et ton expertise ?
- Speaker #1
Alors, le plus grand défi, c'est quand on démarre avec des réseaux, on est pris un peu dans un engrenage et c'est un travail tout le temps. On ne peut pas publier un réel une fois par semaine, une story de temps en temps. Donc, soit on le fait à fond et alors ça marche, soit on laisse tomber. Donc, je suis sur mon téléphone tous les jours. Je poste des stories quasi tous les jours, deux, trois réels par semaine. Donc, ça, ce n'est pas toujours évident d'être toujours sur son téléphone, toujours connecté. Ça, c'est un défi. Oui. Voilà. Maintenant, avoir des idées, ça, c'est assez facile parce que... À partir du moment où vous êtes nutritionniste, on aborde tellement de sujets vastes. On va aborder le sommeil, la ménopause, la immunothérapie, le burn-out, l'alimentation. Et donc, il y a énormément de sujets qui sont disponibles. Maintenant, c'est clair qu'il faut arriver à faire passer des messages clairs. Je suis très bavarde. Donc, il faut arriver à faire un réel cours réconcis avec un message pas trop technique.
- Speaker #0
Oui, c'est ça.
- Speaker #1
Et donc ça, j'ai dû apprendre et Lorraine m'a bien appris face caméra d'arriver à respecter le timing. Le grand défi aussi a été que créer un réel, ce n'est pas juste délivrer un message. Il faut que ce réel, dans les trois premières secondes, accroche. Il y a tellement de choses sur les réseaux. On scrolle, on ne s'arrête pas sur toi. Donc, il faut constamment être à l'affût pour arriver à trouver qu'est-ce qui va attirer le regard et on va s'arrêter pour écouter. Et puis, pendant la minute qui suit, il ne faut pas tout révéler, comme j'ai envie de faire souvent dans les deux, trois premières minutes. Il faut tenir un peu en haleine. Est-ce que j'oublie tout ? toujours, c'est de faire un call to action à la fin. Parce que ça, c'est aussi un grand défi. Cet algorithme est infernal. Il change tout le temps. Et donc, au début, oui, un petit cœur, c'est bien, parce que finalement, pourquoi est-ce qu'on fait ça ? Pour que ça, qu'on soit vu. On n'a pas envie de publier un réel pour que ce soit vu par 15 personnes et qu'il n'y a pas d'interaction. Donc, ce qui est important, c'est que l'algorithme montre le réel. Et pour ça, il faut que la communauté soit, interagisse. Tout à fait. Alors au début, c'est un petit cœur, mais maintenant, ça a changé. Il faut enregistrer, partager.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Et donc voilà, donc il faut un call to action. Et ça, je termine tout mon petit discours, toute fière. Et je regarde leur rédit. Mais maman, the call to action. Donc voilà, j'ai dû un petit peu faire attention à ça. Et c'est impossible d'être nutritionniste, ambirologiste, être sur les réseaux et gérer cet algorithme. Oui, oui, non, merci.
- Speaker #0
C'est pour ça que ta fille est là, je suppose.
- Speaker #1
Elle est revenue un petit peu à la charge pour aider.
- Speaker #0
Mais tu connais, en tout cas, de ce que tu viens de dire, tu connais quand même pas mal déjà les codes de la communication sur les réseaux, qui, en effet, est très différente de la façon dont on va communiquer ici, par exemple, toi et moi, sur un podcast ou dans la vraie vie. Et je comprends que ça doit être challengeant, d'autant plus en tant que scientifique. énormément de connaissances, t'as envie d'approfondir forcément les sujets parce que tu te dis que si tu les abordes un peu en surface, c'est pas assez riche on va dire, mais c'est vrai que sur les réseaux il faut se plier, se forcer un peu à se limiter au niveau du temps mais aussi au niveau de ce qu'on va fournir comme information, quitte à fournir l'information d'une autre façon si les gens veulent aller plus loin, par exemple sur un podcast ou... Il y a d'autres manières de communiquer, même sur YouTube. On peut prendre plus de temps, plus se développer. Mais c'est vrai que sur les réseaux, il faut un petit peu se limiter.
- Speaker #1
C'est pour ça qu'il n'y a pas qu'un seul métier. Je vais encadrer quelqu'un pendant le mois de décembre, pendant quelques semaines, pour un peu vérifier notre compte, prendre le temps de se pencher. Tiens, qu'est-ce qu'on pourrait améliorer ? Ça m'a bien aidée. Franchement, ça vaut la peine. Et puis surtout, là, j'ai repris Lorraine. Elle est pro là-dedans. Les jeunes. savent comment fonctionnent les réseaux, les algorithmes. Je vais donner un exemple. J'ai parlé du ramadan l'année passée. J'ai fait un million de vues, des milliers de messages fabuleux. Et puis, il y a une fille qui a dit, mais franchement, vous faites ça pour avoir le buzz, pour avoir des vues. Mais j'ai dit, enfin, bien sûr. Si je vais parler de la ménopause et qu'il y a 15 personnes qui voient le réel et qui n'interagissent pas, on arrête.
- Speaker #0
Ben oui.
- Speaker #1
Donc, oui.
- Speaker #0
Oui, bien sûr. Le but, c'est que ça parle aux gens, que ça les intéresse.
- Speaker #1
Il y a énormément de travail derrière. On est constamment à préparer ces réels, à faire les montages, les stories. Et donc, ça demande beaucoup de travail. Et donc, si c'est vu et apprécié et partagé, c'est génial.
- Speaker #0
Oui, évidemment. Au moins, on sait pourquoi on consacre toute cette énergie et tout ce temps à transmettre finalement son savoir et son expertise au monde. Comme tu le disais en début du podcast, c'est sûr que quand on a des chouettes retours, et qu'on a beaucoup de vues, on se dit, OK, ça vaut la peine de faire ça. Voilà, c'est ça, c'est encourageant et ça nous pousse à continuer, en fait, tout simplement.
- Speaker #1
Maintenant, il est vrai qu'étant nutritionniste, les réseaux, et je dirais, il n'y a pas que les réseaux, c'est le bouche à oreille, les médecins, etc. Mais les réseaux ont généré chez moi une liste d'attente d'un an et demi.
- Speaker #0
Incroyable.
- Speaker #1
Donc, je ne gagne pas d'argent directement par Instagram, mais voilà, j'avais une liste d'attente d'un an et demi. Oui,
- Speaker #0
c'est ça, exactement. En fait, déjà, tu as une notoriété que tu n'aurais certainement jamais eue, en tout cas pas à ce point, si tu n'avais pas été présente sur les réseaux. Et en effet, on va dire que ta base de potentiel client est évidemment beaucoup plus grande qu'encore une fois, si tu n'étais pas sur les réseaux. Donc, c'est fabuleux, évidemment.
- Speaker #1
Mais d'où l'intérêt, en fait. Donc, je pense que tu sais, on vient d'écrire un livre. Donc, je suis auteur pour la première fois. C'est aussi une expérience, merci. C'est un gros travail d'équipe pendant un an et demi, avec Lorraine, Alix, qui m'a contactée par les réseaux sociaux pour mettre en route ce projet. L'éditeur est Rol, il y a des graphistes, un photographe culinaire. Et donc, justement, comme j'ai une... longue liste d'attente. L'idée était de créer un livre qui pourrait aider des personnes qui veulent débuter une alimentation cétogène. Mais c'est vraiment un guide pratique pas à pas.
- Speaker #0
C'est ça.
- Speaker #1
Mais qui reprend bien ma méthodologie qui est la mienne, c'est-à-dire j'ai une méthodologie pour faire une alimentation cétogène qui va être très équilibrée et très flexible. C'est-à-dire que démarrer une alimentation cétogène, ce n'est pas évident. Et il faut que chacun puisse trouver une formule qui lui convienne. Donc, dans ce livre, je donne différentes possibilités. Donc, on peut faire du kéto strict. On peut faire une alimentation réduite en sucre. On peut faire du kéto cyclique et un peu flexible. Donc, il y a différentes possibilités pour le mettre en place. Donc, peu importe qu'on veuille perdre du poids, être en cétose simplement pour profiter des bienfaits santé. d'avoir plus d'énergie, de clarté mentale, moins d'inflammation. Si on veut réduire le sucre, donc tout ça est repris dans ce livre. Et puis surtout, j'ai une approche en tant que nutritionniste qui est très globale, très holistique. C'est-à-dire quand on vient me voir et que je demande quels sont vos objectifs, on va me dire la perte de poids. C'est le plus courant. Mais après, je creuse. Et puis on se rend compte que la personne a fait un burn-out, qu'elle ne digère pas bien. qu'elle dort moins de 6 heures par nuit, etc. Donc, dans ce livre, ensemble, on va voir les objectifs de la personne et je donne des outils pour évaluer les différents piliers de la santé, le sommeil, le stress. Je donne des outils pour travailler sur ces faiblesses. Et puis, plus loin dans le livre, je reviens pour voir les progrès. Avec une grande photo, je vous surveille de près. Et enfin... Dans le livre, il y a à la fin 33 recettes, mais meilleures recettes.
