Speaker #0Hey salut les amis, ici Cédric et bienvenue dans ce nouvel épisode de l'art et la science de la performance équilibrée. Aujourd'hui, un sujet sur la solitude du dirigeant. Je suis dans un état un peu particulier, un état physique un peu particulier, je vous en parlerai dans un instant en tout cas. Ce qui est sûr c'est qu'au-delà de ça, et j'ai quelques news et mises à jour à vous donner par rapport à la préparation du Mont Blanc, et ma préparation physique en général, en tout cas... Vous avez probablement remarqué que face à un défi, les hommes et les femmes ne répondent pas au défi de la même façon. Ils n'ont pas les mêmes mécanismes naturels. Alors évidemment, c'est une généralité ici. Tous les hommes et toutes les femmes n'agissent pas exactement de la même façon. Mais toutefois, face au défi de la vie, que ce soit entrepreneuriaux, de couple, de santé ou quoi que ce soit, on a des mécanismes un peu différents. Ici, la notion d'isolement et de solitude va surtout nous concerner, nous les mecs. parce que mesdames a priori ne sont pas nécessairement concernés. On va voir ça tout de suite. Bon épisode. Bienvenue dans l'art et la science de la performance équilibrée. Il est temps d'en finir avec cette culture absurde du sacrifice. Alors on va découvrir les mécanismes qui vont te permettre de créer une vie géniale à tout point de vue. Tu bâtiras chaque jour un peu plus le plus bel héritage que tu vas léguer à tes enfants. L'art et la science de la performance équilibrée. Voilà rapidement, je vous donne un état des lieux de la préparation physique pour la prépa du Mont-Blanc. La prépa du Mont-Blanc se passe bien, c'est-à-dire que je vois bien à chaque fois que j'ai besoin de mes jambes qu'elles sont considérablement plus entraînées, que mon cardio a beaucoup progressé, donc ça c'est hyper encourageant. J'ai perdu du poids aussi, sans absolument rien changer au niveau de mon régime alimentaire, j'ai perdu 5 ou 6 kilos. je repasse sous la barre des 100 kg pour la première fois depuis très longtemps, je pense peut-être depuis presque 20 ans, parce que ma fille aînée va avoir 18 en septembre, dans quelques mois. Donc je pense que j'ai pris du poids en même temps que ma femme pendant sa première grossesse, je n'ai jamais reperdu vraiment. Donc ça c'est très chouette. Toutefois, la pratique du crossfit a tendance un peu à m'esquinter, c'est-à-dire que je m'apprête à terminer un an de crossfit, et non, j'ai même dépassé un petit peu un an de crossfit. J'ai dû aller chez l'ostéo une dizaine de fois. Et encore hier, après trois semaines de pause, parce que je m'étais failli mal au dos, au lombaire, et je m'étais complètement coincé le sacrum. Après trois semaines de pause, je fais une séance de reprise hier. Et je me suis ruiné les tendons des deux biceps. Donc, je pense que soit le crossfit ne veut pas de moi, soit il y a un truc qui cloche. Mais bref, il va falloir que je règle ça. En tout cas, pourtant, je suis vraiment attentif à mes sensations. À ne pas me brûler, à ne pas me faire mal, à ne pas me blesser. je vais dans la zone orange parce que je suis là pour stretcher mon système cardiovasculaire et musculaire et musculosquelettique et tendineux et tout ça, mais je ne me mets jamais dans le rouge. Dès que je sens que je m'approche dans le rouge, je rentre dans le rouge, tout de suite je redescends mon intensité. Pourtant hier, j'étais dans la zone orange, mais en pleine nuit là, je me réveille avec une énorme douleur à l'intérieur des coudes, et en fait j'ai les tendons des deux biceps qui sont complètement