Description
Chaque vendredi à 16h30 sur Radio Shalom, une grande émission de pensée juive et de Torah. Cette semaine, Paracha Metsora.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Chaque vendredi à 16h30 sur Radio Shalom, une grande émission de pensée juive et de Torah. Cette semaine, Paracha Metsora.
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Transcription
Et on retrouve tout de suite Kabbalat Shabbat, une émission qui vous est présentée par Bernard Aboif.
Bonjour à tous, Bernard Abois au micro, on se retrouve comme chaque vendredi après-midi pour Kabbalat Shabbat, une grande émission de Torah et de pensée juive, et nous sommes en ligne avec Ravelli Lemel. Ravelli Lemel, bonjour, Shabbat shalom, et déjà Chag Sameach, déjà Pessah, Kachar, Vesameach, bonsoir à vous.
Bonsoir, en effet, on peut déjà dire Pessah, Kachar, Vesameach, évidemment. On est plus que dans la dynamique, il me semble.
Sachant par ailleurs qu'on a décidé ce soir, évidemment sous le contrôle des rabbins nîmes, de faire une émission spéciale Pessah. Et pour introduire nos débats, Ravelli Lemel, vous voulez vous faire le lien entre la parachia et cette fête. Il faut savoir que vous nous avez déjà enseigné que les parachiotes tombent toujours plus ou moins à côté des fêtes et qu'il y a une raison pour ça. Et Metsora parle du langage. c'est un peu la suite d'ailleurs de l'achat de la semaine passée, et bien évidemment c'est la transmission, donc on est déjà en plein Pessah, et on prépare déjà la grande fête qui nous attend lundi.
Exact, exact. Notre Sura en effet c'est le texte dans lequel on va nous parler de celui qui était Motsira, celui qui a dit une parole négative, et donc à cause de cela, il a une sanction, une sanction qui est là pour lui rappeler son erreur, cette fameuse lèpre qui n'en est pas une, en tout état de cause. C'est tout l'enjeu du rapport à la parole qui est évoqué ici. Et quand on rentre dans Pessah, au passage, le terme de Pessah, vous savez, ce n'est pas juste pass over ce n'est pas juste passer au-dessus parce que c'est vrai que c'est ça la première lecture, évidemment. Dieu est passé sur ces fameuses maisons des Hébreux pendant la dernière plaie, mais c'est aussi Pessah, c'est la bouche qui parle. Alors c'est intéressant parce que... Lorsque vous commencez la soirée du Céder, les deux premiers rituels sont très connus. Kadesh ou Ratz, le kiddush, la sanctification du jour. Et puis après, Ratz, on se lave les mains. Alors c'est vrai que cette fois-ci, on va se laver les mains et on va procéder à un trempage. On ne va pas tout de suite faire mozzi, mais en tout cas, là, on est dans quelque chose d'un petit peu classique. Et puis après, ce fameux karpas. Ce karpas, c'est suivant les traditions. On va tremper de l'oignon, pomme de terre. On aura dit, chacun suivant ses traditions, dans de l'eau salée, on va faire la bénédiction et on commence. Alors, ce Carpathes, évidemment, quel est son sens ? Qu'est-ce qu'il veut dire ? Une des premières lectures, c'est un moment surprenant, donc c'est celui qui ouvre à l'enjeu même de la soirée du céder, c'est-à-dire d'éveiller l'attention des enfants et de créer le dialogue, mais en même temps il y a une lecture qui va un tout petit peu plus loin, puisque le terme de Carpasse, on le retrouve une fois dans la Bible, c'est dans la fameuse histoire de la Meguila, puisque dans la fameuse histoire de Esther, et lorsqu'on décrit la magnificence du palais d'Assuerus, on parle de couleurs merveilleuses, Roux, Carpasse, Tchelette, etc. On décrit les tentures avec des couleurs merveilleuses, chatoyantes, et Carpasse, ça nous rappelle quelque chose qui est passime, n'est-ce pas, cette fameuse tunique multicolore. Dix noms maîtres, en effet, Carpasse et Carpassime, c'est quelque chose qui nous renvoie à cette fameuse tunique multicolore. Vous savez, cette fameuse tunique que Joseph avait reçue en cadeau de son père, vous savez, et qui éveillent la jalousie du frère. Et on se rappelle que là-bas, tout a tourné autour de la parole, puisque Joseph, de son côté, voit ses frères qui semblent dysfonctionnés dans certains domaines. Alors il raconte ça au père, et puis il parle sur lui. Ils sont là, et on est au fond dans un problème dans le rapport au langage. On est dans la dénonciation, on est dans la shonara, dans la médisance. Et au fond, qu'est-ce qui se passe ? Yossef va être vendu, il se retrouve en Égypte, les frères le rejoignent, et l'exil commence. Et au fond, à la racine de l'exil commence justement tout l'enjeu du rapport à la parole, et c'est ça qui va être le point d'entrée. C'est bouleversant, et c'est ça qu'on est en train de nous dire. Et d'ailleurs, certains commentateurs nous font remarquer, nous disent, vous savez, cette fameuse hausse salée. dans laquelle on va tremper ce Carpas, qui nous renvoie donc à cette tunique multicolore, avec cette dissension des frères et tout ce qui va arriver par la suite, et bien ce sont les larmes de Jacob, les larmes de Jacob qui ne sait plus où est son fils, et c'est à ça qu'on est en train de nous faire réfléchir, sur ce qui était à l'origine de ce qui a été l'exil d'Égypte. Et puis le céder va commencer, mais alors on va reprendre le mot Carpas. Un très célèbre maître de la Chassidoute, qui s'appelait le Rav Menachem Mendel-Miriminov, fait remarquer la chose suivante qui est assez curieuse d'ailleurs. Il dit Karpas je crois que le Hida lui aussi le fait remarquer Karpas il y a ici quatre lettres, et si vous prenez chacune des quatre lettres, elle ouvre à un mot. Kaf rech pesamer, klal richon, principe fondateur, pe segor, sache fermer ta bouche, kar pas, klal richon, pe segor Curieux, surtout si justement la soirée du CEDER, c'est le moment dans lequel on doit dire, on doit parler, on doit raconter, et bien peut-être que c'est ça le point de départ. de l'univers de la transmission, de savoir se taire pour être à l'écoute de l'autre. C'est-à-dire que l'enfant, on va voir, va devoir poser des questions. On attend de lui qu'il questionne, mais justement pour qu'il questionne, pour qu'il commence à parler, pour qu'il dise, il faut qu'en face il y ait un silence, non pas un silence d'indifférence, mais au contraire un silence. que j'ai presque envie d'appeler recueilli, un silence dans lequel je ne suis pas là pour te dire, mais je suis là d'abord pour entendre ta question, pour entendre ce que toi tu as à me raconter. Et c'est peut-être à partir de cela où commence véritablement l'univers de la communication, quand des deux côtés, on ne cherche pas à dire, on ne cherche pas à parler. Pourquoi ? parce que quand on cherche sans arrêt à dire, eh bien au fond, notre parole est là pour pouvoir se faire exister à l'intérieur d'un système, et peut-être qu'au fond, la question de l'autre ne nous intéresse pas, sa question n'étant pas intéressante, lui-même n'est peut-être pas si intéressant que cela, il n'est au fond que l'auditeur dont on a besoin pour être comme une forme de faire-valoir, et si c'est ça, eh bien, on ne peut pas commencer à transmettre, et c'est par cela aussi, par cette capacité à savoir. être à l'écoute que commence le céder dans lequel on va parler justement de transmission. Et alors, on commence ce céder et on va se retrouver de nouveau autour du rapport au langage, puisque le texte va nous enjoindre de raconter, de dire. cette obligation de raconter, de dire le verset que la Torah nous l'exprime de la manière suivante, Oulemant saperb ozen bintra afin que tu racontes à l'oreille de ton enfant, de ton petit-enfant. Et j'aime bien m'arrêter sur cette curiosité du verset qui nous dit qu'il faut raconter à l'oreille. Nous savons pertinemment qu'on ne raconte pas au nez ni à la bouche. mis aux yeux, mais c'est bien l'oreille qui est cet organe qui est là et qui est censé recevoir la parole. En vérité, l'oreille, c'est cet organe qui ne fait que recevoir, qui ne peut strictement rien émettre. Et le texte nous dit que quand on va commencer à raconter, quand on va commencer à dire les choses, il faut avoir construit en amont une relation qui permet à celui à qui on dit d'être pleinement à l'écoute. On n'est pas ici dans... dans une histoire de dialogue, comme on voudrait, mais en premier lieu dans une acceptation de la transmission d'une histoire. D'ailleurs, vous savez que Maïmonide nous dit que le soir du Céder, on doit raconter ni cime ni flotte les miracles extraordinaires qu'a vécu le peuple d'Israël, et on voit qu'ils ne nous ont pas quittés, puisque pas plus tard que la semaine dernière, nous avons assisté à ce qui s'appelle un miracle absolu, total, et c'est quelque chose que l'on doit mettre en exergue, Parce qu'au fond, tout l'enjeu de cette transmission, c'est que nous-mêmes, en racontant, on s'entend dire les choses, mais on fasse passer aussi ce message à nos propres enfants, c'est que le peuple d'Israël a une histoire surprenante, curieuse, particulière, extraordinaire, et à travers son histoire, il révèle la présence du Créateur dans l'univers. Donc on a ici de nouveau cet univers de la parole qui se retrouve, mais d'une parole qui ne peut être prononcée que parce qu'en face, nous savons qu'il y a une véritable écoute. Qu'est-ce qui fait que... On est prêts pleinement à écouter l'autre. D'abord parce qu'on sait que l'autre est prêt à nous écouter aussi, c'est vrai. mais parce qu'il y a une relation de confiance, parce que nous savons pertinemment que cet autre qui est en face de nous, eh bien, se veut être la courroie transmettrice d'une histoire, et c'est cette conviction qui l'habite, qui nous permet, nous, de nous mettre à l'écoute de sa parole, dont nous avons tellement besoin. Et après, eh bien, on va se retrouver avec la parole de l'enfant. Ça y est, elle arrive. Elle arrive, cette parole, et cette parole, elle est, au fond, bouleversante, si on réfléchit. Et parce que... L'enfant ne va pas juste dire non mais pourquoi cette nuit ceci, pourquoi cette nuit cela ? Il ne va pas dire pourquoi. Parce que s'il disait pourquoi, le texte de la Gada aurait dit Lama Lama, pourquoi ? On ne dit pas Lama, on dit Manishtana. Quelle différence il y a ? Alors qu'on devrait très bien dire, mais pourquoi cette union fait comme ça alors que les autres unions ont fait autrement ? C'est une forme parfaite d'interrogation dans laquelle on crée cette distinction. Certains de nos maîtres font remarquer la chose suivante et nous disent que Ma nishtana, quelle différence y a-t-il ? C'est déjà ça la première question. Avant même que l'enfant arrive et nous dise entre cette nuit et les autres nuits, car cette nuit que de la matzah, les autres nuits il y a du hamat et de la matzah, déjà l'énoncé du questionnement, c'est un questionnement. Ma nishtana, pourquoi la différence ? Pourquoi cette différence ? Au fond, ce que l'enfant est en train de dire, c'est que... La différence est une réalité. Maintenant, la raison est de savoir ma nishitana. Qu'est-ce qui se joue derrière cette différence ? Si je suis différent, alors ça veut dire quoi ? Qu'est-ce que ça doit générer chez moi comme mouvement d'existence ? Ça peut être aussi entendu de manière peut-être plus dure, plus difficile. Ma nishitana, mais pourquoi on est différent de tout le monde ? Et ça, c'est bouleversant, parce que si c'est ça la question, alors ça voudrait dire que l'enfant découvre son judaïsme à travers, j'ai presque envie de dire son martyrologue, sa difficulté, cette souffrance, c'est pas simple, c'est pas banal, alors que nous ce qu'on veut justement c'est que l'enfant ait conscience de cette différence à travers ce qu'on lui dit, ce qu'on lui transmet, les valeurs. qui sont véhiculées au quotidien, mais déjà ça. Et donc, de nouveau, c'est quelque chose qui passe dans une parole, mais une parole d'interrogation, une parole non point de revendication. Et puis après, et je veux conclure là-dessus, parce que sinon, on est là ensemble pendant des heures, mais une idée, moi en tout cas, qui m'a bouleversé, vous savez que... on va voir après ces quatre fils, ces quatre enfants, qui représentent quatre catégories, le sage, le rachat, celui qu'on appelle le mauvais, et puis le tam, le simple, c'est pas le simplé de Blanche-Neige, non, non, le simple, celui qui est là, qui vit, et puis celui qui ne sait même plus qu'il faut poser des questions, qui est là, qui dit pourquoi pas, mais au fond, qui pense qu'il n'y a aucun sens. Et à propos du fameux rachat, on lui dit, il faut lui casser les dents. C'est quoi cette histoire ? Un ring de boxe, le soir de l'art. du cédaire, et le gaon divinat fait remarquer quelque chose d'absolument bouleversant. Lorsque vous prenez la valeur numérique du mot rachat, et vous prenez la valeur numérique du mot dent, qui se dit shinav, que vous soustrayez la valeur numérique du mot shinav à la valeur numérique du mot rachat, vous obtenez la somme de 204. 204, c'est la valeur numérique de tzadik, du juste. Qu'est-ce qu'il est en train de dire le Ghanévin, à tel que je le comprends en tout cas ? Au fond, le rachat, c'est-à-dire cet enfant qui semble nous poser des problèmes, ou qui pose des problèmes. Au fond, la barrière la plus impénétrable chez l'être humain, c'est quoi ? Ce sont ses dents. Vous pouvez forcer quelqu'un à ouvrir ses yeux, vous pouvez lui déboucher les oreilles, mais si vous fermez les dents, allez ouvrir la bouche de quelqu'un qui ferme les dents. C'est quasiment impossible. Au fond, on se rend bien compte qu'il y a une barrière, qu'il y a quelque chose à l'intérieur qui est là, qui n'a pas réussi à s'exprimer, qui n'a pas réussi à sortir, un trauma, une difficulté, une souffrance, une peur, une transmission qui a fait peur. Que sais-je ? Et le soir du CDR, ce rachat qui est là, on lui dit t'aurais été en Égypte, t'as décidé de t'exclure Peut-être que tu ne serais pas sorti, mais là tu es là, là tu es présent, là tu es avec nous. Alors maintenant, notre travail à nous, c'est justement de casser ses dents, c'est-à-dire de savoir avec intelligence comment faire en théâtre pour que cette barrière… qui bloque l'échange, puisse à un moment disparaître. Comment faire pour dire les mots qui pourront lui permettre d'ouvrir ses dents, de faire disparaître ses dents qui sont cette barrière, et à partir de cela, exprimer ce qu'il y a véritablement au fond de lui, ce qui est à l'origine de ce qu'il est aujourd'hui, pour pouvoir justement l'amener à devenir ce fameux tzadik. Et ce n'est pas pour rien que justement le rachat est mis juste à côté du haram. Il est juste à côté de lui. On pourrait bien dire qu'en vérité, ne nous méprenez pas. Cet enfant, au fond, potentiellement, il est ce sage. Il y a quelque chose qu'il faut dépasser, il y a quelque chose qu'il faut ouvrir, et après les choses se transforment, et tout ça, bien sûr, ça passe. À travers, à nouveau, encore et encore, une réflexion sur le langage, sur les mots qui ont été dits, ou qu'on a oublié de dire. sur ces mots qui ont fait mal, ou ces mots qui auraient pu tellement donner, mais que l'on n'a pas encore prononcé. Et c'est peut-être dans cette soirée du CEDER qu'on réactive tout ça, et à travers cela qu'on met en place le processus de la libération individuelle et collective du peuple d'Israël.
Ravi Lemel, merci pour cette très belle dracha. Je sais que les rabbins nous ont souvent enseigné, et vous parmi eux, qu'il faut savoir, par exemple, on a fait tout ça, pour ce CEDER, on se repose un peu avant le CEDER, de manière justement à pouvoir dialoguer avec les gens qui sont à table autour de nous. Je sais que vous y tenez beaucoup, de manière à ce que ce soit justement comme vous venez de dire, un moment de dialogue. Et puis peut-être aussi penser à inviter des gens qui ne sont pas les plus religieux. Toujours une bonne idée de les avoir à table. Ravelli Le Pen, je sais que vous êtes d'accord. Oui, vous êtes d'accord. à plus tôt je sais il faut savoir le faire en pratique aussi voilà le rave qui revient merci à vous Shabbat shalom et Pesach HaShabes Sameach
Shabbat shalom Pesach HaShabes Sameach
Et Rav Mandechai Biton est en ligne avec nous de Jérusalem. Bonsoir Rav Mandechai.
Shabbat shalom bevorar, shabbat agadol, bevorar bezrat Hashem.
Alors évidemment on peut dire ça chaque Shabbat, qu'il nous faut spécifiquement vous avoir à Jérusalem. Mais alors là, shabbat agadol, juste avant les fêtes de Pessah, juste avant nos souhaits à tous de retourner vivre à côté de chez vous, d'être vos voisins. Là, il faut vous nous donner la bracha, là, Rav Mendechaï.
Je vous souhaite à tous de venir rapidement ici, je vous souhaite à tous rapidement d'assister à la délivrance complète et totale et absolue de Ham Yisrael.
Voilà, je voudrais aussi qu'on ait une petite pensée pour Gilles Taïeb qui nous a quittés cette semaine.
Un grand hésitant de la communauté juive.
Avec un grand cœur. On a perdu quelqu'un de très important. Ravandre Khabiton, vous voulez vous faire le lien entre Shabbat Hagadol et les fêtes de Pessah, mais surtout dire finalement un céder c'est une question de l'émunat. Tout ça tourne autour de la question de l'émunat. Alors pourquoi ?