- Speaker #0
OK. Là,
- Speaker #1
il y a des recettes nouvelles, mais ce sont des recettes gourmandes. Oui. Des recettes qui vont vous faire plaisir. C'est ça. Qui ne sont pas compliquées. Et la grande différence par rapport à ce qu'on voit dans les recettes cétogènes, on ne fait pas de mathématiques. Donc, on vous dit pour être en cétose, il faut réduire les glucides à 20 grammes de glucides. Mais quand on fait ça, on mange beaucoup de graisse. Pas trop de légumes, parce que ça contient quand même des glucides, des protéines. C'est très frustrant et en fait, c'est très peu équilibré. Parce qu'aller supprimer les fruits, les céréales complètes, les légumes racines, les légumineuses, c'est évident que ces aliments-là, d'abord apportent du plaisir, sont des glucides sains, mais en plus, ils apportent des vitamines, des minéraux, des antioxydants et des fibres. Et donc, dans le régime cétogène que je propose de mettre en place, on n'est pas à 20 grammes de glucides. On va manger une abondance de légumes verts. On sera un peu plus haut en glucides, mais on sera beaucoup plus heureux. Et puis, le microbiote sera plus heureux. Et ça sera plus équilibré. Ça n'empêchera pas de passer en cétose. On sera peut-être un peu plus lent par rapport à son voisin. Mais on va tenir sur du plus long terme et changer de manière durable ses habitudes alimentaires. Donc, le régime cétogène... comme souvent on le voit, je comprends qu'il est mauvaise presse. Et avec ma formation de nutrition et de docteur en sciences, j'ai adapté ce régime cétogène pour en faire quelque chose d'agréable, de flexible, de positif, mais on ne le fait pas à vie. On peut se sentir tellement bien en cétose qu'on dit, ah c'est fini, moi je fais ça à vie. Mais en réalité, il faut se rappeler que le carburant de base, c'est le glucose. Et donc, sur le long terme, actuellement, comment je fais ? Je suis en cétose par période avec du jeûne, comme aujourd'hui, ou en mangeant cétogène, mais le plus équilibré possible. Et puis par phase, je suis en alimentation méditerranéenne avec toutes ces vedettes alimentaires, mais à tendance IGBA.
- Speaker #0
Oui, c'est ça.
- Speaker #1
Et donc tout ça est abordé en détail dans les livres pour vraiment aider le grand public à pouvoir se prendre en main, pour se sentir mieux, pour tester cette cétose, le jeûne, etc.
- Speaker #0
Super intéressant en tout cas. Et quand le podcast sortira, du coup, ton livre sera sorti aussi. Tout à fait. Donc, tout le monde pourra l'acheter. En tout cas, moi, je l'achèterai parce que je trouve ça tellement passionnant. Et le fait que tu dises que finalement, ce n'est pas juste comment on mange. Bien sûr que comment on mange, c'est extrêmement important, mais il y a plein d'autres paramètres qui sont tout aussi importants. Et souvent, les gens se focalisent, en fait, comme tu disais, sur une perte de poids ou autre. Mais... Si à côté, on n'a pas une bonne hygiène de vie, qu'on boit suffisamment, qu'on dort convenablement, qu'on fait du sport, qu'on n'a pas trop de stress, plein de choses qui sont super importantes. C'est vraiment un tout, en fait. C'est pas que... Tout à fait. Même si l'alimentation est évidemment très, très importante et va avoir des répercussions directes sur tout un tas de choses dans notre quotidien. Enfin, il faut que les gens comprennent aussi que quand on se prend en main, on se prend en main de manière globale et on ne focalise pas sur juste. une problématique et mettre les autres dans un petit coin en se disant, c'est bon, ça va aller. Donc, c'est intéressant comme vision.
- Speaker #1
Oui, parce qu'on peut avoir aussi des problèmes de santé comme une résistance à l'insuline, une hypothyroïdie, de l'inflammation qui peut mettre un frein à la perte de poids. Et on peut se battre contre un mur pour perdre. Si on a une résistance à l'insuline, ça veut dire que l'insuline est trop haut tout le temps et stocke l'énergie au mauvais endroit. La graisse viscérale. Et quand on a la graisse viscérale, c'est inflammatoire, on est dans un cercle vicieux. Donc l'insuline qui est trop haute va faire qu'on va stocker au mauvais endroit. Et comme on est résistant à l'insuline, on ne va pas pouvoir utiliser cette graisse parce que l'insuline est trop haute. Une insuline trop haute, on ne brûle pas le gras. On aura du mal à basculer en cétose, à perdre du poids. Donc parfois, il faut de la patience pour aller vers une santé meilleure, pour voir des résultats. Et donc en travaillant sur les différents piliers, il y a plus de chances de réussite.
- Speaker #0
Comment as-tu géré la pression des réseaux sociaux tout en restant alignée avec tes valeurs ?
- Speaker #1
Alors, la pression des réseaux sociaux, on en a un petit peu parlé, ce n'est pas évident. Et au niveau des valeurs, c'est clair que quand on devient un petit peu une influenceuse sur les réseaux, c'est excitant, on a envie de faire plein de collaborations, etc. C'est vraiment de nouveau Lorraine qui a été là pour placer des guidelines. Non, maman, tu ne vas pas faire plaisir à tout le monde à t'abonner à plein de personnes. C'est un compte pro. Donc oui, tu peux t'abonner à des médecins, des nutritionnistes, mais pas à ta voisine. Donc moi, j'ai envie de faire plaisir, mais c'est chouette, je vais m'abonner. Non. Les collaborations, oui, c'est chouette, on va faire ça. Mais non, maman, on ne va pas faire n'importe quoi. Tu n'es pas vendeuse, tu es nutritionniste. Et donc, voilà, on a choisi par exemple... Une ou deux grandes collaborations par an. L'année passée, c'était le Yacon. Le Yacon est une tubercule qui donne un sirop qui a un goût sucré caramel.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Ça ne fait pas monter l'insuline. OK,
- Speaker #0
génial.
- Speaker #1
Et qui nourrit le microbiote. Donc, c'est du sucré sain.
- Speaker #0
Oui, c'est ça.
- Speaker #1
Absolument fabuleux. Donc, c'est clair que ce genre de collaboration, on va l'accepter parce que ça vaut la peine de faire découvrir aux gens ce produit qui est génial. Oui. Là, j'ai une collaboration en cours avec Cibio, donc avec les petits capteurs.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Donc ici, c'est un capteur de corps cétonique. On a également des capteurs de glycémie. Oui. Et pour moi, ça, c'est très important. Si vous voyez que vous faites des pics de glycémie toute la journée, ce n'est pas la fin du monde. Mais si vous répétez ça tous les jours, toutes les semaines, toutes les années, vous allez dérégler le système. L'actueline ne fonctionnera pas bien. Et donc, il faut vraiment sélectionner des collaborations valables. et pas dire oui à tout le monde. De temps en temps, on a une petite collaboration, par exemple, à la détox de printemps, le so-sève, la sève du boulot, etc. Donc, il faut pouvoir dire non. Ça, ce n'est pas toujours facile.
- Speaker #0
C'est ça, donc mettre un cadre et puis rester cohérente.
- Speaker #1
Tout à fait.
- Speaker #0
Voilà, c'est ça,
- Speaker #1
ton métier de base.
- Speaker #0
Ton métier, les sujets que tu abordes, forcément, comme le dit ta fille, tu ne vas pas aller faire de la pub pour... une marque de peinture ou je ne sais quoi qui n'a aucun rapport finalement, même si parfois, comme tu dis, on peut s'emballer. On est aussi un peu de l'ego. On se dit, je suis contactée par plein de gens, etc. C'est génial. On a envie de partir un peu dans tous les sens. Je crois que c'est vrai que pour garder une crédibilité par rapport justement à ton audience et sûrement d'autant plus toi qui es scientifique, etc. Donc, c'est quand même quelque chose d'assez sérieux. On ne peut pas se permettre de faire n'importe quoi. Et c'est bien qu'il y ait Lorraine pour cadrer tout ça.
- Speaker #1
C'est vrai que ça ouvre beaucoup de portes.
- Speaker #0
Oui, oui. Beaucoup de projets,
- Speaker #1
d'ailleurs. Le podcast d'aujourd'hui,
- Speaker #0
c'est le livre. Très bien. Alors, en quelques mots, comment est-ce que tu définis le régime kéto ?
