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L'art de dire

Ma première vidéo...

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47min |27/08/2024
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L'art de dire

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Description

Oyé ! Oyé ! C'est la rentrée et nous t'avons réservé un super épisode !


Aujourd'hui, nous te parlons de notre nouvel épisode intitulé "Ma première vidéo". Nous sommes cinq amis réunis autour d'une même passion : l'éloquence. Notre objectif ? Démystifier, sensibiliser et démocratiser l'art de la prise de parole, que ce soit au travail, à l'école ou entre amis.


Pour ce sixième épisode de la saison 2, nous avons eu l'immense plaisir d'accueillir Rawen, une créatrice de contenu passionnée par le partage. On a discuté de ses débuts sur les réseaux sociaux, ses premières vidéos et les défis rencontrés.

Ensemble, nous explorons l'importance de préparer ses vidéos, de savoir accepter et prendre en compte les critiques constructives, tout en restant authentique et fidèle à soi-même. Rawen partage avec nous sa manière de créer du contenu pertinent, comment elle s'assure de l'impact positif de ses collaborations et l'importance d'éviter les exagérations.

Nous avons également abordé des sujets profonds comme la vulnérabilité et l'authenticité sur les réseaux sociaux. Rawen insiste que même si ce n'est jamais parfait, l'essentiel est de commencer et de persévérer. Rien ne vaut le fait de rester soi-même et de progresser petit à petit vers plus de confiance en soi.


Branche tes écouteurs et rejoins-nous pour explorer l'univers des créateurs de contenu avec authenticité et passion !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Ayesha

    L'art de dire, c'est cinq amis qui se sont réunis pour améliorer leur éloquence et aujourd'hui, nous sommes tous ensemble pour partager nos expériences et celles de nos chers intervenants, afin de déstigmatiser, sensibiliser et démocratiser la prise de parole en public. Que ce soit dans le cadre professionnel, à l'école ou au sein de vos amitiés, vous avez le pouvoir de vous démarquer lorsque vous prenez la parole. Oui, c'est possible ! Préparez-vous donc à être... inspirer et à découvrir les clés pour briller à chaque intervention. Chers artistes, aujourd'hui c'est le sixième épisode de cette saison 2. Cet épisode s'intitule Ma première vidéo sur les réseaux sociaux et j'ai l'immense plaisir d'accueillir Hawen. Bonjour Hawen ! Bonjour ! Comment vas-tu ?

  • Rawen

    Très bien et toi ?

  • Ayesha

    Parfaitement. Il fait beau, on est en très bonne compagnie, je ne peux pas rêver mieux. Raouen, j'ai envie de te poser la question de l'art de dire. Je pense que parmi les artistes, il doit certainement y avoir énormément de gens qui te connaissent déjà. Mais pour ceux et celles qui ne te connaissent pas encore, est-ce que tu peux nous dire quelle est ton activité préférée, ton lieu idéal et l'émotion qui te correspond le plus ?

  • Rawen

    Pour commencer, bon déjà merci beaucoup pour cette intro, c'est magnifique tout ce que tu as dit. Et ensuite, pour me présenter via vos questions, du coup mon activité préférée ça va être de créer du contenu. partager. Mon lieu préféré c'est la Tunisie, c'est un endroit magnifique qui est trop underrated j'ai l'impression. Et l'émotion qui me représente le plus c'est l'empathie. Je chiale pour tout.

  • Ayesha

    Elle a dit je chiale pour tout. La vulnérabilité, la sensibilité, tout ce qu'on aime.

  • Rawen

    Oui et surtout en fait l'empathie dans le sens où dès que je vais ressentir quelque chose chez quelqu'un ou que quelqu'un va montrer une émotion devant moi qui est de la tristesse ou quelque chose qui l'a blessé. Mais je vais vraiment en pâtir à fond et ça va être quelque chose qui va beaucoup me toucher aussi. Et ça va aller jusqu'à vraiment pleurer avec la personne. Et du coup ça, ça me...

  • Ayesha

    Je pense qu'il devrait y avoir encore plus de personnes comme toi. Parce que c'est ce qui fait que l'humanité persiste.

  • Rawen

    C'est adorable ce que tu as dit.

  • Ayesha

    Raouen, tu disais donc que tu adores créer du contenu. Et c'est ce que tu fais aussi au quotidien.

  • Rawen

    Ouais.

  • Ayesha

    Et c'est l'une des raisons pour lesquelles aussi, parmi tant d'autres, qu'on a tenu à t'accueillir aujourd'hui sur cet épisode. On a envie que les artistes apprennent à s'exprimer, on le dit tout le temps, toujours, sur tous nos épisodes, mais aussi de façon digitale, aussi sur les réseaux sociaux. Il y a beaucoup d'enjeux derrière. On apprend à s'exprimer, mais on ne peut pas enlever ce qu'on a déjà dit sur les réseaux. Donc il y a énormément de conséquences derrière, mais on a envie de bien le faire aussi. Et c'est pour ça que tu es là. Est-ce que tu peux nous expliquer un peu plus comment ça se passe pour toi ?

  • Rawen

    En fait, moi j'avais commencé avec du contenu principalement beauté. J'ai été très passionnée par ce monde de cosmétiques. Et je m'étais mise sur les réseaux juste pour partager des petits tutos, make-up, etc. À un moment donné, on s'était fait un petit pari avec des personnes qui m'entourent. Et on s'est dit qu'on voulait trop se lancer en fait. On voyait à ce moment-là, il n'y avait pas beaucoup encore Instagram. Il n'y avait pas TikTok du tout. C'était je pense Musical.ly ou un autre truc bien avant. Et en fait, la plateforme prédominante c'était YouTube. On s'est dit que si d'autres personnes le font, nous aussi on peut le faire. On s'était fixé une date et on s'est dit à cette date-là, on va lancer une vidéo. Celle qui aura le plus de courage de le faire, tant mieux. Et donc, je n'avais pas de matériel à cette époque-là, je n'avais aucune expérience sur les réseaux sociaux. J'étais dans des études qui n'avaient absolument rien à voir avec les réseaux sociaux. Aussi aucune expérience de montage, etc. Donc j'avais posé mon téléphone, j'ai fait une première vidéo. J'avais acheté plein de petits produits pour montrer comment les appliquer, comment moi je les appliquerais, etc. En sachant que je n'étais pas du tout experte. non plus en make-up, etc. Mais c'est du partage. Je pense que même si on n'est pas expert, peu importe ce qu'on a à mettre en avant et à partager, ça peut parler au moins à une personne à un moment donné. Et c'est... C'est pour ça que j'ai fait la vidéo, que je me suis dit je me lance, peu importe ce qui va se cacher derrière cette expérience et ce qui va venir derrière. Donc j'ai posé mon téléphone, j'ai tourné la première vidéo, j'ai fait le premier montage, c'était sur iMovie, il n'y avait pas énormément d'outils, etc. J'ai montré le montage à mes copines, elles m'ont dit qu'il y avait des trucs qui n'allaient pas, etc. et que pour elles voilà ce qu'il faut changer, et notamment le fait que je ne parlais pas justement très fort, et que je parlais de manière très... et en fait que c'était pas convaincant entre guillemets, et que si on a envie de voir quelqu'un sur les réseaux, on a envie de voir quelqu'un qui parle fort, parce que ça montre qu'il a confiance et ça donne une certaine légitimité à la personne. Et ça c'était vraiment resté et du coup j'avais refait la vidéo encore une fois et ensuite une fois de plus après. Donc au total trois fois et c'est la troisième que j'avais postée. J'avais posté la vidéo, elle avait fait 3000 vues overnight et pour moi c'était incroyable, c'est vraiment 3000 vues overnight. Et c'était juste parce que beaucoup de personnes de mon entourage avaient partagé, beaucoup de personnes m'avaient encouragé. Et je trouve que c'est important d'insister sur ce point là parce qu'en général quand on a envie de... de se lancer sur les réseaux. Beaucoup de personnes nous parlent avant toute chose de comment les autres vont réagir mais de manière négatif, ce que les autres vont dire mais de manière négative, comment on va se moquer de nous parce qu'on se prend pour un influenceur ou autre. Et peu de personnes vous disent faites confiance à votre entourage et aux personnes qui vous entourent pour vous encourager à passer le cap et le faire et que si tu le fais bah en fait peut-être que tu vas avoir des encouragements etc et moi pour mon cas c'était vraiment très positif j'ai eu un feedback très positif.

  • Ayesha

    A partir de là bah l'aventure a commencé j'aime beaucoup tout ce que tu viens de partager il y a eu tellement d'éléments super important que j'aimerais que les artistes retiennent. Par exemple tu as parlé du fait que tu t'es entraîné trois fois, tu as accepté la critique qu'elle soit j'imagine principalement constructive et ça c'est super important parce que souvent on se dit on va faire quelque chose mais on oublie avant de publier ou avant de donner la version finalisée. On pourrait déjà améliorer tellement de petites choses juste en partageant à sa famille, avec ses amis ou des personnes qui ont peut-être... une plus grande légitimité ou plus d'expérience dans ce domaine. Et tu as aussi dit de se concentrer sur le positif. Au lieu déjà d'avoir peur, de se dire Ah, il y aura des haters, il y aura des gens qui vont penser à mettre des commentaires négatifs ce qui sera forcément le cas, mais au moins il y aura aussi beaucoup de personnes qui vont partager, qui vont prendre le temps de te faire des retours positifs. Et ça, pour un début, c'est très beau et ça donne du courage.

  • Rawen

    Exactement, et ça te donne envie de continuer. Ça évite le sentiment de regret. qui en général en fait, on se lance avec des appréhensions et avec des peut-être que ça va se passer comme ça, peut-être que ça va se passer comme ça, toujours dans le négatif et jamais dans le positif et au final dès qu'on reçoit la moindre chose négative en retour après s'être lancé, on se dit bah voilà en fait ce que j'ai dit, ce que j'ai prédit, je savais que ça allait mal se passer etc. Et en fait au final on laisse tomber dès le début alors qu'on n'a même pas fait 10% du terrain et beaucoup de personnes ne foncent pas et ne vont même pas donner 20% de ce qu'on peut faire et au final vont dire bah en fait ça a pas... marcher, ça n'a pas fonctionné, alors que je pense que ça prend beaucoup de temps, beaucoup d'efforts et beaucoup d'investissement dans n'importe quel domaine pour réussir. Et on ne peut pas se dire dès le début que vu qu'on a la moindre autre critique ou la moindre chose négative en retour, que ça va mal se passer ou qu'on peut s'arrêter ou se permettre de baisser les bras.

  • Ayesha

    Tout à fait. Il y a aussi un autre élément que tu as partagé, c'est de se dire que tu n'avais pas forcément tout le matériel high-tech, très cher ou qu'on considérait important pour commencer. Tu as commencé avec ton téléphone, tout simplement.

  • Rawen

    J'ai commencé avec mon téléphone. Et à l'époque, c'était un iPhone. Il me semble que c'était un iPhone 6. Pour vous dire, c'était des choses... Aujourd'hui, tu y penses et tu te dis mais c'est impossible de réussir avec... Enfin, réussir, entre guillemets. Je ne considère pas que j'ai réussi et sans aucune envie ou volonté de me rabaisser ou quoi que ce soit. It's a fact, tu vois. Aujourd'hui, quelqu'un me dit... Tu peux te lancer et faire une vidéo avec un téléphone, un iPhone de cette gamme-là. Je dirais que ce n'est pas possible de réussir et ce n'est pas possible de faire une belle vidéo avec. Alors qu'aujourd'hui, quand je regarde la vidéo avec du recul, je me dis, pour l'époque, franchement, et pour une personne qui n'a aucune expérience ni en montage, voilà. En fait, je me dis, c'est pas mal, tu vois, c'était quelque chose. Je vous montrerai la vidéo après, maintenant, elle est archivée. Parce que du coup, j'ai grandi et on dit que si on regarde des choses qu'on a fait avant, aujourd'hui... et qu'on se dit qu'on a un peu un sentiment de honte, mais positif en fait, pas négatif du tout, pas dans le sens où on a honte, on se dit mais qu'est-ce que j'ai fait, tu vois, mais honte dans le sens où on se dit ah mais tiens, ce que je sais faire aujourd'hui, c'est beaucoup mieux que ça. Ça veut dire que t'as évolué au final et que c'est plutôt positif. Et c'est pour ça que je les ai archivés, mais je l'ai encore et on la verra, on la regardera après ensemble et vous verrez que vraiment c'était aucune expérience, juste les moyens du bord et que c'était quand même une vidéo en fait, c'était du contenu et c'était du contenu en ligne.

  • Ayesha

    T'as eu beaucoup d'audace, je pense, et de courage. En plus, des encouragements, tout ça, je pense que pour commencer n'importe quelle aventure, il faut avoir un petit grain de folie et beaucoup d'audace, beaucoup de courage. De se dire, malgré les peurs, malgré les phobies, on y va quand même. Tu sais,

  • Rawen

    ce qu'il faut se dire surtout, je suis tout à fait d'accord avec toi, mais tu sais ce qu'il faut se dire surtout ? Foncer sans réfléchir. À partir du moment où tu commences à réfléchir, vraiment, ton cerveau va être ton pire ennemi. Mais il va te donner... tous les scénarios possibles et imaginables pour que ça se passe mal. Alors que si tu penses sans réfléchir, en fait tu vas te retrouver à un moment donné dans le flow et c'est ton imagination, ta créativité etc. En fait tout va venir à toi. Donc je pense qu'à un moment donné il faut juste réfléchir grosso modo à ce qu'on veut faire commencer à appliquer la chose et vraiment être en immersion dans le truc et là ça va venir à toi et ne pas penser à tout ce qui peut arriver. Tout peut arriver ! tout et n'importe quoi, toutes les choses positives, toutes les choses négatives, à partir du moment où tu les crées dans ta tête, c'est des choses qui sont possibles et qui sont imaginables. Donc autant imaginer et penser à des choses positives, et au moins essayer de les attirer, tu vois, et avancer vers ça, que de penser aux choses négatives qui vont se passer, et peut-être les attirer inconsciemment ou de manière involontaire, et au final se retrouver avec ça.

  • Ayesha

    Entièrement d'accord avec tout ce que tu viens de dire. Nous le savons tous, pour faire une vidéo aussi simple soit-elle, il nous faut un peu de préparation. Et dans cette préparation, je pense qu'on prend aussi en compte, ça peut être les personnes qui vont regarder cette vidéo, ça peut être aussi le contenu, ça peut être l'éclairage, la lumière, les équipements, bien sûr t'as un peu parlé des équipements. Toi quand tu décides de faire une vidéo, qu'est-ce que tu prends en compte ?

  • Rawen

    Je vais parler de mon expérience dans le passé parce que c'est vrai qu'aujourd'hui je ne fais pas beaucoup de vidéos long format sur YouTube comme ce que j'ai fait au tout début et au démarrage. Je parlerais plutôt peut-être de... ma présence en général en story ou quand j'ai un partenariat avec une marque, parce que c'est là où vraiment il y a un peu de préparation, et il y a des choses qu'il faut dire, qu'il ne faut pas dire, etc. Pour les vidéos, avant je sais que je fixais un objectif, qu'est-ce que je veux transmettre via cette vidéo ? Quelles sont les choses qui peuvent être mal interprétées très facilement ? Quelles sont les subtilités ? auxquelles il faut vraiment faire attention pour ne pas tomber dans un bad bus. Et je mettais ces éléments-là autour du thème que je voulais aborder. Je faisais en sorte en fait de faire une petite conversation avec moi-même, un petit essai avec moi-même. me dire, bon bah tiens, je vais aborder ce sujet-là, donc dans ce sujet-là, il y a trois points importants. Ces points-là, il ne faut pas les négliger, et surtout quand je donne mon avis, il faut faire attention à des subtilités ou à des expressions que je peux dire d'une façon différente, ou vraiment ça peut changer tout le sens de la chose et de la phrase. Voilà, je faisais vraiment la conversation dans ma tête pour voir ce que ça donnerait, et au final, je n'y réfléchissais pas plus que ça, tu vois, c'est vraiment un temps de préparation très court, pour essayer de voir le concept dans sa globalité. Et ensuite je faisais la vidéo. Si je fais la vidéo et que je sens que ça va, que ça va atteindre mon public cible, que vraiment ça va être transmise de la bonne manière, que ça va pas m'apporter un bad buzz etc, je fonce. Et si je vois qu'il y a un élément qui peut causer problème, quelque chose peut causer un souci quelconque, soit je refais la partie, soit je tâche de rajouter une petite phrase pour expliquer un peu mon sens et dire un petit disclaimer tu vois. Ne pas hésiter, ne surtout pas hésiter à rajouter des disclaimers par-ci et par-là, parce que quand on parle et qu'on est dans le flot, on part un peu dans des dimensions qu'on n'a pas prévues. Et des fois, si ce n'est pas préparé, ça peut amener avec quelque chose de problématique.

  • Ayesha

    Et des fois, on est même tellement à fond dans ce sujet, ou on est peut-être expert dans le sujet, qu'on oublie que les personnes en face ne le sont peut-être pas. Et ce qui fait qu'on considère qu'ils ont cette information, ou qu'ils ont étudié dessus, alors que ce n'est pas le cas. Comme tu dis, mettre un disclaimer, ou expliquer un point, une notion, un concept. C'est super utile au final. Par rapport à ce que tu me dis, il y a une question qui me brûle, que j'ai vraiment envie de te poser, et je pense que c'est une question que j'essaie de poser à plusieurs de nos invités. Dis-moi. Une fois que tu as fait ta vidéo, combien de fois est-ce que tu la modifies, et combien de fois... Tu la refais pour être sûre qu'elle te convienne ?

  • Rawen

    Refaire, ça dépend. Il y a des vidéos où je ne refais pas du tout, même s'il y a des fautes, même s'il y a des... Moi, le français, c'est pas ma langue maternelle, par exemple. Donc des fois, je peux faire des fautes, et c'est tout à fait normal, il n'y a pas à avoir honte. En fait, avant, je refaisais jusqu'à ce que ce soit parfait, aucune faute, etc. Aujourd'hui, je ne refais plus du tout ça, parce que je trouve que ça enlève énormément d'authenticité à la chose. Donc que ce soit sur les stories, principalement sur les stories, tu vois. ou alors sur mon podcast parce que c'est le deuxième outil dans lequel je m'exprime vraiment beaucoup et je parle beaucoup. S'il y a une faute, soit pendant le montage je rajoute une petite voix en plus, enfin un petit enregistrement en plus pour expliquer, soit je laisse parce que je sais que ma communauté me connaît et qu'ils vont comprendre que c'est une faute et puis c'est pas grave en fait, le sens de la chose est tellement beaucoup plus deep et tellement beaucoup plus important que les personnes qui vont s'attarder sur un petit détail comme ça, je... Je... passe en fait, je passe parce que je sais que c'est pas ma cible, ma cible c'est vraiment la cible qui va comprendre le fond du sujet et qui va s'intéresser à ce fond du sujet et qui limite va même pas prêter attention, va même pas se rendre compte qu'il y a une faute, les personnes en général qui vont s'arrêter sur la faute c'est les personnes qui soit cherchent à trouver la faute, soit qui se sentent vraiment tellement dans le superficiel de la chose que en fait dès qu'on trouve le moindre truc qui ne va pas on a envie de s'adapter là dessus parce que ça crée un peu de mouvement, sinon sur les stories... Juste j'écris une petite phrase ou des fois j'en rigole, je fais une autre story après pour en rigoler. C'est pas grave, tu vois.

  • Ayesha

    J'aime beaucoup ce mindset. Souvent on se dit qu'il faut que ce soit totalement parfait. Et là j'aime beaucoup cette évolution dont tu parles parce que tu disais entre le début et maintenant tu le fais plus. Ou en tout cas t'as changé ta façon de faire. Et je pense qu'au début quand on commence, on attend absolument que tout soit parfait. Je sais que moi personnellement la grammaire et l'orthographe, ce sont des choses que j'adore. J'aime bien que tout soit bien fait, que tout soit... parfait je dirais et heureusement que j'ai des amis autour de moi qui me font vraiment prendre conscience aussi que des fois c'est too much c'est dans l'exagération que je veux absolument que tout soit parfait quand ça me touche moi personnellement j'avoue que je commence à peine à me dire ah j'ai oublié ce petit s c'est pas grave mais jusqu'à l'année dernière si j'avais fait une story même que je pouvais passer 30 minutes dessus et que je remarquais a posteriori qu'il y avait une erreur j'effaçais tout et je recommençais j'effaçais la story et je recommençais Aujourd'hui je pense que j'ai pris un peu plus de recul là dessus parce qu'au final effectivement c'est pas ce qu'on recherche, c'est pas ce qu'on veut. S'il y a une erreur, il y a des erreurs qui se glissent partout. Je trouve que c'est pas évident d'arriver à cet état d'esprit, de se dire... Le travail, il est quand même très bien fait. C'est quelque chose qui me représente. J'ai tout donné. S'il y a un petit S qui manque, s'il y a un petit E qui est là ou qui n'est pas là, si la communauté ne le comprend pas, c'est que peut-être que cette personne n'a rien à faire dans cette communauté. Exactement. Et ça, c'est quelque chose que je trouve qui est très beau à partager. Tu sais,

  • Rawen

    je suis parfaitement d'accord avec toi et tu as parlé au début du fait que, justement, en fait, dans les commencements, on a tendance à être vraiment perfectionniste, on a envie que ce soit. Je sais pourquoi, selon moi, après, ça reste vraiment mon humble avis. Je pense qu'on accorde énormément d'importance au jugement des autres, surtout au tout début, parce qu'en fait, on se lance, on sent qu'on n'a pas de légitimité, on a envie d'avoir cette légitimité, cette légitimité va passer forcément par le regard des autres et la validation des autres. au début et en fait on n'a pas envie de décevoir entre guillemets ces personnes là qui on est en train de se présenter comme quelqu'un qui peut leur apporter quelque chose tu vois et au final on a l'impression que si on se trempe ou si on fait pas attention à notre façon de ça va nous enlever cette légitimité là alors qu'au final pas du tout et au fur et à mesure du temps on comprend que les gens vont être là et vont être présents et vont nous apprécier pour beaucoup plus et pour notre personne que pour ces choses-là. Et de deux, en fait, tu prends confiance en toi, tout simplement. Tu prends confiance en toi et tu te dis, en fait, c'est pas ça qui me définit. Oui, c'est une erreur. Je parle plusieurs langues, donc forcément, je peux pas les parler toutes parfaitement, tu vois. Et puis même sans parler plusieurs langues, c'est qu'une faute.

  • Ayesha

    Exactement. Chers artistes, vous avez retenu... S'il y a des erreurs, ce n'est pas grave, la communauté ne va pas vous suivre uniquement parce que vous ne faites pas d'erreurs.

  • Rawen

    Exactement, et après si je peux me permettre, Aïcha j'ai envie de rajouter juste quelque chose qui est très important, parce que là on est trop dans le oui c'est pas grave, il faut etc. Mais par contre il y a une autre dimension à notre présence sur les réseaux sociaux, et qui est le travail qu'on peut avoir, qu'on peut être amené à avoir avec des marques ou d'autres personnes etc. Ce qu'on qualifie nous. de collaboration commerciale, de partenariat commercial. Et en fait, là par contre, j'insiste sur l'importance de faire très attention aux détails. Je ne parle pas de grammaire de conjugaison et compagnie, mais aux détails, par exemple, si on va travailler avec une marque et qu'on va présenter un produit. Moi je vois beaucoup de personnes qui présentent un produit en disant, par exemple, sans vouloir juger ou quoi que ce soit, c'est des différentes façons de faire, mais c'est des choses qui soit vont me convaincre moi en tant que consommatrice ou pas, et c'est pour ça que je veux partager au potentiel. créateur de contenu futur qui peut-être voudrait convaincre une cible qui peut être comme moi. Faire très attention à comment on parle d'un produit et comment on présente un produit et comment on a envie de convaincre une communauté. Principalement l'exagération. L'exagération, ce produit est magnifique, il est incroyable. Et on met tout le vocabulaire qui va avec ces deux mots-là, sans parler du produit en lui-même. Ou alors, on parle du produit, mais vraiment, on ne sait pas de quoi on est en train de parler. Ou dans le sens où je me dis, en fait, peut-être qu'elle ne s'est pas assez renseignée. Ne pas faire attention à ces détails-là, ça peut moins me bloquer en tant que consommateur. Et ça peut m'empêcher d'adhérer, en fait, à cette collaboration commerciale. Alors que quand je vois quelque chose qui est vraiment très bien travaillé, il y a les mots-clés qui sont mis en avant. Moi, quand une marque va me contacter pour un partenariat, j'ai un questionnaire que je lui envoie. Et ensuite, quand on parle, j'essaye de faire attention à demander. toujours quels sont les mots clés que vous voulez mettre en avant, quelles sont les choses importantes par rapport au produit, donnez-moi trois choses importantes mais pas plus, quels sont les résultats mais pas dans l'exagération, ça unifie la peau, ok d'accord donc on a des statistiques, ça a été prouvé cliniquement que pour 30 utilisateurs il y en a une vingtaine qui ont vu les taches disparaître sur leur peau, ok très bien. Je peux en fait transmettre une information qui est correcte, qui est... prouver, c'est quelque chose tout simplement de fiable en fait, parce qu'il y a des statistiques derrière, il y a des échilles derrière, etc. J'ai pas envie de présenter un produit en étant juste dans l'exagération, en disant que c'est un magnifique produit, parce que, et je sais que les gens derrière, parce qu'ils m'aiment bien, ils vont l'acheter, alors qu'au final ils vont acheter une fois, deux fois, trois fois, et après ils vont plus du tout adhérer parce que les produits ne fonctionnent pas en fait. Juste faire attention à ce genre d'erreurs, je sais pas si j'ai bien transmis le message, j'espère, juste il y a des erreurs, on peut laisser passer, mais il y a d'autres erreurs qui sont un peu plus négligeables. qui sont vraiment non négligeables. Sur la forme c'est pas grave, sur le fond vraiment il faut faire attention.

  • Ayesha

    Pour moi je trouve que justement ça fera la différence avec un influenceur et une influenceuse que je vais suivre et un influenceur et une influenceuse lambda. Qui fait que tu vois là on parle de préparation, pour moi ça fera partie du travail justement de cette personne de se dire il y a des marques qui nous contactent. Quelles sont les questions comme toi tu dis tu vas poser un questionnaire, tu vas leur demander trois points, tu vas te focaliser sur des choses, tu vas voir si derrière il y a des résultats, il y a des études qui ont été prouvées et tu vas pas juste prendre parce que évidemment tu seras payé comme tout travail mais tu vas pas juste le balancer parce que t'as une grosse communauté et que derrière les gens vont l'acheter mais au final tu sais pas ce qu'il y a réellement dans ce produit. Heureusement qu'il y a des gens comme toi qui vont étudier, qui vont analyser et qui vont pas juste partager ou... influencer les consommateurs, d'acheter, de consommer certaines choses. Et ça rejoint cette préparation dont on parlait aussi. T'as, je pense, un cadre de travail qui est assez rigoureux. J'espère que la plupart des influenceurs le font aussi, ce travail. Et c'est ce qui fait aussi qu'on a envie de les suivre, qu'on a envie de se dire cette personne est fiable, cette personne c'est quelqu'un de confiance. Et si je mets un produit sur ma peau, je sais ce qu'il y a dans ce produit. Sans même moi l'avoir testé, sans même être allée faire des recherches, même si j'imagine qu'il faut quand même pas s'allier. Il faut quand même faire ses propres recherches et prendre tout avec des pincettes comme sur tout ce qui se passe sur les réseaux sociaux. Et pour faire le lien avec cette préparation, comme tu dis que ce soit avec les collaborations commerciales ou pour ton contenu à toi, est-ce que tu les définis de façon structure, introduction, développement, conclusion ? Ou tu y vas plus avec un aspect improvisation mais structuré ?

  • Rawen

    Sur les stories, j'ai vraiment le talent. Je mets mon téléphone et je fais la story et je poste comme ça. En général, c'est...

  • Ayesha

    Ça fonctionne pour l'inspiration.

  • Rawen

    Exactement. Et en général, en fait, quand je ne fais pas de story, c'est que je suis dans un très mauvais mood. Et quand je suis dans un mauvais mood, je n'arrive pas à faire semblant. Et autre chose, c'est que moi, j'ai un visage avec des sous-titres dans le sens où en fait, c'est... Ça ne va pas. Vous allez le lire sur mon visage. Il n'y a pas de... Je suis très expressive pour l'anecdote. Quand j'ai connu mon compagnon au tout début et qu'il me demandait c'est quoi tes défauts, etc. etc. Je suis pas du genre à dire je n'ai pas des... J'ai listé les défauts et parmi ces défauts là j'ai dit écoute moi quand ça ne va pas ça se voit sur mon visage que ça me va pas. Il me dit mais ça c'est pas un défaut. Aujourd'hui il le voit bien que c'est un défaut.

  • Ayesha

    Aujourd'hui il déteste.

  • Rawen

    Carrément j'ai une tête de... Donc voilà pour la petite anecdote. Tout ça pour dire moi quand ça ne va pas je ne peux pas en fait faire semblant. Donc je vais passer comme hier avant-hier, deux jours où je n'ai pas fait de story en souriant, en rigolant, parce que tout simplement je n'étais pas dans ce mood-là.

  • Ayesha

    Est-ce que tu arrives quand même à faire la story mais en étant toi-même sans être souriante ? Oui,

  • Rawen

    mais je ne préfère pas le faire souvent parce que les gens sont sur les réseaux avec une volonté d'échapper un peu à tout ce qui nous pèse au quotidien. Et moi si je viens sur les réseaux, alors ça dépend en fait, des fois tu peux avoir de l'empathie envers la personne une, deux, trois fois, quatre fois, mais je n'ai pas envie d'avoir cette étiquette de à chaque fois que ça ne va pas. je vais dégager mes ondes négatives sur les réseaux parce que je ne pense pas que ma communauté est là pour ça. Par contre, cela ne m'empêche pas de dire quand ça ne va pas et pourquoi ça ne va pas. Et je trouve ça très important parce que ça permet à des personnes de s'identifier à certains soucis, à certains problèmes qu'on peut banaliser. Et en fait, ça leur permet de surtout se sentir moins seule. C'est très très important pour moi. C'est pour ça que je dis toujours, j'insiste toujours sur la notion de partage. Par contre, sur mon podcast, étant donné que j'aborde des sujets qui sont quand même un peu sensibles, qui touchent beaucoup à la psychologie, qui touchent beaucoup à des problèmes qu'on peut avoir... et qui peuvent nous faire stagner sur plein de plans différents de nos vies. Je préfère avoir une trame, tout simplement. Voilà, exactement. Un script avec différents points à aborder, comme ça je sais que je vais pas passer à côté d'un point qui est vraiment très important. Ça c'est, oui, je trouve ça très important. J'ai une intro... Il y a quelque chose que je dis toujours dans mon intro qui se répète dans chacun de mes épisodes. Et la seule chose que je fais à la fin, c'est de demander à mes abonnés, donc mes auditeurs, de prendre soin d'eux et qu'on se verrait la semaine prochaine. Et que si jamais ils veulent parler ou quoi que ce soit, ils peuvent m'envoyer un petit message sur Instagram. Mais tout le reste, c'est vraiment dans la spontanéité. La joie et la bonne humeur. Des fois, non. Et des fois, t'as tes podcasts où je suis vraiment tellement... Je te dis, j'ai pas envie.

