#102 - Choc des générations, 82 ans vs 19 ans ! cover
#102 - Choc des générations, 82 ans vs 19 ans ! cover
KISS

#102 - Choc des générations, 82 ans vs 19 ans !

#102 - Choc des générations, 82 ans vs 19 ans !

2h04 |29/11/2024
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#102 - Choc des générations, 82 ans vs 19 ans ! cover
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KISS

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Description

Dans cet épisode, Sandro, Luca et Sarah abordent le choc des générations en matière d'amour, de seksse et de gestion des relations, avec deux invitées : Françoise, une femme de 82 ans et Cloé, une femme de 18 ans.


Cet épisode offre une occasion unique d'explorer comment les normes sociales, les attentes et les comportements en matière de relations ont évolué entre les années 1960 et les années 2020! Dans le contexte socioculturel des années 1960, les relations étaient souvent guidées par des attentes traditionnelles. Le mariage était généralement considéré comme l'objectif ultime des relations amoureuses. Les hommes étaient alors souvent les initiateurs dans les relations, et les femmes avaient des rôles plus passifs.


D'ailleurs, la discussion ouverte sur le sexe était limitée et l'éducation sexuelle était minimale, souvent axée bien souvent sur l'abstinence jusqu'à la fin des années 60, où le mouvement hippie et la révolution sexuelle ont commencé à défier les normes traditionnelles. Comment les méthodes de rencontre ont-elles changé ? Du bal de village aux applications de rencontre, nos invitées y répondent et partagent leurs expériences et avis. Les technologies modernes facilitent-elles vraiment les connexions profondes ou créent-elles une superficialité dans les relations ? Était-il plus difficile d'exprimer ses sentiments dans le passé ? Comment les expressions d'affection ont-elles évolué ? La surabondance de moyens de communication aujourd'hui améliore-t-elle ou complique-t-elle les relations ? Quelles étaient les attentes envers les femmes et les hommes dans une relation dans les années 60 par rapport à aujourd'hui ? Comment la perception de la sexualité a-t-elle changé ? Y avait-il plus de tabous auparavant ? La société actuelle est-elle trop sexualisée ou simplement plus ouverte et honnête ? La définition de l'amour a-t-elle changé ? Était-elle plus romantique ou pragmatique dans le passé ?


Nos invités et hosts répondent à ces questions et à de nombreuses autres et partagent leur avis et anecdotes... mais pas que!

Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et tu aimes bien ça,

  • Speaker #1

    faire l'amour ?

  • Speaker #2

    J'aime tout l'être. Je me suis mis les deux bien embrassés. J'ai aimé tes...... vos commissions. Ils m'ont interpellé. C'est vrai, c'est vrai. Je trouve que les mecs plus âgés sont sexy. Vous êtes des jeunes ? Je sais que t'es toute excitée,

  • Speaker #3

    moi aussi je le suis.

  • Speaker #2

    Mais là, tu vas un peu fort. Alors... Non.

  • Speaker #3

    Non.

  • Speaker #2

    Je couche pas avec toi. C'est pas la bonne semaine ? Attends, il y a une appli pour ça.

  • Speaker #1

    Vous êtes un sacré dragueur,

  • Speaker #2

    vous, hein ?

  • Speaker #1

    Hey, ciao ! Bienvenue dans un nouvel épisode de Kiss. En fait, on rigole parce qu'au moment où on a lancé le jingle, j'ai pas arrêté de recevoir des messages, devinez de qui ?

  • Speaker #4

    De Tate.

  • Speaker #1

    De ma copine, exactement. Qui m'écrit, comme ça je suis totalement honnête avec vous, elle m'écrit Je t'aime ma vie, je suis rentré il y a 30 minutes déjà, et notre femme de ménage vient d'arriver. Voilà ! Comment ça va ? Vous allez bien ? Lucas, Sarah ? Magnifique.

  • Speaker #0

    Nickel, comme d'hab.

  • Speaker #1

    Du coup, vous avez vu, cher auditeuriste, dans le titre, c'est le choc des générations. Et cette fois-ci, parce que souvenez-vous, surtout pour les auditeuristes qui nous écoutent depuis belle durête, comme on dit, par l'époque,

  • Speaker #0

    comme on dit chez les jeunes.

  • Speaker #1

    On avait déjà fait un épisode Choc des générations avec Jiggy Jones et je me souviens plus du nom de la jeune femme qui était avec lui enfin bref on avait déjà fait un premier épisode et je me souviens du prénom de Jiggy Jones c'est parce que c'est un pote c'est pour ça bref T'es en train de dire que les autres invités sont pas des potes ?

  • Speaker #4

    C'est des invités.

  • Speaker #1

    Je dois vraiment rentrer dans le délire. Je dois dire ce que sont les autres invités. Continue,

  • Speaker #0

    continue.

  • Speaker #1

    Donc on avait déjà fait un premier épisode Choc des Générations et on s'est dit, allez, on arrive aux 5 ans de Kiss, pourquoi pas en refaire un autre, mais cette fois-ci avec un vraiment très très grand écart d'âge entre les deux invités. Et c'est le cas, et c'est le cas, parce que figurez-vous que nous nous recevons avec nous... Chloé, 19 ans, bonjour Chloé, comment ça va ?

  • Speaker #3

    Bonjour, bien et toi ?

  • Speaker #1

    Écoute, ça va très très bien, d'après ce que tu nous as dit en off, tu as déjà écouté Kiss, donc tu sais où tu mets les pieds Exactement,

  • Speaker #3

    oui.

  • Speaker #1

    C'est pas un traquenard pour toi.

  • Speaker #3

    Non, et je suis très content d'être avec vous aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ah ok, ok, bah écoute bienvenue et j'espère que ça va bien se passer pour toi et avec toi, donc je disais Chloé, 19 ans Non, je dis ça parce que c'est pas toujours facile de venir se livrer, etc tu vois, donc c'est pour ça que je me suis permis de dire que j'espère que ça se passera bien pour toi, comme toutes les premières fois. Donc du coup, Chloé 19 ans et avec toi, l'autre invitée est Françoise, 8 ans, 2 ans. Bonjour Françoise, comment ça va ?

  • Speaker #2

    Ça va, merci, contente d'être là avec vous pour faire une découverte, je suppose, parce que c'est quand même quelque chose qui pour moi est très nouveau aujourd'hui. Donc si je bégayais... Néhébob,

  • Speaker #4

    vous êtes pardonné.

  • Speaker #2

    Voilà, exactement.

  • Speaker #1

    Pas de souci. Alors, il faut savoir que Françoise, vous, vous ne connaissez pas du tout ce qu'on fait. Pas du tout. On est d'accord. Donc, je vous ai un peu expliqué comment ça marche, etc. Et ce qui est bien, c'est que même à 8 ans, 2 ans, on continue à faire des nouvelles expériences.

  • Speaker #2

    Et oui.

  • Speaker #1

    Donc, c'est ça qui est bien. C'est qu'en fait, au fur et à mesure que la vie avance, on va continuer à faire des nouvelles expériences. Et c'est justement ce qu'on va aborder aujourd'hui dans... Dans cet épisode, on va un petit peu passer en revue comment, Françoise, ça se passait, l'amour, le sexe et le rock'n'roll dans les années 60. Et comment ça se passe aujourd'hui pour toi, Chloé, le sexe, l'amour et le rap dans les années... Du coup, avant de passer la parole à Luca pour sa fameuse présentation du thème, moi, j'aimerais quand même savoir comment vous allez, mes co-hosts. Comment ça va, Sarah ?

  • Speaker #4

    Ça va hyper bien et je voulais dire que je suis... Ravi de savoir que la Gen Z nous connaît et nous écoute.

  • Speaker #1

    Moi j'étais persuadé qu'il n'y avait que les trentenaires et plus qui nous écoutaient.

  • Speaker #4

    Vraiment pur millenial.

  • Speaker #1

    Comme quoi ?

  • Speaker #4

    Très attentif. Écoute, il y en a beaucoup d'expérience. Françoise mais...

  • Speaker #1

    Mais ils sont drôles quand même un peu. Toi Lucas, comment ça va ?

  • Speaker #0

    Moi ça va super les amis, comme d'hab.

  • Speaker #1

    Tu rentres de vacances ?

  • Speaker #0

    Je rentre de vacances, ouais, ouais, ouais, j'ai fait une petite croisière. Voilà, la croisière s'amuse, quoi. Ouais,

  • Speaker #1

    je vous ai dit, chaque génération. Du coup, Lucas, je laisse la parole.

  • Speaker #0

    Les amis, aujourd'hui, on va explorer un territoire mystérieux, parfois déroutant, mais universel. La séduction et le sexe à travers les âges. Ou comment chaque génération réinvente la grande parade du désir avec... plus ou moins de succès. Alors pour commencer, petit rappel des faits, dans le monde merveilleux des relations humaines, il y a une constante. On cherche tous à se faire aimer, mais chacun avec des méthodes qui semblent sortir d'un manuel différent. Imaginez un bal masqué, où les participants portent des costumes d'époque diverses, certains en toge romaine, d'autres en veste de costard, et les derniers en survête à capuche. Oui, on dirait que je vous emmène dans un mauvais escape game, mais je suis sûr que vous voyez le tableau. En matière de drague, chacun a ses codes et les règles sont aussi claires qu'un manuel d'instruction Ikea. Sauf qu'au lieu de monter une armoire, on essaie de démonter Brigitte. Alors, les interactions humaines, c'est devenu Canal+, mais sans décodeur. Donc, on avance, on cligne des yeux, on balance des signaux et on espère que quelqu'un, quelque part, va comprendre que cette danse maladroite, c'est une tentative de connexion et pas un appel au secours. À une époque, la drague, c'était mettre une jolie robe... Pardon. La drague, c'était mettre une jolie robe flamant rose, des pantalons pas de def, une chemise léopard et une queue de cheval. On sortait au dancing et on faisait monter la fièvre du samedi soir. Puis vient l'avènement de la télévision où l'on trouvait l'amour en faisant un tour de manège. L'arrivée d'Internet redistribue les cartes. On rencontre notre âme sœur sur Caramail avec des noms improbables comme Psychoskate24. Et on attendait patiemment que notre crush commente notre Skyblog. Lâchez des coms ! Aujourd'hui, flirter c'est s'abonner, regarder des stories, mais sans les commenter. C'est liker une photo d'il y a 6 mois pour qu'on montre qu'on est intéressé, mais sans pression. On attend 4 heures avant de répondre à un message pour ne pas presser la personne. Personne avec qui on a le plus envie de communiquer et de créer des liens, ça n'a aucun sens. On est passé d'écrire une lettre d'amour avec une plume et de l'encre à... C'est quoi ton snap ? Ça, monsieur, dame, ça s'appelle l'évolution, je vous rappelle. Aujourd'hui, aimer, c'est accepter que l'autre préfère parfois scroller sur son téléphone que parler. C'est se lancer des je t'aime entre deux SMS et des bonne nuit sans même se regarder. Et accepter que la passion soit une alternance entre waouh, t'es la personne la plus incroyable du monde et putain, les couleurs, c'est la corbeille de gauche, bordel ! Et donc voilà, peu importe l'époque, les outils ou les mœurs, on est tous là à jouer au jeu de l'amour et du hasard, avec des règles qui changent tout le temps. On essaye, on trébuche, on se rate, on se retrouve, et au fond, c'est peut-être ça l'essence de la séduction intergénérationnelle. Un grand escape game où chacun improvise en espérant que l'autre sache décoder les indices. Alors voilà, bonne chance à toutes et à tous dans cette grande parade du désir, et surtout n'oubliez pas, en amour, on est tous un peu paumés, mais c'est ce qui rend l'aventure intéressante.

  • Speaker #1

    Let's go ! Bravo Lucas, bon écoutez je crois qu'il a tout dit. Je pense que tu as tout résumé, tu as fait l'historique de la drague. Merci beaucoup Lucas, vraiment chronique de qualité. donc vous l'avez compris cet épisode va nous offrir une occasion franchement qui est unique parce que quand on a commencé à préparer cet épisode je vais être très honnête avec vous, je ne m'attendais pas à ce qu'on arrive à avoir une personne comme vous Françoise 8 ans de 2 ans et je suis certain que vous allez être très très riche en enseignement pour nous tous, moi y compris même si on n'a pas beaucoup de différence d'âge Avant qu'on rentre dans le vif du sujet, moi ce que j'aimerais savoir avant tout, c'est quelle est votre situation aujourd'hui ? Est-ce que vous êtes en couple ? Vous êtes mariée ?

  • Speaker #2

    Alors, je suis divorcée depuis... Presque 50 ans. Oh wow,

  • Speaker #1

    ok.

  • Speaker #2

    Et je n'ai jamais vécu avec personne. pendant toute cette période. Je suis libre comme l'air.

  • Speaker #1

    D'accord. Mais donc, ça veut dire qu'il y a 50 ans, vous avez divorcé, environ une cinquantaine d'années. Et après, entre-temps, vous avez quand même rencontré des personnes.

  • Speaker #2

    Rencontrer des personnes, c'est une chose. Vivre avec, c'en est une autre.

  • Speaker #1

    Alors, on va y venir. Du coup, comment c'était il y a 50 ans pour rencontrer des gens ? Donc, quand vous vous êtes divorcée, comment vous vous faisiez pour rencontrer des gens ? Donc, on parle dans les années 70-70,

  • Speaker #2

    c'est ça ? Oui, dans les années... 80 ? Plutôt, je dirais 80, si c'est après le divorce.

  • Speaker #1

    S'il vous plaît, je n'ai pas 50 ans, moi.

  • Speaker #2

    Oui, mais je dis, pour moi, c'était plutôt dans les années 80, après le divorce. OK.

  • Speaker #1

    Donc, avant qu'on revienne aux années 60, quand vous aviez la vingtaine, moi, j'aimerais du coup comprendre comment ça s'est fait. Quand vous avez divorcé, comment après vous avez fait pour rencontrer de nouvelles personnes ? Lucas parlait dans son introduction de dancing.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    J'imagine que c'était ça. Exactement.

  • Speaker #2

    Les boîtes, comme on appelait ça. Effectivement, c'était là, le lieu de rencontre. Mais il y a quand même une chose qui existe depuis toujours et qui existera encore pendant un moment, c'est les lieux de travail.

  • Speaker #1

    Vous faisiez quoi comme travail ?

  • Speaker #2

    Secrétaire.

  • Speaker #1

    Secrétaire.

  • Speaker #2

    Mais j'ai toujours travaillé dans un milieu très masculin. D'accord. Donc on était très peu de filles, de demoiselles ou de dames par rapport aux messieurs. Ok. Ce qui facilitait peut-être des fois les choses pour les uns et pour les autres.

  • Speaker #1

    Et du coup, vous vous êtes souvent fait draguer par des collègues ?

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Les coquins ?

  • Speaker #2

    Non, mais il ne faut pas oublier qu'à l'époque, ça ne nous dérangeait pas du tout. Surtout quand c'était quelqu'un qui nous plaisait bien.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Surtout. problème. Et comment était l'approche ? Parce qu'aujourd'hui, j'imagine on va y venir après vers toi Chloé, mais j'imagine que du coup Sarah, tu pourras nous le confirmer vu que t'es la seule ici à travailler dans une entreprise une très grande entreprise avec des collègues, vu que Luca et moi on est collègues donc du coup... Il n'y a pas de filles en plus ? Il n'y en a plus, il n'y a plus du tout. Pas bien hein ? Ouais, enfin...... Du coup, Françoise, à l'époque, comment les hommes faisaient pour vous approcher ? Est-ce qu'ils laissaient un petit mot sur votre bureau ? C'était frontal ?

  • Speaker #4

    Des compliments, des compliments.

  • Speaker #2

    Voilà, exactement. Une façon de vous regarder, une façon de vous approcher. Je ne sais pas, il y a quand même des signes. Toujours un bon coureur dans ce genre de choses. Donc, vous le ressentez, c'est très bien. Vous voyez. facilement quelqu'un qui a envie d'aller dans une direction avec vous ou pas. C'est presque automatique, disons. Alors après, vous y répondez ou vous y répondez pas. Si le monsieur vous plaît, vous répondez. S'il ne vous plaît pas, vous répondez.

  • Speaker #4

    Est-ce que les messieurs étaient plutôt insistants si vous n'y répondiez pas ou ils vous laissaient plutôt tranquille ?

  • Speaker #2

    Il y avait les deux.

  • Speaker #1

    Que ce soit sur le lieu de travail ou dans les dancing.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    Mais justement, vous parlez de s'il nous plaît de faire un petit bout de chemin avec. Justement, on va reculer aux années 60. Vous avez la vingtaine. Comment ça se passe à l'époque ?

  • Speaker #2

    Alors, moi, je dirais que c'est assez simple parce qu'il y avait beaucoup de flotte. Et quand on sortait, on était toujours des équipes. La même chose que maintenant, des filles et des garçons. On se rencontrait, si on avait l'habitude de fréquenter un bistrot, il y en a toujours qui venaient avec des copains ou des copines, et puis on faisait facilement connaissance les uns avec les autres. Et puis bon, là après, si vous plaisiez bien à quelqu'un, de nouveau, il vous le faisait sentir assez facilement, et vous, c'était la même chose. On n'avait pas ce... Ce que je ressens maintenant parmi les gens, ce que j'entends à travers les gens plus jeunes, c'est un peu une méfiance. Alors nous, pas du tout. Alors on était contentes de se faire draguer, de se faire siffler. Pour nous, c'était presque, je dirais, ben oui, on est mal, on plaît, voilà. C'était des choses, je pense, différentes avec maintenant. Ce qui paraît aujourd'hui... quelque chose, oh là là, quelqu'un qui vous aborde, un homme qui vous touche, nous, non, on s'attendait. Quand ça nous plaisait bien, ça ne nous dérangeait pas du tout.

  • Speaker #4

    Mais est-ce que vous pensez que c'est parce que c'était très nouveau, on va dire, pour les femmes d'être complètement émancipées et du coup, de pouvoir... On sait que c'est à peu près dans ces périodes-là que... c'est quand même assez récent encore aujourd'hui de pouvoir avoir son compte en banque, de pouvoir travailler de pouvoir divorcer fin 60, début 70 donc il y a cette émancipation aussi sexuelle, de la drague, etc donc j'imagine que c'est clair que c'est pas le même cadre qu'aujourd'hui où maintenant finalement tout ça ce sont des acquis pour les jeunes filles et du coup c'est pas la même perspective parce que, enfin, je sais pas pour toi Chloé, mais moi c'est pas Je ne suis pas un animal pour qu'on me siffle dans la rue. Vous voyez ? C'est comme ça que je prévois la chose. Et en fait, bien sûr, il faut me poser les choses dans le contexte. Dans le contexte, comment tu avais dit ça ?

  • Speaker #1

    Socio-culturel.

  • Speaker #4

    Socio-culturel, historique, générationnel.

  • Speaker #1

    C'est ça. Parce qu'en fait, ce qu'il faut bien comprendre au niveau historique, c'est qu'à la fin des années 60, il y a cette fameuse libération qui est marquée, je pense que ça va parler à beaucoup de gens, par le fameux concert Woodstock, Flower Power, etc. Donc... Fin des années 60, 69, si je ne me trompe pas d'ailleurs. Et moi, en fait, c'est là où je veux en venir. C'est comment vous, vous avez vécu justement cette transition ? Parce que vous le disiez tout à l'heure, vous avez été mariée. J'imagine que ça s'est fait à la fin des années 60, début des années 70.

  • Speaker #2

    Oui, je suis mariée en

  • Speaker #1

    66.

  • Speaker #2

    Et puis, ma fille est née en 68, en mai 68. Donc, je ne peux pas dire que j'ai tellement... vécu la période de mai 68.

  • Speaker #1

    C'est exactement ce que j'allais dire.

  • Speaker #2

    Chose à penser.

  • Speaker #1

    Oui, parce que mai 68, c'est justement la grosse période. Vous pouvez faire des recherches. Mai 68 sur Google, vous verrez. C'est vraiment émancipation de... On va dire émancipation sexuelle de la civilisation. On va dire ça comme ça. T'as eu quoi ? Occidentale. Occidentale, oui, bien sûr. Oui, évidemment. Si vous avez eu votre enfant, votre fille en mai 68... Non. Vous l'avez vécu par la suite. Mais du coup, comment vous faisiez ? Parce qu'aujourd'hui, si quelqu'un nous plaît, Lucas, on parlait dans son texte d'introduction, on va lui écrire un message.

  • Speaker #4

    En fait, les signes, ils sont complètement différents.

  • Speaker #1

    C'est ça. En fait, moi, ce qui m'intéresse, c'est à l'époque.

  • Speaker #4

    Le regard qu'un homme pouvait porter sur vous dans un bar, un échange ou quelque chose comme ça. Aujourd'hui, comme l'a dit Lucas, c'est d'aller sur... ces réseaux sociaux sur Internet, remonter très, très en arrière, mettre un j'aime pour dire j'ai bien regardé toutes tes photos et j'aime bien celle-là qui date de dix ans en arrière. Donc, c'est des signes complètement différents qui sont beaucoup moins directs. Quand même, beaucoup plus...

  • Speaker #1

    Et même, je pense, Françoise, vous pourrez me contredire, mais je pense que les discussions autour du sexe étaient peut-être moins tabou, non ? à la fin des années 60, début des années 70. Moi, par exemple, j'ai un souvenir, j'étais vraiment enfant, mais j'ai un souvenir d'avoir vu des femmes nues à la télé. Et j'avais, je crois, 6 ans. C'était le Colaro Show. C'était à la fin des années 80. Quelque chose qu'aujourd'hui, c'est impossible. Aujourd'hui, c'est impossible de voir... Elle faisait rien.

  • Speaker #4

    Voilà, c'est ça.

  • Speaker #1

    Elle faisait rien. Elle faisait rien, tu vois. Et j'ai vraiment cette sensation. C'est pour ça que ça m'intéresse beaucoup d'avoir après la vie de Chloé. Mais j'ai vraiment cette sensation qu'on a eu cette émancipation à la fin des années 60, début des années 70. Il y a eu un... pique, j'imagine au milieu des années 90, début des années 2000 avec les danses lassives il y avait des Britney Spears il y avait des Cisco, Luca t'as connu ça avec le clip des Strings je dis ça parce que t'avais 18 ans à l'époque j'imagine, donc c'est pour ça que je dis ça quelque chose qu'aujourd'hui c'est super mal vu super mal perçu et je pense que Sarah t'as abordé un point qui est peut-être important c'est justement ce contexte socio-culturel où à l'époque on avait des gens qui étaient C'était nouveau, tu vois, de ce genre de choses. Et aujourd'hui, on s'est déconstruit. On est en train de reconstruire, ce qui fait qu'on arrive plus ou moins, peut-être mieux ou différemment.

  • Speaker #4

    Je pense que tout ce qui existait existe encore, mais dans différents cadres. Parce que, par exemple, si on prend la télé-réalité, tout est autorisé. Pas forcément la nudité à proprement dit, mais c'est très outrancier, très fougueur. ça tourne beaucoup autour de la sexualité, de la drague lourde, etc. Et qu'on va moins voir dans un autre car en fait, on a beaucoup plus de diversité de plateformes pour mettre les thématiques. Je pense que la télévision publique, ça se veut un peu plus rangé, mais il va y avoir marié au premier regard, qui pourrait être vu comme un truc très moyenâgeux, entre guillemets, parce que c'est du mariage arrangé. C'est juste au couvert de science.

  • Speaker #1

    C'est vrai, c'est vrai. Vous avez regardé Golden Bachelor ?

  • Speaker #2

    Non. Non ? Je ne suis pas du tout intéressée par ce genre d'émission.

  • Speaker #1

    D'émission ?

  • Speaker #2

    Vraiment alors, pas du tout.

  • Speaker #1

    Et avant qu'on passe à Chloé pour avoir sa vision, Françoise, est-ce qu'aujourd'hui vous draguez encore ? Est-ce que vous entretenez encore des relations ?

  • Speaker #2

    Alors j'aimerais bien, mais je ne trouve jamais quelqu'un qui me plaît.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #2

    Alors je ne parle pas physiquement, ça se discute, mais quelqu'un qui a envie de certaines choses, moi j'aime les messieurs qui parlent bien. qui s'expriment comme il faut, qui ont pas mal de connaissances. C'est surtout ça qui m'intéresse. C'est à comprendre les rues. Exactement. Exactement. Alors après, il y a aussi une question physique qu'on peut tenir compte. Moi, je trouve que les messieurs arrivés à 80 ans, ils ne font pas tellement jeune. Dans leurs idées comme dans leur physique. Il faut viser plus bas alors.

  • Speaker #1

    Il faut aller chercher...

  • Speaker #2

    Oui, mais moi j'aime bien les plus jeunes. Les plus jeunes, ils n'aiment pas les plus vieilles.

  • Speaker #4

    Mais non.

  • Speaker #2

    Mais oui, c'est comme ça. Le monde, il le fait ainsi depuis longtemps.

  • Speaker #1

    Vous savez, vous savez...

  • Speaker #4

    Je vais contredire, je pense que vous avez raison.

  • Speaker #0

    Mais ça se trouve, ça se trouve. D'ailleurs, s'il y a des gens qui écoutent ce podcast...

  • Speaker #1

    Oui, exactement.

  • Speaker #4

    Si vous avez un oncle, un père ou un grand-père de 80 ans,

  • Speaker #1

    ou non, moins du coup,

  • Speaker #4

    ah ben moins, de 70 ans,

  • Speaker #0

    qui parle bien,

  • Speaker #4

    qui est cultivé,

  • Speaker #1

    qui présente bien,

  • Speaker #4

    le reste ça se discute.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, comment vous faites pour rencontrer des hommes aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Bon, écoutez, moi, je sors pas mal. Je vais toujours boire tous les matins mon café avec mon croissant. Je lis le journal dans un bistrot de mon quartier où il y a beaucoup de messieurs.

  • Speaker #1

    Ah, ok.

  • Speaker #2

    Mais après, enfin, depuis maintenant 14 ans, mais je n'ai quand même pas réussi à en trouver un qui pourrait me donner satisfaction.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #2

    Enfin, disons l'ennui, quand on arrive à ces âges, c'est que même si vous avez eu des amis, là, malheureusement, ce qui est mon cas, tous les messieurs que j'ai eus, qui ont compté dans ma vie, ils sont tous décédés.

  • Speaker #1

    Ils sont tous partis. Bon, du coup, avant de passer à Chloé, dernière question, et je pense que c'est une question que tout le monde se pose, Françoise. Vous avez encore des relations sexuelles ? Non. Non.

  • Speaker #2

    Parce que la raison, je vous l'ai dit, que j'ai eu des aventures dans ma vie, mais maintenant, elles se sont arrêtées pour la bonne raison que toutes ces personnes-là sont parties. Et puis, je n'ai jamais retrouvé personne qui vraiment m'a suffisamment attirée pour que je tente encore ce genre d'aventure.

  • Speaker #1

    Mais vous ressentez parfois l'envie, le besoin ?

  • Speaker #2

    Qu'est-ce que j'ai oublié ? Si je dis non, ce n'est pas juste. Puis si je dis oui…

  • Speaker #4

    C'est peut-être un peu différent.

  • Speaker #1

    Oui. C'est nuancé peut-être, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Oui. J'ai un peu maintenant de peine à imaginer me retrouver seule, à passer une nuit avec un homme.

  • Speaker #1

    Vous savez, déjà 10-15 minutes, ça serait bien. C'est vrai. Non, mais pour dire que... C'est un début. Oui, c'est ça.

  • Speaker #4

    C'est un début pour mettre la machine en route.

  • Speaker #1

    C'est ça. Mais en parlant de mettre la machine en route, est-ce que vous utilisez des sextoys ou pas du tout ?

  • Speaker #2

    Pas du tout.

  • Speaker #1

    Parce que dans les années 60-70, c'était vraiment le tout début du porno. Et du coup, le tout début... des sex toys aussi. Et du coup, je ne sais pas dans quelle mesure...

  • Speaker #2

    Je n'ai jamais, disons, éprouvé ce besoin. Je pense qu'il y a des gens qui cherchent peut-être ça parce que ça leur apporte un certain plaisir et puis c'est assez simple, j'imagine, assez simple à se contenter avec ce genre de choses.

  • Speaker #1

    Vous imaginez bien.

  • Speaker #4

    Vous imaginez bien,

  • Speaker #2

    oui. Non, ce n'est pas mon cas.

  • Speaker #1

    D'accord, très bien, on saura quoi vous offrir pour Noël. Du coup, on va passer à toi.

  • Speaker #2

    Je vais essayer.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #2

    J'ai trouvé quelque chose, encore avant de finir ma vie, qui va peut-être me passionner.

  • Speaker #1

    Alors écoutez Françoise, je crois qu'on a deux, trois petits gadgets dans le bureau. Évidemment en oeuf sous-cellé, donc ils ne sont pas utilisés. On verra après si on peut...

  • Speaker #0

    Pouver les chaussures à son pied.

  • Speaker #2

    Mais il faudra peut-être que j'aie des explications.

  • Speaker #1

    Lucas vous les donnera.

  • Speaker #4

    Et il y a des modes d'emploi.

  • Speaker #1

    Il y a des modes d'emploi, oui. Il vous fera même une petite démo live et tout. Du coup, Chloé, 19 ans. Oui,

  • Speaker #3

    exactement.

  • Speaker #0

    Alors, je fais juste une interlude, Chloé. Je ne sais pas si tu étais un peu perdue quand on parlait de ces époques-là. Sache que juste à cette époque-là, il n'y avait pas Netflix. Ah, ah bon ? On allait au cinéma, ça coûtait 3 francs. Et puis...

  • Speaker #3

    Tu es beaucoup trop tard, je sais.

  • Speaker #2

    Je sais que je suis beaucoup trop tard.

  • Speaker #1

    Et surtout, il n'y avait que 4 chaînes à la télé. Et tu devais te lever pour aller appuyer sur les boutons pour changer les chaînes.

  • Speaker #3

    J'ai connu la télé, très très grosse et très très lourde. Ça, je l'ai connue. Mais elle était en couleur quand même, déjà.

  • Speaker #1

    Attends, parce que t'as 19 ans, t'es née en... 2005.

  • Speaker #3

    Ah,

  • Speaker #1

    2005.

  • Speaker #3

    Ça pique.

  • Speaker #1

    Ah ouais, ça pique de ouf.

  • Speaker #3

    Mais non.

  • Speaker #2

    Vous parlez de cinéma. Ouais. Moi, je vais vous dire que c'est un endroit où il y avait beaucoup de drague. On a une équipe au cinéma et puis, bon, on s'asseyait comme ça, les uns à côté des autres, un peu en faisant avec qui on avait envie. Et puis, bon, ben voilà, tout d'un coup, ils vous empoignaient par le cou, ils vous prenaient la main. Mais c'était pas mal, ça commençait pas mal par le cinéma. Et moi, je vais dire que c'est un peu par là que ça a commencé dans mon cas.

  • Speaker #4

    Avec votre mari ?

  • Speaker #2

    Bon, avec mon mari et avec d'autres. Parce que quand même, à l'époque, le flirt, ça existait énormément. On passait facilement d'un garçon à un autre, sans arrière-pensée. On ne cherchait pas vraiment jusqu'où ça allait nous mener. C'était juste pour le plaisir.

  • Speaker #1

    Comment s'était vu à l'époque le fait de passer d'un partenaire à un autre ? Par les garçons.

  • Speaker #4

    Pardon ? Comment c'était vu par les garçons ?

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Comment c'était vu par les garçons ?

  • Speaker #2

    Vous entendez comment c'était vu, qui passait, eux ? Non,

  • Speaker #1

    vous.

  • Speaker #4

    Comment c'était perçu par les gens ? Ils étaient pareils, quoi.

  • Speaker #2

    C'était réciproque. Au contraire, plus vous aviez presse de conquête, mieux c'était. Ah !

  • Speaker #1

    Alors, Chloé, du coup, ça c'est trop intéressant. C'est quoi qu'un body count ?

  • Speaker #4

    Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Ben non, il ne faut pas. Mais bon, alors du coup, on va commencer par le début.

  • Speaker #4

    Commençons par le commencement. Tu es née en 2005.

  • Speaker #3

    Exactement.

  • Speaker #1

    C'est choquant ça. Le tube en 2005, c'est, j'allais dire, mon beau number five. Pas du tout.

  • Speaker #4

    Pas du tout. Ça,

  • Speaker #3

    c'était bien Anna Montana. Miley Cyrus. Ouais, Miley Cyrus. Mais c'était Anna Montana encore. La blonde.

  • Speaker #1

    C'est vrai. C'est vrai. 2005. Attends, 2005. Will.i.am qui est dans quel groupe ? Black Eyed Peas le début de Justin Timberlake ta musique pour Britney Spears je pense que ça doit être cette période là j'ai une info qui fait très mal en 2005 est sorti Batman Begins Tu l'as vu ? Et King Kong. Tu ne l'as pas vu ?

  • Speaker #3

    Batman, oui.

  • Speaker #1

    Non, Batman Begins avec Christopher Nolan ? Oui. Oui, tu l'as vu ?

  • Speaker #3

    Oui, oui, oui.

  • Speaker #1

    C'est ton avis.

  • Speaker #3

    Oui, je ne le savais même pas.

  • Speaker #0

    Et pourquoi c'est important de dire qu'il y a King Kong qui est sorti ? Pourquoi c'est important ? Parce que ça veut dire que c'est après la trilogie du Seigneur des Anneaux.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est juste vu que c'est Peter Jackson. Oui, on a un amoureux du cinéma, comme vous pouvez le voir Françoise.

  • Speaker #0

    C'est un point commun Françoise.

  • Speaker #1

    Maintenant on a compris pourquoi il aime bien le cinéma. Chloé, quel est le regard que tu portes sur les années 60-80 ? Et comment aujourd'hui tu vis justement le fait de... de vivre l'amour à l'ère du hashtag MeToo, à l'ère du consentement demandé, etc.

  • Speaker #3

    Pour moi, c'était très bien perçu. Les années 70, 60, c'est incroyable. Bien sûr, j'aurais tellement voulu vivre dans ces époques-là quand même. Mais comme elle dit, Françoise, c'est différent maintenant. Ça a bien changé. un autre mental. C'est vrai, on fait beaucoup plus attention, on est très vigilantes, surtout les filles. Et c'est quelque chose que je pense qu'à l'époque c'était totalement différent, c'était beaucoup plus libre et maintenant on se met pas mal de barrières, oui effectivement.

  • Speaker #1

    Pourquoi d'après toi ?

  • Speaker #4

    Il y a beaucoup de dangers aussi.

  • Speaker #3

    Oui exactement, puis nous on est beaucoup parasités on va dire par les réseaux sociaux. Et on parle énormément là-dessus, de prévention. Tous les jours, on voit, on scrolle sans cesse et on voit à chaque fois qu'il y a des problèmes avec des filles, des garçons, dans les deux sens, en fait. Et souvent, quand on sort, on aime bien être accompagné, on aime bien être entouré.

  • Speaker #1

    Mais du coup, vous ne pensez pas que les problèmes...

  • Speaker #0

    était déjà existant à...

  • Speaker #1

    Mais moins visible.

  • Speaker #0

    Justement, oui. Moi,

  • Speaker #1

    je pense que...

  • Speaker #0

    Moi, je pense peut-être même que c'était pire à l'époque.

  • Speaker #1

    Je pense que déjà, il y a beaucoup de gens, on va dire de criminels, de crimes qui n'étaient pas encore considérés comme des crimes, qui sont considérés comme des crimes aujourd'hui. Ça, c'est autre chose, parce que quand ce n'est pas considéré comme un crime, en tant qu'individu, on ne peut pas identifier si on est une victime ou un agresseur, ou peu importe. Donc ça, il faut prendre les choses... Voilà, mais ce qui était déjà un crime, qui est un crime aujourd'hui, il y a beaucoup de gens qui s'en tiraient très bien avec ça. Clairement. Et aussi, on est beaucoup plus, il y a beaucoup plus de monde déjà, on est beaucoup plus et on a accès aux informations de tout le monde, tout le temps. Donc en fait, quelqu'un qui s'obsède par toi, il peut trouver où t'habites, il peut... Voilà, en fait, il y a... Toutes ces technologies qui nous amènent du bon nous amènent aussi plus de danger, je pense.

  • Speaker #2

    D'un côté, je suis très ouverte sur ces réseaux sociaux. Et en fait, je suis fière littéralement de notre génération. On parle beaucoup plus, on manifeste plus, on est plus là. On parle exactement, on s'affirme plus. Mais de l'autre côté, ça fait peur.

  • Speaker #0

    Alors justement, tu parles de génération. Quel regard tu portes sur les précédentes générations ? Donc il y a...

  • Speaker #1

    Nous déjà,

  • Speaker #0

    par exemple. Déjà nous, parce que mine de rien, on est de la même génération. Et après, il y a celles d'avant, les baby boomers, etc. C'est quoi le regard que tu portes sur ces générations par rapport justement à ta génération, à toi ?

  • Speaker #2

    Alors, comment dire ?

  • Speaker #1

    Les millenials, on est gênants, il paraît.

  • Speaker #0

    T'as dit quoi ?

  • Speaker #1

    Il paraît qu'on est gênants.

  • Speaker #2

    Non, non, c'est faux. Mais je...

  • Speaker #0

    Oui, avec votre peau de pinte là !

  • Speaker #2

    Non, pas du tout. Non, non, mais au contraire, souvent j'ai des amis de votre génération. Ah,

  • Speaker #0

    des vieux ?

  • Speaker #2

    Non, pas des vieux. C'est bien. Pas du tout.

  • Speaker #1

    Les tout derniers dans la génération.

  • Speaker #2

    Mais ce que j'en ai, c'est incroyable comme vous êtes ouvert d'esprit. Et j'ai l'impression que ce n'était pas comme ça, dans votre génération. Pour moi, j'ai l'impression qu'on est un peu dans la même génération. Peut-être qu'on a des films différents, des musiques différentes, mais on a vécu un peu la même chose. Et oui, ils sont un peu choqués. C'est incroyable comme vous êtes ouverts d'esprit, comme vous parlez, comme vous vous affirmez. Et oui, ils sont littéralement un peu choqués.

  • Speaker #0

    En fait, moi, le regard que je porte, après je vous laisse la parole, le regard que je porte principalement sur ta génération par rapport à la nôtre et du coup celle d'après et celle de... de Françoise, ce qui vous vous différencie énormément de nous, c'est que vous, vous êtes nés avec un écran. Et c'est pas péjoratif de dire ça. Vous êtes nés avec un écran, donc vous savez comment vous comporter avec tout ce qui touche aux écrans. C'est plus intuitif,

  • Speaker #1

    ouais.

  • Speaker #0

    Exactement,

  • Speaker #1

    ça veut dire que vous avez directement les bons comportements même s'il y a une nouvelle application, un nouveau tour. Nous, c'est un peu moins et nos parents, c'est pas du tout.

  • Speaker #0

    Et c'est pas du tout, justement. Et c'est là où je veux en venir, c'est qu'on parle de danger, etc. On parle de, tu vois, être ouvert d'esprit. À partir du moment où vous êtes né avec un écran, vous avez vu et découvert plus rapidement et plus vite certaines choses que les générations précédentes. À mon avis, l'ouverture d'esprit se fait pas seulement au niveau de l'éducation, mais se fait aussi au niveau de la curiosité que va avoir une personne. Et elle se crée, qu'on le veuille ou non, via des écrans.

  • Speaker #1

    J'aimerais te dire une ou deux choses, vu que nos générations se chevauchent. J'aimerais dire un truc par rapport à notre génération, les millennials, on est la première génération qui ne sera pas plus riche que ses parents. Donc ça c'est un truc qu'il faut comprendre, c'est que jusqu'à nos parents, chaque génération s'enrichissait plus, avait plus de pouvoir d'achat, le monde allait de mieux en mieux. Et nous, ça ne veut pas dire que c'est forcément le cas dans toutes les familles, mais globalement, Les millennials arrivent moins à accumuler des richesses et de la stabilité, de la sécurité que les baby boomers. Et nous on a été élevés par des baby boomers qui avaient tout sur un plateau de la génération d'avant, qui avaient préparé le terrain pour eux, etc. Donc on a été élevés à nous dire, trouve un travail, fais un métier, achète une maison, marie-toi, etc. Parce que c'était l'ordre des choses. Et en fait, on a très vite ressenti que c'était pas possible de faire ça, qu'il fallait changer, etc. Mais on est encore un peu coincés dans ce truc. Et un truc que je vois chez la Gen Z, c'est que vous n'avez pas le temps. Non mais tout de suite, moi je ne suis pas d'accord avec ça. Oui c'est un truc qu'on peut reprocher, mais en fait j'ai l'impression que vous avez intégré ce fait-là, que vous ne savez pas ce qu'il y aura dans dix ans. Alors que nous, on a quand même été un peu bercé dans, tu sais, dans 10 ans, prépare la suite, etc. Et vous avez intégré que peut-être dans 10 ans, il n'y a plus rien. Peut-être qu'il y a de nouveau tout. Donc, c'est l'instant présent qui compte. Et je le vois, moi, beaucoup au travail. C'est que les plus jeunes, ils n'ont pas le temps de travailler dans des conditions qui ne sont pas acceptables. Qui ne leur conviennent pas. Mais ça ne veut pas dire que ce ne sont pas des travailleurs. Tu vois ? Et ça, c'est un truc que souvent les baby-boomers, ils reprochent à votre génération de dire, ils ne sont pas des travailleurs, ils ne travaillent pas, etc. Et pour ce qui est des relations, vous êtes dans le même état d'esprit de dire, ça, je veux, ça, je ne veux pas. Ce que tu fais, ce n'est pas bien. Ce que tu fais, c'est bien. De plus imposer. Et c'est vrai que peut-être ça perturbe le cadre. Mais moi, je trouve que c'est une très bonne chose.

  • Speaker #0

    Alors justement, on parle de génération, etc. Aujourd'hui, alors déjà, est-ce que tu sais ce que c'est Caramel ? Est-ce que tu sais ce que c'est MSN ?

  • Speaker #2

    MSN, oui.

  • Speaker #0

    MSN, bon, Caramel, c'est quasi la même chose. En fait, je te parle de ces applications, enfin de ces sites, parce que c'était des sites, des Ausha, plus exactement, chatroom. Ce sont les ancêtres des applications de rencontres, aujourd'hui. Tu vois où je veux en venir ? Oui. En gros, par exemple, aujourd'hui, moi, ce qui m'intéresse, c'est de comprendre comment ta génération, ayant grandi avec les écrans, comment vous faites pour rencontrer des partenaires ou des compagnons, compagnonnes, enfin, ce que tu veux, comment vous faites aujourd'hui pour les rencontrer ? Parce que, je me permets juste de faire une petite parenthèse, notre génération à nous, dont parlait Sarah, donc les millennials, nous, on a tout connu.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    On a connu avant et maintenant. Et même le pendant. Et quand je parle du pendant, ça veut dire le milieu, ça veut dire le entre-deux. Et le entre-deux, c'est justement ce fameux chatroom où Internet arrivait. Je pense que tu n'as pas connu, mais nous à l'époque, ça faisait... Quand on se connectait, ça, tu n'as pas connu. Et du coup, nous, on est vraiment passé du... On se laissait des petits mots, etc. Parfois, on s'appelait avec des touches comme ça. Je ne sais pas comment on appelait ça. Toi, tu n'as pas connu ça ?

  • Speaker #1

    Non,

  • Speaker #0

    je n'avais pas. Tu es entre deux. Et après, on a connu Internet. Donc, tu vois, les...

  • Speaker #1

    Et Internet, il y avait une seule personne qui pouvait aller sur Internet à la fois.

  • Speaker #0

    Sinon, ça niquait, tu ne pouvais plus appeler. Et ensuite, on a connu justement, avec l'arrivée des smartphones, enfin, de téléphones intelligents, etc., on a connu les applications de rencontres et tout. Vous, aujourd'hui, comment vous faites ? Est-ce que vous revenez un petit peu à la réalité ? Ça veut dire que vous allez dans les... Comment on appelle ça ? Les jeunesses ? Oui, oui, bien sûr. Vous allez en soirée pour rencontrer des gens ou est-ce que vous privilégiez le virtuel ?

  • Speaker #2

    Alors comme tu as dit... C'est les deux,

  • Speaker #1

    c'est un mix des deux.

  • Speaker #2

    Oui, exactement, c'est un mix des deux. Comme tu as dit, les sites de rencontres, ça va beaucoup, beaucoup. Les réseaux sociaux aussi. On se voit, on se trouve joli, on se like, ça va vite. C'est vrai que c'est plus facile aussi d'être moins face à cette personne.

  • Speaker #3

    Moi, je trouve ça horrible. Horrible. Pour moi, ça paraît incompréhensible. Bon, je suis d'accord avec ce que vous dites, parce que j'ai un petit-fils qui a 25 ans, donc quand je discute avec lui, je lui pose des questions, il me répond ce que vous avez dit. Mais pour nous, à notre époque, c'est incroyable. La chose qu'il y a qu'on oublie, on ne se posait pas autant de questions. Les choses, elles allaient, elles venaient, on profitait, on verra bien. Ce que maintenant, les gens, ils réfléchissent trop. Et puis, est-ce qu'on va pouvoir gagner notre vie ? Est-ce qu'on va pouvoir profiter de ça ? Nous, écoutez, si on pouvait se payer des vacances, on se les payait. Si on ne pouvait pas se les payer, on ne se les payait pas. Quand on avait de l'argent, on le dépensait comme ça. On ne pensait pas tous acheter une maison, acheter... Ça dépend aussi d'où on vient. Oui, c'est clair. Par exemple, ici en Suisse, on sait que s'acheter une maison, c'est pratiquement pas possible. C'est plus possible. Donc ça ne vient pas. Là, les Français, ça a toujours été, moi pour avoir de la famille en France, effectivement, ils rêvaient tous d'avoir une maison et tout ça. Mais l'argent n'avait pas... On ne s'arrêtait pas sur l'argent comme maintenant. L'argent, c'était pour profiter. pour profiter, aller si on en avait, des vacances, je sais pas, bien manger au restaurant, bien s'habiller, tout. Puis après, on verra bien. Après, moi, le déluge, c'était un peu... Tandis que vous, maintenant, vous vous posez tellement de questions. que c'est épouvantable, c'est pour ça, vous ne paraissez jamais vraiment heureux, à mon avis.

  • Speaker #2

    Nous sommes tristes.

  • Speaker #3

    Mais nous sommes tristes. Je ne connais pas pratiquement de gens jeunes à qui on discute qui se trouvent bien dans leur peau. Alors ça, c'est triste, je trouve. Tandis que nous, non, alors. On était heureux de vivre. Mais je reviens à ce que vous disiez tout à l'heure. Nous, quand on rencontrait quelqu'un, et puis qu'on voulait savoir qui c'était, et puis où on pouvait le joindre. Ouh là là, quel travail ! C'était presque une enquête qu'il fallait mener, parce qu'on ne savait pas, on arrivait toujours à travers, oui mais tu ne le connais pas, puis celui-là il le connaît peut-être. C'était totalement différent, mais ça avait un certain charme quand même.

  • Speaker #0

    Oui, j'imagine bien.

  • Speaker #1

    C'est un peu plus de charme quand même que de pouvoir trouver très facilement. Ah oui,

  • Speaker #0

    j'imagine tellement. Mais tu sais, c'est le neveu de Jacqueline. Mais oui, mais bien sûr, qui traîne souvent avec Pierre.

  • Speaker #1

    Et puis après, tu dois encore espérer que tu vas le croiser là où il serait supposé être. Alors que là, ça va vite. S'il n'y a pas de répondant, tu peux passer à autre chose.

  • Speaker #2

    Il y a cette face-là, mais il y a aussi cette face où on adore faire la fête. Ça sera toujours là, on aime. Beaucoup sortir, j'ai un groupe de copains, on adore sortir. Et là, on rencontre dans les bars, dans les soirées de jeunesse aussi. Ça nous arrive d'aller dans les girons, les festivals. Là, avec la fête, avec la musique, l'ambiance, c'est beaucoup plus facile que le cinéma. Par exemple, le cinéma, on s'assoit avec nos copains et on reste ensemble. Il n'y a plus trop ce truc de... On essaye de roncler là-bas.

  • Speaker #0

    justement t'es date ça se passe comment ?

  • Speaker #4

    je suis en train de réfléchir de me mettre en situation ça ferait bizarre quand même toi aussi t'aimes Leonardo DiCaprio tu veux mes M&M's ?

  • Speaker #3

    oui mais avant le cinéma c'était c'était quand même le divertissement numéro un oui ça au vivier il y avait à peu près que ça oui et c'était un prétexte comme vous le disiez avant c'était un excellent prétexte pour

  • Speaker #0

    Faire les premiers pas, etc. C'est pour ça que j'ai envie de savoir, Chloé, avec sa génération, quand on parle de date, c'est les rendez-vous amoureux, etc. Vous faites quoi ?

  • Speaker #2

    Alors, moi, j'aime beaucoup aller au restaurant, boire un verre, aller danser. Mais j'aime bien aussi quand c'est un petit peu... Aller danser ? Ouais.

  • Speaker #1

    C'est marrant, ça. Ça se faisait pas... Non. Ça se faisait pas ? Non,

  • Speaker #0

    t'as raison. Non, non.

  • Speaker #2

    Aller en discothèque à deux, c'est trop bien. Nous,

  • Speaker #1

    danser, c'était un truc un peu genre... Tu danses avec ton mec si c'est déjà ton mec, mais tu...

  • Speaker #0

    Et encore. Et encore.

  • Speaker #4

    Ouais, ou à la limite, tu danses sur ton mec.

  • Speaker #3

    C'est parce que les danses ont changé.

  • Speaker #1

    Les danses ont changé.

  • Speaker #4

    Les danses latives.

  • Speaker #3

    Vous faites... Voilà. Nous, c'était ça. Quand on allait danser, on attendait qu'il y ait des slows, des tangos, des... Les slows. On n'avait pas envie de danser tout seul. Moi, je me rappelle au début... Quand ça a commencé, il y avait le Madison,

  • Speaker #0

    il y avait le Rockabilly.

  • Speaker #3

    Là, les gens, ils y allaient, mais on attendait vite. En général, c'était par trois danses. On était content quand c'était fini la troisième pour qu'ils nous mettent un slow. Parce que quand même...

  • Speaker #0

    Il fallait redescendre.

  • Speaker #2

    Il fallait se contacter.

  • Speaker #3

    Je trouve que ce qui illustre quand même très bien l'époque, la mienne, c'est... Beudos dans son...

  • Speaker #0

    Donc Guy, pas Nicolas. Nicolas, il l'aime dans la sauce. Guy ?

  • Speaker #3

    Avec la drague.

  • Speaker #0

    Ah, avec son fameux sketch.

  • Speaker #3

    Chacun pense de l'autre. Mais moi, je trouve que ça, c'est vraiment assez un reflet de l'époque.

  • Speaker #0

    Du coup, toi, Chloé, pour revenir au date, tu disais, pourquoi pas sortir danser à deux, au restaurant, etc.

  • Speaker #4

    Et tu es en train de dire que tu aimes bien les trucs originaux aussi ?

  • Speaker #2

    Oui, j'aime bien qu'on se balade à un endroit un peu spécial, qu'on se trouve un endroit un peu sympa, nous deux.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu... Parce que là, tu vois, Françoise, elle vient de sortir un élément pop culture de l'époque. Est-ce que toi, il y a un élément actuel pop culture qui... qui soit vous a marqué soit qui vous marque en ce moment genre une série ou vous vous dites on veut trop faire comme elle c'est totalement représentatif de notre génération par exemple Guy Bedos c'est un sketch des années fin septembre début huitembre quelque chose comme ça en gros c'est ils sont dans une boîte de nuit et ils dansent avec une femme et ils parlent pas donc avec la bouche, mais tu entends leurs pensées. Et ils n'arrêtent pas de se dire Ouais, et si je fais ça ? Donc à un moment donné, ils lui mettent la main au cul, etc. C'est des petites choses comme ça. Et du coup, je me demandais, est-ce que vous, dans votre génération, il y a un sketch ou est-ce qu'il y a un film ou une série ? Nous, par exemple, notre génération, c'est Friends. Je crois qu'il n'y a pas un seul... Non mais...

  • Speaker #1

    tu connais oui je connais t'as pas aimé mais ça représente pour moi toi dans ta tranche d'âge c'est Friends il est dedans aussi mais par exemple pour moi je pense j'étais trop jeune pour regarder Friends je me dis plutôt c'était genre les frères Scott par exemple ah oui parfait les frères Scott c'est

  • Speaker #0

    très bien j'ai raison que les frères Scott c'est plus vieux que Friends non non c'est juste après c'est pile c'est merveilleux oui oui

  • Speaker #4

    En rendu, dans deux secondes, j'ai cru que t'allais dire Twilight.

  • Speaker #1

    Ça n'a pas duré non plus aussi longtemps que Friends, je pense. Si, si.

  • Speaker #0

    Si ? Ça a duré bien dix ans.

  • Speaker #1

    Les Frères Scott ? Ouais, ouais. J'ai recommencé à regarder maintenant, mais c'est vrai que quand tu regardes les Frères Scott maintenant, c'est tout, et c'était ça, quoi, à l'époque.

  • Speaker #0

    Ouais, mais t'as raison, je pense que...

  • Speaker #1

    Newport Beach, des trucs comme ça.

  • Speaker #0

    C'est exactement ce que j'allais dire. Je pense qu'il y a eu plein de petites séries comme ça qui ont bien cerné. ce qui se passait à l'époque pour une autre génération.

  • Speaker #1

    Il y a eu la première génération, Beverly Hills, après ils ont fait une autre version.

  • Speaker #3

    Moi, j'ai adoré tous ces feuilletons.

  • Speaker #1

    Ah,

  • Speaker #3

    vous regardez ? Oui. Et puis, justement, l'équipe de Fring, je ne sais pas comment vous vous nommez, alors moi, ça, j'adore. Moi, j'aime toutes ces séries.

  • Speaker #4

    Moi, j'ai deux questions. pour Françoise et Chloé. La première, c'est, selon vous, dans un date au restaurant ou comme ça, est-ce que c'est l'homme qui paye ?

  • Speaker #3

    On dit la vérité. Je vais vous dire la vérité. À mon époque, alors ça, ça dépend aussi beaucoup des personnes. Moi, j'ai toujours, je ne sais pas si c'est de la chance ou pas, mais j'ai toujours tombé sur des garçons qui me plaisaient bien mais qui n'avaient pas d'argent. Alors donc, je payais.

  • Speaker #2

    Je suis facile,

  • Speaker #3

    François. Sans me poser de questions. Ok. Poser de questions.

  • Speaker #1

    J'adore.

  • Speaker #3

    Voilà. Alors, je ne sais pas. Au jour d'aujourd'hui, je sais que c'est quand même différent. Peut-être que le fait de payer chacun sa part, ça évite peut-être certaines choses. On ne doit rien à personne.

  • Speaker #2

    Oui. Alors, pour ma part. Souvent, c'est le garçon qui paye, mais je propose quand même, je dis écoute si tu veux qu'on fasse...

  • Speaker #1

    Et si il dit ok, ça te...

  • Speaker #2

    Non, non, pas du tout, non.

  • Speaker #1

    C'est pas celui qui invite qui paye ? Souvent,

  • Speaker #2

    ouais.

  • Speaker #1

    C'est celui qui invite qui paye, c'est celui qui propose.

  • Speaker #2

    C'est celui qui propose qui paye. On a choisi tous les deux d'aller en date ensemble, on fait un partage ensemble, du coup ça me dérange pas du tout. Que ce soit moi ou lui, c'est pas grave, mais souvent c'est vrai que c'est le garçon qui paye.

  • Speaker #3

    c'est resté quand même gentleman oui mais je dis que voilà encore où on se posait un peu moins de questions dans le fond moi enfin je sais pas si moi c'est parce que j'ai connu des gens comme ça mais bon dans le fond c'était celui qui avait qui payait ok

  • Speaker #4

    ma seconde question c'est qui est-ce que vous êtes du genre à faire le premier pas oui non

  • Speaker #0

    Mais est-ce que ça c'est générationnel ou pas ? De ne pas faire le premier pas ?

  • Speaker #4

    C'est pour ça que je veux en venir là.

  • Speaker #3

    Et pourtant je ne suis vraiment pas du tout timide, rien. Mais il y a quelque chose au fond de moi. Quand on m'aborde, ça veut dire que la personne qui le fait, elle a envie. Tandis que moi, si quelqu'un me plaît bien, et puis que je me lance, et puis que ça ne marche pas, ça ne me plaît pas. donc je préfère laisser comme ça je me dis bon il faut croire que cette personne elle a vraiment envie de me parler alors comme ça c'est plus simple encore je me lance pas comme ça dans

  • Speaker #2

    la gueule du loup je tâte un petit peu le terrain quand même j'aime bien cette métaphore je me lance pas dans la gueule du loup je regarde des fois il y a un peu des regards qui se font on le sent quand même ouais Si on est attiré l'un par l'autre, etc. Et si ça se fait, si on voit qu'il y a possibilité, on essaye. Puis au pire, il y aura un non et c'est pas grave. On continue cette soirée, c'est pas grave.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #4

    Ça vous est déjà arrivé d'aller draguer quelqu'un, d'aller chercher un prétendant ? Ou c'est toujours forcément les hommes qui sont venus à vous ?

  • Speaker #3

    Jamais j'ai été chercher un homme.

  • Speaker #1

    Queen.

  • Speaker #0

    Queen aussi dans l'autre sens.

  • Speaker #3

    Bien dans le dessin. Mais alors, pas du tout, du tout.

  • Speaker #0

    Et vous pensez quoi du coup de... Parce que je pense que Chloé, ce qu'elle a partagé est très... Comment dire ? Très propre à l'époque à laquelle on vit où c'est totalement normal que les femmes fassent le premier pas, etc. Qu'est-ce que vous pensez de ça, Françoise ? Du fait que, du coup, les femmes aussi... elle s'autorise. Elle drague. Elle drague, en tout cas.

  • Speaker #3

    Après tout, pourquoi pas ? Si elle en a envie, moi, je ne le ferais pas, mais celle qui a envie de le faire, qu'elle le fasse. Ça vient aussi qu'au jour d'aujourd'hui, la femme, elle veut tellement être l'égale de l'homme qu'elle veut se permettre les mêmes choses que faisaient les hommes avant. Tandis que nous, c'était pas vu de cette manière. Un homme, c'était un homme, une femme, c'était une femme. Un homme, il y avait certaines choses qui se faisaient, les femmes, d'autres choses qui se faisaient, qu'il y a une évolution. Je suis entièrement d'accord, il y en avait moins, mais c'est allé beaucoup trop loin, à mon avis.

  • Speaker #0

    Actuellement, vous dites ? Oui,

  • Speaker #3

    actuellement, ça va beaucoup trop loin parce que la femme, elle aime agir la même chose qu'agit l'homme. Je pense que dans la nature humaine, il y a toujours un homme et une femme avec ce que ça compte.

  • Speaker #0

    Avec les différences.

  • Speaker #3

    Avec les différences naturelles, disons. OK. Mais après, si une fille... Vous savez, même à mon époque, il y a toujours eu quand même des filles qui ont dragué quand même des garçons. Ça, c'est aussi une question... Je ne sais pas comment... comment appeler, c'est même pas forcément générationnel, mais il y a toujours eu des filles qui étaient plus, comme on disait à l'époque, oh mais elle est culottée celle-ci.

  • Speaker #2

    C'était un peu mal vu en fait.

  • Speaker #3

    Oui, c'était vraiment, c'était les filles pas très sérieuses.

  • Speaker #0

    Ok. Tu penses quoi Chloé ? de ce qui vient je trouve ça très intéressant vraiment je ne le voyais pas comme ça en fait il faut vraiment parce que je pense qu'il y a certaines personnes qui peut-être nous écoutent doivent hurler j'imagine en disant pas du tout femme égale de l'homme et tout en fait il faut vraiment se rendre compte d'une chose c'est que Françoise vous vous avez grandi à la fin de la guerre oui Ça, c'est quelque chose qu'il faut vraiment qu'on ait conscience à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Là, la Deuxième Guerre mondiale se termine, vous, vous avez 3-4 ans, si je ne me trompe pas, si mes calculs sont bons. Donc en fait, il faut vraiment que les gens aient ça en tête quand ils nous écoutent. C'est vraiment, on a un énorme écart générationnel. C'est ça, c'est qu'à l'époque, l'Europe, voire même le monde occidental, est en train de se reconstruire, de se réélever et en train d'expérimenter de nouvelles choses. Il y a beaucoup, beaucoup de changements, notamment dans l'industrie, etc. C'est pour ça qu'avant, j'ai fait exprès de parler de cette génération qui est née avec les écrans. C'est que vous aussi, par rapport à nous, pour vous, c'est normal ce que tu viens de dire. Tu vois, de dire, bah ouais, moi, s'il me plaît, je vais lui parler, etc. Nous, on est vraiment entre deux. Je ne sais pas ce que tu en penses, Sarah, mais on est vraiment entre deux. Je me souviens quand j'avais la vingtaine, on va dire, quand c'était des femmes qui... s'autorisait à aller draguer, parfois, on se faisait la même réflexion qu'a dit Françoise. C'était... Ah ouais, bon,

  • Speaker #1

    elle... Oui, en fait, il y a eu tous des nouveaux codes qui se sont mis en place dont on a été les bêta-testeurs.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est exactement ça. Et où on a appris...

  • Speaker #1

    Internet, c'est ça. Où on a appris à naviguer, par exemple. Moi, je me rappelle au tout début de Tinder, qui est du coup une application de rencontre. Quand Tinder est arrivé en Suisse, je me rappelle que... On trouvait que c'était vraiment les losers qui allaient sur ces apps, tu vois, au début, au tout début. Même si tu avais envie d'y aller, tu n'osais pas trop y aller parce que tu disais les gens vont me voir, ils vont se dire mais qu'est-ce que je fais là, etc. Alors que ça c'est une question que vous ne vous posez plus du tout dans ta génération.

  • Speaker #4

    C'est un comportement qui est très suisse aussi.

  • Speaker #1

    Oui, aussi très suisse, bien sûr, mais bon, remettons les choses dans le contexte là où c'est. Tu te dis aujourd'hui, vous êtes sur Fruits, vous êtes sur Bumble ou peu importe.

  • Speaker #2

    C'est pas grave.

  • Speaker #1

    Et on s'en fout, que les gens sachent que tu es ouverte à faire des rencontres, tu l'es tout autant que toutes les autres personnes qui sont sur les applis.

  • Speaker #2

    C'est clair que si tu croises ton patron, c'est un peu gênant.

  • Speaker #1

    C'est un peu gênant, mais c'est gênant pour lui aussi. C'est un vécu. C'est gênant pour lui aussi. Et puis après aussi, dans le contexte actuel, au-delà de vouloir être l'égal de l'homme, En termes de droits, C'est quand même essentiel. En termes de devoir, c'est quand même essentiel qu'on soit tous considérés égaux. Mais en termes de comportement et tout ça, je comprends ce que vous voulez dire. Mais je me dis qu'on vit dans un monde où, en fait, on doit tellement tous être autant performants dans la société, parce que toutes ces questions que les jeunes se posent par rapport à la vie, etc., qui se posent peut-être trop de questions et qui ne vivent pas assez au jour le jour, la société actuelle dans laquelle on vit, elle nous... contraint à être dans la productivité, surtout nos générations, les millennials, parce que vous êtes en train, les Gen Z, de changer un peu les choses, mais de la productivité, etc. Donc en fait, une femme aujourd'hui de la classe moyenne, elle ne peut pas trop se poser et dire, moi je vais être une femme traditionnelle et puis pas travailler parce qu'avec un seul salaire, ça ne suffit plus aujourd'hui. Ça ne suffit plus. Donc même si, quand on voit ce mouvement, par exemple, ce qu'on appelle les trade wives, le... Le mouvement qui nous vient des États-Unis, chez les Mormons, qui sont souvent des familles très riches, et où la femme... On a plein de femmes sur les réseaux sociaux qui montrent une manière de vivre entre le moderne et le plus traditionnel. Et vas-y que je fais mon pain, et que je vais cueillir mes pommes, et que j'ai sept enfants, etc. C'est que des personnes très, très, très aisées qui peuvent vivre comme ça aujourd'hui. Ou alors, parce que les personnes qui sont en situation précaire... et qui vivent comme ça parce qu'ils n'ont pas de moyens de garde, etc., ils ne sont pas dans le tout bonheur. Dans le contexte actuel, ce n'est pas possible. Donc oui, je pense qu'il y a un truc qui... Ça densifie un peu l'ambiance et l'énergie.

  • Speaker #0

    Justement, tu parles de densifier l'ambiance et l'énergie. Allez, on va baisser un petit peu la lumière. On va aborder le sexe, les amis. Du coup, on va d'abord commencer par toi, Chloé. Oui. Quel regard ta génération, en tout cas de ce que tu as pu discuter avec tes proches, vous portez justement sur le sexe, consommation de porno, etc. Est-ce que pour vous, c'est tabou d'en parler entre vous ? Est-ce que... Du coup, je te laisse la parole.

  • Speaker #2

    Non, alors vraiment pas. Après, je sais que dans mon cercle d'amis, c'est très, très ouvert. Et aussi, j'ai une famille où on a toujours parlé de ça très ouvertement. Donc ça n'a jamais été vraiment tabou. Je sais aussi que c'est tabou au niveau des familles. Du coup, c'est compliqué d'en parler. Mais entre nous, on parle de sexe, porno, de ce qu'on a fait, ce qui s'est passé à notre dernier date, mais sans problème. Vraiment pas, sans jugement, non. Au contraire, on... On apprend en fait et on trouve ça cool, on rigole plutôt de ça.

  • Speaker #0

    Donc tu dis c'est sans jugement, ça veut dire si tout à coup vous rencontrez quelqu'un au cinéma et que vous avez une relation sexuelle, il ne va pas y avoir de jugement entre vous, etc. Non, pas du tout. Sarah, t'en penses quoi ?

  • Speaker #1

    Moi, j'en pense que... Par rapport à nous... J'en pense quoi ? Par rapport à elle ou par rapport à nous ?

  • Speaker #0

    Les deux, justement.

  • Speaker #1

    Moi, j'en pense que c'est bien parce qu'il faut avoir... C'est bien d'avoir un cercle à qui on peut parler parce que sinon, on ne sait pas... Forcément... Il faut pouvoir se confier. C'est aussi super de pouvoir en parler dans sa famille. Sans raconter forcément les détails de ce qui s'est passé, mais... d'avoir une éducation, on va dire, un cadre sécurisant par rapport à ça. Nous, je trouve qu'on était beaucoup plus pudiques par rapport à ça.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que c'est la parole.

  • Speaker #1

    Il y a eu beaucoup de jugements. Et pourtant, je ne sais pas comment expliquer, j'ai l'impression que quand j'avais 18 ans, prenons la majorité, quand j'avais 18 ans, j'avais beaucoup de choses qui ressemblent à ce que toi tu racontes. sortir, voilà, les filles aussi des fois elles allaient un peu vers les garçons mais pour autant c'était pas très bien vu, un peu comme Françoise le dit donc on y allait mais bon c'était pas toujours bien vu c'était quand même mieux que les garçons viennent, pour autant on...

  • Speaker #0

    Il se passait des choses, mais ça te retombait vite dessus. Il y avait une grande culpabilisation. Je pense beaucoup plus que dans votre époque, Françoise. Tu fais un truc, deux personnes consentantes, et en fait, on te met une réputation. Tout était hyper calculé, parce que chaque move pouvait engendrer des conséquences dramatiques. Peut-être que vos deux générations se rapprochent plus que nos générations.

  • Speaker #1

    Merci, c'est où je veux en venir. parce que Luca a dit quelque chose qui est quand même incroyable mais vrai c'est qu'en fait François ça va peut-être vous choquer mais il faut savoir qu'il y a des gens quand ils veulent parler à quelqu'un qui leur plaît ils se disent Je vais encore attendre un petit peu. Parce que sinon, la personne, elle va penser que... Du coup, ça rejoint ce que vous disiez avant. Vous savez, avant, vous avez dit, Françoise, vous êtes une génération, vous réfléchissez beaucoup trop, etc., etc., etc. Et du coup, je suis totalement d'accord avec Sarah. C'est que plus on avance dans cette discussion, avec toi, Chloé, et avec vous, Françoise, plus moi, je suis en train de me rendre compte...

  • Speaker #0

    C'est nous, les millenials, qui sommes différents.

  • Speaker #1

    Nous et la génération d'avant qui nous a inculqués.

  • Speaker #0

    Et les baby-boomers.