- Speaker #1
Le régime kéto, je dirais, c'est un régime qui est artificiel. Donc, il faut savoir que... On a constaté, pardon, il faut savoir qu'on a constaté dans les années 1925 à peu près, que les enfants qui avaient des crises d'épilepsie, quand ils jeûnaient, ils avaient moins de crises. Et donc, il n'y avait pas encore de médicaments à l'époque, etc.
- Speaker #0
Mais il est clair que demander à un enfant souvent mince, même si l'enfant est en surpoids, d'arrêter de manger plusieurs jours, ce n'est juste pas possible. Donc, c'est ça qui a démarré l'idée de trouver une alimentation qui permette de mimer cet état du jeûne en produisant des corsets toniques. Donc, c'est vraiment quelque chose d'artificiel. Et j'insiste sur le fait que c'est bien un régime. Comme je l'ai dit précédemment, certaines personnes en cétose, on se sent vraiment bien. C'est un petit peu un état de survie. Vous imaginez, nos ancêtres étaient dans leur grotte. Ils se lèvent, il n'y a pas un frigo pour ouvrir, prendre un bon petit déjeuner de roi, pour dire si bien en chronobiologie, pour aller chasser. Donc, on se lève le ventre vide, on n'a rien mangé depuis deux semaines. Il fallait survivre. Et donc, quand on est en cétose, on a une... clarté mentale incroyable. On a une bonne énergie et on est capable d'aller chasser de survie. Et donc, ça fait du bien. Après, quand on est en cétose, on brûle la graisse du corps, donc il faut en avoir. Et donc, c'est très chouette pour perdre du poids. C'est une façon assez aisée de pouvoir brûler la graisse de son corps et perdre du poids. Donc, c'est très intéressant. Mais j'insiste sur le fait que c'est un régime. Si on supprime une bonne partie des fruits, des céréales complètes, les légumineuses, etc., on est en train de supprimer un carburant de base qui est très sain. Le glucose reste quand même le carburant de base. Et puis, ce sont des aliments qui apportent du plaisir. Donc, c'est un régime et on ne le fait pas à vie.
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
Il faut savoir qu'on peut être en cétose de différentes manières. Ça, c'est... Très confortable, basculer en cétose tout en mangeant des bonnes graisses. Donc, qu'est-ce qu'on entend par bonnes graisses ? Ça va être de l'avocat, des noix, des œufs, du fromage, des petits poissons gras, de l'huile d'olive. Ce sont des bonnes graisses.
- Speaker #1
OK.
- Speaker #0
Des protéines. Mais vous voyez que tout ce que je viens de citer a généralement des protéines. Dans le monde animal, tout ce qui est gras est protéiné. Ce qui n'est pas le cas du monde végétal. Un avocat, un avocat. C'est des bonnes graisses, mais ce n'est pas protéiné. C'est ça. L'œuf, protéine gras. Le saumon, protéine gras. Donc, on combine ces deux-là. On rajoute une abondance, comme je l'ai dit, de légumes verts, qui sont faibles en glucides, mais qui vont apporter des fibres, des vitamines, des minéraux, du plaisir. De la couleur dans l'assiette quand même. Tout ce qui est coloré est plus sucré. Un poivron rouge va être deux fois plus sucré que le poivron vert. On adore le poivron vert, n'est-ce pas ? Oui, oui. Mais... La couleur apporte des polyphénols, des antioxydants. Donc, on va manger de la couleur, mais des petites quantités au quotidien. D'accord. Des fruits rouges congelés en hiver, un peu de tomate, un peu de poivron. Et donc, on va équilibrer son assiette de cette façon-là. OK. Mais à un moment donné, il faut revenir sur des aliments glucidiques sains. Oui. Parce que quand on est en cétose, ce qui va se passer, c'est que... une partie du cerveau ne sait pas fonctionner sans glucides. Un tiers du cerveau. Le foie produit les corps cétoniques, mais ne sait pas les utiliser. Et par exemple, les globules rouges n'ont pas de mitochondries, ils ne savent pas utiliser les corps cétoniques. Et ils ont besoin du glucose. Donc, d'où vient ce glucose ? C'est la néoglucogénèse. Une nouvelle synthèse du glucose. Donc en fait, ce qui se passe quand on mange rien ou quand on est en cétose, le foie ... On va prendre des protéines abîmées du corps ou des protéines mangées en cétose, de la graisse du corps et produire du glucose. C'est la néoglycogénèse. Donc, c'est génial. On peut se passer de manger des glucides. Parce que c'est vrai que quand on voit la pyramide alimentaire des années 80, il y a une grosse base d'hydrate de carbone, riz, pain, pâtes, etc. C'est de la foutaise, puisque là, je ne mange rien depuis dimanche soir. Mon cerveau va très bien. Oui. D'accord ? Donc, cette pyramide est mal faite, mais... La néoglycogénèse n'est pas quelque chose d'efficace. C'est-à-dire, si vous êtes constamment en train de jeûner trop souvent et de faire une alimentation cétogène, vous allez trop puiser dans vos protéines pour produire du glucose. Et donc, ce n'est pas bon sur le long terme. C'est ça,
- Speaker #1
ok. Donc,
- Speaker #0
le carburant de base, c'est le glucose, mais les bénéfices santé des transcétoses sont énormes. Donc, par période, on va être en cétose, soit en faisant une alimentation cétogène le plus équilibrée possible, soit... Du jeûne prolongé, comme je fais maintenant, je suis bien en cétose. Soit on peut également basculer en cétose en faisant un jeûne intermittent plus court, par exemple 16 heures de jeûne, avec du sport. Les deux combinés, en tout cas, moi, je le vois avec mes petits capteurs, je suis en cétose en 15 heures.
- Speaker #1
Pourquoi ?
- Speaker #0
Parce que quand vous faites du sport, vous allez brûler le glycogène dans le muscle et le foie. Vous videz ces réservoirs, et puis là, c'est une baisse, et voilà, on bascule en cétose.
- Speaker #1
Donc,
- Speaker #0
je trouve que c'est très intéressant de pouvoir basculer en cétose, c'est différent de façon.
- Speaker #1
Et c'est vrai que dit comme ça, finalement, ça semble plus accessible aussi. Là, quand tu me dis, voilà, en 15-16 heures, on fait 15-16 heures de jeûne, on fait du sport. Ça, c'est quelque chose que moi, je pourrais faire facilement, beaucoup plus que ne pas manger pendant deux jours, qui me semble, ou plus, qui pour moi semble un truc inconcevable. Donc, je crois aussi que, comme tu le disais justement avec ton livre, c'est intéressant de se dire qu'il y a des solutions un peu pour tout le monde en fonction de nos capacités, de nos modes de vie, de tout ça.
- Speaker #0
Clairement. Et c'est pour ça aussi, dans le livre, je donne un guide pour mettre en place, par exemple, le jeûne. Le nombre de personnes qui arrivent chez moi et qui me disent « Oh là là, le jeûne, ce n'est pas pour moi, je ne saurais pas faire ça. » Je pense que sur les centaines de personnes que j'ai encadrées ces dernières années, il y en a une qui n'est pas arrivée. C'est la toute première. Et voilà, donc je n'avais pas encore l'habitude de cacher. Et le jeûne est donc naturel. Mais on a peur de jeûner. On se dit « Oh là là, je travaille à l'hôpital à Saint-Pierre. » En fécondation de l'hétro, je suis encadrée de médecins, de gynéco évidemment. Il y en a qui m'ont dit, je ne peux pas jeûner, ça ne va pas aller. Un gynécologue, il jeûne et il dit, j'opère très bien en jeûnant, ça se passe très bien. Donc quand on expérimente, on se rend compte que ça se passe bien. Mais il ne faut pas aller dans les extrêmes. Quelqu'un qui se met à jeûner tous les jours, c'est pratique. On ne doit plus trop faire de courses. On a un seul repas à préparer. On épargne du temps et de l'argent. Et donc, on finit par manger un repas par jour. On parle de one meal a day. Ce n'est pas bien. Vous ne pouvez pas caser en un repas macronutriments et micronutriments. Et quand on arrive à un stade où on n'a pas assez de calories dans sa journée, c'est l'effet inverse. La thyroïde, on ne se stocke pas. Ce n'est pas qu'on se stocke, c'est surtout que, oui, on va se stocker parce que votre thyroïde ne va plus bien fonctionner. Votre métabolisme de base va chuter. Quand il n'y a pas assez de calories, le corps va mettre en veille tout ce qui n'est pas important. Vous allez moins bien digérer, une femme ne va plus être réglée. Donc, c'est excessif. Donc, le tout, c'est toujours essayer de trouver un équilibre. Le jeûne, l'alimentation cétogène, manger plus de glucides sains en fonction de son activité physique. Je dis toujours, on mange des glucides comme si on allait aux Jeux Olympiques. On n'a pas besoin de tant de glucides que ça. La majorité des personnes sont assez sédentaires, ils mangent du riz, du pain le matin, du riz à midi, des pâtes le soir, deux, trois fruits à quatre heures, mais c'est excessif. Trop. C'est beaucoup trop.