  • Ayesha

    J'aime beaucoup cette touche. D'innocence et d'authenticité. Ryan se moque souvent de moi parce que je dis beaucoup authenticité, sincérité. Et moi c'est quelque chose qui me parle beaucoup. Moi je préfère qu'une personne dise bah oui je suis comme ça et d'assumer que d'essayer de se cacher derrière des choses quand ça va pas, ça va pas. T'as pas besoin de me raconter ta vie pour me le dire. Mais tu assumes de ne pas être à un moment, à un instant T. De ne pas être de la même vibe peut-être que d'autres personnes. De ne pas être tout joyeux, tout heureux, tout enthousiaste. Je serais forcément plus attirée par des gens. qui se montre, je dis pas qu'il y a besoin de tout montrer de cette personne, mais en tout cas les choses que tu considères comme transmissibles ou que t'as envie de partager sur les réseaux, parce qu'il y aura toujours notre petit jardin secret forcément, et on a la capacité de montrer aussi cet aspect sans se dire qu'il y a la positivité toxique, parce que la positivité toxique est répandue aujourd'hui partout sur tous les réseaux, et on a tendance à parler que quand ça va bien, j'ai eu un prix, on en parle, mais si j'ai un bouton, je vais pas montrer ma... peut-être pendant 18 jours ou des petites choses comme ça. Je donne des exemples superficiels mais ça peut toucher à tout comme à rien. Et encore une fois je dis pas que les gens doivent montrer tout de leur vie mais je pense qu'aujourd'hui il manque beaucoup de sincérité et d'authenticité sur les réseaux et le fait de voir les gens dire bah oui je vis une vie comme tout le monde en fait. J'ai aussi des bons moments, j'ai aussi des moments très faibles, très bas où je me sens vulnérable et là je ne serai pas disponible pour les réseaux. Je suis avec ma famille, je prends mon petit moment de cocooning et je reviens. Sans forcément avoir besoin d'expliquer et je trouve ça très beau d'avoir cette capacité de se dire on reste qui on est et après je décide de ce que je partage quoi qu'il arrive mais en gardant cette sincérité.

  • Rawen

    Je suis tout à fait d'accord avec toi. J'aimerais rebondir sur ça en disant que oui tout à fait d'accord sur le fait qu'il ne faut pas être dans la positivité toxique et il faut savoir partager aussi quand ça ne va pas et quand ça va mal même si ça peut être difficile de partager mais juste montrer que la vie n'est pas toujours rose etc. Pour revenir toujours au même truc. Oui en fait. Il ne faut pas être dans la positivité toxique et ne pas répandre encore plus cette image de tout va bien chez moi. En fait, ça peut faire sentir à certaines personnes en face qu'il n'y a que chez eux que ça va mal. Pour ces personnes-là, à un moment donné, je pense que ça devrait être très difficile et très pesant surtout. Après, je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui ont beaucoup de mal à partager parce qu'on se crée un peu une carapace. Pas beaucoup de monde ou en tout cas, il y a des gens qui ne réussissent pas à own. Le fait d'être vulnérable à accepter tout simplement le fait d'être vulnérable, ou peut-être qu'ils l'acceptent entre eux-mêmes, juste entre soi-même, et ne pas avoir la capacité de l'accepter, de l'assumer, de le partager devant les autres, ça c'est quelque chose qui me fait beaucoup de mal, parce que je sais à quel point ça peut être pesant. Donc ça me fait vraiment beaucoup de peine pour ces personnes-là, et j'espère que... que toutes les personnes, s'il y en a qui nous écoutent et qui sentent que ça leur parle un peu, si cette chose-là résonne un peu avec eux, on a toujours la possibilité de dépasser ce blocage-là et on a toujours la possibilité de travailler sur soi pour comprendre pourquoi est-ce qu'on s'est fait cette carapace-là, peut-être qu'on a subi des trucs, peut-être qu'on a partagé par le passé et qu'on a été trahi, peut-être qu'en fait, quand on partage, à chaque fois qu'on partage, on se sent trahi et on n'a pas le retour auquel on s'attend, etc. Donc sachez qu'il y a toujours un moyen de dépasser cette chose-là et de travailler dessus et d'arriver à un moment de sérénité tout simplement où on peut se dire en fait oui quand je suis vulnérable je peux owner que ce soit seul ou avec les autres. Je vais avoir et je leur souhaite surtout d'avoir un entourage bienveillant et qui est là et qui va les écouter parce que c'est ce qui fait qu'au final on va pouvoir être dans cette capacité d'accepter la vulnérabilité et d'accepter d'être dans cet état-là ou pas. Et un dernier truc, et ça je le vois de mon entourage, et je pense qu'on n'en parle pas beaucoup, mais c'est sur les réseaux. On a les abonnés qui nous suivent, on a les personnes qui deviennent aussi un peu de la famille, parce que c'est des gens avec qui tu partages au quotidien, tu parles au quotidien avec mes abonnés, on s'envoie des pavés, vraiment des pavés. J'ai un compte privé, il y en a qui viennent me suivre sur le compte privé, on est tellement proches que je les accepte, tu vois, donc ça devient aussi un peu de la famille. Et tu as des personnes qui peuvent être de la vraie famille. ou de ton vrai entourage et qui peuvent ne pas être dans la même bienveillance ou avec la même énergie que ces personnes-là. Et je pense que pour beaucoup de gens qui sont créateurs de contenu ou autres, on n'a pas envie de montrer quand ça va mal parce qu'on a peur que ces personnes-là soient heureux de notre malheur. Je ne sais pas s'il y a une expression pour dire ça en français. En tout cas, que la personne se réjouisse de tes malheurs, tu vois. Et en fait, je sais que dans mon entourage, par exemple, j'ai des personnes qui sont créateurs de contenu et qui ne vont jamais partager quand ça va mal parce qu'elle va dire en fait j'ai pas envie de montrer que cette personne le voit et qu'elle se dise bah tiens j'ai envie que ces personnes là se libèrent de ce poids, je sais que c'est pas évident, je me permettrai jamais de dire que c'est facile et qu'il faut juste faire le travail pour le dépasser donc je ne dirai rien de plus mais juste j'attire l'attention sur cette chose là, sur ce petit axe là parce que je sais que ça existe et je sais que ce qu'on voit et ce qui pousse les personnes à être vraiment des fois dans cette zone Avoir cette image de toxicité positive ou montrer cette image de toxicité positive, c'est peut-être des fois juste des blocages qu'on a et en fait on n'arrive pas à faire autrement. On ne sait pas comment faire autrement.

  • Ayesha

    Je pense qu'on pourrait parler pendant des heures sur ce sujet, sur le fait que des fois l'entourage le plus proche ne nous soutienne pas forcément dans certaines aventures entrepreneuriales, créatrices, créatives ou autres. Et que des fois, on a ces blocages externes qui viennent déjà des fois. pas de nous, mais qu'on subit et qu'on n'arrive pas encore à surpasser. Comme tu dis, j'espère aussi que ce sont des blocages que les gens vont réussir à dépasser, parce que c'est tout à fait possible. Et tu vois, tout à l'heure tu disais, le fait d'avoir un environnement, un entourage bienveillant, comme ça peut être certaines personnes de ta communauté. Moi, je pense aussi qu'il faut se mettre en tête que des fois, je dirais pas la communauté, parce que sinon ça n'a pas de sens si toute ta communauté, elle est malveillante. Et en tout cas, les personnes autour de nous, si... parmi, il y a certaines personnes qui sont totalement malveillantes, de se dire malgré ça, il faut qu'on arrive à push through, qu'il faut qu'on arrive à se dire c'est dans ces moments-là qu'on va devoir se forger et que, pour beaucoup de personnes, c'est dans ces moments-là qu'on va arriver à créer. Pour les artistes, typiquement, si on parle des personnes qui écrivent des poèmes, qui écrivent des chansons, qui font de la musique, qui composent, c'est principalement dans ces moments qu'on arrive à créer les pépites. Mais pour moi, on peut... peut essayer de transformer cette énergie tout à fait négative qu'on ressent et qu'on va subir, je pense que c'est important de se dire, on rentre dans une aventure qui va être déstabilisante et Il faudra y aller avec un mental d'acier en se disant qu'il nous soutienne, qu'il like, qu'il follow, qu'il ne follow pas. On va créer, on va continuer à le faire parce qu'on va se libérer avec, on va s'émanciper avec, on va s'en affranchir. Et je pense que ça n'arrive pas au tout début, mais ça vient avec le temps.

  • Rawen

    Carrément.

  • Ayesha

    Et là, en effet, on parle de réseaux sociaux, mais je trouve typiquement le bon moment pour dire qu'on peut aussi faire ce lien avec la prise de parole en public. Parce que ce sont un peu les mêmes enjeux, ce sont un peu les mêmes peurs. On a peur de se montrer tel qu'on est. Il faut avoir beaucoup confiance en soi pour pouvoir parler devant un auditoire, devant des étrangers, aux quelques personnes. C'est même plus dur de parler devant sa famille, devant ses proches, que devant des personnes qu'on ne connaît pas du tout. Donc c'est vraiment très varié, très différent en fonction des personnes qu'on aura en face de nous. Mais c'est super important de continuer à persévérer et de continuer à créer Donc continuer à exprimer ce qu'on veut, que ce soit des belles choses, des choses plus dures, qui nous prennent aux tripes et qui sont vulnérables, qui montrent qu'on est vulnérable. Donc continuer à le faire parce que le jour où on arrivera vraiment à le faire sans problème, c'est ce jour-là où on sera totalement nous-mêmes, je pense. Après, it's a journey, it's not a destination. C'est un voyage, donc on va pas arriver à le faire dès le départ, dès le début, dès qu'on a commencé à faire de la prise de parole en public ou dès qu'on a commencé à créer du contenu. Ça arrive avec le temps et je pense qu'aujourd'hui, t'as peut-être aussi... une belle évolution là-dessus. T'as dû voir des progrès par rapport à toi, ta façon de parler devant la caméra, que ce soit sur tes vidéos, sur tes stories. Et c'est beau de voir cette évolution,

  • Rawen

    je pense. Carrément. Tu vois, c'est typiquement ce dont on a parlé au tout début, quand je t'ai dit, quand je revois mes vidéos, les vidéos que j'avais faites au tout début, en fait, sur YouTube, etc. Et que j'en dis, mais en fait, je vois une toute petite fille, toute timide, etc. qui a envie, tu vois, mais qui ne s'est pas encore retrouvée. Et je pense que... ce que tu as dit est très important, it's about the journey, not the destination, c'est justement en fait en faisant ce chemin que je me suis découvert, et que j'ai découvert la personne que j'étais, la personne que j'ai envie d'être, et de montrer sur les réseaux, qui est évidemment la personne que je suis, tu vois, mais en fait, il y a des parties de toi qui vont t'aider à transmettre le message que tu veux transmettre, et à transmettre toutes les choses que tu as envie de transmettre, et moi j'ai trouvé cette authenticité, justement en étant sur les réseaux, en voyant comment mon public réagit, parce que comme tu l'as très bien dit, comme pour la prise de parole en public. Sur Instagram, c'est de la prise de parole en public, mais un peu en virtuel, mais qui est tout à fait réelle aussi. C'est des interactions avec des personnes qui sont réelles, des personnes qui sont présentes, qui t'envoient des messages, qui t'envoient des messages, qui t'envoient des bocaux, qui t'envoient des bocaux, etc. Donc en fait, c'est justement pour dire que c'est un peu le même univers, juste que là, c'est via un téléphone. Évidemment que ça peut être un peu plus overwhelming si on est sur une scène et qu'on a un public devant, mais... Il y a des enjeux aussi, et t'as les petits trucs qui viennent avec la création de contenu et la prise de parole virtuelle, si je puis dire, qui sont propres à cette expérience et qu'il faut considérer. Et après, tu sais, comme il y a des enjeux pour la prise de parole en public, il y en a aussi pour la prise de parole en public, mais de manière virtuelle, parce que là, tu parles à un téléphone déjà de une, donc va trouver le... Va trouver la façon de faire. Au début, c'est très compliqué. Même moi, des fois, je ne le fais pas pendant un petit moment. Et après, quand je reprends le téléphone, je me dis qu'est-ce que je suis en train de faire ? Qu'est-ce que je fais, tu vois ? Ce n'est pas évident. Tu vas mettre en avant des stories. Tu sais que peut-être, comme on a dit tout à l'heure, il y a des personnes qui ne t'apprécient pas forcément, qui vont voir ces stories, les jugements des autres, etc. Donc, on peut avoir les mêmes enjeux quand on va parler devant un groupe. Ça va être pareil, mais un peu adapté. Quand on va parler sur les réseaux et quand on va prendre la parole sur ces réseaux, etc., il faut juste dépasser, réussir à dépasser tout ça en le faisant et en continuant à le faire malgré tout. Et en accordant plus d'importance aux choses positives et aux feedbacks positifs et se concentrer vraiment juste sur ça, évoluer avec ça, que les choses négatives.

  • Ayesha

    Dans la continuité, si tu avais besoin de donner un ou deux conseils, il faut être tout à fait à l'aise devant la caméra ou devant ton téléphone, parce que des fois on a l'air assez bête de parler à un téléphone en fait. Je me sens... C'est trop drôle de parler à une caméra, je vois ma tête, c'est marrant.

  • Rawen

    La première chose que je vais dire c'est qu'il n'y aura jamais un moment où tu vas... Pensez qu'il y a une personne réelle devant toi, ça va toujours être le téléphone, donc c'est bon, fais la paix avec cette idée et parle à ton téléphone. Fais-le une, deux, trois, quatre fois, tu vas t'habituer et puis voilà. Peut-être je déconseillerais à certaines personnes de se lancer sans avoir fait des essais au préalable. C'est-à-dire, disons les choses telles qu'elles sont, il y a des jours où ça ne va pas. Moi, il y a des jours, je peux mettre le téléphone, je pourrais faire aucune story en fait, parce que ça ne va pas, je n'ai pas l'éloquence de d'habitude. Mais je n'ai pas cette spontanéité de d'habitude, je n'ai pas cette facilité de parler que d'habitude, etc. Et en fait, juste non. Ta tête te dit non, ta langue te dit non, c'est tout te dit non. Donc tu te dis, c'est pas grave, ce jour-là, je vais faire des photos, des stories sans parler. C'est très bien, on a la ASMR, c'est très... Et puis en ce moment, on va penser sur ça les jours où ça ne va pas. Et puis le jour où ça va, le jour où tu te sens bien. Quand tu commences ta journée, en général, moi ce que je fais, c'est que quand je commence ma journée en disant bonjour à mes abonnés, et dès le début à commencer à leur parler quand je sais bien sûr que j'ai un truc à partager, ça devient beaucoup plus fluide après au cours de la journée. Je n'ai absolument aucun souci à prendre mon téléphone. En général, dès qu'un truc me vient à la tête, et de faire la story. Si vous voyez des fois que c'est difficile, que c'est compliqué, que vous bégayez, que... Des fois, c'est juste parce que vous n'avez rien à dire en fait. Il vaut mieux ne pas parler pour rien dire. Il vaut mieux ne pas faire de story quand t'as rien à dire. Il y a eu des moments où j'ai disparu des réseaux pendant des semaines et des semaines. Il ne se passait pas des choses que j'avais forcément envie de partager. Je n'avais pas de contenu à partager. Je n'avais ni le temps ni l'envie de travailler sur du contenu à partager. Et je préfère beaucoup plus la qualité à la quantité. C'est-à-dire que si je reviens un mois plus tard, mais avec du bon contenu, avec une belle énergie, avec une présence vraiment qui va avoir un impact, je préfère ça que d'être là pendant ces deux semaines en n'étant vraiment pas moi-même, en étant vraiment... et de pousser les gens à se désabonner. Beaucoup te disent, mais il faut toujours être présent, toujours partager, parce que sinon, les gens vont se désabonner, parce que la concurrence est rude, et après, en fait, on va t'oublier. Bien sûr qu'on va t'oublier, tu ne postes pas un jour, on va t'oublier. Tu penses que tout le monde se rappelle de toi tous les jours et que tu es présente vraiment ? Moi, c'est quelque chose que je faisais avant je rentrais. Si je ne postais pas un jour, le lendemain, je disais, je suis désolée, hier, je ne vous ai pas parlé. Mais qui se rappelle de moi si j'ai parlé hier ou si je n'ai pas parlé ?

  • Ayesha

    Qui suis-je pour dire ça ? Coucou !

  • Rawen

    je reviens le lendemain et puis voilà tu vois j'apporte un truc je parle d'un sujet je porte un conseil pas en portée là on est très bien tous tu vois je prends envie de j'ai pas besoin de m'excuser à chaque fois il s'en fiche aussi tu as tu as tous les jours oui je suis désolé que tu as le moindre truc tu reviens je suis désolé il s'est passé si ça et tu vas te retrouver dans un dans une optique de justification mais au moins c'est malsain au bout d'un moment donné parce que c'est comme si tu avais des comptes à rendre alors que pas du tout tu as des comptes à rendre juste quand tu promets quelque chose à tes abonnés et que tu ne le fais pas, là c'est très important parce que c'est ton engagement, ta parole et vraiment ta crédibilité qui est en jeu. Sinon autrement, moi je préfère, et je vous donnerai ce conseil-là, après toujours c'est à prendre avec des pincettes et à faire vraiment en fonction de ce qui résonne le mieux avec vous. Moi je préfère avoir des personnes qui sont présentes avec quelque chose à dire ou avec une belle énergie ou avec une présence... peu importe, tu vois, juste, mais ne sois pas présent juste pour me partager des photos de la lumière, des oiseaux et des arbres, j'ai ça devant chez moi, et en fait, ça va faire juste que je vais me dire à un moment donné mais ce compte, il part un peu en cacahuète, j'avais des trucs vraiment hyper quali, quoi, j'ai de la nature, maintenant j'aime la nature, mais c'est pas le but de ce compte, moi, n'ayez pas peur de ne pas être là, et puis, tu sais quoi, les personnes qui vont se désabonner, c'est pas vraiment les personnes qui adhèrent le mieux à toi, parce que si je me désabonne de quelqu'un, parce que je vois qu'il y a... pas de publication pendant une semaine ou pendant deux semaines, c'est que vraiment c'est pas un compte que je suivais beaucoup avant et ça permet aussi de faire le tri parce qu'au final t'as envie d'avoir une communauté qui est là pour toi, autant faire le tri et avoir que les personnes qui sont vraiment là pour toi et pour te suivre toi et qui limite quand t'es pas là vont t'envoyer un message, moi quand je suis pas là il y a des gens qui m'envoient un message pour me dire qu'est-ce qui se passe tout va bien etc et je leur raconte, tu sais je dis alors en ce moment c'est vraiment non, non, non, non et on en parle et on en discute et ils me donnent des conseils et c'est magnifique, je préfère avoir ces gens là, et ils sont pas nombreux vraiment ce sont quelques personnes mais à chaque fois que je suis pas là, même pour une journée elles vont m'envoyer un message et je préfère avoir 4 personnes de ces gens là que 400 personnes qui vont se désabonner dès que je vais pas poster un seul jour ou qui vont me voir comme un produit, parce qu'on peut devenir facilement un produit sur les réseaux sociaux. Moi aujourd'hui, je n'ai pas des centaines de milliers d'abonnés, je ne suis pas une personne qui a des millions de followers, donc je ne me considère pas comme un produit, je réussis quand même à avoir, à être moi-même et à avoir la même, la présence que je voulais avoir dès le début jusqu'à aujourd'hui, mais on peut facilement, surtout si après on nous signe dans des agences, si après on peut facilement devenir en fait un produit, et là... tout va être influencé, même ta prise de parole, même la façon dont tu t'exprimes, même la façon dont tu te présentes face à tes abonnés, etc. Tout peut être touché et ça... Non en fait.

  • Ayesha

    Ce que je retiens, c'est que t'as pas peur déjà d'être oublié, parce que de toute façon c'est pas ce qui est le plus important, et je pense que c'est comme ça aussi, qu'on fait le meilleur contenu, et qu'on est vraiment soi-même, et si ça, ça te représente, et bah c'est comme ça que tu fonctionnes, et de toute façon, s'il y a vraiment des gens qui attendent que, ah, t'as pas partagé, et qui se désabonnent, bah oui, comme tu dis, c'était pas les meilleurs ambassadeurs, de toute façon, on ne perd rien en les voyant partir, ou quand ils se désabonnent.

  • Rawen

    Exactement.

  • Ayesha

    Est-ce que de la même manière, tu pourrais nous dire si l'éloquence a sa place sur les réseaux sociaux ?

  • Rawen

    Je dirais que oui, dans certains cas, et un non catégorique dans d'autres cas, parce qu'il y a des personnes, en fait, leur personnalité est caractérisée par un côté un peu foufou, un peu maladroit, un peu je dis ce que je dis, et puis je figure it out au cours du chemin, pendant la phrase, j'essaye de comprendre ce que je... tu vois. En fait, je suis certaines personnes comme ça, et j'adore comment elles sont. J'aime beaucoup les suivre. Je rigole beaucoup avec elles. Quand je vois qu'une personne se trompe sur une phrase ou qu'en fait elle commence une phrase et elle la finit avec autre chose, qu'elle se perd un peu dans ses pensées, etc. Je trouve que ça fait au final sa personnalité. Et pour d'autres personnes, je trouve que ça leur va à merveille d'avoir une magnifique éloquence. Quand je les écoute, en fait, j'ai envie de continuer à écouter. En fait, ça m'emporte un peu et c'est magnifique. Donc oui, ça a sa place avec ces gens-là qui traitent certains sujets en particulier. Ça c'est important, ça dépend des domaines. Tu vois aussi, si j'ai une personne qui va me parler un peu de, je sais pas, de psychologie, de développement personnel, etc. J'aimerais qu'elle soit assez éloquente dans le sens où j'aimerais comprendre facilement ce que cette personne a à dire. Et j'aimerais pas essayer de comprendre ce qu'elle a envie de dire mais qu'elle ne réussit pas à le dire. Parce que déjà que c'est des sujets qui sont extrêmement sensibles, j'ai pas envie en plus de ça qu'une personne m'embrouille au lieu de m'éclairer.

  • Ayesha

    Et enfin Rawen, dernière question pour toi, qu'est-ce que tu as pu faire et qu'est-ce que tu fais peut-être pour être plus éloquente sur les réseaux, pour être plus à l'aise ?

  • Rawen

    Tu sais quoi, s'il y a un seul truc que je dois dire par rapport à ma personne sur ça, et c'est quelque chose que j'ai appris avec le temps, c'est que je ne vais pas parler dans des sujets que je ne maîtrise pas, pas beaucoup, ou je ne vais pas essayer de parler pour parler, dans le sens où là si tu vas me poser plein de questions, tu vas essayer de me parler, d'avoir une conversation avec moi par rapport à un sujet que je ne maîtrise pas. je n'ai absolument aucune idée sur ce que tu es en train de me raconter, etc. Tu vas avoir une personne vraiment perdue en face de toi, qui n'a aucune éloquence, qui n'a aucune façon de dire, de s'exprimer. On ne voit pas sa personnalité via sa façon de parler ou via ce qu'elle partage, etc. Par contre, tu me mets dans mon truc, en fait. Ici, un sujet, je sais que je peux apporter quelque chose dedans, je sais que je peux, en fait, avoir un avis qui peut aider certaines personnes ou autres. Je vais être tellement dans le flow que ça va venir. tout seul. Et je pense que ça c'est quelque chose que j'ai appris vraiment beaucoup avec, enfin déjà de mon entourage et aussi sur les réseaux. Quand je vois des personnes parler pour ne rien dire ou parler dans le vide, j'ai vraiment pas envie d'être comme ça tu vois, donc j'essaie de me contrôler quand je peux me contrôler. Et après si on veut vraiment être dans la technicité de la chose, bah la seule chose que je fais aujourd'hui par rapport à mon podcast c'est vraiment de préparer une trame quand je sais que il faut que ce soit un sujet élaboré et des points il y a des points qu'il ne faut pas négliger etc. je vais préparer le truc, je vais essayer de faire quelques conversations dans ma tête pour voir comment ça sonne, etc. Et je fonce.

  • Ayesha

    Souvent ce qu'on finit par retenir, c'est que l'éloquence tourne beaucoup autour du silence. C'est justement les moments où on va se dire qu'on va rester silencieux, que ça va mettre plus en évidence notre éloquence. Ça fait totalement sens quand tu dis, sur un sujet que tu ne maîtrises pas, tu vas prendre du recul, tu vas t'éloigner un peu. Et justement, ça va mettre encore plus en valeur ta personnalité quand tu vas revenir et que tu vas dire ce que tu as à dire avec toute ta personnalité rayonnante, avec tes mots, avec le fait que tu as analysé la situation, que tu es pris du recul ou en étant tout à fait spontané. Mais parce que tu sais que c'est quelque chose qui te parle à toi et qui parlera à d'autres. Pour moi, c'est la meilleure manière de transmettre ton message.

  • Rawen

    Tout à fait d'accord avec toi. Et comme tu as dit, en fait, l'éloquence et aussi l'élégance.

  • Ayesha

    Parfait. Merci à toi, Raouen. Chers artistes, nous arrivons bientôt à la fin de cet épisode Je vous propose de faire un résumé Si vous n'avez pas eu l'occasion d'écouter tout cet épisode Tout d'abord, trois points clés Pour que ce soit plus facile pour vous Le tout premier, la prise de parole Comme vous le savez, c'est LE moyen d'émancipation Donc ce qu'on vous conseille, ce que Raouen vous conseille en tout cas N'ayez pas peur de faire des erreurs Et même si vous faites des erreurs, c'est que c'est bon signe en fait Continuez à en faire, ça vous forgera Ça vous... permettra de découvrir qui vous êtes vraiment et vous apprécierez à connaître cette personne, à apprendre qui est cette personne et ça fera votre personnalité et ce sera pour votre plus grand bonheur et le plus grand bonheur de toute votre communauté. Le deuxième point C'est commencer tout court. Commencez avec ce que vous avez, commencez avec qui vous êtes, vos défauts, vos qualités, vos moyens logistiques ou pas. Téléphone, pas téléphone. La salle, pas de salle dans votre petite chambre d'étudiant, 9 mètres carrés ou pas. Commencez. Ça demande beaucoup d'audace, beaucoup de courage, mais faites-le. Si vous avez la chance d'avoir des proches qui vous entourent, qui vous encouragent, c'est en bonus. Si vous n'en avez pas, ce n'est pas une fatalité. Et enfin, notre troisième point. La vulnérabilité, l'authenticité, votre sincérité. La vulnérabilité est aujourd'hui vue comme une faiblesse, c'est underrated, mais ce n'est pas le cas. C'est votre plus grand trésor, c'est votre plus grande force, je dirais même. Et sachez que ce n'est pas parce que vous ne parlez pas de certains sujets, que vous ne maîtrisez pas ou que vous n'avez rien à dire dessus, que ce sera une faiblesse. Au contraire, on le dit souvent, le silence est d'or. Et dans ce cas, quand vous êtes passionné, ça se verra. Ça montrera toute votre authenticité. Donc continuez à l'être, continuez à montrer qui vous êtes, et c'est de cette façon que vous serez la plus grande contribution à l'humanité, à ce monde, sur les réseaux et ailleurs. C'était notre résumé de cet épisode avec Rawen, je te remercie infiniment Rawen d'avoir fait partie de cet épisode. Est-ce que tu veux bien dire à nos artistes comment te retrouver ou te retrouver ?

  • Rawen

    Je prendrais déjà un petit moment pour vous dire merci de m'avoir accueillie sur le podcast et de m'avoir invitée. C'était vraiment un réel plaisir et c'est vraiment pas du tout pour jeter des fleurs. J'ai été très bien accueillie dès le début jusqu'à la fin de l'épisode. Vous avez fait un petit moment détente au début qui a permis de vraiment instaurer un climat de bienveillance, une bonne ambiance. Et qui m'a permis d'être vraiment très à l'aise et surtout moi-même tout au long de l'épisode. Et pour ça, merci beaucoup. C'est très professionnel. de votre part et surtout c'est juste adorable en fait donc je suis très contente d'avoir fait partie de cette expérience ensuite pour dire où me retrouver vous me retrouver sur instagram sous le pseudo raouen tello r a w n t e un seul l o et vous pouvez me retrouver aussi via mon podcast l'émission s'appelle sharing and caring donc comme ça sur prononce en anglais Et c'est disponible sur Spotify, sur Deezer, Apple Podcasts, toutes les plateformes d'écoute. Je fais un épisode tous les dimanches.

  • Ayesha

    Merci Raouen, c'était super de t'avoir. J'ai été fascinée par tout ce que tu as pu nous dire. C'était des astuces et vraiment des conseils super utiles. Et c'est tout ce qu'on aime, j'ai l'air de dire. Merci beaucoup. Chers artistes, c'est à vous donc que je parle. Vous savez, ça fait depuis bientôt deux ans que nous avons ces épisodes. Donc n'hésitez pas à nous donner un peu de force en nous écoutant en... partageant à tous vos amis, à vos proches, à votre famille, à cet étudiant qui en a besoin à liker, à follower si je puis dire sur les réseaux et ailleurs et à nous mettre des étoiles pour forcément nous aider encore un peu plus. Sinon, je vous dis merci. Dans ce podcast, nous vous aidons à surmonter votre peur de prise de parole en public grâce à des astuces, anecdotes et conseils de nos intervenants et intervenantes. Grâce à ce podcast, chers artistes, vous pourrez exceller. dans votre prise de parole en public. Alors ? Parle, inspire et grandis.