Absolument, la Emunah c'est la foi, c'est à la fois la connaissance du projet divin et en même temps la manière dont Hachem intervient dans le monde. Alors on va s'appuyer d'abord sur la parasha de la semaine parce qu'on lit la parasha Metsora, c'est la continuation de la parasha de la semaine dernière qui évoque les plaies qui frappent une personne qui faisait du Lachonara. Mais il y a quand même dans cette parasha un point qui est très important et qui va vraiment nous aider à réfléchir sur la fonction des épreuves. dans le chapitre 14. Au début du chapitre 14, la Torah, nous dit Rachid, vient nous apporter une grande nouvelle. Quand on va rentrer en Eretz Yisraël, on va s'installer et Akadosh Baruch Hu va nous donner une part en Eretz Yisraël et là, il va imposer des plaies sur nos maisons. Les juifs vont entrer en Eretz Yisraël, il y aura une plaie sur leurs maisons. A priori, c'est une très mauvaise nouvelle. Et Rachid explique, c'est une très bonne nouvelle. Pourquoi ? Parce qu'en fait, ces plaies, elles obligaient à démolir les maisons. Quand une maison était frappée d'une lèpre... quelconque, les lèpres dont parle ici la paracha, la maison devait être détruite, on devait enlever les pierres, et donc peut-être on devait détruire toute la maison. Et Rachid explique pourquoi les maisons seront obligatoirement frappées de lèpres. Pourquoi ? Parce que les hémoréens, les cananéens, avaient caché leur or et leur argent dans les murs, et donc en les détruisant, ça permettait aux béni-israéliens de s'enrichir et de découvrir les trésors que les cananéens ou les hémoréens avaient voulu leur cacher. Et donc a priori une épreuve, et donc l'instrument d'un enrichissement. Une épreuve est donc l'instrument d'un bonheur. Et il y a là, ici, dans ce rachis, quelque chose qui est profondément lié à l'exil égyptien et à tous les exils que le peuple juif a traversé. Fondamentalement, qu'est-ce que c'est une épreuve ? Une épreuve, c'est un passage. Alors, on prie toujours pour ne pas avoir d'épreuve, parce qu'on prie finalement pour être capable de passer d'une étape à l'autre dans notre vie, de grandir. en finalement nous infligeant entre guillemets des épreuves, c'est-à-dire tout simplement en réfléchissant à chaque fois, comme on dit en hébreu, Routakousa c'est-à-dire apprendre à raisonner en dehors du cercle, pour apprendre à grandir, à voir notre vie un peu différemment. Mais ce n'est pas comme ça que ça se passe au niveau individuel et collectif, on passe tous par des épreuves, et ces épreuves elles sont destinées à quoi ? Elles sont destinées à ce à quoi étaient destinées les plaies qui frappaient les maisons des juifs, comme les athoras. A nous faire découvrir des trésors. Parfois ces trésors c'est de l'argent, comme ici dans le Parachat, mais parfois ces trésors c'est des trésors psychiques, mentaux, spirituels. Après une épreuve, le peuple juif grandit, après une épreuve, l'individu grandit. Mais c'est quoi la condition ? C'est qu'il accepte cette épreuve, comme une épreuve envoyée par Hachem pour le faire réfléchir sur lui-même. La plupart du temps, quand les gens ont des épreuves, ils disent c'est de la faute à lui, c'est de la faute à l'autre, c'est de la faute à papa et maman, c'est de la faute à la copine, aux copains, etc. Mais ils ne font pas de travail d'introspection pour eux-mêmes, pour savoir pourquoi eux se sont retrouvés dans cette épreuve. Et une épreuve, elle ne peut faire grandir un individu que s'il est capable de comprendre qu'elle est sa part dans le problème qu'il a vécu, et ce qu'il doit changer, ce qu'il doit rédimer, ce qu'il doit renouveler en lui. Et à partir du moment où un individu fait ce travail, il sort de l'épreuve. vainqueur. Il gagne. Il va gagner en dimension sur le plan psychique, mental et spirituel. Au niveau collectif, pour Amisraël, c'est la même chose. Lorsque le premier temple a été détruit, nous avons mérité derrière, nous avons eu l'exil égyptien. On est sortis des égyptiens pour recevoir la Torah. On a eu la destruction du premier temple, on a eu le développement formidable de la Torah orale qui permettrait de pénétrer encore plus profondément les secrets de la Torah. Puis ensuite, après la destruction du second temple, nous avons eu la révélation de la Torah orale, encore une fois, qui a terminé par écrire. Puis après l'expulsion des juifs d'Espagne, la Kabbalah. Puis après la Shoah, nous avons mérité l'Eretz Yisrael. Mais nous n'avons pas eu le Mashiach, nous n'avons pas eu la révélation messianique. Et notre génération aujourd'hui est une génération qui vit une épreuve après l'horrible massacre des nazis islamistes, des cannibales du Khamas, à Simrathora de cette année, et là maintenant ce qui est en train de se passer avec les Iraniens. Alors je pense que nos éditeurs ont suffisamment entendu de cours et comprennent bien que tous ces scénarios correspondent très bien aux prophéties qui annoncent la rédemption finale. Bien que le Rambam, Maïmonide, nous dise que tant que tout ça n'est pas arrivé, on ne sait pas exactement comment ça va arriver, mais malgré tout, il y a des prophéties qui ont été écrites bien avant la science de l'islam et bien avant que l'Iran veuille aujourd'hui rentrer en guerre avec nous. Ces prophéties prédisaient ce qui est en train de se passer maintenant, c'est-à-dire un affrontement entre l'Occident et l'Iran, un affrontement entre nous et l'Iran, avec derrière la possibilité d'un dévoilement messianique. En fait, on vit une épreuve et cette épreuve peut nous amener vers quelque chose de beaucoup plus fort. de beaucoup plus grand, qui est cette fois-ci le dévoilement messianique. Maintenant, le Shabbat à Gadol, le Shabbat qu'on vit, pourquoi il s'appelle Shabbat à Gadol ? Parce que c'est un Shabbat où il y a eu des nissim, il y a eu des miracles. L'Emne Israël était exposé aux Égyptiens. Il leur montrait le mépris qu'ils éprouvaient pour leur dieu, qu'ils s'apprêtaient à sacrifier, le mouton qu'ils s'apprêtaient à sacrifier. Et les Égyptiens ne les ont pas attaqués alors qu'ils mouraient d'envie, si je puis dire, de les attaquer. Encore une fois, des miracles. Et là, encore une fois, on voit cette fonction fondamentale. que le juif doit comprendre, elle tient dans un mot qui s'appelle le dépassement. Dépassement, se dépasser, et on pourrait dire que la traduction du dépassement, c'est la Emunah. C'est-à-dire que finalement, la Torah... Dieu lui-même, tout au long de notre histoire, nous demande de dépasser certaines de nos mitzrayim, de nos dimensions contraignantes, de nos croyances, de nos fausses croyances, et d'arriver à nous projeter dans une dimension pour laquelle nous ne sommes pas enfin complètement armés sur le plan psychique et mental et spirituel, et de commencer à nous libérer avant même de vivre une véritable libération. Vous voyez, c'est un petit peu ça, l'exigence messianique dans le judaïsme. C'est de vivre, d'une certaine manière, la délivrance messianique avant même qu'elle ne survienne. C'est quoi la délivrance messianique ? On appelle ça la Géoula. La Géoula, c'est une délivrance spirituelle. Qu'un juif qui ne fait pas Shabbat soit capable de prendre sur lui Shabbat. Qu'un juif qui fait Shabbat et qui étudie la Torah soit capable de prendre sur lui d'améliorer ses midotes, son comportement, sa vision de l'autre. Bref, de détruire certaines barrières contraignantes qui l'enferment dans une prison psychique et mentale et être capable d'ouvrir son cœur, d'ouvrir son regard à 360 degrés. Il y a un homme qui a parlé, un spécialiste de la défense, qui a parlé après ce qui s'est passé Motsai Shabbat dernier. Ici en Israël, il a dit, la main de Dieu, le doigt de Dieu s'est réveillé dans cette histoire-là. Et tout le monde le comprend, parce que le dôme de fer, il peut protéger à 90%, à 99%, mais il suffit qu'il y ait un missile qui passe et qu'il tombe ras-le-chalot sur une ville, et c'est des centaines de morts. C'est des missiles sur lesquels il y a des centaines de kilos de matière explosive. Or, rien de tout ça ne s'est passé. Et donc, Bauch Hachem, Hachem, nous a donné la force et l'intelligence de concevoir des systèmes pour nous défendre. Hachem lui-même est intervenu pour qu'il y ait zéro mort, zéro blessé, comme à l'époque de la guerre du Golfe. Il faut se rappeler de ça et comprendre qu'il y a ici une intervention. Ça nous invite à réfléchir précisément en dehors du dôme de fer et à comprendre ici que ce qu'il nous a demandé, c'était des hommes de fer. des hommes de fer, F-A-I-R-E, et de fer, F-E-R, d'être des hommes de fer dans notre émouna, des hommes de fer, F-A-I-R-E, qui vont traduire leur émouna dans les faits. Et je voudrais vous rappeler quand même autre chose, pour rappeler à quel point le peuple juif est un peuple de émouna. Vous savez que le mot qui a été le plus recherché en Israël, ici sur Google, pendant les heures dans lesquelles tout le monde attendait ce qui allait se passer, c'était teïlim Ce qui veut dire que les gens qui ont des teïlim dans la poche, ils les avaient sur eux, donc ils ont prié. Mais ceux qui ne les ont pas, ils ont cherché sur Google pour pouvoir lire des théories. Am Yisrael est un peuple de hémouna, c'est un peuple kadosh. Et bien Zahra Tachem, avec une hémouna comme celle-là, si on la développe, si on apprend à la développer, si on s'éduque dans cette hémouna, on va profiter du céder pour s'éduquer dans cette hémouna en parlant des dix plaies qui ont frappé les Égyptiens, en parlant de la mer Rouge, en parlant de tous les miracles qui ont jalaudé l'histoire du peuple juif, alors on va grandir et on va sortir avec beaucoup plus de foi et d'hémouna. Et bien évidemment, Tachem verra cela, nous enverra la dévance finale et nous protégera de ces horribles ennemis. tortionnaires, nazislamistes, crapules et cannibales qui nous entourent et qui veulent nous dévorer. On voit bien que la main d'Hachem est là et nous protège. Je crois que ce qui s'est passé au Moussé Shabbat, c'est une force extraordinaire. Il faut la capitaliser, il faut la traduire maintenant dans les faits, en se renforçant dans notre émouna, en se renforçant chacun là où il le peut. Parce qu'en fait, dernier point, c'est extraordinaire, c'est qu'en fait, tout Amisrael a regardé dans la même direction, c'est-à-dire vers Dieu. mais chacun du point où il est. Alors il y en a un qui vient vite, l'autre qui vient moins vite. En fait, chacun court vers Hachem à partir du point où il est. Vous voyez, c'est ça la grandeur de cet événement qu'on a vécu. C'est ça l'ardoute, c'est ça l'unité. Chacun est très différent, chacun est à un point différent, mais regarde dans la même direction. Alors là, le soir du CEDER, on est tous au même point. On sort d'Egypte et on regarde tous dans la même direction. Merci Hachem. Donc là aussi, c'est de l'ardoute et de l'unité, mais en même temps, c'est un moment de renouveau et d'éducation pour chacun d'entre nous. Shabbat shalom et on va se souhaiter vraiment des grandes et des belles nouvelles pour toi Misraël la guéou lâche les malades et l'ivrance finale pour chacun d'entre nous et pour Amisraël entier
Ravandé Chabiton oui Shabbat shalom oui de bonnes fêtes la paix, la sérénité le bien-être à Jérusalem on vous souhaite ça de tout coeur on le souhaite à tout le monde évidemment voilà effectivement sur cette ville qui a été qui a été qui a vécu, c'est pas souvent, Jérusalem, pendant les conflits, est souvent laissée de côté, et qui a vécu donc effectivement une très sale nuit samedi dernier. Je vous remercie.
Vous savez, c'était une nuit dans laquelle c'était extraordinaire. Moi, j'étais dans l'escalier, on a lutté, le sentiment de proximité qu'on a ressenti avec Hachem, il était intense. parce que qui peut nous protéger si un seul de ces missiles passe il fait une catastrophe donc on est entièrement entre les mains d'Hachem et ce sentiment de proximité je souhaite à tout le monde de le vivre d'une manière ou d'une autre dans des bonnes circonstances bien entendu mais c'est un sentiment extraordinaire
Ramah Adekha Bitton je vous remercie Shabbat Shalom Chag Sameach
Chag Sameach à tout le monde
et nous sommes en ligne à présent avec Ravgué bonsoir Ravgué, Shabbat Shalom bonsoir et pour cette émission spéciale Pessah on se dit évidemment déjà Chag Kasher Vesamea
Pessah, Kachar et Samer.
Alors, ah oui, Pessah, Kachar et Samer. J'ai jamais compris pourquoi c'est... Enfin si, j'ai une intuition, quoi. C'est la seule fête où on ajoute le mot Kachar. On veut tous des fêtes qui aillent dans le bon sens et qui donc soient Kachar. Alors...
La Kachar n'est pas évidente, vu le nombre de règles particulièrement, on va dire, exigeantes par rapport à la préparation de Pessah, le nettoyage du ramètre. la matzah qui doit être préparée scrupuleusement, etc.
Alors vous voulez parler justement du céder et des matzahs, le symbole avec le maror de notre fête, mais en général elles sont rondes, elles doivent être rondes. Et pourquoi ? C'est le sujet de votre réflexion. De ce soir, en général, les matzots, pas celles qui sont faites en machine, mais les matzots de base sont rondes. Et il y a une raison. Pourquoi ?
On essaie souvent le soir du CEDER de prendre des matzots sur mon rote, évidemment. Mais sur mon rote, souvent, ce n'est pas une obligation, mais beaucoup ont l'habitude de le faire, de chercher particulièrement pour la consommation de la matzot à la mitoie que l'on consomme le soir du CEDER, d'avoir une matzot ronde. C'est un usage très entier. parce que même les matotes à la main, on aurait pu les imaginer carrées. Mais non, on les fait rondes et volontairement. A priori, quel est le symbole de cette forme d'hématote ? Alors, aussi bizarre que ça puisse paraître, ça fait penser à la bague de fiançailles. Alors là, c'est vrai que c'est assez étonnant pourquoi la bague est ronde et les matzots sont rondes. Et effectivement, il y a une notion, un rappel d'un événement très important qui est celui justement des fiançailles entre Israël et Hachem.
littéralement, on pourrait comparer cet instant qui est le soir du Cédaire à un coup de foudre entre Hachem et nous. Hachem nous dit Je vous aime nous on répond On t'aime et puis on part un peu comme des amoureux, un peu dans l'inconnu,
puisque le peuple juif accepte de suivre
Dieu dans l'aventure, une aventure absolument incroyable. Ils n'ont pas beaucoup de réserves, ils n'ont que des bat-sots, ils n'ont pas beaucoup d'eau, ils partent homme, femme, enfant,
dans le désert,
et nos sages disent, Zahartillah, chesed non vahir qui rappelle la générosité de ta jeunesse, parce qu'effectivement, le peuple juif est prêt à s'élancer,
à partir vers l'inconnu,
pour suivre Hachem, et c'est un peu cette notion de cette bataille.
La bataille du milieu est cassée, coupée en deux,
pas vraiment en deux, on essaie de penser à la lettre d'Alet et Vav, Le Dalet, c'est deux traits, un qui est horizontal et l'autre vertical. Et le Dalet Vav, qui est seulement vertical.
Et donc,
ces deux formes, Dalet et Vav, nos sages en font un mot, un mot qui est très proche d'un mot bien connu, qui est le Dou. Donc, Tav, le mitav Tandu, il est beau d'être deux, deux comme doux,
deux hauts.
Et les massages disent qu'il est toujours mieux d'être deux que d'être seul, et même des fois, en tout cas à l'époque de l'Akbar, c'était évident qu'il valait mieux être marié pour une femme,
même si elle était avec un homme pas le plus,
on va dire, intéressant pour elle, mais elle préférait toujours être mariée que de ne pas l'être. Sans revenir sur ce que je dis, il y a l'autre que je ne veux pas développer ici, mais la notion de d'où d'allait-va c'est de du haut et la notion de ce mariage entre un homme et une femme.
Et il est cassé parce que,
justement, il y a eu la faute du vaudeau. et que ce mariage n'a pas pu se réaliser jusqu'au bout. C'est des fiançailles, un don de la bague, mais il n'y avait pas de troupeau ni de cheva-braquette. Alors, quelque chose de magnifique que je voudrais vous faire partager ce soir, c'est que la matra,
justement,
elle est là pour préparer les cheva-braquettes, cette bénédiction qu'on fait sous le dénuptial. On sait très bien qu'après avoir donné la bague, on fait sept bénédictions. Mouré Périagéphène au début et la longue bénédiction de Achai Baras, Assan de Simcha, Khatan Vekala,
on connaît tous ces sept bénédictions. Eh bien,
il y a aussi sept bénédictions, nous fait remarquer le Gheur de Vilna, pour arriver à la bénédiction de la Matza. Regardez bien, le soir du Seder, vous commencez la soirée avec le Kidou. Le Kiddush comprend trois bénédictions. Moret peri agéfen, la bénédiction sur le vin, Mekadesh Yisrael ve'azamanim, la bénédiction qu'on appelle le Kiddush lui-même, et Rianos et Kimanos v'yiano ezvalazé. Donc trois bénédictions au Kiddush. Après, il y a une bénédiction que l'on fait au moment où on mange le karpas, Moret peri adama, puis après une bénédiction que l'on fait à la fin du Magid sur Gaal Yisrael, la délivrance israële, puis après une bénédiction que l'on fait en faisant des tilatadaïm, un tilatadaïm,
puis après une bénédiction sur la matzah et on est au numéro 7.
C'est-à-dire, c'est comme si on parlait ici d'un mistouin, d'une volonté de se marier.
En fait,
le soir du Seder, quelque part, on essaye de penser à finaliser notre engagement. Nous étions fiancés, nous avons reçu la bague, un peu comme la Maxa qui est ronde,
qui ressemble à une bague de fiançailles, et on n'est pas arrivé à aller jusqu'au mariage.
Parce que le mariage, c'était le don des lourotes richonnantes. La première table, c'est ça, la concrétisation du mariage. C'est un mariage croustonnant. Mais malheureusement, les premières tables, vous le savez, ont été brisées, cassées par Moshé Rabénon, parce qu'il y avait le vaudor. et qu'on a flirté un petit peu sous la coupe, sous la coupe, la jeune qu'elle a, c'est le peuple juif, qui est allé voir d'autres dieux. Et donc Hachem a fait mis en colère, et puis Moshe a jeté cette table, première table. Alors on a reçu les deuxièmes tables, mais les deuxièmes tables ne vont pas constituer un mariage, parce qu'elles ne sont pas d'un engagement si grand. Et donc finalement, nous allons nous marier à la fin des temps. On aimerait tellement, tellement que ce soit déjà cette année. C'est écrit à propos du peuple jivé, Vastihli leolam Tu es ma fiancée éternelle effectivement, un fiançailles qui dure depuis 3300 ans. Et ce fiançailles, nous aimerions arriver jusqu'au bout. Alors nous rappelons le sort du CDR, en tout cas au début du CDR, qu'il va y avoir une matraquée coupée,
c'est-à-dire qu'il y a eu quelque part une cassure,
non pas qu'on a cassé les fiançailles mais on n'est pas pu arriver en mariage,
et on espère,
on se dit, on aspire,
on espère arriver justement jusqu'au bout de cet engagement. Et d'ailleurs,
il y a un usage très épargné, celui de mettre l'œuf sur le plat du céder. On sait que l'œuf rappelle le sacrifice de la chagiga, un sacrifice qu'on a porté en cause de la fête. Franchement, l'œuf,
c'est un gamin de poule,
ça ne ressemble absolument pas au sacrifice de chagiga. En plus, il y a des ashkelazines qui mangent de l'œuf pendant le céder. On sait que l'œuf est un rappel du deuil. Et justement, il faut bien se rappeler le soir du Sédère, c'est que le soir de Pessah, c'est-à-dire le soir de la semaine, lundi soir cette année, c'est également le soir de Tisha B'Av.
Tisha B'Av c'est également lundi soir, obligatoirement. C'est toujours le même soir. Et en fait,
ce que nous aspirons justement à faire ce soir-là, c'est de nous projeter vers un avenir où il n'y a plus de Khourban B'tamidash, il n'y a plus de destruction du Temple, il n'y a plus de Vaudor, il n'y a plus de fautes. mais nous arrivons à reconstituer cette relation, de la reprendre à zéro,
pour l'amener jusqu'à son terme.
Et pour l'instant, ce n'est pas le cas. Et moi,
je vous dis cette année,
j'espère avec vous tous, que ce Pessah me ressemblera au cadeau de Pessah, parce que, vu ce qui s'est passé ces derniers mois, vu le miracle incroyable de samedi soir, il faut absolument que tous les peuples juifs revertissent HM pour le miracle incroyable que Bébé Scientifique reconnaisse. de l'arrêt de toutes ces menaces iraniennes sous la forme de 300 projectiles terribles, eh bien cette année nous voyons, nous sommes témoins du miracle, et en ce temps nous aspirons à la sortie de l'Egypte sur les otages qui sortent du Khamas. Nous nous inspirons à la libération de tous les otages, nous nous inspirons à la libération du peuple juif tout entier, de la main de ces tortionnaires. On veut vraiment que cette année, nous sortions.
La sortie d'Egypte, en fait,
c'est David Hammer dans les théories Motsi Asirin, Bako Sharot. Il a fait sortir les prisonniers, Bako Sharot, en traduction, Kosharot,
c'est un mot kachère,
c'est-à-dire une saison très agréable qui le trappant.
Kachère,
c'était un moment très agréable pour sortir, ni trop chaud, ni trop froid. Une autre lecture de ce mot Bako Sharot, c'est Bekhi Vechirot, dans les pleurs et les chants. pleuré, parce que évidemment, on rappelle que les Juifs ont pleuré parce qu'ils étaient dans une souffrance indicible en Égypte, et c'est suite à cette prière faite dans les pleurs que Dieu a écouté et a sauvé les Juifs d'Égypte, et en même temps, Chira, la chanson, c'est le chant de Al-Yashir Broché,
le chant de la fin de Pessah.
Parce que Pessah,
c'est composé de deux temps. le premier jour et le dernier jour.
Le premier jour rappelle Makad Bechorot, la plaie des premiers-nés et la sortie des Juifs de l'Égypte.
Et le dernier jour, c'est le jour de
Kéatiamsou, du passage de la mer, où là on va chanter Aziach,
Piyam, Moshé.
Pourquoi ces deux étapes ?
parce que lorsqu'on parle de Yéziat mitraim, la sortie d'Egypte, en fait on se trompe, parce que vous dites la sortie des Égyptiens ou de l'Egypte.
L'Egypte sort,
pas vous.
Yéziat mitraim, ça ne veut pas dire que les Juifs sortent d'Egypte. Ça veut dire que l'Egypte sort.
Ça ne veut rien dire. C'est les Juifs qui sortent d'Egypte.
Mais si vous dites les Juifs sortent d'Egypte,
il faut le dire Yéziat mitraim, la sortie de l'Egypte. Vous comprenez ?
C'est que les juifs sortent de l'Égypte. Or, lorsque vous dites Yetziat mitraim le sujet c'est l'Égypte.
C'est l'Égypte qui sort. Qu'est-ce que ça veut dire ?
Ça veut dire que le premier jour, nous sortons physiquement d'Égypte. Mais le dernier jour, l'Égypte sort de nous. Qu'est-ce que ça veut dire que l'Égypte sort de nous ? C'est que l'Égypte était toujours sans emprise. Tant qu'il n'y a pas eu la mort de tous ces Égyptiens au moment du passage de la mer, les Égyptiens étaient en nous.
Non pas qu'ils étaient présents physiquement, non, mais ils étaient présents parce qu'ils avaient une emprise.
Et l'Égypte nous a vraiment quittés le jour où, après le passage de la mer,
nous avons tenté ce chant,
dit le Zohar Akkadosh, le retrouvaille. du qu'on appelle Galout-Adibour, la fin de l'exil de la parole. La parole est retrouvée, une parole créatrice, une parole de bonheur, puisqu'on chante que lorsqu'on est dans un total bonheur. Un vrai chant, c'est celui qui vient du fond de notre île, et qui vient parce qu'on est en sentiment de plénitude totale. Et ça, les Juifs l'ont ressenti, que lorsqu'ils se sont vraiment totalement déparasés des Égyptiens, après le passage de la mer. Et là, ils se sont sentis que l'Égypte était sortie d'eux, et là, ils ont pu chanter. Cette libération totale, Béthri a commencé par la pleure,
la supplication du peuple juif,
parce qu'on voulait tout simplement, on a coupé énormément d'Égypte. Et Shira, le champ,
c'est lorsqu'on avait vu nos ennemis qui étaient morts et qui nous ont littéralement,
on s'est senti libérés totalement. Aujourd'hui,
cette année, depuis
Simchat Torah,
nous vivons des moments très particuliers.
D'abord le pleur,
parce qu'on a perdu beaucoup de nos frères, beaucoup de gens ont été blessés, beaucoup de soldats, et beaucoup de...
Les vies sont énormément souffertes. Le peuple judaïque a souffert, il y avait énormément de pleurs. Il y a aussi eu des gens dans le sens où on a vu des miracles,
on a vu des choses incroyables se passer,
des choses qui auraient pu se passer très différemment. et qui se sont passés comme se sont passés.
Mais en même temps,
on est tous conscients qu'on n'est pas encore arrivés à la fin de ce processus. Donc on est dans un moment de peur. En même temps, le sentiment de proximité avec HM,
c'est un moment difficile. Donc on a
Béry et Chira. On sait que HM est avec nous. Mais on sait aussi que des fois, ils nous font un petit peu ressentir que... On doit nous améliorer dans plein de domaines et c'est ce que nous essayons de faire au maximum. Le peuple juif s'est retrouvé,
s'est réuni.
On espère que ça continuera comme ça. Et je pense que Berkhi Vechira... que nous ressentons en Tessar, nous le ressentirons un peu plus cette année, et nous ferons en sorte cette année de sortir, non pas de l'Égypte,
mais que l'Égypte sorte de nous,
et l'Égypte, c'est tout simplement un certain nombre de choses, dont nos mauvaises bidottes,
nos effets de caractère, des défauts qui sont à nous, en espérant déjà d'éloigner de nous la haine gratuite de nos proches,
la haine du peuple juif,
la haine qui nous sépare, et que la jalousie nous détruira également,
et toutes sortes de mauvaises bidottes qui nous...
pour pouvoir légitimiser pour que la chèvre nous retrouve et qu'on puisse se faire,
je l'espère, pour la délivrance totale du peuple juif.
Ravgué, comment vous faites le Dalet ? Donc on a les trois matsates et comment on fait un Dalet ?
Vous avez la lettre, on coupe la matsate du milieu.
Celle du milieu...
C'est un Dalet inverse. Vous faites la forme d'un Dalet,
alors vraiment tout à fait... C'est tout à fait,
on va dire, on va faire trop attention à le faire exactement. Surtout d'avoir la cave à main de fait. De penser aux Dalettes et aux Vaves. Parce que si on pense aux Dalettes et aux Vaves,
on pense à nous deux.
À Dalettes et aux Vaves.
Et d'être à deux, c'est d'ailleurs nous voulons être avec HLM.
Et pour l'instant, on n'est pas encore totalement, on veut absolument y arriver.
Alors vous savez Rav, quand vous disiez, voilà, on va se marier, j'attendais dans ma tête, je me suis dit, il va nous dire, on se marie à Chavouette. On dit souvent que c'est un mariage entre le peuple juif et son Dieu, par le don de la Torah. Il y a des textes qui nous disent qu'on est l'éternel fiancé de Dieu.
Il faut parler de Shavuot.
Vous pouvez vous rappeler que certains disent que la montagne de Monsignor était au-dessus d'eux, et qu'ils formaient une coutade.
Mais malheureusement, le maïs n'a pas été consommé. du fait que les loukrotes ont été cassées, même s'il y a eu une coupa, mais finalement, ça n'a pas abouti totalement. Et c'est pour ça que nous espérons,
avec la Matzah,
de vous marier avec Hachem totalement.