- Speaker #1
Quels sont les plus grands mythes ou idées reçues sur ce régime ?
- Speaker #0
Alors, les plus grands mythes, je dirais, le régime cytogène peut avoir très mauvais poids. presse parce qu'on voit ce régime comme manger beaucoup de gras, peu de légumes, faire des mathématiques. Je pense que je viens d'expliquer que ce n'est pas ça du tout. Quand on fait un régime cétogène équilibré, pris en charge par un professionnel de la santé bien formé, ce n'est pas du tout ça. Donc ça, c'est la première chose. Deux, quand on parle du régime cétogène, on dit vous allez manger beaucoup trop de graisses saturées, vous allez avoir des problèmes de cholestérol, etc. Alors, dans un régime cétogène, quand on débute, on va augmenter le gras. Il y a deux carburants importants, les glucides et le gras. Donc, si on réduit les glucides, évidemment qu'on augmente le gras. Mais au début, il faut un petit peu insister sur le gras qu'on mange pour apprendre au corps à basculer en cétose. Mais avec le temps, on peut un peu réduire ce curseur de gras. Oui. On ne va pas... Prendre sa bouteille d'huile d'olive à chaque repas et la vider dans sa salade. Au début, bien, il faut un peu pousser le corps vers l'acétose. Mais il n'y a pas que les graisses saturées. Manger du bon beurre de printemps de vaches qui ont brouté de l'air, c'est très sain. On ne va pas se gorger dans un régime cétogène de beurre, de crème, de fromage, des édulcorants. Donc, on va manger, bien sûr, un peu de beurre, du fromage, de la feta, du parmesan. On va manger aussi des graisses. des oméga-3, des oméga-6, des oméga-9. Donc ça va être les oléagineux, les graines. On va manger des petits poissons gras, des oméga-3, de l'huile d'olive, des avocats, etc., des olives, des oméga-9 polyinsaturés, qui sont des graisses très protectrices. Quand je regarde le profil de cholestérol, j'en ai vu beaucoup passer. Si je regarde même le mien, quand on démarre un régime cétogène, le cholestérol total augmente. Ça fait peur. On passe de 190 à 280. Ouh, qu'est-ce qui se passe ? Ce n'est pas grave. Le cholestérol total qui augmente, ce n'est rien. Il faut aller creuser voir le profil. Un bon profil de cholestérol ou un profil qui évolue bien, ce sont des triglycérides qui baissent, qui viennent... surtout de l'alcool et du sucre, le HDL qui augmente, le transport du cholestérol vers le foie. Et si on pousse plus en détail, on peut aller voir le LDL cholestérol qui existe sous deux formes. Le petit dangereux, oxydable, le gros floconneux, pas dangereux. Et ce que je constate, c'est que même si le cholestérol total augmente, le profil s'améliore. Et il faut quand même se donner un peu de temps en perte de poids. pour avoir un profil de cholestérol qui se stabilise. Si vous faites un régime cétogène et que votre profil de cholestérol est moins bon, c'est que vous ne le faites pas bien et qu'il vous faut de l'aide, ou que vous faites partie de la petite partie de la population qui a ce qu'on appelle les allèles APOE4, qui sont les allèles qui augmentent le risque de développer la maladie d'Alzheimer. Et on sait que parmi cette population-là, une petite partie... partie de ceux-là, s'ils font un régime cétogène, pourraient avoir un moins bon profil de cholestérol s'ils consomment beaucoup de produits laitiers. Et donc, ceux-là doivent faire attention. Mais de toute ma carrière en cétose, je n'ai jamais rencontré ces cas-là.
- Speaker #1
C'est ça, c'est une autre partie.
- Speaker #0
Mais docteur Georges Mouton travaille beaucoup sur l'alimentation et la génétique et lui l'a constaté. Donc, si je vois un profil qui n'est pas bon, je ne vais jamais... hésitez à envoyer vers l'équipe de Dr Mouton pour aller tester des allèles APOE4433, etc.
- Speaker #1
Ok, merci. Pour qui ce mode de vie est-il particulièrement adapté et pour qui ne l'est-il pas ? Si on peut catégoriser ou pas, je ne sais pas.
- Speaker #0
Tout à fait. Alors pour moi, la première chose, c'est que tout le monde devrait être en cétose par période. C'est naturel et c'est sain. Le bébé a un bébé né en cétose.
- Speaker #1
Oui, voilà.
- Speaker #0
Donc, la cétose, c'est très intéressant. Peu importe comment on y parvient, chacun doit trouver son rythme. Et on ne sait pas quel est le rythme, mais rentrer et sortir de cétose, c'est bénéfique. Maintenant, quand on fait un régime cétogène, j'ai expliqué qu'on enlève quelques vedettes santé. Donc, il est clair pour moi qu'une femme enceinte, une femme allaitante, des enfants en croissance, eh bien, on ne va pas les supprimer. des légumineuses comme des pois chiches, du houmous. On ne va pas supprimer une pomme, un peu de quinoa, du riz basmatique qui ont un intérêt pour la santé. Donc quand on est dans ces états-là, il faut être sûr d'avoir une alimentation la plus variée, la plus riche, la plus diversifiée, riche en antioxydants, en fibres, vitamines, minéraux. Et donc on risque d'aller vers des situations où c'est trop restrictif et on n'a pas ses vedettes. Oui. D'accord. Si j'ai quelqu'un qui vient me voir pour un cancer, qui veut mettre en place un régime cétogène pour accompagner la chimiothérapie, la radiothérapie, je vais mettre en place un régime cétogène quelques temps pour que la personne bascule en cétose, puisqu'on sait que pour beaucoup de cancers, le fait de réduire le sucre et d'avoir des corps cétoniques, on coupe le carburant des cellules cancéreuses. Mais en même temps... avec ma formation de nutritionniste, c'est un peu triste d'aller enlever des vedettes comme des fruits, etc., qui vont apporter des choses qui peuvent aider pour le cancer. Et donc, qu'est-ce que je fais dans cette situation-là ? On fait une période X de régime cétogène et puis on bascule rapidement en kétocyclique où on a le 2 des meilleurs mondes. On a la cétose par période et on a les aliments vedettes, mais avec une alimentation réduite en glucides quand même, par période.
- Speaker #1
OK.
- Speaker #0
Beaucoup de personnes qui ont un cancer ont un risque accru de dénutrition. Et ça, c'est dangereux. Et quand on fait un régime cétogène, on peut facilement perdre du poids parce que ça coupe assez bien l'appétit. Et donc là, ça peut être dangereux de démarrer un régime cétogène strict en cas de cancer et de la dénutrition. Parce que parfois, les personnes n'ont pas beaucoup de réserves de graisse sur le corps. Et donc, il faut vraiment faire attention. Donc, je collabore avec des médecins et je travaille également avec des appareils. très spécialisé de bioimpédance multifréquence pour aller mesurer ce qui se passe dans le corps. Qu'est-ce qu'on a comme muscles ? Est-ce qu'on est hydraté ? Est-ce qu'on a perdu du poids ? Et c'est quoi qu'on a perdu ? Du muscle, de la graisse, etc. Donc ça, c'est des outils intéressants. Enfin, il y a évidemment certaines pathologies où on ne peut pas faire un régime cétogène. Le diabète 1. Parce que là, on peut avoir ce qu'on appelle l'acidose qui est mortelle. Donc, comme on peut faire fluctuer l'insuline et que les corps cétoniques peuvent être quand même produits. ça peut être dangereux. Donc, quelqu'un qui a un diabète A ne doit pas faire un régime cétogène, ni le jeûne. D'accord. Pour réduire les glucides, bien sûr, mais pas faire un régime cétogène. OK. Et puis, pour basculer en cétose, on va solliciter au début un petit peu les reins. Donc, si on a une insuffisance rénale importante, si on a un problème au niveau du foie, mais important, c'est le foie qui produit les cancers cétoniques. Oui. Donc, il ne faut pas hésiter si on veut vraiment faire un vrai régime cétogène un peu strict. de demander conseil à son médecin. Est-ce que je peux faire un régime cytogène ? Ça, c'est important. Il faut bien que chacun doit respecter son métier. Je ne suis pas médecin, je suis docteur en sciences, nutritionniste. Donc, je collabore avec des médecins nutritionnistes si j'ai un cas de cancer ou si j'ai le moindre hésitation sur une cliente. Donc, je parle de client, pas de patient. Je parle de séance de nutrition et pas de consultation. Donc, si je vois que... Suivant les symptômes d'une personne, il y a peut-être un problème de thyroïde. Je vais envoyer vers un endocrinologue.