Description

Oyé ! Oyé ! C'est la rentrée et nous t'avons réservé un super épisode !


Aujourd'hui, nous te parlons de notre nouvel épisode intitulé "Ma première vidéo". Nous sommes cinq amis réunis autour d'une même passion : l'éloquence. Notre objectif ? Démystifier, sensibiliser et démocratiser l'art de la prise de parole, que ce soit au travail, à l'école ou entre amis.


Pour ce sixième épisode de la saison 2, nous avons eu l'immense plaisir d'accueillir Rawen, une créatrice de contenu passionnée par le partage. On a discuté de ses débuts sur les réseaux sociaux, ses premières vidéos et les défis rencontrés.

Ensemble, nous explorons l'importance de préparer ses vidéos, de savoir accepter et prendre en compte les critiques constructives, tout en restant authentique et fidèle à soi-même. Rawen partage avec nous sa manière de créer du contenu pertinent, comment elle s'assure de l'impact positif de ses collaborations et l'importance d'éviter les exagérations.

Nous avons également abordé des sujets profonds comme la vulnérabilité et l'authenticité sur les réseaux sociaux. Rawen insiste que même si ce n'est jamais parfait, l'essentiel est de commencer et de persévérer. Rien ne vaut le fait de rester soi-même et de progresser petit à petit vers plus de confiance en soi.


Branche tes écouteurs et rejoins-nous pour explorer l'univers des créateurs de contenu avec authenticité et passion !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Ayesha

    L'art de dire, c'est cinq amis qui se sont réunis pour améliorer leur éloquence et aujourd'hui, nous sommes tous ensemble pour partager nos expériences et celles de nos chers intervenants, afin de déstigmatiser, sensibiliser et démocratiser la prise de parole en public. Que ce soit dans le cadre professionnel, à l'école ou au sein de vos amitiés, vous avez le pouvoir de vous démarquer lorsque vous prenez la parole. Oui, c'est possible ! Préparez-vous donc à être... inspirer et à découvrir les clés pour briller à chaque intervention. Chers artistes, aujourd'hui c'est le sixième épisode de cette saison 2. Cet épisode s'intitule Ma première vidéo sur les réseaux sociaux et j'ai l'immense plaisir d'accueillir Hawen. Bonjour Hawen ! Bonjour ! Comment vas-tu ?

  • Rawen

    Très bien et toi ?

  • Ayesha

    Parfaitement. Il fait beau, on est en très bonne compagnie, je ne peux pas rêver mieux. Raouen, j'ai envie de te poser la question de l'art de dire. Je pense que parmi les artistes, il doit certainement y avoir énormément de gens qui te connaissent déjà. Mais pour ceux et celles qui ne te connaissent pas encore, est-ce que tu peux nous dire quelle est ton activité préférée, ton lieu idéal et l'émotion qui te correspond le plus ?

  • Rawen

    Pour commencer, bon déjà merci beaucoup pour cette intro, c'est magnifique tout ce que tu as dit. Et ensuite, pour me présenter via vos questions, du coup mon activité préférée ça va être de créer du contenu. partager. Mon lieu préféré c'est la Tunisie, c'est un endroit magnifique qui est trop underrated j'ai l'impression. Et l'émotion qui me représente le plus c'est l'empathie. Je chiale pour tout.

  • Ayesha

    Elle a dit je chiale pour tout. La vulnérabilité, la sensibilité, tout ce qu'on aime.

  • Rawen

    Oui et surtout en fait l'empathie dans le sens où dès que je vais ressentir quelque chose chez quelqu'un ou que quelqu'un va montrer une émotion devant moi qui est de la tristesse ou quelque chose qui l'a blessé. Mais je vais vraiment en pâtir à fond et ça va être quelque chose qui va beaucoup me toucher aussi. Et ça va aller jusqu'à vraiment pleurer avec la personne. Et du coup ça, ça me...

  • Ayesha

    Je pense qu'il devrait y avoir encore plus de personnes comme toi. Parce que c'est ce qui fait que l'humanité persiste.

  • Rawen

    C'est adorable ce que tu as dit.

  • Ayesha

    Raouen, tu disais donc que tu adores créer du contenu. Et c'est ce que tu fais aussi au quotidien.

  • Rawen

    Ouais.

  • Ayesha

    Et c'est l'une des raisons pour lesquelles aussi, parmi tant d'autres, qu'on a tenu à t'accueillir aujourd'hui sur cet épisode. On a envie que les artistes apprennent à s'exprimer, on le dit tout le temps, toujours, sur tous nos épisodes, mais aussi de façon digitale, aussi sur les réseaux sociaux. Il y a beaucoup d'enjeux derrière. On apprend à s'exprimer, mais on ne peut pas enlever ce qu'on a déjà dit sur les réseaux. Donc il y a énormément de conséquences derrière, mais on a envie de bien le faire aussi. Et c'est pour ça que tu es là. Est-ce que tu peux nous expliquer un peu plus comment ça se passe pour toi ?

  • Rawen

    En fait, moi j'avais commencé avec du contenu principalement beauté. J'ai été très passionnée par ce monde de cosmétiques. Et je m'étais mise sur les réseaux juste pour partager des petits tutos, make-up, etc. À un moment donné, on s'était fait un petit pari avec des personnes qui m'entourent. Et on s'est dit qu'on voulait trop se lancer en fait. On voyait à ce moment-là, il n'y avait pas beaucoup encore Instagram. Il n'y avait pas TikTok du tout. C'était je pense Musical.ly ou un autre truc bien avant. Et en fait, la plateforme prédominante c'était YouTube. On s'est dit que si d'autres personnes le font, nous aussi on peut le faire. On s'était fixé une date et on s'est dit à cette date-là, on va lancer une vidéo. Celle qui aura le plus de courage de le faire, tant mieux. Et donc, je n'avais pas de matériel à cette époque-là, je n'avais aucune expérience sur les réseaux sociaux. J'étais dans des études qui n'avaient absolument rien à voir avec les réseaux sociaux. Aussi aucune expérience de montage, etc. Donc j'avais posé mon téléphone, j'ai fait une première vidéo. J'avais acheté plein de petits produits pour montrer comment les appliquer, comment moi je les appliquerais, etc. En sachant que je n'étais pas du tout experte. non plus en make-up, etc. Mais c'est du partage. Je pense que même si on n'est pas expert, peu importe ce qu'on a à mettre en avant et à partager, ça peut parler au moins à une personne à un moment donné. Et c'est... C'est pour ça que j'ai fait la vidéo, que je me suis dit je me lance, peu importe ce qui va se cacher derrière cette expérience et ce qui va venir derrière. Donc j'ai posé mon téléphone, j'ai tourné la première vidéo, j'ai fait le premier montage, c'était sur iMovie, il n'y avait pas énormément d'outils, etc. J'ai montré le montage à mes copines, elles m'ont dit qu'il y avait des trucs qui n'allaient pas, etc. et que pour elles voilà ce qu'il faut changer, et notamment le fait que je ne parlais pas justement très fort, et que je parlais de manière très... et en fait que c'était pas convaincant entre guillemets, et que si on a envie de voir quelqu'un sur les réseaux, on a envie de voir quelqu'un qui parle fort, parce que ça montre qu'il a confiance et ça donne une certaine légitimité à la personne. Et ça c'était vraiment resté et du coup j'avais refait la vidéo encore une fois et ensuite une fois de plus après. Donc au total trois fois et c'est la troisième que j'avais postée. J'avais posté la vidéo, elle avait fait 3000 vues overnight et pour moi c'était incroyable, c'est vraiment 3000 vues overnight. Et c'était juste parce que beaucoup de personnes de mon entourage avaient partagé, beaucoup de personnes m'avaient encouragé. Et je trouve que c'est important d'insister sur ce point là parce qu'en général quand on a envie de... de se lancer sur les réseaux. Beaucoup de personnes nous parlent avant toute chose de comment les autres vont réagir mais de manière négatif, ce que les autres vont dire mais de manière négative, comment on va se moquer de nous parce qu'on se prend pour un influenceur ou autre. Et peu de personnes vous disent faites confiance à votre entourage et aux personnes qui vous entourent pour vous encourager à passer le cap et le faire et que si tu le fais bah en fait peut-être que tu vas avoir des encouragements etc et moi pour mon cas c'était vraiment très positif j'ai eu un feedback très positif.

  • Ayesha

    A partir de là bah l'aventure a commencé j'aime beaucoup tout ce que tu viens de partager il y a eu tellement d'éléments super important que j'aimerais que les artistes retiennent. Par exemple tu as parlé du fait que tu t'es entraîné trois fois, tu as accepté la critique qu'elle soit j'imagine principalement constructive et ça c'est super important parce que souvent on se dit on va faire quelque chose mais on oublie avant de publier ou avant de donner la version finalisée. On pourrait déjà améliorer tellement de petites choses juste en partageant à sa famille, avec ses amis ou des personnes qui ont peut-être... une plus grande légitimité ou plus d'expérience dans ce domaine. Et tu as aussi dit de se concentrer sur le positif. Au lieu déjà d'avoir peur, de se dire Ah, il y aura des haters, il y aura des gens qui vont penser à mettre des commentaires négatifs ce qui sera forcément le cas, mais au moins il y aura aussi beaucoup de personnes qui vont partager, qui vont prendre le temps de te faire des retours positifs. Et ça, pour un début, c'est très beau et ça donne du courage.

  • Rawen

    Exactement, et ça te donne envie de continuer. Ça évite le sentiment de regret. qui en général en fait, on se lance avec des appréhensions et avec des peut-être que ça va se passer comme ça, peut-être que ça va se passer comme ça, toujours dans le négatif et jamais dans le positif et au final dès qu'on reçoit la moindre chose négative en retour après s'être lancé, on se dit bah voilà en fait ce que j'ai dit, ce que j'ai prédit, je savais que ça allait mal se passer etc. Et en fait au final on laisse tomber dès le début alors qu'on n'a même pas fait 10% du terrain et beaucoup de personnes ne foncent pas et ne vont même pas donner 20% de ce qu'on peut faire et au final vont dire bah en fait ça a pas... marcher, ça n'a pas fonctionné, alors que je pense que ça prend beaucoup de temps, beaucoup d'efforts et beaucoup d'investissement dans n'importe quel domaine pour réussir. Et on ne peut pas se dire dès le début que vu qu'on a la moindre autre critique ou la moindre chose négative en retour, que ça va mal se passer ou qu'on peut s'arrêter ou se permettre de baisser les bras.

  • Ayesha

    Tout à fait. Il y a aussi un autre élément que tu as partagé, c'est de se dire que tu n'avais pas forcément tout le matériel high-tech, très cher ou qu'on considérait important pour commencer. Tu as commencé avec ton téléphone, tout simplement.

  • Rawen

    J'ai commencé avec mon téléphone. Et à l'époque, c'était un iPhone. Il me semble que c'était un iPhone 6. Pour vous dire, c'était des choses... Aujourd'hui, tu y penses et tu te dis mais c'est impossible de réussir avec... Enfin, réussir, entre guillemets. Je ne considère pas que j'ai réussi et sans aucune envie ou volonté de me rabaisser ou quoi que ce soit. It's a fact, tu vois. Aujourd'hui, quelqu'un me dit... Tu peux te lancer et faire une vidéo avec un téléphone, un iPhone de cette gamme-là. Je dirais que ce n'est pas possible de réussir et ce n'est pas possible de faire une belle vidéo avec. Alors qu'aujourd'hui, quand je regarde la vidéo avec du recul, je me dis, pour l'époque, franchement, et pour une personne qui n'a aucune expérience ni en montage, voilà. En fait, je me dis, c'est pas mal, tu vois, c'était quelque chose. Je vous montrerai la vidéo après, maintenant, elle est archivée. Parce que du coup, j'ai grandi et on dit que si on regarde des choses qu'on a fait avant, aujourd'hui... et qu'on se dit qu'on a un peu un sentiment de honte, mais positif en fait, pas négatif du tout, pas dans le sens où on a honte, on se dit mais qu'est-ce que j'ai fait, tu vois, mais honte dans le sens où on se dit ah mais tiens, ce que je sais faire aujourd'hui, c'est beaucoup mieux que ça. Ça veut dire que t'as évolué au final et que c'est plutôt positif. Et c'est pour ça que je les ai archivés, mais je l'ai encore et on la verra, on la regardera après ensemble et vous verrez que vraiment c'était aucune expérience, juste les moyens du bord et que c'était quand même une vidéo en fait, c'était du contenu et c'était du contenu en ligne.

  • Ayesha

    T'as eu beaucoup d'audace, je pense, et de courage. En plus, des encouragements, tout ça, je pense que pour commencer n'importe quelle aventure, il faut avoir un petit grain de folie et beaucoup d'audace, beaucoup de courage. De se dire, malgré les peurs, malgré les phobies, on y va quand même. Tu sais,

  • Rawen

    ce qu'il faut se dire surtout, je suis tout à fait d'accord avec toi, mais tu sais ce qu'il faut se dire surtout ? Foncer sans réfléchir. À partir du moment où tu commences à réfléchir, vraiment, ton cerveau va être ton pire ennemi. Mais il va te donner... tous les scénarios possibles et imaginables pour que ça se passe mal. Alors que si tu penses sans réfléchir, en fait tu vas te retrouver à un moment donné dans le flow et c'est ton imagination, ta créativité etc. En fait tout va venir à toi. Donc je pense qu'à un moment donné il faut juste réfléchir grosso modo à ce qu'on veut faire commencer à appliquer la chose et vraiment être en immersion dans le truc et là ça va venir à toi et ne pas penser à tout ce qui peut arriver. Tout peut arriver ! tout et n'importe quoi, toutes les choses positives, toutes les choses négatives, à partir du moment où tu les crées dans ta tête, c'est des choses qui sont possibles et qui sont imaginables. Donc autant imaginer et penser à des choses positives, et au moins essayer de les attirer, tu vois, et avancer vers ça, que de penser aux choses négatives qui vont se passer, et peut-être les attirer inconsciemment ou de manière involontaire, et au final se retrouver avec ça.

  • Ayesha

    Entièrement d'accord avec tout ce que tu viens de dire. Nous le savons tous, pour faire une vidéo aussi simple soit-elle, il nous faut un peu de préparation. Et dans cette préparation, je pense qu'on prend aussi en compte, ça peut être les personnes qui vont regarder cette vidéo, ça peut être aussi le contenu, ça peut être l'éclairage, la lumière, les équipements, bien sûr t'as un peu parlé des équipements. Toi quand tu décides de faire une vidéo, qu'est-ce que tu prends en compte ?

  • Rawen

    Je vais parler de mon expérience dans le passé parce que c'est vrai qu'aujourd'hui je ne fais pas beaucoup de vidéos long format sur YouTube comme ce que j'ai fait au tout début et au démarrage. Je parlerais plutôt peut-être de... ma présence en général en story ou quand j'ai un partenariat avec une marque, parce que c'est là où vraiment il y a un peu de préparation, et il y a des choses qu'il faut dire, qu'il ne faut pas dire, etc. Pour les vidéos, avant je sais que je fixais un objectif, qu'est-ce que je veux transmettre via cette vidéo ? Quelles sont les choses qui peuvent être mal interprétées très facilement ? Quelles sont les subtilités ? auxquelles il faut vraiment faire attention pour ne pas tomber dans un bad bus. Et je mettais ces éléments-là autour du thème que je voulais aborder. Je faisais en sorte en fait de faire une petite conversation avec moi-même, un petit essai avec moi-même. me dire, bon bah tiens, je vais aborder ce sujet-là, donc dans ce sujet-là, il y a trois points importants. Ces points-là, il ne faut pas les négliger, et surtout quand je donne mon avis, il faut faire attention à des subtilités ou à des expressions que je peux dire d'une façon différente, ou vraiment ça peut changer tout le sens de la chose et de la phrase. Voilà, je faisais vraiment la conversation dans ma tête pour voir ce que ça donnerait, et au final, je n'y réfléchissais pas plus que ça, tu vois, c'est vraiment un temps de préparation très court, pour essayer de voir le concept dans sa globalité. Et ensuite je faisais la vidéo. Si je fais la vidéo et que je sens que ça va, que ça va atteindre mon public cible, que vraiment ça va être transmise de la bonne manière, que ça va pas m'apporter un bad buzz etc, je fonce. Et si je vois qu'il y a un élément qui peut causer problème, quelque chose peut causer un souci quelconque, soit je refais la partie, soit je tâche de rajouter une petite phrase pour expliquer un peu mon sens et dire un petit disclaimer tu vois. Ne pas hésiter, ne surtout pas hésiter à rajouter des disclaimers par-ci et par-là, parce que quand on parle et qu'on est dans le flot, on part un peu dans des dimensions qu'on n'a pas prévues. Et des fois, si ce n'est pas préparé, ça peut amener avec quelque chose de problématique.

  • Ayesha

    Et des fois, on est même tellement à fond dans ce sujet, ou on est peut-être expert dans le sujet, qu'on oublie que les personnes en face ne le sont peut-être pas. Et ce qui fait qu'on considère qu'ils ont cette information, ou qu'ils ont étudié dessus, alors que ce n'est pas le cas. Comme tu dis, mettre un disclaimer, ou expliquer un point, une notion, un concept. C'est super utile au final. Par rapport à ce que tu me dis, il y a une question qui me brûle, que j'ai vraiment envie de te poser, et je pense que c'est une question que j'essaie de poser à plusieurs de nos invités. Dis-moi. Une fois que tu as fait ta vidéo, combien de fois est-ce que tu la modifies, et combien de fois... Tu la refais pour être sûre qu'elle te convienne ?

  • Rawen

    Refaire, ça dépend. Il y a des vidéos où je ne refais pas du tout, même s'il y a des fautes, même s'il y a des... Moi, le français, c'est pas ma langue maternelle, par exemple. Donc des fois, je peux faire des fautes, et c'est tout à fait normal, il n'y a pas à avoir honte. En fait, avant, je refaisais jusqu'à ce que ce soit parfait, aucune faute, etc. Aujourd'hui, je ne refais plus du tout ça, parce que je trouve que ça enlève énormément d'authenticité à la chose. Donc que ce soit sur les stories, principalement sur les stories, tu vois. ou alors sur mon podcast parce que c'est le deuxième outil dans lequel je m'exprime vraiment beaucoup et je parle beaucoup. S'il y a une faute, soit pendant le montage je rajoute une petite voix en plus, enfin un petit enregistrement en plus pour expliquer, soit je laisse parce que je sais que ma communauté me connaît et qu'ils vont comprendre que c'est une faute et puis c'est pas grave en fait, le sens de la chose est tellement beaucoup plus deep et tellement beaucoup plus important que les personnes qui vont s'attarder sur un petit détail comme ça, je... Je... passe en fait, je passe parce que je sais que c'est pas ma cible, ma cible c'est vraiment la cible qui va comprendre le fond du sujet et qui va s'intéresser à ce fond du sujet et qui limite va même pas prêter attention, va même pas se rendre compte qu'il y a une faute, les personnes en général qui vont s'arrêter sur la faute c'est les personnes qui soit cherchent à trouver la faute, soit qui se sentent vraiment tellement dans le superficiel de la chose que en fait dès qu'on trouve le moindre truc qui ne va pas on a envie de s'adapter là dessus parce que ça crée un peu de mouvement, sinon sur les stories... Juste j'écris une petite phrase ou des fois j'en rigole, je fais une autre story après pour en rigoler. C'est pas grave, tu vois.

  • Ayesha

    J'aime beaucoup ce mindset. Souvent on se dit qu'il faut que ce soit totalement parfait. Et là j'aime beaucoup cette évolution dont tu parles parce que tu disais entre le début et maintenant tu le fais plus. Ou en tout cas t'as changé ta façon de faire. Et je pense qu'au début quand on commence, on attend absolument que tout soit parfait. Je sais que moi personnellement la grammaire et l'orthographe, ce sont des choses que j'adore. J'aime bien que tout soit bien fait, que tout soit... parfait je dirais et heureusement que j'ai des amis autour de moi qui me font vraiment prendre conscience aussi que des fois c'est too much c'est dans l'exagération que je veux absolument que tout soit parfait quand ça me touche moi personnellement j'avoue que je commence à peine à me dire ah j'ai oublié ce petit s c'est pas grave mais jusqu'à l'année dernière si j'avais fait une story même que je pouvais passer 30 minutes dessus et que je remarquais a posteriori qu'il y avait une erreur j'effaçais tout et je recommençais j'effaçais la story et je recommençais Aujourd'hui je pense que j'ai pris un peu plus de recul là dessus parce qu'au final effectivement c'est pas ce qu'on recherche, c'est pas ce qu'on veut. S'il y a une erreur, il y a des erreurs qui se glissent partout. Je trouve que c'est pas évident d'arriver à cet état d'esprit, de se dire... Le travail, il est quand même très bien fait. C'est quelque chose qui me représente. J'ai tout donné. S'il y a un petit S qui manque, s'il y a un petit E qui est là ou qui n'est pas là, si la communauté ne le comprend pas, c'est que peut-être que cette personne n'a rien à faire dans cette communauté. Exactement. Et ça, c'est quelque chose que je trouve qui est très beau à partager. Tu sais,

  • Rawen

    je suis parfaitement d'accord avec toi et tu as parlé au début du fait que, justement, en fait, dans les commencements, on a tendance à être vraiment perfectionniste, on a envie que ce soit. Je sais pourquoi, selon moi, après, ça reste vraiment mon humble avis. Je pense qu'on accorde énormément d'importance au jugement des autres, surtout au tout début, parce qu'en fait, on se lance, on sent qu'on n'a pas de légitimité, on a envie d'avoir cette légitimité, cette légitimité va passer forcément par le regard des autres et la validation des autres. au début et en fait on n'a pas envie de décevoir entre guillemets ces personnes là qui on est en train de se présenter comme quelqu'un qui peut leur apporter quelque chose tu vois et au final on a l'impression que si on se trempe ou si on fait pas attention à notre façon de ça va nous enlever cette légitimité là alors qu'au final pas du tout et au fur et à mesure du temps on comprend que les gens vont être là et vont être présents et vont nous apprécier pour beaucoup plus et pour notre personne que pour ces choses-là. Et de deux, en fait, tu prends confiance en toi, tout simplement. Tu prends confiance en toi et tu te dis, en fait, c'est pas ça qui me définit. Oui, c'est une erreur. Je parle plusieurs langues, donc forcément, je peux pas les parler toutes parfaitement, tu vois. Et puis même sans parler plusieurs langues, c'est qu'une faute.

  • Ayesha

    Exactement. Chers artistes, vous avez retenu... S'il y a des erreurs, ce n'est pas grave, la communauté ne va pas vous suivre uniquement parce que vous ne faites pas d'erreurs.

  • Rawen

    Exactement, et après si je peux me permettre, Aïcha j'ai envie de rajouter juste quelque chose qui est très important, parce que là on est trop dans le oui c'est pas grave, il faut etc. Mais par contre il y a une autre dimension à notre présence sur les réseaux sociaux, et qui est le travail qu'on peut avoir, qu'on peut être amené à avoir avec des marques ou d'autres personnes etc. Ce qu'on qualifie nous. de collaboration commerciale, de partenariat commercial. Et en fait, là par contre, j'insiste sur l'importance de faire très attention aux détails. Je ne parle pas de grammaire de conjugaison et compagnie, mais aux détails, par exemple, si on va travailler avec une marque et qu'on va présenter un produit. Moi je vois beaucoup de personnes qui présentent un produit en disant, par exemple, sans vouloir juger ou quoi que ce soit, c'est des différentes façons de faire, mais c'est des choses qui soit vont me convaincre moi en tant que consommatrice ou pas, et c'est pour ça que je veux partager au potentiel. créateur de contenu futur qui peut-être voudrait convaincre une cible qui peut être comme moi. Faire très attention à comment on parle d'un produit et comment on présente un produit et comment on a envie de convaincre une communauté. Principalement l'exagération. L'exagération, ce produit est magnifique, il est incroyable. Et on met tout le vocabulaire qui va avec ces deux mots-là, sans parler du produit en lui-même. Ou alors, on parle du produit, mais vraiment, on ne sait pas de quoi on est en train de parler. Ou dans le sens où je me dis, en fait, peut-être qu'elle ne s'est pas assez renseignée. Ne pas faire attention à ces détails-là, ça peut moins me bloquer en tant que consommateur. Et ça peut m'empêcher d'adhérer, en fait, à cette collaboration commerciale. Alors que quand je vois quelque chose qui est vraiment très bien travaillé, il y a les mots-clés qui sont mis en avant. Moi, quand une marque va me contacter pour un partenariat, j'ai un questionnaire que je lui envoie. Et ensuite, quand on parle, j'essaye de faire attention à demander. toujours quels sont les mots clés que vous voulez mettre en avant, quelles sont les choses importantes par rapport au produit, donnez-moi trois choses importantes mais pas plus, quels sont les résultats mais pas dans l'exagération, ça unifie la peau, ok d'accord donc on a des statistiques, ça a été prouvé cliniquement que pour 30 utilisateurs il y en a une vingtaine qui ont vu les taches disparaître sur leur peau, ok très bien. Je peux en fait transmettre une information qui est correcte, qui est... prouver, c'est quelque chose tout simplement de fiable en fait, parce qu'il y a des statistiques derrière, il y a des échilles derrière, etc. J'ai pas envie de présenter un produit en étant juste dans l'exagération, en disant que c'est un magnifique produit, parce que, et je sais que les gens derrière, parce qu'ils m'aiment bien, ils vont l'acheter, alors qu'au final ils vont acheter une fois, deux fois, trois fois, et après ils vont plus du tout adhérer parce que les produits ne fonctionnent pas en fait. Juste faire attention à ce genre d'erreurs, je sais pas si j'ai bien transmis le message, j'espère, juste il y a des erreurs, on peut laisser passer, mais il y a d'autres erreurs qui sont un peu plus négligeables. qui sont vraiment non négligeables. Sur la forme c'est pas grave, sur le fond vraiment il faut faire attention.

  • Ayesha

    Pour moi je trouve que justement ça fera la différence avec un influenceur et une influenceuse que je vais suivre et un influenceur et une influenceuse lambda. Qui fait que tu vois là on parle de préparation, pour moi ça fera partie du travail justement de cette personne de se dire il y a des marques qui nous contactent. Quelles sont les questions comme toi tu dis tu vas poser un questionnaire, tu vas leur demander trois points, tu vas te focaliser sur des choses, tu vas voir si derrière il y a des résultats, il y a des études qui ont été prouvées et tu vas pas juste prendre parce que évidemment tu seras payé comme tout travail mais tu vas pas juste le balancer parce que t'as une grosse communauté et que derrière les gens vont l'acheter mais au final tu sais pas ce qu'il y a réellement dans ce produit. Heureusement qu'il y a des gens comme toi qui vont étudier, qui vont analyser et qui vont pas juste partager ou... influencer les consommateurs, d'acheter, de consommer certaines choses. Et ça rejoint cette préparation dont on parlait aussi. T'as, je pense, un cadre de travail qui est assez rigoureux. J'espère que la plupart des influenceurs le font aussi, ce travail. Et c'est ce qui fait aussi qu'on a envie de les suivre, qu'on a envie de se dire cette personne est fiable, cette personne c'est quelqu'un de confiance. Et si je mets un produit sur ma peau, je sais ce qu'il y a dans ce produit. Sans même moi l'avoir testé, sans même être allée faire des recherches, même si j'imagine qu'il faut quand même pas s'allier. Il faut quand même faire ses propres recherches et prendre tout avec des pincettes comme sur tout ce qui se passe sur les réseaux sociaux. Et pour faire le lien avec cette préparation, comme tu dis que ce soit avec les collaborations commerciales ou pour ton contenu à toi, est-ce que tu les définis de façon structure, introduction, développement, conclusion ? Ou tu y vas plus avec un aspect improvisation mais structuré ?

  • Rawen

    Sur les stories, j'ai vraiment le talent. Je mets mon téléphone et je fais la story et je poste comme ça. En général, c'est...

  • Ayesha

    Ça fonctionne pour l'inspiration.

  • Rawen

    Exactement. Et en général, en fait, quand je ne fais pas de story, c'est que je suis dans un très mauvais mood. Et quand je suis dans un mauvais mood, je n'arrive pas à faire semblant. Et autre chose, c'est que moi, j'ai un visage avec des sous-titres dans le sens où en fait, c'est... Ça ne va pas. Vous allez le lire sur mon visage. Il n'y a pas de... Je suis très expressive pour l'anecdote. Quand j'ai connu mon compagnon au tout début et qu'il me demandait c'est quoi tes défauts, etc. etc. Je suis pas du genre à dire je n'ai pas des... J'ai listé les défauts et parmi ces défauts là j'ai dit écoute moi quand ça ne va pas ça se voit sur mon visage que ça me va pas. Il me dit mais ça c'est pas un défaut. Aujourd'hui il le voit bien que c'est un défaut.

  • Ayesha

    Aujourd'hui il déteste.

  • Rawen

    Carrément j'ai une tête de... Donc voilà pour la petite anecdote. Tout ça pour dire moi quand ça ne va pas je ne peux pas en fait faire semblant. Donc je vais passer comme hier avant-hier, deux jours où je n'ai pas fait de story en souriant, en rigolant, parce que tout simplement je n'étais pas dans ce mood-là.

  • Ayesha

    Est-ce que tu arrives quand même à faire la story mais en étant toi-même sans être souriante ? Oui,

  • Rawen

    mais je ne préfère pas le faire souvent parce que les gens sont sur les réseaux avec une volonté d'échapper un peu à tout ce qui nous pèse au quotidien. Et moi si je viens sur les réseaux, alors ça dépend en fait, des fois tu peux avoir de l'empathie envers la personne une, deux, trois fois, quatre fois, mais je n'ai pas envie d'avoir cette étiquette de à chaque fois que ça ne va pas. je vais dégager mes ondes négatives sur les réseaux parce que je ne pense pas que ma communauté est là pour ça. Par contre, cela ne m'empêche pas de dire quand ça ne va pas et pourquoi ça ne va pas. Et je trouve ça très important parce que ça permet à des personnes de s'identifier à certains soucis, à certains problèmes qu'on peut banaliser. Et en fait, ça leur permet de surtout se sentir moins seule. C'est très très important pour moi. C'est pour ça que je dis toujours, j'insiste toujours sur la notion de partage. Par contre, sur mon podcast, étant donné que j'aborde des sujets qui sont quand même un peu sensibles, qui touchent beaucoup à la psychologie, qui touchent beaucoup à des problèmes qu'on peut avoir... et qui peuvent nous faire stagner sur plein de plans différents de nos vies. Je préfère avoir une trame, tout simplement. Voilà, exactement. Un script avec différents points à aborder, comme ça je sais que je vais pas passer à côté d'un point qui est vraiment très important. Ça c'est, oui, je trouve ça très important. J'ai une intro... Il y a quelque chose que je dis toujours dans mon intro qui se répète dans chacun de mes épisodes. Et la seule chose que je fais à la fin, c'est de demander à mes abonnés, donc mes auditeurs, de prendre soin d'eux et qu'on se verrait la semaine prochaine. Et que si jamais ils veulent parler ou quoi que ce soit, ils peuvent m'envoyer un petit message sur Instagram. Mais tout le reste, c'est vraiment dans la spontanéité. La joie et la bonne humeur. Des fois, non. Et des fois, t'as tes podcasts où je suis vraiment tellement... Je te dis, j'ai pas envie.

