Speaker #0Bonjour et bienvenue dans l'Appel du calme, le podcast dédié aux personnes en quête de calme intérieur et d'harmonie dans leur vie. Ensemble, nous allons explorer les solutions pour vivre votre quotidien plus librement, vos émotions plus sereinement et vous épanouir avec confiance. Je suis Anne-Gaëlle Monteil, coach professionnel pour les leaders atypiques et votre guide dans ce voyage vers plus de bien-être. issues de ma pratique professionnelle, à des partages inspirants tirés de mon laboratoire de vie personnelle, à des méditations guidées et à la pleine conscience, accéder à plus de sérénité, d'énergie positive et d'équilibre dans votre vie. Alors, pour rejoindre cette douce aventure, embarquez dès maintenant dans ce nouvel épisode. A tout de suite ! Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode, alors je suis très heureuse de vous retrouver. aujourd'hui avec un épisode en mode je réponds à une question que je reçois et je vous partage mes pistes de solutions. Récemment, une personne m'a dit justement à l'écoute du podcast sur le tableau de vision qu'elle avait des doutes quant à sa capacité à réaliser ses rêves et ses projets parce que par le passé elle y a cru très fort, elle a cru parfois en certains objectifs qu'elle s'était fixés, en certaines idées qu'elle avait eues. Elle n'avait pas réussi à mener à bien ce projet, cette relation aussi. Et bien qu'elle y ait cru énormément, forcément ce sentiment d'échec a provoqué une grande déception et a installé en elle beaucoup de doutes. Beaucoup de doutes quant à sa capacité à pouvoir à nouveau réaliser de nouvelles ambitions et surtout réussir. Et c'était très intéressant, d'ailleurs je l'ai remercié d'avoir partagé cette expérience, ce témoignage qu'elle m'a autorisé à partager avec vous aujourd'hui, bien sûr en tout anonymat. Mais j'ai eu envie de m'appuyer là-dessus pour vous dire que, évidemment, moi aussi, je vis et j'ai vécu des déceptions. Des déceptions, j'en vis régulièrement et j'en ai encore vécu une récemment. Ça concerne souvent... le même domaine de ma vie, soit les relations personnelles, soit le domaine professionnel. En réalité, si je vis ce sentiment de déception très fort dans ces deux domaines, c'est parce que j'attache de l'importance à ces deux domaines de ma vie. Ce sont des domaines dans lesquels j'investis beaucoup de temps, beaucoup d'énergie, beaucoup d'amour, et puis beaucoup de mon expérience. Donc ma première question, si vous avez peur de vivre une déception, ou si vous en avez vécu une récemment ou plusieurs fois même, c'est de vous poser cette question de est-ce que ces déceptions concernent souvent le même domaine de ma vie ? Et sans plonger dans une analyse ardue, juste essayez de récapituler un petit peu cette ou ces déceptions passées et regardez simplement si cela concerne plutôt le champ des relations. plutôt le champ personnel, plutôt le champ créatif, plutôt le champ sportif, plutôt le champ professionnel, plutôt le champ financier, j'en sais rien. À vous d'aller chercher dans quel domaine vous êtes le plus souvent déçu. Parce que j'imagine que ça vous est déjà arrivé de miser sur quelque chose ou sur quelqu'un parce que vous aussi vous y croyez fortement. Et puis la réalité n'a pas suivi et le doute s'est installé. Et quand le doute s'installe, on se pose un tas de questions. Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? Qu'est-ce qui ne va pas avec moi ? Pourquoi ça s'est passé ainsi ? Et si rien ne change, si je n'y arrive pas ? Alors j'ai voulu partager avec vous, j'ai partagé d'ailleurs ce matin dans la newsletter avec mes abonnés, cette même réflexion. C'est normal de se sentir déçu dans la vie. La déception, les frustrations, le sentiment d'échec est normal. Quand on investit du temps, de l'énergie, de l'espoir dans un projet, qu'il soit professionnel, personnel, créatif, sportif, associatif, ou quand on investit du temps, de l'énergie, de l'espoir, de l'amour envers une relation, ne pas avoir le retour attendu fait vaciller notre