- Speaker #1
Quels sont les principaux défis pour quelqu'un qui commence le kéto ?
- Speaker #0
Les principaux défis, c'est justement d'avoir de l'aide. De l'aide de quelqu'un qui est capable de donner des bons conseils. Il y a très peu de professionnels de la santé qui sont formés en régime cétogène. Donc, il y a deux formations que je connais. C'est le Dr. Berg aux États-Unis. C'est la formation que j'ai suivie. Il y a Team Notes en Afrique du Sud. Donc déjà, il faut parler anglais. Grâce au e-learning, c'est plus facile. On fait faire des programmes en ligne. Mais ce n'est pas facile de trouver quelqu'un qui est vraiment formé et spécialisé en régime cétogène. D'où l'idée d'écrire ce livre, pour pouvoir un petit peu aider. Je connais quelques personnes. Par exemple, en France, il y a Magali Valkovic, qui est très compétente, notamment pour les cancers. Il faut pouvoir trouver de l'aide parce que vous avez plein de pseudo-coaches qui ne sont pas des professionnels de la santé, qui ont fait quelques semaines de régime cétogène et qui posent des recettes. Ils commencent à prendre des personnes en charge. Ça, c'est catastrophique. Donc, trouver de l'aide et une aide compétente. Alors, bien sûr, les personnes peuvent lire des livres, mais ce n'est pas facile.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Voilà.
- Speaker #0
Donc, on est là par rapport à tous ces livres, ces informations. Oui,
- Speaker #1
beaucoup d'infos.
- Speaker #0
Qui croire. Donc, quand on vient me donner un réel en me disant qu'est-ce que vous en pensez, je ne réponds pas. Je dis d'abord quelle est la formation de la personne. Oui. Voilà. On parle de ménopause. Cette personne est un professionnel de la santé ? Non. Bon, ben, je ne regarde même pas. Oui. Donc, voilà. Donc, ça, c'est très difficile pour les gens de savoir. à qui on peut faire confiance.
- Speaker #1
À quel sens vous,
- Speaker #0
oui. Voilà. Donc ça, c'est difficile. Et quand on démarre un régime cétogène, mon conseil va être, ne faites rien de trop drastique, pas de mathématiques, c'est pas agréable, et ne faites surtout pas ça à vie. N'oubliez pas qu'il faut trouver un équilibre et que, voilà, si vous faites un régime cétogène, il faut que ce soit le plus riche possible, le plus équilibré. Mais ça reste un régime. Donc, c'est par période.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
Et bien sûr, acheter mon livre. Évidemment. Ça, ça va sans dire.
- Speaker #1
Ça, c'est la base.
- Speaker #0
C'est là pour aider. On a créé un peu pour ça.
- Speaker #1
Alors, quelles sont tes indispensables alimentaires ou astuces pour tenir le keto au quotidien ? Au quotidien, même si on vient de dire évidemment que ce n'est pas quelque chose qu'on fait toute sa vie, tout le temps. Mais imaginons qu'on est dans une période où on veut manger keto. Voilà, quelles sont tes indispensables et tes petites astuces ?
- Speaker #0
Grâce à cette question, je reviens à la question précédente. Il y a une chose dont je n'ai pas parlé. Quand on passe en cétose, on peut passer par la grippe cétogène et on peut vraiment se sentir mal. Donc, en fait, ce qui se passe, c'est quand on passe en cétose, l'insuline baisse. Quand l'insuline baisse, vous allez perdre de l'eau, du sel, du potassium, du magnésium. Et en plus, on enlève les glucides, mais le corps n'est pas encore capable de brûler la graisse et être en cétose. Et donc on est dans une situation un peu à Neumann's Land. On n'a pas d'énergie, on a froid, on est de mauvaise humeur, on a des crampes musculaires, la constipation, un brouillard cérébral, c'est l'horreur. Eh bien, c'est assez rare, quand on démarre un régime cétogène avec moi, de passer par cette grippe cétogène. Pourquoi ? Parce que j'incite les personnes qui démarrent le cétogène à bien boire, bien s'hydrater, d'ajouter pas mal de sel dans les animaux. On a peur du sel, mais en cétose, on perd du sel. Et donc, si vous ne consommez pas assez de sel, vous allez très mal. De prendre un complément au moins de magnésium plusieurs fois par jour, et idéalement, si on peut, du potassium. Après, ce n'est pas un aliment, c'est un peu un complément alimentaire. Le MCT, Medium Chain Triglycerides, ce sont des triglycérides à chaîne moyenne, qui sont extraits du coco. Et là, on a des chaînes, ce sont des petites chaînes de gras avec 8 carbones. On parle de l'acide caprylic, caprylic chèvre. C'est également présent dans le lait de bourbier le chèvre. Et ces petites chaînes moyennes de triglycérides sont digérées super facilement. Vous les digérez très vite, ça rentre dans le foie, ça passe la barrière hémato-encéphalique et vous allez produire très facilement des cancers cétoniques. Donc, ça va vous booster. à basculer en cétose. Ça va vous aider. Ça, je prends toute l'année. Parce qu'en plus, ces chaînes moyennes de triglycérides vont favoriser ce que j'ai décrit tout à l'heure, le découplage mitochondrial, la réplication et la réparation des mitochondries. Donc, c'est absolument génial. Et vous lavez sous forme d'huile ou de poudre. C'est fabuleux. Vous mettez ça dans votre café, dans votre plat, une petite cuillère à café par jour. Maintenant, vous pouvez aussi manger un yaourt au lait de brebis. Vous allez vous... aussi avoir un peu d'acide caprylique. C'est beaucoup mieux que la graisse de coco. Vous avez déjà entendu parler, le café gras, on met de la graisse de coco dans son café, c'est pas mal. Ça, c'est, on a extrait le C8 qui est encore plus efficace pour passer dans la barrière en céphalique ou dans le foie pour produire l'écorce cétonique. Donc ça, c'est un must quand on veut faire du keto.
- Speaker #1
Ok, on mettra peut-être le lien pour les auditeurs, si ça les intéresse de retrouver ce produit-là.
- Speaker #0
On peut le trouver sinon sur mon site web, j'en parle parce que c'est vraiment génial. D'ailleurs, j'en parle au ramadan, parce que quand on fait le ramadan et que du jour au lendemain, on doit jeûner, souvent c'est très dur. Et donc, du coup, le MCT peut aider pour maintenir un peu la température corporelle. Et cette transition peut être un petit peu facilitée.
- Speaker #1
Ok. Chloé, qu'est-ce qui t'inspire pour créer du contenu sur Instagram et sur TikTok ?
- Speaker #0
Ce qui m'inspire, c'est tout ce que j'ai étudié ces dernières années. Quand je suis en panne d'inspiration, je vais voir dans mes petites fiches mes cours et j'ai plein d'idées. Et puis, ma vie au quotidien. Je suis coach en nutrition et santé micronutrition. Et donc, il est évident que je dois montrer l'exemple. Ce week-end, j'ai craqué pour un cookie avec Lorraine qui est très gourmande. Les gens aiment bien voir ça. On est humain.
- Speaker #1
On reste humain, exactement.
- Speaker #0
Tout ça, je vais poster sur les réseaux. Et donc, voilà, on va faire un podcast aujourd'hui. Ça va être du contenu. On va filmer des recettes. Je vais aller au restaurant. On va manger un bon plat. Je vais filmer ce que j'ai mangé. Donc, ça va assez facilement, la vie de tous les jours. Et puis, je décide de parler de sujets bien précis. En fonction, par exemple, Lorraine va me dire, tiens, probablement, on parle des œufs confits. Ça fait le buzz sur les réseaux. On a fait un réel ce week-end qui va bientôt sortir. Est-ce que cet œuf confit est finalement tellement bon à manger, en saveur, et qu'est-ce qu'il en est pour les valeurs nutritionnelles ? Et donc, avec les réseaux, on trouve des sujets intéressants. Donc, voilà, c'est assez facile. Et puis, quand on me demande de faire des collaborations, du coup, je suis tenue. Par exemple, Cibio, je travaille avec les capteurs, donc j'ai du contenu avec... les collaborations qui sont intéressantes. Oui,
- Speaker #1
c'est ça. Donc un mélange un peu entre le quotidien, des inspirations ou des trends que tu retrouves sur les réseaux, ou alors effectivement... Formation. Voilà, c'est ça.
- Speaker #0
Et puis il ne faut pas oublier que, en tant que scientifique, on est en formation continue. Là, je viens de passer un an et demi sur le livre. Là, je vais souffler un peu. Et puis démarrer une formation sur les hormones, le SOPK, l'endométriose, la ménopause, un peu plus me spécialiser là-dedans. Donc, je vais avoir du contenu avec les formations, du nouveau.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Donc, c'est toujours renouvelé. C'est super intéressant. Quels sont tes formats préférés et pourquoi ? Même si je pense connaître la réponse, tu fais beaucoup de vidéos, donc j'imagine que c'est ça.