  • Ayesha

    J'aime beaucoup cette touche. D'innocence et d'authenticité. Ryan se moque souvent de moi parce que je dis beaucoup authenticité, sincérité. Et moi c'est quelque chose qui me parle beaucoup. Moi je préfère qu'une personne dise bah oui je suis comme ça et d'assumer que d'essayer de se cacher derrière des choses quand ça va pas, ça va pas. T'as pas besoin de me raconter ta vie pour me le dire. Mais tu assumes de ne pas être à un moment, à un instant T. De ne pas être de la même vibe peut-être que d'autres personnes. De ne pas être tout joyeux, tout heureux, tout enthousiaste. Je serais forcément plus attirée par des gens. qui se montre, je dis pas qu'il y a besoin de tout montrer de cette personne, mais en tout cas les choses que tu considères comme transmissibles ou que t'as envie de partager sur les réseaux, parce qu'il y aura toujours notre petit jardin secret forcément, et on a la capacité de montrer aussi cet aspect sans se dire qu'il y a la positivité toxique, parce que la positivité toxique est répandue aujourd'hui partout sur tous les réseaux, et on a tendance à parler que quand ça va bien, j'ai eu un prix, on en parle, mais si j'ai un bouton, je vais pas montrer ma... peut-être pendant 18 jours ou des petites choses comme ça. Je donne des exemples superficiels mais ça peut toucher à tout comme à rien. Et encore une fois je dis pas que les gens doivent montrer tout de leur vie mais je pense qu'aujourd'hui il manque beaucoup de sincérité et d'authenticité sur les réseaux et le fait de voir les gens dire bah oui je vis une vie comme tout le monde en fait. J'ai aussi des bons moments, j'ai aussi des moments très faibles, très bas où je me sens vulnérable et là je ne serai pas disponible pour les réseaux. Je suis avec ma famille, je prends mon petit moment de cocooning et je reviens. Sans forcément avoir besoin d'expliquer et je trouve ça très beau d'avoir cette capacité de se dire on reste qui on est et après je décide de ce que je partage quoi qu'il arrive mais en gardant cette sincérité.

  • Rawen

    Je suis tout à fait d'accord avec toi. J'aimerais rebondir sur ça en disant que oui tout à fait d'accord sur le fait qu'il ne faut pas être dans la positivité toxique et il faut savoir partager aussi quand ça ne va pas et quand ça va mal même si ça peut être difficile de partager mais juste montrer que la vie n'est pas toujours rose etc. Pour revenir toujours au même truc. Oui en fait. Il ne faut pas être dans la positivité toxique et ne pas répandre encore plus cette image de tout va bien chez moi. En fait, ça peut faire sentir à certaines personnes en face qu'il n'y a que chez eux que ça va mal. Pour ces personnes-là, à un moment donné, je pense que ça devrait être très difficile et très pesant surtout. Après, je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui ont beaucoup de mal à partager parce qu'on se crée un peu une carapace. Pas beaucoup de monde ou en tout cas, il y a des gens qui ne réussissent pas à own. Le fait d'être vulnérable à accepter tout simplement le fait d'être vulnérable, ou peut-être qu'ils l'acceptent entre eux-mêmes, juste entre soi-même, et ne pas avoir la capacité de l'accepter, de l'assumer, de le partager devant les autres, ça c'est quelque chose qui me fait beaucoup de mal, parce que je sais à quel point ça peut être pesant. Donc ça me fait vraiment beaucoup de peine pour ces personnes-là, et j'espère que... que toutes les personnes, s'il y en a qui nous écoutent et qui sentent que ça leur parle un peu, si cette chose-là résonne un peu avec eux, on a toujours la possibilité de dépasser ce blocage-là et on a toujours la possibilité de travailler sur soi pour comprendre pourquoi est-ce qu'on s'est fait cette carapace-là, peut-être qu'on a subi des trucs, peut-être qu'on a partagé par le passé et qu'on a été trahi, peut-être qu'en fait, quand on partage, à chaque fois qu'on partage, on se sent trahi et on n'a pas le retour auquel on s'attend, etc. Donc sachez qu'il y a toujours un moyen de dépasser cette chose-là et de travailler dessus et d'arriver à un moment de sérénité tout simplement où on peut se dire en fait oui quand je suis vulnérable je peux owner que ce soit seul ou avec les autres. Je vais avoir et je leur souhaite surtout d'avoir un entourage bienveillant et qui est là et qui va les écouter parce que c'est ce qui fait qu'au final on va pouvoir être dans cette capacité d'accepter la vulnérabilité et d'accepter d'être dans cet état-là ou pas. Et un dernier truc, et ça je le vois de mon entourage, et je pense qu'on n'en parle pas beaucoup, mais c'est sur les réseaux. On a les abonnés qui nous suivent, on a les personnes qui deviennent aussi un peu de la famille, parce que c'est des gens avec qui tu partages au quotidien, tu parles au quotidien avec mes abonnés, on s'envoie des pavés, vraiment des pavés. J'ai un compte privé, il y en a qui viennent me suivre sur le compte privé, on est tellement proches que je les accepte, tu vois, donc ça devient aussi un peu de la famille. Et tu as des personnes qui peuvent être de la vraie famille. ou de ton vrai entourage et qui peuvent ne pas être dans la même bienveillance ou avec la même énergie que ces personnes-là. Et je pense que pour beaucoup de gens qui sont créateurs de contenu ou autres, on n'a pas envie de montrer quand ça va mal parce qu'on a peur que ces personnes-là soient heureux de notre malheur. Je ne sais pas s'il y a une expression pour dire ça en français. En tout cas, que la personne se réjouisse de tes malheurs, tu vois. Et en fait, je sais que dans mon entourage, par exemple, j'ai des personnes qui sont créateurs de contenu et qui ne vont jamais partager quand ça va mal parce qu'elle va dire en fait j'ai pas envie de montrer que cette personne le voit et qu'elle se dise bah tiens j'ai envie que ces personnes là se libèrent de ce poids, je sais que c'est pas évident, je me permettrai jamais de dire que c'est facile et qu'il faut juste faire le travail pour le dépasser donc je ne dirai rien de plus mais juste j'attire l'attention sur cette chose là, sur ce petit axe là parce que je sais que ça existe et je sais que ce qu'on voit et ce qui pousse les personnes à être vraiment des fois dans cette zone Avoir cette image de toxicité positive ou montrer cette image de toxicité positive, c'est peut-être des fois juste des blocages qu'on a et en fait on n'arrive pas à faire autrement. On ne sait pas comment faire autrement.

  • Ayesha

    Je pense qu'on pourrait parler pendant des heures sur ce sujet, sur le fait que des fois l'entourage le plus proche ne nous soutienne pas forcément dans certaines aventures entrepreneuriales, créatrices, créatives ou autres. Et que des fois, on a ces blocages externes qui viennent déjà des fois. pas de nous, mais qu'on subit et qu'on n'arrive pas encore à surpasser. Comme tu dis, j'espère aussi que ce sont des blocages que les gens vont réussir à dépasser, parce que c'est tout à fait possible. Et tu vois, tout à l'heure tu disais, le fait d'avoir un environnement, un entourage bienveillant, comme ça peut être certaines personnes de ta communauté. Moi, je pense aussi qu'il faut se mettre en tête que des fois, je dirais pas la communauté, parce que sinon ça n'a pas de sens si toute ta communauté, elle est malveillante. Et en tout cas, les personnes autour de nous, si... parmi, il y a certaines personnes qui sont totalement malveillantes, de se dire malgré ça, il faut qu'on arrive à push through, qu'il faut qu'on arrive à se dire c'est dans ces moments-là qu'on va devoir se forger et que, pour beaucoup de personnes, c'est dans ces moments-là qu'on va arriver à créer. Pour les artistes, typiquement, si on parle des personnes qui écrivent des poèmes, qui écrivent des chansons, qui font de la musique, qui composent, c'est principalement dans ces moments qu'on arrive à créer les pépites. Mais pour moi, on peut... peut essayer de transformer cette énergie tout à fait négative qu'on ressent et qu'on va subir, je pense que c'est important de se dire, on rentre dans une aventure qui va être déstabilisante et Il faudra y aller avec un mental d'acier en se disant qu'il nous soutienne, qu'il like, qu'il follow, qu'il ne follow pas. On va créer, on va continuer à le faire parce qu'on va se libérer avec, on va s'émanciper avec, on va s'en affranchir. Et je pense que ça n'arrive pas au tout début, mais ça vient avec le temps.

  • Rawen

    Carrément.

  • Ayesha

    Et là, en effet, on parle de réseaux sociaux, mais je trouve typiquement le bon moment pour dire qu'on peut aussi faire ce lien avec la prise de parole en public. Parce que ce sont un peu les mêmes enjeux, ce sont un peu les mêmes peurs. On a peur de se montrer tel qu'on est. Il faut avoir beaucoup confiance en soi pour pouvoir parler devant un auditoire, devant des étrangers, aux quelques personnes. C'est même plus dur de parler devant sa famille, devant ses proches, que devant des personnes qu'on ne connaît pas du tout. Donc c'est vraiment très varié, très différent en fonction des personnes qu'on aura en face de nous. Mais c'est super important de continuer à persévérer et de continuer à créer Donc continuer à exprimer ce qu'on veut, que ce soit des belles choses, des choses plus dures, qui nous prennent aux tripes et qui sont vulnérables, qui montrent qu'on est vulnérable. Donc continuer à le faire parce que le jour où on arrivera vraiment à le faire sans problème, c'est ce jour-là où on sera totalement nous-mêmes, je pense. Après, it's a journey, it's not a destination. C'est un voyage, donc on va pas arriver à le faire dès le départ, dès le début, dès qu'on a commencé à faire de la prise de parole en public ou dès qu'on a commencé à créer du contenu. Ça arrive avec le temps et je pense qu'aujourd'hui, t'as peut-être aussi... une belle évolution là-dessus. T'as dû voir des progrès par rapport à toi, ta façon de parler devant la caméra, que ce soit sur tes vidéos, sur tes stories. Et c'est beau de voir cette évolution,

  • Rawen

    je pense. Carrément. Tu vois, c'est typiquement ce dont on a parlé au tout début, quand je t'ai dit, quand je revois mes vidéos, les vidéos que j'avais faites au tout début, en fait, sur YouTube, etc. Et que j'en dis, mais en fait, je vois une toute petite fille, toute timide, etc. qui a envie, tu vois, mais qui ne s'est pas encore retrouvée. Et je pense que... ce que tu as dit est très important, it's about the journey, not the destination, c'est justement en fait en faisant ce chemin que je me suis découvert, et que j'ai découvert la personne que j'étais, la personne que j'ai envie d'être, et de montrer sur les réseaux, qui est évidemment la personne que je suis, tu vois, mais en fait, il y a des parties de toi qui vont t'aider à transmettre le message que tu veux transmettre, et à transmettre toutes les choses que tu as envie de transmettre, et moi j'ai trouvé cette authenticité, justement en étant sur les réseaux, en voyant comment mon public réagit, parce que comme tu l'as très bien dit, comme pour la prise de parole en public. Sur Instagram, c'est de la prise de parole en public, mais un peu en virtuel, mais qui est tout à fait réelle aussi. C'est des interactions avec des personnes qui sont réelles, des personnes qui sont présentes, qui t'envoient des messages, qui t'envoient des messages, qui t'envoient des bocaux, qui t'envoient des bocaux, etc. Donc en fait, c'est justement pour dire que c'est un peu le même univers, juste que là, c'est via un téléphone. Évidemment que ça peut être un peu plus overwhelming si on est sur une scène et qu'on a un public devant, mais... Il y a des enjeux aussi, et t'as les petits trucs qui viennent avec la création de contenu et la prise de parole virtuelle, si je puis dire, qui sont propres à cette expérience et qu'il faut considérer. Et après, tu sais, comme il y a des enjeux pour la prise de parole en public, il y en a aussi pour la prise de parole en public, mais de manière virtuelle, parce que là, tu parles à un téléphone déjà de une, donc va trouver le... Va trouver la façon de faire. Au début, c'est très compliqué. Même moi, des fois, je ne le fais pas pendant un petit moment. Et après, quand je reprends le téléphone, je me dis qu'est-ce que je suis en train de faire ? Qu'est-ce que je fais, tu vois ? Ce n'est pas évident. Tu vas mettre en avant des stories. Tu sais que peut-être, comme on a dit tout à l'heure, il y a des personnes qui ne t'apprécient pas forcément, qui vont voir ces stories, les jugements des autres, etc. Donc, on peut avoir les mêmes enjeux quand on va parler devant un groupe. Ça va être pareil, mais un peu adapté. Quand on va parler sur les réseaux et quand on va prendre la parole sur ces réseaux, etc., il faut juste dépasser, réussir à dépasser tout ça en le faisant et en continuant à le faire malgré tout. Et en accordant plus d'importance aux choses positives et aux feedbacks positifs et se concentrer vraiment juste sur ça, évoluer avec ça, que les choses négatives.

  • Ayesha

    Dans la continuité, si tu avais besoin de donner un ou deux conseils, il faut être tout à fait à l'aise devant la caméra ou devant ton téléphone, parce que des fois on a l'air assez bête de parler à un téléphone en fait. Je me sens... C'est trop drôle de parler à une caméra, je vois ma tête, c'est marrant.

  • Rawen

    La première chose que je vais dire c'est qu'il n'y aura jamais un moment où tu vas... Pensez qu'il y a une personne réelle devant toi, ça va toujours être le téléphone, donc c'est bon, fais la paix avec cette idée et parle à ton téléphone. Fais-le une, deux, trois, quatre fois, tu vas t'habituer et puis voilà. Peut-être je déconseillerais à certaines personnes de se lancer sans avoir fait des essais au préalable. C'est-à-dire, disons les choses telles qu'elles sont, il y a des jours où ça ne va pas. Moi, il y a des jours, je peux mettre le téléphone, je pourrais faire aucune story en fait, parce que ça ne va pas, je n'ai pas l'éloquence de d'habitude. Mais je n'ai pas cette spontanéité de d'habitude, je n'ai pas cette facilité de parler que d'habitude, etc. Et en fait, juste non. Ta tête te dit non, ta langue te dit non, c'est tout te dit non. Donc tu te dis, c'est pas grave, ce jour-là, je vais faire des photos, des stories sans parler. C'est très bien, on a la ASMR, c'est très... Et puis en ce moment, on va penser sur ça les jours où ça ne va pas. Et puis le jour où ça va, le jour où tu te sens bien. Quand tu commences ta journée, en général, moi ce que je fais, c'est que quand je commence ma journée en disant bonjour à mes abonnés, et dès le début à commencer à leur parler quand je sais bien sûr que j'ai un truc à partager, ça devient beaucoup plus fluide après au cours de la journée. Je n'ai absolument aucun souci à prendre mon téléphone. En général, dès qu'un truc me vient à la tête, et de faire la story. Si vous voyez des fois que c'est difficile, que c'est compliqué, que vous bégayez, que... Des fois, c'est juste parce que vous n'avez rien à dire en fait. Il vaut mieux ne pas parler pour rien dire. Il vaut mieux ne pas faire de story quand t'as rien à dire. Il y a eu des moments où j'ai disparu des réseaux pendant des semaines et des semaines. Il ne se passait pas des choses que j'avais forcément envie de partager. Je n'avais pas de contenu à partager. Je n'avais ni le temps ni l'envie de travailler sur du contenu à partager. Et je préfère beaucoup plus la qualité à la quantité. C'est-à-dire que si je reviens un mois plus tard, mais avec du bon contenu, avec une belle énergie, avec une présence vraiment qui va avoir un impact, je préfère ça que d'être là pendant ces deux semaines en n'étant vraiment pas moi-même, en étant vraiment... et de pousser les gens à se désabonner. Beaucoup te disent, mais il faut toujours être présent, toujours partager, parce que sinon, les gens vont se désabonner, parce que la concurrence est rude, et après, en fait, on va t'oublier. Bien sûr qu'on va t'oublier, tu ne postes pas un jour, on va t'oublier. Tu penses que tout le monde se rappelle de toi tous les jours et que tu es présente vraiment ? Moi, c'est quelque chose que je faisais avant je rentrais. Si je ne postais pas un jour, le lendemain, je disais, je suis désolée, hier, je ne vous ai pas parlé. Mais qui se rappelle de moi si j'ai parlé hier ou si je n'ai pas parlé ?

  • Ayesha

    Qui suis-je pour dire ça ? Coucou !

  • Rawen

    je reviens le lendemain et puis voilà tu vois j'apporte un truc je parle d'un sujet je porte un conseil pas en portée là on est très bien tous tu vois je prends envie de j'ai pas besoin de m'excuser à chaque fois il s'en fiche aussi tu as tu as tous les jours oui je suis désolé que tu as le moindre truc tu reviens je suis désolé il s'est passé si ça et tu vas te retrouver dans un dans une optique de justification mais au moins c'est malsain au bout d'un moment donné parce que c'est comme si tu avais des comptes à rendre alors que pas du tout tu as des comptes à rendre juste quand tu promets quelque chose à tes abonnés et que tu ne le fais pas, là c'est très important parce que c'est ton engagement, ta parole et vraiment ta crédibilité qui est en jeu. Sinon autrement, moi je préfère, et je vous donnerai ce conseil-là, après toujours c'est à prendre avec des pincettes et à faire vraiment en fonction de ce qui résonne le mieux avec vous. Moi je préfère avoir des personnes qui sont présentes avec quelque chose à dire ou avec une belle énergie ou avec une présence... peu importe, tu vois, juste, mais ne sois pas présent juste pour me partager des photos de la lumière, des oiseaux et des arbres, j'ai ça devant chez moi, et en fait, ça va faire juste que je vais me dire à un moment donné mais ce compte, il part un peu en cacahuète, j'avais des trucs vraiment hyper quali, quoi, j'ai de la nature, maintenant j'aime la nature, mais c'est pas le but de ce compte, moi, n'ayez pas peur de ne pas être là, et puis, tu sais quoi, les personnes qui vont se désabonner, c'est pas vraiment les personnes qui adhèrent le mieux à toi, parce que si je me désabonne de quelqu'un, parce que je vois qu'il y a... pas de publication pendant une semaine ou pendant deux semaines, c'est que vraiment c'est pas un compte que je suivais beaucoup avant et ça permet aussi de faire le tri parce qu'au final t'as envie d'avoir une communauté qui est là pour toi, autant faire le tri et avoir que les personnes qui sont vraiment là pour toi et pour te suivre toi et qui limite quand t'es pas là vont t'envoyer un message, moi quand je suis pas là il y a des gens qui m'envoient un message pour me dire qu'est-ce qui se passe tout va bien etc et je leur raconte, tu sais je dis alors en ce moment c'est vraiment non, non, non, non et on en parle et on en discute et ils me donnent des conseils et c'est magnifique, je préfère avoir ces gens là, et ils sont pas nombreux vraiment ce sont quelques personnes mais à chaque fois que je suis pas là, même pour une journée elles vont m'envoyer un message et je préfère avoir 4 personnes de ces gens là que 400 personnes qui vont se désabonner dès que je vais pas poster un seul jour ou qui vont me voir comme un produit, parce qu'on peut devenir facilement un produit sur les réseaux sociaux. Moi aujourd'hui, je n'ai pas des centaines de milliers d'abonnés, je ne suis pas une personne qui a des millions de followers, donc je ne me considère pas comme un produit, je réussis quand même à avoir, à être moi-même et à avoir la même, la présence que je voulais avoir dès le début jusqu'à aujourd'hui, mais on peut facilement, surtout si après on nous signe dans des agences, si après on peut facilement devenir en fait un produit, et là... tout va être influencé, même ta prise de parole, même la façon dont tu t'exprimes, même la façon dont tu te présentes face à tes abonnés, etc. Tout peut être touché et ça... Non en fait.

  • Ayesha

    Ce que je retiens, c'est que t'as pas peur déjà d'être oublié, parce que de toute façon c'est pas ce qui est le plus important, et je pense que c'est comme ça aussi, qu'on fait le meilleur contenu, et qu'on est vraiment soi-même, et si ça, ça te représente, et bah c'est comme ça que tu fonctionnes, et de toute façon, s'il y a vraiment des gens qui attendent que, ah, t'as pas partagé, et qui se désabonnent, bah oui, comme tu dis, c'était pas les meilleurs ambassadeurs, de toute façon, on ne perd rien en les voyant partir, ou quand ils se désabonnent.

  • Rawen

    Exactement.

  • Ayesha

    Est-ce que de la même manière, tu pourrais nous dire si l'éloquence a sa place sur les réseaux sociaux ?

  • Rawen

    Je dirais que oui, dans certains cas, et un non catégorique dans d'autres cas, parce qu'il y a des personnes, en fait, leur personnalité est caractérisée par un côté un peu foufou, un peu maladroit, un peu je dis ce que je dis, et puis je figure it out au cours du chemin, pendant la phrase, j'essaye de comprendre ce que je... tu vois. En fait, je suis certaines personnes comme ça, et j'adore comment elles sont. J'aime beaucoup les suivre. Je rigole beaucoup avec elles. Quand je vois qu'une personne se trompe sur une phrase ou qu'en fait elle commence une phrase et elle la finit avec autre chose, qu'elle se perd un peu dans ses pensées, etc. Je trouve que ça fait au final sa personnalité. Et pour d'autres personnes, je trouve que ça leur va à merveille d'avoir une magnifique éloquence. Quand je les écoute, en fait, j'ai envie de continuer à écouter. En fait, ça m'emporte un peu et c'est magnifique. Donc oui, ça a sa place avec ces gens-là qui traitent certains sujets en particulier. Ça c'est important, ça dépend des domaines. Tu vois aussi, si j'ai une personne qui va me parler un peu de, je sais pas, de psychologie, de développement personnel, etc. J'aimerais qu'elle soit assez éloquente dans le sens où j'aimerais comprendre facilement ce que cette personne a à dire. Et j'aimerais pas essayer de comprendre ce qu'elle a envie de dire mais qu'elle ne réussit pas à le dire. Parce que déjà que c'est des sujets qui sont extrêmement sensibles, j'ai pas envie en plus de ça qu'une personne m'embrouille au lieu de m'éclairer.

  • Ayesha

    Et enfin Rawen, dernière question pour toi, qu'est-ce que tu as pu faire et qu'est-ce que tu fais peut-être pour être plus éloquente sur les réseaux, pour être plus à l'aise ?

  • Rawen

    Tu sais quoi, s'il y a un seul truc que je dois dire par rapport à ma personne sur ça, et c'est quelque chose que j'ai appris avec le temps, c'est que je ne vais pas parler dans des sujets que je ne maîtrise pas, pas beaucoup, ou je ne vais pas essayer de parler pour parler, dans le sens où là si tu vas me poser plein de questions, tu vas essayer de me parler, d'avoir une conversation avec moi par rapport à un sujet que je ne maîtrise pas. je n'ai absolument aucune idée sur ce que tu es en train de me raconter, etc. Tu vas avoir une personne vraiment perdue en face de toi, qui n'a aucune éloquence, qui n'a aucune façon de dire, de s'exprimer. On ne voit pas sa personnalité via sa façon de parler ou via ce qu'elle partage, etc. Par contre, tu me mets dans mon truc, en fait. Ici, un sujet, je sais que je peux apporter quelque chose dedans, je sais que je peux, en fait, avoir un avis qui peut aider certaines personnes ou autres. Je vais être tellement dans le flow que ça va venir. tout seul. Et je pense que ça c'est quelque chose que j'ai appris vraiment beaucoup avec, enfin déjà de mon entourage et aussi sur les réseaux. Quand je vois des personnes parler pour ne rien dire ou parler dans le vide, j'ai vraiment pas envie d'être comme ça tu vois, donc j'essaie de me contrôler quand je peux me contrôler. Et après si on veut vraiment être dans la technicité de la chose, bah la seule chose que je fais aujourd'hui par rapport à mon podcast c'est vraiment de préparer une trame quand je sais que il faut que ce soit un sujet élaboré et des points il y a des points qu'il ne faut pas négliger etc. je vais préparer le truc, je vais essayer de faire quelques conversations dans ma tête pour voir comment ça sonne, etc. Et je fonce.

  • Ayesha

    Souvent ce qu'on finit par retenir, c'est que l'éloquence tourne beaucoup autour du silence. C'est justement les moments où on va se dire qu'on va rester silencieux, que ça va mettre plus en évidence notre éloquence. Ça fait totalement sens quand tu dis, sur un sujet que tu ne maîtrises pas, tu vas prendre du recul, tu vas t'éloigner un peu. Et justement, ça va mettre encore plus en valeur ta personnalité quand tu vas revenir et que tu vas dire ce que tu as à dire avec toute ta personnalité rayonnante, avec tes mots, avec le fait que tu as analysé la situation, que tu es pris du recul ou en étant tout à fait spontané. Mais parce que tu sais que c'est quelque chose qui te parle à toi et qui parlera à d'autres. Pour moi, c'est la meilleure manière de transmettre ton message.

  • Rawen

    Tout à fait d'accord avec toi. Et comme tu as dit, en fait, l'éloquence et aussi l'élégance.

  • Ayesha

    Parfait. Merci à toi, Raouen. Chers artistes, nous arrivons bientôt à la fin de cet épisode Je vous propose de faire un résumé Si vous n'avez pas eu l'occasion d'écouter tout cet épisode Tout d'abord, trois points clés Pour que ce soit plus facile pour vous Le tout premier, la prise de parole Comme vous le savez, c'est LE moyen d'émancipation Donc ce qu'on vous conseille, ce que Raouen vous conseille en tout cas N'ayez pas peur de faire des erreurs Et même si vous faites des erreurs, c'est que c'est bon signe en fait Continuez à en faire, ça vous forgera Ça vous... permettra de découvrir qui vous êtes vraiment et vous apprécierez à connaître cette personne, à apprendre qui est cette personne et ça fera votre personnalité et ce sera pour votre plus grand bonheur et le plus grand bonheur de toute votre communauté. Le deuxième point C'est commencer tout court. Commencez avec ce que vous avez, commencez avec qui vous êtes, vos défauts, vos qualités, vos moyens logistiques ou pas. Téléphone, pas téléphone. La salle, pas de salle dans votre petite chambre d'étudiant, 9 mètres carrés ou pas. Commencez. Ça demande beaucoup d'audace, beaucoup de courage, mais faites-le. Si vous avez la chance d'avoir des proches qui vous entourent, qui vous encouragent, c'est en bonus. Si vous n'en avez pas, ce n'est pas une fatalité. Et enfin, notre troisième point. La vulnérabilité, l'authenticité, votre sincérité. La vulnérabilité est aujourd'hui vue comme une faiblesse, c'est underrated, mais ce n'est pas le cas. C'est votre plus grand trésor, c'est votre plus grande force, je dirais même. Et sachez que ce n'est pas parce que vous ne parlez pas de certains sujets, que vous ne maîtrisez pas ou que vous n'avez rien à dire dessus, que ce sera une faiblesse. Au contraire, on le dit souvent, le silence est d'or. Et dans ce cas, quand vous êtes passionné, ça se verra. Ça montrera toute votre authenticité. Donc continuez à l'être, continuez à montrer qui vous êtes, et c'est de cette façon que vous serez la plus grande contribution à l'humanité, à ce monde, sur les réseaux et ailleurs. C'était notre résumé de cet épisode avec Rawen, je te remercie infiniment Rawen d'avoir fait partie de cet épisode. Est-ce que tu veux bien dire à nos artistes comment te retrouver ou te retrouver ?

  • Rawen

    Je prendrais déjà un petit moment pour vous dire merci de m'avoir accueillie sur le podcast et de m'avoir invitée. C'était vraiment un réel plaisir et c'est vraiment pas du tout pour jeter des fleurs. J'ai été très bien accueillie dès le début jusqu'à la fin de l'épisode. Vous avez fait un petit moment détente au début qui a permis de vraiment instaurer un climat de bienveillance, une bonne ambiance. Et qui m'a permis d'être vraiment très à l'aise et surtout moi-même tout au long de l'épisode. Et pour ça, merci beaucoup. C'est très professionnel. de votre part et surtout c'est juste adorable en fait donc je suis très contente d'avoir fait partie de cette expérience ensuite pour dire où me retrouver vous me retrouver sur instagram sous le pseudo raouen tello r a w n t e un seul l o et vous pouvez me retrouver aussi via mon podcast l'émission s'appelle sharing and caring donc comme ça sur prononce en anglais Et c'est disponible sur Spotify, sur Deezer, Apple Podcasts, toutes les plateformes d'écoute. Je fais un épisode tous les dimanches.

  • Ayesha

    Merci Raouen, c'était super de t'avoir. J'ai été fascinée par tout ce que tu as pu nous dire. C'était des astuces et vraiment des conseils super utiles. Et c'est tout ce qu'on aime, j'ai l'air de dire. Merci beaucoup. Chers artistes, c'est à vous donc que je parle. Vous savez, ça fait depuis bientôt deux ans que nous avons ces épisodes. Donc n'hésitez pas à nous donner un peu de force en nous écoutant en... partageant à tous vos amis, à vos proches, à votre famille, à cet étudiant qui en a besoin à liker, à follower si je puis dire sur les réseaux et ailleurs et à nous mettre des étoiles pour forcément nous aider encore un peu plus. Sinon, je vous dis merci. Dans ce podcast, nous vous aidons à surmonter votre peur de prise de parole en public grâce à des astuces, anecdotes et conseils de nos intervenants et intervenantes. Grâce à ce podcast, chers artistes, vous pourrez exceller. dans votre prise de parole en public. Alors ? Parle, inspire et grandis.