Amen. Ravge, je vous remercie. Shabbat shalom et Pesach Kachar.
Pesach Kachar, vous aussi.
Et à toute la communauté.
Description
Chaque vendredi à 16h30 sur Radio Shalom, une grande émission de pensée juive et de Torah. Cette semaine, Paracha Metsora.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Et on retrouve tout de suite Kabbalat Shabbat, une émission qui vous est présentée par Bernard Aboif.
Bonjour à tous, Bernard Abois au micro, on se retrouve comme chaque vendredi après-midi pour Kabbalat Shabbat, une grande émission de Torah et de pensée juive, et nous sommes en ligne avec Ravelli Lemel. Ravelli Lemel, bonjour, Shabbat shalom, et déjà Chag Sameach, déjà Pessah, Kachar, Vesameach, bonsoir à vous.
Bonsoir, en effet, on peut déjà dire Pessah, Kachar, Vesameach, évidemment. On est plus que dans la dynamique, il me semble.
Sachant par ailleurs qu'on a décidé ce soir, évidemment sous le contrôle des rabbins nîmes, de faire une émission spéciale Pessah. Et pour introduire nos débats, Ravelli Lemel, vous voulez vous faire le lien entre la parachia et cette fête. Il faut savoir que vous nous avez déjà enseigné que les parachiotes tombent toujours plus ou moins à côté des fêtes et qu'il y a une raison pour ça. Et Metsora parle du langage. c'est un peu la suite d'ailleurs de l'achat de la semaine passée, et bien évidemment c'est la transmission, donc on est déjà en plein Pessah, et on prépare déjà la grande fête qui nous attend lundi.
Exact, exact. Notre Sura en effet c'est le texte dans lequel on va nous parler de celui qui était Motsira, celui qui a dit une parole négative, et donc à cause de cela, il a une sanction, une sanction qui est là pour lui rappeler son erreur, cette fameuse lèpre qui n'en est pas une, en tout état de cause. C'est tout l'enjeu du rapport à la parole qui est évoqué ici. Et quand on rentre dans Pessah, au passage, le terme de Pessah, vous savez, ce n'est pas juste pass over ce n'est pas juste passer au-dessus parce que c'est vrai que c'est ça la première lecture, évidemment. Dieu est passé sur ces fameuses maisons des Hébreux pendant la dernière plaie, mais c'est aussi Pessah, c'est la bouche qui parle. Alors c'est intéressant parce que... Lorsque vous commencez la soirée du Céder, les deux premiers rituels sont très connus. Kadesh ou Ratz, le kiddush, la sanctification du jour. Et puis après, Ratz, on se lave les mains. Alors c'est vrai que cette fois-ci, on va se laver les mains et on va procéder à un trempage. On ne va pas tout de suite faire mozzi, mais en tout cas, là, on est dans quelque chose d'un petit peu classique. Et puis après, ce fameux karpas. Ce karpas, c'est suivant les traditions. On va tremper de l'oignon, pomme de terre. On aura dit, chacun suivant ses traditions, dans de l'eau salée, on va faire la bénédiction et on commence. Alors, ce Carpathes, évidemment, quel est son sens ? Qu'est-ce qu'il veut dire ? Une des premières lectures, c'est un moment surprenant, donc c'est celui qui ouvre à l'enjeu même de la soirée du céder, c'est-à-dire d'éveiller l'attention des enfants et de créer le dialogue, mais en même temps il y a une lecture qui va un tout petit peu plus loin, puisque le terme de Carpasse, on le retrouve une fois dans la Bible, c'est dans la fameuse histoire de la Meguila, puisque dans la fameuse histoire de Esther, et lorsqu'on décrit la magnificence du palais d'Assuerus, on parle de couleurs merveilleuses, Roux, Carpasse, Tchelette, etc. On décrit les tentures avec des couleurs merveilleuses, chatoyantes, et Carpasse, ça nous rappelle quelque chose qui est passime, n'est-ce pas, cette fameuse tunique multicolore. Dix noms maîtres, en effet, Carpasse et Carpassime, c'est quelque chose qui nous renvoie à cette fameuse tunique multicolore. Vous savez, cette fameuse tunique que Joseph avait reçue en cadeau de son père, vous savez, et qui éveillent la jalousie du frère. Et on se rappelle que là-bas, tout a tourné autour de la parole, puisque Joseph, de son côté, voit ses frères qui semblent dysfonctionnés dans certains domaines. Alors il raconte ça au père, et puis il parle sur lui. Ils sont là, et on est au fond dans un problème dans le rapport au langage. On est dans la dénonciation, on est dans la shonara, dans la médisance. Et au fond, qu'est-ce qui se passe ? Yossef va être vendu, il se retrouve en Égypte, les frères le rejoignent, et l'exil commence. Et au fond, à la racine de l'exil commence justement tout l'enjeu du rapport à la parole, et c'est ça qui va être le point d'entrée. C'est bouleversant, et c'est ça qu'on est en train de nous dire. Et d'ailleurs, certains commentateurs nous font remarquer, nous disent, vous savez, cette fameuse hausse salée. dans laquelle on va tremper ce Carpas, qui nous renvoie donc à cette tunique multicolore, avec cette dissension des frères et tout ce qui va arriver par la suite, et bien ce sont les larmes de Jacob, les larmes de Jacob qui ne sait plus où est son fils, et c'est à ça qu'on est en train de nous faire réfléchir, sur ce qui était à l'origine de ce qui a été l'exil d'Égypte. Et puis le céder va commencer, mais alors on va reprendre le mot Carpas. Un très célèbre maître de la Chassidoute, qui s'appelait le Rav Menachem Mendel-Miriminov, fait remarquer la chose suivante qui est assez curieuse d'ailleurs. Il dit Karpas je crois que le Hida lui aussi le fait remarquer Karpas il y a ici quatre lettres, et si vous prenez chacune des quatre lettres, elle ouvre à un mot. Kaf rech pesamer, klal richon, principe fondateur, pe segor, sache fermer ta bouche, kar pas, klal richon, pe segor Curieux, surtout si justement la soirée du CEDER, c'est le moment dans lequel on doit dire, on doit parler, on doit raconter, et bien peut-être que c'est ça le point de départ. de l'univers de la transmission, de savoir se taire pour être à l'écoute de l'autre. C'est-à-dire que l'enfant, on va voir, va devoir poser des questions. On attend de lui qu'il questionne, mais justement pour qu'il questionne, pour qu'il commence à parler, pour qu'il dise, il faut qu'en face il y ait un silence, non pas un silence d'indifférence, mais au contraire un silence. que j'ai presque envie d'appeler recueilli, un silence dans lequel je ne suis pas là pour te dire, mais je suis là d'abord pour entendre ta question, pour entendre ce que toi tu as à me raconter. Et c'est peut-être à partir de cela où commence véritablement l'univers de la communication, quand des deux côtés, on ne cherche pas à dire, on ne cherche pas à parler. Pourquoi ? parce que quand on cherche sans arrêt à dire, eh bien au fond, notre parole est là pour pouvoir se faire exister à l'intérieur d'un système, et peut-être qu'au fond, la question de l'autre ne nous intéresse pas, sa question n'étant pas intéressante, lui-même n'est peut-être pas si intéressant que cela, il n'est au fond que l'auditeur dont on a besoin pour être comme une forme de faire-valoir, et si c'est ça, eh bien, on ne peut pas commencer à transmettre, et c'est par cela aussi, par cette capacité à savoir. être à l'écoute que commence le céder dans lequel on va parler justement de transmission. Et alors, on commence ce céder et on va se retrouver de nouveau autour du rapport au langage, puisque le texte va nous enjoindre de raconter, de dire. cette obligation de raconter, de dire le verset que la Torah nous l'exprime de la manière suivante, Oulemant saperb ozen bintra afin que tu racontes à l'oreille de ton enfant, de ton petit-enfant. Et j'aime bien m'arrêter sur cette curiosité du verset qui nous dit qu'il faut raconter à l'oreille. Nous savons pertinemment qu'on ne raconte pas au nez ni à la bouche. mis aux yeux, mais c'est bien l'oreille qui est cet organe qui est là et qui est censé recevoir la parole. En vérité, l'oreille, c'est cet organe qui ne fait que recevoir, qui ne peut strictement rien émettre. Et le texte nous dit que quand on va commencer à raconter, quand on va commencer à dire les choses, il faut avoir construit en amont une relation qui permet à celui à qui on dit d'être pleinement à l'écoute. On n'est pas ici dans... dans une histoire de dialogue, comme on voudrait, mais en premier lieu dans une acceptation de la transmission d'une histoire. D'ailleurs, vous savez que Maïmonide nous dit que le soir du Céder, on doit raconter ni cime ni flotte les miracles extraordinaires qu'a vécu le peuple d'Israël, et on voit qu'ils ne nous ont pas quittés, puisque pas plus tard que la semaine dernière, nous avons assisté à ce qui s'appelle un miracle absolu, total, et c'est quelque chose que l'on doit mettre en exergue, Parce qu'au fond, tout l'enjeu de cette transmission, c'est que nous-mêmes, en racontant, on s'entend dire les choses, mais on fasse passer aussi ce message à nos propres enfants, c'est que le peuple d'Israël a une histoire surprenante, curieuse, particulière, extraordinaire, et à travers son histoire, il révèle la présence du Créateur dans l'univers. Donc on a ici de nouveau cet univers de la parole qui se retrouve, mais d'une parole qui ne peut être prononcée que parce qu'en face, nous savons qu'il y a une véritable écoute. Qu'est-ce qui fait que... On est prêts pleinement à écouter l'autre. D'abord parce qu'on sait que l'autre est prêt à nous écouter aussi, c'est vrai. mais parce qu'il y a une relation de confiance, parce que nous savons pertinemment que cet autre qui est en face de nous, eh bien, se veut être la courroie transmettrice d'une histoire, et c'est cette conviction qui l'habite, qui nous permet, nous, de nous mettre à l'écoute de sa parole, dont nous avons tellement besoin. Et après, eh bien, on va se retrouver avec la parole de l'enfant. Ça y est, elle arrive. Elle arrive, cette parole, et cette parole, elle est, au fond, bouleversante, si on réfléchit. Et parce que... L'enfant ne va pas juste dire non mais pourquoi cette nuit ceci, pourquoi cette nuit cela ? Il ne va pas dire pourquoi. Parce que s'il disait pourquoi, le texte de la Gada aurait dit Lama Lama, pourquoi ? On ne dit pas Lama, on dit Manishtana. Quelle différence il y a ? Alors qu'on devrait très bien dire, mais pourquoi cette union fait comme ça alors que les autres unions ont fait autrement ? C'est une forme parfaite d'interrogation dans laquelle on crée cette distinction. Certains de nos maîtres font remarquer la chose suivante et nous disent que Ma nishtana, quelle différence y a-t-il ? C'est déjà ça la première question. Avant même que l'enfant arrive et nous dise entre cette nuit et les autres nuits, car cette nuit que de la matzah, les autres nuits il y a du hamat et de la matzah, déjà l'énoncé du questionnement, c'est un questionnement. Ma nishtana, pourquoi la différence ? Pourquoi cette différence ? Au fond, ce que l'enfant est en train de dire, c'est que... La différence est une réalité. Maintenant, la raison est de savoir ma nishitana. Qu'est-ce qui se joue derrière cette différence ? Si je suis différent, alors ça veut dire quoi ? Qu'est-ce que ça doit générer chez moi comme mouvement d'existence ? Ça peut être aussi entendu de manière peut-être plus dure, plus difficile. Ma nishitana, mais pourquoi on est différent de tout le monde ? Et ça, c'est bouleversant, parce que si c'est ça la question, alors ça voudrait dire que l'enfant découvre son judaïsme à travers, j'ai presque envie de dire son martyrologue, sa difficulté, cette souffrance, c'est pas simple, c'est pas banal, alors que nous ce qu'on veut justement c'est que l'enfant ait conscience de cette différence à travers ce qu'on lui dit, ce qu'on lui transmet, les valeurs. qui sont véhiculées au quotidien, mais déjà ça. Et donc, de nouveau, c'est quelque chose qui passe dans une parole, mais une parole d'interrogation, une parole non point de revendication. Et puis après, et je veux conclure là-dessus, parce que sinon, on est là ensemble pendant des heures, mais une idée, moi en tout cas, qui m'a bouleversé, vous savez que... on va voir après ces quatre fils, ces quatre enfants, qui représentent quatre catégories, le sage, le rachat, celui qu'on appelle le mauvais, et puis le tam, le simple, c'est pas le simplé de Blanche-Neige, non, non, le simple, celui qui est là, qui vit, et puis celui qui ne sait même plus qu'il faut poser des questions, qui est là, qui dit pourquoi pas, mais au fond, qui pense qu'il n'y a aucun sens. Et à propos du fameux rachat, on lui dit, il faut lui casser les dents. C'est quoi cette histoire ? Un ring de boxe, le soir de l'art. du cédaire, et le gaon divinat fait remarquer quelque chose d'absolument bouleversant. Lorsque vous prenez la valeur numérique du mot rachat, et vous prenez la valeur numérique du mot dent, qui se dit shinav, que vous soustrayez la valeur numérique du mot shinav à la valeur numérique du mot rachat, vous obtenez la somme de 204. 204, c'est la valeur numérique de tzadik, du juste. Qu'est-ce qu'il est en train de dire le Ghanévin, à tel que je le comprends en tout cas ? Au fond, le rachat, c'est-à-dire cet enfant qui semble nous poser des problèmes, ou qui pose des problèmes. Au fond, la barrière la plus impénétrable chez l'être humain, c'est quoi ? Ce sont ses dents. Vous pouvez forcer quelqu'un à ouvrir ses yeux, vous pouvez lui déboucher les oreilles, mais si vous fermez les dents, allez ouvrir la bouche de quelqu'un qui ferme les dents. C'est quasiment impossible. Au fond, on se rend bien compte qu'il y a une barrière, qu'il y a quelque chose à l'intérieur qui est là, qui n'a pas réussi à s'exprimer, qui n'a pas réussi à sortir, un trauma, une difficulté, une souffrance, une peur, une transmission qui a fait peur. Que sais-je ? Et le soir du CDR, ce rachat qui est là, on lui dit t'aurais été en Égypte, t'as décidé de t'exclure Peut-être que tu ne serais pas sorti, mais là tu es là, là tu es présent, là tu es avec nous. Alors maintenant, notre travail à nous, c'est justement de casser ses dents, c'est-à-dire de savoir avec intelligence comment faire en théâtre pour que cette barrière… qui bloque l'échange, puisse à un moment disparaître. Comment faire pour dire les mots qui pourront lui permettre d'ouvrir ses dents, de faire disparaître ses dents qui sont cette barrière, et à partir de cela, exprimer ce qu'il y a véritablement au fond de lui, ce qui est à l'origine de ce qu'il est aujourd'hui, pour pouvoir justement l'amener à devenir ce fameux tzadik. Et ce n'est pas pour rien que justement le rachat est mis juste à côté du haram. Il est juste à côté de lui. On pourrait bien dire qu'en vérité, ne nous méprenez pas. Cet enfant, au fond, potentiellement, il est ce sage. Il y a quelque chose qu'il faut dépasser, il y a quelque chose qu'il faut ouvrir, et après les choses se transforment, et tout ça, bien sûr, ça passe. À travers, à nouveau, encore et encore, une réflexion sur le langage, sur les mots qui ont été dits, ou qu'on a oublié de dire. sur ces mots qui ont fait mal, ou ces mots qui auraient pu tellement donner, mais que l'on n'a pas encore prononcé. Et c'est peut-être dans cette soirée du CEDER qu'on réactive tout ça, et à travers cela qu'on met en place le processus de la libération individuelle et collective du peuple d'Israël.
Ravi Lemel, merci pour cette très belle dracha. Je sais que les rabbins nous ont souvent enseigné, et vous parmi eux, qu'il faut savoir, par exemple, on a fait tout ça, pour ce CEDER, on se repose un peu avant le CEDER, de manière justement à pouvoir dialoguer avec les gens qui sont à table autour de nous. Je sais que vous y tenez beaucoup, de manière à ce que ce soit justement comme vous venez de dire, un moment de dialogue. Et puis peut-être aussi penser à inviter des gens qui ne sont pas les plus religieux. Toujours une bonne idée de les avoir à table. Ravelli Le Pen, je sais que vous êtes d'accord. Oui, vous êtes d'accord. à plus tôt je sais il faut savoir le faire en pratique aussi voilà le rave qui revient merci à vous Shabbat shalom et Pesach HaShabes Sameach
Shabbat shalom Pesach HaShabes Sameach
Et Rav Mandechai Biton est en ligne avec nous de Jérusalem. Bonsoir Rav Mandechai.
Shabbat shalom bevorar, shabbat agadol, bevorar bezrat Hashem.
Alors évidemment on peut dire ça chaque Shabbat, qu'il nous faut spécifiquement vous avoir à Jérusalem. Mais alors là, shabbat agadol, juste avant les fêtes de Pessah, juste avant nos souhaits à tous de retourner vivre à côté de chez vous, d'être vos voisins. Là, il faut vous nous donner la bracha, là, Rav Mendechaï.
Je vous souhaite à tous de venir rapidement ici, je vous souhaite à tous rapidement d'assister à la délivrance complète et totale et absolue de Ham Yisrael.
Voilà, je voudrais aussi qu'on ait une petite pensée pour Gilles Taïeb qui nous a quittés cette semaine.
Un grand hésitant de la communauté juive.
Avec un grand cœur. On a perdu quelqu'un de très important. Ravandre Khabiton, vous voulez vous faire le lien entre Shabbat Hagadol et les fêtes de Pessah, mais surtout dire finalement un céder c'est une question de l'émunat. Tout ça tourne autour de la question de l'émunat. Alors pourquoi ?