- Speaker #0
On a essayé de faire des formats différents. Donc, Lorraine me dit « Maman, on en a marre de te voir face caméra. On va maintenant faire défiler, par exemple, une photo, une vidéo d'un plat avec tous les petits conseils. Ou on va filmer des recettes. » Ça ne marche pas. C'est vrai que ça va quand même faire 35 000 vues et c'est...
- Speaker #1
Ça ne marche pas, tout est relatif.
- Speaker #0
Ça va très vite pour le faire. Tandis qu'un réel où on filme, par exemple, on va faire une salade immunité, on a passé trois heures dessus. Et Lorraine doit encore faire le montage. Mais donc, un réel face caméra, je m'installe, je parle, ça va tout seul. Maintenant, dès qu'il y a une recette dedans, c'est plus compliqué. Les stories, c'est fun, c'est très créatif. Et puis, c'est très spontané. Les posts, ça ne marche pas. En tout cas chez moi, quand je fais un poste carousel, faire 1000 vues, c'est pas intéressant du tout. Donc c'est vraiment les réelles faces caméra. C'est facile de dire à mon mari, tu t'enfermes dans ta chambre pendant 5 heures, je m'installe dans la véralda, je dis Ausha, silence, pas de mouche, pas d'avion.
- Speaker #1
Oui, c'est ça.
- Speaker #0
Et c'est parti. Et je filme et je filme et je filme. Parfois, mon mari vient descendre pour me filmer. Donc les réelles faces caméra, c'est facile.
- Speaker #1
C'est facile et c'est aussi ce qui t'a rendu connue et c'est certainement ce que les gens aiment aussi voir chez toi.
- Speaker #0
Apparemment. Voilà,
- Speaker #1
je crois que ça peut varier en fonction de qui on est, de ce qu'on propose, des sujets qu'on aborde. Je crois qu'il y a des comptes Instagram ou TikTok, mais surtout Insta pour le coup, où le format carousel, par exemple, va très bien marcher. Mais je crois que chez toi, effectivement, les gens aiment vraiment te voir, t'entendre, ton expertise, en fait, et la manière dont tu la transmets oralement. je crois que c'est ça que les gens aiment c'est comme ça que ça se passe le mieux alors comment est-ce que tu gères les retours de ta communauté qui soit positif ou négatif parce qu'on sait que ça peut arriver sur les réseaux d'avoir des haters comme on les appelle ou même simplement des commentaires parfois un peu désobligeants, comment est-ce que tu gères ça si ça t'est déjà arrivé ?
- Speaker #0
alors On a bien discuté déjà du côté positif. C'est génial, les feedbacks. C'est très gratifiant. Ça fait plaisir de savoir qu'on est utile et qu'on arrive à aider des personnes. Je dirais que si je compare Instagram et TikTok, Instagram, les gens sont, pour la majorité du temps, positifs et gentils.
- Speaker #1
TikTok,
- Speaker #0
c'est très différent. D'abord, je les connais moins. Mais quand on a une vidéo, un réel qui va être viral, c'est là où ça commence à disjoncter. Donc quand un réel fait 100 000 vues, tout va bien. Quand vous approchez du million, vous commencez à avoir beaucoup de gens, des nouveaux qui arrivent et qui critiquent. Votre PhD, c'est du n'importe quoi. Vous racontez des salades. Vous êtes un danger public. Ce n'est pas agréable. Mais heureusement, ce n'est pas très souvent. Et puis, il y a des agressions entre personnes sur les réseaux. Je parlais du Ramadan. Tout ça était très bien. Sauf qu'il y a eu des personnes entre eux qui ont commencé à discuter politique, c'est devenu raciste. Donc, il faut être, il faut surveiller ce qui se passe.
- Speaker #1
Il faut avoir du silence.
- Speaker #0
Il faut enlever des commentaires. Et quand vraiment j'estime qu'on m'agresse, qu'on est impoli, etc., je bloque. Mais ça prend de l'énergie du temps. Quand je n'ai pas le moral parce que j'ai reçu un peu trop de commentaires négatifs, Lorraine me dit « arrête de les lire et t'inquiète » . Voilà, sa confiance peut être ébranlée. Par exemple, en nutrition, il y a à boire et à manger. Donc, je vais publier ma méthodologie, ma façon de faire. Il arrive, par exemple, qu'une diététicienne prenne mon réel, le reposte et me...
- Speaker #1
Te descendent, oui.
- Speaker #0
Mais ce n'est pas chouette, ça.
- Speaker #1
Non, clairement.
- Speaker #0
Chacun travaille à sa façon. Si elle ou il, sa communauté est contente... et que ça se passe bien pour elle, tant mieux. Mais laisse-moi faire mon boulot. Je ne vais jamais prendre le réel de quelqu'un d'autre et descendre la tête.
- Speaker #1
Mais non, c'est horrible.
- Speaker #0
Même si j'ai déjà vu des horreurs. J'ai déjà vu une dame sur TikTok qui mange, qui a des étagères de bananes et qui mange, qui rajoute du sucre et qui mange du sucré du matin au soir. Donc, je ne vais pas aller prendre cette vidéo et critiquer. Chacun fait ce qu'il veut. Et donc, ça, ce n'est pas toujours facile. Mais il y a tellement de positifs que ça compense.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Je suis d'accord avec toi. Moi, c'est rare, mais si jamais j'ai des commentaires négatifs ou autres, en général, je prends...
- Speaker #0
Pas la peine de répondre, je bloque directement aussi parce que je n'ai pas envie de gaspiller mon énergie pour des bêtises. Et effectivement, prendre le contenu de quelqu'un pour le critiquer publiquement, franchement, je ne vois pas l'intérêt. Chacun fait ce qu'il veut, on peut avoir notre avis, mais descendre quelqu'un comme ça, je ne vois pas.
- Speaker #1
Et là, Lorraine m'aide beaucoup parce qu'elle me dit qu'il ne faut jamais réagir avec des émotions. Il faut rester au fait. Tu es scientifique, on te critique, réponds de manière scientifique.
- Speaker #0
ce qui est difficile quand on vous dit
- Speaker #1
5 points d'exclamation mais vous ne répondez pas à ma question vous avez juste envie de dire ça va le contenu là est gratifiant je ne dis pas à votre service 24h sur 24 donc bonjour merci merci pour votre aide c'est ça la politesse déjà de base c'est vrai que ça s'oublie par moi la majorité des gens ils sont adorables tant mieux c'est chouette
- Speaker #0
Alors, y a-t-il un moment fort ou une interaction mémorable avec un ou une abonnée qui t'a marquée ?
- Speaker #1
Alors, il y en a beaucoup, beaucoup de beaux témoignages, mais il y en a une qui me suit de longue date et systématiquement, elle me met des petits cœurs. Je ne la connais pas plus que ça, mais je ne dirai pas qui c'est, mais elle est là à chaque réel et ça fait chaud au cœur. C'est trop mignon. Donc, un réel sort le lundi, dans le quart d'heure ou la demi-heure, il y a un petit cœur.
- Speaker #0
Oui, c'est ça, au taquer.
- Speaker #1
C'est adorable.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Et donc, et moi, je réponds avec des petits arcs en ciel, etc. C'est vraiment trop mignon. Oui,
- Speaker #0
c'est chouette et c'est important d'avoir des personnes comme ça qui te suivent vraiment dans tout ce que tu fais.
- Speaker #1
Il y en a plein, mais celle-là, elle est toujours là.
- Speaker #0
Oui, c'est ça, fidèle au poste. Oui. Alors, on va parler un petit peu... de projets, d'avenir. Et donc, justement, est-ce que tu as des projets en cours ou des rêves que tu souhaites réaliser dans les prochains mois ? Tu nous as parlé, bien sûr, du livre qui va sortir très bientôt. Est-ce qu'il y a d'autres choses ?
- Speaker #1
Alors, oui, comme je l'ai dit, je voudrais faire une nouvelle formation plutôt en hormonologie. Donc, mais d'abord souffler un peu. Il y a des projets, mais c'est secret. Voilà, j'ai... Et je dirais que j'ai deux projets qui seraient très intéressants. En collaboration peut-être avec Lorraine, peut-être mon fils, à voir. Mais voilà, à ce stade-ci, c'est encore secret.
- Speaker #0
Ok, très chouette. On a hâte de savoir. Mais déjà, le livre, c'est déjà super. Est-ce qu'il y a d'autres thématiques que tu abordes ou qui te sont chères, en dehors justement de tout ce qui est alimentation cétogène ?