en feu. Je ne peux pas déplier les bras, donc il me reste un angle d'à peu près 30 degrés. que je n'arrive pas à réduire. C'est un truc de fou. Bref, bref, bref. Donc, tout ça pour dire, pourquoi je vous parle de ça ? Parce que performance équilibrée, les gars. Cédric, tu es en train de nous dire que tu n'arrives pas à t'entraîner sans te faire mal. Donc, tu es en train de faire de la performance déséquilibrée. En fait, je crois que je suis en train d'apprendre vraiment comment fonctionne mon corps à l'âge de 47 ans. Ma femme me disait, putain, c'est quand même fou, tu te blesses quand même beaucoup. Je dis, bah ouais, bah ouais. Mais à 47 balais, ça ne marche pas pareil qu'à 20. Et je dois bien me rendre à l'évidence que je dois composer avec des nouvelles règles du jeu que je suis en train de découvrir. Donc des fois, il faut aller un petit peu trop loin pour s'apercevoir qu'il faut gérer ça différemment. En tout cas, je prends grand grand soin de ma vitalité, de mon énergie, de mon alimentation, de mon sommeil, de mon activité physique. Mais des fois, on trébuche, on se casse la gueule, puis du coup, on apprend. Donc voilà, je voulais vous partager ça. Prépa physique, prépa mental, entrepreneuriat, en fait, c'est un peu les mêmes mécanismes tout le temps. Je reviens à la notion de cette fameuse solitude du dirigeant. J'étais à midi à un déjeuner du club d'entrepreneurs qui s'appelle le réseau des entrepreneurs de l'UZEJ, le pays d'UZEJ, c'est Dupont-Dugar, qui avait invité le président du MEDEF, Dugar, avec son secrétaire général et leur chargé de développement. On a eu des conversations absolument passionnantes. sur le monde du rugby, sur le monde de l'entrepreneuriat, et sur cette fameuse solitude. Je reviendrai dessus, le président du MENEF disait, en fait, « Le plus grand danger, le plus grand risque d'un entrepreneur, c'est d'essayer de faire les choses tout seul. » Et ça m'a donné l'élan, en fait, d'enregistrer cet épisode ici. Parce que tu vois, on est essentiellement des mecs à être dirigeant d'entreprise. Je parle d'entreprise avec des salariés. Même si les femmes chefs d'entreprise mériteraient une représentation bien plus grande. Mais le fait est que l'énergie de l'entrepreneur, c'est surtout une énergie yang. Donc il faut des femmes yang pour entreprendre. Et il y en a quand même moins que des femmes plutôt yin. Si vous n'êtes pas coutumier, l'énergie yang, c'est l'énergie masculine. Et l'énergie yin, c'est l'énergie féminine. C'est un fait, je suis pas en train de faire du sexisme ou d'être misogyne ou quoi que ce soit, c'est juste comme ça qu'on est câblé en tant qu'humain. Et donc, du coup, nous, les mecs, on a tendance à tomber dans ce putain de piège assez vite. On fait tous plus ou moins la même erreur, que les femmes ne font pas, et ne font pas cette erreur, c'est que nous, quand on galère, en fait, on s'enferme dans notre grotte. On serre les dents, on baisse la tête, on sourit et on fonce. On avance, on s'isole, on a tendance à s'isoler. Vous, mesdames, s'il y en a qui m'écoutent, vous avez tendance plus facilement, parce que c'est plus dans vos gènes, d'aller parler. Nous, on parle pas. Voilà, et je sais pas si vous aussi, vous avez été élevé en tant que jeune garçon avec les garçons ça pleure pas, ou ce genre de truc, tu vois. Mais moi, j'ai été élevé avec ça, et donc, en fait, on pense que quand on est dirigeant, bah déjà, les garçons ça pleure pas, donc du coup, on renie nos émotions, et puis on pense aussi que... C'est notre rôle d'encaisser, tu vois. On est le capitaine du