confiance. Comme si ça prouvait. Qu'on n'était pas assez doué, pas assez bon ou bonne, pas assez suffisant, pas assez compétent, pas capable. Pourtant ces déceptions et ces échecs ne disent rien de notre valeur humaine. Elles révèlent surtout la perception et les attentes que nous avons à propos de nous ou des autres. Se sentir en échec Être déçu profondément peut devenir vraiment une sorte de poison mental qui va générer du stress, de l'anxiété, peut-être de la tristesse ou même de la colère. On peut développer une forme de ressentiment parfois aussi, quand il s'agit de relations notamment. On peut être aux prises de sentiments de jalousie, d'envie. Cela peut nous amener à nous replier sur nous-mêmes, à ne plus agir, à... Choisir l'immobilisme pour éviter d'être déçu, à choisir l'inaction, à choisir de se laisser porter parce que la vie nous propose, au lieu de nous saisir des opportunités de la vie, pour créer, pour suivre nos projets, etc. En fait, on va avoir tellement peur de ressentir à nouveau ce sentiment désagréable, de la déception, que l'on va chercher à l'éviter, on va adopter des conduites d'évitement. On va peut-être même s'endurcir, devenir dur avec les autres. On va former une sorte de barrière, de muraille entre les autres et nous, entre les opportunités professionnelles et nous, entre nos ambitions et nous-mêmes. Se dire que, ben non, on va décréter que ce n'est pas pour nous. Je voulais vous dire que tout ceci, c'est bien normal. Ce sont des réactions tout à fait normales. Et évidemment, j'ai envie de vous proposer des pistes de solutions. Parce que comme je vous l'ai dit, moi l'échec, le sentiment de déception, je le connais aussi. Je l'ai connu dans le professionnel, dans les relations aussi. Quand on se sent trahi ou quand on a l'impression que les résultats ne sont pas à la hauteur de notre investissement, c'est difficile de continuer à avoir confiance en soi. C'est difficile de ne pas se laisser perturber, vaciller. Alors voici trois pistes. pour garder confiance et surmonter le sentiment de déception et les doutes qui viennent avec. Mon premier conseil, c'est de séparer l'échec ou la déception de soi. Ce n'est pas vous qui avez échoué en tant que personne humaine. Ce n'est pas vous qui avez moins de valeur parce que vous avez connu un échec ou une déception. C'est une situation qui n'a pas pris la tournure que vous espériez, que vous attendiez. Parce qu'en fait, derrière l'échec et la déception, ce sont surtout des attentes qui sont déçues. Donc l'important c'est de regarder quelles étaient vos attentes, cette déception. Il révèle les attentes que vous aviez à propos de vous. Ce qui révèle que vous avez envie de bien faire. Vous êtes une personne qui avait le désir de réussir. Vous êtes une personne qui a le courage de tenter des choses. Qui a la volonté de connecter avec des personnes de façon profonde, authentique. Et c'est ce qui entraîne des déceptions quand ces attentes-là sont déçues. Quand l'envie de bien faire est déçue. quand le désir de réussir est déçu, etc. Donc la nuance, c'est vraiment de prendre du recul sur cette notion de déception. Ce n'est pas à propos de vous-même que vous êtes déçu, en fait. C'est à propos de vos attentes. Et plus vous allez mettre de la lumière sur vos attentes, et plus vous allez pouvoir prendre de la distance avec ces attentes, et donc avec ce sentiment de déception ou d'échec. Ainsi, à la fois en accueillant les émotions qui vous traversent, puisque le sentiment de déception est normal encore une fois, et en ayant cette capacité de prendre du recul, vous allez pouvoir séparer l'échec Du, de vous. Vous n'êtes pas un échec. C'est la situation qui a échoué. Mon deuxième conseil, c'est de reprendre le contrôle sur les émotions. Tout à l'heure, j'ai dit d'accueillir les émotions. Accueillir les émotions, c'est les observer, c'est comprendre en fait l'impact qu'elles ont sur nous, le message qu'elles nous révèlent. Mais ensuite, l'idée n'est pas de retenir les émotions, ni de se laisser complètement