Absolument, la Emunah c'est la foi, c'est à la fois la connaissance du projet divin et en même temps la manière dont Hachem intervient dans le monde. Alors on va s'appuyer d'abord sur la parasha de la semaine parce qu'on lit la parasha Metsora, c'est la continuation de la parasha de la semaine dernière qui évoque les plaies qui frappent une personne qui faisait du Lachonara. Mais il y a quand même dans cette parasha un point qui est très important et qui va vraiment nous aider à réfléchir sur la fonction des épreuves. dans le chapitre 14. Au début du chapitre 14, la Torah, nous dit Rachid, vient nous apporter une grande nouvelle. Quand on va rentrer en Eretz Yisraël, on va s'installer et Akadosh Baruch Hu va nous donner une part en Eretz Yisraël et là, il va imposer des plaies sur nos maisons. Les juifs vont entrer en Eretz Yisraël, il y aura une plaie sur leurs maisons. A priori, c'est une très mauvaise nouvelle. Et Rachid explique, c'est une très bonne nouvelle. Pourquoi ? Parce qu'en fait, ces plaies, elles obligaient à démolir les maisons. Quand une maison était frappée d'une lèpre... quelconque, les lèpres dont parle ici la paracha, la maison devait être détruite, on devait enlever les pierres, et donc peut-être on devait détruire toute la maison. Et Rachid explique pourquoi les maisons seront obligatoirement frappées de lèpres. Pourquoi ? Parce que les hémoréens, les cananéens, avaient caché leur or et leur argent dans les murs, et donc en les détruisant, ça permettait aux béni-israéliens de s'enrichir et de découvrir les trésors que les cananéens ou les hémoréens avaient voulu leur cacher. Et donc a priori une épreuve, et donc l'instrument d'un enrichissement. Une épreuve est donc l'instrument d'un bonheur. Et il y a là, ici, dans ce rachis, quelque chose qui est profondément lié à l'exil égyptien et à tous les exils que le peuple juif a traversé. Fondamentalement, qu'est-ce que c'est une épreuve ? Une épreuve, c'est un passage. Alors, on prie toujours pour ne pas avoir d'épreuve, parce qu'on prie finalement pour être capable de passer d'une étape à l'autre dans notre vie, de grandir. en finalement nous infligeant entre guillemets des épreuves, c'est-à-dire tout simplement en réfléchissant à chaque fois, comme on dit en hébreu, Routakousa c'est-à-dire apprendre à raisonner en dehors du cercle, pour apprendre à grandir, à voir notre vie un peu différemment. Mais ce n'est pas comme ça que ça se passe au niveau individuel et collectif, on passe tous par des épreuves, et ces épreuves elles sont destinées à quoi ? Elles sont destinées à ce à quoi étaient destinées les plaies qui frappaient les maisons des juifs, comme les athoras. A nous faire découvrir des trésors. Parfois ces trésors c'est de l'argent, comme ici dans le Parachat, mais parfois ces trésors c'est des trésors psychiques, mentaux, spirituels. Après une épreuve, le peuple juif grandit, après une épreuve, l'individu grandit. Mais c'est quoi la condition ? C'est qu'il accepte cette épreuve, comme une épreuve envoyée par Hachem pour le faire réfléchir sur lui-même. La plupart du temps, quand les gens ont des épreuves, ils disent c'est de la faute à lui, c'est de la faute à l'autre, c'est de la faute à papa et maman, c'est de la faute à la copine, aux copains, etc. Mais ils ne font pas de travail d'introspection pour eux-mêmes, pour savoir pourquoi eux se sont retrouvés dans cette épreuve. Et une épreuve, elle ne peut faire grandir un individu que s'il est capable de comprendre qu'elle est sa part dans le problème qu'il a vécu, et ce qu'il doit changer, ce qu'il doit rédimer, ce qu'il doit renouveler en lui. Et à partir du moment où un individu fait ce travail, il sort de l'épreuve. vainqueur. Il gagne. Il va gagner en dimension sur le plan psychique, mental et spirituel. Au niveau collectif, pour Amisraël, c'est la même chose. Lorsque le premier temple a été détruit, nous avons mérité derrière, nous avons eu l'exil égyptien. On est sortis des égyptiens pour recevoir la Torah. On a eu la destruction du premier temple, on a eu le développement formidable de la Torah orale qui permettrait de pénétrer encore plus profondément les secrets de la Torah. Puis ensuite, après la destruction du second temple, nous avons eu la révélation de la Torah orale, encore une fois, qui a terminé par écrire. Puis après l'expulsion des juifs d'Espagne, la Kabbalah. Puis après la Shoah, nous avons mérité l'Eretz Yisrael. Mais nous n'avons pas eu le Mashiach, nous n'avons pas eu la révélation messianique. Et notre génération aujourd'hui est une génération qui vit une épreuve après l'horrible massacre des nazis islamistes, des cannibales du Khamas, à Simrathora de cette année, et là maintenant ce qui est en train de se passer avec les Iraniens. Alors je pense que nos éditeurs ont suffisamment entendu de cours et comprennent bien que tous ces scénarios correspondent très bien aux prophéties qui annoncent la rédemption finale. Bien que le Rambam, Maïmonide, nous dise que tant que tout ça n'est pas arrivé, on ne sait pas exactement comment ça va arriver, mais malgré tout, il y a des prophéties qui ont été écrites bien avant la science de l'islam et bien avant que l'Iran veuille aujourd'hui rentrer en guerre avec nous. Ces prophéties prédisaient ce qui est en train de se passer maintenant, c'est-à-dire un affrontement entre l'Occident et l'Iran, un affrontement entre nous et l'Iran, avec derrière la possibilité d'un dévoilement messianique. En fait, on vit une épreuve et cette épreuve peut nous amener vers quelque chose de beaucoup plus fort. de beaucoup plus grand, qui est cette fois-ci le dévoilement messianique. Maintenant, le Shabbat à Gadol, le Shabbat qu'on vit, pourquoi il s'appelle Shabbat à Gadol ? Parce que c'est un Shabbat où il y a eu des nissim, il y a eu des miracles. L'Emne Israël était exposé aux Égyptiens. Il leur montrait le mépris qu'ils éprouvaient pour leur dieu, qu'ils s'apprêtaient à sacrifier, le mouton qu'ils s'apprêtaient à sacrifier. Et les Égyptiens ne les ont pas attaqués alors qu'ils mouraient d'envie, si je puis dire, de les attaquer. Encore une fois, des miracles. Et là, encore une fois, on voit cette fonction fondamentale. que le juif doit comprendre, elle tient dans un mot qui s'appelle le dépassement. Dépassement, se dépasser, et on pourrait dire que la traduction du dépassement, c'est la Emunah. C'est-à-dire que finalement, la Torah... Dieu lui-même, tout au long de notre histoire, nous demande de dépasser certaines de nos mitzrayim, de nos dimensions contraignantes, de nos croyances, de nos fausses croyances, et d'arriver à nous projeter dans une dimension pour laquelle nous ne sommes pas enfin complètement armés sur le plan psychique et mental et spirituel, et de commencer à nous libérer avant même de vivre une véritable libération. Vous voyez, c'est un petit peu ça, l'exigence messianique dans le judaïsme. C'est de vivre, d'une certaine manière, la délivrance messianique avant même qu'elle ne survienne. C'est quoi la délivrance messianique ? On appelle ça la Géoula. La Géoula, c'est une délivrance spirituelle. Qu'un juif qui ne fait pas Shabbat soit capable de prendre sur lui Shabbat. Qu'un juif qui fait Shabbat et qui étudie la Torah soit capable de prendre sur lui d'améliorer ses midotes, son comportement, sa vision de l'autre. Bref, de détruire certaines barrières contraignantes qui l'enferment dans une prison psychique et mentale et être capable d'ouvrir son cœur, d'ouvrir son regard à 360 degrés. Il y a un homme qui a parlé, un spécialiste de la défense, qui a parlé après ce qui s'est passé Motsai Shabbat dernier. Ici en Israël, il a dit, la main de Dieu, le doigt de Dieu s'est réveillé dans cette histoire-là. Et tout le monde le comprend, parce que le dôme de fer, il peut protéger à 90%, à 99%, mais il suffit qu'il y ait un missile qui passe et qu'il tombe ras-le-chalot sur une ville, et c'est des centaines de morts. C'est des missiles sur lesquels il y a des centaines de kilos de matière explosive. Or, rien de tout ça ne s'est passé. Et donc, Bauch Hachem, Hachem, nous a donné la force et l'intelligence de concevoir des systèmes pour nous défendre. Hachem lui-même est intervenu pour qu'il y ait zéro mort, zéro blessé, comme à l'époque de la guerre du Golfe. Il faut se rappeler de ça et comprendre qu'il y a ici une intervention. Ça nous invite à réfléchir précisément en dehors du dôme de fer et à comprendre ici que ce qu'il nous a demandé, c'était des hommes de fer. des hommes de fer, F-A-I-R-E, et de fer, F-E-R, d'être des hommes de fer dans notre émouna, des hommes de fer, F-A-I-R-E, qui vont traduire leur émouna dans les faits. Et je voudrais vous rappeler quand même autre chose, pour rappeler à quel point le peuple juif est un peuple de émouna. Vous savez que le mot qui a été le plus recherché en Israël, ici sur Google, pendant les heures dans lesquelles tout le monde attendait ce qui allait se passer, c'était teïlim Ce qui veut dire que les gens qui ont des teïlim dans la poche, ils les avaient sur eux, donc ils ont prié. Mais ceux qui ne les ont pas, ils ont cherché sur Google pour pouvoir lire des théories. Am Yisrael est un peuple de hémouna, c'est un peuple kadosh. Et bien Zahra Tachem, avec une hémouna comme celle-là, si on la développe, si on apprend à la développer, si on s'éduque dans cette hémouna, on va profiter du céder pour s'éduquer dans cette hémouna en parlant des dix plaies qui ont frappé les Égyptiens, en parlant de la mer Rouge, en parlant de tous les miracles qui ont jalaudé l'histoire du peuple juif, alors on va grandir et on va sortir avec beaucoup plus de foi et d'hémouna. Et bien évidemment, Tachem verra cela, nous enverra la dévance finale et nous protégera de ces horribles ennemis. tortionnaires, nazislamistes, crapules et cannibales qui nous entourent et qui veulent nous dévorer. On voit bien que la main d'Hachem est là et nous protège. Je crois que ce qui s'est passé au Moussé Shabbat, c'est une force extraordinaire. Il faut la capitaliser, il faut la traduire maintenant dans les faits, en se renforçant dans notre émouna, en se renforçant chacun là où il le peut. Parce qu'en fait, dernier point, c'est extraordinaire, c'est qu'en fait, tout Amisrael a regardé dans la même direction, c'est-à-dire vers Dieu. mais chacun du point où il est. Alors il y en a un qui vient vite, l'autre qui vient moins vite. En fait, chacun court vers Hachem à partir du point où il est. Vous voyez, c'est ça la grandeur de cet événement qu'on a vécu. C'est ça l'ardoute, c'est ça l'unité. Chacun est très différent, chacun est à un point différent, mais regarde dans la même direction. Alors là, le soir du CEDER, on est tous au même point. On sort d'Egypte et on regarde tous dans la même direction. Merci Hachem. Donc là aussi, c'est de l'ardoute et de l'unité, mais en même temps, c'est un moment de renouveau et d'éducation pour chacun d'entre nous. Shabbat shalom et on va se souhaiter vraiment des grandes et des belles nouvelles pour toi Misraël la guéou lâche les malades et l'ivrance finale pour chacun d'entre nous et pour Amisraël entier
Ravandé Chabiton oui Shabbat shalom oui de bonnes fêtes la paix, la sérénité le bien-être à Jérusalem on vous souhaite ça de tout coeur on le souhaite à tout le monde évidemment voilà effectivement sur cette ville qui a été qui a été qui a vécu, c'est pas souvent, Jérusalem, pendant les conflits, est souvent laissée de côté, et qui a vécu donc effectivement une très sale nuit samedi dernier. Je vous remercie.
Vous savez, c'était une nuit dans laquelle c'était extraordinaire. Moi, j'étais dans l'escalier, on a lutté, le sentiment de proximité qu'on a ressenti avec Hachem, il était intense. parce que qui peut nous protéger si un seul de ces missiles passe il fait une catastrophe donc on est entièrement entre les mains d'Hachem et ce sentiment de proximité je souhaite à tout le monde de le vivre d'une manière ou d'une autre dans des bonnes circonstances bien entendu mais c'est un sentiment extraordinaire
Ramah Adekha Bitton je vous remercie Shabbat Shalom Chag Sameach
Chag Sameach à tout le monde
et nous sommes en ligne à présent avec Ravgué bonsoir Ravgué, Shabbat Shalom bonsoir et pour cette émission spéciale Pessah on se dit évidemment déjà Chag Kasher Vesamea
Pessah, Kachar et Samer.
Alors, ah oui, Pessah, Kachar et Samer. J'ai jamais compris pourquoi c'est... Enfin si, j'ai une intuition, quoi. C'est la seule fête où on ajoute le mot Kachar. On veut tous des fêtes qui aillent dans le bon sens et qui donc soient Kachar. Alors...
La Kachar n'est pas évidente, vu le nombre de règles particulièrement, on va dire, exigeantes par rapport à la préparation de Pessah, le nettoyage du ramètre. la matzah qui doit être préparée scrupuleusement, etc.
Alors vous voulez parler justement du céder et des matzahs, le symbole avec le maror de notre fête, mais en général elles sont rondes, elles doivent être rondes. Et pourquoi ? C'est le sujet de votre réflexion. De ce soir, en général, les matzots, pas celles qui sont faites en machine, mais les matzots de base sont rondes. Et il y a une raison. Pourquoi ?
On essaie souvent le soir du CEDER de prendre des matzots sur mon rote, évidemment. Mais sur mon rote, souvent, ce n'est pas une obligation, mais beaucoup ont l'habitude de le faire, de chercher particulièrement pour la consommation de la matzot à la mitoie que l'on consomme le soir du CEDER, d'avoir une matzot ronde. C'est un usage très entier. parce que même les matotes à la main, on aurait pu les imaginer carrées. Mais non, on les fait rondes et volontairement. A priori, quel est le symbole de cette forme d'hématote ? Alors, aussi bizarre que ça puisse paraître, ça fait penser à la bague de fiançailles. Alors là, c'est vrai que c'est assez étonnant pourquoi la bague est ronde et les matzots sont rondes. Et effectivement, il y a une notion, un rappel d'un événement très important qui est celui justement des fiançailles entre Israël et Hachem.
littéralement, on pourrait comparer cet instant qui est le soir du Cédaire à un coup de foudre entre Hachem et nous. Hachem nous dit Je vous aime nous on répond On t'aime et puis on part un peu comme des amoureux, un peu dans l'inconnu,
puisque le peuple juif accepte de suivre
Dieu dans l'aventure, une aventure absolument incroyable. Ils n'ont pas beaucoup de réserves, ils n'ont que des bat-sots, ils n'ont pas beaucoup d'eau, ils partent homme, femme, enfant,
dans le désert,
et nos sages disent, Zahartillah, chesed non vahir qui rappelle la générosité de ta jeunesse, parce qu'effectivement, le peuple juif est prêt à s'élancer,
à partir vers l'inconnu,
pour suivre Hachem, et c'est un peu cette notion de cette bataille.
La bataille du milieu est cassée, coupée en deux,
pas vraiment en deux, on essaie de penser à la lettre d'Alet et Vav, Le Dalet, c'est deux traits, un qui est horizontal et l'autre vertical. Et le Dalet Vav, qui est seulement vertical.
Et donc,
ces deux formes, Dalet et Vav, nos sages en font un mot, un mot qui est très proche d'un mot bien connu, qui est le Dou. Donc, Tav, le mitav Tandu, il est beau d'être deux, deux comme doux,
deux hauts.
Et les massages disent qu'il est toujours mieux d'être deux que d'être seul, et même des fois, en tout cas à l'époque de l'Akbar, c'était évident qu'il valait mieux être marié pour une femme,
même si elle était avec un homme pas le plus,
on va dire, intéressant pour elle, mais elle préférait toujours être mariée que de ne pas l'être. Sans revenir sur ce que je dis, il y a l'autre que je ne veux pas développer ici, mais la notion de d'où d'allait-va c'est de du haut et la notion de ce mariage entre un homme et une femme.
Et il est cassé parce que,
justement, il y a eu la faute du vaudeau. et que ce mariage n'a pas pu se réaliser jusqu'au bout. C'est des fiançailles, un don de la bague, mais il n'y avait pas de troupeau ni de cheva-braquette. Alors, quelque chose de magnifique que je voudrais vous faire partager ce soir, c'est que la matra,
justement,
elle est là pour préparer les cheva-braquettes, cette bénédiction qu'on fait sous le dénuptial. On sait très bien qu'après avoir donné la bague, on fait sept bénédictions. Mouré Périagéphène au début et la longue bénédiction de Achai Baras, Assan de Simcha, Khatan Vekala,
on connaît tous ces sept bénédictions. Eh bien,
il y a aussi sept bénédictions, nous fait remarquer le Gheur de Vilna, pour arriver à la bénédiction de la Matza. Regardez bien, le soir du Seder, vous commencez la soirée avec le Kidou. Le Kiddush comprend trois bénédictions. Moret peri agéfen, la bénédiction sur le vin, Mekadesh Yisrael ve'azamanim, la bénédiction qu'on appelle le Kiddush lui-même, et Rianos et Kimanos v'yiano ezvalazé. Donc trois bénédictions au Kiddush. Après, il y a une bénédiction que l'on fait au moment où on mange le karpas, Moret peri adama, puis après une bénédiction que l'on fait à la fin du Magid sur Gaal Yisrael, la délivrance israële, puis après une bénédiction que l'on fait en faisant des tilatadaïm, un tilatadaïm,
puis après une bénédiction sur la matzah et on est au numéro 7.
C'est-à-dire, c'est comme si on parlait ici d'un mistouin, d'une volonté de se marier.
En fait,
le soir du Seder, quelque part, on essaye de penser à finaliser notre engagement. Nous étions fiancés, nous avons reçu la bague, un peu comme la Maxa qui est ronde,
qui ressemble à une bague de fiançailles, et on n'est pas arrivé à aller jusqu'au mariage.
Parce que le mariage, c'était le don des lourotes richonnantes. La première table, c'est ça, la concrétisation du mariage. C'est un mariage croustonnant. Mais malheureusement, les premières tables, vous le savez, ont été brisées, cassées par Moshé Rabénon, parce qu'il y avait le vaudor. et qu'on a flirté un petit peu sous la coupe, sous la coupe, la jeune qu'elle a, c'est le peuple juif, qui est allé voir d'autres dieux. Et donc Hachem a fait mis en colère, et puis Moshe a jeté cette table, première table. Alors on a reçu les deuxièmes tables, mais les deuxièmes tables ne vont pas constituer un mariage, parce qu'elles ne sont pas d'un engagement si grand. Et donc finalement, nous allons nous marier à la fin des temps. On aimerait tellement, tellement que ce soit déjà cette année. C'est écrit à propos du peuple jivé, Vastihli leolam Tu es ma fiancée éternelle effectivement, un fiançailles qui dure depuis 3300 ans. Et ce fiançailles, nous aimerions arriver jusqu'au bout. Alors nous rappelons le sort du CDR, en tout cas au début du CDR, qu'il va y avoir une matraquée coupée,
c'est-à-dire qu'il y a eu quelque part une cassure,
non pas qu'on a cassé les fiançailles mais on n'est pas pu arriver en mariage,
et on espère,
on se dit, on aspire,
on espère arriver justement jusqu'au bout de cet engagement. Et d'ailleurs,
il y a un usage très épargné, celui de mettre l'œuf sur le plat du céder. On sait que l'œuf rappelle le sacrifice de la chagiga, un sacrifice qu'on a porté en cause de la fête. Franchement, l'œuf,
c'est un gamin de poule,
ça ne ressemble absolument pas au sacrifice de chagiga. En plus, il y a des ashkelazines qui mangent de l'œuf pendant le céder. On sait que l'œuf est un rappel du deuil. Et justement, il faut bien se rappeler le soir du Sédère, c'est que le soir de Pessah, c'est-à-dire le soir de la semaine, lundi soir cette année, c'est également le soir de Tisha B'Av.
Tisha B'Av c'est également lundi soir, obligatoirement. C'est toujours le même soir. Et en fait,
ce que nous aspirons justement à faire ce soir-là, c'est de nous projeter vers un avenir où il n'y a plus de Khourban B'tamidash, il n'y a plus de destruction du Temple, il n'y a plus de Vaudor, il n'y a plus de fautes. mais nous arrivons à reconstituer cette relation, de la reprendre à zéro,
pour l'amener jusqu'à son terme.
Et pour l'instant, ce n'est pas le cas. Et moi,
je vous dis cette année,
j'espère avec vous tous, que ce Pessah me ressemblera au cadeau de Pessah, parce que, vu ce qui s'est passé ces derniers mois, vu le miracle incroyable de samedi soir, il faut absolument que tous les peuples juifs revertissent HM pour le miracle incroyable que Bébé Scientifique reconnaisse. de l'arrêt de toutes ces menaces iraniennes sous la forme de 300 projectiles terribles, eh bien cette année nous voyons, nous sommes témoins du miracle, et en ce temps nous aspirons à la sortie de l'Egypte sur les otages qui sortent du Khamas. Nous nous inspirons à la libération de tous les otages, nous nous inspirons à la libération du peuple juif tout entier, de la main de ces tortionnaires. On veut vraiment que cette année, nous sortions.
La sortie d'Egypte, en fait,
c'est David Hammer dans les théories Motsi Asirin, Bako Sharot. Il a fait sortir les prisonniers, Bako Sharot, en traduction, Kosharot,
c'est un mot kachère,
c'est-à-dire une saison très agréable qui le trappant.
Kachère,
c'était un moment très agréable pour sortir, ni trop chaud, ni trop froid. Une autre lecture de ce mot Bako Sharot, c'est Bekhi Vechirot, dans les pleurs et les chants. pleuré, parce que évidemment, on rappelle que les Juifs ont pleuré parce qu'ils étaient dans une souffrance indicible en Égypte, et c'est suite à cette prière faite dans les pleurs que Dieu a écouté et a sauvé les Juifs d'Égypte, et en même temps, Chira, la chanson, c'est le chant de Al-Yashir Broché,
le chant de la fin de Pessah.
Parce que Pessah,
c'est composé de deux temps. le premier jour et le dernier jour.
Le premier jour rappelle Makad Bechorot, la plaie des premiers-nés et la sortie des Juifs de l'Égypte.
Et le dernier jour, c'est le jour de
Kéatiamsou, du passage de la mer, où là on va chanter Aziach,
Piyam, Moshé.
Pourquoi ces deux étapes ?
parce que lorsqu'on parle de Yéziat mitraim, la sortie d'Egypte, en fait on se trompe, parce que vous dites la sortie des Égyptiens ou de l'Egypte.
L'Egypte sort,
pas vous.
Yéziat mitraim, ça ne veut pas dire que les Juifs sortent d'Egypte. Ça veut dire que l'Egypte sort.
Ça ne veut rien dire. C'est les Juifs qui sortent d'Egypte.
Mais si vous dites les Juifs sortent d'Egypte,
il faut le dire Yéziat mitraim, la sortie de l'Egypte. Vous comprenez ?
C'est que les juifs sortent de l'Égypte. Or, lorsque vous dites Yetziat mitraim le sujet c'est l'Égypte.
C'est l'Égypte qui sort. Qu'est-ce que ça veut dire ?
Ça veut dire que le premier jour, nous sortons physiquement d'Égypte. Mais le dernier jour, l'Égypte sort de nous. Qu'est-ce que ça veut dire que l'Égypte sort de nous ? C'est que l'Égypte était toujours sans emprise. Tant qu'il n'y a pas eu la mort de tous ces Égyptiens au moment du passage de la mer, les Égyptiens étaient en nous.
Non pas qu'ils étaient présents physiquement, non, mais ils étaient présents parce qu'ils avaient une emprise.
Et l'Égypte nous a vraiment quittés le jour où, après le passage de la mer,
nous avons tenté ce chant,
dit le Zohar Akkadosh, le retrouvaille. du qu'on appelle Galout-Adibour, la fin de l'exil de la parole. La parole est retrouvée, une parole créatrice, une parole de bonheur, puisqu'on chante que lorsqu'on est dans un total bonheur. Un vrai chant, c'est celui qui vient du fond de notre île, et qui vient parce qu'on est en sentiment de plénitude totale. Et ça, les Juifs l'ont ressenti, que lorsqu'ils se sont vraiment totalement déparasés des Égyptiens, après le passage de la mer. Et là, ils se sont sentis que l'Égypte était sortie d'eux, et là, ils ont pu chanter. Cette libération totale, Béthri a commencé par la pleure,
la supplication du peuple juif,
parce qu'on voulait tout simplement, on a coupé énormément d'Égypte. Et Shira, le champ,
c'est lorsqu'on avait vu nos ennemis qui étaient morts et qui nous ont littéralement,
on s'est senti libérés totalement. Aujourd'hui,
cette année, depuis
Simchat Torah,
nous vivons des moments très particuliers.
D'abord le pleur,
parce qu'on a perdu beaucoup de nos frères, beaucoup de gens ont été blessés, beaucoup de soldats, et beaucoup de...
Les vies sont énormément souffertes. Le peuple judaïque a souffert, il y avait énormément de pleurs. Il y a aussi eu des gens dans le sens où on a vu des miracles,
on a vu des choses incroyables se passer,
des choses qui auraient pu se passer très différemment. et qui se sont passés comme se sont passés.
Mais en même temps,
on est tous conscients qu'on n'est pas encore arrivés à la fin de ce processus. Donc on est dans un moment de peur. En même temps, le sentiment de proximité avec HM,
c'est un moment difficile. Donc on a
Béry et Chira. On sait que HM est avec nous. Mais on sait aussi que des fois, ils nous font un petit peu ressentir que... On doit nous améliorer dans plein de domaines et c'est ce que nous essayons de faire au maximum. Le peuple juif s'est retrouvé,
s'est réuni.
On espère que ça continuera comme ça. Et je pense que Berkhi Vechira... que nous ressentons en Tessar, nous le ressentirons un peu plus cette année, et nous ferons en sorte cette année de sortir, non pas de l'Égypte,
mais que l'Égypte sorte de nous,
et l'Égypte, c'est tout simplement un certain nombre de choses, dont nos mauvaises bidottes,
nos effets de caractère, des défauts qui sont à nous, en espérant déjà d'éloigner de nous la haine gratuite de nos proches,
la haine du peuple juif,
la haine qui nous sépare, et que la jalousie nous détruira également,
et toutes sortes de mauvaises bidottes qui nous...
pour pouvoir légitimiser pour que la chèvre nous retrouve et qu'on puisse se faire,
je l'espère, pour la délivrance totale du peuple juif.
Ravgué, comment vous faites le Dalet ? Donc on a les trois matsates et comment on fait un Dalet ?
Vous avez la lettre, on coupe la matsate du milieu.
Celle du milieu...
C'est un Dalet inverse. Vous faites la forme d'un Dalet,
alors vraiment tout à fait... C'est tout à fait,
on va dire, on va faire trop attention à le faire exactement. Surtout d'avoir la cave à main de fait. De penser aux Dalettes et aux Vaves. Parce que si on pense aux Dalettes et aux Vaves,
on pense à nous deux.
À Dalettes et aux Vaves.
Et d'être à deux, c'est d'ailleurs nous voulons être avec HLM.
Et pour l'instant, on n'est pas encore totalement, on veut absolument y arriver.
Alors vous savez Rav, quand vous disiez, voilà, on va se marier, j'attendais dans ma tête, je me suis dit, il va nous dire, on se marie à Chavouette. On dit souvent que c'est un mariage entre le peuple juif et son Dieu, par le don de la Torah. Il y a des textes qui nous disent qu'on est l'éternel fiancé de Dieu.
Il faut parler de Shavuot.
Vous pouvez vous rappeler que certains disent que la montagne de Monsignor était au-dessus d'eux, et qu'ils formaient une coutade.
Mais malheureusement, le maïs n'a pas été consommé. du fait que les loukrotes ont été cassées, même s'il y a eu une coupa, mais finalement, ça n'a pas abouti totalement. Et c'est pour ça que nous espérons,
avec la Matzah,
de vous marier avec Hachem totalement.
Amen. Ravge, je vous remercie. Shabbat shalom et Pesach Kachar.