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Oyé ! Oyé ! C'est la rentrée et nous t'avons réservé un super épisode !


Aujourd'hui, nous te parlons de notre nouvel épisode intitulé "Ma première vidéo". Nous sommes cinq amis réunis autour d'une même passion : l'éloquence. Notre objectif ? Démystifier, sensibiliser et démocratiser l'art de la prise de parole, que ce soit au travail, à l'école ou entre amis.


Pour ce sixième épisode de la saison 2, nous avons eu l'immense plaisir d'accueillir Rawen, une créatrice de contenu passionnée par le partage. On a discuté de ses débuts sur les réseaux sociaux, ses premières vidéos et les défis rencontrés.

Ensemble, nous explorons l'importance de préparer ses vidéos, de savoir accepter et prendre en compte les critiques constructives, tout en restant authentique et fidèle à soi-même. Rawen partage avec nous sa manière de créer du contenu pertinent, comment elle s'assure de l'impact positif de ses collaborations et l'importance d'éviter les exagérations.

Nous avons également abordé des sujets profonds comme la vulnérabilité et l'authenticité sur les réseaux sociaux. Rawen insiste que même si ce n'est jamais parfait, l'essentiel est de commencer et de persévérer. Rien ne vaut le fait de rester soi-même et de progresser petit à petit vers plus de confiance en soi.


Branche tes écouteurs et rejoins-nous pour explorer l'univers des créateurs de contenu avec authenticité et passion !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Ayesha

    L'art de dire, c'est cinq amis qui se sont réunis pour améliorer leur éloquence et aujourd'hui, nous sommes tous ensemble pour partager nos expériences et celles de nos chers intervenants, afin de déstigmatiser, sensibiliser et démocratiser la prise de parole en public. Que ce soit dans le cadre professionnel, à l'école ou au sein de vos amitiés, vous avez le pouvoir de vous démarquer lorsque vous prenez la parole. Oui, c'est possible ! Préparez-vous donc à être... inspirer et à découvrir les clés pour briller à chaque intervention. Chers artistes, aujourd'hui c'est le sixième épisode de cette saison 2. Cet épisode s'intitule Ma première vidéo sur les réseaux sociaux et j'ai l'immense plaisir d'accueillir Hawen. Bonjour Hawen ! Bonjour ! Comment vas-tu ?

  • Rawen

    Très bien et toi ?

  • Ayesha

    Parfaitement. Il fait beau, on est en très bonne compagnie, je ne peux pas rêver mieux. Raouen, j'ai envie de te poser la question de l'art de dire. Je pense que parmi les artistes, il doit certainement y avoir énormément de gens qui te connaissent déjà. Mais pour ceux et celles qui ne te connaissent pas encore, est-ce que tu peux nous dire quelle est ton activité préférée, ton lieu idéal et l'émotion qui te correspond le plus ?

  • Rawen

    Pour commencer, bon déjà merci beaucoup pour cette intro, c'est magnifique tout ce que tu as dit. Et ensuite, pour me présenter via vos questions, du coup mon activité préférée ça va être de créer du contenu. partager. Mon lieu préféré c'est la Tunisie, c'est un endroit magnifique qui est trop underrated j'ai l'impression. Et l'émotion qui me représente le plus c'est l'empathie. Je chiale pour tout.

  • Ayesha

    Elle a dit je chiale pour tout. La vulnérabilité, la sensibilité, tout ce qu'on aime.

  • Rawen

    Oui et surtout en fait l'empathie dans le sens où dès que je vais ressentir quelque chose chez quelqu'un ou que quelqu'un va montrer une émotion devant moi qui est de la tristesse ou quelque chose qui l'a blessé. Mais je vais vraiment en pâtir à fond et ça va être quelque chose qui va beaucoup me toucher aussi. Et ça va aller jusqu'à vraiment pleurer avec la personne. Et du coup ça, ça me...

  • Ayesha

    Je pense qu'il devrait y avoir encore plus de personnes comme toi. Parce que c'est ce qui fait que l'humanité persiste.

  • Rawen

    C'est adorable ce que tu as dit.

  • Ayesha

    Raouen, tu disais donc que tu adores créer du contenu. Et c'est ce que tu fais aussi au quotidien.

  • Rawen

    Ouais.

  • Ayesha

    Et c'est l'une des raisons pour lesquelles aussi, parmi tant d'autres, qu'on a tenu à t'accueillir aujourd'hui sur cet épisode. On a envie que les artistes apprennent à s'exprimer, on le dit tout le temps, toujours, sur tous nos épisodes, mais aussi de façon digitale, aussi sur les réseaux sociaux. Il y a beaucoup d'enjeux derrière. On apprend à s'exprimer, mais on ne peut pas enlever ce qu'on a déjà dit sur les réseaux. Donc il y a énormément de conséquences derrière, mais on a envie de bien le faire aussi. Et c'est pour ça que tu es là. Est-ce que tu peux nous expliquer un peu plus comment ça se passe pour toi ?

  • Rawen

    En fait, moi j'avais commencé avec du contenu principalement beauté. J'ai été très passionnée par ce monde de cosmétiques. Et je m'étais mise sur les réseaux juste pour partager des petits tutos, make-up, etc. À un moment donné, on s'était fait un petit pari avec des personnes qui m'entourent. Et on s'est dit qu'on voulait trop se lancer en fait. On voyait à ce moment-là, il n'y avait pas beaucoup encore Instagram. Il n'y avait pas TikTok du tout. C'était je pense Musical.ly ou un autre truc bien avant. Et en fait, la plateforme prédominante c'était YouTube. On s'est dit que si d'autres personnes le font, nous aussi on peut le faire. On s'était fixé une date et on s'est dit à cette date-là, on va lancer une vidéo. Celle qui aura le plus de courage de le faire, tant mieux. Et donc, je n'avais pas de matériel à cette époque-là, je n'avais aucune expérience sur les réseaux sociaux. J'étais dans des études qui n'avaient absolument rien à voir avec les réseaux sociaux. Aussi aucune expérience de montage, etc. Donc j'avais posé mon téléphone, j'ai fait une première vidéo. J'avais acheté plein de petits produits pour montrer comment les appliquer, comment moi je les appliquerais, etc. En sachant que je n'étais pas du tout experte. non plus en make-up, etc. Mais c'est du partage. Je pense que même si on n'est pas expert, peu importe ce qu'on a à mettre en avant et à partager, ça peut parler au moins à une personne à un moment donné. Et c'est... C'est pour ça que j'ai fait la vidéo, que je me suis dit je me lance, peu importe ce qui va se cacher derrière cette expérience et ce qui va venir derrière. Donc j'ai posé mon téléphone, j'ai tourné la première vidéo, j'ai fait le premier montage, c'était sur iMovie, il n'y avait pas énormément d'outils, etc. J'ai montré le montage à mes copines, elles m'ont dit qu'il y avait des trucs qui n'allaient pas, etc. et que pour elles voilà ce qu'il faut changer, et notamment le fait que je ne parlais pas justement très fort, et que je parlais de manière très... et en fait que c'était pas convaincant entre guillemets, et que si on a envie de voir quelqu'un sur les réseaux, on a envie de voir quelqu'un qui parle fort, parce que ça montre qu'il a confiance et ça donne une certaine légitimité à la personne. Et ça c'était vraiment resté et du coup j'avais refait la vidéo encore une fois et ensuite une fois de plus après. Donc au total trois fois et c'est la troisième que j'avais postée. J'avais posté la vidéo, elle avait fait 3000 vues overnight et pour moi c'était incroyable, c'est vraiment 3000 vues overnight. Et c'était juste parce que beaucoup de personnes de mon entourage avaient partagé, beaucoup de personnes m'avaient encouragé. Et je trouve que c'est important d'insister sur ce point là parce qu'en général quand on a envie de... de se lancer sur les réseaux. Beaucoup de personnes nous parlent avant toute chose de comment les autres vont réagir mais de manière négatif, ce que les autres vont dire mais de manière négative, comment on va se moquer de nous parce qu'on se prend pour un influenceur ou autre. Et peu de personnes vous disent faites confiance à votre entourage et aux personnes qui vous entourent pour vous encourager à passer le cap et le faire et que si tu le fais bah en fait peut-être que tu vas avoir des encouragements etc et moi pour mon cas c'était vraiment très positif j'ai eu un feedback très positif.

  • Ayesha

    A partir de là bah l'aventure a commencé j'aime beaucoup tout ce que tu viens de partager il y a eu tellement d'éléments super important que j'aimerais que les artistes retiennent. Par exemple tu as parlé du fait que tu t'es entraîné trois fois, tu as accepté la critique qu'elle soit j'imagine principalement constructive et ça c'est super important parce que souvent on se dit on va faire quelque chose mais on oublie avant de publier ou avant de donner la version finalisée. On pourrait déjà améliorer tellement de petites choses juste en partageant à sa famille, avec ses amis ou des personnes qui ont peut-être... une plus grande légitimité ou plus d'expérience dans ce domaine. Et tu as aussi dit de se concentrer sur le positif. Au lieu déjà d'avoir peur, de se dire Ah, il y aura des haters, il y aura des gens qui vont penser à mettre des commentaires négatifs ce qui sera forcément le cas, mais au moins il y aura aussi beaucoup de personnes qui vont partager, qui vont prendre le temps de te faire des retours positifs. Et ça, pour un début, c'est très beau et ça donne du courage.

  • Rawen

    Exactement, et ça te donne envie de continuer. Ça évite le sentiment de regret. qui en général en fait, on se lance avec des appréhensions et avec des peut-être que ça va se passer comme ça, peut-être que ça va se passer comme ça, toujours dans le négatif et jamais dans le positif et au final dès qu'on reçoit la moindre chose négative en retour après s'être lancé, on se dit bah voilà en fait ce que j'ai dit, ce que j'ai prédit, je savais que ça allait mal se passer etc. Et en fait au final on laisse tomber dès le début alors qu'on n'a même pas fait 10% du terrain et beaucoup de personnes ne foncent pas et ne vont même pas donner 20% de ce qu'on peut faire et au final vont dire bah en fait ça a pas... marcher, ça n'a pas fonctionné, alors que je pense que ça prend beaucoup de temps, beaucoup d'efforts et beaucoup d'investissement dans n'importe quel domaine pour réussir. Et on ne peut pas se dire dès le début que vu qu'on a la moindre autre critique ou la moindre chose négative en retour, que ça va mal se passer ou qu'on peut s'arrêter ou se permettre de baisser les bras.

  • Ayesha

    Tout à fait. Il y a aussi un autre élément que tu as partagé, c'est de se dire que tu n'avais pas forcément tout le matériel high-tech, très cher ou qu'on considérait important pour commencer. Tu as commencé avec ton téléphone, tout simplement.

  • Rawen

    J'ai commencé avec mon téléphone. Et à l'époque, c'était un iPhone. Il me semble que c'était un iPhone 6. Pour vous dire, c'était des choses... Aujourd'hui, tu y penses et tu te dis mais c'est impossible de réussir avec... Enfin, réussir, entre guillemets. Je ne considère pas que j'ai réussi et sans aucune envie ou volonté de me rabaisser ou quoi que ce soit. It's a fact, tu vois. Aujourd'hui, quelqu'un me dit... Tu peux te lancer et faire une vidéo avec un téléphone, un iPhone de cette gamme-là. Je dirais que ce n'est pas possible de réussir et ce n'est pas possible de faire une belle vidéo avec. Alors qu'aujourd'hui, quand je regarde la vidéo avec du recul, je me dis, pour l'époque, franchement, et pour une personne qui n'a aucune expérience ni en montage, voilà. En fait, je me dis, c'est pas mal, tu vois, c'était quelque chose. Je vous montrerai la vidéo après, maintenant, elle est archivée. Parce que du coup, j'ai grandi et on dit que si on regarde des choses qu'on a fait avant, aujourd'hui... et qu'on se dit qu'on a un peu un sentiment de honte, mais positif en fait, pas négatif du tout, pas dans le sens où on a honte, on se dit mais qu'est-ce que j'ai fait, tu vois, mais honte dans le sens où on se dit ah mais tiens, ce que je sais faire aujourd'hui, c'est beaucoup mieux que ça. Ça veut dire que t'as évolué au final et que c'est plutôt positif. Et c'est pour ça que je les ai archivés, mais je l'ai encore et on la verra, on la regardera après ensemble et vous verrez que vraiment c'était aucune expérience, juste les moyens du bord et que c'était quand même une vidéo en fait, c'était du contenu et c'était du contenu en ligne.

  • Ayesha

    T'as eu beaucoup d'audace, je pense, et de courage. En plus, des encouragements, tout ça, je pense que pour commencer n'importe quelle aventure, il faut avoir un petit grain de folie et beaucoup d'audace, beaucoup de courage. De se dire, malgré les peurs, malgré les phobies, on y va quand même. Tu sais,

  • Rawen

    ce qu'il faut se dire surtout, je suis tout à fait d'accord avec toi, mais tu sais ce qu'il faut se dire surtout ? Foncer sans réfléchir. À partir du moment où tu commences à réfléchir, vraiment, ton cerveau va être ton pire ennemi. Mais il va te donner... tous les scénarios possibles et imaginables pour que ça se passe mal. Alors que si tu penses sans réfléchir, en fait tu vas te retrouver à un moment donné dans le flow et c'est ton imagination, ta créativité etc. En fait tout va venir à toi. Donc je pense qu'à un moment donné il faut juste réfléchir grosso modo à ce qu'on veut faire commencer à appliquer la chose et vraiment être en immersion dans le truc et là ça va venir à toi et ne pas penser à tout ce qui peut arriver. Tout peut arriver ! tout et n'importe quoi, toutes les choses positives, toutes les choses négatives, à partir du moment où tu les crées dans ta tête, c'est des choses qui sont possibles et qui sont imaginables. Donc autant imaginer et penser à des choses positives, et au moins essayer de les attirer, tu vois, et avancer vers ça, que de penser aux choses négatives qui vont se passer, et peut-être les attirer inconsciemment ou de manière involontaire, et au final se retrouver avec ça.

  • Ayesha

    Entièrement d'accord avec tout ce que tu viens de dire. Nous le savons tous, pour faire une vidéo aussi simple soit-elle, il nous faut un peu de préparation. Et dans cette préparation, je pense qu'on prend aussi en compte, ça peut être les personnes qui vont regarder cette vidéo, ça peut être aussi le contenu, ça peut être l'éclairage, la lumière, les équipements, bien sûr t'as un peu parlé des équipements. Toi quand tu décides de faire une vidéo, qu'est-ce que tu prends en compte ?

  • Rawen

    Je vais parler de mon expérience dans le passé parce que c'est vrai qu'aujourd'hui je ne fais pas beaucoup de vidéos long format sur YouTube comme ce que j'ai fait au tout début et au démarrage. Je parlerais plutôt peut-être de... ma présence en général en story ou quand j'ai un partenariat avec une marque, parce que c'est là où vraiment il y a un peu de préparation, et il y a des choses qu'il faut dire, qu'il ne faut pas dire, etc. Pour les vidéos, avant je sais que je fixais un objectif, qu'est-ce que je veux transmettre via cette vidéo ? Quelles sont les choses qui peuvent être mal interprétées très facilement ? Quelles sont les subtilités ? auxquelles il faut vraiment faire attention pour ne pas tomber dans un bad bus. Et je mettais ces éléments-là autour du thème que je voulais aborder. Je faisais en sorte en fait de faire une petite conversation avec moi-même, un petit essai avec moi-même. me dire, bon bah tiens, je vais aborder ce sujet-là, donc dans ce sujet-là, il y a trois points importants. Ces points-là, il ne faut pas les négliger, et surtout quand je donne mon avis, il faut faire attention à des subtilités ou à des expressions que je peux dire d'une façon différente, ou vraiment ça peut changer tout le sens de la chose et de la phrase. Voilà, je faisais vraiment la conversation dans ma tête pour voir ce que ça donnerait, et au final, je n'y réfléchissais pas plus que ça, tu vois, c'est vraiment un temps de préparation très court, pour essayer de voir le concept dans sa globalité. Et ensuite je faisais la vidéo. Si je fais la vidéo et que je sens que ça va, que ça va atteindre mon public cible, que vraiment ça va être transmise de la bonne manière, que ça va pas m'apporter un bad buzz etc, je fonce. Et si je vois qu'il y a un élément qui peut causer problème, quelque chose peut causer un souci quelconque, soit je refais la partie, soit je tâche de rajouter une petite phrase pour expliquer un peu mon sens et dire un petit disclaimer tu vois. Ne pas hésiter, ne surtout pas hésiter à rajouter des disclaimers par-ci et par-là, parce que quand on parle et qu'on est dans le flot, on part un peu dans des dimensions qu'on n'a pas prévues. Et des fois, si ce n'est pas préparé, ça peut amener avec quelque chose de problématique.

  • Ayesha

    Et des fois, on est même tellement à fond dans ce sujet, ou on est peut-être expert dans le sujet, qu'on oublie que les personnes en face ne le sont peut-être pas. Et ce qui fait qu'on considère qu'ils ont cette information, ou qu'ils ont étudié dessus, alors que ce n'est pas le cas. Comme tu dis, mettre un disclaimer, ou expliquer un point, une notion, un concept. C'est super utile au final. Par rapport à ce que tu me dis, il y a une question qui me brûle, que j'ai vraiment envie de te poser, et je pense que c'est une question que j'essaie de poser à plusieurs de nos invités. Dis-moi. Une fois que tu as fait ta vidéo, combien de fois est-ce que tu la modifies, et combien de fois... Tu la refais pour être sûre qu'elle te convienne ?

  • Rawen

    Refaire, ça dépend. Il y a des vidéos où je ne refais pas du tout, même s'il y a des fautes, même s'il y a des... Moi, le français, c'est pas ma langue maternelle, par exemple. Donc des fois, je peux faire des fautes, et c'est tout à fait normal, il n'y a pas à avoir honte. En fait, avant, je refaisais jusqu'à ce que ce soit parfait, aucune faute, etc. Aujourd'hui, je ne refais plus du tout ça, parce que je trouve que ça enlève énormément d'authenticité à la chose. Donc que ce soit sur les stories, principalement sur les stories, tu vois. ou alors sur mon podcast parce que c'est le deuxième outil dans lequel je m'exprime vraiment beaucoup et je parle beaucoup. S'il y a une faute, soit pendant le montage je rajoute une petite voix en plus, enfin un petit enregistrement en plus pour expliquer, soit je laisse parce que je sais que ma communauté me connaît et qu'ils vont comprendre que c'est une faute et puis c'est pas grave en fait, le sens de la chose est tellement beaucoup plus deep et tellement beaucoup plus important que les personnes qui vont s'attarder sur un petit détail comme ça, je... Je... passe en fait, je passe parce que je sais que c'est pas ma cible, ma cible c'est vraiment la cible qui va comprendre le fond du sujet et qui va s'intéresser à ce fond du sujet et qui limite va même pas prêter attention, va même pas se rendre compte qu'il y a une faute, les personnes en général qui vont s'arrêter sur la faute c'est les personnes qui soit cherchent à trouver la faute, soit qui se sentent vraiment tellement dans le superficiel de la chose que en fait dès qu'on trouve le moindre truc qui ne va pas on a envie de s'adapter là dessus parce que ça crée un peu de mouvement, sinon sur les stories... Juste j'écris une petite phrase ou des fois j'en rigole, je fais une autre story après pour en rigoler. C'est pas grave, tu vois.

  • Ayesha

    J'aime beaucoup ce mindset. Souvent on se dit qu'il faut que ce soit totalement parfait. Et là j'aime beaucoup cette évolution dont tu parles parce que tu disais entre le début et maintenant tu le fais plus. Ou en tout cas t'as changé ta façon de faire. Et je pense qu'au début quand on commence, on attend absolument que tout soit parfait. Je sais que moi personnellement la grammaire et l'orthographe, ce sont des choses que j'adore. J'aime bien que tout soit bien fait, que tout soit... parfait je dirais et heureusement que j'ai des amis autour de moi qui me font vraiment prendre conscience aussi que des fois c'est too much c'est dans l'exagération que je veux absolument que tout soit parfait quand ça me touche moi personnellement j'avoue que je commence à peine à me dire ah j'ai oublié ce petit s c'est pas grave mais jusqu'à l'année dernière si j'avais fait une story même que je pouvais passer 30 minutes dessus et que je remarquais a posteriori qu'il y avait une erreur j'effaçais tout et je recommençais j'effaçais la story et je recommençais Aujourd'hui je pense que j'ai pris un peu plus de recul là dessus parce qu'au final effectivement c'est pas ce qu'on recherche, c'est pas ce qu'on veut. S'il y a une erreur, il y a des erreurs qui se glissent partout. Je trouve que c'est pas évident d'arriver à cet état d'esprit, de se dire... Le travail, il est quand même très bien fait. C'est quelque chose qui me représente. J'ai tout donné. S'il y a un petit S qui manque, s'il y a un petit E qui est là ou qui n'est pas là, si la communauté ne le comprend pas, c'est que peut-être que cette personne n'a rien à faire dans cette communauté. Exactement. Et ça, c'est quelque chose que je trouve qui est très beau à partager. Tu sais,

  • Rawen

    je suis parfaitement d'accord avec toi et tu as parlé au début du fait que, justement, en fait, dans les commencements, on a tendance à être vraiment perfectionniste, on a envie que ce soit. Je sais pourquoi, selon moi, après, ça reste vraiment mon humble avis. Je pense qu'on accorde énormément d'importance au jugement des autres, surtout au tout début, parce qu'en fait, on se lance, on sent qu'on n'a pas de légitimité, on a envie d'avoir cette légitimité, cette légitimité va passer forcément par le regard des autres et la validation des autres. au début et en fait on n'a pas envie de décevoir entre guillemets ces personnes là qui on est en train de se présenter comme quelqu'un qui peut leur apporter quelque chose tu vois et au final on a l'impression que si on se trempe ou si on fait pas attention à notre façon de ça va nous enlever cette légitimité là alors qu'au final pas du tout et au fur et à mesure du temps on comprend que les gens vont être là et vont être présents et vont nous apprécier pour beaucoup plus et pour notre personne que pour ces choses-là. Et de deux, en fait, tu prends confiance en toi, tout simplement. Tu prends confiance en toi et tu te dis, en fait, c'est pas ça qui me définit. Oui, c'est une erreur. Je parle plusieurs langues, donc forcément, je peux pas les parler toutes parfaitement, tu vois. Et puis même sans parler plusieurs langues, c'est qu'une faute.

  • Ayesha

    Exactement. Chers artistes, vous avez retenu... S'il y a des erreurs, ce n'est pas grave, la communauté ne va pas vous suivre uniquement parce que vous ne faites pas d'erreurs.

  • Rawen

    Exactement, et après si je peux me permettre, Aïcha j'ai envie de rajouter juste quelque chose qui est très important, parce que là on est trop dans le oui c'est pas grave, il faut etc. Mais par contre il y a une autre dimension à notre présence sur les réseaux sociaux, et qui est le travail qu'on peut avoir, qu'on peut être amené à avoir avec des marques ou d'autres personnes etc. Ce qu'on qualifie nous. de collaboration commerciale, de partenariat commercial. Et en fait, là par contre, j'insiste sur l'importance de faire très attention aux détails. Je ne parle pas de grammaire de conjugaison et compagnie, mais aux détails, par exemple, si on va travailler avec une marque et qu'on va présenter un produit. Moi je vois beaucoup de personnes qui présentent un produit en disant, par exemple, sans vouloir juger ou quoi que ce soit, c'est des différentes façons de faire, mais c'est des choses qui soit vont me convaincre moi en tant que consommatrice ou pas, et c'est pour ça que je veux partager au potentiel. créateur de contenu futur qui peut-être voudrait convaincre une cible qui peut être comme moi. Faire très attention à comment on parle d'un produit et comment on présente un produit et comment on a envie de convaincre une communauté. Principalement l'exagération. L'exagération, ce produit est magnifique, il est incroyable. Et on met tout le vocabulaire qui va avec ces deux mots-là, sans parler du produit en lui-même. Ou alors, on parle du produit, mais vraiment, on ne sait pas de quoi on est en train de parler. Ou dans le sens où je me dis, en fait, peut-être qu'elle ne s'est pas assez renseignée. Ne pas faire attention à ces détails-là, ça peut moins me bloquer en tant que consommateur. Et ça peut m'empêcher d'adhérer, en fait, à cette collaboration commerciale. Alors que quand je vois quelque chose qui est vraiment très bien travaillé, il y a les mots-clés qui sont mis en avant. Moi, quand une marque va me contacter pour un partenariat, j'ai un questionnaire que je lui envoie. Et ensuite, quand on parle, j'essaye de faire attention à demander. toujours quels sont les mots clés que vous voulez mettre en avant, quelles sont les choses importantes par rapport au produit, donnez-moi trois choses importantes mais pas plus, quels sont les résultats mais pas dans l'exagération, ça unifie la peau, ok d'accord donc on a des statistiques, ça a été prouvé cliniquement que pour 30 utilisateurs il y en a une vingtaine qui ont vu les taches disparaître sur leur peau, ok très bien. Je peux en fait transmettre une information qui est correcte, qui est... prouver, c'est quelque chose tout simplement de fiable en fait, parce qu'il y a des statistiques derrière, il y a des échilles derrière, etc. J'ai pas envie de présenter un produit en étant juste dans l'exagération, en disant que c'est un magnifique produit, parce que, et je sais que les gens derrière, parce qu'ils m'aiment bien, ils vont l'acheter, alors qu'au final ils vont acheter une fois, deux fois, trois fois, et après ils vont plus du tout adhérer parce que les produits ne fonctionnent pas en fait. Juste faire attention à ce genre d'erreurs, je sais pas si j'ai bien transmis le message, j'espère, juste il y a des erreurs, on peut laisser passer, mais il y a d'autres erreurs qui sont un peu plus négligeables. qui sont vraiment non négligeables. Sur la forme c'est pas grave, sur le fond vraiment il faut faire attention.

  • Ayesha

    Pour moi je trouve que justement ça fera la différence avec un influenceur et une influenceuse que je vais suivre et un influenceur et une influenceuse lambda. Qui fait que tu vois là on parle de préparation, pour moi ça fera partie du travail justement de cette personne de se dire il y a des marques qui nous contactent. Quelles sont les questions comme toi tu dis tu vas poser un questionnaire, tu vas leur demander trois points, tu vas te focaliser sur des choses, tu vas voir si derrière il y a des résultats, il y a des études qui ont été prouvées et tu vas pas juste prendre parce que évidemment tu seras payé comme tout travail mais tu vas pas juste le balancer parce que t'as une grosse communauté et que derrière les gens vont l'acheter mais au final tu sais pas ce qu'il y a réellement dans ce produit. Heureusement qu'il y a des gens comme toi qui vont étudier, qui vont analyser et qui vont pas juste partager ou... influencer les consommateurs, d'acheter, de consommer certaines choses. Et ça rejoint cette préparation dont on parlait aussi. T'as, je pense, un cadre de travail qui est assez rigoureux. J'espère que la plupart des influenceurs le font aussi, ce travail. Et c'est ce qui fait aussi qu'on a envie de les suivre, qu'on a envie de se dire cette personne est fiable, cette personne c'est quelqu'un de confiance. Et si je mets un produit sur ma peau, je sais ce qu'il y a dans ce produit. Sans même moi l'avoir testé, sans même être allée faire des recherches, même si j'imagine qu'il faut quand même pas s'allier. Il faut quand même faire ses propres recherches et prendre tout avec des pincettes comme sur tout ce qui se passe sur les réseaux sociaux. Et pour faire le lien avec cette préparation, comme tu dis que ce soit avec les collaborations commerciales ou pour ton contenu à toi, est-ce que tu les définis de façon structure, introduction, développement, conclusion ? Ou tu y vas plus avec un aspect improvisation mais structuré ?

  • Rawen

    Sur les stories, j'ai vraiment le talent. Je mets mon téléphone et je fais la story et je poste comme ça. En général, c'est...

  • Ayesha

    Ça fonctionne pour l'inspiration.

  • Rawen

    Exactement. Et en général, en fait, quand je ne fais pas de story, c'est que je suis dans un très mauvais mood. Et quand je suis dans un mauvais mood, je n'arrive pas à faire semblant. Et autre chose, c'est que moi, j'ai un visage avec des sous-titres dans le sens où en fait, c'est... Ça ne va pas. Vous allez le lire sur mon visage. Il n'y a pas de... Je suis très expressive pour l'anecdote. Quand j'ai connu mon compagnon au tout début et qu'il me demandait c'est quoi tes défauts, etc. etc. Je suis pas du genre à dire je n'ai pas des... J'ai listé les défauts et parmi ces défauts là j'ai dit écoute moi quand ça ne va pas ça se voit sur mon visage que ça me va pas. Il me dit mais ça c'est pas un défaut. Aujourd'hui il le voit bien que c'est un défaut.

  • Ayesha

    Aujourd'hui il déteste.

  • Rawen

    Carrément j'ai une tête de... Donc voilà pour la petite anecdote. Tout ça pour dire moi quand ça ne va pas je ne peux pas en fait faire semblant. Donc je vais passer comme hier avant-hier, deux jours où je n'ai pas fait de story en souriant, en rigolant, parce que tout simplement je n'étais pas dans ce mood-là.

  • Ayesha

    Est-ce que tu arrives quand même à faire la story mais en étant toi-même sans être souriante ? Oui,

  • Rawen

    mais je ne préfère pas le faire souvent parce que les gens sont sur les réseaux avec une volonté d'échapper un peu à tout ce qui nous pèse au quotidien. Et moi si je viens sur les réseaux, alors ça dépend en fait, des fois tu peux avoir de l'empathie envers la personne une, deux, trois fois, quatre fois, mais je n'ai pas envie d'avoir cette étiquette de à chaque fois que ça ne va pas. je vais dégager mes ondes négatives sur les réseaux parce que je ne pense pas que ma communauté est là pour ça. Par contre, cela ne m'empêche pas de dire quand ça ne va pas et pourquoi ça ne va pas. Et je trouve ça très important parce que ça permet à des personnes de s'identifier à certains soucis, à certains problèmes qu'on peut banaliser. Et en fait, ça leur permet de surtout se sentir moins seule. C'est très très important pour moi. C'est pour ça que je dis toujours, j'insiste toujours sur la notion de partage. Par contre, sur mon podcast, étant donné que j'aborde des sujets qui sont quand même un peu sensibles, qui touchent beaucoup à la psychologie, qui touchent beaucoup à des problèmes qu'on peut avoir... et qui peuvent nous faire stagner sur plein de plans différents de nos vies. Je préfère avoir une trame, tout simplement. Voilà, exactement. Un script avec différents points à aborder, comme ça je sais que je vais pas passer à côté d'un point qui est vraiment très important. Ça c'est, oui, je trouve ça très important. J'ai une intro... Il y a quelque chose que je dis toujours dans mon intro qui se répète dans chacun de mes épisodes. Et la seule chose que je fais à la fin, c'est de demander à mes abonnés, donc mes auditeurs, de prendre soin d'eux et qu'on se verrait la semaine prochaine. Et que si jamais ils veulent parler ou quoi que ce soit, ils peuvent m'envoyer un petit message sur Instagram. Mais tout le reste, c'est vraiment dans la spontanéité. La joie et la bonne humeur. Des fois, non. Et des fois, t'as tes podcasts où je suis vraiment tellement... Je te dis, j'ai pas envie.