  • Speaker #1

    Voilà, qui nous ont quand même inculqué pas mal de ces choses-là. En même temps,

  • Speaker #0

    vos deux générations, elles se ressemblent plus, sauf que ta génération, Chloé, il y a des outils, la technologie, le monde a changé. Mais j'ai l'impression que l'ouverture d'esprit, finalement...

  • Speaker #1

    Mais vous êtes éveillée, en fait. C'est là où je veux en venir. C'est que vous, vous êtes éveillée sur le monde dans lequel vous évoluez. Nous, on a quand même connu ces 40 dernières années, 40-50 dernières années, une évolution majeure de toutes les technologies. Mais quand je parle de toutes les technologies, c'est vraiment télévision, internet, du coup téléphone, etc. Il faut savoir que le téléphone qui est comme ça autant démocratisé...

  • Speaker #0

    Voyage,

  • Speaker #1

    GPS même. Ça fait depuis que t'es née que les téléphones sont à ce point-là démocratisés. 2005, t'as dit. 2005 correspond à la sortie du tout premier iPhone, si je ne me trompe pas. Ou 2006, un truc comme ça. Facebook, à ton âge ?

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Tu vois, donc c'est pour dire quand même que nous, on est dans une génération, on est entre deux. Et c'est vrai que nous, on a, je ne dis pas que c'est tout beau, tout rose chez vous et c'était tout beau, tout rose chez Françoise. Mais c'est vrai que nous, notre génération, la manière comme moi, je l'aperçois. Et maintenant, comment je vois, d'après ce que tu dis, mon fils aussi, qui a 14 ans, je vois qu'il y a quand même un gap. une grosse différence d'ouverture d'esprit, d'éveil à divers problèmes, etc. Tu voulais dire quelque chose ? Il y a un mot pour ça ?

  • Speaker #3

    On a aigri.

  • Speaker #0

    Je voulais dire qu'à ton âge, Chloé, je partais en vacances avec mes copines dans le sud de la France, on imprimait le via Michelin. Parce que le GPS, c'était jamais à jour. T'avais des GPS. C'est pour ça que t'as fait la réponse sur le GPS ? Parce qu'en fait, là, je suis venue de Paris.

  • Speaker #3

    Tu fais des trucs random, genre Bluetooth.

  • Speaker #0

    Non, non, non. J'ai dit des trucs random, mais c'est parce que ça m'a fait penser à ça. Parce que je suis venue de Paris, là, en voiture. Et bon, peu importe où je vais, le GPS, il va me trouver le meilleur itinéraire. J'ai Internet partout. Enfin, nous, on faisait... On faisait des voyages, on n'avait pas de 3G même.

  • Speaker #3

    Dis-toi que Françoise, pour venir de Pontarlier,

  • Speaker #0

    elle était la personne. Exactement.

  • Speaker #4

    Il y avait des panneaux.

  • Speaker #0

    Non mais tu vois, c'est quand même un... Et maintenant on vit avec comme si c'était tout à fait naturel. Mais quand on avait son âge,

  • Speaker #1

    c'était pas ça.

  • Speaker #4

    Mais pourquoi vous avez tant de choses qui vous facilitent la vie ? Et pourquoi les gens, ils sont aussi inquiets, stressés, ils ne se sentent pas bien dans leur peau ? C'est ça qui est compliqué à comprendre.

  • Speaker #2

    Je pense que toutes ces nouvelles choses-là, maintenant qu'on vit actuellement, en fait, ça nous influence beaucoup.

  • Speaker #0

    Et elles nous dépassent aussi.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #0

    clairement. Moi, je travaille beaucoup avec l'intelligence artificielle. Ma grand-mère m'avait offert un livre sur des robots d'intelligence artificielle, je ne sais plus comment ça s'appelle, mais qui prenait le contrôle. Donc ces angoisses à ma grand-maman qui est née en 1925, qui paie à son âme, aujourd'hui est une angoisse réelle par exemple pour les travailleurs dans les bureaux qui sont, on va dire... pas encore remplacés, mais beaucoup de tâches sont simplifiées par l'intelligence artificielle, automatisées, et il y a des métiers qui vont disparaître, d'autres métiers qui vont se créer. Et c'est vrai que je pense que le changement constant, c'est tellement vite, t'arrives pas à te poser sans état de stress. Il faut être réactif.

  • Speaker #3

    Moi, j'ai une théorie là-dessus.

  • Speaker #0

    C'est quoi ?

  • Speaker #4

    Moi,

  • Speaker #3

    j'ai une théorie. C'est que nous, donc je mets nos générations, sauf Chloé, on a vu Terminator. Du coup, c'est pour ça qu'on ne se laisse pas faire par les ordinateurs et les machines.

  • Speaker #1

    C'est pas mal.

  • Speaker #4

    Ne me mettez pas dans Terminator parce que je crois que notre génération n'aime pas tellement. Moi,

  • Speaker #0

    je ne l'ai pas vu.

  • Speaker #4

    Ce genre de film, disons, n'a pas de succès, je pense, tellement avec les gens de... où c'est sorti à l'époque et là ce qu'on avait. Ou alors on prend ça, on regarde, c'est bien fait, on trouve que c'est fantastique le cinéma comme ça, mais ça ne va pas plus loin. C'est justement ça que je dis toujours, c'est cet approfondissement des choses que nous on n'avait pas, on était plus léger.

  • Speaker #1

    Alors justement, vous parlez d'être plus léger, Je vais recentrer le débat, si vous me permettez, autour de la table. On parlait de sexe, hein ?

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Comment c'était à l'époque ?

  • Speaker #4

    Qu'est-ce que vous entendez ?

  • Speaker #1

    Comment était perçu le fait d'avoir des relations sexuelles ? Comment le porno a fait... Vous, vous avez vécu l'arrivée du porno ? Comme nous, on a vécu l'arrivée d'Internet.

  • Speaker #4

    Alors, l'arrivée du porno, je vais vous dire, ça concernait surtout les garçons. Les filles étaient très peu concernées. Mais les garçons, celui qui pouvait s'acheter... Des revues,

  • Speaker #1

    parce qu'à l'époque, c'était ça.

  • Speaker #4

    Et tout ça, ça allait bien. Mais les filles n'étaient pas du tout intéressées par ça. Puis après, les relations sexuelles avec les garçons, je dirais... Bon, je ne sais pas, vous étiez bien avec un garçon, on allait toujours un peu plus loin, on ne se posait pas trop de questions. Un jour, ça arrivait, et puis bon, c'était bien, c'était moins bien, je ne sais pas. Mais il y avait, c'était presque une suite logique.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'à l'époque… C'était un engagement. Oui, c'est ça, oui.

  • Speaker #4

    Forcément,

  • Speaker #0

    pas forcément. Ok.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'à l'époque, il y avait cette notion de performance ? Non. Vous savez pourquoi je vous dis ça ? Parce qu'aujourd'hui, et du coup, ça m'intéresse d'avoir l'avis de Chloé, mais aujourd'hui, on vit à une ère où tout le monde a accès quand il veut au porno. Et souvent... Et souvent, il y a ce mimétisme qu'on peut avoir en regardant un porno, où parfois on a cette image en tête, on va vouloir soit le reproduire, soit essayer d'imiter, etc. Vous, à l'époque, est-ce qu'il y avait déjà cette performance où un homme voulait, pour qu'il soit viril, il devait tenir le plus longtemps possible ? Est-ce que la taille ? du pénis complet, enfin bref, il y a plein de petites choses comme ça où je me suis toujours demandé est-ce que c'est venu avec l'arrivée du porno ou est-ce qu'à votre époque il y avait déjà ce genre de questions qu'on se posait ?

  • Speaker #4

    Alors pas du tout, on se posait pas de tout genre de questions.

  • Speaker #1

    Oui tu as bien fait, c'est bien répondu.

  • Speaker #4

    Non,

  • Speaker #0

    c'est pas vrai,

  • Speaker #4

    vous dites, il y avait, si vous avez eu plusieurs fois des expériences, vous disiez bon celui-là il embrasse mieux, oui là il fait mieux l'amour, mais voilà. À votre ressenti, mais pas au point de vue de compétition.

  • Speaker #1

    Par exemple, pour vous, est-ce que la taille compte ?

  • Speaker #4

    Non, parce que je trouve que ça ne joue pas vraiment un rôle.

  • Speaker #1

    Ok. Donc, peu importe la taille du partenaire ?

  • Speaker #0

    Du sexe.

  • Speaker #1

    Du sexe, oui. Non,

  • Speaker #4

    pour moi, je trouve que ça ne joue pas forcément un rôle.

  • Speaker #1

    Très bien. Avant que tu dises est-ce que la taille compte, je le disais juste avant et du coup Luca a dit en rigolant, mais je pense qu'on est vraiment pile dans cette tendance, tout ce qui est en lien avec le body count, est-ce que c'est quelque chose que vous abordez entre vous ? J'imagine qu'entre potes, j'imagine que oui. Mais quand tu rencontres quelqu'un, est-ce que c'est quelque chose que vous abordez ?

  • Speaker #2

    S'il demande, oui.

  • Speaker #1

    Et ça arrive ?

  • Speaker #0

    S'il demande, c'est pas un mauvais style ?

  • Speaker #2

    Non, il a envie de savoir. Il a le droit. Mais après, c'est vrai que...

  • Speaker #0

    Mauvais style.

  • Speaker #2

    Ouais. Mais c'est vrai que... Par exemple,

  • Speaker #0

    de grande meuf.

  • Speaker #2

    Ça veut dire un peu, il veut savoir. Je sais pas, peut-être juger, peut-être donner son avis. Puis en fait, c'est un peu...

  • Speaker #1

    Mais ça t'est arrivé sur France ?

  • Speaker #2

    C'est à toi, en fait. Non. Non ? Non, pas forcément.

  • Speaker #1

    Ça, c'est un truc. Une autre génération, je pense que vous serez d'accord. ça arrive très fréquemment mais vraiment quand je te dis avec ma copine par exemple c'est devenu un gag où on s'invente des chiffres parce que vous ne le savez pas c'est plus ou moins on se l'est dit au début on ne se l'est pas dit avec mon copain on se l'est dit parce que bref tu connais ma copine elle est très ouverte sur ce sujet donc on en a très rapidement parlé de manière très ouverte et tout et moi j'ai dû aussi lui dire les choses parce que bon parce que j'avais été un pas à le marrer ceci et entendu pas du tout pour ça pas du tout pour ça mais parce que les gens parlent et tout bref mais du coup si on revient à ta génération et du coup à toi Chloé à travers ton expérience donc ça t'arrive pas souvent ce genre de choses mais par contre au niveau du sexe est-ce que le porno vous vous consommez j'imagine que oui et est-ce que le porno et du coup tout ce qui est en lien de négatif autour du porno va avoir une incidence sur vos relations Tu vois, le type de sexe, les performances, durer longtemps, le faire plusieurs fois, etc.

  • Speaker #2

    Oui, souvent, ça a déjà été parlé, oui.

  • Speaker #1

    Donc c'est intergénérationnel.

  • Speaker #2

    Mais plutôt du côté du garçon.

  • Speaker #1

    Ouais, toujours. Qu'est-ce qu'on est confus. C'est quand même rigolo.

  • Speaker #2

    Qui veut que tu jouisses. qui veut que tu finisses avant lui. Ça,

  • Speaker #1

    c'est bien. Oui,

  • Speaker #0

    c'est plus positif.

  • Speaker #1

    Oui, oui.

  • Speaker #0

    Dans notre génération, ça n'avait un impact que négatif sur l'homme pour son plaisir à lui, pas pour le nôtre. Oui,

  • Speaker #1

    Françoise.

  • Speaker #4

    Moi, ça me fait rire, ce genre de discussion, parce que moi, j'ai toujours trouvé complètement débile qu'un homme dise Ah, t'as trouvé ça comment ? C'était bien, c'était... Ah, moi je trouve ça... C'est pas des questions à poser. Je suis d'accord avec vous.

  • Speaker #1

    Je vais être très honnête avec vous, Françoise, ça m'est arrivé plusieurs fois de le poser.

  • Speaker #4

    Oui, bon, alors c'est peut-être que... Mais si on dit plusieurs fois,

  • Speaker #1

    c'est vraiment...

  • Speaker #4

    C'est émange générationnel, ça. Non, c'est... C'est parce qu'on est con, c'est tout. Voilà, c'est parce que c'est masculin.

  • Speaker #1

    Même encore aujourd'hui, je demande à ma copine, quand on a des relations sexuelles aujourd'hui...

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est pas que... c'est ta copine, vous êtes ensemble depuis longtemps, vous pouvez partager. Voilà, mais moi, j'ai toujours trouvé débile si j'ai une relation avec un homme que tout de suite après, il me dit Alors, t'as aimé ?

  • Speaker #1

    Moi, j'apporte un verre d'eau et après,

  • Speaker #0

    il me montre. Si tu n'as pas vu que j'ai aimé, c'est que... T'as aimé le club avant.

  • Speaker #2

    T'as un côté, c'est pour ça que...

  • Speaker #0

    Non, mais en fait, tu peux te préoccuper sur le moment. Sur le moment, il faut être attentif. Il faut être attentif sur le moment. Après, ce truc de performance, ce truc de performance et ensuite de dire bon, comme les résultats.

  • Speaker #1

    Moi, je ne demande pas à cause de la perf. Moi, je demande pour savoir si elle a aussi pris du plaisir. Et pour être très honnête, souvent, je le demandais pour me saucer. Je disais, ouais, je sais que t'as... Oui, Françoise ?

  • Speaker #4

    Non, mais je trouve ça quand même incroyable. Quand vous parlez du sexe et tout, jamais moi... à notre époque, entre copines ou même garçons et filles, jamais, moi, vous m'auriez dit, mais c'est quoi la bonne longueur d'un sexe ? Tout le monde serait incapable de vous répondre.

  • Speaker #1

    Alors qu'aujourd'hui, on le sait.

  • Speaker #4

    Et bien, voilà.

  • Speaker #0

    Et c'est plus petit que ce qu'on imagine.

  • Speaker #1

    C'est beaucoup plus petit.

  • Speaker #4

    Bon, vous avez des surprises des fois, c'est vrai. Bien ou pas. Mais bon, vous pouvez être surpris par la petitesse ou la grandeur. C'est le moment où vous restez un petit peu quoi. Mais bon, moi, je serais incapable, on ne parlait jamais de ce genre de choses.

  • Speaker #1

    François, aujourd'hui, demandez à Chloé.

  • Speaker #4

    Qu'est-ce qu'un plus jeune ?

  • Speaker #0

    J'ai envie de dire que, par exemple, moi, je n'ai jamais trop regardé des pornos, ça ne m'a jamais intéressé, je n'ai jamais trop aimé ça. Et quand j'ai découvert que toutes mes copines en regardaient, en fait, c'est venu dans une conversation avec des copines où en fait, il y en a une, elle a dit Ah ouais, j'ai regardé un porno et j'étais là Quoi ? Et tout le monde autour de la table était là Bah ouais, moi aussi j'en regarde, enfin, complètement naturellement. Mais en fait, on n'avait jamais eu cette conversation. Et je me suis rendu compte que c'était un truc tabou pour les filles, qui est du coup plus tabou. À l'époque où ça a commencé, c'est vrai que c'était pas ciblé pour les femmes. C'était ciblé pour les hommes. Et les hommes hétéros principalement. Et maintenant, quand moi j'étais plus jeune, les filles elles se disaient pas qu'elles regardaient, mais elles regardaient quand même, mais elles se le disaient pas. Et maintenant vous vous le dites.

  • Speaker #2

    C'est vrai qu'avant, quand j'étais plus jeune, peut-être mineure, forcément on le disait pas.

  • Speaker #0

    L'âge moyen de la première confrontation en porno, c'est 11 ans. L'âge moyen, c'est 11 ans.

  • Speaker #3

    Ce n'est pas possible parce qu'avant, il y a une fenêtre qui s'ouvre et qui dit, est-ce que vous avez bien 18 ans ?

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #3

    Insurmontable.

  • Speaker #0

    Mais c'est pour ça qu'il faut bien faire de la prévention auprès des enfants.

  • Speaker #4

    Je ne sais pas. Je ne parle pas en tant que quand vous êtes ado, ce que ça peut provoquer de regarder des films porno. Mais alors en tant qu'adulte, moi je ne sais pas ce que ça vous apporte. Mais moi ça me fait plutôt l'effet contraire.

  • Speaker #0

    Pas comme vous.

  • Speaker #1

    Ça tombe très bien Françoise, parce que c'était la question qui suivait à Chloé, c'est est-ce que le porno vous influence ? Et quel que soit le type de porno ?

  • Speaker #2

    D'un côté, plutôt au niveau physique, oui.

  • Speaker #0

    Comment ça ? Le corps des femmes.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    Tu regardes un porno, tu regardes le corps des femmes ?

  • Speaker #0

    Toutes les filles qui regardent du porno, elles regardent plutôt le corps des femmes.

  • Speaker #2

    C'est vrai ? Oui, au niveau de la pélosité, le corps, les formes. Oui, oui. Et puis, je pense aussi les garçons aussi. Oui,

  • Speaker #1

    nous, on regarde que les... Non, pas que, mais presque.

  • Speaker #2

    Mais oui, je pense plutôt au niveau physique. Après, niveau... Je, etc., moins.

  • Speaker #1

    Beaucoup moins. Genre les positions, etc. Oui,

  • Speaker #2

    exactement.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #2

    Pour ma part.

  • Speaker #4

    Pour ma part. Enfin,

  • Speaker #2

    souvent, quand tu es un peu dans le feu de l'action, tu... En fait, c'est pas spécialiste. Oui. Tu vois, c'est là, en fait, ça arrive. Et puis, tu réfléchis pas, en fait.

  • Speaker #4

    OK. Bon, vous arrivez... Vous êtes aussi une période où le corps a l'aspect physique. est beaucoup plus important qu'avant. Nous, bon, vous étiez pas mal. Vous étiez pas bien, mais vous étiez pas mal. On était dans la norme. Ça suffisait. On ne cherchait pas à avoir des performances comme maintenant, à être... Non, rien du tout. Alors,

  • Speaker #1

    du coup, ça tombe très bien que vous parlez de ça, Françoise, parce que c'était la thématique suivante, c'est est-ce que la société actuelle est plus sexualisée ? que nous déjà, l'époque que nous on a connue, au début des années 90-2000, et que vous, vous avez connue à la fin des années 60, début des années 70.

  • Speaker #4

    Ça n'avait pas tellement d'importance. Les gens ne faisaient pratiquement pas de sport pour garder un corps, pour avoir des biceps, pour avoir tout ce que vous voulez.

  • Speaker #1

    À l'époque, il y avait les pin-ups, non ? Il n'y avait pas...

  • Speaker #4

    Oui, mais bon, c'était une catégorie, c'était des filles. Elles étaient pin-up de nature.

  • Speaker #1

    Ah,

  • Speaker #4

    ok. Général. Moi, je n'ai jamais connu dans mon entourage des gens, des femmes qui cherchaient vraiment à faire tout ce qu'il fallait pour ça. Alors qu'il y a toujours eu des femmes qui ont eu ce style.

  • Speaker #1

    Parce qu'il y a eu Marilyn Monroe qui a quand même marqué une époque.

  • Speaker #4

    Oui, mais c'était quand même travaillé. C'était pas spécialement naturel.

  • Speaker #0

    C'était une personne de temps en temps.

  • Speaker #4

    C'est une histoire. On n'a plus d'icône. En tous les cas, on ne cherchait pas. Je pense que la différence qu'il y a, c'est que nous, on cherchait, à travers plutôt les vêtements, à être bien habillé, à être chic et élégant. Alors que ça, maintenant, aujourd'hui...

  • Speaker #1

    Ça a disparu,

  • Speaker #4

    hein ?

  • Speaker #1

    Malheureusement, la manière comment je suis habillé, je peux que vous donner raison.

  • Speaker #4

    Des t-shirts, hein ? Oh là là, malheur,

  • Speaker #1

    hein ? Ah, regarde, on nous le casse.

  • Speaker #4

    Ça a été la pire des choses qui a pu exister.

  • Speaker #1

    Des t-shirts ?

  • Speaker #0

    T-shirts ? Ah,

  • Speaker #4

    mais quelle horreur !

  • Speaker #0

    C'est parce que vous aimez les chemises.

  • Speaker #4

    Ah, je sais pas, moi je rêvais d'avoir un homme qui a une belle chemise. Bien repensé, mais ça... Avoir la chemise, c'est une chose, alors repenser, alors ça,

  • Speaker #1

    c'est un autre.

  • Speaker #4

    Alors ça,

  • Speaker #1

    alors vous pouvez vous écouter.

  • Speaker #4

    J'en connais plus autour de moi, moi je fais encore tout du repassage, mais là, alors ça c'est, on pourrait entrer dans des discussions incroyables. Oui. Mais c'est vrai que nous c'était plutôt la... Disons, voilà.

  • Speaker #0

    Soigné, il fallait être soigné. Soir, élégant.

  • Speaker #4

    Vous avez tel style, tel autre. Ça, c'était différent. Mais je veux dire, c'était ça surtout qui comptait. Vous aviez l'apparence.

  • Speaker #1

    Pour ça, vous pensez quoi de Fonzy ?

  • Speaker #4

    Qui c'est ?

  • Speaker #1

    De Happy Days ? Vous n'avez pas la référence ? Non. C'était une série années 60 ? 70 ? Je ne l'ai pas connue. Tu ne vois pas de quoi je parle ? Happy Days ?

  • Speaker #3

    Oui, je vois.

  • Speaker #1

    Avec

  • Speaker #3

    Fonzie ? Sunday, Sunday, Happy Days. Oui. Et Fonzie, je vois. Mais je ne connais pas la série. Je n'ai jamais regardé.

  • Speaker #1

    Non, moi non plus. Mais on connaît les personnages et ça m'intéressait d'avoir l'avis de prendre soin de ce personnage. Ok.

  • Speaker #3

    John Travolta dans Grease.

  • Speaker #4

    Ah !

  • Speaker #3

    Il avait un t-shirt.

  • Speaker #1

    Ah ! Mais il avait un blouson !

  • Speaker #4

    Il avait un t-shirt un moment, ça va, mais il y a quand même d'autres moments... Mais vous savez que moi, ce qui me fait peur maintenant, c'est que... Permettez-moi, vous êtes des messieurs, hein ? Mais alors, des fois, pour en trouver un qui est un bel homme... Il faut chercher longtemps.

  • Speaker #0

    Belhomme, c'est soigné pour vous.

  • Speaker #4

    C'est un peu tout. Quand même.

  • Speaker #0

    Qui est propre.

  • Speaker #4

    Et puis qui, je ne sais pas, qui a quelque chose. Moi, j'ai déjà été avec ma fille, on mangeait dans un restaurant. Il y avait tous des jeunes qui étaient derrière nous, des garçons. Mais je lui ai dit, mais regarde, ils étaient au moins une dizaine. Les deux sont tous moches.

  • Speaker #0

    Ben, vous n'avez pas tort.

  • Speaker #4

    On pourrait écouter ça à ce papa,

  • Speaker #1

    Sarah.

  • Speaker #0

    Non, mais je trouve que c'est un truc que chez les garçons et chez les filles, il y a moins ce truc de l'élégance parce qu'aussi, on est dans la consommation excessive et rapide. Donc, on achète des choses qui n'ont pas beaucoup de valeur. On en prend moins soin. C'est moins qualitatif. J'ai l'impression que ça revient un petit peu. Il y a quand même, par exemple, tout ce qui est vintage, Vintage revient beaucoup. On essaie de donner des deuxièmes vies à des choses, à des vêtements, les coiffeurs, les barbeurs. Par exemple, le fait qu'il y ait des barbeurs, des coiffeurs pour hommes qui font la barbe, ça a été aussi un changement en Suisse. Quand ça a commencé à arriver en Suisse, les hommes, ils ont commencé à retourner, se faire la barbe, faire les coiffures, etc. Alors qu'on aime le style ou pas, mais l'effort de le faire. Et aussi, moi, ça fait quelques années que je vais chez le coiffeur et que je ne fais pas des dingueries à la maison toute seule. Et du coup, ce truc de prendre soin de soi, c'est dans les deux sens.

  • Speaker #1

    Toi, Chloé, au niveau de la sexualisation de notre époque, t'en penses quoi ?

  • Speaker #2

    J'adore.

  • Speaker #1

    Non, mais est-ce que tu ressens que c'est de plus en plus sexualisé, etc. ? Nous, par exemple, avant, j'en ai parlé très rapidement. Luca et moi, on est d'une génération où on a découvert beaucoup de formes et de femmes, grâce par exemple à Alerte à Malibu.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Moi,

  • Speaker #0

    j'ai l'impression que nous, notre génération était plus sexualisée.

  • Speaker #3

    C'est exactement ce que j'ai à dire.

  • Speaker #1

    Moi, je trouve aussi, tu vois.

  • Speaker #2

    Surtout dans les séries ou dans les films, les musiques aussi.

  • Speaker #0

    En fait, il y a un truc qui fait la différence, c'est qu'aujourd'hui, les célébrités qui sont peut-être même vulgaires ou très très sexualisées, les chanteuses, les rappeurs, etc., c'est un choix conscient de le faire. Alors que les séries qui nous ont peut-être bercées quand on était plus jeunes, il y avait une volonté de la production. Toutes les filles, elles étaient un peu bêtes, mais belles, mais pas trop smart. Et puis, les mecs s'étaient tous décueillis. Il y avait vraiment des stéréotypes qui se sont vraiment ancrés. Je pense que la sexualisation, on va dire l'objectification du corps des gens était plus fort avant que maintenant. J'ai l'impression, mais je ne sais pas si je me trompe, parce que je ne consomme peut-être pas assez de contenu de maintenant.

  • Speaker #3

    Non, moi je suis assez d'accord avec toi. Maintenant, il y a des médias où c'est toujours assez choquant. Je prends un exemple, le rap. De nos jours, les rappeurs modernes, ils ont des textes. Ce n'est pas possible. Mais dans l'image, dans le visuel, il y a quand même... Si on sexualise beaucoup...

  • Speaker #0

    Au-delà d'être sexuel, c'est violent.

  • Speaker #3

    Maintenant, j'ai envie de dire, si tu as des images qui sont sexualisées, c'est une volonté, j'ai l'impression.

  • Speaker #0

    C'est une volonté, et dans la violence, et aussi dans la... Je dirais que la sexualisation, peut-être des années 80, c'était des femmes, peut-être un peu esservelées, mais très belles de corps, etc. Dans ce truc un peu naïf, mais tu avais le côté... charmeur, donjouant, séducteur, etc. Et maintenant, on est dans un truc de... En tout cas, il y a certains milieux où il y a beaucoup de violence et plus du tout de séduction, plus du tout d'amour, non plus. Je pense que ça revient, mais en tout cas, à une époque où j'étais plus jeune, j'avais l'impression qu'il n'y avait pas d'amour.

  • Speaker #1

    Sarah, c'est parfait la transition. L'amour. Parce qu'après les rencontres et le sexe, vient l'amour, je l'espère. Et ça m'intéresse de savoir comment vos générations vous transmettez l'amour. Comment vous dites à votre partenaire que vous l'aimez ?

  • Speaker #2

    Simplement, je t'aime.

  • Speaker #1

    Oui, mais du coup, est-ce que c'est surtout par texte ?

  • Speaker #2

    En face.

  • Speaker #1

    Un petit snap.

  • Speaker #2

    Un petit snap. I love you.

  • Speaker #1

    Avec un bit moji.

  • Speaker #2

    Non, quand même. On est au restaurant, on se fait un câlin, on se fait un bisou, on se regarde. Oui, on est souvent dans les bras. Quelque chose quand même de romantique, oui. OK. Mais après, il n'y a pas seulement le mot, il y a aussi les gestes, ce qu'on apporte aussi, les efforts qu'on apporte dans le couple.

  • Speaker #1

    Tu sais quel est ton langage de l'amour ?

  • Speaker #2

    Le toucher.

  • Speaker #1

    OK. Oui.

  • Speaker #2

    Le câlin.

  • Speaker #1

    C'est ce que j'allais dire. Donc les relations pour toi, ça reste hyper important. Oui,

  • Speaker #2

    j'ai l'amoureuse de l'amour en vrai.

  • Speaker #1

    C'est mignon. C'est fou. Parce que du coup, vous Françoise, à l'époque, est-ce que c'était bien vu de montrer une effusion d'amour dans la rue, en public, etc. ?

  • Speaker #4

    Je dirais ni l'un ni l'autre. Celui qui avait envie, il le faisait.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #4

    Sans faire quand même des démonstrations incroyables. Puis celui qui n'avait pas envie, il restait dans ses limites. Et puis là, non. Pour moi, il n'y a pas... Ce n'est pas tellement d'époque quand même.

  • Speaker #1

    Et comment vous préférez démontrer votre amour à votre partenaire ?

  • Speaker #4

    Alors moi... Contrairement à Chloé, je ne suis pas du tout démonstrative, mais pas par retenue, par envie. C'est-à-dire que moi, je n'ai pas besoin de câlin, qui est une chose incroyable pour beaucoup de gens. Pour moi, ce n'est vraiment pas quelque chose qui... Pour moi, c'est ou le sexe, ou la compagnie de quelqu'un, ou la... mais les mots chuchotés à l'oreille, les petits trucs qui ne veulent rien dire ou qui cachent pas mal de choses. Parce que par devant, je fais semblant, mais par derrière, je fais toute autre chose.

  • Speaker #0

    C'est plutôt les services peut-être ?

  • Speaker #4

    Voilà, une attention. Toutes ces choses, je me suis tellement aperçue au cours de ma vie que les hommes qui étaient bien gentils des fois avec les femmes, il fallait toujours s'en méfier. Parce que ça cache souvent quelque chose derrière.

  • Speaker #1

    Et vous pensez que ça cache quoi ?

  • Speaker #4

    Ça cache qu'il peut y avoir une autre vie à côté, qu'il peut y avoir... C'est pour faire mon semblant, c'est pour donner l'illusion, mais c'est pas forcément quelque chose qui vient du cœur.

  • Speaker #1

    Très sincère. Vous, vous savez quel est votre langage de l'amour ?

  • Speaker #0

    Moi, c'est les services rendus.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Les services rendus.

  • Speaker #3

    Moi, c'est tout.

  • Speaker #1

    Moi, c'est tout.

  • Speaker #3

    Ben oui.

  • Speaker #1

    Moi, c'est tout.

  • Speaker #3

    Je ne peux pas en mettre un plus que d'autres. Moi, je les utilise tous.

  • Speaker #1

    D'accord. Les amis, on passe à la phase finale de cette qualification pour la Ligue des Champions. Non, de cet épisode. On a abordé les rencontres. On a abordé...

  • Speaker #3

    Le SESM.

  • Speaker #1

    Le SESM. On a abordé l'amour exactement. Ça m'intéresse de savoir l'engagement et le mariage, surtout pour la génération de Chloé. Qu'est-ce que vous en pensez ? Parce qu'il faut savoir que le mariage est en recul. Il y a moins de divorces, mais il y a surtout moins de mariages. Oui, c'est ça.

  • Speaker #3

    Moins de mariages, moins de divorces.

  • Speaker #1

    Oui, mais ça veut aussi dire que les gens qui se sont mariés avant, ils tiennent aussi plus longtemps, tu vois. Mais du coup, ça m'intéresse de... Déjà d'avoir ton avis sur l'engagement, qu'est-ce que ça représente pour toi l'engagement ? Est-ce que vous êtes plutôt du genre, comment on dit déjà, couple monogame ? Ou plutôt... Ouvert. Polygame.

  • Speaker #0

    Multigame.

  • Speaker #2

    Plutôt ouvert.

  • Speaker #1

    Vous êtes plutôt ouvert ? Plutôt ouvert, oui. Mais ça, c'est propre à ta génération ou c'est plutôt propre à toi ? Mais les gens qui gravitent autour de toi, ils en pensent quoi ?

  • Speaker #0

    Bah plus, ouais c'est assez mariage, enfant, oui oui, ce qui s'ensuit. Mais après j'ai des parents qui sont encore mariés, donc voilà, moi j'y pense que pour ma part, c'est compliqué, c'est vraiment compliqué. À ce moment-là, à ce stade-là.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire de se projeter à tout ce que tu as.

  • Speaker #2

    J'allais dire, là, de toute façon, moi, je ne vais pas te demander si tu es prête et tout. Pas du tout. Par contre, moi, ce qui m'intéresse, c'est si tu essayes un peu de penser dans les 5-10 ans à venir, ce qui est incroyable, c'est que tu n'aurais pas encore l'âge de Sarah. Aïe ! Il n'y a pas que moi qui doit avoir des petits coups de vieux. C'est vrai. Est-ce que tu penses qu'à ce stade-là, si tu rencontres la bonne personne, Tu pourrais envisager de t'engager ? Parce que tu viens de le dire, toi tu es plutôt dans une phase où tu es en... Liberté. Voilà, c'est ça. Est-ce que dans les 5 à 10 ans, tu te dis, ouais non pour l'instant je fais ça, mais dans 5 ans ou 10 ans, si je rencontre la bonne personne, pourquoi pas et tout ? Je pense pas. Ok. Je pense pas.

  • Speaker #0

    Non, peut-être une fête ou quelque chose... Mais pas signer les papiers. Je trouve que maintenant, l'amour se fait pas au mariage, mais plus au niveau de l'argent, au niveau des papiers, un peu de la paperasse.

  • Speaker #1

    Pas nécessaire.

  • Speaker #0

    Pas nécessaire, non.

  • Speaker #2

    Françoise, vous en pensez quoi ?

  • Speaker #3

    Moi, j'en pense que je suis tout à fait d'accord. Pour moi, le mariage, c'est une institution. Je ne sais même plus à quoi elle sert. Ça sert à quoi ? Ça sert à rien. Puisqu'on peut divorcer, on peut tout faire. Alors oui, ça amène peut-être, pour certains, ils pensent que c'est une garantie, je dirais, peut-être, une façon. Mais le reste, non, vous pouvez garder. le nom que vous voulez, vous pouvez faire tout ce que vous voulez sans être marié. Donc, je ne vois pas... Pour moi, c'est une institution qui...

  • Speaker #2

    Qui est dépassée.

  • Speaker #3

    Dépassée. Celui qui a envie, il le fait. Mais bon, l'envie maintenant des gens de se marier, moi, ce que je vois autour de moi, c'est que les gens, c'est parce que, oh là là, on fait une fête. Ils ne vont jamais à l'église, ils ne vont jamais rien, mais ce jour-là, oh ! on va passer devant le curé et juste pour mettre une belle robe blanche ou tout ça je trouve ça nul et moi maintenant je parle pas ça serait plus mon cas mais si je vivais à l'époque de maintenant je me marierai pas du tout je

  • Speaker #2

    vais j'en vois aucun avantage d'accord vous voudriez vivre avoir l'âge par exemple de chloé et vivre à l'âge à l'époque actuelle ou vous préfériez votre époque à vous ?

  • Speaker #3

    Il y a une partie que je dirais oui, parce que pour voir ce que va devenir l'avenir, comment les choses vont tourner. Mais comme je disais, je trouve qu'on a eu une plus belle jeunesse, j'ai eu une vie plus agréable que moi, ce que je vois maintenant autour de moi avec des gens plus jeunes. Alors après, ça, ça vient aussi peut-être des personnes qui aiment encore la tradition, qui aiment... Là, tout ce genre de choses. Mais moi, ce n'est pas mon cas.

  • Speaker #2

    Luca et Sarah, vous pensez quoi, vous, de s'engager à travers le mariage ?

  • Speaker #1

    Tu veux commencer ?

  • Speaker #4

    Si tu veux, oui.

  • Speaker #1

    Vas-y,

  • Speaker #0

    je m'en jete en plus.

  • Speaker #4

    Alors, moi, j'ai envie de me marier. Très clairement, j'ai envie de me marier parce que je trouve beau le symbole qu'il y a derrière. Je trouve beau l'engagement que ça représente, etc. Maintenant, je ne suis pas du tout pour... pour le côté papy en fait. Je serais plus à faire un mariage avec une cérémonie laïque, pas forcément, même pas du tout du côté religieux. D'ailleurs, si je me marie, j'aimerais bien que ce soit un ami à moi qui nous unisse. Mais ouais, j'aime bien le symbole, j'aime bien le fait de rassembler tout le monde aussi pour célébrer. l'avènement du couple, etc. Ça, je trouve cool.

  • Speaker #3

    Oui, mais ce n'est pas officiel. Une fête de mariage, vous pouvez la faire. Mais ce qui compte dans le mariage, c'est les papiers que vous allez signer. Parce que c'est ça qui vous engage auprès de la société.

  • Speaker #4

    Donc,

  • Speaker #3

    si vous ne le faites pas, une fête, vous pouvez toujours la faire.

  • Speaker #2

    C'est une célébration, quoi.

  • Speaker #3

    Voilà.

  • Speaker #2

    C'est ce que tu disais, toi, avant.

  • Speaker #1

    pas forcément marier pour les papiers mais plus pour fêter l'amour exactement le symbole en tant qu'amoureuse de l'amour moi je suis d'accord avec tout ce qui a été dit de manière générale je suis assez alignée j'amène quand même un petit peu de pour des couples qui sont ensemble depuis très longtemps je comprends l'envie de symboliser, sacraliser dire voilà c'est une étape, on célèbre notre amour etc... Mais ce qu'a dit Françoise, c'est très juste, c'est les papiers qui comptent. Donc en fait, quand on est avec quelqu'un depuis très longtemps, c'est quand même important d'être au moins en partenariat enregistré. Parce que, je ne sais pas, si la personne avec qui vous êtes, elle est à l'hôpital, vous ne pouvez pas lui rendre visite. Si elle décède, il y a tout un tas de choses aussi qui peuvent arriver. Où c'est bien d'avoir les choses en ordre. Surtout quand il y a des enfants et surtout quand il y a un des deux partenaires qui peut-être met sa carrière en pause, par exemple. Par exemple, je ne sais pas, tu as un couple, prenons l'exemple inverse, un monsieur ne travaille pas pour rester avec les enfants, madame fait beaucoup d'argent, ils ne sont pas mariés, ils décident de se séparer, lui, il n'a le droit à rien du tout, pourtant il a mis son truc. Donc, il y a quand même une partie... très administratif dans l'engagement du couple, qui n'est pas obligé de passer par le mariage, mais qui nécessite une organisation et de la clarté, parce qu'il y a beaucoup de gens qui perdent en bout de course, beaucoup de choses. Donc ça, c'est ce que j'ai envie de dire en termes de prévention. Maintenant, est-ce que moi, j'ai envie de me marier ? Pas forcément. Par contre,

  • Speaker #2

    partenaire et enregistré, oui.

  • Speaker #1

    Oui, mais en fait, moi, je suis en relation avec quelqu'un qui a déjà été marié et qui a des enfants. C'est pas moi. C'est pas lui. Si on venait à avoir un enfant, par exemple, tous les deux, il faut que notre enfant ait les mêmes droits que ses deux autres enfants. Mais tout ça, c'est de l'administratif. C'est la partie chiante. Et c'est pas nécessaire pour pouvoir... Il y a plein de choses qui peuvent se mettre en place avec un notaire. Il y a plein de trucs qui peuvent se faire. Mais voilà, c'est la partie pratico-pratique.

  • Speaker #2

    Très bien. Oui, Françoise ?

  • Speaker #3

    Un vieil adage. Le mariage tue l'amour.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. C'est vrai que c'est ce qui se dit.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #3

    J'y crois assez. Parce que vous avez des couples qui vivent pendant des années, qui un jour veulent officialiser, et à partir de là, c'est fini.

  • Speaker #2

    C'est ce qui vous est arrivé ?

  • Speaker #3

    Pas du tout. Non ? Non, pas du tout. Non, moi, j'ai pas... Disons, ça a été l'histoire tout à fait banale d'avoir un mari qui rencontre une femme qu'il a plus envie de vivre avec la nouvelle qu'il vient rencontrer qu'avec celle qu'il connaît depuis longtemps. Et voilà. Les choses se passent ainsi. Mais moi, comme je ne suis pas du genre à dire, à tout faire, tu veux rester avec moi par tous les moyens, écoute, va vivre ta vie ailleurs, puis moi, je vais voir ce que je vais faire de la mienne.

  • Speaker #2

    Et est-ce que votre ex-mari a été l'homme qui a le plus compté dans votre vie ? On est entre nous.

  • Speaker #1

    Sentimentalement. Oui,

  • Speaker #2

    oui. sentimentalement ?

  • Speaker #3

    C'est difficile à dire, parce que c'est la première personne avec qui vous vous êtes vraiment attachée, vous avez eu... Mais je pense pas que... Les personnes qui sont venues après m'ont compté dans ma vie. Non.

  • Speaker #2

    Donc celles qui sont venues après n'ont pas forcément... n'ont pas compté plus que...

  • Speaker #3

    Lui n'a pas eu non plus une place où je dirais... Oui, bon, ben, je suis restée tellement... amoureux, j'étais tellement... Bon, je ne peux pas dire être tellement amoureuse parce qu'arrivé à l'âge où j'ai, je me demande si c'est un sentiment qui existe vraiment fortement chez moi.

  • Speaker #1

    Vous me semblez très rationnelle. Oui. Très cartésienne. Mais c'est bien.

  • Speaker #2

    On retourne sur Terre.

  • Speaker #1

    Oui, mais elle a raison.

  • Speaker #2

    Si vous deviez donner un conseil, alors déjà d'abord à notre génération, à nous, qui avons entre 30 et 40 ans, qu'est-ce que vous nous diriez ?

  • Speaker #3

    Au point de vue mariage ?

  • Speaker #2

    À tous les niveaux. Que ce soit au niveau des rencontres, au niveau de la vie. Des relations. Des relations, exactement.

  • Speaker #3

    Soyez un peu plus cool, ne réfléchissez pas autant à ce que ça va vous apporter, pas vous apporter. Vivez l'instant présent. Pour le moment, ça va bien. Après, on verra.

  • Speaker #2

    Très bien. Et qu'est-ce que vous direz du coup à la génération de Chloé ? Ceux qui rentrent maintenant dans la vie adulte, la vie active, etc. Qui ont, on va dire, 19, 20, 23 ans.

  • Speaker #3

    C'est un petit peu compliqué. C'est un petit peu compliqué parce que c'est tellement différent d'avant que je ne vois pas trop exactement ce qui leur servirait. J'en sais rien. C'est tellement éloigné de la façon dont moi j'ai vu les choses que là, ça me paraît impossible. Mais j'ai quand même un petit-fils. qui a 25 ans, et à qui je dis, ne te laisse jamais faire par une femme.

  • Speaker #2

    C'est-à-dire ?

  • Speaker #3

    C'est-à-dire que, mon, quand même, que t'es quand même un homme. J'aime bien des hommes un peu machos. Ah !

  • Speaker #2

    Je crois qu'on avait compris. On avait bien... On a bien saisi l'impôt.

  • Speaker #3

    Charme ! Que les autres, celui qui est toujours d'accord, puis qui veut tout le temps vous faire plaisir, moi, ça m'aurait pas plu.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas surprise.

  • Speaker #2

    Pas surprise du tout. Exactement. Est-ce que vous avez des regrets en lien avec les relations, avec un partenaire ou une relation en particulier ?

  • Speaker #3

    Parce que je n'ai jamais attendu beaucoup de choses de quelqu'un. Vivre le moment présent, mais après, ça dure, ça ne dure pas. Non. Je n'ai pas du tout de regrets. Au contraire, je suis très contente de la vie que j'ai passée, de toutes les aventures que j'ai eues, de tous les hommes que j'ai connus. D'accord. Et je m'estime très bien dans ma peau à l'heure actuelle, peut-être à cause de ça, sans avoir mis trop de freins à tout un tas de choses.

  • Speaker #2

    Et est-ce qu'il y a une expérience que vous auriez voulu vivre, que vous n'avez pas forcément vécue ?

  • Speaker #3

    Eh bien, je dirais peut-être que... Ça, c'est présenté, mais je...

  • Speaker #2

    Vous n'êtes pas allée jusqu'au bout ?

  • Speaker #3

    Non, c'est avoir une relation avec une femme.

  • Speaker #2

    Et ça, c'est un petit regret que vous avez ?

  • Speaker #3

    C'est un petit regret, mais que je ne cherche pas...

  • Speaker #2

    À combler ?

  • Speaker #3

    Exactement. Mais pour une expérience. Parce que j'ai de la peine à comprendre.

  • Speaker #2

    OK.

  • Speaker #3

    Ce qui peut se passer entre deux femmes.

  • Speaker #2

    Je crois, la même chose entre un homme et une femme ? Oui. Je crois.

  • Speaker #3

    Non, mais... c'est pas possible tu comprends ça c'est pas possible ?

  • Speaker #2

    je parle pas forcément de la pénétration mais le reste c'est possible pour moi une fille c'est une copine ah ok je comprends ok ok c'est un petit rance j'ai saisi avec les mots que vous venez de dire à mon avis et du coup je sais pas si Chloé sera d'accord mais pour moi vous venez de donner justement un conseil à sa génération, c'est de vivre à fond, de ne pas avoir de regrets. Non,

  • Speaker #0

    c'est d'accepter comme on l'est.

  • Speaker #2

    Exactement, et d'assumer.

  • Speaker #3

    D'assumer. C'est important, c'est assumer alors que la majorité des gens ne le font pas. Ils veulent bien se lancer dans quelque chose, mais une fois les conséquences... Ils ne sont pas prêts d'y faire face.

  • Speaker #2

    Vous parlez souvent de ces choses-là avec votre fille ou votre petit-fils ? Donc, de tout ce qui touche à l'amour, au sexe ?

  • Speaker #3

    Je pense qu'on en parle beaucoup moins dans les gens qui nous sont très proches qu'avec vous, par exemple. Moi, ça m'était égal de parler librement avec vous qu'avec ma fille. Alors, ce n'est pas qu'on ne parle pas, mais moi, sa vie intime, comme la mienne... J'estime que ce n'est pas très important. Mon petit-fils, comme je lui dis, montre à une femme que tu es quand même un homme. Mais après tout, comme je vous dis, les choses ont tellement changé que je pense qu'on ne peut pas faire un rapprochement. On ne peut pas donner vraiment un vrai conseil. La vie est tellement différente.

  • Speaker #2

    D'ailleurs, est-ce que vous avez encore des attentes pour la suite ? rencontrer quelqu'un par exemple ?

  • Speaker #3

    elle a dit qu'elle aimerait bien mais qu'ils sont tous moches c'est peut-être pas une attente non je sais pas, à vrai dire je peux pas vous dire ni oui ni non,

  • Speaker #2

    si l'occasion se présentait vous êtes vraiment fidèle à vous-même par rapport au discours que vous nous avez tenu par exemple vous réfléchissez trop etc là vous êtes clairement dedans ou je me laisse porter par ouais par la vie et puis on verra bien et si quelque chose se présente on va la vivre à fond.

  • Speaker #3

    Voilà, mais je ne sais pas ce qu'il faudrait qu'il se présente. Voilà, un homme un petit peu quand même plus jeune, un joli monsieur, bien chic, bien galant.

  • Speaker #2

    Parce que quand j'ai appelé Françoise pour préparer l'épisode, je lui ai dit que quelqu'un venait la chercher. Et après, j'ai dû lui donner l'âge de la personne qui venait la chercher. Donc, j'ai dit c'est un homme de 35 ans. Elle a dit, c'est quand même un peu jeune pour moi ça. par rapport à lui parce qu'il vient chercher sa grand-mère c'est exactement ce que vous m'avez dit parce que je lui ai dit oui il va venir avec une lettre,

  • Speaker #3

    une rose je crois que j'ai dit quelque chose comme ça pour rigoler et vous m'avez dit bon il y a quand même beaucoup de différents âges enfin pour moi ça me dérange pas mais surtout que quand même le monde a beau évoluer mais quand même la majorité des hommes... préfèrent que des femmes quand même plus jeunes. Ceux qui en prennent des plus âgées, il n'y en a pas beaucoup. Je vais t'appeler Macron.

  • Speaker #2

    C'est exactement ce que j'allais dire. Je voulais dire, il y a quand même...

  • Speaker #1

    Elle cherchait très tôt. Elle cherchait très,

  • Speaker #3

    très longtemps. Je dis, voilà, pour dire, former un couple qui...

  • Speaker #1

    C'est vrai, c'est peu commun.

  • Speaker #3

    C'est quand même... Alors oui, vous pouvez avoir des différences. Mais dans ce sens-là, et puis autant, c'est quand même assez rare. Bon, vous prenez un autre président, mais M. Trump, lui, il n'est pas allé dans le même sens.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #2

    Ah oui, lui, est-ce qu'on peut vraiment parler d'un sens avec lui ?

  • Speaker #4

    Si vous rencontriez un homme de 35-40 ans, vous seriez intéressé ? Alors,

  • Speaker #3

    je vais vous dire, j'y croirais pas. Je ne peux pas croire qu'un homme qui aurait 35 ans ou 40 ans puisse s'intéresser à moi. Ça me paraît complètement hors-jeu.

  • Speaker #4

    OK.

  • Speaker #3

    Non, mais quand même, vous voyez, je ne sais pas comment il pourrait... Alors oui, pour avoir des relations, discuter, faire des choses comme ça, mais aller plus loin, non, mais quand même, quand vous avez 35 ans, vous dites à l'an 80, arrête.

  • Speaker #4

    Et toi Chloé ? Un homme qui aurait le double de ton âge ?

  • Speaker #0

    Le double...

  • Speaker #3

    C'est pas mieux !

  • Speaker #1

    Ouais...

  • Speaker #0

    Ah y'a pas de soucis ! Ah oui ? Ah non y'a pas de soucis. Mais il faut quand même qu'il ait un peu... Enfin qu'on soit un peu sur la même longueur d'onde, oui. Qu'on discute un peu des mêmes points. Enfin voilà quoi, s'il commence à me parler de famille, de mariage...

  • Speaker #1

    Non mais à ton âge... Si un homme de deux fois ton âge s'intéresse à toi, c'est pas bien. C'est la morale. Non, non, c'est pas la morale, c'est de la prévention. Honnêtement, j'ai eu ton âge, je suis sortie avec des mecs beaucoup plus âgés que moi. Avec le recul, à mon âge aujourd'hui, je me rends bien compte qu'ils ont profité de moi. J'ai fait des trucs que je n'aurais pas fait autrement. On est tous et toutes... Pareil quand il y a un rapport de force par l'âge, il y a un rapport d'autorité que ce soit homme ou femme. Quand t'as 30 ans, tu seras avec un mec de 45 ans, c'est pas grave. T'as 30 ans, ton cerveau il est fini, ton cerveau il est pas fini encore, il sera fini à 25 ans. Ton cerveau il est fini, tu peux prendre des décisions et tout. Avant ça, pour moi c'est un pédophile. Je te dis honnêtement parce que tu peux être sa fille et il y a un problème quand tu es... tu vois. Il y a un gros problème.

  • Speaker #2

    Moi j'avoue que... Moi c'est un frein. Moi j'ai toujours dit... Je ne dis pas le fait que ma partenaire est ton agent, mais je dis le fait que j'ai le double. En fait je me dis mais je pourrais être... Bah c'est ça. En fait moi j'ai toujours eu un problème, parce que moi j'ai un garçon, et moi j'ai toujours eu un problème de me dire... Ma partenaire est plus proche de lui que de moi. Tu vois ?

  • Speaker #0

    Ah ouais, ça,

  • Speaker #2

    ouais. C'est ça, en fait, moi, qui parfois peut me bloquer. Après, je suis d'accord sur certains points avec Sarah. Après, je pense que tu vas peut-être un peu trop loin de dire pédophile. Oui,

  • Speaker #1

    mais parce qu'en fait, finalement, c'est ça. Je ne sais plus dire. De dire, je vais prendre la plus jeune, la plus malléable, qui n'a pas encore son caractère, à qui je vais faire... Et en fait, il n'y a pas d'amour pour un homme de 45 ans, pour une fille de 19 ans.

  • Speaker #2

    il n'y a que du désir sexuel là on parle quand même de presque 3 fois l'âge elle a 19 ans 38 35,

  • Speaker #1

    38 trop vieux c'est de la manipulation, c'est de la vie de pouvoir j'essaye de me remettre à l'époque où j'avais cet âge là moi où j'avais son âge et que j'étais avec des mecs de 30-35 ans Je peux te dire qu'il me faisait faire n'importe quoi. Il me faisait traverser la Suisse, il me faisait dépenser mon argent, il me faisait faire des trucs sexuels pas possibles.

  • Speaker #2

    En fait, on revient à la question de départ. C'est une question d'être éveillé.

  • Speaker #1

    Mais moi, j'aurais aimé qu'on me dise. Quand j'avais moi 19 ans, c'était trop bien qu'un mec de 35 ans s'intéresse à toi. Un gars qui a de l'argent, qui a une situation, etc. Et en plus de ça, avec mon regard aujourd'hui, c'était vraiment des cassos. C'était pas des mecs en place, avec un sein d'esprit, avec une carrière, etc. Non, non, non. C'était juste qu'ils étaient beaucoup plus âgés que moi et ils savaient dire les choses qu'ils fallait dire. Et personne m'a jamais dit ça. Parce que c'était le schéma qu'on voyait.

  • Speaker #2

    Ça t'est déjà arrivé, ce genre de cas de figure ? Oui. Ou des hommes de 40 ou un peu moins ?

  • Speaker #0

    Après, c'est quelque chose que tu choisis pas forcément, en fait. Ça tombe comme ça dessus, voilà, tu profites. Exactement, tu... Tu ne penses pas forcément à la suite. Parce que tu sais qu'effectivement, il y a cette différence d'âge qui est quand même assez grande. Et tu te dis peut-être que toi, à 25 ans...

  • Speaker #2

    Il sera mort.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Toi, à 25 ans, je ne sais pas, tu voudras partir. Et puis lui, il sera peut-être un peu embêté. Il aura une autre situation.

  • Speaker #2

    Un problème de mobilité.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #3

    De toute façon, la différence d'âge des... Disons... ça devient beaucoup plus important au fil des années qui passent. Quand vous êtes jeune, c'est important. Mais avec les années, quand il y en a un qui a 50 ans, puis l'autre qui en a 70 ou 75, automatiquement, il y a quelque chose qui ne va pas.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'on ne fait plus les mêmes choses physiquement. Je l'ai vu chez les parents de certaines de mes amies.

  • Speaker #2

    Il y avait autant de différences ?

  • Speaker #1

    La maman d'une copine, elle a rencontré son mari, elle devait avoir 18-19 ans, et lui, il avait plus de la quarantaine. C'était une histoire aussi où il était mari avec des enfants, puis bref, il l'a quitté. Elle, elle a vu ça comme la relation, le prince charmant, l'amour fou, ça ne se contrôle pas, etc. Toi, tu ne le contrôles pas, lui, il pourrait le contrôler, qu'on se le dise. Et en fait, elle est restée coincée avec cet homme qui, quand elle, elle était encore à la cinquantaine, elle a envie de sortir, avec un homme malade, presque en fin de vie, à devoir s'en occuper, etc.

  • Speaker #0

    C'est clair, il faut rester quand même, trouver les pieds sur terre, et puis se dire que c'est compliqué en fait, qu'il y ait cette différence d'âge. Mais après, il y a...

  • Speaker #1

    Après, il y a... Pour moi, c'est pas...

  • Speaker #0

    J'y crois que l'amour n'a pas d'âge. Oui, bien sûr.

  • Speaker #3

    Il y a votre âge qui tourne autour de vous.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #3

    Vous pouvez chercher à aider, qui peut être votre père ou votre...

  • Speaker #1

    Moi, moi, je suis... Go Françoise. Franchement, ma soeur.

  • Speaker #3

    De quoi ?

  • Speaker #1

    Je vous adore, je vous adore.

  • Speaker #2

    Les relations que tu as eues avec les hommes beaucoup plus âgés, tu... Enfin... Comment ça s'est passé ? Comment tu les as connus ? Si ce n'est pas indiscret ?

  • Speaker #0

    Alors c'était au travail.

  • Speaker #2

    Du coup tu fais quoi comme travail ?

  • Speaker #0

    Je suis réalisatrice publicitaire. Oh wow ! Ok. Voilà et du coup ça s'est passé comme ça au travail. Il était venu une fois.

  • Speaker #1

    C'est un client donc ?

  • Speaker #0

    Non, il faisait le même métier que moi mais...

  • Speaker #2

    Mais tu vois il faisait, il était très vieux hein ?

  • Speaker #4

    C'est la fête maintenant.

  • Speaker #2

    Donc du coup c'est un confrère on va dire Voilà un confrère Vous avez échangé j'imagine d'abord à propos de ça Et après ça a dérapé Exactement

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai qu'au début c'était très Mais moi c'était ok de mon côté C'était tout à fait ok Et c'est possible que oui ça a dérapé Voilà mais c'est quelque chose que Je ne contrôle pas Mais toi du coup ça ne te dérange pas En tout cas pour le moment Moi je suis littéralement ok Avant J'ai ma vie, t'as ta vie. C'est très... On ne peut pas vraiment se projeter, en fait. C'est exactement ça. Tu ne peux pas te poser de questions sur la suite, etc.

  • Speaker #2

    Lucas, t'en penses quoi ?

  • Speaker #4

    De quoi ? De la différence d'âge ? Ouais.

  • Speaker #2

    C'est drôle parce qu'on en a parlé cet après-midi.

  • Speaker #4

    Bon. Ouais, ouais. Non, mais écoute, je pense que... je suis assez sur la même longueur d'onde que toi Chloé et puis tant que les règles du jeu sont bien définies voilà, mais je suis aussi d'accord avec toi Sarah que quand tu vas dans ce sens là tu sais que Il va peut-être avoir plus de pouvoir sur toi que toi sur lui.

  • Speaker #1

    Moi, je connais peu de gars qui sont... De gars de, par exemple, mon âge, qui sortent avec des filles de ton âge, par exemple, on va dire. J'en connais peu. J'ai l'exemple concret d'un ami en ce moment qui a à peu près... Je crois qu'il est plus âgé que toi, Sandro, mais qui doit avoir, on va dire, 45 ans. C'est pas un peu. Non, mais bon, quelques années. Qui... commence à fréquenter une fille qui a 20 ans. Et en fait, lui, il ne voit pas le problème. Elle, elle ne voit pas le problème. Lui, il ne voit pas le problème. Mais en fait, on voit tous le problème. C'est que, donc c'est dans le cadre du sport, on voit tous le problème où c'est, bah oui, ça semble facile parce qu'on fait tous le même sport et puis on se va à l'entraînement. Du coup, on a des points communs, etc. Et en fait, si c'est une histoire de un soir et tout, on s'en fout, tu vois. C'est pas, je dis pas que... Toutes les filles de 19 ans vont s'attacher à un mec de 40 ans en une nuit, pas du tout. Mais il faut vraiment, ça crée énergie, tu vois. Mais ce que je veux dire, c'est que quand c'est une histoire qui dure, que tu commences à vraiment construire un mini truc, lui, s'il n'est pas capable, en fait, pour moi, il n'y aurait pas de problème si lui, il était capable de se dire, bon, je sais que tout ce que je lui dis ou ce que je fais, pourrait avoir une influence parce que elle est encore en études, elle n'a pas fini sa formation, elle vit chez ses parents, elle n'a jamais vécu toute seule, elle n'a jamais payé ses impôts. Tu vois ce que je veux dire ? C'est des trucs qui font que tu n'es pas encore... Si c'est 30 ans, 50 ans, ce n'est pas du tout le même problème. Tu vois, c'est trop jeune quand tu n'es pas encore dans la vie active. Moi, ce que j'aimerais, c'est qu'ils soient capables de dire Oui, effectivement, on se plaît beaucoup. on s'aime beaucoup, j'ai pas envie de dire non à ça par contre je suis très attentif à pas développer une relation amoureuse et rester au stade physique non parce qu'ils en sont déjà plus là mais de pas influencer ses décisions, par exemple je sais pas si elle veut aller étudier à l'étranger va pas qu'elle n'y aille pas parce qu'elle tombe amoureuse de lui tu vois, ça serait quand même con par exemple tu vois après il faut avoir le cran,

  • Speaker #0

    il faut avoir le caractère aussi mais... se convaincre trop aussi que...

  • Speaker #1

    Tous les mecs que je connais qui ont cette mentalité-là, de cet âge-là, ne sortiraient pas avec une fille, ne sortiraient pas, je dis pas de relation sexuelle, mais ne créeraient pas une relation amoureuse, sentimentale, avec une fille de 19 ans. Parce qu'ils savent que ça peut avoir des impacts.

  • Speaker #2

    Mais toi, tu parlais pas d'une relation amoureuse, là, avec une relation physique...

  • Speaker #1

    Ça arrive, ça arrive.

  • Speaker #2

    Qui s'est un tout petit peu développée, d'après ce que j'ai compris.

  • Speaker #0

    Une relation, mais... Pas au point de se mettre...

  • Speaker #2

    C'était pas ton copain, c'était pas...

  • Speaker #0

    Pas au point de se mettre ensemble, non. C'était clair.

  • Speaker #2

    Ouais, c'était...

  • Speaker #4

    Oui, je veux juste préciser aussi un truc malheureusement qui entache un peu tout le truc, c'est qu'il faut bien penser aussi qu'il y a dans l'autre sens des jeunes filles, des jeunes garçons qui exploitent des personnes âgées.

  • Speaker #1

    Absolument. Voilà,

  • Speaker #4

    pas de sugar babies, sugar daddies, sugar mommies.

  • Speaker #1

    C'est encore un autre problème.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #4

    C'est pour ça que la limite, la frontière entre la réalité...

  • Speaker #1

    Dans les deux sens, il y a, je trouve, un des deux qui a une mauvaise intention. Directement, comme pour un sugar baby qui va dépouiller un mec à Alger, ou un mec de 40 ans qui se dit ça m'arrange bien parce que ma... Ma jeunette de 18 ans, elle ne m'emmerde pas. Elle ne me dit jamais rien. Elle ne questionne rien. Elle croit tout ce que je lui dis.

  • Speaker #0

    C'est une autre perception. Quand j'en parle, parce que j'en parle autant de moi, forcément, avec mes amis, etc. C'est une autre perception. On voit les choses différemment. C'est plus, fais attention à toi. C'est moins, prends garde. Reste toujours un pied derrière.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ce que ça retient.

  • Speaker #0

    On est vraiment dans une génération où... on veut prendre soin de soi en fait on pense d'abord à soi c'est pas question d'égoïste c'est hyper important c'est le plus important c'est ça même dans un mariage il faut toujours penser à soi plutôt tu le comprends mieux ce sera que la personne la plus importante dans ta vie et que tu vas vivre toute ta vie avec c'est toi

  • Speaker #2

    les amis On va terminer par une toute dernière question.

  • Speaker #0

    Allez.

  • Speaker #2

    C'est quoi l'amour ? Françoise, pour vous, c'est quoi l'amour ?

  • Speaker #3

    Alors là, je suis presque incapable de vous répondre. Ça dépend du mot amour, à quoi on le rattache. Si c'est l'amour entre un homme et une femme... Celui qui a la chance de connaître le grand amour, tant mieux pour lui.

  • Speaker #0

    Puis les autres, il faut faire avec. Et puis, après, pour moi, l'amour, ce qui est important, je pense que quand on a créé une famille, c'est plutôt les liens qu'on garde avec ses enfants, ses petits-enfants. Pour moi, disons, mon amour, il se porte là. Mais il ne se porte pas sur un homme, en tout cas pas.

  • Speaker #1

    Chloé, c'est quoi l'amour ?

  • Speaker #2

    L'amour, c'est... C'est quelque chose de fort, c'est quelque chose de beau, c'est quelque chose qu'on a envie de vivre tous. C'est quelque chose aussi qui se construit, que ce soit amitié ou que ce soit entre une femme ou un homme.

  • Speaker #0

    Et il faut lutter pour le garder, pour le trouver, pour le garder.

  • Speaker #1

    Lucas, Sarah, je vous propose qu'on y réponde. Autrement, sans en dire plus, nos auditeuristes sauront en 2025 pourquoi je suis en train de dire ça. Exactement. Sarah, Luca, est-ce que vous voulez ajouter quelque chose à ce débat qu'on vient d'avoir, qui était super intéressant et dont je remercie chaleureusement Françoise et Chloé d'avoir partagé ? avec nous et nos auditeurices vos ressentis, vos avis, etc. Est-ce que vous voulez rajouter quelque chose ?

  • Speaker #3

    Je t'en prie.

  • Speaker #4

    Non, moi je pense qu'on a pas mal à explorer, on a pas mal voyagé pendant ce podcast. Je suis pas tombé trop loin, je trouve, dans mon texte de début au final.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que j'ai dit on pouvait arrêter.

  • Speaker #4

    Au final, c'est une quête perpétuelle. La séduction, l'amour, le sexe, ce sera toujours en évolution ou en dégression, à voir comment on se place. Mais j'ai trouvé très intéressant et je vous remercie d'avoir partagé autant avec nous. J'espère que pour ceux qui sont encore là, à ce moment du podcast, c'était assez plaisant à écouter et informatif surtout. C'était un plaisir d'être avec vous, les copains, comme d'habitude.

  • Speaker #1

    Comme d'habitude, Sarah.

  • Speaker #3

    Merci beaucoup d'être venu. J'ai trouvé que c'était très intéressant de voir tous les points communs qu'il peut y avoir entre une génération et une autre et les choses qui nous séparent. Mais il y a plein de choses qui se rejoignent, mais qui prennent peut-être une autre forme. Enfin, je veux dire, le sujet sont les mêmes. On fait la même chose de manière un peu différente. Moi, je sais que nous, les milléniaux, on a... On dit souvent nous on a eu la chance de connaître les deux, de connaître sans les écrans, avec les écrans. Mais finalement, je me pose la question, est-ce qu'on n'est pas les plus niqués de tous en fait ?

  • Speaker #1

    Moi je veux dire on est les plus torturés.

  • Speaker #3

    Quand j'entends, quand je vous entends parler. Et puis après, je me dis que, enfin, je me vois un peu en toi dans ce que tu dis, la manière dont tu parles. Je trouve très mature, ça me rappelle un peu moi à ton âge. On me disait toujours que j'étais si mature et que je m'exprimais si bien. Et je me vois un peu en vous dans la manière dont je me projette dans le futur. Non pas divorcée ou quoi que ce soit, mais j'aime beaucoup votre façon de penser. Et puis vous êtes fidèle à vous-même, donc je trouve que c'est très inspirant.

  • Speaker #1

    Vous êtes dans la franchise de ta couple.

  • Speaker #3

    Oui, dans la franchise. Vous êtes au clair sur vos idées et ce n'est pas à tout le monde.

  • Speaker #1

    Je trouve que Sarah a fait un excellent résumé de l'épisode qu'on vient d'avoir. Si vous aussi, vous voulez participer aux prochains épisodes, n'hésitez pas à venir nous contacter, surtout sur notre page Instagram. C'est là où on est clairement le plus actif. Ou sinon, il y a toujours notre site, kiss-podcast.ch, où vous pouvez nous contacter sur la page contact. Chloé, Françoise, est-ce que vous voulez rajouter un dernier mot ?

  • Speaker #0

    Donc, je trouve que ça a été une rencontre très intéressante, un débat fort bien mené. Puis que j'ai été très contente de participer à ce genre de discussion qui paraît un petit peu, des fois, incroyable vu mon âge. Mais que j'ai eu beaucoup de plaisir à être là. Vraiment, alors.

  • Speaker #1

    Super. Merci beaucoup.

  • Speaker #2

    Oui, moi aussi. Je rejoins François. C'était très sympa. On a bien rigolé, on a bien discuté. C'est très marrant de voir aussi le décalage qu'il y a entre nous tous, en vrai. C'est très intéressant, donc je vous remercie infiniment.

  • Speaker #1

    Du coup, merci à vous deux. Merci à vous deux d'avoir accepté, comme je le disais au tout, tout, tout, tout, tout début de cet épisode. C'est jamais facile. T'as dit quoi ?

  • Speaker #3

    On n'y croyait pas.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est jamais facile de venir se livrer et de représenter, entre guillemets, sa propre génération et tout. Donc,

  • Speaker #3

    Françoise... Personne n'est le porte-parole de sa génération.

  • Speaker #1

    Non. Justement, c'est pour ça que j'allais préciser. Françoise, merci beaucoup d'avoir partagé votre avis. Vraiment très, très chouette que vous ayez accepté de vivre cette expérience avec nous. Et du coup, Chloé, pareil, merci beaucoup de nous écouter et d'être venue partager ton avis. C'était vraiment très, très cool. On reviendrait. Oui, à l'occasion. On vous explique après ce qu'on prépare pour 2025, parce qu'on aura certainement besoin de vous deux. Luca, merci beaucoup.