- Speaker #1
Alors, le compte s'appelle Nutri-Keto. Et c'est vrai que souvent, j'ai des personnes qui me voient manger à midi une pâte à douce, mais qui me disent « Mais madame, c'est pas cétogène, ça ? » Mais oui, je ne suis pas qu'un compte cétogène et je ne suis pas en cétose tout le temps.
- Speaker #0
Oui, c'est ça.
- Speaker #1
Donc, c'est vraiment un compte de nutrition, santé, micronutrition. C'est ma formation de base avec une spécialité dans le régime cétogène. Et donc, oui, je vais vraiment aborder. C'est ça qui est chouette. Autant l'assiette, les recettes. Le jeûne, le régime cétogène, l'alimentation IGBA, la ménopause, le stress, tout ça, des douleurs articulaires, tout ça rentre dans ma formation. Et donc, voilà.
- Speaker #0
C'est ça, c'est vaste. C'est très, très vaste.
- Speaker #1
Évidemment, on est spécialisé dans certains domaines. Je vais parler du petit déjeuner des enfants, mais je ne suis pas spécialisée pour la prise en charge des enfants. Et donc, je réfère vers quelqu'un d'autre.
- Speaker #0
OK. Alors, quelques conseils peut-être pour nos auditeurs. Pour quelqu'un qui débute dans un changement d'habitude alimentaire, quel serait ton premier conseil ?
- Speaker #1
De la patience, vraiment de la patience. Donc, il ne faut pas, certainement si c'est une perte de poids, regarder la balance et le court terme, parce que ça, c'est facile. Vous allez perdre 20 kilos, mais vous allez faire yo-yo, vous allez revenir à vos habitudes d'avant. Donc, si vous voulez aller bien, Pour changer votre santé sur le long terme, il faut des changements durables. Et ça, ça peut mettre un an. Donc, il faut avant tout regarder les piliers de la santé, travailler sur ses faiblesses progressivement et le poids y suivra. Et il faut que ça devienne quelque chose de durable. Avant, je buvais du thé sucré au lait. Parce que je suis née en Afrique du Sud, j'ai des racines anglaises. C'est fini. Et ça m'a pris du temps parce que je buvais ça le matin, le soir. Et donc maintenant, je bois un café latté. C'est quand même un latté, mais pas avec du lait de vache, avec un lait d'amande, par exemple, sans sucre. C'est beaucoup plus sain, mais ça m'a pris du temps. J'essaie de boire le café noir. Je ne suis pas parvenue. C'est mieux pour la santé. Donc vraiment de la patience, de la persévérance. Il ne faut pas hésiter à demander de l'aide parce qu'on peut se démotiver. Si on ne voit pas assez de résultats rapidement, il ne faut vraiment pas lâcher prise.
- Speaker #0
Oui, j'ai envie de dire que ce conseil-là, on pourrait justement le donner à toute personne qui voudrait se lancer dans l'entrepreneuriat ou dans un projet. C'est vraiment être patient, être persévérant, y croire, ne pas baisser les bras. Et comme tu le disais très justement aussi, ne pas hésiter à demander de l'aide quand on en a besoin. Je pense que tous ces éléments-là, en fait, quand on veut réussir quelque chose, finalement, quoi que ce soit, C'est vraiment des clés pour nous permettre d'aboutir sur le projet qu'on a choisi ou de réussir d'atteindre nos objectifs.
- Speaker #1
Tout à fait. On ne peut pas être et comptable et spécialiste, community manager sur les réseaux, etc. Il ne faut vraiment pas hésiter à demander de l'aide.
- Speaker #0
Exactement. Du coup, comment est-ce que toi, tu restes motivée dans ton propre parcours ?
- Speaker #1
Alors, je reste motivée dans mon parcours face aux résultats que j'obtiens. Personnel, je me sens bien, mais aussi avec toutes les personnes qui viennent me voir, c'est très encourageant. Alors, ce n'est pas toujours parfait, ce n'est pas toujours une réussite. Si je vois que je ne m'en sors pas, je vais réorienter quelqu'un vers un autre domaine. Mais ça, c'est très motivant. À partir du moment où vous vous prenez en charge vous-même et que vous vous sentez bien, c'est encourageant. Vous continuez. Mais je ne suis pas quelqu'un qui a... confiance dans moi-même. Et donc, je teste différentes choses et si je sens bien, j'avance et donc,
- Speaker #0
petit pas, petit pas. C'est ça, pas un pas.
- Speaker #1
Et puis, il faut pouvoir reconnaître parfois qu'on a tort. Donc, au début, j'étais partie pour le régime cétogène à vie. Ben non. Après, je me suis rendue compte que c'est pas du tout ça. Donc, il faut pouvoir faire marche arrière, admettre qu'on est en tort, changer. Voilà. Et en science, ça évolue tout le temps. Donc, il faut être vraiment en formation et s'adapter au changement. Oui,
- Speaker #0
s'adapter, jamais arrêter d'apprendre et de se former, se remettre en question. C'est important. Oui, on est d'accord. Alors, on va faire les petites questions rapides, un peu plus légères, on va dire. Si tu devais choisir un seul aliment pour le reste de ta vie, ce serait quoi ?
- Speaker #1
Alors, ma question pour toi, c'est est ce que c'est un aliment sain ou pas sain ?
- Speaker #0
Ah, ça, je... Je te laisse choisir, je ne veux pas en poser. Alors,
- Speaker #1
je vais choisir un aliment sain qui est un multivitamine de la nature, qui ne coûte pas grand-chose, qui est fabuleux. C'est l'œuf. J'adore les œufs. Et si vous les choisissez bien, des œufs oméga-3, vous avez des anti-inflammatoires, vous avez de la vitamine A, de la vitamine D, il y a tout là-dedans.
- Speaker #0
Oui, c'est quelque chose que j'ai retenu d'une de tes vidéos, les œufs filière oméga-3. C'est bien. Je ne fais plus que ça. génial quel est ton plaisir coupable préféré ?
- Speaker #1
j'en ai plusieurs génétiquement j'ai fait une analyse génétique j'ai un goût développé pour le sucre c'est marrant ça mais si je devais choisir un aliment que j'adore frites de patates à tous le
- Speaker #0
sucré salé croustillant ouais c'est pas mal si tu devais manger dans un fast food ce serait lequel ?
- Speaker #1
c'est facile bi-burger et des frites de patates douces c'est un bon hamburger du fromage fondu, du bacon. Je suis une grande gourmande, en fait.
- Speaker #0
Oui, mais ça se sent que tu aimes la nourriture et que tu aimes manger, mais je trouve que c'est important dans le métier que tu fais.
- Speaker #1
C'est un plaisir de manger.
- Speaker #0
Oui, on est d'accord. Quelle est la chanson qui te motive à te dépasser ?
- Speaker #1
Alors ça, je dois prendre mon GSM. J'adore la musique. Je fais du vélo, beaucoup de vélo, beaucoup de marche à pied, beaucoup de course à pied et j'écoute toujours de la musique. Et alors, pour le moment, la musique que j'écoute, que j'adore. Et en fait, le titre est assez intéressant. Je peux le faire défiler ?
- Speaker #0
Mais oui ! Ah oui, je connais ! You move me ou un truc comme ça ?
- Speaker #1
Exactement !
- Speaker #0
Because you move me.
- Speaker #1
Because you move me. Alors, because you move me, si on est anglophone, because you move me, ça peut être tu me déplaces, tu me motives, mais ça peut être aussi because you move me, ça peut être plus des émotions, etc. Et c'est vrai que quand je fais du sport, je suis très disciplinée. Je fais mon sport à la maison. Je mets de la musique et ça m'active à fond.
- Speaker #0
Ah oui, ça c'est du sport sans musique, c'est compliqué. Je trouve aussi.
- Speaker #1
Surtout sans coach. Avec un coach, ça passe mieux.
- Speaker #0
Oui, c'est sûr. Alors, une habitude que tu as mise en place récemment et qui a changé ta vie ?
- Speaker #1
Alors, ce que j'ai mis en place il n'y a pas si longtemps, et ça m'a appris beaucoup de choses, c'est un capteur de glycémie. Et voilà, je pensais déjà être assez experte en nutrition, mais je me suis rendue compte qu'en fait... Quand je mange des glucides, ma glycémie monte au plafond. Quand je me compare à une collègue, on mange le même bol de riz au petit-déjeuner, je vais monter à 200, elle va monter à 110. Et donc, c'est incroyable. Quand je vais bruncher le week-end et que je vais manger, par exemple, des pancakes, je monte très haut. Et donc, ça m'a permis de me rendre compte que chaque corps est différent et que, alors, je ne suis pas du tout résistante à l'insuline, parce que ma glycémie, elle monte très haut, mais elle descend très bas. mais ça permet de connaître son corps. Donc, je sais que je dois faire très attention aux glucides. Et il y a plein de choses. Je suppose que tu connais Glucose Goddess.