navire, on est un peu des guerriers, on est les leaders et machin. Et tout ça, c'est hyper noble. Et vraiment, c'est... Pour moi, tout ça fait partie des grandes qualités de ces gens qu'on appelle les entrepreneurs ou les dirigeants d'entreprises. Sauf qu'à un moment donné, il y a une limite. Et effectivement, quand on est vraiment dans le dur, on va penser qu'on doit assumer, on doit porter. On a honte aussi, hein. et ne me dites pas que je suis le seul quand tu as des problèmes de thunes, que ce soit dans la boîte ou perso ou les deux. Franchement, d'aller vendre la caisse et d'en acheter une plus petite, de choisir de quitter la maison, de déménager les locaux de la boîte, c'est arrivé à une cliente récemment, pour prendre plus petit. Ce sont des statuts sociaux qui descendent et en fait, ça pique parce qu'on pensait que quand on était dans une belle phase, en fait, il y a tout qui montait, notre statut social qui montait. la gamme du téléphone, de la bagnole, des fringues, des sorties, des voyages, il y a tout qui monte avec, parce que normalement les revenus suivent aussi, les revenus perso suivent. On pense qu'on est arrivé, on pense qu'on a réussi, on pense qu'on a... Et puis après, quand il y a des crues, parce que dans la vie ça ne manquera pas d'arriver, on se retrouve un peu dans la situation un peu plus difficile, et c'est plus difficile d'assumer la descente. Il y a une espèce d'auto-jugement de je ne peux pas assumer publiquement que je rétrograde quelque chose, parce qu'on a peur, on a... tellement peur du jugement des autres, qu'en fait, les autres, ils s'en foutent. Je pense qu'il n'y a aucun dirigeant digne de ce nom qui viendra vous juger parce que vous êtes dans un creux et pendant 3 ans, il faut faire différemment en termes de cash, tu vois. Mais nous, on croit qu'on doit tenir et on a tendance à croire qu'on doit tenir tout seul. Et c'est précisément ce réflexe-là qui aggrave clairement la situation parce que, en fait, c'est ça. Comme le disait le président du Medef, Steve Calgaro, euh c'est le plus grand risque d'essayer de faire les choses tout seul. Alors je ne suis pas en train de dire engager Cédric, je dis qu'il y a plein de monde autour de vous qui peuvent être des ressources. Et c'est pour ça que si tu as le sentiment que tu as le nez un peu trop près du guidon, que tu es en train de tirer sur la corde, que tu dors de plus en plus mal, que tu travailles le matin, que tu es fatigué, que tu es quand même vachement dans le brouillard, que ça a perdu du sens de faire tout ce que tu fais, que tu bosses pour bosser mais tu ne sais plus tellement pourquoi, en fait, probablement que ces huit astuces vont te faire du bien et vont t'éviter de tomber dans ce piège de l'isolement. Alors, astuce numéro un, parlez à une personne de confiance. Ce qui est chouette avec ça, c'est que ça n'a pas besoin d'être un expert ni en psychologie, ni en business, ni rien, mais juste quelqu'un qui sait t'écouter sans te juger. Un ami, un collègue, un mentor, peu importe, l'ami peut être entrepreneur ou pas du tout, vraiment, ça peut être votre petit frère. Bref, c'est quelqu'un avec qui vous vous sentez en confiance de parler et vous savez que vous ne serez pas jugé. Et en fait, moi, ça m'arrive tout le temps de le faire avec ma femme. À chaque fois qu'il m'arrive des situations où je suis en train de réfléchir et puis je me retrouve calé à un truc, il suffit qu'elle me dise « Viens, on va marcher » , parce qu'elle, elle marche quasiment tous les jours. Si je l'accompagne, je lui dis « Bah, tu vois là où j'en