  • Speaker #4

    Merci à toi, Sombro.

  • Speaker #1

    Ça va ?

  • Speaker #3

    Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Écoute, je t'en prie. Merci beaucoup. Du coup, je vous dis à tout bientôt. Allez,

  • Speaker #2

    ciao.

Description

Dans cet épisode, Sandro, Luca et Sarah abordent le choc des générations en matière d'amour, de seksse et de gestion des relations, avec deux invitées : Françoise, une femme de 82 ans et Cloé, une femme de 18 ans.


Cet épisode offre une occasion unique d'explorer comment les normes sociales, les attentes et les comportements en matière de relations ont évolué entre les années 1960 et les années 2020! Dans le contexte socioculturel des années 1960, les relations étaient souvent guidées par des attentes traditionnelles. Le mariage était généralement considéré comme l'objectif ultime des relations amoureuses. Les hommes étaient alors souvent les initiateurs dans les relations, et les femmes avaient des rôles plus passifs.


D'ailleurs, la discussion ouverte sur le sexe était limitée et l'éducation sexuelle était minimale, souvent axée bien souvent sur l'abstinence jusqu'à la fin des années 60, où le mouvement hippie et la révolution sexuelle ont commencé à défier les normes traditionnelles. Comment les méthodes de rencontre ont-elles changé ? Du bal de village aux applications de rencontre, nos invitées y répondent et partagent leurs expériences et avis. Les technologies modernes facilitent-elles vraiment les connexions profondes ou créent-elles une superficialité dans les relations ? Était-il plus difficile d'exprimer ses sentiments dans le passé ? Comment les expressions d'affection ont-elles évolué ? La surabondance de moyens de communication aujourd'hui améliore-t-elle ou complique-t-elle les relations ? Quelles étaient les attentes envers les femmes et les hommes dans une relation dans les années 60 par rapport à aujourd'hui ? Comment la perception de la sexualité a-t-elle changé ? Y avait-il plus de tabous auparavant ? La société actuelle est-elle trop sexualisée ou simplement plus ouverte et honnête ? La définition de l'amour a-t-elle changé ? Était-elle plus romantique ou pragmatique dans le passé ?


Nos invités et hosts répondent à ces questions et à de nombreuses autres et partagent leur avis et anecdotes... mais pas que!

Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et tu aimes bien ça,

  • Speaker #1

    faire l'amour ?

  • Speaker #2

    J'aime tout l'être. Je me suis mis les deux bien embrassés. J'ai aimé tes...... vos commissions. Ils m'ont interpellé. C'est vrai, c'est vrai. Je trouve que les mecs plus âgés sont sexy. Vous êtes des jeunes ? Je sais que t'es toute excitée,

  • Speaker #3

    moi aussi je le suis.

  • Speaker #2

    Mais là, tu vas un peu fort. Alors... Non.

  • Speaker #3

    Non.

  • Speaker #2

    Je couche pas avec toi. C'est pas la bonne semaine ? Attends, il y a une appli pour ça.

  • Speaker #1

    Vous êtes un sacré dragueur,

  • Speaker #2

    vous, hein ?

  • Speaker #1

    Hey, ciao ! Bienvenue dans un nouvel épisode de Kiss. En fait, on rigole parce qu'au moment où on a lancé le jingle, j'ai pas arrêté de recevoir des messages, devinez de qui ?

  • Speaker #4

    De Tate.

  • Speaker #1

    De ma copine, exactement. Qui m'écrit, comme ça je suis totalement honnête avec vous, elle m'écrit Je t'aime ma vie, je suis rentré il y a 30 minutes déjà, et notre femme de ménage vient d'arriver. Voilà ! Comment ça va ? Vous allez bien ? Lucas, Sarah ? Magnifique.

  • Speaker #0

    Nickel, comme d'hab.

  • Speaker #1

    Du coup, vous avez vu, cher auditeuriste, dans le titre, c'est le choc des générations. Et cette fois-ci, parce que souvenez-vous, surtout pour les auditeuristes qui nous écoutent depuis belle durête, comme on dit, par l'époque,

  • Speaker #0

    comme on dit chez les jeunes.

  • Speaker #1

    On avait déjà fait un épisode Choc des générations avec Jiggy Jones et je me souviens plus du nom de la jeune femme qui était avec lui enfin bref on avait déjà fait un premier épisode et je me souviens du prénom de Jiggy Jones c'est parce que c'est un pote c'est pour ça bref T'es en train de dire que les autres invités sont pas des potes ?

  • Speaker #4

    C'est des invités.

  • Speaker #1

    Je dois vraiment rentrer dans le délire. Je dois dire ce que sont les autres invités. Continue,

  • Speaker #0

    continue.

  • Speaker #1

    Donc on avait déjà fait un premier épisode Choc des Générations et on s'est dit, allez, on arrive aux 5 ans de Kiss, pourquoi pas en refaire un autre, mais cette fois-ci avec un vraiment très très grand écart d'âge entre les deux invités. Et c'est le cas, et c'est le cas, parce que figurez-vous que nous nous recevons avec nous... Chloé, 19 ans, bonjour Chloé, comment ça va ?

  • Speaker #3

    Bonjour, bien et toi ?

  • Speaker #1

    Écoute, ça va très très bien, d'après ce que tu nous as dit en off, tu as déjà écouté Kiss, donc tu sais où tu mets les pieds Exactement,

  • Speaker #3

    oui.

  • Speaker #1

    C'est pas un traquenard pour toi.

  • Speaker #3

    Non, et je suis très content d'être avec vous aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ah ok, ok, bah écoute bienvenue et j'espère que ça va bien se passer pour toi et avec toi, donc je disais Chloé, 19 ans Non, je dis ça parce que c'est pas toujours facile de venir se livrer, etc tu vois, donc c'est pour ça que je me suis permis de dire que j'espère que ça se passera bien pour toi, comme toutes les premières fois. Donc du coup, Chloé 19 ans et avec toi, l'autre invitée est Françoise, 8 ans, 2 ans. Bonjour Françoise, comment ça va ?

  • Speaker #2

    Ça va, merci, contente d'être là avec vous pour faire une découverte, je suppose, parce que c'est quand même quelque chose qui pour moi est très nouveau aujourd'hui. Donc si je bégayais... Néhébob,

  • Speaker #4

    vous êtes pardonné.

  • Speaker #2

    Voilà, exactement.

  • Speaker #1

    Pas de souci. Alors, il faut savoir que Françoise, vous, vous ne connaissez pas du tout ce qu'on fait. Pas du tout. On est d'accord. Donc, je vous ai un peu expliqué comment ça marche, etc. Et ce qui est bien, c'est que même à 8 ans, 2 ans, on continue à faire des nouvelles expériences.

  • Speaker #2

    Et oui.

  • Speaker #1

    Donc, c'est ça qui est bien. C'est qu'en fait, au fur et à mesure que la vie avance, on va continuer à faire des nouvelles expériences. Et c'est justement ce qu'on va aborder aujourd'hui dans... Dans cet épisode, on va un petit peu passer en revue comment, Françoise, ça se passait, l'amour, le sexe et le rock'n'roll dans les années 60. Et comment ça se passe aujourd'hui pour toi, Chloé, le sexe, l'amour et le rap dans les années... Du coup, avant de passer la parole à Luca pour sa fameuse présentation du thème, moi, j'aimerais quand même savoir comment vous allez, mes co-hosts. Comment ça va, Sarah ?

  • Speaker #4

    Ça va hyper bien et je voulais dire que je suis... Ravi de savoir que la Gen Z nous connaît et nous écoute.

  • Speaker #1

    Moi j'étais persuadé qu'il n'y avait que les trentenaires et plus qui nous écoutaient.

  • Speaker #4

    Vraiment pur millenial.

  • Speaker #1

    Comme quoi ?

  • Speaker #4

    Très attentif. Écoute, il y en a beaucoup d'expérience. Françoise mais...

  • Speaker #1

    Mais ils sont drôles quand même un peu. Toi Lucas, comment ça va ?

  • Speaker #0

    Moi ça va super les amis, comme d'hab.

  • Speaker #1

    Tu rentres de vacances ?

  • Speaker #0

    Je rentre de vacances, ouais, ouais, ouais, j'ai fait une petite croisière. Voilà, la croisière s'amuse, quoi. Ouais,

  • Speaker #1

    je vous ai dit, chaque génération. Du coup, Lucas, je laisse la parole.

  • Speaker #0

    Les amis, aujourd'hui, on va explorer un territoire mystérieux, parfois déroutant, mais universel. La séduction et le sexe à travers les âges. Ou comment chaque génération réinvente la grande parade du désir avec... plus ou moins de succès. Alors pour commencer, petit rappel des faits, dans le monde merveilleux des relations humaines, il y a une constante. On cherche tous à se faire aimer, mais chacun avec des méthodes qui semblent sortir d'un manuel différent. Imaginez un bal masqué, où les participants portent des costumes d'époque diverses, certains en toge romaine, d'autres en veste de costard, et les derniers en survête à capuche. Oui, on dirait que je vous emmène dans un mauvais escape game, mais je suis sûr que vous voyez le tableau. En matière de drague, chacun a ses codes et les règles sont aussi claires qu'un manuel d'instruction Ikea. Sauf qu'au lieu de monter une armoire, on essaie de démonter Brigitte. Alors, les interactions humaines, c'est devenu Canal+, mais sans décodeur. Donc, on avance, on cligne des yeux, on balance des signaux et on espère que quelqu'un, quelque part, va comprendre que cette danse maladroite, c'est une tentative de connexion et pas un appel au secours. À une époque, la drague, c'était mettre une jolie robe... Pardon. La drague, c'était mettre une jolie robe flamant rose, des pantalons pas de def, une chemise léopard et une queue de cheval. On sortait au dancing et on faisait monter la fièvre du samedi soir. Puis vient l'avènement de la télévision où l'on trouvait l'amour en faisant un tour de manège. L'arrivée d'Internet redistribue les cartes. On rencontre notre âme sœur sur Caramail avec des noms improbables comme Psychoskate24. Et on attendait patiemment que notre crush commente notre Skyblog. Lâchez des coms ! Aujourd'hui, flirter c'est s'abonner, regarder des stories, mais sans les commenter. C'est liker une photo d'il y a 6 mois pour qu'on montre qu'on est intéressé, mais sans pression. On attend 4 heures avant de répondre à un message pour ne pas presser la personne. Personne avec qui on a le plus envie de communiquer et de créer des liens, ça n'a aucun sens. On est passé d'écrire une lettre d'amour avec une plume et de l'encre à... C'est quoi ton snap ? Ça, monsieur, dame, ça s'appelle l'évolution, je vous rappelle. Aujourd'hui, aimer, c'est accepter que l'autre préfère parfois scroller sur son téléphone que parler. C'est se lancer des je t'aime entre deux SMS et des bonne nuit sans même se regarder. Et accepter que la passion soit une alternance entre waouh, t'es la personne la plus incroyable du monde et putain, les couleurs, c'est la corbeille de gauche, bordel ! Et donc voilà, peu importe l'époque, les outils ou les mœurs, on est tous là à jouer au jeu de l'amour et du hasard, avec des règles qui changent tout le temps. On essaye, on trébuche, on se rate, on se retrouve, et au fond, c'est peut-être ça l'essence de la séduction intergénérationnelle. Un grand escape game où chacun improvise en espérant que l'autre sache décoder les indices. Alors voilà, bonne chance à toutes et à tous dans cette grande parade du désir, et surtout n'oubliez pas, en amour, on est tous un peu paumés, mais c'est ce qui rend l'aventure intéressante.

  • Speaker #1

    Let's go ! Bravo Lucas, bon écoutez je crois qu'il a tout dit. Je pense que tu as tout résumé, tu as fait l'historique de la drague. Merci beaucoup Lucas, vraiment chronique de qualité. donc vous l'avez compris cet épisode va nous offrir une occasion franchement qui est unique parce que quand on a commencé à préparer cet épisode je vais être très honnête avec vous, je ne m'attendais pas à ce qu'on arrive à avoir une personne comme vous Françoise 8 ans de 2 ans et je suis certain que vous allez être très très riche en enseignement pour nous tous, moi y compris même si on n'a pas beaucoup de différence d'âge Avant qu'on rentre dans le vif du sujet, moi ce que j'aimerais savoir avant tout, c'est quelle est votre situation aujourd'hui ? Est-ce que vous êtes en couple ? Vous êtes mariée ?

  • Speaker #2

    Alors, je suis divorcée depuis... Presque 50 ans. Oh wow,

  • Speaker #1

    ok.

  • Speaker #2

    Et je n'ai jamais vécu avec personne. pendant toute cette période. Je suis libre comme l'air.

  • Speaker #1

    D'accord. Mais donc, ça veut dire qu'il y a 50 ans, vous avez divorcé, environ une cinquantaine d'années. Et après, entre-temps, vous avez quand même rencontré des personnes.

  • Speaker #2

    Rencontrer des personnes, c'est une chose. Vivre avec, c'en est une autre.

  • Speaker #1

    Alors, on va y venir. Du coup, comment c'était il y a 50 ans pour rencontrer des gens ? Donc, quand vous vous êtes divorcée, comment vous vous faisiez pour rencontrer des gens ? Donc, on parle dans les années 70-70,

  • Speaker #2

    c'est ça ? Oui, dans les années... 80 ? Plutôt, je dirais 80, si c'est après le divorce.

  • Speaker #1

    S'il vous plaît, je n'ai pas 50 ans, moi.

  • Speaker #2

    Oui, mais je dis, pour moi, c'était plutôt dans les années 80, après le divorce. OK.

  • Speaker #1

    Donc, avant qu'on revienne aux années 60, quand vous aviez la vingtaine, moi, j'aimerais du coup comprendre comment ça s'est fait. Quand vous avez divorcé, comment après vous avez fait pour rencontrer de nouvelles personnes ? Lucas parlait dans son introduction de dancing.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    J'imagine que c'était ça. Exactement.

  • Speaker #2

    Les boîtes, comme on appelait ça. Effectivement, c'était là, le lieu de rencontre. Mais il y a quand même une chose qui existe depuis toujours et qui existera encore pendant un moment, c'est les lieux de travail.

  • Speaker #1

    Vous faisiez quoi comme travail ?

  • Speaker #2

    Secrétaire.

  • Speaker #1

    Secrétaire.

  • Speaker #2

    Mais j'ai toujours travaillé dans un milieu très masculin. D'accord. Donc on était très peu de filles, de demoiselles ou de dames par rapport aux messieurs. Ok. Ce qui facilitait peut-être des fois les choses pour les uns et pour les autres.

  • Speaker #1

    Et du coup, vous vous êtes souvent fait draguer par des collègues ?

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Les coquins ?

  • Speaker #2

    Non, mais il ne faut pas oublier qu'à l'époque, ça ne nous dérangeait pas du tout. Surtout quand c'était quelqu'un qui nous plaisait bien.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Surtout. problème. Et comment était l'approche ? Parce qu'aujourd'hui, j'imagine on va y venir après vers toi Chloé, mais j'imagine que du coup Sarah, tu pourras nous le confirmer vu que t'es la seule ici à travailler dans une entreprise une très grande entreprise avec des collègues, vu que Luca et moi on est collègues donc du coup... Il n'y a pas de filles en plus ? Il n'y en a plus, il n'y a plus du tout. Pas bien hein ? Ouais, enfin...... Du coup, Françoise, à l'époque, comment les hommes faisaient pour vous approcher ? Est-ce qu'ils laissaient un petit mot sur votre bureau ? C'était frontal ?

  • Speaker #4

    Des compliments, des compliments.

  • Speaker #2

    Voilà, exactement. Une façon de vous regarder, une façon de vous approcher. Je ne sais pas, il y a quand même des signes. Toujours un bon coureur dans ce genre de choses. Donc, vous le ressentez, c'est très bien. Vous voyez. facilement quelqu'un qui a envie d'aller dans une direction avec vous ou pas. C'est presque automatique, disons. Alors après, vous y répondez ou vous y répondez pas. Si le monsieur vous plaît, vous répondez. S'il ne vous plaît pas, vous répondez.

  • Speaker #4

    Est-ce que les messieurs étaient plutôt insistants si vous n'y répondiez pas ou ils vous laissaient plutôt tranquille ?

  • Speaker #2

    Il y avait les deux.

  • Speaker #1

    Que ce soit sur le lieu de travail ou dans les dancing.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    Mais justement, vous parlez de s'il nous plaît de faire un petit bout de chemin avec. Justement, on va reculer aux années 60. Vous avez la vingtaine. Comment ça se passe à l'époque ?

  • Speaker #2

    Alors, moi, je dirais que c'est assez simple parce qu'il y avait beaucoup de flotte. Et quand on sortait, on était toujours des équipes. La même chose que maintenant, des filles et des garçons. On se rencontrait, si on avait l'habitude de fréquenter un bistrot, il y en a toujours qui venaient avec des copains ou des copines, et puis on faisait facilement connaissance les uns avec les autres. Et puis bon, là après, si vous plaisiez bien à quelqu'un, de nouveau, il vous le faisait sentir assez facilement, et vous, c'était la même chose. On n'avait pas ce... Ce que je ressens maintenant parmi les gens, ce que j'entends à travers les gens plus jeunes, c'est un peu une méfiance. Alors nous, pas du tout. Alors on était contentes de se faire draguer, de se faire siffler. Pour nous, c'était presque, je dirais, ben oui, on est mal, on plaît, voilà. C'était des choses, je pense, différentes avec maintenant. Ce qui paraît aujourd'hui... quelque chose, oh là là, quelqu'un qui vous aborde, un homme qui vous touche, nous, non, on s'attendait. Quand ça nous plaisait bien, ça ne nous dérangeait pas du tout.

  • Speaker #4

    Mais est-ce que vous pensez que c'est parce que c'était très nouveau, on va dire, pour les femmes d'être complètement émancipées et du coup, de pouvoir... On sait que c'est à peu près dans ces périodes-là que... c'est quand même assez récent encore aujourd'hui de pouvoir avoir son compte en banque, de pouvoir travailler de pouvoir divorcer fin 60, début 70 donc il y a cette émancipation aussi sexuelle, de la drague, etc donc j'imagine que c'est clair que c'est pas le même cadre qu'aujourd'hui où maintenant finalement tout ça ce sont des acquis pour les jeunes filles et du coup c'est pas la même perspective parce que, enfin, je sais pas pour toi Chloé, mais moi c'est pas Je ne suis pas un animal pour qu'on me siffle dans la rue. Vous voyez ? C'est comme ça que je prévois la chose. Et en fait, bien sûr, il faut me poser les choses dans le contexte. Dans le contexte, comment tu avais dit ça ?

  • Speaker #1

    Socio-culturel.

  • Speaker #4

    Socio-culturel, historique, générationnel.

  • Speaker #1

    C'est ça. Parce qu'en fait, ce qu'il faut bien comprendre au niveau historique, c'est qu'à la fin des années 60, il y a cette fameuse libération qui est marquée, je pense que ça va parler à beaucoup de gens, par le fameux concert Woodstock, Flower Power, etc. Donc... Fin des années 60, 69, si je ne me trompe pas d'ailleurs. Et moi, en fait, c'est là où je veux en venir. C'est comment vous, vous avez vécu justement cette transition ? Parce que vous le disiez tout à l'heure, vous avez été mariée. J'imagine que ça s'est fait à la fin des années 60, début des années 70.

  • Speaker #2

    Oui, je suis mariée en

  • Speaker #1

    66.

  • Speaker #2

    Et puis, ma fille est née en 68, en mai 68. Donc, je ne peux pas dire que j'ai tellement... vécu la période de mai 68.

  • Speaker #1

    C'est exactement ce que j'allais dire.

  • Speaker #2

    Chose à penser.

  • Speaker #1

    Oui, parce que mai 68, c'est justement la grosse période. Vous pouvez faire des recherches. Mai 68 sur Google, vous verrez. C'est vraiment émancipation de... On va dire émancipation sexuelle de la civilisation. On va dire ça comme ça. T'as eu quoi ? Occidentale. Occidentale, oui, bien sûr. Oui, évidemment. Si vous avez eu votre enfant, votre fille en mai 68... Non. Vous l'avez vécu par la suite. Mais du coup, comment vous faisiez ? Parce qu'aujourd'hui, si quelqu'un nous plaît, Lucas, on parlait dans son texte d'introduction, on va lui écrire un message.

  • Speaker #4

    En fait, les signes, ils sont complètement différents.

  • Speaker #1

    C'est ça. En fait, moi, ce qui m'intéresse, c'est à l'époque.

  • Speaker #4

    Le regard qu'un homme pouvait porter sur vous dans un bar, un échange ou quelque chose comme ça. Aujourd'hui, comme l'a dit Lucas, c'est d'aller sur... ces réseaux sociaux sur Internet, remonter très, très en arrière, mettre un j'aime pour dire j'ai bien regardé toutes tes photos et j'aime bien celle-là qui date de dix ans en arrière. Donc, c'est des signes complètement différents qui sont beaucoup moins directs. Quand même, beaucoup plus...

  • Speaker #1

    Et même, je pense, Françoise, vous pourrez me contredire, mais je pense que les discussions autour du sexe étaient peut-être moins tabou, non ? à la fin des années 60, début des années 70. Moi, par exemple, j'ai un souvenir, j'étais vraiment enfant, mais j'ai un souvenir d'avoir vu des femmes nues à la télé. Et j'avais, je crois, 6 ans. C'était le Colaro Show. C'était à la fin des années 80. Quelque chose qu'aujourd'hui, c'est impossible. Aujourd'hui, c'est impossible de voir... Elle faisait rien.

  • Speaker #4

    Voilà, c'est ça.

  • Speaker #1

    Elle faisait rien. Elle faisait rien, tu vois. Et j'ai vraiment cette sensation. C'est pour ça que ça m'intéresse beaucoup d'avoir après la vie de Chloé. Mais j'ai vraiment cette sensation qu'on a eu cette émancipation à la fin des années 60, début des années 70. Il y a eu un... pique, j'imagine au milieu des années 90, début des années 2000 avec les danses lassives il y avait des Britney Spears il y avait des Cisco, Luca t'as connu ça avec le clip des Strings je dis ça parce que t'avais 18 ans à l'époque j'imagine, donc c'est pour ça que je dis ça quelque chose qu'aujourd'hui c'est super mal vu super mal perçu et je pense que Sarah t'as abordé un point qui est peut-être important c'est justement ce contexte socio-culturel où à l'époque on avait des gens qui étaient C'était nouveau, tu vois, de ce genre de choses. Et aujourd'hui, on s'est déconstruit. On est en train de reconstruire, ce qui fait qu'on arrive plus ou moins, peut-être mieux ou différemment.

  • Speaker #4

    Je pense que tout ce qui existait existe encore, mais dans différents cadres. Parce que, par exemple, si on prend la télé-réalité, tout est autorisé. Pas forcément la nudité à proprement dit, mais c'est très outrancier, très fougueur. ça tourne beaucoup autour de la sexualité, de la drague lourde, etc. Et qu'on va moins voir dans un autre car en fait, on a beaucoup plus de diversité de plateformes pour mettre les thématiques. Je pense que la télévision publique, ça se veut un peu plus rangé, mais il va y avoir marié au premier regard, qui pourrait être vu comme un truc très moyenâgeux, entre guillemets, parce que c'est du mariage arrangé. C'est juste au couvert de science.

  • Speaker #1

    C'est vrai, c'est vrai. Vous avez regardé Golden Bachelor ?

  • Speaker #2

    Non. Non ? Je ne suis pas du tout intéressée par ce genre d'émission.

  • Speaker #1

    D'émission ?

  • Speaker #2

    Vraiment alors, pas du tout.

  • Speaker #1

    Et avant qu'on passe à Chloé pour avoir sa vision, Françoise, est-ce qu'aujourd'hui vous draguez encore ? Est-ce que vous entretenez encore des relations ?

  • Speaker #2

    Alors j'aimerais bien, mais je ne trouve jamais quelqu'un qui me plaît.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #2

    Alors je ne parle pas physiquement, ça se discute, mais quelqu'un qui a envie de certaines choses, moi j'aime les messieurs qui parlent bien. qui s'expriment comme il faut, qui ont pas mal de connaissances. C'est surtout ça qui m'intéresse. C'est à comprendre les rues. Exactement. Exactement. Alors après, il y a aussi une question physique qu'on peut tenir compte. Moi, je trouve que les messieurs arrivés à 80 ans, ils ne font pas tellement jeune. Dans leurs idées comme dans leur physique. Il faut viser plus bas alors.

  • Speaker #1

    Il faut aller chercher...

  • Speaker #2

    Oui, mais moi j'aime bien les plus jeunes. Les plus jeunes, ils n'aiment pas les plus vieilles.

  • Speaker #4

    Mais non.

  • Speaker #2

    Mais oui, c'est comme ça. Le monde, il le fait ainsi depuis longtemps.

  • Speaker #1

    Vous savez, vous savez...

  • Speaker #4

    Je vais contredire, je pense que vous avez raison.

  • Speaker #0

    Mais ça se trouve, ça se trouve. D'ailleurs, s'il y a des gens qui écoutent ce podcast...

  • Speaker #1

    Oui, exactement.

  • Speaker #4

    Si vous avez un oncle, un père ou un grand-père de 80 ans,

  • Speaker #1

    ou non, moins du coup,

  • Speaker #4

    ah ben moins, de 70 ans,

  • Speaker #0

    qui parle bien,

  • Speaker #4

    qui est cultivé,

  • Speaker #1

    qui présente bien,

  • Speaker #4

    le reste ça se discute.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, comment vous faites pour rencontrer des hommes aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Bon, écoutez, moi, je sors pas mal. Je vais toujours boire tous les matins mon café avec mon croissant. Je lis le journal dans un bistrot de mon quartier où il y a beaucoup de messieurs.

  • Speaker #1

    Ah, ok.

  • Speaker #2

    Mais après, enfin, depuis maintenant 14 ans, mais je n'ai quand même pas réussi à en trouver un qui pourrait me donner satisfaction.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #2

    Enfin, disons l'ennui, quand on arrive à ces âges, c'est que même si vous avez eu des amis, là, malheureusement, ce qui est mon cas, tous les messieurs que j'ai eus, qui ont compté dans ma vie, ils sont tous décédés.

  • Speaker #1

    Ils sont tous partis. Bon, du coup, avant de passer à Chloé, dernière question, et je pense que c'est une question que tout le monde se pose, Françoise. Vous avez encore des relations sexuelles ? Non. Non.

  • Speaker #2

    Parce que la raison, je vous l'ai dit, que j'ai eu des aventures dans ma vie, mais maintenant, elles se sont arrêtées pour la bonne raison que toutes ces personnes-là sont parties. Et puis, je n'ai jamais retrouvé personne qui vraiment m'a suffisamment attirée pour que je tente encore ce genre d'aventure.

  • Speaker #1

    Mais vous ressentez parfois l'envie, le besoin ?

  • Speaker #2

    Qu'est-ce que j'ai oublié ? Si je dis non, ce n'est pas juste. Puis si je dis oui…

  • Speaker #4

    C'est peut-être un peu différent.

  • Speaker #1

    Oui. C'est nuancé peut-être, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Oui. J'ai un peu maintenant de peine à imaginer me retrouver seule, à passer une nuit avec un homme.

  • Speaker #1

    Vous savez, déjà 10-15 minutes, ça serait bien. C'est vrai. Non, mais pour dire que... C'est un début. Oui, c'est ça.

  • Speaker #4

    C'est un début pour mettre la machine en route.

  • Speaker #1

    C'est ça. Mais en parlant de mettre la machine en route, est-ce que vous utilisez des sextoys ou pas du tout ?

  • Speaker #2

    Pas du tout.

  • Speaker #1

    Parce que dans les années 60-70, c'était vraiment le tout début du porno. Et du coup, le tout début... des sex toys aussi. Et du coup, je ne sais pas dans quelle mesure...

  • Speaker #2

    Je n'ai jamais, disons, éprouvé ce besoin. Je pense qu'il y a des gens qui cherchent peut-être ça parce que ça leur apporte un certain plaisir et puis c'est assez simple, j'imagine, assez simple à se contenter avec ce genre de choses.

  • Speaker #1

    Vous imaginez bien.

  • Speaker #4

    Vous imaginez bien,

  • Speaker #2

    oui. Non, ce n'est pas mon cas.

  • Speaker #1

    D'accord, très bien, on saura quoi vous offrir pour Noël. Du coup, on va passer à toi.

  • Speaker #2

    Je vais essayer.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #2

    J'ai trouvé quelque chose, encore avant de finir ma vie, qui va peut-être me passionner.

  • Speaker #1

    Alors écoutez Françoise, je crois qu'on a deux, trois petits gadgets dans le bureau. Évidemment en oeuf sous-cellé, donc ils ne sont pas utilisés. On verra après si on peut...

  • Speaker #0

    Pouver les chaussures à son pied.

  • Speaker #2

    Mais il faudra peut-être que j'aie des explications.

  • Speaker #1

    Lucas vous les donnera.

  • Speaker #4

    Et il y a des modes d'emploi.

  • Speaker #1

    Il y a des modes d'emploi, oui. Il vous fera même une petite démo live et tout. Du coup, Chloé, 19 ans. Oui,

  • Speaker #3

    exactement.

  • Speaker #0

    Alors, je fais juste une interlude, Chloé. Je ne sais pas si tu étais un peu perdue quand on parlait de ces époques-là. Sache que juste à cette époque-là, il n'y avait pas Netflix. Ah, ah bon ? On allait au cinéma, ça coûtait 3 francs. Et puis...

  • Speaker #3

    Tu es beaucoup trop tard, je sais.

  • Speaker #2

    Je sais que je suis beaucoup trop tard.

  • Speaker #1

    Et surtout, il n'y avait que 4 chaînes à la télé. Et tu devais te lever pour aller appuyer sur les boutons pour changer les chaînes.

  • Speaker #3

    J'ai connu la télé, très très grosse et très très lourde. Ça, je l'ai connue. Mais elle était en couleur quand même, déjà.

  • Speaker #1

    Attends, parce que t'as 19 ans, t'es née en... 2005.

  • Speaker #3

    Ah,

  • Speaker #1

    2005.

  • Speaker #3

    Ça pique.

  • Speaker #1

    Ah ouais, ça pique de ouf.

  • Speaker #3

    Mais non.

  • Speaker #2

    Vous parlez de cinéma. Ouais. Moi, je vais vous dire que c'est un endroit où il y avait beaucoup de drague. On a une équipe au cinéma et puis, bon, on s'asseyait comme ça, les uns à côté des autres, un peu en faisant avec qui on avait envie. Et puis, bon, ben voilà, tout d'un coup, ils vous empoignaient par le cou, ils vous prenaient la main. Mais c'était pas mal, ça commençait pas mal par le cinéma. Et moi, je vais dire que c'est un peu par là que ça a commencé dans mon cas.

  • Speaker #4

    Avec votre mari ?

  • Speaker #2

    Bon, avec mon mari et avec d'autres. Parce que quand même, à l'époque, le flirt, ça existait énormément. On passait facilement d'un garçon à un autre, sans arrière-pensée. On ne cherchait pas vraiment jusqu'où ça allait nous mener. C'était juste pour le plaisir.

  • Speaker #1

    Comment s'était vu à l'époque le fait de passer d'un partenaire à un autre ? Par les garçons.

  • Speaker #4

    Pardon ? Comment c'était vu par les garçons ?

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Comment c'était vu par les garçons ?

  • Speaker #2

    Vous entendez comment c'était vu, qui passait, eux ? Non,

  • Speaker #1

    vous.

  • Speaker #4

    Comment c'était perçu par les gens ? Ils étaient pareils, quoi.

  • Speaker #2

    C'était réciproque. Au contraire, plus vous aviez presse de conquête, mieux c'était. Ah !

  • Speaker #1

    Alors, Chloé, du coup, ça c'est trop intéressant. C'est quoi qu'un body count ?

  • Speaker #4

    Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Ben non, il ne faut pas. Mais bon, alors du coup, on va commencer par le début.

  • Speaker #4

    Commençons par le commencement. Tu es née en 2005.

  • Speaker #3

    Exactement.

  • Speaker #1

    C'est choquant ça. Le tube en 2005, c'est, j'allais dire, mon beau number five. Pas du tout.

  • Speaker #4

    Pas du tout. Ça,

  • Speaker #3

    c'était bien Anna Montana. Miley Cyrus. Ouais, Miley Cyrus. Mais c'était Anna Montana encore. La blonde.

  • Speaker #1

    C'est vrai. C'est vrai. 2005. Attends, 2005. Will.i.am qui est dans quel groupe ? Black Eyed Peas le début de Justin Timberlake ta musique pour Britney Spears je pense que ça doit être cette période là j'ai une info qui fait très mal en 2005 est sorti Batman Begins Tu l'as vu ? Et King Kong. Tu ne l'as pas vu ?

  • Speaker #3

    Batman, oui.

  • Speaker #1

    Non, Batman Begins avec Christopher Nolan ? Oui. Oui, tu l'as vu ?

  • Speaker #3

    Oui, oui, oui.

  • Speaker #1

    C'est ton avis.

  • Speaker #3

    Oui, je ne le savais même pas.

  • Speaker #0

    Et pourquoi c'est important de dire qu'il y a King Kong qui est sorti ? Pourquoi c'est important ? Parce que ça veut dire que c'est après la trilogie du Seigneur des Anneaux.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est juste vu que c'est Peter Jackson. Oui, on a un amoureux du cinéma, comme vous pouvez le voir Françoise.

  • Speaker #0

    C'est un point commun Françoise.

  • Speaker #1

    Maintenant on a compris pourquoi il aime bien le cinéma. Chloé, quel est le regard que tu portes sur les années 60-80 ? Et comment aujourd'hui tu vis justement le fait de... de vivre l'amour à l'ère du hashtag MeToo, à l'ère du consentement demandé, etc.

  • Speaker #3

    Pour moi, c'était très bien perçu. Les années 70, 60, c'est incroyable. Bien sûr, j'aurais tellement voulu vivre dans ces époques-là quand même. Mais comme elle dit, Françoise, c'est différent maintenant. Ça a bien changé. un autre mental. C'est vrai, on fait beaucoup plus attention, on est très vigilantes, surtout les filles. Et c'est quelque chose que je pense qu'à l'époque c'était totalement différent, c'était beaucoup plus libre et maintenant on se met pas mal de barrières, oui effectivement.

  • Speaker #1

    Pourquoi d'après toi ?

  • Speaker #4

    Il y a beaucoup de dangers aussi.

  • Speaker #3

    Oui exactement, puis nous on est beaucoup parasités on va dire par les réseaux sociaux. Et on parle énormément là-dessus, de prévention. Tous les jours, on voit, on scrolle sans cesse et on voit à chaque fois qu'il y a des problèmes avec des filles, des garçons, dans les deux sens, en fait. Et souvent, quand on sort, on aime bien être accompagné, on aime bien être entouré.

  • Speaker #1

    Mais du coup, vous ne pensez pas que les problèmes...

  • Speaker #0

    était déjà existant à...

  • Speaker #1

    Mais moins visible.

  • Speaker #0

    Justement, oui. Moi,

  • Speaker #1

    je pense que...

  • Speaker #0

    Moi, je pense peut-être même que c'était pire à l'époque.

  • Speaker #1

    Je pense que déjà, il y a beaucoup de gens, on va dire de criminels, de crimes qui n'étaient pas encore considérés comme des crimes, qui sont considérés comme des crimes aujourd'hui. Ça, c'est autre chose, parce que quand ce n'est pas considéré comme un crime, en tant qu'individu, on ne peut pas identifier si on est une victime ou un agresseur, ou peu importe. Donc ça, il faut prendre les choses... Voilà, mais ce qui était déjà un crime, qui est un crime aujourd'hui, il y a beaucoup de gens qui s'en tiraient très bien avec ça. Clairement. Et aussi, on est beaucoup plus, il y a beaucoup plus de monde déjà, on est beaucoup plus et on a accès aux informations de tout le monde, tout le temps. Donc en fait, quelqu'un qui s'obsède par toi, il peut trouver où t'habites, il peut... Voilà, en fait, il y a... Toutes ces technologies qui nous amènent du bon nous amènent aussi plus de danger, je pense.

  • Speaker #2

    D'un côté, je suis très ouverte sur ces réseaux sociaux. Et en fait, je suis fière littéralement de notre génération. On parle beaucoup plus, on manifeste plus, on est plus là. On parle exactement, on s'affirme plus. Mais de l'autre côté, ça fait peur.

  • Speaker #0

    Alors justement, tu parles de génération. Quel regard tu portes sur les précédentes générations ? Donc il y a...

  • Speaker #1

    Nous déjà,

  • Speaker #0

    par exemple. Déjà nous, parce que mine de rien, on est de la même génération. Et après, il y a celles d'avant, les baby boomers, etc. C'est quoi le regard que tu portes sur ces générations par rapport justement à ta génération, à toi ?

  • Speaker #2

    Alors, comment dire ?

  • Speaker #1

    Les millenials, on est gênants, il paraît.

  • Speaker #0

    T'as dit quoi ?

  • Speaker #1

    Il paraît qu'on est gênants.

  • Speaker #2

    Non, non, c'est faux. Mais je...

  • Speaker #0

    Oui, avec votre peau de pinte là !

  • Speaker #2

    Non, pas du tout. Non, non, mais au contraire, souvent j'ai des amis de votre génération. Ah,

  • Speaker #0

    des vieux ?

  • Speaker #2

    Non, pas des vieux. C'est bien. Pas du tout.

  • Speaker #1

    Les tout derniers dans la génération.

  • Speaker #2

    Mais ce que j'en ai, c'est incroyable comme vous êtes ouvert d'esprit. Et j'ai l'impression que ce n'était pas comme ça, dans votre génération. Pour moi, j'ai l'impression qu'on est un peu dans la même génération. Peut-être qu'on a des films différents, des musiques différentes, mais on a vécu un peu la même chose. Et oui, ils sont un peu choqués. C'est incroyable comme vous êtes ouverts d'esprit, comme vous parlez, comme vous vous affirmez. Et oui, ils sont littéralement un peu choqués.

  • Speaker #0

    En fait, moi, le regard que je porte, après je vous laisse la parole, le regard que je porte principalement sur ta génération par rapport à la nôtre et du coup celle d'après et celle de... de Françoise, ce qui vous vous différencie énormément de nous, c'est que vous, vous êtes nés avec un écran. Et c'est pas péjoratif de dire ça. Vous êtes nés avec un écran, donc vous savez comment vous comporter avec tout ce qui touche aux écrans. C'est plus intuitif,

  • Speaker #1

    ouais.

  • Speaker #0

    Exactement,

  • Speaker #1

    ça veut dire que vous avez directement les bons comportements même s'il y a une nouvelle application, un nouveau tour. Nous, c'est un peu moins et nos parents, c'est pas du tout.

  • Speaker #0

    Et c'est pas du tout, justement. Et c'est là où je veux en venir, c'est qu'on parle de danger, etc. On parle de, tu vois, être ouvert d'esprit. À partir du moment où vous êtes né avec un écran, vous avez vu et découvert plus rapidement et plus vite certaines choses que les générations précédentes. À mon avis, l'ouverture d'esprit se fait pas seulement au niveau de l'éducation, mais se fait aussi au niveau de la curiosité que va avoir une personne. Et elle se crée, qu'on le veuille ou non, via des écrans.

  • Speaker #1

    J'aimerais te dire une ou deux choses, vu que nos générations se chevauchent. J'aimerais dire un truc par rapport à notre génération, les millennials, on est la première génération qui ne sera pas plus riche que ses parents. Donc ça c'est un truc qu'il faut comprendre, c'est que jusqu'à nos parents, chaque génération s'enrichissait plus, avait plus de pouvoir d'achat, le monde allait de mieux en mieux. Et nous, ça ne veut pas dire que c'est forcément le cas dans toutes les familles, mais globalement, Les millennials arrivent moins à accumuler des richesses et de la stabilité, de la sécurité que les baby boomers. Et nous on a été élevés par des baby boomers qui avaient tout sur un plateau de la génération d'avant, qui avaient préparé le terrain pour eux, etc. Donc on a été élevés à nous dire, trouve un travail, fais un métier, achète une maison, marie-toi, etc. Parce que c'était l'ordre des choses. Et en fait, on a très vite ressenti que c'était pas possible de faire ça, qu'il fallait changer, etc. Mais on est encore un peu coincés dans ce truc. Et un truc que je vois chez la Gen Z, c'est que vous n'avez pas le temps. Non mais tout de suite, moi je ne suis pas d'accord avec ça. Oui c'est un truc qu'on peut reprocher, mais en fait j'ai l'impression que vous avez intégré ce fait-là, que vous ne savez pas ce qu'il y aura dans dix ans. Alors que nous, on a quand même été un peu bercé dans, tu sais, dans 10 ans, prépare la suite, etc. Et vous avez intégré que peut-être dans 10 ans, il n'y a plus rien. Peut-être qu'il y a de nouveau tout. Donc, c'est l'instant présent qui compte. Et je le vois, moi, beaucoup au travail. C'est que les plus jeunes, ils n'ont pas le temps de travailler dans des conditions qui ne sont pas acceptables. Qui ne leur conviennent pas. Mais ça ne veut pas dire que ce ne sont pas des travailleurs. Tu vois ? Et ça, c'est un truc que souvent les baby-boomers, ils reprochent à votre génération de dire, ils ne sont pas des travailleurs, ils ne travaillent pas, etc. Et pour ce qui est des relations, vous êtes dans le même état d'esprit de dire, ça, je veux, ça, je ne veux pas. Ce que tu fais, ce n'est pas bien. Ce que tu fais, c'est bien. De plus imposer. Et c'est vrai que peut-être ça perturbe le cadre. Mais moi, je trouve que c'est une très bonne chose.

  • Speaker #0

    Alors justement, on parle de génération, etc. Aujourd'hui, alors déjà, est-ce que tu sais ce que c'est Caramel ? Est-ce que tu sais ce que c'est MSN ?

  • Speaker #2

    MSN, oui.

  • Speaker #0

    MSN, bon, Caramel, c'est quasi la même chose. En fait, je te parle de ces applications, enfin de ces sites, parce que c'était des sites, des Ausha, plus exactement, chatroom. Ce sont les ancêtres des applications de rencontres, aujourd'hui. Tu vois où je veux en venir ? Oui. En gros, par exemple, aujourd'hui, moi, ce qui m'intéresse, c'est de comprendre comment ta génération, ayant grandi avec les écrans, comment vous faites pour rencontrer des partenaires ou des compagnons, compagnonnes, enfin, ce que tu veux, comment vous faites aujourd'hui pour les rencontrer ? Parce que, je me permets juste de faire une petite parenthèse, notre génération à nous, dont parlait Sarah, donc les millennials, nous, on a tout connu.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    On a connu avant et maintenant. Et même le pendant. Et quand je parle du pendant, ça veut dire le milieu, ça veut dire le entre-deux. Et le entre-deux, c'est justement ce fameux chatroom où Internet arrivait. Je pense que tu n'as pas connu, mais nous à l'époque, ça faisait... Quand on se connectait, ça, tu n'as pas connu. Et du coup, nous, on est vraiment passé du... On se laissait des petits mots, etc. Parfois, on s'appelait avec des touches comme ça. Je ne sais pas comment on appelait ça. Toi, tu n'as pas connu ça ?

  • Speaker #1

    Non,

  • Speaker #0

    je n'avais pas. Tu es entre deux. Et après, on a connu Internet. Donc, tu vois, les...

  • Speaker #1

    Et Internet, il y avait une seule personne qui pouvait aller sur Internet à la fois.

  • Speaker #0

    Sinon, ça niquait, tu ne pouvais plus appeler. Et ensuite, on a connu justement, avec l'arrivée des smartphones, enfin, de téléphones intelligents, etc., on a connu les applications de rencontres et tout. Vous, aujourd'hui, comment vous faites ? Est-ce que vous revenez un petit peu à la réalité ? Ça veut dire que vous allez dans les... Comment on appelle ça ? Les jeunesses ? Oui, oui, bien sûr. Vous allez en soirée pour rencontrer des gens ou est-ce que vous privilégiez le virtuel ?

  • Speaker #2

    Alors comme tu as dit... C'est les deux,

  • Speaker #1

    c'est un mix des deux.

  • Speaker #2

    Oui, exactement, c'est un mix des deux. Comme tu as dit, les sites de rencontres, ça va beaucoup, beaucoup. Les réseaux sociaux aussi. On se voit, on se trouve joli, on se like, ça va vite. C'est vrai que c'est plus facile aussi d'être moins face à cette personne.

  • Speaker #3

    Moi, je trouve ça horrible. Horrible. Pour moi, ça paraît incompréhensible. Bon, je suis d'accord avec ce que vous dites, parce que j'ai un petit-fils qui a 25 ans, donc quand je discute avec lui, je lui pose des questions, il me répond ce que vous avez dit. Mais pour nous, à notre époque, c'est incroyable. La chose qu'il y a qu'on oublie, on ne se posait pas autant de questions. Les choses, elles allaient, elles venaient, on profitait, on verra bien. Ce que maintenant, les gens, ils réfléchissent trop. Et puis, est-ce qu'on va pouvoir gagner notre vie ? Est-ce qu'on va pouvoir profiter de ça ? Nous, écoutez, si on pouvait se payer des vacances, on se les payait. Si on ne pouvait pas se les payer, on ne se les payait pas. Quand on avait de l'argent, on le dépensait comme ça. On ne pensait pas tous acheter une maison, acheter... Ça dépend aussi d'où on vient. Oui, c'est clair. Par exemple, ici en Suisse, on sait que s'acheter une maison, c'est pratiquement pas possible. C'est plus possible. Donc ça ne vient pas. Là, les Français, ça a toujours été, moi pour avoir de la famille en France, effectivement, ils rêvaient tous d'avoir une maison et tout ça. Mais l'argent n'avait pas... On ne s'arrêtait pas sur l'argent comme maintenant. L'argent, c'était pour profiter. pour profiter, aller si on en avait, des vacances, je sais pas, bien manger au restaurant, bien s'habiller, tout. Puis après, on verra bien. Après, moi, le déluge, c'était un peu... Tandis que vous, maintenant, vous vous posez tellement de questions. que c'est épouvantable, c'est pour ça, vous ne paraissez jamais vraiment heureux, à mon avis.

  • Speaker #2

    Nous sommes tristes.

  • Speaker #3

    Mais nous sommes tristes. Je ne connais pas pratiquement de gens jeunes à qui on discute qui se trouvent bien dans leur peau. Alors ça, c'est triste, je trouve. Tandis que nous, non, alors. On était heureux de vivre. Mais je reviens à ce que vous disiez tout à l'heure. Nous, quand on rencontrait quelqu'un, et puis qu'on voulait savoir qui c'était, et puis où on pouvait le joindre. Ouh là là, quel travail ! C'était presque une enquête qu'il fallait mener, parce qu'on ne savait pas, on arrivait toujours à travers, oui mais tu ne le connais pas, puis celui-là il le connaît peut-être. C'était totalement différent, mais ça avait un certain charme quand même.

  • Speaker #0

    Oui, j'imagine bien.

  • Speaker #1

    C'est un peu plus de charme quand même que de pouvoir trouver très facilement. Ah oui,

  • Speaker #0

    j'imagine tellement. Mais tu sais, c'est le neveu de Jacqueline. Mais oui, mais bien sûr, qui traîne souvent avec Pierre.

  • Speaker #1

    Et puis après, tu dois encore espérer que tu vas le croiser là où il serait supposé être. Alors que là, ça va vite. S'il n'y a pas de répondant, tu peux passer à autre chose.

  • Speaker #2

    Il y a cette face-là, mais il y a aussi cette face où on adore faire la fête. Ça sera toujours là, on aime. Beaucoup sortir, j'ai un groupe de copains, on adore sortir. Et là, on rencontre dans les bars, dans les soirées de jeunesse aussi. Ça nous arrive d'aller dans les girons, les festivals. Là, avec la fête, avec la musique, l'ambiance, c'est beaucoup plus facile que le cinéma. Par exemple, le cinéma, on s'assoit avec nos copains et on reste ensemble. Il n'y a plus trop ce truc de... On essaye de roncler là-bas.

  • Speaker #0

    justement t'es date ça se passe comment ?

  • Speaker #4

    je suis en train de réfléchir de me mettre en situation ça ferait bizarre quand même toi aussi t'aimes Leonardo DiCaprio tu veux mes M&M's ?

  • Speaker #3

    oui mais avant le cinéma c'était c'était quand même le divertissement numéro un oui ça au vivier il y avait à peu près que ça oui et c'était un prétexte comme vous le disiez avant c'était un excellent prétexte pour

  • Speaker #0

    Faire les premiers pas, etc. C'est pour ça que j'ai envie de savoir, Chloé, avec sa génération, quand on parle de date, c'est les rendez-vous amoureux, etc. Vous faites quoi ?

  • Speaker #2

    Alors, moi, j'aime beaucoup aller au restaurant, boire un verre, aller danser. Mais j'aime bien aussi quand c'est un petit peu... Aller danser ? Ouais.

  • Speaker #1

    C'est marrant, ça. Ça se faisait pas... Non. Ça se faisait pas ? Non,

  • Speaker #0

    t'as raison. Non, non.

  • Speaker #2

    Aller en discothèque à deux, c'est trop bien. Nous,

  • Speaker #1

    danser, c'était un truc un peu genre... Tu danses avec ton mec si c'est déjà ton mec, mais tu...

  • Speaker #0

    Et encore. Et encore.

  • Speaker #4

    Ouais, ou à la limite, tu danses sur ton mec.

  • Speaker #3

    C'est parce que les danses ont changé.

  • Speaker #1

    Les danses ont changé.

  • Speaker #4

    Les danses latives.

  • Speaker #3

    Vous faites... Voilà. Nous, c'était ça. Quand on allait danser, on attendait qu'il y ait des slows, des tangos, des... Les slows. On n'avait pas envie de danser tout seul. Moi, je me rappelle au début... Quand ça a commencé, il y avait le Madison,

  • Speaker #0

    il y avait le Rockabilly.

  • Speaker #3

    Là, les gens, ils y allaient, mais on attendait vite. En général, c'était par trois danses. On était content quand c'était fini la troisième pour qu'ils nous mettent un slow. Parce que quand même...

  • Speaker #0

    Il fallait redescendre.

  • Speaker #2

    Il fallait se contacter.

  • Speaker #3

    Je trouve que ce qui illustre quand même très bien l'époque, la mienne, c'est... Beudos dans son...

  • Speaker #0

    Donc Guy, pas Nicolas. Nicolas, il l'aime dans la sauce. Guy ?

  • Speaker #3

    Avec la drague.

  • Speaker #0

    Ah, avec son fameux sketch.

  • Speaker #3

    Chacun pense de l'autre. Mais moi, je trouve que ça, c'est vraiment assez un reflet de l'époque.

  • Speaker #0

    Du coup, toi, Chloé, pour revenir au date, tu disais, pourquoi pas sortir danser à deux, au restaurant, etc.

  • Speaker #4

    Et tu es en train de dire que tu aimes bien les trucs originaux aussi ?

  • Speaker #2

    Oui, j'aime bien qu'on se balade à un endroit un peu spécial, qu'on se trouve un endroit un peu sympa, nous deux.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu... Parce que là, tu vois, Françoise, elle vient de sortir un élément pop culture de l'époque. Est-ce que toi, il y a un élément actuel pop culture qui... qui soit vous a marqué soit qui vous marque en ce moment genre une série ou vous vous dites on veut trop faire comme elle c'est totalement représentatif de notre génération par exemple Guy Bedos c'est un sketch des années fin septembre début huitembre quelque chose comme ça en gros c'est ils sont dans une boîte de nuit et ils dansent avec une femme et ils parlent pas donc avec la bouche, mais tu entends leurs pensées. Et ils n'arrêtent pas de se dire Ouais, et si je fais ça ? Donc à un moment donné, ils lui mettent la main au cul, etc. C'est des petites choses comme ça. Et du coup, je me demandais, est-ce que vous, dans votre génération, il y a un sketch ou est-ce qu'il y a un film ou une série ? Nous, par exemple, notre génération, c'est Friends. Je crois qu'il n'y a pas un seul... Non mais...

  • Speaker #1

    tu connais oui je connais t'as pas aimé mais ça représente pour moi toi dans ta tranche d'âge c'est Friends il est dedans aussi mais par exemple pour moi je pense j'étais trop jeune pour regarder Friends je me dis plutôt c'était genre les frères Scott par exemple ah oui parfait les frères Scott c'est

  • Speaker #0

    très bien j'ai raison que les frères Scott c'est plus vieux que Friends non non c'est juste après c'est pile c'est merveilleux oui oui

  • Speaker #4

    En rendu, dans deux secondes, j'ai cru que t'allais dire Twilight.

  • Speaker #1

    Ça n'a pas duré non plus aussi longtemps que Friends, je pense. Si, si.

  • Speaker #0

    Si ? Ça a duré bien dix ans.

  • Speaker #1

    Les Frères Scott ? Ouais, ouais. J'ai recommencé à regarder maintenant, mais c'est vrai que quand tu regardes les Frères Scott maintenant, c'est tout, et c'était ça, quoi, à l'époque.

  • Speaker #0

    Ouais, mais t'as raison, je pense que...

  • Speaker #1

    Newport Beach, des trucs comme ça.

  • Speaker #0

    C'est exactement ce que j'allais dire. Je pense qu'il y a eu plein de petites séries comme ça qui ont bien cerné. ce qui se passait à l'époque pour une autre génération.

  • Speaker #1

    Il y a eu la première génération, Beverly Hills, après ils ont fait une autre version.

  • Speaker #3

    Moi, j'ai adoré tous ces feuilletons.

  • Speaker #1

    Ah,

  • Speaker #3

    vous regardez ? Oui. Et puis, justement, l'équipe de Fring, je ne sais pas comment vous vous nommez, alors moi, ça, j'adore. Moi, j'aime toutes ces séries.

  • Speaker #4

    Moi, j'ai deux questions. pour Françoise et Chloé. La première, c'est, selon vous, dans un date au restaurant ou comme ça, est-ce que c'est l'homme qui paye ?

  • Speaker #3

    On dit la vérité. Je vais vous dire la vérité. À mon époque, alors ça, ça dépend aussi beaucoup des personnes. Moi, j'ai toujours, je ne sais pas si c'est de la chance ou pas, mais j'ai toujours tombé sur des garçons qui me plaisaient bien mais qui n'avaient pas d'argent. Alors donc, je payais.

  • Speaker #2

    Je suis facile,

  • Speaker #3

    François. Sans me poser de questions. Ok. Poser de questions.

  • Speaker #1

    J'adore.

  • Speaker #3

    Voilà. Alors, je ne sais pas. Au jour d'aujourd'hui, je sais que c'est quand même différent. Peut-être que le fait de payer chacun sa part, ça évite peut-être certaines choses. On ne doit rien à personne.

  • Speaker #2

    Oui. Alors, pour ma part. Souvent, c'est le garçon qui paye, mais je propose quand même, je dis écoute si tu veux qu'on fasse...

  • Speaker #1

    Et si il dit ok, ça te...

  • Speaker #2

    Non, non, pas du tout, non.

  • Speaker #1

    C'est pas celui qui invite qui paye ? Souvent,

  • Speaker #2

    ouais.

  • Speaker #1

    C'est celui qui invite qui paye, c'est celui qui propose.

  • Speaker #2

    C'est celui qui propose qui paye. On a choisi tous les deux d'aller en date ensemble, on fait un partage ensemble, du coup ça me dérange pas du tout. Que ce soit moi ou lui, c'est pas grave, mais souvent c'est vrai que c'est le garçon qui paye.

  • Speaker #3

    c'est resté quand même gentleman oui mais je dis que voilà encore où on se posait un peu moins de questions dans le fond moi enfin je sais pas si moi c'est parce que j'ai connu des gens comme ça mais bon dans le fond c'était celui qui avait qui payait ok

  • Speaker #4

    ma seconde question c'est qui est-ce que vous êtes du genre à faire le premier pas oui non

  • Speaker #0

    Mais est-ce que ça c'est générationnel ou pas ? De ne pas faire le premier pas ?

  • Speaker #4

    C'est pour ça que je veux en venir là.

  • Speaker #3

    Et pourtant je ne suis vraiment pas du tout timide, rien. Mais il y a quelque chose au fond de moi. Quand on m'aborde, ça veut dire que la personne qui le fait, elle a envie. Tandis que moi, si quelqu'un me plaît bien, et puis que je me lance, et puis que ça ne marche pas, ça ne me plaît pas. donc je préfère laisser comme ça je me dis bon il faut croire que cette personne elle a vraiment envie de me parler alors comme ça c'est plus simple encore je me lance pas comme ça dans

  • Speaker #2

    la gueule du loup je tâte un petit peu le terrain quand même j'aime bien cette métaphore je me lance pas dans la gueule du loup je regarde des fois il y a un peu des regards qui se font on le sent quand même ouais Si on est attiré l'un par l'autre, etc. Et si ça se fait, si on voit qu'il y a possibilité, on essaye. Puis au pire, il y aura un non et c'est pas grave. On continue cette soirée, c'est pas grave.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #4

    Ça vous est déjà arrivé d'aller draguer quelqu'un, d'aller chercher un prétendant ? Ou c'est toujours forcément les hommes qui sont venus à vous ?

  • Speaker #3

    Jamais j'ai été chercher un homme.

  • Speaker #1

    Queen.

  • Speaker #0

    Queen aussi dans l'autre sens.

  • Speaker #3

    Bien dans le dessin. Mais alors, pas du tout, du tout.

  • Speaker #0

    Et vous pensez quoi du coup de... Parce que je pense que Chloé, ce qu'elle a partagé est très... Comment dire ? Très propre à l'époque à laquelle on vit où c'est totalement normal que les femmes fassent le premier pas, etc. Qu'est-ce que vous pensez de ça, Françoise ? Du fait que, du coup, les femmes aussi... elle s'autorise. Elle drague. Elle drague, en tout cas.

  • Speaker #3

    Après tout, pourquoi pas ? Si elle en a envie, moi, je ne le ferais pas, mais celle qui a envie de le faire, qu'elle le fasse. Ça vient aussi qu'au jour d'aujourd'hui, la femme, elle veut tellement être l'égale de l'homme qu'elle veut se permettre les mêmes choses que faisaient les hommes avant. Tandis que nous, c'était pas vu de cette manière. Un homme, c'était un homme, une femme, c'était une femme. Un homme, il y avait certaines choses qui se faisaient, les femmes, d'autres choses qui se faisaient, qu'il y a une évolution. Je suis entièrement d'accord, il y en avait moins, mais c'est allé beaucoup trop loin, à mon avis.

  • Speaker #0

    Actuellement, vous dites ? Oui,

  • Speaker #3

    actuellement, ça va beaucoup trop loin parce que la femme, elle aime agir la même chose qu'agit l'homme. Je pense que dans la nature humaine, il y a toujours un homme et une femme avec ce que ça compte.

  • Speaker #0

    Avec les différences.

  • Speaker #3

    Avec les différences naturelles, disons. OK. Mais après, si une fille... Vous savez, même à mon époque, il y a toujours eu quand même des filles qui ont dragué quand même des garçons. Ça, c'est aussi une question... Je ne sais pas comment... comment appeler, c'est même pas forcément générationnel, mais il y a toujours eu des filles qui étaient plus, comme on disait à l'époque, oh mais elle est culottée celle-ci.

  • Speaker #2

    C'était un peu mal vu en fait.

  • Speaker #3

    Oui, c'était vraiment, c'était les filles pas très sérieuses.

  • Speaker #0

    Ok. Tu penses quoi Chloé ? de ce qui vient je trouve ça très intéressant vraiment je ne le voyais pas comme ça en fait il faut vraiment parce que je pense qu'il y a certaines personnes qui peut-être nous écoutent doivent hurler j'imagine en disant pas du tout femme égale de l'homme et tout en fait il faut vraiment se rendre compte d'une chose c'est que Françoise vous vous avez grandi à la fin de la guerre oui Ça, c'est quelque chose qu'il faut vraiment qu'on ait conscience à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Là, la Deuxième Guerre mondiale se termine, vous, vous avez 3-4 ans, si je ne me trompe pas, si mes calculs sont bons. Donc en fait, il faut vraiment que les gens aient ça en tête quand ils nous écoutent. C'est vraiment, on a un énorme écart générationnel. C'est ça, c'est qu'à l'époque, l'Europe, voire même le monde occidental, est en train de se reconstruire, de se réélever et en train d'expérimenter de nouvelles choses. Il y a beaucoup, beaucoup de changements, notamment dans l'industrie, etc. C'est pour ça qu'avant, j'ai fait exprès de parler de cette génération qui est née avec les écrans. C'est que vous aussi, par rapport à nous, pour vous, c'est normal ce que tu viens de dire. Tu vois, de dire, bah ouais, moi, s'il me plaît, je vais lui parler, etc. Nous, on est vraiment entre deux. Je ne sais pas ce que tu en penses, Sarah, mais on est vraiment entre deux. Je me souviens quand j'avais la vingtaine, on va dire, quand c'était des femmes qui... s'autorisait à aller draguer, parfois, on se faisait la même réflexion qu'a dit Françoise. C'était... Ah ouais, bon,

  • Speaker #1

    elle... Oui, en fait, il y a eu tous des nouveaux codes qui se sont mis en place dont on a été les bêta-testeurs.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est exactement ça. Et où on a appris...

  • Speaker #1

    Internet, c'est ça. Où on a appris à naviguer, par exemple. Moi, je me rappelle au tout début de Tinder, qui est du coup une application de rencontre. Quand Tinder est arrivé en Suisse, je me rappelle que... On trouvait que c'était vraiment les losers qui allaient sur ces apps, tu vois, au début, au tout début. Même si tu avais envie d'y aller, tu n'osais pas trop y aller parce que tu disais les gens vont me voir, ils vont se dire mais qu'est-ce que je fais là, etc. Alors que ça c'est une question que vous ne vous posez plus du tout dans ta génération.

  • Speaker #4

    C'est un comportement qui est très suisse aussi.

  • Speaker #1

    Oui, aussi très suisse, bien sûr, mais bon, remettons les choses dans le contexte là où c'est. Tu te dis aujourd'hui, vous êtes sur Fruits, vous êtes sur Bumble ou peu importe.

  • Speaker #2

    C'est pas grave.

  • Speaker #1

    Et on s'en fout, que les gens sachent que tu es ouverte à faire des rencontres, tu l'es tout autant que toutes les autres personnes qui sont sur les applis.

  • Speaker #2

    C'est clair que si tu croises ton patron, c'est un peu gênant.

  • Speaker #1

    C'est un peu gênant, mais c'est gênant pour lui aussi. C'est un vécu. C'est gênant pour lui aussi. Et puis après aussi, dans le contexte actuel, au-delà de vouloir être l'égal de l'homme, En termes de droits, C'est quand même essentiel. En termes de devoir, c'est quand même essentiel qu'on soit tous considérés égaux. Mais en termes de comportement et tout ça, je comprends ce que vous voulez dire. Mais je me dis qu'on vit dans un monde où, en fait, on doit tellement tous être autant performants dans la société, parce que toutes ces questions que les jeunes se posent par rapport à la vie, etc., qui se posent peut-être trop de questions et qui ne vivent pas assez au jour le jour, la société actuelle dans laquelle on vit, elle nous... contraint à être dans la productivité, surtout nos générations, les millennials, parce que vous êtes en train, les Gen Z, de changer un peu les choses, mais de la productivité, etc. Donc en fait, une femme aujourd'hui de la classe moyenne, elle ne peut pas trop se poser et dire, moi je vais être une femme traditionnelle et puis pas travailler parce qu'avec un seul salaire, ça ne suffit plus aujourd'hui. Ça ne suffit plus. Donc même si, quand on voit ce mouvement, par exemple, ce qu'on appelle les trade wives, le... Le mouvement qui nous vient des États-Unis, chez les Mormons, qui sont souvent des familles très riches, et où la femme... On a plein de femmes sur les réseaux sociaux qui montrent une manière de vivre entre le moderne et le plus traditionnel. Et vas-y que je fais mon pain, et que je vais cueillir mes pommes, et que j'ai sept enfants, etc. C'est que des personnes très, très, très aisées qui peuvent vivre comme ça aujourd'hui. Ou alors, parce que les personnes qui sont en situation précaire... et qui vivent comme ça parce qu'ils n'ont pas de moyens de garde, etc., ils ne sont pas dans le tout bonheur. Dans le contexte actuel, ce n'est pas possible. Donc oui, je pense qu'il y a un truc qui... Ça densifie un peu l'ambiance et l'énergie.

  • Speaker #0

    Justement, tu parles de densifier l'ambiance et l'énergie. Allez, on va baisser un petit peu la lumière. On va aborder le sexe, les amis. Du coup, on va d'abord commencer par toi, Chloé. Oui. Quel regard ta génération, en tout cas de ce que tu as pu discuter avec tes proches, vous portez justement sur le sexe, consommation de porno, etc. Est-ce que pour vous, c'est tabou d'en parler entre vous ? Est-ce que... Du coup, je te laisse la parole.

  • Speaker #2

    Non, alors vraiment pas. Après, je sais que dans mon cercle d'amis, c'est très, très ouvert. Et aussi, j'ai une famille où on a toujours parlé de ça très ouvertement. Donc ça n'a jamais été vraiment tabou. Je sais aussi que c'est tabou au niveau des familles. Du coup, c'est compliqué d'en parler. Mais entre nous, on parle de sexe, porno, de ce qu'on a fait, ce qui s'est passé à notre dernier date, mais sans problème. Vraiment pas, sans jugement, non. Au contraire, on... On apprend en fait et on trouve ça cool, on rigole plutôt de ça.

  • Speaker #0

    Donc tu dis c'est sans jugement, ça veut dire si tout à coup vous rencontrez quelqu'un au cinéma et que vous avez une relation sexuelle, il ne va pas y avoir de jugement entre vous, etc. Non, pas du tout. Sarah, t'en penses quoi ?

  • Speaker #1

    Moi, j'en pense que... Par rapport à nous... J'en pense quoi ? Par rapport à elle ou par rapport à nous ?

  • Speaker #0

    Les deux, justement.

  • Speaker #1

    Moi, j'en pense que c'est bien parce qu'il faut avoir... C'est bien d'avoir un cercle à qui on peut parler parce que sinon, on ne sait pas... Forcément... Il faut pouvoir se confier. C'est aussi super de pouvoir en parler dans sa famille. Sans raconter forcément les détails de ce qui s'est passé, mais... d'avoir une éducation, on va dire, un cadre sécurisant par rapport à ça. Nous, je trouve qu'on était beaucoup plus pudiques par rapport à ça.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que c'est la parole.

  • Speaker #1

    Il y a eu beaucoup de jugements. Et pourtant, je ne sais pas comment expliquer, j'ai l'impression que quand j'avais 18 ans, prenons la majorité, quand j'avais 18 ans, j'avais beaucoup de choses qui ressemblent à ce que toi tu racontes. sortir, voilà, les filles aussi des fois elles allaient un peu vers les garçons mais pour autant c'était pas très bien vu, un peu comme Françoise le dit donc on y allait mais bon c'était pas toujours bien vu c'était quand même mieux que les garçons viennent, pour autant on...

  • Speaker #0

    Il se passait des choses, mais ça te retombait vite dessus. Il y avait une grande culpabilisation. Je pense beaucoup plus que dans votre époque, Françoise. Tu fais un truc, deux personnes consentantes, et en fait, on te met une réputation. Tout était hyper calculé, parce que chaque move pouvait engendrer des conséquences dramatiques. Peut-être que vos deux générations se rapprochent plus que nos générations.

  • Speaker #1

    Merci, c'est où je veux en venir. parce que Luca a dit quelque chose qui est quand même incroyable mais vrai c'est qu'en fait François ça va peut-être vous choquer mais il faut savoir qu'il y a des gens quand ils veulent parler à quelqu'un qui leur plaît ils se disent Je vais encore attendre un petit peu. Parce que sinon, la personne, elle va penser que... Du coup, ça rejoint ce que vous disiez avant. Vous savez, avant, vous avez dit, Françoise, vous êtes une génération, vous réfléchissez beaucoup trop, etc., etc., etc. Et du coup, je suis totalement d'accord avec Sarah. C'est que plus on avance dans cette discussion, avec toi, Chloé, et avec vous, Françoise, plus moi, je suis en train de me rendre compte...

  • Speaker #0

    C'est nous, les millenials, qui sommes différents.

  • Speaker #1

    Nous et la génération d'avant qui nous a inculqués.

  • Speaker #0

    Et les baby-boomers.

