EP14 J’ai voulu croître, j’ai explosé en vol… pour revenir plus fort cover
EP14 J’ai voulu croître, j’ai explosé en vol… pour revenir plus fort cover
Performance Équilibrée

EP14 J’ai voulu croître, j’ai explosé en vol… pour revenir plus fort

EP14 J’ai voulu croître, j’ai explosé en vol… pour revenir plus fort

57min |09/04/2025
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Description

Et si grandir demandait d’abord de déconstruire ?


Je te raconte les coulisses d’un crash. En mars 2025, j’ai passé 3 semaines au fond du trou. À douter de tout : de ma valeur, de mon business, de ma mission.


Attention : pas une simple baisse d’énergie. Une vraie foutue traversée du désert.


J’en ai tiré des leçons puissantes ,qui m’ont fait grandir. Je te partage :

  • Ce que j’ai compris sur la croissance, le sabotage inconscient, la pression invisible des paliers.

  • Pourquoi j’ai décidé de laisser mourir une ancienne version de moi.

  • Et comment j’ai reconnecté à l’essentiel – pour revenir plus solide, plus clair, plus aligné.


À écouter si tu veux apprendre à transformer une chute en levier de croissance réelle.


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Transcription

  • Speaker #0

    Chers amis, bonjour et bienvenue dans le podcast L'art et la science de la performance équilibrée. Ici Cédric Esserméant, je suis ravi de vous retrouver dans ce nouvel épisode qui va être différent, ça ne va pas être juste vous raconter des trucs intéressants, en tout cas j'espère que c'est intéressant pour vous ce que vous vivez ici. Là il y a une histoire, il y a l'histoire de... Je viens de traverser une grosse crise personnelle et professionnelle, une crise existentielle même je pourrais dire. durant laquelle, pendant plusieurs semaines, j'étais vraiment, vraiment pas bien. J'étais au fond du trou, trois semaines dans le noir, à plus voir ma valeur personnelle et ma valeur professionnelle, à plus voir que les échecs et les déceptions des mois et des années passées, à me souvenir de ces heures de gloire où on cartonnait sans forcer, sans... je sais même pas, sans faire exprès, tu vois, et sans arriver à retrouver cette espèce de mojo. Bref, je pense que j'ai vécu une dépression, je pense que j'ai eu trois semaines de déprime. Je pense que c'est le vrai mot. Je n'ai jamais vécu ça, j'ai eu des creux dans ma vie, j'ai eu des phases de doute. Tu sais, quand tu es entrepreneur depuis 15 ans, tu as ton compte tout seul, tu crées plusieurs boîtes, etc. Il y a des phases dans lesquelles tu te remets en question, tu doutes, tu vois. Mais là, je suis vraiment dans le dur. Et pourtant... quelques semaines plus tard, donc il y a eu trois semaines de creux, deux semaines à me remettre un peu sur pied, où je vois bien que ça repart, et puis là aujourd'hui je me retrouve à me dire, je pense que je vais leur raconter cette histoire, parce qu'aujourd'hui je ressors, je suis comme tout neuf, il y a une sorte de nouvelle posture, un nouvel élan, une nouvelle ambition, une plus grande ambition même, que je n'ai jamais portée, je communique à un tout autre niveau avec mes prospects, j'ai bien vu hier soir, on était à une soirée réseau local, chose qu'on fait maintenant, qu'on ne faisait plus depuis très longtemps. Et en fait, je vois bien qu'en face de moi, un ancien patron d'une boîte de 1000 personnes, un dirigeant d'une boîte de 10 personnes, dans les deux cas, j'ai dit 1000 personnes, non, ils sont 100. Une boîte de 100 personnes, une boîte de 10 personnes. Dans les deux cas, ça clique en face là, où avant, j'avais l'impression que les gens, je les perdais au moment de mon pitch. Je sentais qu'il y avait un truc qui se débranchait. Là, il y a un silence où les gens, je sens que le message s'intègre. Et c'est assez fou parce que c'est comme une sensation que je n'ai jamais vraiment eue, dans laquelle, en fait, quand je présentais ce que je faisais, jusque-là, c'était « Ok, je crois que je vois, mais… » Bref, donc du coup, tout ça pour dire, je vais vous raconter les détails, mais tout ça pour dire qu'il y a quelque chose qui s'est installé, il y a quelque chose qui semble marcher, et tout ça en cinq semaines. Donc, passer du fond du trou, du trou le plus profond de toute ma vie, et j'ai 47 ans bientôt, là. à une posture plus assumée et qui semble fonctionner comme jamais. En fait, c'est l'histoire que j'ai envie de vous raconter ici, et donc les leçons qui ont été tirées de cette expérience assez douloureuse. Ça a été dur, vraiment, mais en même temps surprenante. Et il y a probablement des choses que vous allez pouvoir retirer de ça et faire des parallèles avec vous-même, peut-être, les bas que vous pouvez traverser, peut-être dans lesquels vous êtes en ce moment. et qui vont probablement vous aider à remonter plus vite la prochaine fois, ou peut-être même en ce moment. Voilà, c'est parti pour ce nouvel épisode. Bienvenue dans l'art et la science de la performance équilibrée. Il est temps d'en finir avec cette culture absurde du sacrifice, alors on va découvrir les mécanismes qui vont te permettre de créer une vie géniale, à tout point de vue. Tu bâtiras chaque jour un peu plus le plus bel héritage que tu vas léguer à tes enfants, l'art et la science de la performance équilibrée. Alors je te donne du contexte, moi je suis entrepreneur depuis 2008. J'enregistre cet épisode, on est au début de l'année 2025. Je fais de l'accompagnement des humains depuis 2014, donc ça fait plus de 10 ans. J'ai créé 8 entreprises en 15 ans, donc j'ai une certaine expérience de monter des boîtes, essayer de faire sortir des entreprises de terre. Tout n'a pas fonctionné, loin de là. J'ai coulé les deux premières boîtes. La troisième, c'est la boîte de coaching, mais après, je me suis fait embarquer par les sirènes de « C'est bon, j'ai du succès, ça marche, donc... » Ça y est, je suis un grand entrepreneur, je me suis fait embarquer dans des histoires d'associations qui n'ont pas été forcément toujours des histoires bienheureuses. Bref, aujourd'hui, je suis tout seul. Tout seul, pardon. Je travaille avec mon épouse, mais on n'a pas des salariés, une grosse équipe, tout ça. On fait à peu près 150 000 euros par round-ship d'affaires en formation et en accompagnement individuel, donc c'est très correct. Voilà. Et puis un beau matin, du mois de janvier 2025, donc il y a à peu près deux mois, je me réveille comme ça et je me dis, tiens... Qu'est-ce que ça donnerait si je m'imaginais doubler ces chiffres-là ? Parce que 150 000, c'est très bien, mais je sens bien que je ne suis pas à fond de mon potentiel, si je suis vraiment honnête. Donc je me dis, qu'est-ce que ça donnerait si... Mon entreprise générait 300 000 euros par an, le double. Et là, je m'aperçois que inconsciemment, alors il se trouve que l'inconscience, c'est une grosse partie de ma spécialité, de mes capacités d'accompagnant, c'est d'aller explorer les mécanismes de l'inconscient. Donc du coup, je sais bien lire à l'intérieur du mien. Et en fait, je réalise qu'il y a deux blocages qui clairement... font que dans mon inconscient, ce n'est pas OK d'aller doubler ce chiffre d'affaires. Alors, je vais simplement faire ouvrir une parenthèse ici pour expliquer la notion des passages de palier. Lorsque tu veux passer d'un palier, dans mon cas de 150 000 à 300 000, mais peut-être que toi, tu sais passer de... J'ai un client, il veut passer de 5 millions à 30 millions. C'est toujours un palier. Et un palier va nécessairement te faire passer par une phase de moins bien. Quand tu es sur un plateau et que tu veux passer au plateau d'après, quand tu es au deuxième étage et que tu veux passer au troisième étage, Tu ne vas pas juste monter des marches d'escalier, on aimerait que ce soit comme ça et ça serait l'idéal, mais la croissance va toujours être précédée d'une phase de déconstruction. C'est un peu comme si tu as monté un meuble Ikea et tu t'aperçois que tu as une étagère à l'envers. Bon, ce n'est pas grave, tu mets quand même des livres, etc. C'est fonctionnel. Mais à un moment donné, tu te dis, ça me fait chier, ce meuble avec cette étagère à l'envers, c'est quand même moche, je veux retourner l'étagère. Ton meuble Ikea, tu ne vas pas avoir le choix de démonter une partie du meuble pour pouvoir retourner l'étagère et tout remonter correctement. Donc, pour améliorer le truc, tu as besoin de passer par une phase de déconstruction. Et plus le saut est grand vers l'étape d'après, plus la phase de déconstruction va être intense. C'est mécanique, c'est comme ça que ça marche. Tous les préparateurs mentaux, tous les coachs sportifs connaissent ce système. Tiger Woods, quand il a voulu... dans sa grande époque, quand il a voulu vraiment passer au niveau d'après, il a engagé un nouvel entraîneur, il a dû changer son swing, et son swing, ça a nécessité de détruire ce qui était là, de désapprendre des automatismes qui avaient été intégrés des centaines de milliers de répétitions, et de commencer à intégrer un nouveau geste. Et donc forcément, à court terme, son swing s'est dégradé pour pouvoir ensuite performer mieux après. Voilà, donc ça c'est un mécanisme. Donc ça, c'est la notion des passages de palier. Je ferme la parenthèse. Donc moi, quand je me pose la question ce matin de janvier, dans mon lit, en me disant, tiens, qu'est-ce que ça donnerait si je passais à 300 000, il y a deux choses qui remontent à l'intérieur de moi. Si je vais à 300 000, ça veut dire que je vais plus me focaliser sur l'argent, et donc je vais moins me focaliser sur les gens. Sauf que moi, dans mon ADN, je veux servir les humains. Et pas juste monter un business parce que c'est... de la mécanique de pognon, et tant qu'on fait du pognon, peu importe, même si on doit un petit peu essorer les gens comme des citrons, et qu'ils partent complètement épuisés et en burn-out. Tu vois, pour moi, c'est impossible. Donc, il y avait la croyance dans mon système que si je fais plus d'argent, je vais perdre mon humanité. Ça, c'est la première chose. La deuxième croyance que j'ai observée, c'était si je double le nombre de mes clients, ou si je double mon chiffre d'affaires par client, mécaniquement... En gros, c'est soit l'un, soit l'autre, même si évidemment, il y a des nuances, ça peut être quelque part entre les deux, mais en gros, symboliquement, c'était ça. Ça voulait dire que j'allais porter deux fois plus le poids de la responsabilité des résultats de mes clients, puisque la plupart de mes clients jusque-là venaient pour « je veux gagner plus d'argent » . Chose que j'ai lâchée parce que, en général, quand on fait un travail sur l'humain, les gens veulent juste gagner plus, ils ne sont pas prêts à traverser la phase de déconstruction. Donc, oui, mais là, je gagne moins. Oui, mais c'était prévu. Oui, mais non, en fait, parce que moi, je voulais gagner plus. Bref, l'avidité et la cupidité fait que les gens se retrouvent sans pas content en oubliant ce qu'on avait convenu au départ. Bref, les gens sont pressés. C'est toujours comme ça. Donc, du coup, je ne veux plus coacher des gens qui viennent me voir pour gagner plus d'argent parce qu'en fait, ça part d'un espace d'avidité. Comme moi, je parle uniquement de prendre soin des gens, de leur famille, etc. et d'une harmonie globale. Du coup, des fois, ça ne marchait plus. Bref. Je me mets à nettoyer ces deux croyances-là et à normaliser dans mon système le fait de générer 300 000 balles par an. Grosso modo, 30 000 euros par mois de chiffre d'affaires, au lieu de 15. Le truc, c'est que quand tu normalises ça, tu changes de cadre de référence psychologiquement, sur le plan inconscient. Ce qui veut dire que jusque-là, générer 150 000, c'était normal, c'était OK. Quand je normalise 300 000, 150 000, ce n'est pas assez. Tu vois le genre ? C'est que je me dis... je ressens à l'intérieur 300 000 c'est normal, 150 000 c'est pas assez, 30 000 par mois c'est normal, 15 000 par mois ce n'est pas suffisant. Et donc, en février, je me retrouve à faire un truc que j'ai déjà vendu en décembre, que j'ai déjà vendu en janvier, et j'ai fait un très bon mois de décembre, un très bon mois de janvier, mais... je réalise que je suis en train de passer un quart de mon temps à générer 10% de mon chiffre d'affaires du mois. Eh oui, mes standards ont changé. Et là, ce n'est pas OK pour moi. Et là, je commence à vivre en février une phase dans laquelle il y a des choses qui sont relativement inadmissibles, où jusque-là, je tolérais de dépenser autant d'énergie pour faire ce chiffre-là, qui n'était pas un mauvais chiffre. C'était juste mon standard d'avant. Et comme mon standard inconscient, je me suis littéralement reprogrammé mon inconscient pour aller... cherchait 300 000, du coup mes standards de février ne fonctionnent plus. Et donc là, il y a le côté de c'est inadmissible, donc le côté non négociable, il n'est plus acceptable d'en rester là. Donc du coup, il y a quelque chose à l'intérieur de moi qui pousse à vouloir changer les choses. Et puis en février, on a mis beaucoup d'énergie aussi à lancer l'école de l'intuition qui a ouvert ses portes en mars. Toujours en 2025, au moment où j'enregistre ce podcast. On a ouvert l'école de l'intuition. Alors l'école de l'intuition, en deux mots, c'est quoi ? C'est apprendre. A pour le niveau 1, à faire des choix intuitifs. C'est comment ma boussole intérieure me permet de sentir si c'est la bonne ou si c'est la mauvaise décision. Choix A ou choix B, typiquement, ça c'est niveau 1. Le niveau 2, c'est apprendre à lire les gens. C'est comment est-ce que je peux sentir si telle personne, elle me dit la vérité, si elle est vraiment fiable par rapport à ce qu'elle annonce, ou comment elle se comporterait dans telle situation. Ce qui fait que pour le recrutement, le management, la vente ou la direction d'entreprise, Ces deux niveaux de formation permettent de sentir des choses et d'avoir une vraie méthodologie structurée pour utiliser son intuition et non pas comme un espèce de truc fugace et non fiable. L'intuition, c'est un truc qui est extrêmement fiable, qui se déclenche à volonté et ça s'apprend. Bref, je ferme la parenthèse. Donc j'en suis là, on fait un super beau lancement, on rentre presque 30 nouveaux clients, on fait un joli chiffre d'affaires sur le lancement de l'école d'intuition de Concordia, qui est une des deux parties, parce que Concordia, c'est la formation à l'intuition d'une part, et d'autre part... L'accompagnement individuel de dirigeants. Bref, on fait ça, c'est chouette, et on part en Espagne, au courant du mois de mars, avec Jean-Luc Devecteur. Je ne sais pas si tu connais ce gars-là, mais ce mec est un ami, mais aussi un mentor pour moi, c'est une vraie source d'inspiration. Et ce mec m'amène systématiquement à me poser des questions à un endroit où je ne serais jamais allé tout seul. Et ça, ça me fait évoluer de fou, et ça me permet une croissance personnelle et professionnelle assez significative. Donc son mastermind s'appelle le Cercle Stellaire, et je vais en Espagne rejoindre les copains du Cercle Stellaire. Et là, évidemment, Jean-Luc fait du Jean-Luc, et il nous amène à, nous tous, on est une petite trentaine, à nous poser des questions à un autre niveau. Parce que tu sais comme moi que la qualité des réponses dépend de la qualité des questions. Et donc si tu veux avoir des solutions, des meilleures solutions, des meilleures réponses, il faut se poser des meilleures questions. Et là, il nous pose deux questions, il y a deux sujets clés. Je te les partage parce que c'est vraiment des choses qui ont... et c'est toute une différence pour moi. Et donc, même si là, je te partage ça rapidement, le processus, c'est génial. La première question, c'est qu'est-ce que je me dois d'assumer ? Je me dois d'assumer quoi ? Qu'est-ce que je me dois d'offrir au monde pour pouvoir, moi, être en paix ? Si je veux pouvoir impacter plus grand, je me dois d'assumer plus grand et donc d'offrir quelque chose de plus grand. Parce qu'un grand pouvoir, c'est une grande responsabilité, si tu as vu Spider-Man. Si tu connais ce film, un grand pouvoir, une grande influence, c'est un grand devoir en face. Résultat. Résultat, moi, quand je me pose cette question-là, je m'aperçois que, en termes de contexte, je vais te donner la réponse après, mais en termes de contexte, moi, ma plus grande réussite dans toute ma vie, c'est ma famille. Je suis avec ma femme, j'ai 47 ans, je suis avec ma femme depuis 28 ans. J'avais 19 ans quand on s'est mis ensemble, elle, elle en avait 16 et demi. On est toujours ensemble. On nous a dit récemment que... la personne qui nous connaissait pas très bien pensait qu'on était un jeune couple d'une famille recomposée. On lui dit « Ah bon, mais qu'est-ce qui te fait dire ça ? » Elle dit « Bah je sais pas, vous êtes toujours amoureux. Bientôt 30 ans plus tard. » On a trouvé ça super beau, mais en même temps, c'était un très beau compliment. Et puis, on a deux filles de 17 et 15 ans. Et en fait, à la rentrée de septembre, elles vont partir de la maison, les deux. Donc la grande, elle va passer son bac, elle part faire ses études supérieures à Lyon. Nous, on habite dans le sud de la France, dans le Gard. Et la petite, elle va partir faire un lycée en internat parce qu'elle veut faire un lycée particulier sur le théâtre. Elle va être comédienne. Et en fait, je te laisserai écouter l'épisode 13 du podcast sur l'éducation des enfants. Mais c'est très clairement une grande réussite. Pour moi, deux jeunes filles de 17 et 15 ans qui envisagent de partir de la maison en étant heureuses de le faire, qui se sentent en sécurité de partir, qui savent ce qu'elles veulent, qui se sentent intrinsèquement équipées. pour affronter la vie, le monde, les gens, etc. et qui ne se disent pas « Ah, mais il va se passer ci, il va se passer ça. » Elles sont juste contentes d'y aller. Pour moi, c'est ma plus grande réussite parce que quand ma première fille est née, mon seul mandat en tant que papa, j'ai adoré devenir père. c'était « je veux qu'elles soient autonomes de moi le plus tôt possible, que s'il m'arrive quoi que ce soit, qu'elles puissent être équipées pour vivre leur vie sans être dépendantes de leurs parents » . Ça, c'était pour moi mon plus grand mandat. Et donc, c'est ma plus grande réussite. Ma deuxième plus grande réussite, c'était à l'époque où j'étais dirigeant associatif dans un club de sport, un club de football américain à Grenoble, qui s'appelle les Centaures, un grand club. Et à l'époque, en 2010, j'ai proposé d'être président. Ça faisait déjà plusieurs années que j'étais dirigeant, co-dirigeant, évidemment, c'est une assoce. où je voyais bien ce dont le club avait besoin, mais les directions ne se prenaient pas, les décisions ne se prenaient pas, et ça pataugeait, et on était là à faire du maintien, et à peine à survivre. Et là, j'ai dit, écoutez, moi, je vous propose un plan de développement sur 4 ans, et j'ai vraiment abordé ça comme un entrepreneur. J'ai pris la présidence, en 2 ans, j'ai doublé les ressources du club, uniquement des ressources privées, parce qu'on n'avait pas de subvention supplémentaire, zéro. C'est que de l'argent que le club a su générer, avec des bénévoles, et on a multiplié par 10. le nombre de bénévoles. Donc on a su motiver des gens à s'impliquer gratuitement pour générer de l'argent sans rien retirer d'autre que participer à un projet commun et à une vision. Et ça, ça a été je dirais une de mes deux grandes réussites personnelles, professionnelles entre guillemets, parce que je m'aperçois que quand je rejoue un rôle de leader, de papa, qu'il soit réel ou symbolique, en fait, comme dans un groupe, je sais je sens tout de suite instinctivement ce qui est bon pour le groupe, à long terme, pour les individus, etc. Je vais mettre en place les principes de fonctionnement et les fonctionnements qui sont bénéfiques et qui sont durables. Voilà, ça c'est... 2010, j'avais 30 balais, hein. 32. C'est instinctif, j'étais pas formé comme aujourd'hui à la psychologie à ce point-là, au leadership, etc. Donc, voilà. Et donc, mon plus grand devoir par rapport à ça, pour te raconter l'histoire, c'est qu'au-delà de l'accompagnement individuel du dirigeant, Mon plus grand devoir, c'est d'oser aller impacter l'organisation et l'équipe. C'est de transférer ce que j'ai su faire instinctivement dans une assoce ou avec mes enfants, dans ma famille, et de mettre ça au service des entreprises pour créer de la performance équilibrée dans les boîtes. Et d'aller m'immerger dans ces entreprises pour pouvoir voir et sentir quels sont les freins à main qui font tellement partie des meubles que plus personne ne le voit. Mais en fait, c'est ça les vrais nœuds qui empêchent. Et ça, si je fais juste l'accompagnement du dirigeant, je ne peux pas nécessairement voir et sentir. Et quand je dis sentir, c'est parce que j'ai des compétences de médium, et donc c'est très très très utile pour pouvoir donner des réponses et des informations aux entreprises et aux entrepreneurs qui nous font confiance. Bon, ça c'est le premier sujet. Le deuxième sujet du mastermind de Jean-Luc, c'était dédier sa vie à quelque chose de plus grand que soi, c'est-à-dire à quoi je consacre ma vie. Ça peut sembler un peu perché de dire « Ouais, mais attends, on est là pour rouler un business, on n'est pas là pour servir le monde, machin. » Il se trouve qu'hier, je discutais, je te disais, je discutais avec un dirigeant d'une centaine, d'une entreprise d'une centaine de personnes, et je pense qu'ils sont même beaucoup plus nombreux que ça, je pense que c'est limite. Tu vois, j'ai dit mille et je me suis repris, mais je me demande si le groupe, ils ne sont pas un millier de personnes. Parce qu'il y a quand même plusieurs magasins de grandes enseignes nationales, je me demande si dans le groupe, ils ne sont pas un millier. Bref. Et en fait, ce gars-là, pourquoi je te parle de ça ? Parce que lui... a toujours été convaincu qu'il avait une sorte de responsabilité sociétale qui allait au-delà de juste les profits de sa boîte. Ce gars-là, Jacques, m'a raconté qu'il y a 48 ans, il a monté son entreprise avec un seul salarié et qu'aujourd'hui, je crois bien qu'il m'a dit hier qu'ils étaient un millier, quoi. Et donc, il a vendu son entreprise à ses deux fils. Bref, il est hyper fier de ça. Donc, c'est dédier sa vie à plus grand et consacrer sa vie à impacter le monde au-delà de juste son profit. personnel dans sa boîte, c'est quelque chose qui, moi, me touche et qui, moi, me concerne. Et donc, ma réponse à moi, c'est faire descendre pour faire monter. C'est-à-dire amener du descendant vers les gens que je cherche à tirer vers le haut, pour faire monter dans le sens de faire grandir. C'est faire descendre de l'information et de l'inspiration pour faire grandir les individus et donc, mécaniquement, quand tu fais grandir les individus d'une organisation, l'organisation grandit. C'est mécanique, c'est organique. Et donc, la question qui nous a été posée, c'était, quel est le service que je rends à la société humaine ? Que la société humaine va être prête à acheter comme idée et à payer comme offre de service ou de produit, parce que le monde en a besoin et que le monde voit la valeur. Et moi, ce qui est sorti de ça, c'est que le service que je veux rendre à la société humaine, c'est de veiller sur les leaders visionnaires et de protéger leur mission de bâtir un monde meilleur pour nos enfants. veiller sur les leaders visionnaires et protéger leur mission de bâtir un monde meilleur pour nos enfants. Ça, c'est ce qu'il y a dans mes tripes. c'est de permettre aux boîtes d'avoir des employés qui se disent « Ici, c'est comme ma famille. » C'est ça mon rêve. C'est pour ça que je me tiens debout aujourd'hui. Pourquoi je te parle de tout ça ? Tu es en train de me dire « C'est bien mignon, tu es en train de nous raconter ta life et tes trucs, c'est top, mais qu'est-ce que ça a rapport avec ta dépression ? » Regarde un petit peu parce que ça arrive. Le troisième sujet... que j'ai tilté aussi dans ce Mastermind en Espagne, à Barcelone, avec Jean-Luc, c'était la décision de laisser mourir une identité, d'aller m'en coller une autre sur le front. Mon identité que j'ai laissée mourir là-bas, c'est l'identité de médium. Parce que pendant un an, toute l'année 2024, en gros, je me présentais comme médium d'affaires. Parce que j'ai des compétences de médium, parce que c'est exactement ça que je fais, et parce que pour moi, la vérité est tellement précieuse que mentir pour vendre, c'est pas OK. Et donc, j'avais l'impression que si je ne dis pas que je sais faire ça, je suis en train de mentir. Malheureusement, mes clients sont très heureux de bosser avec moi, ceux qui sont en dehors de l'avidité bien sûr, mais du coup, ils n'arrivent pas à me recommander, parce que c'est trop délicat de dire je bosse avec un médium d'affaires, tiens, va le voir. C'est difficile à assumer pour eux, d'assumer ça à l'extérieur. Donc, du coup, j'ai décidé de renommer mon métier en consultant en performance d'entreprise. consultant en performance des dirigeants, en performance exécutive, consultant en performance. Peut-être même j'appellerais ça consultant en performance équilibrée pour les entreprises. Bref, consultant en performance. Et j'ai dû laisser mourir le truc de Medium. Et j'ai bien vu que c'était quand même assez émotionnel pour moi. En Espagne, j'ai eu à aller me mettre dans un coin, à aller s'engloter un peu tout seul, parce qu'il y avait quelque chose qui lâchait. Et c'est peut-être un petit peu de... Ouais, c'est ça, de finir par accepter de bluffer. Voilà, c'est pas du mensonge, mais c'est du bluff, de présenter les choses sous un certain angle, de manière à ce que ça soit acceptable, et que les gens puissent se dire, ah ouais, d'accord, je peux bosser avec un consultant, mais jamais avec un médium, alors qu'en fait, c'est la même personne et c'est les mêmes trucs. Mais bref. Et donc, avec tout ça, avec tous ces éléments du mastermind, je repars avec un frein important à l'intérieur de moi qui dit, mais attends, je suis qui, moi, pour prétendre ? vouloir aller inspirer et veiller sur des leaders visionnaires et protéger leur mission de bâtir un monde meilleur pour nos enfants. C'est trop gros pour moi, en fait. Qui suis-je, moi, pour prétendre tout ça ? Et là, la dégringolade a commencé. Parce qu'après un mois de décembre 2024, un mois de janvier 2025 où le chiffre d'affaires était super, le mois de février était dégueulasse. Alors, on a fait un très beau mois de mars avec le lancement de l'école qui est clairement dans les clous. du nouveau standard, très clairement. Mais sur le plan de mon activité perso sur les ventes d'accompagnement individuel, clairement, février était un vrai fiasco. Et donc, j'entame le mars 2025 avec un tellement gros shift identitaire, psychologique, mental, sans aucune idée de comment trouver ces fameux dirigeants de PME. Parce qu'aujourd'hui, moi, je me dirige vers des gens qui ont entre 50 et 200 salariés. Et non plus les clients d'avant qui étaient plutôt on est cinq ou alors je suis tout seul tu vois mes clients c'était des gens c'était des solos ou alors il y avait des toutes petites structures c'était plutôt des TPE ou des micro entreprises et donc c'est comment est-ce que je vais faire pour trouver ces gens là comment est-ce que je vais pouvoir assumer une espèce de mission comme ça je me sentais tellement illégitime et pourtant je sais que tous ces dirigeants de PME qui ont une charge mentale excessive qui n'ont jamais le temps pour eux qui sont en train de perdre du sens dans ce qu'eux-mêmes ils font, ils perdent du plaisir de bosser, ils sont en train de galérer à gérer le personnel et l'équipe, qui est en perte de productivité, et qui pourtant sont prêts à se remettre en question, pour prendre la responsabilité, de reprendre la main sur la motivation et insuffler une nouvelle énergie à leur équipe et à leur entreprise, pour reprendre la main durablement, évidemment. plutôt que juste acheter une formation à la con, passer sur le Calliope histoire de brûler de l'argent gratuit, et puis en fait, tout ça, ça ne sert à rien. Comment est-ce que je fais pour assumer tout ça ? Et c'est là où je me retrouve à plonger dans les limbes de douter de ma valeur. Est-ce que je suis capable ? C'était fou parce que je voyais que les échecs. Mon mental était câblé à voir tout ce qui allait me donner raison de ne pas y aller. Je ne vois que les échecs d'avant. regarde, je ne suis pas capable, là j'ai échoué, il y a tel client que je n'ai pas aidé à avoir les résultats qu'il voulait. j'avais plein de prospects mais ils étaient pas qualifiés du coup ils me rappellent pas ou alors quand je les relance ça marche pas ou alors ils me disent non mais en fait je le sens pas alors que ça faisait deux semaines qu'ils étaient à fond mais dès qu'on commence à parler des vrais sujets en profondeur il ya toutes les résistances qui se mettent à se redresser ils se mettent à paniquer complètement et il m'explique que leur intuition leur a dit qu'ils le sentaient pas alors qu'en fait ils ont juste peur de faire le travail en toute responsabilité avec une certaine maturité bref bref c'était vraiment dur Et donc pendant trois semaines, j'étais à retomber dans... J'ai juste envie de... J'ai plus envie de bosser en fait. J'ai plus envie de bosser, c'est pour ça que le podcast, il n'y a pas eu d'épisode pendant deux semaines. Parce que j'étais dans le jus, j'étais complètement dans le jus. J'avais juste envie d'aller jouer à la PlayStation et d'aller faire autre chose que de bosser. J'avais complètement tout perdu, la flamme, tout rien, le sens, j'avais tout perdu. J'avais tout perdu. Même si... des clients et des amis me disaient « Putain, mais t'as trop raison, t'es tellement la meilleure personne que je connais pour amener cette mission-là. » Je ne le voyais pas. Je n'arrivais même pas à l'entendre. Mais malgré tout, pardon, je l'entendais, mais je n'arrivais pas à l'intégrer. Et c'est pour ça que l'importance d'un regard extérieur est absolument essentielle. Donc pendant trois semaines, je rumine et je suis en mode survie, c'est-à-dire que je livre les quelques rendez-vous clients que j'ai. je vends les trucs comme je peux, etc. Et pourtant, j'ai fait les deux meilleurs rendez-vous d'accompagnement de ma carrière avec mes clients en cours, la patronne d'une agence immobilière et le président d'un groupe dans l'informatique. J'ai fait mes deux meilleures séances de toute ma carrière où je suis ressorti des séances en disant « Putain, ce que j'ai été bon ! » alors qu'en fait, j'étais en plein dans les limbes du doute. Donc c'était très particulier, je voyais bien qu'en fait, ce n'était pas fondé. J'avais des éléments pour me dire, sur le plan cognitif, sur le plan de la conscience, mes doutes ne sont pas fondés. Pourtant, mon énergie était complètement en vrac, j'avais plus la flamme, j'avais plus le feu, j'étais déprimé. Mon état interne était là. Et puis ma femme me dit, tu devrais reprendre la motivation, parce qu'évidemment je commençais à avoir des signes d'anxiété, des signes physiques d'anxiété, le sommeil, bref, les palpitations cardiaques, bref. Elle me dit, tu devrais te remettre à la méditation et revenir à toi, ça va te faire le plus grand bien. Et donc... une méditation courte de 20 minutes, des méditations guidées, c'est pas tu t'assoies sur ton canapé en silence et tu t'écoutes des gens qui te guident. Donc voilà, tu respires comme ça, tu imagines ceci, etc. Donc ça, tu te laisses emmener, c'est hyper facile, ça prend une demi-heure, c'est vraiment très agréable et ça fait du bien. Une fois, deux fois, trois fois, et puis au bout de 3-4 jours, il y a une méditation qui nous invite à aller nous connecter. Les méditations, en l'occurrence, je te donne la référence, parce que ce mec, je l'adore, c'est François. Lemay. L-E-M-A-Y. François Lemay, c'est un Canadien, un Québécois. J'aime profondément cet homme-là. J'ai eu l'occasion de le rencontrer un peu sur le plan perso avec sa femme Nathalie. Ce mec est brillant sur le plan de la méditation, de la pleine conscience, etc. Si vraiment tu veux te faire du bien, cet homme est incroyable. Et donc, dans cette méditation, il nous invite à nous connecter au cœur et donc se connecter à l'énergie de son