suis et tout ça. » Et donc, je pars la voix haute des questionnements qui sont les miens. En moyenne, 100% des cas, la réponse, la solution m'arrive, mais dans ma tête à moi, comme une putain d'évidence de dire. Putain, bah oui, c'est ça que je dois faire. Et elle n'a pas dit un mot. Pas un mot, rien. Et à chaque fois, elle me fait... Ça me fait plaisir. Astuce numéro 2, bloquer un moment régulier pour décharger. Une fois par semaine, deux fois par mois, prévois une demi-heure, une heure pour vider ton sac. Ça peut être un call avec des potes, ça peut être une visio, ça peut être un café, ça peut être un épisode d'une série, un moment de jeu vidéo, j'en sais rien, un sac de frappe. Ça peut être un putter et trois balles de golf sur la moquette du bureau, tu verras bien comme tu veux faire, mais clairement c'est vital. Faire du sport c'est vital, mais décharger... débrancher le cerveau pendant un temps, ça fait du bien. Des fois, tu vas avoir besoin de faire ça 20 minutes par jour. D'autres, ça va être une demi-heure toutes les deux semaines. J'ai un pote, mon pote Ben, récemment, il me disait « Putain, j'ai eu une grosse journée, je suis rentré chez moi, j'ai tendu la pelouse, la vache, ça m'a fait du bien. » Bref, trouve un truc qui débranche le cerveau et qui te ressource. Pas quelque chose qui te repose nécessairement, parce que tondre la pelouse, ça peut être un peu fatigant, mais ça te ressource, comme tu sens que ça te re-remplit de quelque chose. Tu vois ? Voilà, c'est ça, se ressourcer. Comme je disais, peut-être éviter le crossfit. Moi, j'ai tendance à me blesser un peu trop souvent. C'est peut-être parce que j'ai du mal à y aller doucement, j'en sais rien. Bref, un petit peu compétitif, mon câblage à moi, Cédric. Bref, ça, c'était le thème numéro 2. Numéro 3, rejoindre un groupe de pairs. Un club dirigeant, un groupe WhatsApp avec des entrepreneurs. Le CIP, ça peut être chouette, 60 000 rebonds, le MEDEF, la CCI. Bref, les réseaux locaux, les BNI et machin. t'es jamais seul à vivre ce que tu vis. Jamais. Jamais, jamais. Derrière la façade du sourire commercial, il y a toujours quelqu'un. Tu prends un groupe de 10, sans te mentir, il y en a 4 qui en chient. Si c'est pas 8. Donc, vraiment, l'énergie collective fait clairement des miracles. Moi, j'ai rejoint plusieurs réseaux locaux autour de moi ces dernières semaines. Putain, la vache, ça fait du bien de parler avec des copains qui pensent comme nous, qui voient les choses. comme nous, comme des dirigeants, qui ont ce prisme de lecture de la vie et qui souvent n'ont pas vécu nécessairement les mêmes choses que nous ou dans le même ordre. Et donc, il y en aura toujours un qui va te dire « Putain, il y a deux ans, j'ai vécu exactement pareil. J'ai mis huit mois à trouver, mais en fait, j'ai fait ça et ça m'a aidé. » Tu viens de gagner huit mois, voire deux ans. Numéro quatre. Écris un message à trois, quatre potes, entrepreneurs, et tu peux leur dire C'est un peu chaud pour moi dans la boîte en ce moment, est-ce que tu aurais 20 minutes pour me donner ton avis ou un conseil ? Tu ne vas jamais croire le nombre de personnes qui vont se précipiter pour t'offrir du temps. Je te jure, si tu demandes de l'aide, 100% des gens à qui tu vas demander vont te dire « Ok, je te file un coup de main » , y compris si c'est un prospect. Je sors du cadre de l'isolement là. Mais par exemple, tu as un prospect qui dit « Non merci, ça ne m'intéresse pas » . Si tu lui dis « Ok, je comprends, et je vous laisse tranquille avec ça, mais je respecte. » Mais est-ce que vous