  • Speaker #1

    Voilà, qui nous ont quand même inculqué pas mal de ces choses-là. En même temps,

  • Speaker #0

    vos deux générations, elles se ressemblent plus, sauf que ta génération, Chloé, il y a des outils, la technologie, le monde a changé. Mais j'ai l'impression que l'ouverture d'esprit, finalement...

  • Speaker #1

    Mais vous êtes éveillée, en fait. C'est là où je veux en venir. C'est que vous, vous êtes éveillée sur le monde dans lequel vous évoluez. Nous, on a quand même connu ces 40 dernières années, 40-50 dernières années, une évolution majeure de toutes les technologies. Mais quand je parle de toutes les technologies, c'est vraiment télévision, internet, du coup téléphone, etc. Il faut savoir que le téléphone qui est comme ça autant démocratisé...

  • Speaker #0

    Voyage,

  • Speaker #1

    GPS même. Ça fait depuis que t'es née que les téléphones sont à ce point-là démocratisés. 2005, t'as dit. 2005 correspond à la sortie du tout premier iPhone, si je ne me trompe pas. Ou 2006, un truc comme ça. Facebook, à ton âge ?

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Tu vois, donc c'est pour dire quand même que nous, on est dans une génération, on est entre deux. Et c'est vrai que nous, on a, je ne dis pas que c'est tout beau, tout rose chez vous et c'était tout beau, tout rose chez Françoise. Mais c'est vrai que nous, notre génération, la manière comme moi, je l'aperçois. Et maintenant, comment je vois, d'après ce que tu dis, mon fils aussi, qui a 14 ans, je vois qu'il y a quand même un gap. une grosse différence d'ouverture d'esprit, d'éveil à divers problèmes, etc. Tu voulais dire quelque chose ? Il y a un mot pour ça ?

  • Speaker #3

    On a aigri.

  • Speaker #0

    Je voulais dire qu'à ton âge, Chloé, je partais en vacances avec mes copines dans le sud de la France, on imprimait le via Michelin. Parce que le GPS, c'était jamais à jour. T'avais des GPS. C'est pour ça que t'as fait la réponse sur le GPS ? Parce qu'en fait, là, je suis venue de Paris.

  • Speaker #3

    Tu fais des trucs random, genre Bluetooth.

  • Speaker #0

    Non, non, non. J'ai dit des trucs random, mais c'est parce que ça m'a fait penser à ça. Parce que je suis venue de Paris, là, en voiture. Et bon, peu importe où je vais, le GPS, il va me trouver le meilleur itinéraire. J'ai Internet partout. Enfin, nous, on faisait... On faisait des voyages, on n'avait pas de 3G même.

  • Speaker #3

    Dis-toi que Françoise, pour venir de Pontarlier,

  • Speaker #0

    elle était la personne. Exactement.

  • Speaker #4

    Il y avait des panneaux.

  • Speaker #0

    Non mais tu vois, c'est quand même un... Et maintenant on vit avec comme si c'était tout à fait naturel. Mais quand on avait son âge,

  • Speaker #1

    c'était pas ça.

  • Speaker #4

    Mais pourquoi vous avez tant de choses qui vous facilitent la vie ? Et pourquoi les gens, ils sont aussi inquiets, stressés, ils ne se sentent pas bien dans leur peau ? C'est ça qui est compliqué à comprendre.

  • Speaker #2

    Je pense que toutes ces nouvelles choses-là, maintenant qu'on vit actuellement, en fait, ça nous influence beaucoup.

  • Speaker #0

    Et elles nous dépassent aussi.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #0

    clairement. Moi, je travaille beaucoup avec l'intelligence artificielle. Ma grand-mère m'avait offert un livre sur des robots d'intelligence artificielle, je ne sais plus comment ça s'appelle, mais qui prenait le contrôle. Donc ces angoisses à ma grand-maman qui est née en 1925, qui paie à son âme, aujourd'hui est une angoisse réelle par exemple pour les travailleurs dans les bureaux qui sont, on va dire... pas encore remplacés, mais beaucoup de tâches sont simplifiées par l'intelligence artificielle, automatisées, et il y a des métiers qui vont disparaître, d'autres métiers qui vont se créer. Et c'est vrai que je pense que le changement constant, c'est tellement vite, t'arrives pas à te poser sans état de stress. Il faut être réactif.

  • Speaker #3

    Moi, j'ai une théorie là-dessus.

  • Speaker #0

    C'est quoi ?

  • Speaker #4

    Moi,

  • Speaker #3

    j'ai une théorie. C'est que nous, donc je mets nos générations, sauf Chloé, on a vu Terminator. Du coup, c'est pour ça qu'on ne se laisse pas faire par les ordinateurs et les machines.

  • Speaker #1

    C'est pas mal.

  • Speaker #4

    Ne me mettez pas dans Terminator parce que je crois que notre génération n'aime pas tellement. Moi,

  • Speaker #0

    je ne l'ai pas vu.

  • Speaker #4

    Ce genre de film, disons, n'a pas de succès, je pense, tellement avec les gens de... où c'est sorti à l'époque et là ce qu'on avait. Ou alors on prend ça, on regarde, c'est bien fait, on trouve que c'est fantastique le cinéma comme ça, mais ça ne va pas plus loin. C'est justement ça que je dis toujours, c'est cet approfondissement des choses que nous on n'avait pas, on était plus léger.

  • Speaker #1

    Alors justement, vous parlez d'être plus léger, Je vais recentrer le débat, si vous me permettez, autour de la table. On parlait de sexe, hein ?

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Comment c'était à l'époque ?

  • Speaker #4

    Qu'est-ce que vous entendez ?

  • Speaker #1

    Comment était perçu le fait d'avoir des relations sexuelles ? Comment le porno a fait... Vous, vous avez vécu l'arrivée du porno ? Comme nous, on a vécu l'arrivée d'Internet.

  • Speaker #4

    Alors, l'arrivée du porno, je vais vous dire, ça concernait surtout les garçons. Les filles étaient très peu concernées. Mais les garçons, celui qui pouvait s'acheter... Des revues,

  • Speaker #1

    parce qu'à l'époque, c'était ça.

  • Speaker #4

    Et tout ça, ça allait bien. Mais les filles n'étaient pas du tout intéressées par ça. Puis après, les relations sexuelles avec les garçons, je dirais... Bon, je ne sais pas, vous étiez bien avec un garçon, on allait toujours un peu plus loin, on ne se posait pas trop de questions. Un jour, ça arrivait, et puis bon, c'était bien, c'était moins bien, je ne sais pas. Mais il y avait, c'était presque une suite logique.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'à l'époque… C'était un engagement. Oui, c'est ça, oui.

  • Speaker #4

    Forcément,

  • Speaker #0

    pas forcément. Ok.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'à l'époque, il y avait cette notion de performance ? Non. Vous savez pourquoi je vous dis ça ? Parce qu'aujourd'hui, et du coup, ça m'intéresse d'avoir l'avis de Chloé, mais aujourd'hui, on vit à une ère où tout le monde a accès quand il veut au porno. Et souvent... Et souvent, il y a ce mimétisme qu'on peut avoir en regardant un porno, où parfois on a cette image en tête, on va vouloir soit le reproduire, soit essayer d'imiter, etc. Vous, à l'époque, est-ce qu'il y avait déjà cette performance où un homme voulait, pour qu'il soit viril, il devait tenir le plus longtemps possible ? Est-ce que la taille ? du pénis complet, enfin bref, il y a plein de petites choses comme ça où je me suis toujours demandé est-ce que c'est venu avec l'arrivée du porno ou est-ce qu'à votre époque il y avait déjà ce genre de questions qu'on se posait ?

  • Speaker #4

    Alors pas du tout, on se posait pas de tout genre de questions.

  • Speaker #1

    Oui tu as bien fait, c'est bien répondu.

  • Speaker #4

    Non,

  • Speaker #0

    c'est pas vrai,

  • Speaker #4

    vous dites, il y avait, si vous avez eu plusieurs fois des expériences, vous disiez bon celui-là il embrasse mieux, oui là il fait mieux l'amour, mais voilà. À votre ressenti, mais pas au point de vue de compétition.

  • Speaker #1

    Par exemple, pour vous, est-ce que la taille compte ?

  • Speaker #4

    Non, parce que je trouve que ça ne joue pas vraiment un rôle.

  • Speaker #1

    Ok. Donc, peu importe la taille du partenaire ?

  • Speaker #0

    Du sexe.

  • Speaker #1

    Du sexe, oui. Non,

  • Speaker #4

    pour moi, je trouve que ça ne joue pas forcément un rôle.

  • Speaker #1

    Très bien. Avant que tu dises est-ce que la taille compte, je le disais juste avant et du coup Luca a dit en rigolant, mais je pense qu'on est vraiment pile dans cette tendance, tout ce qui est en lien avec le body count, est-ce que c'est quelque chose que vous abordez entre vous ? J'imagine qu'entre potes, j'imagine que oui. Mais quand tu rencontres quelqu'un, est-ce que c'est quelque chose que vous abordez ?

  • Speaker #2

    S'il demande, oui.

  • Speaker #1

    Et ça arrive ?

  • Speaker #0

    S'il demande, c'est pas un mauvais style ?

  • Speaker #2

    Non, il a envie de savoir. Il a le droit. Mais après, c'est vrai que...

  • Speaker #0

    Mauvais style.

  • Speaker #2

    Ouais. Mais c'est vrai que... Par exemple,

  • Speaker #0

    de grande meuf.

  • Speaker #2

    Ça veut dire un peu, il veut savoir. Je sais pas, peut-être juger, peut-être donner son avis. Puis en fait, c'est un peu...

  • Speaker #1

    Mais ça t'est arrivé sur France ?

  • Speaker #2

    C'est à toi, en fait. Non. Non ? Non, pas forcément.

  • Speaker #1

    Ça, c'est un truc. Une autre génération, je pense que vous serez d'accord. ça arrive très fréquemment mais vraiment quand je te dis avec ma copine par exemple c'est devenu un gag où on s'invente des chiffres parce que vous ne le savez pas c'est plus ou moins on se l'est dit au début on ne se l'est pas dit avec mon copain on se l'est dit parce que bref tu connais ma copine elle est très ouverte sur ce sujet donc on en a très rapidement parlé de manière très ouverte et tout et moi j'ai dû aussi lui dire les choses parce que bon parce que j'avais été un pas à le marrer ceci et entendu pas du tout pour ça pas du tout pour ça mais parce que les gens parlent et tout bref mais du coup si on revient à ta génération et du coup à toi Chloé à travers ton expérience donc ça t'arrive pas souvent ce genre de choses mais par contre au niveau du sexe est-ce que le porno vous vous consommez j'imagine que oui et est-ce que le porno et du coup tout ce qui est en lien de négatif autour du porno va avoir une incidence sur vos relations Tu vois, le type de sexe, les performances, durer longtemps, le faire plusieurs fois, etc.

  • Speaker #2

    Oui, souvent, ça a déjà été parlé, oui.

  • Speaker #1

    Donc c'est intergénérationnel.

  • Speaker #2

    Mais plutôt du côté du garçon.

  • Speaker #1

    Ouais, toujours. Qu'est-ce qu'on est confus. C'est quand même rigolo.

  • Speaker #2

    Qui veut que tu jouisses. qui veut que tu finisses avant lui. Ça,

  • Speaker #1

    c'est bien. Oui,

  • Speaker #0

    c'est plus positif.

  • Speaker #1

    Oui, oui.

  • Speaker #0

    Dans notre génération, ça n'avait un impact que négatif sur l'homme pour son plaisir à lui, pas pour le nôtre. Oui,

  • Speaker #1

    Françoise.

  • Speaker #4

    Moi, ça me fait rire, ce genre de discussion, parce que moi, j'ai toujours trouvé complètement débile qu'un homme dise Ah, t'as trouvé ça comment ? C'était bien, c'était... Ah, moi je trouve ça... C'est pas des questions à poser. Je suis d'accord avec vous.

  • Speaker #1

    Je vais être très honnête avec vous, Françoise, ça m'est arrivé plusieurs fois de le poser.

  • Speaker #4

    Oui, bon, alors c'est peut-être que... Mais si on dit plusieurs fois,

  • Speaker #1

    c'est vraiment...

  • Speaker #4

    C'est émange générationnel, ça. Non, c'est... C'est parce qu'on est con, c'est tout. Voilà, c'est parce que c'est masculin.

  • Speaker #1

    Même encore aujourd'hui, je demande à ma copine, quand on a des relations sexuelles aujourd'hui...

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est pas que... c'est ta copine, vous êtes ensemble depuis longtemps, vous pouvez partager. Voilà, mais moi, j'ai toujours trouvé débile si j'ai une relation avec un homme que tout de suite après, il me dit Alors, t'as aimé ?

  • Speaker #1

    Moi, j'apporte un verre d'eau et après,

  • Speaker #0

    il me montre. Si tu n'as pas vu que j'ai aimé, c'est que... T'as aimé le club avant.

  • Speaker #2

    T'as un côté, c'est pour ça que...

  • Speaker #0

    Non, mais en fait, tu peux te préoccuper sur le moment. Sur le moment, il faut être attentif. Il faut être attentif sur le moment. Après, ce truc de performance, ce truc de performance et ensuite de dire bon, comme les résultats.

  • Speaker #1

    Moi, je ne demande pas à cause de la perf. Moi, je demande pour savoir si elle a aussi pris du plaisir. Et pour être très honnête, souvent, je le demandais pour me saucer. Je disais, ouais, je sais que t'as... Oui, Françoise ?

  • Speaker #4

    Non, mais je trouve ça quand même incroyable. Quand vous parlez du sexe et tout, jamais moi... à notre époque, entre copines ou même garçons et filles, jamais, moi, vous m'auriez dit, mais c'est quoi la bonne longueur d'un sexe ? Tout le monde serait incapable de vous répondre.

  • Speaker #1

    Alors qu'aujourd'hui, on le sait.

  • Speaker #4

    Et bien, voilà.

  • Speaker #0

    Et c'est plus petit que ce qu'on imagine.

  • Speaker #1

    C'est beaucoup plus petit.

  • Speaker #4

    Bon, vous avez des surprises des fois, c'est vrai. Bien ou pas. Mais bon, vous pouvez être surpris par la petitesse ou la grandeur. C'est le moment où vous restez un petit peu quoi. Mais bon, moi, je serais incapable, on ne parlait jamais de ce genre de choses.

  • Speaker #1

    François, aujourd'hui, demandez à Chloé.

  • Speaker #4

    Qu'est-ce qu'un plus jeune ?

  • Speaker #0

    J'ai envie de dire que, par exemple, moi, je n'ai jamais trop regardé des pornos, ça ne m'a jamais intéressé, je n'ai jamais trop aimé ça. Et quand j'ai découvert que toutes mes copines en regardaient, en fait, c'est venu dans une conversation avec des copines où en fait, il y en a une, elle a dit Ah ouais, j'ai regardé un porno et j'étais là Quoi ? Et tout le monde autour de la table était là Bah ouais, moi aussi j'en regarde, enfin, complètement naturellement. Mais en fait, on n'avait jamais eu cette conversation. Et je me suis rendu compte que c'était un truc tabou pour les filles, qui est du coup plus tabou. À l'époque où ça a commencé, c'est vrai que c'était pas ciblé pour les femmes. C'était ciblé pour les hommes. Et les hommes hétéros principalement. Et maintenant, quand moi j'étais plus jeune, les filles elles se disaient pas qu'elles regardaient, mais elles regardaient quand même, mais elles se le disaient pas. Et maintenant vous vous le dites.

  • Speaker #2

    C'est vrai qu'avant, quand j'étais plus jeune, peut-être mineure, forcément on le disait pas.

  • Speaker #0

    L'âge moyen de la première confrontation en porno, c'est 11 ans. L'âge moyen, c'est 11 ans.

  • Speaker #3

    Ce n'est pas possible parce qu'avant, il y a une fenêtre qui s'ouvre et qui dit, est-ce que vous avez bien 18 ans ?

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #3

    Insurmontable.

  • Speaker #0

    Mais c'est pour ça qu'il faut bien faire de la prévention auprès des enfants.

  • Speaker #4

    Je ne sais pas. Je ne parle pas en tant que quand vous êtes ado, ce que ça peut provoquer de regarder des films porno. Mais alors en tant qu'adulte, moi je ne sais pas ce que ça vous apporte. Mais moi ça me fait plutôt l'effet contraire.

  • Speaker #0

    Pas comme vous.

  • Speaker #1

    Ça tombe très bien Françoise, parce que c'était la question qui suivait à Chloé, c'est est-ce que le porno vous influence ? Et quel que soit le type de porno ?

  • Speaker #2

    D'un côté, plutôt au niveau physique, oui.

  • Speaker #0

    Comment ça ? Le corps des femmes.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    Tu regardes un porno, tu regardes le corps des femmes ?

  • Speaker #0

    Toutes les filles qui regardent du porno, elles regardent plutôt le corps des femmes.

  • Speaker #2

    C'est vrai ? Oui, au niveau de la pélosité, le corps, les formes. Oui, oui. Et puis, je pense aussi les garçons aussi. Oui,

  • Speaker #1

    nous, on regarde que les... Non, pas que, mais presque.

  • Speaker #2

    Mais oui, je pense plutôt au niveau physique. Après, niveau... Je, etc., moins.

  • Speaker #1

    Beaucoup moins. Genre les positions, etc. Oui,

  • Speaker #2

    exactement.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #2

    Pour ma part.

  • Speaker #4

    Pour ma part. Enfin,

  • Speaker #2

    souvent, quand tu es un peu dans le feu de l'action, tu... En fait, c'est pas spécialiste. Oui. Tu vois, c'est là, en fait, ça arrive. Et puis, tu réfléchis pas, en fait.

  • Speaker #4

    OK. Bon, vous arrivez... Vous êtes aussi une période où le corps a l'aspect physique. est beaucoup plus important qu'avant. Nous, bon, vous étiez pas mal. Vous étiez pas bien, mais vous étiez pas mal. On était dans la norme. Ça suffisait. On ne cherchait pas à avoir des performances comme maintenant, à être... Non, rien du tout. Alors,

  • Speaker #1

    du coup, ça tombe très bien que vous parlez de ça, Françoise, parce que c'était la thématique suivante, c'est est-ce que la société actuelle est plus sexualisée ? que nous déjà, l'époque que nous on a connue, au début des années 90-2000, et que vous, vous avez connue à la fin des années 60, début des années 70.

  • Speaker #4

    Ça n'avait pas tellement d'importance. Les gens ne faisaient pratiquement pas de sport pour garder un corps, pour avoir des biceps, pour avoir tout ce que vous voulez.

  • Speaker #1

    À l'époque, il y avait les pin-ups, non ? Il n'y avait pas...

  • Speaker #4

    Oui, mais bon, c'était une catégorie, c'était des filles. Elles étaient pin-up de nature.

  • Speaker #1

    Ah,

  • Speaker #4

    ok. Général. Moi, je n'ai jamais connu dans mon entourage des gens, des femmes qui cherchaient vraiment à faire tout ce qu'il fallait pour ça. Alors qu'il y a toujours eu des femmes qui ont eu ce style.

  • Speaker #1

    Parce qu'il y a eu Marilyn Monroe qui a quand même marqué une époque.

  • Speaker #4

    Oui, mais c'était quand même travaillé. C'était pas spécialement naturel.

  • Speaker #0

    C'était une personne de temps en temps.

  • Speaker #4

    C'est une histoire. On n'a plus d'icône. En tous les cas, on ne cherchait pas. Je pense que la différence qu'il y a, c'est que nous, on cherchait, à travers plutôt les vêtements, à être bien habillé, à être chic et élégant. Alors que ça, maintenant, aujourd'hui...

  • Speaker #1

    Ça a disparu,

  • Speaker #4

    hein ?

  • Speaker #1

    Malheureusement, la manière comment je suis habillé, je peux que vous donner raison.

  • Speaker #4

    Des t-shirts, hein ? Oh là là, malheur,

  • Speaker #1

    hein ? Ah, regarde, on nous le casse.

  • Speaker #4

    Ça a été la pire des choses qui a pu exister.

  • Speaker #1

    Des t-shirts ?

  • Speaker #0

    T-shirts ? Ah,

  • Speaker #4

    mais quelle horreur !

  • Speaker #0

    C'est parce que vous aimez les chemises.

  • Speaker #4

    Ah, je sais pas, moi je rêvais d'avoir un homme qui a une belle chemise. Bien repensé, mais ça... Avoir la chemise, c'est une chose, alors repenser, alors ça,

  • Speaker #1

    c'est un autre.

  • Speaker #4

    Alors ça,

  • Speaker #1

    alors vous pouvez vous écouter.

  • Speaker #4

    J'en connais plus autour de moi, moi je fais encore tout du repassage, mais là, alors ça c'est, on pourrait entrer dans des discussions incroyables. Oui. Mais c'est vrai que nous c'était plutôt la... Disons, voilà.

  • Speaker #0

    Soigné, il fallait être soigné. Soir, élégant.

  • Speaker #4

    Vous avez tel style, tel autre. Ça, c'était différent. Mais je veux dire, c'était ça surtout qui comptait. Vous aviez l'apparence.

  • Speaker #1

    Pour ça, vous pensez quoi de Fonzy ?

  • Speaker #4

    Qui c'est ?

  • Speaker #1

    De Happy Days ? Vous n'avez pas la référence ? Non. C'était une série années 60 ? 70 ? Je ne l'ai pas connue. Tu ne vois pas de quoi je parle ? Happy Days ?

  • Speaker #3

    Oui, je vois.

  • Speaker #1

    Avec

  • Speaker #3

    Fonzie ? Sunday, Sunday, Happy Days. Oui. Et Fonzie, je vois. Mais je ne connais pas la série. Je n'ai jamais regardé.

  • Speaker #1

    Non, moi non plus. Mais on connaît les personnages et ça m'intéressait d'avoir l'avis de prendre soin de ce personnage. Ok.

  • Speaker #3

    John Travolta dans Grease.

  • Speaker #4

    Ah !

  • Speaker #3

    Il avait un t-shirt.

  • Speaker #1

    Ah ! Mais il avait un blouson !

  • Speaker #4

    Il avait un t-shirt un moment, ça va, mais il y a quand même d'autres moments... Mais vous savez que moi, ce qui me fait peur maintenant, c'est que... Permettez-moi, vous êtes des messieurs, hein ? Mais alors, des fois, pour en trouver un qui est un bel homme... Il faut chercher longtemps.

  • Speaker #0

    Belhomme, c'est soigné pour vous.

  • Speaker #4

    C'est un peu tout. Quand même.

  • Speaker #0

    Qui est propre.

  • Speaker #4

    Et puis qui, je ne sais pas, qui a quelque chose. Moi, j'ai déjà été avec ma fille, on mangeait dans un restaurant. Il y avait tous des jeunes qui étaient derrière nous, des garçons. Mais je lui ai dit, mais regarde, ils étaient au moins une dizaine. Les deux sont tous moches.

  • Speaker #0

    Ben, vous n'avez pas tort.

  • Speaker #4

    On pourrait écouter ça à ce papa,

  • Speaker #1

    Sarah.

  • Speaker #0

    Non, mais je trouve que c'est un truc que chez les garçons et chez les filles, il y a moins ce truc de l'élégance parce qu'aussi, on est dans la consommation excessive et rapide. Donc, on achète des choses qui n'ont pas beaucoup de valeur. On en prend moins soin. C'est moins qualitatif. J'ai l'impression que ça revient un petit peu. Il y a quand même, par exemple, tout ce qui est vintage, Vintage revient beaucoup. On essaie de donner des deuxièmes vies à des choses, à des vêtements, les coiffeurs, les barbeurs. Par exemple, le fait qu'il y ait des barbeurs, des coiffeurs pour hommes qui font la barbe, ça a été aussi un changement en Suisse. Quand ça a commencé à arriver en Suisse, les hommes, ils ont commencé à retourner, se faire la barbe, faire les coiffures, etc. Alors qu'on aime le style ou pas, mais l'effort de le faire. Et aussi, moi, ça fait quelques années que je vais chez le coiffeur et que je ne fais pas des dingueries à la maison toute seule. Et du coup, ce truc de prendre soin de soi, c'est dans les deux sens.

  • Speaker #1

    Toi, Chloé, au niveau de la sexualisation de notre époque, t'en penses quoi ?

  • Speaker #2

    J'adore.

  • Speaker #1

    Non, mais est-ce que tu ressens que c'est de plus en plus sexualisé, etc. ? Nous, par exemple, avant, j'en ai parlé très rapidement. Luca et moi, on est d'une génération où on a découvert beaucoup de formes et de femmes, grâce par exemple à Alerte à Malibu.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Moi,

  • Speaker #0

    j'ai l'impression que nous, notre génération était plus sexualisée.

  • Speaker #3

    C'est exactement ce que j'ai à dire.

  • Speaker #1

    Moi, je trouve aussi, tu vois.

  • Speaker #2

    Surtout dans les séries ou dans les films, les musiques aussi.

  • Speaker #0

    En fait, il y a un truc qui fait la différence, c'est qu'aujourd'hui, les célébrités qui sont peut-être même vulgaires ou très très sexualisées, les chanteuses, les rappeurs, etc., c'est un choix conscient de le faire. Alors que les séries qui nous ont peut-être bercées quand on était plus jeunes, il y avait une volonté de la production. Toutes les filles, elles étaient un peu bêtes, mais belles, mais pas trop smart. Et puis, les mecs s'étaient tous décueillis. Il y avait vraiment des stéréotypes qui se sont vraiment ancrés. Je pense que la sexualisation, on va dire l'objectification du corps des gens était plus fort avant que maintenant. J'ai l'impression, mais je ne sais pas si je me trompe, parce que je ne consomme peut-être pas assez de contenu de maintenant.

  • Speaker #3

    Non, moi je suis assez d'accord avec toi. Maintenant, il y a des médias où c'est toujours assez choquant. Je prends un exemple, le rap. De nos jours, les rappeurs modernes, ils ont des textes. Ce n'est pas possible. Mais dans l'image, dans le visuel, il y a quand même... Si on sexualise beaucoup...

  • Speaker #0

    Au-delà d'être sexuel, c'est violent.

  • Speaker #3

    Maintenant, j'ai envie de dire, si tu as des images qui sont sexualisées, c'est une volonté, j'ai l'impression.

  • Speaker #0

    C'est une volonté, et dans la violence, et aussi dans la... Je dirais que la sexualisation, peut-être des années 80, c'était des femmes, peut-être un peu esservelées, mais très belles de corps, etc. Dans ce truc un peu naïf, mais tu avais le côté... charmeur, donjouant, séducteur, etc. Et maintenant, on est dans un truc de... En tout cas, il y a certains milieux où il y a beaucoup de violence et plus du tout de séduction, plus du tout d'amour, non plus. Je pense que ça revient, mais en tout cas, à une époque où j'étais plus jeune, j'avais l'impression qu'il n'y avait pas d'amour.

  • Speaker #1

    Sarah, c'est parfait la transition. L'amour. Parce qu'après les rencontres et le sexe, vient l'amour, je l'espère. Et ça m'intéresse de savoir comment vos générations vous transmettez l'amour. Comment vous dites à votre partenaire que vous l'aimez ?

  • Speaker #2

    Simplement, je t'aime.

  • Speaker #1

    Oui, mais du coup, est-ce que c'est surtout par texte ?

  • Speaker #2

    En face.

  • Speaker #1

    Un petit snap.

  • Speaker #2

    Un petit snap. I love you.

  • Speaker #1

    Avec un bit moji.

  • Speaker #2

    Non, quand même. On est au restaurant, on se fait un câlin, on se fait un bisou, on se regarde. Oui, on est souvent dans les bras. Quelque chose quand même de romantique, oui. OK. Mais après, il n'y a pas seulement le mot, il y a aussi les gestes, ce qu'on apporte aussi, les efforts qu'on apporte dans le couple.

  • Speaker #1

    Tu sais quel est ton langage de l'amour ?

  • Speaker #2

    Le toucher.

  • Speaker #1

    OK. Oui.

  • Speaker #2

    Le câlin.

  • Speaker #1

    C'est ce que j'allais dire. Donc les relations pour toi, ça reste hyper important. Oui,

  • Speaker #2

    j'ai l'amoureuse de l'amour en vrai.

  • Speaker #1

    C'est mignon. C'est fou. Parce que du coup, vous Françoise, à l'époque, est-ce que c'était bien vu de montrer une effusion d'amour dans la rue, en public, etc. ?

  • Speaker #4

    Je dirais ni l'un ni l'autre. Celui qui avait envie, il le faisait.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #4

    Sans faire quand même des démonstrations incroyables. Puis celui qui n'avait pas envie, il restait dans ses limites. Et puis là, non. Pour moi, il n'y a pas... Ce n'est pas tellement d'époque quand même.

  • Speaker #1

    Et comment vous préférez démontrer votre amour à votre partenaire ?

  • Speaker #4

    Alors moi... Contrairement à Chloé, je ne suis pas du tout démonstrative, mais pas par retenue, par envie. C'est-à-dire que moi, je n'ai pas besoin de câlin, qui est une chose incroyable pour beaucoup de gens. Pour moi, ce n'est vraiment pas quelque chose qui... Pour moi, c'est ou le sexe, ou la compagnie de quelqu'un, ou la... mais les mots chuchotés à l'oreille, les petits trucs qui ne veulent rien dire ou qui cachent pas mal de choses. Parce que par devant, je fais semblant, mais par derrière, je fais toute autre chose.

  • Speaker #0

    C'est plutôt les services peut-être ?

  • Speaker #4

    Voilà, une attention. Toutes ces choses, je me suis tellement aperçue au cours de ma vie que les hommes qui étaient bien gentils des fois avec les femmes, il fallait toujours s'en méfier. Parce que ça cache souvent quelque chose derrière.

  • Speaker #1

    Et vous pensez que ça cache quoi ?

  • Speaker #4

    Ça cache qu'il peut y avoir une autre vie à côté, qu'il peut y avoir... C'est pour faire mon semblant, c'est pour donner l'illusion, mais c'est pas forcément quelque chose qui vient du cœur.

  • Speaker #1

    Très sincère. Vous, vous savez quel est votre langage de l'amour ?

  • Speaker #0

    Moi, c'est les services rendus.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Les services rendus.

  • Speaker #3

    Moi, c'est tout.

  • Speaker #1

    Moi, c'est tout.

  • Speaker #3

    Ben oui.

  • Speaker #1

    Moi, c'est tout.

  • Speaker #3

    Je ne peux pas en mettre un plus que d'autres. Moi, je les utilise tous.

  • Speaker #1

    D'accord. Les amis, on passe à la phase finale de cette qualification pour la Ligue des Champions. Non, de cet épisode. On a abordé les rencontres. On a abordé...

  • Speaker #3

    Le SESM.

  • Speaker #1

    Le SESM. On a abordé l'amour exactement. Ça m'intéresse de savoir l'engagement et le mariage, surtout pour la génération de Chloé. Qu'est-ce que vous en pensez ? Parce qu'il faut savoir que le mariage est en recul. Il y a moins de divorces, mais il y a surtout moins de mariages. Oui, c'est ça.

  • Speaker #3

    Moins de mariages, moins de divorces.

  • Speaker #1

    Oui, mais ça veut aussi dire que les gens qui se sont mariés avant, ils tiennent aussi plus longtemps, tu vois. Mais du coup, ça m'intéresse de... Déjà d'avoir ton avis sur l'engagement, qu'est-ce que ça représente pour toi l'engagement ? Est-ce que vous êtes plutôt du genre, comment on dit déjà, couple monogame ? Ou plutôt... Ouvert. Polygame.

  • Speaker #0

    Multigame.

  • Speaker #2

    Plutôt ouvert.

  • Speaker #1

    Vous êtes plutôt ouvert ? Plutôt ouvert, oui. Mais ça, c'est propre à ta génération ou c'est plutôt propre à toi ? Mais les gens qui gravitent autour de toi, ils en pensent quoi ?

  • Speaker #0

    Bah plus, ouais c'est assez mariage, enfant, oui oui, ce qui s'ensuit. Mais après j'ai des parents qui sont encore mariés, donc voilà, moi j'y pense que pour ma part, c'est compliqué, c'est vraiment compliqué. À ce moment-là, à ce stade-là.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire de se projeter à tout ce que tu as.

  • Speaker #2

    J'allais dire, là, de toute façon, moi, je ne vais pas te demander si tu es prête et tout. Pas du tout. Par contre, moi, ce qui m'intéresse, c'est si tu essayes un peu de penser dans les 5-10 ans à venir, ce qui est incroyable, c'est que tu n'aurais pas encore l'âge de Sarah. Aïe ! Il n'y a pas que moi qui doit avoir des petits coups de vieux. C'est vrai. Est-ce que tu penses qu'à ce stade-là, si tu rencontres la bonne personne, Tu pourrais envisager de t'engager ? Parce que tu viens de le dire, toi tu es plutôt dans une phase où tu es en... Liberté. Voilà, c'est ça. Est-ce que dans les 5 à 10 ans, tu te dis, ouais non pour l'instant je fais ça, mais dans 5 ans ou 10 ans, si je rencontre la bonne personne, pourquoi pas et tout ? Je pense pas. Ok. Je pense pas.

  • Speaker #0

    Non, peut-être une fête ou quelque chose... Mais pas signer les papiers. Je trouve que maintenant, l'amour se fait pas au mariage, mais plus au niveau de l'argent, au niveau des papiers, un peu de la paperasse.

  • Speaker #1

    Pas nécessaire.

  • Speaker #0

    Pas nécessaire, non.

  • Speaker #2

    Françoise, vous en pensez quoi ?

  • Speaker #3

    Moi, j'en pense que je suis tout à fait d'accord. Pour moi, le mariage, c'est une institution. Je ne sais même plus à quoi elle sert. Ça sert à quoi ? Ça sert à rien. Puisqu'on peut divorcer, on peut tout faire. Alors oui, ça amène peut-être, pour certains, ils pensent que c'est une garantie, je dirais, peut-être, une façon. Mais le reste, non, vous pouvez garder. le nom que vous voulez, vous pouvez faire tout ce que vous voulez sans être marié. Donc, je ne vois pas... Pour moi, c'est une institution qui...

  • Speaker #2

    Qui est dépassée.

  • Speaker #3

    Dépassée. Celui qui a envie, il le fait. Mais bon, l'envie maintenant des gens de se marier, moi, ce que je vois autour de moi, c'est que les gens, c'est parce que, oh là là, on fait une fête. Ils ne vont jamais à l'église, ils ne vont jamais rien, mais ce jour-là, oh ! on va passer devant le curé et juste pour mettre une belle robe blanche ou tout ça je trouve ça nul et moi maintenant je parle pas ça serait plus mon cas mais si je vivais à l'époque de maintenant je me marierai pas du tout je

  • Speaker #2

    vais j'en vois aucun avantage d'accord vous voudriez vivre avoir l'âge par exemple de chloé et vivre à l'âge à l'époque actuelle ou vous préfériez votre époque à vous ?

  • Speaker #3

    Il y a une partie que je dirais oui, parce que pour voir ce que va devenir l'avenir, comment les choses vont tourner. Mais comme je disais, je trouve qu'on a eu une plus belle jeunesse, j'ai eu une vie plus agréable que moi, ce que je vois maintenant autour de moi avec des gens plus jeunes. Alors après, ça, ça vient aussi peut-être des personnes qui aiment encore la tradition, qui aiment... Là, tout ce genre de choses. Mais moi, ce n'est pas mon cas.

  • Speaker #2

    Luca et Sarah, vous pensez quoi, vous, de s'engager à travers le mariage ?

  • Speaker #1

    Tu veux commencer ?

  • Speaker #4

    Si tu veux, oui.

  • Speaker #1

    Vas-y,

  • Speaker #0

    je m'en jete en plus.

  • Speaker #4

    Alors, moi, j'ai envie de me marier. Très clairement, j'ai envie de me marier parce que je trouve beau le symbole qu'il y a derrière. Je trouve beau l'engagement que ça représente, etc. Maintenant, je ne suis pas du tout pour... pour le côté papy en fait. Je serais plus à faire un mariage avec une cérémonie laïque, pas forcément, même pas du tout du côté religieux. D'ailleurs, si je me marie, j'aimerais bien que ce soit un ami à moi qui nous unisse. Mais ouais, j'aime bien le symbole, j'aime bien le fait de rassembler tout le monde aussi pour célébrer. l'avènement du couple, etc. Ça, je trouve cool.

  • Speaker #3

    Oui, mais ce n'est pas officiel. Une fête de mariage, vous pouvez la faire. Mais ce qui compte dans le mariage, c'est les papiers que vous allez signer. Parce que c'est ça qui vous engage auprès de la société.

  • Speaker #4

    Donc,

  • Speaker #3

    si vous ne le faites pas, une fête, vous pouvez toujours la faire.

  • Speaker #2

    C'est une célébration, quoi.

  • Speaker #3

    Voilà.

  • Speaker #2

    C'est ce que tu disais, toi, avant.

  • Speaker #1

    pas forcément marier pour les papiers mais plus pour fêter l'amour exactement le symbole en tant qu'amoureuse de l'amour moi je suis d'accord avec tout ce qui a été dit de manière générale je suis assez alignée j'amène quand même un petit peu de pour des couples qui sont ensemble depuis très longtemps je comprends l'envie de symboliser, sacraliser dire voilà c'est une étape, on célèbre notre amour etc... Mais ce qu'a dit Françoise, c'est très juste, c'est les papiers qui comptent. Donc en fait, quand on est avec quelqu'un depuis très longtemps, c'est quand même important d'être au moins en partenariat enregistré. Parce que, je ne sais pas, si la personne avec qui vous êtes, elle est à l'hôpital, vous ne pouvez pas lui rendre visite. Si elle décède, il y a tout un tas de choses aussi qui peuvent arriver. Où c'est bien d'avoir les choses en ordre. Surtout quand il y a des enfants et surtout quand il y a un des deux partenaires qui peut-être met sa carrière en pause, par exemple. Par exemple, je ne sais pas, tu as un couple, prenons l'exemple inverse, un monsieur ne travaille pas pour rester avec les enfants, madame fait beaucoup d'argent, ils ne sont pas mariés, ils décident de se séparer, lui, il n'a le droit à rien du tout, pourtant il a mis son truc. Donc, il y a quand même une partie... très administratif dans l'engagement du couple, qui n'est pas obligé de passer par le mariage, mais qui nécessite une organisation et de la clarté, parce qu'il y a beaucoup de gens qui perdent en bout de course, beaucoup de choses. Donc ça, c'est ce que j'ai envie de dire en termes de prévention. Maintenant, est-ce que moi, j'ai envie de me marier ? Pas forcément. Par contre,

  • Speaker #2

    partenaire et enregistré, oui.

  • Speaker #1

    Oui, mais en fait, moi, je suis en relation avec quelqu'un qui a déjà été marié et qui a des enfants. C'est pas moi. C'est pas lui. Si on venait à avoir un enfant, par exemple, tous les deux, il faut que notre enfant ait les mêmes droits que ses deux autres enfants. Mais tout ça, c'est de l'administratif. C'est la partie chiante. Et c'est pas nécessaire pour pouvoir... Il y a plein de choses qui peuvent se mettre en place avec un notaire. Il y a plein de trucs qui peuvent se faire. Mais voilà, c'est la partie pratico-pratique.

  • Speaker #2

    Très bien. Oui, Françoise ?

  • Speaker #3

    Un vieil adage. Le mariage tue l'amour.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. C'est vrai que c'est ce qui se dit.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #3

    J'y crois assez. Parce que vous avez des couples qui vivent pendant des années, qui un jour veulent officialiser, et à partir de là, c'est fini.

  • Speaker #2

    C'est ce qui vous est arrivé ?

  • Speaker #3

    Pas du tout. Non ? Non, pas du tout. Non, moi, j'ai pas... Disons, ça a été l'histoire tout à fait banale d'avoir un mari qui rencontre une femme qu'il a plus envie de vivre avec la nouvelle qu'il vient rencontrer qu'avec celle qu'il connaît depuis longtemps. Et voilà. Les choses se passent ainsi. Mais moi, comme je ne suis pas du genre à dire, à tout faire, tu veux rester avec moi par tous les moyens, écoute, va vivre ta vie ailleurs, puis moi, je vais voir ce que je vais faire de la mienne.

  • Speaker #2

    Et est-ce que votre ex-mari a été l'homme qui a le plus compté dans votre vie ? On est entre nous.

  • Speaker #1

    Sentimentalement. Oui,

  • Speaker #2

    oui. sentimentalement ?

  • Speaker #3

    C'est difficile à dire, parce que c'est la première personne avec qui vous vous êtes vraiment attachée, vous avez eu... Mais je pense pas que... Les personnes qui sont venues après m'ont compté dans ma vie. Non.

  • Speaker #2

    Donc celles qui sont venues après n'ont pas forcément... n'ont pas compté plus que...

  • Speaker #3

    Lui n'a pas eu non plus une place où je dirais... Oui, bon, ben, je suis restée tellement... amoureux, j'étais tellement... Bon, je ne peux pas dire être tellement amoureuse parce qu'arrivé à l'âge où j'ai, je me demande si c'est un sentiment qui existe vraiment fortement chez moi.

  • Speaker #1

    Vous me semblez très rationnelle. Oui. Très cartésienne. Mais c'est bien.

  • Speaker #2

    On retourne sur Terre.

  • Speaker #1

    Oui, mais elle a raison.

  • Speaker #2

    Si vous deviez donner un conseil, alors déjà d'abord à notre génération, à nous, qui avons entre 30 et 40 ans, qu'est-ce que vous nous diriez ?

  • Speaker #3

    Au point de vue mariage ?

  • Speaker #2

    À tous les niveaux. Que ce soit au niveau des rencontres, au niveau de la vie. Des relations. Des relations, exactement.

  • Speaker #3

    Soyez un peu plus cool, ne réfléchissez pas autant à ce que ça va vous apporter, pas vous apporter. Vivez l'instant présent. Pour le moment, ça va bien. Après, on verra.

  • Speaker #2

    Très bien. Et qu'est-ce que vous direz du coup à la génération de Chloé ? Ceux qui rentrent maintenant dans la vie adulte, la vie active, etc. Qui ont, on va dire, 19, 20, 23 ans.

  • Speaker #3

    C'est un petit peu compliqué. C'est un petit peu compliqué parce que c'est tellement différent d'avant que je ne vois pas trop exactement ce qui leur servirait. J'en sais rien. C'est tellement éloigné de la façon dont moi j'ai vu les choses que là, ça me paraît impossible. Mais j'ai quand même un petit-fils. qui a 25 ans, et à qui je dis, ne te laisse jamais faire par une femme.

  • Speaker #2

    C'est-à-dire ?

  • Speaker #3

    C'est-à-dire que, mon, quand même, que t'es quand même un homme. J'aime bien des hommes un peu machos. Ah !

  • Speaker #2

    Je crois qu'on avait compris. On avait bien... On a bien saisi l'impôt.

  • Speaker #3

    Charme ! Que les autres, celui qui est toujours d'accord, puis qui veut tout le temps vous faire plaisir, moi, ça m'aurait pas plu.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas surprise.

  • Speaker #2

    Pas surprise du tout. Exactement. Est-ce que vous avez des regrets en lien avec les relations, avec un partenaire ou une relation en particulier ?

  • Speaker #3

    Parce que je n'ai jamais attendu beaucoup de choses de quelqu'un. Vivre le moment présent, mais après, ça dure, ça ne dure pas. Non. Je n'ai pas du tout de regrets. Au contraire, je suis très contente de la vie que j'ai passée, de toutes les aventures que j'ai eues, de tous les hommes que j'ai connus. D'accord. Et je m'estime très bien dans ma peau à l'heure actuelle, peut-être à cause de ça, sans avoir mis trop de freins à tout un tas de choses.

  • Speaker #2

    Et est-ce qu'il y a une expérience que vous auriez voulu vivre, que vous n'avez pas forcément vécue ?

  • Speaker #3

    Eh bien, je dirais peut-être que... Ça, c'est présenté, mais je...

  • Speaker #2

    Vous n'êtes pas allée jusqu'au bout ?

  • Speaker #3

    Non, c'est avoir une relation avec une femme.

  • Speaker #2

    Et ça, c'est un petit regret que vous avez ?

  • Speaker #3

    C'est un petit regret, mais que je ne cherche pas...

  • Speaker #2

    À combler ?

  • Speaker #3

    Exactement. Mais pour une expérience. Parce que j'ai de la peine à comprendre.

  • Speaker #2

    OK.

  • Speaker #3

    Ce qui peut se passer entre deux femmes.

  • Speaker #2

    Je crois, la même chose entre un homme et une femme ? Oui. Je crois.

  • Speaker #3

    Non, mais... c'est pas possible tu comprends ça c'est pas possible ?

  • Speaker #2

    je parle pas forcément de la pénétration mais le reste c'est possible pour moi une fille c'est une copine ah ok je comprends ok ok c'est un petit rance j'ai saisi avec les mots que vous venez de dire à mon avis et du coup je sais pas si Chloé sera d'accord mais pour moi vous venez de donner justement un conseil à sa génération, c'est de vivre à fond, de ne pas avoir de regrets. Non,

  • Speaker #0

    c'est d'accepter comme on l'est.

  • Speaker #2

    Exactement, et d'assumer.

  • Speaker #3

    D'assumer. C'est important, c'est assumer alors que la majorité des gens ne le font pas. Ils veulent bien se lancer dans quelque chose, mais une fois les conséquences... Ils ne sont pas prêts d'y faire face.

  • Speaker #2

    Vous parlez souvent de ces choses-là avec votre fille ou votre petit-fils ? Donc, de tout ce qui touche à l'amour, au sexe ?

  • Speaker #3

    Je pense qu'on en parle beaucoup moins dans les gens qui nous sont très proches qu'avec vous, par exemple. Moi, ça m'était égal de parler librement avec vous qu'avec ma fille. Alors, ce n'est pas qu'on ne parle pas, mais moi, sa vie intime, comme la mienne... J'estime que ce n'est pas très important. Mon petit-fils, comme je lui dis, montre à une femme que tu es quand même un homme. Mais après tout, comme je vous dis, les choses ont tellement changé que je pense qu'on ne peut pas faire un rapprochement. On ne peut pas donner vraiment un vrai conseil. La vie est tellement différente.

  • Speaker #2

    D'ailleurs, est-ce que vous avez encore des attentes pour la suite ? rencontrer quelqu'un par exemple ?

  • Speaker #3

    elle a dit qu'elle aimerait bien mais qu'ils sont tous moches c'est peut-être pas une attente non je sais pas, à vrai dire je peux pas vous dire ni oui ni non,

  • Speaker #2

    si l'occasion se présentait vous êtes vraiment fidèle à vous-même par rapport au discours que vous nous avez tenu par exemple vous réfléchissez trop etc là vous êtes clairement dedans ou je me laisse porter par ouais par la vie et puis on verra bien et si quelque chose se présente on va la vivre à fond.

  • Speaker #3

    Voilà, mais je ne sais pas ce qu'il faudrait qu'il se présente. Voilà, un homme un petit peu quand même plus jeune, un joli monsieur, bien chic, bien galant.

  • Speaker #2

    Parce que quand j'ai appelé Françoise pour préparer l'épisode, je lui ai dit que quelqu'un venait la chercher. Et après, j'ai dû lui donner l'âge de la personne qui venait la chercher. Donc, j'ai dit c'est un homme de 35 ans. Elle a dit, c'est quand même un peu jeune pour moi ça. par rapport à lui parce qu'il vient chercher sa grand-mère c'est exactement ce que vous m'avez dit parce que je lui ai dit oui il va venir avec une lettre,

  • Speaker #3

    une rose je crois que j'ai dit quelque chose comme ça pour rigoler et vous m'avez dit bon il y a quand même beaucoup de différents âges enfin pour moi ça me dérange pas mais surtout que quand même le monde a beau évoluer mais quand même la majorité des hommes... préfèrent que des femmes quand même plus jeunes. Ceux qui en prennent des plus âgées, il n'y en a pas beaucoup. Je vais t'appeler Macron.

  • Speaker #2

    C'est exactement ce que j'allais dire. Je voulais dire, il y a quand même...

  • Speaker #1

    Elle cherchait très tôt. Elle cherchait très,

  • Speaker #3

    très longtemps. Je dis, voilà, pour dire, former un couple qui...

  • Speaker #1

    C'est vrai, c'est peu commun.

  • Speaker #3

    C'est quand même... Alors oui, vous pouvez avoir des différences. Mais dans ce sens-là, et puis autant, c'est quand même assez rare. Bon, vous prenez un autre président, mais M. Trump, lui, il n'est pas allé dans le même sens.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #2

    Ah oui, lui, est-ce qu'on peut vraiment parler d'un sens avec lui ?

  • Speaker #4

    Si vous rencontriez un homme de 35-40 ans, vous seriez intéressé ? Alors,

  • Speaker #3

    je vais vous dire, j'y croirais pas. Je ne peux pas croire qu'un homme qui aurait 35 ans ou 40 ans puisse s'intéresser à moi. Ça me paraît complètement hors-jeu.

  • Speaker #4

    OK.

  • Speaker #3

    Non, mais quand même, vous voyez, je ne sais pas comment il pourrait... Alors oui, pour avoir des relations, discuter, faire des choses comme ça, mais aller plus loin, non, mais quand même, quand vous avez 35 ans, vous dites à l'an 80, arrête.

  • Speaker #4

    Et toi Chloé ? Un homme qui aurait le double de ton âge ?

  • Speaker #0

    Le double...

  • Speaker #3

    C'est pas mieux !

  • Speaker #1

    Ouais...

  • Speaker #0

    Ah y'a pas de soucis ! Ah oui ? Ah non y'a pas de soucis. Mais il faut quand même qu'il ait un peu... Enfin qu'on soit un peu sur la même longueur d'onde, oui. Qu'on discute un peu des mêmes points. Enfin voilà quoi, s'il commence à me parler de famille, de mariage...

  • Speaker #1

    Non mais à ton âge... Si un homme de deux fois ton âge s'intéresse à toi, c'est pas bien. C'est la morale. Non, non, c'est pas la morale, c'est de la prévention. Honnêtement, j'ai eu ton âge, je suis sortie avec des mecs beaucoup plus âgés que moi. Avec le recul, à mon âge aujourd'hui, je me rends bien compte qu'ils ont profité de moi. J'ai fait des trucs que je n'aurais pas fait autrement. On est tous et toutes... Pareil quand il y a un rapport de force par l'âge, il y a un rapport d'autorité que ce soit homme ou femme. Quand t'as 30 ans, tu seras avec un mec de 45 ans, c'est pas grave. T'as 30 ans, ton cerveau il est fini, ton cerveau il est pas fini encore, il sera fini à 25 ans. Ton cerveau il est fini, tu peux prendre des décisions et tout. Avant ça, pour moi c'est un pédophile. Je te dis honnêtement parce que tu peux être sa fille et il y a un problème quand tu es... tu vois. Il y a un gros problème.

  • Speaker #2

    Moi j'avoue que... Moi c'est un frein. Moi j'ai toujours dit... Je ne dis pas le fait que ma partenaire est ton agent, mais je dis le fait que j'ai le double. En fait je me dis mais je pourrais être... Bah c'est ça. En fait moi j'ai toujours eu un problème, parce que moi j'ai un garçon, et moi j'ai toujours eu un problème de me dire... Ma partenaire est plus proche de lui que de moi. Tu vois ?

  • Speaker #0

    Ah ouais, ça,

  • Speaker #2

    ouais. C'est ça, en fait, moi, qui parfois peut me bloquer. Après, je suis d'accord sur certains points avec Sarah. Après, je pense que tu vas peut-être un peu trop loin de dire pédophile. Oui,

  • Speaker #1

    mais parce qu'en fait, finalement, c'est ça. Je ne sais plus dire. De dire, je vais prendre la plus jeune, la plus malléable, qui n'a pas encore son caractère, à qui je vais faire... Et en fait, il n'y a pas d'amour pour un homme de 45 ans, pour une fille de 19 ans.

  • Speaker #2

    il n'y a que du désir sexuel là on parle quand même de presque 3 fois l'âge elle a 19 ans 38 35,

  • Speaker #1

    38 trop vieux c'est de la manipulation, c'est de la vie de pouvoir j'essaye de me remettre à l'époque où j'avais cet âge là moi où j'avais son âge et que j'étais avec des mecs de 30-35 ans Je peux te dire qu'il me faisait faire n'importe quoi. Il me faisait traverser la Suisse, il me faisait dépenser mon argent, il me faisait faire des trucs sexuels pas possibles.

  • Speaker #2

    En fait, on revient à la question de départ. C'est une question d'être éveillé.

  • Speaker #1

    Mais moi, j'aurais aimé qu'on me dise. Quand j'avais moi 19 ans, c'était trop bien qu'un mec de 35 ans s'intéresse à toi. Un gars qui a de l'argent, qui a une situation, etc. Et en plus de ça, avec mon regard aujourd'hui, c'était vraiment des cassos. C'était pas des mecs en place, avec un sein d'esprit, avec une carrière, etc. Non, non, non. C'était juste qu'ils étaient beaucoup plus âgés que moi et ils savaient dire les choses qu'ils fallait dire. Et personne m'a jamais dit ça. Parce que c'était le schéma qu'on voyait.

  • Speaker #2

    Ça t'est déjà arrivé, ce genre de cas de figure ? Oui. Ou des hommes de 40 ou un peu moins ?

  • Speaker #0

    Après, c'est quelque chose que tu choisis pas forcément, en fait. Ça tombe comme ça dessus, voilà, tu profites. Exactement, tu... Tu ne penses pas forcément à la suite. Parce que tu sais qu'effectivement, il y a cette différence d'âge qui est quand même assez grande. Et tu te dis peut-être que toi, à 25 ans...

  • Speaker #2

    Il sera mort.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Toi, à 25 ans, je ne sais pas, tu voudras partir. Et puis lui, il sera peut-être un peu embêté. Il aura une autre situation.

  • Speaker #2

    Un problème de mobilité.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #3

    De toute façon, la différence d'âge des... Disons... ça devient beaucoup plus important au fil des années qui passent. Quand vous êtes jeune, c'est important. Mais avec les années, quand il y en a un qui a 50 ans, puis l'autre qui en a 70 ou 75, automatiquement, il y a quelque chose qui ne va pas.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'on ne fait plus les mêmes choses physiquement. Je l'ai vu chez les parents de certaines de mes amies.

  • Speaker #2

    Il y avait autant de différences ?

  • Speaker #1

    La maman d'une copine, elle a rencontré son mari, elle devait avoir 18-19 ans, et lui, il avait plus de la quarantaine. C'était une histoire aussi où il était mari avec des enfants, puis bref, il l'a quitté. Elle, elle a vu ça comme la relation, le prince charmant, l'amour fou, ça ne se contrôle pas, etc. Toi, tu ne le contrôles pas, lui, il pourrait le contrôler, qu'on se le dise. Et en fait, elle est restée coincée avec cet homme qui, quand elle, elle était encore à la cinquantaine, elle a envie de sortir, avec un homme malade, presque en fin de vie, à devoir s'en occuper, etc.

  • Speaker #0

    C'est clair, il faut rester quand même, trouver les pieds sur terre, et puis se dire que c'est compliqué en fait, qu'il y ait cette différence d'âge. Mais après, il y a...

  • Speaker #1

    Après, il y a... Pour moi, c'est pas...

  • Speaker #0

    J'y crois que l'amour n'a pas d'âge. Oui, bien sûr.

  • Speaker #3

    Il y a votre âge qui tourne autour de vous.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #3

    Vous pouvez chercher à aider, qui peut être votre père ou votre...

  • Speaker #1

    Moi, moi, je suis... Go Françoise. Franchement, ma soeur.

  • Speaker #3

    De quoi ?

  • Speaker #1

    Je vous adore, je vous adore.

  • Speaker #2

    Les relations que tu as eues avec les hommes beaucoup plus âgés, tu... Enfin... Comment ça s'est passé ? Comment tu les as connus ? Si ce n'est pas indiscret ?

  • Speaker #0

    Alors c'était au travail.

  • Speaker #2

    Du coup tu fais quoi comme travail ?

  • Speaker #0

    Je suis réalisatrice publicitaire. Oh wow ! Ok. Voilà et du coup ça s'est passé comme ça au travail. Il était venu une fois.

  • Speaker #1

    C'est un client donc ?

  • Speaker #0

    Non, il faisait le même métier que moi mais...

  • Speaker #2

    Mais tu vois il faisait, il était très vieux hein ?

  • Speaker #4

    C'est la fête maintenant.

  • Speaker #2

    Donc du coup c'est un confrère on va dire Voilà un confrère Vous avez échangé j'imagine d'abord à propos de ça Et après ça a dérapé Exactement

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai qu'au début c'était très Mais moi c'était ok de mon côté C'était tout à fait ok Et c'est possible que oui ça a dérapé Voilà mais c'est quelque chose que Je ne contrôle pas Mais toi du coup ça ne te dérange pas En tout cas pour le moment Moi je suis littéralement ok Avant J'ai ma vie, t'as ta vie. C'est très... On ne peut pas vraiment se projeter, en fait. C'est exactement ça. Tu ne peux pas te poser de questions sur la suite, etc.

  • Speaker #2

    Lucas, t'en penses quoi ?

  • Speaker #4

    De quoi ? De la différence d'âge ? Ouais.

  • Speaker #2

    C'est drôle parce qu'on en a parlé cet après-midi.

  • Speaker #4

    Bon. Ouais, ouais. Non, mais écoute, je pense que... je suis assez sur la même longueur d'onde que toi Chloé et puis tant que les règles du jeu sont bien définies voilà, mais je suis aussi d'accord avec toi Sarah que quand tu vas dans ce sens là tu sais que Il va peut-être avoir plus de pouvoir sur toi que toi sur lui.

  • Speaker #1

    Moi, je connais peu de gars qui sont... De gars de, par exemple, mon âge, qui sortent avec des filles de ton âge, par exemple, on va dire. J'en connais peu. J'ai l'exemple concret d'un ami en ce moment qui a à peu près... Je crois qu'il est plus âgé que toi, Sandro, mais qui doit avoir, on va dire, 45 ans. C'est pas un peu. Non, mais bon, quelques années. Qui... commence à fréquenter une fille qui a 20 ans. Et en fait, lui, il ne voit pas le problème. Elle, elle ne voit pas le problème. Lui, il ne voit pas le problème. Mais en fait, on voit tous le problème. C'est que, donc c'est dans le cadre du sport, on voit tous le problème où c'est, bah oui, ça semble facile parce qu'on fait tous le même sport et puis on se va à l'entraînement. Du coup, on a des points communs, etc. Et en fait, si c'est une histoire de un soir et tout, on s'en fout, tu vois. C'est pas, je dis pas que... Toutes les filles de 19 ans vont s'attacher à un mec de 40 ans en une nuit, pas du tout. Mais il faut vraiment, ça crée énergie, tu vois. Mais ce que je veux dire, c'est que quand c'est une histoire qui dure, que tu commences à vraiment construire un mini truc, lui, s'il n'est pas capable, en fait, pour moi, il n'y aurait pas de problème si lui, il était capable de se dire, bon, je sais que tout ce que je lui dis ou ce que je fais, pourrait avoir une influence parce que elle est encore en études, elle n'a pas fini sa formation, elle vit chez ses parents, elle n'a jamais vécu toute seule, elle n'a jamais payé ses impôts. Tu vois ce que je veux dire ? C'est des trucs qui font que tu n'es pas encore... Si c'est 30 ans, 50 ans, ce n'est pas du tout le même problème. Tu vois, c'est trop jeune quand tu n'es pas encore dans la vie active. Moi, ce que j'aimerais, c'est qu'ils soient capables de dire Oui, effectivement, on se plaît beaucoup. on s'aime beaucoup, j'ai pas envie de dire non à ça par contre je suis très attentif à pas développer une relation amoureuse et rester au stade physique non parce qu'ils en sont déjà plus là mais de pas influencer ses décisions, par exemple je sais pas si elle veut aller étudier à l'étranger va pas qu'elle n'y aille pas parce qu'elle tombe amoureuse de lui tu vois, ça serait quand même con par exemple tu vois après il faut avoir le cran,

  • Speaker #0

    il faut avoir le caractère aussi mais... se convaincre trop aussi que...

  • Speaker #1

    Tous les mecs que je connais qui ont cette mentalité-là, de cet âge-là, ne sortiraient pas avec une fille, ne sortiraient pas, je dis pas de relation sexuelle, mais ne créeraient pas une relation amoureuse, sentimentale, avec une fille de 19 ans. Parce qu'ils savent que ça peut avoir des impacts.

  • Speaker #2

    Mais toi, tu parlais pas d'une relation amoureuse, là, avec une relation physique...

  • Speaker #1

    Ça arrive, ça arrive.

  • Speaker #2

    Qui s'est un tout petit peu développée, d'après ce que j'ai compris.

  • Speaker #0

    Une relation, mais... Pas au point de se mettre...

  • Speaker #2

    C'était pas ton copain, c'était pas...

  • Speaker #0

    Pas au point de se mettre ensemble, non. C'était clair.

  • Speaker #2

    Ouais, c'était...

  • Speaker #4

    Oui, je veux juste préciser aussi un truc malheureusement qui entache un peu tout le truc, c'est qu'il faut bien penser aussi qu'il y a dans l'autre sens des jeunes filles, des jeunes garçons qui exploitent des personnes âgées.

  • Speaker #1

    Absolument. Voilà,

  • Speaker #4

    pas de sugar babies, sugar daddies, sugar mommies.

  • Speaker #1

    C'est encore un autre problème.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #4

    C'est pour ça que la limite, la frontière entre la réalité...

  • Speaker #1

    Dans les deux sens, il y a, je trouve, un des deux qui a une mauvaise intention. Directement, comme pour un sugar baby qui va dépouiller un mec à Alger, ou un mec de 40 ans qui se dit ça m'arrange bien parce que ma... Ma jeunette de 18 ans, elle ne m'emmerde pas. Elle ne me dit jamais rien. Elle ne questionne rien. Elle croit tout ce que je lui dis.

  • Speaker #0

    C'est une autre perception. Quand j'en parle, parce que j'en parle autant de moi, forcément, avec mes amis, etc. C'est une autre perception. On voit les choses différemment. C'est plus, fais attention à toi. C'est moins, prends garde. Reste toujours un pied derrière.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ce que ça retient.

  • Speaker #0

    On est vraiment dans une génération où... on veut prendre soin de soi en fait on pense d'abord à soi c'est pas question d'égoïste c'est hyper important c'est le plus important c'est ça même dans un mariage il faut toujours penser à soi plutôt tu le comprends mieux ce sera que la personne la plus importante dans ta vie et que tu vas vivre toute ta vie avec c'est toi

  • Speaker #2

    les amis On va terminer par une toute dernière question.

  • Speaker #0

    Allez.

  • Speaker #2

    C'est quoi l'amour ? Françoise, pour vous, c'est quoi l'amour ?

  • Speaker #3

    Alors là, je suis presque incapable de vous répondre. Ça dépend du mot amour, à quoi on le rattache. Si c'est l'amour entre un homme et une femme... Celui qui a la chance de connaître le grand amour, tant mieux pour lui.

  • Speaker #0

    Puis les autres, il faut faire avec. Et puis, après, pour moi, l'amour, ce qui est important, je pense que quand on a créé une famille, c'est plutôt les liens qu'on garde avec ses enfants, ses petits-enfants. Pour moi, disons, mon amour, il se porte là. Mais il ne se porte pas sur un homme, en tout cas pas.

  • Speaker #1

    Chloé, c'est quoi l'amour ?

  • Speaker #2

    L'amour, c'est... C'est quelque chose de fort, c'est quelque chose de beau, c'est quelque chose qu'on a envie de vivre tous. C'est quelque chose aussi qui se construit, que ce soit amitié ou que ce soit entre une femme ou un homme.

  • Speaker #0

    Et il faut lutter pour le garder, pour le trouver, pour le garder.

  • Speaker #1

    Lucas, Sarah, je vous propose qu'on y réponde. Autrement, sans en dire plus, nos auditeuristes sauront en 2025 pourquoi je suis en train de dire ça. Exactement. Sarah, Luca, est-ce que vous voulez ajouter quelque chose à ce débat qu'on vient d'avoir, qui était super intéressant et dont je remercie chaleureusement Françoise et Chloé d'avoir partagé ? avec nous et nos auditeurices vos ressentis, vos avis, etc. Est-ce que vous voulez rajouter quelque chose ?

  • Speaker #3

    Je t'en prie.

  • Speaker #4

    Non, moi je pense qu'on a pas mal à explorer, on a pas mal voyagé pendant ce podcast. Je suis pas tombé trop loin, je trouve, dans mon texte de début au final.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que j'ai dit on pouvait arrêter.

  • Speaker #4

    Au final, c'est une quête perpétuelle. La séduction, l'amour, le sexe, ce sera toujours en évolution ou en dégression, à voir comment on se place. Mais j'ai trouvé très intéressant et je vous remercie d'avoir partagé autant avec nous. J'espère que pour ceux qui sont encore là, à ce moment du podcast, c'était assez plaisant à écouter et informatif surtout. C'était un plaisir d'être avec vous, les copains, comme d'habitude.

  • Speaker #1

    Comme d'habitude, Sarah.

  • Speaker #3

    Merci beaucoup d'être venu. J'ai trouvé que c'était très intéressant de voir tous les points communs qu'il peut y avoir entre une génération et une autre et les choses qui nous séparent. Mais il y a plein de choses qui se rejoignent, mais qui prennent peut-être une autre forme. Enfin, je veux dire, le sujet sont les mêmes. On fait la même chose de manière un peu différente. Moi, je sais que nous, les milléniaux, on a... On dit souvent nous on a eu la chance de connaître les deux, de connaître sans les écrans, avec les écrans. Mais finalement, je me pose la question, est-ce qu'on n'est pas les plus niqués de tous en fait ?

  • Speaker #1

    Moi je veux dire on est les plus torturés.

  • Speaker #3

    Quand j'entends, quand je vous entends parler. Et puis après, je me dis que, enfin, je me vois un peu en toi dans ce que tu dis, la manière dont tu parles. Je trouve très mature, ça me rappelle un peu moi à ton âge. On me disait toujours que j'étais si mature et que je m'exprimais si bien. Et je me vois un peu en vous dans la manière dont je me projette dans le futur. Non pas divorcée ou quoi que ce soit, mais j'aime beaucoup votre façon de penser. Et puis vous êtes fidèle à vous-même, donc je trouve que c'est très inspirant.

  • Speaker #1

    Vous êtes dans la franchise de ta couple.

  • Speaker #3

    Oui, dans la franchise. Vous êtes au clair sur vos idées et ce n'est pas à tout le monde.

  • Speaker #1

    Je trouve que Sarah a fait un excellent résumé de l'épisode qu'on vient d'avoir. Si vous aussi, vous voulez participer aux prochains épisodes, n'hésitez pas à venir nous contacter, surtout sur notre page Instagram. C'est là où on est clairement le plus actif. Ou sinon, il y a toujours notre site, kiss-podcast.ch, où vous pouvez nous contacter sur la page contact. Chloé, Françoise, est-ce que vous voulez rajouter un dernier mot ?

  • Speaker #0

    Donc, je trouve que ça a été une rencontre très intéressante, un débat fort bien mené. Puis que j'ai été très contente de participer à ce genre de discussion qui paraît un petit peu, des fois, incroyable vu mon âge. Mais que j'ai eu beaucoup de plaisir à être là. Vraiment, alors.

  • Speaker #1

    Super. Merci beaucoup.

  • Speaker #2

    Oui, moi aussi. Je rejoins François. C'était très sympa. On a bien rigolé, on a bien discuté. C'est très marrant de voir aussi le décalage qu'il y a entre nous tous, en vrai. C'est très intéressant, donc je vous remercie infiniment.

  • Speaker #1

    Du coup, merci à vous deux. Merci à vous deux d'avoir accepté, comme je le disais au tout, tout, tout, tout, tout début de cet épisode. C'est jamais facile. T'as dit quoi ?

  • Speaker #3

    On n'y croyait pas.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est jamais facile de venir se livrer et de représenter, entre guillemets, sa propre génération et tout. Donc,

  • Speaker #3

    Françoise... Personne n'est le porte-parole de sa génération.

  • Speaker #1

    Non. Justement, c'est pour ça que j'allais préciser. Françoise, merci beaucoup d'avoir partagé votre avis. Vraiment très, très chouette que vous ayez accepté de vivre cette expérience avec nous. Et du coup, Chloé, pareil, merci beaucoup de nous écouter et d'être venue partager ton avis. C'était vraiment très, très cool. On reviendrait. Oui, à l'occasion. On vous explique après ce qu'on prépare pour 2025, parce qu'on aura certainement besoin de vous deux. Luca, merci beaucoup.

  • Speaker #4

    Merci à toi, Sombro.

  • Speaker #1

    Ça va ?