Pesach Kachar, vous aussi.
Et à toute la communauté.
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Description
Chaque vendredi à 16h30 sur Radio Shalom, une grande émission de pensée juive et de Torah. Cette semaine, Paracha Metsora.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Et on retrouve tout de suite Kabbalat Shabbat, une émission qui vous est présentée par Bernard Aboif.
Bonjour à tous, Bernard Abois au micro, on se retrouve comme chaque vendredi après-midi pour Kabbalat Shabbat, une grande émission de Torah et de pensée juive, et nous sommes en ligne avec Ravelli Lemel. Ravelli Lemel, bonjour, Shabbat shalom, et déjà Chag Sameach, déjà Pessah, Kachar, Vesameach, bonsoir à vous.
Bonsoir, en effet, on peut déjà dire Pessah, Kachar, Vesameach, évidemment. On est plus que dans la dynamique, il me semble.
Sachant par ailleurs qu'on a décidé ce soir, évidemment sous le contrôle des rabbins nîmes, de faire une émission spéciale Pessah. Et pour introduire nos débats, Ravelli Lemel, vous voulez vous faire le lien entre la parachia et cette fête. Il faut savoir que vous nous avez déjà enseigné que les parachiotes tombent toujours plus ou moins à côté des fêtes et qu'il y a une raison pour ça. Et Metsora parle du langage. c'est un peu la suite d'ailleurs de l'achat de la semaine passée, et bien évidemment c'est la transmission, donc on est déjà en plein Pessah, et on prépare déjà la grande fête qui nous attend lundi.
Exact, exact. Notre Sura en effet c'est le texte dans lequel on va nous parler de celui qui était Motsira, celui qui a dit une parole négative, et donc à cause de cela, il a une sanction, une sanction qui est là pour lui rappeler son erreur, cette fameuse lèpre qui n'en est pas une, en tout état de cause. C'est tout l'enjeu du rapport à la parole qui est évoqué ici. Et quand on rentre dans Pessah, au passage, le terme de Pessah, vous savez, ce n'est pas juste pass over ce n'est pas juste passer au-dessus parce que c'est vrai que c'est ça la première lecture, évidemment. Dieu est passé sur ces fameuses maisons des Hébreux pendant la dernière plaie, mais c'est aussi Pessah, c'est la bouche qui parle. Alors c'est intéressant parce que... Lorsque vous commencez la soirée du Céder, les deux premiers rituels sont très connus. Kadesh ou Ratz, le kiddush, la sanctification du jour. Et puis après, Ratz, on se lave les mains. Alors c'est vrai que cette fois-ci, on va se laver les mains et on va procéder à un trempage. On ne va pas tout de suite faire mozzi, mais en tout cas, là, on est dans quelque chose d'un petit peu classique. Et puis après, ce fameux karpas. Ce karpas, c'est suivant les traditions. On va tremper de l'oignon, pomme de terre. On aura dit, chacun suivant ses traditions, dans de l'eau salée, on va faire la bénédiction et on commence. Alors, ce Carpathes, évidemment, quel est son sens ? Qu'est-ce qu'il veut dire ? Une des premières lectures, c'est un moment surprenant, donc c'est celui qui ouvre à l'enjeu même de la soirée du céder, c'est-à-dire d'éveiller l'attention des enfants et de créer le dialogue, mais en même temps il y a une lecture qui va un tout petit peu plus loin, puisque le terme de Carpasse, on le retrouve une fois dans la Bible, c'est dans la fameuse histoire de la Meguila, puisque dans la fameuse histoire de Esther, et lorsqu'on décrit la magnificence du palais d'Assuerus, on parle de couleurs merveilleuses, Roux, Carpasse, Tchelette, etc. On décrit les tentures avec des couleurs merveilleuses, chatoyantes, et Carpasse, ça nous rappelle quelque chose qui est passime, n'est-ce pas, cette fameuse tunique multicolore. Dix noms maîtres, en effet, Carpasse et Carpassime, c'est quelque chose qui nous renvoie à cette fameuse tunique multicolore. Vous savez, cette fameuse tunique que Joseph avait reçue en cadeau de son père, vous savez, et qui éveillent la jalousie du frère. Et on se rappelle que là-bas, tout a tourné autour de la parole, puisque Joseph, de son côté, voit ses frères qui semblent dysfonctionnés dans certains domaines. Alors il raconte ça au père, et puis il parle sur lui. Ils sont là, et on est au fond dans un problème dans le rapport au langage. On est dans la dénonciation, on est dans la shonara, dans la médisance. Et au fond, qu'est-ce qui se passe ? Yossef va être vendu, il se retrouve en Égypte, les frères le rejoignent, et l'exil commence. Et au fond, à la racine de l'exil commence justement tout l'enjeu du rapport à la parole, et c'est ça qui va être le point d'entrée. C'est bouleversant, et c'est ça qu'on est en train de nous dire. Et d'ailleurs, certains commentateurs nous font remarquer, nous disent, vous savez, cette fameuse hausse salée. dans laquelle on va tremper ce Carpas, qui nous renvoie donc à cette tunique multicolore, avec cette dissension des frères et tout ce qui va arriver par la suite, et bien ce sont les larmes de Jacob, les larmes de Jacob qui ne sait plus où est son fils, et c'est à ça qu'on est en train de nous faire réfléchir, sur ce qui était à l'origine de ce qui a été l'exil d'Égypte. Et puis le céder va commencer, mais alors on va reprendre le mot Carpas. Un très célèbre maître de la Chassidoute, qui s'appelait le Rav Menachem Mendel-Miriminov, fait remarquer la chose suivante qui est assez curieuse d'ailleurs. Il dit Karpas je crois que le Hida lui aussi le fait remarquer Karpas il y a ici quatre lettres, et si vous prenez chacune des quatre lettres, elle ouvre à un mot. Kaf rech pesamer, klal richon, principe fondateur, pe segor, sache fermer ta bouche, kar pas, klal richon, pe segor Curieux, surtout si justement la soirée du CEDER, c'est le moment dans lequel on doit dire, on doit parler, on doit raconter, et bien peut-être que c'est ça le point de départ. de l'univers de la transmission, de savoir se taire pour être à l'écoute de l'autre. C'est-à-dire que l'enfant, on va voir, va devoir poser des questions. On attend de lui qu'il questionne, mais justement pour qu'il questionne, pour qu'il commence à parler, pour qu'il dise, il faut qu'en face il y ait un silence, non pas un silence d'indifférence, mais au contraire un silence. que j'ai presque envie d'appeler recueilli, un silence dans lequel je ne suis pas là pour te dire, mais je suis là d'abord pour entendre ta question, pour entendre ce que toi tu as à me raconter. Et c'est peut-être à partir de cela où commence véritablement l'univers de la communication, quand des deux côtés, on ne cherche pas à dire, on ne cherche pas à parler. Pourquoi ? parce que quand on cherche sans arrêt à dire, eh bien au fond, notre parole est là pour pouvoir se faire exister à l'intérieur d'un système, et peut-être qu'au fond, la question de l'autre ne nous intéresse pas, sa question n'étant pas intéressante, lui-même n'est peut-être pas si intéressant que cela, il n'est au fond que l'auditeur dont on a besoin pour être comme une forme de faire-valoir, et si c'est ça, eh bien, on ne peut pas commencer à transmettre, et c'est par cela aussi, par cette capacité à savoir. être à l'écoute que commence le céder dans lequel on va parler justement de transmission. Et alors, on commence ce céder et on va se retrouver de nouveau autour du rapport au langage, puisque le texte va nous enjoindre de raconter, de dire. cette obligation de raconter, de dire le verset que la Torah nous l'exprime de la manière suivante, Oulemant saperb ozen bintra afin que tu racontes à l'oreille de ton enfant, de ton petit-enfant. Et j'aime bien m'arrêter sur cette curiosité du verset qui nous dit qu'il faut raconter à l'oreille. Nous savons pertinemment qu'on ne raconte pas au nez ni à la bouche. mis aux yeux, mais c'est bien l'oreille qui est cet organe qui est là et qui est censé recevoir la parole. En vérité, l'oreille, c'est cet organe qui ne fait que recevoir, qui ne peut strictement rien émettre. Et le texte nous dit que quand on va commencer à raconter, quand on va commencer à dire les choses, il faut avoir construit en amont une relation qui permet à celui à qui on dit d'être pleinement à l'écoute. On n'est pas ici dans... dans une histoire de dialogue, comme on voudrait, mais en premier lieu dans une acceptation de la transmission d'une histoire. D'ailleurs, vous savez que Maïmonide nous dit que le soir du Céder, on doit raconter ni cime ni flotte les miracles extraordinaires qu'a vécu le peuple d'Israël, et on voit qu'ils ne nous ont pas quittés, puisque pas plus tard que la semaine dernière, nous avons assisté à ce qui s'appelle un miracle absolu, total, et c'est quelque chose que l'on doit mettre en exergue, Parce qu'au fond, tout l'enjeu de cette transmission, c'est que nous-mêmes, en racontant, on s'entend dire les choses, mais on fasse passer aussi ce message à nos propres enfants, c'est que le peuple d'Israël a une histoire surprenante, curieuse, particulière, extraordinaire, et à travers son histoire, il révèle la présence du Créateur dans l'univers. Donc on a ici de nouveau cet univers de la parole qui se retrouve, mais d'une parole qui ne peut être prononcée que parce qu'en face, nous savons qu'il y a une véritable écoute. Qu'est-ce qui fait que... On est prêts pleinement à écouter l'autre. D'abord parce qu'on sait que l'autre est prêt à nous écouter aussi, c'est vrai. mais parce qu'il y a une relation de confiance, parce que nous savons pertinemment que cet autre qui est en face de nous, eh bien, se veut être la courroie transmettrice d'une histoire, et c'est cette conviction qui l'habite, qui nous permet, nous, de nous mettre à l'écoute de sa parole, dont nous avons tellement besoin. Et après, eh bien, on va se retrouver avec la parole de l'enfant. Ça y est, elle arrive. Elle arrive, cette parole, et cette parole, elle est, au fond, bouleversante, si on réfléchit. Et parce que... L'enfant ne va pas juste dire non mais pourquoi cette nuit ceci, pourquoi cette nuit cela ? Il ne va pas dire pourquoi. Parce que s'il disait pourquoi, le texte de la Gada aurait dit Lama Lama, pourquoi ? On ne dit pas Lama, on dit Manishtana. Quelle différence il y a ? Alors qu'on devrait très bien dire, mais pourquoi cette union fait comme ça alors que les autres unions ont fait autrement ? C'est une forme parfaite d'interrogation dans laquelle on crée cette distinction. Certains de nos maîtres font remarquer la chose suivante et nous disent que Ma nishtana, quelle différence y a-t-il ? C'est déjà ça la première question. Avant même que l'enfant arrive et nous dise entre cette nuit et les autres nuits, car cette nuit que de la matzah, les autres nuits il y a du hamat et de la matzah, déjà l'énoncé du questionnement, c'est un questionnement. Ma nishtana, pourquoi la différence ? Pourquoi cette différence ? Au fond, ce que l'enfant est en train de dire, c'est que... La différence est une réalité. Maintenant, la raison est de savoir ma nishitana. Qu'est-ce qui se joue derrière cette différence ? Si je suis différent, alors ça veut dire quoi ? Qu'est-ce que ça doit générer chez moi comme mouvement d'existence ? Ça peut être aussi entendu de manière peut-être plus dure, plus difficile. Ma nishitana, mais pourquoi on est différent de tout le monde ? Et ça, c'est bouleversant, parce que si c'est ça la question, alors ça voudrait dire que l'enfant découvre son judaïsme à travers, j'ai presque envie de dire son martyrologue, sa difficulté, cette souffrance, c'est pas simple, c'est pas banal, alors que nous ce qu'on veut justement c'est que l'enfant ait conscience de cette différence à travers ce qu'on lui dit, ce qu'on lui transmet, les valeurs. qui sont véhiculées au quotidien, mais déjà ça. Et donc, de nouveau, c'est quelque chose qui passe dans une parole, mais une parole d'interrogation, une parole non point de revendication. Et puis après, et je veux conclure là-dessus, parce que sinon, on est là ensemble pendant des heures, mais une idée, moi en tout cas, qui m'a bouleversé, vous savez que... on va voir après ces quatre fils, ces quatre enfants, qui représentent quatre catégories, le sage, le rachat, celui qu'on appelle le mauvais, et puis le tam, le simple, c'est pas le simplé de Blanche-Neige, non, non, le simple, celui qui est là, qui vit, et puis celui qui ne sait même plus qu'il faut poser des questions, qui est là, qui dit pourquoi pas, mais au fond, qui pense qu'il n'y a aucun sens. Et à propos du fameux rachat, on lui dit, il faut lui casser les dents. C'est quoi cette histoire ? Un ring de boxe, le soir de l'art. du cédaire, et le gaon divinat fait remarquer quelque chose d'absolument bouleversant. Lorsque vous prenez la valeur numérique du mot rachat, et vous prenez la valeur numérique du mot dent, qui se dit shinav, que vous soustrayez la valeur numérique du mot shinav à la valeur numérique du mot rachat, vous obtenez la somme de 204. 204, c'est la valeur numérique de tzadik, du juste. Qu'est-ce qu'il est en train de dire le Ghanévin, à tel que je le comprends en tout cas ? Au fond, le rachat, c'est-à-dire cet enfant qui semble nous poser des problèmes, ou qui pose des problèmes. Au fond, la barrière la plus impénétrable chez l'être humain, c'est quoi ? Ce sont ses dents. Vous pouvez forcer quelqu'un à ouvrir ses yeux, vous pouvez lui déboucher les oreilles, mais si vous fermez les dents, allez ouvrir la bouche de quelqu'un qui ferme les dents. C'est quasiment impossible. Au fond, on se rend bien compte qu'il y a une barrière, qu'il y a quelque chose à l'intérieur qui est là, qui n'a pas réussi à s'exprimer, qui n'a pas réussi à sortir, un trauma, une difficulté, une souffrance, une peur, une transmission qui a fait peur. Que sais-je ? Et le soir du CDR, ce rachat qui est là, on lui dit t'aurais été en Égypte, t'as décidé de t'exclure Peut-être que tu ne serais pas sorti, mais là tu es là, là tu es présent, là tu es avec nous. Alors maintenant, notre travail à nous, c'est justement de casser ses dents, c'est-à-dire de savoir avec intelligence comment faire en théâtre pour que cette barrière… qui bloque l'échange, puisse à un moment disparaître. Comment faire pour dire les mots qui pourront lui permettre d'ouvrir ses dents, de faire disparaître ses dents qui sont cette barrière, et à partir de cela, exprimer ce qu'il y a véritablement au fond de lui, ce qui est à l'origine de ce qu'il est aujourd'hui, pour pouvoir justement l'amener à devenir ce fameux tzadik. Et ce n'est pas pour rien que justement le rachat est mis juste à côté du haram. Il est juste à côté de lui. On pourrait bien dire qu'en vérité, ne nous méprenez pas. Cet enfant, au fond, potentiellement, il est ce sage. Il y a quelque chose qu'il faut dépasser, il y a quelque chose qu'il faut ouvrir, et après les choses se transforment, et tout ça, bien sûr, ça passe. À travers, à nouveau, encore et encore, une réflexion sur le langage, sur les mots qui ont été dits, ou qu'on a oublié de dire. sur ces mots qui ont fait mal, ou ces mots qui auraient pu tellement donner, mais que l'on n'a pas encore prononcé. Et c'est peut-être dans cette soirée du CEDER qu'on réactive tout ça, et à travers cela qu'on met en place le processus de la libération individuelle et collective du peuple d'Israël.
Ravi Lemel, merci pour cette très belle dracha. Je sais que les rabbins nous ont souvent enseigné, et vous parmi eux, qu'il faut savoir, par exemple, on a fait tout ça, pour ce CEDER, on se repose un peu avant le CEDER, de manière justement à pouvoir dialoguer avec les gens qui sont à table autour de nous. Je sais que vous y tenez beaucoup, de manière à ce que ce soit justement comme vous venez de dire, un moment de dialogue. Et puis peut-être aussi penser à inviter des gens qui ne sont pas les plus religieux. Toujours une bonne idée de les avoir à table. Ravelli Le Pen, je sais que vous êtes d'accord. Oui, vous êtes d'accord. à plus tôt je sais il faut savoir le faire en pratique aussi voilà le rave qui revient merci à vous Shabbat shalom et Pesach HaShabes Sameach
Shabbat shalom Pesach HaShabes Sameach
Et Rav Mandechai Biton est en ligne avec nous de Jérusalem. Bonsoir Rav Mandechai.
Shabbat shalom bevorar, shabbat agadol, bevorar bezrat Hashem.
Alors évidemment on peut dire ça chaque Shabbat, qu'il nous faut spécifiquement vous avoir à Jérusalem. Mais alors là, shabbat agadol, juste avant les fêtes de Pessah, juste avant nos souhaits à tous de retourner vivre à côté de chez vous, d'être vos voisins. Là, il faut vous nous donner la bracha, là, Rav Mendechaï.
Je vous souhaite à tous de venir rapidement ici, je vous souhaite à tous rapidement d'assister à la délivrance complète et totale et absolue de Ham Yisrael.
Voilà, je voudrais aussi qu'on ait une petite pensée pour Gilles Taïeb qui nous a quittés cette semaine.
Un grand hésitant de la communauté juive.
Avec un grand cœur. On a perdu quelqu'un de très important. Ravandre Khabiton, vous voulez vous faire le lien entre Shabbat Hagadol et les fêtes de Pessah, mais surtout dire finalement un céder c'est une question de l'émunat. Tout ça tourne autour de la question de l'émunat. Alors pourquoi ?