cœur. Ça nous aide, en fait, à nous connecter aux gens qu'on aime. ta femme, tes enfants, moi ma femme et mes deux fils, c'est ma vie quoi, tu vois. Et l'idée c'est que quand tu te connectes à l'amour que tu portes pour les gens qui sont les plus chers à ton cœur, forcément tu sens qu'il y a un truc qui enfle dans ta poitrine. C'est une sensation, une perception subtile et tu sens qu'il y a un truc qui enfle. Et ce truc en faisant enfler, ça te remplit de quelque chose. Et du coup cette énergie-là, tu peux à nouveau l'utiliser pour l'envoyer à ton cerveau, nourrir ton corps, etc. Bref, c'est des principes qui te permettent de bouger ton état interne sur le plan structurel et pas uniquement sur le plan émotionnel. Et là, je m'aperçois que je n'arrive même pas à ressentir de l'amour pour ma femme ou mes deux enfants. Je n'arrive pas à me connecter à ce sentiment d'amour. Dans ma tête, je me dis, bien sûr que je les aime, et je peux te donner des arguments rationnels et des faits, mais je n'arrivais plus à ressentir. Et là, je réalise à quel point mon cœur est fermé, à quel point mon système interne est recroquevillé sur lui-même, complètement ratatiné comme un putain de raisin sec. en train de me dire, mais je suis en train de crever, quoi. Et là, ma femme, encore une fois, parce que ma femme fait de l'accompagnement individuel aussi, et elle a un avis qui est extrêmement pertinent, j'écoute ma femme, et elle me dit, si ton cœur ça marche pas, retourne dans ton bassin. Et ça, c'est une pratique qu'on connaît depuis 5 ou 6 ans, c'est vraiment la base de tout. Si tu connais l'histoire des chakras, c'est le chakra le plus bas, le chakra racine, il est dans ton bassin, au niveau de ton périnée, et c'est le centre d'énergie où il y a l'énergie vitale, c'est-à-dire... le truc qui fait que tu te sens en forme tu vois tu dors mieux tu te sens en forme tu as envie de faire du sport tu retrouves du plaisir du machin c'est pas des éléments de contexte extérieur qui font que t'es nourri c'est ton énergie interne qui fait que t'as envie de mettre de l'énergie vers l'extérieur ça part de dedans et ça va vers dehors ça c'est ton énergie vitale et ça elle me permet de retourner au bassin chercher ce truc là et en fait quand je me connecte dans mon bassin il se trouve que encore une fois l'inconscient la visualisation la méditation etc c'est mon métier donc c'est facile pour moi je me retrouve à avoir un bassin fermé, avec un gros trou. Pardon, un bassin ouvert avec un gros trou. Et donc quand je me mets à dire, « Attends, il y a un coup ! » Donc là, je me mets à réétaler l'énergie de mon bassin et à refermer le trou. Dans les secondes qui suivent, je sens mon corps qui se met à se remplir d'énergie du bassin vers le haut de mon corps. Mais je l'ai senti comme un réservoir qui se remplit dans les secondes qui ont suivi. Et ça s'est rempli à... Genre la moitié jusqu'à ma poitrine, ça a pris 3 secondes. Donc je l'ai vraiment senti rapidement. C'était inattendu, c'était notable. Et donc je me suis senti immédiatement à nouveau en énergie. La nuit d'après, j'ai hyper bien dormi. Alors ça faisait des nuits où je me réveillais, j'étais dans le gaz, etc. Ça faisait 3 semaines encore une fois. Et là, les choses ont vraiment basculé. Et donc je me retrouve avec cette énergie où j'ai envie de reclarifier mon message, de positionner ma boîte, mon angle de com, etc. Et donc je me mets à bosser avec ChatGPT pour me faire poser des questions. J'ai programmé un GPT d'ailleurs pour qu'il fasse du coaching, à me mettre des tartes dans la gueule pour aller avoir la vérité et se poser les vraies putains de bonnes questions. Je bosse aussi sur mon ongle de com, etc. Je commence à dégrossir tout ça. Et à ce moment-là, j'ai une amie au cercle stellaire de Jean-Luc, qui était à Barcelone, qui me disait là-bas, « Moi, Cèdre, j'ai peur de l'avion. » Je lui dis, « Écoute, on va régler ça. » de mes spécialités, les phobies, j'ai peur de l'argent, l'avion, j'ai peur de manquer d'argent, ce genre de trucs, j'ai peur de m'engager, bref, des espèces de trucs structurels qui te gâchent la vie depuis des décennies, ça prend une heure à virer. Donc on fait, avec Morgane, on fait ce truc-là quand on était en Espagne. Et quelques temps plus tard, elle me rappelle en me disant « Ah, au fait, je t'ai pas dit, le retour en avion, c'était génial, j'ai plus peur, je suis trop content, tellement merci beaucoup, ça me change la vie, je vais pouvoir à nouveau voyager avec ma famille, machin, elle est absolument ravie. » Et Morgane, il se trouve qu'elle dirige une agence de com' d'une vingtaine de salariés, et elle me dit « si tu veux, pour te remercier, est-ce que moi je peux faire quelque chose pour toi ? » Je dis « ben écoute, ça tombe bien, j'ai besoin de me repositionner sur mon angle de com' » et elle dit « écoute, moi carrément, je me sens concerné par ce que tu dis. Je suis dans ta cible, donc travailler avec toi sur ta com' pour moi c'est plaisant, c'est évident, let's go. » Donc on le fait, et ça, ça a été une grande bénédiction pour moi. parce qu'elle amène plein de confirmations en me disant, mais en fait, oui, bien sûr, c'est pertinent, c'est pertinent, c'est pertinent, alors que tout ce que je croyais pendant ces fameuses trois semaines, je me disais, ben non, ça c'est de la merde, les gens, ils s'en foutent, etc. Bref. Et par-dessus ça, j'ai aussi l'énergie d'aller... d'avoir des conversations avec des confrères qui sont des formateurs, des consultants, qui travaillent déjà avec des PME ou des grands groupes, et qui, eux aussi, me confirment que tout ce que j'ai imaginé, prévu, pressenti, en termes de réalité de marché, etc., que... tout ça est vrai. Donc en gros que tout le plan que j'ai prévu depuis le départ est valide que ma position, que pardon mon positionnement, mon angle comment j'ai imaginé mon offre de service etc. Que tout ça fonctionne. Que je suis hyper pertinent pour le faire en termes d'expérience, en termes de compétence en termes de posture, en termes d'énergie en termes de tout. Bref. Ça, ça a été l'histoire de ce de ce creux et de cette remontée où à partir d'un état de dépression, je me suis vraiment... Je tiens à rajouter quelque chose. Je me suis laissé descendre dans cet état dépressif, volontairement. Parce que, tu sais, quand tu sens que tu coules, imagine que tu es dans l'eau, tu sens que tu coules et tu vas inexorablement vers le bas. Si tu dépenses beaucoup d'énergie pour essayer de remonter, tu vas opposer simplement, il y a des chances que tu arrives juste à opposer l'énergie qui te descend avec une énergie qui remonte. Et donc, tu vas... naviguer entre deux eaux. Et tu vas t'épuiser à flotter entre deux eaux, quelque part entre la surface et le fond, tu vois ? Tu es au milieu. Si tu te laisses descendre, tu économises de l'énergie, tu acceptes la descente. Et quand tu touches le fond, tu peux à ce moment-là te défaire de tes boulets et utiliser un tout petit peu d'énergie pour remonter. Et c'est vraiment ça qui s'est passé. Je me suis laissé descendre. Je me suis dit, OK. Là, c'est dur. Là, je suis vraiment dans le down, je suis vraiment dans le brouillard. Et ma femme m'a dit et répété à plusieurs reprises ce truc que... que tu connais peut-être et que François Lemay répète tout le temps, c'est « Cela aussi passera. » « Ça aussi, ça va passer. » « T'es dans le dur, t'es dans le mal. » « Ok, ok, ça passera. » Et en fait, ça permet d'accepter. Et en fait, quand elle m'a dit ça, il y a comme un poids qui est tombé de mes épaules en disant « Ok, j'ai le droit en fait. » « J'ai le droit d'être down. » « J'ai le droit de ne pas être bien. » « J'ai le droit de passer trois semaines dans le brouillard, dans le noir. » « Avoir rien d'autre envie de faire que de bouffer. » et de jouer à la PlayStation. J'aurais jamais dû acheter une PlayStation 5 l'année dernière. Écoute, il vaut mieux ça que la drogue, du porno, ou je sais pas quoi, tu vois, franchement, les addictions, bref. Donc, c'était vraiment le dernier message, ou plutôt la leçon numéro zéro, c'est laisse-toi descendre. Parce que des leçons, j'en ai... Les leçons que j'ai tirées de ça, il y en a quoi ? Cinq ou six ? Truc du genre. j'avais pas prévu de te parler de celle-là mais là elle me vient et je pense que c'est vraiment le plus important leçon numéro 0 laisse-toi descendre va faire l'expérience d'aller glander sur ton canapé à regarder Netflix si t'as plus le goût de rien au lieu de t'agiter à rester, à essayer de remonter quand il y a quelque chose qui cherche à te tirer vers le bas va faire l'expérience d'être tout en bas et lorsque tu vas être tout en bas et que tu vas te dire putain c'est vraiment dégueulasse comme expérience je n'en veux plus là tu vas retrouver de l'énergie pour remonter facilement plutôt que de débattre entre deux autres. Tu as compris. Ça, c'était la leçon numéro 0. La leçon numéro 1, c'est que lorsque tu sors d'une zone de confort, d'habitude, de familiarité, il y a une dégradation normale pour créer un changement de palier. L'histoire du meuble qui est Ikea ou de Tiger Woods avec son changement de swing, rappelle-toi. Donc, c'est un signe qu'il y a une évolution majeure en cours lorsqu'il y a une dégradation, lorsque tu vas vers un nouveau palier. Ça, c'est la première chose. Tu dois accepter ce processus-là. Leçon numéro 2. Tu es ce que tu choisis. C'est-à-dire ce que tu fais avec ce qui t'arrive. Lorsque tu es en train de descendre, si tu acceptes ça et qu'ensuite, tu passes deux ans sur ton canapé à te déprimer, c'est un choix. À un moment donné, c'est soit tu te laisses glisser dans ce truc-là et tu te complais dans ta médiocrité du moment. Et ce n'est pas une mauvaise chose. On a complètement le droit d'avoir des down. Mais... À un moment donné, tu vas devoir te dire « je reste là ou je me remets debout » . Et si je te parle et que tu es effectivement un entrepreneur ou un cadre dirigeant, il y a des chances que tu aies la force mentale, la stature, la posture pour te dire « oui, effectivement, à un moment donné, il faut se foutre un coup de pied au cul » . Mais de la bonne façon. C'est-à-dire qu'il y a deux types de mentalité. Soit la mentalité des obstacles, soit la mentalité des potentiels. La mentalité des obstacles, elle dit « je ne peux pas parce que… » Je ne peux pas me relever parce que je suis déprimé, parce que c'est trop dur, parce que ci, parce que ça, et tu restes à te complaire dans ton truc et à te rouler dans la médiocrité comme un m dans sa feuille de salade, ça ne t'amène nulle part. Ça, c'est la mentalité des obstacles. La mentalité de potentiel, c'est où est la sortie ? Comment est-ce que je peux m'en sortir ? Où est la lumière ? Et tu cherches des réponses, tu cherches des portes ouvertes, tu cherches des solutions. Et ça, ça ne dépend pas de la situation dans laquelle tu es, ça dépend d'avec quel état d'esprit tu abordes la situation dans laquelle tu es. Donc si tu te dis, ok, Je suis dans le dur et j'ai le droit. Je me laisse descendre jusqu'en bas. Ça aussi, ça passera. Mais ensuite, c'est, je suis dans le down, comment est-ce que je me relève ? Et ça ne veut pas dire de se relever immédiatement et de s'agiter dans tous les sens, mais d'être en mode solution. Et oui, peut-être que ça prendra 2 jours ou 15 jours pour trouver la solution, trouver la lumière, trouver la porte de sortie et sortir de là. Mais tu vas la trouver seulement si tu la cherches. Si tu décides que toutes les portes sont fermées et que le monde est nul et que tout le monde t'en veut, retourne faire caissière chez Jiffy et on n'en parle plus. Ça, c'était la leçon numéro 2, tu es ce que tu choisis. Numéro 3, obtenir de l'aide de l'extérieur. Jean-Luc Devecteur, avec son mastermind, a nourri et m'a permis d'intégrer, de démarrer un processus profond et inconscient sur le changement de palier. Ma femme m'a permis de nourrir ma bascule d'énergie en me disant, si ton cœur est fermé, va dans ton bassin, j'ai trouvé la porte ici, ça m'a remonté mon énergie, vitale, métabolique, tout de suite. Morgane, avec son agence de com, est en train, a nourri, a commencé, mais elle est en train de le faire, à nourrir mon positionnement de ma com et de ma nouvelle façon de travailler. Mes collègues me permettent de nourrir, parce que je les ai sollicités en disant j'ai besoin de ton aide, est-ce que tu serais OK pour me répondre à 5 questions, ça prendra 20 minutes. Ils ont été OK pour m'aider à nourrir la pertinence de ce nouvel angle sur mon marché. Je n'ai fait que demander de l'aide à l'extérieur. plutôt que de rester tout seul. Numéro 4. S'adapter ou disparaître. Cette phrase-là a été affichée en gros dans le bureau de mon père, qui était directeur d'une agence. Ce n'était pas le boss de l'entreprise, ce n'était pas le propriétaire d'entreprise, il dirigeait l'agence de Grenoble, une boîte dans la maintenance industrielle, qui s'appelait Matec. Et il avait cette phrase-là, je ne sais pas d'où il la sortait, mais il l'avait affichée en gros derrière lui. Ce qui fait que quand il prenait des rendez-vous avec des clients, ou avec des employés, les gens voyaient mon père, et derrière lui, il y avait deux phrases, et notamment celle-là, je ne sais plus quelle était l'autre. Mais s'adapter ou disparaître. Et cette phrase m'a toujours resté parce que c'est la vérité. Tu vois à quel point le monde change vite aujourd'hui. Guerre en Ukraine et Poutine et Trump. Il y a toujours un truc. L'affaire du sang contaminé, le Covid, le machin. Il y a toujours des crises dans tous les sens. Je ne sais même plus si on peut appeler ça des crises d'ailleurs tellement il y en a tout le temps. S'adapter ou disparaître. À la vitesse où change le monde, où les opportunités apparaissent, où les menaces se pointent, tu dois être agile pour pouvoir survivre. Et si en plus, tu veux créer de l'évolution plutôt que de juste survivre, tu dois être encore plus agile parce que c'est encore plus challengeant. S'adapter ou disparaître. Ça, c'est le point numéro 4. Le point numéro 5, la gestion de l'énergie. Alors, tu te rappelles que je suis en train de faire une préparation physique, notamment pour faire le Mont Blanc cette année en 2025 avec mon pote Léo. On veut aller chercher le sommet du Mont Blanc. Donc il y a une préparation physique. Et ces derniers mois, en fait depuis un an, je me suis inscrit à une salle de crossfit. Le crossfit c'est un sport qui est très complet, qui peut être très intense aussi, avec une culture américaine, militaire, donc autant dire en termes de niveau d'intensité, les mecs ils y vont quoi. Et le crossfit, moi qui suis un peu un compétiteur dans l'âme, j'arrivais pas à me réguler. Donc quand ils disaient « Allez lâche pas, lâche pas » , moi en fait je me mettais une cartouche, je me flinguais à chaque séance, j'avais tout. tout laisser sur la table. Le problème, c'est que quand tu fais ça, tu te mets dans le rouge. Et quand tu te mets dans le rouge 3 fois par semaine, voire 4 fois par semaine, en fait, ton métabolisme n'arrive plus à suivre, parce que tu n'arrives plus à récupérer, j'ai plus 20 ans là, et ton système nerveux aussi n'arrive plus à récupérer. Aujourd'hui, ce que je fais, c'est que je me reste à 80% d'énergie. Je me mets dans le orange, mais jamais dans le rouge. Parce que sinon, mon système nerveux est flingué, mon métabolisme est flingué, Je suis tellement fatigué que je n'arrive même plus à me reposer. Je vais chez l'ostéo très souvent, trop souvent, parce que du coup, je me blesse musculairement, je me bouge des vertèbres, etc. Bref, mon corps ne suit plus sur le plan physique, métabolique, mais aussi du système nerveux. Et ça, pourquoi je t'en parle ? Parce qu'il y a des symptômes que trop souvent, on ne considère pas en disant « ouais, ce n'est pas bien grave » , mais qui sont sérieux. C'est quoi les symptômes ? Tu es... fatigué de façon chronique, de façon récurrente même si tu te reposes. D'ailleurs, tes nuits sont pas ouf. D'ailleurs, peut-être même que t'as même pas envie d'aller dormir le soir. Tu préfères traîner sur ton téléphone ou à mater des films jusqu'à 1h30 du mat' parce que t'as pas envie d'aller te coucher. Il y a des addictions qui traînent. La bouffe, l'alcool, le sexe, le porno, les jeux vidéo, les jeux d'argent, les paris, les sorties, les... Bref, tu es en train d'essayer de fuir. Une addiction, c'est quoi ? C'est simple. C'est... Je suis addict à un processus qui me permet de me sentir mieux à court terme parce que je me sens tellement sous tension tout le temps que j'ai besoin d'apaiser ça. L'alcool, le sexe, la cigarette, les drogues, bref, tous les jeux d'argent, bref, toutes les addictions, c'est ça le mécanisme. Donc quand tu tombes dans une addiction ou alors que ton addiction se renforce, c'est un signe très clair que ton système nerveux est dans le rouge. Tu as des troubles digestifs, tu as des tensions physiques récurrentes, tu as des nœuds musculaires où tu dois aller chez l'ostéo de faire remettre des vertèbres de façon... C'est toujours les mêmes qui pètent, tu vois. Tu as des problèmes de peau, des problèmes de cheveux. Tu as des soucis, des variations cardiaques qui sont inhabituelles. De l'irritabilité. Tu rentres chez toi le soir et en fait, tu pètes un câble pour un rien. Tu ne supportes plus rien, tu ne supportes plus le bruit, tu ne supportes plus la lumière, tu ne supportes plus le bruit des enfants. Tu ne supportes plus rien. Ou alors, tu es souvent malade, ton système immunitaire est en carafe. Tout ça sont des signes que ton système nerveux est complètement dans les choux. Donc, ton état interne est en vrac. Et c'est quoi les conséquences pour toi en tant que dirigeant d'entreprise ? C'est que ton esprit et tes émotions sont en vrac aussi. Ton état d'esprit n'est pas bien, tes émotions, ça bouillonne et tu ne contrôles plus que dalle. Donc du coup, mécaniquement, tu prends des mauvaises décisions. Et donc du coup, tu dois faire encore plus le pompier parce qu'il y a des conséquences négatives sur ta boîte, sur ta famille, sur ta santé. Bref, tu es en plein dans un cercle vicieux à la con. Et ça, c'est parce que tu n'es pas en train de prendre soin de ton système nerveux. Donc ça, c'était hyper important pour moi de te le dire parce que je me suis aperçu... que depuis que je vais à la salle en étant à 80% et pas plus au niveau intensité, je ne me blesse plus. je ne m'épuise plus, je dors mieux, et en fait, le sport devient profitable. J'ai d'ailleurs, mon coach sportif me disait, quand j'ai commencé le crossfit, je me mettais une cartouche à chaque séance, je ne progressais pas. Je me suis mis à bosser à 80%, et je me suis mis à progresser. D'ailleurs, récemment, j'ai une jeune fille, une jeune femme, pardon, 24-25 ans à peu près, Mathilde. Elle me dit, écoute, Cèd, ça ne va pas trop en ce moment. Après un bon démarrage dans l'entreprise, je suis dans un creux. Je doute vachement. Vous qui avez réussi, c'est marrant. Toi, tu es dans le plus grand creux de ta life. Et les gens te disent, toi qui as réussi. Tu vois, encore une fois, à quel point on peut être aveugle sur sa propre situation. Elle me dit, toi qui as réussi, est-ce que vous pourriez me donner des conseils ? Donc, on va se voir au café du coin et puis on discute. Et en fait, notre conversation lui a fait tellement de bien. Elle m'a dit la semaine d'après, je suis reparti. Ça m'a fait tellement de bien. J'ai appelé ma meilleure amie et je lui ai dit, c'est fou tellement je me sens bien de cette conversation, c'est comme si j'étais bourré. Elle a associé l'apaisement de son système nerveux, la sensation interne était la même que si elle avait bu de l'alcool. Tu vois la mécanique d'addiction ? Alors que quand tu règles les choses pour de vrai, quand tu apaises ton système nerveux à la source, quand tu défais le nœud là où il est, en fait ton système nerveux s'apaise et t'as l'impression d'avoir consommé un produit addictif alors qu'en fait... juste tu te sens mieux. Leçon numéro 6, comme je le disais tout à l'heure, demander de l'aide. En fait, on croit souvent, et là c'est un angle particulier de ça, on croit souvent que demander de l'aide, c'est un aveu de faiblesse. Quand on est un leader d'entreprise, on se dit c'est ma boîte, c'est moi qui porte, moi, moi, moi, on est un peu, je suis désolé, je vous le dis comme ça, là on est un peu porté par notre ego, il n'y a rien de mal à ça, mais c'est voilà, c'est moi, moi, moi, c'est notre ego qui parle à un moment donné, on s'en rend pas compte, c'est pas une mauvaise chose. Tu n'es pas une mauvaise personne, ni moi non plus, parce qu'on en est tous là. Mais à un moment donné, on se dit, je suis capable, j'y arrive, c'est moi le boss. Regarde, ça fait 30 ans que ça marche. Donc, si là, en ce moment, ça flanche, ça ne peut pas être moi. Eh bien, si, parce que s'adapter ou disparaître. Et quand le contexte change, tu dois t'adapter. Et si tu ne t'adaptes pas, ça flanche. Et voilà. Et donc, demander de l'aide, ce n'est pas un aveu de faiblesse. C'est un aveu de sagesse. Parce que ça demande de l'humilité. de la sagesse, de se dire, ben en fait, j'y arrive pas, j'ai besoin d'un conseil. Donc là, t'appelles un pote qui est entrepreneur aussi, des pairs, des collègues du réseau, et tu dis, putain, là, je suis dans le dur, est-ce que toi aussi, tu vis ça ? Parce que si tu te compares juste aux apéros d'affaires où tout le monde te dit que leur entreprise va super bien, si tu vas sur Instagram et que tu regardes un petit peu les collègues ou les gens qui arrêtent pas de te dire qu'ils cartonnent, en fait, ils sont pas en train de te dire la vérité. Ils te cachent. Parce qu'eux-mêmes osent pas. Et en fait, ça serait intéressant un petit peu de libérer la parole là-dessus, de consulter un psy, de prendre un coach, de se faire accompagner, avoir un regard extérieur, un consultant, quelque chose, de dire, tiens, il m'arrive ça. Ah, mais c'est normal. Ah bon ? Ben oui, parce que regarde, ah putain, la vache, ok. Donc déjà, un, c'est normal. Ensuite, ça passera. Ensuite, regarde, t'es bien meilleur que ce que tu crois. T'es beaucoup trop dur avec toi-même, etc. C'est un petit peu ça, la leçon de tout ce que je te partage depuis 48 minutes maintenant. Donc voilà, demander de l'aide, ce n'est pas un aveu de faiblesse, c'est un aveu de sagesse. Si tu veux être bon à performer, tu dois être excellent à te reposer et à te ressourcer. Et ce n'est pas la même chose. Le repos, c'est par rapport à la fatigue. Donc ça, c'est le sommeil. Se ressourcer, c'est faire des activités qui te nourrissent, qui te font du bien. Ça, ça apaise ton système nerveux, ça le remet en parasympathique, et ça fait du bien, ça te permet... de nourrir des espaces de toi, parce que quand tu fais ce que tu dois faire, tu sais ces tâches-là où en 15 minutes, tu es au bout de ta vie tellement ça te prend de l'énergie, alors qu'il y a des trucs, tu pourrais faire ça pendant 4 heures, et même oublier de manger tellement ça te passionne et ça t'absorbe. Tu vois la différence entre ces tâches qui te drainent et ces tâches qui te remplissent ? Eh bien, malheureusement, dans nos métiers, on doit souvent faire des choses qui nous vident. Et quand tu fais trop des choses qui te vident, à un moment donné, il n'y en a plus. Le réservoir est vide. Donc tu dois faire des choses qui te ressourcent pour refaire le plein. idéalement, et on en reparlera probablement à un autre endroit, je pense que j'ai tourné un podcast, d'ailleurs, sur comment reprendre du plaisir, rallumer la flamme, etc. Ça parle des natures et intelligences multiples, c'est vraiment identifier spécifiquement les tâches qui te nourrissent. Et toutes les tâches qui te vident, tu vas filer ces tâches-là à des gens que ça nourrit. Et ça, c'est une distribution intelligente des rôles. C'est pas seulement je suis capable, c'est je suis capable et ça me nourrit de faire ça. J'ai envie de le faire, ça me fait du bien de le faire. Et donc toutes les tâches qui doivent être faites sont réparties entre les gens qui sont nourris par ces tâches. Parce qu'à un moment donné, tu vois bien que vider le réservoir, ça va nulle part. C'est comme si t'es sur l'autoroute... que tu es sur la réserve de carburant avec ta bagnole et que tu es en train de me dire « je n'ai pas le temps d'aller m'arrêter faire le plein, à un moment donné, ça ne marche pas. » Quand le réservoir est vide, il doit être rempli. Imagine un réservoir qui ne se vide pas. Eh bien, c'est toi qui ne fais que des tâches qui te nourrissent et que tu as délégué les tâches qui te vident à des gens que ces tâches-là nourrissent. Parce que la culture du guerrier qui se sacrifie amène forcément à la rupture. Regarde le nombre de personnes qui sont en épuisement professionnel. C'est peut-être même ton cas d'ailleurs. L'épuisement professionnel, c'est je me sacrifie, je tire sur la corde, je vide le réservoir, et je suis un guerrier, et je lâche pas, et toute cette culture du sacrifice qui n'a aucun sens. On est ici sur un podcast qui s'appelle La Réalissance de la Performance Équilibrée, c'est pile l'inverse. C'est comment est-ce que je fais pour performer de façon équilibrée, c'est-à-dire être à 80% de mon max de partout, dans ma boîte, dans mes finances, dans mon couple, ma relation avec mes enfants. Dans ma santé, dans mon sport, dans mon alimentation, dans mon énergie vitale, personnelle, dans ma prise de plaisir, dans mes loisirs. Bref, je peux prendre du plaisir de partout et tout fonctionne. Et donc, se sacrifier, ça n'a pas de sens. Et puis, ça, c'est le truc qui... Le dernier point, c'est le truc qui m'a... qui a été la grosse leçon de ma toute première entreprise, c'est la différence entre la ténacité et l'obstination. On l'entend souvent dire, et je terminerai avec ça, « Oh, tu sais, il ne faut pas abandonner, il ne faut pas abandonner. » À un moment donné, si. La ténacité, c'est bien, jusqu'à ce qu'on tombe dans l'obstination. Quand tu te tapes la tête contre un mur, à un moment donné, tu vas finir par réaliser que tu ne feras pas tomber le mur avec ta tête. Donc, c'est soit tu trouves une façon de le contourner, de passer par-dessus, de passer par-dessous, d'aller chercher un tractopelle pour péter ce con de mur, mais tu ne le casseras pas avec ta tête. Donc, à un moment donné, l'impasse est une impasse. Et ce n'est pas l'obstination qui va transformer une impasse en autoroute. Ça, ça ne marche pas. Donc, savoir faire la différence entre ténacité et obstination, Et bien souvent, c'est justement parce qu'on obtient un regard extérieur qu'on se dit « Ah putain oui, j'avais pas vu les choses comme ça, t'as raison » . Mais ça veut dire, je reviens là-dessus comme tout à l'heure, ça veut dire de se dire « Bah en fait, je me suis bourré. En fait, je voyais les choses d'une façon erronée. » Mais accepter d'avoir tort, c'est d'avoir désormais plus raison qu'hier. Et ça, c'est une bonne façon de progresser. Pour finir, j'aimerais reprendre cette phrase. si tu te souviens de cette pub de Michelin au début des années 2000 2000 ou 2001 je pense, ça disait les plus belles performances sont celles qui durent je crois beaucoup en ce principe là parce qu'il y a beaucoup d'entreprises qui vont doubler deux fois elles vont grossir plus vite mais elles vont s'effondrer et elles ne vivront pas aussi longtemps que toi et si toi tu as une croissance plus tranquille mais que tu as une croissance quand même et ça commence encore une fois l'expansion naturelle de l'entreprise et la croissance organique de l'entreprise va se faire si tu... développe les gens qui sont à l'intérieur, ça va créer une performance durable. Et durer, pour de la performance, ça veut dire avoir de l'énergie vitale, de prendre du plaisir, d'avoir envie, d'avoir une vision, c'est-à-dire on sait vers quoi on va, et tout ça pour soi et pour son équipe. L'équipe, c'est l'ensemble des salariés et des collaborateurs. Quand tout ce monde-là est ensemble sur cette vision et qui a envie de faire partie de ce groupe, qui a envie de relever les défis ensemble, qui a envie de prendre du plaisir à être un membre à part entière de ce groupe-là, et comme je l'ai même dit tout à l'heure, à la limite, mon rêve à moi, c'est que les gens se sentent en se disant « Putain, mais cette boîte, c'est comme ma famille ! » Imagine ce que tu pourrais accomplir si la totalité de tes salariés, de tes collaborateurs se disaient « Je me sens comme dans ma famille dans cette entreprise. » Qu'est-ce qui devient impossible ? Il n'y a plus rien qui est impossible. Parce que les gens vont être tellement fiers de bosser pour toi et avec toi. de parler de vous à l'extérieur en disant, mais dans cette boîte, ça, c'est une bonne question. Qu'est-ce que tu aimerais que tes salariés disent à l'extérieur de la boîte quand ils parlent de leur entreprise dans laquelle ils travaillent ? Pose-toi vraiment cette question et ce serait vraiment intéressant que tu vois si ta culture d'entreprise, ta culture interne, est alignée avec cette idée. Parce qu'il y aura toujours des défis à relever. Mais que ce soit toi ou tes collaborateurs, si tu as l'impression de relever ce défi tout seul, Tu vas faire preuve de volonté, de pugnacité, de tenacité, et c'est génial. Mais quand tu portes un défi tout seul, tout le temps, ou trop longtemps, à un moment donné, ça lâche. Si tu relèves des défis en étant épaulé par l'équipe, en étant porté par l'équipe, s'il y a des gens qui se disent « Ok, là, il y a une merde, mais ensemble, on va se relever les manches et on va le faire. » Eh, imagine un peu la duplication et la synergie qui est créée. C'est vraiment la métaphore du pack de rugby. Tu sais, le rugby à 15. Quand ils font les mêlées là, ils sont assemblés les uns avec les autres d'une certaine façon. Et ça a déjà été fait, ils avaient mesuré les puissances de propulsion de chaque membre du pack de rugby. Et quand tu additionnes toutes ces puissances de propulsion, tu obtiens un nombre X. Et bien lorsqu'ils mettent le pack ensemble et qu'ils se relient ensemble et qu'ils poussent, ils déploient plus de propulsion que la somme. La somme est supérieure à la totalité... Ah merde, la totalité est supérieure à la somme des parties, c'est là. La définition de la synergie, eh bien ça, c'est ce qui peut être créé avec une boîte où les gens travaillent ensemble, plutôt que « Non, non, mais ça c'est pas mon job, tu te démerdes. » T'imagines un petit peu l'écart. Et moi je te parle de ça parce que je suis un joueur d'équipe. Joue au football américain, joue au rugby, joue au foot. J'ai essayé, le tennis, le judo, c'est pas pour moi, quoi. Moi je suis un joueur d'équipe. Et lorsque j'ai créé Concordia, cette entreprise a été créée l'année dernière pour justement collaborer. et j'ai fait l'expérience de ce que c'est de diriger une boîte pas tout seul, putain, mais ça change tout, en fait. Donc, ne plus jamais porter seul, ça permet de créer une performance qui dure, comme disait M. Michelin. Voilà, écoute, c'est tout pour aujourd'hui. Je te propose de laisser mûrir tout ça. J'espère qu'il y a des choses qui ont fait tilt. Je te propose aussi, si tu as envie qu'on se parle... de ta situation à toi, si tu as des questions par rapport à tout ça, tu as mes coordonnées en description. Je t'invite, si c'est possible sur la plateforme sur laquelle tu m'écoutes, à me laisser un like, un commentaire, ça me fera plaisir, ça va m'encourager aussi à poursuivre ce que je te partage dans ce podcast Performance équilibrée, qui est un vrai podcast dans lequel je me sens bien, dans lequel j'ai la... c'est un format que je... ça faisait longtemps que je voulais faire ça, et en fait j'avais jamais trouvé trop l'angle. Mais je suis vraiment très heureux, moi, de ces épisodes, d'autant que j'ai beaucoup de super beaux retours, notamment l'épisode sur l'éducation des enfants, l'épisode 13. J'ai eu d'excellents retours sur cet épisode. J'en ai eu plein aussi sur la face cachée de la performance avec mon invité Pierre Mézières. Voilà, je te laisse là-dessus. Je te souhaite une excellente fin de journée. Je te dis à très bientôt pour un prochain épisode. Contacte-moi. avec les contacts, les coordonnées en description si tu as besoin. Et laisse-moi un like, un commentaire, ça fera plaisir. Je te dis à bientôt. Ciao.