  • Speaker #3

    Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Écoute, je t'en prie. Merci beaucoup. Du coup, je vous dis à tout bientôt. Allez,

  • Speaker #2

    ciao.

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Description

Dans cet épisode, Sandro, Luca et Sarah abordent le choc des générations en matière d'amour, de seksse et de gestion des relations, avec deux invitées : Françoise, une femme de 82 ans et Cloé, une femme de 18 ans.


Cet épisode offre une occasion unique d'explorer comment les normes sociales, les attentes et les comportements en matière de relations ont évolué entre les années 1960 et les années 2020! Dans le contexte socioculturel des années 1960, les relations étaient souvent guidées par des attentes traditionnelles. Le mariage était généralement considéré comme l'objectif ultime des relations amoureuses. Les hommes étaient alors souvent les initiateurs dans les relations, et les femmes avaient des rôles plus passifs.


D'ailleurs, la discussion ouverte sur le sexe était limitée et l'éducation sexuelle était minimale, souvent axée bien souvent sur l'abstinence jusqu'à la fin des années 60, où le mouvement hippie et la révolution sexuelle ont commencé à défier les normes traditionnelles. Comment les méthodes de rencontre ont-elles changé ? Du bal de village aux applications de rencontre, nos invitées y répondent et partagent leurs expériences et avis. Les technologies modernes facilitent-elles vraiment les connexions profondes ou créent-elles une superficialité dans les relations ? Était-il plus difficile d'exprimer ses sentiments dans le passé ? Comment les expressions d'affection ont-elles évolué ? La surabondance de moyens de communication aujourd'hui améliore-t-elle ou complique-t-elle les relations ? Quelles étaient les attentes envers les femmes et les hommes dans une relation dans les années 60 par rapport à aujourd'hui ? Comment la perception de la sexualité a-t-elle changé ? Y avait-il plus de tabous auparavant ? La société actuelle est-elle trop sexualisée ou simplement plus ouverte et honnête ? La définition de l'amour a-t-elle changé ? Était-elle plus romantique ou pragmatique dans le passé ?


Nos invités et hosts répondent à ces questions et à de nombreuses autres et partagent leur avis et anecdotes... mais pas que!

Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et tu aimes bien ça,

  • Speaker #1

    faire l'amour ?

  • Speaker #2

    J'aime tout l'être. Je me suis mis les deux bien embrassés. J'ai aimé tes...... vos commissions. Ils m'ont interpellé. C'est vrai, c'est vrai. Je trouve que les mecs plus âgés sont sexy. Vous êtes des jeunes ? Je sais que t'es toute excitée,

  • Speaker #3

    moi aussi je le suis.

  • Speaker #2

    Mais là, tu vas un peu fort. Alors... Non.

  • Speaker #3

    Non.

  • Speaker #2

    Je couche pas avec toi. C'est pas la bonne semaine ? Attends, il y a une appli pour ça.

  • Speaker #1

    Vous êtes un sacré dragueur,

  • Speaker #2

    vous, hein ?

  • Speaker #1

    Hey, ciao ! Bienvenue dans un nouvel épisode de Kiss. En fait, on rigole parce qu'au moment où on a lancé le jingle, j'ai pas arrêté de recevoir des messages, devinez de qui ?

  • Speaker #4

    De Tate.

  • Speaker #1

    De ma copine, exactement. Qui m'écrit, comme ça je suis totalement honnête avec vous, elle m'écrit Je t'aime ma vie, je suis rentré il y a 30 minutes déjà, et notre femme de ménage vient d'arriver. Voilà ! Comment ça va ? Vous allez bien ? Lucas, Sarah ? Magnifique.

  • Speaker #0

    Nickel, comme d'hab.

  • Speaker #1

    Du coup, vous avez vu, cher auditeuriste, dans le titre, c'est le choc des générations. Et cette fois-ci, parce que souvenez-vous, surtout pour les auditeuristes qui nous écoutent depuis belle durête, comme on dit, par l'époque,

  • Speaker #0

    comme on dit chez les jeunes.

  • Speaker #1

    On avait déjà fait un épisode Choc des générations avec Jiggy Jones et je me souviens plus du nom de la jeune femme qui était avec lui enfin bref on avait déjà fait un premier épisode et je me souviens du prénom de Jiggy Jones c'est parce que c'est un pote c'est pour ça bref T'es en train de dire que les autres invités sont pas des potes ?

  • Speaker #4

    C'est des invités.

  • Speaker #1

    Je dois vraiment rentrer dans le délire. Je dois dire ce que sont les autres invités. Continue,

  • Speaker #0

    continue.

  • Speaker #1

    Donc on avait déjà fait un premier épisode Choc des Générations et on s'est dit, allez, on arrive aux 5 ans de Kiss, pourquoi pas en refaire un autre, mais cette fois-ci avec un vraiment très très grand écart d'âge entre les deux invités. Et c'est le cas, et c'est le cas, parce que figurez-vous que nous nous recevons avec nous... Chloé, 19 ans, bonjour Chloé, comment ça va ?

  • Speaker #3

    Bonjour, bien et toi ?

  • Speaker #1

    Écoute, ça va très très bien, d'après ce que tu nous as dit en off, tu as déjà écouté Kiss, donc tu sais où tu mets les pieds Exactement,

  • Speaker #3

    oui.

  • Speaker #1

    C'est pas un traquenard pour toi.

  • Speaker #3

    Non, et je suis très content d'être avec vous aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ah ok, ok, bah écoute bienvenue et j'espère que ça va bien se passer pour toi et avec toi, donc je disais Chloé, 19 ans Non, je dis ça parce que c'est pas toujours facile de venir se livrer, etc tu vois, donc c'est pour ça que je me suis permis de dire que j'espère que ça se passera bien pour toi, comme toutes les premières fois. Donc du coup, Chloé 19 ans et avec toi, l'autre invitée est Françoise, 8 ans, 2 ans. Bonjour Françoise, comment ça va ?

  • Speaker #2

    Ça va, merci, contente d'être là avec vous pour faire une découverte, je suppose, parce que c'est quand même quelque chose qui pour moi est très nouveau aujourd'hui. Donc si je bégayais... Néhébob,

  • Speaker #4

    vous êtes pardonné.

  • Speaker #2

    Voilà, exactement.

  • Speaker #1

    Pas de souci. Alors, il faut savoir que Françoise, vous, vous ne connaissez pas du tout ce qu'on fait. Pas du tout. On est d'accord. Donc, je vous ai un peu expliqué comment ça marche, etc. Et ce qui est bien, c'est que même à 8 ans, 2 ans, on continue à faire des nouvelles expériences.

  • Speaker #2

    Et oui.

  • Speaker #1

    Donc, c'est ça qui est bien. C'est qu'en fait, au fur et à mesure que la vie avance, on va continuer à faire des nouvelles expériences. Et c'est justement ce qu'on va aborder aujourd'hui dans... Dans cet épisode, on va un petit peu passer en revue comment, Françoise, ça se passait, l'amour, le sexe et le rock'n'roll dans les années 60. Et comment ça se passe aujourd'hui pour toi, Chloé, le sexe, l'amour et le rap dans les années... Du coup, avant de passer la parole à Luca pour sa fameuse présentation du thème, moi, j'aimerais quand même savoir comment vous allez, mes co-hosts. Comment ça va, Sarah ?

  • Speaker #4

    Ça va hyper bien et je voulais dire que je suis... Ravi de savoir que la Gen Z nous connaît et nous écoute.

  • Speaker #1

    Moi j'étais persuadé qu'il n'y avait que les trentenaires et plus qui nous écoutaient.

  • Speaker #4

    Vraiment pur millenial.

  • Speaker #1

    Comme quoi ?

  • Speaker #4

    Très attentif. Écoute, il y en a beaucoup d'expérience. Françoise mais...

  • Speaker #1

    Mais ils sont drôles quand même un peu. Toi Lucas, comment ça va ?

  • Speaker #0

    Moi ça va super les amis, comme d'hab.

  • Speaker #1

    Tu rentres de vacances ?

  • Speaker #0

    Je rentre de vacances, ouais, ouais, ouais, j'ai fait une petite croisière. Voilà, la croisière s'amuse, quoi. Ouais,

  • Speaker #1

    je vous ai dit, chaque génération. Du coup, Lucas, je laisse la parole.

  • Speaker #0

    Les amis, aujourd'hui, on va explorer un territoire mystérieux, parfois déroutant, mais universel. La séduction et le sexe à travers les âges. Ou comment chaque génération réinvente la grande parade du désir avec... plus ou moins de succès. Alors pour commencer, petit rappel des faits, dans le monde merveilleux des relations humaines, il y a une constante. On cherche tous à se faire aimer, mais chacun avec des méthodes qui semblent sortir d'un manuel différent. Imaginez un bal masqué, où les participants portent des costumes d'époque diverses, certains en toge romaine, d'autres en veste de costard, et les derniers en survête à capuche. Oui, on dirait que je vous emmène dans un mauvais escape game, mais je suis sûr que vous voyez le tableau. En matière de drague, chacun a ses codes et les règles sont aussi claires qu'un manuel d'instruction Ikea. Sauf qu'au lieu de monter une armoire, on essaie de démonter Brigitte. Alors, les interactions humaines, c'est devenu Canal+, mais sans décodeur. Donc, on avance, on cligne des yeux, on balance des signaux et on espère que quelqu'un, quelque part, va comprendre que cette danse maladroite, c'est une tentative de connexion et pas un appel au secours. À une époque, la drague, c'était mettre une jolie robe... Pardon. La drague, c'était mettre une jolie robe flamant rose, des pantalons pas de def, une chemise léopard et une queue de cheval. On sortait au dancing et on faisait monter la fièvre du samedi soir. Puis vient l'avènement de la télévision où l'on trouvait l'amour en faisant un tour de manège. L'arrivée d'Internet redistribue les cartes. On rencontre notre âme sœur sur Caramail avec des noms improbables comme Psychoskate24. Et on attendait patiemment que notre crush commente notre Skyblog. Lâchez des coms ! Aujourd'hui, flirter c'est s'abonner, regarder des stories, mais sans les commenter. C'est liker une photo d'il y a 6 mois pour qu'on montre qu'on est intéressé, mais sans pression. On attend 4 heures avant de répondre à un message pour ne pas presser la personne. Personne avec qui on a le plus envie de communiquer et de créer des liens, ça n'a aucun sens. On est passé d'écrire une lettre d'amour avec une plume et de l'encre à... C'est quoi ton snap ? Ça, monsieur, dame, ça s'appelle l'évolution, je vous rappelle. Aujourd'hui, aimer, c'est accepter que l'autre préfère parfois scroller sur son téléphone que parler. C'est se lancer des je t'aime entre deux SMS et des bonne nuit sans même se regarder. Et accepter que la passion soit une alternance entre waouh, t'es la personne la plus incroyable du monde et putain, les couleurs, c'est la corbeille de gauche, bordel ! Et donc voilà, peu importe l'époque, les outils ou les mœurs, on est tous là à jouer au jeu de l'amour et du hasard, avec des règles qui changent tout le temps. On essaye, on trébuche, on se rate, on se retrouve, et au fond, c'est peut-être ça l'essence de la séduction intergénérationnelle. Un grand escape game où chacun improvise en espérant que l'autre sache décoder les indices. Alors voilà, bonne chance à toutes et à tous dans cette grande parade du désir, et surtout n'oubliez pas, en amour, on est tous un peu paumés, mais c'est ce qui rend l'aventure intéressante.

  • Speaker #1

    Let's go ! Bravo Lucas, bon écoutez je crois qu'il a tout dit. Je pense que tu as tout résumé, tu as fait l'historique de la drague. Merci beaucoup Lucas, vraiment chronique de qualité. donc vous l'avez compris cet épisode va nous offrir une occasion franchement qui est unique parce que quand on a commencé à préparer cet épisode je vais être très honnête avec vous, je ne m'attendais pas à ce qu'on arrive à avoir une personne comme vous Françoise 8 ans de 2 ans et je suis certain que vous allez être très très riche en enseignement pour nous tous, moi y compris même si on n'a pas beaucoup de différence d'âge Avant qu'on rentre dans le vif du sujet, moi ce que j'aimerais savoir avant tout, c'est quelle est votre situation aujourd'hui ? Est-ce que vous êtes en couple ? Vous êtes mariée ?

  • Speaker #2

    Alors, je suis divorcée depuis... Presque 50 ans. Oh wow,

  • Speaker #1

    ok.

  • Speaker #2

    Et je n'ai jamais vécu avec personne. pendant toute cette période. Je suis libre comme l'air.

  • Speaker #1

    D'accord. Mais donc, ça veut dire qu'il y a 50 ans, vous avez divorcé, environ une cinquantaine d'années. Et après, entre-temps, vous avez quand même rencontré des personnes.

  • Speaker #2

    Rencontrer des personnes, c'est une chose. Vivre avec, c'en est une autre.

  • Speaker #1

    Alors, on va y venir. Du coup, comment c'était il y a 50 ans pour rencontrer des gens ? Donc, quand vous vous êtes divorcée, comment vous vous faisiez pour rencontrer des gens ? Donc, on parle dans les années 70-70,

  • Speaker #2

    c'est ça ? Oui, dans les années... 80 ? Plutôt, je dirais 80, si c'est après le divorce.

  • Speaker #1

    S'il vous plaît, je n'ai pas 50 ans, moi.

  • Speaker #2

    Oui, mais je dis, pour moi, c'était plutôt dans les années 80, après le divorce. OK.

  • Speaker #1

    Donc, avant qu'on revienne aux années 60, quand vous aviez la vingtaine, moi, j'aimerais du coup comprendre comment ça s'est fait. Quand vous avez divorcé, comment après vous avez fait pour rencontrer de nouvelles personnes ? Lucas parlait dans son introduction de dancing.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    J'imagine que c'était ça. Exactement.

  • Speaker #2

    Les boîtes, comme on appelait ça. Effectivement, c'était là, le lieu de rencontre. Mais il y a quand même une chose qui existe depuis toujours et qui existera encore pendant un moment, c'est les lieux de travail.

  • Speaker #1

    Vous faisiez quoi comme travail ?

  • Speaker #2

    Secrétaire.

  • Speaker #1

    Secrétaire.

  • Speaker #2

    Mais j'ai toujours travaillé dans un milieu très masculin. D'accord. Donc on était très peu de filles, de demoiselles ou de dames par rapport aux messieurs. Ok. Ce qui facilitait peut-être des fois les choses pour les uns et pour les autres.

  • Speaker #1

    Et du coup, vous vous êtes souvent fait draguer par des collègues ?

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Les coquins ?

  • Speaker #2

    Non, mais il ne faut pas oublier qu'à l'époque, ça ne nous dérangeait pas du tout. Surtout quand c'était quelqu'un qui nous plaisait bien.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Surtout. problème. Et comment était l'approche ? Parce qu'aujourd'hui, j'imagine on va y venir après vers toi Chloé, mais j'imagine que du coup Sarah, tu pourras nous le confirmer vu que t'es la seule ici à travailler dans une entreprise une très grande entreprise avec des collègues, vu que Luca et moi on est collègues donc du coup... Il n'y a pas de filles en plus ? Il n'y en a plus, il n'y a plus du tout. Pas bien hein ? Ouais, enfin...... Du coup, Françoise, à l'époque, comment les hommes faisaient pour vous approcher ? Est-ce qu'ils laissaient un petit mot sur votre bureau ? C'était frontal ?

  • Speaker #4

    Des compliments, des compliments.

  • Speaker #2

    Voilà, exactement. Une façon de vous regarder, une façon de vous approcher. Je ne sais pas, il y a quand même des signes. Toujours un bon coureur dans ce genre de choses. Donc, vous le ressentez, c'est très bien. Vous voyez. facilement quelqu'un qui a envie d'aller dans une direction avec vous ou pas. C'est presque automatique, disons. Alors après, vous y répondez ou vous y répondez pas. Si le monsieur vous plaît, vous répondez. S'il ne vous plaît pas, vous répondez.

  • Speaker #4

    Est-ce que les messieurs étaient plutôt insistants si vous n'y répondiez pas ou ils vous laissaient plutôt tranquille ?

  • Speaker #2

    Il y avait les deux.

  • Speaker #1

    Que ce soit sur le lieu de travail ou dans les dancing.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    Mais justement, vous parlez de s'il nous plaît de faire un petit bout de chemin avec. Justement, on va reculer aux années 60. Vous avez la vingtaine. Comment ça se passe à l'époque ?

  • Speaker #2

    Alors, moi, je dirais que c'est assez simple parce qu'il y avait beaucoup de flotte. Et quand on sortait, on était toujours des équipes. La même chose que maintenant, des filles et des garçons. On se rencontrait, si on avait l'habitude de fréquenter un bistrot, il y en a toujours qui venaient avec des copains ou des copines, et puis on faisait facilement connaissance les uns avec les autres. Et puis bon, là après, si vous plaisiez bien à quelqu'un, de nouveau, il vous le faisait sentir assez facilement, et vous, c'était la même chose. On n'avait pas ce... Ce que je ressens maintenant parmi les gens, ce que j'entends à travers les gens plus jeunes, c'est un peu une méfiance. Alors nous, pas du tout. Alors on était contentes de se faire draguer, de se faire siffler. Pour nous, c'était presque, je dirais, ben oui, on est mal, on plaît, voilà. C'était des choses, je pense, différentes avec maintenant. Ce qui paraît aujourd'hui... quelque chose, oh là là, quelqu'un qui vous aborde, un homme qui vous touche, nous, non, on s'attendait. Quand ça nous plaisait bien, ça ne nous dérangeait pas du tout.

  • Speaker #4

    Mais est-ce que vous pensez que c'est parce que c'était très nouveau, on va dire, pour les femmes d'être complètement émancipées et du coup, de pouvoir... On sait que c'est à peu près dans ces périodes-là que... c'est quand même assez récent encore aujourd'hui de pouvoir avoir son compte en banque, de pouvoir travailler de pouvoir divorcer fin 60, début 70 donc il y a cette émancipation aussi sexuelle, de la drague, etc donc j'imagine que c'est clair que c'est pas le même cadre qu'aujourd'hui où maintenant finalement tout ça ce sont des acquis pour les jeunes filles et du coup c'est pas la même perspective parce que, enfin, je sais pas pour toi Chloé, mais moi c'est pas Je ne suis pas un animal pour qu'on me siffle dans la rue. Vous voyez ? C'est comme ça que je prévois la chose. Et en fait, bien sûr, il faut me poser les choses dans le contexte. Dans le contexte, comment tu avais dit ça ?

  • Speaker #1

    Socio-culturel.

  • Speaker #4

    Socio-culturel, historique, générationnel.

  • Speaker #1

    C'est ça. Parce qu'en fait, ce qu'il faut bien comprendre au niveau historique, c'est qu'à la fin des années 60, il y a cette fameuse libération qui est marquée, je pense que ça va parler à beaucoup de gens, par le fameux concert Woodstock, Flower Power, etc. Donc... Fin des années 60, 69, si je ne me trompe pas d'ailleurs. Et moi, en fait, c'est là où je veux en venir. C'est comment vous, vous avez vécu justement cette transition ? Parce que vous le disiez tout à l'heure, vous avez été mariée. J'imagine que ça s'est fait à la fin des années 60, début des années 70.

  • Speaker #2

    Oui, je suis mariée en

  • Speaker #1

    66.

  • Speaker #2

    Et puis, ma fille est née en 68, en mai 68. Donc, je ne peux pas dire que j'ai tellement... vécu la période de mai 68.

  • Speaker #1

    C'est exactement ce que j'allais dire.

  • Speaker #2

    Chose à penser.

  • Speaker #1

    Oui, parce que mai 68, c'est justement la grosse période. Vous pouvez faire des recherches. Mai 68 sur Google, vous verrez. C'est vraiment émancipation de... On va dire émancipation sexuelle de la civilisation. On va dire ça comme ça. T'as eu quoi ? Occidentale. Occidentale, oui, bien sûr. Oui, évidemment. Si vous avez eu votre enfant, votre fille en mai 68... Non. Vous l'avez vécu par la suite. Mais du coup, comment vous faisiez ? Parce qu'aujourd'hui, si quelqu'un nous plaît, Lucas, on parlait dans son texte d'introduction, on va lui écrire un message.

  • Speaker #4

    En fait, les signes, ils sont complètement différents.

  • Speaker #1

    C'est ça. En fait, moi, ce qui m'intéresse, c'est à l'époque.

  • Speaker #4

    Le regard qu'un homme pouvait porter sur vous dans un bar, un échange ou quelque chose comme ça. Aujourd'hui, comme l'a dit Lucas, c'est d'aller sur... ces réseaux sociaux sur Internet, remonter très, très en arrière, mettre un j'aime pour dire j'ai bien regardé toutes tes photos et j'aime bien celle-là qui date de dix ans en arrière. Donc, c'est des signes complètement différents qui sont beaucoup moins directs. Quand même, beaucoup plus...

  • Speaker #1

    Et même, je pense, Françoise, vous pourrez me contredire, mais je pense que les discussions autour du sexe étaient peut-être moins tabou, non ? à la fin des années 60, début des années 70. Moi, par exemple, j'ai un souvenir, j'étais vraiment enfant, mais j'ai un souvenir d'avoir vu des femmes nues à la télé. Et j'avais, je crois, 6 ans. C'était le Colaro Show. C'était à la fin des années 80. Quelque chose qu'aujourd'hui, c'est impossible. Aujourd'hui, c'est impossible de voir... Elle faisait rien.

  • Speaker #4

    Voilà, c'est ça.

  • Speaker #1

    Elle faisait rien. Elle faisait rien, tu vois. Et j'ai vraiment cette sensation. C'est pour ça que ça m'intéresse beaucoup d'avoir après la vie de Chloé. Mais j'ai vraiment cette sensation qu'on a eu cette émancipation à la fin des années 60, début des années 70. Il y a eu un... pique, j'imagine au milieu des années 90, début des années 2000 avec les danses lassives il y avait des Britney Spears il y avait des Cisco, Luca t'as connu ça avec le clip des Strings je dis ça parce que t'avais 18 ans à l'époque j'imagine, donc c'est pour ça que je dis ça quelque chose qu'aujourd'hui c'est super mal vu super mal perçu et je pense que Sarah t'as abordé un point qui est peut-être important c'est justement ce contexte socio-culturel où à l'époque on avait des gens qui étaient C'était nouveau, tu vois, de ce genre de choses. Et aujourd'hui, on s'est déconstruit. On est en train de reconstruire, ce qui fait qu'on arrive plus ou moins, peut-être mieux ou différemment.

  • Speaker #4

    Je pense que tout ce qui existait existe encore, mais dans différents cadres. Parce que, par exemple, si on prend la télé-réalité, tout est autorisé. Pas forcément la nudité à proprement dit, mais c'est très outrancier, très fougueur. ça tourne beaucoup autour de la sexualité, de la drague lourde, etc. Et qu'on va moins voir dans un autre car en fait, on a beaucoup plus de diversité de plateformes pour mettre les thématiques. Je pense que la télévision publique, ça se veut un peu plus rangé, mais il va y avoir marié au premier regard, qui pourrait être vu comme un truc très moyenâgeux, entre guillemets, parce que c'est du mariage arrangé. C'est juste au couvert de science.

  • Speaker #1

    C'est vrai, c'est vrai. Vous avez regardé Golden Bachelor ?

  • Speaker #2

    Non. Non ? Je ne suis pas du tout intéressée par ce genre d'émission.

  • Speaker #1

    D'émission ?

  • Speaker #2

    Vraiment alors, pas du tout.

  • Speaker #1

    Et avant qu'on passe à Chloé pour avoir sa vision, Françoise, est-ce qu'aujourd'hui vous draguez encore ? Est-ce que vous entretenez encore des relations ?

  • Speaker #2

    Alors j'aimerais bien, mais je ne trouve jamais quelqu'un qui me plaît.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #2

    Alors je ne parle pas physiquement, ça se discute, mais quelqu'un qui a envie de certaines choses, moi j'aime les messieurs qui parlent bien. qui s'expriment comme il faut, qui ont pas mal de connaissances. C'est surtout ça qui m'intéresse. C'est à comprendre les rues. Exactement. Exactement. Alors après, il y a aussi une question physique qu'on peut tenir compte. Moi, je trouve que les messieurs arrivés à 80 ans, ils ne font pas tellement jeune. Dans leurs idées comme dans leur physique. Il faut viser plus bas alors.

  • Speaker #1

    Il faut aller chercher...

  • Speaker #2

    Oui, mais moi j'aime bien les plus jeunes. Les plus jeunes, ils n'aiment pas les plus vieilles.

  • Speaker #4

    Mais non.

  • Speaker #2

    Mais oui, c'est comme ça. Le monde, il le fait ainsi depuis longtemps.

  • Speaker #1

    Vous savez, vous savez...

  • Speaker #4

    Je vais contredire, je pense que vous avez raison.

  • Speaker #0

    Mais ça se trouve, ça se trouve. D'ailleurs, s'il y a des gens qui écoutent ce podcast...

  • Speaker #1

    Oui, exactement.

  • Speaker #4

    Si vous avez un oncle, un père ou un grand-père de 80 ans,

  • Speaker #1

    ou non, moins du coup,

  • Speaker #4

    ah ben moins, de 70 ans,

  • Speaker #0

    qui parle bien,

  • Speaker #4

    qui est cultivé,

  • Speaker #1

    qui présente bien,

  • Speaker #4

    le reste ça se discute.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, comment vous faites pour rencontrer des hommes aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Bon, écoutez, moi, je sors pas mal. Je vais toujours boire tous les matins mon café avec mon croissant. Je lis le journal dans un bistrot de mon quartier où il y a beaucoup de messieurs.

  • Speaker #1

    Ah, ok.

  • Speaker #2

    Mais après, enfin, depuis maintenant 14 ans, mais je n'ai quand même pas réussi à en trouver un qui pourrait me donner satisfaction.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #2

    Enfin, disons l'ennui, quand on arrive à ces âges, c'est que même si vous avez eu des amis, là, malheureusement, ce qui est mon cas, tous les messieurs que j'ai eus, qui ont compté dans ma vie, ils sont tous décédés.

  • Speaker #1

    Ils sont tous partis. Bon, du coup, avant de passer à Chloé, dernière question, et je pense que c'est une question que tout le monde se pose, Françoise. Vous avez encore des relations sexuelles ? Non. Non.

  • Speaker #2

    Parce que la raison, je vous l'ai dit, que j'ai eu des aventures dans ma vie, mais maintenant, elles se sont arrêtées pour la bonne raison que toutes ces personnes-là sont parties. Et puis, je n'ai jamais retrouvé personne qui vraiment m'a suffisamment attirée pour que je tente encore ce genre d'aventure.

  • Speaker #1

    Mais vous ressentez parfois l'envie, le besoin ?

  • Speaker #2

    Qu'est-ce que j'ai oublié ? Si je dis non, ce n'est pas juste. Puis si je dis oui…

  • Speaker #4

    C'est peut-être un peu différent.

  • Speaker #1

    Oui. C'est nuancé peut-être, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Oui. J'ai un peu maintenant de peine à imaginer me retrouver seule, à passer une nuit avec un homme.

  • Speaker #1

    Vous savez, déjà 10-15 minutes, ça serait bien. C'est vrai. Non, mais pour dire que... C'est un début. Oui, c'est ça.

  • Speaker #4

    C'est un début pour mettre la machine en route.

  • Speaker #1

    C'est ça. Mais en parlant de mettre la machine en route, est-ce que vous utilisez des sextoys ou pas du tout ?

  • Speaker #2

    Pas du tout.

  • Speaker #1

    Parce que dans les années 60-70, c'était vraiment le tout début du porno. Et du coup, le tout début... des sex toys aussi. Et du coup, je ne sais pas dans quelle mesure...

  • Speaker #2

    Je n'ai jamais, disons, éprouvé ce besoin. Je pense qu'il y a des gens qui cherchent peut-être ça parce que ça leur apporte un certain plaisir et puis c'est assez simple, j'imagine, assez simple à se contenter avec ce genre de choses.

  • Speaker #1

    Vous imaginez bien.

  • Speaker #4

    Vous imaginez bien,

  • Speaker #2

    oui. Non, ce n'est pas mon cas.

  • Speaker #1

    D'accord, très bien, on saura quoi vous offrir pour Noël. Du coup, on va passer à toi.

  • Speaker #2

    Je vais essayer.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #2

    J'ai trouvé quelque chose, encore avant de finir ma vie, qui va peut-être me passionner.

  • Speaker #1

    Alors écoutez Françoise, je crois qu'on a deux, trois petits gadgets dans le bureau. Évidemment en oeuf sous-cellé, donc ils ne sont pas utilisés. On verra après si on peut...

  • Speaker #0

    Pouver les chaussures à son pied.

  • Speaker #2

    Mais il faudra peut-être que j'aie des explications.

  • Speaker #1

    Lucas vous les donnera.

  • Speaker #4

    Et il y a des modes d'emploi.

  • Speaker #1

    Il y a des modes d'emploi, oui. Il vous fera même une petite démo live et tout. Du coup, Chloé, 19 ans. Oui,

  • Speaker #3

    exactement.

  • Speaker #0

    Alors, je fais juste une interlude, Chloé. Je ne sais pas si tu étais un peu perdue quand on parlait de ces époques-là. Sache que juste à cette époque-là, il n'y avait pas Netflix. Ah, ah bon ? On allait au cinéma, ça coûtait 3 francs. Et puis...

  • Speaker #3

    Tu es beaucoup trop tard, je sais.

  • Speaker #2

    Je sais que je suis beaucoup trop tard.

  • Speaker #1

    Et surtout, il n'y avait que 4 chaînes à la télé. Et tu devais te lever pour aller appuyer sur les boutons pour changer les chaînes.

  • Speaker #3

    J'ai connu la télé, très très grosse et très très lourde. Ça, je l'ai connue. Mais elle était en couleur quand même, déjà.

  • Speaker #1

    Attends, parce que t'as 19 ans, t'es née en... 2005.

  • Speaker #3

    Ah,

  • Speaker #1

    2005.

  • Speaker #3

    Ça pique.

  • Speaker #1

    Ah ouais, ça pique de ouf.

  • Speaker #3

    Mais non.

  • Speaker #2

    Vous parlez de cinéma. Ouais. Moi, je vais vous dire que c'est un endroit où il y avait beaucoup de drague. On a une équipe au cinéma et puis, bon, on s'asseyait comme ça, les uns à côté des autres, un peu en faisant avec qui on avait envie. Et puis, bon, ben voilà, tout d'un coup, ils vous empoignaient par le cou, ils vous prenaient la main. Mais c'était pas mal, ça commençait pas mal par le cinéma. Et moi, je vais dire que c'est un peu par là que ça a commencé dans mon cas.

  • Speaker #4

    Avec votre mari ?

  • Speaker #2

    Bon, avec mon mari et avec d'autres. Parce que quand même, à l'époque, le flirt, ça existait énormément. On passait facilement d'un garçon à un autre, sans arrière-pensée. On ne cherchait pas vraiment jusqu'où ça allait nous mener. C'était juste pour le plaisir.

  • Speaker #1

    Comment s'était vu à l'époque le fait de passer d'un partenaire à un autre ? Par les garçons.

  • Speaker #4

    Pardon ? Comment c'était vu par les garçons ?

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Comment c'était vu par les garçons ?

  • Speaker #2

    Vous entendez comment c'était vu, qui passait, eux ? Non,

  • Speaker #1

    vous.

  • Speaker #4

    Comment c'était perçu par les gens ? Ils étaient pareils, quoi.

  • Speaker #2

    C'était réciproque. Au contraire, plus vous aviez presse de conquête, mieux c'était. Ah !

  • Speaker #1

    Alors, Chloé, du coup, ça c'est trop intéressant. C'est quoi qu'un body count ?

  • Speaker #4

    Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Ben non, il ne faut pas. Mais bon, alors du coup, on va commencer par le début.

  • Speaker #4

    Commençons par le commencement. Tu es née en 2005.

  • Speaker #3

    Exactement.

  • Speaker #1

    C'est choquant ça. Le tube en 2005, c'est, j'allais dire, mon beau number five. Pas du tout.

  • Speaker #4

    Pas du tout. Ça,

  • Speaker #3

    c'était bien Anna Montana. Miley Cyrus. Ouais, Miley Cyrus. Mais c'était Anna Montana encore. La blonde.

  • Speaker #1

    C'est vrai. C'est vrai. 2005. Attends, 2005. Will.i.am qui est dans quel groupe ? Black Eyed Peas le début de Justin Timberlake ta musique pour Britney Spears je pense que ça doit être cette période là j'ai une info qui fait très mal en 2005 est sorti Batman Begins Tu l'as vu ? Et King Kong. Tu ne l'as pas vu ?

  • Speaker #3

    Batman, oui.

  • Speaker #1

    Non, Batman Begins avec Christopher Nolan ? Oui. Oui, tu l'as vu ?

  • Speaker #3

    Oui, oui, oui.

  • Speaker #1

    C'est ton avis.

  • Speaker #3

    Oui, je ne le savais même pas.

  • Speaker #0

    Et pourquoi c'est important de dire qu'il y a King Kong qui est sorti ? Pourquoi c'est important ? Parce que ça veut dire que c'est après la trilogie du Seigneur des Anneaux.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est juste vu que c'est Peter Jackson. Oui, on a un amoureux du cinéma, comme vous pouvez le voir Françoise.

  • Speaker #0

    C'est un point commun Françoise.

  • Speaker #1

    Maintenant on a compris pourquoi il aime bien le cinéma. Chloé, quel est le regard que tu portes sur les années 60-80 ? Et comment aujourd'hui tu vis justement le fait de... de vivre l'amour à l'ère du hashtag MeToo, à l'ère du consentement demandé, etc.

  • Speaker #3

    Pour moi, c'était très bien perçu. Les années 70, 60, c'est incroyable. Bien sûr, j'aurais tellement voulu vivre dans ces époques-là quand même. Mais comme elle dit, Françoise, c'est différent maintenant. Ça a bien changé. un autre mental. C'est vrai, on fait beaucoup plus attention, on est très vigilantes, surtout les filles. Et c'est quelque chose que je pense qu'à l'époque c'était totalement différent, c'était beaucoup plus libre et maintenant on se met pas mal de barrières, oui effectivement.

  • Speaker #1

    Pourquoi d'après toi ?

  • Speaker #4

    Il y a beaucoup de dangers aussi.

  • Speaker #3

    Oui exactement, puis nous on est beaucoup parasités on va dire par les réseaux sociaux. Et on parle énormément là-dessus, de prévention. Tous les jours, on voit, on scrolle sans cesse et on voit à chaque fois qu'il y a des problèmes avec des filles, des garçons, dans les deux sens, en fait. Et souvent, quand on sort, on aime bien être accompagné, on aime bien être entouré.

  • Speaker #1

    Mais du coup, vous ne pensez pas que les problèmes...

  • Speaker #0

    était déjà existant à...

  • Speaker #1

    Mais moins visible.

  • Speaker #0

    Justement, oui. Moi,

  • Speaker #1

    je pense que...

  • Speaker #0

    Moi, je pense peut-être même que c'était pire à l'époque.

  • Speaker #1

    Je pense que déjà, il y a beaucoup de gens, on va dire de criminels, de crimes qui n'étaient pas encore considérés comme des crimes, qui sont considérés comme des crimes aujourd'hui. Ça, c'est autre chose, parce que quand ce n'est pas considéré comme un crime, en tant qu'individu, on ne peut pas identifier si on est une victime ou un agresseur, ou peu importe. Donc ça, il faut prendre les choses... Voilà, mais ce qui était déjà un crime, qui est un crime aujourd'hui, il y a beaucoup de gens qui s'en tiraient très bien avec ça. Clairement. Et aussi, on est beaucoup plus, il y a beaucoup plus de monde déjà, on est beaucoup plus et on a accès aux informations de tout le monde, tout le temps. Donc en fait, quelqu'un qui s'obsède par toi, il peut trouver où t'habites, il peut... Voilà, en fait, il y a... Toutes ces technologies qui nous amènent du bon nous amènent aussi plus de danger, je pense.

  • Speaker #2

    D'un côté, je suis très ouverte sur ces réseaux sociaux. Et en fait, je suis fière littéralement de notre génération. On parle beaucoup plus, on manifeste plus, on est plus là. On parle exactement, on s'affirme plus. Mais de l'autre côté, ça fait peur.

  • Speaker #0

    Alors justement, tu parles de génération. Quel regard tu portes sur les précédentes générations ? Donc il y a...

  • Speaker #1

    Nous déjà,

  • Speaker #0

    par exemple. Déjà nous, parce que mine de rien, on est de la même génération. Et après, il y a celles d'avant, les baby boomers, etc. C'est quoi le regard que tu portes sur ces générations par rapport justement à ta génération, à toi ?

  • Speaker #2

    Alors, comment dire ?

  • Speaker #1

    Les millenials, on est gênants, il paraît.

  • Speaker #0

    T'as dit quoi ?

  • Speaker #1

    Il paraît qu'on est gênants.

  • Speaker #2

    Non, non, c'est faux. Mais je...

  • Speaker #0

    Oui, avec votre peau de pinte là !

  • Speaker #2

    Non, pas du tout. Non, non, mais au contraire, souvent j'ai des amis de votre génération. Ah,

  • Speaker #0

    des vieux ?

  • Speaker #2

    Non, pas des vieux. C'est bien. Pas du tout.

  • Speaker #1

    Les tout derniers dans la génération.

  • Speaker #2

    Mais ce que j'en ai, c'est incroyable comme vous êtes ouvert d'esprit. Et j'ai l'impression que ce n'était pas comme ça, dans votre génération. Pour moi, j'ai l'impression qu'on est un peu dans la même génération. Peut-être qu'on a des films différents, des musiques différentes, mais on a vécu un peu la même chose. Et oui, ils sont un peu choqués. C'est incroyable comme vous êtes ouverts d'esprit, comme vous parlez, comme vous vous affirmez. Et oui, ils sont littéralement un peu choqués.

  • Speaker #0

    En fait, moi, le regard que je porte, après je vous laisse la parole, le regard que je porte principalement sur ta génération par rapport à la nôtre et du coup celle d'après et celle de... de Françoise, ce qui vous vous différencie énormément de nous, c'est que vous, vous êtes nés avec un écran. Et c'est pas péjoratif de dire ça. Vous êtes nés avec un écran, donc vous savez comment vous comporter avec tout ce qui touche aux écrans. C'est plus intuitif,

  • Speaker #1

    ouais.

  • Speaker #0

    Exactement,

  • Speaker #1

    ça veut dire que vous avez directement les bons comportements même s'il y a une nouvelle application, un nouveau tour. Nous, c'est un peu moins et nos parents, c'est pas du tout.

  • Speaker #0

    Et c'est pas du tout, justement. Et c'est là où je veux en venir, c'est qu'on parle de danger, etc. On parle de, tu vois, être ouvert d'esprit. À partir du moment où vous êtes né avec un écran, vous avez vu et découvert plus rapidement et plus vite certaines choses que les générations précédentes. À mon avis, l'ouverture d'esprit se fait pas seulement au niveau de l'éducation, mais se fait aussi au niveau de la curiosité que va avoir une personne. Et elle se crée, qu'on le veuille ou non, via des écrans.

  • Speaker #1

    J'aimerais te dire une ou deux choses, vu que nos générations se chevauchent. J'aimerais dire un truc par rapport à notre génération, les millennials, on est la première génération qui ne sera pas plus riche que ses parents. Donc ça c'est un truc qu'il faut comprendre, c'est que jusqu'à nos parents, chaque génération s'enrichissait plus, avait plus de pouvoir d'achat, le monde allait de mieux en mieux. Et nous, ça ne veut pas dire que c'est forcément le cas dans toutes les familles, mais globalement, Les millennials arrivent moins à accumuler des richesses et de la stabilité, de la sécurité que les baby boomers. Et nous on a été élevés par des baby boomers qui avaient tout sur un plateau de la génération d'avant, qui avaient préparé le terrain pour eux, etc. Donc on a été élevés à nous dire, trouve un travail, fais un métier, achète une maison, marie-toi, etc. Parce que c'était l'ordre des choses. Et en fait, on a très vite ressenti que c'était pas possible de faire ça, qu'il fallait changer, etc. Mais on est encore un peu coincés dans ce truc. Et un truc que je vois chez la Gen Z, c'est que vous n'avez pas le temps. Non mais tout de suite, moi je ne suis pas d'accord avec ça. Oui c'est un truc qu'on peut reprocher, mais en fait j'ai l'impression que vous avez intégré ce fait-là, que vous ne savez pas ce qu'il y aura dans dix ans. Alors que nous, on a quand même été un peu bercé dans, tu sais, dans 10 ans, prépare la suite, etc. Et vous avez intégré que peut-être dans 10 ans, il n'y a plus rien. Peut-être qu'il y a de nouveau tout. Donc, c'est l'instant présent qui compte. Et je le vois, moi, beaucoup au travail. C'est que les plus jeunes, ils n'ont pas le temps de travailler dans des conditions qui ne sont pas acceptables. Qui ne leur conviennent pas. Mais ça ne veut pas dire que ce ne sont pas des travailleurs. Tu vois ? Et ça, c'est un truc que souvent les baby-boomers, ils reprochent à votre génération de dire, ils ne sont pas des travailleurs, ils ne travaillent pas, etc. Et pour ce qui est des relations, vous êtes dans le même état d'esprit de dire, ça, je veux, ça, je ne veux pas. Ce que tu fais, ce n'est pas bien. Ce que tu fais, c'est bien. De plus imposer. Et c'est vrai que peut-être ça perturbe le cadre. Mais moi, je trouve que c'est une très bonne chose.

  • Speaker #0

    Alors justement, on parle de génération, etc. Aujourd'hui, alors déjà, est-ce que tu sais ce que c'est Caramel ? Est-ce que tu sais ce que c'est MSN ?

  • Speaker #2

    MSN, oui.

  • Speaker #0

    MSN, bon, Caramel, c'est quasi la même chose. En fait, je te parle de ces applications, enfin de ces sites, parce que c'était des sites, des Ausha, plus exactement, chatroom. Ce sont les ancêtres des applications de rencontres, aujourd'hui. Tu vois où je veux en venir ? Oui. En gros, par exemple, aujourd'hui, moi, ce qui m'intéresse, c'est de comprendre comment ta génération, ayant grandi avec les écrans, comment vous faites pour rencontrer des partenaires ou des compagnons, compagnonnes, enfin, ce que tu veux, comment vous faites aujourd'hui pour les rencontrer ? Parce que, je me permets juste de faire une petite parenthèse, notre génération à nous, dont parlait Sarah, donc les millennials, nous, on a tout connu.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    On a connu avant et maintenant. Et même le pendant. Et quand je parle du pendant, ça veut dire le milieu, ça veut dire le entre-deux. Et le entre-deux, c'est justement ce fameux chatroom où Internet arrivait. Je pense que tu n'as pas connu, mais nous à l'époque, ça faisait... Quand on se connectait, ça, tu n'as pas connu. Et du coup, nous, on est vraiment passé du... On se laissait des petits mots, etc. Parfois, on s'appelait avec des touches comme ça. Je ne sais pas comment on appelait ça. Toi, tu n'as pas connu ça ?

  • Speaker #1

    Non,

  • Speaker #0

    je n'avais pas. Tu es entre deux. Et après, on a connu Internet. Donc, tu vois, les...

  • Speaker #1

    Et Internet, il y avait une seule personne qui pouvait aller sur Internet à la fois.

  • Speaker #0

    Sinon, ça niquait, tu ne pouvais plus appeler. Et ensuite, on a connu justement, avec l'arrivée des smartphones, enfin, de téléphones intelligents, etc., on a connu les applications de rencontres et tout. Vous, aujourd'hui, comment vous faites ? Est-ce que vous revenez un petit peu à la réalité ? Ça veut dire que vous allez dans les... Comment on appelle ça ? Les jeunesses ? Oui, oui, bien sûr. Vous allez en soirée pour rencontrer des gens ou est-ce que vous privilégiez le virtuel ?

  • Speaker #2

    Alors comme tu as dit... C'est les deux,

  • Speaker #1

    c'est un mix des deux.

  • Speaker #2

    Oui, exactement, c'est un mix des deux. Comme tu as dit, les sites de rencontres, ça va beaucoup, beaucoup. Les réseaux sociaux aussi. On se voit, on se trouve joli, on se like, ça va vite. C'est vrai que c'est plus facile aussi d'être moins face à cette personne.

  • Speaker #3

    Moi, je trouve ça horrible. Horrible. Pour moi, ça paraît incompréhensible. Bon, je suis d'accord avec ce que vous dites, parce que j'ai un petit-fils qui a 25 ans, donc quand je discute avec lui, je lui pose des questions, il me répond ce que vous avez dit. Mais pour nous, à notre époque, c'est incroyable. La chose qu'il y a qu'on oublie, on ne se posait pas autant de questions. Les choses, elles allaient, elles venaient, on profitait, on verra bien. Ce que maintenant, les gens, ils réfléchissent trop. Et puis, est-ce qu'on va pouvoir gagner notre vie ? Est-ce qu'on va pouvoir profiter de ça ? Nous, écoutez, si on pouvait se payer des vacances, on se les payait. Si on ne pouvait pas se les payer, on ne se les payait pas. Quand on avait de l'argent, on le dépensait comme ça. On ne pensait pas tous acheter une maison, acheter... Ça dépend aussi d'où on vient. Oui, c'est clair. Par exemple, ici en Suisse, on sait que s'acheter une maison, c'est pratiquement pas possible. C'est plus possible. Donc ça ne vient pas. Là, les Français, ça a toujours été, moi pour avoir de la famille en France, effectivement, ils rêvaient tous d'avoir une maison et tout ça. Mais l'argent n'avait pas... On ne s'arrêtait pas sur l'argent comme maintenant. L'argent, c'était pour profiter. pour profiter, aller si on en avait, des vacances, je sais pas, bien manger au restaurant, bien s'habiller, tout. Puis après, on verra bien. Après, moi, le déluge, c'était un peu... Tandis que vous, maintenant, vous vous posez tellement de questions. que c'est épouvantable, c'est pour ça, vous ne paraissez jamais vraiment heureux, à mon avis.

  • Speaker #2

    Nous sommes tristes.

  • Speaker #3

    Mais nous sommes tristes. Je ne connais pas pratiquement de gens jeunes à qui on discute qui se trouvent bien dans leur peau. Alors ça, c'est triste, je trouve. Tandis que nous, non, alors. On était heureux de vivre. Mais je reviens à ce que vous disiez tout à l'heure. Nous, quand on rencontrait quelqu'un, et puis qu'on voulait savoir qui c'était, et puis où on pouvait le joindre. Ouh là là, quel travail ! C'était presque une enquête qu'il fallait mener, parce qu'on ne savait pas, on arrivait toujours à travers, oui mais tu ne le connais pas, puis celui-là il le connaît peut-être. C'était totalement différent, mais ça avait un certain charme quand même.

  • Speaker #0

    Oui, j'imagine bien.

  • Speaker #1

    C'est un peu plus de charme quand même que de pouvoir trouver très facilement. Ah oui,

  • Speaker #0

    j'imagine tellement. Mais tu sais, c'est le neveu de Jacqueline. Mais oui, mais bien sûr, qui traîne souvent avec Pierre.

  • Speaker #1

    Et puis après, tu dois encore espérer que tu vas le croiser là où il serait supposé être. Alors que là, ça va vite. S'il n'y a pas de répondant, tu peux passer à autre chose.

  • Speaker #2

    Il y a cette face-là, mais il y a aussi cette face où on adore faire la fête. Ça sera toujours là, on aime. Beaucoup sortir, j'ai un groupe de copains, on adore sortir. Et là, on rencontre dans les bars, dans les soirées de jeunesse aussi. Ça nous arrive d'aller dans les girons, les festivals. Là, avec la fête, avec la musique, l'ambiance, c'est beaucoup plus facile que le cinéma. Par exemple, le cinéma, on s'assoit avec nos copains et on reste ensemble. Il n'y a plus trop ce truc de... On essaye de roncler là-bas.

  • Speaker #0

    justement t'es date ça se passe comment ?

  • Speaker #4

    je suis en train de réfléchir de me mettre en situation ça ferait bizarre quand même toi aussi t'aimes Leonardo DiCaprio tu veux mes M&M's ?

  • Speaker #3

    oui mais avant le cinéma c'était c'était quand même le divertissement numéro un oui ça au vivier il y avait à peu près que ça oui et c'était un prétexte comme vous le disiez avant c'était un excellent prétexte pour

  • Speaker #0

    Faire les premiers pas, etc. C'est pour ça que j'ai envie de savoir, Chloé, avec sa génération, quand on parle de date, c'est les rendez-vous amoureux, etc. Vous faites quoi ?

  • Speaker #2

    Alors, moi, j'aime beaucoup aller au restaurant, boire un verre, aller danser. Mais j'aime bien aussi quand c'est un petit peu... Aller danser ? Ouais.

  • Speaker #1

    C'est marrant, ça. Ça se faisait pas... Non. Ça se faisait pas ? Non,

  • Speaker #0

    t'as raison. Non, non.

  • Speaker #2

    Aller en discothèque à deux, c'est trop bien. Nous,

  • Speaker #1

    danser, c'était un truc un peu genre... Tu danses avec ton mec si c'est déjà ton mec, mais tu...

  • Speaker #0

    Et encore. Et encore.

  • Speaker #4

    Ouais, ou à la limite, tu danses sur ton mec.

  • Speaker #3

    C'est parce que les danses ont changé.

  • Speaker #1

    Les danses ont changé.

  • Speaker #4

    Les danses latives.

  • Speaker #3

    Vous faites... Voilà. Nous, c'était ça. Quand on allait danser, on attendait qu'il y ait des slows, des tangos, des... Les slows. On n'avait pas envie de danser tout seul. Moi, je me rappelle au début... Quand ça a commencé, il y avait le Madison,

  • Speaker #0

    il y avait le Rockabilly.

  • Speaker #3

    Là, les gens, ils y allaient, mais on attendait vite. En général, c'était par trois danses. On était content quand c'était fini la troisième pour qu'ils nous mettent un slow. Parce que quand même...

  • Speaker #0

    Il fallait redescendre.

  • Speaker #2

    Il fallait se contacter.

  • Speaker #3

    Je trouve que ce qui illustre quand même très bien l'époque, la mienne, c'est... Beudos dans son...

  • Speaker #0

    Donc Guy, pas Nicolas. Nicolas, il l'aime dans la sauce. Guy ?

  • Speaker #3

    Avec la drague.

  • Speaker #0

    Ah, avec son fameux sketch.

  • Speaker #3

    Chacun pense de l'autre. Mais moi, je trouve que ça, c'est vraiment assez un reflet de l'époque.

  • Speaker #0

    Du coup, toi, Chloé, pour revenir au date, tu disais, pourquoi pas sortir danser à deux, au restaurant, etc.

  • Speaker #4

    Et tu es en train de dire que tu aimes bien les trucs originaux aussi ?

  • Speaker #2

    Oui, j'aime bien qu'on se balade à un endroit un peu spécial, qu'on se trouve un endroit un peu sympa, nous deux.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu... Parce que là, tu vois, Françoise, elle vient de sortir un élément pop culture de l'époque. Est-ce que toi, il y a un élément actuel pop culture qui... qui soit vous a marqué soit qui vous marque en ce moment genre une série ou vous vous dites on veut trop faire comme elle c'est totalement représentatif de notre génération par exemple Guy Bedos c'est un sketch des années fin septembre début huitembre quelque chose comme ça en gros c'est ils sont dans une boîte de nuit et ils dansent avec une femme et ils parlent pas donc avec la bouche, mais tu entends leurs pensées. Et ils n'arrêtent pas de se dire Ouais, et si je fais ça ? Donc à un moment donné, ils lui mettent la main au cul, etc. C'est des petites choses comme ça. Et du coup, je me demandais, est-ce que vous, dans votre génération, il y a un sketch ou est-ce qu'il y a un film ou une série ? Nous, par exemple, notre génération, c'est Friends. Je crois qu'il n'y a pas un seul... Non mais...

  • Speaker #1

    tu connais oui je connais t'as pas aimé mais ça représente pour moi toi dans ta tranche d'âge c'est Friends il est dedans aussi mais par exemple pour moi je pense j'étais trop jeune pour regarder Friends je me dis plutôt c'était genre les frères Scott par exemple ah oui parfait les frères Scott c'est

  • Speaker #0

    très bien j'ai raison que les frères Scott c'est plus vieux que Friends non non c'est juste après c'est pile c'est merveilleux oui oui

  • Speaker #4

    En rendu, dans deux secondes, j'ai cru que t'allais dire Twilight.

  • Speaker #1

    Ça n'a pas duré non plus aussi longtemps que Friends, je pense. Si, si.

  • Speaker #0

    Si ? Ça a duré bien dix ans.

  • Speaker #1

    Les Frères Scott ? Ouais, ouais. J'ai recommencé à regarder maintenant, mais c'est vrai que quand tu regardes les Frères Scott maintenant, c'est tout, et c'était ça, quoi, à l'époque.

  • Speaker #0

    Ouais, mais t'as raison, je pense que...

  • Speaker #1

    Newport Beach, des trucs comme ça.

  • Speaker #0

    C'est exactement ce que j'allais dire. Je pense qu'il y a eu plein de petites séries comme ça qui ont bien cerné. ce qui se passait à l'époque pour une autre génération.

  • Speaker #1

    Il y a eu la première génération, Beverly Hills, après ils ont fait une autre version.

  • Speaker #3

    Moi, j'ai adoré tous ces feuilletons.

  • Speaker #1

    Ah,

  • Speaker #3

    vous regardez ? Oui. Et puis, justement, l'équipe de Fring, je ne sais pas comment vous vous nommez, alors moi, ça, j'adore. Moi, j'aime toutes ces séries.

  • Speaker #4

    Moi, j'ai deux questions. pour Françoise et Chloé. La première, c'est, selon vous, dans un date au restaurant ou comme ça, est-ce que c'est l'homme qui paye ?

  • Speaker #3

    On dit la vérité. Je vais vous dire la vérité. À mon époque, alors ça, ça dépend aussi beaucoup des personnes. Moi, j'ai toujours, je ne sais pas si c'est de la chance ou pas, mais j'ai toujours tombé sur des garçons qui me plaisaient bien mais qui n'avaient pas d'argent. Alors donc, je payais.

  • Speaker #2

    Je suis facile,

  • Speaker #3

    François. Sans me poser de questions. Ok. Poser de questions.

  • Speaker #1

    J'adore.

  • Speaker #3

    Voilà. Alors, je ne sais pas. Au jour d'aujourd'hui, je sais que c'est quand même différent. Peut-être que le fait de payer chacun sa part, ça évite peut-être certaines choses. On ne doit rien à personne.

  • Speaker #2

    Oui. Alors, pour ma part. Souvent, c'est le garçon qui paye, mais je propose quand même, je dis écoute si tu veux qu'on fasse...

  • Speaker #1

    Et si il dit ok, ça te...

  • Speaker #2

    Non, non, pas du tout, non.

  • Speaker #1

    C'est pas celui qui invite qui paye ? Souvent,

  • Speaker #2

    ouais.

  • Speaker #1

    C'est celui qui invite qui paye, c'est celui qui propose.

  • Speaker #2

    C'est celui qui propose qui paye. On a choisi tous les deux d'aller en date ensemble, on fait un partage ensemble, du coup ça me dérange pas du tout. Que ce soit moi ou lui, c'est pas grave, mais souvent c'est vrai que c'est le garçon qui paye.

  • Speaker #3

    c'est resté quand même gentleman oui mais je dis que voilà encore où on se posait un peu moins de questions dans le fond moi enfin je sais pas si moi c'est parce que j'ai connu des gens comme ça mais bon dans le fond c'était celui qui avait qui payait ok

  • Speaker #4

    ma seconde question c'est qui est-ce que vous êtes du genre à faire le premier pas oui non

  • Speaker #0

    Mais est-ce que ça c'est générationnel ou pas ? De ne pas faire le premier pas ?

  • Speaker #4

    C'est pour ça que je veux en venir là.

  • Speaker #3

    Et pourtant je ne suis vraiment pas du tout timide, rien. Mais il y a quelque chose au fond de moi. Quand on m'aborde, ça veut dire que la personne qui le fait, elle a envie. Tandis que moi, si quelqu'un me plaît bien, et puis que je me lance, et puis que ça ne marche pas, ça ne me plaît pas. donc je préfère laisser comme ça je me dis bon il faut croire que cette personne elle a vraiment envie de me parler alors comme ça c'est plus simple encore je me lance pas comme ça dans

  • Speaker #2

    la gueule du loup je tâte un petit peu le terrain quand même j'aime bien cette métaphore je me lance pas dans la gueule du loup je regarde des fois il y a un peu des regards qui se font on le sent quand même ouais Si on est attiré l'un par l'autre, etc. Et si ça se fait, si on voit qu'il y a possibilité, on essaye. Puis au pire, il y aura un non et c'est pas grave. On continue cette soirée, c'est pas grave.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #4

    Ça vous est déjà arrivé d'aller draguer quelqu'un, d'aller chercher un prétendant ? Ou c'est toujours forcément les hommes qui sont venus à vous ?

  • Speaker #3

    Jamais j'ai été chercher un homme.

  • Speaker #1

    Queen.

  • Speaker #0

    Queen aussi dans l'autre sens.

  • Speaker #3

    Bien dans le dessin. Mais alors, pas du tout, du tout.

  • Speaker #0

    Et vous pensez quoi du coup de... Parce que je pense que Chloé, ce qu'elle a partagé est très... Comment dire ? Très propre à l'époque à laquelle on vit où c'est totalement normal que les femmes fassent le premier pas, etc. Qu'est-ce que vous pensez de ça, Françoise ? Du fait que, du coup, les femmes aussi... elle s'autorise. Elle drague. Elle drague, en tout cas.

  • Speaker #3

    Après tout, pourquoi pas ? Si elle en a envie, moi, je ne le ferais pas, mais celle qui a envie de le faire, qu'elle le fasse. Ça vient aussi qu'au jour d'aujourd'hui, la femme, elle veut tellement être l'égale de l'homme qu'elle veut se permettre les mêmes choses que faisaient les hommes avant. Tandis que nous, c'était pas vu de cette manière. Un homme, c'était un homme, une femme, c'était une femme. Un homme, il y avait certaines choses qui se faisaient, les femmes, d'autres choses qui se faisaient, qu'il y a une évolution. Je suis entièrement d'accord, il y en avait moins, mais c'est allé beaucoup trop loin, à mon avis.

  • Speaker #0

    Actuellement, vous dites ? Oui,

  • Speaker #3

    actuellement, ça va beaucoup trop loin parce que la femme, elle aime agir la même chose qu'agit l'homme. Je pense que dans la nature humaine, il y a toujours un homme et une femme avec ce que ça compte.

  • Speaker #0

    Avec les différences.

  • Speaker #3

    Avec les différences naturelles, disons. OK. Mais après, si une fille... Vous savez, même à mon époque, il y a toujours eu quand même des filles qui ont dragué quand même des garçons. Ça, c'est aussi une question... Je ne sais pas comment... comment appeler, c'est même pas forcément générationnel, mais il y a toujours eu des filles qui étaient plus, comme on disait à l'époque, oh mais elle est culottée celle-ci.

  • Speaker #2

    C'était un peu mal vu en fait.

  • Speaker #3

    Oui, c'était vraiment, c'était les filles pas très sérieuses.

  • Speaker #0

    Ok. Tu penses quoi Chloé ? de ce qui vient je trouve ça très intéressant vraiment je ne le voyais pas comme ça en fait il faut vraiment parce que je pense qu'il y a certaines personnes qui peut-être nous écoutent doivent hurler j'imagine en disant pas du tout femme égale de l'homme et tout en fait il faut vraiment se rendre compte d'une chose c'est que Françoise vous vous avez grandi à la fin de la guerre oui Ça, c'est quelque chose qu'il faut vraiment qu'on ait conscience à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Là, la Deuxième Guerre mondiale se termine, vous, vous avez 3-4 ans, si je ne me trompe pas, si mes calculs sont bons. Donc en fait, il faut vraiment que les gens aient ça en tête quand ils nous écoutent. C'est vraiment, on a un énorme écart générationnel. C'est ça, c'est qu'à l'époque, l'Europe, voire même le monde occidental, est en train de se reconstruire, de se réélever et en train d'expérimenter de nouvelles choses. Il y a beaucoup, beaucoup de changements, notamment dans l'industrie, etc. C'est pour ça qu'avant, j'ai fait exprès de parler de cette génération qui est née avec les écrans. C'est que vous aussi, par rapport à nous, pour vous, c'est normal ce que tu viens de dire. Tu vois, de dire, bah ouais, moi, s'il me plaît, je vais lui parler, etc. Nous, on est vraiment entre deux. Je ne sais pas ce que tu en penses, Sarah, mais on est vraiment entre deux. Je me souviens quand j'avais la vingtaine, on va dire, quand c'était des femmes qui... s'autorisait à aller draguer, parfois, on se faisait la même réflexion qu'a dit Françoise. C'était... Ah ouais, bon,

  • Speaker #1

    elle... Oui, en fait, il y a eu tous des nouveaux codes qui se sont mis en place dont on a été les bêta-testeurs.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est exactement ça. Et où on a appris...

  • Speaker #1

    Internet, c'est ça. Où on a appris à naviguer, par exemple. Moi, je me rappelle au tout début de Tinder, qui est du coup une application de rencontre. Quand Tinder est arrivé en Suisse, je me rappelle que... On trouvait que c'était vraiment les losers qui allaient sur ces apps, tu vois, au début, au tout début. Même si tu avais envie d'y aller, tu n'osais pas trop y aller parce que tu disais les gens vont me voir, ils vont se dire mais qu'est-ce que je fais là, etc. Alors que ça c'est une question que vous ne vous posez plus du tout dans ta génération.

  • Speaker #4

    C'est un comportement qui est très suisse aussi.

  • Speaker #1

    Oui, aussi très suisse, bien sûr, mais bon, remettons les choses dans le contexte là où c'est. Tu te dis aujourd'hui, vous êtes sur Fruits, vous êtes sur Bumble ou peu importe.

  • Speaker #2

    C'est pas grave.

  • Speaker #1

    Et on s'en fout, que les gens sachent que tu es ouverte à faire des rencontres, tu l'es tout autant que toutes les autres personnes qui sont sur les applis.

  • Speaker #2

    C'est clair que si tu croises ton patron, c'est un peu gênant.

  • Speaker #1

    C'est un peu gênant, mais c'est gênant pour lui aussi. C'est un vécu. C'est gênant pour lui aussi. Et puis après aussi, dans le contexte actuel, au-delà de vouloir être l'égal de l'homme, En termes de droits, C'est quand même essentiel. En termes de devoir, c'est quand même essentiel qu'on soit tous considérés égaux. Mais en termes de comportement et tout ça, je comprends ce que vous voulez dire. Mais je me dis qu'on vit dans un monde où, en fait, on doit tellement tous être autant performants dans la société, parce que toutes ces questions que les jeunes se posent par rapport à la vie, etc., qui se posent peut-être trop de questions et qui ne vivent pas assez au jour le jour, la société actuelle dans laquelle on vit, elle nous... contraint à être dans la productivité, surtout nos générations, les millennials, parce que vous êtes en train, les Gen Z, de changer un peu les choses, mais de la productivité, etc. Donc en fait, une femme aujourd'hui de la classe moyenne, elle ne peut pas trop se poser et dire, moi je vais être une femme traditionnelle et puis pas travailler parce qu'avec un seul salaire, ça ne suffit plus aujourd'hui. Ça ne suffit plus. Donc même si, quand on voit ce mouvement, par exemple, ce qu'on appelle les trade wives, le... Le mouvement qui nous vient des États-Unis, chez les Mormons, qui sont souvent des familles très riches, et où la femme... On a plein de femmes sur les réseaux sociaux qui montrent une manière de vivre entre le moderne et le plus traditionnel. Et vas-y que je fais mon pain, et que je vais cueillir mes pommes, et que j'ai sept enfants, etc. C'est que des personnes très, très, très aisées qui peuvent vivre comme ça aujourd'hui. Ou alors, parce que les personnes qui sont en situation précaire... et qui vivent comme ça parce qu'ils n'ont pas de moyens de garde, etc., ils ne sont pas dans le tout bonheur. Dans le contexte actuel, ce n'est pas possible. Donc oui, je pense qu'il y a un truc qui... Ça densifie un peu l'ambiance et l'énergie.

  • Speaker #0

    Justement, tu parles de densifier l'ambiance et l'énergie. Allez, on va baisser un petit peu la lumière. On va aborder le sexe, les amis. Du coup, on va d'abord commencer par toi, Chloé. Oui. Quel regard ta génération, en tout cas de ce que tu as pu discuter avec tes proches, vous portez justement sur le sexe, consommation de porno, etc. Est-ce que pour vous, c'est tabou d'en parler entre vous ? Est-ce que... Du coup, je te laisse la parole.

  • Speaker #2

    Non, alors vraiment pas. Après, je sais que dans mon cercle d'amis, c'est très, très ouvert. Et aussi, j'ai une famille où on a toujours parlé de ça très ouvertement. Donc ça n'a jamais été vraiment tabou. Je sais aussi que c'est tabou au niveau des familles. Du coup, c'est compliqué d'en parler. Mais entre nous, on parle de sexe, porno, de ce qu'on a fait, ce qui s'est passé à notre dernier date, mais sans problème. Vraiment pas, sans jugement, non. Au contraire, on... On apprend en fait et on trouve ça cool, on rigole plutôt de ça.

  • Speaker #0

    Donc tu dis c'est sans jugement, ça veut dire si tout à coup vous rencontrez quelqu'un au cinéma et que vous avez une relation sexuelle, il ne va pas y avoir de jugement entre vous, etc. Non, pas du tout. Sarah, t'en penses quoi ?

  • Speaker #1

    Moi, j'en pense que... Par rapport à nous... J'en pense quoi ? Par rapport à elle ou par rapport à nous ?

  • Speaker #0

    Les deux, justement.

  • Speaker #1

    Moi, j'en pense que c'est bien parce qu'il faut avoir... C'est bien d'avoir un cercle à qui on peut parler parce que sinon, on ne sait pas... Forcément... Il faut pouvoir se confier. C'est aussi super de pouvoir en parler dans sa famille. Sans raconter forcément les détails de ce qui s'est passé, mais... d'avoir une éducation, on va dire, un cadre sécurisant par rapport à ça. Nous, je trouve qu'on était beaucoup plus pudiques par rapport à ça.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que c'est la parole.

  • Speaker #1

    Il y a eu beaucoup de jugements. Et pourtant, je ne sais pas comment expliquer, j'ai l'impression que quand j'avais 18 ans, prenons la majorité, quand j'avais 18 ans, j'avais beaucoup de choses qui ressemblent à ce que toi tu racontes. sortir, voilà, les filles aussi des fois elles allaient un peu vers les garçons mais pour autant c'était pas très bien vu, un peu comme Françoise le dit donc on y allait mais bon c'était pas toujours bien vu c'était quand même mieux que les garçons viennent, pour autant on...

  • Speaker #0

    Il se passait des choses, mais ça te retombait vite dessus. Il y avait une grande culpabilisation. Je pense beaucoup plus que dans votre époque, Françoise. Tu fais un truc, deux personnes consentantes, et en fait, on te met une réputation. Tout était hyper calculé, parce que chaque move pouvait engendrer des conséquences dramatiques. Peut-être que vos deux générations se rapprochent plus que nos générations.

  • Speaker #1

    Merci, c'est où je veux en venir. parce que Luca a dit quelque chose qui est quand même incroyable mais vrai c'est qu'en fait François ça va peut-être vous choquer mais il faut savoir qu'il y a des gens quand ils veulent parler à quelqu'un qui leur plaît ils se disent Je vais encore attendre un petit peu. Parce que sinon, la personne, elle va penser que... Du coup, ça rejoint ce que vous disiez avant. Vous savez, avant, vous avez dit, Françoise, vous êtes une génération, vous réfléchissez beaucoup trop, etc., etc., etc. Et du coup, je suis totalement d'accord avec Sarah. C'est que plus on avance dans cette discussion, avec toi, Chloé, et avec vous, Françoise, plus moi, je suis en train de me rendre compte...

  • Speaker #0

    C'est nous, les millenials, qui sommes différents.

  • Speaker #1

    Nous et la génération d'avant qui nous a inculqués.

  • Speaker #0

    Et les baby-boomers.

  • Speaker #1

    Voilà, qui nous ont quand même inculqué pas mal de ces choses-là. En même temps,

  • Speaker #0

    vos deux générations, elles se ressemblent plus, sauf que ta génération, Chloé, il y a des outils, la technologie, le monde a changé. Mais j'ai l'impression que l'ouverture d'esprit, finalement...