- Speaker #0
Non.
- Speaker #1
Il faut la suivre, elle est incroyable.
- Speaker #0
Glucose Goddess, non,
- Speaker #1
je ne connais pas. Justement, elle porte des capteurs et elle produit du contenu qui est vraiment pédagogique. Par exemple, tu manges du riz, qu'est-ce qui se passe au niveau de ta glycémie ? Si tu manges du riz avec des protéines, des fibres, des lipides, ta glycémie va moins bouger. Mais comme chaque corps est différent, le fait de mettre un capteur permet vraiment et assez rapidement de connaître son corps. Donc, un autre exemple, je suis en hypoglycémie souvent. Donc, ma glycémie descend en dessous de 70. Je ne le sens même pas. Donc, je vais très, très bien. Je n'ai aucun symptôme. Par contre, si je jeûne un peu trop longtemps, grâce à ces capteurs, je vois. Je me suis réveillée après trois jours de jeûne. Il faut être à l'écoute de son corps. Ma glycémie est à 45. Oui. et je ne me sentais pas bien, je suis au stop.
- Speaker #0
Oui, c'est ça.
- Speaker #1
Il est temps de manger quelque chose de sucré.
- Speaker #0
Et donc,
- Speaker #1
ça permet vraiment de comprendre comment son propre corps fonctionne. Oui,
- Speaker #0
c'est ça.
- Speaker #1
C'est génial.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
J'adore. Et puis, j'adore expérimenter.
- Speaker #0
Oui, oui. Si tu pouvais dîner avec une entrepreneur célèbre, qui choisirais-tu et pourquoi ?
- Speaker #1
Alors, je dîne de temps en temps avec elle. Je ne sais pas si elle est célèbre, mais c'est une femme exceptionnelle. D'ailleurs, tu peux toujours l'inviter pour faire un podcast. C'est Flavia Shaw Jackson, c'est ma sœur aînée. Et qu'est-ce qu'elle a d'exceptionnel ? Elle a créé, il y a maintenant plus de 20 ans, elle a vu une émission sur les orphelinats en Chine. Et elle a pleuré pendant des heures. Elle a décidé de faire quelque chose pour les enfants. Et elle a créé, il y a plus de 20 ans, FACE, qui est « The Foundation for Assisting Children in Need » . Et elle a choisi l'Égypte. Et donc elle a créé des orphelinats, de manière tout à fait bénévole, elle ne gagnait pas d'argent, des orphelinats en Égypte, mais des orphelinats vraiment où les enfants sont chouchoutés de la naissance jusqu'à 18 ans. Elle a engagé plus de 150 personnels en Égypte. Elle a vraiment fait des orphelinats avec des couleurs, etc. Magnifique. Et surtout maintenant, pendant 10 ans... Elle a voulu travailler vers un autre projet qui n'est pas juste mettre des enfants dans une institution, mais que les enfants puissent être dans une famille. Et donc, depuis dix ans, elle essaye de travailler avec le gouvernement égyptien pour mettre en place un orphelinat national. Et en effet, maintenant c'est fait. Donc, FACE a réussi à créer un orphelinat national qui est un centre d'adoption. Donc avec la collaboration évidemment du ministère de la Santé, etc. Et donc ça permet à tous les... Il y a 200 bébés par mois qui sont abandonnés en Égypte. Et avant, ces enfants subissaient des trafics d'organes, des trafics d'enfants, il y avait des enfants mordus dans la rue. Et voilà, tout ça est maintenant régularisé. Les bébés arrivent dans le centre et vont être placés dans des familles. Et tout ça est suivi, légalisé, etc. Donc, c'est vraiment génial. Et Faye gère la procédure et se centre. Et donc, chapeau à elle.
- Speaker #0
C'est magnifique.
- Speaker #1
Elle a un grand cœur. Et maintenant, elle a malheureusement perdu son mari à cause d'une maladie. Elle est mère célibataire avec trois enfants. Et donc, il a fallu qu'elle gagne quand même sa vie. Donc, maintenant, elle a un salaire. Mais elle doit trouver constamment des sponsors,
- Speaker #0
des subventions,
- Speaker #1
des égyptiens. qui aide. Wow. Chapeau.
- Speaker #0
OK. Bon choix d'entrepreneur célèbre avec Kizine. Je l'inviterai avec grand plaisir. En tout cas,
- Speaker #1
d'un grand cœur.
- Speaker #0
Oui, c'est certain. Alors, on arrive à la fin de notre interview. Si tu pouvais donner un seul message à ton toi du passé avant de commencer tout ça, quel serait-il ?
- Speaker #1
Eh bien, se lancer à son propre compte et d'avoir confiance en soi. Oui. parce que j'ai été salariée très longtemps, j'ai fait un bon burn-out, et puis j'ai changé de voie. Et c'est fabuleux d'être son propre boss, de faire comme on a envie, d'avoir ses propres projets. Je trouve ça exceptionnel, mais ce n'est pas facile. Il faut oser. C'est très facile d'être dans un travail un peu pépère, salarié. C'est confortable. Et par la force des choses avec mon burnout, j'ai dû changer. Et c'était un challenge. Et on a peur, mais il faut foncer. Ça peut être dur au début. Il faut trouver ses marges, démarrer quelque chose. Mais voilà, avoir confiance et se lancer. Donc ici, je suis mi-temps salariée en fécondation de litraux et mi-temps en activités complémentaires, en nutrition santé. Et c'est vrai que ça, c'est une situation très confortable, très variée. C'est ça. Mais voilà, avoir confiance de se lancer.
- Speaker #0
Oui, très bon conseil. Je donnerais le même. C'est vraiment croire en soi, croire en ses rêves, ne pas avoir peur de se lancer, parce qu'au pire, si ça ne va pas, il y a toujours... On peut se retourner, on peut repartir à zéro, on peut... Il faut foncer, on n'a qu'une vie, la vie est courte.
- Speaker #1
Il faut aimer ce qu'on fait.
- Speaker #0
Oui, ça, c'est sûr. Pas rester dans un job où on s'ennuie. Tout à fait. Comme je disais, la vie est trop courte pour ça.
- Speaker #1
Si son travail est une passion, on n'a pas l'impression de travailler.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
On travaille les week-ends, on travaille tout le temps, même en vacances, parce qu'on adore ce qu'on fait.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Je pense que beaucoup de jeunes sont très exigeants aujourd'hui. Ils n'ont pas envie de faire un travail qu'ils n'aiment pas. Ils n'hésitent pas à changer. Et je pense que c'est bien.
- Speaker #0
Oui, je pense aussi.
- Speaker #1
Avant, on commençait une carrière de comptable. On restait 40 ans ou de salarié quelque part. Et en fait, on s'ennuie, on n'aime pas. Il faut stopper, changer. Et parfois, c'est par la force de choses qu'on change. On est licencié. C'est ce qui est arrivé à mon mari. Il est ravi. Parce qu'il a été licencié et il est content de faire autre chose.
- Speaker #0
Oui, c'est ça. Parfois, un choc peut permettre un gros changement dans sa vie, un gros changement de carrière. En effet. Merci beaucoup, Chloé, en tout cas, pour cette conversation super inspirante. Merci à toi,
- Speaker #1
Sacha. J'étais très bavarde.
- Speaker #0
Merci pour tous tes conseils. Je suis sûre que nos auditeurs et auditrices auront plein d'idées et surtout seront très motivés pour... prendre soin d'eux et prendre soin de leur santé, parce que c'est quand même finalement ce qui est le plus important. Peux-tu nous dire peut-être, pour clôturer, où est-ce qu'on peut te retrouver en ligne pour suivre ton contenu, pour en apprendre davantage sur la nutrition, sur le bien-être ? Comment on fait si on veut te retrouver ?
- Speaker #1
Donc, j'ai un site web www.nutri-keto.com. J'ai un site Instagram, donc c'est nutri.keto. TikTok aussi, YouTube. Donc voilà, ça, c'est la façon la plus facile de me joindre.
- Speaker #0
Très bien. De toute façon, je mettrai tous tes liens vers les réseaux et ton site Internet dans le podcast.
- Speaker #1
Et je réponds avec plaisir aux questions ponctuelles sur les réseaux sociaux.
- Speaker #0
Oui, je confirme. Tu fais souvent des stories où tu réponds aux questions. Merci en tout cas à toutes et à tous d'avoir écouté ce premier épisode du podcast Just Boost It. Si vous avez aimé, n'hésitez pas. à partager cet épisode et rester connecté pour encore plus de contenu qui booste votre business et votre bien-être.
- Speaker #2
A très vite ! ... ... ... ... ... Bonsoir, c'est Jean. Merci.