Description

Et si grandir demandait d’abord de déconstruire ?


Je te raconte les coulisses d’un crash. En mars 2025, j’ai passé 3 semaines au fond du trou. À douter de tout : de ma valeur, de mon business, de ma mission.


Attention : pas une simple baisse d’énergie. Une vraie foutue traversée du désert.


J’en ai tiré des leçons puissantes ,qui m’ont fait grandir. Je te partage :

  • Ce que j’ai compris sur la croissance, le sabotage inconscient, la pression invisible des paliers.

  • Pourquoi j’ai décidé de laisser mourir une ancienne version de moi.

  • Et comment j’ai reconnecté à l’essentiel – pour revenir plus solide, plus clair, plus aligné.


À écouter si tu veux apprendre à transformer une chute en levier de croissance réelle.


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Transcription

  • Speaker #0

    Chers amis, bonjour et bienvenue dans le podcast L'art et la science de la performance équilibrée. Ici Cédric Esserméant, je suis ravi de vous retrouver dans ce nouvel épisode qui va être différent, ça ne va pas être juste vous raconter des trucs intéressants, en tout cas j'espère que c'est intéressant pour vous ce que vous vivez ici. Là il y a une histoire, il y a l'histoire de... Je viens de traverser une grosse crise personnelle et professionnelle, une crise existentielle même je pourrais dire. durant laquelle, pendant plusieurs semaines, j'étais vraiment, vraiment pas bien. J'étais au fond du trou, trois semaines dans le noir, à plus voir ma valeur personnelle et ma valeur professionnelle, à plus voir que les échecs et les déceptions des mois et des années passées, à me souvenir de ces heures de gloire où on cartonnait sans forcer, sans... je sais même pas, sans faire exprès, tu vois, et sans arriver à retrouver cette espèce de mojo. Bref, je pense que j'ai vécu une dépression, je pense que j'ai eu trois semaines de déprime. Je pense que c'est le vrai mot. Je n'ai jamais vécu ça, j'ai eu des creux dans ma vie, j'ai eu des phases de doute. Tu sais, quand tu es entrepreneur depuis 15 ans, tu as ton compte tout seul, tu crées plusieurs boîtes, etc. Il y a des phases dans lesquelles tu te remets en question, tu doutes, tu vois. Mais là, je suis vraiment dans le dur. Et pourtant... quelques semaines plus tard, donc il y a eu trois semaines de creux, deux semaines à me remettre un peu sur pied, où je vois bien que ça repart, et puis là aujourd'hui je me retrouve à me dire, je pense que je vais leur raconter cette histoire, parce qu'aujourd'hui je ressors, je suis comme tout neuf, il y a une sorte de nouvelle posture, un nouvel élan, une nouvelle ambition, une plus grande ambition même, que je n'ai jamais portée, je communique à un tout autre niveau avec mes prospects, j'ai bien vu hier soir, on était à une soirée réseau local, chose qu'on fait maintenant, qu'on ne faisait plus depuis très longtemps. Et en fait, je vois bien qu'en face de moi, un ancien patron d'une boîte de 1000 personnes, un dirigeant d'une boîte de 10 personnes, dans les deux cas, j'ai dit 1000 personnes, non, ils sont 100. Une boîte de 100 personnes, une boîte de 10 personnes. Dans les deux cas, ça clique en face là, où avant, j'avais l'impression que les gens, je les perdais au moment de mon pitch. Je sentais qu'il y avait un truc qui se débranchait. Là, il y a un silence où les gens, je sens que le message s'intègre. Et c'est assez fou parce que c'est comme une sensation que je n'ai jamais vraiment eue, dans laquelle, en fait, quand je présentais ce que je faisais, jusque-là, c'était « Ok, je crois que je vois, mais… » Bref, donc du coup, tout ça pour dire, je vais vous raconter les détails, mais tout ça pour dire qu'il y a quelque chose qui s'est installé, il y a quelque chose qui semble marcher, et tout ça en cinq semaines. Donc, passer du fond du trou, du trou le plus profond de toute ma vie, et j'ai 47 ans bientôt, là. à une posture plus assumée et qui semble fonctionner comme jamais. En fait, c'est l'histoire que j'ai envie de vous raconter ici, et donc les leçons qui ont été tirées de cette expérience assez douloureuse. Ça a été dur, vraiment, mais en même temps surprenante. Et il y a probablement des choses que vous allez pouvoir retirer de ça et faire des parallèles avec vous-même, peut-être, les bas que vous pouvez traverser, peut-être dans lesquels vous êtes en ce moment. et qui vont probablement vous aider à remonter plus vite la prochaine fois, ou peut-être même en ce moment. Voilà, c'est parti pour ce nouvel épisode. Bienvenue dans l'art et la science de la performance équilibrée. Il est temps d'en finir avec cette culture absurde du sacrifice, alors on va découvrir les mécanismes qui vont te permettre de créer une vie géniale, à tout point de vue. Tu bâtiras chaque jour un peu plus le plus bel héritage que tu vas léguer à tes enfants, l'art et la science de la performance équilibrée. Alors je te donne du contexte, moi je suis entrepreneur depuis 2008. J'enregistre cet épisode, on est au début de l'année 2025. Je fais de l'accompagnement des humains depuis 2014, donc ça fait plus de 10 ans. J'ai créé 8 entreprises en 15 ans, donc j'ai une certaine expérience de monter des boîtes, essayer de faire sortir des entreprises de terre. Tout n'a pas fonctionné, loin de là. J'ai coulé les deux premières boîtes. La troisième, c'est la boîte de coaching, mais après, je me suis fait embarquer par les sirènes de « C'est bon, j'ai du succès, ça marche, donc... » Ça y est, je suis un grand entrepreneur, je me suis fait embarquer dans des histoires d'associations qui n'ont pas été forcément toujours des histoires bienheureuses. Bref, aujourd'hui, je suis tout seul. Tout seul, pardon. Je travaille avec mon épouse, mais on n'a pas des salariés, une grosse équipe, tout ça. On fait à peu près 150 000 euros par round-ship d'affaires en formation et en accompagnement individuel, donc c'est très correct. Voilà. Et puis un beau matin, du mois de janvier 2025, donc il y a à peu près deux mois, je me réveille comme ça et je me dis, tiens... Qu'est-ce que ça donnerait si je m'imaginais doubler ces chiffres-là ? Parce que 150 000, c'est très bien, mais je sens bien que je ne suis pas à fond de mon potentiel, si je suis vraiment honnête. Donc je me dis, qu'est-ce que ça donnerait si... Mon entreprise générait 300 000 euros par an, le double. Et là, je m'aperçois que inconsciemment, alors il se trouve que l'inconscience, c'est une grosse partie de ma spécialité, de mes capacités d'accompagnant, c'est d'aller explorer les mécanismes de l'inconscient. Donc du coup, je sais bien lire à l'intérieur du mien. Et en fait, je réalise qu'il y a deux blocages qui clairement... font que dans mon inconscient, ce n'est pas OK d'aller doubler ce chiffre d'affaires. Alors, je vais simplement faire ouvrir une parenthèse ici pour expliquer la notion des passages de palier. Lorsque tu veux passer d'un palier, dans mon cas de 150 000 à 300 000, mais peut-être que toi, tu sais passer de... J'ai un client, il veut passer de 5 millions à 30 millions. C'est toujours un palier. Et un palier va nécessairement te faire passer par une phase de moins bien. Quand tu es sur un plateau et que tu veux passer au plateau d'après, quand tu es au deuxième étage et que tu veux passer au troisième étage, Tu ne vas pas juste monter des marches d'escalier, on aimerait que ce soit comme ça et ça serait l'idéal, mais la croissance va toujours être précédée d'une phase de déconstruction. C'est un peu comme si tu as monté un meuble Ikea et tu t'aperçois que tu as une étagère à l'envers. Bon, ce n'est pas grave, tu mets quand même des livres, etc. C'est fonctionnel. Mais à un moment donné, tu te dis, ça me fait chier, ce meuble avec cette étagère à l'envers, c'est quand même moche, je veux retourner l'étagère. Ton meuble Ikea, tu ne vas pas avoir le choix de démonter une partie du meuble pour pouvoir retourner l'étagère et tout remonter correctement. Donc, pour améliorer le truc, tu as besoin de passer par une phase de déconstruction. Et plus le saut est grand vers l'étape d'après, plus la phase de déconstruction va être intense. C'est mécanique, c'est comme ça que ça marche. Tous les préparateurs mentaux, tous les coachs sportifs connaissent ce système. Tiger Woods, quand il a voulu... dans sa grande époque, quand il a voulu vraiment passer au niveau d'après, il a engagé un nouvel entraîneur, il a dû changer son swing, et son swing, ça a nécessité de détruire ce qui était là, de désapprendre des automatismes qui avaient été intégrés des centaines de milliers de répétitions, et de commencer à intégrer un nouveau geste. Et donc forcément, à court terme, son swing s'est dégradé pour pouvoir ensuite performer mieux après. Voilà, donc ça c'est un mécanisme. Donc ça, c'est la notion des passages de palier. Je ferme la parenthèse. Donc moi, quand je me pose la question ce matin de janvier, dans mon lit, en me disant, tiens, qu'est-ce que ça donnerait si je passais à 300 000, il y a deux choses qui remontent à l'intérieur de moi. Si je vais à 300 000, ça veut dire que je vais plus me focaliser sur l'argent, et donc je vais moins me focaliser sur les gens. Sauf que moi, dans mon ADN, je veux servir les humains. Et pas juste monter un business parce que c'est... de la mécanique de pognon, et tant qu'on fait du pognon, peu importe, même si on doit un petit peu essorer les gens comme des citrons, et qu'ils partent complètement épuisés et en burn-out. Tu vois, pour moi, c'est impossible. Donc, il y avait la croyance dans mon système que si je fais plus d'argent, je vais perdre mon humanité. Ça, c'est la première chose. La deuxième croyance que j'ai observée, c'était si je double le nombre de mes clients, ou si je double mon chiffre d'affaires par client, mécaniquement... En gros, c'est soit l'un, soit l'autre, même si évidemment, il y a des nuances, ça peut être quelque part entre les deux, mais en gros, symboliquement, c'était ça. Ça voulait dire que j'allais porter deux fois plus le poids de la responsabilité des résultats de mes clients, puisque la plupart de mes clients jusque-là venaient pour « je veux gagner plus d'argent » . Chose que j'ai lâchée parce que, en général, quand on fait un travail sur l'humain, les gens veulent juste gagner plus, ils ne sont pas prêts à traverser la phase de déconstruction. Donc, oui, mais là, je gagne moins. Oui, mais c'était prévu. Oui, mais non, en fait, parce que moi, je voulais gagner plus. Bref, l'avidité et la cupidité fait que les gens se retrouvent sans pas content en oubliant ce qu'on avait convenu au départ. Bref, les gens sont pressés. C'est toujours comme ça. Donc, du coup, je ne veux plus coacher des gens qui viennent me voir pour gagner plus d'argent parce qu'en fait, ça part d'un espace d'avidité. Comme moi, je parle uniquement de prendre soin des gens, de leur famille, etc. et d'une harmonie globale. Du coup, des fois, ça ne marchait plus. Bref. Je me mets à nettoyer ces deux croyances-là et à normaliser dans mon système le fait de générer 300 000 balles par an. Grosso modo, 30 000 euros par mois de chiffre d'affaires, au lieu de 15. Le truc, c'est que quand tu normalises ça, tu changes de cadre de référence psychologiquement, sur le plan inconscient. Ce qui veut dire que jusque-là, générer 150 000, c'était normal, c'était OK. Quand je normalise 300 000, 150 000, ce n'est pas assez. Tu vois le genre ? C'est que je me dis... je ressens à l'intérieur 300 000 c'est normal, 150 000 c'est pas assez, 30 000 par mois c'est normal, 15 000 par mois ce n'est pas suffisant. Et donc, en février, je me retrouve à faire un truc que j'ai déjà vendu en décembre, que j'ai déjà vendu en janvier, et j'ai fait un très bon mois de décembre, un très bon mois de janvier, mais... je réalise que je suis en train de passer un quart de mon temps à générer 10% de mon chiffre d'affaires du mois. Eh oui, mes standards ont changé. Et là, ce n'est pas OK pour moi. Et là, je commence à vivre en février une phase dans laquelle il y a des choses qui sont relativement inadmissibles, où jusque-là, je tolérais de dépenser autant d'énergie pour faire ce chiffre-là, qui n'était pas un mauvais chiffre. C'était juste mon standard d'avant. Et comme mon standard inconscient, je me suis littéralement reprogrammé mon inconscient pour aller... cherchait 300 000, du coup mes standards de février ne fonctionnent plus. Et donc là, il y a le côté de c'est inadmissible, donc le côté non négociable, il n'est plus acceptable d'en rester là. Donc du coup, il y a quelque chose à l'intérieur de moi qui pousse à vouloir changer les choses. Et puis en février, on a mis beaucoup d'énergie aussi à lancer l'école de l'intuition qui a ouvert ses portes en mars. Toujours en 2025, au moment où j'enregistre ce podcast. On a ouvert l'école de l'intuition. Alors l'école de l'intuition, en deux mots, c'est quoi ? C'est apprendre. A pour le niveau 1, à faire des choix intuitifs. C'est comment ma boussole intérieure me permet de sentir si c'est la bonne ou si c'est la mauvaise décision. Choix A ou choix B, typiquement, ça c'est niveau 1. Le niveau 2, c'est apprendre à lire les gens. C'est comment est-ce que je peux sentir si telle personne, elle me dit la vérité, si elle est vraiment fiable par rapport à ce qu'elle annonce, ou comment elle se comporterait dans telle situation. Ce qui fait que pour le recrutement, le management, la vente ou la direction d'entreprise, Ces deux niveaux de formation permettent de sentir des choses et d'avoir une vraie méthodologie structurée pour utiliser son intuition et non pas comme un espèce de truc fugace et non fiable. L'intuition, c'est un truc qui est extrêmement fiable, qui se déclenche à volonté et ça s'apprend. Bref, je ferme la parenthèse. Donc j'en suis là, on fait un super beau lancement, on rentre presque 30 nouveaux clients, on fait un joli chiffre d'affaires sur le lancement de l'école d'intuition de Concordia, qui est une des deux parties, parce que Concordia, c'est la formation à l'intuition d'une part, et d'autre part... L'accompagnement individuel de dirigeants. Bref, on fait ça, c'est chouette, et on part en Espagne, au courant du mois de mars, avec Jean-Luc Devecteur. Je ne sais pas si tu connais ce gars-là, mais ce mec est un ami, mais aussi un mentor pour moi, c'est une vraie source d'inspiration. Et ce mec m'amène systématiquement à me poser des questions à un endroit où je ne serais jamais allé tout seul. Et ça, ça me fait évoluer de fou, et ça me permet une croissance personnelle et professionnelle assez significative. Donc son mastermind s'appelle le Cercle Stellaire, et je vais en Espagne rejoindre les copains du Cercle Stellaire. Et là, évidemment, Jean-Luc fait du Jean-Luc, et il nous amène à, nous tous, on est une petite trentaine, à nous poser des questions à un autre niveau. Parce que tu sais comme moi que la qualité des réponses dépend de la qualité des questions. Et donc si tu veux avoir des solutions, des meilleures solutions, des meilleures réponses, il faut se poser des meilleures questions. Et là, il nous pose deux questions, il y a deux sujets clés. Je te les partage parce que c'est vraiment des choses qui ont... et c'est toute une différence pour moi. Et donc, même si là, je te partage ça rapidement, le processus, c'est génial. La première question, c'est qu'est-ce que je me dois d'assumer ? Je me dois d'assumer quoi ? Qu'est-ce que je me dois d'offrir au monde pour pouvoir, moi, être en paix ? Si je veux pouvoir impacter plus grand, je me dois d'assumer plus grand et donc d'offrir quelque chose de plus grand. Parce qu'un grand pouvoir, c'est une grande responsabilité, si tu as vu Spider-Man. Si tu connais ce film, un grand pouvoir, une grande influence, c'est un grand devoir en face. Résultat. Résultat, moi, quand je me pose cette question-là, je m'aperçois que, en termes de contexte, je vais te donner la réponse après, mais en termes de contexte, moi, ma plus grande réussite dans toute ma vie, c'est ma famille. Je suis avec ma femme, j'ai 47 ans, je suis avec ma femme depuis 28 ans. J'avais 19 ans quand on s'est mis ensemble, elle, elle en avait 16 et demi. On est toujours ensemble. On nous a dit récemment que... la personne qui nous connaissait pas très bien pensait qu'on était un jeune couple d'une famille recomposée. On lui dit « Ah bon, mais qu'est-ce qui te fait dire ça ? » Elle dit « Bah je sais pas, vous êtes toujours amoureux. Bientôt 30 ans plus tard. » On a trouvé ça super beau, mais en même temps, c'était un très beau compliment. Et puis, on a deux filles de 17 et 15 ans. Et en fait, à la rentrée de septembre, elles vont partir de la maison, les deux. Donc la grande, elle va passer son bac, elle part faire ses études supérieures à Lyon. Nous, on habite dans le sud de la France, dans le Gard. Et la petite, elle va partir faire un lycée en internat parce qu'elle veut faire un lycée particulier sur le théâtre. Elle va être comédienne. Et en fait, je te laisserai écouter l'épisode 13 du podcast sur l'éducation des enfants. Mais c'est très clairement une grande réussite. Pour moi, deux jeunes filles de 17 et 15 ans qui envisagent de partir de la maison en étant heureuses de le faire, qui se sentent en sécurité de partir, qui savent ce qu'elles veulent, qui se sentent intrinsèquement équipées. pour affronter la vie, le monde, les gens, etc. et qui ne se disent pas « Ah, mais il va se passer ci, il va se passer ça. » Elles sont juste contentes d'y aller. Pour moi, c'est ma plus grande réussite parce que quand ma première fille est née, mon seul mandat en tant que papa, j'ai adoré devenir père. c'était « je veux qu'elles soient autonomes de moi le plus tôt possible, que s'il m'arrive quoi que ce soit, qu'elles puissent être équipées pour vivre leur vie sans être dépendantes de leurs parents » . Ça, c'était pour moi mon plus grand mandat. Et donc, c'est ma plus grande réussite. Ma deuxième plus grande réussite, c'était à l'époque où j'étais dirigeant associatif dans un club de sport, un club de football américain à Grenoble, qui s'appelle les Centaures, un grand club. Et à l'époque, en 2010, j'ai proposé d'être président. Ça faisait déjà plusieurs années que j'étais dirigeant, co-dirigeant, évidemment, c'est une assoce. où je voyais bien ce dont le club avait besoin, mais les directions ne se prenaient pas, les décisions ne se prenaient pas, et ça pataugeait, et on était là à faire du maintien, et à peine à survivre. Et là, j'ai dit, écoutez, moi, je vous propose un plan de développement sur 4 ans, et j'ai vraiment abordé ça comme un entrepreneur. J'ai pris la présidence, en 2 ans, j'ai doublé les ressources du club, uniquement des ressources privées, parce qu'on n'avait pas de subvention supplémentaire, zéro. C'est que de l'argent que le club a su générer, avec des bénévoles, et on a multiplié par 10. le nombre de bénévoles. Donc on a su motiver des gens à s'impliquer gratuitement pour générer de l'argent sans rien retirer d'autre que participer à un projet commun et à une vision. Et ça, ça a été je dirais une de mes deux grandes réussites personnelles, professionnelles entre guillemets, parce que je m'aperçois que quand je rejoue un rôle de leader, de papa, qu'il soit réel ou symbolique, en fait, comme dans un groupe, je sais je sens tout de suite instinctivement ce qui est bon pour le groupe, à long terme, pour les individus, etc. Je vais mettre en place les principes de fonctionnement et les fonctionnements qui sont bénéfiques et qui sont durables. Voilà, ça c'est... 2010, j'avais 30 balais, hein. 32. C'est instinctif, j'étais pas formé comme aujourd'hui à la psychologie à ce point-là, au leadership, etc. Donc, voilà. Et donc, mon plus grand devoir par rapport à ça, pour te raconter l'histoire, c'est qu'au-delà de l'accompagnement individuel du dirigeant, Mon plus grand devoir, c'est d'oser aller impacter l'organisation et l'équipe. C'est de transférer ce que j'ai su faire instinctivement dans une assoce ou avec mes enfants, dans ma famille, et de mettre ça au service des entreprises pour créer de la performance équilibrée dans les boîtes. Et d'aller m'immerger dans ces entreprises pour pouvoir voir et sentir quels sont les freins à main qui font tellement partie des meubles que plus personne ne le voit. Mais en fait, c'est ça les vrais nœuds qui empêchent. Et ça, si je fais juste l'accompagnement du dirigeant, je ne peux pas nécessairement voir et sentir. Et quand je dis sentir, c'est parce que j'ai des compétences de médium, et donc c'est très très très utile pour pouvoir donner des réponses et des informations aux entreprises et aux entrepreneurs qui nous font confiance. Bon, ça c'est le premier sujet. Le deuxième sujet du mastermind de Jean-Luc, c'était dédier sa vie à quelque chose de plus grand que soi, c'est-à-dire à quoi je consacre ma vie. Ça peut sembler un peu perché de dire « Ouais, mais attends, on est là pour rouler un business, on n'est pas là pour servir le monde, machin. » Il se trouve qu'hier, je discutais, je te disais, je discutais avec un dirigeant d'une centaine, d'une entreprise d'une centaine de personnes, et je pense qu'ils sont même beaucoup plus nombreux que ça, je pense que c'est limite. Tu vois, j'ai dit mille et je me suis repris, mais je me demande si le groupe, ils ne sont pas un millier de personnes. Parce qu'il y a quand même plusieurs magasins de grandes enseignes nationales, je me demande si dans le groupe, ils ne sont pas un millier. Bref. Et en fait, ce gars-là, pourquoi je te parle de ça ? Parce que lui... a toujours été convaincu qu'il avait une sorte de responsabilité sociétale qui allait au-delà de juste les profits de sa boîte. Ce gars-là, Jacques, m'a raconté qu'il y a 48 ans, il a monté son entreprise avec un seul salarié et qu'aujourd'hui, je crois bien qu'il m'a dit hier qu'ils étaient un millier, quoi. Et donc, il a vendu son entreprise à ses deux fils. Bref, il est hyper fier de ça. Donc, c'est dédier sa vie à plus grand et consacrer sa vie à impacter le monde au-delà de juste son profit. personnel dans sa boîte, c'est quelque chose qui, moi, me touche et qui, moi, me concerne. Et donc, ma réponse à moi, c'est faire descendre pour faire monter. C'est-à-dire amener du descendant vers les gens que je cherche à tirer vers le haut, pour faire monter dans le sens de faire grandir. C'est faire descendre de l'information et de l'inspiration pour faire grandir les individus et donc, mécaniquement, quand tu fais grandir les individus d'une organisation, l'organisation grandit. C'est mécanique, c'est organique. Et donc, la question qui nous a été posée, c'était, quel est le service que je rends à la société humaine ? Que la société humaine va être prête à acheter comme idée et à payer comme offre de service ou de produit, parce que le monde en a besoin et que le monde voit la valeur. Et moi, ce qui est sorti de ça, c'est que le service que je veux rendre à la société humaine, c'est de veiller sur les leaders visionnaires et de protéger leur mission de bâtir un monde meilleur pour nos enfants. veiller sur les leaders visionnaires et protéger leur mission de bâtir un monde meilleur pour nos enfants. Ça, c'est ce qu'il y a dans mes tripes. c'est de permettre aux boîtes d'avoir des employés qui se disent « Ici, c'est comme ma famille. » C'est ça mon rêve. C'est pour ça que je me tiens debout aujourd'hui. Pourquoi je te parle de tout ça ? Tu es en train de me dire « C'est bien mignon, tu es en train de nous raconter ta life et tes trucs, c'est top, mais qu'est-ce que ça a rapport avec ta dépression ? » Regarde un petit peu parce que ça arrive. Le troisième sujet... que j'ai tilté aussi dans ce Mastermind en Espagne, à Barcelone, avec Jean-Luc, c'était la décision de laisser mourir une identité, d'aller m'en coller une autre sur le front. Mon identité que j'ai laissée mourir là-bas, c'est l'identité de médium. Parce que pendant un an, toute l'année 2024, en gros, je me présentais comme médium d'affaires. Parce que j'ai des compétences de médium, parce que c'est exactement ça que je fais, et parce que pour moi, la vérité est tellement précieuse que mentir pour vendre, c'est pas OK. Et donc, j'avais l'impression que si je ne dis pas que je sais faire ça, je suis en train de mentir. Malheureusement, mes clients sont très heureux de bosser avec moi, ceux qui sont en dehors de l'avidité bien sûr, mais du coup, ils n'arrivent pas à me recommander, parce que c'est trop délicat de dire je bosse avec un médium d'affaires, tiens, va le voir. C'est difficile à assumer pour eux, d'assumer ça à l'extérieur. Donc, du coup, j'ai décidé de renommer mon métier en consultant en performance d'entreprise. consultant en performance des dirigeants, en performance exécutive, consultant en performance. Peut-être même j'appellerais ça consultant en performance équilibrée pour les entreprises. Bref, consultant en performance. Et j'ai dû laisser mourir le truc de Medium. Et j'ai bien vu que c'était quand même assez émotionnel pour moi. En Espagne, j'ai eu à aller me mettre dans un coin, à aller s'engloter un peu tout seul, parce qu'il y avait quelque chose qui lâchait. Et c'est peut-être un petit peu de... Ouais, c'est ça, de finir par accepter de bluffer. Voilà, c'est pas du mensonge, mais c'est du bluff, de présenter les choses sous un certain angle, de manière à ce que ça soit acceptable, et que les gens puissent se dire, ah ouais, d'accord, je peux bosser avec un consultant, mais jamais avec un médium, alors qu'en fait, c'est la même personne et c'est les mêmes trucs. Mais bref. Et donc, avec tout ça, avec tous ces éléments du mastermind, je repars avec un frein important à l'intérieur de moi qui dit, mais attends, je suis qui, moi, pour prétendre ? vouloir aller inspirer et veiller sur des leaders visionnaires et protéger leur mission de bâtir un monde meilleur pour nos enfants. C'est trop gros pour moi, en fait. Qui suis-je, moi, pour prétendre tout ça ? Et là, la dégringolade a commencé. Parce qu'après un mois de décembre 2024, un mois de janvier 2025 où le chiffre d'affaires était super, le mois de février était dégueulasse. Alors, on a fait un très beau mois de mars avec le lancement de l'école qui est clairement dans les clous. du nouveau standard, très clairement. Mais sur le plan de mon activité perso sur les ventes d'accompagnement individuel, clairement, février était un vrai fiasco. Et donc, j'entame le mars 2025 avec un tellement gros shift identitaire, psychologique, mental, sans aucune idée de comment trouver ces fameux dirigeants de PME. Parce qu'aujourd'hui, moi, je me dirige vers des gens qui ont entre 50 et 200 salariés. Et non plus les clients d'avant qui étaient plutôt on est cinq ou alors je suis tout seul tu vois mes clients c'était des gens c'était des solos ou alors il y avait des toutes petites structures c'était plutôt des TPE ou des micro entreprises et donc c'est comment est-ce que je vais faire pour trouver ces gens là comment est-ce que je vais pouvoir assumer une espèce de mission comme ça je me sentais tellement illégitime et pourtant je sais que tous ces dirigeants de PME qui ont une charge mentale excessive qui n'ont jamais le temps pour eux qui sont en train de perdre du sens dans ce qu'eux-mêmes ils font, ils perdent du plaisir de bosser, ils sont en train de galérer à gérer le personnel et l'équipe, qui est en perte de productivité, et qui pourtant sont prêts à se remettre en question, pour prendre la responsabilité, de reprendre la main sur la motivation et insuffler une nouvelle énergie à leur équipe et à leur entreprise, pour reprendre la main durablement, évidemment. plutôt que juste acheter une formation à la con, passer sur le Calliope histoire de brûler de l'argent gratuit, et puis en fait, tout ça, ça ne sert à rien. Comment est-ce que je fais pour assumer tout ça ? Et c'est là où je me retrouve à plonger dans les limbes de douter de ma valeur. Est-ce que je suis capable ? C'était fou parce que je voyais que les échecs. Mon mental était câblé à voir tout ce qui allait me donner raison de ne pas y aller. Je ne vois que les échecs d'avant. regarde, je ne suis pas capable, là j'ai échoué, il y a tel client que je n'ai pas aidé à avoir les résultats qu'il voulait. j'avais plein de prospects mais ils étaient pas qualifiés du coup ils me rappellent pas ou alors quand je les relance ça marche pas ou alors ils me disent non mais en fait je le sens pas alors que ça faisait deux semaines qu'ils étaient à fond mais dès qu'on commence à parler des vrais sujets en profondeur il ya toutes les résistances qui se mettent à se redresser ils se mettent à paniquer complètement et il m'explique que leur intuition leur a dit qu'ils le sentaient pas alors qu'en fait ils ont juste peur de faire le travail en toute responsabilité avec une certaine maturité bref bref c'était vraiment dur Et donc pendant trois semaines, j'étais à retomber dans... J'ai juste envie de... J'ai plus envie de bosser en fait. J'ai plus envie de bosser, c'est pour ça que le podcast, il n'y a pas eu d'épisode pendant deux semaines. Parce que j'étais dans le jus, j'étais complètement dans le jus. J'avais juste envie d'aller jouer à la PlayStation et d'aller faire autre chose que de bosser. J'avais complètement tout perdu, la flamme, tout rien, le sens, j'avais tout perdu. J'avais tout perdu. Même si... des clients et des amis me disaient « Putain, mais t'as trop raison, t'es tellement la meilleure personne que je connais pour amener cette mission-là. » Je ne le voyais pas. Je n'arrivais même pas à l'entendre. Mais malgré tout, pardon, je l'entendais, mais je n'arrivais pas à l'intégrer. Et c'est pour ça que l'importance d'un regard extérieur est absolument essentielle. Donc pendant trois semaines, je rumine et je suis en mode survie, c'est-à-dire que je livre les quelques rendez-vous clients que j'ai. je vends les trucs comme je peux, etc. Et pourtant, j'ai fait les deux meilleurs rendez-vous d'accompagnement de ma carrière avec mes clients en cours, la patronne d'une agence immobilière et le président d'un groupe dans l'informatique. J'ai fait mes deux meilleures séances de toute ma carrière où je suis ressorti des séances en disant « Putain, ce que j'ai été bon ! » alors qu'en fait, j'étais en plein dans les limbes du doute. Donc c'était très particulier, je voyais bien qu'en fait, ce n'était pas fondé. J'avais des éléments pour me dire, sur le plan cognitif, sur le plan de la conscience, mes doutes ne sont pas fondés. Pourtant, mon énergie était complètement en vrac, j'avais plus la flamme, j'avais plus le feu, j'étais déprimé. Mon état interne était là. Et puis ma femme me dit, tu devrais reprendre la motivation, parce qu'évidemment je commençais à avoir des signes d'anxiété, des signes physiques d'anxiété, le sommeil, bref, les palpitations cardiaques, bref. Elle me dit, tu devrais te remettre à la méditation et revenir à toi, ça va te faire le plus grand bien. Et donc... une méditation courte de 20 minutes, des méditations guidées, c'est pas tu t'assoies sur ton canapé en silence et tu t'écoutes des gens qui te guident. Donc voilà, tu respires comme ça, tu imagines ceci, etc. Donc ça, tu te laisses emmener, c'est hyper facile, ça prend une demi-heure, c'est vraiment très agréable et ça fait du bien. Une fois, deux fois, trois fois, et puis au bout de 3-4 jours, il y a une méditation qui nous invite à aller nous connecter. Les méditations, en l'occurrence, je te donne la référence, parce que ce mec, je l'adore, c'est François. Lemay. L-E-M-A-Y. François Lemay, c'est un Canadien, un Québécois. J'aime profondément cet homme-là. J'ai eu l'occasion de le rencontrer un peu sur le plan perso avec sa femme Nathalie. Ce mec est brillant sur le plan de la méditation, de la pleine conscience, etc. Si vraiment tu veux te faire du bien, cet homme est incroyable. Et donc, dans cette méditation, il nous invite à nous connecter au cœur et donc se connecter à l'énergie de son cœur. Ça nous aide, en fait, à nous connecter aux gens qu'on aime. ta femme, tes enfants, moi ma femme et mes deux fils, c'est ma vie quoi, tu vois. Et l'idée c'est que quand tu te connectes à