dominer par les émotions. Donc reprendre le contrôle, qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire ok, ça n'a pas fonctionné. Mais qu'est-ce que je peux ajuster ? En fait, qu'est-ce que je peux retirer maintenant de cette situation, de cette expérience que je vis comme un échec et que je vis comme une déception ? L'échec, ce n'est pas le point final, ce n'est pas un point d'arrêt. Souvent, c'est l'erreur que l'on fait. C'est que parce qu'on est déçu, parce qu'on a vécu un échec, on arrête là toute tentative. On arrête là tout projet, on arrête là l'envie de poursuivre nos idées, on arrête là les objectifs qu'on s'était fixés. Non ! L'échec ne doit pas être un point final à vos idées, à vos projets. L'échec c'est une information comme une autre et c'est une source d'apprentissage. Donc l'idée ici c'est d'observer avec neutralité les pistes d'amélioration, d'être tout à fait au clair sur effectivement peut-être que là, il y a des choses qui auraient pu être améliorées. Il y a des choses que j'aurais pu mieux faire. Peut-être que je manque de qualifications, peut-être que j'ai besoin d'aide, peut-être que j'ai besoin de soutien, peut-être que j'ai trop d'attentes. Et au contraire, il y a peut-être des choses là-dedans, et sûrement d'ailleurs, des choses dans cette expérience vécue qui ont aussi bien fonctionné et qui peuvent être conservées. L'envie de bien faire, par exemple, c'est une chose qui peut être conservée. Maintenant, quand l'envie de bien faire, ça devient une espèce d'anxiété de performance, du perfectionnisme, peut-être que là, elle demande à être revue. Donc, vous voyez, l'idée, c'est de, quelque part, donner sa juste place à chacun des éléments, avec beaucoup de neutralité, d'objectivité, sortir de l'émotionnel, en fait. Souvent, quand on a une interprétation émotionnelle de ce que l'on est en train de vivre, Elle est tout à fait réelle dans notre corps, c'est-à-dire qu'on ressent l'émotion dans notre corps. C'est un ressenti qui est juste, c'est notre vérité du moment. Par contre, dans les faits, il y a souvent de la distorsion qui est liée à ce ressenti émotionnel. Et parfois, vous allez vivre à peu près les mêmes situations et ne pas les ressentir pareils. Parce que l'expérience va vous faire évoluer, grandir, percevoir les choses autrement. Du coup, j'en viens à mon troisième conseil qui est effectivement de changer de regard, changer de regard, changer de perception. Le coaching, c'est vraiment une aide pour changer sa perception des situations, de soi-même, etc. Donc, l'idée ici, c'est de se projeter dans le futur et de vous dire, ok, admettons que là, je suis trois ans plus tard ou un an plus tard, si trois ans, ça vous paraît très loin, mais déjà, imaginez que vous êtes dans un an. Dans un an, donc on sera le 31, alors j'enregistre l'épisode le 31 janvier, donc on sera le 31 janvier 2026. Dans un an, je vais regarder en arrière et je vais voir plein de choses qui ont évolué. durant cette année qui s'est écoulée. Et en fait, ce que je vivais à cette époque-là, comme c'est lourd, c'est dur, c'est un échec, c'est une déception, je suis triste, je suis en colère, je suis machin, là, ce sera peut-être juste devenu une anecdote. C'est-à-dire qu'en regardant en arrière, déjà peut-être que vous ne vous souviendrez même plus de cette expérience qui vous a déçue, que vous avez vécu comme un échec. Mais surtout peut-être que finalement vous aurez vécu plein d'autres choses et ça vous aura montré que cette expérience-là faisait un peu partie du chemin. Et souvent on perçoit de façon très négative nos déceptions, nos échecs, puisque ça procure des sentiments négatifs. Alors qu'en réalité parfois, ce sont des étapes nécessaires et annonciatrices de quelque chose de mieux par la suite. Comme si nos déceptions, nos échecs, parce que ça vient nous enseigner quelque chose, eh bien, elles nous encouragent et ils nous encouragent aussi à bouger, à évoluer, à grandir. Et c'est vraiment ce que je veux ici vous partager, c'est cette notion