Absolument, la Emunah c'est la foi, c'est à la fois la connaissance du projet divin et en même temps la manière dont Hachem intervient dans le monde. Alors on va s'appuyer d'abord sur la parasha de la semaine parce qu'on lit la parasha Metsora, c'est la continuation de la parasha de la semaine dernière qui évoque les plaies qui frappent une personne qui faisait du Lachonara. Mais il y a quand même dans cette parasha un point qui est très important et qui va vraiment nous aider à réfléchir sur la fonction des épreuves. dans le chapitre 14. Au début du chapitre 14, la Torah, nous dit Rachid, vient nous apporter une grande nouvelle. Quand on va rentrer en Eretz Yisraël, on va s'installer et Akadosh Baruch Hu va nous donner une part en Eretz Yisraël et là, il va imposer des plaies sur nos maisons. Les juifs vont entrer en Eretz Yisraël, il y aura une plaie sur leurs maisons. A priori, c'est une très mauvaise nouvelle. Et Rachid explique, c'est une très bonne nouvelle. Pourquoi ? Parce qu'en fait, ces plaies, elles obligaient à démolir les maisons. Quand une maison était frappée d'une lèpre... quelconque, les lèpres dont parle ici la paracha, la maison devait être détruite, on devait enlever les pierres, et donc peut-être on devait détruire toute la maison. Et Rachid explique pourquoi les maisons seront obligatoirement frappées de lèpres. Pourquoi ? Parce que les hémoréens, les cananéens, avaient caché leur or et leur argent dans les murs, et donc en les détruisant, ça permettait aux béni-israéliens de s'enrichir et de découvrir les trésors que les cananéens ou les hémoréens avaient voulu leur cacher. Et donc a priori une épreuve, et donc l'instrument d'un enrichissement. Une épreuve est donc l'instrument d'un bonheur. Et il y a là, ici, dans ce rachis, quelque chose qui est profondément lié à l'exil égyptien et à tous les exils que le peuple juif a traversé. Fondamentalement, qu'est-ce que c'est une épreuve ? Une épreuve, c'est un passage. Alors, on prie toujours pour ne pas avoir d'épreuve, parce qu'on prie finalement pour être capable de passer d'une étape à l'autre dans notre vie, de grandir. en finalement nous infligeant entre guillemets des épreuves, c'est-à-dire tout simplement en réfléchissant à chaque fois, comme on dit en hébreu, Routakousa c'est-à-dire apprendre à raisonner en dehors du cercle, pour apprendre à grandir, à voir notre vie un peu différemment. Mais ce n'est pas comme ça que ça se passe au niveau individuel et collectif, on passe tous par des épreuves, et ces épreuves elles sont destinées à quoi ? Elles sont destinées à ce à quoi étaient destinées les plaies qui frappaient les maisons des juifs, comme les athoras. A nous faire découvrir des trésors. Parfois ces trésors c'est de l'argent, comme ici dans le Parachat, mais parfois ces trésors c'est des trésors psychiques, mentaux, spirituels. Après une épreuve, le peuple juif grandit, après une épreuve, l'individu grandit. Mais c'est quoi la condition ? C'est qu'il accepte cette épreuve, comme une épreuve envoyée par Hachem pour le faire réfléchir sur lui-même. La plupart du temps, quand les gens ont des épreuves, ils disent c'est de la faute à lui, c'est de la faute à l'autre, c'est de la faute à papa et maman, c'est de la faute à la copine, aux copains, etc. Mais ils ne font pas de travail d'introspection pour eux-mêmes, pour savoir pourquoi eux se sont retrouvés dans cette épreuve. Et une épreuve, elle ne peut faire grandir un individu que s'il est capable de comprendre qu'elle est sa part dans le problème qu'il a vécu, et ce qu'il doit changer, ce qu'il doit rédimer, ce qu'il doit renouveler en lui. Et à partir du moment où un individu fait ce travail, il sort de l'épreuve. vainqueur. Il gagne. Il va gagner en dimension sur le plan psychique, mental et spirituel. Au niveau collectif, pour Amisraël, c'est la même chose. Lorsque le premier temple a été détruit, nous avons mérité derrière, nous avons eu l'exil égyptien. On est sortis des égyptiens pour recevoir la Torah. On a eu la destruction du premier temple, on a eu le développement formidable de la Torah orale qui permettrait de pénétrer encore plus profondément les secrets de la Torah. Puis ensuite, après la destruction du second temple, nous avons eu la révélation de la Torah orale, encore une fois, qui a terminé par écrire. Puis après l'expulsion des juifs d'Espagne, la Kabbalah. Puis après la Shoah, nous avons mérité l'Eretz Yisrael. Mais nous n'avons pas eu le Mashiach, nous n'avons pas eu la révélation messianique. Et notre génération aujourd'hui est une génération qui vit une épreuve après l'horrible massacre des nazis islamistes, des cannibales du Khamas, à Simrathora de cette année, et là maintenant ce qui est en train de se passer avec les Iraniens. Alors je pense que nos éditeurs ont suffisamment entendu de cours et comprennent bien que tous ces scénarios correspondent très bien aux prophéties qui annoncent la rédemption finale. Bien que le Rambam, Maïmonide, nous dise que tant que tout ça n'est pas arrivé, on ne sait pas exactement comment ça va arriver, mais malgré tout, il y a des prophéties qui ont été écrites bien avant la science de l'islam et bien avant que l'Iran veuille aujourd'hui rentrer en guerre avec nous. Ces prophéties prédisaient ce qui est en train de se passer maintenant, c'est-à-dire un affrontement entre l'Occident et l'Iran, un affrontement entre nous et l'Iran, avec derrière la possibilité d'un dévoilement messianique. En fait, on vit une épreuve et cette épreuve peut nous amener vers quelque chose de beaucoup plus fort. de beaucoup plus grand, qui est cette fois-ci le dévoilement messianique. Maintenant, le Shabbat à Gadol, le Shabbat qu'on vit, pourquoi il s'appelle Shabbat à Gadol ? Parce que c'est un Shabbat où il y a eu des nissim, il y a eu des miracles. L'Emne Israël était exposé aux Égyptiens. Il leur montrait le mépris qu'ils éprouvaient pour leur dieu, qu'ils s'apprêtaient à sacrifier, le mouton qu'ils s'apprêtaient à sacrifier. Et les Égyptiens ne les ont pas attaqués alors qu'ils mouraient d'envie, si je puis dire, de les attaquer. Encore une fois, des miracles. Et là, encore une fois, on voit cette fonction fondamentale. que le juif doit comprendre, elle tient dans un mot qui s'appelle le dépassement. Dépassement, se dépasser, et on pourrait dire que la traduction du dépassement, c'est la Emunah. C'est-à-dire que finalement, la Torah... Dieu lui-même, tout au long de notre histoire, nous demande de dépasser certaines de nos mitzrayim, de nos dimensions contraignantes, de nos croyances, de nos fausses croyances, et d'arriver à nous projeter dans une dimension pour laquelle nous ne sommes pas enfin complètement armés sur le plan psychique et mental et spirituel, et de commencer à nous libérer avant même de vivre une véritable libération. Vous voyez, c'est un petit peu ça, l'exigence messianique dans le judaïsme. C'est de vivre, d'une certaine manière, la délivrance messianique avant même qu'elle ne survienne. C'est quoi la délivrance messianique ? On appelle ça la Géoula. La Géoula, c'est une délivrance spirituelle. Qu'un juif qui ne fait pas Shabbat soit capable de prendre sur lui Shabbat. Qu'un juif qui fait Shabbat et qui étudie la Torah soit capable de prendre sur lui d'améliorer ses midotes, son comportement, sa vision de l'autre. Bref, de détruire certaines barrières contraignantes qui l'enferment dans une prison psychique et mentale et être capable d'ouvrir son cœur, d'ouvrir son regard à 360 degrés. Il y a un homme qui a parlé, un spécialiste de la défense, qui a parlé après ce qui s'est passé Motsai Shabbat dernier. Ici en Israël, il a dit, la main de Dieu, le doigt de Dieu s'est réveillé dans cette histoire-là. Et tout le monde le comprend, parce que le dôme de fer, il peut protéger à 90%, à 99%, mais il suffit qu'il y ait un missile qui passe et qu'il tombe ras-le-chalot sur une ville, et c'est des centaines de morts. C'est des missiles sur lesquels il y a des centaines de kilos de matière explosive. Or, rien de tout ça ne s'est passé. Et donc, Bauch Hachem, Hachem, nous a donné la force et l'intelligence de concevoir des systèmes pour nous défendre. Hachem lui-même est intervenu pour qu'il y ait zéro mort, zéro blessé, comme à l'époque de la guerre du Golfe. Il faut se rappeler de ça et comprendre qu'il y a ici une intervention. Ça nous invite à réfléchir précisément en dehors du dôme de fer et à comprendre ici que ce qu'il nous a demandé, c'était des hommes de fer. des hommes de fer, F-A-I-R-E, et de fer, F-E-R, d'être des hommes de fer dans notre émouna, des hommes de fer, F-A-I-R-E, qui vont traduire leur émouna dans les faits. Et je voudrais vous rappeler quand même autre chose, pour rappeler à quel point le peuple juif est un peuple de émouna. Vous savez que le mot qui a été le plus recherché en Israël, ici sur Google, pendant les heures dans lesquelles tout le monde attendait ce qui allait se passer, c'était teïlim Ce qui veut dire que les gens qui ont des teïlim dans la poche, ils les avaient sur eux, donc ils ont prié. Mais ceux qui ne les ont pas, ils ont cherché sur Google pour pouvoir lire des théories. Am Yisrael est un peuple de hémouna, c'est un peuple kadosh. Et bien Zahra Tachem, avec une hémouna comme celle-là, si on la développe, si on apprend à la développer, si on s'éduque dans cette hémouna, on va profiter du céder pour s'éduquer dans cette hémouna en parlant des dix plaies qui ont frappé les Égyptiens, en parlant de la mer Rouge, en parlant de tous les miracles qui ont jalaudé l'histoire du peuple juif, alors on va grandir et on va sortir avec beaucoup plus de foi et d'hémouna. Et bien évidemment, Tachem verra cela, nous enverra la dévance finale et nous protégera de ces horribles ennemis. tortionnaires, nazislamistes, crapules et cannibales qui nous entourent et qui veulent nous dévorer. On voit bien que la main d'Hachem est là et nous protège. Je crois que ce qui s'est passé au Moussé Shabbat, c'est une force extraordinaire. Il faut la capitaliser, il faut la traduire maintenant dans les faits, en se renforçant dans notre émouna, en se renforçant chacun là où il le peut. Parce qu'en fait, dernier point, c'est extraordinaire, c'est qu'en fait, tout Amisrael a regardé dans la même direction, c'est-à-dire vers Dieu. mais chacun du point où il est. Alors il y en a un qui vient vite, l'autre qui vient moins vite. En fait, chacun court vers Hachem à partir du point où il est. Vous voyez, c'est ça la grandeur de cet événement qu'on a vécu. C'est ça l'ardoute, c'est ça l'unité. Chacun est très différent, chacun est à un point différent, mais regarde dans la même direction. Alors là, le soir du CEDER, on est tous au même point. On sort d'Egypte et on regarde tous dans la même direction. Merci Hachem. Donc là aussi, c'est de l'ardoute et de l'unité, mais en même temps, c'est un moment de renouveau et d'éducation pour chacun d'entre nous. Shabbat shalom et on va se souhaiter vraiment des grandes et des belles nouvelles pour toi Misraël la guéou lâche les malades et l'ivrance finale pour chacun d'entre nous et pour Amisraël entier
Ravandé Chabiton oui Shabbat shalom oui de bonnes fêtes la paix, la sérénité le bien-être à Jérusalem on vous souhaite ça de tout coeur on le souhaite à tout le monde évidemment voilà effectivement sur cette ville qui a été qui a été qui a vécu, c'est pas souvent, Jérusalem, pendant les conflits, est souvent laissée de côté, et qui a vécu donc effectivement une très sale nuit samedi dernier. Je vous remercie.
Vous savez, c'était une nuit dans laquelle c'était extraordinaire. Moi, j'étais dans l'escalier, on a lutté, le sentiment de proximité qu'on a ressenti avec Hachem, il était intense. parce que qui peut nous protéger si un seul de ces missiles passe il fait une catastrophe donc on est entièrement entre les mains d'Hachem et ce sentiment de proximité je souhaite à tout le monde de le vivre d'une manière ou d'une autre dans des bonnes circonstances bien entendu mais c'est un sentiment extraordinaire
Ramah Adekha Bitton je vous remercie Shabbat Shalom Chag Sameach
Chag Sameach à tout le monde
et nous sommes en ligne à présent avec Ravgué bonsoir Ravgué, Shabbat Shalom bonsoir et pour cette émission spéciale Pessah on se dit évidemment déjà Chag Kasher Vesamea
Pessah, Kachar et Samer.
Alors, ah oui, Pessah, Kachar et Samer. J'ai jamais compris pourquoi c'est... Enfin si, j'ai une intuition, quoi. C'est la seule fête où on ajoute le mot Kachar. On veut tous des fêtes qui aillent dans le bon sens et qui donc soient Kachar. Alors...
La Kachar n'est pas évidente, vu le nombre de règles particulièrement, on va dire, exigeantes par rapport à la préparation de Pessah, le nettoyage du ramètre. la matzah qui doit être préparée scrupuleusement, etc.
Alors vous voulez parler justement du céder et des matzahs, le symbole avec le maror de notre fête, mais en général elles sont rondes, elles doivent être rondes. Et pourquoi ? C'est le sujet de votre réflexion. De ce soir, en général, les matzots, pas celles qui sont faites en machine, mais les matzots de base sont rondes. Et il y a une raison. Pourquoi ?
On essaie souvent le soir du CEDER de prendre des matzots sur mon rote, évidemment. Mais sur mon rote, souvent, ce n'est pas une obligation, mais beaucoup ont l'habitude de le faire, de chercher particulièrement pour la consommation de la matzot à la mitoie que l'on consomme le soir du CEDER, d'avoir une matzot ronde. C'est un usage très entier. parce que même les matotes à la main, on aurait pu les imaginer carrées. Mais non, on les fait rondes et volontairement. A priori, quel est le symbole de cette forme d'hématote ? Alors, aussi bizarre que ça puisse paraître, ça fait penser à la bague de fiançailles. Alors là, c'est vrai que c'est assez étonnant pourquoi la bague est ronde et les matzots sont rondes. Et effectivement, il y a une notion, un rappel d'un événement très important qui est celui justement des fiançailles entre Israël et Hachem.
littéralement, on pourrait comparer cet instant qui est le soir du Cédaire à un coup de foudre entre Hachem et nous. Hachem nous dit Je vous aime nous on répond On t'aime et puis on part un peu comme des amoureux, un peu dans l'inconnu,
puisque le peuple juif accepte de suivre
Dieu dans l'aventure, une aventure absolument incroyable. Ils n'ont pas beaucoup de réserves, ils n'ont que des bat-sots, ils n'ont pas beaucoup d'eau, ils partent homme, femme, enfant,
dans le désert,
et nos sages disent, Zahartillah, chesed non vahir qui rappelle la générosité de ta jeunesse, parce qu'effectivement, le peuple juif est prêt à s'élancer,
à partir vers l'inconnu,
pour suivre Hachem, et c'est un peu cette notion de cette bataille.
La bataille du milieu est cassée, coupée en deux,
pas vraiment en deux, on essaie de penser à la lettre d'Alet et Vav, Le Dalet, c'est deux traits, un qui est horizontal et l'autre vertical. Et le Dalet Vav, qui est seulement vertical.
Et donc,
ces deux formes, Dalet et Vav, nos sages en font un mot, un mot qui est très proche d'un mot bien connu, qui est le Dou. Donc, Tav, le mitav Tandu, il est beau d'être deux, deux comme doux,
deux hauts.
Et les massages disent qu'il est toujours mieux d'être deux que d'être seul, et même des fois, en tout cas à l'époque de l'Akbar, c'était évident qu'il valait mieux être marié pour une femme,
même si elle était avec un homme pas le plus,
on va dire, intéressant pour elle, mais elle préférait toujours être mariée que de ne pas l'être. Sans revenir sur ce que je dis, il y a l'autre que je ne veux pas développer ici, mais la notion de d'où d'allait-va c'est de du haut et la notion de ce mariage entre un homme et une femme.
Et il est cassé parce que,
justement, il y a eu la faute du vaudeau. et que ce mariage n'a pas pu se réaliser jusqu'au bout. C'est des fiançailles, un don de la bague, mais il n'y avait pas de troupeau ni de cheva-braquette. Alors, quelque chose de magnifique que je voudrais vous faire partager ce soir, c'est que la matra,
justement,
elle est là pour préparer les cheva-braquettes, cette bénédiction qu'on fait sous le dénuptial. On sait très bien qu'après avoir donné la bague, on fait sept bénédictions. Mouré Périagéphène au début et la longue bénédiction de Achai Baras, Assan de Simcha, Khatan Vekala,
on connaît tous ces sept bénédictions. Eh bien,
il y a aussi sept bénédictions, nous fait remarquer le Gheur de Vilna, pour arriver à la bénédiction de la Matza. Regardez bien, le soir du Seder, vous commencez la soirée avec le Kidou. Le Kiddush comprend trois bénédictions. Moret peri agéfen, la bénédiction sur le vin, Mekadesh Yisrael ve'azamanim, la bénédiction qu'on appelle le Kiddush lui-même, et Rianos et Kimanos v'yiano ezvalazé. Donc trois bénédictions au Kiddush. Après, il y a une bénédiction que l'on fait au moment où on mange le karpas, Moret peri adama, puis après une bénédiction que l'on fait à la fin du Magid sur Gaal Yisrael, la délivrance israële, puis après une bénédiction que l'on fait en faisant des tilatadaïm, un tilatadaïm,
puis après une bénédiction sur la matzah et on est au numéro 7.
C'est-à-dire, c'est comme si on parlait ici d'un mistouin, d'une volonté de se marier.
En fait,
le soir du Seder, quelque part, on essaye de penser à finaliser notre engagement. Nous étions fiancés, nous avons reçu la bague, un peu comme la Maxa qui est ronde,
qui ressemble à une bague de fiançailles, et on n'est pas arrivé à aller jusqu'au mariage.
Parce que le mariage, c'était le don des lourotes richonnantes. La première table, c'est ça, la concrétisation du mariage. C'est un mariage croustonnant. Mais malheureusement, les premières tables, vous le savez, ont été brisées, cassées par Moshé Rabénon, parce qu'il y avait le vaudor. et qu'on a flirté un petit peu sous la coupe, sous la coupe, la jeune qu'elle a, c'est le peuple juif, qui est allé voir d'autres dieux. Et donc Hachem a fait mis en colère, et puis Moshe a jeté cette table, première table. Alors on a reçu les deuxièmes tables, mais les deuxièmes tables ne vont pas constituer un mariage, parce qu'elles ne sont pas d'un engagement si grand. Et donc finalement, nous allons nous marier à la fin des temps. On aimerait tellement, tellement que ce soit déjà cette année. C'est écrit à propos du peuple jivé, Vastihli leolam Tu es ma fiancée éternelle effectivement, un fiançailles qui dure depuis 3300 ans. Et ce fiançailles, nous aimerions arriver jusqu'au bout. Alors nous rappelons le sort du CDR, en tout cas au début du CDR, qu'il va y avoir une matraquée coupée,
c'est-à-dire qu'il y a eu quelque part une cassure,
non pas qu'on a cassé les fiançailles mais on n'est pas pu arriver en mariage,
et on espère,
on se dit, on aspire,
on espère arriver justement jusqu'au bout de cet engagement. Et d'ailleurs,
il y a un usage très épargné, celui de mettre l'œuf sur le plat du céder. On sait que l'œuf rappelle le sacrifice de la chagiga, un sacrifice qu'on a porté en cause de la fête. Franchement, l'œuf,
c'est un gamin de poule,
ça ne ressemble absolument pas au sacrifice de chagiga. En plus, il y a des ashkelazines qui mangent de l'œuf pendant le céder. On sait que l'œuf est un rappel du deuil. Et justement, il faut bien se rappeler le soir du Sédère, c'est que le soir de Pessah, c'est-à-dire le soir de la semaine, lundi soir cette année, c'est également le soir de Tisha B'Av.
Tisha B'Av c'est également lundi soir, obligatoirement. C'est toujours le même soir. Et en fait,
ce que nous aspirons justement à faire ce soir-là, c'est de nous projeter vers un avenir où il n'y a plus de Khourban B'tamidash, il n'y a plus de destruction du Temple, il n'y a plus de Vaudor, il n'y a plus de fautes. mais nous arrivons à reconstituer cette relation, de la reprendre à zéro,
pour l'amener jusqu'à son terme.
Et pour l'instant, ce n'est pas le cas. Et moi,
je vous dis cette année,
j'espère avec vous tous, que ce Pessah me ressemblera au cadeau de Pessah, parce que, vu ce qui s'est passé ces derniers mois, vu le miracle incroyable de samedi soir, il faut absolument que tous les peuples juifs revertissent HM pour le miracle incroyable que Bébé Scientifique reconnaisse. de l'arrêt de toutes ces menaces iraniennes sous la forme de 300 projectiles terribles, eh bien cette année nous voyons, nous sommes témoins du miracle, et en ce temps nous aspirons à la sortie de l'Egypte sur les otages qui sortent du Khamas. Nous nous inspirons à la libération de tous les otages, nous nous inspirons à la libération du peuple juif tout entier, de la main de ces tortionnaires. On veut vraiment que cette année, nous sortions.
La sortie d'Egypte, en fait,
c'est David Hammer dans les théories Motsi Asirin, Bako Sharot. Il a fait sortir les prisonniers, Bako Sharot, en traduction, Kosharot,
c'est un mot kachère,
c'est-à-dire une saison très agréable qui le trappant.
Kachère,
c'était un moment très agréable pour sortir, ni trop chaud, ni trop froid. Une autre lecture de ce mot Bako Sharot, c'est Bekhi Vechirot, dans les pleurs et les chants. pleuré, parce que évidemment, on rappelle que les Juifs ont pleuré parce qu'ils étaient dans une souffrance indicible en Égypte, et c'est suite à cette prière faite dans les pleurs que Dieu a écouté et a sauvé les Juifs d'Égypte, et en même temps, Chira, la chanson, c'est le chant de Al-Yashir Broché,
le chant de la fin de Pessah.
Parce que Pessah,
c'est composé de deux temps. le premier jour et le dernier jour.
Le premier jour rappelle Makad Bechorot, la plaie des premiers-nés et la sortie des Juifs de l'Égypte.
Et le dernier jour, c'est le jour de
Kéatiamsou, du passage de la mer, où là on va chanter Aziach,
Piyam, Moshé.
Pourquoi ces deux étapes ?
parce que lorsqu'on parle de Yéziat mitraim, la sortie d'Egypte, en fait on se trompe, parce que vous dites la sortie des Égyptiens ou de l'Egypte.
L'Egypte sort,
pas vous.
Yéziat mitraim, ça ne veut pas dire que les Juifs sortent d'Egypte. Ça veut dire que l'Egypte sort.
Ça ne veut rien dire. C'est les Juifs qui sortent d'Egypte.
Mais si vous dites les Juifs sortent d'Egypte,
il faut le dire Yéziat mitraim, la sortie de l'Egypte. Vous comprenez ?
C'est que les juifs sortent de l'Égypte. Or, lorsque vous dites Yetziat mitraim le sujet c'est l'Égypte.
C'est l'Égypte qui sort. Qu'est-ce que ça veut dire ?
Ça veut dire que le premier jour, nous sortons physiquement d'Égypte. Mais le dernier jour, l'Égypte sort de nous. Qu'est-ce que ça veut dire que l'Égypte sort de nous ? C'est que l'Égypte était toujours sans emprise. Tant qu'il n'y a pas eu la mort de tous ces Égyptiens au moment du passage de la mer, les Égyptiens étaient en nous.
Non pas qu'ils étaient présents physiquement, non, mais ils étaient présents parce qu'ils avaient une emprise.
Et l'Égypte nous a vraiment quittés le jour où, après le passage de la mer,
nous avons tenté ce chant,
dit le Zohar Akkadosh, le retrouvaille. du qu'on appelle Galout-Adibour, la fin de l'exil de la parole. La parole est retrouvée, une parole créatrice, une parole de bonheur, puisqu'on chante que lorsqu'on est dans un total bonheur. Un vrai chant, c'est celui qui vient du fond de notre île, et qui vient parce qu'on est en sentiment de plénitude totale. Et ça, les Juifs l'ont ressenti, que lorsqu'ils se sont vraiment totalement déparasés des Égyptiens, après le passage de la mer. Et là, ils se sont sentis que l'Égypte était sortie d'eux, et là, ils ont pu chanter. Cette libération totale, Béthri a commencé par la pleure,
la supplication du peuple juif,
parce qu'on voulait tout simplement, on a coupé énormément d'Égypte. Et Shira, le champ,
c'est lorsqu'on avait vu nos ennemis qui étaient morts et qui nous ont littéralement,
on s'est senti libérés totalement. Aujourd'hui,
cette année, depuis
Simchat Torah,
nous vivons des moments très particuliers.
D'abord le pleur,
parce qu'on a perdu beaucoup de nos frères, beaucoup de gens ont été blessés, beaucoup de soldats, et beaucoup de...
Les vies sont énormément souffertes. Le peuple judaïque a souffert, il y avait énormément de pleurs. Il y a aussi eu des gens dans le sens où on a vu des miracles,
on a vu des choses incroyables se passer,
des choses qui auraient pu se passer très différemment. et qui se sont passés comme se sont passés.
Mais en même temps,
on est tous conscients qu'on n'est pas encore arrivés à la fin de ce processus. Donc on est dans un moment de peur. En même temps, le sentiment de proximité avec HM,
c'est un moment difficile. Donc on a
Béry et Chira. On sait que HM est avec nous. Mais on sait aussi que des fois, ils nous font un petit peu ressentir que... On doit nous améliorer dans plein de domaines et c'est ce que nous essayons de faire au maximum. Le peuple juif s'est retrouvé,
s'est réuni.
On espère que ça continuera comme ça. Et je pense que Berkhi Vechira... que nous ressentons en Tessar, nous le ressentirons un peu plus cette année, et nous ferons en sorte cette année de sortir, non pas de l'Égypte,
mais que l'Égypte sorte de nous,
et l'Égypte, c'est tout simplement un certain nombre de choses, dont nos mauvaises bidottes,
nos effets de caractère, des défauts qui sont à nous, en espérant déjà d'éloigner de nous la haine gratuite de nos proches,
la haine du peuple juif,
la haine qui nous sépare, et que la jalousie nous détruira également,
et toutes sortes de mauvaises bidottes qui nous...
pour pouvoir légitimiser pour que la chèvre nous retrouve et qu'on puisse se faire,
je l'espère, pour la délivrance totale du peuple juif.
Ravgué, comment vous faites le Dalet ? Donc on a les trois matsates et comment on fait un Dalet ?
Vous avez la lettre, on coupe la matsate du milieu.
Celle du milieu...
C'est un Dalet inverse. Vous faites la forme d'un Dalet,
alors vraiment tout à fait... C'est tout à fait,
on va dire, on va faire trop attention à le faire exactement. Surtout d'avoir la cave à main de fait. De penser aux Dalettes et aux Vaves. Parce que si on pense aux Dalettes et aux Vaves,
on pense à nous deux.
À Dalettes et aux Vaves.
Et d'être à deux, c'est d'ailleurs nous voulons être avec HLM.
Et pour l'instant, on n'est pas encore totalement, on veut absolument y arriver.
Alors vous savez Rav, quand vous disiez, voilà, on va se marier, j'attendais dans ma tête, je me suis dit, il va nous dire, on se marie à Chavouette. On dit souvent que c'est un mariage entre le peuple juif et son Dieu, par le don de la Torah. Il y a des textes qui nous disent qu'on est l'éternel fiancé de Dieu.
Il faut parler de Shavuot.
Vous pouvez vous rappeler que certains disent que la montagne de Monsignor était au-dessus d'eux, et qu'ils formaient une coutade.
Mais malheureusement, le maïs n'a pas été consommé. du fait que les loukrotes ont été cassées, même s'il y a eu une coupa, mais finalement, ça n'a pas abouti totalement. Et c'est pour ça que nous espérons,
avec la Matzah,
de vous marier avec Hachem totalement.
Amen. Ravge, je vous remercie. Shabbat shalom et Pesach Kachar.
Pesach Kachar, vous aussi.