pourriez me dire sincèrement ce qui n'a pas accroché dans notre démarche, ça va nous permettre, nous, d'améliorer notre prospection ? Tu peux être sûr et certain, le prospect va te répondre. Sûr et certain, parce que tu lui demandes son avis. Tu cherches à l'écouter et les humains adorent ça. Là, dans le cas présent, c'est tu vas honorer ces gens que tu vas contacter, tu vas les honorer de ta confiance et ton humilité va les inspirer à... un jour ou l'autre faire la même chose quand eux, ils en auront besoin à leur tour. Tu vois un petit peu la contagion de ce truc génial ? Ça, ça peut être très très chouette. Numéro 5, tu peux tenir un journal de bord. Un livre secret, comment on appelle ça ? Merde. Un journal intime, voilà, éventuellement. Ça peut être à l'écrit sur un cahier papier que tu glisses dans un bureau de ton bureau, dans un tiroir de ton bureau, pardon. Ça peut être sur une note... dans ton téléphone, mais je te recommande plutôt d'écrire à la main avec le stylo. Au niveau cognitif, c'est bien plus puissant d'écrire avec un stylo sur une feuille ou sur une tablette que de le faire avec des pouces ou le bout des doigts sur des claviers. Donc, écris les lettres à la main. Mais régulièrement, tous les jours, toutes les semaines, c'est toi qui vois. Qu'est-ce que je ressens ? Qu'est-ce qui m'angoisse ? Qu'est-ce qui me fait peur ? Qu'est-ce que je contrôle ? Qu'est-ce que je contrôle pas ? Qu'est-ce qui se passe ? Et en fait, l'idée, c'est de mettre des mots sur tes ressentis, sur ce qui se passe à l'intérieur de ta poitrine, de ton ventre, de ta tête éventuellement, mais normalement, les ressentis, c'est plutôt dans la poitrine ou dans le ventre. Et en fait, mettre des mots sur les ressentis, savoir distinguer l'appréhension de l'anxiété, qui ne sont pas du tout les mêmes intensités, tu vois, c'est une excellente première étape pour les conscientiser, tes ressentis, et donc pour ne plus les subir. Et donc tu vas facilement passer de « je réagis émotionnellement » à « j'agis intentionnellement » . Cela, je la répète parce qu'elle est puissante. Tu vas passer de « je réagis émotionnellement » Donc, réagir, ça veut dire agir encore. Donc, tu n'es pas maître de ce qui se passe. Quand tu réagis émotionnellement, tu piques une colère ou tu contre-attaques parce que tu as eu peur d'un truc, ce n'est pas toi qui décides, ce n'est pas ta conscience. Tu n'es pas dans le libre-arbitre là. La réaction émotionnelle, c'est tes émotions qui décident pour toi ce que tu te mets à faire ou à dire. Puis après, tu es... Voilà, malheureusement, ce qui est dit est dit. Puis après, tu ne peux pas ravaler les paroles qui ont été prononcées. Tu ne peux pas récupérer les actions qui ont été posées. Donc... c'est beaucoup plus intéressant d'agir intentionnellement. Ça veut dire mettre du délai entre le stimuli et la réponse. Il y a quelque chose qui stimule une émotion, tu peux observer l'émotion et mettre un délai avant la réponse que tu vas offrir au stimuli. Alors que si tu ne mets pas ça, c'est stimuli, réaction émotionnelle, bam, et là tu as perdu parce que tu es dans la réaction. Si tu te mets à agir intentionnellement, c'est le délai qui se passe entre le stimuli et ta réponse. Et pour moi, C'est ma propre définition de la sagesse. C'est l'écart de temps qui se passe entre le stimuli et ta réponse. Tu vois ce que je veux dire ? Allez, top. Numéro 6. Fais-toi accompagner. Même si c'est ponctuellement. Un coach, un psy, un expert comptable, un avocat, un médiateur, bref, il y a plein de gens qui peuvent t'écouter, te