  • Ayesha

    J'aime beaucoup cette touche. D'innocence et d'authenticité. Ryan se moque souvent de moi parce que je dis beaucoup authenticité, sincérité. Et moi c'est quelque chose qui me parle beaucoup. Moi je préfère qu'une personne dise bah oui je suis comme ça et d'assumer que d'essayer de se cacher derrière des choses quand ça va pas, ça va pas. T'as pas besoin de me raconter ta vie pour me le dire. Mais tu assumes de ne pas être à un moment, à un instant T. De ne pas être de la même vibe peut-être que d'autres personnes. De ne pas être tout joyeux, tout heureux, tout enthousiaste. Je serais forcément plus attirée par des gens. qui se montre, je dis pas qu'il y a besoin de tout montrer de cette personne, mais en tout cas les choses que tu considères comme transmissibles ou que t'as envie de partager sur les réseaux, parce qu'il y aura toujours notre petit jardin secret forcément, et on a la capacité de montrer aussi cet aspect sans se dire qu'il y a la positivité toxique, parce que la positivité toxique est répandue aujourd'hui partout sur tous les réseaux, et on a tendance à parler que quand ça va bien, j'ai eu un prix, on en parle, mais si j'ai un bouton, je vais pas montrer ma... peut-être pendant 18 jours ou des petites choses comme ça. Je donne des exemples superficiels mais ça peut toucher à tout comme à rien. Et encore une fois je dis pas que les gens doivent montrer tout de leur vie mais je pense qu'aujourd'hui il manque beaucoup de sincérité et d'authenticité sur les réseaux et le fait de voir les gens dire bah oui je vis une vie comme tout le monde en fait. J'ai aussi des bons moments, j'ai aussi des moments très faibles, très bas où je me sens vulnérable et là je ne serai pas disponible pour les réseaux. Je suis avec ma famille, je prends mon petit moment de cocooning et je reviens. Sans forcément avoir besoin d'expliquer et je trouve ça très beau d'avoir cette capacité de se dire on reste qui on est et après je décide de ce que je partage quoi qu'il arrive mais en gardant cette sincérité.

  • Rawen

    Je suis tout à fait d'accord avec toi. J'aimerais rebondir sur ça en disant que oui tout à fait d'accord sur le fait qu'il ne faut pas être dans la positivité toxique et il faut savoir partager aussi quand ça ne va pas et quand ça va mal même si ça peut être difficile de partager mais juste montrer que la vie n'est pas toujours rose etc. Pour revenir toujours au même truc. Oui en fait. Il ne faut pas être dans la positivité toxique et ne pas répandre encore plus cette image de tout va bien chez moi. En fait, ça peut faire sentir à certaines personnes en face qu'il n'y a que chez eux que ça va mal. Pour ces personnes-là, à un moment donné, je pense que ça devrait être très difficile et très pesant surtout. Après, je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui ont beaucoup de mal à partager parce qu'on se crée un peu une carapace. Pas beaucoup de monde ou en tout cas, il y a des gens qui ne réussissent pas à own. Le fait d'être vulnérable à accepter tout simplement le fait d'être vulnérable, ou peut-être qu'ils l'acceptent entre eux-mêmes, juste entre soi-même, et ne pas avoir la capacité de l'accepter, de l'assumer, de le partager devant les autres, ça c'est quelque chose qui me fait beaucoup de mal, parce que je sais à quel point ça peut être pesant. Donc ça me fait vraiment beaucoup de peine pour ces personnes-là, et j'espère que... que toutes les personnes, s'il y en a qui nous écoutent et qui sentent que ça leur parle un peu, si cette chose-là résonne un peu avec eux, on a toujours la possibilité de dépasser ce blocage-là et on a toujours la possibilité de travailler sur soi pour comprendre pourquoi est-ce qu'on s'est fait cette carapace-là, peut-être qu'on a subi des trucs, peut-être qu'on a partagé par le passé et qu'on a été trahi, peut-être qu'en fait, quand on partage, à chaque fois qu'on partage, on se sent trahi et on n'a pas le retour auquel on s'attend, etc. Donc sachez qu'il y a toujours un moyen de dépasser cette chose-là et de travailler dessus et d'arriver à un moment de sérénité tout simplement où on peut se dire en fait oui quand je suis vulnérable je peux owner que ce soit seul ou avec les autres. Je vais avoir et je leur souhaite surtout d'avoir un entourage bienveillant et qui est là et qui va les écouter parce que c'est ce qui fait qu'au final on va pouvoir être dans cette capacité d'accepter la vulnérabilité et d'accepter d'être dans cet état-là ou pas. Et un dernier truc, et ça je le vois de mon entourage, et je pense qu'on n'en parle pas beaucoup, mais c'est sur les réseaux. On a les abonnés qui nous suivent, on a les personnes qui deviennent aussi un peu de la famille, parce que c'est des gens avec qui tu partages au quotidien, tu parles au quotidien avec mes abonnés, on s'envoie des pavés, vraiment des pavés. J'ai un compte privé, il y en a qui viennent me suivre sur le compte privé, on est tellement proches que je les accepte, tu vois, donc ça devient aussi un peu de la famille. Et tu as des personnes qui peuvent être de la vraie famille. ou de ton vrai entourage et qui peuvent ne pas être dans la même bienveillance ou avec la même énergie que ces personnes-là. Et je pense que pour beaucoup de gens qui sont créateurs de contenu ou autres, on n'a pas envie de montrer quand ça va mal parce qu'on a peur que ces personnes-là soient heureux de notre malheur. Je ne sais pas s'il y a une expression pour dire ça en français. En tout cas, que la personne se réjouisse de tes malheurs, tu vois. Et en fait, je sais que dans mon entourage, par exemple, j'ai des personnes qui sont créateurs de contenu et qui ne vont jamais partager quand ça va mal parce qu'elle va dire en fait j'ai pas envie de montrer que cette personne le voit et qu'elle se dise bah tiens j'ai envie que ces personnes là se libèrent de ce poids, je sais que c'est pas évident, je me permettrai jamais de dire que c'est facile et qu'il faut juste faire le travail pour le dépasser donc je ne dirai rien de plus mais juste j'attire l'attention sur cette chose là, sur ce petit axe là parce que je sais que ça existe et je sais que ce qu'on voit et ce qui pousse les personnes à être vraiment des fois dans cette zone Avoir cette image de toxicité positive ou montrer cette image de toxicité positive, c'est peut-être des fois juste des blocages qu'on a et en fait on n'arrive pas à faire autrement. On ne sait pas comment faire autrement.

  • Ayesha

    Je pense qu'on pourrait parler pendant des heures sur ce sujet, sur le fait que des fois l'entourage le plus proche ne nous soutienne pas forcément dans certaines aventures entrepreneuriales, créatrices, créatives ou autres. Et que des fois, on a ces blocages externes qui viennent déjà des fois. pas de nous, mais qu'on subit et qu'on n'arrive pas encore à surpasser. Comme tu dis, j'espère aussi que ce sont des blocages que les gens vont réussir à dépasser, parce que c'est tout à fait possible. Et tu vois, tout à l'heure tu disais, le fait d'avoir un environnement, un entourage bienveillant, comme ça peut être certaines personnes de ta communauté. Moi, je pense aussi qu'il faut se mettre en tête que des fois, je dirais pas la communauté, parce que sinon ça n'a pas de sens si toute ta communauté, elle est malveillante. Et en tout cas, les personnes autour de nous, si... parmi, il y a certaines personnes qui sont totalement malveillantes, de se dire malgré ça, il faut qu'on arrive à push through, qu'il faut qu'on arrive à se dire c'est dans ces moments-là qu'on va devoir se forger et que, pour beaucoup de personnes, c'est dans ces moments-là qu'on va arriver à créer. Pour les artistes, typiquement, si on parle des personnes qui écrivent des poèmes, qui écrivent des chansons, qui font de la musique, qui composent, c'est principalement dans ces moments qu'on arrive à créer les pépites. Mais pour moi, on peut... peut essayer de transformer cette énergie tout à fait négative qu'on ressent et qu'on va subir, je pense que c'est important de se dire, on rentre dans une aventure qui va être déstabilisante et Il faudra y aller avec un mental d'acier en se disant qu'il nous soutienne, qu'il like, qu'il follow, qu'il ne follow pas. On va créer, on va continuer à le faire parce qu'on va se libérer avec, on va s'émanciper avec, on va s'en affranchir. Et je pense que ça n'arrive pas au tout début, mais ça vient avec le temps.

  • Rawen

    Carrément.

  • Ayesha

    Et là, en effet, on parle de réseaux sociaux, mais je trouve typiquement le bon moment pour dire qu'on peut aussi faire ce lien avec la prise de parole en public. Parce que ce sont un peu les mêmes enjeux, ce sont un peu les mêmes peurs. On a peur de se montrer tel qu'on est. Il faut avoir beaucoup confiance en soi pour pouvoir parler devant un auditoire, devant des étrangers, aux quelques personnes. C'est même plus dur de parler devant sa famille, devant ses proches, que devant des personnes qu'on ne connaît pas du tout. Donc c'est vraiment très varié, très différent en fonction des personnes qu'on aura en face de nous. Mais c'est super important de continuer à persévérer et de continuer à créer Donc continuer à exprimer ce qu'on veut, que ce soit des belles choses, des choses plus dures, qui nous prennent aux tripes et qui sont vulnérables, qui montrent qu'on est vulnérable. Donc continuer à le faire parce que le jour où on arrivera vraiment à le faire sans problème, c'est ce jour-là où on sera totalement nous-mêmes, je pense. Après, it's a journey, it's not a destination. C'est un voyage, donc on va pas arriver à le faire dès le départ, dès le début, dès qu'on a commencé à faire de la prise de parole en public ou dès qu'on a commencé à créer du contenu. Ça arrive avec le temps et je pense qu'aujourd'hui, t'as peut-être aussi... une belle évolution là-dessus. T'as dû voir des progrès par rapport à toi, ta façon de parler devant la caméra, que ce soit sur tes vidéos, sur tes stories. Et c'est beau de voir cette évolution,

  • Rawen

    je pense. Carrément. Tu vois, c'est typiquement ce dont on a parlé au tout début, quand je t'ai dit, quand je revois mes vidéos, les vidéos que j'avais faites au tout début, en fait, sur YouTube, etc. Et que j'en dis, mais en fait, je vois une toute petite fille, toute timide, etc. qui a envie, tu vois, mais qui ne s'est pas encore retrouvée. Et je pense que... ce que tu as dit est très important, it's about the journey, not the destination, c'est justement en fait en faisant ce chemin que je me suis découvert, et que j'ai découvert la personne que j'étais, la personne que j'ai envie d'être, et de montrer sur les réseaux, qui est évidemment la personne que je suis, tu vois, mais en fait, il y a des parties de toi qui vont t'aider à transmettre le message que tu veux transmettre, et à transmettre toutes les choses que tu as envie de transmettre, et moi j'ai trouvé cette authenticité, justement en étant sur les réseaux, en voyant comment mon public réagit, parce que comme tu l'as très bien dit, comme pour la prise de parole en public. Sur Instagram, c'est de la prise de parole en public, mais un peu en virtuel, mais qui est tout à fait réelle aussi. C'est des interactions avec des personnes qui sont réelles, des personnes qui sont présentes, qui t'envoient des messages, qui t'envoient des messages, qui t'envoient des bocaux, qui t'envoient des bocaux, etc. Donc en fait, c'est justement pour dire que c'est un peu le même univers, juste que là, c'est via un téléphone. Évidemment que ça peut être un peu plus overwhelming si on est sur une scène et qu'on a un public devant, mais... Il y a des enjeux aussi, et t'as les petits trucs qui viennent avec la création de contenu et la prise de parole virtuelle, si je puis dire, qui sont propres à cette expérience et qu'il faut considérer. Et après, tu sais, comme il y a des enjeux pour la prise de parole en public, il y en a aussi pour la prise de parole en public, mais de manière virtuelle, parce que là, tu parles à un téléphone déjà de une, donc va trouver le... Va trouver la façon de faire. Au début, c'est très compliqué. Même moi, des fois, je ne le fais pas pendant un petit moment. Et après, quand je reprends le téléphone, je me dis qu'est-ce que je suis en train de faire ? Qu'est-ce que je fais, tu vois ? Ce n'est pas évident. Tu vas mettre en avant des stories. Tu sais que peut-être, comme on a dit tout à l'heure, il y a des personnes qui ne t'apprécient pas forcément, qui vont voir ces stories, les jugements des autres, etc. Donc, on peut avoir les mêmes enjeux quand on va parler devant un groupe. Ça va être pareil, mais un peu adapté. Quand on va parler sur les réseaux et quand on va prendre la parole sur ces réseaux, etc., il faut juste dépasser, réussir à dépasser tout ça en le faisant et en continuant à le faire malgré tout. Et en accordant plus d'importance aux choses positives et aux feedbacks positifs et se concentrer vraiment juste sur ça, évoluer avec ça, que les choses négatives.

  • Ayesha

    Dans la continuité, si tu avais besoin de donner un ou deux conseils, il faut être tout à fait à l'aise devant la caméra ou devant ton téléphone, parce que des fois on a l'air assez bête de parler à un téléphone en fait. Je me sens... C'est trop drôle de parler à une caméra, je vois ma tête, c'est marrant.

  • Rawen

    La première chose que je vais dire c'est qu'il n'y aura jamais un moment où tu vas... Pensez qu'il y a une personne réelle devant toi, ça va toujours être le téléphone, donc c'est bon, fais la paix avec cette idée et parle à ton téléphone. Fais-le une, deux, trois, quatre fois, tu vas t'habituer et puis voilà. Peut-être je déconseillerais à certaines personnes de se lancer sans avoir fait des essais au préalable. C'est-à-dire, disons les choses telles qu'elles sont, il y a des jours où ça ne va pas. Moi, il y a des jours, je peux mettre le téléphone, je pourrais faire aucune story en fait, parce que ça ne va pas, je n'ai pas l'éloquence de d'habitude. Mais je n'ai pas cette spontanéité de d'habitude, je n'ai pas cette facilité de parler que d'habitude, etc. Et en fait, juste non. Ta tête te dit non, ta langue te dit non, c'est tout te dit non. Donc tu te dis, c'est pas grave, ce jour-là, je vais faire des photos, des stories sans parler. C'est très bien, on a la ASMR, c'est très... Et puis en ce moment, on va penser sur ça les jours où ça ne va pas. Et puis le jour où ça va, le jour où tu te sens bien. Quand tu commences ta journée, en général, moi ce que je fais, c'est que quand je commence ma journée en disant bonjour à mes abonnés, et dès le début à commencer à leur parler quand je sais bien sûr que j'ai un truc à partager, ça devient beaucoup plus fluide après au cours de la journée. Je n'ai absolument aucun souci à prendre mon téléphone. En général, dès qu'un truc me vient à la tête, et de faire la story. Si vous voyez des fois que c'est difficile, que c'est compliqué, que vous bégayez, que... Des fois, c'est juste parce que vous n'avez rien à dire en fait. Il vaut mieux ne pas parler pour rien dire. Il vaut mieux ne pas faire de story quand t'as rien à dire. Il y a eu des moments où j'ai disparu des réseaux pendant des semaines et des semaines. Il ne se passait pas des choses que j'avais forcément envie de partager. Je n'avais pas de contenu à partager. Je n'avais ni le temps ni l'envie de travailler sur du contenu à partager. Et je préfère beaucoup plus la qualité à la quantité. C'est-à-dire que si je reviens un mois plus tard, mais avec du bon contenu, avec une belle énergie, avec une présence vraiment qui va avoir un impact, je préfère ça que d'être là pendant ces deux semaines en n'étant vraiment pas moi-même, en étant vraiment... et de pousser les gens à se désabonner. Beaucoup te disent, mais il faut toujours être présent, toujours partager, parce que sinon, les gens vont se désabonner, parce que la concurrence est rude, et après, en fait, on va t'oublier. Bien sûr qu'on va t'oublier, tu ne postes pas un jour, on va t'oublier. Tu penses que tout le monde se rappelle de toi tous les jours et que tu es présente vraiment ? Moi, c'est quelque chose que je faisais avant je rentrais. Si je ne postais pas un jour, le lendemain, je disais, je suis désolée, hier, je ne vous ai pas parlé. Mais qui se rappelle de moi si j'ai parlé hier ou si je n'ai pas parlé ?

  • Ayesha

    Qui suis-je pour dire ça ? Coucou !

  • Rawen

    je reviens le lendemain et puis voilà tu vois j'apporte un truc je parle d'un sujet je porte un conseil pas en portée là on est très bien tous tu vois je prends envie de j'ai pas besoin de m'excuser à chaque fois il s'en fiche aussi tu as tu as tous les jours oui je suis désolé que tu as le moindre truc tu reviens je suis désolé il s'est passé si ça et tu vas te retrouver dans un dans une optique de justification mais au moins c'est malsain au bout d'un moment donné parce que c'est comme si tu avais des comptes à rendre alors que pas du tout tu as des comptes à rendre juste quand tu promets quelque chose à tes abonnés et que tu ne le fais pas, là c'est très important parce que c'est ton engagement, ta parole et vraiment ta crédibilité qui est en jeu. Sinon autrement, moi je préfère, et je vous donnerai ce conseil-là, après toujours c'est à prendre avec des pincettes et à faire vraiment en fonction de ce qui résonne le mieux avec vous. Moi je préfère avoir des personnes qui sont présentes avec quelque chose à dire ou avec une belle énergie ou avec une présence... peu importe, tu vois, juste, mais ne sois pas présent juste pour me partager des photos de la lumière, des oiseaux et des arbres, j'ai ça devant chez moi, et en fait, ça va faire juste que je vais me dire à un moment donné mais ce compte, il part un peu en cacahuète, j'avais des trucs vraiment hyper quali, quoi, j'ai de la nature, maintenant j'aime la nature, mais c'est pas le but de ce compte, moi, n'ayez pas peur de ne pas être là, et puis, tu sais quoi, les personnes qui vont se désabonner, c'est pas vraiment les personnes qui adhèrent le mieux à toi, parce que si je me désabonne de quelqu'un, parce que je vois qu'il y a... pas de publication pendant une semaine ou pendant deux semaines, c'est que vraiment c'est pas un compte que je suivais beaucoup avant et ça permet aussi de faire le tri parce qu'au final t'as envie d'avoir une communauté qui est là pour toi, autant faire le tri et avoir que les personnes qui sont vraiment là pour toi et pour te suivre toi et qui limite quand t'es pas là vont t'envoyer un message, moi quand je suis pas là il y a des gens qui m'envoient un message pour me dire qu'est-ce qui se passe tout va bien etc et je leur raconte, tu sais je dis alors en ce moment c'est vraiment non, non, non, non et on en parle et on en discute et ils me donnent des conseils et c'est magnifique, je préfère avoir ces gens là, et ils sont pas nombreux vraiment ce sont quelques personnes mais à chaque fois que je suis pas là, même pour une journée elles vont m'envoyer un message et je préfère avoir 4 personnes de ces gens là que 400 personnes qui vont se désabonner dès que je vais pas poster un seul jour ou qui vont me voir comme un produit, parce qu'on peut devenir facilement un produit sur les réseaux sociaux. Moi aujourd'hui, je n'ai pas des centaines de milliers d'abonnés, je ne suis pas une personne qui a des millions de followers, donc je ne me considère pas comme un produit, je réussis quand même à avoir, à être moi-même et à avoir la même, la présence que je voulais avoir dès le début jusqu'à aujourd'hui, mais on peut facilement, surtout si après on nous signe dans des agences, si après on peut facilement devenir en fait un produit, et là... tout va être influencé, même ta prise de parole, même la façon dont tu t'exprimes, même la façon dont tu te présentes face à tes abonnés, etc. Tout peut être touché et ça... Non en fait.

  • Ayesha

    Ce que je retiens, c'est que t'as pas peur déjà d'être oublié, parce que de toute façon c'est pas ce qui est le plus important, et je pense que c'est comme ça aussi, qu'on fait le meilleur contenu, et qu'on est vraiment soi-même, et si ça, ça te représente, et bah c'est comme ça que tu fonctionnes, et de toute façon, s'il y a vraiment des gens qui attendent que, ah, t'as pas partagé, et qui se désabonnent, bah oui, comme tu dis, c'était pas les meilleurs ambassadeurs, de toute façon, on ne perd rien en les voyant partir, ou quand ils se désabonnent.

  • Rawen

    Exactement.

  • Ayesha

    Est-ce que de la même manière, tu pourrais nous dire si l'éloquence a sa place sur les réseaux sociaux ?

  • Rawen

    Je dirais que oui, dans certains cas, et un non catégorique dans d'autres cas, parce qu'il y a des personnes, en fait, leur personnalité est caractérisée par un côté un peu foufou, un peu maladroit, un peu je dis ce que je dis, et puis je figure it out au cours du chemin, pendant la phrase, j'essaye de comprendre ce que je... tu vois. En fait, je suis certaines personnes comme ça, et j'adore comment elles sont. J'aime beaucoup les suivre. Je rigole beaucoup avec elles. Quand je vois qu'une personne se trompe sur une phrase ou qu'en fait elle commence une phrase et elle la finit avec autre chose, qu'elle se perd un peu dans ses pensées, etc. Je trouve que ça fait au final sa personnalité. Et pour d'autres personnes, je trouve que ça leur va à merveille d'avoir une magnifique éloquence. Quand je les écoute, en fait, j'ai envie de continuer à écouter. En fait, ça m'emporte un peu et c'est magnifique. Donc oui, ça a sa place avec ces gens-là qui traitent certains sujets en particulier. Ça c'est important, ça dépend des domaines. Tu vois aussi, si j'ai une personne qui va me parler un peu de, je sais pas, de psychologie, de développement personnel, etc. J'aimerais qu'elle soit assez éloquente dans le sens où j'aimerais comprendre facilement ce que cette personne a à dire. Et j'aimerais pas essayer de comprendre ce qu'elle a envie de dire mais qu'elle ne réussit pas à le dire. Parce que déjà que c'est des sujets qui sont extrêmement sensibles, j'ai pas envie en plus de ça qu'une personne m'embrouille au lieu de m'éclairer.

  • Ayesha

    Et enfin Rawen, dernière question pour toi, qu'est-ce que tu as pu faire et qu'est-ce que tu fais peut-être pour être plus éloquente sur les réseaux, pour être plus à l'aise ?

  • Rawen

    Tu sais quoi, s'il y a un seul truc que je dois dire par rapport à ma personne sur ça, et c'est quelque chose que j'ai appris avec le temps, c'est que je ne vais pas parler dans des sujets que je ne maîtrise pas, pas beaucoup, ou je ne vais pas essayer de parler pour parler, dans le sens où là si tu vas me poser plein de questions, tu vas essayer de me parler, d'avoir une conversation avec moi par rapport à un sujet que je ne maîtrise pas. je n'ai absolument aucune idée sur ce que tu es en train de me raconter, etc. Tu vas avoir une personne vraiment perdue en face de toi, qui n'a aucune éloquence, qui n'a aucune façon de dire, de s'exprimer. On ne voit pas sa personnalité via sa façon de parler ou via ce qu'elle partage, etc. Par contre, tu me mets dans mon truc, en fait. Ici, un sujet, je sais que je peux apporter quelque chose dedans, je sais que je peux, en fait, avoir un avis qui peut aider certaines personnes ou autres. Je vais être tellement dans le flow que ça va venir. tout seul. Et je pense que ça c'est quelque chose que j'ai appris vraiment beaucoup avec, enfin déjà de mon entourage et aussi sur les réseaux. Quand je vois des personnes parler pour ne rien dire ou parler dans le vide, j'ai vraiment pas envie d'être comme ça tu vois, donc j'essaie de me contrôler quand je peux me contrôler. Et après si on veut vraiment être dans la technicité de la chose, bah la seule chose que je fais aujourd'hui par rapport à mon podcast c'est vraiment de préparer une trame quand je sais que il faut que ce soit un sujet élaboré et des points il y a des points qu'il ne faut pas négliger etc. je vais préparer le truc, je vais essayer de faire quelques conversations dans ma tête pour voir comment ça sonne, etc. Et je fonce.

  • Ayesha

    Souvent ce qu'on finit par retenir, c'est que l'éloquence tourne beaucoup autour du silence. C'est justement les moments où on va se dire qu'on va rester silencieux, que ça va mettre plus en évidence notre éloquence. Ça fait totalement sens quand tu dis, sur un sujet que tu ne maîtrises pas, tu vas prendre du recul, tu vas t'éloigner un peu. Et justement, ça va mettre encore plus en valeur ta personnalité quand tu vas revenir et que tu vas dire ce que tu as à dire avec toute ta personnalité rayonnante, avec tes mots, avec le fait que tu as analysé la situation, que tu es pris du recul ou en étant tout à fait spontané. Mais parce que tu sais que c'est quelque chose qui te parle à toi et qui parlera à d'autres. Pour moi, c'est la meilleure manière de transmettre ton message.

  • Rawen

    Tout à fait d'accord avec toi. Et comme tu as dit, en fait, l'éloquence et aussi l'élégance.

  • Ayesha

    Parfait. Merci à toi, Raouen. Chers artistes, nous arrivons bientôt à la fin de cet épisode Je vous propose de faire un résumé Si vous n'avez pas eu l'occasion d'écouter tout cet épisode Tout d'abord, trois points clés Pour que ce soit plus facile pour vous Le tout premier, la prise de parole Comme vous le savez, c'est LE moyen d'émancipation Donc ce qu'on vous conseille, ce que Raouen vous conseille en tout cas N'ayez pas peur de faire des erreurs Et même si vous faites des erreurs, c'est que c'est bon signe en fait Continuez à en faire, ça vous forgera Ça vous... permettra de découvrir qui vous êtes vraiment et vous apprécierez à connaître cette personne, à apprendre qui est cette personne et ça fera votre personnalité et ce sera pour votre plus grand bonheur et le plus grand bonheur de toute votre communauté. Le deuxième point C'est commencer tout court. Commencez avec ce que vous avez, commencez avec qui vous êtes, vos défauts, vos qualités, vos moyens logistiques ou pas. Téléphone, pas téléphone. La salle, pas de salle dans votre petite chambre d'étudiant, 9 mètres carrés ou pas. Commencez. Ça demande beaucoup d'audace, beaucoup de courage, mais faites-le. Si vous avez la chance d'avoir des proches qui vous entourent, qui vous encouragent, c'est en bonus. Si vous n'en avez pas, ce n'est pas une fatalité. Et enfin, notre troisième point. La vulnérabilité, l'authenticité, votre sincérité. La vulnérabilité est aujourd'hui vue comme une faiblesse, c'est underrated, mais ce n'est pas le cas. C'est votre plus grand trésor, c'est votre plus grande force, je dirais même. Et sachez que ce n'est pas parce que vous ne parlez pas de certains sujets, que vous ne maîtrisez pas ou que vous n'avez rien à dire dessus, que ce sera une faiblesse. Au contraire, on le dit souvent, le silence est d'or. Et dans ce cas, quand vous êtes passionné, ça se verra. Ça montrera toute votre authenticité. Donc continuez à l'être, continuez à montrer qui vous êtes, et c'est de cette façon que vous serez la plus grande contribution à l'humanité, à ce monde, sur les réseaux et ailleurs. C'était notre résumé de cet épisode avec Rawen, je te remercie infiniment Rawen d'avoir fait partie de cet épisode. Est-ce que tu veux bien dire à nos artistes comment te retrouver ou te retrouver ?

  • Rawen

    Je prendrais déjà un petit moment pour vous dire merci de m'avoir accueillie sur le podcast et de m'avoir invitée. C'était vraiment un réel plaisir et c'est vraiment pas du tout pour jeter des fleurs. J'ai été très bien accueillie dès le début jusqu'à la fin de l'épisode. Vous avez fait un petit moment détente au début qui a permis de vraiment instaurer un climat de bienveillance, une bonne ambiance. Et qui m'a permis d'être vraiment très à l'aise et surtout moi-même tout au long de l'épisode. Et pour ça, merci beaucoup. C'est très professionnel. de votre part et surtout c'est juste adorable en fait donc je suis très contente d'avoir fait partie de cette expérience ensuite pour dire où me retrouver vous me retrouver sur instagram sous le pseudo raouen tello r a w n t e un seul l o et vous pouvez me retrouver aussi via mon podcast l'émission s'appelle sharing and caring donc comme ça sur prononce en anglais Et c'est disponible sur Spotify, sur Deezer, Apple Podcasts, toutes les plateformes d'écoute. Je fais un épisode tous les dimanches.

  • Ayesha

    Merci Raouen, c'était super de t'avoir. J'ai été fascinée par tout ce que tu as pu nous dire. C'était des astuces et vraiment des conseils super utiles. Et c'est tout ce qu'on aime, j'ai l'air de dire. Merci beaucoup. Chers artistes, c'est à vous donc que je parle. Vous savez, ça fait depuis bientôt deux ans que nous avons ces épisodes. Donc n'hésitez pas à nous donner un peu de force en nous écoutant en... partageant à tous vos amis, à vos proches, à votre famille, à cet étudiant qui en a besoin à liker, à follower si je puis dire sur les réseaux et ailleurs et à nous mettre des étoiles pour forcément nous aider encore un peu plus. Sinon, je vous dis merci. Dans ce podcast, nous vous aidons à surmonter votre peur de prise de parole en public grâce à des astuces, anecdotes et conseils de nos intervenants et intervenantes. Grâce à ce podcast, chers artistes, vous pourrez exceller. dans votre prise de parole en public. Alors ? Parle, inspire et grandis.