Et à toute la communauté.
Description
Chaque vendredi à 16h30 sur Radio Shalom, une grande émission de pensée juive et de Torah. Cette semaine, Paracha Metsora.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Et on retrouve tout de suite Kabbalat Shabbat, une émission qui vous est présentée par Bernard Aboif.
Bonjour à tous, Bernard Abois au micro, on se retrouve comme chaque vendredi après-midi pour Kabbalat Shabbat, une grande émission de Torah et de pensée juive, et nous sommes en ligne avec Ravelli Lemel. Ravelli Lemel, bonjour, Shabbat shalom, et déjà Chag Sameach, déjà Pessah, Kachar, Vesameach, bonsoir à vous.
Bonsoir, en effet, on peut déjà dire Pessah, Kachar, Vesameach, évidemment. On est plus que dans la dynamique, il me semble.
Sachant par ailleurs qu'on a décidé ce soir, évidemment sous le contrôle des rabbins nîmes, de faire une émission spéciale Pessah. Et pour introduire nos débats, Ravelli Lemel, vous voulez vous faire le lien entre la parachia et cette fête. Il faut savoir que vous nous avez déjà enseigné que les parachiotes tombent toujours plus ou moins à côté des fêtes et qu'il y a une raison pour ça. Et Metsora parle du langage. c'est un peu la suite d'ailleurs de l'achat de la semaine passée, et bien évidemment c'est la transmission, donc on est déjà en plein Pessah, et on prépare déjà la grande fête qui nous attend lundi.
Exact, exact. Notre Sura en effet c'est le texte dans lequel on va nous parler de celui qui était Motsira, celui qui a dit une parole négative, et donc à cause de cela, il a une sanction, une sanction qui est là pour lui rappeler son erreur, cette fameuse lèpre qui n'en est pas une, en tout état de cause. C'est tout l'enjeu du rapport à la parole qui est évoqué ici. Et quand on rentre dans Pessah, au passage, le terme de Pessah, vous savez, ce n'est pas juste pass over ce n'est pas juste passer au-dessus parce que c'est vrai que c'est ça la première lecture, évidemment. Dieu est passé sur ces fameuses maisons des Hébreux pendant la dernière plaie, mais c'est aussi Pessah, c'est la bouche qui parle. Alors c'est intéressant parce que... Lorsque vous commencez la soirée du Céder, les deux premiers rituels sont très connus. Kadesh ou Ratz, le kiddush, la sanctification du jour. Et puis après, Ratz, on se lave les mains. Alors c'est vrai que cette fois-ci, on va se laver les mains et on va procéder à un trempage. On ne va pas tout de suite faire mozzi, mais en tout cas, là, on est dans quelque chose d'un petit peu classique. Et puis après, ce fameux karpas. Ce karpas, c'est suivant les traditions. On va tremper de l'oignon, pomme de terre. On aura dit, chacun suivant ses traditions, dans de l'eau salée, on va faire la bénédiction et on commence. Alors, ce Carpathes, évidemment, quel est son sens ? Qu'est-ce qu'il veut dire ? Une des premières lectures, c'est un moment surprenant, donc c'est celui qui ouvre à l'enjeu même de la soirée du céder, c'est-à-dire d'éveiller l'attention des enfants et de créer le dialogue, mais en même temps il y a une lecture qui va un tout petit peu plus loin, puisque le terme de Carpasse, on le retrouve une fois dans la Bible, c'est dans la fameuse histoire de la Meguila, puisque dans la fameuse histoire de Esther, et lorsqu'on décrit la magnificence du palais d'Assuerus, on parle de couleurs merveilleuses, Roux, Carpasse, Tchelette, etc. On décrit les tentures avec des couleurs merveilleuses, chatoyantes, et Carpasse, ça nous rappelle quelque chose qui est passime, n'est-ce pas, cette fameuse tunique multicolore. Dix noms maîtres, en effet, Carpasse et Carpassime, c'est quelque chose qui nous renvoie à cette fameuse tunique multicolore. Vous savez, cette fameuse tunique que Joseph avait reçue en cadeau de son père, vous savez, et qui éveillent la jalousie du frère. Et on se rappelle que là-bas, tout a tourné autour de la parole, puisque Joseph, de son côté, voit ses frères qui semblent dysfonctionnés dans certains domaines. Alors il raconte ça au père, et puis il parle sur lui. Ils sont là, et on est au fond dans un problème dans le rapport au langage. On est dans la dénonciation, on est dans la shonara, dans la médisance. Et au fond, qu'est-ce qui se passe ? Yossef va être vendu, il se retrouve en Égypte, les frères le rejoignent, et l'exil commence. Et au fond, à la racine de l'exil commence justement tout l'enjeu du rapport à la parole, et c'est ça qui va être le point d'entrée. C'est bouleversant, et c'est ça qu'on est en train de nous dire. Et d'ailleurs, certains commentateurs nous font remarquer, nous disent, vous savez, cette fameuse hausse salée. dans laquelle on va tremper ce Carpas, qui nous renvoie donc à cette tunique multicolore, avec cette dissension des frères et tout ce qui va arriver par la suite, et bien ce sont les larmes de Jacob, les larmes de Jacob qui ne sait plus où est son fils, et c'est à ça qu'on est en train de nous faire réfléchir, sur ce qui était à l'origine de ce qui a été l'exil d'Égypte. Et puis le céder va commencer, mais alors on va reprendre le mot Carpas. Un très célèbre maître de la Chassidoute, qui s'appelait le Rav Menachem Mendel-Miriminov, fait remarquer la chose suivante qui est assez curieuse d'ailleurs. Il dit Karpas je crois que le Hida lui aussi le fait remarquer Karpas il y a ici quatre lettres, et si vous prenez chacune des quatre lettres, elle ouvre à un mot. Kaf rech pesamer, klal richon, principe fondateur, pe segor, sache fermer ta bouche, kar pas, klal richon, pe segor Curieux, surtout si justement la soirée du CEDER, c'est le moment dans lequel on doit dire, on doit parler, on doit raconter, et bien peut-être que c'est ça le point de départ. de l'univers de la transmission, de savoir se taire pour être à l'écoute de l'autre. C'est-à-dire que l'enfant, on va voir, va devoir poser des questions. On attend de lui qu'il questionne, mais justement pour qu'il questionne, pour qu'il commence à parler, pour qu'il dise, il faut qu'en face il y ait un silence, non pas un silence d'indifférence, mais au contraire un silence. que j'ai presque envie d'appeler recueilli, un silence dans lequel je ne suis pas là pour te dire, mais je suis là d'abord pour entendre ta question, pour entendre ce que toi tu as à me raconter. Et c'est peut-être à partir de cela où commence véritablement l'univers de la communication, quand des deux côtés, on ne cherche pas à dire, on ne cherche pas à parler. Pourquoi ? parce que quand on cherche sans arrêt à dire, eh bien au fond, notre parole est là pour pouvoir se faire exister à l'intérieur d'un système, et peut-être qu'au fond, la question de l'autre ne nous intéresse pas, sa question n'étant pas intéressante, lui-même n'est peut-être pas si intéressant que cela, il n'est au fond que l'auditeur dont on a besoin pour être comme une forme de faire-valoir, et si c'est ça, eh bien, on ne peut pas commencer à transmettre, et c'est par cela aussi, par cette capacité à savoir. être à l'écoute que commence le céder dans lequel on va parler justement de transmission. Et alors, on commence ce céder et on va se retrouver de nouveau autour du rapport au langage, puisque le texte va nous enjoindre de raconter, de dire. cette obligation de raconter, de dire le verset que la Torah nous l'exprime de la manière suivante, Oulemant saperb ozen bintra afin que tu racontes à l'oreille de ton enfant, de ton petit-enfant. Et j'aime bien m'arrêter sur cette curiosité du verset qui nous dit qu'il faut raconter à l'oreille. Nous savons pertinemment qu'on ne raconte pas au nez ni à la bouche. mis aux yeux, mais c'est bien l'oreille qui est cet organe qui est là et qui est censé recevoir la parole. En vérité, l'oreille, c'est cet organe qui ne fait que recevoir, qui ne peut strictement rien émettre. Et le texte nous dit que quand on va commencer à raconter, quand on va commencer à dire les choses, il faut avoir construit en amont une relation qui permet à celui à qui on dit d'être pleinement à l'écoute. On n'est pas ici dans... dans une histoire de dialogue, comme on voudrait, mais en premier lieu dans une acceptation de la transmission d'une histoire. D'ailleurs, vous savez que Maïmonide nous dit que le soir du Céder, on doit raconter ni cime ni flotte les miracles extraordinaires qu'a vécu le peuple d'Israël, et on voit qu'ils ne nous ont pas quittés, puisque pas plus tard que la semaine dernière, nous avons assisté à ce qui s'appelle un miracle absolu, total, et c'est quelque chose que l'on doit mettre en exergue, Parce qu'au fond, tout l'enjeu de cette transmission, c'est que nous-mêmes, en racontant, on s'entend dire les choses, mais on fasse passer aussi ce message à nos propres enfants, c'est que le peuple d'Israël a une histoire surprenante, curieuse, particulière, extraordinaire, et à travers son histoire, il révèle la présence du Créateur dans l'univers. Donc on a ici de nouveau cet univers de la parole qui se retrouve, mais d'une parole qui ne peut être prononcée que parce qu'en face, nous savons qu'il y a une véritable écoute. Qu'est-ce qui fait que... On est prêts pleinement à écouter l'autre. D'abord parce qu'on sait que l'autre est prêt à nous écouter aussi, c'est vrai. mais parce qu'il y a une relation de confiance, parce que nous savons pertinemment que cet autre qui est en face de nous, eh bien, se veut être la courroie transmettrice d'une histoire, et c'est cette conviction qui l'habite, qui nous permet, nous, de nous mettre à l'écoute de sa parole, dont nous avons tellement besoin. Et après, eh bien, on va se retrouver avec la parole de l'enfant. Ça y est, elle arrive. Elle arrive, cette parole, et cette parole, elle est, au fond, bouleversante, si on réfléchit. Et parce que... L'enfant ne va pas juste dire non mais pourquoi cette nuit ceci, pourquoi cette nuit cela ? Il ne va pas dire pourquoi. Parce que s'il disait pourquoi, le texte de la Gada aurait dit Lama Lama, pourquoi ? On ne dit pas Lama, on dit Manishtana. Quelle différence il y a ? Alors qu'on devrait très bien dire, mais pourquoi cette union fait comme ça alors que les autres unions ont fait autrement ? C'est une forme parfaite d'interrogation dans laquelle on crée cette distinction. Certains de nos maîtres font remarquer la chose suivante et nous disent que Ma nishtana, quelle différence y a-t-il ? C'est déjà ça la première question. Avant même que l'enfant arrive et nous dise entre cette nuit et les autres nuits, car cette nuit que de la matzah, les autres nuits il y a du hamat et de la matzah, déjà l'énoncé du questionnement, c'est un questionnement. Ma nishtana, pourquoi la différence ? Pourquoi cette différence ? Au fond, ce que l'enfant est en train de dire, c'est que... La différence est une réalité. Maintenant, la raison est de savoir ma nishitana. Qu'est-ce qui se joue derrière cette différence ? Si je suis différent, alors ça veut dire quoi ? Qu'est-ce que ça doit générer chez moi comme mouvement d'existence ? Ça peut être aussi entendu de manière peut-être plus dure, plus difficile. Ma nishitana, mais pourquoi on est différent de tout le monde ? Et ça, c'est bouleversant, parce que si c'est ça la question, alors ça voudrait dire que l'enfant découvre son judaïsme à travers, j'ai presque envie de dire son martyrologue, sa difficulté, cette souffrance, c'est pas simple, c'est pas banal, alors que nous ce qu'on veut justement c'est que l'enfant ait conscience de cette différence à travers ce qu'on lui dit, ce qu'on lui transmet, les valeurs. qui sont véhiculées au quotidien, mais déjà ça. Et donc, de nouveau, c'est quelque chose qui passe dans une parole, mais une parole d'interrogation, une parole non point de revendication. Et puis après, et je veux conclure là-dessus, parce que sinon, on est là ensemble pendant des heures, mais une idée, moi en tout cas, qui m'a bouleversé, vous savez que... on va voir après ces quatre fils, ces quatre enfants, qui représentent quatre catégories, le sage, le rachat, celui qu'on appelle le mauvais, et puis le tam, le simple, c'est pas le simplé de Blanche-Neige, non, non, le simple, celui qui est là, qui vit, et puis celui qui ne sait même plus qu'il faut poser des questions, qui est là, qui dit pourquoi pas, mais au fond, qui pense qu'il n'y a aucun sens. Et à propos du fameux rachat, on lui dit, il faut lui casser les dents. C'est quoi cette histoire ? Un ring de boxe, le soir de l'art. du cédaire, et le gaon divinat fait remarquer quelque chose d'absolument bouleversant. Lorsque vous prenez la valeur numérique du mot rachat, et vous prenez la valeur numérique du mot dent, qui se dit shinav, que vous soustrayez la valeur numérique du mot shinav à la valeur numérique du mot rachat, vous obtenez la somme de 204. 204, c'est la valeur numérique de tzadik, du juste. Qu'est-ce qu'il est en train de dire le Ghanévin, à tel que je le comprends en tout cas ? Au fond, le rachat, c'est-à-dire cet enfant qui semble nous poser des problèmes, ou qui pose des problèmes. Au fond, la barrière la plus impénétrable chez l'être humain, c'est quoi ? Ce sont ses dents. Vous pouvez forcer quelqu'un à ouvrir ses yeux, vous pouvez lui déboucher les oreilles, mais si vous fermez les dents, allez ouvrir la bouche de quelqu'un qui ferme les dents. C'est quasiment impossible. Au fond, on se rend bien compte qu'il y a une barrière, qu'il y a quelque chose à l'intérieur qui est là, qui n'a pas réussi à s'exprimer, qui n'a pas réussi à sortir, un trauma, une difficulté, une souffrance, une peur, une transmission qui a fait peur. Que sais-je ? Et le soir du CDR, ce rachat qui est là, on lui dit t'aurais été en Égypte, t'as décidé de t'exclure Peut-être que tu ne serais pas sorti, mais là tu es là, là tu es présent, là tu es avec nous. Alors maintenant, notre travail à nous, c'est justement de casser ses dents, c'est-à-dire de savoir avec intelligence comment faire en théâtre pour que cette barrière… qui bloque l'échange, puisse à un moment disparaître. Comment faire pour dire les mots qui pourront lui permettre d'ouvrir ses dents, de faire disparaître ses dents qui sont cette barrière, et à partir de cela, exprimer ce qu'il y a véritablement au fond de lui, ce qui est à l'origine de ce qu'il est aujourd'hui, pour pouvoir justement l'amener à devenir ce fameux tzadik. Et ce n'est pas pour rien que justement le rachat est mis juste à côté du haram. Il est juste à côté de lui. On pourrait bien dire qu'en vérité, ne nous méprenez pas. Cet enfant, au fond, potentiellement, il est ce sage. Il y a quelque chose qu'il faut dépasser, il y a quelque chose qu'il faut ouvrir, et après les choses se transforment, et tout ça, bien sûr, ça passe. À travers, à nouveau, encore et encore, une réflexion sur le langage, sur les mots qui ont été dits, ou qu'on a oublié de dire. sur ces mots qui ont fait mal, ou ces mots qui auraient pu tellement donner, mais que l'on n'a pas encore prononcé. Et c'est peut-être dans cette soirée du CEDER qu'on réactive tout ça, et à travers cela qu'on met en place le processus de la libération individuelle et collective du peuple d'Israël.
Ravi Lemel, merci pour cette très belle dracha. Je sais que les rabbins nous ont souvent enseigné, et vous parmi eux, qu'il faut savoir, par exemple, on a fait tout ça, pour ce CEDER, on se repose un peu avant le CEDER, de manière justement à pouvoir dialoguer avec les gens qui sont à table autour de nous. Je sais que vous y tenez beaucoup, de manière à ce que ce soit justement comme vous venez de dire, un moment de dialogue. Et puis peut-être aussi penser à inviter des gens qui ne sont pas les plus religieux. Toujours une bonne idée de les avoir à table. Ravelli Le Pen, je sais que vous êtes d'accord. Oui, vous êtes d'accord. à plus tôt je sais il faut savoir le faire en pratique aussi voilà le rave qui revient merci à vous Shabbat shalom et Pesach HaShabes Sameach
Shabbat shalom Pesach HaShabes Sameach
Et Rav Mandechai Biton est en ligne avec nous de Jérusalem. Bonsoir Rav Mandechai.
Shabbat shalom bevorar, shabbat agadol, bevorar bezrat Hashem.
Alors évidemment on peut dire ça chaque Shabbat, qu'il nous faut spécifiquement vous avoir à Jérusalem. Mais alors là, shabbat agadol, juste avant les fêtes de Pessah, juste avant nos souhaits à tous de retourner vivre à côté de chez vous, d'être vos voisins. Là, il faut vous nous donner la bracha, là, Rav Mendechaï.
Je vous souhaite à tous de venir rapidement ici, je vous souhaite à tous rapidement d'assister à la délivrance complète et totale et absolue de Ham Yisrael.
Voilà, je voudrais aussi qu'on ait une petite pensée pour Gilles Taïeb qui nous a quittés cette semaine.
Un grand hésitant de la communauté juive.
Avec un grand cœur. On a perdu quelqu'un de très important. Ravandre Khabiton, vous voulez vous faire le lien entre Shabbat Hagadol et les fêtes de Pessah, mais surtout dire finalement un céder c'est une question de l'émunat. Tout ça tourne autour de la question de l'émunat. Alors pourquoi ?