l'amour que tu portes pour les gens qui sont les plus chers à ton cœur, forcément tu sens qu'il y a un truc qui enfle dans ta poitrine. C'est une sensation, une perception subtile et tu sens qu'il y a un truc qui enfle. Et ce truc en faisant enfler, ça te remplit de quelque chose. Et du coup cette énergie-là, tu peux à nouveau l'utiliser pour l'envoyer à ton cerveau, nourrir ton corps, etc. Bref, c'est des principes qui te permettent de bouger ton état interne sur le plan structurel et pas uniquement sur le plan émotionnel. Et là, je m'aperçois que je n'arrive même pas à ressentir de l'amour pour ma femme ou mes deux enfants. Je n'arrive pas à me connecter à ce sentiment d'amour. Dans ma tête, je me dis, bien sûr que je les aime, et je peux te donner des arguments rationnels et des faits, mais je n'arrivais plus à ressentir. Et là, je réalise à quel point mon cœur est fermé, à quel point mon système interne est recroquevillé sur lui-même, complètement ratatiné comme un putain de raisin sec. en train de me dire, mais je suis en train de crever, quoi. Et là, ma femme, encore une fois, parce que ma femme fait de l'accompagnement individuel aussi, et elle a un avis qui est extrêmement pertinent, j'écoute ma femme, et elle me dit, si ton cœur ça marche pas, retourne dans ton bassin. Et ça, c'est une pratique qu'on connaît depuis 5 ou 6 ans, c'est vraiment la base de tout. Si tu connais l'histoire des chakras, c'est le chakra le plus bas, le chakra racine, il est dans ton bassin, au niveau de ton périnée, et c'est le centre d'énergie où il y a l'énergie vitale, c'est-à-dire... le truc qui fait que tu te sens en forme tu vois tu dors mieux tu te sens en forme tu as envie de faire du sport tu retrouves du plaisir du machin c'est pas des éléments de contexte extérieur qui font que t'es nourri c'est ton énergie interne qui fait que t'as envie de mettre de l'énergie vers l'extérieur ça part de dedans et ça va vers dehors ça c'est ton énergie vitale et ça elle me permet de retourner au bassin chercher ce truc là et en fait quand je me connecte dans mon bassin il se trouve que encore une fois l'inconscient la visualisation la méditation etc c'est mon métier donc c'est facile pour moi je me retrouve à avoir un bassin fermé, avec un gros trou. Pardon, un bassin ouvert avec un gros trou. Et donc quand je me mets à dire, « Attends, il y a un coup ! » Donc là, je me mets à réétaler l'énergie de mon bassin et à refermer le trou. Dans les secondes qui suivent, je sens mon corps qui se met à se remplir d'énergie du bassin vers le haut de mon corps. Mais je l'ai senti comme un réservoir qui se remplit dans les secondes qui ont suivi. Et ça s'est rempli à... Genre la moitié jusqu'à ma poitrine, ça a pris 3 secondes. Donc je l'ai vraiment senti rapidement. C'était inattendu, c'était notable. Et donc je me suis senti immédiatement à nouveau en énergie. La nuit d'après, j'ai hyper bien dormi. Alors ça faisait des nuits où je me réveillais, j'étais dans le gaz, etc. Ça faisait 3 semaines encore une fois. Et là, les choses ont vraiment basculé. Et donc je me retrouve avec cette énergie où j'ai envie de reclarifier mon message, de positionner ma boîte, mon angle de com, etc. Et donc je me mets à bosser avec ChatGPT pour me faire poser des questions. J'ai programmé un GPT d'ailleurs pour qu'il fasse du coaching, à me mettre des tartes dans la gueule pour aller avoir la vérité et se poser les vraies putains de bonnes questions. Je bosse aussi sur mon ongle de com, etc. Je commence à dégrossir tout ça. Et à ce moment-là, j'ai une amie au cercle stellaire de Jean-Luc, qui était à Barcelone, qui me disait là-bas, « Moi, Cèdre, j'ai peur de l'avion. » Je lui dis, « Écoute, on va régler ça. » de mes spécialités, les phobies, j'ai peur de l'argent, l'avion, j'ai peur de manquer d'argent, ce genre de trucs, j'ai peur de m'engager, bref, des espèces de trucs structurels qui te gâchent la vie depuis des décennies, ça prend une heure à virer. Donc on fait, avec Morgane, on fait ce truc-là quand on était en Espagne. Et quelques temps plus tard, elle me rappelle en me disant « Ah, au fait, je t'ai pas dit, le retour en avion, c'était génial, j'ai plus peur, je suis trop content, tellement merci beaucoup, ça me change la vie, je vais pouvoir à nouveau voyager avec ma famille, machin, elle est absolument ravie. » Et Morgane, il se trouve qu'elle dirige une agence de com' d'une vingtaine de salariés, et elle me dit « si tu veux, pour te remercier, est-ce que moi je peux faire quelque chose pour toi ? » Je dis « ben écoute, ça tombe bien, j'ai besoin de me repositionner sur mon angle de com' » et elle dit « écoute, moi carrément, je me sens concerné par ce que tu dis. Je suis dans ta cible, donc travailler avec toi sur ta com' pour moi c'est plaisant, c'est évident, let's go. » Donc on le fait, et ça, ça a été une grande bénédiction pour moi. parce qu'elle amène plein de confirmations en me disant, mais en fait, oui, bien sûr, c'est pertinent, c'est pertinent, c'est pertinent, alors que tout ce que je croyais pendant ces fameuses trois semaines, je me disais, ben non, ça c'est de la merde, les gens, ils s'en foutent, etc. Bref. Et par-dessus ça, j'ai aussi l'énergie d'aller... d'avoir des conversations avec des confrères qui sont des formateurs, des consultants, qui travaillent déjà avec des PME ou des grands groupes, et qui, eux aussi, me confirment que tout ce que j'ai imaginé, prévu, pressenti, en termes de réalité de marché, etc., que... tout ça est vrai. Donc en gros que tout le plan que j'ai prévu depuis le départ est valide que ma position, que pardon mon positionnement, mon angle comment j'ai imaginé mon offre de service etc. Que tout ça fonctionne. Que je suis hyper pertinent pour le faire en termes d'expérience, en termes de compétence en termes de posture, en termes d'énergie en termes de tout. Bref. Ça, ça a été l'histoire de ce de ce creux et de cette remontée où à partir d'un état de dépression, je me suis vraiment... Je tiens à rajouter quelque chose. Je me suis laissé descendre dans cet état dépressif, volontairement. Parce que, tu sais, quand tu sens que tu coules, imagine que tu es dans l'eau, tu sens que tu coules et tu vas inexorablement vers le bas. Si tu dépenses beaucoup d'énergie pour essayer de remonter, tu vas opposer simplement, il y a des chances que tu arrives juste à opposer l'énergie qui te descend avec une énergie qui remonte. Et donc, tu vas... naviguer entre deux eaux. Et tu vas t'épuiser à flotter entre deux eaux, quelque part entre la surface et le fond, tu vois ? Tu es au milieu. Si tu te laisses descendre, tu économises de l'énergie, tu acceptes la descente. Et quand tu touches le fond, tu peux à ce moment-là te défaire de tes boulets et utiliser un tout petit peu d'énergie pour remonter. Et c'est vraiment ça qui s'est passé. Je me suis laissé descendre. Je me suis dit, OK. Là, c'est dur. Là, je suis vraiment dans le down, je suis vraiment dans le brouillard. Et ma femme m'a dit et répété à plusieurs reprises ce truc que... que tu connais peut-être et que François Lemay répète tout le temps, c'est « Cela aussi passera. » « Ça aussi, ça va passer. » « T'es dans le dur, t'es dans le mal. » « Ok, ok, ça passera. » Et en fait, ça permet d'accepter. Et en fait, quand elle m'a dit ça, il y a comme un poids qui est tombé de mes épaules en disant « Ok, j'ai le droit en fait. » « J'ai le droit d'être down. » « J'ai le droit de ne pas être bien. » « J'ai le droit de passer trois semaines dans le brouillard, dans le noir. » « Avoir rien d'autre envie de faire que de bouffer. » et de jouer à la PlayStation. J'aurais jamais dû acheter une PlayStation 5 l'année dernière. Écoute, il vaut mieux ça que la drogue, du porno, ou je sais pas quoi, tu vois, franchement, les addictions, bref. Donc, c'était vraiment le dernier message, ou plutôt la leçon numéro zéro, c'est laisse-toi descendre. Parce que des leçons, j'en ai... Les leçons que j'ai tirées de ça, il y en a quoi ? Cinq ou six ? Truc du genre. j'avais pas prévu de te parler de celle-là mais là elle me vient et je pense que c'est vraiment le plus important leçon numéro 0 laisse-toi descendre va faire l'expérience d'aller glander sur ton canapé à regarder Netflix si t'as plus le goût de rien au lieu de t'agiter à rester, à essayer de remonter quand il y a quelque chose qui cherche à te tirer vers le bas va faire l'expérience d'être tout en bas et lorsque tu vas être tout en bas et que tu vas te dire putain c'est vraiment dégueulasse comme expérience je n'en veux plus là tu vas retrouver de l'énergie pour remonter facilement plutôt que de débattre entre deux autres. Tu as compris. Ça, c'était la leçon numéro 0. La leçon numéro 1, c'est que lorsque tu sors d'une zone de confort, d'habitude, de familiarité, il y a une dégradation normale pour créer un changement de palier. L'histoire du meuble qui est Ikea ou de Tiger Woods avec son changement de swing, rappelle-toi. Donc, c'est un signe qu'il y a une évolution majeure en cours lorsqu'il y a une dégradation, lorsque tu vas vers un nouveau palier. Ça, c'est la première chose. Tu dois accepter ce processus-là. Leçon numéro 2. Tu es ce que tu choisis. C'est-à-dire ce que tu fais avec ce qui t'arrive. Lorsque tu es en train de descendre, si tu acceptes ça et qu'ensuite, tu passes deux ans sur ton canapé à te déprimer, c'est un choix. À un moment donné, c'est soit tu te laisses glisser dans ce truc-là et tu te complais dans ta médiocrité du moment. Et ce n'est pas une mauvaise chose. On a complètement le droit d'avoir des down. Mais... À un moment donné, tu vas devoir te dire « je reste là ou je me remets debout » . Et si je te parle et que tu es effectivement un entrepreneur ou un cadre dirigeant, il y a des chances que tu aies la force mentale, la stature, la posture pour te dire « oui, effectivement, à un moment donné, il faut se foutre un coup de pied au cul » . Mais de la bonne façon. C'est-à-dire qu'il y a deux types de mentalité. Soit la mentalité des obstacles, soit la mentalité des potentiels. La mentalité des obstacles, elle dit « je ne peux pas parce que… » Je ne peux pas me relever parce que je suis déprimé, parce que c'est trop dur, parce que ci, parce que ça, et tu restes à te complaire dans ton truc et à te rouler dans la médiocrité comme un m dans sa feuille de salade, ça ne t'amène nulle part. Ça, c'est la mentalité des obstacles. La mentalité de potentiel, c'est où est la sortie ? Comment est-ce que je peux m'en sortir ? Où est la lumière ? Et tu cherches des réponses, tu cherches des portes ouvertes, tu cherches des solutions. Et ça, ça ne dépend pas de la situation dans laquelle tu es, ça dépend d'avec quel état d'esprit tu abordes la situation dans laquelle tu es. Donc si tu te dis, ok, Je suis dans le dur et j'ai le droit. Je me laisse descendre jusqu'en bas. Ça aussi, ça passera. Mais ensuite, c'est, je suis dans le down, comment est-ce que je me relève ? Et ça ne veut pas dire de se relever immédiatement et de s'agiter dans tous les sens, mais d'être en mode solution. Et oui, peut-être que ça prendra 2 jours ou 15 jours pour trouver la solution, trouver la lumière, trouver la porte de sortie et sortir de là. Mais tu vas la trouver seulement si tu la cherches. Si tu décides que toutes les portes sont fermées et que le monde est nul et que tout le monde t'en veut, retourne faire caissière chez Jiffy et on n'en parle plus. Ça, c'était la leçon numéro 2, tu es ce que tu choisis. Numéro 3, obtenir de l'aide de l'extérieur. Jean-Luc Devecteur, avec son mastermind, a nourri et m'a permis d'intégrer, de démarrer un processus profond et inconscient sur le changement de palier. Ma femme m'a permis de nourrir ma bascule d'énergie en me disant, si ton cœur est fermé, va dans ton bassin, j'ai trouvé la porte ici, ça m'a remonté mon énergie, vitale, métabolique, tout de suite. Morgane, avec son agence de com, est en train, a nourri, a commencé, mais elle est en train de le faire, à nourrir mon positionnement de ma com et de ma nouvelle façon de travailler. Mes collègues me permettent de nourrir, parce que je les ai sollicités en disant j'ai besoin de ton aide, est-ce que tu serais OK pour me répondre à 5 questions, ça prendra 20 minutes. Ils ont été OK pour m'aider à nourrir la pertinence de ce nouvel angle sur mon marché. Je n'ai fait que demander de l'aide à l'extérieur. plutôt que de rester tout seul. Numéro 4. S'adapter ou disparaître. Cette phrase-là a été affichée en gros dans le bureau de mon père, qui était directeur d'une agence. Ce n'était pas le boss de l'entreprise, ce n'était pas le propriétaire d'entreprise, il dirigeait l'agence de Grenoble, une boîte dans la maintenance industrielle, qui s'appelait Matec. Et il avait cette phrase-là, je ne sais pas d'où il la sortait, mais il l'avait affichée en gros derrière lui. Ce qui fait que quand il prenait des rendez-vous avec des clients, ou avec des employés, les gens voyaient mon père, et derrière lui, il y avait deux phrases, et notamment celle-là, je ne sais plus quelle était l'autre. Mais s'adapter ou disparaître. Et cette phrase m'a toujours resté parce que c'est la vérité. Tu vois à quel point le monde change vite aujourd'hui. Guerre en Ukraine et Poutine et Trump. Il y a toujours un truc. L'affaire du sang contaminé, le Covid, le machin. Il y a toujours des crises dans tous les sens. Je ne sais même plus si on peut appeler ça des crises d'ailleurs tellement il y en a tout le temps. S'adapter ou disparaître. À la vitesse où change le monde, où les opportunités apparaissent, où les menaces se pointent, tu dois être agile pour pouvoir survivre. Et si en plus, tu veux créer de l'évolution plutôt que de juste survivre, tu dois être encore plus agile parce que c'est encore plus challengeant. S'adapter ou disparaître. Ça, c'est le point numéro 4. Le point numéro 5, la gestion de l'énergie. Alors, tu te rappelles que je suis en train de faire une préparation physique, notamment pour faire le Mont Blanc cette année en 2025 avec mon pote Léo. On veut aller chercher le sommet du Mont Blanc. Donc il y a une préparation physique. Et ces derniers mois, en fait depuis un an, je me suis inscrit à une salle de crossfit. Le crossfit c'est un sport qui est très complet, qui peut être très intense aussi, avec une culture américaine, militaire, donc autant dire en termes de niveau d'intensité, les mecs ils y vont quoi. Et le crossfit, moi qui suis un peu un compétiteur dans l'âme, j'arrivais pas à me réguler. Donc quand ils disaient « Allez lâche pas, lâche pas » , moi en fait je me mettais une cartouche, je me flinguais à chaque séance, j'avais tout. tout laisser sur la table. Le problème, c'est que quand tu fais ça, tu te mets dans le rouge. Et quand tu te mets dans le rouge 3 fois par semaine, voire 4 fois par semaine, en fait, ton métabolisme n'arrive plus à suivre, parce que tu n'arrives plus à récupérer, j'ai plus 20 ans là, et ton système nerveux aussi n'arrive plus à récupérer. Aujourd'hui, ce que je fais, c'est que je me reste à 80% d'énergie. Je me mets dans le orange, mais jamais dans le rouge. Parce que sinon, mon système nerveux est flingué, mon métabolisme est flingué, Je suis tellement fatigué que je n'arrive même plus à me reposer. Je vais chez l'ostéo très souvent, trop souvent, parce que du coup, je me blesse musculairement, je me bouge des vertèbres, etc. Bref, mon corps ne suit plus sur le plan physique, métabolique, mais aussi du système nerveux. Et ça, pourquoi je t'en parle ? Parce qu'il y a des symptômes que trop souvent, on ne considère pas en disant « ouais, ce n'est pas bien grave » , mais qui sont sérieux. C'est quoi les symptômes ? Tu es... fatigué de façon chronique, de façon récurrente même si tu te reposes. D'ailleurs, tes nuits sont pas ouf. D'ailleurs, peut-être même que t'as même pas envie d'aller dormir le soir. Tu préfères traîner sur ton téléphone ou à mater des films jusqu'à 1h30 du mat' parce que t'as pas envie d'aller te coucher. Il y a des addictions qui traînent. La bouffe, l'alcool, le sexe, le porno, les jeux vidéo, les jeux d'argent, les paris, les sorties, les... Bref, tu es en train d'essayer de fuir. Une addiction, c'est quoi ? C'est simple. C'est... Je suis addict à un processus qui me permet de me sentir mieux à court terme parce que je me sens tellement sous tension tout le temps que j'ai besoin d'apaiser ça. L'alcool, le sexe, la cigarette, les drogues, bref, tous les jeux d'argent, bref, toutes les addictions, c'est ça le mécanisme. Donc quand tu tombes dans une addiction ou alors que ton addiction se renforce, c'est un signe très clair que ton système nerveux est dans le rouge. Tu as des troubles digestifs, tu as des tensions physiques récurrentes, tu as des nœuds musculaires où tu dois aller chez l'ostéo de faire remettre des vertèbres de façon... C'est toujours les mêmes qui pètent, tu vois. Tu as des problèmes de peau, des problèmes de cheveux. Tu as des soucis, des variations cardiaques qui sont inhabituelles. De l'irritabilité. Tu rentres chez toi le soir et en fait, tu pètes un câble pour un rien. Tu ne supportes plus rien, tu ne supportes plus le bruit, tu ne supportes plus la lumière, tu ne supportes plus le bruit des enfants. Tu ne supportes plus rien. Ou alors, tu es souvent malade, ton système immunitaire est en carafe. Tout ça sont des signes que ton système nerveux est complètement dans les choux. Donc, ton état interne est en vrac. Et c'est quoi les conséquences pour toi en tant que dirigeant d'entreprise ? C'est que ton esprit et tes émotions sont en vrac aussi. Ton état d'esprit n'est pas bien, tes émotions, ça bouillonne et tu ne contrôles plus que dalle. Donc du coup, mécaniquement, tu prends des mauvaises décisions. Et donc du coup, tu dois faire encore plus le pompier parce qu'il y a des conséquences négatives sur ta boîte, sur ta famille, sur ta santé. Bref, tu es en plein dans un cercle vicieux à la con. Et ça, c'est parce que tu n'es pas en train de prendre soin de ton système nerveux. Donc ça, c'était hyper important pour moi de te le dire parce que je me suis aperçu... que depuis que je vais à la salle en étant à 80% et pas plus au niveau intensité, je ne me blesse plus. je ne m'épuise plus, je dors mieux, et en fait, le sport devient profitable. J'ai d'ailleurs, mon coach sportif me disait, quand j'ai commencé le crossfit, je me mettais une cartouche à chaque séance, je ne progressais pas. Je me suis mis à bosser à 80%, et je me suis mis à progresser. D'ailleurs, récemment, j'ai une jeune fille, une jeune femme, pardon, 24-25 ans à peu près, Mathilde. Elle me dit, écoute, Cèd, ça ne va pas trop en ce moment. Après un bon démarrage dans l'entreprise, je suis dans un creux. Je doute vachement. Vous qui avez réussi, c'est marrant. Toi, tu es dans le plus grand creux de ta life. Et les gens te disent, toi qui as réussi. Tu vois, encore une fois, à quel point on peut être aveugle sur sa propre situation. Elle me dit, toi qui as réussi, est-ce que vous pourriez me donner des conseils ? Donc, on va se voir au café du coin et puis on discute. Et en fait, notre conversation lui a fait tellement de bien. Elle m'a dit la semaine d'après, je suis reparti. Ça m'a fait tellement de bien. J'ai appelé ma meilleure amie et je lui ai dit, c'est fou tellement je me sens bien de cette conversation, c'est comme si j'étais bourré. Elle a associé l'apaisement de son système nerveux, la sensation interne était la même que si elle avait bu de l'alcool. Tu vois la mécanique d'addiction ? Alors que quand tu règles les choses pour de vrai, quand tu apaises ton système nerveux à la source, quand tu défais le nœud là où il est, en fait ton système nerveux s'apaise et t'as l'impression d'avoir consommé un produit addictif alors qu'en fait... juste tu te sens mieux. Leçon numéro 6, comme je le disais tout à l'heure, demander de l'aide. En fait, on croit souvent, et là c'est un angle particulier de ça, on croit souvent que demander de l'aide, c'est un aveu de faiblesse. Quand on est un leader d'entreprise, on se dit c'est ma boîte, c'est moi qui porte, moi, moi, moi, on est un peu, je suis désolé, je vous le dis comme ça, là on est un peu porté par notre ego, il n'y a rien de mal à ça, mais c'est voilà, c'est moi, moi, moi, c'est notre ego qui parle à un moment donné, on s'en rend pas compte, c'est pas une mauvaise chose. Tu n'es pas une mauvaise personne, ni moi non plus, parce qu'on en est tous là. Mais à un moment donné, on se dit, je suis capable, j'y arrive, c'est moi le boss. Regarde, ça fait 30 ans que ça marche. Donc, si là, en ce moment, ça flanche, ça ne peut pas être moi. Eh bien, si, parce que s'adapter ou disparaître. Et quand le contexte change, tu dois t'adapter. Et si tu ne t'adaptes pas, ça flanche. Et voilà. Et donc, demander de l'aide, ce n'est pas un aveu de faiblesse. C'est un aveu de sagesse. Parce que ça demande de l'humilité. de la sagesse, de se dire, ben en fait, j'y arrive pas, j'ai besoin d'un conseil. Donc là, t'appelles un pote qui est entrepreneur aussi, des pairs, des collègues du réseau, et tu dis, putain, là, je suis dans le dur, est-ce que toi aussi, tu vis ça ? Parce que si tu te compares juste aux apéros d'affaires où tout le monde te dit que leur entreprise va super bien, si tu vas sur Instagram et que tu regardes un petit peu les collègues ou les gens qui arrêtent pas de te dire qu'ils cartonnent, en fait, ils sont pas en train de te dire la vérité. Ils te cachent. Parce qu'eux-mêmes osent pas. Et en fait, ça serait intéressant un petit peu de libérer la parole là-dessus, de consulter un psy, de prendre un coach, de se faire accompagner, avoir un regard extérieur, un consultant, quelque chose, de dire, tiens, il m'arrive ça. Ah, mais c'est normal. Ah bon ? Ben oui, parce que regarde, ah putain, la vache, ok. Donc déjà, un, c'est normal. Ensuite, ça passera. Ensuite, regarde, t'es bien meilleur que ce que tu crois. T'es beaucoup trop dur avec toi-même, etc. C'est un petit peu ça, la leçon de tout ce que je te partage depuis 48 minutes maintenant. Donc voilà, demander de l'aide, ce n'est pas un aveu de faiblesse, c'est un aveu de sagesse. Si tu veux être bon à performer, tu dois être excellent à te reposer et à te ressourcer. Et ce n'est pas la même chose. Le repos, c'est par rapport à la fatigue. Donc ça, c'est le sommeil. Se ressourcer, c'est faire des activités qui te nourrissent, qui te font du bien. Ça, ça apaise ton système nerveux, ça le remet en parasympathique, et ça fait du bien, ça te permet... de nourrir des espaces de toi, parce que quand tu fais ce que tu dois faire, tu sais ces tâches-là où en 15 minutes, tu es au bout de ta vie tellement ça te prend de l'énergie, alors qu'il y a des trucs, tu pourrais faire ça pendant 4 heures, et même oublier de manger tellement ça te passionne et ça t'absorbe. Tu vois la différence entre ces tâches qui te drainent et ces tâches qui te remplissent ? Eh bien, malheureusement, dans nos métiers, on doit souvent faire des choses qui nous vident. Et quand tu fais trop des choses qui te vident, à un moment donné, il n'y en a plus. Le réservoir est vide. Donc tu dois faire des choses qui te ressourcent pour refaire le plein. idéalement, et on en reparlera probablement à un autre endroit, je pense que j'ai tourné un podcast, d'ailleurs, sur comment reprendre du plaisir, rallumer la flamme, etc. Ça parle des natures et intelligences multiples, c'est vraiment identifier spécifiquement les tâches qui te nourrissent. Et toutes les tâches qui te vident, tu vas filer ces tâches-là à des gens que ça nourrit. Et ça, c'est une distribution intelligente des rôles. C'est pas seulement je suis capable, c'est je suis capable et ça me nourrit de faire ça. J'ai envie de le faire, ça me fait du bien de le faire. Et donc toutes les tâches qui doivent être faites sont réparties entre les gens qui sont nourris par ces tâches. Parce qu'à un moment donné, tu vois bien que vider le réservoir, ça va nulle part. C'est comme si t'es sur l'autoroute... que tu es sur la réserve de carburant avec ta bagnole et que tu es en train de me dire « je n'ai pas le temps d'aller m'arrêter faire le plein, à un moment donné, ça ne marche pas. » Quand le réservoir est vide, il doit être rempli. Imagine un réservoir qui ne se vide pas. Eh bien, c'est toi qui ne fais que des tâches qui te nourrissent et que tu as délégué les tâches qui te vident à des gens que ces tâches-là nourrissent. Parce que la culture du guerrier qui se sacrifie amène forcément à la rupture. Regarde le nombre de personnes qui sont en épuisement professionnel. C'est peut-être même ton cas d'ailleurs. L'épuisement professionnel, c'est je me sacrifie, je tire sur la corde, je vide le réservoir, et je suis un guerrier, et je lâche pas, et toute cette culture du sacrifice qui n'a aucun sens. On est ici sur un podcast qui s'appelle La Réalissance de la Performance Équilibrée, c'est pile l'inverse. C'est comment est-ce que je fais pour performer de façon équilibrée, c'est-à-dire être à 80% de mon max de partout, dans ma boîte, dans mes finances, dans mon couple, ma relation avec mes enfants. Dans ma santé, dans mon sport, dans mon alimentation, dans mon énergie vitale, personnelle, dans ma prise de plaisir, dans mes loisirs. Bref, je peux prendre du plaisir de partout et tout fonctionne. Et donc, se sacrifier, ça n'a pas de sens. Et puis, ça, c'est le truc qui... Le dernier point, c'est le truc qui m'a... qui a été la grosse leçon de ma toute première entreprise, c'est la différence entre la ténacité et l'obstination. On l'entend souvent dire, et je terminerai avec ça, « Oh, tu sais, il ne faut pas abandonner, il ne faut pas abandonner. » À un moment donné, si. La ténacité, c'est bien, jusqu'à ce qu'on tombe dans l'obstination. Quand tu te tapes la tête contre un mur, à un moment donné, tu vas finir par réaliser que tu ne feras pas tomber le mur avec ta tête. Donc, c'est soit tu trouves une façon de le contourner, de passer par-dessus, de passer par-dessous, d'aller chercher un tractopelle pour péter ce con de mur, mais tu ne le casseras pas avec ta tête. Donc, à un moment donné, l'impasse est une impasse. Et ce n'est pas l'obstination qui va transformer une impasse en autoroute. Ça, ça ne marche pas. Donc, savoir faire la différence entre ténacité et obstination, Et bien souvent, c'est justement parce qu'on obtient un regard extérieur qu'on se dit « Ah putain oui, j'avais pas vu les choses comme ça, t'as raison » . Mais ça veut dire, je reviens là-dessus comme tout à l'heure, ça veut dire de se dire « Bah en fait, je me suis bourré. En fait, je voyais les choses d'une façon erronée. » Mais accepter d'avoir tort, c'est d'avoir désormais plus raison qu'hier. Et ça, c'est une bonne façon de progresser. Pour finir, j'aimerais reprendre cette phrase. si tu te souviens de cette pub de Michelin au début des années 2000 2000 ou 2001 je pense, ça disait les plus belles performances sont celles qui durent je crois beaucoup en ce principe là parce qu'il y a beaucoup d'entreprises qui vont doubler deux fois elles vont grossir plus vite mais elles vont s'effondrer et elles ne vivront pas aussi longtemps que toi et si toi tu as une croissance plus tranquille mais que tu as une croissance quand même et ça commence encore une fois l'expansion naturelle de l'entreprise et la croissance organique de l'entreprise va se faire si tu... développe les gens qui sont à l'intérieur, ça va créer une performance durable. Et durer, pour de la performance, ça veut dire avoir de l'énergie vitale, de prendre du plaisir, d'avoir envie, d'avoir une vision, c'est-à-dire on sait vers quoi on va, et tout ça pour soi et pour son équipe. L'équipe, c'est l'ensemble des salariés et des collaborateurs. Quand tout ce monde-là est ensemble sur cette vision et qui a envie de faire partie de ce groupe, qui a envie de relever les défis ensemble, qui a envie de prendre du plaisir à être un membre à part entière de ce groupe-là, et comme je l'ai même dit tout à l'heure, à la limite, mon rêve à moi, c'est que les gens se sentent en se disant « Putain, mais cette boîte, c'est comme ma famille ! » Imagine ce que tu pourrais accomplir si la totalité de tes salariés, de tes collaborateurs se disaient « Je me sens comme dans ma famille dans cette entreprise. » Qu'est-ce qui devient impossible ? Il n'y a plus rien qui est impossible. Parce que les gens vont être tellement fiers de bosser pour toi et avec toi. de parler de vous à l'extérieur en disant, mais dans cette boîte, ça, c'est une bonne question. Qu'est-ce que tu aimerais que tes salariés disent à l'extérieur de la boîte quand ils parlent de leur entreprise dans laquelle ils travaillent ? Pose-toi vraiment cette question et ce serait vraiment intéressant que tu vois si ta culture d'entreprise, ta culture interne, est alignée avec cette idée. Parce qu'il y aura toujours des défis à relever. Mais que ce soit toi ou tes collaborateurs, si tu as l'impression de relever ce défi tout seul, Tu vas faire preuve de volonté, de pugnacité, de tenacité, et c'est génial. Mais quand tu portes un défi tout seul, tout le temps, ou trop longtemps, à un moment donné, ça lâche. Si tu relèves des défis en étant épaulé par l'équipe, en étant porté par l'équipe, s'il y a des gens qui se disent « Ok, là, il y a une merde, mais ensemble, on va se relever les manches et on va le faire. » Eh, imagine un peu la duplication et la synergie qui est créée. C'est vraiment la métaphore du pack de rugby. Tu sais, le rugby à 15. Quand ils font les mêlées là, ils sont assemblés les uns avec les autres d'une certaine façon. Et ça a déjà été fait, ils avaient mesuré les puissances de propulsion de chaque membre du pack de rugby. Et quand tu additionnes toutes ces puissances de propulsion, tu obtiens un nombre X. Et bien lorsqu'ils mettent le pack ensemble et qu'ils se relient ensemble et qu'ils poussent, ils déploient plus de propulsion que la somme. La somme est supérieure à la totalité... Ah merde, la totalité est supérieure à la somme des parties, c'est là. La définition de la synergie, eh bien ça, c'est ce qui peut être créé avec une boîte où les gens travaillent ensemble, plutôt que « Non, non, mais ça c'est pas mon job, tu te démerdes. » T'imagines un petit peu l'écart. Et moi je te parle de ça parce que je suis un joueur d'équipe. Joue au football américain, joue au rugby, joue au foot. J'ai essayé, le tennis, le judo, c'est pas pour moi, quoi. Moi je suis un joueur d'équipe. Et lorsque j'ai créé Concordia, cette entreprise a été créée l'année dernière pour justement collaborer. et j'ai fait l'expérience de ce que c'est de diriger une boîte pas tout seul, putain, mais ça change tout, en fait. Donc, ne plus jamais porter seul, ça permet de créer une performance qui dure, comme disait M. Michelin. Voilà, écoute, c'est tout pour aujourd'hui. Je te propose de laisser mûrir tout ça. J'espère qu'il y a des choses qui ont fait tilt. Je te propose aussi, si tu as envie qu'on se parle... de ta situation à toi, si tu as des questions par rapport à tout ça, tu as mes coordonnées en description. Je t'invite, si c'est possible sur la plateforme sur laquelle tu m'écoutes, à me laisser un like, un commentaire, ça me fera plaisir, ça va m'encourager aussi à poursuivre ce que je te partage dans ce podcast Performance équilibrée, qui est un vrai podcast dans lequel je me sens bien, dans lequel j'ai la... c'est un format que je... ça faisait longtemps que je voulais faire ça, et en fait j'avais jamais trouvé trop l'angle. Mais je suis vraiment très heureux, moi, de ces épisodes, d'autant que j'ai beaucoup de super beaux retours, notamment l'épisode sur l'éducation des enfants, l'épisode 13. J'ai eu d'excellents retours sur cet épisode. J'en ai eu plein aussi sur la face cachée de la performance avec mon invité Pierre Mézières. Voilà, je te laisse là-dessus. Je te souhaite une excellente fin de journée. Je te dis à très bientôt pour un prochain épisode. Contacte-moi. avec les contacts, les coordonnées en description si tu as besoin. Et laisse-moi un like, un commentaire, ça fera plaisir. Je te dis à bientôt. Ciao.