  • Speaker #1

    Mais vous êtes éveillée, en fait. C'est là où je veux en venir. C'est que vous, vous êtes éveillée sur le monde dans lequel vous évoluez. Nous, on a quand même connu ces 40 dernières années, 40-50 dernières années, une évolution majeure de toutes les technologies. Mais quand je parle de toutes les technologies, c'est vraiment télévision, internet, du coup téléphone, etc. Il faut savoir que le téléphone qui est comme ça autant démocratisé...

  • Speaker #0

    Voyage,

  • Speaker #1

    GPS même. Ça fait depuis que t'es née que les téléphones sont à ce point-là démocratisés. 2005, t'as dit. 2005 correspond à la sortie du tout premier iPhone, si je ne me trompe pas. Ou 2006, un truc comme ça. Facebook, à ton âge ?

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Tu vois, donc c'est pour dire quand même que nous, on est dans une génération, on est entre deux. Et c'est vrai que nous, on a, je ne dis pas que c'est tout beau, tout rose chez vous et c'était tout beau, tout rose chez Françoise. Mais c'est vrai que nous, notre génération, la manière comme moi, je l'aperçois. Et maintenant, comment je vois, d'après ce que tu dis, mon fils aussi, qui a 14 ans, je vois qu'il y a quand même un gap. une grosse différence d'ouverture d'esprit, d'éveil à divers problèmes, etc. Tu voulais dire quelque chose ? Il y a un mot pour ça ?

  • Speaker #3

    On a aigri.

  • Speaker #0

    Je voulais dire qu'à ton âge, Chloé, je partais en vacances avec mes copines dans le sud de la France, on imprimait le via Michelin. Parce que le GPS, c'était jamais à jour. T'avais des GPS. C'est pour ça que t'as fait la réponse sur le GPS ? Parce qu'en fait, là, je suis venue de Paris.

  • Speaker #3

    Tu fais des trucs random, genre Bluetooth.

  • Speaker #0

    Non, non, non. J'ai dit des trucs random, mais c'est parce que ça m'a fait penser à ça. Parce que je suis venue de Paris, là, en voiture. Et bon, peu importe où je vais, le GPS, il va me trouver le meilleur itinéraire. J'ai Internet partout. Enfin, nous, on faisait... On faisait des voyages, on n'avait pas de 3G même.

  • Speaker #3

    Dis-toi que Françoise, pour venir de Pontarlier,

  • Speaker #0

    elle était la personne. Exactement.

  • Speaker #4

    Il y avait des panneaux.

  • Speaker #0

    Non mais tu vois, c'est quand même un... Et maintenant on vit avec comme si c'était tout à fait naturel. Mais quand on avait son âge,

  • Speaker #1

    c'était pas ça.

  • Speaker #4

    Mais pourquoi vous avez tant de choses qui vous facilitent la vie ? Et pourquoi les gens, ils sont aussi inquiets, stressés, ils ne se sentent pas bien dans leur peau ? C'est ça qui est compliqué à comprendre.

  • Speaker #2

    Je pense que toutes ces nouvelles choses-là, maintenant qu'on vit actuellement, en fait, ça nous influence beaucoup.

  • Speaker #0

    Et elles nous dépassent aussi.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #0

    clairement. Moi, je travaille beaucoup avec l'intelligence artificielle. Ma grand-mère m'avait offert un livre sur des robots d'intelligence artificielle, je ne sais plus comment ça s'appelle, mais qui prenait le contrôle. Donc ces angoisses à ma grand-maman qui est née en 1925, qui paie à son âme, aujourd'hui est une angoisse réelle par exemple pour les travailleurs dans les bureaux qui sont, on va dire... pas encore remplacés, mais beaucoup de tâches sont simplifiées par l'intelligence artificielle, automatisées, et il y a des métiers qui vont disparaître, d'autres métiers qui vont se créer. Et c'est vrai que je pense que le changement constant, c'est tellement vite, t'arrives pas à te poser sans état de stress. Il faut être réactif.

  • Speaker #3

    Moi, j'ai une théorie là-dessus.

  • Speaker #0

    C'est quoi ?

  • Speaker #4

    Moi,

  • Speaker #3

    j'ai une théorie. C'est que nous, donc je mets nos générations, sauf Chloé, on a vu Terminator. Du coup, c'est pour ça qu'on ne se laisse pas faire par les ordinateurs et les machines.

  • Speaker #1

    C'est pas mal.

  • Speaker #4

    Ne me mettez pas dans Terminator parce que je crois que notre génération n'aime pas tellement. Moi,

  • Speaker #0

    je ne l'ai pas vu.

  • Speaker #4

    Ce genre de film, disons, n'a pas de succès, je pense, tellement avec les gens de... où c'est sorti à l'époque et là ce qu'on avait. Ou alors on prend ça, on regarde, c'est bien fait, on trouve que c'est fantastique le cinéma comme ça, mais ça ne va pas plus loin. C'est justement ça que je dis toujours, c'est cet approfondissement des choses que nous on n'avait pas, on était plus léger.

  • Speaker #1

    Alors justement, vous parlez d'être plus léger, Je vais recentrer le débat, si vous me permettez, autour de la table. On parlait de sexe, hein ?

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Comment c'était à l'époque ?

  • Speaker #4

    Qu'est-ce que vous entendez ?

  • Speaker #1

    Comment était perçu le fait d'avoir des relations sexuelles ? Comment le porno a fait... Vous, vous avez vécu l'arrivée du porno ? Comme nous, on a vécu l'arrivée d'Internet.

  • Speaker #4

    Alors, l'arrivée du porno, je vais vous dire, ça concernait surtout les garçons. Les filles étaient très peu concernées. Mais les garçons, celui qui pouvait s'acheter... Des revues,

  • Speaker #1

    parce qu'à l'époque, c'était ça.

  • Speaker #4

    Et tout ça, ça allait bien. Mais les filles n'étaient pas du tout intéressées par ça. Puis après, les relations sexuelles avec les garçons, je dirais... Bon, je ne sais pas, vous étiez bien avec un garçon, on allait toujours un peu plus loin, on ne se posait pas trop de questions. Un jour, ça arrivait, et puis bon, c'était bien, c'était moins bien, je ne sais pas. Mais il y avait, c'était presque une suite logique.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'à l'époque… C'était un engagement. Oui, c'est ça, oui.

  • Speaker #4

    Forcément,

  • Speaker #0

    pas forcément. Ok.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'à l'époque, il y avait cette notion de performance ? Non. Vous savez pourquoi je vous dis ça ? Parce qu'aujourd'hui, et du coup, ça m'intéresse d'avoir l'avis de Chloé, mais aujourd'hui, on vit à une ère où tout le monde a accès quand il veut au porno. Et souvent... Et souvent, il y a ce mimétisme qu'on peut avoir en regardant un porno, où parfois on a cette image en tête, on va vouloir soit le reproduire, soit essayer d'imiter, etc. Vous, à l'époque, est-ce qu'il y avait déjà cette performance où un homme voulait, pour qu'il soit viril, il devait tenir le plus longtemps possible ? Est-ce que la taille ? du pénis complet, enfin bref, il y a plein de petites choses comme ça où je me suis toujours demandé est-ce que c'est venu avec l'arrivée du porno ou est-ce qu'à votre époque il y avait déjà ce genre de questions qu'on se posait ?

  • Speaker #4

    Alors pas du tout, on se posait pas de tout genre de questions.

  • Speaker #1

    Oui tu as bien fait, c'est bien répondu.

  • Speaker #4

    Non,

  • Speaker #0

    c'est pas vrai,

  • Speaker #4

    vous dites, il y avait, si vous avez eu plusieurs fois des expériences, vous disiez bon celui-là il embrasse mieux, oui là il fait mieux l'amour, mais voilà. À votre ressenti, mais pas au point de vue de compétition.

  • Speaker #1

    Par exemple, pour vous, est-ce que la taille compte ?

  • Speaker #4

    Non, parce que je trouve que ça ne joue pas vraiment un rôle.

  • Speaker #1

    Ok. Donc, peu importe la taille du partenaire ?

  • Speaker #0

    Du sexe.

  • Speaker #1

    Du sexe, oui. Non,

  • Speaker #4

    pour moi, je trouve que ça ne joue pas forcément un rôle.

  • Speaker #1

    Très bien. Avant que tu dises est-ce que la taille compte, je le disais juste avant et du coup Luca a dit en rigolant, mais je pense qu'on est vraiment pile dans cette tendance, tout ce qui est en lien avec le body count, est-ce que c'est quelque chose que vous abordez entre vous ? J'imagine qu'entre potes, j'imagine que oui. Mais quand tu rencontres quelqu'un, est-ce que c'est quelque chose que vous abordez ?

  • Speaker #2

    S'il demande, oui.

  • Speaker #1

    Et ça arrive ?

  • Speaker #0

    S'il demande, c'est pas un mauvais style ?

  • Speaker #2

    Non, il a envie de savoir. Il a le droit. Mais après, c'est vrai que...

  • Speaker #0

    Mauvais style.

  • Speaker #2

    Ouais. Mais c'est vrai que... Par exemple,

  • Speaker #0

    de grande meuf.

  • Speaker #2

    Ça veut dire un peu, il veut savoir. Je sais pas, peut-être juger, peut-être donner son avis. Puis en fait, c'est un peu...

  • Speaker #1

    Mais ça t'est arrivé sur France ?

  • Speaker #2

    C'est à toi, en fait. Non. Non ? Non, pas forcément.

  • Speaker #1

    Ça, c'est un truc. Une autre génération, je pense que vous serez d'accord. ça arrive très fréquemment mais vraiment quand je te dis avec ma copine par exemple c'est devenu un gag où on s'invente des chiffres parce que vous ne le savez pas c'est plus ou moins on se l'est dit au début on ne se l'est pas dit avec mon copain on se l'est dit parce que bref tu connais ma copine elle est très ouverte sur ce sujet donc on en a très rapidement parlé de manière très ouverte et tout et moi j'ai dû aussi lui dire les choses parce que bon parce que j'avais été un pas à le marrer ceci et entendu pas du tout pour ça pas du tout pour ça mais parce que les gens parlent et tout bref mais du coup si on revient à ta génération et du coup à toi Chloé à travers ton expérience donc ça t'arrive pas souvent ce genre de choses mais par contre au niveau du sexe est-ce que le porno vous vous consommez j'imagine que oui et est-ce que le porno et du coup tout ce qui est en lien de négatif autour du porno va avoir une incidence sur vos relations Tu vois, le type de sexe, les performances, durer longtemps, le faire plusieurs fois, etc.

  • Speaker #2

    Oui, souvent, ça a déjà été parlé, oui.

  • Speaker #1

    Donc c'est intergénérationnel.

  • Speaker #2

    Mais plutôt du côté du garçon.

  • Speaker #1

    Ouais, toujours. Qu'est-ce qu'on est confus. C'est quand même rigolo.

  • Speaker #2

    Qui veut que tu jouisses. qui veut que tu finisses avant lui. Ça,

  • Speaker #1

    c'est bien. Oui,

  • Speaker #0

    c'est plus positif.

  • Speaker #1

    Oui, oui.

  • Speaker #0

    Dans notre génération, ça n'avait un impact que négatif sur l'homme pour son plaisir à lui, pas pour le nôtre. Oui,

  • Speaker #1

    Françoise.

  • Speaker #4

    Moi, ça me fait rire, ce genre de discussion, parce que moi, j'ai toujours trouvé complètement débile qu'un homme dise Ah, t'as trouvé ça comment ? C'était bien, c'était... Ah, moi je trouve ça... C'est pas des questions à poser. Je suis d'accord avec vous.

  • Speaker #1

    Je vais être très honnête avec vous, Françoise, ça m'est arrivé plusieurs fois de le poser.

  • Speaker #4

    Oui, bon, alors c'est peut-être que... Mais si on dit plusieurs fois,

  • Speaker #1

    c'est vraiment...

  • Speaker #4

    C'est émange générationnel, ça. Non, c'est... C'est parce qu'on est con, c'est tout. Voilà, c'est parce que c'est masculin.

  • Speaker #1

    Même encore aujourd'hui, je demande à ma copine, quand on a des relations sexuelles aujourd'hui...

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est pas que... c'est ta copine, vous êtes ensemble depuis longtemps, vous pouvez partager. Voilà, mais moi, j'ai toujours trouvé débile si j'ai une relation avec un homme que tout de suite après, il me dit Alors, t'as aimé ?

  • Speaker #1

    Moi, j'apporte un verre d'eau et après,

  • Speaker #0

    il me montre. Si tu n'as pas vu que j'ai aimé, c'est que... T'as aimé le club avant.

  • Speaker #2

    T'as un côté, c'est pour ça que...

  • Speaker #0

    Non, mais en fait, tu peux te préoccuper sur le moment. Sur le moment, il faut être attentif. Il faut être attentif sur le moment. Après, ce truc de performance, ce truc de performance et ensuite de dire bon, comme les résultats.

  • Speaker #1

    Moi, je ne demande pas à cause de la perf. Moi, je demande pour savoir si elle a aussi pris du plaisir. Et pour être très honnête, souvent, je le demandais pour me saucer. Je disais, ouais, je sais que t'as... Oui, Françoise ?

  • Speaker #4

    Non, mais je trouve ça quand même incroyable. Quand vous parlez du sexe et tout, jamais moi... à notre époque, entre copines ou même garçons et filles, jamais, moi, vous m'auriez dit, mais c'est quoi la bonne longueur d'un sexe ? Tout le monde serait incapable de vous répondre.

  • Speaker #1

    Alors qu'aujourd'hui, on le sait.

  • Speaker #4

    Et bien, voilà.

  • Speaker #0

    Et c'est plus petit que ce qu'on imagine.

  • Speaker #1

    C'est beaucoup plus petit.

  • Speaker #4

    Bon, vous avez des surprises des fois, c'est vrai. Bien ou pas. Mais bon, vous pouvez être surpris par la petitesse ou la grandeur. C'est le moment où vous restez un petit peu quoi. Mais bon, moi, je serais incapable, on ne parlait jamais de ce genre de choses.

  • Speaker #1

    François, aujourd'hui, demandez à Chloé.

  • Speaker #4

    Qu'est-ce qu'un plus jeune ?

  • Speaker #0

    J'ai envie de dire que, par exemple, moi, je n'ai jamais trop regardé des pornos, ça ne m'a jamais intéressé, je n'ai jamais trop aimé ça. Et quand j'ai découvert que toutes mes copines en regardaient, en fait, c'est venu dans une conversation avec des copines où en fait, il y en a une, elle a dit Ah ouais, j'ai regardé un porno et j'étais là Quoi ? Et tout le monde autour de la table était là Bah ouais, moi aussi j'en regarde, enfin, complètement naturellement. Mais en fait, on n'avait jamais eu cette conversation. Et je me suis rendu compte que c'était un truc tabou pour les filles, qui est du coup plus tabou. À l'époque où ça a commencé, c'est vrai que c'était pas ciblé pour les femmes. C'était ciblé pour les hommes. Et les hommes hétéros principalement. Et maintenant, quand moi j'étais plus jeune, les filles elles se disaient pas qu'elles regardaient, mais elles regardaient quand même, mais elles se le disaient pas. Et maintenant vous vous le dites.

  • Speaker #2

    C'est vrai qu'avant, quand j'étais plus jeune, peut-être mineure, forcément on le disait pas.

  • Speaker #0

    L'âge moyen de la première confrontation en porno, c'est 11 ans. L'âge moyen, c'est 11 ans.

  • Speaker #3

    Ce n'est pas possible parce qu'avant, il y a une fenêtre qui s'ouvre et qui dit, est-ce que vous avez bien 18 ans ?

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #3

    Insurmontable.

  • Speaker #0

    Mais c'est pour ça qu'il faut bien faire de la prévention auprès des enfants.

  • Speaker #4

    Je ne sais pas. Je ne parle pas en tant que quand vous êtes ado, ce que ça peut provoquer de regarder des films porno. Mais alors en tant qu'adulte, moi je ne sais pas ce que ça vous apporte. Mais moi ça me fait plutôt l'effet contraire.

  • Speaker #0

    Pas comme vous.

  • Speaker #1

    Ça tombe très bien Françoise, parce que c'était la question qui suivait à Chloé, c'est est-ce que le porno vous influence ? Et quel que soit le type de porno ?

  • Speaker #2

    D'un côté, plutôt au niveau physique, oui.

  • Speaker #0

    Comment ça ? Le corps des femmes.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    Tu regardes un porno, tu regardes le corps des femmes ?

  • Speaker #0

    Toutes les filles qui regardent du porno, elles regardent plutôt le corps des femmes.

  • Speaker #2

    C'est vrai ? Oui, au niveau de la pélosité, le corps, les formes. Oui, oui. Et puis, je pense aussi les garçons aussi. Oui,

  • Speaker #1

    nous, on regarde que les... Non, pas que, mais presque.

  • Speaker #2

    Mais oui, je pense plutôt au niveau physique. Après, niveau... Je, etc., moins.

  • Speaker #1

    Beaucoup moins. Genre les positions, etc. Oui,

  • Speaker #2

    exactement.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #2

    Pour ma part.

  • Speaker #4

    Pour ma part. Enfin,

  • Speaker #2

    souvent, quand tu es un peu dans le feu de l'action, tu... En fait, c'est pas spécialiste. Oui. Tu vois, c'est là, en fait, ça arrive. Et puis, tu réfléchis pas, en fait.

  • Speaker #4

    OK. Bon, vous arrivez... Vous êtes aussi une période où le corps a l'aspect physique. est beaucoup plus important qu'avant. Nous, bon, vous étiez pas mal. Vous étiez pas bien, mais vous étiez pas mal. On était dans la norme. Ça suffisait. On ne cherchait pas à avoir des performances comme maintenant, à être... Non, rien du tout. Alors,

  • Speaker #1

    du coup, ça tombe très bien que vous parlez de ça, Françoise, parce que c'était la thématique suivante, c'est est-ce que la société actuelle est plus sexualisée ? que nous déjà, l'époque que nous on a connue, au début des années 90-2000, et que vous, vous avez connue à la fin des années 60, début des années 70.

  • Speaker #4

    Ça n'avait pas tellement d'importance. Les gens ne faisaient pratiquement pas de sport pour garder un corps, pour avoir des biceps, pour avoir tout ce que vous voulez.

  • Speaker #1

    À l'époque, il y avait les pin-ups, non ? Il n'y avait pas...

  • Speaker #4

    Oui, mais bon, c'était une catégorie, c'était des filles. Elles étaient pin-up de nature.

  • Speaker #1

    Ah,

  • Speaker #4

    ok. Général. Moi, je n'ai jamais connu dans mon entourage des gens, des femmes qui cherchaient vraiment à faire tout ce qu'il fallait pour ça. Alors qu'il y a toujours eu des femmes qui ont eu ce style.

  • Speaker #1

    Parce qu'il y a eu Marilyn Monroe qui a quand même marqué une époque.

  • Speaker #4

    Oui, mais c'était quand même travaillé. C'était pas spécialement naturel.

  • Speaker #0

    C'était une personne de temps en temps.

  • Speaker #4

    C'est une histoire. On n'a plus d'icône. En tous les cas, on ne cherchait pas. Je pense que la différence qu'il y a, c'est que nous, on cherchait, à travers plutôt les vêtements, à être bien habillé, à être chic et élégant. Alors que ça, maintenant, aujourd'hui...

  • Speaker #1

    Ça a disparu,

  • Speaker #4

    hein ?

  • Speaker #1

    Malheureusement, la manière comment je suis habillé, je peux que vous donner raison.

  • Speaker #4

    Des t-shirts, hein ? Oh là là, malheur,

  • Speaker #1

    hein ? Ah, regarde, on nous le casse.

  • Speaker #4

    Ça a été la pire des choses qui a pu exister.

  • Speaker #1

    Des t-shirts ?

  • Speaker #0

    T-shirts ? Ah,

  • Speaker #4

    mais quelle horreur !

  • Speaker #0

    C'est parce que vous aimez les chemises.

  • Speaker #4

    Ah, je sais pas, moi je rêvais d'avoir un homme qui a une belle chemise. Bien repensé, mais ça... Avoir la chemise, c'est une chose, alors repenser, alors ça,

  • Speaker #1

    c'est un autre.

  • Speaker #4

    Alors ça,

  • Speaker #1

    alors vous pouvez vous écouter.

  • Speaker #4

    J'en connais plus autour de moi, moi je fais encore tout du repassage, mais là, alors ça c'est, on pourrait entrer dans des discussions incroyables. Oui. Mais c'est vrai que nous c'était plutôt la... Disons, voilà.

  • Speaker #0

    Soigné, il fallait être soigné. Soir, élégant.

  • Speaker #4

    Vous avez tel style, tel autre. Ça, c'était différent. Mais je veux dire, c'était ça surtout qui comptait. Vous aviez l'apparence.

  • Speaker #1

    Pour ça, vous pensez quoi de Fonzy ?

  • Speaker #4

    Qui c'est ?

  • Speaker #1

    De Happy Days ? Vous n'avez pas la référence ? Non. C'était une série années 60 ? 70 ? Je ne l'ai pas connue. Tu ne vois pas de quoi je parle ? Happy Days ?

  • Speaker #3

    Oui, je vois.

  • Speaker #1

    Avec

  • Speaker #3

    Fonzie ? Sunday, Sunday, Happy Days. Oui. Et Fonzie, je vois. Mais je ne connais pas la série. Je n'ai jamais regardé.

  • Speaker #1

    Non, moi non plus. Mais on connaît les personnages et ça m'intéressait d'avoir l'avis de prendre soin de ce personnage. Ok.

  • Speaker #3

    John Travolta dans Grease.

  • Speaker #4

    Ah !

  • Speaker #3

    Il avait un t-shirt.

  • Speaker #1

    Ah ! Mais il avait un blouson !

  • Speaker #4

    Il avait un t-shirt un moment, ça va, mais il y a quand même d'autres moments... Mais vous savez que moi, ce qui me fait peur maintenant, c'est que... Permettez-moi, vous êtes des messieurs, hein ? Mais alors, des fois, pour en trouver un qui est un bel homme... Il faut chercher longtemps.

  • Speaker #0

    Belhomme, c'est soigné pour vous.

  • Speaker #4

    C'est un peu tout. Quand même.

  • Speaker #0

    Qui est propre.

  • Speaker #4

    Et puis qui, je ne sais pas, qui a quelque chose. Moi, j'ai déjà été avec ma fille, on mangeait dans un restaurant. Il y avait tous des jeunes qui étaient derrière nous, des garçons. Mais je lui ai dit, mais regarde, ils étaient au moins une dizaine. Les deux sont tous moches.

  • Speaker #0

    Ben, vous n'avez pas tort.

  • Speaker #4

    On pourrait écouter ça à ce papa,

  • Speaker #1

    Sarah.

  • Speaker #0

    Non, mais je trouve que c'est un truc que chez les garçons et chez les filles, il y a moins ce truc de l'élégance parce qu'aussi, on est dans la consommation excessive et rapide. Donc, on achète des choses qui n'ont pas beaucoup de valeur. On en prend moins soin. C'est moins qualitatif. J'ai l'impression que ça revient un petit peu. Il y a quand même, par exemple, tout ce qui est vintage, Vintage revient beaucoup. On essaie de donner des deuxièmes vies à des choses, à des vêtements, les coiffeurs, les barbeurs. Par exemple, le fait qu'il y ait des barbeurs, des coiffeurs pour hommes qui font la barbe, ça a été aussi un changement en Suisse. Quand ça a commencé à arriver en Suisse, les hommes, ils ont commencé à retourner, se faire la barbe, faire les coiffures, etc. Alors qu'on aime le style ou pas, mais l'effort de le faire. Et aussi, moi, ça fait quelques années que je vais chez le coiffeur et que je ne fais pas des dingueries à la maison toute seule. Et du coup, ce truc de prendre soin de soi, c'est dans les deux sens.

  • Speaker #1

    Toi, Chloé, au niveau de la sexualisation de notre époque, t'en penses quoi ?

  • Speaker #2

    J'adore.

  • Speaker #1

    Non, mais est-ce que tu ressens que c'est de plus en plus sexualisé, etc. ? Nous, par exemple, avant, j'en ai parlé très rapidement. Luca et moi, on est d'une génération où on a découvert beaucoup de formes et de femmes, grâce par exemple à Alerte à Malibu.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Moi,

  • Speaker #0

    j'ai l'impression que nous, notre génération était plus sexualisée.

  • Speaker #3

    C'est exactement ce que j'ai à dire.

  • Speaker #1

    Moi, je trouve aussi, tu vois.

  • Speaker #2

    Surtout dans les séries ou dans les films, les musiques aussi.

  • Speaker #0

    En fait, il y a un truc qui fait la différence, c'est qu'aujourd'hui, les célébrités qui sont peut-être même vulgaires ou très très sexualisées, les chanteuses, les rappeurs, etc., c'est un choix conscient de le faire. Alors que les séries qui nous ont peut-être bercées quand on était plus jeunes, il y avait une volonté de la production. Toutes les filles, elles étaient un peu bêtes, mais belles, mais pas trop smart. Et puis, les mecs s'étaient tous décueillis. Il y avait vraiment des stéréotypes qui se sont vraiment ancrés. Je pense que la sexualisation, on va dire l'objectification du corps des gens était plus fort avant que maintenant. J'ai l'impression, mais je ne sais pas si je me trompe, parce que je ne consomme peut-être pas assez de contenu de maintenant.

  • Speaker #3

    Non, moi je suis assez d'accord avec toi. Maintenant, il y a des médias où c'est toujours assez choquant. Je prends un exemple, le rap. De nos jours, les rappeurs modernes, ils ont des textes. Ce n'est pas possible. Mais dans l'image, dans le visuel, il y a quand même... Si on sexualise beaucoup...

  • Speaker #0

    Au-delà d'être sexuel, c'est violent.

  • Speaker #3

    Maintenant, j'ai envie de dire, si tu as des images qui sont sexualisées, c'est une volonté, j'ai l'impression.

  • Speaker #0

    C'est une volonté, et dans la violence, et aussi dans la... Je dirais que la sexualisation, peut-être des années 80, c'était des femmes, peut-être un peu esservelées, mais très belles de corps, etc. Dans ce truc un peu naïf, mais tu avais le côté... charmeur, donjouant, séducteur, etc. Et maintenant, on est dans un truc de... En tout cas, il y a certains milieux où il y a beaucoup de violence et plus du tout de séduction, plus du tout d'amour, non plus. Je pense que ça revient, mais en tout cas, à une époque où j'étais plus jeune, j'avais l'impression qu'il n'y avait pas d'amour.

  • Speaker #1

    Sarah, c'est parfait la transition. L'amour. Parce qu'après les rencontres et le sexe, vient l'amour, je l'espère. Et ça m'intéresse de savoir comment vos générations vous transmettez l'amour. Comment vous dites à votre partenaire que vous l'aimez ?

  • Speaker #2

    Simplement, je t'aime.

  • Speaker #1

    Oui, mais du coup, est-ce que c'est surtout par texte ?

  • Speaker #2

    En face.

  • Speaker #1

    Un petit snap.

  • Speaker #2

    Un petit snap. I love you.

  • Speaker #1

    Avec un bit moji.

  • Speaker #2

    Non, quand même. On est au restaurant, on se fait un câlin, on se fait un bisou, on se regarde. Oui, on est souvent dans les bras. Quelque chose quand même de romantique, oui. OK. Mais après, il n'y a pas seulement le mot, il y a aussi les gestes, ce qu'on apporte aussi, les efforts qu'on apporte dans le couple.

  • Speaker #1

    Tu sais quel est ton langage de l'amour ?

  • Speaker #2

    Le toucher.

  • Speaker #1

    OK. Oui.

  • Speaker #2

    Le câlin.

  • Speaker #1

    C'est ce que j'allais dire. Donc les relations pour toi, ça reste hyper important. Oui,

  • Speaker #2

    j'ai l'amoureuse de l'amour en vrai.

  • Speaker #1

    C'est mignon. C'est fou. Parce que du coup, vous Françoise, à l'époque, est-ce que c'était bien vu de montrer une effusion d'amour dans la rue, en public, etc. ?

  • Speaker #4

    Je dirais ni l'un ni l'autre. Celui qui avait envie, il le faisait.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #4

    Sans faire quand même des démonstrations incroyables. Puis celui qui n'avait pas envie, il restait dans ses limites. Et puis là, non. Pour moi, il n'y a pas... Ce n'est pas tellement d'époque quand même.

  • Speaker #1

    Et comment vous préférez démontrer votre amour à votre partenaire ?

  • Speaker #4

    Alors moi... Contrairement à Chloé, je ne suis pas du tout démonstrative, mais pas par retenue, par envie. C'est-à-dire que moi, je n'ai pas besoin de câlin, qui est une chose incroyable pour beaucoup de gens. Pour moi, ce n'est vraiment pas quelque chose qui... Pour moi, c'est ou le sexe, ou la compagnie de quelqu'un, ou la... mais les mots chuchotés à l'oreille, les petits trucs qui ne veulent rien dire ou qui cachent pas mal de choses. Parce que par devant, je fais semblant, mais par derrière, je fais toute autre chose.

  • Speaker #0

    C'est plutôt les services peut-être ?

  • Speaker #4

    Voilà, une attention. Toutes ces choses, je me suis tellement aperçue au cours de ma vie que les hommes qui étaient bien gentils des fois avec les femmes, il fallait toujours s'en méfier. Parce que ça cache souvent quelque chose derrière.

  • Speaker #1

    Et vous pensez que ça cache quoi ?

  • Speaker #4

    Ça cache qu'il peut y avoir une autre vie à côté, qu'il peut y avoir... C'est pour faire mon semblant, c'est pour donner l'illusion, mais c'est pas forcément quelque chose qui vient du cœur.

  • Speaker #1

    Très sincère. Vous, vous savez quel est votre langage de l'amour ?

  • Speaker #0

    Moi, c'est les services rendus.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Les services rendus.

  • Speaker #3

    Moi, c'est tout.

  • Speaker #1

    Moi, c'est tout.

  • Speaker #3

    Ben oui.

  • Speaker #1

    Moi, c'est tout.

  • Speaker #3

    Je ne peux pas en mettre un plus que d'autres. Moi, je les utilise tous.

  • Speaker #1

    D'accord. Les amis, on passe à la phase finale de cette qualification pour la Ligue des Champions. Non, de cet épisode. On a abordé les rencontres. On a abordé...

  • Speaker #3

    Le SESM.

  • Speaker #1

    Le SESM. On a abordé l'amour exactement. Ça m'intéresse de savoir l'engagement et le mariage, surtout pour la génération de Chloé. Qu'est-ce que vous en pensez ? Parce qu'il faut savoir que le mariage est en recul. Il y a moins de divorces, mais il y a surtout moins de mariages. Oui, c'est ça.

  • Speaker #3

    Moins de mariages, moins de divorces.

  • Speaker #1

    Oui, mais ça veut aussi dire que les gens qui se sont mariés avant, ils tiennent aussi plus longtemps, tu vois. Mais du coup, ça m'intéresse de... Déjà d'avoir ton avis sur l'engagement, qu'est-ce que ça représente pour toi l'engagement ? Est-ce que vous êtes plutôt du genre, comment on dit déjà, couple monogame ? Ou plutôt... Ouvert. Polygame.

  • Speaker #0

    Multigame.

  • Speaker #2

    Plutôt ouvert.

  • Speaker #1

    Vous êtes plutôt ouvert ? Plutôt ouvert, oui. Mais ça, c'est propre à ta génération ou c'est plutôt propre à toi ? Mais les gens qui gravitent autour de toi, ils en pensent quoi ?

  • Speaker #0

    Bah plus, ouais c'est assez mariage, enfant, oui oui, ce qui s'ensuit. Mais après j'ai des parents qui sont encore mariés, donc voilà, moi j'y pense que pour ma part, c'est compliqué, c'est vraiment compliqué. À ce moment-là, à ce stade-là.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire de se projeter à tout ce que tu as.

  • Speaker #2

    J'allais dire, là, de toute façon, moi, je ne vais pas te demander si tu es prête et tout. Pas du tout. Par contre, moi, ce qui m'intéresse, c'est si tu essayes un peu de penser dans les 5-10 ans à venir, ce qui est incroyable, c'est que tu n'aurais pas encore l'âge de Sarah. Aïe ! Il n'y a pas que moi qui doit avoir des petits coups de vieux. C'est vrai. Est-ce que tu penses qu'à ce stade-là, si tu rencontres la bonne personne, Tu pourrais envisager de t'engager ? Parce que tu viens de le dire, toi tu es plutôt dans une phase où tu es en... Liberté. Voilà, c'est ça. Est-ce que dans les 5 à 10 ans, tu te dis, ouais non pour l'instant je fais ça, mais dans 5 ans ou 10 ans, si je rencontre la bonne personne, pourquoi pas et tout ? Je pense pas. Ok. Je pense pas.

  • Speaker #0

    Non, peut-être une fête ou quelque chose... Mais pas signer les papiers. Je trouve que maintenant, l'amour se fait pas au mariage, mais plus au niveau de l'argent, au niveau des papiers, un peu de la paperasse.

  • Speaker #1

    Pas nécessaire.

  • Speaker #0

    Pas nécessaire, non.

  • Speaker #2

    Françoise, vous en pensez quoi ?

  • Speaker #3

    Moi, j'en pense que je suis tout à fait d'accord. Pour moi, le mariage, c'est une institution. Je ne sais même plus à quoi elle sert. Ça sert à quoi ? Ça sert à rien. Puisqu'on peut divorcer, on peut tout faire. Alors oui, ça amène peut-être, pour certains, ils pensent que c'est une garantie, je dirais, peut-être, une façon. Mais le reste, non, vous pouvez garder. le nom que vous voulez, vous pouvez faire tout ce que vous voulez sans être marié. Donc, je ne vois pas... Pour moi, c'est une institution qui...

  • Speaker #2

    Qui est dépassée.

  • Speaker #3

    Dépassée. Celui qui a envie, il le fait. Mais bon, l'envie maintenant des gens de se marier, moi, ce que je vois autour de moi, c'est que les gens, c'est parce que, oh là là, on fait une fête. Ils ne vont jamais à l'église, ils ne vont jamais rien, mais ce jour-là, oh ! on va passer devant le curé et juste pour mettre une belle robe blanche ou tout ça je trouve ça nul et moi maintenant je parle pas ça serait plus mon cas mais si je vivais à l'époque de maintenant je me marierai pas du tout je

  • Speaker #2

    vais j'en vois aucun avantage d'accord vous voudriez vivre avoir l'âge par exemple de chloé et vivre à l'âge à l'époque actuelle ou vous préfériez votre époque à vous ?

  • Speaker #3

    Il y a une partie que je dirais oui, parce que pour voir ce que va devenir l'avenir, comment les choses vont tourner. Mais comme je disais, je trouve qu'on a eu une plus belle jeunesse, j'ai eu une vie plus agréable que moi, ce que je vois maintenant autour de moi avec des gens plus jeunes. Alors après, ça, ça vient aussi peut-être des personnes qui aiment encore la tradition, qui aiment... Là, tout ce genre de choses. Mais moi, ce n'est pas mon cas.

  • Speaker #2

    Luca et Sarah, vous pensez quoi, vous, de s'engager à travers le mariage ?

  • Speaker #1

    Tu veux commencer ?

  • Speaker #4

    Si tu veux, oui.

  • Speaker #1

    Vas-y,

  • Speaker #0

    je m'en jete en plus.

  • Speaker #4

    Alors, moi, j'ai envie de me marier. Très clairement, j'ai envie de me marier parce que je trouve beau le symbole qu'il y a derrière. Je trouve beau l'engagement que ça représente, etc. Maintenant, je ne suis pas du tout pour... pour le côté papy en fait. Je serais plus à faire un mariage avec une cérémonie laïque, pas forcément, même pas du tout du côté religieux. D'ailleurs, si je me marie, j'aimerais bien que ce soit un ami à moi qui nous unisse. Mais ouais, j'aime bien le symbole, j'aime bien le fait de rassembler tout le monde aussi pour célébrer. l'avènement du couple, etc. Ça, je trouve cool.

  • Speaker #3

    Oui, mais ce n'est pas officiel. Une fête de mariage, vous pouvez la faire. Mais ce qui compte dans le mariage, c'est les papiers que vous allez signer. Parce que c'est ça qui vous engage auprès de la société.

  • Speaker #4

    Donc,

  • Speaker #3

    si vous ne le faites pas, une fête, vous pouvez toujours la faire.

  • Speaker #2

    C'est une célébration, quoi.

  • Speaker #3

    Voilà.

  • Speaker #2

    C'est ce que tu disais, toi, avant.

  • Speaker #1

    pas forcément marier pour les papiers mais plus pour fêter l'amour exactement le symbole en tant qu'amoureuse de l'amour moi je suis d'accord avec tout ce qui a été dit de manière générale je suis assez alignée j'amène quand même un petit peu de pour des couples qui sont ensemble depuis très longtemps je comprends l'envie de symboliser, sacraliser dire voilà c'est une étape, on célèbre notre amour etc... Mais ce qu'a dit Françoise, c'est très juste, c'est les papiers qui comptent. Donc en fait, quand on est avec quelqu'un depuis très longtemps, c'est quand même important d'être au moins en partenariat enregistré. Parce que, je ne sais pas, si la personne avec qui vous êtes, elle est à l'hôpital, vous ne pouvez pas lui rendre visite. Si elle décède, il y a tout un tas de choses aussi qui peuvent arriver. Où c'est bien d'avoir les choses en ordre. Surtout quand il y a des enfants et surtout quand il y a un des deux partenaires qui peut-être met sa carrière en pause, par exemple. Par exemple, je ne sais pas, tu as un couple, prenons l'exemple inverse, un monsieur ne travaille pas pour rester avec les enfants, madame fait beaucoup d'argent, ils ne sont pas mariés, ils décident de se séparer, lui, il n'a le droit à rien du tout, pourtant il a mis son truc. Donc, il y a quand même une partie... très administratif dans l'engagement du couple, qui n'est pas obligé de passer par le mariage, mais qui nécessite une organisation et de la clarté, parce qu'il y a beaucoup de gens qui perdent en bout de course, beaucoup de choses. Donc ça, c'est ce que j'ai envie de dire en termes de prévention. Maintenant, est-ce que moi, j'ai envie de me marier ? Pas forcément. Par contre,

  • Speaker #2

    partenaire et enregistré, oui.

  • Speaker #1

    Oui, mais en fait, moi, je suis en relation avec quelqu'un qui a déjà été marié et qui a des enfants. C'est pas moi. C'est pas lui. Si on venait à avoir un enfant, par exemple, tous les deux, il faut que notre enfant ait les mêmes droits que ses deux autres enfants. Mais tout ça, c'est de l'administratif. C'est la partie chiante. Et c'est pas nécessaire pour pouvoir... Il y a plein de choses qui peuvent se mettre en place avec un notaire. Il y a plein de trucs qui peuvent se faire. Mais voilà, c'est la partie pratico-pratique.

  • Speaker #2

    Très bien. Oui, Françoise ?

  • Speaker #3

    Un vieil adage. Le mariage tue l'amour.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. C'est vrai que c'est ce qui se dit.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #3

    J'y crois assez. Parce que vous avez des couples qui vivent pendant des années, qui un jour veulent officialiser, et à partir de là, c'est fini.

  • Speaker #2

    C'est ce qui vous est arrivé ?

  • Speaker #3

    Pas du tout. Non ? Non, pas du tout. Non, moi, j'ai pas... Disons, ça a été l'histoire tout à fait banale d'avoir un mari qui rencontre une femme qu'il a plus envie de vivre avec la nouvelle qu'il vient rencontrer qu'avec celle qu'il connaît depuis longtemps. Et voilà. Les choses se passent ainsi. Mais moi, comme je ne suis pas du genre à dire, à tout faire, tu veux rester avec moi par tous les moyens, écoute, va vivre ta vie ailleurs, puis moi, je vais voir ce que je vais faire de la mienne.

  • Speaker #2

    Et est-ce que votre ex-mari a été l'homme qui a le plus compté dans votre vie ? On est entre nous.

  • Speaker #1

    Sentimentalement. Oui,

  • Speaker #2

    oui. sentimentalement ?

  • Speaker #3

    C'est difficile à dire, parce que c'est la première personne avec qui vous vous êtes vraiment attachée, vous avez eu... Mais je pense pas que... Les personnes qui sont venues après m'ont compté dans ma vie. Non.

  • Speaker #2

    Donc celles qui sont venues après n'ont pas forcément... n'ont pas compté plus que...

  • Speaker #3

    Lui n'a pas eu non plus une place où je dirais... Oui, bon, ben, je suis restée tellement... amoureux, j'étais tellement... Bon, je ne peux pas dire être tellement amoureuse parce qu'arrivé à l'âge où j'ai, je me demande si c'est un sentiment qui existe vraiment fortement chez moi.

  • Speaker #1

    Vous me semblez très rationnelle. Oui. Très cartésienne. Mais c'est bien.

  • Speaker #2

    On retourne sur Terre.

  • Speaker #1

    Oui, mais elle a raison.

  • Speaker #2

    Si vous deviez donner un conseil, alors déjà d'abord à notre génération, à nous, qui avons entre 30 et 40 ans, qu'est-ce que vous nous diriez ?

  • Speaker #3

    Au point de vue mariage ?

  • Speaker #2

    À tous les niveaux. Que ce soit au niveau des rencontres, au niveau de la vie. Des relations. Des relations, exactement.

  • Speaker #3

    Soyez un peu plus cool, ne réfléchissez pas autant à ce que ça va vous apporter, pas vous apporter. Vivez l'instant présent. Pour le moment, ça va bien. Après, on verra.

  • Speaker #2

    Très bien. Et qu'est-ce que vous direz du coup à la génération de Chloé ? Ceux qui rentrent maintenant dans la vie adulte, la vie active, etc. Qui ont, on va dire, 19, 20, 23 ans.

  • Speaker #3

    C'est un petit peu compliqué. C'est un petit peu compliqué parce que c'est tellement différent d'avant que je ne vois pas trop exactement ce qui leur servirait. J'en sais rien. C'est tellement éloigné de la façon dont moi j'ai vu les choses que là, ça me paraît impossible. Mais j'ai quand même un petit-fils. qui a 25 ans, et à qui je dis, ne te laisse jamais faire par une femme.

  • Speaker #2

    C'est-à-dire ?

  • Speaker #3

    C'est-à-dire que, mon, quand même, que t'es quand même un homme. J'aime bien des hommes un peu machos. Ah !

  • Speaker #2

    Je crois qu'on avait compris. On avait bien... On a bien saisi l'impôt.

  • Speaker #3

    Charme ! Que les autres, celui qui est toujours d'accord, puis qui veut tout le temps vous faire plaisir, moi, ça m'aurait pas plu.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas surprise.

  • Speaker #2

    Pas surprise du tout. Exactement. Est-ce que vous avez des regrets en lien avec les relations, avec un partenaire ou une relation en particulier ?

  • Speaker #3

    Parce que je n'ai jamais attendu beaucoup de choses de quelqu'un. Vivre le moment présent, mais après, ça dure, ça ne dure pas. Non. Je n'ai pas du tout de regrets. Au contraire, je suis très contente de la vie que j'ai passée, de toutes les aventures que j'ai eues, de tous les hommes que j'ai connus. D'accord. Et je m'estime très bien dans ma peau à l'heure actuelle, peut-être à cause de ça, sans avoir mis trop de freins à tout un tas de choses.

  • Speaker #2

    Et est-ce qu'il y a une expérience que vous auriez voulu vivre, que vous n'avez pas forcément vécue ?

  • Speaker #3

    Eh bien, je dirais peut-être que... Ça, c'est présenté, mais je...

  • Speaker #2

    Vous n'êtes pas allée jusqu'au bout ?

  • Speaker #3

    Non, c'est avoir une relation avec une femme.

  • Speaker #2

    Et ça, c'est un petit regret que vous avez ?

  • Speaker #3

    C'est un petit regret, mais que je ne cherche pas...

  • Speaker #2

    À combler ?

  • Speaker #3

    Exactement. Mais pour une expérience. Parce que j'ai de la peine à comprendre.

  • Speaker #2

    OK.

  • Speaker #3

    Ce qui peut se passer entre deux femmes.

  • Speaker #2

    Je crois, la même chose entre un homme et une femme ? Oui. Je crois.

  • Speaker #3

    Non, mais... c'est pas possible tu comprends ça c'est pas possible ?

  • Speaker #2

    je parle pas forcément de la pénétration mais le reste c'est possible pour moi une fille c'est une copine ah ok je comprends ok ok c'est un petit rance j'ai saisi avec les mots que vous venez de dire à mon avis et du coup je sais pas si Chloé sera d'accord mais pour moi vous venez de donner justement un conseil à sa génération, c'est de vivre à fond, de ne pas avoir de regrets. Non,

  • Speaker #0

    c'est d'accepter comme on l'est.

  • Speaker #2

    Exactement, et d'assumer.

  • Speaker #3

    D'assumer. C'est important, c'est assumer alors que la majorité des gens ne le font pas. Ils veulent bien se lancer dans quelque chose, mais une fois les conséquences... Ils ne sont pas prêts d'y faire face.

  • Speaker #2

    Vous parlez souvent de ces choses-là avec votre fille ou votre petit-fils ? Donc, de tout ce qui touche à l'amour, au sexe ?

  • Speaker #3

    Je pense qu'on en parle beaucoup moins dans les gens qui nous sont très proches qu'avec vous, par exemple. Moi, ça m'était égal de parler librement avec vous qu'avec ma fille. Alors, ce n'est pas qu'on ne parle pas, mais moi, sa vie intime, comme la mienne... J'estime que ce n'est pas très important. Mon petit-fils, comme je lui dis, montre à une femme que tu es quand même un homme. Mais après tout, comme je vous dis, les choses ont tellement changé que je pense qu'on ne peut pas faire un rapprochement. On ne peut pas donner vraiment un vrai conseil. La vie est tellement différente.

  • Speaker #2

    D'ailleurs, est-ce que vous avez encore des attentes pour la suite ? rencontrer quelqu'un par exemple ?

  • Speaker #3

    elle a dit qu'elle aimerait bien mais qu'ils sont tous moches c'est peut-être pas une attente non je sais pas, à vrai dire je peux pas vous dire ni oui ni non,

  • Speaker #2

    si l'occasion se présentait vous êtes vraiment fidèle à vous-même par rapport au discours que vous nous avez tenu par exemple vous réfléchissez trop etc là vous êtes clairement dedans ou je me laisse porter par ouais par la vie et puis on verra bien et si quelque chose se présente on va la vivre à fond.

  • Speaker #3

    Voilà, mais je ne sais pas ce qu'il faudrait qu'il se présente. Voilà, un homme un petit peu quand même plus jeune, un joli monsieur, bien chic, bien galant.

  • Speaker #2

    Parce que quand j'ai appelé Françoise pour préparer l'épisode, je lui ai dit que quelqu'un venait la chercher. Et après, j'ai dû lui donner l'âge de la personne qui venait la chercher. Donc, j'ai dit c'est un homme de 35 ans. Elle a dit, c'est quand même un peu jeune pour moi ça. par rapport à lui parce qu'il vient chercher sa grand-mère c'est exactement ce que vous m'avez dit parce que je lui ai dit oui il va venir avec une lettre,

  • Speaker #3

    une rose je crois que j'ai dit quelque chose comme ça pour rigoler et vous m'avez dit bon il y a quand même beaucoup de différents âges enfin pour moi ça me dérange pas mais surtout que quand même le monde a beau évoluer mais quand même la majorité des hommes... préfèrent que des femmes quand même plus jeunes. Ceux qui en prennent des plus âgées, il n'y en a pas beaucoup. Je vais t'appeler Macron.

  • Speaker #2

    C'est exactement ce que j'allais dire. Je voulais dire, il y a quand même...

  • Speaker #1

    Elle cherchait très tôt. Elle cherchait très,

  • Speaker #3

    très longtemps. Je dis, voilà, pour dire, former un couple qui...

  • Speaker #1

    C'est vrai, c'est peu commun.

  • Speaker #3

    C'est quand même... Alors oui, vous pouvez avoir des différences. Mais dans ce sens-là, et puis autant, c'est quand même assez rare. Bon, vous prenez un autre président, mais M. Trump, lui, il n'est pas allé dans le même sens.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #2

    Ah oui, lui, est-ce qu'on peut vraiment parler d'un sens avec lui ?

  • Speaker #4

    Si vous rencontriez un homme de 35-40 ans, vous seriez intéressé ? Alors,

  • Speaker #3

    je vais vous dire, j'y croirais pas. Je ne peux pas croire qu'un homme qui aurait 35 ans ou 40 ans puisse s'intéresser à moi. Ça me paraît complètement hors-jeu.

  • Speaker #4

    OK.

  • Speaker #3

    Non, mais quand même, vous voyez, je ne sais pas comment il pourrait... Alors oui, pour avoir des relations, discuter, faire des choses comme ça, mais aller plus loin, non, mais quand même, quand vous avez 35 ans, vous dites à l'an 80, arrête.

  • Speaker #4

    Et toi Chloé ? Un homme qui aurait le double de ton âge ?

  • Speaker #0

    Le double...

  • Speaker #3

    C'est pas mieux !

  • Speaker #1

    Ouais...

  • Speaker #0

    Ah y'a pas de soucis ! Ah oui ? Ah non y'a pas de soucis. Mais il faut quand même qu'il ait un peu... Enfin qu'on soit un peu sur la même longueur d'onde, oui. Qu'on discute un peu des mêmes points. Enfin voilà quoi, s'il commence à me parler de famille, de mariage...

  • Speaker #1

    Non mais à ton âge... Si un homme de deux fois ton âge s'intéresse à toi, c'est pas bien. C'est la morale. Non, non, c'est pas la morale, c'est de la prévention. Honnêtement, j'ai eu ton âge, je suis sortie avec des mecs beaucoup plus âgés que moi. Avec le recul, à mon âge aujourd'hui, je me rends bien compte qu'ils ont profité de moi. J'ai fait des trucs que je n'aurais pas fait autrement. On est tous et toutes... Pareil quand il y a un rapport de force par l'âge, il y a un rapport d'autorité que ce soit homme ou femme. Quand t'as 30 ans, tu seras avec un mec de 45 ans, c'est pas grave. T'as 30 ans, ton cerveau il est fini, ton cerveau il est pas fini encore, il sera fini à 25 ans. Ton cerveau il est fini, tu peux prendre des décisions et tout. Avant ça, pour moi c'est un pédophile. Je te dis honnêtement parce que tu peux être sa fille et il y a un problème quand tu es... tu vois. Il y a un gros problème.

  • Speaker #2

    Moi j'avoue que... Moi c'est un frein. Moi j'ai toujours dit... Je ne dis pas le fait que ma partenaire est ton agent, mais je dis le fait que j'ai le double. En fait je me dis mais je pourrais être... Bah c'est ça. En fait moi j'ai toujours eu un problème, parce que moi j'ai un garçon, et moi j'ai toujours eu un problème de me dire... Ma partenaire est plus proche de lui que de moi. Tu vois ?

  • Speaker #0

    Ah ouais, ça,

  • Speaker #2

    ouais. C'est ça, en fait, moi, qui parfois peut me bloquer. Après, je suis d'accord sur certains points avec Sarah. Après, je pense que tu vas peut-être un peu trop loin de dire pédophile. Oui,

  • Speaker #1

    mais parce qu'en fait, finalement, c'est ça. Je ne sais plus dire. De dire, je vais prendre la plus jeune, la plus malléable, qui n'a pas encore son caractère, à qui je vais faire... Et en fait, il n'y a pas d'amour pour un homme de 45 ans, pour une fille de 19 ans.

  • Speaker #2

    il n'y a que du désir sexuel là on parle quand même de presque 3 fois l'âge elle a 19 ans 38 35,

  • Speaker #1

    38 trop vieux c'est de la manipulation, c'est de la vie de pouvoir j'essaye de me remettre à l'époque où j'avais cet âge là moi où j'avais son âge et que j'étais avec des mecs de 30-35 ans Je peux te dire qu'il me faisait faire n'importe quoi. Il me faisait traverser la Suisse, il me faisait dépenser mon argent, il me faisait faire des trucs sexuels pas possibles.

  • Speaker #2

    En fait, on revient à la question de départ. C'est une question d'être éveillé.

  • Speaker #1

    Mais moi, j'aurais aimé qu'on me dise. Quand j'avais moi 19 ans, c'était trop bien qu'un mec de 35 ans s'intéresse à toi. Un gars qui a de l'argent, qui a une situation, etc. Et en plus de ça, avec mon regard aujourd'hui, c'était vraiment des cassos. C'était pas des mecs en place, avec un sein d'esprit, avec une carrière, etc. Non, non, non. C'était juste qu'ils étaient beaucoup plus âgés que moi et ils savaient dire les choses qu'ils fallait dire. Et personne m'a jamais dit ça. Parce que c'était le schéma qu'on voyait.

  • Speaker #2

    Ça t'est déjà arrivé, ce genre de cas de figure ? Oui. Ou des hommes de 40 ou un peu moins ?

  • Speaker #0

    Après, c'est quelque chose que tu choisis pas forcément, en fait. Ça tombe comme ça dessus, voilà, tu profites. Exactement, tu... Tu ne penses pas forcément à la suite. Parce que tu sais qu'effectivement, il y a cette différence d'âge qui est quand même assez grande. Et tu te dis peut-être que toi, à 25 ans...

  • Speaker #2

    Il sera mort.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Toi, à 25 ans, je ne sais pas, tu voudras partir. Et puis lui, il sera peut-être un peu embêté. Il aura une autre situation.

  • Speaker #2

    Un problème de mobilité.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #3

    De toute façon, la différence d'âge des... Disons... ça devient beaucoup plus important au fil des années qui passent. Quand vous êtes jeune, c'est important. Mais avec les années, quand il y en a un qui a 50 ans, puis l'autre qui en a 70 ou 75, automatiquement, il y a quelque chose qui ne va pas.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'on ne fait plus les mêmes choses physiquement. Je l'ai vu chez les parents de certaines de mes amies.

  • Speaker #2

    Il y avait autant de différences ?

  • Speaker #1

    La maman d'une copine, elle a rencontré son mari, elle devait avoir 18-19 ans, et lui, il avait plus de la quarantaine. C'était une histoire aussi où il était mari avec des enfants, puis bref, il l'a quitté. Elle, elle a vu ça comme la relation, le prince charmant, l'amour fou, ça ne se contrôle pas, etc. Toi, tu ne le contrôles pas, lui, il pourrait le contrôler, qu'on se le dise. Et en fait, elle est restée coincée avec cet homme qui, quand elle, elle était encore à la cinquantaine, elle a envie de sortir, avec un homme malade, presque en fin de vie, à devoir s'en occuper, etc.

  • Speaker #0

    C'est clair, il faut rester quand même, trouver les pieds sur terre, et puis se dire que c'est compliqué en fait, qu'il y ait cette différence d'âge. Mais après, il y a...

  • Speaker #1

    Après, il y a... Pour moi, c'est pas...

  • Speaker #0

    J'y crois que l'amour n'a pas d'âge. Oui, bien sûr.

  • Speaker #3

    Il y a votre âge qui tourne autour de vous.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #3

    Vous pouvez chercher à aider, qui peut être votre père ou votre...

  • Speaker #1

    Moi, moi, je suis... Go Françoise. Franchement, ma soeur.

  • Speaker #3

    De quoi ?

  • Speaker #1

    Je vous adore, je vous adore.

  • Speaker #2

    Les relations que tu as eues avec les hommes beaucoup plus âgés, tu... Enfin... Comment ça s'est passé ? Comment tu les as connus ? Si ce n'est pas indiscret ?

  • Speaker #0

    Alors c'était au travail.

  • Speaker #2

    Du coup tu fais quoi comme travail ?

  • Speaker #0

    Je suis réalisatrice publicitaire. Oh wow ! Ok. Voilà et du coup ça s'est passé comme ça au travail. Il était venu une fois.

  • Speaker #1

    C'est un client donc ?

  • Speaker #0

    Non, il faisait le même métier que moi mais...

  • Speaker #2

    Mais tu vois il faisait, il était très vieux hein ?

  • Speaker #4

    C'est la fête maintenant.

  • Speaker #2

    Donc du coup c'est un confrère on va dire Voilà un confrère Vous avez échangé j'imagine d'abord à propos de ça Et après ça a dérapé Exactement

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai qu'au début c'était très Mais moi c'était ok de mon côté C'était tout à fait ok Et c'est possible que oui ça a dérapé Voilà mais c'est quelque chose que Je ne contrôle pas Mais toi du coup ça ne te dérange pas En tout cas pour le moment Moi je suis littéralement ok Avant J'ai ma vie, t'as ta vie. C'est très... On ne peut pas vraiment se projeter, en fait. C'est exactement ça. Tu ne peux pas te poser de questions sur la suite, etc.

  • Speaker #2

    Lucas, t'en penses quoi ?

  • Speaker #4

    De quoi ? De la différence d'âge ? Ouais.

  • Speaker #2

    C'est drôle parce qu'on en a parlé cet après-midi.

  • Speaker #4

    Bon. Ouais, ouais. Non, mais écoute, je pense que... je suis assez sur la même longueur d'onde que toi Chloé et puis tant que les règles du jeu sont bien définies voilà, mais je suis aussi d'accord avec toi Sarah que quand tu vas dans ce sens là tu sais que Il va peut-être avoir plus de pouvoir sur toi que toi sur lui.

  • Speaker #1

    Moi, je connais peu de gars qui sont... De gars de, par exemple, mon âge, qui sortent avec des filles de ton âge, par exemple, on va dire. J'en connais peu. J'ai l'exemple concret d'un ami en ce moment qui a à peu près... Je crois qu'il est plus âgé que toi, Sandro, mais qui doit avoir, on va dire, 45 ans. C'est pas un peu. Non, mais bon, quelques années. Qui... commence à fréquenter une fille qui a 20 ans. Et en fait, lui, il ne voit pas le problème. Elle, elle ne voit pas le problème. Lui, il ne voit pas le problème. Mais en fait, on voit tous le problème. C'est que, donc c'est dans le cadre du sport, on voit tous le problème où c'est, bah oui, ça semble facile parce qu'on fait tous le même sport et puis on se va à l'entraînement. Du coup, on a des points communs, etc. Et en fait, si c'est une histoire de un soir et tout, on s'en fout, tu vois. C'est pas, je dis pas que... Toutes les filles de 19 ans vont s'attacher à un mec de 40 ans en une nuit, pas du tout. Mais il faut vraiment, ça crée énergie, tu vois. Mais ce que je veux dire, c'est que quand c'est une histoire qui dure, que tu commences à vraiment construire un mini truc, lui, s'il n'est pas capable, en fait, pour moi, il n'y aurait pas de problème si lui, il était capable de se dire, bon, je sais que tout ce que je lui dis ou ce que je fais, pourrait avoir une influence parce que elle est encore en études, elle n'a pas fini sa formation, elle vit chez ses parents, elle n'a jamais vécu toute seule, elle n'a jamais payé ses impôts. Tu vois ce que je veux dire ? C'est des trucs qui font que tu n'es pas encore... Si c'est 30 ans, 50 ans, ce n'est pas du tout le même problème. Tu vois, c'est trop jeune quand tu n'es pas encore dans la vie active. Moi, ce que j'aimerais, c'est qu'ils soient capables de dire Oui, effectivement, on se plaît beaucoup. on s'aime beaucoup, j'ai pas envie de dire non à ça par contre je suis très attentif à pas développer une relation amoureuse et rester au stade physique non parce qu'ils en sont déjà plus là mais de pas influencer ses décisions, par exemple je sais pas si elle veut aller étudier à l'étranger va pas qu'elle n'y aille pas parce qu'elle tombe amoureuse de lui tu vois, ça serait quand même con par exemple tu vois après il faut avoir le cran,

  • Speaker #0

    il faut avoir le caractère aussi mais... se convaincre trop aussi que...

  • Speaker #1

    Tous les mecs que je connais qui ont cette mentalité-là, de cet âge-là, ne sortiraient pas avec une fille, ne sortiraient pas, je dis pas de relation sexuelle, mais ne créeraient pas une relation amoureuse, sentimentale, avec une fille de 19 ans. Parce qu'ils savent que ça peut avoir des impacts.

  • Speaker #2

    Mais toi, tu parlais pas d'une relation amoureuse, là, avec une relation physique...

  • Speaker #1

    Ça arrive, ça arrive.

  • Speaker #2

    Qui s'est un tout petit peu développée, d'après ce que j'ai compris.

  • Speaker #0

    Une relation, mais... Pas au point de se mettre...

  • Speaker #2

    C'était pas ton copain, c'était pas...

  • Speaker #0

    Pas au point de se mettre ensemble, non. C'était clair.

  • Speaker #2

    Ouais, c'était...

  • Speaker #4

    Oui, je veux juste préciser aussi un truc malheureusement qui entache un peu tout le truc, c'est qu'il faut bien penser aussi qu'il y a dans l'autre sens des jeunes filles, des jeunes garçons qui exploitent des personnes âgées.

  • Speaker #1

    Absolument. Voilà,

  • Speaker #4

    pas de sugar babies, sugar daddies, sugar mommies.

  • Speaker #1

    C'est encore un autre problème.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #4

    C'est pour ça que la limite, la frontière entre la réalité...

  • Speaker #1

    Dans les deux sens, il y a, je trouve, un des deux qui a une mauvaise intention. Directement, comme pour un sugar baby qui va dépouiller un mec à Alger, ou un mec de 40 ans qui se dit ça m'arrange bien parce que ma... Ma jeunette de 18 ans, elle ne m'emmerde pas. Elle ne me dit jamais rien. Elle ne questionne rien. Elle croit tout ce que je lui dis.

  • Speaker #0

    C'est une autre perception. Quand j'en parle, parce que j'en parle autant de moi, forcément, avec mes amis, etc. C'est une autre perception. On voit les choses différemment. C'est plus, fais attention à toi. C'est moins, prends garde. Reste toujours un pied derrière.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ce que ça retient.

  • Speaker #0

    On est vraiment dans une génération où... on veut prendre soin de soi en fait on pense d'abord à soi c'est pas question d'égoïste c'est hyper important c'est le plus important c'est ça même dans un mariage il faut toujours penser à soi plutôt tu le comprends mieux ce sera que la personne la plus importante dans ta vie et que tu vas vivre toute ta vie avec c'est toi

  • Speaker #2

    les amis On va terminer par une toute dernière question.

  • Speaker #0

    Allez.

  • Speaker #2

    C'est quoi l'amour ? Françoise, pour vous, c'est quoi l'amour ?

  • Speaker #3

    Alors là, je suis presque incapable de vous répondre. Ça dépend du mot amour, à quoi on le rattache. Si c'est l'amour entre un homme et une femme... Celui qui a la chance de connaître le grand amour, tant mieux pour lui.

  • Speaker #0

    Puis les autres, il faut faire avec. Et puis, après, pour moi, l'amour, ce qui est important, je pense que quand on a créé une famille, c'est plutôt les liens qu'on garde avec ses enfants, ses petits-enfants. Pour moi, disons, mon amour, il se porte là. Mais il ne se porte pas sur un homme, en tout cas pas.

  • Speaker #1

    Chloé, c'est quoi l'amour ?

  • Speaker #2

    L'amour, c'est... C'est quelque chose de fort, c'est quelque chose de beau, c'est quelque chose qu'on a envie de vivre tous. C'est quelque chose aussi qui se construit, que ce soit amitié ou que ce soit entre une femme ou un homme.

  • Speaker #0

    Et il faut lutter pour le garder, pour le trouver, pour le garder.

  • Speaker #1

    Lucas, Sarah, je vous propose qu'on y réponde. Autrement, sans en dire plus, nos auditeuristes sauront en 2025 pourquoi je suis en train de dire ça. Exactement. Sarah, Luca, est-ce que vous voulez ajouter quelque chose à ce débat qu'on vient d'avoir, qui était super intéressant et dont je remercie chaleureusement Françoise et Chloé d'avoir partagé ? avec nous et nos auditeurices vos ressentis, vos avis, etc. Est-ce que vous voulez rajouter quelque chose ?

  • Speaker #3

    Je t'en prie.

  • Speaker #4

    Non, moi je pense qu'on a pas mal à explorer, on a pas mal voyagé pendant ce podcast. Je suis pas tombé trop loin, je trouve, dans mon texte de début au final.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que j'ai dit on pouvait arrêter.

  • Speaker #4

    Au final, c'est une quête perpétuelle. La séduction, l'amour, le sexe, ce sera toujours en évolution ou en dégression, à voir comment on se place. Mais j'ai trouvé très intéressant et je vous remercie d'avoir partagé autant avec nous. J'espère que pour ceux qui sont encore là, à ce moment du podcast, c'était assez plaisant à écouter et informatif surtout. C'était un plaisir d'être avec vous, les copains, comme d'habitude.

  • Speaker #1

    Comme d'habitude, Sarah.

  • Speaker #3

    Merci beaucoup d'être venu. J'ai trouvé que c'était très intéressant de voir tous les points communs qu'il peut y avoir entre une génération et une autre et les choses qui nous séparent. Mais il y a plein de choses qui se rejoignent, mais qui prennent peut-être une autre forme. Enfin, je veux dire, le sujet sont les mêmes. On fait la même chose de manière un peu différente. Moi, je sais que nous, les milléniaux, on a... On dit souvent nous on a eu la chance de connaître les deux, de connaître sans les écrans, avec les écrans. Mais finalement, je me pose la question, est-ce qu'on n'est pas les plus niqués de tous en fait ?

  • Speaker #1

    Moi je veux dire on est les plus torturés.

  • Speaker #3

    Quand j'entends, quand je vous entends parler. Et puis après, je me dis que, enfin, je me vois un peu en toi dans ce que tu dis, la manière dont tu parles. Je trouve très mature, ça me rappelle un peu moi à ton âge. On me disait toujours que j'étais si mature et que je m'exprimais si bien. Et je me vois un peu en vous dans la manière dont je me projette dans le futur. Non pas divorcée ou quoi que ce soit, mais j'aime beaucoup votre façon de penser. Et puis vous êtes fidèle à vous-même, donc je trouve que c'est très inspirant.

  • Speaker #1

    Vous êtes dans la franchise de ta couple.

  • Speaker #3

    Oui, dans la franchise. Vous êtes au clair sur vos idées et ce n'est pas à tout le monde.

  • Speaker #1

    Je trouve que Sarah a fait un excellent résumé de l'épisode qu'on vient d'avoir. Si vous aussi, vous voulez participer aux prochains épisodes, n'hésitez pas à venir nous contacter, surtout sur notre page Instagram. C'est là où on est clairement le plus actif. Ou sinon, il y a toujours notre site, kiss-podcast.ch, où vous pouvez nous contacter sur la page contact. Chloé, Françoise, est-ce que vous voulez rajouter un dernier mot ?

  • Speaker #0

    Donc, je trouve que ça a été une rencontre très intéressante, un débat fort bien mené. Puis que j'ai été très contente de participer à ce genre de discussion qui paraît un petit peu, des fois, incroyable vu mon âge. Mais que j'ai eu beaucoup de plaisir à être là. Vraiment, alors.

  • Speaker #1

    Super. Merci beaucoup.

  • Speaker #2

    Oui, moi aussi. Je rejoins François. C'était très sympa. On a bien rigolé, on a bien discuté. C'est très marrant de voir aussi le décalage qu'il y a entre nous tous, en vrai. C'est très intéressant, donc je vous remercie infiniment.

  • Speaker #1

    Du coup, merci à vous deux. Merci à vous deux d'avoir accepté, comme je le disais au tout, tout, tout, tout, tout début de cet épisode. C'est jamais facile. T'as dit quoi ?

  • Speaker #3

    On n'y croyait pas.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est jamais facile de venir se livrer et de représenter, entre guillemets, sa propre génération et tout. Donc,

  • Speaker #3

    Françoise... Personne n'est le porte-parole de sa génération.

  • Speaker #1

    Non. Justement, c'est pour ça que j'allais préciser. Françoise, merci beaucoup d'avoir partagé votre avis. Vraiment très, très chouette que vous ayez accepté de vivre cette expérience avec nous. Et du coup, Chloé, pareil, merci beaucoup de nous écouter et d'être venue partager ton avis. C'était vraiment très, très cool. On reviendrait. Oui, à l'occasion. On vous explique après ce qu'on prépare pour 2025, parce qu'on aura certainement besoin de vous deux. Luca, merci beaucoup.

  • Speaker #4

    Merci à toi, Sombro.

  • Speaker #1

    Ça va ?