Description

Oyé ! Oyé ! C'est la rentrée et nous t'avons réservé un super épisode !


Aujourd'hui, nous te parlons de notre nouvel épisode intitulé "Ma première vidéo". Nous sommes cinq amis réunis autour d'une même passion : l'éloquence. Notre objectif ? Démystifier, sensibiliser et démocratiser l'art de la prise de parole, que ce soit au travail, à l'école ou entre amis.


Pour ce sixième épisode de la saison 2, nous avons eu l'immense plaisir d'accueillir Rawen, une créatrice de contenu passionnée par le partage. On a discuté de ses débuts sur les réseaux sociaux, ses premières vidéos et les défis rencontrés.

Ensemble, nous explorons l'importance de préparer ses vidéos, de savoir accepter et prendre en compte les critiques constructives, tout en restant authentique et fidèle à soi-même. Rawen partage avec nous sa manière de créer du contenu pertinent, comment elle s'assure de l'impact positif de ses collaborations et l'importance d'éviter les exagérations.

Nous avons également abordé des sujets profonds comme la vulnérabilité et l'authenticité sur les réseaux sociaux. Rawen insiste que même si ce n'est jamais parfait, l'essentiel est de commencer et de persévérer. Rien ne vaut le fait de rester soi-même et de progresser petit à petit vers plus de confiance en soi.


Branche tes écouteurs et rejoins-nous pour explorer l'univers des créateurs de contenu avec authenticité et passion !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Ayesha

    L'art de dire, c'est cinq amis qui se sont réunis pour améliorer leur éloquence et aujourd'hui, nous sommes tous ensemble pour partager nos expériences et celles de nos chers intervenants, afin de déstigmatiser, sensibiliser et démocratiser la prise de parole en public. Que ce soit dans le cadre professionnel, à l'école ou au sein de vos amitiés, vous avez le pouvoir de vous démarquer lorsque vous prenez la parole. Oui, c'est possible ! Préparez-vous donc à être... inspirer et à découvrir les clés pour briller à chaque intervention. Chers artistes, aujourd'hui c'est le sixième épisode de cette saison 2. Cet épisode s'intitule Ma première vidéo sur les réseaux sociaux et j'ai l'immense plaisir d'accueillir Hawen. Bonjour Hawen ! Bonjour ! Comment vas-tu ?

  • Rawen

    Très bien et toi ?

  • Ayesha

    Parfaitement. Il fait beau, on est en très bonne compagnie, je ne peux pas rêver mieux. Raouen, j'ai envie de te poser la question de l'art de dire. Je pense que parmi les artistes, il doit certainement y avoir énormément de gens qui te connaissent déjà. Mais pour ceux et celles qui ne te connaissent pas encore, est-ce que tu peux nous dire quelle est ton activité préférée, ton lieu idéal et l'émotion qui te correspond le plus ?

  • Rawen

    Pour commencer, bon déjà merci beaucoup pour cette intro, c'est magnifique tout ce que tu as dit. Et ensuite, pour me présenter via vos questions, du coup mon activité préférée ça va être de créer du contenu. partager. Mon lieu préféré c'est la Tunisie, c'est un endroit magnifique qui est trop underrated j'ai l'impression. Et l'émotion qui me représente le plus c'est l'empathie. Je chiale pour tout.

  • Ayesha

    Elle a dit je chiale pour tout. La vulnérabilité, la sensibilité, tout ce qu'on aime.

  • Rawen

    Oui et surtout en fait l'empathie dans le sens où dès que je vais ressentir quelque chose chez quelqu'un ou que quelqu'un va montrer une émotion devant moi qui est de la tristesse ou quelque chose qui l'a blessé. Mais je vais vraiment en pâtir à fond et ça va être quelque chose qui va beaucoup me toucher aussi. Et ça va aller jusqu'à vraiment pleurer avec la personne. Et du coup ça, ça me...

  • Ayesha

    Je pense qu'il devrait y avoir encore plus de personnes comme toi. Parce que c'est ce qui fait que l'humanité persiste.

  • Rawen

    C'est adorable ce que tu as dit.

  • Ayesha

    Raouen, tu disais donc que tu adores créer du contenu. Et c'est ce que tu fais aussi au quotidien.

  • Rawen

    Ouais.

  • Ayesha

    Et c'est l'une des raisons pour lesquelles aussi, parmi tant d'autres, qu'on a tenu à t'accueillir aujourd'hui sur cet épisode. On a envie que les artistes apprennent à s'exprimer, on le dit tout le temps, toujours, sur tous nos épisodes, mais aussi de façon digitale, aussi sur les réseaux sociaux. Il y a beaucoup d'enjeux derrière. On apprend à s'exprimer, mais on ne peut pas enlever ce qu'on a déjà dit sur les réseaux. Donc il y a énormément de conséquences derrière, mais on a envie de bien le faire aussi. Et c'est pour ça que tu es là. Est-ce que tu peux nous expliquer un peu plus comment ça se passe pour toi ?

  • Rawen

    En fait, moi j'avais commencé avec du contenu principalement beauté. J'ai été très passionnée par ce monde de cosmétiques. Et je m'étais mise sur les réseaux juste pour partager des petits tutos, make-up, etc. À un moment donné, on s'était fait un petit pari avec des personnes qui m'entourent. Et on s'est dit qu'on voulait trop se lancer en fait. On voyait à ce moment-là, il n'y avait pas beaucoup encore Instagram. Il n'y avait pas TikTok du tout. C'était je pense Musical.ly ou un autre truc bien avant. Et en fait, la plateforme prédominante c'était YouTube. On s'est dit que si d'autres personnes le font, nous aussi on peut le faire. On s'était fixé une date et on s'est dit à cette date-là, on va lancer une vidéo. Celle qui aura le plus de courage de le faire, tant mieux. Et donc, je n'avais pas de matériel à cette époque-là, je n'avais aucune expérience sur les réseaux sociaux. J'étais dans des études qui n'avaient absolument rien à voir avec les réseaux sociaux. Aussi aucune expérience de montage, etc. Donc j'avais posé mon téléphone, j'ai fait une première vidéo. J'avais acheté plein de petits produits pour montrer comment les appliquer, comment moi je les appliquerais, etc. En sachant que je n'étais pas du tout experte. non plus en make-up, etc. Mais c'est du partage. Je pense que même si on n'est pas expert, peu importe ce qu'on a à mettre en avant et à partager, ça peut parler au moins à une personne à un moment donné. Et c'est... C'est pour ça que j'ai fait la vidéo, que je me suis dit je me lance, peu importe ce qui va se cacher derrière cette expérience et ce qui va venir derrière. Donc j'ai posé mon téléphone, j'ai tourné la première vidéo, j'ai fait le premier montage, c'était sur iMovie, il n'y avait pas énormément d'outils, etc. J'ai montré le montage à mes copines, elles m'ont dit qu'il y avait des trucs qui n'allaient pas, etc. et que pour elles voilà ce qu'il faut changer, et notamment le fait que je ne parlais pas justement très fort, et que je parlais de manière très... et en fait que c'était pas convaincant entre guillemets, et que si on a envie de voir quelqu'un sur les réseaux, on a envie de voir quelqu'un qui parle fort, parce que ça montre qu'il a confiance et ça donne une certaine légitimité à la personne. Et ça c'était vraiment resté et du coup j'avais refait la vidéo encore une fois et ensuite une fois de plus après. Donc au total trois fois et c'est la troisième que j'avais postée. J'avais posté la vidéo, elle avait fait 3000 vues overnight et pour moi c'était incroyable, c'est vraiment 3000 vues overnight. Et c'était juste parce que beaucoup de personnes de mon entourage avaient partagé, beaucoup de personnes m'avaient encouragé. Et je trouve que c'est important d'insister sur ce point là parce qu'en général quand on a envie de... de se lancer sur les réseaux. Beaucoup de personnes nous parlent avant toute chose de comment les autres vont réagir mais de manière négatif, ce que les autres vont dire mais de manière négative, comment on va se moquer de nous parce qu'on se prend pour un influenceur ou autre. Et peu de personnes vous disent faites confiance à votre entourage et aux personnes qui vous entourent pour vous encourager à passer le cap et le faire et que si tu le fais bah en fait peut-être que tu vas avoir des encouragements etc et moi pour mon cas c'était vraiment très positif j'ai eu un feedback très positif.

  • Ayesha

    A partir de là bah l'aventure a commencé j'aime beaucoup tout ce que tu viens de partager il y a eu tellement d'éléments super important que j'aimerais que les artistes retiennent. Par exemple tu as parlé du fait que tu t'es entraîné trois fois, tu as accepté la critique qu'elle soit j'imagine principalement constructive et ça c'est super important parce que souvent on se dit on va faire quelque chose mais on oublie avant de publier ou avant de donner la version finalisée. On pourrait déjà améliorer tellement de petites choses juste en partageant à sa famille, avec ses amis ou des personnes qui ont peut-être... une plus grande légitimité ou plus d'expérience dans ce domaine. Et tu as aussi dit de se concentrer sur le positif. Au lieu déjà d'avoir peur, de se dire Ah, il y aura des haters, il y aura des gens qui vont penser à mettre des commentaires négatifs ce qui sera forcément le cas, mais au moins il y aura aussi beaucoup de personnes qui vont partager, qui vont prendre le temps de te faire des retours positifs. Et ça, pour un début, c'est très beau et ça donne du courage.

  • Rawen

    Exactement, et ça te donne envie de continuer. Ça évite le sentiment de regret. qui en général en fait, on se lance avec des appréhensions et avec des peut-être que ça va se passer comme ça, peut-être que ça va se passer comme ça, toujours dans le négatif et jamais dans le positif et au final dès qu'on reçoit la moindre chose négative en retour après s'être lancé, on se dit bah voilà en fait ce que j'ai dit, ce que j'ai prédit, je savais que ça allait mal se passer etc. Et en fait au final on laisse tomber dès le début alors qu'on n'a même pas fait 10% du terrain et beaucoup de personnes ne foncent pas et ne vont même pas donner 20% de ce qu'on peut faire et au final vont dire bah en fait ça a pas... marcher, ça n'a pas fonctionné, alors que je pense que ça prend beaucoup de temps, beaucoup d'efforts et beaucoup d'investissement dans n'importe quel domaine pour réussir. Et on ne peut pas se dire dès le début que vu qu'on a la moindre autre critique ou la moindre chose négative en retour, que ça va mal se passer ou qu'on peut s'arrêter ou se permettre de baisser les bras.

  • Ayesha

    Tout à fait. Il y a aussi un autre élément que tu as partagé, c'est de se dire que tu n'avais pas forcément tout le matériel high-tech, très cher ou qu'on considérait important pour commencer. Tu as commencé avec ton téléphone, tout simplement.

  • Rawen

    J'ai commencé avec mon téléphone. Et à l'époque, c'était un iPhone. Il me semble que c'était un iPhone 6. Pour vous dire, c'était des choses... Aujourd'hui, tu y penses et tu te dis mais c'est impossible de réussir avec... Enfin, réussir, entre guillemets. Je ne considère pas que j'ai réussi et sans aucune envie ou volonté de me rabaisser ou quoi que ce soit. It's a fact, tu vois. Aujourd'hui, quelqu'un me dit... Tu peux te lancer et faire une vidéo avec un téléphone, un iPhone de cette gamme-là. Je dirais que ce n'est pas possible de réussir et ce n'est pas possible de faire une belle vidéo avec. Alors qu'aujourd'hui, quand je regarde la vidéo avec du recul, je me dis, pour l'époque, franchement, et pour une personne qui n'a aucune expérience ni en montage, voilà. En fait, je me dis, c'est pas mal, tu vois, c'était quelque chose. Je vous montrerai la vidéo après, maintenant, elle est archivée. Parce que du coup, j'ai grandi et on dit que si on regarde des choses qu'on a fait avant, aujourd'hui... et qu'on se dit qu'on a un peu un sentiment de honte, mais positif en fait, pas négatif du tout, pas dans le sens où on a honte, on se dit mais qu'est-ce que j'ai fait, tu vois, mais honte dans le sens où on se dit ah mais tiens, ce que je sais faire aujourd'hui, c'est beaucoup mieux que ça. Ça veut dire que t'as évolué au final et que c'est plutôt positif. Et c'est pour ça que je les ai archivés, mais je l'ai encore et on la verra, on la regardera après ensemble et vous verrez que vraiment c'était aucune expérience, juste les moyens du bord et que c'était quand même une vidéo en fait, c'était du contenu et c'était du contenu en ligne.

  • Ayesha

    T'as eu beaucoup d'audace, je pense, et de courage. En plus, des encouragements, tout ça, je pense que pour commencer n'importe quelle aventure, il faut avoir un petit grain de folie et beaucoup d'audace, beaucoup de courage. De se dire, malgré les peurs, malgré les phobies, on y va quand même. Tu sais,

  • Rawen

    ce qu'il faut se dire surtout, je suis tout à fait d'accord avec toi, mais tu sais ce qu'il faut se dire surtout ? Foncer sans réfléchir. À partir du moment où tu commences à réfléchir, vraiment, ton cerveau va être ton pire ennemi. Mais il va te donner... tous les scénarios possibles et imaginables pour que ça se passe mal. Alors que si tu penses sans réfléchir, en fait tu vas te retrouver à un moment donné dans le flow et c'est ton imagination, ta créativité etc. En fait tout va venir à toi. Donc je pense qu'à un moment donné il faut juste réfléchir grosso modo à ce qu'on veut faire commencer à appliquer la chose et vraiment être en immersion dans le truc et là ça va venir à toi et ne pas penser à tout ce qui peut arriver. Tout peut arriver ! tout et n'importe quoi, toutes les choses positives, toutes les choses négatives, à partir du moment où tu les crées dans ta tête, c'est des choses qui sont possibles et qui sont imaginables. Donc autant imaginer et penser à des choses positives, et au moins essayer de les attirer, tu vois, et avancer vers ça, que de penser aux choses négatives qui vont se passer, et peut-être les attirer inconsciemment ou de manière involontaire, et au final se retrouver avec ça.

  • Ayesha

    Entièrement d'accord avec tout ce que tu viens de dire. Nous le savons tous, pour faire une vidéo aussi simple soit-elle, il nous faut un peu de préparation. Et dans cette préparation, je pense qu'on prend aussi en compte, ça peut être les personnes qui vont regarder cette vidéo, ça peut être aussi le contenu, ça peut être l'éclairage, la lumière, les équipements, bien sûr t'as un peu parlé des équipements. Toi quand tu décides de faire une vidéo, qu'est-ce que tu prends en compte ?

  • Rawen

    Je vais parler de mon expérience dans le passé parce que c'est vrai qu'aujourd'hui je ne fais pas beaucoup de vidéos long format sur YouTube comme ce que j'ai fait au tout début et au démarrage. Je parlerais plutôt peut-être de... ma présence en général en story ou quand j'ai un partenariat avec une marque, parce que c'est là où vraiment il y a un peu de préparation, et il y a des choses qu'il faut dire, qu'il ne faut pas dire, etc. Pour les vidéos, avant je sais que je fixais un objectif, qu'est-ce que je veux transmettre via cette vidéo ? Quelles sont les choses qui peuvent être mal interprétées très facilement ? Quelles sont les subtilités ? auxquelles il faut vraiment faire attention pour ne pas tomber dans un bad bus. Et je mettais ces éléments-là autour du thème que je voulais aborder. Je faisais en sorte en fait de faire une petite conversation avec moi-même, un petit essai avec moi-même. me dire, bon bah tiens, je vais aborder ce sujet-là, donc dans ce sujet-là, il y a trois points importants. Ces points-là, il ne faut pas les négliger, et surtout quand je donne mon avis, il faut faire attention à des subtilités ou à des expressions que je peux dire d'une façon différente, ou vraiment ça peut changer tout le sens de la chose et de la phrase. Voilà, je faisais vraiment la conversation dans ma tête pour voir ce que ça donnerait, et au final, je n'y réfléchissais pas plus que ça, tu vois, c'est vraiment un temps de préparation très court, pour essayer de voir le concept dans sa globalité. Et ensuite je faisais la vidéo. Si je fais la vidéo et que je sens que ça va, que ça va atteindre mon public cible, que vraiment ça va être transmise de la bonne manière, que ça va pas m'apporter un bad buzz etc, je fonce. Et si je vois qu'il y a un élément qui peut causer problème, quelque chose peut causer un souci quelconque, soit je refais la partie, soit je tâche de rajouter une petite phrase pour expliquer un peu mon sens et dire un petit disclaimer tu vois. Ne pas hésiter, ne surtout pas hésiter à rajouter des disclaimers par-ci et par-là, parce que quand on parle et qu'on est dans le flot, on part un peu dans des dimensions qu'on n'a pas prévues. Et des fois, si ce n'est pas préparé, ça peut amener avec quelque chose de problématique.

  • Ayesha

    Et des fois, on est même tellement à fond dans ce sujet, ou on est peut-être expert dans le sujet, qu'on oublie que les personnes en face ne le sont peut-être pas. Et ce qui fait qu'on considère qu'ils ont cette information, ou qu'ils ont étudié dessus, alors que ce n'est pas le cas. Comme tu dis, mettre un disclaimer, ou expliquer un point, une notion, un concept. C'est super utile au final. Par rapport à ce que tu me dis, il y a une question qui me brûle, que j'ai vraiment envie de te poser, et je pense que c'est une question que j'essaie de poser à plusieurs de nos invités. Dis-moi. Une fois que tu as fait ta vidéo, combien de fois est-ce que tu la modifies, et combien de fois... Tu la refais pour être sûre qu'elle te convienne ?

  • Rawen

    Refaire, ça dépend. Il y a des vidéos où je ne refais pas du tout, même s'il y a des fautes, même s'il y a des... Moi, le français, c'est pas ma langue maternelle, par exemple. Donc des fois, je peux faire des fautes, et c'est tout à fait normal, il n'y a pas à avoir honte. En fait, avant, je refaisais jusqu'à ce que ce soit parfait, aucune faute, etc. Aujourd'hui, je ne refais plus du tout ça, parce que je trouve que ça enlève énormément d'authenticité à la chose. Donc que ce soit sur les stories, principalement sur les stories, tu vois. ou alors sur mon podcast parce que c'est le deuxième outil dans lequel je m'exprime vraiment beaucoup et je parle beaucoup. S'il y a une faute, soit pendant le montage je rajoute une petite voix en plus, enfin un petit enregistrement en plus pour expliquer, soit je laisse parce que je sais que ma communauté me connaît et qu'ils vont comprendre que c'est une faute et puis c'est pas grave en fait, le sens de la chose est tellement beaucoup plus deep et tellement beaucoup plus important que les personnes qui vont s'attarder sur un petit détail comme ça, je... Je... passe en fait, je passe parce que je sais que c'est pas ma cible, ma cible c'est vraiment la cible qui va comprendre le fond du sujet et qui va s'intéresser à ce fond du sujet et qui limite va même pas prêter attention, va même pas se rendre compte qu'il y a une faute, les personnes en général qui vont s'arrêter sur la faute c'est les personnes qui soit cherchent à trouver la faute, soit qui se sentent vraiment tellement dans le superficiel de la chose que en fait dès qu'on trouve le moindre truc qui ne va pas on a envie de s'adapter là dessus parce que ça crée un peu de mouvement, sinon sur les stories... Juste j'écris une petite phrase ou des fois j'en rigole, je fais une autre story après pour en rigoler. C'est pas grave, tu vois.

  • Ayesha

    J'aime beaucoup ce mindset. Souvent on se dit qu'il faut que ce soit totalement parfait. Et là j'aime beaucoup cette évolution dont tu parles parce que tu disais entre le début et maintenant tu le fais plus. Ou en tout cas t'as changé ta façon de faire. Et je pense qu'au début quand on commence, on attend absolument que tout soit parfait. Je sais que moi personnellement la grammaire et l'orthographe, ce sont des choses que j'adore. J'aime bien que tout soit bien fait, que tout soit... parfait je dirais et heureusement que j'ai des amis autour de moi qui me font vraiment prendre conscience aussi que des fois c'est too much c'est dans l'exagération que je veux absolument que tout soit parfait quand ça me touche moi personnellement j'avoue que je commence à peine à me dire ah j'ai oublié ce petit s c'est pas grave mais jusqu'à l'année dernière si j'avais fait une story même que je pouvais passer 30 minutes dessus et que je remarquais a posteriori qu'il y avait une erreur j'effaçais tout et je recommençais j'effaçais la story et je recommençais Aujourd'hui je pense que j'ai pris un peu plus de recul là dessus parce qu'au final effectivement c'est pas ce qu'on recherche, c'est pas ce qu'on veut. S'il y a une erreur, il y a des erreurs qui se glissent partout. Je trouve que c'est pas évident d'arriver à cet état d'esprit, de se dire... Le travail, il est quand même très bien fait. C'est quelque chose qui me représente. J'ai tout donné. S'il y a un petit S qui manque, s'il y a un petit E qui est là ou qui n'est pas là, si la communauté ne le comprend pas, c'est que peut-être que cette personne n'a rien à faire dans cette communauté. Exactement. Et ça, c'est quelque chose que je trouve qui est très beau à partager. Tu sais,

  • Rawen

    je suis parfaitement d'accord avec toi et tu as parlé au début du fait que, justement, en fait, dans les commencements, on a tendance à être vraiment perfectionniste, on a envie que ce soit. Je sais pourquoi, selon moi, après, ça reste vraiment mon humble avis. Je pense qu'on accorde énormément d'importance au jugement des autres, surtout au tout début, parce qu'en fait, on se lance, on sent qu'on n'a pas de légitimité, on a envie d'avoir cette légitimité, cette légitimité va passer forcément par le regard des autres et la validation des autres. au début et en fait on n'a pas envie de décevoir entre guillemets ces personnes là qui on est en train de se présenter comme quelqu'un qui peut leur apporter quelque chose tu vois et au final on a l'impression que si on se trempe ou si on fait pas attention à notre façon de ça va nous enlever cette légitimité là alors qu'au final pas du tout et au fur et à mesure du temps on comprend que les gens vont être là et vont être présents et vont nous apprécier pour beaucoup plus et pour notre personne que pour ces choses-là. Et de deux, en fait, tu prends confiance en toi, tout simplement. Tu prends confiance en toi et tu te dis, en fait, c'est pas ça qui me définit. Oui, c'est une erreur. Je parle plusieurs langues, donc forcément, je peux pas les parler toutes parfaitement, tu vois. Et puis même sans parler plusieurs langues, c'est qu'une faute.

  • Ayesha

    Exactement. Chers artistes, vous avez retenu... S'il y a des erreurs, ce n'est pas grave, la communauté ne va pas vous suivre uniquement parce que vous ne faites pas d'erreurs.

  • Rawen

    Exactement, et après si je peux me permettre, Aïcha j'ai envie de rajouter juste quelque chose qui est très important, parce que là on est trop dans le oui c'est pas grave, il faut etc. Mais par contre il y a une autre dimension à notre présence sur les réseaux sociaux, et qui est le travail qu'on peut avoir, qu'on peut être amené à avoir avec des marques ou d'autres personnes etc. Ce qu'on qualifie nous. de collaboration commerciale, de partenariat commercial. Et en fait, là par contre, j'insiste sur l'importance de faire très attention aux détails. Je ne parle pas de grammaire de conjugaison et compagnie, mais aux détails, par exemple, si on va travailler avec une marque et qu'on va présenter un produit. Moi je vois beaucoup de personnes qui présentent un produit en disant, par exemple, sans vouloir juger ou quoi que ce soit, c'est des différentes façons de faire, mais c'est des choses qui soit vont me convaincre moi en tant que consommatrice ou pas, et c'est pour ça que je veux partager au potentiel. créateur de contenu futur qui peut-être voudrait convaincre une cible qui peut être comme moi. Faire très attention à comment on parle d'un produit et comment on présente un produit et comment on a envie de convaincre une communauté. Principalement l'exagération. L'exagération, ce produit est magnifique, il est incroyable. Et on met tout le vocabulaire qui va avec ces deux mots-là, sans parler du produit en lui-même. Ou alors, on parle du produit, mais vraiment, on ne sait pas de quoi on est en train de parler. Ou dans le sens où je me dis, en fait, peut-être qu'elle ne s'est pas assez renseignée. Ne pas faire attention à ces détails-là, ça peut moins me bloquer en tant que consommateur. Et ça peut m'empêcher d'adhérer, en fait, à cette collaboration commerciale. Alors que quand je vois quelque chose qui est vraiment très bien travaillé, il y a les mots-clés qui sont mis en avant. Moi, quand une marque va me contacter pour un partenariat, j'ai un questionnaire que je lui envoie. Et ensuite, quand on parle, j'essaye de faire attention à demander. toujours quels sont les mots clés que vous voulez mettre en avant, quelles sont les choses importantes par rapport au produit, donnez-moi trois choses importantes mais pas plus, quels sont les résultats mais pas dans l'exagération, ça unifie la peau, ok d'accord donc on a des statistiques, ça a été prouvé cliniquement que pour 30 utilisateurs il y en a une vingtaine qui ont vu les taches disparaître sur leur peau, ok très bien. Je peux en fait transmettre une information qui est correcte, qui est... prouver, c'est quelque chose tout simplement de fiable en fait, parce qu'il y a des statistiques derrière, il y a des échilles derrière, etc. J'ai pas envie de présenter un produit en étant juste dans l'exagération, en disant que c'est un magnifique produit, parce que, et je sais que les gens derrière, parce qu'ils m'aiment bien, ils vont l'acheter, alors qu'au final ils vont acheter une fois, deux fois, trois fois, et après ils vont plus du tout adhérer parce que les produits ne fonctionnent pas en fait. Juste faire attention à ce genre d'erreurs, je sais pas si j'ai bien transmis le message, j'espère, juste il y a des erreurs, on peut laisser passer, mais il y a d'autres erreurs qui sont un peu plus négligeables. qui sont vraiment non négligeables. Sur la forme c'est pas grave, sur le fond vraiment il faut faire attention.

  • Ayesha

    Pour moi je trouve que justement ça fera la différence avec un influenceur et une influenceuse que je vais suivre et un influenceur et une influenceuse lambda. Qui fait que tu vois là on parle de préparation, pour moi ça fera partie du travail justement de cette personne de se dire il y a des marques qui nous contactent. Quelles sont les questions comme toi tu dis tu vas poser un questionnaire, tu vas leur demander trois points, tu vas te focaliser sur des choses, tu vas voir si derrière il y a des résultats, il y a des études qui ont été prouvées et tu vas pas juste prendre parce que évidemment tu seras payé comme tout travail mais tu vas pas juste le balancer parce que t'as une grosse communauté et que derrière les gens vont l'acheter mais au final tu sais pas ce qu'il y a réellement dans ce produit. Heureusement qu'il y a des gens comme toi qui vont étudier, qui vont analyser et qui vont pas juste partager ou... influencer les consommateurs, d'acheter, de consommer certaines choses. Et ça rejoint cette préparation dont on parlait aussi. T'as, je pense, un cadre de travail qui est assez rigoureux. J'espère que la plupart des influenceurs le font aussi, ce travail. Et c'est ce qui fait aussi qu'on a envie de les suivre, qu'on a envie de se dire cette personne est fiable, cette personne c'est quelqu'un de confiance. Et si je mets un produit sur ma peau, je sais ce qu'il y a dans ce produit. Sans même moi l'avoir testé, sans même être allée faire des recherches, même si j'imagine qu'il faut quand même pas s'allier. Il faut quand même faire ses propres recherches et prendre tout avec des pincettes comme sur tout ce qui se passe sur les réseaux sociaux. Et pour faire le lien avec cette préparation, comme tu dis que ce soit avec les collaborations commerciales ou pour ton contenu à toi, est-ce que tu les définis de façon structure, introduction, développement, conclusion ? Ou tu y vas plus avec un aspect improvisation mais structuré ?

  • Rawen

    Sur les stories, j'ai vraiment le talent. Je mets mon téléphone et je fais la story et je poste comme ça. En général, c'est...

  • Ayesha

    Ça fonctionne pour l'inspiration.

  • Rawen

    Exactement. Et en général, en fait, quand je ne fais pas de story, c'est que je suis dans un très mauvais mood. Et quand je suis dans un mauvais mood, je n'arrive pas à faire semblant. Et autre chose, c'est que moi, j'ai un visage avec des sous-titres dans le sens où en fait, c'est... Ça ne va pas. Vous allez le lire sur mon visage. Il n'y a pas de... Je suis très expressive pour l'anecdote. Quand j'ai connu mon compagnon au tout début et qu'il me demandait c'est quoi tes défauts, etc. etc. Je suis pas du genre à dire je n'ai pas des... J'ai listé les défauts et parmi ces défauts là j'ai dit écoute moi quand ça ne va pas ça se voit sur mon visage que ça me va pas. Il me dit mais ça c'est pas un défaut. Aujourd'hui il le voit bien que c'est un défaut.

  • Ayesha

    Aujourd'hui il déteste.

  • Rawen

    Carrément j'ai une tête de... Donc voilà pour la petite anecdote. Tout ça pour dire moi quand ça ne va pas je ne peux pas en fait faire semblant. Donc je vais passer comme hier avant-hier, deux jours où je n'ai pas fait de story en souriant, en rigolant, parce que tout simplement je n'étais pas dans ce mood-là.

  • Ayesha

    Est-ce que tu arrives quand même à faire la story mais en étant toi-même sans être souriante ? Oui,

  • Rawen

    mais je ne préfère pas le faire souvent parce que les gens sont sur les réseaux avec une volonté d'échapper un peu à tout ce qui nous pèse au quotidien. Et moi si je viens sur les réseaux, alors ça dépend en fait, des fois tu peux avoir de l'empathie envers la personne une, deux, trois fois, quatre fois, mais je n'ai pas envie d'avoir cette étiquette de à chaque fois que ça ne va pas. je vais dégager mes ondes négatives sur les réseaux parce que je ne pense pas que ma communauté est là pour ça. Par contre, cela ne m'empêche pas de dire quand ça ne va pas et pourquoi ça ne va pas. Et je trouve ça très important parce que ça permet à des personnes de s'identifier à certains soucis, à certains problèmes qu'on peut banaliser. Et en fait, ça leur permet de surtout se sentir moins seule. C'est très très important pour moi. C'est pour ça que je dis toujours, j'insiste toujours sur la notion de partage. Par contre, sur mon podcast, étant donné que j'aborde des sujets qui sont quand même un peu sensibles, qui touchent beaucoup à la psychologie, qui touchent beaucoup à des problèmes qu'on peut avoir... et qui peuvent nous faire stagner sur plein de plans différents de nos vies. Je préfère avoir une trame, tout simplement. Voilà, exactement. Un script avec différents points à aborder, comme ça je sais que je vais pas passer à côté d'un point qui est vraiment très important. Ça c'est, oui, je trouve ça très important. J'ai une intro... Il y a quelque chose que je dis toujours dans mon intro qui se répète dans chacun de mes épisodes. Et la seule chose que je fais à la fin, c'est de demander à mes abonnés, donc mes auditeurs, de prendre soin d'eux et qu'on se verrait la semaine prochaine. Et que si jamais ils veulent parler ou quoi que ce soit, ils peuvent m'envoyer un petit message sur Instagram. Mais tout le reste, c'est vraiment dans la spontanéité. La joie et la bonne humeur. Des fois, non. Et des fois, t'as tes podcasts où je suis vraiment tellement... Je te dis, j'ai pas envie.