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Et si grandir demandait d’abord de déconstruire ?


Je te raconte les coulisses d’un crash. En mars 2025, j’ai passé 3 semaines au fond du trou. À douter de tout : de ma valeur, de mon business, de ma mission.


Attention : pas une simple baisse d’énergie. Une vraie foutue traversée du désert.


J’en ai tiré des leçons puissantes ,qui m’ont fait grandir. Je te partage :

  • Ce que j’ai compris sur la croissance, le sabotage inconscient, la pression invisible des paliers.

  • Pourquoi j’ai décidé de laisser mourir une ancienne version de moi.

  • Et comment j’ai reconnecté à l’essentiel – pour revenir plus solide, plus clair, plus aligné.


À écouter si tu veux apprendre à transformer une chute en levier de croissance réelle.


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  • Speaker #0

    Chers amis, bonjour et bienvenue dans le podcast L'art et la science de la performance équilibrée. Ici Cédric Esserméant, je suis ravi de vous retrouver dans ce nouvel épisode qui va être différent, ça ne va pas être juste vous raconter des trucs intéressants, en tout cas j'espère que c'est intéressant pour vous ce que vous vivez ici. Là il y a une histoire, il y a l'histoire de... Je viens de traverser une grosse crise personnelle et professionnelle, une crise existentielle même je pourrais dire. durant laquelle, pendant plusieurs semaines, j'étais vraiment, vraiment pas bien. J'étais au fond du trou, trois semaines dans le noir, à plus voir ma valeur personnelle et ma valeur professionnelle, à plus voir que les échecs et les déceptions des mois et des années passées, à me souvenir de ces heures de gloire où on cartonnait sans forcer, sans... je sais même pas, sans faire exprès, tu vois, et sans arriver à retrouver cette espèce de mojo. Bref, je pense que j'ai vécu une dépression, je pense que j'ai eu trois semaines de déprime. Je pense que c'est le vrai mot. Je n'ai jamais vécu ça, j'ai eu des creux dans ma vie, j'ai eu des phases de doute. Tu sais, quand tu es entrepreneur depuis 15 ans, tu as ton compte tout seul, tu crées plusieurs boîtes, etc. Il y a des phases dans lesquelles tu te remets en question, tu doutes, tu vois. Mais là, je suis vraiment dans le dur. Et pourtant... quelques semaines plus tard, donc il y a eu trois semaines de creux, deux semaines à me remettre un peu sur pied, où je vois bien que ça repart, et puis là aujourd'hui je me retrouve à me dire, je pense que je vais leur raconter cette histoire, parce qu'aujourd'hui je ressors, je suis comme tout neuf, il y a une sorte de nouvelle posture, un nouvel élan, une nouvelle ambition, une plus grande ambition même, que je n'ai jamais portée, je communique à un tout autre niveau avec mes prospects, j'ai bien vu hier soir, on était à une soirée réseau local, chose qu'on fait maintenant, qu'on ne faisait plus depuis très longtemps. Et en fait, je vois bien qu'en face de moi, un ancien patron d'une boîte de 1000 personnes, un dirigeant d'une boîte de 10 personnes, dans les deux cas, j'ai dit 1000 personnes, non, ils sont 100. Une boîte de 100 personnes, une boîte de 10 personnes. Dans les deux cas, ça clique en face là, où avant, j'avais l'impression que les gens, je les perdais au moment de mon pitch. Je sentais qu'il y avait un truc qui se débranchait. Là, il y a un silence où les gens, je sens que le message s'intègre. Et c'est assez fou parce que c'est comme une sensation que je n'ai jamais vraiment eue, dans laquelle, en fait, quand je présentais ce que je faisais, jusque-là, c'était « Ok, je crois que je vois, mais… » Bref, donc du coup, tout ça pour dire, je vais vous raconter les détails, mais tout ça pour dire qu'il y a quelque chose qui s'est installé, il y a quelque chose qui semble marcher, et tout ça en cinq semaines. Donc, passer du fond du trou, du trou le plus profond de toute ma vie, et j'ai 47 ans bientôt, là. à une posture plus assumée et qui semble fonctionner comme jamais. En fait, c'est l'histoire que j'ai envie de vous raconter ici, et donc les leçons qui ont été tirées de cette expérience assez douloureuse. Ça a été dur, vraiment, mais en même temps surprenante. Et il y a probablement des choses que vous allez pouvoir retirer de ça et faire des parallèles avec vous-même, peut-être, les bas que vous pouvez traverser, peut-être dans lesquels vous êtes en ce moment. et qui vont probablement vous aider à remonter plus vite la prochaine fois, ou peut-être même en ce moment. Voilà, c'est parti pour ce nouvel épisode. Bienvenue dans l'art et la science de la performance équilibrée. Il est temps d'en finir avec cette culture absurde du sacrifice, alors on va découvrir les mécanismes qui vont te permettre de créer une vie géniale, à tout point de vue. Tu bâtiras chaque jour un peu plus le plus bel héritage que tu vas léguer à tes enfants, l'art et la science de la performance équilibrée. Alors je te donne du contexte, moi je suis entrepreneur depuis 2008. J'enregistre cet épisode, on est au début de l'année 2025. Je fais de l'accompagnement des humains depuis 2014, donc ça fait plus de 10 ans. J'ai créé 8 entreprises en 15 ans, donc j'ai une certaine expérience de monter des boîtes, essayer de faire sortir des entreprises de terre. Tout n'a pas fonctionné, loin de là. J'ai coulé les deux premières boîtes. La troisième, c'est la boîte de coaching, mais après, je me suis fait embarquer par les sirènes de « C'est bon, j'ai du succès, ça marche, donc... » Ça y est, je suis un grand entrepreneur, je me suis fait embarquer dans des histoires d'associations qui n'ont pas été forcément toujours des histoires bienheureuses. Bref, aujourd'hui, je suis tout seul. Tout seul, pardon. Je travaille avec mon épouse, mais on n'a pas des salariés, une grosse équipe, tout ça. On fait à peu près 150 000 euros par round-ship d'affaires en formation et en accompagnement individuel, donc c'est très correct. Voilà. Et puis un beau matin, du mois de janvier 2025, donc il y a à peu près deux mois, je me réveille comme ça et je me dis, tiens... Qu'est-ce que ça donnerait si je m'imaginais doubler ces chiffres-là ? Parce que 150 000, c'est très bien, mais je sens bien que je ne suis pas à fond de mon potentiel, si je suis vraiment honnête. Donc je me dis, qu'est-ce que ça donnerait si... Mon entreprise générait 300 000 euros par an, le double. Et là, je m'aperçois que inconsciemment, alors il se trouve que l'inconscience, c'est une grosse partie de ma spécialité, de mes capacités d'accompagnant, c'est d'aller explorer les mécanismes de l'inconscient. Donc du coup, je sais bien lire à l'intérieur du mien. Et en fait, je réalise qu'il y a deux blocages qui clairement... font que dans mon inconscient, ce n'est pas OK d'aller doubler ce chiffre d'affaires. Alors, je vais simplement faire ouvrir une parenthèse ici pour expliquer la notion des passages de palier. Lorsque tu veux passer d'un palier, dans mon cas de 150 000 à 300 000, mais peut-être que toi, tu sais passer de... J'ai un client, il veut passer de 5 millions à 30 millions. C'est toujours un palier. Et un palier va nécessairement te faire passer par une phase de moins bien. Quand tu es sur un plateau et que tu veux passer au plateau d'après, quand tu es au deuxième étage et que tu veux passer au troisième étage, Tu ne vas pas juste monter des marches d'escalier, on aimerait que ce soit comme ça et ça serait l'idéal, mais la croissance va toujours être précédée d'une phase de déconstruction. C'est un peu comme si tu as monté un meuble Ikea et tu t'aperçois que tu as une étagère à l'envers. Bon, ce n'est pas grave, tu mets quand même des livres, etc. C'est fonctionnel. Mais à un moment donné, tu te dis, ça me fait chier, ce meuble avec cette étagère à l'envers, c'est quand même moche, je veux retourner l'étagère. Ton meuble Ikea, tu ne vas pas avoir le choix de démonter une partie du meuble pour pouvoir retourner l'étagère et tout remonter correctement. Donc, pour améliorer le truc, tu as besoin de passer par une phase de déconstruction. Et plus le saut est grand vers l'étape d'après, plus la phase de déconstruction va être intense. C'est mécanique, c'est comme ça que ça marche. Tous les préparateurs mentaux, tous les coachs sportifs connaissent ce système. Tiger Woods, quand il a voulu... dans sa grande époque, quand il a voulu vraiment passer au niveau d'après, il a engagé un nouvel entraîneur, il a dû changer son swing, et son swing, ça a nécessité de détruire ce qui était là, de désapprendre des automatismes qui avaient été intégrés des centaines de milliers de répétitions, et de commencer à intégrer un nouveau geste. Et donc forcément, à court terme, son swing s'est dégradé pour pouvoir ensuite performer mieux après. Voilà, donc ça c'est un mécanisme. Donc ça, c'est la notion des passages de palier. Je ferme la parenthèse. Donc moi, quand je me pose la question ce matin de janvier, dans mon lit, en me disant, tiens, qu'est-ce que ça donnerait si je passais à 300 000, il y a deux choses qui remontent à l'intérieur de moi. Si je vais à 300 000, ça veut dire que je vais plus me focaliser sur l'argent, et donc je vais moins me focaliser sur les gens. Sauf que moi, dans mon ADN, je veux servir les humains. Et pas juste monter un business parce que c'est... de la mécanique de pognon, et tant qu'on fait du pognon, peu importe, même si on doit un petit peu essorer les gens comme des citrons, et qu'ils partent complètement épuisés et en burn-out. Tu vois, pour moi, c'est impossible. Donc, il y avait la croyance dans mon système que si je fais plus d'argent, je vais perdre mon humanité. Ça, c'est la première chose. La deuxième croyance que j'ai observée, c'était si je double le nombre de mes clients, ou si je double mon chiffre d'affaires par client, mécaniquement... En gros, c'est soit l'un, soit l'autre, même si évidemment, il y a des nuances, ça peut être quelque part entre les deux, mais en gros, symboliquement, c'était ça. Ça voulait dire que j'allais porter deux fois plus le poids de la responsabilité des résultats de mes clients, puisque la plupart de mes clients jusque-là venaient pour « je veux gagner plus d'argent » . Chose que j'ai lâchée parce que, en général, quand on fait un travail sur l'humain, les gens veulent juste gagner plus, ils ne sont pas prêts à traverser la phase de déconstruction. Donc, oui, mais là, je gagne moins. Oui, mais c'était prévu. Oui, mais non, en fait, parce que moi, je voulais gagner plus. Bref, l'avidité et la cupidité fait que les gens se retrouvent sans pas content en oubliant ce qu'on avait convenu au départ. Bref, les gens sont pressés. C'est toujours comme ça. Donc, du coup, je ne veux plus coacher des gens qui viennent me voir pour gagner plus d'argent parce qu'en fait, ça part d'un espace d'avidité. Comme moi, je parle uniquement de prendre soin des gens, de leur famille, etc. et d'une harmonie globale. Du coup, des fois, ça ne marchait plus. Bref. Je me mets à nettoyer ces deux croyances-là et à normaliser dans mon système le fait de générer 300 000 balles par an. Grosso modo, 30 000 euros par mois de chiffre d'affaires, au lieu de 15. Le truc, c'est que quand tu normalises ça, tu changes de cadre de référence psychologiquement, sur le plan inconscient. Ce qui veut dire que jusque-là, générer 150 000, c'était normal, c'était OK. Quand je normalise 300 000, 150 000, ce n'est pas assez. Tu vois le genre ? C'est que je me dis... je ressens à l'intérieur 300 000 c'est normal, 150 000 c'est pas assez, 30 000 par mois c'est normal, 15 000 par mois ce n'est pas suffisant. Et donc, en février, je me retrouve à faire un truc que j'ai déjà vendu en décembre, que j'ai déjà vendu en janvier, et j'ai fait un très bon mois de décembre, un très bon mois de janvier, mais... je réalise que je suis en train de passer un quart de mon temps à générer 10% de mon chiffre d'affaires du mois. Eh oui, mes standards ont changé. Et là, ce n'est pas OK pour moi. Et là, je commence à vivre en février une phase dans laquelle il y a des choses qui sont relativement inadmissibles, où jusque-là, je tolérais de dépenser autant d'énergie pour faire ce chiffre-là, qui n'était pas un mauvais chiffre. C'était juste mon standard d'avant. Et comme mon standard inconscient, je me suis littéralement reprogrammé mon inconscient pour aller... cherchait 300 000, du coup mes standards de février ne fonctionnent plus. Et donc là, il y a le côté de c'est inadmissible, donc le côté non négociable, il n'est plus acceptable d'en rester là. Donc du coup, il y a quelque chose à l'intérieur de moi qui pousse à vouloir changer les choses. Et puis en février, on a mis beaucoup d'énergie aussi à lancer l'école de l'intuition qui a ouvert ses portes en mars. Toujours en 2025, au moment où j'enregistre ce podcast. On a ouvert l'école de l'intuition. Alors l'école de l'intuition, en deux mots, c'est quoi ? C'est apprendre. A pour le niveau 1, à faire des choix intuitifs. C'est comment ma boussole intérieure me permet de sentir si c'est la bonne ou si c'est la mauvaise décision. Choix A ou choix B, typiquement, ça c'est niveau 1. Le niveau 2, c'est apprendre à lire les gens. C'est comment est-ce que je peux sentir si telle personne, elle me dit la vérité, si elle est vraiment fiable par rapport à ce qu'elle annonce, ou comment elle se comporterait dans telle situation. Ce qui fait que pour le recrutement, le management, la vente ou la direction d'entreprise, Ces deux niveaux de formation permettent de sentir des choses et d'avoir une vraie méthodologie structurée pour utiliser son intuition et non pas comme un espèce de truc fugace et non fiable. L'intuition, c'est un truc qui est extrêmement fiable, qui se déclenche à volonté et ça s'apprend. Bref, je ferme la parenthèse. Donc j'en suis là, on fait un super beau lancement, on rentre presque 30 nouveaux clients, on fait un joli chiffre d'affaires sur le lancement de l'école d'intuition de Concordia, qui est une des deux parties, parce que Concordia, c'est la formation à l'intuition d'une part, et d'autre part... L'accompagnement individuel de dirigeants. Bref, on fait ça, c'est chouette, et on part en Espagne, au courant du mois de mars, avec Jean-Luc Devecteur. Je ne sais pas si tu connais ce gars-là, mais ce mec est un ami, mais aussi un mentor pour moi, c'est une vraie source d'inspiration. Et ce mec m'amène systématiquement à me poser des questions à un endroit où je ne serais jamais allé tout seul. Et ça, ça me fait évoluer de fou, et ça me permet une croissance personnelle et professionnelle assez significative. Donc son mastermind s'appelle le Cercle Stellaire, et je vais en Espagne rejoindre les copains du Cercle Stellaire. Et là, évidemment, Jean-Luc fait du Jean-Luc, et il nous amène à, nous tous, on est une petite trentaine, à nous poser des questions à un autre niveau. Parce que tu sais comme moi que la qualité des réponses dépend de la qualité des questions. Et donc si tu veux avoir des solutions, des meilleures solutions, des meilleures réponses, il faut se poser des meilleures questions. Et là, il nous pose deux questions, il y a deux sujets clés. Je te les partage parce que c'est vraiment des choses qui ont... et c'est toute une différence pour moi. Et donc, même si là, je te partage ça rapidement, le processus, c'est génial. La première question, c'est qu'est-ce que je me dois d'assumer ? Je me dois d'assumer quoi ? Qu'est-ce que je me dois d'offrir au monde pour pouvoir, moi, être en paix ? Si je veux pouvoir impacter plus grand, je me dois d'assumer plus grand et donc d'offrir quelque chose de plus grand. Parce qu'un grand pouvoir, c'est une grande responsabilité, si tu as vu Spider-Man. Si tu connais ce film, un grand pouvoir, une grande influence, c'est un grand devoir en face. Résultat. Résultat, moi, quand je me pose cette question-là, je m'aperçois que, en termes de contexte, je vais te donner la réponse après, mais en termes de contexte, moi, ma plus grande réussite dans toute ma vie, c'est ma famille. Je suis avec ma femme, j'ai 47 ans, je suis avec ma femme depuis 28 ans. J'avais 19 ans quand on s'est mis ensemble, elle, elle en avait 16 et demi. On est toujours ensemble. On nous a dit récemment que... la personne qui nous connaissait pas très bien pensait qu'on était un jeune couple d'une famille recomposée. On lui dit « Ah bon, mais qu'est-ce qui te fait dire ça ? » Elle dit « Bah je sais pas, vous êtes toujours amoureux. Bientôt 30 ans plus tard. » On a trouvé ça super beau, mais en même temps, c'était un très beau compliment. Et puis, on a deux filles de 17 et 15 ans. Et en fait, à la rentrée de septembre, elles vont partir de la maison, les deux. Donc la grande, elle va passer son bac, elle part faire ses études supérieures à Lyon. Nous, on habite dans le sud de la France, dans le Gard. Et la petite, elle va partir faire un lycée en internat parce qu'elle veut faire un lycée particulier sur le théâtre. Elle va être comédienne. Et en fait, je te laisserai écouter l'épisode 13 du podcast sur l'éducation des enfants. Mais c'est très clairement une grande réussite. Pour moi, deux jeunes filles de 17 et 15 ans qui envisagent de partir de la maison en étant heureuses de le faire, qui se sentent en sécurité de partir, qui savent ce qu'elles veulent, qui se sentent intrinsèquement équipées. pour affronter la vie, le monde, les gens, etc. et qui ne se disent pas « Ah, mais il va se passer ci, il va se passer ça. » Elles sont juste contentes d'y aller. Pour moi, c'est ma plus grande réussite parce que quand ma première fille est née, mon seul mandat en tant que papa, j'ai adoré devenir père. c'était « je veux qu'elles soient autonomes de moi le plus tôt possible, que s'il m'arrive quoi que ce soit, qu'elles puissent être équipées pour vivre leur vie sans être dépendantes de leurs parents » . Ça, c'était pour moi mon plus grand mandat. Et donc, c'est ma plus grande réussite. Ma deuxième plus grande réussite, c'était à l'époque où j'étais dirigeant associatif dans un club de sport, un club de football américain à Grenoble, qui s'appelle les Centaures, un grand club. Et à l'époque, en 2010, j'ai proposé d'être président. Ça faisait déjà plusieurs années que j'étais dirigeant, co-dirigeant, évidemment, c'est une assoce. où je voyais bien ce dont le club avait besoin, mais les directions ne se prenaient pas, les décisions ne se prenaient pas, et ça pataugeait, et on était là à faire du maintien, et à peine à survivre. Et là, j'ai dit, écoutez, moi, je vous propose un plan de développement sur 4 ans, et j'ai vraiment abordé ça comme un entrepreneur. J'ai pris la présidence, en 2 ans, j'ai doublé les ressources du club, uniquement des ressources privées, parce qu'on n'avait pas de subvention supplémentaire, zéro. C'est que de l'argent que le club a su générer, avec des bénévoles, et on a multiplié par 10. le nombre de bénévoles. Donc on a su motiver des gens à s'impliquer gratuitement pour générer de l'argent sans rien retirer d'autre que participer à un projet commun et à une vision. Et ça, ça a été je dirais une de mes deux grandes réussites personnelles, professionnelles entre guillemets, parce que je m'aperçois que quand je rejoue un rôle de leader, de papa, qu'il soit réel ou symbolique, en fait, comme dans un groupe, je sais je sens tout de suite instinctivement ce qui est bon pour le groupe, à long terme, pour les individus, etc. Je vais mettre en place les principes de fonctionnement et les fonctionnements qui sont bénéfiques et qui sont durables. Voilà, ça c'est... 2010, j'avais 30 balais, hein. 32. C'est instinctif, j'étais pas formé comme aujourd'hui à la psychologie à ce point-là, au leadership, etc. Donc, voilà. Et donc, mon plus grand devoir par rapport à ça, pour te raconter l'histoire, c'est qu'au-delà de l'accompagnement individuel du dirigeant, Mon plus grand devoir, c'est d'oser aller impacter l'organisation et l'équipe. C'est de transférer ce que j'ai su faire instinctivement dans une assoce ou avec mes enfants, dans ma famille, et de mettre ça au service des entreprises pour créer de la performance équilibrée dans les boîtes. Et d'aller m'immerger dans ces entreprises pour pouvoir voir et sentir quels sont les freins à main qui font tellement partie des meubles que plus personne ne le voit. Mais en fait, c'est ça les vrais nœuds qui empêchent. Et ça, si je fais juste l'accompagnement du dirigeant, je ne peux pas nécessairement voir et sentir. Et quand je dis sentir, c'est parce que j'ai des compétences de médium, et donc c'est très très très utile pour pouvoir donner des réponses et des informations aux entreprises et aux entrepreneurs qui nous font confiance. Bon, ça c'est le premier sujet. Le deuxième sujet du mastermind de Jean-Luc, c'était dédier sa vie à quelque chose de plus grand que soi, c'est-à-dire à quoi je consacre ma vie. Ça peut sembler un peu perché de dire « Ouais, mais attends, on est là pour rouler un business, on n'est pas là pour servir le monde, machin. » Il se trouve qu'hier, je discutais, je te disais, je discutais avec un dirigeant d'une centaine, d'une entreprise d'une centaine de personnes, et je pense qu'ils sont même beaucoup plus nombreux que ça, je pense que c'est limite. Tu vois, j'ai dit mille et je me suis repris, mais je me demande si le groupe, ils ne sont pas un millier de personnes. Parce qu'il y a quand même plusieurs magasins de grandes enseignes nationales, je me demande si dans le groupe, ils ne sont pas un millier. Bref. Et en fait, ce gars-là, pourquoi je te parle de ça ? Parce que lui... a toujours été convaincu qu'il avait une sorte de responsabilité sociétale qui allait au-delà de juste les profits de sa boîte. Ce gars-là, Jacques, m'a raconté qu'il y a 48 ans, il a monté son entreprise avec un seul salarié et qu'aujourd'hui, je crois bien qu'il m'a dit hier qu'ils étaient un millier, quoi. Et donc, il a vendu son entreprise à ses deux fils. Bref, il est hyper fier de ça. Donc, c'est dédier sa vie à plus grand et consacrer sa vie à impacter le monde au-delà de juste son profit. personnel dans sa boîte, c'est quelque chose qui, moi, me touche et qui, moi, me concerne. Et donc, ma réponse à moi, c'est faire descendre pour faire monter. C'est-à-dire amener du descendant vers les gens que je cherche à tirer vers le haut, pour faire monter dans le sens de faire grandir. C'est faire descendre de l'information et de l'inspiration pour faire grandir les individus et donc, mécaniquement, quand tu fais grandir les individus d'une organisation, l'organisation grandit. C'est mécanique, c'est organique. Et donc, la question qui nous a été posée, c'était, quel est le service que je rends à la société humaine ? Que la société humaine va être prête à acheter comme idée et à payer comme offre de service ou de produit, parce que le monde en a besoin et que le monde voit la valeur. Et moi, ce qui est sorti de ça, c'est que le service que je veux rendre à la société humaine, c'est de veiller sur les leaders visionnaires et de protéger leur mission de bâtir un monde meilleur pour nos enfants. veiller sur les leaders visionnaires et protéger leur mission de bâtir un monde meilleur pour nos enfants. Ça, c'est ce qu'il y a dans mes tripes. c'est de permettre aux boîtes d'avoir des employés qui se disent « Ici, c'est comme ma famille. » C'est ça mon rêve. C'est pour ça que je me tiens debout aujourd'hui. Pourquoi je te parle de tout ça ? Tu es en train de me dire « C'est bien mignon, tu es en train de nous raconter ta life et tes trucs, c'est top, mais qu'est-ce que ça a rapport avec ta dépression ? » Regarde un petit peu parce que ça arrive. Le troisième sujet... que j'ai tilté aussi dans ce Mastermind en Espagne, à Barcelone, avec Jean-Luc, c'était la décision de laisser mourir une identité, d'aller m'en coller une autre sur le front. Mon identité que j'ai laissée mourir là-bas, c'est l'identité de médium. Parce que pendant un an, toute l'année 2024, en gros, je me présentais comme médium d'affaires. Parce que j'ai des compétences de médium, parce que c'est exactement ça que je fais, et parce que pour moi, la vérité est tellement précieuse que mentir pour vendre, c'est pas OK. Et donc, j'avais l'impression que si je ne dis pas que je sais faire ça, je suis en train de mentir. Malheureusement, mes clients sont très heureux de bosser avec moi, ceux qui sont en dehors de l'avidité bien sûr, mais du coup, ils n'arrivent pas à me recommander, parce que c'est trop délicat de dire je bosse avec un médium d'affaires, tiens, va le voir. C'est difficile à assumer pour eux, d'assumer ça à l'extérieur. Donc, du coup, j'ai décidé de renommer mon métier en consultant en performance d'entreprise. consultant en performance des dirigeants, en performance exécutive, consultant en performance. Peut-être même j'appellerais ça consultant en performance équilibrée pour les entreprises. Bref, consultant en performance. Et j'ai dû laisser mourir le truc de Medium. Et j'ai bien vu que c'était quand même assez émotionnel pour moi. En Espagne, j'ai eu à aller me mettre dans un coin, à aller s'engloter un peu tout seul, parce qu'il y avait quelque chose qui lâchait. Et c'est peut-être un petit peu de... Ouais, c'est ça, de finir par accepter de bluffer. Voilà, c'est pas du mensonge, mais c'est du bluff, de présenter les choses sous un certain angle, de manière à ce que ça soit acceptable, et que les gens puissent se dire, ah ouais, d'accord, je peux bosser avec un consultant, mais jamais avec un médium, alors qu'en fait, c'est la même personne et c'est les mêmes trucs. Mais bref. Et donc, avec tout ça, avec tous ces éléments du mastermind, je repars avec un frein important à l'intérieur de moi qui dit, mais attends, je suis qui, moi, pour prétendre ? vouloir aller inspirer et veiller sur des leaders visionnaires et protéger leur mission de bâtir un monde meilleur pour nos enfants. C'est trop gros pour moi, en fait. Qui suis-je, moi, pour prétendre tout ça ? Et là, la dégringolade a commencé. Parce qu'après un mois de décembre 2024, un mois de janvier 2025 où le chiffre d'affaires était super, le mois de février était dégueulasse. Alors, on a fait un très beau mois de mars avec le lancement de l'école qui est clairement dans les clous. du nouveau standard, très clairement. Mais sur le plan de mon activité perso sur les ventes d'accompagnement individuel, clairement, février était un vrai fiasco. Et donc, j'entame le mars 2025 avec un tellement gros shift identitaire, psychologique, mental, sans aucune idée de comment trouver ces fameux dirigeants de PME. Parce qu'aujourd'hui, moi, je me dirige vers des gens qui ont entre 50 et 200 salariés. Et non plus les clients d'avant qui étaient plutôt on est cinq ou alors je suis tout seul tu vois mes clients c'était des gens c'était des solos ou alors il y avait des toutes petites structures c'était plutôt des TPE ou des micro entreprises et donc c'est comment est-ce que je vais faire pour trouver ces gens là comment est-ce que je vais pouvoir assumer une espèce de mission comme ça je me sentais tellement illégitime et pourtant je sais que tous ces dirigeants de PME qui ont une charge mentale excessive qui n'ont jamais le temps pour eux qui sont en train de perdre du sens dans ce qu'eux-mêmes ils font, ils perdent du plaisir de bosser, ils sont en train de galérer à gérer le personnel et l'équipe, qui est en perte de productivité, et qui pourtant sont prêts à se remettre en question, pour prendre la responsabilité, de reprendre la main sur la motivation et insuffler une nouvelle énergie à leur équipe et à leur entreprise, pour reprendre la main durablement, évidemment. plutôt que juste acheter une formation à la con, passer sur le Calliope histoire de brûler de l'argent gratuit, et puis en fait, tout ça, ça ne sert à rien. Comment est-ce que je fais pour assumer tout ça ? Et c'est là où je me retrouve à plonger dans les limbes de douter de ma valeur. Est-ce que je suis capable ? C'était fou parce que je voyais que les échecs. Mon mental était câblé à voir tout ce qui allait me donner raison de ne pas y aller. Je ne vois que les échecs d'avant. regarde, je ne suis pas capable, là j'ai échoué, il y a tel client que je n'ai pas aidé à avoir les résultats qu'il voulait. j'avais plein de prospects mais ils étaient pas qualifiés du coup ils me rappellent pas ou alors quand je les relance ça marche pas ou alors ils me disent non mais en fait je le sens pas alors que ça faisait deux semaines qu'ils étaient à fond mais dès qu'on commence à parler des vrais sujets en profondeur il ya toutes les résistances qui se mettent à se redresser ils se mettent à paniquer complètement et il m'explique que leur intuition leur a dit qu'ils le sentaient pas alors qu'en fait ils ont juste peur de faire le travail en toute responsabilité avec une certaine maturité bref bref c'était vraiment dur Et donc pendant trois semaines, j'étais à retomber dans... J'ai juste envie de... J'ai plus envie de bosser en fait. J'ai plus envie de bosser, c'est pour ça que le podcast, il n'y a pas eu d'épisode pendant deux semaines. Parce que j'étais dans le jus, j'étais complètement dans le jus. J'avais juste envie d'aller jouer à la PlayStation et d'aller faire autre chose que de bosser. J'avais complètement tout perdu, la flamme, tout rien, le sens, j'avais tout perdu. J'avais tout perdu. Même si... des clients et des amis me disaient « Putain, mais t'as trop raison, t'es tellement la meilleure personne que je connais pour amener cette mission-là. » Je ne le voyais pas. Je n'arrivais même pas à l'entendre. Mais malgré tout, pardon, je l'entendais, mais je n'arrivais pas à l'intégrer. Et c'est pour ça que l'importance d'un regard extérieur est absolument essentielle. Donc pendant trois semaines, je rumine et je suis en mode survie, c'est-à-dire que je livre les quelques rendez-vous clients que j'ai. je vends les trucs comme je peux, etc. Et pourtant, j'ai fait les deux meilleurs rendez-vous d'accompagnement de ma carrière avec mes clients en cours, la patronne d'une agence immobilière et le président d'un groupe dans l'informatique. J'ai fait mes deux meilleures séances de toute ma carrière où je suis ressorti des séances en disant « Putain, ce que j'ai été bon ! » alors qu'en fait, j'étais en plein dans les limbes du doute. Donc c'était très particulier, je voyais bien qu'en fait, ce n'était pas fondé. J'avais des éléments pour me dire, sur le plan cognitif, sur le plan de la conscience, mes doutes ne sont pas fondés. Pourtant, mon énergie était complètement en vrac, j'avais plus la flamme, j'avais plus le feu, j'étais déprimé. Mon état interne était là. Et puis ma femme me dit, tu devrais reprendre la motivation, parce qu'évidemment je commençais à avoir des signes d'anxiété, des signes physiques d'anxiété, le sommeil, bref, les palpitations cardiaques, bref. Elle me dit, tu devrais te remettre à la méditation et revenir à toi, ça va te faire le plus grand bien. Et donc... une méditation courte de 20 minutes, des méditations guidées, c'est pas tu t'assoies sur ton canapé en silence et tu t'écoutes des gens qui te guident. Donc voilà, tu respires comme ça, tu imagines ceci, etc. Donc ça, tu te laisses emmener, c'est hyper facile, ça prend une demi-heure, c'est vraiment très agréable et ça fait du bien. Une fois, deux fois, trois fois, et puis au bout de 3-4 jours, il y a une méditation qui nous invite à aller nous connecter. Les méditations, en l'occurrence, je te donne la référence, parce que ce mec, je l'adore, c'est François. Lemay. L-E-M-A-Y. François Lemay, c'est un Canadien, un Québécois. J'aime profondément cet homme-là. J'ai eu l'occasion de le rencontrer un peu sur le plan perso avec sa femme Nathalie. Ce mec est brillant sur le plan de la méditation, de la pleine conscience, etc. Si vraiment tu veux te faire du bien, cet homme est incroyable. Et donc, dans cette méditation, il nous invite à nous connecter au cœur et donc se connecter à l'énergie de son cœur. Ça nous aide, en fait, à nous connecter aux gens qu'on aime. ta femme, tes enfants, moi ma femme et mes deux fils, c'est ma vie quoi, tu vois. Et l'idée c'est que quand tu te