Absolument, la Emunah c'est la foi, c'est à la fois la connaissance du projet divin et en même temps la manière dont Hachem intervient dans le monde. Alors on va s'appuyer d'abord sur la parasha de la semaine parce qu'on lit la parasha Metsora, c'est la continuation de la parasha de la semaine dernière qui évoque les plaies qui frappent une personne qui faisait du Lachonara. Mais il y a quand même dans cette parasha un point qui est très important et qui va vraiment nous aider à réfléchir sur la fonction des épreuves. dans le chapitre 14. Au début du chapitre 14, la Torah, nous dit Rachid, vient nous apporter une grande nouvelle. Quand on va rentrer en Eretz Yisraël, on va s'installer et Akadosh Baruch Hu va nous donner une part en Eretz Yisraël et là, il va imposer des plaies sur nos maisons. Les juifs vont entrer en Eretz Yisraël, il y aura une plaie sur leurs maisons. A priori, c'est une très mauvaise nouvelle. Et Rachid explique, c'est une très bonne nouvelle. Pourquoi ? Parce qu'en fait, ces plaies, elles obligaient à démolir les maisons. Quand une maison était frappée d'une lèpre... quelconque, les lèpres dont parle ici la paracha, la maison devait être détruite, on devait enlever les pierres, et donc peut-être on devait détruire toute la maison. Et Rachid explique pourquoi les maisons seront obligatoirement frappées de lèpres. Pourquoi ? Parce que les hémoréens, les cananéens, avaient caché leur or et leur argent dans les murs, et donc en les détruisant, ça permettait aux béni-israéliens de s'enrichir et de découvrir les trésors que les cananéens ou les hémoréens avaient voulu leur cacher. Et donc a priori une épreuve, et donc l'instrument d'un enrichissement. Une épreuve est donc l'instrument d'un bonheur. Et il y a là, ici, dans ce rachis, quelque chose qui est profondément lié à l'exil égyptien et à tous les exils que le peuple juif a traversé. Fondamentalement, qu'est-ce que c'est une épreuve ? Une épreuve, c'est un passage. Alors, on prie toujours pour ne pas avoir d'épreuve, parce qu'on prie finalement pour être capable de passer d'une étape à l'autre dans notre vie, de grandir. en finalement nous infligeant entre guillemets des épreuves, c'est-à-dire tout simplement en réfléchissant à chaque fois, comme on dit en hébreu, Routakousa c'est-à-dire apprendre à raisonner en dehors du cercle, pour apprendre à grandir, à voir notre vie un peu différemment. Mais ce n'est pas comme ça que ça se passe au niveau individuel et collectif, on passe tous par des épreuves, et ces épreuves elles sont destinées à quoi ? Elles sont destinées à ce à quoi étaient destinées les plaies qui frappaient les maisons des juifs, comme les athoras. A nous faire découvrir des trésors. Parfois ces trésors c'est de l'argent, comme ici dans le Parachat, mais parfois ces trésors c'est des trésors psychiques, mentaux, spirituels. Après une épreuve, le peuple juif grandit, après une épreuve, l'individu grandit. Mais c'est quoi la condition ? C'est qu'il accepte cette épreuve, comme une épreuve envoyée par Hachem pour le faire réfléchir sur lui-même. La plupart du temps, quand les gens ont des épreuves, ils disent c'est de la faute à lui, c'est de la faute à l'autre, c'est de la faute à papa et maman, c'est de la faute à la copine, aux copains, etc. Mais ils ne font pas de travail d'introspection pour eux-mêmes, pour savoir pourquoi eux se sont retrouvés dans cette épreuve. Et une épreuve, elle ne peut faire grandir un individu que s'il est capable de comprendre qu'elle est sa part dans le problème qu'il a vécu, et ce qu'il doit changer, ce qu'il doit rédimer, ce qu'il doit renouveler en lui. Et à partir du moment où un individu fait ce travail, il sort de l'épreuve. vainqueur. Il gagne. Il va gagner en dimension sur le plan psychique, mental et spirituel. Au niveau collectif, pour Amisraël, c'est la même chose. Lorsque le premier temple a été détruit, nous avons mérité derrière, nous avons eu l'exil égyptien. On est sortis des égyptiens pour recevoir la Torah. On a eu la destruction du premier temple, on a eu le développement formidable de la Torah orale qui permettrait de pénétrer encore plus profondément les secrets de la Torah. Puis ensuite, après la destruction du second temple, nous avons eu la révélation de la Torah orale, encore une fois, qui a terminé par écrire. Puis après l'expulsion des juifs d'Espagne, la Kabbalah. Puis après la Shoah, nous avons mérité l'Eretz Yisrael. Mais nous n'avons pas eu le Mashiach, nous n'avons pas eu la révélation messianique. Et notre génération aujourd'hui est une génération qui vit une épreuve après l'horrible massacre des nazis islamistes, des cannibales du Khamas, à Simrathora de cette année, et là maintenant ce qui est en train de se passer avec les Iraniens. Alors je pense que nos éditeurs ont suffisamment entendu de cours et comprennent bien que tous ces scénarios correspondent très bien aux prophéties qui annoncent la rédemption finale. Bien que le Rambam, Maïmonide, nous dise que tant que tout ça n'est pas arrivé, on ne sait pas exactement comment ça va arriver, mais malgré tout, il y a des prophéties qui ont été écrites bien avant la science de l'islam et bien avant que l'Iran veuille aujourd'hui rentrer en guerre avec nous. Ces prophéties prédisaient ce qui est en train de se passer maintenant, c'est-à-dire un affrontement entre l'Occident et l'Iran, un affrontement entre nous et l'Iran, avec derrière la possibilité d'un dévoilement messianique. En fait, on vit une épreuve et cette épreuve peut nous amener vers quelque chose de beaucoup plus fort. de beaucoup plus grand, qui est cette fois-ci le dévoilement messianique. Maintenant, le Shabbat à Gadol, le Shabbat qu'on vit, pourquoi il s'appelle Shabbat à Gadol ? Parce que c'est un Shabbat où il y a eu des nissim, il y a eu des miracles. L'Emne Israël était exposé aux Égyptiens. Il leur montrait le mépris qu'ils éprouvaient pour leur dieu, qu'ils s'apprêtaient à sacrifier, le mouton qu'ils s'apprêtaient à sacrifier. Et les Égyptiens ne les ont pas attaqués alors qu'ils mouraient d'envie, si je puis dire, de les attaquer. Encore une fois, des miracles. Et là, encore une fois, on voit cette fonction fondamentale. que le juif doit comprendre, elle tient dans un mot qui s'appelle le dépassement. Dépassement, se dépasser, et on pourrait dire que la traduction du dépassement, c'est la Emunah. C'est-à-dire que finalement, la Torah... Dieu lui-même, tout au long de notre histoire, nous demande de dépasser certaines de nos mitzrayim, de nos dimensions contraignantes, de nos croyances, de nos fausses croyances, et d'arriver à nous projeter dans une dimension pour laquelle nous ne sommes pas enfin complètement armés sur le plan psychique et mental et spirituel, et de commencer à nous libérer avant même de vivre une véritable libération. Vous voyez, c'est un petit peu ça, l'exigence messianique dans le judaïsme. C'est de vivre, d'une certaine manière, la délivrance messianique avant même qu'elle ne survienne. C'est quoi la délivrance messianique ? On appelle ça la Géoula. La Géoula, c'est une délivrance spirituelle. Qu'un juif qui ne fait pas Shabbat soit capable de prendre sur lui Shabbat. Qu'un juif qui fait Shabbat et qui étudie la Torah soit capable de prendre sur lui d'améliorer ses midotes, son comportement, sa vision de l'autre. Bref, de détruire certaines barrières contraignantes qui l'enferment dans une prison psychique et mentale et être capable d'ouvrir son cœur, d'ouvrir son regard à 360 degrés. Il y a un homme qui a parlé, un spécialiste de la défense, qui a parlé après ce qui s'est passé Motsai Shabbat dernier. Ici en Israël, il a dit, la main de Dieu, le doigt de Dieu s'est réveillé dans cette histoire-là. Et tout le monde le comprend, parce que le dôme de fer, il peut protéger à 90%, à 99%, mais il suffit qu'il y ait un missile qui passe et qu'il tombe ras-le-chalot sur une ville, et c'est des centaines de morts. C'est des missiles sur lesquels il y a des centaines de kilos de matière explosive. Or, rien de tout ça ne s'est passé. Et donc, Bauch Hachem, Hachem, nous a donné la force et l'intelligence de concevoir des systèmes pour nous défendre. Hachem lui-même est intervenu pour qu'il y ait zéro mort, zéro blessé, comme à l'époque de la guerre du Golfe. Il faut se rappeler de ça et comprendre qu'il y a ici une intervention. Ça nous invite à réfléchir précisément en dehors du dôme de fer et à comprendre ici que ce qu'il nous a demandé, c'était des hommes de fer. des hommes de fer, F-A-I-R-E, et de fer, F-E-R, d'être des hommes de fer dans notre émouna, des hommes de fer, F-A-I-R-E, qui vont traduire leur émouna dans les faits. Et je voudrais vous rappeler quand même autre chose, pour rappeler à quel point le peuple juif est un peuple de émouna. Vous savez que le mot qui a été le plus recherché en Israël, ici sur Google, pendant les heures dans lesquelles tout le monde attendait ce qui allait se passer, c'était teïlim Ce qui veut dire que les gens qui ont des teïlim dans la poche, ils les avaient sur eux, donc ils ont prié. Mais ceux qui ne les ont pas, ils ont cherché sur Google pour pouvoir lire des théories. Am Yisrael est un peuple de hémouna, c'est un peuple kadosh. Et bien Zahra Tachem, avec une hémouna comme celle-là, si on la développe, si on apprend à la développer, si on s'éduque dans cette hémouna, on va profiter du céder pour s'éduquer dans cette hémouna en parlant des dix plaies qui ont frappé les Égyptiens, en parlant de la mer Rouge, en parlant de tous les miracles qui ont jalaudé l'histoire du peuple juif, alors on va grandir et on va sortir avec beaucoup plus de foi et d'hémouna. Et bien évidemment, Tachem verra cela, nous enverra la dévance finale et nous protégera de ces horribles ennemis. tortionnaires, nazislamistes, crapules et cannibales qui nous entourent et qui veulent nous dévorer. On voit bien que la main d'Hachem est là et nous protège. Je crois que ce qui s'est passé au Moussé Shabbat, c'est une force extraordinaire. Il faut la capitaliser, il faut la traduire maintenant dans les faits, en se renforçant dans notre émouna, en se renforçant chacun là où il le peut. Parce qu'en fait, dernier point, c'est extraordinaire, c'est qu'en fait, tout Amisrael a regardé dans la même direction, c'est-à-dire vers Dieu. mais chacun du point où il est. Alors il y en a un qui vient vite, l'autre qui vient moins vite. En fait, chacun court vers Hachem à partir du point où il est. Vous voyez, c'est ça la grandeur de cet événement qu'on a vécu. C'est ça l'ardoute, c'est ça l'unité. Chacun est très différent, chacun est à un point différent, mais regarde dans la même direction. Alors là, le soir du CEDER, on est tous au même point. On sort d'Egypte et on regarde tous dans la même direction. Merci Hachem. Donc là aussi, c'est de l'ardoute et de l'unité, mais en même temps, c'est un moment de renouveau et d'éducation pour chacun d'entre nous. Shabbat shalom et on va se souhaiter vraiment des grandes et des belles nouvelles pour toi Misraël la guéou lâche les malades et l'ivrance finale pour chacun d'entre nous et pour Amisraël entier
Ravandé Chabiton oui Shabbat shalom oui de bonnes fêtes la paix, la sérénité le bien-être à Jérusalem on vous souhaite ça de tout coeur on le souhaite à tout le monde évidemment voilà effectivement sur cette ville qui a été qui a été qui a vécu, c'est pas souvent, Jérusalem, pendant les conflits, est souvent laissée de côté, et qui a vécu donc effectivement une très sale nuit samedi dernier. Je vous remercie.
Vous savez, c'était une nuit dans laquelle c'était extraordinaire. Moi, j'étais dans l'escalier, on a lutté, le sentiment de proximité qu'on a ressenti avec Hachem, il était intense. parce que qui peut nous protéger si un seul de ces missiles passe il fait une catastrophe donc on est entièrement entre les mains d'Hachem et ce sentiment de proximité je souhaite à tout le monde de le vivre d'une manière ou d'une autre dans des bonnes circonstances bien entendu mais c'est un sentiment extraordinaire
Ramah Adekha Bitton je vous remercie Shabbat Shalom Chag Sameach
Chag Sameach à tout le monde
et nous sommes en ligne à présent avec Ravgué bonsoir Ravgué, Shabbat Shalom bonsoir et pour cette émission spéciale Pessah on se dit évidemment déjà Chag Kasher Vesamea
Pessah, Kachar et Samer.
Alors, ah oui, Pessah, Kachar et Samer. J'ai jamais compris pourquoi c'est... Enfin si, j'ai une intuition, quoi. C'est la seule fête où on ajoute le mot Kachar. On veut tous des fêtes qui aillent dans le bon sens et qui donc soient Kachar. Alors...
La Kachar n'est pas évidente, vu le nombre de règles particulièrement, on va dire, exigeantes par rapport à la préparation de Pessah, le nettoyage du ramètre. la matzah qui doit être préparée scrupuleusement, etc.
Alors vous voulez parler justement du céder et des matzahs, le symbole avec le maror de notre fête, mais en général elles sont rondes, elles doivent être rondes. Et pourquoi ? C'est le sujet de votre réflexion. De ce soir, en général, les matzots, pas celles qui sont faites en machine, mais les matzots de base sont rondes. Et il y a une raison. Pourquoi ?
On essaie souvent le soir du CEDER de prendre des matzots sur mon rote, évidemment. Mais sur mon rote, souvent, ce n'est pas une obligation, mais beaucoup ont l'habitude de le faire, de chercher particulièrement pour la consommation de la matzot à la mitoie que l'on consomme le soir du CEDER, d'avoir une matzot ronde. C'est un usage très entier. parce que même les matotes à la main, on aurait pu les imaginer carrées. Mais non, on les fait rondes et volontairement. A priori, quel est le symbole de cette forme d'hématote ? Alors, aussi bizarre que ça puisse paraître, ça fait penser à la bague de fiançailles. Alors là, c'est vrai que c'est assez étonnant pourquoi la bague est ronde et les matzots sont rondes. Et effectivement, il y a une notion, un rappel d'un événement très important qui est celui justement des fiançailles entre Israël et Hachem.
littéralement, on pourrait comparer cet instant qui est le soir du Cédaire à un coup de foudre entre Hachem et nous. Hachem nous dit Je vous aime nous on répond On t'aime et puis on part un peu comme des amoureux, un peu dans l'inconnu,
puisque le peuple juif accepte de suivre
Dieu dans l'aventure, une aventure absolument incroyable. Ils n'ont pas beaucoup de réserves, ils n'ont que des bat-sots, ils n'ont pas beaucoup d'eau, ils partent homme, femme, enfant,
dans le désert,
et nos sages disent, Zahartillah, chesed non vahir qui rappelle la générosité de ta jeunesse, parce qu'effectivement, le peuple juif est prêt à s'élancer,
à partir vers l'inconnu,
pour suivre Hachem, et c'est un peu cette notion de cette bataille.
La bataille du milieu est cassée, coupée en deux,
pas vraiment en deux, on essaie de penser à la lettre d'Alet et Vav, Le Dalet, c'est deux traits, un qui est horizontal et l'autre vertical. Et le Dalet Vav, qui est seulement vertical.
Et donc,
ces deux formes, Dalet et Vav, nos sages en font un mot, un mot qui est très proche d'un mot bien connu, qui est le Dou. Donc, Tav, le mitav Tandu, il est beau d'être deux, deux comme doux,
deux hauts.
Et les massages disent qu'il est toujours mieux d'être deux que d'être seul, et même des fois, en tout cas à l'époque de l'Akbar, c'était évident qu'il valait mieux être marié pour une femme,
même si elle était avec un homme pas le plus,
on va dire, intéressant pour elle, mais elle préférait toujours être mariée que de ne pas l'être. Sans revenir sur ce que je dis, il y a l'autre que je ne veux pas développer ici, mais la notion de d'où d'allait-va c'est de du haut et la notion de ce mariage entre un homme et une femme.
Et il est cassé parce que,
justement, il y a eu la faute du vaudeau. et que ce mariage n'a pas pu se réaliser jusqu'au bout. C'est des fiançailles, un don de la bague, mais il n'y avait pas de troupeau ni de cheva-braquette. Alors, quelque chose de magnifique que je voudrais vous faire partager ce soir, c'est que la matra,
justement,
elle est là pour préparer les cheva-braquettes, cette bénédiction qu'on fait sous le dénuptial. On sait très bien qu'après avoir donné la bague, on fait sept bénédictions. Mouré Périagéphène au début et la longue bénédiction de Achai Baras, Assan de Simcha, Khatan Vekala,
on connaît tous ces sept bénédictions. Eh bien,
il y a aussi sept bénédictions, nous fait remarquer le Gheur de Vilna, pour arriver à la bénédiction de la Matza. Regardez bien, le soir du Seder, vous commencez la soirée avec le Kidou. Le Kiddush comprend trois bénédictions. Moret peri agéfen, la bénédiction sur le vin, Mekadesh Yisrael ve'azamanim, la bénédiction qu'on appelle le Kiddush lui-même, et Rianos et Kimanos v'yiano ezvalazé. Donc trois bénédictions au Kiddush. Après, il y a une bénédiction que l'on fait au moment où on mange le karpas, Moret peri adama, puis après une bénédiction que l'on fait à la fin du Magid sur Gaal Yisrael, la délivrance israële, puis après une bénédiction que l'on fait en faisant des tilatadaïm, un tilatadaïm,
puis après une bénédiction sur la matzah et on est au numéro 7.
C'est-à-dire, c'est comme si on parlait ici d'un mistouin, d'une volonté de se marier.
En fait,
le soir du Seder, quelque part, on essaye de penser à finaliser notre engagement. Nous étions fiancés, nous avons reçu la bague, un peu comme la Maxa qui est ronde,
qui ressemble à une bague de fiançailles, et on n'est pas arrivé à aller jusqu'au mariage.
Parce que le mariage, c'était le don des lourotes richonnantes. La première table, c'est ça, la concrétisation du mariage. C'est un mariage croustonnant. Mais malheureusement, les premières tables, vous le savez, ont été brisées, cassées par Moshé Rabénon, parce qu'il y avait le vaudor. et qu'on a flirté un petit peu sous la coupe, sous la coupe, la jeune qu'elle a, c'est le peuple juif, qui est allé voir d'autres dieux. Et donc Hachem a fait mis en colère, et puis Moshe a jeté cette table, première table. Alors on a reçu les deuxièmes tables, mais les deuxièmes tables ne vont pas constituer un mariage, parce qu'elles ne sont pas d'un engagement si grand. Et donc finalement, nous allons nous marier à la fin des temps. On aimerait tellement, tellement que ce soit déjà cette année. C'est écrit à propos du peuple jivé, Vastihli leolam Tu es ma fiancée éternelle effectivement, un fiançailles qui dure depuis 3300 ans. Et ce fiançailles, nous aimerions arriver jusqu'au bout. Alors nous rappelons le sort du CDR, en tout cas au début du CDR, qu'il va y avoir une matraquée coupée,
c'est-à-dire qu'il y a eu quelque part une cassure,
non pas qu'on a cassé les fiançailles mais on n'est pas pu arriver en mariage,
et on espère,
on se dit, on aspire,
on espère arriver justement jusqu'au bout de cet engagement. Et d'ailleurs,
il y a un usage très épargné, celui de mettre l'œuf sur le plat du céder. On sait que l'œuf rappelle le sacrifice de la chagiga, un sacrifice qu'on a porté en cause de la fête. Franchement, l'œuf,
c'est un gamin de poule,
ça ne ressemble absolument pas au sacrifice de chagiga. En plus, il y a des ashkelazines qui mangent de l'œuf pendant le céder. On sait que l'œuf est un rappel du deuil. Et justement, il faut bien se rappeler le soir du Sédère, c'est que le soir de Pessah, c'est-à-dire le soir de la semaine, lundi soir cette année, c'est également le soir de Tisha B'Av.
Tisha B'Av c'est également lundi soir, obligatoirement. C'est toujours le même soir. Et en fait,
ce que nous aspirons justement à faire ce soir-là, c'est de nous projeter vers un avenir où il n'y a plus de Khourban B'tamidash, il n'y a plus de destruction du Temple, il n'y a plus de Vaudor, il n'y a plus de fautes. mais nous arrivons à reconstituer cette relation, de la reprendre à zéro,
pour l'amener jusqu'à son terme.
Et pour l'instant, ce n'est pas le cas. Et moi,
je vous dis cette année,
j'espère avec vous tous, que ce Pessah me ressemblera au cadeau de Pessah, parce que, vu ce qui s'est passé ces derniers mois, vu le miracle incroyable de samedi soir, il faut absolument que tous les peuples juifs revertissent HM pour le miracle incroyable que Bébé Scientifique reconnaisse. de l'arrêt de toutes ces menaces iraniennes sous la forme de 300 projectiles terribles, eh bien cette année nous voyons, nous sommes témoins du miracle, et en ce temps nous aspirons à la sortie de l'Egypte sur les otages qui sortent du Khamas. Nous nous inspirons à la libération de tous les otages, nous nous inspirons à la libération du peuple juif tout entier, de la main de ces tortionnaires. On veut vraiment que cette année, nous sortions.
La sortie d'Egypte, en fait,
c'est David Hammer dans les théories Motsi Asirin, Bako Sharot. Il a fait sortir les prisonniers, Bako Sharot, en traduction, Kosharot,
c'est un mot kachère,
c'est-à-dire une saison très agréable qui le trappant.
Kachère,
c'était un moment très agréable pour sortir, ni trop chaud, ni trop froid. Une autre lecture de ce mot Bako Sharot, c'est Bekhi Vechirot, dans les pleurs et les chants. pleuré, parce que évidemment, on rappelle que les Juifs ont pleuré parce qu'ils étaient dans une souffrance indicible en Égypte, et c'est suite à cette prière faite dans les pleurs que Dieu a écouté et a sauvé les Juifs d'Égypte, et en même temps, Chira, la chanson, c'est le chant de Al-Yashir Broché,
le chant de la fin de Pessah.
Parce que Pessah,
c'est composé de deux temps. le premier jour et le dernier jour.
Le premier jour rappelle Makad Bechorot, la plaie des premiers-nés et la sortie des Juifs de l'Égypte.
Et le dernier jour, c'est le jour de
Kéatiamsou, du passage de la mer, où là on va chanter Aziach,
Piyam, Moshé.
Pourquoi ces deux étapes ?
parce que lorsqu'on parle de Yéziat mitraim, la sortie d'Egypte, en fait on se trompe, parce que vous dites la sortie des Égyptiens ou de l'Egypte.
L'Egypte sort,
pas vous.
Yéziat mitraim, ça ne veut pas dire que les Juifs sortent d'Egypte. Ça veut dire que l'Egypte sort.
Ça ne veut rien dire. C'est les Juifs qui sortent d'Egypte.
Mais si vous dites les Juifs sortent d'Egypte,
il faut le dire Yéziat mitraim, la sortie de l'Egypte. Vous comprenez ?
C'est que les juifs sortent de l'Égypte. Or, lorsque vous dites Yetziat mitraim le sujet c'est l'Égypte.
C'est l'Égypte qui sort. Qu'est-ce que ça veut dire ?
Ça veut dire que le premier jour, nous sortons physiquement d'Égypte. Mais le dernier jour, l'Égypte sort de nous. Qu'est-ce que ça veut dire que l'Égypte sort de nous ? C'est que l'Égypte était toujours sans emprise. Tant qu'il n'y a pas eu la mort de tous ces Égyptiens au moment du passage de la mer, les Égyptiens étaient en nous.
Non pas qu'ils étaient présents physiquement, non, mais ils étaient présents parce qu'ils avaient une emprise.
Et l'Égypte nous a vraiment quittés le jour où, après le passage de la mer,
nous avons tenté ce chant,
dit le Zohar Akkadosh, le retrouvaille. du qu'on appelle Galout-Adibour, la fin de l'exil de la parole. La parole est retrouvée, une parole créatrice, une parole de bonheur, puisqu'on chante que lorsqu'on est dans un total bonheur. Un vrai chant, c'est celui qui vient du fond de notre île, et qui vient parce qu'on est en sentiment de plénitude totale. Et ça, les Juifs l'ont ressenti, que lorsqu'ils se sont vraiment totalement déparasés des Égyptiens, après le passage de la mer. Et là, ils se sont sentis que l'Égypte était sortie d'eux, et là, ils ont pu chanter. Cette libération totale, Béthri a commencé par la pleure,
la supplication du peuple juif,
parce qu'on voulait tout simplement, on a coupé énormément d'Égypte. Et Shira, le champ,
c'est lorsqu'on avait vu nos ennemis qui étaient morts et qui nous ont littéralement,
on s'est senti libérés totalement. Aujourd'hui,
cette année, depuis
Simchat Torah,
nous vivons des moments très particuliers.
D'abord le pleur,
parce qu'on a perdu beaucoup de nos frères, beaucoup de gens ont été blessés, beaucoup de soldats, et beaucoup de...
Les vies sont énormément souffertes. Le peuple judaïque a souffert, il y avait énormément de pleurs. Il y a aussi eu des gens dans le sens où on a vu des miracles,
on a vu des choses incroyables se passer,
des choses qui auraient pu se passer très différemment. et qui se sont passés comme se sont passés.
Mais en même temps,
on est tous conscients qu'on n'est pas encore arrivés à la fin de ce processus. Donc on est dans un moment de peur. En même temps, le sentiment de proximité avec HM,
c'est un moment difficile. Donc on a
Béry et Chira. On sait que HM est avec nous. Mais on sait aussi que des fois, ils nous font un petit peu ressentir que... On doit nous améliorer dans plein de domaines et c'est ce que nous essayons de faire au maximum. Le peuple juif s'est retrouvé,
s'est réuni.
On espère que ça continuera comme ça. Et je pense que Berkhi Vechira... que nous ressentons en Tessar, nous le ressentirons un peu plus cette année, et nous ferons en sorte cette année de sortir, non pas de l'Égypte,
mais que l'Égypte sorte de nous,
et l'Égypte, c'est tout simplement un certain nombre de choses, dont nos mauvaises bidottes,
nos effets de caractère, des défauts qui sont à nous, en espérant déjà d'éloigner de nous la haine gratuite de nos proches,
la haine du peuple juif,
la haine qui nous sépare, et que la jalousie nous détruira également,
et toutes sortes de mauvaises bidottes qui nous...
pour pouvoir légitimiser pour que la chèvre nous retrouve et qu'on puisse se faire,
je l'espère, pour la délivrance totale du peuple juif.
Ravgué, comment vous faites le Dalet ? Donc on a les trois matsates et comment on fait un Dalet ?
Vous avez la lettre, on coupe la matsate du milieu.
Celle du milieu...
C'est un Dalet inverse. Vous faites la forme d'un Dalet,
alors vraiment tout à fait... C'est tout à fait,
on va dire, on va faire trop attention à le faire exactement. Surtout d'avoir la cave à main de fait. De penser aux Dalettes et aux Vaves. Parce que si on pense aux Dalettes et aux Vaves,
on pense à nous deux.
À Dalettes et aux Vaves.
Et d'être à deux, c'est d'ailleurs nous voulons être avec HLM.
Et pour l'instant, on n'est pas encore totalement, on veut absolument y arriver.
Alors vous savez Rav, quand vous disiez, voilà, on va se marier, j'attendais dans ma tête, je me suis dit, il va nous dire, on se marie à Chavouette. On dit souvent que c'est un mariage entre le peuple juif et son Dieu, par le don de la Torah. Il y a des textes qui nous disent qu'on est l'éternel fiancé de Dieu.
Il faut parler de Shavuot.
Vous pouvez vous rappeler que certains disent que la montagne de Monsignor était au-dessus d'eux, et qu'ils formaient une coutade.
Mais malheureusement, le maïs n'a pas été consommé. du fait que les loukrotes ont été cassées, même s'il y a eu une coupa, mais finalement, ça n'a pas abouti totalement. Et c'est pour ça que nous espérons,
avec la Matzah,
de vous marier avec Hachem totalement.
Amen. Ravge, je vous remercie. Shabbat shalom et Pesach Kachar.
Pesach Kachar, vous aussi.
Et à toute la communauté.
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