  • Ayesha

    J'aime beaucoup cette touche. D'innocence et d'authenticité. Ryan se moque souvent de moi parce que je dis beaucoup authenticité, sincérité. Et moi c'est quelque chose qui me parle beaucoup. Moi je préfère qu'une personne dise bah oui je suis comme ça et d'assumer que d'essayer de se cacher derrière des choses quand ça va pas, ça va pas. T'as pas besoin de me raconter ta vie pour me le dire. Mais tu assumes de ne pas être à un moment, à un instant T. De ne pas être de la même vibe peut-être que d'autres personnes. De ne pas être tout joyeux, tout heureux, tout enthousiaste. Je serais forcément plus attirée par des gens. qui se montre, je dis pas qu'il y a besoin de tout montrer de cette personne, mais en tout cas les choses que tu considères comme transmissibles ou que t'as envie de partager sur les réseaux, parce qu'il y aura toujours notre petit jardin secret forcément, et on a la capacité de montrer aussi cet aspect sans se dire qu'il y a la positivité toxique, parce que la positivité toxique est répandue aujourd'hui partout sur tous les réseaux, et on a tendance à parler que quand ça va bien, j'ai eu un prix, on en parle, mais si j'ai un bouton, je vais pas montrer ma... peut-être pendant 18 jours ou des petites choses comme ça. Je donne des exemples superficiels mais ça peut toucher à tout comme à rien. Et encore une fois je dis pas que les gens doivent montrer tout de leur vie mais je pense qu'aujourd'hui il manque beaucoup de sincérité et d'authenticité sur les réseaux et le fait de voir les gens dire bah oui je vis une vie comme tout le monde en fait. J'ai aussi des bons moments, j'ai aussi des moments très faibles, très bas où je me sens vulnérable et là je ne serai pas disponible pour les réseaux. Je suis avec ma famille, je prends mon petit moment de cocooning et je reviens. Sans forcément avoir besoin d'expliquer et je trouve ça très beau d'avoir cette capacité de se dire on reste qui on est et après je décide de ce que je partage quoi qu'il arrive mais en gardant cette sincérité.

  • Rawen

    Je suis tout à fait d'accord avec toi. J'aimerais rebondir sur ça en disant que oui tout à fait d'accord sur le fait qu'il ne faut pas être dans la positivité toxique et il faut savoir partager aussi quand ça ne va pas et quand ça va mal même si ça peut être difficile de partager mais juste montrer que la vie n'est pas toujours rose etc. Pour revenir toujours au même truc. Oui en fait. Il ne faut pas être dans la positivité toxique et ne pas répandre encore plus cette image de tout va bien chez moi. En fait, ça peut faire sentir à certaines personnes en face qu'il n'y a que chez eux que ça va mal. Pour ces personnes-là, à un moment donné, je pense que ça devrait être très difficile et très pesant surtout. Après, je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui ont beaucoup de mal à partager parce qu'on se crée un peu une carapace. Pas beaucoup de monde ou en tout cas, il y a des gens qui ne réussissent pas à own. Le fait d'être vulnérable à accepter tout simplement le fait d'être vulnérable, ou peut-être qu'ils l'acceptent entre eux-mêmes, juste entre soi-même, et ne pas avoir la capacité de l'accepter, de l'assumer, de le partager devant les autres, ça c'est quelque chose qui me fait beaucoup de mal, parce que je sais à quel point ça peut être pesant. Donc ça me fait vraiment beaucoup de peine pour ces personnes-là, et j'espère que... que toutes les personnes, s'il y en a qui nous écoutent et qui sentent que ça leur parle un peu, si cette chose-là résonne un peu avec eux, on a toujours la possibilité de dépasser ce blocage-là et on a toujours la possibilité de travailler sur soi pour comprendre pourquoi est-ce qu'on s'est fait cette carapace-là, peut-être qu'on a subi des trucs, peut-être qu'on a partagé par le passé et qu'on a été trahi, peut-être qu'en fait, quand on partage, à chaque fois qu'on partage, on se sent trahi et on n'a pas le retour auquel on s'attend, etc. Donc sachez qu'il y a toujours un moyen de dépasser cette chose-là et de travailler dessus et d'arriver à un moment de sérénité tout simplement où on peut se dire en fait oui quand je suis vulnérable je peux owner que ce soit seul ou avec les autres. Je vais avoir et je leur souhaite surtout d'avoir un entourage bienveillant et qui est là et qui va les écouter parce que c'est ce qui fait qu'au final on va pouvoir être dans cette capacité d'accepter la vulnérabilité et d'accepter d'être dans cet état-là ou pas. Et un dernier truc, et ça je le vois de mon entourage, et je pense qu'on n'en parle pas beaucoup, mais c'est sur les réseaux. On a les abonnés qui nous suivent, on a les personnes qui deviennent aussi un peu de la famille, parce que c'est des gens avec qui tu partages au quotidien, tu parles au quotidien avec mes abonnés, on s'envoie des pavés, vraiment des pavés. J'ai un compte privé, il y en a qui viennent me suivre sur le compte privé, on est tellement proches que je les accepte, tu vois, donc ça devient aussi un peu de la famille. Et tu as des personnes qui peuvent être de la vraie famille. ou de ton vrai entourage et qui peuvent ne pas être dans la même bienveillance ou avec la même énergie que ces personnes-là. Et je pense que pour beaucoup de gens qui sont créateurs de contenu ou autres, on n'a pas envie de montrer quand ça va mal parce qu'on a peur que ces personnes-là soient heureux de notre malheur. Je ne sais pas s'il y a une expression pour dire ça en français. En tout cas, que la personne se réjouisse de tes malheurs, tu vois. Et en fait, je sais que dans mon entourage, par exemple, j'ai des personnes qui sont créateurs de contenu et qui ne vont jamais partager quand ça va mal parce qu'elle va dire en fait j'ai pas envie de montrer que cette personne le voit et qu'elle se dise bah tiens j'ai envie que ces personnes là se libèrent de ce poids, je sais que c'est pas évident, je me permettrai jamais de dire que c'est facile et qu'il faut juste faire le travail pour le dépasser donc je ne dirai rien de plus mais juste j'attire l'attention sur cette chose là, sur ce petit axe là parce que je sais que ça existe et je sais que ce qu'on voit et ce qui pousse les personnes à être vraiment des fois dans cette zone Avoir cette image de toxicité positive ou montrer cette image de toxicité positive, c'est peut-être des fois juste des blocages qu'on a et en fait on n'arrive pas à faire autrement. On ne sait pas comment faire autrement.

  • Ayesha

    Je pense qu'on pourrait parler pendant des heures sur ce sujet, sur le fait que des fois l'entourage le plus proche ne nous soutienne pas forcément dans certaines aventures entrepreneuriales, créatrices, créatives ou autres. Et que des fois, on a ces blocages externes qui viennent déjà des fois. pas de nous, mais qu'on subit et qu'on n'arrive pas encore à surpasser. Comme tu dis, j'espère aussi que ce sont des blocages que les gens vont réussir à dépasser, parce que c'est tout à fait possible. Et tu vois, tout à l'heure tu disais, le fait d'avoir un environnement, un entourage bienveillant, comme ça peut être certaines personnes de ta communauté. Moi, je pense aussi qu'il faut se mettre en tête que des fois, je dirais pas la communauté, parce que sinon ça n'a pas de sens si toute ta communauté, elle est malveillante. Et en tout cas, les personnes autour de nous, si... parmi, il y a certaines personnes qui sont totalement malveillantes, de se dire malgré ça, il faut qu'on arrive à push through, qu'il faut qu'on arrive à se dire c'est dans ces moments-là qu'on va devoir se forger et que, pour beaucoup de personnes, c'est dans ces moments-là qu'on va arriver à créer. Pour les artistes, typiquement, si on parle des personnes qui écrivent des poèmes, qui écrivent des chansons, qui font de la musique, qui composent, c'est principalement dans ces moments qu'on arrive à créer les pépites. Mais pour moi, on peut... peut essayer de transformer cette énergie tout à fait négative qu'on ressent et qu'on va subir, je pense que c'est important de se dire, on rentre dans une aventure qui va être déstabilisante et Il faudra y aller avec un mental d'acier en se disant qu'il nous soutienne, qu'il like, qu'il follow, qu'il ne follow pas. On va créer, on va continuer à le faire parce qu'on va se libérer avec, on va s'émanciper avec, on va s'en affranchir. Et je pense que ça n'arrive pas au tout début, mais ça vient avec le temps.

  • Rawen

    Carrément.

  • Ayesha

    Et là, en effet, on parle de réseaux sociaux, mais je trouve typiquement le bon moment pour dire qu'on peut aussi faire ce lien avec la prise de parole en public. Parce que ce sont un peu les mêmes enjeux, ce sont un peu les mêmes peurs. On a peur de se montrer tel qu'on est. Il faut avoir beaucoup confiance en soi pour pouvoir parler devant un auditoire, devant des étrangers, aux quelques personnes. C'est même plus dur de parler devant sa famille, devant ses proches, que devant des personnes qu'on ne connaît pas du tout. Donc c'est vraiment très varié, très différent en fonction des personnes qu'on aura en face de nous. Mais c'est super important de continuer à persévérer et de continuer à créer Donc continuer à exprimer ce qu'on veut, que ce soit des belles choses, des choses plus dures, qui nous prennent aux tripes et qui sont vulnérables, qui montrent qu'on est vulnérable. Donc continuer à le faire parce que le jour où on arrivera vraiment à le faire sans problème, c'est ce jour-là où on sera totalement nous-mêmes, je pense. Après, it's a journey, it's not a destination. C'est un voyage, donc on va pas arriver à le faire dès le départ, dès le début, dès qu'on a commencé à faire de la prise de parole en public ou dès qu'on a commencé à créer du contenu. Ça arrive avec le temps et je pense qu'aujourd'hui, t'as peut-être aussi... une belle évolution là-dessus. T'as dû voir des progrès par rapport à toi, ta façon de parler devant la caméra, que ce soit sur tes vidéos, sur tes stories. Et c'est beau de voir cette évolution,

  • Rawen

    je pense. Carrément. Tu vois, c'est typiquement ce dont on a parlé au tout début, quand je t'ai dit, quand je revois mes vidéos, les vidéos que j'avais faites au tout début, en fait, sur YouTube, etc. Et que j'en dis, mais en fait, je vois une toute petite fille, toute timide, etc. qui a envie, tu vois, mais qui ne s'est pas encore retrouvée. Et je pense que... ce que tu as dit est très important, it's about the journey, not the destination, c'est justement en fait en faisant ce chemin que je me suis découvert, et que j'ai découvert la personne que j'étais, la personne que j'ai envie d'être, et de montrer sur les réseaux, qui est évidemment la personne que je suis, tu vois, mais en fait, il y a des parties de toi qui vont t'aider à transmettre le message que tu veux transmettre, et à transmettre toutes les choses que tu as envie de transmettre, et moi j'ai trouvé cette authenticité, justement en étant sur les réseaux, en voyant comment mon public réagit, parce que comme tu l'as très bien dit, comme pour la prise de parole en public. Sur Instagram, c'est de la prise de parole en public, mais un peu en virtuel, mais qui est tout à fait réelle aussi. C'est des interactions avec des personnes qui sont réelles, des personnes qui sont présentes, qui t'envoient des messages, qui t'envoient des messages, qui t'envoient des bocaux, qui t'envoient des bocaux, etc. Donc en fait, c'est justement pour dire que c'est un peu le même univers, juste que là, c'est via un téléphone. Évidemment que ça peut être un peu plus overwhelming si on est sur une scène et qu'on a un public devant, mais... Il y a des enjeux aussi, et t'as les petits trucs qui viennent avec la création de contenu et la prise de parole virtuelle, si je puis dire, qui sont propres à cette expérience et qu'il faut considérer. Et après, tu sais, comme il y a des enjeux pour la prise de parole en public, il y en a aussi pour la prise de parole en public, mais de manière virtuelle, parce que là, tu parles à un téléphone déjà de une, donc va trouver le... Va trouver la façon de faire. Au début, c'est très compliqué. Même moi, des fois, je ne le fais pas pendant un petit moment. Et après, quand je reprends le téléphone, je me dis qu'est-ce que je suis en train de faire ? Qu'est-ce que je fais, tu vois ? Ce n'est pas évident. Tu vas mettre en avant des stories. Tu sais que peut-être, comme on a dit tout à l'heure, il y a des personnes qui ne t'apprécient pas forcément, qui vont voir ces stories, les jugements des autres, etc. Donc, on peut avoir les mêmes enjeux quand on va parler devant un groupe. Ça va être pareil, mais un peu adapté. Quand on va parler sur les réseaux et quand on va prendre la parole sur ces réseaux, etc., il faut juste dépasser, réussir à dépasser tout ça en le faisant et en continuant à le faire malgré tout. Et en accordant plus d'importance aux choses positives et aux feedbacks positifs et se concentrer vraiment juste sur ça, évoluer avec ça, que les choses négatives.

  • Ayesha

    Dans la continuité, si tu avais besoin de donner un ou deux conseils, il faut être tout à fait à l'aise devant la caméra ou devant ton téléphone, parce que des fois on a l'air assez bête de parler à un téléphone en fait. Je me sens... C'est trop drôle de parler à une caméra, je vois ma tête, c'est marrant.

  • Rawen

    La première chose que je vais dire c'est qu'il n'y aura jamais un moment où tu vas... Pensez qu'il y a une personne réelle devant toi, ça va toujours être le téléphone, donc c'est bon, fais la paix avec cette idée et parle à ton téléphone. Fais-le une, deux, trois, quatre fois, tu vas t'habituer et puis voilà. Peut-être je déconseillerais à certaines personnes de se lancer sans avoir fait des essais au préalable. C'est-à-dire, disons les choses telles qu'elles sont, il y a des jours où ça ne va pas. Moi, il y a des jours, je peux mettre le téléphone, je pourrais faire aucune story en fait, parce que ça ne va pas, je n'ai pas l'éloquence de d'habitude. Mais je n'ai pas cette spontanéité de d'habitude, je n'ai pas cette facilité de parler que d'habitude, etc. Et en fait, juste non. Ta tête te dit non, ta langue te dit non, c'est tout te dit non. Donc tu te dis, c'est pas grave, ce jour-là, je vais faire des photos, des stories sans parler. C'est très bien, on a la ASMR, c'est très... Et puis en ce moment, on va penser sur ça les jours où ça ne va pas. Et puis le jour où ça va, le jour où tu te sens bien. Quand tu commences ta journée, en général, moi ce que je fais, c'est que quand je commence ma journée en disant bonjour à mes abonnés, et dès le début à commencer à leur parler quand je sais bien sûr que j'ai un truc à partager, ça devient beaucoup plus fluide après au cours de la journée. Je n'ai absolument aucun souci à prendre mon téléphone. En général, dès qu'un truc me vient à la tête, et de faire la story. Si vous voyez des fois que c'est difficile, que c'est compliqué, que vous bégayez, que... Des fois, c'est juste parce que vous n'avez rien à dire en fait. Il vaut mieux ne pas parler pour rien dire. Il vaut mieux ne pas faire de story quand t'as rien à dire. Il y a eu des moments où j'ai disparu des réseaux pendant des semaines et des semaines. Il ne se passait pas des choses que j'avais forcément envie de partager. Je n'avais pas de contenu à partager. Je n'avais ni le temps ni l'envie de travailler sur du contenu à partager. Et je préfère beaucoup plus la qualité à la quantité. C'est-à-dire que si je reviens un mois plus tard, mais avec du bon contenu, avec une belle énergie, avec une présence vraiment qui va avoir un impact, je préfère ça que d'être là pendant ces deux semaines en n'étant vraiment pas moi-même, en étant vraiment... et de pousser les gens à se désabonner. Beaucoup te disent, mais il faut toujours être présent, toujours partager, parce que sinon, les gens vont se désabonner, parce que la concurrence est rude, et après, en fait, on va t'oublier. Bien sûr qu'on va t'oublier, tu ne postes pas un jour, on va t'oublier. Tu penses que tout le monde se rappelle de toi tous les jours et que tu es présente vraiment ? Moi, c'est quelque chose que je faisais avant je rentrais. Si je ne postais pas un jour, le lendemain, je disais, je suis désolée, hier, je ne vous ai pas parlé. Mais qui se rappelle de moi si j'ai parlé hier ou si je n'ai pas parlé ?

  • Ayesha

    Qui suis-je pour dire ça ? Coucou !

  • Rawen

    je reviens le lendemain et puis voilà tu vois j'apporte un truc je parle d'un sujet je porte un conseil pas en portée là on est très bien tous tu vois je prends envie de j'ai pas besoin de m'excuser à chaque fois il s'en fiche aussi tu as tu as tous les jours oui je suis désolé que tu as le moindre truc tu reviens je suis désolé il s'est passé si ça et tu vas te retrouver dans un dans une optique de justification mais au moins c'est malsain au bout d'un moment donné parce que c'est comme si tu avais des comptes à rendre alors que pas du tout tu as des comptes à rendre juste quand tu promets quelque chose à tes abonnés et que tu ne le fais pas, là c'est très important parce que c'est ton engagement, ta parole et vraiment ta crédibilité qui est en jeu. Sinon autrement, moi je préfère, et je vous donnerai ce conseil-là, après toujours c'est à prendre avec des pincettes et à faire vraiment en fonction de ce qui résonne le mieux avec vous. Moi je préfère avoir des personnes qui sont présentes avec quelque chose à dire ou avec une belle énergie ou avec une présence... peu importe, tu vois, juste, mais ne sois pas présent juste pour me partager des photos de la lumière, des oiseaux et des arbres, j'ai ça devant chez moi, et en fait, ça va faire juste que je vais me dire à un moment donné mais ce compte, il part un peu en cacahuète, j'avais des trucs vraiment hyper quali, quoi, j'ai de la nature, maintenant j'aime la nature, mais c'est pas le but de ce compte, moi, n'ayez pas peur de ne pas être là, et puis, tu sais quoi, les personnes qui vont se désabonner, c'est pas vraiment les personnes qui adhèrent le mieux à toi, parce que si je me désabonne de quelqu'un, parce que je vois qu'il y a... pas de publication pendant une semaine ou pendant deux semaines, c'est que vraiment c'est pas un compte que je suivais beaucoup avant et ça permet aussi de faire le tri parce qu'au final t'as envie d'avoir une communauté qui est là pour toi, autant faire le tri et avoir que les personnes qui sont vraiment là pour toi et pour te suivre toi et qui limite quand t'es pas là vont t'envoyer un message, moi quand je suis pas là il y a des gens qui m'envoient un message pour me dire qu'est-ce qui se passe tout va bien etc et je leur raconte, tu sais je dis alors en ce moment c'est vraiment non, non, non, non et on en parle et on en discute et ils me donnent des conseils et c'est magnifique, je préfère avoir ces gens là, et ils sont pas nombreux vraiment ce sont quelques personnes mais à chaque fois que je suis pas là, même pour une journée elles vont m'envoyer un message et je préfère avoir 4 personnes de ces gens là que 400 personnes qui vont se désabonner dès que je vais pas poster un seul jour ou qui vont me voir comme un produit, parce qu'on peut devenir facilement un produit sur les réseaux sociaux. Moi aujourd'hui, je n'ai pas des centaines de milliers d'abonnés, je ne suis pas une personne qui a des millions de followers, donc je ne me considère pas comme un produit, je réussis quand même à avoir, à être moi-même et à avoir la même, la présence que je voulais avoir dès le début jusqu'à aujourd'hui, mais on peut facilement, surtout si après on nous signe dans des agences, si après on peut facilement devenir en fait un produit, et là... tout va être influencé, même ta prise de parole, même la façon dont tu t'exprimes, même la façon dont tu te présentes face à tes abonnés, etc. Tout peut être touché et ça... Non en fait.

  • Ayesha

    Ce que je retiens, c'est que t'as pas peur déjà d'être oublié, parce que de toute façon c'est pas ce qui est le plus important, et je pense que c'est comme ça aussi, qu'on fait le meilleur contenu, et qu'on est vraiment soi-même, et si ça, ça te représente, et bah c'est comme ça que tu fonctionnes, et de toute façon, s'il y a vraiment des gens qui attendent que, ah, t'as pas partagé, et qui se désabonnent, bah oui, comme tu dis, c'était pas les meilleurs ambassadeurs, de toute façon, on ne perd rien en les voyant partir, ou quand ils se désabonnent.

  • Rawen

    Exactement.

  • Ayesha

    Est-ce que de la même manière, tu pourrais nous dire si l'éloquence a sa place sur les réseaux sociaux ?

  • Rawen

    Je dirais que oui, dans certains cas, et un non catégorique dans d'autres cas, parce qu'il y a des personnes, en fait, leur personnalité est caractérisée par un côté un peu foufou, un peu maladroit, un peu je dis ce que je dis, et puis je figure it out au cours du chemin, pendant la phrase, j'essaye de comprendre ce que je... tu vois. En fait, je suis certaines personnes comme ça, et j'adore comment elles sont. J'aime beaucoup les suivre. Je rigole beaucoup avec elles. Quand je vois qu'une personne se trompe sur une phrase ou qu'en fait elle commence une phrase et elle la finit avec autre chose, qu'elle se perd un peu dans ses pensées, etc. Je trouve que ça fait au final sa personnalité. Et pour d'autres personnes, je trouve que ça leur va à merveille d'avoir une magnifique éloquence. Quand je les écoute, en fait, j'ai envie de continuer à écouter. En fait, ça m'emporte un peu et c'est magnifique. Donc oui, ça a sa place avec ces gens-là qui traitent certains sujets en particulier. Ça c'est important, ça dépend des domaines. Tu vois aussi, si j'ai une personne qui va me parler un peu de, je sais pas, de psychologie, de développement personnel, etc. J'aimerais qu'elle soit assez éloquente dans le sens où j'aimerais comprendre facilement ce que cette personne a à dire. Et j'aimerais pas essayer de comprendre ce qu'elle a envie de dire mais qu'elle ne réussit pas à le dire. Parce que déjà que c'est des sujets qui sont extrêmement sensibles, j'ai pas envie en plus de ça qu'une personne m'embrouille au lieu de m'éclairer.

  • Ayesha

    Et enfin Rawen, dernière question pour toi, qu'est-ce que tu as pu faire et qu'est-ce que tu fais peut-être pour être plus éloquente sur les réseaux, pour être plus à l'aise ?

  • Rawen

    Tu sais quoi, s'il y a un seul truc que je dois dire par rapport à ma personne sur ça, et c'est quelque chose que j'ai appris avec le temps, c'est que je ne vais pas parler dans des sujets que je ne maîtrise pas, pas beaucoup, ou je ne vais pas essayer de parler pour parler, dans le sens où là si tu vas me poser plein de questions, tu vas essayer de me parler, d'avoir une conversation avec moi par rapport à un sujet que je ne maîtrise pas. je n'ai absolument aucune idée sur ce que tu es en train de me raconter, etc. Tu vas avoir une personne vraiment perdue en face de toi, qui n'a aucune éloquence, qui n'a aucune façon de dire, de s'exprimer. On ne voit pas sa personnalité via sa façon de parler ou via ce qu'elle partage, etc. Par contre, tu me mets dans mon truc, en fait. Ici, un sujet, je sais que je peux apporter quelque chose dedans, je sais que je peux, en fait, avoir un avis qui peut aider certaines personnes ou autres. Je vais être tellement dans le flow que ça va venir. tout seul. Et je pense que ça c'est quelque chose que j'ai appris vraiment beaucoup avec, enfin déjà de mon entourage et aussi sur les réseaux. Quand je vois des personnes parler pour ne rien dire ou parler dans le vide, j'ai vraiment pas envie d'être comme ça tu vois, donc j'essaie de me contrôler quand je peux me contrôler. Et après si on veut vraiment être dans la technicité de la chose, bah la seule chose que je fais aujourd'hui par rapport à mon podcast c'est vraiment de préparer une trame quand je sais que il faut que ce soit un sujet élaboré et des points il y a des points qu'il ne faut pas négliger etc. je vais préparer le truc, je vais essayer de faire quelques conversations dans ma tête pour voir comment ça sonne, etc. Et je fonce.

  • Ayesha

    Souvent ce qu'on finit par retenir, c'est que l'éloquence tourne beaucoup autour du silence. C'est justement les moments où on va se dire qu'on va rester silencieux, que ça va mettre plus en évidence notre éloquence. Ça fait totalement sens quand tu dis, sur un sujet que tu ne maîtrises pas, tu vas prendre du recul, tu vas t'éloigner un peu. Et justement, ça va mettre encore plus en valeur ta personnalité quand tu vas revenir et que tu vas dire ce que tu as à dire avec toute ta personnalité rayonnante, avec tes mots, avec le fait que tu as analysé la situation, que tu es pris du recul ou en étant tout à fait spontané. Mais parce que tu sais que c'est quelque chose qui te parle à toi et qui parlera à d'autres. Pour moi, c'est la meilleure manière de transmettre ton message.

  • Rawen

    Tout à fait d'accord avec toi. Et comme tu as dit, en fait, l'éloquence et aussi l'élégance.

  • Ayesha

    Parfait. Merci à toi, Raouen. Chers artistes, nous arrivons bientôt à la fin de cet épisode Je vous propose de faire un résumé Si vous n'avez pas eu l'occasion d'écouter tout cet épisode Tout d'abord, trois points clés Pour que ce soit plus facile pour vous Le tout premier, la prise de parole Comme vous le savez, c'est LE moyen d'émancipation Donc ce qu'on vous conseille, ce que Raouen vous conseille en tout cas N'ayez pas peur de faire des erreurs Et même si vous faites des erreurs, c'est que c'est bon signe en fait Continuez à en faire, ça vous forgera Ça vous... permettra de découvrir qui vous êtes vraiment et vous apprécierez à connaître cette personne, à apprendre qui est cette personne et ça fera votre personnalité et ce sera pour votre plus grand bonheur et le plus grand bonheur de toute votre communauté. Le deuxième point C'est commencer tout court. Commencez avec ce que vous avez, commencez avec qui vous êtes, vos défauts, vos qualités, vos moyens logistiques ou pas. Téléphone, pas téléphone. La salle, pas de salle dans votre petite chambre d'étudiant, 9 mètres carrés ou pas. Commencez. Ça demande beaucoup d'audace, beaucoup de courage, mais faites-le. Si vous avez la chance d'avoir des proches qui vous entourent, qui vous encouragent, c'est en bonus. Si vous n'en avez pas, ce n'est pas une fatalité. Et enfin, notre troisième point. La vulnérabilité, l'authenticité, votre sincérité. La vulnérabilité est aujourd'hui vue comme une faiblesse, c'est underrated, mais ce n'est pas le cas. C'est votre plus grand trésor, c'est votre plus grande force, je dirais même. Et sachez que ce n'est pas parce que vous ne parlez pas de certains sujets, que vous ne maîtrisez pas ou que vous n'avez rien à dire dessus, que ce sera une faiblesse. Au contraire, on le dit souvent, le silence est d'or. Et dans ce cas, quand vous êtes passionné, ça se verra. Ça montrera toute votre authenticité. Donc continuez à l'être, continuez à montrer qui vous êtes, et c'est de cette façon que vous serez la plus grande contribution à l'humanité, à ce monde, sur les réseaux et ailleurs. C'était notre résumé de cet épisode avec Rawen, je te remercie infiniment Rawen d'avoir fait partie de cet épisode. Est-ce que tu veux bien dire à nos artistes comment te retrouver ou te retrouver ?

  • Rawen

    Je prendrais déjà un petit moment pour vous dire merci de m'avoir accueillie sur le podcast et de m'avoir invitée. C'était vraiment un réel plaisir et c'est vraiment pas du tout pour jeter des fleurs. J'ai été très bien accueillie dès le début jusqu'à la fin de l'épisode. Vous avez fait un petit moment détente au début qui a permis de vraiment instaurer un climat de bienveillance, une bonne ambiance. Et qui m'a permis d'être vraiment très à l'aise et surtout moi-même tout au long de l'épisode. Et pour ça, merci beaucoup. C'est très professionnel. de votre part et surtout c'est juste adorable en fait donc je suis très contente d'avoir fait partie de cette expérience ensuite pour dire où me retrouver vous me retrouver sur instagram sous le pseudo raouen tello r a w n t e un seul l o et vous pouvez me retrouver aussi via mon podcast l'émission s'appelle sharing and caring donc comme ça sur prononce en anglais Et c'est disponible sur Spotify, sur Deezer, Apple Podcasts, toutes les plateformes d'écoute. Je fais un épisode tous les dimanches.

  • Ayesha

    Merci Raouen, c'était super de t'avoir. J'ai été fascinée par tout ce que tu as pu nous dire. C'était des astuces et vraiment des conseils super utiles. Et c'est tout ce qu'on aime, j'ai l'air de dire. Merci beaucoup. Chers artistes, c'est à vous donc que je parle. Vous savez, ça fait depuis bientôt deux ans que nous avons ces épisodes. Donc n'hésitez pas à nous donner un peu de force en nous écoutant en... partageant à tous vos amis, à vos proches, à votre famille, à cet étudiant qui en a besoin à liker, à follower si je puis dire sur les réseaux et ailleurs et à nous mettre des étoiles pour forcément nous aider encore un peu plus. Sinon, je vous dis merci. Dans ce podcast, nous vous aidons à surmonter votre peur de prise de parole en public grâce à des astuces, anecdotes et conseils de nos intervenants et intervenantes. Grâce à ce podcast, chers artistes, vous pourrez exceller. dans votre prise de parole en public. Alors ? Parle, inspire et grandis.

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