connectes à l'amour que tu portes pour les gens qui sont les plus chers à ton cœur, forcément tu sens qu'il y a un truc qui enfle dans ta poitrine. C'est une sensation, une perception subtile et tu sens qu'il y a un truc qui enfle. Et ce truc en faisant enfler, ça te remplit de quelque chose. Et du coup cette énergie-là, tu peux à nouveau l'utiliser pour l'envoyer à ton cerveau, nourrir ton corps, etc. Bref, c'est des principes qui te permettent de bouger ton état interne sur le plan structurel et pas uniquement sur le plan émotionnel. Et là, je m'aperçois que je n'arrive même pas à ressentir de l'amour pour ma femme ou mes deux enfants. Je n'arrive pas à me connecter à ce sentiment d'amour. Dans ma tête, je me dis, bien sûr que je les aime, et je peux te donner des arguments rationnels et des faits, mais je n'arrivais plus à ressentir. Et là, je réalise à quel point mon cœur est fermé, à quel point mon système interne est recroquevillé sur lui-même, complètement ratatiné comme un putain de raisin sec. en train de me dire, mais je suis en train de crever, quoi. Et là, ma femme, encore une fois, parce que ma femme fait de l'accompagnement individuel aussi, et elle a un avis qui est extrêmement pertinent, j'écoute ma femme, et elle me dit, si ton cœur ça marche pas, retourne dans ton bassin. Et ça, c'est une pratique qu'on connaît depuis 5 ou 6 ans, c'est vraiment la base de tout. Si tu connais l'histoire des chakras, c'est le chakra le plus bas, le chakra racine, il est dans ton bassin, au niveau de ton périnée, et c'est le centre d'énergie où il y a l'énergie vitale, c'est-à-dire... le truc qui fait que tu te sens en forme tu vois tu dors mieux tu te sens en forme tu as envie de faire du sport tu retrouves du plaisir du machin c'est pas des éléments de contexte extérieur qui font que t'es nourri c'est ton énergie interne qui fait que t'as envie de mettre de l'énergie vers l'extérieur ça part de dedans et ça va vers dehors ça c'est ton énergie vitale et ça elle me permet de retourner au bassin chercher ce truc là et en fait quand je me connecte dans mon bassin il se trouve que encore une fois l'inconscient la visualisation la méditation etc c'est mon métier donc c'est facile pour moi je me retrouve à avoir un bassin fermé, avec un gros trou. Pardon, un bassin ouvert avec un gros trou. Et donc quand je me mets à dire, « Attends, il y a un coup ! » Donc là, je me mets à réétaler l'énergie de mon bassin et à refermer le trou. Dans les secondes qui suivent, je sens mon corps qui se met à se remplir d'énergie du bassin vers le haut de mon corps. Mais je l'ai senti comme un réservoir qui se remplit dans les secondes qui ont suivi. Et ça s'est rempli à... Genre la moitié jusqu'à ma poitrine, ça a pris 3 secondes. Donc je l'ai vraiment senti rapidement. C'était inattendu, c'était notable. Et donc je me suis senti immédiatement à nouveau en énergie. La nuit d'après, j'ai hyper bien dormi. Alors ça faisait des nuits où je me réveillais, j'étais dans le gaz, etc. Ça faisait 3 semaines encore une fois. Et là, les choses ont vraiment basculé. Et donc je me retrouve avec cette énergie où j'ai envie de reclarifier mon message, de positionner ma boîte, mon angle de com, etc. Et donc je me mets à bosser avec ChatGPT pour me faire poser des questions. J'ai programmé un GPT d'ailleurs pour qu'il fasse du coaching, à me mettre des tartes dans la gueule pour aller avoir la vérité et se poser les vraies putains de bonnes questions. Je bosse aussi sur mon ongle de com, etc. Je commence à dégrossir tout ça. Et à ce moment-là, j'ai une amie au cercle stellaire de Jean-Luc, qui était à Barcelone, qui me disait là-bas, « Moi, Cèdre, j'ai peur de l'avion. » Je lui dis, « Écoute, on va régler ça. » de mes spécialités, les phobies, j'ai peur de l'argent, l'avion, j'ai peur de manquer d'argent, ce genre de trucs, j'ai peur de m'engager, bref, des espèces de trucs structurels qui te gâchent la vie depuis des décennies, ça prend une heure à virer. Donc on fait, avec Morgane, on fait ce truc-là quand on était en Espagne. Et quelques temps plus tard, elle me rappelle en me disant « Ah, au fait, je t'ai pas dit, le retour en avion, c'était génial, j'ai plus peur, je suis trop content, tellement merci beaucoup, ça me change la vie, je vais pouvoir à nouveau voyager avec ma famille, machin, elle est absolument ravie. » Et Morgane, il se trouve qu'elle dirige une agence de com' d'une vingtaine de salariés, et elle me dit « si tu veux, pour te remercier, est-ce que moi je peux faire quelque chose pour toi ? » Je dis « ben écoute, ça tombe bien, j'ai besoin de me repositionner sur mon angle de com' » et elle dit « écoute, moi carrément, je me sens concerné par ce que tu dis. Je suis dans ta cible, donc travailler avec toi sur ta com' pour moi c'est plaisant, c'est évident, let's go. » Donc on le fait, et ça, ça a été une grande bénédiction pour moi. parce qu'elle amène plein de confirmations en me disant, mais en fait, oui, bien sûr, c'est pertinent, c'est pertinent, c'est pertinent, alors que tout ce que je croyais pendant ces fameuses trois semaines, je me disais, ben non, ça c'est de la merde, les gens, ils s'en foutent, etc. Bref. Et par-dessus ça, j'ai aussi l'énergie d'aller... d'avoir des conversations avec des confrères qui sont des formateurs, des consultants, qui travaillent déjà avec des PME ou des grands groupes, et qui, eux aussi, me confirment que tout ce que j'ai imaginé, prévu, pressenti, en termes de réalité de marché, etc., que... tout ça est vrai. Donc en gros que tout le plan que j'ai prévu depuis le départ est valide que ma position, que pardon mon positionnement, mon angle comment j'ai imaginé mon offre de service etc. Que tout ça fonctionne. Que je suis hyper pertinent pour le faire en termes d'expérience, en termes de compétence en termes de posture, en termes d'énergie en termes de tout. Bref. Ça, ça a été l'histoire de ce de ce creux et de cette remontée où à partir d'un état de dépression, je me suis vraiment... Je tiens à rajouter quelque chose. Je me suis laissé descendre dans cet état dépressif, volontairement. Parce que, tu sais, quand tu sens que tu coules, imagine que tu es dans l'eau, tu sens que tu coules et tu vas inexorablement vers le bas. Si tu dépenses beaucoup d'énergie pour essayer de remonter, tu vas opposer simplement, il y a des chances que tu arrives juste à opposer l'énergie qui te descend avec une énergie qui remonte. Et donc, tu vas... naviguer entre deux eaux. Et tu vas t'épuiser à flotter entre deux eaux, quelque part entre la surface et le fond, tu vois ? Tu es au milieu. Si tu te laisses descendre, tu économises de l'énergie, tu acceptes la descente. Et quand tu touches le fond, tu peux à ce moment-là te défaire de tes boulets et utiliser un tout petit peu d'énergie pour remonter. Et c'est vraiment ça qui s'est passé. Je me suis laissé descendre. Je me suis dit, OK. Là, c'est dur. Là, je suis vraiment dans le down, je suis vraiment dans le brouillard. Et ma femme m'a dit et répété à plusieurs reprises ce truc que... que tu connais peut-être et que François Lemay répète tout le temps, c'est « Cela aussi passera. » « Ça aussi, ça va passer. » « T'es dans le dur, t'es dans le mal. » « Ok, ok, ça passera. » Et en fait, ça permet d'accepter. Et en fait, quand elle m'a dit ça, il y a comme un poids qui est tombé de mes épaules en disant « Ok, j'ai le droit en fait. » « J'ai le droit d'être down. » « J'ai le droit de ne pas être bien. » « J'ai le droit de passer trois semaines dans le brouillard, dans le noir. » « Avoir rien d'autre envie de faire que de bouffer. » et de jouer à la PlayStation. J'aurais jamais dû acheter une PlayStation 5 l'année dernière. Écoute, il vaut mieux ça que la drogue, du porno, ou je sais pas quoi, tu vois, franchement, les addictions, bref. Donc, c'était vraiment le dernier message, ou plutôt la leçon numéro zéro, c'est laisse-toi descendre. Parce que des leçons, j'en ai... Les leçons que j'ai tirées de ça, il y en a quoi ? Cinq ou six ? Truc du genre. j'avais pas prévu de te parler de celle-là mais là elle me vient et je pense que c'est vraiment le plus important leçon numéro 0 laisse-toi descendre va faire l'expérience d'aller glander sur ton canapé à regarder Netflix si t'as plus le goût de rien au lieu de t'agiter à rester, à essayer de remonter quand il y a quelque chose qui cherche à te tirer vers le bas va faire l'expérience d'être tout en bas et lorsque tu vas être tout en bas et que tu vas te dire putain c'est vraiment dégueulasse comme expérience je n'en veux plus là tu vas retrouver de l'énergie pour remonter facilement plutôt que de débattre entre deux autres. Tu as compris. Ça, c'était la leçon numéro 0. La leçon numéro 1, c'est que lorsque tu sors d'une zone de confort, d'habitude, de familiarité, il y a une dégradation normale pour créer un changement de palier. L'histoire du meuble qui est Ikea ou de Tiger Woods avec son changement de swing, rappelle-toi. Donc, c'est un signe qu'il y a une évolution majeure en cours lorsqu'il y a une dégradation, lorsque tu vas vers un nouveau palier. Ça, c'est la première chose. Tu dois accepter ce processus-là. Leçon numéro 2. Tu es ce que tu choisis. C'est-à-dire ce que tu fais avec ce qui t'arrive. Lorsque tu es en train de descendre, si tu acceptes ça et qu'ensuite, tu passes deux ans sur ton canapé à te déprimer, c'est un choix. À un moment donné, c'est soit tu te laisses glisser dans ce truc-là et tu te complais dans ta médiocrité du moment. Et ce n'est pas une mauvaise chose. On a complètement le droit d'avoir des down. Mais... À un moment donné, tu vas devoir te dire « je reste là ou je me remets debout » . Et si je te parle et que tu es effectivement un entrepreneur ou un cadre dirigeant, il y a des chances que tu aies la force mentale, la stature, la posture pour te dire « oui, effectivement, à un moment donné, il faut se foutre un coup de pied au cul » . Mais de la bonne façon. C'est-à-dire qu'il y a deux types de mentalité. Soit la mentalité des obstacles, soit la mentalité des potentiels. La mentalité des obstacles, elle dit « je ne peux pas parce que… » Je ne peux pas me relever parce que je suis déprimé, parce que c'est trop dur, parce que ci, parce que ça, et tu restes à te complaire dans ton truc et à te rouler dans la médiocrité comme un m dans sa feuille de salade, ça ne t'amène nulle part. Ça, c'est la mentalité des obstacles. La mentalité de potentiel, c'est où est la sortie ? Comment est-ce que je peux m'en sortir ? Où est la lumière ? Et tu cherches des réponses, tu cherches des portes ouvertes, tu cherches des solutions. Et ça, ça ne dépend pas de la situation dans laquelle tu es, ça dépend d'avec quel état d'esprit tu abordes la situation dans laquelle tu es. Donc si tu te dis, ok, Je suis dans le dur et j'ai le droit. Je me laisse descendre jusqu'en bas. Ça aussi, ça passera. Mais ensuite, c'est, je suis dans le down, comment est-ce que je me relève ? Et ça ne veut pas dire de se relever immédiatement et de s'agiter dans tous les sens, mais d'être en mode solution. Et oui, peut-être que ça prendra 2 jours ou 15 jours pour trouver la solution, trouver la lumière, trouver la porte de sortie et sortir de là. Mais tu vas la trouver seulement si tu la cherches. Si tu décides que toutes les portes sont fermées et que le monde est nul et que tout le monde t'en veut, retourne faire caissière chez Jiffy et on n'en parle plus. Ça, c'était la leçon numéro 2, tu es ce que tu choisis. Numéro 3, obtenir de l'aide de l'extérieur. Jean-Luc Devecteur, avec son mastermind, a nourri et m'a permis d'intégrer, de démarrer un processus profond et inconscient sur le changement de palier. Ma femme m'a permis de nourrir ma bascule d'énergie en me disant, si ton cœur est fermé, va dans ton bassin, j'ai trouvé la porte ici, ça m'a remonté mon énergie, vitale, métabolique, tout de suite. Morgane, avec son agence de com, est en train, a nourri, a commencé, mais elle est en train de le faire, à nourrir mon positionnement de ma com et de ma nouvelle façon de travailler. Mes collègues me permettent de nourrir, parce que je les ai sollicités en disant j'ai besoin de ton aide, est-ce que tu serais OK pour me répondre à 5 questions, ça prendra 20 minutes. Ils ont été OK pour m'aider à nourrir la pertinence de ce nouvel angle sur mon marché. Je n'ai fait que demander de l'aide à l'extérieur. plutôt que de rester tout seul. Numéro 4. S'adapter ou disparaître. Cette phrase-là a été affichée en gros dans le bureau de mon père, qui était directeur d'une agence. Ce n'était pas le boss de l'entreprise, ce n'était pas le propriétaire d'entreprise, il dirigeait l'agence de Grenoble, une boîte dans la maintenance industrielle, qui s'appelait Matec. Et il avait cette phrase-là, je ne sais pas d'où il la sortait, mais il l'avait affichée en gros derrière lui. Ce qui fait que quand il prenait des rendez-vous avec des clients, ou avec des employés, les gens voyaient mon père, et derrière lui, il y avait deux phrases, et notamment celle-là, je ne sais plus quelle était l'autre. Mais s'adapter ou disparaître. Et cette phrase m'a toujours resté parce que c'est la vérité. Tu vois à quel point le monde change vite aujourd'hui. Guerre en Ukraine et Poutine et Trump. Il y a toujours un truc. L'affaire du sang contaminé, le Covid, le machin. Il y a toujours des crises dans tous les sens. Je ne sais même plus si on peut appeler ça des crises d'ailleurs tellement il y en a tout le temps. S'adapter ou disparaître. À la vitesse où change le monde, où les opportunités apparaissent, où les menaces se pointent, tu dois être agile pour pouvoir survivre. Et si en plus, tu veux créer de l'évolution plutôt que de juste survivre, tu dois être encore plus agile parce que c'est encore plus challengeant. S'adapter ou disparaître. Ça, c'est le point numéro 4. Le point numéro 5, la gestion de l'énergie. Alors, tu te rappelles que je suis en train de faire une préparation physique, notamment pour faire le Mont Blanc cette année en 2025 avec mon pote Léo. On veut aller chercher le sommet du Mont Blanc. Donc il y a une préparation physique. Et ces derniers mois, en fait depuis un an, je me suis inscrit à une salle de crossfit. Le crossfit c'est un sport qui est très complet, qui peut être très intense aussi, avec une culture américaine, militaire, donc autant dire en termes de niveau d'intensité, les mecs ils y vont quoi. Et le crossfit, moi qui suis un peu un compétiteur dans l'âme, j'arrivais pas à me réguler. Donc quand ils disaient « Allez lâche pas, lâche pas » , moi en fait je me mettais une cartouche, je me flinguais à chaque séance, j'avais tout. tout laisser sur la table. Le problème, c'est que quand tu fais ça, tu te mets dans le rouge. Et quand tu te mets dans le rouge 3 fois par semaine, voire 4 fois par semaine, en fait, ton métabolisme n'arrive plus à suivre, parce que tu n'arrives plus à récupérer, j'ai plus 20 ans là, et ton système nerveux aussi n'arrive plus à récupérer. Aujourd'hui, ce que je fais, c'est que je me reste à 80% d'énergie. Je me mets dans le orange, mais jamais dans le rouge. Parce que sinon, mon système nerveux est flingué, mon métabolisme est flingué, Je suis tellement fatigué que je n'arrive même plus à me reposer. Je vais chez l'ostéo très souvent, trop souvent, parce que du coup, je me blesse musculairement, je me bouge des vertèbres, etc. Bref, mon corps ne suit plus sur le plan physique, métabolique, mais aussi du système nerveux. Et ça, pourquoi je t'en parle ? Parce qu'il y a des symptômes que trop souvent, on ne considère pas en disant « ouais, ce n'est pas bien grave » , mais qui sont sérieux. C'est quoi les symptômes ? Tu es... fatigué de façon chronique, de façon récurrente même si tu te reposes. D'ailleurs, tes nuits sont pas ouf. D'ailleurs, peut-être même que t'as même pas envie d'aller dormir le soir. Tu préfères traîner sur ton téléphone ou à mater des films jusqu'à 1h30 du mat' parce que t'as pas envie d'aller te coucher. Il y a des addictions qui traînent. La bouffe, l'alcool, le sexe, le porno, les jeux vidéo, les jeux d'argent, les paris, les sorties, les... Bref, tu es en train d'essayer de fuir. Une addiction, c'est quoi ? C'est simple. C'est... Je suis addict à un processus qui me permet de me sentir mieux à court terme parce que je me sens tellement sous tension tout le temps que j'ai besoin d'apaiser ça. L'alcool, le sexe, la cigarette, les drogues, bref, tous les jeux d'argent, bref, toutes les addictions, c'est ça le mécanisme. Donc quand tu tombes dans une addiction ou alors que ton addiction se renforce, c'est un signe très clair que ton système nerveux est dans le rouge. Tu as des troubles digestifs, tu as des tensions physiques récurrentes, tu as des nœuds musculaires où tu dois aller chez l'ostéo de faire remettre des vertèbres de façon... C'est toujours les mêmes qui pètent, tu vois. Tu as des problèmes de peau, des problèmes de cheveux. Tu as des soucis, des variations cardiaques qui sont inhabituelles. De l'irritabilité. Tu rentres chez toi le soir et en fait, tu pètes un câble pour un rien. Tu ne supportes plus rien, tu ne supportes plus le bruit, tu ne supportes plus la lumière, tu ne supportes plus le bruit des enfants. Tu ne supportes plus rien. Ou alors, tu es souvent malade, ton système immunitaire est en carafe. Tout ça sont des signes que ton système nerveux est complètement dans les choux. Donc, ton état interne est en vrac. Et c'est quoi les conséquences pour toi en tant que dirigeant d'entreprise ? C'est que ton esprit et tes émotions sont en vrac aussi. Ton état d'esprit n'est pas bien, tes émotions, ça bouillonne et tu ne contrôles plus que dalle. Donc du coup, mécaniquement, tu prends des mauvaises décisions. Et donc du coup, tu dois faire encore plus le pompier parce qu'il y a des conséquences négatives sur ta boîte, sur ta famille, sur ta santé. Bref, tu es en plein dans un cercle vicieux à la con. Et ça, c'est parce que tu n'es pas en train de prendre soin de ton système nerveux. Donc ça, c'était hyper important pour moi de te le dire parce que je me suis aperçu... que depuis que je vais à la salle en étant à 80% et pas plus au niveau intensité, je ne me blesse plus. je ne m'épuise plus, je dors mieux, et en fait, le sport devient profitable. J'ai d'ailleurs, mon coach sportif me disait, quand j'ai commencé le crossfit, je me mettais une cartouche à chaque séance, je ne progressais pas. Je me suis mis à bosser à 80%, et je me suis mis à progresser. D'ailleurs, récemment, j'ai une jeune fille, une jeune femme, pardon, 24-25 ans à peu près, Mathilde. Elle me dit, écoute, Cèd, ça ne va pas trop en ce moment. Après un bon démarrage dans l'entreprise, je suis dans un creux. Je doute vachement. Vous qui avez réussi, c'est marrant. Toi, tu es dans le plus grand creux de ta life. Et les gens te disent, toi qui as réussi. Tu vois, encore une fois, à quel point on peut être aveugle sur sa propre situation. Elle me dit, toi qui as réussi, est-ce que vous pourriez me donner des conseils ? Donc, on va se voir au café du coin et puis on discute. Et en fait, notre conversation lui a fait tellement de bien. Elle m'a dit la semaine d'après, je suis reparti. Ça m'a fait tellement de bien. J'ai appelé ma meilleure amie et je lui ai dit, c'est fou tellement je me sens bien de cette conversation, c'est comme si j'étais bourré. Elle a associé l'apaisement de son système nerveux, la sensation interne était la même que si elle avait bu de l'alcool. Tu vois la mécanique d'addiction ? Alors que quand tu règles les choses pour de vrai, quand tu apaises ton système nerveux à la source, quand tu défais le nœud là où il est, en fait ton système nerveux s'apaise et t'as l'impression d'avoir consommé un produit addictif alors qu'en fait... juste tu te sens mieux. Leçon numéro 6, comme je le disais tout à l'heure, demander de l'aide. En fait, on croit souvent, et là c'est un angle particulier de ça, on croit souvent que demander de l'aide, c'est un aveu de faiblesse. Quand on est un leader d'entreprise, on se dit c'est ma boîte, c'est moi qui porte, moi, moi, moi, on est un peu, je suis désolé, je vous le dis comme ça, là on est un peu porté par notre ego, il n'y a rien de mal à ça, mais c'est voilà, c'est moi, moi, moi, c'est notre ego qui parle à un moment donné, on s'en rend pas compte, c'est pas une mauvaise chose. Tu n'es pas une mauvaise personne, ni moi non plus, parce qu'on en est tous là. Mais à un moment donné, on se dit, je suis capable, j'y arrive, c'est moi le boss. Regarde, ça fait 30 ans que ça marche. Donc, si là, en ce moment, ça flanche, ça ne peut pas être moi. Eh bien, si, parce que s'adapter ou disparaître. Et quand le contexte change, tu dois t'adapter. Et si tu ne t'adaptes pas, ça flanche. Et voilà. Et donc, demander de l'aide, ce n'est pas un aveu de faiblesse. C'est un aveu de sagesse. Parce que ça demande de l'humilité. de la sagesse, de se dire, ben en fait, j'y arrive pas, j'ai besoin d'un conseil. Donc là, t'appelles un pote qui est entrepreneur aussi, des pairs, des collègues du réseau, et tu dis, putain, là, je suis dans le dur, est-ce que toi aussi, tu vis ça ? Parce que si tu te compares juste aux apéros d'affaires où tout le monde te dit que leur entreprise va super bien, si tu vas sur Instagram et que tu regardes un petit peu les collègues ou les gens qui arrêtent pas de te dire qu'ils cartonnent, en fait, ils sont pas en train de te dire la vérité. Ils te cachent. Parce qu'eux-mêmes osent pas. Et en fait, ça serait intéressant un petit peu de libérer la parole là-dessus, de consulter un psy, de prendre un coach, de se faire accompagner, avoir un regard extérieur, un consultant, quelque chose, de dire, tiens, il m'arrive ça. Ah, mais c'est normal. Ah bon ? Ben oui, parce que regarde, ah putain, la vache, ok. Donc déjà, un, c'est normal. Ensuite, ça passera. Ensuite, regarde, t'es bien meilleur que ce que tu crois. T'es beaucoup trop dur avec toi-même, etc. C'est un petit peu ça, la leçon de tout ce que je te partage depuis 48 minutes maintenant. Donc voilà, demander de l'aide, ce n'est pas un aveu de faiblesse, c'est un aveu de sagesse. Si tu veux être bon à performer, tu dois être excellent à te reposer et à te ressourcer. Et ce n'est pas la même chose. Le repos, c'est par rapport à la fatigue. Donc ça, c'est le sommeil. Se ressourcer, c'est faire des activités qui te nourrissent, qui te font du bien. Ça, ça apaise ton système nerveux, ça le remet en parasympathique, et ça fait du bien, ça te permet... de nourrir des espaces de toi, parce que quand tu fais ce que tu dois faire, tu sais ces tâches-là où en 15 minutes, tu es au bout de ta vie tellement ça te prend de l'énergie, alors qu'il y a des trucs, tu pourrais faire ça pendant 4 heures, et même oublier de manger tellement ça te passionne et ça t'absorbe. Tu vois la différence entre ces tâches qui te drainent et ces tâches qui te remplissent ? Eh bien, malheureusement, dans nos métiers, on doit souvent faire des choses qui nous vident. Et quand tu fais trop des choses qui te vident, à un moment donné, il n'y en a plus. Le réservoir est vide. Donc tu dois faire des choses qui te ressourcent pour refaire le plein. idéalement, et on en reparlera probablement à un autre endroit, je pense que j'ai tourné un podcast, d'ailleurs, sur comment reprendre du plaisir, rallumer la flamme, etc. Ça parle des natures et intelligences multiples, c'est vraiment identifier spécifiquement les tâches qui te nourrissent. Et toutes les tâches qui te vident, tu vas filer ces tâches-là à des gens que ça nourrit. Et ça, c'est une distribution intelligente des rôles. C'est pas seulement je suis capable, c'est je suis capable et ça me nourrit de faire ça. J'ai envie de le faire, ça me fait du bien de le faire. Et donc toutes les tâches qui doivent être faites sont réparties entre les gens qui sont nourris par ces tâches. Parce qu'à un moment donné, tu vois bien que vider le réservoir, ça va nulle part. C'est comme si t'es sur l'autoroute... que tu es sur la réserve de carburant avec ta bagnole et que tu es en train de me dire « je n'ai pas le temps d'aller m'arrêter faire le plein, à un moment donné, ça ne marche pas. » Quand le réservoir est vide, il doit être rempli. Imagine un réservoir qui ne se vide pas. Eh bien, c'est toi qui ne fais que des tâches qui te nourrissent et que tu as délégué les tâches qui te vident à des gens que ces tâches-là nourrissent. Parce que la culture du guerrier qui se sacrifie amène forcément à la rupture. Regarde le nombre de personnes qui sont en épuisement professionnel. C'est peut-être même ton cas d'ailleurs. L'épuisement professionnel, c'est je me sacrifie, je tire sur la corde, je vide le réservoir, et je suis un guerrier, et je lâche pas, et toute cette culture du sacrifice qui n'a aucun sens. On est ici sur un podcast qui s'appelle La Réalissance de la Performance Équilibrée, c'est pile l'inverse. C'est comment est-ce que je fais pour performer de façon équilibrée, c'est-à-dire être à 80% de mon max de partout, dans ma boîte, dans mes finances, dans mon couple, ma relation avec mes enfants. Dans ma santé, dans mon sport, dans mon alimentation, dans mon énergie vitale, personnelle, dans ma prise de plaisir, dans mes loisirs. Bref, je peux prendre du plaisir de partout et tout fonctionne. Et donc, se sacrifier, ça n'a pas de sens. Et puis, ça, c'est le truc qui... Le dernier point, c'est le truc qui m'a... qui a été la grosse leçon de ma toute première entreprise, c'est la différence entre la ténacité et l'obstination. On l'entend souvent dire, et je terminerai avec ça, « Oh, tu sais, il ne faut pas abandonner, il ne faut pas abandonner. » À un moment donné, si. La ténacité, c'est bien, jusqu'à ce qu'on tombe dans l'obstination. Quand tu te tapes la tête contre un mur, à un moment donné, tu vas finir par réaliser que tu ne feras pas tomber le mur avec ta tête. Donc, c'est soit tu trouves une façon de le contourner, de passer par-dessus, de passer par-dessous, d'aller chercher un tractopelle pour péter ce con de mur, mais tu ne le casseras pas avec ta tête. Donc, à un moment donné, l'impasse est une impasse. Et ce n'est pas l'obstination qui va transformer une impasse en autoroute. Ça, ça ne marche pas. Donc, savoir faire la différence entre ténacité et obstination, Et bien souvent, c'est justement parce qu'on obtient un regard extérieur qu'on se dit « Ah putain oui, j'avais pas vu les choses comme ça, t'as raison » . Mais ça veut dire, je reviens là-dessus comme tout à l'heure, ça veut dire de se dire « Bah en fait, je me suis bourré. En fait, je voyais les choses d'une façon erronée. » Mais accepter d'avoir tort, c'est d'avoir désormais plus raison qu'hier. Et ça, c'est une bonne façon de progresser. Pour finir, j'aimerais reprendre cette phrase. si tu te souviens de cette pub de Michelin au début des années 2000 2000 ou 2001 je pense, ça disait les plus belles performances sont celles qui durent je crois beaucoup en ce principe là parce qu'il y a beaucoup d'entreprises qui vont doubler deux fois elles vont grossir plus vite mais elles vont s'effondrer et elles ne vivront pas aussi longtemps que toi et si toi tu as une croissance plus tranquille mais que tu as une croissance quand même et ça commence encore une fois l'expansion naturelle de l'entreprise et la croissance organique de l'entreprise va se faire si tu... développe les gens qui sont à l'intérieur, ça va créer une performance durable. Et durer, pour de la performance, ça veut dire avoir de l'énergie vitale, de prendre du plaisir, d'avoir envie, d'avoir une vision, c'est-à-dire on sait vers quoi on va, et tout ça pour soi et pour son équipe. L'équipe, c'est l'ensemble des salariés et des collaborateurs. Quand tout ce monde-là est ensemble sur cette vision et qui a envie de faire partie de ce groupe, qui a envie de relever les défis ensemble, qui a envie de prendre du plaisir à être un membre à part entière de ce groupe-là, et comme je l'ai même dit tout à l'heure, à la limite, mon rêve à moi, c'est que les gens se sentent en se disant « Putain, mais cette boîte, c'est comme ma famille ! » Imagine ce que tu pourrais accomplir si la totalité de tes salariés, de tes collaborateurs se disaient « Je me sens comme dans ma famille dans cette entreprise. » Qu'est-ce qui devient impossible ? Il n'y a plus rien qui est impossible. Parce que les gens vont être tellement fiers de bosser pour toi et avec toi. de parler de vous à l'extérieur en disant, mais dans cette boîte, ça, c'est une bonne question. Qu'est-ce que tu aimerais que tes salariés disent à l'extérieur de la boîte quand ils parlent de leur entreprise dans laquelle ils travaillent ? Pose-toi vraiment cette question et ce serait vraiment intéressant que tu vois si ta culture d'entreprise, ta culture interne, est alignée avec cette idée. Parce qu'il y aura toujours des défis à relever. Mais que ce soit toi ou tes collaborateurs, si tu as l'impression de relever ce défi tout seul, Tu vas faire preuve de volonté, de pugnacité, de tenacité, et c'est génial. Mais quand tu portes un défi tout seul, tout le temps, ou trop longtemps, à un moment donné, ça lâche. Si tu relèves des défis en étant épaulé par l'équipe, en étant porté par l'équipe, s'il y a des gens qui se disent « Ok, là, il y a une merde, mais ensemble, on va se relever les manches et on va le faire. » Eh, imagine un peu la duplication et la synergie qui est créée. C'est vraiment la métaphore du pack de rugby. Tu sais, le rugby à 15. Quand ils font les mêlées là, ils sont assemblés les uns avec les autres d'une certaine façon. Et ça a déjà été fait, ils avaient mesuré les puissances de propulsion de chaque membre du pack de rugby. Et quand tu additionnes toutes ces puissances de propulsion, tu obtiens un nombre X. Et bien lorsqu'ils mettent le pack ensemble et qu'ils se relient ensemble et qu'ils poussent, ils déploient plus de propulsion que la somme. La somme est supérieure à la totalité... Ah merde, la totalité est supérieure à la somme des parties, c'est là. La définition de la synergie, eh bien ça, c'est ce qui peut être créé avec une boîte où les gens travaillent ensemble, plutôt que « Non, non, mais ça c'est pas mon job, tu te démerdes. » T'imagines un petit peu l'écart. Et moi je te parle de ça parce que je suis un joueur d'équipe. Joue au football américain, joue au rugby, joue au foot. J'ai essayé, le tennis, le judo, c'est pas pour moi, quoi. Moi je suis un joueur d'équipe. Et lorsque j'ai créé Concordia, cette entreprise a été créée l'année dernière pour justement collaborer. et j'ai fait l'expérience de ce que c'est de diriger une boîte pas tout seul, putain, mais ça change tout, en fait. Donc, ne plus jamais porter seul, ça permet de créer une performance qui dure, comme disait M. Michelin. Voilà, écoute, c'est tout pour aujourd'hui. Je te propose de laisser mûrir tout ça. J'espère qu'il y a des choses qui ont fait tilt. Je te propose aussi, si tu as envie qu'on se parle... de ta situation à toi, si tu as des questions par rapport à tout ça, tu as mes coordonnées en description. Je t'invite, si c'est possible sur la plateforme sur laquelle tu m'écoutes, à me laisser un like, un commentaire, ça me fera plaisir, ça va m'encourager aussi à poursuivre ce que je te partage dans ce podcast Performance équilibrée, qui est un vrai podcast dans lequel je me sens bien, dans lequel j'ai la... c'est un format que je... ça faisait longtemps que je voulais faire ça, et en fait j'avais jamais trouvé trop l'angle. Mais je suis vraiment très heureux, moi, de ces épisodes, d'autant que j'ai beaucoup de super beaux retours, notamment l'épisode sur l'éducation des enfants, l'épisode 13. J'ai eu d'excellents retours sur cet épisode. J'en ai eu plein aussi sur la face cachée de la performance avec mon invité Pierre Mézières. Voilà, je te laisse là-dessus. Je te souhaite une excellente fin de journée. Je te dis à très bientôt pour un prochain épisode. Contacte-moi. avec les contacts, les coordonnées en description si tu as besoin. Et laisse-moi un like, un commentaire, ça fera plaisir. Je te dis à bientôt. Ciao.