de la confiance va grandir avec l'action. Donc, c'est que quand une personne a tendance à se limiter dans sa vie, à se restreindre, à être extrêmement précautionneuse avant de faire les choses, à être beaucoup dans l'hésitation, à être dans l'immobilisme. En fait, ce qui se passe, c'est qu'au lieu de se protéger de la déception, parce que c'est inconsciemment souvent le choix qu'on fait pour juste éviter de souffrir, qui est quand même un peu le but de notre vie, éviter de souffrir. Mais en fait c'est un mauvais calcul, parce qu'on fait juste grandir notre sentiment d'impuissance et d'incapacité. Or la confiance elle va se construire avec l'action, elle va se construire avec le mouvement. Nos déceptions, je l'ai dit, elles nous encouragent à bouger. Parce que nous sommes capables, toutes et tous, de surmonter nos déceptions, nos échecs. Les déceptions, les échecs, c'est un peu le passage obligé vers nos réussites et vers nos joies. Si je suis dans l'inaction, que je ne fais rien, que je subis, que je suis passif, qu'est-ce qu'il peut se passer de bon ? Est-ce que je mise tout à ce moment-là sur la chance qu'il me tombe des choses sympas ? On peut faire le choix de dire ok, je me contente de ce que j'ai, ce que j'ai c'est déjà très bien, le bonheur est dans les petites choses, oui. Par contre quand vous avez quelque chose en vous qui est hyper moteur en fait, qui ne demande qu'à jaillir, Quand on a ces idées qui ne nous quittent pas, quand on a ces envies qui sont présentes, quand on a des projets en tête qui nous donnent envie d'y aller, mais qu'on se retient, en fait, on souffre. Et vraiment, vous possédez en vous plus de ressources et de force que vous ne l'imaginez. Donc oui, ça se peut qu'il y ait des déceptions, ça se peut qu'il y ait des échecs. On passe toutes et tous par là à partir du moment où on ose faire des choses. Je voudrais vraiment conclure avec cette notion de C'est important de se bâtir une confiance qui est complètement indépendante des résultats que l'on obtient ou que l'on n'obtient pas. Vous n'êtes pas, en tant qu'humain, vos résultats. Votre valeur humaine, votre qualité d'humain, vos qualités intrinsèques ne dépendent pas des résultats que vous avez ou non dans votre vie. Votre confiance en fait elle va se... construire dans le chemin que vous allez faire, dans les actions que vous allez mener tout en étant la personne que vous êtes et quand vous incarnez vraiment pleinement cette personne que vous êtes et que vous voulez être. Les réussites comme les échecs ce sont des événements ponctuels. La déception comme la joie ce sont des émotions ponctuelles. En fait l'idée c'est de se dire rien n'est permanent. Par contre ce qui est certain c'est que tout change, tout évolue, tout le temps, y compris vous-même. Et que, finalement, peut-être que cet événement est passager et vous inculque justement à entrer en mouvement davantage plutôt qu'à retenir vos limités, vous restreindre, etc. Je pense que vous l'aurez compris parce que ça fait deux fois que je vous le dis. Et bien sûr, sur votre chemin, vous bénéficiez de multiples sources de soutien. Aujourd'hui, on a une faculté à pouvoir se procurer beaucoup d'informations, beaucoup d'aides, beaucoup de choses qui peuvent nous aider dans notre cheminement. Et le coaching en est un, par exemple, c'est un réel soutien. La personne, le coach vous accompagne pour, et bien justement, vous accompagner vers l'atteinte de vos objectifs, vers la concrétisation de vos idées, de vos projets, etc. Donc j'espère que ces mots déjà vous auront apporté du soutien et l'envie, pourquoi pas, de rebondir si jamais vous êtes en pleine période d'échec, de déception. Sachez que je croise en vous et que c'est pour cette raison aussi que j'anime ce podcast. D'ailleurs je suis ravie d'avoir pu me servir de votre témoignage pour construire cet épisode, donc n'hésitez pas à partager avec moi vos histoires et à ainsi inspirer le... plus grand nombre autour de vous. Je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode.