conseiller, te parler. Alors l'expert comptable, lui, il peut avoir du conseil. Le CAC, le commissaire au compas, forcément. En tout cas, ça peut être sur des plans techniques, juridiques, financiers. Ça peut être sur le plan mindset, psychologique, stratégique. Mais tu peux littéralement acheter de la prise de recul. Tu peux acheter un regard extérieur, si tu as besoin, si tu n'as pas cette ressource-là en gratuit dans ton entourage, tu vois. Et des fois, un seul rendez-vous, ça peut remettre de la clarté et ça peut carrément faire du bien. Donc ça peut être avec moi. Mais ça peut être avec n'importe qui en qui tu as confiance. Numéro 8, pour éviter l'isolement mental, fais attention à ce que tu penses. Donc dans le carnet, tout à l'heure, on a vu que c'était à propos de ce que tu ressentais. Tu peux même utiliser ton carnet pour noter les phrases que tu t'entends toi-même penser souvent. Je dois gérer ça tout seul, personne ne peut comprendre, je n'ai pas le droit d'aller mal, ce genre de trucs. Parce que ça, ce sont des pièges cognitifs. Ce sont des biais qui font que tu t'enfermes par tes propres pensées dans la roue comme un hamster. Je t'invite à faire attention à ce que tu penses et à plutôt choisir des phrases comme « je fais de mon mieux » ou « j'ai besoin d'aide et c'est ok » ou alors « je suis dans la merde et c'est ok » . Et je t'invite, si ces deux phrases, elles sont foues, elles piquent, Tu peux ressentir qu'il y a quelque chose qui se contracte dans ton corps. Quand tu dis « j'ai besoin d'aide et c'est ok » ou « je suis dans la merde » ou « la boîte est dans la mouise » ou « les comptes sont à découvert » et c'est ok, tu vois. Si tu arrives à répéter cette phrase à voix haute encore et encore et encore jusqu'à ce que ça soit hyper fluide à dire qu'il n'y a plus cette contraction à l'intérieur, il y a de l'acceptation qui va s'installer à l'intérieur de toi et ça va considérablement améliorer les choses. et ta façon de... d'apercevoir ce qui se passe, d'accepter la situation sans que ça crée de la crispation ou de la réaction émotionnelle. Et donc tu vas beaucoup plus facilement pouvoir agir intentionnellement à partir d'un état d'acceptation et de détente interne plutôt qu'une réaction émotionnelle à partir d'une crispation interne. Je pense que tu me suis. Tiens, j'en ai une neuvième pour toi. Rappelle-toi que c'est passager, ce n'est qu'une phase. Cela aussi passera, c'est la phrase préférée de ma femme qui... étudie beaucoup la pleine conscience avec notre ami canadien François Lemay. Et il n'arrête pas de me dire, ça aussi, ça passera. Ça aussi, ça passera. Quand tu es dans la merde, ça aussi, ça passera. Quand tout va bien, ça aussi, ça passera. Ça, ce n'est pas cool, mais... Mais ça passera ! Les choses vont changer. Les choses... Parce que l'impermanence est la seule chose qui est permanente. Les choses varient tout le temps. Donc, on ne peut pas mettre du contrôle... sur tout ce qui existe pour essayer de préserver, ça ne marchera pas. Donc les choses vont et viennent. Des fois ça marche, des fois ça ne marche pas. Des fois tu gagnes, des fois tu perds. C'est ok. C'est ok. Donc ça aussi, ça va passer. Les bas sont naturels, les hauts sont naturels. Un truc important là. Ta valeur personnelle ne dépend pas de ton chiffre d'affaires, de savoir s'il monte, s'il descend. Tu vois ? J'ai un prospect récemment, justement. Le mec me dit, ça ne m'intéresse pas. On échange des messages sur LinkedIn. Il me dit, ça ne m'intéresse pas. Je dis, est-ce que tu veux bien me faire la faveur de me dire en une