Description

Et si grandir demandait d’abord de déconstruire ?


Je te raconte les coulisses d’un crash. En mars 2025, j’ai passé 3 semaines au fond du trou. À douter de tout : de ma valeur, de mon business, de ma mission.


Attention : pas une simple baisse d’énergie. Une vraie foutue traversée du désert.


J’en ai tiré des leçons puissantes ,qui m’ont fait grandir. Je te partage :

  • Ce que j’ai compris sur la croissance, le sabotage inconscient, la pression invisible des paliers.

  • Pourquoi j’ai décidé de laisser mourir une ancienne version de moi.

  • Et comment j’ai reconnecté à l’essentiel – pour revenir plus solide, plus clair, plus aligné.


À écouter si tu veux apprendre à transformer une chute en levier de croissance réelle.


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Transcription

  • Speaker #0

    Chers amis, bonjour et bienvenue dans le podcast L'art et la science de la performance équilibrée. Ici Cédric Esserméant, je suis ravi de vous retrouver dans ce nouvel épisode qui va être différent, ça ne va pas être juste vous raconter des trucs intéressants, en tout cas j'espère que c'est intéressant pour vous ce que vous vivez ici. Là il y a une histoire, il y a l'histoire de... Je viens de traverser une grosse crise personnelle et professionnelle, une crise existentielle même je pourrais dire. durant laquelle, pendant plusieurs semaines, j'étais vraiment, vraiment pas bien. J'étais au fond du trou, trois semaines dans le noir, à plus voir ma valeur personnelle et ma valeur professionnelle, à plus voir que les échecs et les déceptions des mois et des années passées, à me souvenir de ces heures de gloire où on cartonnait sans forcer, sans... je sais même pas, sans faire exprès, tu vois, et sans arriver à retrouver cette espèce de mojo. Bref, je pense que j'ai vécu une dépression, je pense que j'ai eu trois semaines de déprime. Je pense que c'est le vrai mot. Je n'ai jamais vécu ça, j'ai eu des creux dans ma vie, j'ai eu des phases de doute. Tu sais, quand tu es entrepreneur depuis 15 ans, tu as ton compte tout seul, tu crées plusieurs boîtes, etc. Il y a des phases dans lesquelles tu te remets en question, tu doutes, tu vois. Mais là, je suis vraiment dans le dur. Et pourtant... quelques semaines plus tard, donc il y a eu trois semaines de creux, deux semaines à me remettre un peu sur pied, où je vois bien que ça repart, et puis là aujourd'hui je me retrouve à me dire, je pense que je vais leur raconter cette histoire, parce qu'aujourd'hui je ressors, je suis comme tout neuf, il y a une sorte de nouvelle posture, un nouvel élan, une nouvelle ambition, une plus grande ambition même, que je n'ai jamais portée, je communique à un tout autre niveau avec mes prospects, j'ai bien vu hier soir, on était à une soirée réseau local, chose qu'on fait maintenant, qu'on ne faisait plus depuis très longtemps. Et en fait, je vois bien qu'en face de moi, un ancien patron d'une boîte de 1000 personnes, un dirigeant d'une boîte de 10 personnes, dans les deux cas, j'ai dit 1000 personnes, non, ils sont 100. Une boîte de 100 personnes, une boîte de 10 personnes. Dans les deux cas, ça clique en face là, où avant, j'avais l'impression que les gens, je les perdais au moment de mon pitch. Je sentais qu'il y avait un truc qui se débranchait. Là, il y a un silence où les gens, je sens que le message s'intègre. Et c'est assez fou parce que c'est comme une sensation que je n'ai jamais vraiment eue, dans laquelle, en fait, quand je présentais ce que je faisais, jusque-là, c'était « Ok, je crois que je vois, mais… » Bref, donc du coup, tout ça pour dire, je vais vous raconter les détails, mais tout ça pour dire qu'il y a quelque chose qui s'est installé, il y a quelque chose qui semble marcher, et tout ça en cinq semaines. Donc, passer du fond du trou, du trou le plus profond de toute ma vie, et j'ai 47 ans bientôt, là. à une posture plus assumée et qui semble fonctionner comme jamais. En fait, c'est l'histoire que j'ai envie de vous raconter ici, et donc les leçons qui ont été tirées de cette expérience assez douloureuse. Ça a été dur, vraiment, mais en même temps surprenante. Et il y a probablement des choses que vous allez pouvoir retirer de ça et faire des parallèles avec vous-même, peut-être, les bas que vous pouvez traverser, peut-être dans lesquels vous êtes en ce moment. et qui vont probablement vous aider à remonter plus vite la prochaine fois, ou peut-être même en ce moment. Voilà, c'est parti pour ce nouvel épisode. Bienvenue dans l'art et la science de la performance équilibrée. Il est temps d'en finir avec cette culture absurde du sacrifice, alors on va découvrir les mécanismes qui vont te permettre de créer une vie géniale, à tout point de vue. Tu bâtiras chaque jour un peu plus le plus bel héritage que tu vas léguer à tes enfants, l'art et la science de la performance équilibrée. Alors je te donne du contexte, moi je suis entrepreneur depuis 2008. J'enregistre cet épisode, on est au début de l'année 2025. Je fais de l'accompagnement des humains depuis 2014, donc ça fait plus de 10 ans. J'ai créé 8 entreprises en 15 ans, donc j'ai une certaine expérience de monter des boîtes, essayer de faire sortir des entreprises de terre. Tout n'a pas fonctionné, loin de là. J'ai coulé les deux premières boîtes. La troisième, c'est la boîte de coaching, mais après, je me suis fait embarquer par les sirènes de « C'est bon, j'ai du succès, ça marche, donc... » Ça y est, je suis un grand entrepreneur, je me suis fait embarquer dans des histoires d'associations qui n'ont pas été forcément toujours des histoires bienheureuses. Bref, aujourd'hui, je suis tout seul. Tout seul, pardon. Je travaille avec mon épouse, mais on n'a pas des salariés, une grosse équipe, tout ça. On fait à peu près 150 000 euros par round-ship d'affaires en formation et en accompagnement individuel, donc c'est très correct. Voilà. Et puis un beau matin, du mois de janvier 2025, donc il y a à peu près deux mois, je me réveille comme ça et je me dis, tiens... Qu'est-ce que ça donnerait si je m'imaginais doubler ces chiffres-là ? Parce que 150 000, c'est très bien, mais je sens bien que je ne suis pas à fond de mon potentiel, si je suis vraiment honnête. Donc je me dis, qu'est-ce que ça donnerait si... Mon entreprise générait 300 000 euros par an, le double. Et là, je m'aperçois que inconsciemment, alors il se trouve que l'inconscience, c'est une grosse partie de ma spécialité, de mes capacités d'accompagnant, c'est d'aller explorer les mécanismes de l'inconscient. Donc du coup, je sais bien lire à l'intérieur du mien. Et en fait, je réalise qu'il y a deux blocages qui clairement... font que dans mon inconscient, ce n'est pas OK d'aller doubler ce chiffre d'affaires. Alors, je vais simplement faire ouvrir une parenthèse ici pour expliquer la notion des passages de palier. Lorsque tu veux passer d'un palier, dans mon cas de 150 000 à 300 000, mais peut-être que toi, tu sais passer de... J'ai un client, il veut passer de 5 millions à 30 millions. C'est toujours un palier. Et un palier va nécessairement te faire passer par une phase de moins bien. Quand tu es sur un plateau et que tu veux passer au plateau d'après, quand tu es au deuxième étage et que tu veux passer au troisième étage, Tu ne vas pas juste monter des marches d'escalier, on aimerait que ce soit comme ça et ça serait l'idéal, mais la croissance va toujours être précédée d'une phase de déconstruction. C'est un peu comme si tu as monté un meuble Ikea et tu t'aperçois que tu as une étagère à l'envers. Bon, ce n'est pas grave, tu mets quand même des livres, etc. C'est fonctionnel. Mais à un moment donné, tu te dis, ça me fait chier, ce meuble avec cette étagère à l'envers, c'est quand même moche, je veux retourner l'étagère. Ton meuble Ikea, tu ne vas pas avoir le choix de démonter une partie du meuble pour pouvoir retourner l'étagère et tout remonter correctement. Donc, pour améliorer le truc, tu as besoin de passer par une phase de déconstruction. Et plus le saut est grand vers l'étape d'après, plus la phase de déconstruction va être intense. C'est mécanique, c'est comme ça que ça marche. Tous les préparateurs mentaux, tous les coachs sportifs connaissent ce système. Tiger Woods, quand il a voulu... dans sa grande époque, quand il a voulu vraiment passer au niveau d'après, il a engagé un nouvel entraîneur, il a dû changer son swing, et son swing, ça a nécessité de détruire ce qui était là, de désapprendre des automatismes qui avaient été intégrés des centaines de milliers de répétitions, et de commencer à intégrer un nouveau geste. Et donc forcément, à court terme, son swing s'est dégradé pour pouvoir ensuite performer mieux après. Voilà, donc ça c'est un mécanisme. Donc ça, c'est la notion des passages de palier. Je ferme la parenthèse. Donc moi, quand je me pose la question ce matin de janvier, dans mon lit, en me disant, tiens, qu'est-ce que ça donnerait si je passais à 300 000, il y a deux choses qui remontent à l'intérieur de moi. Si je vais à 300 000, ça veut dire que je vais plus me focaliser sur l'argent, et donc je vais moins me focaliser sur les gens. Sauf que moi, dans mon ADN, je veux servir les humains. Et pas juste monter un business parce que c'est... de la mécanique de pognon, et tant qu'on fait du pognon, peu importe, même si on doit un petit peu essorer les gens comme des citrons, et qu'ils partent complètement épuisés et en burn-out. Tu vois, pour moi, c'est impossible. Donc, il y avait la croyance dans mon système que si je fais plus d'argent, je vais perdre mon humanité. Ça, c'est la première chose. La deuxième croyance que j'ai observée, c'était si je double le nombre de mes clients, ou si je double mon chiffre d'affaires par client, mécaniquement... En gros, c'est soit l'un, soit l'autre, même si évidemment, il y a des nuances, ça peut être quelque part entre les deux, mais en gros, symboliquement, c'était ça. Ça voulait dire que j'allais porter deux fois plus le poids de la responsabilité des résultats de mes clients, puisque la plupart de mes clients jusque-là venaient pour « je veux gagner plus d'argent » . Chose que j'ai lâchée parce que, en général, quand on fait un travail sur l'humain, les gens veulent juste gagner plus, ils ne sont pas prêts à traverser la phase de déconstruction. Donc, oui, mais là, je gagne moins. Oui, mais c'était prévu. Oui, mais non, en fait, parce que moi, je voulais gagner plus. Bref, l'avidité et la cupidité fait que les gens se retrouvent sans pas content en oubliant ce qu'on avait convenu au départ. Bref, les gens sont pressés. C'est toujours comme ça. Donc, du coup, je ne veux plus coacher des gens qui viennent me voir pour gagner plus d'argent parce qu'en fait, ça part d'un espace d'avidité. Comme moi, je parle uniquement de prendre soin des gens, de leur famille, etc. et d'une harmonie globale. Du coup, des fois, ça ne marchait plus. Bref. Je me mets à nettoyer ces deux croyances-là et à normaliser dans mon système le fait de générer 300 000 balles par an. Grosso modo, 30 000 euros par mois de chiffre d'affaires, au lieu de 15. Le truc, c'est que quand tu normalises ça, tu changes de cadre de référence psychologiquement, sur le plan inconscient. Ce qui veut dire que jusque-là, générer 150 000, c'était normal, c'était OK. Quand je normalise 300 000, 150 000, ce n'est pas assez. Tu vois le genre ? C'est que je me dis... je ressens à l'intérieur 300 000 c'est normal, 150 000 c'est pas assez, 30 000 par mois c'est normal, 15 000 par mois ce n'est pas suffisant. Et donc, en février, je me retrouve à faire un truc que j'ai déjà vendu en décembre, que j'ai déjà vendu en janvier, et j'ai fait un très bon mois de décembre, un très bon mois de janvier, mais... je réalise que je suis en train de passer un quart de mon temps à générer 10% de mon chiffre d'affaires du mois. Eh oui, mes standards ont changé. Et là, ce n'est pas OK pour moi. Et là, je commence à vivre en février une phase dans laquelle il y a des choses qui sont relativement inadmissibles, où jusque-là, je tolérais de dépenser autant d'énergie pour faire ce chiffre-là, qui n'était pas un mauvais chiffre. C'était juste mon standard d'avant. Et comme mon standard inconscient, je me suis littéralement reprogrammé mon inconscient pour aller... cherchait 300 000, du coup mes standards de février ne fonctionnent plus. Et donc là, il y a le côté de c'est inadmissible, donc le côté non négociable, il n'est plus acceptable d'en rester là. Donc du coup, il y a quelque chose à l'intérieur de moi qui pousse à vouloir changer les choses. Et puis en février, on a mis beaucoup d'énergie aussi à lancer l'école de l'intuition qui a ouvert ses portes en mars. Toujours en 2025, au moment où j'enregistre ce podcast. On a ouvert l'école de l'intuition. Alors l'école de l'intuition, en deux mots, c'est quoi ? C'est apprendre. A pour le niveau 1, à faire des choix intuitifs. C'est comment ma boussole intérieure me permet de sentir si c'est la bonne ou si c'est la mauvaise décision. Choix A ou choix B, typiquement, ça c'est niveau 1. Le niveau 2, c'est apprendre à lire les gens. C'est comment est-ce que je peux sentir si telle personne, elle me dit la vérité, si elle est vraiment fiable par rapport à ce qu'elle annonce, ou comment elle se comporterait dans telle situation. Ce qui fait que pour le recrutement, le management, la vente ou la direction d'entreprise, Ces deux niveaux de formation permettent de sentir des choses et d'avoir une vraie méthodologie structurée pour utiliser son intuition et non pas comme un espèce de truc fugace et non fiable. L'intuition, c'est un truc qui est extrêmement fiable, qui se déclenche à volonté et ça s'apprend. Bref, je ferme la parenthèse. Donc j'en suis là, on fait un super beau lancement, on rentre presque 30 nouveaux clients, on fait un joli chiffre d'affaires sur le lancement de l'école d'intuition de Concordia, qui est une des deux parties, parce que Concordia, c'est la formation à l'intuition d'une part, et d'autre part... L'accompagnement individuel de dirigeants. Bref, on fait ça, c'est chouette, et on part en Espagne, au courant du mois de mars, avec Jean-Luc Devecteur. Je ne sais pas si tu connais ce gars-là, mais ce mec est un ami, mais aussi un mentor pour moi, c'est une vraie source d'inspiration. Et ce mec m'amène systématiquement à me poser des questions à un endroit où je ne serais jamais allé tout seul. Et ça, ça me fait évoluer de fou, et ça me permet une croissance personnelle et professionnelle assez significative. Donc son mastermind s'appelle le Cercle Stellaire, et je vais en Espagne rejoindre les copains du Cercle Stellaire. Et là, évidemment, Jean-Luc fait du Jean-Luc, et il nous amène à, nous tous, on est une petite trentaine, à nous poser des questions à un autre niveau. Parce que tu sais comme moi que la qualité des réponses dépend de la qualité des questions. Et donc si tu veux avoir des solutions, des meilleures solutions, des meilleures réponses, il faut se poser des meilleures questions. Et là, il nous pose deux questions, il y a deux sujets clés. Je te les partage parce que c'est vraiment des choses qui ont... et c'est toute une différence pour moi. Et donc, même si là, je te partage ça rapidement, le processus, c'est génial. La première question, c'est qu'est-ce que je me dois d'assumer ? Je me dois d'assumer quoi ? Qu'est-ce que je me dois d'offrir au monde pour pouvoir, moi, être en paix ? Si je veux pouvoir impacter plus grand, je me dois d'assumer plus grand et donc d'offrir quelque chose de plus grand. Parce qu'un grand pouvoir, c'est une grande responsabilité, si tu as vu Spider-Man. Si tu connais ce film, un grand pouvoir, une grande influence, c'est un grand devoir en face. Résultat. Résultat, moi, quand je me pose cette question-là, je m'aperçois que, en termes de contexte, je vais te donner la réponse après, mais en termes de contexte, moi, ma plus grande réussite dans toute ma vie, c'est ma famille. Je suis avec ma femme, j'ai 47 ans, je suis avec ma femme depuis 28 ans. J'avais 19 ans quand on s'est mis ensemble, elle, elle en avait 16 et demi. On est toujours ensemble. On nous a dit récemment que... la personne qui nous connaissait pas très bien pensait qu'on était un jeune couple d'une famille recomposée. On lui dit « Ah bon, mais qu'est-ce qui te fait dire ça ? » Elle dit « Bah je sais pas, vous êtes toujours amoureux. Bientôt 30 ans plus tard. » On a trouvé ça super beau, mais en même temps, c'était un très beau compliment. Et puis, on a deux filles de 17 et 15 ans. Et en fait, à la rentrée de septembre, elles vont partir de la maison, les deux. Donc la grande, elle va passer son bac, elle part faire ses études supérieures à Lyon. Nous, on habite dans le sud de la France, dans le Gard. Et la petite, elle va partir faire un lycée en internat parce qu'elle veut faire un lycée particulier sur le théâtre. Elle va être comédienne. Et en fait, je te laisserai écouter l'épisode 13 du podcast sur l'éducation des enfants. Mais c'est très clairement une grande réussite. Pour moi, deux jeunes filles de 17 et 15 ans qui envisagent de partir de la maison en étant heureuses de le faire, qui se sentent en sécurité de partir, qui savent ce qu'elles veulent, qui se sentent intrinsèquement équipées. pour affronter la vie, le monde, les gens, etc. et qui ne se disent pas « Ah, mais il va se passer ci, il va se passer ça. » Elles sont juste contentes d'y aller. Pour moi, c'est ma plus grande réussite parce que quand ma première fille est née, mon seul mandat en tant que papa, j'ai adoré devenir père. c'était « je veux qu'elles soient autonomes de moi le plus tôt possible, que s'il m'arrive quoi que ce soit, qu'elles puissent être équipées pour vivre leur vie sans être dépendantes de leurs parents » . Ça, c'était pour moi mon plus grand mandat. Et donc, c'est ma plus grande réussite. Ma deuxième plus grande réussite, c'était à l'époque où j'étais dirigeant associatif dans un club de sport, un club de football américain à Grenoble, qui s'appelle les Centaures, un grand club. Et à l'époque, en 2010, j'ai proposé d'être président. Ça faisait déjà plusieurs années que j'étais dirigeant, co-dirigeant, évidemment, c'est une assoce. où je voyais bien ce dont le club avait besoin, mais les directions ne se prenaient pas, les décisions ne se prenaient pas, et ça pataugeait, et on était là à faire du maintien, et à peine à survivre. Et là, j'ai dit, écoutez, moi, je vous propose un plan de développement sur 4 ans, et j'ai vraiment abordé ça comme un entrepreneur. J'ai pris la présidence, en 2 ans, j'ai doublé les ressources du club, uniquement des ressources privées, parce qu'on n'avait pas de subvention supplémentaire, zéro. C'est que de l'argent que le club a su générer, avec des bénévoles, et on a multiplié par 10. le nombre de bénévoles. Donc on a su motiver des gens à s'impliquer gratuitement pour générer de l'argent sans rien retirer d'autre que participer à un projet commun et à une vision. Et ça, ça a été je dirais une de mes deux grandes réussites personnelles, professionnelles entre guillemets, parce que je m'aperçois que quand je rejoue un rôle de leader, de papa, qu'il soit réel ou symbolique, en fait, comme dans un groupe, je sais je sens tout de suite instinctivement ce qui est bon pour le groupe, à long terme, pour les individus, etc. Je vais mettre en place les principes de fonctionnement et les fonctionnements qui sont bénéfiques et qui sont durables. Voilà, ça c'est... 2010, j'avais 30 balais, hein. 32. C'est instinctif, j'étais pas formé comme aujourd'hui à la psychologie à ce point-là, au leadership, etc. Donc, voilà. Et donc, mon plus grand devoir par rapport à ça, pour te raconter l'histoire, c'est qu'au-delà de l'accompagnement individuel du dirigeant, Mon plus grand devoir, c'est d'oser aller impacter l'organisation et l'équipe. C'est de transférer ce que j'ai su faire instinctivement dans une assoce ou avec mes enfants, dans ma famille, et de mettre ça au service des entreprises pour créer de la performance équilibrée dans les boîtes. Et d'aller m'immerger dans ces entreprises pour pouvoir voir et sentir quels sont les freins à main qui font tellement partie des meubles que plus personne ne le voit. Mais en fait, c'est ça les vrais nœuds qui empêchent. Et ça, si je fais juste l'accompagnement du dirigeant, je ne peux pas nécessairement voir et sentir. Et quand je dis sentir, c'est parce que j'ai des compétences de médium, et donc c'est très très très utile pour pouvoir donner des réponses et des informations aux entreprises et aux entrepreneurs qui nous font confiance. Bon, ça c'est le premier sujet. Le deuxième sujet du mastermind de Jean-Luc, c'était dédier sa vie à quelque chose de plus grand que soi, c'est-à-dire à quoi je consacre ma vie. Ça peut sembler un peu perché de dire « Ouais, mais attends, on est là pour rouler un business, on n'est pas là pour servir le monde, machin. » Il se trouve qu'hier, je discutais, je te disais, je discutais avec un dirigeant d'une centaine, d'une entreprise d'une centaine de personnes, et je pense qu'ils sont même beaucoup plus nombreux que ça, je pense que c'est limite. Tu vois, j'ai dit mille et je me suis repris, mais je me demande si le groupe, ils ne sont pas un millier de personnes. Parce qu'il y a quand même plusieurs magasins de grandes enseignes nationales, je me demande si dans le groupe, ils ne sont pas un millier. Bref. Et en fait, ce gars-là, pourquoi je te parle de ça ? Parce que lui... a toujours été convaincu qu'il avait une sorte de responsabilité sociétale qui allait au-delà de juste les profits de sa boîte. Ce gars-là, Jacques, m'a raconté qu'il y a 48 ans, il a monté son entreprise avec un seul salarié et qu'aujourd'hui, je crois bien qu'il m'a dit hier qu'ils étaient un millier, quoi. Et donc, il a vendu son entreprise à ses deux fils. Bref, il est hyper fier de ça. Donc, c'est dédier sa vie à plus grand et consacrer sa vie à impacter le monde au-delà de juste son profit. personnel dans sa boîte, c'est quelque chose qui, moi, me touche et qui, moi, me concerne. Et donc, ma réponse à moi, c'est faire descendre pour faire monter. C'est-à-dire amener du descendant vers les gens que je cherche à tirer vers le haut, pour faire monter dans le sens de faire grandir. C'est faire descendre de l'information et de l'inspiration pour faire grandir les individus et donc, mécaniquement, quand tu fais grandir les individus d'une organisation, l'organisation grandit. C'est mécanique, c'est organique. Et donc, la question qui nous a été posée, c'était, quel est le service que je rends à la société humaine ? Que la société humaine va être prête à acheter comme idée et à payer comme offre de service ou de produit, parce que le monde en a besoin et que le monde voit la valeur. Et moi, ce qui est sorti de ça, c'est que le service que je veux rendre à la société humaine, c'est de veiller sur les leaders visionnaires et de protéger leur mission de bâtir un monde meilleur pour nos enfants. veiller sur les leaders visionnaires et protéger leur mission de bâtir un monde meilleur pour nos enfants. Ça, c'est ce qu'il y a dans mes tripes. c'est de permettre aux boîtes d'avoir des employés qui se disent « Ici, c'est comme ma famille. » C'est ça mon rêve. C'est pour ça que je me tiens debout aujourd'hui. Pourquoi je te parle de tout ça ? Tu es en train de me dire « C'est bien mignon, tu es en train de nous raconter ta life et tes trucs, c'est top, mais qu'est-ce que ça a rapport avec ta dépression ? » Regarde un petit peu parce que ça arrive. Le troisième sujet... que j'ai tilté aussi dans ce Mastermind en Espagne, à Barcelone, avec Jean-Luc, c'était la décision de laisser mourir une identité, d'aller m'en coller une autre sur le front. Mon identité que j'ai laissée mourir là-bas, c'est l'identité de médium. Parce que pendant un an, toute l'année 2024, en gros, je me présentais comme médium d'affaires. Parce que j'ai des compétences de médium, parce que c'est exactement ça que je fais, et parce que pour moi, la vérité est tellement précieuse que mentir pour vendre, c'est pas OK. Et donc, j'avais l'impression que si je ne dis pas que je sais faire ça, je suis en train de mentir. Malheureusement, mes clients sont très heureux de bosser avec moi, ceux qui sont en dehors de l'avidité bien sûr, mais du coup, ils n'arrivent pas à me recommander, parce que c'est trop délicat de dire je bosse avec un médium d'affaires, tiens, va le voir. C'est difficile à assumer pour eux, d'assumer ça à l'extérieur. Donc, du coup, j'ai décidé de renommer mon métier en consultant en performance d'entreprise. consultant en performance des dirigeants, en performance exécutive, consultant en performance. Peut-être même j'appellerais ça consultant en performance équilibrée pour les entreprises. Bref, consultant en performance. Et j'ai dû laisser mourir le truc de Medium. Et j'ai bien vu que c'était quand même assez émotionnel pour moi. En Espagne, j'ai eu à aller me mettre dans un coin, à aller s'engloter un peu tout seul, parce qu'il y avait quelque chose qui lâchait. Et c'est peut-être un petit peu de... Ouais, c'est ça, de finir par accepter de bluffer. Voilà, c'est pas du mensonge, mais c'est du bluff, de présenter les choses sous un certain angle, de manière à ce que ça soit acceptable, et que les gens puissent se dire, ah ouais, d'accord, je peux bosser avec un consultant, mais jamais avec un médium, alors qu'en fait, c'est la même personne et c'est les mêmes trucs. Mais bref. Et donc, avec tout ça, avec tous ces éléments du mastermind, je repars avec un frein important à l'intérieur de moi qui dit, mais attends, je suis qui, moi, pour prétendre ? vouloir aller inspirer et veiller sur des leaders visionnaires et protéger leur mission de bâtir un monde meilleur pour nos enfants. C'est trop gros pour moi, en fait. Qui suis-je, moi, pour prétendre tout ça ? Et là, la dégringolade a commencé. Parce qu'après un mois de décembre 2024, un mois de janvier 2025 où le chiffre d'affaires était super, le mois de février était dégueulasse. Alors, on a fait un très beau mois de mars avec le lancement de l'école qui est clairement dans les clous. du nouveau standard, très clairement. Mais sur le plan de mon activité perso sur les ventes d'accompagnement individuel, clairement, février était un vrai fiasco. Et donc, j'entame le mars 2025 avec un tellement gros shift identitaire, psychologique, mental, sans aucune idée de comment trouver ces fameux dirigeants de PME. Parce qu'aujourd'hui, moi, je me dirige vers des gens qui ont entre 50 et 200 salariés. Et non plus les clients d'avant qui étaient plutôt on est cinq ou alors je suis tout seul tu vois mes clients c'était des gens c'était des solos ou alors il y avait des toutes petites structures c'était plutôt des TPE ou des micro entreprises et donc c'est comment est-ce que je vais faire pour trouver ces gens là comment est-ce que je vais pouvoir assumer une espèce de mission comme ça je me sentais tellement illégitime et pourtant je sais que tous ces dirigeants de PME qui ont une charge mentale excessive qui n'ont jamais le temps pour eux qui sont en train de perdre du sens dans ce qu'eux-mêmes ils font, ils perdent du plaisir de bosser, ils sont en train de galérer à gérer le personnel et l'équipe, qui est en perte de productivité, et qui pourtant sont prêts à se remettre en question, pour prendre la responsabilité, de reprendre la main sur la motivation et insuffler une nouvelle énergie à leur équipe et à leur entreprise, pour reprendre la main durablement, évidemment. plutôt que juste acheter une formation à la con, passer sur le Calliope histoire de brûler de l'argent gratuit, et puis en fait, tout ça, ça ne sert à rien. Comment est-ce que je fais pour assumer tout ça ? Et c'est là où je me retrouve à plonger dans les limbes de douter de ma valeur. Est-ce que je suis capable ? C'était fou parce que je voyais que les échecs. Mon mental était câblé à voir tout ce qui allait me donner raison de ne pas y aller. Je ne vois que les échecs d'avant. regarde, je ne suis pas capable, là j'ai échoué, il y a tel client que je n'ai pas aidé à avoir les résultats qu'il voulait. j'avais plein de prospects mais ils étaient pas qualifiés du coup ils me rappellent pas ou alors quand je les relance ça marche pas ou alors ils me disent non mais en fait je le sens pas alors que ça faisait deux semaines qu'ils étaient à fond mais dès qu'on commence à parler des vrais sujets en profondeur il ya toutes les résistances qui se mettent à se redresser ils se mettent à paniquer complètement et il m'explique que leur intuition leur a dit qu'ils le sentaient pas alors qu'en fait ils ont juste peur de faire le travail en toute responsabilité avec une certaine maturité bref bref c'était vraiment dur Et donc pendant trois semaines, j'étais à retomber dans... J'ai juste envie de... J'ai plus envie de bosser en fait. J'ai plus envie de bosser, c'est pour ça que le podcast, il n'y a pas eu d'épisode pendant deux semaines. Parce que j'étais dans le jus, j'étais complètement dans le jus. J'avais juste envie d'aller jouer à la PlayStation et d'aller faire autre chose que de bosser. J'avais complètement tout perdu, la flamme, tout rien, le sens, j'avais tout perdu. J'avais tout perdu. Même si... des clients et des amis me disaient « Putain, mais t'as trop raison, t'es tellement la meilleure personne que je connais pour amener cette mission-là. » Je ne le voyais pas. Je n'arrivais même pas à l'entendre. Mais malgré tout, pardon, je l'entendais, mais je n'arrivais pas à l'intégrer. Et c'est pour ça que l'importance d'un regard extérieur est absolument essentielle. Donc pendant trois semaines, je rumine et je suis en mode survie, c'est-à-dire que je livre les quelques rendez-vous clients que j'ai. je vends les trucs comme je peux, etc. Et pourtant, j'ai fait les deux meilleurs rendez-vous d'accompagnement de ma carrière avec mes clients en cours, la patronne d'une agence immobilière et le président d'un groupe dans l'informatique. J'ai fait mes deux meilleures séances de toute ma carrière où je suis ressorti des séances en disant « Putain, ce que j'ai été bon ! » alors qu'en fait, j'étais en plein dans les limbes du doute. Donc c'était très particulier, je voyais bien qu'en fait, ce n'était pas fondé. J'avais des éléments pour me dire, sur le plan cognitif, sur le plan de la conscience, mes doutes ne sont pas fondés. Pourtant, mon énergie était complètement en vrac, j'avais plus la flamme, j'avais plus le feu, j'étais déprimé. Mon état interne était là. Et puis ma femme me dit, tu devrais reprendre la motivation, parce qu'évidemment je commençais à avoir des signes d'anxiété, des signes physiques d'anxiété, le sommeil, bref, les palpitations cardiaques, bref. Elle me dit, tu devrais te remettre à la méditation et revenir à toi, ça va te faire le plus grand bien. Et donc... une méditation courte de 20 minutes, des méditations guidées, c'est pas tu t'assoies sur ton canapé en silence et tu t'écoutes des gens qui te guident. Donc voilà, tu respires comme ça, tu imagines ceci, etc. Donc ça, tu te laisses emmener, c'est hyper facile, ça prend une demi-heure, c'est vraiment très agréable et ça fait du bien. Une fois, deux fois, trois fois, et puis au bout de 3-4 jours, il y a une méditation qui nous invite à aller nous connecter. Les méditations, en l'occurrence, je te donne la référence, parce que ce mec, je l'adore, c'est François. Lemay. L-E-M-A-Y. François Lemay, c'est un Canadien, un Québécois. J'aime profondément cet homme-là. J'ai eu l'occasion de le rencontrer un peu sur le plan perso avec sa femme Nathalie. Ce mec est brillant sur le plan de la méditation, de la pleine conscience, etc. Si vraiment tu veux te faire du bien, cet homme est incroyable. Et donc, dans cette méditation, il nous invite à nous connecter au cœur et donc se connecter à l'énergie de son cœur. Ça nous aide, en fait, à nous connecter aux gens qu'on aime. ta femme, tes enfants, moi ma femme et mes deux fils, c'est ma vie quoi, tu vois. Et l'idée c'est que quand tu te connectes à l'amour que tu portes pour