  • Speaker #3

    Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Écoute, je t'en prie. Merci beaucoup. Du coup, je vous dis à tout bientôt. Allez,

  • Speaker #2

    ciao.

Description

Dans cet épisode, Sandro, Luca et Sarah abordent le choc des générations en matière d'amour, de seksse et de gestion des relations, avec deux invitées : Françoise, une femme de 82 ans et Cloé, une femme de 18 ans.


Cet épisode offre une occasion unique d'explorer comment les normes sociales, les attentes et les comportements en matière de relations ont évolué entre les années 1960 et les années 2020! Dans le contexte socioculturel des années 1960, les relations étaient souvent guidées par des attentes traditionnelles. Le mariage était généralement considéré comme l'objectif ultime des relations amoureuses. Les hommes étaient alors souvent les initiateurs dans les relations, et les femmes avaient des rôles plus passifs.


D'ailleurs, la discussion ouverte sur le sexe était limitée et l'éducation sexuelle était minimale, souvent axée bien souvent sur l'abstinence jusqu'à la fin des années 60, où le mouvement hippie et la révolution sexuelle ont commencé à défier les normes traditionnelles. Comment les méthodes de rencontre ont-elles changé ? Du bal de village aux applications de rencontre, nos invitées y répondent et partagent leurs expériences et avis. Les technologies modernes facilitent-elles vraiment les connexions profondes ou créent-elles une superficialité dans les relations ? Était-il plus difficile d'exprimer ses sentiments dans le passé ? Comment les expressions d'affection ont-elles évolué ? La surabondance de moyens de communication aujourd'hui améliore-t-elle ou complique-t-elle les relations ? Quelles étaient les attentes envers les femmes et les hommes dans une relation dans les années 60 par rapport à aujourd'hui ? Comment la perception de la sexualité a-t-elle changé ? Y avait-il plus de tabous auparavant ? La société actuelle est-elle trop sexualisée ou simplement plus ouverte et honnête ? La définition de l'amour a-t-elle changé ? Était-elle plus romantique ou pragmatique dans le passé ?


Nos invités et hosts répondent à ces questions et à de nombreuses autres et partagent leur avis et anecdotes... mais pas que!

Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et tu aimes bien ça,

  • Speaker #1

    faire l'amour ?

  • Speaker #2

    J'aime tout l'être. Je me suis mis les deux bien embrassés. J'ai aimé tes...... vos commissions. Ils m'ont interpellé. C'est vrai, c'est vrai. Je trouve que les mecs plus âgés sont sexy. Vous êtes des jeunes ? Je sais que t'es toute excitée,

  • Speaker #3

    moi aussi je le suis.

  • Speaker #2

    Mais là, tu vas un peu fort. Alors... Non.

  • Speaker #3

    Non.

  • Speaker #2

    Je couche pas avec toi. C'est pas la bonne semaine ? Attends, il y a une appli pour ça.

  • Speaker #1

    Vous êtes un sacré dragueur,

  • Speaker #2

    vous, hein ?

  • Speaker #1

    Hey, ciao ! Bienvenue dans un nouvel épisode de Kiss. En fait, on rigole parce qu'au moment où on a lancé le jingle, j'ai pas arrêté de recevoir des messages, devinez de qui ?

  • Speaker #4

    De Tate.

  • Speaker #1

    De ma copine, exactement. Qui m'écrit, comme ça je suis totalement honnête avec vous, elle m'écrit Je t'aime ma vie, je suis rentré il y a 30 minutes déjà, et notre femme de ménage vient d'arriver. Voilà ! Comment ça va ? Vous allez bien ? Lucas, Sarah ? Magnifique.

  • Speaker #0

    Nickel, comme d'hab.

  • Speaker #1

    Du coup, vous avez vu, cher auditeuriste, dans le titre, c'est le choc des générations. Et cette fois-ci, parce que souvenez-vous, surtout pour les auditeuristes qui nous écoutent depuis belle durête, comme on dit, par l'époque,

  • Speaker #0

    comme on dit chez les jeunes.

  • Speaker #1

    On avait déjà fait un épisode Choc des générations avec Jiggy Jones et je me souviens plus du nom de la jeune femme qui était avec lui enfin bref on avait déjà fait un premier épisode et je me souviens du prénom de Jiggy Jones c'est parce que c'est un pote c'est pour ça bref T'es en train de dire que les autres invités sont pas des potes ?

  • Speaker #4

    C'est des invités.

  • Speaker #1

    Je dois vraiment rentrer dans le délire. Je dois dire ce que sont les autres invités. Continue,

  • Speaker #0

    continue.

  • Speaker #1

    Donc on avait déjà fait un premier épisode Choc des Générations et on s'est dit, allez, on arrive aux 5 ans de Kiss, pourquoi pas en refaire un autre, mais cette fois-ci avec un vraiment très très grand écart d'âge entre les deux invités. Et c'est le cas, et c'est le cas, parce que figurez-vous que nous nous recevons avec nous... Chloé, 19 ans, bonjour Chloé, comment ça va ?

  • Speaker #3

    Bonjour, bien et toi ?

  • Speaker #1

    Écoute, ça va très très bien, d'après ce que tu nous as dit en off, tu as déjà écouté Kiss, donc tu sais où tu mets les pieds Exactement,

  • Speaker #3

    oui.

  • Speaker #1

    C'est pas un traquenard pour toi.

  • Speaker #3

    Non, et je suis très content d'être avec vous aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ah ok, ok, bah écoute bienvenue et j'espère que ça va bien se passer pour toi et avec toi, donc je disais Chloé, 19 ans Non, je dis ça parce que c'est pas toujours facile de venir se livrer, etc tu vois, donc c'est pour ça que je me suis permis de dire que j'espère que ça se passera bien pour toi, comme toutes les premières fois. Donc du coup, Chloé 19 ans et avec toi, l'autre invitée est Françoise, 8 ans, 2 ans. Bonjour Françoise, comment ça va ?

  • Speaker #2

    Ça va, merci, contente d'être là avec vous pour faire une découverte, je suppose, parce que c'est quand même quelque chose qui pour moi est très nouveau aujourd'hui. Donc si je bégayais... Néhébob,

  • Speaker #4

    vous êtes pardonné.

  • Speaker #2

    Voilà, exactement.

  • Speaker #1

    Pas de souci. Alors, il faut savoir que Françoise, vous, vous ne connaissez pas du tout ce qu'on fait. Pas du tout. On est d'accord. Donc, je vous ai un peu expliqué comment ça marche, etc. Et ce qui est bien, c'est que même à 8 ans, 2 ans, on continue à faire des nouvelles expériences.

  • Speaker #2

    Et oui.

  • Speaker #1

    Donc, c'est ça qui est bien. C'est qu'en fait, au fur et à mesure que la vie avance, on va continuer à faire des nouvelles expériences. Et c'est justement ce qu'on va aborder aujourd'hui dans... Dans cet épisode, on va un petit peu passer en revue comment, Françoise, ça se passait, l'amour, le sexe et le rock'n'roll dans les années 60. Et comment ça se passe aujourd'hui pour toi, Chloé, le sexe, l'amour et le rap dans les années... Du coup, avant de passer la parole à Luca pour sa fameuse présentation du thème, moi, j'aimerais quand même savoir comment vous allez, mes co-hosts. Comment ça va, Sarah ?

  • Speaker #4

    Ça va hyper bien et je voulais dire que je suis... Ravi de savoir que la Gen Z nous connaît et nous écoute.

  • Speaker #1

    Moi j'étais persuadé qu'il n'y avait que les trentenaires et plus qui nous écoutaient.

  • Speaker #4

    Vraiment pur millenial.

  • Speaker #1

    Comme quoi ?

  • Speaker #4

    Très attentif. Écoute, il y en a beaucoup d'expérience. Françoise mais...

  • Speaker #1

    Mais ils sont drôles quand même un peu. Toi Lucas, comment ça va ?

  • Speaker #0

    Moi ça va super les amis, comme d'hab.

  • Speaker #1

    Tu rentres de vacances ?

  • Speaker #0

    Je rentre de vacances, ouais, ouais, ouais, j'ai fait une petite croisière. Voilà, la croisière s'amuse, quoi. Ouais,

  • Speaker #1

    je vous ai dit, chaque génération. Du coup, Lucas, je laisse la parole.

  • Speaker #0

    Les amis, aujourd'hui, on va explorer un territoire mystérieux, parfois déroutant, mais universel. La séduction et le sexe à travers les âges. Ou comment chaque génération réinvente la grande parade du désir avec... plus ou moins de succès. Alors pour commencer, petit rappel des faits, dans le monde merveilleux des relations humaines, il y a une constante. On cherche tous à se faire aimer, mais chacun avec des méthodes qui semblent sortir d'un manuel différent. Imaginez un bal masqué, où les participants portent des costumes d'époque diverses, certains en toge romaine, d'autres en veste de costard, et les derniers en survête à capuche. Oui, on dirait que je vous emmène dans un mauvais escape game, mais je suis sûr que vous voyez le tableau. En matière de drague, chacun a ses codes et les règles sont aussi claires qu'un manuel d'instruction Ikea. Sauf qu'au lieu de monter une armoire, on essaie de démonter Brigitte. Alors, les interactions humaines, c'est devenu Canal+, mais sans décodeur. Donc, on avance, on cligne des yeux, on balance des signaux et on espère que quelqu'un, quelque part, va comprendre que cette danse maladroite, c'est une tentative de connexion et pas un appel au secours. À une époque, la drague, c'était mettre une jolie robe... Pardon. La drague, c'était mettre une jolie robe flamant rose, des pantalons pas de def, une chemise léopard et une queue de cheval. On sortait au dancing et on faisait monter la fièvre du samedi soir. Puis vient l'avènement de la télévision où l'on trouvait l'amour en faisant un tour de manège. L'arrivée d'Internet redistribue les cartes. On rencontre notre âme sœur sur Caramail avec des noms improbables comme Psychoskate24. Et on attendait patiemment que notre crush commente notre Skyblog. Lâchez des coms ! Aujourd'hui, flirter c'est s'abonner, regarder des stories, mais sans les commenter. C'est liker une photo d'il y a 6 mois pour qu'on montre qu'on est intéressé, mais sans pression. On attend 4 heures avant de répondre à un message pour ne pas presser la personne. Personne avec qui on a le plus envie de communiquer et de créer des liens, ça n'a aucun sens. On est passé d'écrire une lettre d'amour avec une plume et de l'encre à... C'est quoi ton snap ? Ça, monsieur, dame, ça s'appelle l'évolution, je vous rappelle. Aujourd'hui, aimer, c'est accepter que l'autre préfère parfois scroller sur son téléphone que parler. C'est se lancer des je t'aime entre deux SMS et des bonne nuit sans même se regarder. Et accepter que la passion soit une alternance entre waouh, t'es la personne la plus incroyable du monde et putain, les couleurs, c'est la corbeille de gauche, bordel ! Et donc voilà, peu importe l'époque, les outils ou les mœurs, on est tous là à jouer au jeu de l'amour et du hasard, avec des règles qui changent tout le temps. On essaye, on trébuche, on se rate, on se retrouve, et au fond, c'est peut-être ça l'essence de la séduction intergénérationnelle. Un grand escape game où chacun improvise en espérant que l'autre sache décoder les indices. Alors voilà, bonne chance à toutes et à tous dans cette grande parade du désir, et surtout n'oubliez pas, en amour, on est tous un peu paumés, mais c'est ce qui rend l'aventure intéressante.

  • Speaker #1

    Let's go ! Bravo Lucas, bon écoutez je crois qu'il a tout dit. Je pense que tu as tout résumé, tu as fait l'historique de la drague. Merci beaucoup Lucas, vraiment chronique de qualité. donc vous l'avez compris cet épisode va nous offrir une occasion franchement qui est unique parce que quand on a commencé à préparer cet épisode je vais être très honnête avec vous, je ne m'attendais pas à ce qu'on arrive à avoir une personne comme vous Françoise 8 ans de 2 ans et je suis certain que vous allez être très très riche en enseignement pour nous tous, moi y compris même si on n'a pas beaucoup de différence d'âge Avant qu'on rentre dans le vif du sujet, moi ce que j'aimerais savoir avant tout, c'est quelle est votre situation aujourd'hui ? Est-ce que vous êtes en couple ? Vous êtes mariée ?

  • Speaker #2

    Alors, je suis divorcée depuis... Presque 50 ans. Oh wow,

  • Speaker #1

    ok.

  • Speaker #2

    Et je n'ai jamais vécu avec personne. pendant toute cette période. Je suis libre comme l'air.

  • Speaker #1

    D'accord. Mais donc, ça veut dire qu'il y a 50 ans, vous avez divorcé, environ une cinquantaine d'années. Et après, entre-temps, vous avez quand même rencontré des personnes.

  • Speaker #2

    Rencontrer des personnes, c'est une chose. Vivre avec, c'en est une autre.

  • Speaker #1

    Alors, on va y venir. Du coup, comment c'était il y a 50 ans pour rencontrer des gens ? Donc, quand vous vous êtes divorcée, comment vous vous faisiez pour rencontrer des gens ? Donc, on parle dans les années 70-70,

  • Speaker #2

    c'est ça ? Oui, dans les années... 80 ? Plutôt, je dirais 80, si c'est après le divorce.

  • Speaker #1

    S'il vous plaît, je n'ai pas 50 ans, moi.

  • Speaker #2

    Oui, mais je dis, pour moi, c'était plutôt dans les années 80, après le divorce. OK.

  • Speaker #1

    Donc, avant qu'on revienne aux années 60, quand vous aviez la vingtaine, moi, j'aimerais du coup comprendre comment ça s'est fait. Quand vous avez divorcé, comment après vous avez fait pour rencontrer de nouvelles personnes ? Lucas parlait dans son introduction de dancing.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    J'imagine que c'était ça. Exactement.

  • Speaker #2

    Les boîtes, comme on appelait ça. Effectivement, c'était là, le lieu de rencontre. Mais il y a quand même une chose qui existe depuis toujours et qui existera encore pendant un moment, c'est les lieux de travail.

  • Speaker #1

    Vous faisiez quoi comme travail ?

  • Speaker #2

    Secrétaire.

  • Speaker #1

    Secrétaire.

  • Speaker #2

    Mais j'ai toujours travaillé dans un milieu très masculin. D'accord. Donc on était très peu de filles, de demoiselles ou de dames par rapport aux messieurs. Ok. Ce qui facilitait peut-être des fois les choses pour les uns et pour les autres.

  • Speaker #1

    Et du coup, vous vous êtes souvent fait draguer par des collègues ?

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Les coquins ?

  • Speaker #2

    Non, mais il ne faut pas oublier qu'à l'époque, ça ne nous dérangeait pas du tout. Surtout quand c'était quelqu'un qui nous plaisait bien.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Surtout. problème. Et comment était l'approche ? Parce qu'aujourd'hui, j'imagine on va y venir après vers toi Chloé, mais j'imagine que du coup Sarah, tu pourras nous le confirmer vu que t'es la seule ici à travailler dans une entreprise une très grande entreprise avec des collègues, vu que Luca et moi on est collègues donc du coup... Il n'y a pas de filles en plus ? Il n'y en a plus, il n'y a plus du tout. Pas bien hein ? Ouais, enfin...... Du coup, Françoise, à l'époque, comment les hommes faisaient pour vous approcher ? Est-ce qu'ils laissaient un petit mot sur votre bureau ? C'était frontal ?

  • Speaker #4

    Des compliments, des compliments.

  • Speaker #2

    Voilà, exactement. Une façon de vous regarder, une façon de vous approcher. Je ne sais pas, il y a quand même des signes. Toujours un bon coureur dans ce genre de choses. Donc, vous le ressentez, c'est très bien. Vous voyez. facilement quelqu'un qui a envie d'aller dans une direction avec vous ou pas. C'est presque automatique, disons. Alors après, vous y répondez ou vous y répondez pas. Si le monsieur vous plaît, vous répondez. S'il ne vous plaît pas, vous répondez.

  • Speaker #4

    Est-ce que les messieurs étaient plutôt insistants si vous n'y répondiez pas ou ils vous laissaient plutôt tranquille ?

  • Speaker #2

    Il y avait les deux.

  • Speaker #1

    Que ce soit sur le lieu de travail ou dans les dancing.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    Mais justement, vous parlez de s'il nous plaît de faire un petit bout de chemin avec. Justement, on va reculer aux années 60. Vous avez la vingtaine. Comment ça se passe à l'époque ?

  • Speaker #2

    Alors, moi, je dirais que c'est assez simple parce qu'il y avait beaucoup de flotte. Et quand on sortait, on était toujours des équipes. La même chose que maintenant, des filles et des garçons. On se rencontrait, si on avait l'habitude de fréquenter un bistrot, il y en a toujours qui venaient avec des copains ou des copines, et puis on faisait facilement connaissance les uns avec les autres. Et puis bon, là après, si vous plaisiez bien à quelqu'un, de nouveau, il vous le faisait sentir assez facilement, et vous, c'était la même chose. On n'avait pas ce... Ce que je ressens maintenant parmi les gens, ce que j'entends à travers les gens plus jeunes, c'est un peu une méfiance. Alors nous, pas du tout. Alors on était contentes de se faire draguer, de se faire siffler. Pour nous, c'était presque, je dirais, ben oui, on est mal, on plaît, voilà. C'était des choses, je pense, différentes avec maintenant. Ce qui paraît aujourd'hui... quelque chose, oh là là, quelqu'un qui vous aborde, un homme qui vous touche, nous, non, on s'attendait. Quand ça nous plaisait bien, ça ne nous dérangeait pas du tout.

  • Speaker #4

    Mais est-ce que vous pensez que c'est parce que c'était très nouveau, on va dire, pour les femmes d'être complètement émancipées et du coup, de pouvoir... On sait que c'est à peu près dans ces périodes-là que... c'est quand même assez récent encore aujourd'hui de pouvoir avoir son compte en banque, de pouvoir travailler de pouvoir divorcer fin 60, début 70 donc il y a cette émancipation aussi sexuelle, de la drague, etc donc j'imagine que c'est clair que c'est pas le même cadre qu'aujourd'hui où maintenant finalement tout ça ce sont des acquis pour les jeunes filles et du coup c'est pas la même perspective parce que, enfin, je sais pas pour toi Chloé, mais moi c'est pas Je ne suis pas un animal pour qu'on me siffle dans la rue. Vous voyez ? C'est comme ça que je prévois la chose. Et en fait, bien sûr, il faut me poser les choses dans le contexte. Dans le contexte, comment tu avais dit ça ?

  • Speaker #1

    Socio-culturel.

  • Speaker #4

    Socio-culturel, historique, générationnel.

  • Speaker #1

    C'est ça. Parce qu'en fait, ce qu'il faut bien comprendre au niveau historique, c'est qu'à la fin des années 60, il y a cette fameuse libération qui est marquée, je pense que ça va parler à beaucoup de gens, par le fameux concert Woodstock, Flower Power, etc. Donc... Fin des années 60, 69, si je ne me trompe pas d'ailleurs. Et moi, en fait, c'est là où je veux en venir. C'est comment vous, vous avez vécu justement cette transition ? Parce que vous le disiez tout à l'heure, vous avez été mariée. J'imagine que ça s'est fait à la fin des années 60, début des années 70.

  • Speaker #2

    Oui, je suis mariée en

  • Speaker #1

    66.

  • Speaker #2

    Et puis, ma fille est née en 68, en mai 68. Donc, je ne peux pas dire que j'ai tellement... vécu la période de mai 68.

  • Speaker #1

    C'est exactement ce que j'allais dire.

  • Speaker #2

    Chose à penser.

  • Speaker #1

    Oui, parce que mai 68, c'est justement la grosse période. Vous pouvez faire des recherches. Mai 68 sur Google, vous verrez. C'est vraiment émancipation de... On va dire émancipation sexuelle de la civilisation. On va dire ça comme ça. T'as eu quoi ? Occidentale. Occidentale, oui, bien sûr. Oui, évidemment. Si vous avez eu votre enfant, votre fille en mai 68... Non. Vous l'avez vécu par la suite. Mais du coup, comment vous faisiez ? Parce qu'aujourd'hui, si quelqu'un nous plaît, Lucas, on parlait dans son texte d'introduction, on va lui écrire un message.

  • Speaker #4

    En fait, les signes, ils sont complètement différents.

  • Speaker #1

    C'est ça. En fait, moi, ce qui m'intéresse, c'est à l'époque.

  • Speaker #4

    Le regard qu'un homme pouvait porter sur vous dans un bar, un échange ou quelque chose comme ça. Aujourd'hui, comme l'a dit Lucas, c'est d'aller sur... ces réseaux sociaux sur Internet, remonter très, très en arrière, mettre un j'aime pour dire j'ai bien regardé toutes tes photos et j'aime bien celle-là qui date de dix ans en arrière. Donc, c'est des signes complètement différents qui sont beaucoup moins directs. Quand même, beaucoup plus...

  • Speaker #1

    Et même, je pense, Françoise, vous pourrez me contredire, mais je pense que les discussions autour du sexe étaient peut-être moins tabou, non ? à la fin des années 60, début des années 70. Moi, par exemple, j'ai un souvenir, j'étais vraiment enfant, mais j'ai un souvenir d'avoir vu des femmes nues à la télé. Et j'avais, je crois, 6 ans. C'était le Colaro Show. C'était à la fin des années 80. Quelque chose qu'aujourd'hui, c'est impossible. Aujourd'hui, c'est impossible de voir... Elle faisait rien.

  • Speaker #4

    Voilà, c'est ça.

  • Speaker #1

    Elle faisait rien. Elle faisait rien, tu vois. Et j'ai vraiment cette sensation. C'est pour ça que ça m'intéresse beaucoup d'avoir après la vie de Chloé. Mais j'ai vraiment cette sensation qu'on a eu cette émancipation à la fin des années 60, début des années 70. Il y a eu un... pique, j'imagine au milieu des années 90, début des années 2000 avec les danses lassives il y avait des Britney Spears il y avait des Cisco, Luca t'as connu ça avec le clip des Strings je dis ça parce que t'avais 18 ans à l'époque j'imagine, donc c'est pour ça que je dis ça quelque chose qu'aujourd'hui c'est super mal vu super mal perçu et je pense que Sarah t'as abordé un point qui est peut-être important c'est justement ce contexte socio-culturel où à l'époque on avait des gens qui étaient C'était nouveau, tu vois, de ce genre de choses. Et aujourd'hui, on s'est déconstruit. On est en train de reconstruire, ce qui fait qu'on arrive plus ou moins, peut-être mieux ou différemment.

  • Speaker #4

    Je pense que tout ce qui existait existe encore, mais dans différents cadres. Parce que, par exemple, si on prend la télé-réalité, tout est autorisé. Pas forcément la nudité à proprement dit, mais c'est très outrancier, très fougueur. ça tourne beaucoup autour de la sexualité, de la drague lourde, etc. Et qu'on va moins voir dans un autre car en fait, on a beaucoup plus de diversité de plateformes pour mettre les thématiques. Je pense que la télévision publique, ça se veut un peu plus rangé, mais il va y avoir marié au premier regard, qui pourrait être vu comme un truc très moyenâgeux, entre guillemets, parce que c'est du mariage arrangé. C'est juste au couvert de science.

  • Speaker #1

    C'est vrai, c'est vrai. Vous avez regardé Golden Bachelor ?

  • Speaker #2

    Non. Non ? Je ne suis pas du tout intéressée par ce genre d'émission.

  • Speaker #1

    D'émission ?

  • Speaker #2

    Vraiment alors, pas du tout.

  • Speaker #1

    Et avant qu'on passe à Chloé pour avoir sa vision, Françoise, est-ce qu'aujourd'hui vous draguez encore ? Est-ce que vous entretenez encore des relations ?

  • Speaker #2

    Alors j'aimerais bien, mais je ne trouve jamais quelqu'un qui me plaît.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #2

    Alors je ne parle pas physiquement, ça se discute, mais quelqu'un qui a envie de certaines choses, moi j'aime les messieurs qui parlent bien. qui s'expriment comme il faut, qui ont pas mal de connaissances. C'est surtout ça qui m'intéresse. C'est à comprendre les rues. Exactement. Exactement. Alors après, il y a aussi une question physique qu'on peut tenir compte. Moi, je trouve que les messieurs arrivés à 80 ans, ils ne font pas tellement jeune. Dans leurs idées comme dans leur physique. Il faut viser plus bas alors.

  • Speaker #1

    Il faut aller chercher...

  • Speaker #2

    Oui, mais moi j'aime bien les plus jeunes. Les plus jeunes, ils n'aiment pas les plus vieilles.

  • Speaker #4

    Mais non.

  • Speaker #2

    Mais oui, c'est comme ça. Le monde, il le fait ainsi depuis longtemps.

  • Speaker #1

    Vous savez, vous savez...

  • Speaker #4

    Je vais contredire, je pense que vous avez raison.

  • Speaker #0

    Mais ça se trouve, ça se trouve. D'ailleurs, s'il y a des gens qui écoutent ce podcast...

  • Speaker #1

    Oui, exactement.

  • Speaker #4

    Si vous avez un oncle, un père ou un grand-père de 80 ans,

  • Speaker #1

    ou non, moins du coup,

  • Speaker #4

    ah ben moins, de 70 ans,

  • Speaker #0

    qui parle bien,

  • Speaker #4

    qui est cultivé,

  • Speaker #1

    qui présente bien,

  • Speaker #4

    le reste ça se discute.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, comment vous faites pour rencontrer des hommes aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Bon, écoutez, moi, je sors pas mal. Je vais toujours boire tous les matins mon café avec mon croissant. Je lis le journal dans un bistrot de mon quartier où il y a beaucoup de messieurs.

  • Speaker #1

    Ah, ok.

  • Speaker #2

    Mais après, enfin, depuis maintenant 14 ans, mais je n'ai quand même pas réussi à en trouver un qui pourrait me donner satisfaction.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #2

    Enfin, disons l'ennui, quand on arrive à ces âges, c'est que même si vous avez eu des amis, là, malheureusement, ce qui est mon cas, tous les messieurs que j'ai eus, qui ont compté dans ma vie, ils sont tous décédés.

  • Speaker #1

    Ils sont tous partis. Bon, du coup, avant de passer à Chloé, dernière question, et je pense que c'est une question que tout le monde se pose, Françoise. Vous avez encore des relations sexuelles ? Non. Non.

  • Speaker #2

    Parce que la raison, je vous l'ai dit, que j'ai eu des aventures dans ma vie, mais maintenant, elles se sont arrêtées pour la bonne raison que toutes ces personnes-là sont parties. Et puis, je n'ai jamais retrouvé personne qui vraiment m'a suffisamment attirée pour que je tente encore ce genre d'aventure.

  • Speaker #1

    Mais vous ressentez parfois l'envie, le besoin ?

  • Speaker #2

    Qu'est-ce que j'ai oublié ? Si je dis non, ce n'est pas juste. Puis si je dis oui…

  • Speaker #4

    C'est peut-être un peu différent.

  • Speaker #1

    Oui. C'est nuancé peut-être, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Oui. J'ai un peu maintenant de peine à imaginer me retrouver seule, à passer une nuit avec un homme.

  • Speaker #1

    Vous savez, déjà 10-15 minutes, ça serait bien. C'est vrai. Non, mais pour dire que... C'est un début. Oui, c'est ça.

  • Speaker #4

    C'est un début pour mettre la machine en route.

  • Speaker #1

    C'est ça. Mais en parlant de mettre la machine en route, est-ce que vous utilisez des sextoys ou pas du tout ?

  • Speaker #2

    Pas du tout.

  • Speaker #1

    Parce que dans les années 60-70, c'était vraiment le tout début du porno. Et du coup, le tout début... des sex toys aussi. Et du coup, je ne sais pas dans quelle mesure...

  • Speaker #2

    Je n'ai jamais, disons, éprouvé ce besoin. Je pense qu'il y a des gens qui cherchent peut-être ça parce que ça leur apporte un certain plaisir et puis c'est assez simple, j'imagine, assez simple à se contenter avec ce genre de choses.

  • Speaker #1

    Vous imaginez bien.

  • Speaker #4

    Vous imaginez bien,

  • Speaker #2

    oui. Non, ce n'est pas mon cas.

  • Speaker #1

    D'accord, très bien, on saura quoi vous offrir pour Noël. Du coup, on va passer à toi.

  • Speaker #2

    Je vais essayer.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #2

    J'ai trouvé quelque chose, encore avant de finir ma vie, qui va peut-être me passionner.

  • Speaker #1

    Alors écoutez Françoise, je crois qu'on a deux, trois petits gadgets dans le bureau. Évidemment en oeuf sous-cellé, donc ils ne sont pas utilisés. On verra après si on peut...

  • Speaker #0

    Pouver les chaussures à son pied.

  • Speaker #2

    Mais il faudra peut-être que j'aie des explications.

  • Speaker #1

    Lucas vous les donnera.

  • Speaker #4

    Et il y a des modes d'emploi.

  • Speaker #1

    Il y a des modes d'emploi, oui. Il vous fera même une petite démo live et tout. Du coup, Chloé, 19 ans. Oui,

  • Speaker #3

    exactement.

  • Speaker #0

    Alors, je fais juste une interlude, Chloé. Je ne sais pas si tu étais un peu perdue quand on parlait de ces époques-là. Sache que juste à cette époque-là, il n'y avait pas Netflix. Ah, ah bon ? On allait au cinéma, ça coûtait 3 francs. Et puis...

  • Speaker #3

    Tu es beaucoup trop tard, je sais.

  • Speaker #2

    Je sais que je suis beaucoup trop tard.

  • Speaker #1

    Et surtout, il n'y avait que 4 chaînes à la télé. Et tu devais te lever pour aller appuyer sur les boutons pour changer les chaînes.

  • Speaker #3

    J'ai connu la télé, très très grosse et très très lourde. Ça, je l'ai connue. Mais elle était en couleur quand même, déjà.

  • Speaker #1

    Attends, parce que t'as 19 ans, t'es née en... 2005.

  • Speaker #3

    Ah,

  • Speaker #1

    2005.

  • Speaker #3

    Ça pique.

  • Speaker #1

    Ah ouais, ça pique de ouf.

  • Speaker #3

    Mais non.

  • Speaker #2

    Vous parlez de cinéma. Ouais. Moi, je vais vous dire que c'est un endroit où il y avait beaucoup de drague. On a une équipe au cinéma et puis, bon, on s'asseyait comme ça, les uns à côté des autres, un peu en faisant avec qui on avait envie. Et puis, bon, ben voilà, tout d'un coup, ils vous empoignaient par le cou, ils vous prenaient la main. Mais c'était pas mal, ça commençait pas mal par le cinéma. Et moi, je vais dire que c'est un peu par là que ça a commencé dans mon cas.

  • Speaker #4

    Avec votre mari ?

  • Speaker #2

    Bon, avec mon mari et avec d'autres. Parce que quand même, à l'époque, le flirt, ça existait énormément. On passait facilement d'un garçon à un autre, sans arrière-pensée. On ne cherchait pas vraiment jusqu'où ça allait nous mener. C'était juste pour le plaisir.

  • Speaker #1

    Comment s'était vu à l'époque le fait de passer d'un partenaire à un autre ? Par les garçons.

  • Speaker #4

    Pardon ? Comment c'était vu par les garçons ?

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Comment c'était vu par les garçons ?

  • Speaker #2

    Vous entendez comment c'était vu, qui passait, eux ? Non,

  • Speaker #1

    vous.

  • Speaker #4

    Comment c'était perçu par les gens ? Ils étaient pareils, quoi.

  • Speaker #2

    C'était réciproque. Au contraire, plus vous aviez presse de conquête, mieux c'était. Ah !

  • Speaker #1

    Alors, Chloé, du coup, ça c'est trop intéressant. C'est quoi qu'un body count ?

  • Speaker #4

    Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Ben non, il ne faut pas. Mais bon, alors du coup, on va commencer par le début.

  • Speaker #4

    Commençons par le commencement. Tu es née en 2005.

  • Speaker #3

    Exactement.

  • Speaker #1

    C'est choquant ça. Le tube en 2005, c'est, j'allais dire, mon beau number five. Pas du tout.

  • Speaker #4

    Pas du tout. Ça,

  • Speaker #3

    c'était bien Anna Montana. Miley Cyrus. Ouais, Miley Cyrus. Mais c'était Anna Montana encore. La blonde.

  • Speaker #1

    C'est vrai. C'est vrai. 2005. Attends, 2005. Will.i.am qui est dans quel groupe ? Black Eyed Peas le début de Justin Timberlake ta musique pour Britney Spears je pense que ça doit être cette période là j'ai une info qui fait très mal en 2005 est sorti Batman Begins Tu l'as vu ? Et King Kong. Tu ne l'as pas vu ?

  • Speaker #3

    Batman, oui.

  • Speaker #1

    Non, Batman Begins avec Christopher Nolan ? Oui. Oui, tu l'as vu ?

  • Speaker #3

    Oui, oui, oui.

  • Speaker #1

    C'est ton avis.

  • Speaker #3

    Oui, je ne le savais même pas.

  • Speaker #0

    Et pourquoi c'est important de dire qu'il y a King Kong qui est sorti ? Pourquoi c'est important ? Parce que ça veut dire que c'est après la trilogie du Seigneur des Anneaux.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est juste vu que c'est Peter Jackson. Oui, on a un amoureux du cinéma, comme vous pouvez le voir Françoise.

  • Speaker #0

    C'est un point commun Françoise.

  • Speaker #1

    Maintenant on a compris pourquoi il aime bien le cinéma. Chloé, quel est le regard que tu portes sur les années 60-80 ? Et comment aujourd'hui tu vis justement le fait de... de vivre l'amour à l'ère du hashtag MeToo, à l'ère du consentement demandé, etc.

  • Speaker #3

    Pour moi, c'était très bien perçu. Les années 70, 60, c'est incroyable. Bien sûr, j'aurais tellement voulu vivre dans ces époques-là quand même. Mais comme elle dit, Françoise, c'est différent maintenant. Ça a bien changé. un autre mental. C'est vrai, on fait beaucoup plus attention, on est très vigilantes, surtout les filles. Et c'est quelque chose que je pense qu'à l'époque c'était totalement différent, c'était beaucoup plus libre et maintenant on se met pas mal de barrières, oui effectivement.

  • Speaker #1

    Pourquoi d'après toi ?

  • Speaker #4

    Il y a beaucoup de dangers aussi.

  • Speaker #3

    Oui exactement, puis nous on est beaucoup parasités on va dire par les réseaux sociaux. Et on parle énormément là-dessus, de prévention. Tous les jours, on voit, on scrolle sans cesse et on voit à chaque fois qu'il y a des problèmes avec des filles, des garçons, dans les deux sens, en fait. Et souvent, quand on sort, on aime bien être accompagné, on aime bien être entouré.

  • Speaker #1

    Mais du coup, vous ne pensez pas que les problèmes...

  • Speaker #0

    était déjà existant à...

  • Speaker #1

    Mais moins visible.

  • Speaker #0

    Justement, oui. Moi,

  • Speaker #1

    je pense que...

  • Speaker #0

    Moi, je pense peut-être même que c'était pire à l'époque.

  • Speaker #1

    Je pense que déjà, il y a beaucoup de gens, on va dire de criminels, de crimes qui n'étaient pas encore considérés comme des crimes, qui sont considérés comme des crimes aujourd'hui. Ça, c'est autre chose, parce que quand ce n'est pas considéré comme un crime, en tant qu'individu, on ne peut pas identifier si on est une victime ou un agresseur, ou peu importe. Donc ça, il faut prendre les choses... Voilà, mais ce qui était déjà un crime, qui est un crime aujourd'hui, il y a beaucoup de gens qui s'en tiraient très bien avec ça. Clairement. Et aussi, on est beaucoup plus, il y a beaucoup plus de monde déjà, on est beaucoup plus et on a accès aux informations de tout le monde, tout le temps. Donc en fait, quelqu'un qui s'obsède par toi, il peut trouver où t'habites, il peut... Voilà, en fait, il y a... Toutes ces technologies qui nous amènent du bon nous amènent aussi plus de danger, je pense.

  • Speaker #2

    D'un côté, je suis très ouverte sur ces réseaux sociaux. Et en fait, je suis fière littéralement de notre génération. On parle beaucoup plus, on manifeste plus, on est plus là. On parle exactement, on s'affirme plus. Mais de l'autre côté, ça fait peur.

  • Speaker #0

    Alors justement, tu parles de génération. Quel regard tu portes sur les précédentes générations ? Donc il y a...

  • Speaker #1

    Nous déjà,

  • Speaker #0

    par exemple. Déjà nous, parce que mine de rien, on est de la même génération. Et après, il y a celles d'avant, les baby boomers, etc. C'est quoi le regard que tu portes sur ces générations par rapport justement à ta génération, à toi ?

  • Speaker #2

    Alors, comment dire ?

  • Speaker #1

    Les millenials, on est gênants, il paraît.

  • Speaker #0

    T'as dit quoi ?

  • Speaker #1

    Il paraît qu'on est gênants.

  • Speaker #2

    Non, non, c'est faux. Mais je...

  • Speaker #0

    Oui, avec votre peau de pinte là !

  • Speaker #2

    Non, pas du tout. Non, non, mais au contraire, souvent j'ai des amis de votre génération. Ah,

  • Speaker #0

    des vieux ?

  • Speaker #2

    Non, pas des vieux. C'est bien. Pas du tout.

  • Speaker #1

    Les tout derniers dans la génération.

  • Speaker #2

    Mais ce que j'en ai, c'est incroyable comme vous êtes ouvert d'esprit. Et j'ai l'impression que ce n'était pas comme ça, dans votre génération. Pour moi, j'ai l'impression qu'on est un peu dans la même génération. Peut-être qu'on a des films différents, des musiques différentes, mais on a vécu un peu la même chose. Et oui, ils sont un peu choqués. C'est incroyable comme vous êtes ouverts d'esprit, comme vous parlez, comme vous vous affirmez. Et oui, ils sont littéralement un peu choqués.

  • Speaker #0

    En fait, moi, le regard que je porte, après je vous laisse la parole, le regard que je porte principalement sur ta génération par rapport à la nôtre et du coup celle d'après et celle de... de Françoise, ce qui vous vous différencie énormément de nous, c'est que vous, vous êtes nés avec un écran. Et c'est pas péjoratif de dire ça. Vous êtes nés avec un écran, donc vous savez comment vous comporter avec tout ce qui touche aux écrans. C'est plus intuitif,

  • Speaker #1

    ouais.

  • Speaker #0

    Exactement,

  • Speaker #1

    ça veut dire que vous avez directement les bons comportements même s'il y a une nouvelle application, un nouveau tour. Nous, c'est un peu moins et nos parents, c'est pas du tout.

  • Speaker #0

    Et c'est pas du tout, justement. Et c'est là où je veux en venir, c'est qu'on parle de danger, etc. On parle de, tu vois, être ouvert d'esprit. À partir du moment où vous êtes né avec un écran, vous avez vu et découvert plus rapidement et plus vite certaines choses que les générations précédentes. À mon avis, l'ouverture d'esprit se fait pas seulement au niveau de l'éducation, mais se fait aussi au niveau de la curiosité que va avoir une personne. Et elle se crée, qu'on le veuille ou non, via des écrans.

  • Speaker #1

    J'aimerais te dire une ou deux choses, vu que nos générations se chevauchent. J'aimerais dire un truc par rapport à notre génération, les millennials, on est la première génération qui ne sera pas plus riche que ses parents. Donc ça c'est un truc qu'il faut comprendre, c'est que jusqu'à nos parents, chaque génération s'enrichissait plus, avait plus de pouvoir d'achat, le monde allait de mieux en mieux. Et nous, ça ne veut pas dire que c'est forcément le cas dans toutes les familles, mais globalement, Les millennials arrivent moins à accumuler des richesses et de la stabilité, de la sécurité que les baby boomers. Et nous on a été élevés par des baby boomers qui avaient tout sur un plateau de la génération d'avant, qui avaient préparé le terrain pour eux, etc. Donc on a été élevés à nous dire, trouve un travail, fais un métier, achète une maison, marie-toi, etc. Parce que c'était l'ordre des choses. Et en fait, on a très vite ressenti que c'était pas possible de faire ça, qu'il fallait changer, etc. Mais on est encore un peu coincés dans ce truc. Et un truc que je vois chez la Gen Z, c'est que vous n'avez pas le temps. Non mais tout de suite, moi je ne suis pas d'accord avec ça. Oui c'est un truc qu'on peut reprocher, mais en fait j'ai l'impression que vous avez intégré ce fait-là, que vous ne savez pas ce qu'il y aura dans dix ans. Alors que nous, on a quand même été un peu bercé dans, tu sais, dans 10 ans, prépare la suite, etc. Et vous avez intégré que peut-être dans 10 ans, il n'y a plus rien. Peut-être qu'il y a de nouveau tout. Donc, c'est l'instant présent qui compte. Et je le vois, moi, beaucoup au travail. C'est que les plus jeunes, ils n'ont pas le temps de travailler dans des conditions qui ne sont pas acceptables. Qui ne leur conviennent pas. Mais ça ne veut pas dire que ce ne sont pas des travailleurs. Tu vois ? Et ça, c'est un truc que souvent les baby-boomers, ils reprochent à votre génération de dire, ils ne sont pas des travailleurs, ils ne travaillent pas, etc. Et pour ce qui est des relations, vous êtes dans le même état d'esprit de dire, ça, je veux, ça, je ne veux pas. Ce que tu fais, ce n'est pas bien. Ce que tu fais, c'est bien. De plus imposer. Et c'est vrai que peut-être ça perturbe le cadre. Mais moi, je trouve que c'est une très bonne chose.

  • Speaker #0

    Alors justement, on parle de génération, etc. Aujourd'hui, alors déjà, est-ce que tu sais ce que c'est Caramel ? Est-ce que tu sais ce que c'est MSN ?

  • Speaker #2

    MSN, oui.

  • Speaker #0

    MSN, bon, Caramel, c'est quasi la même chose. En fait, je te parle de ces applications, enfin de ces sites, parce que c'était des sites, des Ausha, plus exactement, chatroom. Ce sont les ancêtres des applications de rencontres, aujourd'hui. Tu vois où je veux en venir ? Oui. En gros, par exemple, aujourd'hui, moi, ce qui m'intéresse, c'est de comprendre comment ta génération, ayant grandi avec les écrans, comment vous faites pour rencontrer des partenaires ou des compagnons, compagnonnes, enfin, ce que tu veux, comment vous faites aujourd'hui pour les rencontrer ? Parce que, je me permets juste de faire une petite parenthèse, notre génération à nous, dont parlait Sarah, donc les millennials, nous, on a tout connu.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    On a connu avant et maintenant. Et même le pendant. Et quand je parle du pendant, ça veut dire le milieu, ça veut dire le entre-deux. Et le entre-deux, c'est justement ce fameux chatroom où Internet arrivait. Je pense que tu n'as pas connu, mais nous à l'époque, ça faisait... Quand on se connectait, ça, tu n'as pas connu. Et du coup, nous, on est vraiment passé du... On se laissait des petits mots, etc. Parfois, on s'appelait avec des touches comme ça. Je ne sais pas comment on appelait ça. Toi, tu n'as pas connu ça ?

  • Speaker #1

    Non,

  • Speaker #0

    je n'avais pas. Tu es entre deux. Et après, on a connu Internet. Donc, tu vois, les...

  • Speaker #1

    Et Internet, il y avait une seule personne qui pouvait aller sur Internet à la fois.

  • Speaker #0

    Sinon, ça niquait, tu ne pouvais plus appeler. Et ensuite, on a connu justement, avec l'arrivée des smartphones, enfin, de téléphones intelligents, etc., on a connu les applications de rencontres et tout. Vous, aujourd'hui, comment vous faites ? Est-ce que vous revenez un petit peu à la réalité ? Ça veut dire que vous allez dans les... Comment on appelle ça ? Les jeunesses ? Oui, oui, bien sûr. Vous allez en soirée pour rencontrer des gens ou est-ce que vous privilégiez le virtuel ?

  • Speaker #2

    Alors comme tu as dit... C'est les deux,

  • Speaker #1

    c'est un mix des deux.

  • Speaker #2

    Oui, exactement, c'est un mix des deux. Comme tu as dit, les sites de rencontres, ça va beaucoup, beaucoup. Les réseaux sociaux aussi. On se voit, on se trouve joli, on se like, ça va vite. C'est vrai que c'est plus facile aussi d'être moins face à cette personne.

  • Speaker #3

    Moi, je trouve ça horrible. Horrible. Pour moi, ça paraît incompréhensible. Bon, je suis d'accord avec ce que vous dites, parce que j'ai un petit-fils qui a 25 ans, donc quand je discute avec lui, je lui pose des questions, il me répond ce que vous avez dit. Mais pour nous, à notre époque, c'est incroyable. La chose qu'il y a qu'on oublie, on ne se posait pas autant de questions. Les choses, elles allaient, elles venaient, on profitait, on verra bien. Ce que maintenant, les gens, ils réfléchissent trop. Et puis, est-ce qu'on va pouvoir gagner notre vie ? Est-ce qu'on va pouvoir profiter de ça ? Nous, écoutez, si on pouvait se payer des vacances, on se les payait. Si on ne pouvait pas se les payer, on ne se les payait pas. Quand on avait de l'argent, on le dépensait comme ça. On ne pensait pas tous acheter une maison, acheter... Ça dépend aussi d'où on vient. Oui, c'est clair. Par exemple, ici en Suisse, on sait que s'acheter une maison, c'est pratiquement pas possible. C'est plus possible. Donc ça ne vient pas. Là, les Français, ça a toujours été, moi pour avoir de la famille en France, effectivement, ils rêvaient tous d'avoir une maison et tout ça. Mais l'argent n'avait pas... On ne s'arrêtait pas sur l'argent comme maintenant. L'argent, c'était pour profiter. pour profiter, aller si on en avait, des vacances, je sais pas, bien manger au restaurant, bien s'habiller, tout. Puis après, on verra bien. Après, moi, le déluge, c'était un peu... Tandis que vous, maintenant, vous vous posez tellement de questions. que c'est épouvantable, c'est pour ça, vous ne paraissez jamais vraiment heureux, à mon avis.

  • Speaker #2

    Nous sommes tristes.

  • Speaker #3

    Mais nous sommes tristes. Je ne connais pas pratiquement de gens jeunes à qui on discute qui se trouvent bien dans leur peau. Alors ça, c'est triste, je trouve. Tandis que nous, non, alors. On était heureux de vivre. Mais je reviens à ce que vous disiez tout à l'heure. Nous, quand on rencontrait quelqu'un, et puis qu'on voulait savoir qui c'était, et puis où on pouvait le joindre. Ouh là là, quel travail ! C'était presque une enquête qu'il fallait mener, parce qu'on ne savait pas, on arrivait toujours à travers, oui mais tu ne le connais pas, puis celui-là il le connaît peut-être. C'était totalement différent, mais ça avait un certain charme quand même.

  • Speaker #0

    Oui, j'imagine bien.

  • Speaker #1

    C'est un peu plus de charme quand même que de pouvoir trouver très facilement. Ah oui,

  • Speaker #0

    j'imagine tellement. Mais tu sais, c'est le neveu de Jacqueline. Mais oui, mais bien sûr, qui traîne souvent avec Pierre.

  • Speaker #1

    Et puis après, tu dois encore espérer que tu vas le croiser là où il serait supposé être. Alors que là, ça va vite. S'il n'y a pas de répondant, tu peux passer à autre chose.

  • Speaker #2

    Il y a cette face-là, mais il y a aussi cette face où on adore faire la fête. Ça sera toujours là, on aime. Beaucoup sortir, j'ai un groupe de copains, on adore sortir. Et là, on rencontre dans les bars, dans les soirées de jeunesse aussi. Ça nous arrive d'aller dans les girons, les festivals. Là, avec la fête, avec la musique, l'ambiance, c'est beaucoup plus facile que le cinéma. Par exemple, le cinéma, on s'assoit avec nos copains et on reste ensemble. Il n'y a plus trop ce truc de... On essaye de roncler là-bas.

  • Speaker #0

    justement t'es date ça se passe comment ?

  • Speaker #4

    je suis en train de réfléchir de me mettre en situation ça ferait bizarre quand même toi aussi t'aimes Leonardo DiCaprio tu veux mes M&M's ?

  • Speaker #3

    oui mais avant le cinéma c'était c'était quand même le divertissement numéro un oui ça au vivier il y avait à peu près que ça oui et c'était un prétexte comme vous le disiez avant c'était un excellent prétexte pour

  • Speaker #0

    Faire les premiers pas, etc. C'est pour ça que j'ai envie de savoir, Chloé, avec sa génération, quand on parle de date, c'est les rendez-vous amoureux, etc. Vous faites quoi ?

  • Speaker #2

    Alors, moi, j'aime beaucoup aller au restaurant, boire un verre, aller danser. Mais j'aime bien aussi quand c'est un petit peu... Aller danser ? Ouais.

  • Speaker #1

    C'est marrant, ça. Ça se faisait pas... Non. Ça se faisait pas ? Non,

  • Speaker #0

    t'as raison. Non, non.

  • Speaker #2

    Aller en discothèque à deux, c'est trop bien. Nous,

  • Speaker #1

    danser, c'était un truc un peu genre... Tu danses avec ton mec si c'est déjà ton mec, mais tu...

  • Speaker #0

    Et encore. Et encore.

  • Speaker #4

    Ouais, ou à la limite, tu danses sur ton mec.

  • Speaker #3

    C'est parce que les danses ont changé.

  • Speaker #1

    Les danses ont changé.

  • Speaker #4

    Les danses latives.

  • Speaker #3

    Vous faites... Voilà. Nous, c'était ça. Quand on allait danser, on attendait qu'il y ait des slows, des tangos, des... Les slows. On n'avait pas envie de danser tout seul. Moi, je me rappelle au début... Quand ça a commencé, il y avait le Madison,

  • Speaker #0

    il y avait le Rockabilly.

  • Speaker #3

    Là, les gens, ils y allaient, mais on attendait vite. En général, c'était par trois danses. On était content quand c'était fini la troisième pour qu'ils nous mettent un slow. Parce que quand même...

  • Speaker #0

    Il fallait redescendre.

  • Speaker #2

    Il fallait se contacter.

  • Speaker #3

    Je trouve que ce qui illustre quand même très bien l'époque, la mienne, c'est... Beudos dans son...

  • Speaker #0

    Donc Guy, pas Nicolas. Nicolas, il l'aime dans la sauce. Guy ?

  • Speaker #3

    Avec la drague.

  • Speaker #0

    Ah, avec son fameux sketch.

  • Speaker #3

    Chacun pense de l'autre. Mais moi, je trouve que ça, c'est vraiment assez un reflet de l'époque.

  • Speaker #0

    Du coup, toi, Chloé, pour revenir au date, tu disais, pourquoi pas sortir danser à deux, au restaurant, etc.

  • Speaker #4

    Et tu es en train de dire que tu aimes bien les trucs originaux aussi ?

  • Speaker #2

    Oui, j'aime bien qu'on se balade à un endroit un peu spécial, qu'on se trouve un endroit un peu sympa, nous deux.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu... Parce que là, tu vois, Françoise, elle vient de sortir un élément pop culture de l'époque. Est-ce que toi, il y a un élément actuel pop culture qui... qui soit vous a marqué soit qui vous marque en ce moment genre une série ou vous vous dites on veut trop faire comme elle c'est totalement représentatif de notre génération par exemple Guy Bedos c'est un sketch des années fin septembre début huitembre quelque chose comme ça en gros c'est ils sont dans une boîte de nuit et ils dansent avec une femme et ils parlent pas donc avec la bouche, mais tu entends leurs pensées. Et ils n'arrêtent pas de se dire Ouais, et si je fais ça ? Donc à un moment donné, ils lui mettent la main au cul, etc. C'est des petites choses comme ça. Et du coup, je me demandais, est-ce que vous, dans votre génération, il y a un sketch ou est-ce qu'il y a un film ou une série ? Nous, par exemple, notre génération, c'est Friends. Je crois qu'il n'y a pas un seul... Non mais...

  • Speaker #1

    tu connais oui je connais t'as pas aimé mais ça représente pour moi toi dans ta tranche d'âge c'est Friends il est dedans aussi mais par exemple pour moi je pense j'étais trop jeune pour regarder Friends je me dis plutôt c'était genre les frères Scott par exemple ah oui parfait les frères Scott c'est

  • Speaker #0

    très bien j'ai raison que les frères Scott c'est plus vieux que Friends non non c'est juste après c'est pile c'est merveilleux oui oui

  • Speaker #4

    En rendu, dans deux secondes, j'ai cru que t'allais dire Twilight.

  • Speaker #1

    Ça n'a pas duré non plus aussi longtemps que Friends, je pense. Si, si.

  • Speaker #0

    Si ? Ça a duré bien dix ans.

  • Speaker #1

    Les Frères Scott ? Ouais, ouais. J'ai recommencé à regarder maintenant, mais c'est vrai que quand tu regardes les Frères Scott maintenant, c'est tout, et c'était ça, quoi, à l'époque.

  • Speaker #0

    Ouais, mais t'as raison, je pense que...

  • Speaker #1

    Newport Beach, des trucs comme ça.

  • Speaker #0

    C'est exactement ce que j'allais dire. Je pense qu'il y a eu plein de petites séries comme ça qui ont bien cerné. ce qui se passait à l'époque pour une autre génération.

  • Speaker #1

    Il y a eu la première génération, Beverly Hills, après ils ont fait une autre version.

  • Speaker #3

    Moi, j'ai adoré tous ces feuilletons.

  • Speaker #1

    Ah,

  • Speaker #3

    vous regardez ? Oui. Et puis, justement, l'équipe de Fring, je ne sais pas comment vous vous nommez, alors moi, ça, j'adore. Moi, j'aime toutes ces séries.

  • Speaker #4

    Moi, j'ai deux questions. pour Françoise et Chloé. La première, c'est, selon vous, dans un date au restaurant ou comme ça, est-ce que c'est l'homme qui paye ?

  • Speaker #3

    On dit la vérité. Je vais vous dire la vérité. À mon époque, alors ça, ça dépend aussi beaucoup des personnes. Moi, j'ai toujours, je ne sais pas si c'est de la chance ou pas, mais j'ai toujours tombé sur des garçons qui me plaisaient bien mais qui n'avaient pas d'argent. Alors donc, je payais.

  • Speaker #2

    Je suis facile,

  • Speaker #3

    François. Sans me poser de questions. Ok. Poser de questions.

  • Speaker #1

    J'adore.

  • Speaker #3

    Voilà. Alors, je ne sais pas. Au jour d'aujourd'hui, je sais que c'est quand même différent. Peut-être que le fait de payer chacun sa part, ça évite peut-être certaines choses. On ne doit rien à personne.

  • Speaker #2

    Oui. Alors, pour ma part. Souvent, c'est le garçon qui paye, mais je propose quand même, je dis écoute si tu veux qu'on fasse...

  • Speaker #1

    Et si il dit ok, ça te...

  • Speaker #2

    Non, non, pas du tout, non.

  • Speaker #1

    C'est pas celui qui invite qui paye ? Souvent,

  • Speaker #2

    ouais.

  • Speaker #1

    C'est celui qui invite qui paye, c'est celui qui propose.

  • Speaker #2

    C'est celui qui propose qui paye. On a choisi tous les deux d'aller en date ensemble, on fait un partage ensemble, du coup ça me dérange pas du tout. Que ce soit moi ou lui, c'est pas grave, mais souvent c'est vrai que c'est le garçon qui paye.

  • Speaker #3

    c'est resté quand même gentleman oui mais je dis que voilà encore où on se posait un peu moins de questions dans le fond moi enfin je sais pas si moi c'est parce que j'ai connu des gens comme ça mais bon dans le fond c'était celui qui avait qui payait ok

  • Speaker #4

    ma seconde question c'est qui est-ce que vous êtes du genre à faire le premier pas oui non

  • Speaker #0

    Mais est-ce que ça c'est générationnel ou pas ? De ne pas faire le premier pas ?

  • Speaker #4

    C'est pour ça que je veux en venir là.

  • Speaker #3

    Et pourtant je ne suis vraiment pas du tout timide, rien. Mais il y a quelque chose au fond de moi. Quand on m'aborde, ça veut dire que la personne qui le fait, elle a envie. Tandis que moi, si quelqu'un me plaît bien, et puis que je me lance, et puis que ça ne marche pas, ça ne me plaît pas. donc je préfère laisser comme ça je me dis bon il faut croire que cette personne elle a vraiment envie de me parler alors comme ça c'est plus simple encore je me lance pas comme ça dans

  • Speaker #2

    la gueule du loup je tâte un petit peu le terrain quand même j'aime bien cette métaphore je me lance pas dans la gueule du loup je regarde des fois il y a un peu des regards qui se font on le sent quand même ouais Si on est attiré l'un par l'autre, etc. Et si ça se fait, si on voit qu'il y a possibilité, on essaye. Puis au pire, il y aura un non et c'est pas grave. On continue cette soirée, c'est pas grave.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #4

    Ça vous est déjà arrivé d'aller draguer quelqu'un, d'aller chercher un prétendant ? Ou c'est toujours forcément les hommes qui sont venus à vous ?

  • Speaker #3

    Jamais j'ai été chercher un homme.

  • Speaker #1

    Queen.

  • Speaker #0

    Queen aussi dans l'autre sens.

  • Speaker #3

    Bien dans le dessin. Mais alors, pas du tout, du tout.

  • Speaker #0

    Et vous pensez quoi du coup de... Parce que je pense que Chloé, ce qu'elle a partagé est très... Comment dire ? Très propre à l'époque à laquelle on vit où c'est totalement normal que les femmes fassent le premier pas, etc. Qu'est-ce que vous pensez de ça, Françoise ? Du fait que, du coup, les femmes aussi... elle s'autorise. Elle drague. Elle drague, en tout cas.

  • Speaker #3

    Après tout, pourquoi pas ? Si elle en a envie, moi, je ne le ferais pas, mais celle qui a envie de le faire, qu'elle le fasse. Ça vient aussi qu'au jour d'aujourd'hui, la femme, elle veut tellement être l'égale de l'homme qu'elle veut se permettre les mêmes choses que faisaient les hommes avant. Tandis que nous, c'était pas vu de cette manière. Un homme, c'était un homme, une femme, c'était une femme. Un homme, il y avait certaines choses qui se faisaient, les femmes, d'autres choses qui se faisaient, qu'il y a une évolution. Je suis entièrement d'accord, il y en avait moins, mais c'est allé beaucoup trop loin, à mon avis.

  • Speaker #0

    Actuellement, vous dites ? Oui,

  • Speaker #3

    actuellement, ça va beaucoup trop loin parce que la femme, elle aime agir la même chose qu'agit l'homme. Je pense que dans la nature humaine, il y a toujours un homme et une femme avec ce que ça compte.

  • Speaker #0

    Avec les différences.

  • Speaker #3

    Avec les différences naturelles, disons. OK. Mais après, si une fille... Vous savez, même à mon époque, il y a toujours eu quand même des filles qui ont dragué quand même des garçons. Ça, c'est aussi une question... Je ne sais pas comment... comment appeler, c'est même pas forcément générationnel, mais il y a toujours eu des filles qui étaient plus, comme on disait à l'époque, oh mais elle est culottée celle-ci.

  • Speaker #2

    C'était un peu mal vu en fait.

  • Speaker #3

    Oui, c'était vraiment, c'était les filles pas très sérieuses.

  • Speaker #0

    Ok. Tu penses quoi Chloé ? de ce qui vient je trouve ça très intéressant vraiment je ne le voyais pas comme ça en fait il faut vraiment parce que je pense qu'il y a certaines personnes qui peut-être nous écoutent doivent hurler j'imagine en disant pas du tout femme égale de l'homme et tout en fait il faut vraiment se rendre compte d'une chose c'est que Françoise vous vous avez grandi à la fin de la guerre oui Ça, c'est quelque chose qu'il faut vraiment qu'on ait conscience à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Là, la Deuxième Guerre mondiale se termine, vous, vous avez 3-4 ans, si je ne me trompe pas, si mes calculs sont bons. Donc en fait, il faut vraiment que les gens aient ça en tête quand ils nous écoutent. C'est vraiment, on a un énorme écart générationnel. C'est ça, c'est qu'à l'époque, l'Europe, voire même le monde occidental, est en train de se reconstruire, de se réélever et en train d'expérimenter de nouvelles choses. Il y a beaucoup, beaucoup de changements, notamment dans l'industrie, etc. C'est pour ça qu'avant, j'ai fait exprès de parler de cette génération qui est née avec les écrans. C'est que vous aussi, par rapport à nous, pour vous, c'est normal ce que tu viens de dire. Tu vois, de dire, bah ouais, moi, s'il me plaît, je vais lui parler, etc. Nous, on est vraiment entre deux. Je ne sais pas ce que tu en penses, Sarah, mais on est vraiment entre deux. Je me souviens quand j'avais la vingtaine, on va dire, quand c'était des femmes qui... s'autorisait à aller draguer, parfois, on se faisait la même réflexion qu'a dit Françoise. C'était... Ah ouais, bon,

  • Speaker #1

    elle... Oui, en fait, il y a eu tous des nouveaux codes qui se sont mis en place dont on a été les bêta-testeurs.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est exactement ça. Et où on a appris...

  • Speaker #1

    Internet, c'est ça. Où on a appris à naviguer, par exemple. Moi, je me rappelle au tout début de Tinder, qui est du coup une application de rencontre. Quand Tinder est arrivé en Suisse, je me rappelle que... On trouvait que c'était vraiment les losers qui allaient sur ces apps, tu vois, au début, au tout début. Même si tu avais envie d'y aller, tu n'osais pas trop y aller parce que tu disais les gens vont me voir, ils vont se dire mais qu'est-ce que je fais là, etc. Alors que ça c'est une question que vous ne vous posez plus du tout dans ta génération.

  • Speaker #4

    C'est un comportement qui est très suisse aussi.

  • Speaker #1

    Oui, aussi très suisse, bien sûr, mais bon, remettons les choses dans le contexte là où c'est. Tu te dis aujourd'hui, vous êtes sur Fruits, vous êtes sur Bumble ou peu importe.

  • Speaker #2

    C'est pas grave.

  • Speaker #1

    Et on s'en fout, que les gens sachent que tu es ouverte à faire des rencontres, tu l'es tout autant que toutes les autres personnes qui sont sur les applis.

  • Speaker #2

    C'est clair que si tu croises ton patron, c'est un peu gênant.

  • Speaker #1

    C'est un peu gênant, mais c'est gênant pour lui aussi. C'est un vécu. C'est gênant pour lui aussi. Et puis après aussi, dans le contexte actuel, au-delà de vouloir être l'égal de l'homme, En termes de droits, C'est quand même essentiel. En termes de devoir, c'est quand même essentiel qu'on soit tous considérés égaux. Mais en termes de comportement et tout ça, je comprends ce que vous voulez dire. Mais je me dis qu'on vit dans un monde où, en fait, on doit tellement tous être autant performants dans la société, parce que toutes ces questions que les jeunes se posent par rapport à la vie, etc., qui se posent peut-être trop de questions et qui ne vivent pas assez au jour le jour, la société actuelle dans laquelle on vit, elle nous... contraint à être dans la productivité, surtout nos générations, les millennials, parce que vous êtes en train, les Gen Z, de changer un peu les choses, mais de la productivité, etc. Donc en fait, une femme aujourd'hui de la classe moyenne, elle ne peut pas trop se poser et dire, moi je vais être une femme traditionnelle et puis pas travailler parce qu'avec un seul salaire, ça ne suffit plus aujourd'hui. Ça ne suffit plus. Donc même si, quand on voit ce mouvement, par exemple, ce qu'on appelle les trade wives, le... Le mouvement qui nous vient des États-Unis, chez les Mormons, qui sont souvent des familles très riches, et où la femme... On a plein de femmes sur les réseaux sociaux qui montrent une manière de vivre entre le moderne et le plus traditionnel. Et vas-y que je fais mon pain, et que je vais cueillir mes pommes, et que j'ai sept enfants, etc. C'est que des personnes très, très, très aisées qui peuvent vivre comme ça aujourd'hui. Ou alors, parce que les personnes qui sont en situation précaire... et qui vivent comme ça parce qu'ils n'ont pas de moyens de garde, etc., ils ne sont pas dans le tout bonheur. Dans le contexte actuel, ce n'est pas possible. Donc oui, je pense qu'il y a un truc qui... Ça densifie un peu l'ambiance et l'énergie.

  • Speaker #0

    Justement, tu parles de densifier l'ambiance et l'énergie. Allez, on va baisser un petit peu la lumière. On va aborder le sexe, les amis. Du coup, on va d'abord commencer par toi, Chloé. Oui. Quel regard ta génération, en tout cas de ce que tu as pu discuter avec tes proches, vous portez justement sur le sexe, consommation de porno, etc. Est-ce que pour vous, c'est tabou d'en parler entre vous ? Est-ce que... Du coup, je te laisse la parole.

  • Speaker #2

    Non, alors vraiment pas. Après, je sais que dans mon cercle d'amis, c'est très, très ouvert. Et aussi, j'ai une famille où on a toujours parlé de ça très ouvertement. Donc ça n'a jamais été vraiment tabou. Je sais aussi que c'est tabou au niveau des familles. Du coup, c'est compliqué d'en parler. Mais entre nous, on parle de sexe, porno, de ce qu'on a fait, ce qui s'est passé à notre dernier date, mais sans problème. Vraiment pas, sans jugement, non. Au contraire, on... On apprend en fait et on trouve ça cool, on rigole plutôt de ça.

  • Speaker #0

    Donc tu dis c'est sans jugement, ça veut dire si tout à coup vous rencontrez quelqu'un au cinéma et que vous avez une relation sexuelle, il ne va pas y avoir de jugement entre vous, etc. Non, pas du tout. Sarah, t'en penses quoi ?

  • Speaker #1

    Moi, j'en pense que... Par rapport à nous... J'en pense quoi ? Par rapport à elle ou par rapport à nous ?

  • Speaker #0

    Les deux, justement.

  • Speaker #1

    Moi, j'en pense que c'est bien parce qu'il faut avoir... C'est bien d'avoir un cercle à qui on peut parler parce que sinon, on ne sait pas... Forcément... Il faut pouvoir se confier. C'est aussi super de pouvoir en parler dans sa famille. Sans raconter forcément les détails de ce qui s'est passé, mais... d'avoir une éducation, on va dire, un cadre sécurisant par rapport à ça. Nous, je trouve qu'on était beaucoup plus pudiques par rapport à ça.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que c'est la parole.

  • Speaker #1

    Il y a eu beaucoup de jugements. Et pourtant, je ne sais pas comment expliquer, j'ai l'impression que quand j'avais 18 ans, prenons la majorité, quand j'avais 18 ans, j'avais beaucoup de choses qui ressemblent à ce que toi tu racontes. sortir, voilà, les filles aussi des fois elles allaient un peu vers les garçons mais pour autant c'était pas très bien vu, un peu comme Françoise le dit donc on y allait mais bon c'était pas toujours bien vu c'était quand même mieux que les garçons viennent, pour autant on...

  • Speaker #0

    Il se passait des choses, mais ça te retombait vite dessus. Il y avait une grande culpabilisation. Je pense beaucoup plus que dans votre époque, Françoise. Tu fais un truc, deux personnes consentantes, et en fait, on te met une réputation. Tout était hyper calculé, parce que chaque move pouvait engendrer des conséquences dramatiques. Peut-être que vos deux générations se rapprochent plus que nos générations.

  • Speaker #1

    Merci, c'est où je veux en venir. parce que Luca a dit quelque chose qui est quand même incroyable mais vrai c'est qu'en fait François ça va peut-être vous choquer mais il faut savoir qu'il y a des gens quand ils veulent parler à quelqu'un qui leur plaît ils se disent Je vais encore attendre un petit peu. Parce que sinon, la personne, elle va penser que... Du coup, ça rejoint ce que vous disiez avant. Vous savez, avant, vous avez dit, Françoise, vous êtes une génération, vous réfléchissez beaucoup trop, etc., etc., etc. Et du coup, je suis totalement d'accord avec Sarah. C'est que plus on avance dans cette discussion, avec toi, Chloé, et avec vous, Françoise, plus moi, je suis en train de me rendre compte...

  • Speaker #0

    C'est nous, les millenials, qui sommes différents.

  • Speaker #1

    Nous et la génération d'avant qui nous a inculqués.

  • Speaker #0

    Et les baby-boomers.

  • Speaker #1

    Voilà, qui nous ont quand même inculqué pas mal de ces choses-là. En même temps,

  • Speaker #0

    vos deux générations, elles se ressemblent plus, sauf que ta génération, Chloé, il y a des outils, la technologie, le monde a changé. Mais j'ai l'impression que l'ouverture d'esprit, finalement...