phrase ce qui ne te convient pas ? Il me dit, t'es trop un forceur. Bon, je lui ai redemandé, j'ai pas encore la réponse, mais je lui ai redemandé ce qu'il voulait dire par là. Et il m'a dit, j'ai 90 commerciaux, je fais 30% de croissance. Sauf que moi, je lui parlais de sa rentabilité. Je trouve intéressant que quand tu parles de rentabilité, quelqu'un te dit, je fais 30% de croissance de chiffre. Parce que là, on tombe dans un piège, qui est un petit peu annexe au sujet d'aujourd'hui, mais puisque j'y suis, je vais finir ma phrase. On tombe dans un piège, il y a quelqu'un qui m'a dit récemment, « Ah, les jeunes, ils ne veulent plus bosser. » Je dis, c'est complètement faux. les jeunes ils veulent bosser mais ils veulent plus bosser comme vous faisiez vous avant. C'est-à-dire tu fermes ta gueule, tu prends ton chèque à la fin du mois et en attendant tu fais ce que je te dis. Bon ben ça, ça marche plus. On est en 2025 les gars. Donc je disais en fait ce qui va motiver les gens, c'est le sens que tu vas donner à ce que tu fais. Il me dit mais le sens d'une boîte, c'est de gagner de l'argent. Ben non les gars, le sens, la raison d'être d'une entreprise, non pardon je reformule, tu vois, je me suis piégé tout seul. Il me dit, le sens d'une boîte, c'est de faire du chiffre d'affaires. Absolument pas. Le sens d'une boîte, c'est de gagner de l'argent, justement. Tu vois, je me suis autopiégé. Le sens d'une boîte, la vision, la raison d'être d'une entreprise, c'est pas de faire du chiffre d'affaires, c'est de gagner de l'argent. Et chiffre d'affaires et profit, c'est pas la même chose. Tu peux faire 8 millions de chiffre d'affaires et avoir un résultat net de moins 700 000. Même si ton EBITDA, qui est un terme très à la mode en ce moment, est complètement positif. Donc, il faut bien faire attention à comment on pense, à ce qu'on disait tout à l'heure. Et donc, ta valeur personnelle ne dépend pas de ton chiffre d'affaires. Elle ne dépend pas non plus de ton résultat net, on s'entend. Mais je voulais juste en profiter pour glisser celle-là, parce que j'ai trouvé ça assez énorme. Le maître me dit, la raison d'être d'une boîte, la vision d'une boîte, c'est de faire du chiffre d'affaires. Absolument pas. Absolument pas. Bref, je ferme la parenthèse. Donc, ta valeur perso ne dépend pas de ton chiffre. Donc, ce que tu vis n'est pas un échec. ça n'a rien à voir avec toi, il n'y a rien de personnel, il n'y a rien qui parle de ta valeur à toi, c'est juste une étape qui te pousse à grandir en tant qu'humain. Voilà, tu es en train d'apprendre un truc. Et tu ne peux affronter que des étapes que tu peux... Tu ne vas affronter que des étapes que tu peux surmonter, ça c'est sûr et certain. Et en l'occurrence, si ça te pousse à grandir en tant qu'humain, tu vas sortir de ça plus fort. Voilà, ça c'est garanti, c'est très clair. Donc voilà, c'était un podcast court. pour te redonner de la force si tu te sens peut-être un petit peu seul ou si tu sens que les choses dérapent. Pense à t'abonner à ce podcast. Il y a probablement d'autres choses qui te feront du bien par la suite. Regarde aussi les anciens épisodes. Il y a une grosse quinzaine d'épisodes qui précèdent celui-là. Donc, il y a probablement plein de choses qui vont être ressources pour toi. En tout cas, je l'espère. En tout cas, je le souhaite. C'est ma mission dans ce podcast Performance équilibrée. C'est de t'amener à t'éclater, à performer sans rien sacrifier. Ni la santé, ni ton couple, ni ta famille, pas même ta boîte. Voilà, amuse-toi bien et on se reparle bientôt. Ciao.