les gens qui sont les plus chers à ton cœur, forcément tu sens qu'il y a un truc qui enfle dans ta poitrine. C'est une sensation, une perception subtile et tu sens qu'il y a un truc qui enfle. Et ce truc en faisant enfler, ça te remplit de quelque chose. Et du coup cette énergie-là, tu peux à nouveau l'utiliser pour l'envoyer à ton cerveau, nourrir ton corps, etc. Bref, c'est des principes qui te permettent de bouger ton état interne sur le plan structurel et pas uniquement sur le plan émotionnel. Et là, je m'aperçois que je n'arrive même pas à ressentir de l'amour pour ma femme ou mes deux enfants. Je n'arrive pas à me connecter à ce sentiment d'amour. Dans ma tête, je me dis, bien sûr que je les aime, et je peux te donner des arguments rationnels et des faits, mais je n'arrivais plus à ressentir. Et là, je réalise à quel point mon cœur est fermé, à quel point mon système interne est recroquevillé sur lui-même, complètement ratatiné comme un putain de raisin sec. en train de me dire, mais je suis en train de crever, quoi. Et là, ma femme, encore une fois, parce que ma femme fait de l'accompagnement individuel aussi, et elle a un avis qui est extrêmement pertinent, j'écoute ma femme, et elle me dit, si ton cœur ça marche pas, retourne dans ton bassin. Et ça, c'est une pratique qu'on connaît depuis 5 ou 6 ans, c'est vraiment la base de tout. Si tu connais l'histoire des chakras, c'est le chakra le plus bas, le chakra racine, il est dans ton bassin, au niveau de ton périnée, et c'est le centre d'énergie où il y a l'énergie vitale, c'est-à-dire... le truc qui fait que tu te sens en forme tu vois tu dors mieux tu te sens en forme tu as envie de faire du sport tu retrouves du plaisir du machin c'est pas des éléments de contexte extérieur qui font que t'es nourri c'est ton énergie interne qui fait que t'as envie de mettre de l'énergie vers l'extérieur ça part de dedans et ça va vers dehors ça c'est ton énergie vitale et ça elle me permet de retourner au bassin chercher ce truc là et en fait quand je me connecte dans mon bassin il se trouve que encore une fois l'inconscient la visualisation la méditation etc c'est mon métier donc c'est facile pour moi je me retrouve à avoir un bassin fermé, avec un gros trou. Pardon, un bassin ouvert avec un gros trou. Et donc quand je me mets à dire, « Attends, il y a un coup ! » Donc là, je me mets à réétaler l'énergie de mon bassin et à refermer le trou. Dans les secondes qui suivent, je sens mon corps qui se met à se remplir d'énergie du bassin vers le haut de mon corps. Mais je l'ai senti comme un réservoir qui se remplit dans les secondes qui ont suivi. Et ça s'est rempli à... Genre la moitié jusqu'à ma poitrine, ça a pris 3 secondes. Donc je l'ai vraiment senti rapidement. C'était inattendu, c'était notable. Et donc je me suis senti immédiatement à nouveau en énergie. La nuit d'après, j'ai hyper bien dormi. Alors ça faisait des nuits où je me réveillais, j'étais dans le gaz, etc. Ça faisait 3 semaines encore une fois. Et là, les choses ont vraiment basculé. Et donc je me retrouve avec cette énergie où j'ai envie de reclarifier mon message, de positionner ma boîte, mon angle de com, etc. Et donc je me mets à bosser avec ChatGPT pour me faire poser des questions. J'ai programmé un GPT d'ailleurs pour qu'il fasse du coaching, à me mettre des tartes dans la gueule pour aller avoir la vérité et se poser les vraies putains de bonnes questions. Je bosse aussi sur mon ongle de com, etc. Je commence à dégrossir tout ça. Et à ce moment-là, j'ai une amie au cercle stellaire de Jean-Luc, qui était à Barcelone, qui me disait là-bas, « Moi, Cèdre, j'ai peur de l'avion. » Je lui dis, « Écoute, on va régler ça. » de mes spécialités, les phobies, j'ai peur de l'argent, l'avion, j'ai peur de manquer d'argent, ce genre de trucs, j'ai peur de m'engager, bref, des espèces de trucs structurels qui te gâchent la vie depuis des décennies, ça prend une heure à virer. Donc on fait, avec Morgane, on fait ce truc-là quand on était en Espagne. Et quelques temps plus tard, elle me rappelle en me disant « Ah, au fait, je t'ai pas dit, le retour en avion, c'était génial, j'ai plus peur, je suis trop content, tellement merci beaucoup, ça me change la vie, je vais pouvoir à nouveau voyager avec ma famille, machin, elle est absolument ravie. » Et Morgane, il se trouve qu'elle dirige une agence de com' d'une vingtaine de salariés, et elle me dit « si tu veux, pour te remercier, est-ce que moi je peux faire quelque chose pour toi ? » Je dis « ben écoute, ça tombe bien, j'ai besoin de me repositionner sur mon angle de com' » et elle dit « écoute, moi carrément, je me sens concerné par ce que tu dis. Je suis dans ta cible, donc travailler avec toi sur ta com' pour moi c'est plaisant, c'est évident, let's go. » Donc on le fait, et ça, ça a été une grande bénédiction pour moi. parce qu'elle amène plein de confirmations en me disant, mais en fait, oui, bien sûr, c'est pertinent, c'est pertinent, c'est pertinent, alors que tout ce que je croyais pendant ces fameuses trois semaines, je me disais, ben non, ça c'est de la merde, les gens, ils s'en foutent, etc. Bref. Et par-dessus ça, j'ai aussi l'énergie d'aller... d'avoir des conversations avec des confrères qui sont des formateurs, des consultants, qui travaillent déjà avec des PME ou des grands groupes, et qui, eux aussi, me confirment que tout ce que j'ai imaginé, prévu, pressenti, en termes de réalité de marché, etc., que... tout ça est vrai. Donc en gros que tout le plan que j'ai prévu depuis le départ est valide que ma position, que pardon mon positionnement, mon angle comment j'ai imaginé mon offre de service etc. Que tout ça fonctionne. Que je suis hyper pertinent pour le faire en termes d'expérience, en termes de compétence en termes de posture, en termes d'énergie en termes de tout. Bref. Ça, ça a été l'histoire de ce de ce creux et de cette remontée où à partir d'un état de dépression, je me suis vraiment... Je tiens à rajouter quelque chose. Je me suis laissé descendre dans cet état dépressif, volontairement. Parce que, tu sais, quand tu sens que tu coules, imagine que tu es dans l'eau, tu sens que tu coules et tu vas inexorablement vers le bas. Si tu dépenses beaucoup d'énergie pour essayer de remonter, tu vas opposer simplement, il y a des chances que tu arrives juste à opposer l'énergie qui te descend avec une énergie qui remonte. Et donc, tu vas... naviguer entre deux eaux. Et tu vas t'épuiser à flotter entre deux eaux, quelque part entre la surface et le fond, tu vois ? Tu es au milieu. Si tu te laisses descendre, tu économises de l'énergie, tu acceptes la descente. Et quand tu touches le fond, tu peux à ce moment-là te défaire de tes boulets et utiliser un tout petit peu d'énergie pour remonter. Et c'est vraiment ça qui s'est passé. Je me suis laissé descendre. Je me suis dit, OK. Là, c'est dur. Là, je suis vraiment dans le down, je suis vraiment dans le brouillard. Et ma femme m'a dit et répété à plusieurs reprises ce truc que... que tu connais peut-être et que François Lemay répète tout le temps, c'est « Cela aussi passera. » « Ça aussi, ça va passer. » « T'es dans le dur, t'es dans le mal. » « Ok, ok, ça passera. » Et en fait, ça permet d'accepter. Et en fait, quand elle m'a dit ça, il y a comme un poids qui est tombé de mes épaules en disant « Ok, j'ai le droit en fait. » « J'ai le droit d'être down. » « J'ai le droit de ne pas être bien. » « J'ai le droit de passer trois semaines dans le brouillard, dans le noir. » « Avoir rien d'autre envie de faire que de bouffer. » et de jouer à la PlayStation. J'aurais jamais dû acheter une PlayStation 5 l'année dernière. Écoute, il vaut mieux ça que la drogue, du porno, ou je sais pas quoi, tu vois, franchement, les addictions, bref. Donc, c'était vraiment le dernier message, ou plutôt la leçon numéro zéro, c'est laisse-toi descendre. Parce que des leçons, j'en ai... Les leçons que j'ai tirées de ça, il y en a quoi ? Cinq ou six ? Truc du genre. j'avais pas prévu de te parler de celle-là mais là elle me vient et je pense que c'est vraiment le plus important leçon numéro 0 laisse-toi descendre va faire l'expérience d'aller glander sur ton canapé à regarder Netflix si t'as plus le goût de rien au lieu de t'agiter à rester, à essayer de remonter quand il y a quelque chose qui cherche à te tirer vers le bas va faire l'expérience d'être tout en bas et lorsque tu vas être tout en bas et que tu vas te dire putain c'est vraiment dégueulasse comme expérience je n'en veux plus là tu vas retrouver de l'énergie pour remonter facilement plutôt que de débattre entre deux autres. Tu as compris. Ça, c'était la leçon numéro 0. La leçon numéro 1, c'est que lorsque tu sors d'une zone de confort, d'habitude, de familiarité, il y a une dégradation normale pour créer un changement de palier. L'histoire du meuble qui est Ikea ou de Tiger Woods avec son changement de swing, rappelle-toi. Donc, c'est un signe qu'il y a une évolution majeure en cours lorsqu'il y a une dégradation, lorsque tu vas vers un nouveau palier. Ça, c'est la première chose. Tu dois accepter ce processus-là. Leçon numéro 2. Tu es ce que tu choisis. C'est-à-dire ce que tu fais avec ce qui t'arrive. Lorsque tu es en train de descendre, si tu acceptes ça et qu'ensuite, tu passes deux ans sur ton canapé à te déprimer, c'est un choix. À un moment donné, c'est soit tu te laisses glisser dans ce truc-là et tu te complais dans ta médiocrité du moment. Et ce n'est pas une mauvaise chose. On a complètement le droit d'avoir des down. Mais... À un moment donné, tu vas devoir te dire « je reste là ou je me remets debout » . Et si je te parle et que tu es effectivement un entrepreneur ou un cadre dirigeant, il y a des chances que tu aies la force mentale, la stature, la posture pour te dire « oui, effectivement, à un moment donné, il faut se foutre un coup de pied au cul » . Mais de la bonne façon. C'est-à-dire qu'il y a deux types de mentalité. Soit la mentalité des obstacles, soit la mentalité des potentiels. La mentalité des obstacles, elle dit « je ne peux pas parce que… » Je ne peux pas me relever parce que je suis déprimé, parce que c'est trop dur, parce que ci, parce que ça, et tu restes à te complaire dans ton truc et à te rouler dans la médiocrité comme un m dans sa feuille de salade, ça ne t'amène nulle part. Ça, c'est la mentalité des obstacles. La mentalité de potentiel, c'est où est la sortie ? Comment est-ce que je peux m'en sortir ? Où est la lumière ? Et tu cherches des réponses, tu cherches des portes ouvertes, tu cherches des solutions. Et ça, ça ne dépend pas de la situation dans laquelle tu es, ça dépend d'avec quel état d'esprit tu abordes la situation dans laquelle tu es. Donc si tu te dis, ok, Je suis dans le dur et j'ai le droit. Je me laisse descendre jusqu'en bas. Ça aussi, ça passera. Mais ensuite, c'est, je suis dans le down, comment est-ce que je me relève ? Et ça ne veut pas dire de se relever immédiatement et de s'agiter dans tous les sens, mais d'être en mode solution. Et oui, peut-être que ça prendra 2 jours ou 15 jours pour trouver la solution, trouver la lumière, trouver la porte de sortie et sortir de là. Mais tu vas la trouver seulement si tu la cherches. Si tu décides que toutes les portes sont fermées et que le monde est nul et que tout le monde t'en veut, retourne faire caissière chez Jiffy et on n'en parle plus. Ça, c'était la leçon numéro 2, tu es ce que tu choisis. Numéro 3, obtenir de l'aide de l'extérieur. Jean-Luc Devecteur, avec son mastermind, a nourri et m'a permis d'intégrer, de démarrer un processus profond et inconscient sur le changement de palier. Ma femme m'a permis de nourrir ma bascule d'énergie en me disant, si ton cœur est fermé, va dans ton bassin, j'ai trouvé la porte ici, ça m'a remonté mon énergie, vitale, métabolique, tout de suite. Morgane, avec son agence de com, est en train, a nourri, a commencé, mais elle est en train de le faire, à nourrir mon positionnement de ma com et de ma nouvelle façon de travailler. Mes collègues me permettent de nourrir, parce que je les ai sollicités en disant j'ai besoin de ton aide, est-ce que tu serais OK pour me répondre à 5 questions, ça prendra 20 minutes. Ils ont été OK pour m'aider à nourrir la pertinence de ce nouvel angle sur mon marché. Je n'ai fait que demander de l'aide à l'extérieur. plutôt que de rester tout seul. Numéro 4. S'adapter ou disparaître. Cette phrase-là a été affichée en gros dans le bureau de mon père, qui était directeur d'une agence. Ce n'était pas le boss de l'entreprise, ce n'était pas le propriétaire d'entreprise, il dirigeait l'agence de Grenoble, une boîte dans la maintenance industrielle, qui s'appelait Matec. Et il avait cette phrase-là, je ne sais pas d'où il la sortait, mais il l'avait affichée en gros derrière lui. Ce qui fait que quand il prenait des rendez-vous avec des clients, ou avec des employés, les gens voyaient mon père, et derrière lui, il y avait deux phrases, et notamment celle-là, je ne sais plus quelle était l'autre. Mais s'adapter ou disparaître. Et cette phrase m'a toujours resté parce que c'est la vérité. Tu vois à quel point le monde change vite aujourd'hui. Guerre en Ukraine et Poutine et Trump. Il y a toujours un truc. L'affaire du sang contaminé, le Covid, le machin. Il y a toujours des crises dans tous les sens. Je ne sais même plus si on peut appeler ça des crises d'ailleurs tellement il y en a tout le temps. S'adapter ou disparaître. À la vitesse où change le monde, où les opportunités apparaissent, où les menaces se pointent, tu dois être agile pour pouvoir survivre. Et si en plus, tu veux créer de l'évolution plutôt que de juste survivre, tu dois être encore plus agile parce que c'est encore plus challengeant. S'adapter ou disparaître. Ça, c'est le point numéro 4. Le point numéro 5, la gestion de l'énergie. Alors, tu te rappelles que je suis en train de faire une préparation physique, notamment pour faire le Mont Blanc cette année en 2025 avec mon pote Léo. On veut aller chercher le sommet du Mont Blanc. Donc il y a une préparation physique. Et ces derniers mois, en fait depuis un an, je me suis inscrit à une salle de crossfit. Le crossfit c'est un sport qui est très complet, qui peut être très intense aussi, avec une culture américaine, militaire, donc autant dire en termes de niveau d'intensité, les mecs ils y vont quoi. Et le crossfit, moi qui suis un peu un compétiteur dans l'âme, j'arrivais pas à me réguler. Donc quand ils disaient « Allez lâche pas, lâche pas » , moi en fait je me mettais une cartouche, je me flinguais à chaque séance, j'avais tout. tout laisser sur la table. Le problème, c'est que quand tu fais ça, tu te mets dans le rouge. Et quand tu te mets dans le rouge 3 fois par semaine, voire 4 fois par semaine, en fait, ton métabolisme n'arrive plus à suivre, parce que tu n'arrives plus à récupérer, j'ai plus 20 ans là, et ton système nerveux aussi n'arrive plus à récupérer. Aujourd'hui, ce que je fais, c'est que je me reste à 80% d'énergie. Je me mets dans le orange, mais jamais dans le rouge. Parce que sinon, mon système nerveux est flingué, mon métabolisme est flingué, Je suis tellement fatigué que je n'arrive même plus à me reposer. Je vais chez l'ostéo très souvent, trop souvent, parce que du coup, je me blesse musculairement, je me bouge des vertèbres, etc. Bref, mon corps ne suit plus sur le plan physique, métabolique, mais aussi du système nerveux. Et ça, pourquoi je t'en parle ? Parce qu'il y a des symptômes que trop souvent, on ne considère pas en disant « ouais, ce n'est pas bien grave » , mais qui sont sérieux. C'est quoi les symptômes ? Tu es... fatigué de façon chronique, de façon récurrente même si tu te reposes. D'ailleurs, tes nuits sont pas ouf. D'ailleurs, peut-être même que t'as même pas envie d'aller dormir le soir. Tu préfères traîner sur ton téléphone ou à mater des films jusqu'à 1h30 du mat' parce que t'as pas envie d'aller te coucher. Il y a des addictions qui traînent. La bouffe, l'alcool, le sexe, le porno, les jeux vidéo, les jeux d'argent, les paris, les sorties, les... Bref, tu es en train d'essayer de fuir. Une addiction, c'est quoi ? C'est simple. C'est... Je suis addict à un processus qui me permet de me sentir mieux à court terme parce que je me sens tellement sous tension tout le temps que j'ai besoin d'apaiser ça. L'alcool, le sexe, la cigarette, les drogues, bref, tous les jeux d'argent, bref, toutes les addictions, c'est ça le mécanisme. Donc quand tu tombes dans une addiction ou alors que ton addiction se renforce, c'est un signe très clair que ton système nerveux est dans le rouge. Tu as des troubles digestifs, tu as des tensions physiques récurrentes, tu as des nœuds musculaires où tu dois aller chez l'ostéo de faire remettre des vertèbres de façon... C'est toujours les mêmes qui pètent, tu vois. Tu as des problèmes de peau, des problèmes de cheveux. Tu as des soucis, des variations cardiaques qui sont inhabituelles. De l'irritabilité. Tu rentres chez toi le soir et en fait, tu pètes un câble pour un rien. Tu ne supportes plus rien, tu ne supportes plus le bruit, tu ne supportes plus la lumière, tu ne supportes plus le bruit des enfants. Tu ne supportes plus rien. Ou alors, tu es souvent malade, ton système immunitaire est en carafe. Tout ça sont des signes que ton système nerveux est complètement dans les choux. Donc, ton état interne est en vrac. Et c'est quoi les conséquences pour toi en tant que dirigeant d'entreprise ? C'est que ton esprit et tes émotions sont en vrac aussi. Ton état d'esprit n'est pas bien, tes émotions, ça bouillonne et tu ne contrôles plus que dalle. Donc du coup, mécaniquement, tu prends des mauvaises décisions. Et donc du coup, tu dois faire encore plus le pompier parce qu'il y a des conséquences négatives sur ta boîte, sur ta famille, sur ta santé. Bref, tu es en plein dans un cercle vicieux à la con. Et ça, c'est parce que tu n'es pas en train de prendre soin de ton système nerveux. Donc ça, c'était hyper important pour moi de te le dire parce que je me suis aperçu... que depuis que je vais à la salle en étant à 80% et pas plus au niveau intensité, je ne me blesse plus. je ne m'épuise plus, je dors mieux, et en fait, le sport devient profitable. J'ai d'ailleurs, mon coach sportif me disait, quand j'ai commencé le crossfit, je me mettais une cartouche à chaque séance, je ne progressais pas. Je me suis mis à bosser à 80%, et je me suis mis à progresser. D'ailleurs, récemment, j'ai une jeune fille, une jeune femme, pardon, 24-25 ans à peu près, Mathilde. Elle me dit, écoute, Cèd, ça ne va pas trop en ce moment. Après un bon démarrage dans l'entreprise, je suis dans un creux. Je doute vachement. Vous qui avez réussi, c'est marrant. Toi, tu es dans le plus grand creux de ta life. Et les gens te disent, toi qui as réussi. Tu vois, encore une fois, à quel point on peut être aveugle sur sa propre situation. Elle me dit, toi qui as réussi, est-ce que vous pourriez me donner des conseils ? Donc, on va se voir au café du coin et puis on discute. Et en fait, notre conversation lui a fait tellement de bien. Elle m'a dit la semaine d'après, je suis reparti. Ça m'a fait tellement de bien. J'ai appelé ma meilleure amie et je lui ai dit, c'est fou tellement je me sens bien de cette conversation, c'est comme si j'étais bourré. Elle a associé l'apaisement de son système nerveux, la sensation interne était la même que si elle avait bu de l'alcool. Tu vois la mécanique d'addiction ? Alors que quand tu règles les choses pour de vrai, quand tu apaises ton système nerveux à la source, quand tu défais le nœud là où il est, en fait ton système nerveux s'apaise et t'as l'impression d'avoir consommé un produit addictif alors qu'en fait... juste tu te sens mieux. Leçon numéro 6, comme je le disais tout à l'heure, demander de l'aide. En fait, on croit souvent, et là c'est un angle particulier de ça, on croit souvent que demander de l'aide, c'est un aveu de faiblesse. Quand on est un leader d'entreprise, on se dit c'est ma boîte, c'est moi qui porte, moi, moi, moi, on est un peu, je suis désolé, je vous le dis comme ça, là on est un peu porté par notre ego, il n'y a rien de mal à ça, mais c'est voilà, c'est moi, moi, moi, c'est notre ego qui parle à un moment donné, on s'en rend pas compte, c'est pas une mauvaise chose. Tu n'es pas une mauvaise personne, ni moi non plus, parce qu'on en est tous là. Mais à un moment donné, on se dit, je suis capable, j'y arrive, c'est moi le boss. Regarde, ça fait 30 ans que ça marche. Donc, si là, en ce moment, ça flanche, ça ne peut pas être moi. Eh bien, si, parce que s'adapter ou disparaître. Et quand le contexte change, tu dois t'adapter. Et si tu ne t'adaptes pas, ça flanche. Et voilà. Et donc, demander de l'aide, ce n'est pas un aveu de faiblesse. C'est un aveu de sagesse. Parce que ça demande de l'humilité. de la sagesse, de se dire, ben en fait, j'y arrive pas, j'ai besoin d'un conseil. Donc là, t'appelles un pote qui est entrepreneur aussi, des pairs, des collègues du réseau, et tu dis, putain, là, je suis dans le dur, est-ce que toi aussi, tu vis ça ? Parce que si tu te compares juste aux apéros d'affaires où tout le monde te dit que leur entreprise va super bien, si tu vas sur Instagram et que tu regardes un petit peu les collègues ou les gens qui arrêtent pas de te dire qu'ils cartonnent, en fait, ils sont pas en train de te dire la vérité. Ils te cachent. Parce qu'eux-mêmes osent pas. Et en fait, ça serait intéressant un petit peu de libérer la parole là-dessus, de consulter un psy, de prendre un coach, de se faire accompagner, avoir un regard extérieur, un consultant, quelque chose, de dire, tiens, il m'arrive ça. Ah, mais c'est normal. Ah bon ? Ben oui, parce que regarde, ah putain, la vache, ok. Donc déjà, un, c'est normal. Ensuite, ça passera. Ensuite, regarde, t'es bien meilleur que ce que tu crois. T'es beaucoup trop dur avec toi-même, etc. C'est un petit peu ça, la leçon de tout ce que je te partage depuis 48 minutes maintenant. Donc voilà, demander de l'aide, ce n'est pas un aveu de faiblesse, c'est un aveu de sagesse. Si tu veux être bon à performer, tu dois être excellent à te reposer et à te ressourcer. Et ce n'est pas la même chose. Le repos, c'est par rapport à la fatigue. Donc ça, c'est le sommeil. Se ressourcer, c'est faire des activités qui te nourrissent, qui te font du bien. Ça, ça apaise ton système nerveux, ça le remet en parasympathique, et ça fait du bien, ça te permet... de nourrir des espaces de toi, parce que quand tu fais ce que tu dois faire, tu sais ces tâches-là où en 15 minutes, tu es au bout de ta vie tellement ça te prend de l'énergie, alors qu'il y a des trucs, tu pourrais faire ça pendant 4 heures, et même oublier de manger tellement ça te passionne et ça t'absorbe. Tu vois la différence entre ces tâches qui te drainent et ces tâches qui te remplissent ? Eh bien, malheureusement, dans nos métiers, on doit souvent faire des choses qui nous vident. Et quand tu fais trop des choses qui te vident, à un moment donné, il n'y en a plus. Le réservoir est vide. Donc tu dois faire des choses qui te ressourcent pour refaire le plein. idéalement, et on en reparlera probablement à un autre endroit, je pense que j'ai tourné un podcast, d'ailleurs, sur comment reprendre du plaisir, rallumer la flamme, etc. Ça parle des natures et intelligences multiples, c'est vraiment identifier spécifiquement les tâches qui te nourrissent. Et toutes les tâches qui te vident, tu vas filer ces tâches-là à des gens que ça nourrit. Et ça, c'est une distribution intelligente des rôles. C'est pas seulement je suis capable, c'est je suis capable et ça me nourrit de faire ça. J'ai envie de le faire, ça me fait du bien de le faire. Et donc toutes les tâches qui doivent être faites sont réparties entre les gens qui sont nourris par ces tâches. Parce qu'à un moment donné, tu vois bien que vider le réservoir, ça va nulle part. C'est comme si t'es sur l'autoroute... que tu es sur la réserve de carburant avec ta bagnole et que tu es en train de me dire « je n'ai pas le temps d'aller m'arrêter faire le plein, à un moment donné, ça ne marche pas. » Quand le réservoir est vide, il doit être rempli. Imagine un réservoir qui ne se vide pas. Eh bien, c'est toi qui ne fais que des tâches qui te nourrissent et que tu as délégué les tâches qui te vident à des gens que ces tâches-là nourrissent. Parce que la culture du guerrier qui se sacrifie amène forcément à la rupture. Regarde le nombre de personnes qui sont en épuisement professionnel. C'est peut-être même ton cas d'ailleurs. L'épuisement professionnel, c'est je me sacrifie, je tire sur la corde, je vide le réservoir, et je suis un guerrier, et je lâche pas, et toute cette culture du sacrifice qui n'a aucun sens. On est ici sur un podcast qui s'appelle La Réalissance de la Performance Équilibrée, c'est pile l'inverse. C'est comment est-ce que je fais pour performer de façon équilibrée, c'est-à-dire être à 80% de mon max de partout, dans ma boîte, dans mes finances, dans mon couple, ma relation avec mes enfants. Dans ma santé, dans mon sport, dans mon alimentation, dans mon énergie vitale, personnelle, dans ma prise de plaisir, dans mes loisirs. Bref, je peux prendre du plaisir de partout et tout fonctionne. Et donc, se sacrifier, ça n'a pas de sens. Et puis, ça, c'est le truc qui... Le dernier point, c'est le truc qui m'a... qui a été la grosse leçon de ma toute première entreprise, c'est la différence entre la ténacité et l'obstination. On l'entend souvent dire, et je terminerai avec ça, « Oh, tu sais, il ne faut pas abandonner, il ne faut pas abandonner. » À un moment donné, si. La ténacité, c'est bien, jusqu'à ce qu'on tombe dans l'obstination. Quand tu te tapes la tête contre un mur, à un moment donné, tu vas finir par réaliser que tu ne feras pas tomber le mur avec ta tête. Donc, c'est soit tu trouves une façon de le contourner, de passer par-dessus, de passer par-dessous, d'aller chercher un tractopelle pour péter ce con de mur, mais tu ne le casseras pas avec ta tête. Donc, à un moment donné, l'impasse est une impasse. Et ce n'est pas l'obstination qui va transformer une impasse en autoroute. Ça, ça ne marche pas. Donc, savoir faire la différence entre ténacité et obstination, Et bien souvent, c'est justement parce qu'on obtient un regard extérieur qu'on se dit « Ah putain oui, j'avais pas vu les choses comme ça, t'as raison » . Mais ça veut dire, je reviens là-dessus comme tout à l'heure, ça veut dire de se dire « Bah en fait, je me suis bourré. En fait, je voyais les choses d'une façon erronée. » Mais accepter d'avoir tort, c'est d'avoir désormais plus raison qu'hier. Et ça, c'est une bonne façon de progresser. Pour finir, j'aimerais reprendre cette phrase. si tu te souviens de cette pub de Michelin au début des années 2000 2000 ou 2001 je pense, ça disait les plus belles performances sont celles qui durent je crois beaucoup en ce principe là parce qu'il y a beaucoup d'entreprises qui vont doubler deux fois elles vont grossir plus vite mais elles vont s'effondrer et elles ne vivront pas aussi longtemps que toi et si toi tu as une croissance plus tranquille mais que tu as une croissance quand même et ça commence encore une fois l'expansion naturelle de l'entreprise et la croissance organique de l'entreprise va se faire si tu... développe les gens qui sont à l'intérieur, ça va créer une performance durable. Et durer, pour de la performance, ça veut dire avoir de l'énergie vitale, de prendre du plaisir, d'avoir envie, d'avoir une vision, c'est-à-dire on sait vers quoi on va, et tout ça pour soi et pour son équipe. L'équipe, c'est l'ensemble des salariés et des collaborateurs. Quand tout ce monde-là est ensemble sur cette vision et qui a envie de faire partie de ce groupe, qui a envie de relever les défis ensemble, qui a envie de prendre du plaisir à être un membre à part entière de ce groupe-là, et comme je l'ai même dit tout à l'heure, à la limite, mon rêve à moi, c'est que les gens se sentent en se disant « Putain, mais cette boîte, c'est comme ma famille ! » Imagine ce que tu pourrais accomplir si la totalité de tes salariés, de tes collaborateurs se disaient « Je me sens comme dans ma famille dans cette entreprise. » Qu'est-ce qui devient impossible ? Il n'y a plus rien qui est impossible. Parce que les gens vont être tellement fiers de bosser pour toi et avec toi. de parler de vous à l'extérieur en disant, mais dans cette boîte, ça, c'est une bonne question. Qu'est-ce que tu aimerais que tes salariés disent à l'extérieur de la boîte quand ils parlent de leur entreprise dans laquelle ils travaillent ? Pose-toi vraiment cette question et ce serait vraiment intéressant que tu vois si ta culture d'entreprise, ta culture interne, est alignée avec cette idée. Parce qu'il y aura toujours des défis à relever. Mais que ce soit toi ou tes collaborateurs, si tu as l'impression de relever ce défi tout seul, Tu vas faire preuve de volonté, de pugnacité, de tenacité, et c'est génial. Mais quand tu portes un défi tout seul, tout le temps, ou trop longtemps, à un moment donné, ça lâche. Si tu relèves des défis en étant épaulé par l'équipe, en étant porté par l'équipe, s'il y a des gens qui se disent « Ok, là, il y a une merde, mais ensemble, on va se relever les manches et on va le faire. » Eh, imagine un peu la duplication et la synergie qui est créée. C'est vraiment la métaphore du pack de rugby. Tu sais, le rugby à 15. Quand ils font les mêlées là, ils sont assemblés les uns avec les autres d'une certaine façon. Et ça a déjà été fait, ils avaient mesuré les puissances de propulsion de chaque membre du pack de rugby. Et quand tu additionnes toutes ces puissances de propulsion, tu obtiens un nombre X. Et bien lorsqu'ils mettent le pack ensemble et qu'ils se relient ensemble et qu'ils poussent, ils déploient plus de propulsion que la somme. La somme est supérieure à la totalité... Ah merde, la totalité est supérieure à la somme des parties, c'est là. La définition de la synergie, eh bien ça, c'est ce qui peut être créé avec une boîte où les gens travaillent ensemble, plutôt que « Non, non, mais ça c'est pas mon job, tu te démerdes. » T'imagines un petit peu l'écart. Et moi je te parle de ça parce que je suis un joueur d'équipe. Joue au football américain, joue au rugby, joue au foot. J'ai essayé, le tennis, le judo, c'est pas pour moi, quoi. Moi je suis un joueur d'équipe. Et lorsque j'ai créé Concordia, cette entreprise a été créée l'année dernière pour justement collaborer. et j'ai fait l'expérience de ce que c'est de diriger une boîte pas tout seul, putain, mais ça change tout, en fait. Donc, ne plus jamais porter seul, ça permet de créer une performance qui dure, comme disait M. Michelin. Voilà, écoute, c'est tout pour aujourd'hui. Je te propose de laisser mûrir tout ça. J'espère qu'il y a des choses qui ont fait tilt. Je te propose aussi, si tu as envie qu'on se parle... de ta situation à toi, si tu as des questions par rapport à tout ça, tu as mes coordonnées en description. Je t'invite, si c'est possible sur la plateforme sur laquelle tu m'écoutes, à me laisser un like, un commentaire, ça me fera plaisir, ça va m'encourager aussi à poursuivre ce que je te partage dans ce podcast Performance équilibrée, qui est un vrai podcast dans lequel je me sens bien, dans lequel j'ai la... c'est un format que je... ça faisait longtemps que je voulais faire ça, et en fait j'avais jamais trouvé trop l'angle. Mais je suis vraiment très heureux, moi, de ces épisodes, d'autant que j'ai beaucoup de super beaux retours, notamment l'épisode sur l'éducation des enfants, l'épisode 13. J'ai eu d'excellents retours sur cet épisode. J'en ai eu plein aussi sur la face cachée de la performance avec mon invité Pierre Mézières. Voilà, je te laisse là-dessus. Je te souhaite une excellente fin de journée. Je te dis à très bientôt pour un prochain épisode. Contacte-moi. avec les contacts, les coordonnées en description si tu as besoin. Et laisse-moi un like, un commentaire, ça fera plaisir. Je te dis à bientôt. Ciao.

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