  • Speaker #1

    Mais vous êtes éveillée, en fait. C'est là où je veux en venir. C'est que vous, vous êtes éveillée sur le monde dans lequel vous évoluez. Nous, on a quand même connu ces 40 dernières années, 40-50 dernières années, une évolution majeure de toutes les technologies. Mais quand je parle de toutes les technologies, c'est vraiment télévision, internet, du coup téléphone, etc. Il faut savoir que le téléphone qui est comme ça autant démocratisé...

  • Speaker #0

    Voyage,

  • Speaker #1

    GPS même. Ça fait depuis que t'es née que les téléphones sont à ce point-là démocratisés. 2005, t'as dit. 2005 correspond à la sortie du tout premier iPhone, si je ne me trompe pas. Ou 2006, un truc comme ça. Facebook, à ton âge ?

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Tu vois, donc c'est pour dire quand même que nous, on est dans une génération, on est entre deux. Et c'est vrai que nous, on a, je ne dis pas que c'est tout beau, tout rose chez vous et c'était tout beau, tout rose chez Françoise. Mais c'est vrai que nous, notre génération, la manière comme moi, je l'aperçois. Et maintenant, comment je vois, d'après ce que tu dis, mon fils aussi, qui a 14 ans, je vois qu'il y a quand même un gap. une grosse différence d'ouverture d'esprit, d'éveil à divers problèmes, etc. Tu voulais dire quelque chose ? Il y a un mot pour ça ?

  • Speaker #3

    On a aigri.

  • Speaker #0

    Je voulais dire qu'à ton âge, Chloé, je partais en vacances avec mes copines dans le sud de la France, on imprimait le via Michelin. Parce que le GPS, c'était jamais à jour. T'avais des GPS. C'est pour ça que t'as fait la réponse sur le GPS ? Parce qu'en fait, là, je suis venue de Paris.

  • Speaker #3

    Tu fais des trucs random, genre Bluetooth.

  • Speaker #0

    Non, non, non. J'ai dit des trucs random, mais c'est parce que ça m'a fait penser à ça. Parce que je suis venue de Paris, là, en voiture. Et bon, peu importe où je vais, le GPS, il va me trouver le meilleur itinéraire. J'ai Internet partout. Enfin, nous, on faisait... On faisait des voyages, on n'avait pas de 3G même.

  • Speaker #3

    Dis-toi que Françoise, pour venir de Pontarlier,

  • Speaker #0

    elle était la personne. Exactement.

  • Speaker #4

    Il y avait des panneaux.

  • Speaker #0

    Non mais tu vois, c'est quand même un... Et maintenant on vit avec comme si c'était tout à fait naturel. Mais quand on avait son âge,

  • Speaker #1

    c'était pas ça.

  • Speaker #4

    Mais pourquoi vous avez tant de choses qui vous facilitent la vie ? Et pourquoi les gens, ils sont aussi inquiets, stressés, ils ne se sentent pas bien dans leur peau ? C'est ça qui est compliqué à comprendre.

  • Speaker #2

    Je pense que toutes ces nouvelles choses-là, maintenant qu'on vit actuellement, en fait, ça nous influence beaucoup.

  • Speaker #0

    Et elles nous dépassent aussi.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #0

    clairement. Moi, je travaille beaucoup avec l'intelligence artificielle. Ma grand-mère m'avait offert un livre sur des robots d'intelligence artificielle, je ne sais plus comment ça s'appelle, mais qui prenait le contrôle. Donc ces angoisses à ma grand-maman qui est née en 1925, qui paie à son âme, aujourd'hui est une angoisse réelle par exemple pour les travailleurs dans les bureaux qui sont, on va dire... pas encore remplacés, mais beaucoup de tâches sont simplifiées par l'intelligence artificielle, automatisées, et il y a des métiers qui vont disparaître, d'autres métiers qui vont se créer. Et c'est vrai que je pense que le changement constant, c'est tellement vite, t'arrives pas à te poser sans état de stress. Il faut être réactif.

  • Speaker #3

    Moi, j'ai une théorie là-dessus.

  • Speaker #0

    C'est quoi ?

  • Speaker #4

    Moi,

  • Speaker #3

    j'ai une théorie. C'est que nous, donc je mets nos générations, sauf Chloé, on a vu Terminator. Du coup, c'est pour ça qu'on ne se laisse pas faire par les ordinateurs et les machines.

  • Speaker #1

    C'est pas mal.

  • Speaker #4

    Ne me mettez pas dans Terminator parce que je crois que notre génération n'aime pas tellement. Moi,

  • Speaker #0

    je ne l'ai pas vu.

  • Speaker #4

    Ce genre de film, disons, n'a pas de succès, je pense, tellement avec les gens de... où c'est sorti à l'époque et là ce qu'on avait. Ou alors on prend ça, on regarde, c'est bien fait, on trouve que c'est fantastique le cinéma comme ça, mais ça ne va pas plus loin. C'est justement ça que je dis toujours, c'est cet approfondissement des choses que nous on n'avait pas, on était plus léger.

  • Speaker #1

    Alors justement, vous parlez d'être plus léger, Je vais recentrer le débat, si vous me permettez, autour de la table. On parlait de sexe, hein ?

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Comment c'était à l'époque ?

  • Speaker #4

    Qu'est-ce que vous entendez ?

  • Speaker #1

    Comment était perçu le fait d'avoir des relations sexuelles ? Comment le porno a fait... Vous, vous avez vécu l'arrivée du porno ? Comme nous, on a vécu l'arrivée d'Internet.

  • Speaker #4

    Alors, l'arrivée du porno, je vais vous dire, ça concernait surtout les garçons. Les filles étaient très peu concernées. Mais les garçons, celui qui pouvait s'acheter... Des revues,

  • Speaker #1

    parce qu'à l'époque, c'était ça.

  • Speaker #4

    Et tout ça, ça allait bien. Mais les filles n'étaient pas du tout intéressées par ça. Puis après, les relations sexuelles avec les garçons, je dirais... Bon, je ne sais pas, vous étiez bien avec un garçon, on allait toujours un peu plus loin, on ne se posait pas trop de questions. Un jour, ça arrivait, et puis bon, c'était bien, c'était moins bien, je ne sais pas. Mais il y avait, c'était presque une suite logique.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'à l'époque… C'était un engagement. Oui, c'est ça, oui.

  • Speaker #4

    Forcément,

  • Speaker #0

    pas forcément. Ok.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'à l'époque, il y avait cette notion de performance ? Non. Vous savez pourquoi je vous dis ça ? Parce qu'aujourd'hui, et du coup, ça m'intéresse d'avoir l'avis de Chloé, mais aujourd'hui, on vit à une ère où tout le monde a accès quand il veut au porno. Et souvent... Et souvent, il y a ce mimétisme qu'on peut avoir en regardant un porno, où parfois on a cette image en tête, on va vouloir soit le reproduire, soit essayer d'imiter, etc. Vous, à l'époque, est-ce qu'il y avait déjà cette performance où un homme voulait, pour qu'il soit viril, il devait tenir le plus longtemps possible ? Est-ce que la taille ? du pénis complet, enfin bref, il y a plein de petites choses comme ça où je me suis toujours demandé est-ce que c'est venu avec l'arrivée du porno ou est-ce qu'à votre époque il y avait déjà ce genre de questions qu'on se posait ?

  • Speaker #4

    Alors pas du tout, on se posait pas de tout genre de questions.

  • Speaker #1

    Oui tu as bien fait, c'est bien répondu.

  • Speaker #4

    Non,

  • Speaker #0

    c'est pas vrai,

  • Speaker #4

    vous dites, il y avait, si vous avez eu plusieurs fois des expériences, vous disiez bon celui-là il embrasse mieux, oui là il fait mieux l'amour, mais voilà. À votre ressenti, mais pas au point de vue de compétition.

  • Speaker #1

    Par exemple, pour vous, est-ce que la taille compte ?

  • Speaker #4

    Non, parce que je trouve que ça ne joue pas vraiment un rôle.

  • Speaker #1

    Ok. Donc, peu importe la taille du partenaire ?

  • Speaker #0

    Du sexe.

  • Speaker #1

    Du sexe, oui. Non,

  • Speaker #4

    pour moi, je trouve que ça ne joue pas forcément un rôle.

  • Speaker #1

    Très bien. Avant que tu dises est-ce que la taille compte, je le disais juste avant et du coup Luca a dit en rigolant, mais je pense qu'on est vraiment pile dans cette tendance, tout ce qui est en lien avec le body count, est-ce que c'est quelque chose que vous abordez entre vous ? J'imagine qu'entre potes, j'imagine que oui. Mais quand tu rencontres quelqu'un, est-ce que c'est quelque chose que vous abordez ?

  • Speaker #2

    S'il demande, oui.

  • Speaker #1

    Et ça arrive ?

  • Speaker #0

    S'il demande, c'est pas un mauvais style ?

  • Speaker #2

    Non, il a envie de savoir. Il a le droit. Mais après, c'est vrai que...

  • Speaker #0

    Mauvais style.

  • Speaker #2

    Ouais. Mais c'est vrai que... Par exemple,

  • Speaker #0

    de grande meuf.

  • Speaker #2

    Ça veut dire un peu, il veut savoir. Je sais pas, peut-être juger, peut-être donner son avis. Puis en fait, c'est un peu...

  • Speaker #1

    Mais ça t'est arrivé sur France ?

  • Speaker #2

    C'est à toi, en fait. Non. Non ? Non, pas forcément.

  • Speaker #1

    Ça, c'est un truc. Une autre génération, je pense que vous serez d'accord. ça arrive très fréquemment mais vraiment quand je te dis avec ma copine par exemple c'est devenu un gag où on s'invente des chiffres parce que vous ne le savez pas c'est plus ou moins on se l'est dit au début on ne se l'est pas dit avec mon copain on se l'est dit parce que bref tu connais ma copine elle est très ouverte sur ce sujet donc on en a très rapidement parlé de manière très ouverte et tout et moi j'ai dû aussi lui dire les choses parce que bon parce que j'avais été un pas à le marrer ceci et entendu pas du tout pour ça pas du tout pour ça mais parce que les gens parlent et tout bref mais du coup si on revient à ta génération et du coup à toi Chloé à travers ton expérience donc ça t'arrive pas souvent ce genre de choses mais par contre au niveau du sexe est-ce que le porno vous vous consommez j'imagine que oui et est-ce que le porno et du coup tout ce qui est en lien de négatif autour du porno va avoir une incidence sur vos relations Tu vois, le type de sexe, les performances, durer longtemps, le faire plusieurs fois, etc.

  • Speaker #2

    Oui, souvent, ça a déjà été parlé, oui.

  • Speaker #1

    Donc c'est intergénérationnel.

  • Speaker #2

    Mais plutôt du côté du garçon.

  • Speaker #1

    Ouais, toujours. Qu'est-ce qu'on est confus. C'est quand même rigolo.

  • Speaker #2

    Qui veut que tu jouisses. qui veut que tu finisses avant lui. Ça,

  • Speaker #1

    c'est bien. Oui,

  • Speaker #0

    c'est plus positif.

  • Speaker #1

    Oui, oui.

  • Speaker #0

    Dans notre génération, ça n'avait un impact que négatif sur l'homme pour son plaisir à lui, pas pour le nôtre. Oui,

  • Speaker #1

    Françoise.

  • Speaker #4

    Moi, ça me fait rire, ce genre de discussion, parce que moi, j'ai toujours trouvé complètement débile qu'un homme dise Ah, t'as trouvé ça comment ? C'était bien, c'était... Ah, moi je trouve ça... C'est pas des questions à poser. Je suis d'accord avec vous.

  • Speaker #1

    Je vais être très honnête avec vous, Françoise, ça m'est arrivé plusieurs fois de le poser.

  • Speaker #4

    Oui, bon, alors c'est peut-être que... Mais si on dit plusieurs fois,

  • Speaker #1

    c'est vraiment...

  • Speaker #4

    C'est émange générationnel, ça. Non, c'est... C'est parce qu'on est con, c'est tout. Voilà, c'est parce que c'est masculin.

  • Speaker #1

    Même encore aujourd'hui, je demande à ma copine, quand on a des relations sexuelles aujourd'hui...

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est pas que... c'est ta copine, vous êtes ensemble depuis longtemps, vous pouvez partager. Voilà, mais moi, j'ai toujours trouvé débile si j'ai une relation avec un homme que tout de suite après, il me dit Alors, t'as aimé ?

  • Speaker #1

    Moi, j'apporte un verre d'eau et après,

  • Speaker #0

    il me montre. Si tu n'as pas vu que j'ai aimé, c'est que... T'as aimé le club avant.

  • Speaker #2

    T'as un côté, c'est pour ça que...

  • Speaker #0

    Non, mais en fait, tu peux te préoccuper sur le moment. Sur le moment, il faut être attentif. Il faut être attentif sur le moment. Après, ce truc de performance, ce truc de performance et ensuite de dire bon, comme les résultats.

  • Speaker #1

    Moi, je ne demande pas à cause de la perf. Moi, je demande pour savoir si elle a aussi pris du plaisir. Et pour être très honnête, souvent, je le demandais pour me saucer. Je disais, ouais, je sais que t'as... Oui, Françoise ?

  • Speaker #4

    Non, mais je trouve ça quand même incroyable. Quand vous parlez du sexe et tout, jamais moi... à notre époque, entre copines ou même garçons et filles, jamais, moi, vous m'auriez dit, mais c'est quoi la bonne longueur d'un sexe ? Tout le monde serait incapable de vous répondre.

  • Speaker #1

    Alors qu'aujourd'hui, on le sait.

  • Speaker #4

    Et bien, voilà.

  • Speaker #0

    Et c'est plus petit que ce qu'on imagine.

  • Speaker #1

    C'est beaucoup plus petit.

  • Speaker #4

    Bon, vous avez des surprises des fois, c'est vrai. Bien ou pas. Mais bon, vous pouvez être surpris par la petitesse ou la grandeur. C'est le moment où vous restez un petit peu quoi. Mais bon, moi, je serais incapable, on ne parlait jamais de ce genre de choses.

  • Speaker #1

    François, aujourd'hui, demandez à Chloé.

  • Speaker #4

    Qu'est-ce qu'un plus jeune ?

  • Speaker #0

    J'ai envie de dire que, par exemple, moi, je n'ai jamais trop regardé des pornos, ça ne m'a jamais intéressé, je n'ai jamais trop aimé ça. Et quand j'ai découvert que toutes mes copines en regardaient, en fait, c'est venu dans une conversation avec des copines où en fait, il y en a une, elle a dit Ah ouais, j'ai regardé un porno et j'étais là Quoi ? Et tout le monde autour de la table était là Bah ouais, moi aussi j'en regarde, enfin, complètement naturellement. Mais en fait, on n'avait jamais eu cette conversation. Et je me suis rendu compte que c'était un truc tabou pour les filles, qui est du coup plus tabou. À l'époque où ça a commencé, c'est vrai que c'était pas ciblé pour les femmes. C'était ciblé pour les hommes. Et les hommes hétéros principalement. Et maintenant, quand moi j'étais plus jeune, les filles elles se disaient pas qu'elles regardaient, mais elles regardaient quand même, mais elles se le disaient pas. Et maintenant vous vous le dites.

  • Speaker #2

    C'est vrai qu'avant, quand j'étais plus jeune, peut-être mineure, forcément on le disait pas.

  • Speaker #0

    L'âge moyen de la première confrontation en porno, c'est 11 ans. L'âge moyen, c'est 11 ans.

  • Speaker #3

    Ce n'est pas possible parce qu'avant, il y a une fenêtre qui s'ouvre et qui dit, est-ce que vous avez bien 18 ans ?

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #3

    Insurmontable.

  • Speaker #0

    Mais c'est pour ça qu'il faut bien faire de la prévention auprès des enfants.

  • Speaker #4

    Je ne sais pas. Je ne parle pas en tant que quand vous êtes ado, ce que ça peut provoquer de regarder des films porno. Mais alors en tant qu'adulte, moi je ne sais pas ce que ça vous apporte. Mais moi ça me fait plutôt l'effet contraire.

  • Speaker #0

    Pas comme vous.

  • Speaker #1

    Ça tombe très bien Françoise, parce que c'était la question qui suivait à Chloé, c'est est-ce que le porno vous influence ? Et quel que soit le type de porno ?

  • Speaker #2

    D'un côté, plutôt au niveau physique, oui.

  • Speaker #0

    Comment ça ? Le corps des femmes.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    Tu regardes un porno, tu regardes le corps des femmes ?

  • Speaker #0

    Toutes les filles qui regardent du porno, elles regardent plutôt le corps des femmes.

  • Speaker #2

    C'est vrai ? Oui, au niveau de la pélosité, le corps, les formes. Oui, oui. Et puis, je pense aussi les garçons aussi. Oui,

  • Speaker #1

    nous, on regarde que les... Non, pas que, mais presque.

  • Speaker #2

    Mais oui, je pense plutôt au niveau physique. Après, niveau... Je, etc., moins.

  • Speaker #1

    Beaucoup moins. Genre les positions, etc. Oui,

  • Speaker #2

    exactement.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #2

    Pour ma part.

  • Speaker #4

    Pour ma part. Enfin,

  • Speaker #2

    souvent, quand tu es un peu dans le feu de l'action, tu... En fait, c'est pas spécialiste. Oui. Tu vois, c'est là, en fait, ça arrive. Et puis, tu réfléchis pas, en fait.

  • Speaker #4

    OK. Bon, vous arrivez... Vous êtes aussi une période où le corps a l'aspect physique. est beaucoup plus important qu'avant. Nous, bon, vous étiez pas mal. Vous étiez pas bien, mais vous étiez pas mal. On était dans la norme. Ça suffisait. On ne cherchait pas à avoir des performances comme maintenant, à être... Non, rien du tout. Alors,

  • Speaker #1

    du coup, ça tombe très bien que vous parlez de ça, Françoise, parce que c'était la thématique suivante, c'est est-ce que la société actuelle est plus sexualisée ? que nous déjà, l'époque que nous on a connue, au début des années 90-2000, et que vous, vous avez connue à la fin des années 60, début des années 70.

  • Speaker #4

    Ça n'avait pas tellement d'importance. Les gens ne faisaient pratiquement pas de sport pour garder un corps, pour avoir des biceps, pour avoir tout ce que vous voulez.

  • Speaker #1

    À l'époque, il y avait les pin-ups, non ? Il n'y avait pas...

  • Speaker #4

    Oui, mais bon, c'était une catégorie, c'était des filles. Elles étaient pin-up de nature.

  • Speaker #1

    Ah,

  • Speaker #4

    ok. Général. Moi, je n'ai jamais connu dans mon entourage des gens, des femmes qui cherchaient vraiment à faire tout ce qu'il fallait pour ça. Alors qu'il y a toujours eu des femmes qui ont eu ce style.

  • Speaker #1

    Parce qu'il y a eu Marilyn Monroe qui a quand même marqué une époque.

  • Speaker #4

    Oui, mais c'était quand même travaillé. C'était pas spécialement naturel.

  • Speaker #0

    C'était une personne de temps en temps.

  • Speaker #4

    C'est une histoire. On n'a plus d'icône. En tous les cas, on ne cherchait pas. Je pense que la différence qu'il y a, c'est que nous, on cherchait, à travers plutôt les vêtements, à être bien habillé, à être chic et élégant. Alors que ça, maintenant, aujourd'hui...

  • Speaker #1

    Ça a disparu,

  • Speaker #4

    hein ?

  • Speaker #1

    Malheureusement, la manière comment je suis habillé, je peux que vous donner raison.

  • Speaker #4

    Des t-shirts, hein ? Oh là là, malheur,

  • Speaker #1

    hein ? Ah, regarde, on nous le casse.

  • Speaker #4

    Ça a été la pire des choses qui a pu exister.

  • Speaker #1

    Des t-shirts ?

  • Speaker #0

    T-shirts ? Ah,

  • Speaker #4

    mais quelle horreur !

  • Speaker #0

    C'est parce que vous aimez les chemises.

  • Speaker #4

    Ah, je sais pas, moi je rêvais d'avoir un homme qui a une belle chemise. Bien repensé, mais ça... Avoir la chemise, c'est une chose, alors repenser, alors ça,

  • Speaker #1

    c'est un autre.

  • Speaker #4

    Alors ça,

  • Speaker #1

    alors vous pouvez vous écouter.

  • Speaker #4

    J'en connais plus autour de moi, moi je fais encore tout du repassage, mais là, alors ça c'est, on pourrait entrer dans des discussions incroyables. Oui. Mais c'est vrai que nous c'était plutôt la... Disons, voilà.

  • Speaker #0

    Soigné, il fallait être soigné. Soir, élégant.

  • Speaker #4

    Vous avez tel style, tel autre. Ça, c'était différent. Mais je veux dire, c'était ça surtout qui comptait. Vous aviez l'apparence.

  • Speaker #1

    Pour ça, vous pensez quoi de Fonzy ?

  • Speaker #4

    Qui c'est ?

  • Speaker #1

    De Happy Days ? Vous n'avez pas la référence ? Non. C'était une série années 60 ? 70 ? Je ne l'ai pas connue. Tu ne vois pas de quoi je parle ? Happy Days ?

  • Speaker #3

    Oui, je vois.

  • Speaker #1

    Avec

  • Speaker #3

    Fonzie ? Sunday, Sunday, Happy Days. Oui. Et Fonzie, je vois. Mais je ne connais pas la série. Je n'ai jamais regardé.

  • Speaker #1

    Non, moi non plus. Mais on connaît les personnages et ça m'intéressait d'avoir l'avis de prendre soin de ce personnage. Ok.

  • Speaker #3

    John Travolta dans Grease.

  • Speaker #4

    Ah !

  • Speaker #3

    Il avait un t-shirt.

  • Speaker #1

    Ah ! Mais il avait un blouson !

  • Speaker #4

    Il avait un t-shirt un moment, ça va, mais il y a quand même d'autres moments... Mais vous savez que moi, ce qui me fait peur maintenant, c'est que... Permettez-moi, vous êtes des messieurs, hein ? Mais alors, des fois, pour en trouver un qui est un bel homme... Il faut chercher longtemps.

  • Speaker #0

    Belhomme, c'est soigné pour vous.

  • Speaker #4

    C'est un peu tout. Quand même.

  • Speaker #0

    Qui est propre.

  • Speaker #4

    Et puis qui, je ne sais pas, qui a quelque chose. Moi, j'ai déjà été avec ma fille, on mangeait dans un restaurant. Il y avait tous des jeunes qui étaient derrière nous, des garçons. Mais je lui ai dit, mais regarde, ils étaient au moins une dizaine. Les deux sont tous moches.

  • Speaker #0

    Ben, vous n'avez pas tort.

  • Speaker #4

    On pourrait écouter ça à ce papa,

  • Speaker #1

    Sarah.

  • Speaker #0

    Non, mais je trouve que c'est un truc que chez les garçons et chez les filles, il y a moins ce truc de l'élégance parce qu'aussi, on est dans la consommation excessive et rapide. Donc, on achète des choses qui n'ont pas beaucoup de valeur. On en prend moins soin. C'est moins qualitatif. J'ai l'impression que ça revient un petit peu. Il y a quand même, par exemple, tout ce qui est vintage, Vintage revient beaucoup. On essaie de donner des deuxièmes vies à des choses, à des vêtements, les coiffeurs, les barbeurs. Par exemple, le fait qu'il y ait des barbeurs, des coiffeurs pour hommes qui font la barbe, ça a été aussi un changement en Suisse. Quand ça a commencé à arriver en Suisse, les hommes, ils ont commencé à retourner, se faire la barbe, faire les coiffures, etc. Alors qu'on aime le style ou pas, mais l'effort de le faire. Et aussi, moi, ça fait quelques années que je vais chez le coiffeur et que je ne fais pas des dingueries à la maison toute seule. Et du coup, ce truc de prendre soin de soi, c'est dans les deux sens.

  • Speaker #1

    Toi, Chloé, au niveau de la sexualisation de notre époque, t'en penses quoi ?

  • Speaker #2

    J'adore.

  • Speaker #1

    Non, mais est-ce que tu ressens que c'est de plus en plus sexualisé, etc. ? Nous, par exemple, avant, j'en ai parlé très rapidement. Luca et moi, on est d'une génération où on a découvert beaucoup de formes et de femmes, grâce par exemple à Alerte à Malibu.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Moi,

  • Speaker #0

    j'ai l'impression que nous, notre génération était plus sexualisée.

  • Speaker #3

    C'est exactement ce que j'ai à dire.

  • Speaker #1

    Moi, je trouve aussi, tu vois.

  • Speaker #2

    Surtout dans les séries ou dans les films, les musiques aussi.

  • Speaker #0

    En fait, il y a un truc qui fait la différence, c'est qu'aujourd'hui, les célébrités qui sont peut-être même vulgaires ou très très sexualisées, les chanteuses, les rappeurs, etc., c'est un choix conscient de le faire. Alors que les séries qui nous ont peut-être bercées quand on était plus jeunes, il y avait une volonté de la production. Toutes les filles, elles étaient un peu bêtes, mais belles, mais pas trop smart. Et puis, les mecs s'étaient tous décueillis. Il y avait vraiment des stéréotypes qui se sont vraiment ancrés. Je pense que la sexualisation, on va dire l'objectification du corps des gens était plus fort avant que maintenant. J'ai l'impression, mais je ne sais pas si je me trompe, parce que je ne consomme peut-être pas assez de contenu de maintenant.

  • Speaker #3

    Non, moi je suis assez d'accord avec toi. Maintenant, il y a des médias où c'est toujours assez choquant. Je prends un exemple, le rap. De nos jours, les rappeurs modernes, ils ont des textes. Ce n'est pas possible. Mais dans l'image, dans le visuel, il y a quand même... Si on sexualise beaucoup...

  • Speaker #0

    Au-delà d'être sexuel, c'est violent.

  • Speaker #3

    Maintenant, j'ai envie de dire, si tu as des images qui sont sexualisées, c'est une volonté, j'ai l'impression.

  • Speaker #0

    C'est une volonté, et dans la violence, et aussi dans la... Je dirais que la sexualisation, peut-être des années 80, c'était des femmes, peut-être un peu esservelées, mais très belles de corps, etc. Dans ce truc un peu naïf, mais tu avais le côté... charmeur, donjouant, séducteur, etc. Et maintenant, on est dans un truc de... En tout cas, il y a certains milieux où il y a beaucoup de violence et plus du tout de séduction, plus du tout d'amour, non plus. Je pense que ça revient, mais en tout cas, à une époque où j'étais plus jeune, j'avais l'impression qu'il n'y avait pas d'amour.

  • Speaker #1

    Sarah, c'est parfait la transition. L'amour. Parce qu'après les rencontres et le sexe, vient l'amour, je l'espère. Et ça m'intéresse de savoir comment vos générations vous transmettez l'amour. Comment vous dites à votre partenaire que vous l'aimez ?

  • Speaker #2

    Simplement, je t'aime.

  • Speaker #1

    Oui, mais du coup, est-ce que c'est surtout par texte ?

  • Speaker #2

    En face.

  • Speaker #1

    Un petit snap.

  • Speaker #2

    Un petit snap. I love you.

  • Speaker #1

    Avec un bit moji.

  • Speaker #2

    Non, quand même. On est au restaurant, on se fait un câlin, on se fait un bisou, on se regarde. Oui, on est souvent dans les bras. Quelque chose quand même de romantique, oui. OK. Mais après, il n'y a pas seulement le mot, il y a aussi les gestes, ce qu'on apporte aussi, les efforts qu'on apporte dans le couple.

  • Speaker #1

    Tu sais quel est ton langage de l'amour ?

  • Speaker #2

    Le toucher.

  • Speaker #1

    OK. Oui.

  • Speaker #2

    Le câlin.

  • Speaker #1

    C'est ce que j'allais dire. Donc les relations pour toi, ça reste hyper important. Oui,

  • Speaker #2

    j'ai l'amoureuse de l'amour en vrai.

  • Speaker #1

    C'est mignon. C'est fou. Parce que du coup, vous Françoise, à l'époque, est-ce que c'était bien vu de montrer une effusion d'amour dans la rue, en public, etc. ?

  • Speaker #4

    Je dirais ni l'un ni l'autre. Celui qui avait envie, il le faisait.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #4

    Sans faire quand même des démonstrations incroyables. Puis celui qui n'avait pas envie, il restait dans ses limites. Et puis là, non. Pour moi, il n'y a pas... Ce n'est pas tellement d'époque quand même.

  • Speaker #1

    Et comment vous préférez démontrer votre amour à votre partenaire ?

  • Speaker #4

    Alors moi... Contrairement à Chloé, je ne suis pas du tout démonstrative, mais pas par retenue, par envie. C'est-à-dire que moi, je n'ai pas besoin de câlin, qui est une chose incroyable pour beaucoup de gens. Pour moi, ce n'est vraiment pas quelque chose qui... Pour moi, c'est ou le sexe, ou la compagnie de quelqu'un, ou la... mais les mots chuchotés à l'oreille, les petits trucs qui ne veulent rien dire ou qui cachent pas mal de choses. Parce que par devant, je fais semblant, mais par derrière, je fais toute autre chose.

  • Speaker #0

    C'est plutôt les services peut-être ?

  • Speaker #4

    Voilà, une attention. Toutes ces choses, je me suis tellement aperçue au cours de ma vie que les hommes qui étaient bien gentils des fois avec les femmes, il fallait toujours s'en méfier. Parce que ça cache souvent quelque chose derrière.

  • Speaker #1

    Et vous pensez que ça cache quoi ?

  • Speaker #4

    Ça cache qu'il peut y avoir une autre vie à côté, qu'il peut y avoir... C'est pour faire mon semblant, c'est pour donner l'illusion, mais c'est pas forcément quelque chose qui vient du cœur.

  • Speaker #1

    Très sincère. Vous, vous savez quel est votre langage de l'amour ?

  • Speaker #0

    Moi, c'est les services rendus.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Les services rendus.

  • Speaker #3

    Moi, c'est tout.

  • Speaker #1

    Moi, c'est tout.

  • Speaker #3

    Ben oui.

  • Speaker #1

    Moi, c'est tout.

  • Speaker #3

    Je ne peux pas en mettre un plus que d'autres. Moi, je les utilise tous.

  • Speaker #1

    D'accord. Les amis, on passe à la phase finale de cette qualification pour la Ligue des Champions. Non, de cet épisode. On a abordé les rencontres. On a abordé...

  • Speaker #3

    Le SESM.

  • Speaker #1

    Le SESM. On a abordé l'amour exactement. Ça m'intéresse de savoir l'engagement et le mariage, surtout pour la génération de Chloé. Qu'est-ce que vous en pensez ? Parce qu'il faut savoir que le mariage est en recul. Il y a moins de divorces, mais il y a surtout moins de mariages. Oui, c'est ça.

  • Speaker #3

    Moins de mariages, moins de divorces.

  • Speaker #1

    Oui, mais ça veut aussi dire que les gens qui se sont mariés avant, ils tiennent aussi plus longtemps, tu vois. Mais du coup, ça m'intéresse de... Déjà d'avoir ton avis sur l'engagement, qu'est-ce que ça représente pour toi l'engagement ? Est-ce que vous êtes plutôt du genre, comment on dit déjà, couple monogame ? Ou plutôt... Ouvert. Polygame.

  • Speaker #0

    Multigame.

  • Speaker #2

    Plutôt ouvert.

  • Speaker #1

    Vous êtes plutôt ouvert ? Plutôt ouvert, oui. Mais ça, c'est propre à ta génération ou c'est plutôt propre à toi ? Mais les gens qui gravitent autour de toi, ils en pensent quoi ?

  • Speaker #0

    Bah plus, ouais c'est assez mariage, enfant, oui oui, ce qui s'ensuit. Mais après j'ai des parents qui sont encore mariés, donc voilà, moi j'y pense que pour ma part, c'est compliqué, c'est vraiment compliqué. À ce moment-là, à ce stade-là.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire de se projeter à tout ce que tu as.

  • Speaker #2

    J'allais dire, là, de toute façon, moi, je ne vais pas te demander si tu es prête et tout. Pas du tout. Par contre, moi, ce qui m'intéresse, c'est si tu essayes un peu de penser dans les 5-10 ans à venir, ce qui est incroyable, c'est que tu n'aurais pas encore l'âge de Sarah. Aïe ! Il n'y a pas que moi qui doit avoir des petits coups de vieux. C'est vrai. Est-ce que tu penses qu'à ce stade-là, si tu rencontres la bonne personne, Tu pourrais envisager de t'engager ? Parce que tu viens de le dire, toi tu es plutôt dans une phase où tu es en... Liberté. Voilà, c'est ça. Est-ce que dans les 5 à 10 ans, tu te dis, ouais non pour l'instant je fais ça, mais dans 5 ans ou 10 ans, si je rencontre la bonne personne, pourquoi pas et tout ? Je pense pas. Ok. Je pense pas.

  • Speaker #0

    Non, peut-être une fête ou quelque chose... Mais pas signer les papiers. Je trouve que maintenant, l'amour se fait pas au mariage, mais plus au niveau de l'argent, au niveau des papiers, un peu de la paperasse.

  • Speaker #1

    Pas nécessaire.

  • Speaker #0

    Pas nécessaire, non.

  • Speaker #2

    Françoise, vous en pensez quoi ?

  • Speaker #3

    Moi, j'en pense que je suis tout à fait d'accord. Pour moi, le mariage, c'est une institution. Je ne sais même plus à quoi elle sert. Ça sert à quoi ? Ça sert à rien. Puisqu'on peut divorcer, on peut tout faire. Alors oui, ça amène peut-être, pour certains, ils pensent que c'est une garantie, je dirais, peut-être, une façon. Mais le reste, non, vous pouvez garder. le nom que vous voulez, vous pouvez faire tout ce que vous voulez sans être marié. Donc, je ne vois pas... Pour moi, c'est une institution qui...

  • Speaker #2

    Qui est dépassée.

  • Speaker #3

    Dépassée. Celui qui a envie, il le fait. Mais bon, l'envie maintenant des gens de se marier, moi, ce que je vois autour de moi, c'est que les gens, c'est parce que, oh là là, on fait une fête. Ils ne vont jamais à l'église, ils ne vont jamais rien, mais ce jour-là, oh ! on va passer devant le curé et juste pour mettre une belle robe blanche ou tout ça je trouve ça nul et moi maintenant je parle pas ça serait plus mon cas mais si je vivais à l'époque de maintenant je me marierai pas du tout je

  • Speaker #2

    vais j'en vois aucun avantage d'accord vous voudriez vivre avoir l'âge par exemple de chloé et vivre à l'âge à l'époque actuelle ou vous préfériez votre époque à vous ?

  • Speaker #3

    Il y a une partie que je dirais oui, parce que pour voir ce que va devenir l'avenir, comment les choses vont tourner. Mais comme je disais, je trouve qu'on a eu une plus belle jeunesse, j'ai eu une vie plus agréable que moi, ce que je vois maintenant autour de moi avec des gens plus jeunes. Alors après, ça, ça vient aussi peut-être des personnes qui aiment encore la tradition, qui aiment... Là, tout ce genre de choses. Mais moi, ce n'est pas mon cas.

  • Speaker #2

    Luca et Sarah, vous pensez quoi, vous, de s'engager à travers le mariage ?

  • Speaker #1

    Tu veux commencer ?

  • Speaker #4

    Si tu veux, oui.

  • Speaker #1

    Vas-y,

  • Speaker #0

    je m'en jete en plus.

  • Speaker #4

    Alors, moi, j'ai envie de me marier. Très clairement, j'ai envie de me marier parce que je trouve beau le symbole qu'il y a derrière. Je trouve beau l'engagement que ça représente, etc. Maintenant, je ne suis pas du tout pour... pour le côté papy en fait. Je serais plus à faire un mariage avec une cérémonie laïque, pas forcément, même pas du tout du côté religieux. D'ailleurs, si je me marie, j'aimerais bien que ce soit un ami à moi qui nous unisse. Mais ouais, j'aime bien le symbole, j'aime bien le fait de rassembler tout le monde aussi pour célébrer. l'avènement du couple, etc. Ça, je trouve cool.

  • Speaker #3

    Oui, mais ce n'est pas officiel. Une fête de mariage, vous pouvez la faire. Mais ce qui compte dans le mariage, c'est les papiers que vous allez signer. Parce que c'est ça qui vous engage auprès de la société.

  • Speaker #4

    Donc,

  • Speaker #3

    si vous ne le faites pas, une fête, vous pouvez toujours la faire.

  • Speaker #2

    C'est une célébration, quoi.

  • Speaker #3

    Voilà.

  • Speaker #2

    C'est ce que tu disais, toi, avant.

  • Speaker #1

    pas forcément marier pour les papiers mais plus pour fêter l'amour exactement le symbole en tant qu'amoureuse de l'amour moi je suis d'accord avec tout ce qui a été dit de manière générale je suis assez alignée j'amène quand même un petit peu de pour des couples qui sont ensemble depuis très longtemps je comprends l'envie de symboliser, sacraliser dire voilà c'est une étape, on célèbre notre amour etc... Mais ce qu'a dit Françoise, c'est très juste, c'est les papiers qui comptent. Donc en fait, quand on est avec quelqu'un depuis très longtemps, c'est quand même important d'être au moins en partenariat enregistré. Parce que, je ne sais pas, si la personne avec qui vous êtes, elle est à l'hôpital, vous ne pouvez pas lui rendre visite. Si elle décède, il y a tout un tas de choses aussi qui peuvent arriver. Où c'est bien d'avoir les choses en ordre. Surtout quand il y a des enfants et surtout quand il y a un des deux partenaires qui peut-être met sa carrière en pause, par exemple. Par exemple, je ne sais pas, tu as un couple, prenons l'exemple inverse, un monsieur ne travaille pas pour rester avec les enfants, madame fait beaucoup d'argent, ils ne sont pas mariés, ils décident de se séparer, lui, il n'a le droit à rien du tout, pourtant il a mis son truc. Donc, il y a quand même une partie... très administratif dans l'engagement du couple, qui n'est pas obligé de passer par le mariage, mais qui nécessite une organisation et de la clarté, parce qu'il y a beaucoup de gens qui perdent en bout de course, beaucoup de choses. Donc ça, c'est ce que j'ai envie de dire en termes de prévention. Maintenant, est-ce que moi, j'ai envie de me marier ? Pas forcément. Par contre,

  • Speaker #2

    partenaire et enregistré, oui.

  • Speaker #1

    Oui, mais en fait, moi, je suis en relation avec quelqu'un qui a déjà été marié et qui a des enfants. C'est pas moi. C'est pas lui. Si on venait à avoir un enfant, par exemple, tous les deux, il faut que notre enfant ait les mêmes droits que ses deux autres enfants. Mais tout ça, c'est de l'administratif. C'est la partie chiante. Et c'est pas nécessaire pour pouvoir... Il y a plein de choses qui peuvent se mettre en place avec un notaire. Il y a plein de trucs qui peuvent se faire. Mais voilà, c'est la partie pratico-pratique.

  • Speaker #2

    Très bien. Oui, Françoise ?

  • Speaker #3

    Un vieil adage. Le mariage tue l'amour.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. C'est vrai que c'est ce qui se dit.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #3

    J'y crois assez. Parce que vous avez des couples qui vivent pendant des années, qui un jour veulent officialiser, et à partir de là, c'est fini.

  • Speaker #2

    C'est ce qui vous est arrivé ?

  • Speaker #3

    Pas du tout. Non ? Non, pas du tout. Non, moi, j'ai pas... Disons, ça a été l'histoire tout à fait banale d'avoir un mari qui rencontre une femme qu'il a plus envie de vivre avec la nouvelle qu'il vient rencontrer qu'avec celle qu'il connaît depuis longtemps. Et voilà. Les choses se passent ainsi. Mais moi, comme je ne suis pas du genre à dire, à tout faire, tu veux rester avec moi par tous les moyens, écoute, va vivre ta vie ailleurs, puis moi, je vais voir ce que je vais faire de la mienne.

  • Speaker #2

    Et est-ce que votre ex-mari a été l'homme qui a le plus compté dans votre vie ? On est entre nous.

  • Speaker #1

    Sentimentalement. Oui,

  • Speaker #2

    oui. sentimentalement ?

  • Speaker #3

    C'est difficile à dire, parce que c'est la première personne avec qui vous vous êtes vraiment attachée, vous avez eu... Mais je pense pas que... Les personnes qui sont venues après m'ont compté dans ma vie. Non.

  • Speaker #2

    Donc celles qui sont venues après n'ont pas forcément... n'ont pas compté plus que...

  • Speaker #3

    Lui n'a pas eu non plus une place où je dirais... Oui, bon, ben, je suis restée tellement... amoureux, j'étais tellement... Bon, je ne peux pas dire être tellement amoureuse parce qu'arrivé à l'âge où j'ai, je me demande si c'est un sentiment qui existe vraiment fortement chez moi.

  • Speaker #1

    Vous me semblez très rationnelle. Oui. Très cartésienne. Mais c'est bien.

  • Speaker #2

    On retourne sur Terre.

  • Speaker #1

    Oui, mais elle a raison.

  • Speaker #2

    Si vous deviez donner un conseil, alors déjà d'abord à notre génération, à nous, qui avons entre 30 et 40 ans, qu'est-ce que vous nous diriez ?

  • Speaker #3

    Au point de vue mariage ?

  • Speaker #2

    À tous les niveaux. Que ce soit au niveau des rencontres, au niveau de la vie. Des relations. Des relations, exactement.

  • Speaker #3

    Soyez un peu plus cool, ne réfléchissez pas autant à ce que ça va vous apporter, pas vous apporter. Vivez l'instant présent. Pour le moment, ça va bien. Après, on verra.

  • Speaker #2

    Très bien. Et qu'est-ce que vous direz du coup à la génération de Chloé ? Ceux qui rentrent maintenant dans la vie adulte, la vie active, etc. Qui ont, on va dire, 19, 20, 23 ans.

  • Speaker #3

    C'est un petit peu compliqué. C'est un petit peu compliqué parce que c'est tellement différent d'avant que je ne vois pas trop exactement ce qui leur servirait. J'en sais rien. C'est tellement éloigné de la façon dont moi j'ai vu les choses que là, ça me paraît impossible. Mais j'ai quand même un petit-fils. qui a 25 ans, et à qui je dis, ne te laisse jamais faire par une femme.

  • Speaker #2

    C'est-à-dire ?

  • Speaker #3

    C'est-à-dire que, mon, quand même, que t'es quand même un homme. J'aime bien des hommes un peu machos. Ah !

  • Speaker #2

    Je crois qu'on avait compris. On avait bien... On a bien saisi l'impôt.

  • Speaker #3

    Charme ! Que les autres, celui qui est toujours d'accord, puis qui veut tout le temps vous faire plaisir, moi, ça m'aurait pas plu.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas surprise.

  • Speaker #2

    Pas surprise du tout. Exactement. Est-ce que vous avez des regrets en lien avec les relations, avec un partenaire ou une relation en particulier ?

  • Speaker #3

    Parce que je n'ai jamais attendu beaucoup de choses de quelqu'un. Vivre le moment présent, mais après, ça dure, ça ne dure pas. Non. Je n'ai pas du tout de regrets. Au contraire, je suis très contente de la vie que j'ai passée, de toutes les aventures que j'ai eues, de tous les hommes que j'ai connus. D'accord. Et je m'estime très bien dans ma peau à l'heure actuelle, peut-être à cause de ça, sans avoir mis trop de freins à tout un tas de choses.

  • Speaker #2

    Et est-ce qu'il y a une expérience que vous auriez voulu vivre, que vous n'avez pas forcément vécue ?

  • Speaker #3

    Eh bien, je dirais peut-être que... Ça, c'est présenté, mais je...

  • Speaker #2

    Vous n'êtes pas allée jusqu'au bout ?

  • Speaker #3

    Non, c'est avoir une relation avec une femme.

  • Speaker #2

    Et ça, c'est un petit regret que vous avez ?

  • Speaker #3

    C'est un petit regret, mais que je ne cherche pas...

  • Speaker #2

    À combler ?

  • Speaker #3

    Exactement. Mais pour une expérience. Parce que j'ai de la peine à comprendre.

  • Speaker #2

    OK.

  • Speaker #3

    Ce qui peut se passer entre deux femmes.

  • Speaker #2

    Je crois, la même chose entre un homme et une femme ? Oui. Je crois.

  • Speaker #3

    Non, mais... c'est pas possible tu comprends ça c'est pas possible ?

  • Speaker #2

    je parle pas forcément de la pénétration mais le reste c'est possible pour moi une fille c'est une copine ah ok je comprends ok ok c'est un petit rance j'ai saisi avec les mots que vous venez de dire à mon avis et du coup je sais pas si Chloé sera d'accord mais pour moi vous venez de donner justement un conseil à sa génération, c'est de vivre à fond, de ne pas avoir de regrets. Non,

  • Speaker #0

    c'est d'accepter comme on l'est.

  • Speaker #2

    Exactement, et d'assumer.

  • Speaker #3

    D'assumer. C'est important, c'est assumer alors que la majorité des gens ne le font pas. Ils veulent bien se lancer dans quelque chose, mais une fois les conséquences... Ils ne sont pas prêts d'y faire face.

  • Speaker #2

    Vous parlez souvent de ces choses-là avec votre fille ou votre petit-fils ? Donc, de tout ce qui touche à l'amour, au sexe ?

  • Speaker #3

    Je pense qu'on en parle beaucoup moins dans les gens qui nous sont très proches qu'avec vous, par exemple. Moi, ça m'était égal de parler librement avec vous qu'avec ma fille. Alors, ce n'est pas qu'on ne parle pas, mais moi, sa vie intime, comme la mienne... J'estime que ce n'est pas très important. Mon petit-fils, comme je lui dis, montre à une femme que tu es quand même un homme. Mais après tout, comme je vous dis, les choses ont tellement changé que je pense qu'on ne peut pas faire un rapprochement. On ne peut pas donner vraiment un vrai conseil. La vie est tellement différente.

  • Speaker #2

    D'ailleurs, est-ce que vous avez encore des attentes pour la suite ? rencontrer quelqu'un par exemple ?

  • Speaker #3

    elle a dit qu'elle aimerait bien mais qu'ils sont tous moches c'est peut-être pas une attente non je sais pas, à vrai dire je peux pas vous dire ni oui ni non,

  • Speaker #2

    si l'occasion se présentait vous êtes vraiment fidèle à vous-même par rapport au discours que vous nous avez tenu par exemple vous réfléchissez trop etc là vous êtes clairement dedans ou je me laisse porter par ouais par la vie et puis on verra bien et si quelque chose se présente on va la vivre à fond.

  • Speaker #3

    Voilà, mais je ne sais pas ce qu'il faudrait qu'il se présente. Voilà, un homme un petit peu quand même plus jeune, un joli monsieur, bien chic, bien galant.

  • Speaker #2

    Parce que quand j'ai appelé Françoise pour préparer l'épisode, je lui ai dit que quelqu'un venait la chercher. Et après, j'ai dû lui donner l'âge de la personne qui venait la chercher. Donc, j'ai dit c'est un homme de 35 ans. Elle a dit, c'est quand même un peu jeune pour moi ça. par rapport à lui parce qu'il vient chercher sa grand-mère c'est exactement ce que vous m'avez dit parce que je lui ai dit oui il va venir avec une lettre,

  • Speaker #3

    une rose je crois que j'ai dit quelque chose comme ça pour rigoler et vous m'avez dit bon il y a quand même beaucoup de différents âges enfin pour moi ça me dérange pas mais surtout que quand même le monde a beau évoluer mais quand même la majorité des hommes... préfèrent que des femmes quand même plus jeunes. Ceux qui en prennent des plus âgées, il n'y en a pas beaucoup. Je vais t'appeler Macron.

  • Speaker #2

    C'est exactement ce que j'allais dire. Je voulais dire, il y a quand même...

  • Speaker #1

    Elle cherchait très tôt. Elle cherchait très,

  • Speaker #3

    très longtemps. Je dis, voilà, pour dire, former un couple qui...

  • Speaker #1

    C'est vrai, c'est peu commun.

  • Speaker #3

    C'est quand même... Alors oui, vous pouvez avoir des différences. Mais dans ce sens-là, et puis autant, c'est quand même assez rare. Bon, vous prenez un autre président, mais M. Trump, lui, il n'est pas allé dans le même sens.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #2

    Ah oui, lui, est-ce qu'on peut vraiment parler d'un sens avec lui ?

  • Speaker #4

    Si vous rencontriez un homme de 35-40 ans, vous seriez intéressé ? Alors,

  • Speaker #3

    je vais vous dire, j'y croirais pas. Je ne peux pas croire qu'un homme qui aurait 35 ans ou 40 ans puisse s'intéresser à moi. Ça me paraît complètement hors-jeu.

  • Speaker #4

    OK.

  • Speaker #3

    Non, mais quand même, vous voyez, je ne sais pas comment il pourrait... Alors oui, pour avoir des relations, discuter, faire des choses comme ça, mais aller plus loin, non, mais quand même, quand vous avez 35 ans, vous dites à l'an 80, arrête.

  • Speaker #4

    Et toi Chloé ? Un homme qui aurait le double de ton âge ?

  • Speaker #0

    Le double...

  • Speaker #3

    C'est pas mieux !

  • Speaker #1

    Ouais...

  • Speaker #0

    Ah y'a pas de soucis ! Ah oui ? Ah non y'a pas de soucis. Mais il faut quand même qu'il ait un peu... Enfin qu'on soit un peu sur la même longueur d'onde, oui. Qu'on discute un peu des mêmes points. Enfin voilà quoi, s'il commence à me parler de famille, de mariage...

  • Speaker #1

    Non mais à ton âge... Si un homme de deux fois ton âge s'intéresse à toi, c'est pas bien. C'est la morale. Non, non, c'est pas la morale, c'est de la prévention. Honnêtement, j'ai eu ton âge, je suis sortie avec des mecs beaucoup plus âgés que moi. Avec le recul, à mon âge aujourd'hui, je me rends bien compte qu'ils ont profité de moi. J'ai fait des trucs que je n'aurais pas fait autrement. On est tous et toutes... Pareil quand il y a un rapport de force par l'âge, il y a un rapport d'autorité que ce soit homme ou femme. Quand t'as 30 ans, tu seras avec un mec de 45 ans, c'est pas grave. T'as 30 ans, ton cerveau il est fini, ton cerveau il est pas fini encore, il sera fini à 25 ans. Ton cerveau il est fini, tu peux prendre des décisions et tout. Avant ça, pour moi c'est un pédophile. Je te dis honnêtement parce que tu peux être sa fille et il y a un problème quand tu es... tu vois. Il y a un gros problème.

  • Speaker #2

    Moi j'avoue que... Moi c'est un frein. Moi j'ai toujours dit... Je ne dis pas le fait que ma partenaire est ton agent, mais je dis le fait que j'ai le double. En fait je me dis mais je pourrais être... Bah c'est ça. En fait moi j'ai toujours eu un problème, parce que moi j'ai un garçon, et moi j'ai toujours eu un problème de me dire... Ma partenaire est plus proche de lui que de moi. Tu vois ?

  • Speaker #0

    Ah ouais, ça,

  • Speaker #2

    ouais. C'est ça, en fait, moi, qui parfois peut me bloquer. Après, je suis d'accord sur certains points avec Sarah. Après, je pense que tu vas peut-être un peu trop loin de dire pédophile. Oui,

  • Speaker #1

    mais parce qu'en fait, finalement, c'est ça. Je ne sais plus dire. De dire, je vais prendre la plus jeune, la plus malléable, qui n'a pas encore son caractère, à qui je vais faire... Et en fait, il n'y a pas d'amour pour un homme de 45 ans, pour une fille de 19 ans.

  • Speaker #2

    il n'y a que du désir sexuel là on parle quand même de presque 3 fois l'âge elle a 19 ans 38 35,

  • Speaker #1

    38 trop vieux c'est de la manipulation, c'est de la vie de pouvoir j'essaye de me remettre à l'époque où j'avais cet âge là moi où j'avais son âge et que j'étais avec des mecs de 30-35 ans Je peux te dire qu'il me faisait faire n'importe quoi. Il me faisait traverser la Suisse, il me faisait dépenser mon argent, il me faisait faire des trucs sexuels pas possibles.

  • Speaker #2

    En fait, on revient à la question de départ. C'est une question d'être éveillé.

  • Speaker #1

    Mais moi, j'aurais aimé qu'on me dise. Quand j'avais moi 19 ans, c'était trop bien qu'un mec de 35 ans s'intéresse à toi. Un gars qui a de l'argent, qui a une situation, etc. Et en plus de ça, avec mon regard aujourd'hui, c'était vraiment des cassos. C'était pas des mecs en place, avec un sein d'esprit, avec une carrière, etc. Non, non, non. C'était juste qu'ils étaient beaucoup plus âgés que moi et ils savaient dire les choses qu'ils fallait dire. Et personne m'a jamais dit ça. Parce que c'était le schéma qu'on voyait.

  • Speaker #2

    Ça t'est déjà arrivé, ce genre de cas de figure ? Oui. Ou des hommes de 40 ou un peu moins ?

  • Speaker #0

    Après, c'est quelque chose que tu choisis pas forcément, en fait. Ça tombe comme ça dessus, voilà, tu profites. Exactement, tu... Tu ne penses pas forcément à la suite. Parce que tu sais qu'effectivement, il y a cette différence d'âge qui est quand même assez grande. Et tu te dis peut-être que toi, à 25 ans...

  • Speaker #2

    Il sera mort.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Toi, à 25 ans, je ne sais pas, tu voudras partir. Et puis lui, il sera peut-être un peu embêté. Il aura une autre situation.

  • Speaker #2

    Un problème de mobilité.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #3

    De toute façon, la différence d'âge des... Disons... ça devient beaucoup plus important au fil des années qui passent. Quand vous êtes jeune, c'est important. Mais avec les années, quand il y en a un qui a 50 ans, puis l'autre qui en a 70 ou 75, automatiquement, il y a quelque chose qui ne va pas.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'on ne fait plus les mêmes choses physiquement. Je l'ai vu chez les parents de certaines de mes amies.

  • Speaker #2

    Il y avait autant de différences ?

  • Speaker #1

    La maman d'une copine, elle a rencontré son mari, elle devait avoir 18-19 ans, et lui, il avait plus de la quarantaine. C'était une histoire aussi où il était mari avec des enfants, puis bref, il l'a quitté. Elle, elle a vu ça comme la relation, le prince charmant, l'amour fou, ça ne se contrôle pas, etc. Toi, tu ne le contrôles pas, lui, il pourrait le contrôler, qu'on se le dise. Et en fait, elle est restée coincée avec cet homme qui, quand elle, elle était encore à la cinquantaine, elle a envie de sortir, avec un homme malade, presque en fin de vie, à devoir s'en occuper, etc.

  • Speaker #0

    C'est clair, il faut rester quand même, trouver les pieds sur terre, et puis se dire que c'est compliqué en fait, qu'il y ait cette différence d'âge. Mais après, il y a...

  • Speaker #1

    Après, il y a... Pour moi, c'est pas...

  • Speaker #0

    J'y crois que l'amour n'a pas d'âge. Oui, bien sûr.

  • Speaker #3

    Il y a votre âge qui tourne autour de vous.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #3

    Vous pouvez chercher à aider, qui peut être votre père ou votre...

  • Speaker #1

    Moi, moi, je suis... Go Françoise. Franchement, ma soeur.

  • Speaker #3

    De quoi ?

  • Speaker #1

    Je vous adore, je vous adore.

  • Speaker #2

    Les relations que tu as eues avec les hommes beaucoup plus âgés, tu... Enfin... Comment ça s'est passé ? Comment tu les as connus ? Si ce n'est pas indiscret ?

  • Speaker #0

    Alors c'était au travail.

  • Speaker #2

    Du coup tu fais quoi comme travail ?

  • Speaker #0

    Je suis réalisatrice publicitaire. Oh wow ! Ok. Voilà et du coup ça s'est passé comme ça au travail. Il était venu une fois.

  • Speaker #1

    C'est un client donc ?

  • Speaker #0

    Non, il faisait le même métier que moi mais...

  • Speaker #2

    Mais tu vois il faisait, il était très vieux hein ?

  • Speaker #4

    C'est la fête maintenant.

  • Speaker #2

    Donc du coup c'est un confrère on va dire Voilà un confrère Vous avez échangé j'imagine d'abord à propos de ça Et après ça a dérapé Exactement

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai qu'au début c'était très Mais moi c'était ok de mon côté C'était tout à fait ok Et c'est possible que oui ça a dérapé Voilà mais c'est quelque chose que Je ne contrôle pas Mais toi du coup ça ne te dérange pas En tout cas pour le moment Moi je suis littéralement ok Avant J'ai ma vie, t'as ta vie. C'est très... On ne peut pas vraiment se projeter, en fait. C'est exactement ça. Tu ne peux pas te poser de questions sur la suite, etc.

  • Speaker #2

    Lucas, t'en penses quoi ?

  • Speaker #4

    De quoi ? De la différence d'âge ? Ouais.

  • Speaker #2

    C'est drôle parce qu'on en a parlé cet après-midi.

  • Speaker #4

    Bon. Ouais, ouais. Non, mais écoute, je pense que... je suis assez sur la même longueur d'onde que toi Chloé et puis tant que les règles du jeu sont bien définies voilà, mais je suis aussi d'accord avec toi Sarah que quand tu vas dans ce sens là tu sais que Il va peut-être avoir plus de pouvoir sur toi que toi sur lui.

  • Speaker #1

    Moi, je connais peu de gars qui sont... De gars de, par exemple, mon âge, qui sortent avec des filles de ton âge, par exemple, on va dire. J'en connais peu. J'ai l'exemple concret d'un ami en ce moment qui a à peu près... Je crois qu'il est plus âgé que toi, Sandro, mais qui doit avoir, on va dire, 45 ans. C'est pas un peu. Non, mais bon, quelques années. Qui... commence à fréquenter une fille qui a 20 ans. Et en fait, lui, il ne voit pas le problème. Elle, elle ne voit pas le problème. Lui, il ne voit pas le problème. Mais en fait, on voit tous le problème. C'est que, donc c'est dans le cadre du sport, on voit tous le problème où c'est, bah oui, ça semble facile parce qu'on fait tous le même sport et puis on se va à l'entraînement. Du coup, on a des points communs, etc. Et en fait, si c'est une histoire de un soir et tout, on s'en fout, tu vois. C'est pas, je dis pas que... Toutes les filles de 19 ans vont s'attacher à un mec de 40 ans en une nuit, pas du tout. Mais il faut vraiment, ça crée énergie, tu vois. Mais ce que je veux dire, c'est que quand c'est une histoire qui dure, que tu commences à vraiment construire un mini truc, lui, s'il n'est pas capable, en fait, pour moi, il n'y aurait pas de problème si lui, il était capable de se dire, bon, je sais que tout ce que je lui dis ou ce que je fais, pourrait avoir une influence parce que elle est encore en études, elle n'a pas fini sa formation, elle vit chez ses parents, elle n'a jamais vécu toute seule, elle n'a jamais payé ses impôts. Tu vois ce que je veux dire ? C'est des trucs qui font que tu n'es pas encore... Si c'est 30 ans, 50 ans, ce n'est pas du tout le même problème. Tu vois, c'est trop jeune quand tu n'es pas encore dans la vie active. Moi, ce que j'aimerais, c'est qu'ils soient capables de dire Oui, effectivement, on se plaît beaucoup. on s'aime beaucoup, j'ai pas envie de dire non à ça par contre je suis très attentif à pas développer une relation amoureuse et rester au stade physique non parce qu'ils en sont déjà plus là mais de pas influencer ses décisions, par exemple je sais pas si elle veut aller étudier à l'étranger va pas qu'elle n'y aille pas parce qu'elle tombe amoureuse de lui tu vois, ça serait quand même con par exemple tu vois après il faut avoir le cran,

  • Speaker #0

    il faut avoir le caractère aussi mais... se convaincre trop aussi que...

  • Speaker #1

    Tous les mecs que je connais qui ont cette mentalité-là, de cet âge-là, ne sortiraient pas avec une fille, ne sortiraient pas, je dis pas de relation sexuelle, mais ne créeraient pas une relation amoureuse, sentimentale, avec une fille de 19 ans. Parce qu'ils savent que ça peut avoir des impacts.

  • Speaker #2

    Mais toi, tu parlais pas d'une relation amoureuse, là, avec une relation physique...

  • Speaker #1

    Ça arrive, ça arrive.

  • Speaker #2

    Qui s'est un tout petit peu développée, d'après ce que j'ai compris.

  • Speaker #0

    Une relation, mais... Pas au point de se mettre...

  • Speaker #2

    C'était pas ton copain, c'était pas...

  • Speaker #0

    Pas au point de se mettre ensemble, non. C'était clair.

  • Speaker #2

    Ouais, c'était...

  • Speaker #4

    Oui, je veux juste préciser aussi un truc malheureusement qui entache un peu tout le truc, c'est qu'il faut bien penser aussi qu'il y a dans l'autre sens des jeunes filles, des jeunes garçons qui exploitent des personnes âgées.

  • Speaker #1

    Absolument. Voilà,

  • Speaker #4

    pas de sugar babies, sugar daddies, sugar mommies.

  • Speaker #1

    C'est encore un autre problème.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #4

    C'est pour ça que la limite, la frontière entre la réalité...

  • Speaker #1

    Dans les deux sens, il y a, je trouve, un des deux qui a une mauvaise intention. Directement, comme pour un sugar baby qui va dépouiller un mec à Alger, ou un mec de 40 ans qui se dit ça m'arrange bien parce que ma... Ma jeunette de 18 ans, elle ne m'emmerde pas. Elle ne me dit jamais rien. Elle ne questionne rien. Elle croit tout ce que je lui dis.

  • Speaker #0

    C'est une autre perception. Quand j'en parle, parce que j'en parle autant de moi, forcément, avec mes amis, etc. C'est une autre perception. On voit les choses différemment. C'est plus, fais attention à toi. C'est moins, prends garde. Reste toujours un pied derrière.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ce que ça retient.

  • Speaker #0

    On est vraiment dans une génération où... on veut prendre soin de soi en fait on pense d'abord à soi c'est pas question d'égoïste c'est hyper important c'est le plus important c'est ça même dans un mariage il faut toujours penser à soi plutôt tu le comprends mieux ce sera que la personne la plus importante dans ta vie et que tu vas vivre toute ta vie avec c'est toi

  • Speaker #2

    les amis On va terminer par une toute dernière question.

  • Speaker #0

    Allez.

  • Speaker #2

    C'est quoi l'amour ? Françoise, pour vous, c'est quoi l'amour ?

  • Speaker #3

    Alors là, je suis presque incapable de vous répondre. Ça dépend du mot amour, à quoi on le rattache. Si c'est l'amour entre un homme et une femme... Celui qui a la chance de connaître le grand amour, tant mieux pour lui.

  • Speaker #0

    Puis les autres, il faut faire avec. Et puis, après, pour moi, l'amour, ce qui est important, je pense que quand on a créé une famille, c'est plutôt les liens qu'on garde avec ses enfants, ses petits-enfants. Pour moi, disons, mon amour, il se porte là. Mais il ne se porte pas sur un homme, en tout cas pas.

  • Speaker #1

    Chloé, c'est quoi l'amour ?

  • Speaker #2

    L'amour, c'est... C'est quelque chose de fort, c'est quelque chose de beau, c'est quelque chose qu'on a envie de vivre tous. C'est quelque chose aussi qui se construit, que ce soit amitié ou que ce soit entre une femme ou un homme.

  • Speaker #0

    Et il faut lutter pour le garder, pour le trouver, pour le garder.

  • Speaker #1

    Lucas, Sarah, je vous propose qu'on y réponde. Autrement, sans en dire plus, nos auditeuristes sauront en 2025 pourquoi je suis en train de dire ça. Exactement. Sarah, Luca, est-ce que vous voulez ajouter quelque chose à ce débat qu'on vient d'avoir, qui était super intéressant et dont je remercie chaleureusement Françoise et Chloé d'avoir partagé ? avec nous et nos auditeurices vos ressentis, vos avis, etc. Est-ce que vous voulez rajouter quelque chose ?

  • Speaker #3

    Je t'en prie.

  • Speaker #4

    Non, moi je pense qu'on a pas mal à explorer, on a pas mal voyagé pendant ce podcast. Je suis pas tombé trop loin, je trouve, dans mon texte de début au final.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que j'ai dit on pouvait arrêter.

  • Speaker #4

    Au final, c'est une quête perpétuelle. La séduction, l'amour, le sexe, ce sera toujours en évolution ou en dégression, à voir comment on se place. Mais j'ai trouvé très intéressant et je vous remercie d'avoir partagé autant avec nous. J'espère que pour ceux qui sont encore là, à ce moment du podcast, c'était assez plaisant à écouter et informatif surtout. C'était un plaisir d'être avec vous, les copains, comme d'habitude.

  • Speaker #1

    Comme d'habitude, Sarah.

  • Speaker #3

    Merci beaucoup d'être venu. J'ai trouvé que c'était très intéressant de voir tous les points communs qu'il peut y avoir entre une génération et une autre et les choses qui nous séparent. Mais il y a plein de choses qui se rejoignent, mais qui prennent peut-être une autre forme. Enfin, je veux dire, le sujet sont les mêmes. On fait la même chose de manière un peu différente. Moi, je sais que nous, les milléniaux, on a... On dit souvent nous on a eu la chance de connaître les deux, de connaître sans les écrans, avec les écrans. Mais finalement, je me pose la question, est-ce qu'on n'est pas les plus niqués de tous en fait ?

  • Speaker #1

    Moi je veux dire on est les plus torturés.

  • Speaker #3

    Quand j'entends, quand je vous entends parler. Et puis après, je me dis que, enfin, je me vois un peu en toi dans ce que tu dis, la manière dont tu parles. Je trouve très mature, ça me rappelle un peu moi à ton âge. On me disait toujours que j'étais si mature et que je m'exprimais si bien. Et je me vois un peu en vous dans la manière dont je me projette dans le futur. Non pas divorcée ou quoi que ce soit, mais j'aime beaucoup votre façon de penser. Et puis vous êtes fidèle à vous-même, donc je trouve que c'est très inspirant.

  • Speaker #1

    Vous êtes dans la franchise de ta couple.

  • Speaker #3

    Oui, dans la franchise. Vous êtes au clair sur vos idées et ce n'est pas à tout le monde.

  • Speaker #1

    Je trouve que Sarah a fait un excellent résumé de l'épisode qu'on vient d'avoir. Si vous aussi, vous voulez participer aux prochains épisodes, n'hésitez pas à venir nous contacter, surtout sur notre page Instagram. C'est là où on est clairement le plus actif. Ou sinon, il y a toujours notre site, kiss-podcast.ch, où vous pouvez nous contacter sur la page contact. Chloé, Françoise, est-ce que vous voulez rajouter un dernier mot ?

  • Speaker #0

    Donc, je trouve que ça a été une rencontre très intéressante, un débat fort bien mené. Puis que j'ai été très contente de participer à ce genre de discussion qui paraît un petit peu, des fois, incroyable vu mon âge. Mais que j'ai eu beaucoup de plaisir à être là. Vraiment, alors.

  • Speaker #1

    Super. Merci beaucoup.

  • Speaker #2

    Oui, moi aussi. Je rejoins François. C'était très sympa. On a bien rigolé, on a bien discuté. C'est très marrant de voir aussi le décalage qu'il y a entre nous tous, en vrai. C'est très intéressant, donc je vous remercie infiniment.

  • Speaker #1

    Du coup, merci à vous deux. Merci à vous deux d'avoir accepté, comme je le disais au tout, tout, tout, tout, tout début de cet épisode. C'est jamais facile. T'as dit quoi ?

  • Speaker #3

    On n'y croyait pas.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est jamais facile de venir se livrer et de représenter, entre guillemets, sa propre génération et tout. Donc,

  • Speaker #3

    Françoise... Personne n'est le porte-parole de sa génération.

  • Speaker #1

    Non. Justement, c'est pour ça que j'allais préciser. Françoise, merci beaucoup d'avoir partagé votre avis. Vraiment très, très chouette que vous ayez accepté de vivre cette expérience avec nous. Et du coup, Chloé, pareil, merci beaucoup de nous écouter et d'être venue partager ton avis. C'était vraiment très, très cool. On reviendrait. Oui, à l'occasion. On vous explique après ce qu'on prépare pour 2025, parce qu'on aura certainement besoin de vous deux. Luca, merci beaucoup.

  • Speaker #4

    Merci à toi, Sombro.

  • Speaker #1

    Ça va ?

  • Speaker #3

    Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Écoute, je t'en prie. Merci beaucoup. Du coup, je vous dis à tout bientôt. Allez,

  • Speaker #2

    ciao.

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